
N°259 – Avril 2025 INTERVIEW EXCLUSIVE
CHRISTIAN BOIRON

Les 7 Évènements QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !
À PIERRE ORSI gastronomie
TOQUES BLANCHES LYONNAISES HOMMAGE
N°259 – Avril 2025 INTERVIEW EXCLUSIVE
Les 7 Évènements QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !
À PIERRE ORSI gastronomie
TOQUES BLANCHES LYONNAISES HOMMAGE
LE PILOTE DE FORMULE 1 MCLAREN, LANDO NORRIS , AVEC LA 19 DEGREE LITE
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Crédit photo : Simon Raveneau.
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Macan 4S (08/01/2025) Valeurs WLTP : Consommation électrique combinée de 17,7 à 20,7 kWh/100 km. Plus d’informations sur le site www.porsche.fr
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La chambre régionale des comptes a sorti sa calculette : les dépenses de communication de la Ville de Lyon ont bondi alors qu’elle n’arrive pas à boucler son budget... Selon son rapport, Grégory Doucet a consacré 10,8 millions d’euros à sa communication en 2022, contre 7,8 millions d’euros en 2019, soit une augmentation de 38% en seulement trois ans. « Cette progression s’explique en grande partie par le renforcement des actions de communication sous la nouvelle mandature de l’exécutif écologiste, avec notamment une hausse des budgets alloués aux campagnes numériques et aux publications institutionnelles » détaille Lyon Mag. Mais notre confrère ajoute – perfidement – que « la Chambre régionale des comptes s’interroge sur l’efficacité des actions » alors que l’éphé(maire) se lance dans une grande tournée (des arrondissements) et que la collectivité a multiplié par trois son budget pub numérique. En effet, malgré les millions d’euros dépensés, l’image de la ville de Lyon et de son maire n’a jamais été aussi mauvaise. Tout ça pour ça...
Pierre Oliver, maire de Lyon 2
C’est ce qui ressort des commentaires postés sur tous les médias comme du sondage de Lyon Capitale. Deux Lyonnais sur trois sont mécontents – voire très mécontents – de la politique de démolition menée par les élus verts et LFI à la ville de Lyon comme à la métropole. Pour renverser la vapeur, Doucet multiplie les distributions de médailles en chocolat. Comme celle attribuée à Dan Ohlmann. On ne saurait en vouloir au créateur du Musée de la Miniature, peu au fait des us et coutumes lyonnaises, de n’avoir pu résister à cette attention électoraliste. Qui a permis au maire de Lyon de prendre la lumière au côté du leader d’Indochine. Bien vu. Rebelotte avec Zeus, l’équidé métallique qui, après avoir sauvé la calamiteuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024, est venu galoper dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Ville, sous dopage Sanofi. Un concert de Philippe Katherine dans le plus simple appareil aurait magnifiquement parachevé le lancement de cette judicieuse opération de com’. Mais ne nous y trompons pas, toutes les bonnes choses – financées par le contribuable – ont une fin. Désormais, à moins d’un an des élections municipales, accepter une médaille, un quolifichet ou une invitation de Bruno Bernard, de Grégory Doucet ou de tout autre élu écologiste sera vu par les Lyonnais comme un acte de collaboration.
Marco Polisson Rédacteur en chef
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08 LA VIE LYONNAISE
10 COURRIER DES LECTEURS
12 LA VIE POLITIQUE
16 LA VIE JURIDIQUE
20 LA VIE COMMERÇANTE
24 LA VIE CULTURELLE
28 LA VIE ÉVÈNEMENTIELLE
30 LA VIE GASTRONOMIQUE
32 PEOPLE STORY
36 LE CAFÉ DES LYONNES
LAURENCE OPPERMANN
38 DOSSIER SPÉCIAL
66 STYLE GASTRONOMIE
68 PEOPLE SPORT LOU — VANNES
LYON PLATINUM PADEL 2025
73 PEOPLE EVENTS
LES 7 ÉVÈNEMENTS
QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER
86 CARNET MONDAIN
Lyonpeople.com n°259 - Avril 2025
Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler
Couverture : Nuit sur Dubaï - photo © Office de Tourisme Dubaï
Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com
Directeur de la rédaction Marc Engelhard
Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com
Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com
Journalistes Margaux Nourry, Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal
Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com
Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com
Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43
Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon
Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com
Assistante commerciale Camille Megido - camille@lyonpeople.com
Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com
Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain, Bertrand Perret
Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Jocelyne Vidal, Jacques Bruyas, Philippe Lecoq, Jean-Marie Nauleau, Christian Mure.
Diffusion Agence Coyote Diffusion
Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com
Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.
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Nous avons fait le choix de l’indépendance et du bon sens. Notre mission : décrypter les conséquences des politiques écologistes sur l’économie, l’urbanisme et les mobilités, tout en mettant en lumière leurs incohérences. Nous donnons la parole à ceux que l’on tente de faire taire : entrepreneurs, artisans, commerçants et habitants attachés à leur territoire, tous impactés par des décisions trop souvent déconnectées du réel.
Mais cette liberté a un prix. Face aux pressions politiques, économiques et judiciaires, Lyon People a besoin de votre soutien pour continuer d’informer, enquêter et résister. En nous soutenant, vous défendez un journalisme libre, engagé et fidèle à l’ADN de notre ville. Ensemble, faisons entendre la voix de ceux qui refusent l’utopie punitive et défendent une écologie raisonnée, respectueuse des libertés et du progrès.
Non contents d’avoir bâillonné Lyon People, en pratiquant à son encontre une politique discriminatoire en le privant de publicités et des canaux officiels d’information, deux élus écologistes tentent maintenant d’asphyxier financièrement notre média alors que commence la campagne des municipales. Il nous est notamment reproché l’article pointant leur co-responsabilité dans l’accident mortel de l’avenue Félix Faure.
Pour nous défendre et les contrer, nous avons besoin de votre appui financier. À tous ceux que nous croisons chaque jour en ville, et qui nous encouragent dans notre combat, il est important de participer personnellement. Votre don nous permettra de renforcer notre équipe de journalistes et de développer notre site web ainsi que son audience. Afin de poursuivre plus sereinement notre travail d’information sur le chaos créé par leurs politiques à Lyon et dans les 57 communes de la Métropole de Lyon.
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Marco et Nico avec l’équipe de Lyon People
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19e TRAVERSéE DE LYON
Dimanche 13 avril 2025
Départ : Parc de l’Hippodrome de La Tour de Salvagny - Ouvert aux véhicules de plus de 25 ans ou de prestige.
Accueil à 8h30, café boissons offerts
Départ 9h30 - Parcours d’une quarantaine de kilomètres assez roulant (même si …)
Animations l’après midi - Apéritif offert
Restauration rapide, banc d’huitres, buvette
TROPHÉES
Début mai 2025
Organisé par le magazine Our(s) 7 catégories en compétition
> Infos sur ourscom.fr
SALON FRANCK PROVOST
Centre commercial Ecully Grand Ouest Chemin du Perollier - Écully
TCL
6,40
€ par an, voilà le montant de l’abonnement TCL annuel dont bénéficient Bruno Bernard et Grégory Doucet. Les usagers se déchaînent... Parue durant les vacances de février, une enquête d’Actu Lyon a révélé que les élus de la Métropole de Lyon et du Sytral Mobilités bénéficiaient d’un abonnement TCL quasiment gratuit. Pour un adulte, l’abonnement revient à plus de 900 euros sur la même période... Selon nos confrères, Bruno Bernard, président de la collectivité écologiste et du Sytral, ainsi que le maire de Lyon, Grégory Doucet, profitent de cet avantage, alors qu’ils gagnent respectivement 80 500 euros et 97 000 euros bruts annuels.
> Les réactions des internautes à retrouver sur notre site web
COURRIER DES LECTEURS
« Etant un lecteur assidu de votre magazine, je me permets de vous témoigner ma gratitude pour tous vos articles de résistance contre cette municipalité écologiste qui fait n’importe quoi. J’ai moi-même été « victime » d’un accrochage jeudi à l’angle de la rue Duguesclin et de la rue Tronchet avec une cycliste. Cette dernière a non seulement essayé de « griller » le feu rouge (mais elle est visiblement dans ses droits depuis que les écolos ont refait les règles du Code de la Route) mais en plus, elle a littéralement jeté sa bicyclette sur ma voiture de rage que je ne la laisse pas passer. Résultat : une voiture rayée sur la portière arrière gauche et une personne qui va sans doute porter plainte contre moi. Pleins de témoins à charge contre moi évidement car ils n’ont vu et entendu que le fracas du vélo sur ma voiture ! Je suis très énervé et j’avoue être impuissant face à tant de bêtises. Technico-commercial dans l’industrie depuis 1988, habitant du 6ème arrondissement depuis ma naissance (1964), j’avoue envisager de quitter Lyon lorsque l’heure de la retraite aura sonnée. Mais je crains bien que Lyon ne soit pas la seule ville de France où les ayatollahs de l’écologie sévissent ! Bref, c’est la galère avec les bouchons incessants, les vélos et les trottinettes qui font n’importe quoi et les Lyonnais qui sont de plus en plus énervés. Je n’en peux plus ! »
Pascal Rastrelli, par mail, le 9 février 2025
« Monsieur le maire,
Je ne suis pas un de vos administrés, puisque j’habite dans la banlieue lyonnaise, mais je vais régulièrement à Lyon pour voir ma mère de 97 ans, veuve et atteinte de problèmes neurologiques.
Avant de vous écrire, j’ai pris connaissance de votre parcours : Je note que vous avez beaucoup œuvré dans l’humanitaire. On ne peut que vous en féliciter.
J’ai remarqué également que vous aviez fait une école de commerce privée, et donc coûteuse, qui ne me permet pas de faire le lien avec l’humanitaire !!!!
J’ai noté que vous appartenez au mouvement des verts plus conforme avec l’humanitaire qu’avec une école de commerce privée.
J’ai l’impression que vous êtes un homme plein de contradictions mais qui n’a jamais travaillé dans la vraie vie.
Alors pourquoi vous écrirai-je aujourd’hui ?
Pour vous parler d’une aberration résultant de votre parcours et d’un dogmatisme borné.
J’ai un SUV (je sais, c’est un gros mot) hybride qui correspond parfaitement à ma situation et à mon mode de vie. Cela me permet d’être un bon citoyen lorsque je vais voir ma mère à Lyon (en tout électrique donc sans polluer), d’aller chercher mon beau-père de 93 ans dans Lyon, pour l’emmener auprès des praticiens médicaux qui le suivent (il ne pourrait pas s’asseoir dans une berline classique, et encore moins en sortir compte tenu de son état).
Le défaut de ce véhicule est bien connu : il prend plus de place que les autres véhicules (par rapport à une smart, je suis d’accord, pour beaucoup d’autres voitures, il faudra m’expliquer) et il pèse beaucoup plus lourd (aucune voie de circulation ou de stationnement ne s’est à ce jour effondrée sous le poids de mon SUV).
Dogme ? Vous avez dit dogme !!!!
Avant le 11 juin dernier, pour aller voir ma mère, il m’en coûtait trois euros pour environ 1h30. Depuis le 11 juin, il m’en coûte trois fois plus.
J’aime comprendre les choses, mais là aucun des arguments que j’ai lus ne m’a convaincu. Et je ne suis pas le seul.
Aussi, étant amateur de voiture sportive, je me suis renseigné sur les tarifs et ai constaté que pour ce type de véhicule le tarif que j’aurais à acquitter était d’environ cinq euros.
N’aimant pas particulièrement me faire arnaquer, surtout quand c’est pour de mauvaises raisons, je vous annonce que depuis je vais voir ma mère en voiture de sport, avec un moteur thermique, et qui consomme de l’essence. Il en sera ainsi jusqu’à ce qu’un de vos successeurs revienne peut-être à de meilleurs sentiments sur certains points et surtout en faisant preuve d’une analyse plus objective et pertinente.
Entre temps, je continue à me délecter quand j'entends râler (ou plus) certains bobos qui ont voté pour vous. Par contre j'ai de la compassion pour les commerçants de la presqu'ile et une inquiétude réelle pour notre industrie (enfin, ce qu'il en reste) que vos décisions contribuent à faire disparaitre pour le plus grand bonheur de l'Asie (Chine en tête).
Ha, si seulement nos politiques pouvaient être responsables sur leurs biens personnels, on pourrait espérer qu'ils fassent moins de c.......ries.
Bien sûr, j’associe à mon mouvement d'humeur votre comparse, Monsieur Bruno Bernard, et vous charge, si vous le jugez utile, de lui transmettre ma prose, n'ayant pas pour habitude de m'adresser à une personne pratiquant le favoritisme familial.
Cordialement ».
François Barthelet, Notaire honoraire
> Envoyez-nous vos témoignages par mail : marco@lyonpeople.com
Sans surprise, Pierre Oliver a déclaré sa candidature à l’élection municipale de 2026. Mais le maire de Lyon 2 doit désormais envisager la traversée avec plusieurs coéquipiers s’il veut l’emporter.
Texte : Marco Polisson - Photos © Margaux Nourry
Et pour marquer l’amplitude de sa candidature qui va bien au-delà de son fief d’Ainay, Pierre Oliver et ses soutiens ont choisi le cadre du Bistrot autrement, place Ambroise Courtois, dans le populaire 8ème arrondissement. À quelques mètres de l’avenue des frères Lumière, défigurée par les travaux écolos, ce choix valait donc message à double entrée – non subliminale.
Les principaux cadres de sa majorité sont réunis autour de lui. Issus des LR, du centre droit et de l’ancienne majorité collombiste, ils sont le reflet de la grande coalition attendue par les Lyonnais pour chasser les Verts. « Il s’agit de récupérer cette ville détruite depuis 5 ans par un conglomérat dogmatique » énonce la conseillère municipale AnneSophie Condemine, ancienne adjointe de Gérard Collomb.
Et s’il était absent de la réunion, l’ombre de Jean-Michel Aulas planait au-dessus de toutes les têtes. L’ancien président de l’OL est entré par effraction dans le match électoral, et Pierre Oliver est bien obligé de faire avec. Sans omettre de rappeler que « cela fait 5 ans » qu’avec son maigre groupe « il se bat quotidiennement contre les dérives écologistes »... lâche-t-il innocemment en direction des résistants de la dernière heure (ils se reconnaitront, ndlr). Il a toute la vie devant lui. À 32 ans, le maire de Lyon 2 doit ravaler sa fougue pour imaginer la victoire en 2026. D’où son appel à toutes les bonnes volontés – dont celles de JMA et de Georges Képénékian avec qui il échange désormais sereinement – pour constituer une large coalition alors que se multiplient les déclarations de candidature « de témoignage ». Un rassemblement qui passe d’abord par la rédaction d’un socle commun programmatique, préambule obligatoire à toute alliance électorale qui se dessinera à la rentrée. Le voici.
« Restaurer la sécurité dans le quotidien des Lyonnais ». Il suffit de brancher son poste ou de consulter les sites spécialisés dans les faits divers pour mesurer l’environnement délétère dans lequel vivent les Lyonnais : chaque jour, nos confrères relatent des vols à la roulotte – notamment dans le 6 – des agressions, des tirs d’armes à feu… et ce, dans la plus grande indifférence des élus écologistes.
Pierre Oliver compte installer 2000 caméras pour obtenir un taux de couverture de 50% du territoire (contre 15% aujourd’hui) et faciliter ainsi le travail des enquêteurs et la dissuasion. Qui passe aussi par le redéploiement des policiers aujourd’hui affectés… à la verbalisation des automobilistes. « Pour ces missions, il nous faudra aussi recruter une centaine de policiers municipaux », complète Jean-Stéphane Chaillet, son premier adjoint à Lyon 2.
Exercice délicat aujourd’hui. En effet, les candidats à la PM ne veulent pas s’engager à Lyon, en raison de la couleur politique de la ville dont la majorité est composée d’élus écologistes et de militants de la France insoumise, notoirement anti-police qui les méprisent ou les instrumentalisent. Leur recrutement sera grandement facilité en cas d’alternance dans un an.
« Remettre Lyon au centre de la Métropole ». Il s’agit de bon sens, alors que l’actuel maire de Lyon, convoqué une fois par semaine rue du Lac « se fait humilier et écraser par le président du Grand Lyon » dixit PO. « Jamais nous n’entendons la voix de Lyon au conseil métropolitain » corrobore Laurence Croizier, ajointe au maire du 6, « alors que l’assemblée traite de sujets lyonnais ».
« Pas de hause d’impôts et retour de l’attractivité ». Ces nouvelles dépenses devront être compensées par des économies. Notamment sur « l’embauche de petits copains politiques » transformés en chargés de mission qui forment une cour autour de Grégory Doucet. Ce qui lui avait valu une perquisition et un rappel à l’ordre de la Chambre régionale des Comptes.
« Dès notre élection, on lèvera les bornes de la ZTL ». Pas question de tout casser, mais simplement de rétablir la mobilité dans le centre-ville, dont une trentaine de rues sont actuellement entravées par des travaux sans fin. Objectif : faire revenir les consommateurs et les touristes aisés qui n’ont pas que KFC, la FNAC ou MacDo comme lieux de destination en presqu’île.
L’alternance de 2026 permettra aussi le retour de l’attractivité, aussi bien pour les commerçants qui verront revenir leurs clients des extérieurs de Lyon, mais aussi les investisseurs immobiliers qui attendent la suppression du blocage des loyers pour investir dans Lyon. « Et de fait, en ramenant de la croissance et de l’attractivité, on aura de nouvelles recettes », appuie Romain Billard, adjoint du maire du 6.
La conférence de presse s’est conclue par une photo de famille sur la place Ambroise Courtois, où se tient un marché autrefois très prisé des Lyonnais et grands Lyonnais et aujourd’hui, à l’affluence très clairsemée. Depuis les aménagements écolos, il a perdu 30% de sa clientèle. Conscient de son déficit de notoriété, Pierre Oliver compte sur la campagne pour rattraper son retard sur ses principaux challengers. Sachant que Pascal Blache, Gilles Gascon et Béatrice de Montille appuient la démarche unitaire de JMA
Nous sommes Audi.
Consommation mixte : 5,7–9,1 l/100km. Émissions de CO2 mixtes : 148–208 g/km.
