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de rabais sur les platycodons en pot de 12 cm Fr. 3.95 au lieu de Fr. 4.95.
Valable du 27 juillet au 9 août (dans la limite des stocks disponibles) LE PRODUIT DE LA SEMAINE
Une étoile parmi les fleurs
La campanule à grandes fleurs, ou platycodon, se distingue par ses boutons floraux qui se gonflent comme des ballons avant de s’ouvrir. Ses magnifiques fleurs en forme d’étoile sont toujours du plus bel effet.
En vente dans les magasins Do it + Garden. MigrosAar
Un jardin au charme alpin
Dans leur milieu naturel, l’edelweiss et la gentiane sont protégés. Par chance, ces plantes de montagne se sentent également comme chez elles dans les parterres, les jardinières ou même les rocailles en plaine. Cerise sur le gâteau: elles refleurissent chaque année.
Texte: Pia Schüpbach

Parmi les nombreuses variétés de l’edelweiss, on compte la Matterhorn, l’Everest et la Montblanc, trois noms qui prouvent qu’elles aiment particulièrement la montagne. Mais en plaine également, elles prospèrent merveilleusement bien. «Elles poussent même dans les joints des murs», précise Beat Brunner de la société Blumen Berger AG, à Langnau (BE). Situé à 700 mètres d’altitude, ce village présente cependant un caractère légèrement alpin. Depuis toujours, Beat Brunner et son équipe cultivent quelque 22 000 edelweiss et 8000 gentianes, dont une grande partie est destinée à la vente à Migros Aar. L’edelweiss y est proposé sous le label «De la région.».
Véritables emblèmes nationaux, les plantes alpines décorent très souvent les tables de brunch des Suisses, notamment le 1er Août. Et comme il s’agit d’espèces pluriannuelles, l’edelweiss et la gentiane offrent de nouvelles fleurs l’été suivant. Pour ce faire, elles ont juste besoin de soleil. En dehors de la région alpine, l’edelweiss développe des couleurs qui tirent légèrement sur le gris, car l’ensoleillement n’est pas le même en plaine qu’en altitude. «Ses grandes fleurs ont un côté un peu kitsch, sourit Beat
L’edelweiss est peu exigeant: il a juste besoin de soleil.

Edelweiss «De la région.» en pot de 12 cm, Fr. 4.45
au lieu de Fr. 5.95 (jusqu’au 31.07)
Brunner, presque autant que le bleu éclatant de la gentiane.»
Un grand besoin de soleil Que ce soit dans un jardin, dans des rocailles ou en pot, l’edelweiss est particulièrement peu exigeant et pousse partout, même s’il préfère pardessus tout les terrains en pente et les bosquets. L’ingrédient indispensable est le soleil. La gentiane, elle, demande un tout petit peu plus d’attention. Ses racines ne doivent être ni trop sèches ni trop humides. Il est également important que le sol soit pauvre en nutriments, meuble, calcaire et perméable.
La période de floraison de l’edelweiss s’étend de mai à août. Celle de la gentiane est plus courte, mais il arrive à cette dernière de refleurir à l’automne. De quoi offrir à votre jardin un charme alpin pendant un bon moment. Et ce, tous les ans. MM

Gentiane (Gentiana acaulis) en pot de 10 cm, Fr. 4.45
au lieu de Fr. 5.95 (jusqu’au 31.07)
Une histoire de famille
À Rheinfelden (AG), Michael Siragusa élève des crevettes suisses que sa maman Erika vend au comptoir poissonnerie du magasin Migros Langendorf-Ladedorf. Le récit d’une jolie réussite.
Texte: Pia Schüpbach Photos: Anne-Camille Vaucher, Ldd
Une crevette s’agite dans la main de Michael Siragusa: «Le calibre de celle-ci est parfait: elle est aussi longue qu’un stylo et aussi large qu’un pouce», explique le producteur. Plouf! Le crustacé est parti retrouver ses 80 000 camarades dans l’eau. Une épuisette à la main, notre hôte du jour se tient au milieu du bassin. Ses bottes en caoutchouc lui montent jusqu’aux hanches. Dans la halle de production de Rheinfelden (AG), il règne une chaleur tropicale.
Changement de décor. Au comptoir poissonnerie du magasin Migros de Langendorf (SO), une douzaine de crevettes sont disposées sur de la glace. Erika Siragusa en attrape une. La longueur d’un stylo, la largeur d’un pouce, des reflets bleutés. «Connaissez-vous les crevettes de Rheinfelden? demande-t-elle à une cliente. Elles ont été élevées sans antibiotiques.» Lorsqu’il s’agit de vendre des crevettes, Erika Siragusa se montre encore plus passionnée. «Généralement, j’explique que c’est mon fils qui les produit», précise-t-elle avant de replacer le crustacé.
C’est durant ses études de chimie que Michael Siragusa a fondé SwissShrimp AG avec Rafael Waber, un ami d’enfance, sur une idée de Thomas Tschirren, le troisième membre de la bande. Pendant des vacances, ce mordu de plongée a découvert des usines de production de crevettes qui lui ont donné froid dans le dos. Il a alors décidé de démarrer un élevage durable en Suisse. L’objectif était de proposer des crevettes fraîches pour remplacer les produits de masse importés. Les trois amis ont d’abord versé 100 francs sur un compte. Lorsqu’une personne privée a investi un quart de million, ils ont pu vraiment se lancer dans l’aventure. Ils ont d’abord trouvé un grand bâtiment à Luterbach (SO), une ancienne usine de cellulose, puis ont acheté des abreuvoirs à vache sur le site Ricardo afin de les transformer en bassins. «Nous avons compté nos 2000 premières crevettes à la main. Et le lendemain, elles étaient toutes parties», se remémore avec tristesse Michael Siragusa. Les bassins n’étaient pas assez étanches.
«Lorsque votre fils décide de renoncer à une situation qui lui offre une certaine sécurité pour se lancer dans un projet vague, vous vous inquiétez. Mais j’ai senti que c’était ce qu’il voulait et qu’il irait jusqu’au bout», explique Erika Siragusa. Aujourd’hui âgée de 63 ans, la maman a eu un parcours professionnel bien rempli. Après un apprentissage au comptoir boucherie de Migros, elle a tenu un magasin de fruits et légumes avec son mari. À la suite du divorce du couple, elle est retournée travailler à Migros, aux comptoirs poissonnerie et boucherie.
«Nous sommes partis de rien et avons créé le plus grand élevage de crevettes d’Europe»

