EN COUVERTURE RÉGIS BLANC UNE OPPOSITION TRÈS REMONTÉE Président du groupe «Ecully en mouvement» au conseil municipal, ce médecin psychiatre, élu depuis 1995, a vu la mairie lui échapper en 2008 pour une centaine de voix. Depuis, il siège dans l’opposition en compagnie de Patricia Delouis, Michel Audouard, Alexandra Declerck, Didier Gagnevin et Reine Mataix. Le principal opposant d’Yves-Marie Uhlrich est très critique sur sa politique d’urbanisme. « Je ne suis pas convaincu par l’idée de poursuivre la densification du centre-ville, qui rend la vie impossible en termes de circulation et de stationnement. D’autre part, ça met en danger l’identité de la ville car il n’y a aucune unité architecturale. » Et d’engager l’équipe en place à « ne pas faire table rase du passé et à arrêter de faire comme tout le monde ». A 54 ans, Régis Blanc compte bien repartir en 2014 avec pour ambition de « refaire d’Ecully le phare de l’Ouest lyonnais ». Qu’il était au début du XXème siècle.
Inauguré le samedi 19 mars 2011 par le maire YvesMarie Uhlrich, ce jardin se trouve sur une parcelle d’un territoire appelé “territoire des Condamines”, appellation apparue en 1465 et qui a disparu depuis. Dans son allocution, Madeleine Basmadjian, membre du Groupe Histoire et d’Archéologie, rappela que la dernière mention de ce nom date de 1780 sur un document décrivant la propriété Barety. Ce territoire allait de la place Charles de Gaulle jusqu’au chemin de Grandvaux et avait une profondeur de 150 à 200m. Le nom est tiré de “Condominium” qui signifie : terre proche d’un château exemptée de droits ou relevant de 2 autorités. Le pavillon de gardien, le mur et le portail ont été rénovés, l’espace de jeux pour enfants entièrement refait à neuf et sécurisé, et un bassin central créé. 60
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Eric Poncet, Madeleine Basmadjian, Yves-Marie Uhlrich et ses adjoints
Photos © Saby Maviel & Fabrice Schiff
LE JARDIN DE LA CONDAMINE
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