Gamme Nouvelle Audi Q5 : consommation électrique en cycle mixte WLTP (kWh/100 km) : 5,7–9,1. Rejets de C02 en cycle mixte WLTP (g/ km) : 148–208. Valeurs au 05/12/2024, susceptibles d’évolution. Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée. Certains des équipements et options présentés sur les visuels peuvent ne pas être disponibles en France. Publicité diffusée par le concessionnaire CENTRAL AUTOS enregistré à l’Orias sous le n°7032704 en qualité d’intermédiaire en opération de banque à titre non exclusif de VOLKSWAGEN BANK. CENTRAL AUTOS - Société par Actions Simplifiée au capital de 1 024 200,00€ - 49 bis boulevard Lucien Sampaix - 69190 Saint-Fons.
Transformée en champ de mines, l’avenue des Frères Lumière est désertée par sa clientèle qui navigue dans un chantier anarchique et accidentogène, constate Evelyne Haguenauer, ancienne élue à la Ville de Lyon.
Défigurée par des tranchées et trottoirs défoncés, l’avenue des Frères Lumière est à l’agonie. Aux odeurs nauséabondes de poubelles débordantes de détritus, ajoutez la pestilence d’un composteur tapissé de fientes de pigeons... Faire ses courses à Monplaisir relève d’un parcours du combattant. Découragée, la clientèle extérieure boude les commerces aux chiffres d’affaires en chute libre. Etonnamment calme en cet après-midi de février, l’avenue s’est aussi vidée de son personnel de chantier, remarque Evelyne Haguenauer, ancienne élue à la Ville de Lyon sous la mandature de Gérard Collomb.
Altercations et violences verbales. « Nous n’étions pas meilleurs que les autres, confie Evelyne, mais lors de la mise en route d’un chantier, Gérard Collomb prenait en charge les discussions avec les élus concernés et les responsables de chantiers, afin de minimiser les impacts auprès de la population, là, on ne voit personne, sinon épisodiquement. » Et de constater in situ que « les travaux souffrent d’un manque évident d’organisation et de signalisation. » D’où la fréquence des altercations et violences verbales au début de l’avenue des Frères Lumière trouée d’ornières où s’engagent des voitures bloquées un peu plus loin par des engins de chantier. Une position partagée par l’ancienne maire de Dardilly, Michèle Vullien. Native du quartier de Monplaisir où elle réside, Evelyne déplore l’inaccessibilité aux fauteuils roulants, des trottoirs aux trous à peine masqués par des
Texte : Jocelyne Vidal – Photos Lyon People
tapis où trébuchent et tombent chaque jour des personnes âgées. La peur de l’accident les oblige à rester chez elles, coupées de toute vie sociale, déplore Irène Arnould, aide-soignante de l’agence Petits-Fils, croisée au Café Lumière, à deux pas d’une Villa Marguerite transformée en Fort Knox.
Pas âme qui vive aux commandes des engins ni dans la forêt de barrières dont une seule serait louée dix euros par jour, confie un commerçant. La guerre des tranchées aurait-elle creusé le trou financier ? On eût aimé poser la question à Grégory Doucet, en visite impromptue le 27 février, sous la protection de policiers municipaux, à l’angle de la rue Louis Jouvet et de l’avenue des Frères Lumière. Elections municipales en perspective... L’opération séduction s’est poursuivie auprès de quelques-uns des 220 commerçants du quartier-village sinistré. Surprise ! Un cortège d’élus, Grégory Doucet, Olivier Berzane et Camille Augey en tête, fait irruption au Salon de Coiffure 49, grand ouvert sur « le champ de bataille » local. Sa directrice Dominique Diaz s’est vu insolemment rappeler par l’adjointe à l’emploi et à l’économie durable, sa « chance d’avoir bientôt l’eau, le gaz et l’électricité » grâce à la rénovation des canalisations. « Vous savez, je n’ai jamais fait de brushings à la bougie », l’a retoquée Dominique.
Deux ans de galère. Consciente de la vétusté des réseaux souterrains, Dominique Diaz, adhérente de l’UCAM (Union des Commerçants et Artisans de Monplaisir) aurait souhaité qu’un délai de six mois permette aux professionnels de respirer entre deux chantiers : celui des canalisations et celui du réaménagement de l’avenue. « Un an et demi de travaux, c’est lourd pour des commerçants éprouvés par le manque de passages sur l’avenue, devenue inaccessible aux PMR, aux personnes mal voyantes et aux enfants en poussettes. » La pose d’une centaine d’arbres devrait mettre un terme fin 2026, à deux ans de galère, positive Dominique. « En fait, on nous a donné l’impression d’être écoutés, sinon entendus. » Invitée à « patienter dans le calme », Karine Pertus, directrice du concept store Grain de Sable et créatrice du groupe J’aime ma Ville de Lyon J’aime Monplaisir et le 8ème arrondissement n’a ressenti aucune empathie municipale. La visite de Grégory Doucet n’a en rien dissipé l’inquiétude de professionnels excédés par des travaux interminables. « Encore six mois de mon côté, trois en face en principe, la moquette jaune et bleue va peut-être traverser la rue », espère André Amoyal, directeur de la boutique de prêt-à-porter Karboon, à la veille d’une énième coupure de courant annoncée pour vendredi, au lieu de lundi, jour de fermeture des commerces...
pensez à covoiturer #SeDéplacerMoinsPolluer
Lyon sud à Vénissieux
“TENACE
ENGAGÉE
Parfaitement raccord avec le décor ivoire et vert céladon d’un cabinet aux allures d’oasis de zénitude, le regard aiguemarine de Maître Claire Strulovici vous scanne en douceur. Max, son joyeux golden retriever semble guetter votre réaction quand vous entendez l’avocate dire à votre place la phrase qui vous brûlait les lèvres. Le don de l’oreille absolue se double d’une écoute et d’une sensibilité à toute épreuve chez l’avocate de la défense des victimes de conjoints manipulateurs et d’aliénation parentale. Rencontre avec une virtuose du piano et des prétoires...
LP : Pourquoi avoir choisi de vous spécialiser dans la défense des victimes de conjoints manipulateurs et d’aliénation parentale ?
CS : Il ne s’agit pas réellement d’une spécialisation mais il est vrai qu’après 17 années d’exercice, 90% de mes dossiers relèvent aujourd’hui de cette problématique. Collaboratrice d’une étude d’avoués en début de carrière, j’ai eu pour mission d’assister des personnes devant la Chambre de la Famille de la Cour d’Appel. Cet accès aux dossiers les plus conflictuels m’a directement immergée dans les problématiques de manipulations, d’aliénation parentale et de perversion narcissique.
Quelles stratégies avez-vous développées ? J’explique souvent qu’il est difficile de qualifier directement le comportement de la partie adverse. L’important ? Faire en sorte que le magistrat ou l’expert puisse comprendre le mécanisme qui se joue et les enjeux qui en découlent pour le conjoint et les enfants. À mon sens, seul compte le résultat, c’est-àdire la décision finale qui permettra de les protéger.
Propos recueillis par Jocelyne Vidal – Photos © Saby Maviel
Comment définir l’ADN du Cabinet Strulovici Avocats ?
Chaque dossier accepté devient un véritable engagement. Son authenticité est essentielle : je ne défends que les causes auxquelles je crois. Je m’investis pleinement, avec constance et détermination, jusqu’à la fin de la procédure. En me confiant leur dossier, mes clients savent qu’ils peuvent compter sans relâche, sur une défense solide et cohérente.
Quelle est votre approche personnelle du métier d’avocat ?
J’ai décidé d’exercer dans un cabinet de taille humaine où les jeunes femmes peuvent venir travailler avec leur bébé. Dans notre domaine d’activité plus qu’ailleurs, les justiciables ont besoin de proximité et d’accessibilité à un avocat auquel ils pourront se confier en toute sérénité. C’est parfois sur des détails que se joue l’issue d’un procès. Ces détails, ces confidences faites in extremis par certains clients au moment où je les raccompagne, ne peuvent se révéler qu’à travers un lien de confiance et de proximité.
Parlons des dossiers les plus complexes que vous ayez eu à traiter Il s’agit des dossiers dans lesquels les enfants
victimes sont en bas âge – deux ou trois ans – donc dans l’impossibilité de s’exprimer ou d’être entendus par le magistrat. La problématique des preuves à apporter s’avère alors un véritable challenge, en rien cependant, un obstacle insurmontable.
Nous vous avions rencontrée en 2019, au côté de votre époux Florent Gerphagnon, sur le site de la demeure des Coucous, à la faveur du magazine Lyon People, sur Les Secrets de Caluire et Cuire. Quels ont été depuis, les temps forts de votre activité ?
Le Cabinet a connu une forte progression, avec une période Covid particulièrement intense : les victimes étaient encore plus menacées du fait des confinements. Nous avons développé les rendez-vous en distanciel mais je continue à me déplacer sur l’ensemble du territoire français. Je traite par ailleurs en anglais, les dossiers de divorces conflictuels au Royaume Uni, à Dubaï, au Brésil et aux Etats-Unis. Inscrit à l’annuaire des avocats du Barreau de Lyon travaillant à l’international, le Cabinet Strulovici Avocats s’apprête à élargir son domaine de compétences en faveur des victimes, aidées à remporter avec nous de nouvelles victoires.
Fruit d’un raisonnement stratégique opéré au second semestre 2024, le cabinet Bismuth Avocats a choisi de se réinventer. Pour les clients, il faut désormais compter sur adValoria Société d’avocats.
Texte : Morgan Couturier – Photo © DR
La formule a beau ne plus être aussi populaire qu’autrefois, le changement est bien pour maintenant du côté du cabinet Bismuth Avocats. Depuis quelques mois, ses dirigeants, Olivier Costa et Mathieu Martin officient en effet, sous une nouvelle entité : adValoria Société d’avocats. Un changement de dénomination motivé par leur volonté de « mieux identifier les valeurs que nous partageons au sein de notre cabinet », dixit les deux associés. Et pour cause, à travers adValoria Société d’avocats, le duo compte bien prouver que leurs actions vont « au-delà du conseil juridique et de la défense pour offrir une véritable valorisation des droits, positionnant ainsi l’expertise d’adValoria comme un atout pour ses clients ».
« Notre objectif est de donner une valeur tangible à leurs droits, en les mettant au service de leurs ambitions et de leur croissance. Nous nous impliquons dans leurs stratégies décisionnelles », précisent les dirigeants, spécialisés dans le conseil et la défense à destination des entreprises. Pour cela, Olivier Costa et Mathieu Martin peuvent compter sur une expertise reconnue depuis de nombreuses années. « La présence d’une équipe d’avocats spécialisés par domaines de compétences, bénéficiant également d’une riche diversité culturelle et linguistique et d’une approche métier permet d’instaurer un véritable lien de confiance avec nos clients et s’inscrire, audelà du droit dans une logique partenariale en répondant précisément aux besoins de leur secteur d’activité », écrivent les deux avocats, par voie de communiqué. L’histoire est donc en marche. Pour le plus grand plaisir des clients.
Adeline Moussa, nouvelle Associée Impulsion
Sa fidélité a été récompensée. Après plus de 18 ans d’ancienneté, Adeline Moussa est nommée Associée Impulsion au sein du Groupe Sadec Akelys spécialisé dans l’audit, le conseil et l’expertise comptable. Co-directrice du bureau de Lyon aux côtés de Jacques Maureau, elle succède à Marc Prost-Boucle, un des associés fondateurs parti à la retraite. Bien que ces missions quotidiennes ne changent pas, restant celles d’une expert-comptable et d’une commissaire aux comptes, ce sont les enjeux et responsabilités autour de la gestion des aspects stratégiques et décisionnels du cabinet qui ont, eux, évolué, explique-t-elle dans un communiqué. Mais le passage de flambeau s’était enclenché avant même cette annonce officielle avec une nomination effective depuis le 1er novembre 2024. En effet, Adeline avait déjà repris certaines responsabilités de son prédécesseur telles que le management des équipes et une présence multisite. Naviguant entre les cabinets de Lyon, Vienne et Saint-Genis-Laval qui comptent plus de 50 collaborateurs, elle se définit comme une itinérante : « Cela me permet non seulement de maintenir une connexion humaine et sincère, mais aussi de mieux comprendre leurs défis au quotidien. » Suivant les thématiques directrices du cabinet, à savoir l’expansion, la durabilité et la digitalisation, la nouvelle associée vise plusieurs objectifs : développer du cabinet de Vienne par croissance externe, faire valoir les missions d’auditeurs de durabilité et uniformiser les outils de digitalisation.
Texte : Margaux Nourry – Photo Sadec Akelys
À compter du 18 avril 2025, les amateurs de deux-roues vont découvrir un site entièrement dévoué à leur passion, au cœur du pôle automobile de Vénissieux. Imaginé comme un village autour de la moto, Mo-Town héberge ainsi, au gré de ses boutiques, une vingtaine de marques et un espace de restauration. L’idéal pour stimuler l’expérience client.
Texte : Morgan Couturier - Photos © SOHO infographie et DR
L’escapade du week-end ne prendra peutêtre plus la forme d’un périple ensoleillé à travers les lacets des Monts du Lyonnais, mais le plaisir, lui, pourrait bien être inchangé. Exalté même, tant celui-ci pourrait s’étendre dans le temps.
En effet, dès le vendredi 18 avril, Mo-Town a vocation à capter l’attention des motards ou simples passionnés de deux-roues. Le long du périphérique, où circulent plus de 130 000 véhicules par jour, le site, imaginé par Julien Rollet (Hudson Development) en association avec IMOWAY et dessiné par SOHO Architecture (Patrick Miton), s’apprête à se muer en un véritable village dédié aux motos et à leurs accessoiristes.
Il faut dire que le promoteur immobilier l’a imaginé comme tel, avec la complicité de Soho Architecture. Depuis la rue des Frères Louis et Émile Bertrand, apparaissent désormais 20 lots (de 350 m2 à 1 200 m2), bâtis tels des chalets, dans lesquels une vingtaine de marques ont vocation à dessiner leur intérieur et à décider de la décoration. Oublié le brouhaha du périphérique, atténué par les bâtiments, la large allée centrale, partageant les concessions, laisse apparaître une expérience unique, piétonne, construite à travers les arbres et les espaces végétalisés. « On voulait un site où les gens ont envie de rester », décrit Julien Rollet, inspiré par ce qui peut se faire du côté de Montpellier.
Dès lors, sur près de 16 000 m2, ce nouveau « lieu de vie » a vocation à répondre aux attentes de chacun, entre des marques et des concessionnaires désireux de s’étendre dans le sud lyonnais et des clients friands de ces « endroits où ils peuvent trouver toutes les marques qu’ils veulent regarder » Triumph, KTM, Ducati, Kawasaki, Kymco, Husqvarna, Zero, Pink, Energica, Can-Am, ainsi que les accessoiristes tels que Maxxess, Speedway, Dainese ou Motocard ont ainsi décidé d’ériger leur concession, aménagée selon leurs goûts et leurs spécificités, sur le principe d’un atelier bâti côté périphérique et d’une boutique ouverte sur la place du village. Et ce, en attendant que d’autres grandes marques viennent officialiser leur arrivée. « On a voulu un lieu chaleureux et agréable, conçu en partenariat avec les concessionnaires. On veut vraiment que ce soit qualitatif », dépeint l’instigateur du projet.
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Pour preuve, Mo-Town a tout prévu, tout pensé pour que l’expérience ait vocation à s’éterniser. Y compris à table, alors que ce nouveau temple de la moto se tient prêt à ouvrir sa propre brasserie pour combler l’appétit des visiteurs, au gré de plats du jour et d’une restauration dite « traditionnelle, calibrée pour faire jusqu’à 800 couverts par jour ».
« L’objectif est aussi de faire des évents, dans une ambiance un peu street art », dévoile Julien Rollet, déjà conquis par ce hameau ultra-moderne, où même le stationnement fut pensé pour contenter le public. Au menu, donc, près de 100 places pour les visiteurs à quatre-roues, plus de 150 emplacements de parking pour les motos et des traboules à la lyonnaise pour relier le tout.
Reste alors à cliquer sur l’embrayage et à passer la première. Sur le GPS, la destination a désormais un nom : Mo-Town, la maison de la moto !
Mo-Town 2, rue des Frères Louis et Émile Bertrand 69200 Vénissieux
Véritable lieu de convergence qui attire les jeunes et les familles à Lyon, et niché dans un cadre exceptionnel, le centre de shopping offre une expérience immersive où le shopping, la gastronomie et les loisirs se combinent à la perfection. En dix ans, le lieu est devenu une place incontournable du quartier.
Espaces végétalisés, terrasses ensoleillées, vue imprenable sur la Darse et centre à ciel ouvert : pas de doute, une virée au Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence invite à la détente. Sur place, l’offre est unique et complémentaire.
Session shopping entre amis, pause déjeuner entre collègues, moments de loisirs en famille, happy hour et dîner en amoureux, séance cinéma en solo : les visiteurs pourront explorer toutes les facettes du Centre à tout moment de la journée et de la soirée.
Du côté des nouveautés, Rituals, enseigne spécialisée dans les soins corporels et les produits pour la maison a ouvert ses portes dernièrement.
L’arrivée récente de Jack & Jones apporte une nouvelle dimension à l’offre de mode. La célèbre enseigne de vêtements pour hommes, reconnue pour ses collections modernes et casual, élargit ainsi les choix disponibles pour les amateurs de style.
On retrouve également depuis peu la marque André, une référence dans l’univers de la chaussure, se distinguant par son savoirfaire unique et ses designs contemporains
et intemporels. Spécialisée dans les tendances sports et streetwear, la marque JD Sports a récemment inauguré une nouvelle boutique, offrant une large gamme de vêtements et d'accessoires à la pointe de la mode urbaine et sportive.
La boutique Zara va s'étendre et doubler sa surface répartis sur deux étages. En attendant l’ouverture de ce nouveau concept, un pop-up Zara est présent, permettant aux clients de continuer à profiter de leurs collections préférées. L'enseigne Bio Tech USA, spécialisée dans les compléments alimentaires et la nutrition sportive, ouvrira prochainement ses portes au printemps 2025.
Une journée shopping ne serait pas complète sans une pause gourmande pour reprendre des forces. Le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence propose une offre de restauration complète et adaptée à tous les goûts avec une trentaine de restaurants dont une dizaine comptants une superbe terrasse panoramique avec une vue 360° imprenable sur la Saône et la Darse.