Hors de question d’abandonner Les trois amis n’ont jamais songé à baisser les bras. Le succès a fini par arriver avec l’acquisition du site à Rheinfelden, à proximité immédiate de la Saline de Riburg. SwissShrimp AG peut ainsi utiliser les rejets de chaleur de l’usine, mais aussi se procurer du sel directement à la source. Une situation très pratique, car les bassins de 40 mètres de long et de 5 mètres de large sont remplis d’eau salée. Chimiste de formation, Michael Siragusa vérifie la qualité de l’eau deux fois par semaine. L’aventure a débuté en 2018. «Partis de rien, nous sommes aujourd’hui à la tête du
À l’aide de son épuisette, Michael Siragusa prélève des crevettes dans les bassins d’élevage de Rheinfelden. Sa maman Erika Siragusa les vendra avec une grande fierté quelques heures plus tard dans le magasin Migros de Langendorf.
plus grand élevage de crevettes d’Europe», raconte l’homme de 41 ans. En 2021, la société espère vendre 32 tonnes de crevettes.
De Rheinfelden à Selzach Par l’intermédiaire de la plateforme logistique de Schönbühl, le magasin Migros de Langendorf se fait livrer des crevettes deux fois par semaine. 65 kilomètres séparent Rheinfelden de Langendorf – et, d’une certaine manière, 22 ans aussi. Au comptoir poissonnerie, Erika Siragusa place quelques crustacés sur la glace afin de conserver leur fraîcheur. Une fois par semaine, son fils Michael lui apporte des crevettes chez elle, à Selzach (SO), en provenance directe de son site de production. Elle les fait alors revenir dans de l’huile d’olive avec de l’ail, du persil, du piment et un filet de jus de citron. C’est comme ça qu’elle et son fils les préfèrent. MM
Erika Siragusa Sous toutes ses formes, la crevette est un crustacé très apprécié.
Crevettes suisses entières, Fr. 11.90 les 100 g Crevettes suisses sans tête, Fr. 13.90 les 100 g MigrosAar

SwissShrimp AG
Les 16 bassins du site de Rheinfelden comptent plus d’un million de crevettes réparties en 48 populations. Des structures et espaces de retrait en plastique ressemblant à des grottes ou à des plantes grimpantes y ont été installés. Les crustacés sont nourris avec des granulés biologiques composés principalement de blé, de soja, de farine de poisson et d’huile de poisson.
Dans le système à circuit fermé d’eau salée, il faut compter cinq à six mois pour que les postlarves deviennent des adultes. Le moment venu, les équipes pêchent le nombre de crevettes nécessaire à l’aide d’une épuisette et les placent dans un récipient d’eau glacée. Méthode reconnue par les organisations de protection des animaux, ce choc thermique tue les animaux rapidement. Après leur passage dans le bain de glace, les crevettes sont rapidement conditionnées avant d’arriver aux comptoirs poissonnerie des magasins Migros Aar.
55 kg par mois
En mars 2019, Migros Aar a intégré à son assortiment les crevettes de SwissShrimp AG. Chaque mois, la coopérative en vend en moyenne 55 kg dans ses comptoirs poissonnerie avec service, un chiffre qui s’élève même à 80 kg en période de fêtes, comme à Noël ou à Pâques.