Laissez-vous tenter par les délices asiatiques d’Hanoï Ca Phé, les kebabs savoureux de Berliner, les plats sains et gourmands du Paradis du Fruit, les ramen et curry authentiques de Bentomania, ou encore par les viandes goûteuses d'Hippopotamus. Une pause sucrée vous attend également chez La Fabrique Cookies pour savourer un délicieux cookie ou encore chez Xing Fu Tang pour se rafraichir avec leurs bubble tea gourmands.
Le dernier étage poursuit son évolution avec l’ouverture prochaine de TrantranZai, un concept asiatique, spécialisé dans les « pâtes artisanales » qui ouvrira son premier restaurant à Lyon.
Les loisirs sont également mis à l’honneur ! Le centre propose une gamme étendue de divertissements pour les plus aventuriers et les amateurs de sensations fortes. Préparezvous à vivre une expérience immersive en Égypte, au temps des pharaons, ou encore à l’époque des Impressionnistes avec Eclipso et ses expéditions immersives en réalité virtuelle. Offrez-vous une pause cinéma à l’UGC pour découvrir les derniers films à l’affiche. Les âmes d’enfant pourront s’exprimer à La Tête dans les Nuages dans le paradis des jeux d’arcade, et pour les amateurs d’escalade, Climb’Up offre des murs adaptés à tous les niveaux, pour des défis palpitants. Plongez également dans l'univers captivant
d'OVR Doze, une salle de réalité virtuelle où vous recevrez votre dose d'adrénaline, de rire et d'émerveillement.
Pour les habitants du quartier et les familles, le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence va au-delà de l’aspect ludique et tendance. C’est un centre de proximité qui répond aux besoins quotidiens des habitants avec un hypermarché Carrefour, une salle de sport Planète Fitness, une crèche, une boulangerie Paul, des casiers sécurisés pour déposer ses valises et sacs en toute sécurité le temps de votre shopping, ou encore une banque Crédit Agricole !
Le centre accompagne les usagers du quartier dans leur démarche écologique en leur proposant un espace écocitoyen (niveau -1, à côté de l’espace enfants) : sont à disposition des bacs de collecte pour ampoules, piles, cartouches d’encre, petit électroménager, bouchons ou encore capsules Nespresso. Il est également possible de déposer des vêtements non utilisés dans un bac Le Relais, ainsi que de faire don de protections hygiéniques neuves qui sont ensuite redistribuées par l’association Les Règles Elémentaires. Les usagers peuvent par ailleurs profiter de compost en libre-service, fabriqué à partir des déchets alimentaires des restaurateurs du centre via son partenaire Les Alchimistes.
Le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence s'engage également en faveur de la consommation responsable avec la présence de l'enseigne de seconde main Circuit-Court La Recyclerie, située au niveau 1. Cette boutique permet d'acheter et de déposer des vêtements et objets, leur offrant ainsi une deuxième vie.
Le centre propose également des événements engagés tout au long de l'année pour promouvoir une consommation plus responsable et sensibiliser le grand public.
Découvrez le Conflu' Good Festival les 25 et 26 avril, un événement écoresponsable organisé par le centre de Confluence. Au programme : des ateliers DIY, des stands de friperies et d'upcycling, des vide-dressings de créateurs de contenu ainsi qu'un grand videgreniers en plein air le long de la Darse. Le public est invité durant ces deux jours à adopter des pratiques plus durables et éco-responsables offrant l'opportunité de découvrir des alternatives mode respectueuses de l'environnement, tout en soutenant des initiatives locales et innovantes..
Le centre bénéficie d'une excellente accessibilité grâce à une multitude d'options de transport. Vous pouvez y accéder en un clin d'œil avec les tramways T1 et T2, ou encore les lignes de bus 63 et S1.
Pour les amoureux de la mobilité douce, rendez-vous dans votre centre à pied, à vélo ou encore en trottinette. Votre centre met à votre disposition un parking vélo gratuit et sécurisé.
Pour ceux préférant venir en voiture, le centre propose une offre de parking exclusive, avec 2 à 3 heures gratuites pour les membres du programme de fidélité, sur présentation d'une preuve d'achat du jour.
Le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence est un véritable lieu de vie incontournable invitant à vivre des moments uniques.
Dédiée à la peinture lyonnaise, la Tomaselli Collection lance une nouvelle exposition autour de l’art floral.
La renommée de la soierie lyonnaise n’est plus à faire mais un pan de ce patrimoine artistique est moins connu. Celui du dessin floral. Et c’est ce savoirfaire qu’a choisi de célébrer la Tomaselli Collection, fondée par Jérôme Tomaselli, au cours de sa nouvelle exposition. Celleci met avant l’importance du dessin floral dans la tradition lyonnaise tout en explorant les nouvelles formes d’expression de cet art dans la mode, le design et l’art contemporain. Voici la promesse du collectionneur. Autrement dit, l’histoire, les mutations et les figures majeurs de « L’Art de la fleur à Lyon » y seront dévoilées. Un véritable voyage à travers les époques. Il est non seulement question d’art mais également de textile, l’âge d’or de la peinture à fleurs étant indissociable de l’essor de la Fabrique lyonnaise, créée au XVIe siècle. Les amateurs pourront s’immerger dans un univers de couleurs, de textures et de formes végétales à travers des documents d’archives ainsi que les chefs-d’œuvre d’une centaine d’artistes lyonnais issus de collections privées lyonnaises, du musée de Bourgoin-Jallieu et de l’entreprise Créations Robert Vernet. Parmi lesquels, Jacques Martin, Jean-François Bony, AdolpheLouis Castex-Dégrange, Jean-Pierre Laÿs,
François Vernay, Eugène Baudin, et Raoul Dufy. Un point d’honneur sera également donné aux figures féminines de cet art telles que Alexina Cherpin et Émilie Charmy.
Jusqu’au 17 septembre 2025
Tomaselli Collection
22, rue Laure Diebold - Lyon Vaise
Ouvert du mardi au samdi de 10h30 à 17h30
Plein tarif : 10 € / Tarif réduit : 6 €
(étudiants et demandeurs d’emploi)
Gratuit pour les mineurs et les PMR
Pour son millésime 2025, le festival du Printemps de Pérouges a concocté une programmation spéciale, entre concerts, retour aux JO 2024, humour et gourmandises. 28 ans plus tard, le festival du Printemps de Pérouges est toujours là. Même s’il n’a plus lieu ni au printemps, ni à Pérouges, mais en été et dans le parc de l’emblématique château de Saint-Maurice-deRémens. Son public répond toujours au rendezvous. À date, l’édition 2025 enregistre même déjà les meilleures performances depuis la création, avec près de 70% de la billetterie déjà vendue. Et pour cause. Sa directrice Marie Rigaud décrit sa création comme un festival populaire. Et cela passe évidemment par sa programmation, qui est cette année assez francophone. Parmi les têtes d'affiche, on retrouvera le vendredi 27 juin, Gims qui fait une halte dans sa tournée à succès « Le Dernier Tour ». Julien Doré, Soprano et Kenji Girac complètent la liste des têtes d’affiche. Une petite nouveauté complète le tout : une soirée humoristique assise animée par Artus et le Broc’Beers.
“PLUS QU’UN FESTIVAL, C’EST UN ÉCOSYSTÈME”
Textes : Margaux Nourry –Photos © William Garrey et DR
Festival oblige, le Printemps de Pérouges n’accueille pas seulement des concerts mais aussi un vrai espace culinaire avec des food trucks, un corner du meilleur pâté en croûte 2018 ou encore un restaurant gastronomique affichant le label « Saveurs de l’Ain ». Pour la marche digestive, les festivaliers pourront profiter du parc du château de Saint-Maurice-de-Rémens qui n’est autre que la demeure d’enfance d’Antoine de Saint-Exupéry. Un site d’exception davantage embelli par des illuminations tout droit venues de la Fête des Lumières. Sophie Rotkopf, viceprésidente déléguée à la Culture et au Patrimoine de la Région Auvergne-Rhône-Alpes décrit le tout comme un véritable « lieu de vie » tandis que Marie Rigaud caractérise le Printemps de Pérouges comme un « état d’esprit et un écosystème ».
Julien Doré - mercredi 25 juin : à partir de 47 €
Artus - jeudi 26 juin : à partir de 60 €
Gims - vendredi 27 juin : à partir de 50 €
Soprano - samedi 28 juin : à partir de 47 €
Kendji Girac + Chico & The Gypsiesdimanche 29 juin : à partir de 47 €
Château de Saint-Maurice-de-Rémens –RD77 01500 Saint-Maurice-de-Rémens
Ouverture des portes à 18h, programmation de 19h30 à 23h environ
Billets à acheter en ligne ou en points de vente
Dans les pas de Pablo Escobar, Arnaud Thomas et son équipe de festivaliers reviennent pour une 7e édition. Cette année, le festival souhaite redonner
vie à des classiques du cinéma, que « les gens pourraient avoir loupés ». Toucher le jackpot ne serait pas pour lui déplaire, à l’instar de ces quelques mafieux qu’il prend plaisir à diffuser
sur grand écran. Cela tombe bien, pour sa 7e édition, Arnaud Thomas détient déjà l’un de ces 3 chiffres faisant gagner le gros lot. Mais en attendant de voir s’afficher les triples 7 (777), le fondateur du festival les Mauvais Gones pourrait bien endosser le costume d’agent secret et donc de ce fameux 007, ayant pour mission de dégoter quelques films oubliés ou loupés, dans l’optique d’animer quelques belles soirées dédiées au 7e art. Bien sûr, en 7 ans, le Lyonnais n’a pas changé : les « bad boys », ont toujours ses faveurs. Celles du public, aussi, de plus en plus nombreux à répondre à l’appel de son rendez-vous, organisé cette année, du 14 au 18 avril. Cinq soirs de films et cinq expériences différentes pour cet as du « grand banditisme » dont le choix des productions vous maintient en éveil, même à la nuit tombée. Au menu : Borgo pour la soirée inaugurale, suivi dans l’ordre, des films Shéhérazade, Paradise Lost, Dogman et Bullet Train. Autant d’ingrédients pour devenir accro aux Mauvais Gones. Une fois goûté, c’est comme une maladie : vous n’en serez jamais guéris.
> Plus d’infos sur www.lesmauvaisgones.fr
de Didier Rykner
Didier Rykner, fondateur et directeur de rédaction de La Tribune de l'Art nous livre en son dernier ouvrage "Mauvais genre au Musée" une étude approfondie et justement dénonciatrice de la tendance actuelle de nombre d'intellectuels, décideurs et acteurs culturels à la "déconstruction". Ils sont nombreux – notamment à Lyon – ceux qui veulent "réinventer" l'histoire, réécrire le déroulement des faits comme des pensées... bref, établir un nouvel ordre moral, et de nombreux conservateurs de musées dévoient leur mission originelle pour céder à un "wokisme" de mauvais aloi et à des tendances déstructurantes et faussement acculturées. Ce livre est un cri, une borne pour un chemin plus sûr et un retour au fondement même de toute pensée... la vérité !
Éditions Les Belles Lettres / 280 pages /21,50 €
“FANTASSIN
de Jacques Heniquez
Un bréviaire d'humanisme, un vade-mecum de sensibilité, une ordonnance de foi en l'autre... bref une consultation au cabinet d'un docteur autant de l'âme que du cœur et du corps... Un recueil de nouvelles ou de visites aux chevets de patients qui en pièces de puzzle reconstruisent notre image et nous renvoient un reflet d'optimisme et de réalisme conjugués donnant à l'existence de chacune et chacun ce petit goût du salé-sucré du vécu et du constant émerveillement de la continuité des jours perpétuellement dissemblables et pourtant si pareils. Ce livre devrait être remboursé par la
Sécurité Sociale.
Éditions Le Lys Bleu / 110 pages / 12,60 €
Texte : Morgan Couturier
Textes : Jacques Bruyas
Les livres d'aphorismes et de pensées éparses sont souvent des pièges éditoriaux car se voulant toujours moralisateurs d'un siècle balbutiant... là, nenni, nous avons en mains un ouvrage qui partant du constat que l'homme dans sa prévisibilité est aussi constant qu'inconstant et qu'il n'y a d'avenir qui n'est jamais été déjà passé. L'Écclésiaste veille au grain en postulat "le passé a existé dans un passé antérieur, l'avenir a déjà été ". Tout semblerait dit et pourtant ce petit livre est un régal sans pareil et devrait être fourni aux jeunesses futures en guide de savoir vraiment vivre. Éditions MéMograMes / 96 pages / 11 €
de Jean-Claude Guillot
Rainer Maria Rilke aimait à dire que le collectionneur est un être à part car démiurge de sa seule existence il la construit d'objets en objets, de livres en livres, de photographies en tableaux, de meubles en instruments. Les greniers sont autant de cavernes d'Ali Baba, d'îles aux trésors, ou d'Annapurna des conquérants, non pas de l'extrême mais de l'improbable... du jouet négligé, du livre écorné, de la peinture délaissée qui font le miel des fouineurs, collectionneurs, antiquaires ou brocanteurs de l'improbable parce que là où nul ne t'attendait. Et, quand à 40 ans passés, on passe de cadre supérieur à antiquaire... ce sont plusieurs vies qui se bousculent en souvenirs divers et variés sous la plume de Jean-Claude Guillot qui se confie, en ce livre, sur l'atavisme de la collectionnite, sur le commerce des souvenirs et sur la chance inestimable du partageur des vies qu'est celui qui passe sa vie à chiner. Éditions Maïa / 21 €
EXCLUSIF – Placée en redressement judiciaire en juin 2024, la société exploitant le Château de Saint-Priest a dû plier bagages. Après avoir vendu la gestion du site, l’ancienne direction laisse sa place à une maison bien connue des Lyonnais. La mythique salamandre inscrite sur la tour ouest, dont certains en font un symbole de « résilience et de puissance », n’aura donc pas porté bonheur à Sébastien Stouvenot Le gastronome et gestionnaire du Château de Saint-Priest a dû rendre les armes, suite à son placement en redressement judiciaire le 12 juin 2024... après trois ans de lutte pour se relever du covid-19. Depuis, et malgré un chiffre d’affaires en hausse sur les trois dernières années (1,33M€ en 2024), le gérant de la société « Château de SaintPriest » cherchait un successeur. Un triste épilogue pour le chef san-priot, lequel avait obtenu en 2019, la gestion du restaurant et des espaces attenants, pour y développer l’offre restauration et séminaires. Il faut dire qu’après avoir remporté l’appel d’offres, lequel lui avait permis d’obtenir une délégation de service public pour une durée de 7 ans, Sébastien Stouvenot n’a pas été épargné. En prenant possession des 1000 m2 de cette demeure du XIVe, six mois avant le début de la pandémie de Covid-19, le fondateur de la société de traiteur « L’Astuce des chefs », n’a pas eu le temps de se constituer une trésorerie suffisante. Mis devant le fait accompli, ce dernier a dû lancer sa succession. Et après plusieurs semaines de tractations, l’identité du repreneur est finalement connue : la maison Pignol. Une belle revanche pour Baptiste Pignol, récemment évincé de la Brasserie du
Musée des Confluences par la Métropole de Lyon au profit d’un concept de snack monté par des Parisiens (une affaire rocambolesque à lire sur notre site web).
“NOUS SERONS PLUS LIBRES QU’AU MUSÉE
« Il y a un beau potentiel », se réjouit le fils de Jean-Paul et Françoise Pignol, déjà à pied d’œuvre sur place, avec pour objectif de redonner vie au site, depuis le 19 mars 2025. « Le restaurant le midi, c’est le top ! On va pouvoir proposer de la restauration gourmande, bien faite, comme on sait le faire. On va continuer à s’amuser », témoigne l’intéressé, prêt à relancer l’activité événementielle sur les soirées. D’autant que le traiteur peut compter sur le soutien de la
municipalité et de son maire Gilles Gascon, ravi d’accueillir une telle institution. « C’est une bonne nouvelle pour Saint-Priest », évoque-t-on du côté de la mairie, quand le jeune entrepreneur se montre enthousiaste à l’idée de venir dans l’Est Lyonnais et dans une ville en plein développement. « C’est un beau challenge pour nous. On avait envie de le relever. Tout le monde est motivé autour de ce projet. On va essayer de faire un truc de fou », nous dévoile Baptiste Pignol, promu gestionnaire des lieux sur la dernière année de la concession actuelle. Restera alors à faire ses preuves sur ce millésime pour poursuivre l’aventure. Mais le jeune gastronome se tient déjà prêt à collaborer avec la Ville de SaintPriest. La maison Pignol se dit même « plus libre qu’au Musée des Confluences ». « Ici on va enfin pouvoir commercialiser les salles », diton. L’idylle est lancée. Le Château, vaisseau amiral du patrimoine san-priot lui, est assuré d’en profiter.
Au diable le protocole et ces horaires qu’il affiche depuis le mois de septembre, le long de la rue Bugeaud. Puisqu’il fait beau, puisqu’il fait chaud, Julien Gautier n’est pas du genre à faire attendre ses invités. Tant pis pour l’apéro et les portes de son Casse Vins, d’ordinaire ouvertes qu’à partir de 17 h, le chef lyonnais ne saurait refuser un bon banquet. Qui plus est lorsque le déjeuner l’invite à poser assiettes, fourchettes et couteaux à la table de quelques experts en bonnes bouteilles. À la tête de ce nouveau bar à vin depuis l’été dernier, le chef du M Restaurant se plaît alors à avancer sa montre pour pointer les aiguilles vers midi, heure choisie par Arnaud Bernollin et le responsable du showroom de Lyon, Olivier Duboeuf, pour déguster ses produits. Et donc ces tapas et autres petits plats que la rue Bugeaud apprend à savourer depuis sept mois. Et tant pis si le concept s’articule en d’autres temps autour des trésors de la Vallée du Rhône, du Bordelais ou de Bourgogne, l’imminent membre des Toques Blanches laisse volontiers ses bouteilles à la cave au profit des bulles siglées Gosset, emportées par Gilles Francez (Maisons & Domaines).
D’ailleurs, l’agent spécial de la plus vieille maison de vins de champagne n’est pas là par hasard. En ces temps propices aux rafraîchissements, cet amoureux du Beaujolais est là pour arroser la signature d’un nouveau partenariat. Avec son hôte du jour donc, les Cuisines Bernollin. Trois amoureux du fruit et du travail bien fait, que ce nouveau rendezvous vient rassembler. L’occasion d’expatrier de quelques rues cet « oasis de dégustation » qu’est le Casse Vins, tout en respectant ces valeurs simples mais gourmandes chères à Julien Gautier : « partage et transmission ». « Le concept a plutôt bien pris », expose-t-il au passage, le récent Sirha ayant mis en lumière les vertus de son troisième bébé (après M Restaurant et le Sully, ndlr), en dépit d’une mise en route moins palpitante. Soit, depuis, le verre se voit bien plus qu’à moitié plein. Le concept plaît, attire. Les raisons de ce succès ? L’appréciation de plus de 200 références, évidemment. Mais si cela aide aisément le bar à vin à marquer le coup, les assiettes de la maison ne sont pas en reste. La « liberté créative » écrite en lettres d’or, les invités sont... libres d’en profiter. D’autant que le chef se veut généreux. Sur la table, les propositions
sont multiples et l’appétit gourmand. Chacun à sa sauce, ou à sa faim, il faut alors piocher parmi d’appétissantes tranches de pâté-croûte au boudin noir ou de terrines de volaille. Le tout à finir avant que ne débarquent de la charcuterie de la maison Sibilia, des croquemonsieur truffés ou de la rigotte de Condrieu. Sans oublier le point final, malicieusement chocolaté. Dans les assiettes, la mousse se veut onctueuse et prompte à laisser un bon souvenir. Hélas, elle rappelle sur l’instant qu’il faut repartir travailler. Une bonne raison de conserver les habitudes de la maison et de revenir profiter du lieu à la sortie du bureau. Un bon verre à la main !
Le Casse Vins
Ouvert du mardi au samedi de 17h à minuit 123, rue Bugeaud – Lyon 6 Tél. 04 72 74 91 51 www.lecassevins.fr
Cuisines Bernollin
198, allée Viadorée - Anse Tél. 04 74 67 04 08 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 Tél. 04 78 93 00 61
LA LIAISON LYON-TURIN est le plus grand chantier européen d’infrastructure de mobilité bas carbone pour les voyageurs et les marchandises. 270 km de lignes nouvelles pour connecter 3000 km de lignes ferroviaires entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. La promesse de retrouvailles plus rapides et plus intenses.
“LE PROJET DE LYON SUD ? C’EST DE LA MÉCHANCETÉ GRATUITE !”
Après un demi-siècle à la tête des laboratoires Boiron, Christian Boiron continue de prendre soin des autres (et accessoirement de lui-même) par le biais des réseaux sociaux. À 77 ans, il a conservé sa liberté de parole dont il fait usage aujourd’hui, avec humour et fermeté, au sujet de sa « débaptisation » par la faculté de médecine de Lyon I. Un bonheur rare de le retrouver chez lui à Sainte Foy Les Lyon pour un entretien exclusif.
Propos recueillis par Marco Polisson et Margaux Nourry – Photos Lyon People et DR
LP : Vous avez dirigé l’entreprise jusqu’au 1er janvier 2019. Que devenez-vous ? Et qu’avez-vous fait ces six dernières années ?
Christian Boiron : J’ai mis trois ans à me défaire des 50 ans que j’ai passés chez Boiron. Pendant un demi-siècle, je n’ai fait que ce que je voulais faire et vivais Christian Boiron 24h/24. Cela m’a pris du temps de réussir à me déconnecter de l’entreprise et à penser à autre chose. Maintenant je n’y pense plus car je travaille sur d’autres projets et je cause fréquemment sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok. Ça m’intéresse, ça m’amuse parce que c’est cohérent par rapport à ce que je faisais avant. Ça me détend et ça m’amène à ne pas être interventionniste dans la gestion de l’entreprise.
Les Laboratoires Boiron ont traversé une période très difficile à cause du déremboursement de ses produits par la sécurité sociale. Comment avez-vous vécu, à titre personnel, ce tsunami ?
Cela a été difficile, je me suis battu toute ma vie contre ce tsunami. Cela a été mon problème. Mon père et mon oncle ont été confrontés à ça dans une moindre mesure : on n’essayait pas de tuer l’homéopathie, on ne savait pas qu’elle existait ou qu’il y avait un homéopathe à Lyon. C’est venu petit à petit. Nous avons développé l’homéopathie et, par conséquent, nous avons été contrés et critiqués. On nous a toujours dit qu’il n’y avait pas de recherche en homéopathie. Mais c’est totalement faux, il y en a toujours eu. Nous
sommes obligés de nous appuyer sur deux choses. Premièrement, nous constatons que, globalement, l’homéopathie fonctionne, à peu près autant que l’allopathie. Deuxièmement, nous ne savons pas comment elle marche, nous ne pouvons toujours pas comprendre le mécanisme d’action de ces médicaments infinitésimaux.
Avez-vous pensé que cela pouvait tuer l’entreprise ? Avez-vous craint qu’elle aille au dépôt de bilan ?
Non. D’abord, ce n’est pas mon style d’avoir peur. Depuis que je suis entré dans l’entreprise, je suis dans une atmosphère où cette problématique est au-devant du chemin en permanence. Les risques n’ont jamais cessé. Quand je suis arrivé dans l’entreprise, mon père commençait à mettre sur le marché des produits cosmétiques car il craignait d’être déremboursé et que l’homéopathie soit foutue en l’air. Je suis comme lui, nous sommes des joueurs, c’est-à-dire que nous nous battons. Nos adversaires n’ont pas démontré qu’elle ne fonctionnait pas mais qu’elle gênait un certain nombre de personnes.
Avez-vous manqué d’appuis au sommet de l’Etat ?
Nous avons eu un président, Emmanuel Macron, qui n’a pas voulu nous rencontrer, qui ne s’est pas intéressé à ça. Ce n’était pas son problème mais celui de la ministre de la Santé. Elle s’est défaite puis il l’a défaite mais elle en a profité pour dérembourser. Moi je n’étais plus là, j’ai essayé d’intervenir mais on m’a mis dehors, il était trop tard. Mais je pense que si j’avais été là, peut-être qu’à ce moment-là j’aurais pris la même baffe que la DG de l’époque, Valérie Lorentz-Poinsot.
Dans le même temps, ce malheureux épisode s’est doublé de la crise du Covid 19... En effet, en même temps, la crise du Covid nous a impactés. C’est lui qui a foutu en l’air l’homéopathie parce que les gens voulaient se faire vacciner, pas autre chose. Ils utilisaient de moins en moins de médicaments. C’était un problème pour les allopathes autant que pour les homéopathes. À cela s’ajoute une transformation totale du métier de médecin : ce sont maintenant des non-médecins qui contrôlent la médecine.
Malgré ces crises, les laboratoires Boiron ne sont pas partis en fumée. Encore mieux, ils se sont lancés dans le cannabis ! Vous avez fumé la moquette ?
La question est de savoir si on peut faire autre chose que de l’homéopathie dans une entreprise homéopathique. Et je pense que non. Une entreprise d’homéopathie doit faire de l’homéopathie. La première chose que j’ai faite quand je suis arrivé à la tête de l’entreprise a été d’enlever tout ce qui n’était pas de l’homéopathie et que mon père avait mis en place par peur de la disparition de cette médecine.
Mais aujourd’hui Boiron s’est donc remis à faire autre chose. Cela vous perturbe-t-il ?
Perturbé, c’est beaucoup dire. Je ne suis plus perturbé par les évolutions de l’entreprise. Mais je ne la connais pas suffisamment, car je ne suis plus dedans. L’entreprise, il faut être à l’intérieur, pour la vivre au millimètre. Concernant le cannabis thérapeutique, je vais voir. Mais je pense qu’à moyen terme ce n’est pas viable parce que nous voyons en permanence que nous sommes contrés par des entreprises concurrentes. C’est la guéguerre classique : dès que nous ferons autre chose que de l’homéopathique, nous serons attaqués sur des choses que nous ne connaissons pas. Je n’ai pas encore rencontré le nouveau patron alors quand ce sera fait, j’aurai une idée plus claire de ce qu’il veut faire et lui donnerai un certain nombre de positions. Pour le moment, il faut voir.
Également dans l’actualité, vos relations avec Lyon I. En 2009, Boiron finance à hauteur de 500 000 euros la rénovation du plus bel amphi de la faculté de médecine Lyon Sud où se tiennent les conférences, colloques et rentrées solennelles. Qui a initié cette opération de naming : la faculté ou votre laboratoire ? Il s’agit de la faculté. Au début des années 2000, ses patrons sont venus me voir pour me demander d’intégrer son conseil
d’administration. Je me suis dit : « C’est fou, mon père en serait très fier, pourquoi pas ». Quelques années plus tard, ils reviennent me trouver parce qu’ils avaient un problème. Ils ont été clairs, ils avaient besoin de notre argent : « Est-ce que vous seriez prêt à nous aider pour faire notre troisième amphithéâtre ?
Nous en avons besoin mais nous n’avons pas les fonds nécessaires. » Je me suis à nouveau dit que c’était fou mais nous pouvions le faire, alors nous l’avons fait. C’est à ce moment-là que j’ai l’idée de l’appeler Boiron. Cela n’a pas posé de problème pour la faculté. Il n’y avait pas mort d’homme mais c’était une grosse somme. Nous avons fait quelque chose de très artistique, à la Christian Boiron. J’étais très content du résultat et j’imaginais davantage utiliser l’amphithéâtre pour l’entreprise. Ça n’a pas été le cas.
On a récemment appris que l’Université Claude Bernard Lyon I a l’intention de gommer le nom Boiron de ce grand amphithéâtre situé sur le campus de Lyon Sud à Oullins Pierre Bénite... « Cette démarche vise à uniformiser la désignation des amphithéâtres à travers une numérotation cohérente » nous précise sa directrice de la communication. Info ou intox ? Que pensez-vous de cette première réponse ?
Ce n’est clairement pas une réponse de médecin mais de personnes qui dirigent. C’est une réponse ridicule qui relève de cette volonté de tout uniformiser. Comme si on faisait la même médecine dans chaque faculté. Ce sont des médecines différentes car ce sont des médecins différents qui parlent et enseignent. La médecine n’est pas une donnée uniforme. On ne veut pas des facultés identiques. Si c’était le cas, il faudrait supprimer les médecins, mettre des robots, etc. Je pense que c’est ce qu’ils visent à faire : supprimer les médecins des amphithéâtres.
En 2011, quand le bâtiment est inauguré, l'Université Lyon 1 annonçait en grande pompe la signature d'une convention de partenariat avec vos laboratoires : "La question de l'homéopathie est un sujet exemplaire car Rhône-Alpes est leader mondial dans ce domaine, et un énorme travail scientifique reste à accomplir" rapporte le site Egora (la voix des médecins sur internet, ndlr). Vous-même avez, par la suite, donné des cours dans cette université. Que s’est-il passé dans cet intermède, depuis 2011 pour qu’on en arrive là ? Chacun a une vision différente. Il ne s’est rien passé de spécial ou de plus que ce qu’il s’était passé avant. Même quand je suis venu donner des cours, autres que d’homéopathie d’ailleurs, on me regardait d’un air bizarre. Mais à partir du moment où j’étais sage et que je ne parlais pas d’homéopathie, il n’y avait pas de problème. Et j’ai toujours fait en sorte, qu’il n’y en ait pas. Je n’avais pas de raison de donner un coup de pub pour l’homéopathie alors que j’avais accepté d’enseigner autre chose.
L'Amphitéâtre Boiron de la faculté de médecine Lyon Sud
Mais je suis quand même intervenu parce qu’il avait dit tellement de bêtises que j’ai dû rectifier deux, trois choses. J’ai dû parler pendant dix minutes avant de partir donner mon cours. Et ce journaliste a raconté que je faisais des cours d’homéopathie, alors que non.
À quel moment vos relations se sont-elles dégradées ?
A aucun moment. Elles n’ont jamais été rayonnantes. Les étudiants et professeurs venaient à la faculté, voyaient Christian Boiron mais cela ne changeait rien pour eux ni ne leur posait de problème. Nous leur avions construit une belle fac. Il y avait peu de gens qui râlaient à l’extérieur comme cela a commencé à venir quelques années plus tard. Un jour où j’étais présent à Lyon I pour enseigner, un journaliste était présent avec l’envie manifeste de secouer le cocotier. Devant moi, il s’adresse au patron de la faculté : « Ça ne vous dérange pas d’avoir un homéopathe chez vous ? » Cela tombait mal parce qu’au cours de cet intermède, un cours d’homéopathie venait d’être donné par un médecin qui n’y connaissait rien. J’étais mal parce que moi je n’étais pas là pour en donner.
Le site Egora indique que l’UFR souhaite aujourd’hui « gommer ce lien gênant avec l’industriel ». Ce que confirme la dircom à Lyon People : « Une réflexion sur cette dénomination est effectivement en cours, en réponse aux évolutions réglementaires des liens entre les facultés et l’industrie pharmaceutique, conformément aux recommandations de la charte d’éthique et de déontologie de la Conférence des doyens de 2017. » Quels sont ces liens ? De quoi parlet-elle ?
Entre l’industrie pharmaceutique et les facultés, il y a des liens gênants permanents puisque les cours portent sur les médicaments allopathiques et non homéopathiques. On n’en parle jamais. Quand j’étais à la fac de pharmacie, j’ai appris la pharmacie allopathique. Avec l’homéopathie, il n’y a pas de liens gênants. Mais avec l’allopathie, si, depuis le début. Mais c’est normal, les étudiants en médecine sont bien obligés de connaitre les médicaments pour exercer !
S’il n’y a pas de liens gênants entre l’homéopathie et la faculté, comment expliquer cette volteface ? Etes-vous triste ou en colère ?
Je m’en fiche complétement. Mais je trouve toujours désagréable d’entendre proclamer des faussetés à l’envi. Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ! Je serais bien mal d’être triste, je connais Lyon I, cela ne vient pas de la faculté en elle-même, c’est un « machin » dans Lyon I. Je connais ses médecins, ils ne sont pas concernés par cette triste histoire. Moi, ce qui m’intéresse c’est ce que nous allons faire dans tous les pays du monde pas à Lyon, parce qu’un type a pris peur de l’homéopathie. C’est une méchanceté idiote qui ne me fait pas mal parce que ça vient de si bas.
Avez-vous été avertis par la faculté de médecine Lyon I de cette décision ? Non. C’est sorti dans la presse avant que je le sache. C’est grotesque et ridicule. C’est de la méchanceté gratuite.
C’est d’une indélicatesse rare, en effet. Paradoxalement, il se trouve que la faculté de médecine Lyon Sud porte le nom de... Charles Mérieux. L’industriel qui a internationalisé les laboratoires Mérieux va-t-il également être déboulonné ? Je crois qu’il a donné trop d’argent pour être déboulonné (rires). Et puis la faculté a pris son nom après son décès. Pour ma part, je n’ai pas choisi de mettre mon nom, Christian Boiron, sur l’amphithéâtre mais simplement Boiron. Peut-être le rebaptiseront-ils « Christian Boiron » quand je serai mort ! (Rires)
“NOUS
Chaque mois, Alexandra Carraz-Ceselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes, un réseau de 3300 membres qui encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, nous propose de découvrir une lyonnaise au parcours exceptionnel, au cours du podcast « Le Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rencontre avec Laurence Oppermann, bijoutière-joaillière de renom de la place lyonnaise et bien au-delà. Cette femme engagée dans son métier d’art, fait le lien entre artisanat et art contemporain, avec des créations uniques et empreintes de significations personnelles pour ses clients. Forte de son expertise rare, Laurence Oppermann enseigne également aux jeunes créateurs et soutient les réseaux de femmes entrepreneuses. Son engagement se reflète dans chacun de ses gestes, ses pièces iconiques, et son accompagnement de ses clients, qu’il s’agisse de réinventer des bijoux de famille ou raconter des histoires à travers l’or et les pierres précieuses. Une personnalité douce et déterminée, à découvrir ou redécouvrir.
Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photo © DR
ACC : Êtes-vous une femme engagée ?
LO : Oui, j'espère être une femme engagée, et à différents niveaux : par rapport à mon métier, aux gestes, au savoir-faire de respecter vraiment une éthique liée à mon métier de bijoutier-joaillier. Je suis engagée aussi auprès de la formation, puisque depuis 20 ans j’interviens au lycée des métiers d'art à la SEPR pour former des jeunes post-bac, donc un niveau supérieur, pour leur permettre d'acquérir et de développer un processus de création et une démarche artistique. Ensuite, je suis engagée auprès d'associations, autant des réseaux de femmes chefs d'entreprise sur Lyon que d'associations plus spécifiques aux métiers d'art et aux artisans d'art.
Le secteur dans lequel vous travaillez est assez particulier. Constatez-vous aujourd'hui qu'il y a de plus en plus de femmes qui se lancent dans ce métier ? C’est un métier qui était à l’origine très masculin, puisqu’il y avait beaucoup de bijoutiers travaillant à la cheville. La cheville, c’est ainsi que nous appelons notre table, la partie de notre établi où nous façonnons les bijoux. C’était donc principalement un métier masculin, mais il s’est beaucoup féminisé avec le temps. Dans mon entourage, j’ai énormément de collègues et d’amies créatrices de bijoux contemporains. Cela crée un certain équilibre, du moins dans la partie plus contemporaine de la bijouterie. Je précise bien que je parle ici de la bijouterie contemporaine, car le secteur est très vaste. Il y a la bijouterie-joaillerie, la bijouterie fantaisie, et celle axée sur les accessoires de défilés, par exemple. Pour ma part, j’ai choisi un domaine très spécifique : les bijoux d’artistes.
Quand vous étiez petite fille, que rêviezvous de faire plus grande ?
J’ai voulu être fleuriste, détective privé, journaliste, et après je voulais être juge pour enfant. J’ai fait des études classiques, un bac, et à un moment, à la fin de la première ou peut-être en terminale, je me demandais : est-ce que je fais une fac de droit ou autre chose ? Et autre chose, c’était une école de communication visuelle pour me destiner au packaging. J’ai eu la chance d’avoir des parents extraordinaires, car il y a 30 ans, les métiers d’art étaient moins valorisés. Je ne pouvais pas accéder à des formations en CAP en France, ayant un niveau post-bac. J’ai rencontré une femme extraordinaire dans cette école, qui m’a parlé de l’École des Arts Décoratifs à Genève, devenue aujourd’hui la HEAD. Elle avait vu en moi une attirance pour la matière, que j’avais découverte lors d’un stage en ciselure et taille de pierre. C’est là que j’ai compris que le geste me passionnait. J’ai passé le concours avec un peu de peur, pensant ne pas avoir les qualités. Mais c’était un vrai coup de foudre. J’ai passé trois ans à Genève, dans une petite section avec une femme extraordinaire comme maître d’atelier, une pionnière en bijoux contemporains sur la Suisse. Là, cela a été une révélation : la matière, le martelage, le forgeage, l’emboutissage.
Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui ont une passion pour l'art ou la création de bijoux et hésitent à se lancer ? Oui, c’est tout à fait possible. D’ailleurs, il y a énormément de reconversions. J’ai, dans mon entourage, des personnes qui arrêtent une activité par choix ou en raison d’une situation économique de l’entreprise et qui se disent : « Mais en fait, j’avais envie d’être ébéniste, bijoutière. » Le conseil que je peux leur donner c’est d’y aller, d’oser vraiment. Il y a maintenant des écoles qui permettent de préparer des formations continues courtes. À la SEPR, là où j’enseigne, il y a des possibilités de reconversions avec des
formations spécifiques pour les métiers d’art. Le métier de bijoutier est un art où nous nous faisons la main au fil des années. Il exige une certaine endurance. Cela s’apprend. Ce n’est pas un métier inaccessible.
Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour que les femmes soient plus présentes et impliquées dans le débat public ?
Si j'avais une baguette magique utopique, ce serait de donner du temps. Je pense que si nous, les femmes, ne sommes pas suffisamment engagées, c’est parce que nous manquons cruellement de temps. Entre vie personnelle et professionnelle, nous sommes toujours en train de courir. Pour ma part, je me sens plus engagée maintenant que mes enfants ont grandi, ce qui me libère un peu plus de temps. Une mesure moins utopique serait d’agir sur l’éducation, en parlant davantage des femmes et de leurs accomplissements, que ce soit dans les écoles, les lycées ou les formations spécifiques. Il faudrait aussi que des hommes politiques, publics ou industriels laissent plus de place à des femmes aux parcours exceptionnels. Enfin, nous, les femmes, devons oser davantage. Souvent, nous doutons de notre valeur ou de notre légitimité. Moi la première, je me demande souvent quelle est ma place ou ma légitimité. Ce doute, malheureusement, revient toujours.
> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »
Ancienne élève de l’Institut Paul Bocuse, Justine Ravetti brille derrière les cuisines de la Dame de Pic Dubaï, au cœur de l’immeuble The Link. Personnalité attachante, portée par la créativité, la jeune cuisinière est devenue le parfait relais de l’iconique Anne-Sophie Pic. Dans un décor rêvé et ultra-moderne de 45 couverts, elle officie avec son compagnon et pâtissier, Maxime Toreau, passé lui aussi par les bancs d’Écully.
Perchée haut dans le ciel, sur ce rooftop la rapprochant un peu plus près des étoiles qu’elle souhaite conquérir, Justine Ravetti n’a pas eu besoin de cette mise en scène pour prendre son envol. Elle l’eut bien fait au sens propre, il y a un an, lorsque l’ouverture de la Dame de Pic de Dubaï lui offrit un billet aller sans retour, direction l’émirat. Toujours est-il qu’après avoir peaufiné son art auprès de sa mentor, Anne-Sophie Pic, c’est bien elle, l’ancienne pensionnaire de l’Institut Paul Bocuse, que le public vient admirer aujourd’hui, au premier rang d’une cuisine ouverte. Un spectacle culinaire où son visage appliqué laisse transparaître une concentration de tous les instants. La cuisine doit être créative. À son image. Et à celle de la ville. Oubliée ainsi sa légère « appréhension de Dubaï, comme beaucoup de Français », la jeune femme a trouvé son bonheur, « un beau projet » et une vie « simple, dans un pays où tout est possible, à l’opposé de ce qu’elle pensait ». « Je suis encore jeune, alors autant tenter l’expérience », rajoute celle qui
débarqua en décembre 2023 dans le costume de sous-chef. Une tunique blanche devenue rapidement trop petite. Alors, depuis le 15 février 2025, son accent chantant brille en
première ligne, la charmante cuisinière ayant été promue au rang de chef de cuisine. Une délicieuse récompense pour cette passionnée de cuisine, nantie d’un appétit grandissant, que même l’étoile Michelin brillant déjà audessus de son établissement ne parvient à contenter. « Ici, on s’investit comme si c’était le nôtre », avoue-t-elle, le regard fixé vers de nouvelles conquêtes, un an à peine après l’ouverture du restaurant. Une prouesse pour ce petit bout de femme, originaire de Compiègne, que Lyon et Écully sont venues polir. Et conforter dans l’art de la cuisine. « J’avais un très mauvais niveau à l’école. Je n’avais clairement pas le niveau pour aller dans un bac général, alors j’ai décidé d’intégrer un lycée hôtelier, et là, ce fut une révolution. J’aimais beaucoup la partie pratique. Pour une fois, j’avais plus ou moins des facilités pour quelque chose. J’ai même fini major de promo. C’est alors que j’ai rejoint l’Institut Paul Bocuse, en 2014. C’est la première fois que je me retrouvais seule dans une autre ville. J’ai beaucoup aimé Lyon », témoigne-t-elle.
“ON
Dans les couloirs du château de la famille Cottin, naît alors une idée bien précise de sa carrière. Celle d’un profil prêt à délaisser les brasseries au bénéfice d’un certain art de la cuisine « où l’on sublime le produit ». L’idée plaît. La benjamine de sa promotion également. Car si son joli minois fait succomber Maxime Toreau, compagnon et partenaire de toutes ses aventures, ses aptitudes ont surtout su séduire les grands du métier : Éric Pras à la Maison Lameloise, Dimitri Droisneau à la Villa Madie et maintenant Anne-Sophie Pic, au sein du restaurant triplement étoilé de la Valentinoise. D’abord en stage, puis comme sous-chef junior à l’issue d’une parenthèse personnelle de trois ans et demi à la barre de sa « brasserie plus plus » : la Table du 7, à Cassis. « J’ai eu envie de retravailler dans des restaurants gastronomiques. Et j’aime beaucoup la cuisine de la chef Anne-Sophie Pic », affirme-t-elle. La réciproque sera tout aussi valable. Dès lors, malgré 28 maigres années au compteur, sa guide spirituelle ne mit pas longtemps à l’envoyer jouer au cœur du Golfe. Depuis, la femme la plus étoilée du monde a visé juste. Cette « première expérience d’expatriation » est un succès, aussi réussie que ses berlingots au Comté ou son Saint-Pierre rôti au binchotan. Et même si Anne-Sophie Pic conserve un œil et un mot sur le contenu de la carte, Justine Ravetti a trouvé la lumière. Et cette reconnaissance qui en fait « une future grande », aux yeux du guide Gault & Millau. Un titre acquis en cette année 2025, dont le trophée, fait de boîtes de caviar, incarne un certain prestige. Il ne peut être loupé. Les visiteurs ne l’ont pas manqué. Résultat : après des débuts timides, les tables se remplissent et les plats fourmillent depuis le début de l’année. Boostée par les « oui chef » glissés par son chéri à son oreille, Justine Ravetti a trouvé son eldorado. Pour cela, le couple est prêt à tout donner. Et ce, jusqu’à loger à deux pas de leur terrain de jeu, dans le quartier de Meydan. « On est impliqué à fond », disent-ils, alors que Dubaï leur apporte « la même vie qu’en France, mais avec une meilleure qualité de vie ». « C’est très ouvert, peut-être même plus qu’en France. Tout le monde cohabite sans heurts. Je trouve ça extraordinaire », valide sa moitié. Le duo,
lui-même, en est l’étendard. En effet, sitôt les casseroles lavées et les assiettes rangées, le couple se plaît à entretenir l’hospitalité locale. Dans un ultime sourire, les hôtes aident ainsi à digérer un menu où l’excellence s’amuse à rehausser son niveau à chaque présentation d’un nouveau plat. Au point de faire dire que le déplacement vaut bien le détour. Même pour 6 heures et demie d’avion. Il faut dire que le coup de cœur est total pour cet as de la cuisine. Une véritable dame de cœur, au pays de la Dame de Pic.
• Le restaurant Row on 45
• Le beach club Sal au bord de la plage et au pied du Burj Al Arab
• Dinner by Heston Bluementhal au sein de l’Atlantis The Royal
Devenus parents, Léa et Kevin Bizet ont pris le parti de tirer un trait sur leur vie lyonnaise pour tout reconstruire au Moyen-Orient. Une reconversion alimentée en partie par l’impressionnante sécurité dégagée par Dubaï, dont l’environnement permet à leur fils, Gustave, de s’épanouir.
Texte
: Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard
Ils n’auraient presque pas eu à parler ou à simplement laisser l’environnement s’exprimer à leur place pour dessiner le tableau. En choisissant la table du Fouquet’s, restaurant tricolore par excellence, pour lieu de rendez-vous, Léa et Kevin Bizet ne pouvaient trouver mieux pour affirmer leurs origines. Mais vint ensuite le décor extérieur, l’habillage du plateau, faisant apparaître le Burj Khalifa, son bassin et ses eaux claires. Difficile, là aussi, de faire plus dubaïote. Le couple le sait et l’apprécie. Et tant pis si l’établissement choisi vient rappeler que le duo siégeait encore à Lyon il y a six mois, l’idée d’une quelconque nostalgie est rapidement éteinte, effacée derrière la plus haute tour du monde. « C’est trop bien ici », lance Léa, le teint plus coloré qu’il y a cinq ans, lorsque la jeune femme de 35 ans initiait dans Lyon People le projet de son agence de communication, Gliddde Et même si les prémisses d’une nouvelle aventure aident souvent à voir la vie en couleurs, le secret du bonheur est à trouver ailleurs. La réflexion est plus profonde. Réelle même, lorsqu’une telle expatriation implique de tirer un trait sur tout un pan de sa vie, de boucler ses valises et de quitter son métier. Le confort du 6e arrondissement de Lyon était agréable. Dubaï est venue apporter un plus. « Ici, il n’y a rien qui ne soit pas sympa », affirme d’ailleurs Kevin, pourtant réfractaire, au départ, à l’idée de s’expatrier à six heures d’avion. « Quand Léa m’a dit "on va vivre à Dubaï", j’ai dit non, ce n’est pas pour moi », se souvient-il, piégé comme beaucoup par les clichés véhiculés par les réseaux sociaux. Alors l’intéressé prit soin
d’étudier la chose, quand sa compagne, elle, se projeta rapidement vers cet émirat aux airs de terre idéale au développement de son fils, Gustave
“À DUBAÏ, TOUT LE MONDE ACCEPTE LA CULTURE DE L’AUTRE”
« On avait besoin de sécurité. Il fallait un pays pour cela, où l’on puisse également trouver une école avec un certain niveau d’éducation et un minimum de niveau d’anglais. Et là, des amis nous ont parlé de Dubaï, en disant que c’est une ville vraiment intéressante », dévoile Léa, sitôt reprise par son mari. « J’ai commencé à regarder des articles et des reportages sur la
ville », rigole-t-il, bien que les nombreuses soirées passées à éplucher les avis publiés sur internet, ne purent ôter tous les doutes. Car même friand d’expéditions dans l’immensité du désert, à gré des étoiles, le Lyonnais voulut s’offrir des certitudes. Sans se fier aux astres. Alors lorsque les vacances ouvrirent une brèche dans l’agenda, la destination fut toute trouvée. « On est parti une dizaine de jours pour se faire une idée », se souvient Kevin Bizet. Survint alors la définition même du coup de foudre. « J’en ai pleuré en partant. Je ne voulais pas rentrer », confesse Léa. Le temps, le mélange des cultures et la simplicité des locaux avaient séduit. Et comme en amour, les sentiments ne purent être contrôlés. « Je voulais garder Gliddde et ouvrir à l’étranger. Mais avec l’arrivée de Gustave, il y a eu une vraie remise en question et l’envie d’entamer une nouvelle aventure. Je me suis dit que c’était le moment de faire quelque chose qui me tient à cœur. Dans cette démarchelà, je regardais sans regarder les offres d’emploi et je suis tombée sur le lycée international Georges Pompidou. J’ai vu qu’il cherchait une directrice de communication », rapporte la mère de famille.
Bingo ! Après plusieurs échanges, le poste au sein du plus vieil établissement français de Dubaï s’ouvrit à elle. Et si celui-ci facilita l’installation de Léa, Kevin Bizet dut se mettre au pli. « J’étais à 100 % en télétravail, alors j’ai quitté le navire », explique l’ex-manager de l’éditeur de logiciels MyUnisoft. Avant de poursuivre : « Je voulais une vie pleinement consacrée à Dubaï. Très rapidement, j’ai eu un ami qui venait de monter sa société dans le trading automobile et qui a voulu que j’entre dans l’entreprise ». Les planètes alignées, la petite famille put alors se reformer, animée depuis par l’ambition peu commune d’importer une petite part de Lyon. Et pas n’importe laquelle. En effet, au fil des rencontres faites au sein du French Social Club, le couple s’est donné un projet. Un rêve : « lancer le premier mâchon du Moyen-Orient » !
• Les Marionnettes : « le seul spectacle de guignol de Dubaï », installé au Sunset Mall
• Riviera by Jean Imbert avec vue sur le canal de Business Bay, à l’intérieur de l’hôtel The Lana
• Tomaholic by RR, pour faire un énorme barbecue dans le désert
DESTINATIONS DIRECTES AU DÉPART DE LYON
Animée par l’envie de s’exporter, Margaux Creuseveau a trouvé à Dubaï le terrain de jeu idéal pour son activité immobilière. Depuis un an, la jeune femme dirige même sa propre société, spécialisée dans la vente sur plan. Un investissement qui peut parfois être très alléchant pour ses clients..
Ce serait mentir d’affirmer qu’à 27 ans, la jeune femme a la main sur toute la ville. Et pourtant, à la voir poser, du haut de son jeune âge, au-dessus d’une maquette de Dubaï, Margaux Creuseveau semble déjà tout contrôler. Y compris cet environnement urbain si sécurisant qu’elle en vient à laisser aisément son sac à main à la vue de tous, si ce n’est la sienne. La Grézirotte a pris le pli. La ville se propose même de lui ouvrir les portes d’un univers rafraîchissant, dans
lequel le confort de vie lui a fait oublier son rêve initial. « À la fin de mes études, je devais partir à Miami, j’avais trouvé un poste, mais j’ai eu un problème de visa », explique cette professionnelle de l’immobilier, polie aux rudiments du métier par l’agence Réseau Ouest Immo de Craponne. Neuf ans après sa première vente, Margaux Creuseveau officie donc ailleurs, ici, dans la chaleur d’un Downtown où elle s’est établie. Et si les salons voisins du Emaar Sales Center lui donnent la possibilité de réviser les ruelles de la 78e ville
mondiale en termes de prix au mètre carré en centre-ville, Margaux Creuseveau a déjà son plan de bataille. À savoir ces dessins et ces projections 3D fournis par les promoteurs de la région, dans lesquels la Lyonnaise se charge de trouver son bonheur. Ou plutôt celui de ses clients, francophones pour beaucoup, aguichés par le marché immobilier émirati. « Le travail, c’est de trouver les biens qui correspondent le mieux à nos clients », évoque celle qui fréquente Dubaï depuis 4 ans. Une terre sainte pour cette professionnelle, lassée
par un marché français où la jeunesse, même aguerrie, fut souvent dévalorisée au profit d’une personne plus âgée « qui vient de se reconvertir ».
« Ici, tu as des opportunités de partout, quel que soit l’âge. Le business se développe très vite. C’est stimulant », poursuit-elle. Et même si le contexte local impose parfois de vendre pour obtenir un visa, l’expérience de l’intéressée a rapidement mis fin aux doutes. Au point de l’inciter à quitter l’agence de ses débuts aux Émirats Arabes Unis, pour initier son propre projet. Sa propre agence : La Place Dubaï, fruit d’un jeu de mots inspiré de son compagnon et associé, Paul Laplace. Son réseau désormais établi, Margaux Creuseveau en vient même à laisser de côté de temps à autre, le charme d’une rencontre physique au profit d’échanges plus informels. « Les démarches, les signatures peuvent se faire à distance, alors c’est facile d’investir depuis son salon », soutient-elle. D’autant que Dubaï se montre friande de nouveaux projets. « Ici, 10-15 ans, c’est un peu vieillot », confirme-telle. De quoi motiver les clients, souvent issus du « cercle privé », à investir. Avec à la clé, souvent, une certaine rentabilité. « Je ne sais pas ce qu’il en est en France aujourd’hui, mais avant que je parte, si on avait un bien avec 5% de retour sur investissement, on sautait sur le téléphone pour appeler les investisseurs. Ici, 8 à 10%, c’est normal », témoigne l’agent immobilier, toujours émerveillée par cette ville où « tout le monde peut vivre sa vie à sa manière ».
« Même après 4 ans, je me dis que j’ai de la chance de vivre ici », confirme-t-elle, prenant exemple sur sa mère, jadis réticente à l’idée de voir sa fille s’expatrier au Moyen-Orient, et désormais prête à s’y installer. Un discours souvent entendu derrière le combiné de son téléphone. Et ce, même si cela n’empêche en rien les investissements. « Certains clients vont acheter une unité de logement du projet. Ils vont payer les 20% d’apport et, à partir du moment où ils ont payé 30 à 40% du bien, ils le revendent. Ce qui fait que tu ne sors pas beaucoup de capital, tu revends et tu prends 10 à 20% de plus-value avant même d’avoir reçu le bien », conclut-elle. Dès lors, tout le monde semble y trouver son compte, au point que la jeune femme puisse mettre en exergue une réplique très répandue sur place : « Il faut profiter ! »
>Plus d’infos sur www.laplace-dubai.com
• Kite Beach
• Le quartier de Dubai Creek Harbour
• Le restaurant Odéon sur Jumeirah Road avec une petite épicerie fine Ses adresses
Associé et fondateur du cabinet de conseil en gestion de patrimoine Hexagone Capital, Damien Soler tire profit de l’attractivité dubaïote, une ville « où tout le monde vient faire du business ».
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard
Le raccourci est d’une simplicité enfantine, presque limpide pour n’importe quel cinéphile ayant suivi la carrière de Leonardo Di Caprio. Mais malgré son costume, ses cheveux bruns plaqués vers l’arrière et sa propension à conseiller les clients sur des placements avantageux, Damien Soler se défend d’être le nouveau « Loup de Wall Street ». Ou plutôt de Dubaï, où le Lyonnais officie depuis le mois de juillet 2023. Mieux, il en rejette la comparaison, ce dernier préférant batailler pour déconstruire une certaine image du métier et ses nombreux a priori. À plus forte raison ici, où l’état émirati
impose un « processus très carré et très strict auquel on ne peut pas déroger », présente-til. Impossible en effet, pour les clients, de lui demander de faire fructifier de belles liasses de billets, l’argent en question devant être sur un compte et le profil du client être validé par l’État, pour que Damien Soler puisse entamer ses recommandations. « On a une multitude de solutions que l’on va adapter en fonction de la personne que l’on rencontre, de son profil, de son âge et de sa surface d’investissement », explique-t-il, depuis ses bureaux, installés à deux pas de la Bourse de Dubaï, en plein cœur du quartier financier (DIFC).
De la gestion de fortune personnalisée, destinée à une clientèle corporate ou des entrepreneurs, français, italiens ou allemands, souvent attirés, il est vrai, par un « environnement fiscal avantageux ».
« Travailler avec des Français, c’est une chance et aussi un désavantage. Quand tu es à l’étranger et que tu n’as pas de retraite, c’est à toi de t’en occuper tout seul. Il faut changer les mentalités. L’avantage, c’est qu’il y a beaucoup de choses à faire. Beaucoup de clients avec qui on travaille n’ont jamais investi. Pour prendre le cas d’un entrepreneur, il va souvent reposer son avenir financier sur sa boite. Il n’arrive pas à s’en détacher. On essaye alors de lui faire comprendre qu’il faut aussi se protéger », explique ce trentenaire, auparavant exilé en Chine, berceau de la création d’Hexagone Capital, en 2019. Une aventure à l’autre bout du monde, que le Covid faillit tuer dans l’œuf. « En février, on était en Thaïlande avec mon associé, on sentait le vent tourner et on a écourté les vacances. Deux jours après, les frontières fermaient pendant deux ans », se souvient cet ancien pensionnaire de l’IDRAC et de l’INSEEC. Passé tout près de perdre son activité et son capital, Damien Soler a eu le nez creux. À l’instar des placements, qu’il vient conseiller. Depuis, Hexagone Capital a trouvé en Dubaï, le marché le plus adapté à ce que propose la société, détenue aujourd’hui par cinq associés. « On se positionne entre les banques de détail et les très grandes banques privées suisses. On est indépendant, ce qui nous permet d’apporter une qualité de suivi, de performance pour des patrimoines plus abordables », précisent-ils encore, son entité exerçant toujours à Shanghai, mais également à Hong Kong, à Paris, en attendant très certainement la Malaisie. « Je n’aurais pas été malheureux de rester en Chine, mais j’avais envie d’aller voir ailleurs. J’ai toujours fonctionné comme cela, en allant où ça me plait », avoue-t-il. Pari gagnant, le Lyonnais se voit désormais rester « encore quelques années ». Le tout, en avançant un dernier argument, en forme de conseil : « plus on avance, plus on apprécie la ville » !
• Orfali Bros, le restaurant étoilé syrien,
• Nikki Beach
• L’hôtel W Dubai – The Palm
• Le brunch du restaurant Alici à Bluewaters
Chargée de la stratégie de marketing pour la société de cosmétique Make Up For Ever, Louisa Mermoud s’épanouit au Moyen-Orient, le plus gros de son marché. Une activité épanouissante pour cette ancienne étudiante de l’EM Lyon, qui vit en Dubaï, l’opportunité de « sortir de sa zone de confort ».
Às’inspirer des plus grands, elle pourrait paraphraser Yves Saint Laurent et jurer alors que « le plus beau maquillage d’une femme est la passion ». Ces bases affirmées, nul besoin de maquiller la réalité. Ou de se maquiller soi-même. En s’affichant au naturel, sans artifice, sur le banc d’un café Apricot, aux faux airs de bâtiment traditionnel, Louisa Mermoud témoigne ainsi d’une chose, perceptible au premier regard : la jeune femme a trouvé un cadre favorable à sa plénitude. La dire décontractée serait alors un euphémisme, tant sa crinière blonde laisse apparaître un visage apaisé. « Quand on a vécu ici, on se dit où peut-on aller vivre ? », exprime-t-elle, deux ans et demi après son arrivée depuis l’aéroport de Paris. Dans ses bagages, cette Franco-Américaine (sa mère est née aux USA, ndlr) apporta avec elle sa science du cosmétique, acquise plus tôt chez Sephora puis Make Up For Ever, deux filiales du groupe LVMH. « Quand on m’a proposé de travailler ici, c’était une très belle opportunité. Je remplaçais une personne qui était dans l’entreprise depuis plus de 6 ans », poursuitelle, ses responsabilités nouvelles de chargée de marketing lui permettant d’avoir un droit de regard sur les campagnes de lancement, à destination du Moyen-Orient.
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard
“C’EST
« Un marché extrêmement intéressant » pour le leader du marché de la région, et un véritable défi pour cette Lyonnaise de 26 ans, obligée de jongler avec les impératifs d’une autre culture. À plus forte raison, lorsque l’Arabie Saoudite représente son plus gros client. « Ils ont une grosse culture du parfum, c’est comme un vêtement pour eux. Pour autant, en termes de communication, il y a des codes, des choses que l’on ne peut pas faire, c’est ce qui rend les choses intéressantes. C’est complètement différent de l’Europe », expose cette bonne vivante, ravie de profiter d’un « niveau de vie qui est bien meilleur que tout ce que je pourrais avoir en France » De quoi donner raison au gouvernement, qu’elle estime animé par l’envie de voir « les gens avoir une meilleure vie ici que chez eux »
Et même si cela suppose quelques dépenses, Louisa Mermoud tire aujourd’hui parti de ce nouveau quotidien, propice à l’affirmation de soi. « Je voulais sortir de ma zone de confort
et faire un peu table rase du passé pour vivre ma vie. Ici, je suis libre d’être qui je veux. J’étais un peu casanière, mais en arrivant ici, tous les week-ends, je sortais et j’adorais cela », se souvient-elle, avouant toutefois s’être assagie. Depuis, si l’ouverture de nouveaux restaurants et les parties de beach volley servent à entretenir un cercle amical riche de nombreuses rencontres, la diplômée de l’EM Lyon prend plaisir « à faire partie de l’évolution d’une ville qui se construit ». « C’est hyper excitant. Parfois on a envie de souffler, mais il se passe toujours des choses. Il y a tout le temps un nouveau restaurant, un nouvel endroit, de nouvelles activités ». Autant de raisons de sortir, de s’apprêter ou de se maquiller. Comptez sur elle pour vous conseiller. Les produits, comme les bonnes adresses, elle connaît !
• Le quartier de Al Sarwa « où l’on peut acheter du tissu et se faire nos vêtements sur-mesure »
• Kinoya, un restaurant japonais, « un des meilleurs du Moyen-Orient »
• Berenjak, un restaurant iranien
• La discothèque Soho Garden DXB
Fraîchement arrivé en terres émiraties, Tom Morin voit sa passion pour l’immobilier être décuplée.
Longtemps animé par l’envie de s’exporter en Floride, l’ancien négociateur d'Omnium vit son « Dubaï Dream ».
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard
Àle voir manquer inlassablement ses smashs face à ses opposants lyonnais, là sur ces courts du complexe de la Meydan Academy foulés par Nadal, Djokovic et Federer, on pourrait croire que la capitale des Gaules lui manque un peu. Puis le sérieux des affaires le ramène à la raison. Oublié le padel, l’immobilier revient vite au centre des attentions. « Je suis tellement animé par le projet que je n’ai jamais eu le cafard », soutientil, la défaite sitôt évacuée. Il faut dire que Tom Morin a trouvé son terrain de jeu. Celui de ses succès et de son épanouissement. Nul besoin, en effet, d’échanger quelques balles avec lui pour comprendre que le jeune homme aime faire les choses bien, proprement. Et que la passion est souvent un carburant bien plus puissant que celui vendu par son pays d’adoption. À 25 ans, il est même agréable de le voir autant épris par un métier que son père Fred semble lui avoir injecté dans ses biberons. Et tant pis si cela fut orchestré à Saint-Étienne, sa ville de naissance, les dossiers d’immobilier d’entreprise de son paternel ne mirent pas longtemps à dessiner sa vocation. « À partir de 18 ans, j’ai compris que je voulais
faire ce métier. Alors je me suis débrouillé pour entrer chez Omnium à Lyon. Ce fut une super école », raconte l’intéressé, très vite pris par l’envie de voir autre chose. Ailleurs. « Je me suis dit que je voulais voir un marché plus dynamique qu’en France. J’avais besoin d’aller sur autre chose et de passer un step. Alors j’ai commencé à regarder vers les USA, l’Asie et j’ai vu qu’à Dubaï, il y avait pas mal d’opportunités », expose-t-il, conquis par cette terre où « tout le monde s’installe pour réussir dans son domaine d’activité ».
“IL Y A UNE MENTALITÉ TRÈS INTÉRESSANTE”
« Une ville du futur » à la « mentalité très ouverte », à l’intérieur de laquelle Tom Morin a trouvé de quoi briller. Et ce, depuis trois mois, au sein de l’agence immobilière Stone Invest, implantée sur place depuis cinq ans. « J’ai sollicité les cinq principales agences francophones off plan (sur plan, ndlr). J’en ai rencontré quatre sur les cinq et j’ai trouvé que le dirigeant de cette structure apportait une
véritable plus-value, par le côté financier qu’il avait. On axe vraiment notre travail là-dessus. Quand on conseille un investisseur, on ne va pas lui expliquer qu’il y a trois piscines et deux salles de sport. L’idée est de lui montrer, par de la data, comment il va réaliser de la plus-value sur son investissement. Surtout que la concurrence est très importante et parfois féroce. À 6 000 kilomètres, tu peux faire gober n’importe quoi », explique-t-il, alors que s’avancent face à lui des particuliers ou des professionnels prêts à investir pour « louer et faire du rendement ou revendre et faire de la plus-value ».
« Le financement, ce n’est pas un financement sur 20-25 ans, c’est un financement direct avec le promoteur, qui va lisser la dette sur 3 à 8 ans, avec une partie pendant la construction et une autre partie à la remise des clés », détaille-til, le marché immobilier profitant des projets infinis de l’émirat, et ce, même si la demande demeure toujours plus forte que l’offre. « Il y a beaucoup de choses à faire ici, c’est prenant et mobilisant », évoque ce passionné de sport, chargé d’identifier les promoteurs et les projets les plus sérieux, de façon à rassurer des clients souvent établis à des milliers de kilomètres. Pour autant, si le marché du neuf demeure aujourd’hui le cœur du métier, Tom Morin se tient prêt à s’infiltrer sur autre un secteur, en plein développement : le segment des marchands de biens. « Ça me plaît beaucoup », soutient-il, prouvant ainsi sa détermination à réussir et à s’établir sur place. « Tu commences réellement à être efficace au bout de trois ans. Au bout de cinq ans, je pense que tu es bien établi », dévoile le Lyonnais. Il faut dire que sur place, l’énergie véhiculée par Dubaï semble correspondre à sa personnalité et à sa motivation. Au point de donner raison à Zola : « la passion est encore ce qui aide le mieux à vivre ».
• The Adress Downtown : un hôtel 5 étoiles dont la belle terrasse et le bar offre une vue magnifique sur le Burj Khalifa. Un lieu idéal pour travailler ou boire un café.
• Zuma : un restaurant japonais installé dans le Dubai International Financial Centre
• Emirates Golf Club ouvert depuis 1988 dans Emirates Hills 2
Ancien designer artistique, Guillaume-Victor Laplace perce aujourd’hui à Dubaï via la société de conciergerie Azraq. Une reconversion réussie pour ce trentenaire chargé d’embellir l’expérience dubaïote de ses clients français.
Il y a pire comme bureaux, que de pouvoir profiter du soleil, vue plongeante sur l’eau claire d’une piscine résidentielle. Alors bien sûr, si l’usage de la profession impose à minima le port d’une chemise plutôt qu’un tentant maillot de bain, Guillaume-Victor Laplace ne boude pas son plaisir. Un cadre de travail qui n’est pas sans rappeler qu’ici, « tout est possible ». Y compris de profiter de cet emplacement, un an à peine après la création d’Azraq, propriété du groupe tricolore, Blue Estate, spécialisé dans l’immobilier haut de gamme. Il n’empêche, Guillaume-Victor Laplace n’est pas étranger à tout cela, ce dernier ayant participé à l’édification de cette société, officiant au profit de clients saoudiens ou dubaïotes souhaitant séjourner en France (en Savoie notamment, ndlr) comme de clients français, attirés par un périple au Moyen-Orient. « Tout est fait pour que les résidents se sentent bien », expose cet ancien pensionnaire de La Martinière, parti s’exiler à Paris pour les études, avant d’entamer sa vie professionnelle du côté de la maison Beynat et Janniaux. Sous son coup de crayon, apparaissaient alors des sacs Chanel, Louis Vuitton et autres grandes marques du secteur. Un autre temps, que seul un porte-documents aux couleurs d’une grande enseigne vient réveiller. Et pour cause, la page a bel et bien été tournée, le jeune homme ayant senti le besoin incompressible de se renouveler. Alors lorsque le covid l’aida à cogiter, ce dernier
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre
prit la décision de migrer ailleurs. Direction la Suisse d’abord, et la prestigieuse école hôtelière de Glion, théâtre de sa formation en « Hospitality Business »
« Pour autant, je ne me projetais pas de travailler dans un hôtel. J’ai hésité à diriger des cliniques en Suisse », rembobine-t-il. Si bien que lorsqu’un ami lui présenta Florian Traudich, le CEO d’Azraq, Dubaï apparut comme une évidence. « J’ai retrouvé un certain dynamisme », soutient-il. À plus forte raison dans une ville « attractive mondialement », où l’univers de la conciergerie ne peut que se développer. « Ce poste de directeur exécutif était une translation de mes savoir-faire. C’était passer de la création d’un produit de luxe à créer une expérience de luxe. Quelque part, ça correspond bien à mon parcours », poursuit ce fils de promoteur immobilier. Dès lors, bien qu’aidé par le prestige et la renommée de sa holding, Guillaume-Victor Laplace est parvenu à se faire une place, épaulé par son associée, la charmante Inès Ghili. Depuis, Azraq poursuit son développement, justifiant des prestations parfois plus élevées que la concurrence, par l’offre « d’expériences complètes ». « On veut proposer une autre vision de Dubaï. On ne veut pas que nos
clients viennent uniquement pour faire du jet ski. On veut organiser des expériences culturelles avec les locaux, les emmener vers les autres émirats. Nos clients arrivent avec n’importe quelle exigence et nous les aidons à créer une expérience 100% personnalisée », explique-t-il, Azraq proposant également, comme la maison mère, de trouver des biens sur lesquels investir. Et ce, sans basculer sur le métier d’agent immobilier. « On est une société d’immobilier, avec un fort ancrage sur le tourisme », précise Guillaume-Victor Laplace, son livre promotionnel sous la main. Apparaissent alors en lettres d’or, les 3 valeurs sacrées de sa structure : Héritage, excellence et croissance. Un bagage de qualité, digne de ces sacs, que le Lyonnais eut longtemps dessinés. À la différence qu’aujourd’hui, c’est bien son plaisir, qui est un luxe.
• L’hôtel Atlantis The Royal
• Lune Lounge
• Last Exit
• Josette, un restaurant parisien dans le quartier de DIFC
• Fish Market Jumeirah
• Ninive
Longtemps dans l’agroalimentaire, Younes El Hafdi a profité d’une opportunité professionnelle de sa femme pour changer de parcours de vie. Reconverti dans l’immobilier depuis la crise du Covid, le voilà parmi les meilleurs agents de la prestigieuse agence britannique, Betterhomes.
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard
Le tracé de l’Autodrome, posté au bas de ses bureaux pourrait lui monter à la tête et lui faire dire que la vie mérite d’être vécue à 100 à l’heure. Mais ce décorum a beau accompagner son quotidien, Younes El Hafdi est de nature plus terre à terre. « Je suis quelqu’un de simple », se décrit-il. Et ce, au point de connaître une certaine nostalgie de la France, l’image parfois « bling-bling » de Dubaï lui causant quelques désagréments à son arrivée. « C’est venu progressivement. Au final, tu te rends compte qu’il y a une vraie qualité de vie », confesse cet ancien Viennois, passé par les bancs de l’école de commerce des 3A.
Il faut dire que l’intéressé dut prendre un vrai virage lorsque sa femme, Mariam, reçut une belle offre du géant américain de l’extraction pétrolière Baker Hughes. « Elle ne pouvait pas refuser », avoue-t-il. Restait alors à prendre l’aspiration, à se glisser dans le sillage de sa femme pour filer jusqu’à Dubaï. Hélas, la réalité fut bien plus complexe. Lui, l’expert de l’agroalimentaire, passé par Danone pendant
15 ans, dut se résoudre à revoir sa copie. À tirer un trait sur une carrière professionnelle bien établie. « J’arrive ici, je ne trouve pas d’emploi, j’ai du mal à m’intégrer. Au bout de trois mois, j’ai vu une opportunité dans l’immobilier. À la suite du Covid, beaucoup de personnes ont perdu leur job ici, et beaucoup se sont mises à vendre », dévoile Younes El Hafdi.
“QUAND J’AI COMMENCÉ, JE N’AVAIS AUCUNE EXPÉRIENCE, JE NE PARLAIS PAS UN MOT D’ANGLAIS”
Qu’importe si l’expérience du métier était aussi limitée que son niveau d’anglais, le Lyonnais sut faire preuve de pugnacité. La complexité d’un métier où seules les commissions viennent apporter du beurre aux épinards fut rapidement avalée. La pression diluée dans la sérénité financière de sa moitié, Younes El Hafdi put ainsi se construire l’image d’une personne de confiance, attirée par la qualité plus que par le financier. « J’essaye d’apporter quelque chose de nouveau, de me différencier. Je veux être l’agent immobilier que je voudrais avoir. J’ai envie d’entendre le client me dire : "Je veux vivre ici les cinq prochaines années"», clame ce nouvel as de l’immobilier, classé 10e meilleur agent de l’agence dès sa première année. « Mon objectif est d’apporter la meilleure offre. Je deviens ami avec mes clients. Ici, ça compte beaucoup, la recommandation », enchaînet-il, certains devenant même des voisins,
au cœur de sa « communauté » (un quartier sécurisé, ndlr) de Damac Hills, à l’intérieur de laquelle fleurissent des piscines, des terrains de tennis, de padel ou de beach-volley, au milieu des villas et des appartements. Un cadre de choix pour nourrir une vie de famille enrichie depuis deux ans par la naissance d’une petite fille. De quoi apporter un peu de décompression à ce professionnel investi, pris jusqu’à 14 heures par jour par son travail. « C’est un job extraordinaire, parce que tu rencontres des gens totalement différents, mais c’est très prenant », souligne cet amateur de sorties à vélo dans le désert. La mine radieuse, son épanouissement semble même être le meilleur argument de vente. Le charme des villas présentées dans son secteur de Dubaïland aidant, on comprend mieux alors la réussite de ce dernier. Une belle victoire, digne des pilotes sillonnant à ses pieds.
• Dubaï Hills Mall, « un centre commercial agréable avec des boutiques très sympas »
• Couqley, une brasserie française située dans le quartier de Business Bay, à l'intérieur ultra design dessiné par l'artiste Ana D'Castro. Un lieu propice aux “dîners romantiques”, présente l'établissement .
• Al Qudra Cycling Track : 86 kilomètres de pistes cyclables, parfaits pour apprécier le coucher du soleil dans le désert
Chef boulanger au sein de The Obelisk, le deuxième plus grand Sofitel du monde, David Walch incarne au travers de ses créations, une certaine image de l’art de vivre à la française. Personnage attachant, le quinquagénaire fait ressortir sa joie de vivre jusque dans son management, très paternaliste.
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard et DR
S’il pouvait chanter au pied de la fontaine bordant son lieu de travail, il y a fort à parier que David Walch reprendrait en chœur ce chant mythique, envoûtant le Groupama Stadium : « Rouge et bleu sont nos couleurs, Lyonnais est notre cœur ». Toutefois, si par professionnalisme, ses vocalises restent intérieures, il est plaisant de voir ce chef boulanger demeurer autant captivé par l’Olympique Lyonnais. Son équipe. « J’aime Lyon, c’est ma ville », appuie-t-il, entre deux débats sur les résultats de ses Gones. Et pourtant, « revenir serait difficile », tant la vie à l’étranger semble à son goût. Dès lors, la solution se trouve ailleurs. Dans ces échanges téléphoniques quotidiens avec sa mère, Francine, l’aidant à faire le pont, l’oreille à Lyon, les yeux au Moyen-Orient, le regard fixé vers l’horizon et cette skyline, admirable depuis le balcon de cet obélisque gigantesque qu’est le Sofitel du même nom. « C’est vraiment un bel hôtel, un truc de tueur », décrit-il en des termes illustrant sa joie de travailler en pareil endroit. Une énergie
à revendre à peine concevable dans ce métier éreintant de boulanger. « Quand je travaille, je ne prends pas de pause. Je dois respecter mon timing. Je suis comme une machine », poursuit
cet ancien résident hongkongais, passé par la maison Éric Kayser. Une résilience propre à cet amoureux de la vie, que celle-ci eut embarqué sur bien des métiers, des Hospices Civils de Lyon aux métiers de fondeur, imprimeur ou même de salarié à Disneyland. Et ce, jusqu’à l’ultime reconversion, entamée il y a 16 ans autour d’une délectation bien française, qu’est la dégustation d’un pain bien chaud. Alors en 2020, à l’ouverture de l’hôtel, lorsque l’opportunité de concilier ce plaisir avec un poste au Sofitel The Obelisk s’ouvrit à lui, l’aventure devint tout aussi croustillante que ses créations.
« Dubaï, ce n’était pas forcément un objectif, mais c’était valorisant. Cette proposition pouvait enrichir mes compétences, dans le sens où c’était ma première expérience dans l’hôtellerie », confie ce professionnel, prêt à endosser le rôle de père pour ses six équipiers. Une manière de diluer la pression du métier dans ces pâtes à pain et autres viennoiseries, préparées chaque matin, dont le rendu s’apparente aisément à de véritables œuvres d’art. Pour preuve, ce croissant, exposé sous verre, dans le hall de l’établissement. Le tout, accompagné d’une inscription, ô combien valorisante : « haute croissanterie » « On a le drapeau français dehors, c’est ce qui fait rêver les clients et c’est ce qu’ils veulent. Alors ma priorité, c’est d’avoir des standards français. C’est important pour le propriétaire et pour le groupe. Accor veut mettre en avant ce savoir-faire et cette excellence à la française », confesse David Walch, contraint malgré tout, de jongler avec une unité de production plus adaptée à la pâtisserie qu’à son activité. « Dans l’hôtellerie, la boulangerie est un monde à part. Cela demande une adaptabilité importante », pointe l’intéressé, néanmoins ravi de voir le visage de la clientèle s’émerveiller devant ses produits. À plus forte raison, lorsque ce sont ses compatriotes qui sont chargés de juger de ses talents. « Je sais très bien quand les Français sont en vacances. On se fait exploser », s’amuse-t-il. D’autant que le prestige de l’hôtel l’invite aussi à de belles rencontres faites d’hommes politiques ou même... d’équipes de foot. L’OL fut tout près de séjourner entre ces murs, avant de se raviser. Partie remise ? Peut-être ! Et pour cause, pour David Walch, c’est simple : « À Dubaï, c’est très simple de rêver » !
• Le quartier d’Al Karama, pour manger indien avec « des Indous, des familles ». « Sur mes jours off, j’ai envie de m’évader », dit-il.
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Diplômée de l’institut Vatel, Manon Borg s’épanouit au sein du prestigieux hôtel Mandarin Oriental Jumeira. Un cadre attrayant pour cette Lyonnaise de 26 ans, chargée du marketing et des relations publiques.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
Sur la plage ensoleillée, le décor des coquillages et crustacés a beau ne pas être adapté à ses talons satinés, Manon Borg se sent pourtant comme un poisson dans l’eau, là, les pieds posés sur le sable de la plage attenante à l’hôtel Mandarin Oriental Jumeira. Non pas que la jeune femme ait l’habitude de procrastiner, bien au contraire. Elle laisse déjà sa trace, au sens propre comme au figuré, à force de travail. « On travaille beaucoup, mais les gens sont reconnaissants. On me le rend bien. Ici, quelqu’un qui donne tout est vite récompensé », valide-t-elle, son tailleur blanc ne passant pas inaperçu, au milieu de ce flamboyant décor. Émerveillée comme bien des clients, la Lyonnaise a été recrutée il y a plus d’un an et demi pour officier au sein du service marketing, relations publiques et
médias de l’établissement. « Pour moi, c’est le meilleur hôtel de la ville. Il est raffiné, élégant, à la pointe du luxe », vante-t-elle, ce mot renvoyant à un attachement de longue date, le sens du détail propre au luxe ayant captivé l’expatriée depuis son plus jeune âge. Et si sa tenue, parfaitement présentée, vient prouver que l’intéressée prend plaisir à ce que tout soit « carré de A à Z », celle-ci a trouvé en cet hôtel le point de chute idéal à ses aspirations. « Le marketing à Dubaï, c’est vraiment différent de la France. C’est un marché dynamique, où il faut toujours être à la pointe de l’actualité, être réactif, pour proposer sans cesse des concepts innovants. Il faut trouver comment se différencier », explique cette ancienne pensionnaire de l’InterContinental Paris Le Grand.
“ICI,
Le cadre avait beau présenter un certain standing, celui-ci demeura insuffisamment puissant pour retenir la Villeurbannaise, lassée de son quotidien parisien. « Rien ne me retenait, alors je me suis dit "let’s go Dubai".
La ville cochait outes les cases. Et il est facile de trouver des opportunités. Au départ, je pensais ne faire qu’un an, mais j’évolue très rapidement. Ce qui fait qu’aujourd’hui, je me retrouve avec un appartement avec vue sur le Burj Khalifa, avec piscine et salle de sport. Ici, je vis la vie que je veux vivre. Cela étant, ce n’est pas parce que tu pars à Dubaï que tu vas perdre tes valeurs. Tu choisis ton chemin », poursuit ce bout de femme de 26 ans, animée par ces émotions, parfois uniques, que lui procure cet établissement premium. Un sentiment que la salariée doit reproduire sur feuille. « Nos clients veulent ressentir quelque chose. Nous, au service marketing, devons trouver ce qui va les marquer. C’est de la créativité à 100 % », décrit-elle, en sillonnant à travers les palmiers de la piscine. Et même si certaines habitudes simples, très tricolores, viennent à lui manquer — à l’instar d’aller « acheter son pain en bas de l’immeuble » — les quelque 200 chambres du Mandarin Oriental Jumeira et son hall orné d’arbustes lumineux la ramènent rapidement à une certaine délectation. Au point de réfléchir à s’établir plus longuement au Moyen-Orient. Dans le cas contraire, dans ces inévitables périodes de mou où l’éloignement vient à effriter notre bulle d’épanouissement, Manon Borg a trouvé un remède ô combien vivifiant : profiter de la situation géographique pour s’envoler vers d’autres plages. Celles des Maldives notamment, accessibles à moindre coût, à seulement trois heures d’avion. Un luxe. Un de plus. En somme, une vie de rêve, prête à donner raison à ce proverbe local, faisant dire que « si l’on ne se moque pas de vos rêves, c’est qu’ils ne sont pas assez grands » !
• Tasca by José Avillez, un restaurant portugais étoilé, situé au sein du Mandarin Oriental Jumeira
• Casa Amor Dubaï
• Mama’esh, un restaurant palestinien
• Le club de bien-être, Seven Wellness Club
• Surf Club, le beach club situé sur la palme
Séduit par la ville et son atmosphère après des vacances passées sur place, Fabio Vieira a décidé de franchir le pas. Depuis sept mois, le Saint-Genois s’éclate loin du Rhône, animé par l’ambition de percer dans l’univers de l’expertise-comptable.
Les verres teintés de ses lunettes ont beau être adaptés à la météo et à ces rayons de soleil ricochant sur le sable, ils ont bien du mal à éclipser des mirettes encore scintillantes, sinon éblouies par le paysage. Un décor aisément appréciable au travers duquel les joggeurs l’escortent jusqu’au restaurant Feels, un petit établissement du bord de plage, dont les couleurs semblent inspirées par Miami. Et si de fait, certains et certaines ont fait tomber le t-shirt depuis bien longtemps, le Rhodanien demeure fidèle à sa profession. Qu’importe que le grand bleu incite au plongeon en ce premier jour de week-end, Fabio Vieira n’a pas oublié le chic inhérent à l’expertise comptable. Rien ne lui en oblige, mais passés ses 21 bougies, Fabio Vieira rappelle que si l’habit ne fait pas le moine, celui-ci illustre à la perfection un métier. Mieux, une personnalité, chez lui naturellement motivée et appliquée. L’intéressé aime être actif. Cela tombe bien, Dubaï est fait pour cela. Peut-être est-ce pour ces raisons d’ailleurs, que celui-ci tomba amoureux de l’émirat, au premier périple,
l’été dernier. « J’avais bien aimé l’atmosphère de la ville et j’étais un peu lassé d’être en France. Je ne voyais pas d’évolution. Je n’avais pas envie de revivre un hiver glacial. Et ici, j’avais l’opportunité d’avoir un bon climat, tout en améliorant mon anglais. Surtout, je voyais un développement économique qui me faisait penser que professionnellement ça pouvait être intéressant d’être ici », glisse le fils de Leonel Vieira, directeur associé de Neyret Immobilier. Et tant pis si quelques problèmes administratifs vinrent ternir son installation, faite de déménagements d’Airbnb en Airbnb, l’ancien pensionnaire a trouvé dans le cabinet français Daftime, le support idéal à son expatriation. Le tout, en ayant le luxe de poursuivre en candidat libre, sa licence de comptabilité et gestion, manquée en juillet dernier, pour... 0,25 points.
« J’ai eu deux mois pour m’interroger sur mon avenir l’année prochaine. J’avais reçu une offre pour travailler pour la maison Bocuse ou pour des cabinets. Mais quand le patron de Daftime m’a proposé de venir ici, je n’ai pas trop hésité. Je me suis dit au pire ce serait une très bonne opportunité. Je pense que j’ai
bien fait, je suis très content d’être venu pour le moment », raconte cet ancien salarié de C-Gastronomie. À juste titre, au point qu’il réfléchisse déjà à demeurer à Dubaï plusieurs années, en dépit d’une proposition faite par son supérieur, selon laquelle l’implantation d’un cabinet à l’étranger, lui serait confiée, une fois son diplôme obtenu. La raison ? Une histoire bouleversée par l’amour et l’arrivée au mois d’octobre de sa compagne, Merron, 19 ans. « Au départ, on s’est dit que l’on allait peut-être prolonger un peu notre séjour. Et maintenant, on se dit pourquoi partir d’ici », en sourit-il. D’autant qu’à ce cadre délectable, l’introduction d’un impôt sur les sociétés (de 9%, 15% pour les multinationales et exonération d’impôt pour les entreprises de moins de 750 000€ de CA) a sensiblement développé l’activité locale. Qu’importe le nombre de dossiers à traiter, Fabio Vieira y a trouvé son compte. Les calculs sont bons. Et les paillettes dans sa vie.
• Le restaurant italien Prato, situé au cœur du Trump International Golf Club
• Odéon, un restaurant français où l’on peut manger de la raclette
• Yaazar café, situé dans le village d’Hatta, à la frontière avec Oman
Directeur général d’Emirates France depuis 2019, après avoir intégré la compagnie émiratie en 2017, Cédric Renard tient pour lui, une riche et longue carrière dans l’aviation. Pour Lyon People, il aborde l’expérience Emirates, de plus en plus présente au départ de Lyon. Avec en trait d’union, une volonté affichée de proposer un service de haute qualité, quelle que soit la place occupée dans l’avion.
Texte : Morgan Couturier - Photos © DR
Emirates est présent à Lyon depuis plus de 10 ans. Comment cette relation se passe-t-elle ?
En fait, nous avons même commencé nos vols il y a douze ans, en décembre 2012. Emirates a débuté ses opérations en France avec l’escale de Paris-Charles de Gaulle dès 1992. Puis Nice en 1994 et enfin Lyon en 2012. Donc c'est la dernière escale que l’on ait ouverte en France. Nous sommes très satisfaits du dynamisme économique de la région. La ligne de Lyon offre une connectivité maximale et ce, dans les deux sens. Nous accueillons par exemple en février, mars beaucoup de clients du Golfe qui viennent à Lyon ou dans les stations de ski. Et un touriste de cette région va dépenser sept fois plus qu’un touriste en moyenne.
Quelle est le profil de la clientèle ?
Nous servons une clientèle loisir, évidemment, qui se rend à Dubaï. Et c'est vrai que l’on s'appuie sur cette destination qui est très recherchée et plébiscitée d'un point de vue touristique et économique. Et puis nous offrons aussi le monde entier, avec plus de 140 destinations.
Est-ce que l’on arrive à quantifier le côté loisirs et celui, plus business ?
Nous avons un mix de clientèle, loisirs et
affaires. (Après, dans la clientèle affaires, c’est toujours un peu compliqué.) Nous avons le plaisir évidemment d'avoir toutes les entreprises lyonnaises et de la région qui nous font confiance et qui voyagent avec nous. Mais nous accueillons aussi beaucoup de petites et moyennes entreprises qui sont très dynamiques, avec deux ou trois voyageurs, mais que nous n’identifions pas aussi précisément en tant que corporate. Cela n’empêche pas que l’on a une bonne empreinte.
Nous proposons un produit classe affaires qui est particulier, incluant un transfert gratuit de voiture avec chauffeur privé vers l’aéroport dans un rayon de 80 kilomètres. Nous proposons une expérience à bord avec une cabine qui est spacieuse, un réseau dense avec une vraie connectivité au monde. Donc l’un dans l’autre, on a un vrai positionnement premium, qui correspond parfaitement à ce que cette clientèle recherche.
Peut-on en déduire que vous êtes satisfait du taux de remplissage de vos avions ?
Nous sommes très satisfaits des résultats et des remplissages à la fois côté passagers, mais aussi côté cargo. Le cargo, c'est évidemment essentiel pour une compagnie aérienne et encore plus pour Emirates. Nous opérons des avions long-courriers et donc proposons de grosses capacités d'emport. Au départ de la région Auvergne-Rhône-Alpes, nous transportons des pièces d'avion, des machines-outils et évidemment beaucoup de pharmaceutique. Nous bénéficions aussi d’une grande fidélité de nos voyageurs corporate et puis je dirais, un écosystème supporters, des partenaires, des entreprises, des agents de voyages, des tour-opérateurs, les chambres de commerce... Nous sommes très satisfaits !
Leur fréquentation est-elle en hausse ?
Nous communiquons sur nos chiffres au Global de notre compagnie aérienne et si je prends le dernier rapport annuel, nous atteignions un taux de remplissage, d’avril 2023 à mars 2024, de 80% sur l'ensemble du réseau. La ligne de Lyon marche très bien puisque nous continuons à investir. C’est un vrai signe de vitalité. La preuve, nous déploierons un tout nouvel appareil, l’Airbus A350 à la fin du printemps ou au début de l'été.
Justement, que vont apporter ces nouveaux Airbus A350-900 en termes de qualité de prestation ?
Le maître mot d’Emirates, c'est l'expérience ! Avec cet avion, nous franchissons encore une fois un saut en qualité. Nous proposons un avion configuré avec trois cabines : Affaires, Économie Premium et Classe Économique. C'est un avion très moderne, avec plus d'espaces, une cabine plus spacieuse. Dans le détail, vous avez une nouvelle configuration avec l’introduction donc d’une cabine Économie Premium qui est un produit qui se situe entre la Classe Économique et la Classe Affaires. Mais le choix qui a été fait par Emirates, c'est d'avoir une vraie cabine. Ce ne sont pas les premiers rangs d'une classe économique. Là, vous plongez dans un univers premium, avec des sièges qui s'inclinent à 120 degrés avec un accueil dédié et personnalisé a bord. Il y a une conception du produit qui est totalement différenciante.
Qu’en est-il de la Classe Affaires ?
Nous changeons également la configuration. Nous proposerons des nouveaux sièges, totalement allongés à 180 degrés, avec une configuration sur ces A350 qui est d’un siège de chaque côté et deux sièges au milieu, ce qui rend la cabine encore plus agréable. Vous pourrez voyager toujours connecté, sans interruption, avec également des écrans à bord, dotés d’une meilleure qualité d'images. C’est un vrai bond en avant.
par jour aux Seychelles, on va 4 à 5 fois par jour aux Maldives. On a aussi la Thaïlande qui est plébiscitée par la clientèle loisirs, pour laquelle nous proposons cinq rotations quotidiennes à destination de Bangkok.
Tout cela en passant par le hub de Dubaï ? Oui, en changeant d’appareil dans un aéroport qui est moderne, qui est fait pour se rendre à Dubaï certes, mais aussi pour se connecter facilement avec la partie Est du globe évidemment, mais aussi avec la partie ouest. Dès lors, il y a évidemment des destinations qui ne sont pas logiques géographiquement parlant. On dessert New York à de nombreuses reprises par exemple, mais évidemment New-York, ce n’est pas logique pour un client lyonnais de passer par Dubaï. Ce qui fait que l’on a un gros focus sur l'Asie. Cela n’empêche pas que l’on offre une multitude de destinations, en Asie, en Australie et dans l’Océan Indien.
“DUBAÏ,
“NOTRE TRAVAIL, C'EST VRAIMENT L'EXCELLENCE
Votre compagnie a une philosophie bien définie : « Fly Better ». On a l’impression que voler à bord de vos avions est devenu une promenade de santé ?
Ce qu’il faut voir, c'est que depuis le début d'Emirates, l'idée a toujours été de considérer que l'aérien n'est pas une commodité. On offre un service, une expérience. C’est vraiment le mot qu'il faut retenir. Quand vous montez dans un avion Emirates, vous êtes forcément dans un avion long-courrier, avec des aménagements et des services spécifiques, comme la limousine qui vient vous chercher chez vous. Nous servons également une belle carte des vins par exemple. Notre philosophie, c’est ça : ce n'est pas seulement la destination qui compte, c'est aussi toute l'expérience de voyage.
Est-ce vrai que le client peut profiter en Classe Affaires, de prestations quasiment identiques à un vol en jet privé ? Nous avons un focus sur l'expérience client qui est au cœur de notre stratégie. Dans tout ce qu'on fait, dans tous nos choix, ce qu'on veut offrir, c'est le meilleur. Notre flotte se compose de plus de 250 avions. Et sur les 250, il y a 200 avions sur lesquels nous investissons plusieurs milliards de dollars pour installer les nouvelles cabines. En parallèle, pour le rajeunissement et l’élargissement de notre flotte, nous avons 319 avions long-courriers en commande, dont 65 A350. Pour vous donner un ordre d'idée, pour les quinze derniers A350 commandés, cela représente 6 milliards de dollars d'investissement. Ça vous montre l'étendue des investissements que l'on fait. Le but est par ailleurs d’offrir à nos clients un réseau élargi. On ouvre Shenzhen au 1er juillet, on a annoncé Da Nang (Vietnam) et Siem Reap (Cambodge) à compter du mois de juin. On avait ouvert Antananarivo en septembre. Nous déployons de nouveaux avions et intensifions nos efforts sur la restauration à bord. D’ailleurs, a compter de l'été, nous allons proposer en collaboration avec LVMH des accords mets et vins avec du champagne, etc. Notre travail, c'est vraiment l'excellence ! Et cela, c'est dans toutes les classes !
Vous avez parlé de 140 destinations. Sontelles toutes disponibles depuis l’aéroport Saint-Exupéry ?
On vous offre tout. En fait, ce qu'il faut voir, c'est que le vol de Lyon part en début d'aprèsmidi, à 15h, et arrive autour de minuit à Dubaï. C'est un parfait horaire pour faire des voyages jusqu’à Dubaï ou aux Émirats Arabes Unis. Mais c'est aussi la meilleure plage horaire pour se connecter avec le reste du monde. Par exemple avec l'Inde, c'est 170 vols hebdomadaires. Dès lors, pour les entreprises de la région, c'est l'accès à toute cette région, avec beaucoup de fréquences et des services maximaux. Mais c'est aussi une connectivité avec l'Australie, avec le Vietnam ou l'océan Indien. Nous desservons avec deux vols par jour en A380 l’île Maurice. On va deux fois
!”
Vos trois nouvelles destinations asiatiques seront-elles proposées au départ de Lyon ? Elles le seront, tout à fait. En fait, on complète constamment notre réseau avec cette fois ci Shenzhen, Da Nang et Siem Reap qui seront desservies cet été. Au Cambodge, nous rajoutons une nouvelle ville desservie, en plus de Phnom Penh. Au Vietnam, nous desservions déjà Saigon et Hanoï. Da Nang et Siem Reap, ce sont des destinations que l’on fait en continuation de Bangkok. Vous pouvez faire un combiné, vous pouvez aller en Thaïlande et puis poursuivre votre séjour, en allant à Siem Reap. Bref, on laisse le choix à nos clients de parcourir le monde. Il n’empêche que notre première destination au départ de tous ces pays, ça reste Dubaï.
Pour faire un focus sur cet émirat qui est l’objet de notre dossier spécial, quelles sont les raisons de cette popularité grandissante ? Dubaï, c'est une destination qui est multifacettes. Si on prend l'aspect touristique de manière générale, 17,9 millions de visiteurs se sont rendus à Dubaï. C'est 9% de plus qu'en 2023. Et si vous regardez le nombre de chambres disponibles à Dubaï, fin novembre, on était à plus de 150 000 chambres disponibles. Puis vous avez la plage, des endroits emblématiques comme le Burj Al Arab, le Burj Khalifa, le désert. On parle beaucoup de Dubaï, mais à partir de là, vous pouvez aller visiter les autres émirats, que sont Fujaïrah, Ras Al Khaïmah ou Abu Dhabi. Il y a une vraie diversité. Et après, si on prend d'un point de vue business, c'est une vraie destination économique et financière. Dubaï est un des premiers partenaires commerciaux de la France dans cette région du monde, à travers les secteurs de la finance, du luxe, etc. Donc il y a une vraie dynamique.
“ON ESSAIE DE FAIRE DE L'ORFÈVRERIE
La ville attire-t-elle beaucoup d’entreprises ?
Oui, il y a évidemment beaucoup d'entreprises françaises qui s'installent à Dubaï, ou qui rayonnent dans le Golfe au départ de Dubaï ou de manière plus large, sur l'Asie. Elles ont établi leur siège régional ou grand régional si je peux dire, à Dubaï.
D’ailleurs, l’image de Dubaï a changé. N’est-elle pas devenue plus qualitative maintenant que la ville est sortie de ce raccourci de « ville des influenceurs » ?
C’est vrai que l’on a des bâtiments et des plages qui sont instagrammables. Mais il ne faut pas voir que ce côté-là. La réalité, c'est que c'est une vraie destination. L'année dernière, par exemple, 180 000 Français sont allés à Dubaï. C'est une destination qui est facile, proche, à six heures et demie d'avion au départ de Lyon. C'est la troisième ville la plus visitée au monde aujourd'hui ! Parce qu’il y en a pour tous les goûts !
Combien de vols sont proposés entre Lyon et cet émirat ?
On est sur un vol par jour, toute la semaine, dans un avion long-courrier de 350 places. C'est ce sur ce point que je veux insister. Nous investissons vraiment de manière significative pour proposer un service tous les jours et toute l'année, aussi bien l'été que durant le pic des vacances, aussi bien durant le mois de janvier qu’en mars ou avril.
Lyon est la capitale de la gastronomie, peuton imaginer des menus concoctés par des chefs lyonnais ?
Écoutez, c'est une super idée ! La gastronomie
fait partie intégrante de l'expérience. Lyon est la capitale mondiale de la gastronomie, j'en sais quelque chose (rires), donc c'est une idée intéressante. On a déjà travaillé pendant un an avec le chef de la restauration chez Emirates et le chef étoilé de Moët & Chandon, Jean-Michel Bardet. L'idée, c'est que dès cet été, nous proposions des nouveaux menus en classe affaires, qui soient dignes d'une cuisine de grand restaurant, et ce, tout en prenant en compte les considérations de l'altitude. Dans tous les cas, on a déjà sur chaque vol, une cuisine d'inspiration régionale. On travaille beaucoup avec les acteurs locaux.
Malgré tous ces efforts, il manque encore deux petites places avant qu’Emirates ne devienne la meilleure compagnie du monde. Que vous manque-t-il pour devenir LA référence ?
Ce qui est important, c'est de regarder toutes les récompenses qui ont été acquises par Emirates au fur et à mesure des années. Emirates a toujours été parmi les compagnies qui ont révolutionné l'aérien en apportant, depuis le début, une vraie expérience client.
D’ailleurs, vous avez obtenu le titre de « meilleure première classe » en 2020... Je pourrais vous prendre le classement et vous dire que l'on est premier. Mais ce qui est important, c'est la régularité, la longévité, et le travail qu'on mène tous les jours pour offrir une expérience à part. Ce qui fait la qualité d'une compagnie aérienne, c'est le service à bord. On est très exigeant justement pour trouver des personnes qui ont, non seulement le sens du service, mais qui ont le plaisir de recevoir à bord de nos appareils, à avoir le sourire pour vous accueillir et d’échanger avec vous. En ce sens, nous développons d’importants programmes de formation pour nos navigants. On insiste beaucoup là-dessus.
Quels sont les axes de progression ?
On cherche toujours à faire mieux. La preuve avec l’introduction de la classe Économie Premium par exemple. Désormais, lorsque
vous montez dans cette cabine, vous avez le sentiment d'être dans une Classe Affaires. C'est un ensemble de détails, mais qui démontrent à chaque fois, notre envie de s’améliorer. On essaie de faire de l'orfèvrerie dans un monde qui est industriel. C'est notre challenge ! Je dirais même que c’est notre obsession. Cela se traduit aussi dans le sponsoring. Quand on est au Groupama Stadium par exemple, nous accueillons nos meilleurs clients dans la plus grande loge, idéalement située en plein milieu du stade.
Vous vous investissez beaucoup localement en effet. Vous êtes très impliqué dans l’Olympique Lyonnais ?
C’est un investissement massif. C’est la preuve que l’on n'est pas qu'à Paris. Le sponsoring fait partie de notre stratégie. C'est notre cinquième saison de partenariat avec l'Olympique Lyonnais.
Il y a aussi votre fameux canapé rouge, installé au bord de la pelouse...
C’est vrai ! On cherche à innover, à trouver des choses qui vont surprendre nos fans. L'idée, c'est d'avoir un cadre et de vivre le match en étant dans votre canapé, sur la ligne en bordure de terrain. Quand je vois les personnes qui en profitent, elles vivent un grand moment.
Pour jouer là-dessus, quand on voit que Pénélope Cruz vante vos qualités, cela prouve toutefois qu’Emirates a atteint un certain standing, non ?
C'est la parfaite ambassadrice parce qu'elle incarne les valeurs d’Emirates. Elle a l'élégance, la qualité, et peut être le mot qui me touche le plus : le raffinement. On n'est pas dans l'ostentation. On sait que l’on est dans un business qui est ultra compétitif, que nos clients sont exigeants. Aujourd’hui, ils aiment voyager mieux, ils se reconnaissant dans notre engagement de marque, Fly Better. Et nous, nous nous alignons avec leurs attentes, tout en continuant à investir et à les surprendre.
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rigitte Bardot a bien raison, c’est « triste quand on pense à la saison, du soleil et des chansons ». Alors lorsque Lyon se laisse bercer par un mercure à peine élevé, on se prend à regretter cette escale du MoyenOrient aux dessins singuliers. Puisqu’elle se laisse aller au modernisme, à coups de constructions toutes plus impressionnantes les unes que les autres, Dubaï connait LA chanson : elle est une ville « bling-bling », « surfaite », qui n’est pas « la destination à laquelle on penserait en premier ». Puis vient un autre couplet, joué par les locaux. Par ces expatriés, parfois réfractaires au départ, mais qui ont osé. Sans regretter. « Il y a une image très superficielle véhiculée via les réseaux sociaux, mais j’ai remarqué que ce sont ceux qui ne sont jamais allés à Dubaï qui sont frustrés. À l’inverse, les autres, ils me disaient
hôtel
Ouvert depuis peu, l’hôtel Mama Shelter Dubaï demeure fidèle aux établissements éponymes. Le site justifie également ses 4 étoiles par une offre restauration de qualité et ses quatre bassins, situés sur la terrasse du 3e étage.
‘‘tu vas vivre ta meilleure expérience’’ », témoigne la Lyonnaise Manon Borg, dont les propos sont appuyés un peu partout, au fil des exposés.
« Tout est fait pour être attractif. Les plus véhéments, ce sont ceux qui ne sont jamais venus », valide Guillaume-Victor Laplace. « Le business de la ville, c’est attirer du monde en permanence », explique Damien Soler. Alors au-delà de la sécurité, mis en avant par tous, c’est bien « un cliché », qui
restaurants
Situé au cœur du musée d’art contemporain Jameel Arts Centre, l’établissement s’appuie sur des produits de saison pour constituer sa carte. Le chef possède même son petit potager, juste derrière le restaurant.
tombe au gré des activités. « Il y a plein de gens qui viennent pour avoir une super vie de famille », soutiennent Léa et Kevin Bizet. Reste un point, à ne pas édulcorer : Dubaï n’est pas accessible à toutes les bourses. S’y installer demande un petit pécule, quelques économies, estimées à « 50 000 € ». Parce qu’il est rare de ne rien dépenser. Et parce que l’immobilier a augmenté (Dubaï reste toutefois la 78e ville mondiale au prix du mètre carré, ndlr). Sans oublier qu’il est demandé de verser son loyer en un règlement, pour toute l’année. Ces points maîtrisés, les exilés l’ont prouvé, la diversité culturelle fait que Dubaï plait. Certains osent « s’aventurer pour trouver de l’authenticité », dixit David Walch D’autres se plaisent dans ce « melting-pot, qui fait avancer le pays ». Chacun à sa sauce. En voici quelques extraits.
Comme de nombreux chefs tricolores, Cyril Lignac a tenté l’aventure à Dubaï. Au 51e étage de l'ICD Brookfield Place, il propose une fusion des cuisines française et japonaise dans un cadre élégant avec vue panoramique sur la ville.
Situé au cœur du prestigieux hôtel Atlantis, The Palm, le restaurant étoilé, offre une véritable expérience immersive et propose de déguster « une cuisine créative », avec vue sur les poissons du Lost Chambers Aquarium.
sorties
La météo peut inciter à la baignade. Mais pour allier l’utile à l’agréable, les 105 toboggans du plus grand parc aquatique du monde peuvent être une belle idée de sortie en famille. Il est même possible de nager avec des dauphins.
Dubaï est au bord de la mer et Kite Beach est un bon spot pour poser une serviette et piquer une tête ou se laisser aller à un peu de sport, entre la course à pied, les terrains de beach volley, de padel et les larges pistes cyclables.
Restaurant italien, propriété de Paris Society, il séduit par son cadre, très design. Pour les amoureux de la Botte, les mets vont vite contenter.
Ouvert depuis 1997, le site est reconnu comme l’un des meilleurs et authentiques restaurants emiratis. Il permet au passage de visiter la partie plus historique de la ville.
La nourriture aidant souvent à passer un bon moment, deux sœurs proposent de découvrir les ruelles de la ville au travers d’une exploration culinaire faite de dégustations de 2 à 4 heures.
Berenjak est un restaurant perse situé dans le quartier d'Al Wasl, présentant des plats traditionnels tels que des mezze chauds et froids et des kebabs grillés au charbon de bois.
Recommandé par Tripadvisor et auréolé du Bib Gourmand, le restaurant fait « partie du patrimoine culturel local », grâce à son décor traditionnel et « un mélange d’expériences gastronomiques et culturelles ».
Dans le quartier historique d’Al Fahidi, la compréhension de la culture locale peut passer par un arrêt dans cette tour à vent pour un brunch, assis sur des tapis. Le tout, accompagné d’histoires sur la région.
Réputée pour ses buildings plus hauts les uns les autres, la ville n’a pas oublié de contenter les amateurs de sensations fortes. Outre la vue, Sky Views propose une plateforme d'observation en verre à 219 mètres de hauteur, un toboggan en verre suspendu et une expérience de marche sur le rebord.
CAISSE
Antonio Salvati (Chef)
Cuisine de tradition italienne méditerranéenne
Restaurant italien
Alexandre Tamburini
Jérémy Ravier
Restaurant BAR lounge
Restaurant
Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)
Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97
Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon
Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 87 25 72 10
Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant
restaurant
Mathilde Ettoumi
Rencontre entre créativité et raffinement
Golden Tulip Lyon Ouest & Spa **** 145, chemin de Paisy - Limonest
T 04 87 74 10 13
Lun-Ven : Midi & Soir - Samedi : Soir uniquement
Restaurant
Emmanuel Faucon de bons plats accompagnés De bons vins
1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 78 41 68 10
Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon
Partouche Hôtel
LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA
3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains
T 04 78 87 79 79
Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa
restaurant Gastronomique
Restaurant traditionnel
8, rue du Plâtre - Lyon 1er T 06 74 89 36 75
Ouvert du mardi au samedi : 12h-14h et 19h-minuit
Service voiturier le week-end
Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.
POUR UNE FOIS BY JÉRÔME
restaurant Bar à vin Grenouilles
Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol
Radisson Blu Hotel (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e
T 04 78 63 55 46
Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com
Restaurant - club
Christophe Gerbaud
Restaurant Français, Cuisine traditionnelle
28, rue de la plage - Collonge-au Mont-d'Or
T 04 72 27 82 91
Du mardi au vendredi midi - Du jeudi au samedi soir theriviera-collonges
Jérôme Sauron
restaurant Bistronomique, Fait maison, Produits frais 10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas
T 06 81 43 30 08
Mer : 11h-15h - Jeu-ven-sam : 11h-15h et 17h-22h30 - Dim : 11h-15h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby
Claude Barbet Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale
4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles
T 04 72 41 01 06
Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles
En partenariat avec Global IP • www.global-ip.fr 1359, route de Sain Bel - 69280 Marcy L’Étoile - T. 04 72 30 83 00
Emmanuel Faucon
Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau
1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 72 74 03 98
Restaurant
café brasserie After-work
Restaurant
Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux
Vito et Paola Morreale
CUISINE sicilienne
44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e
T 04 78 52 22 29
Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians
Edith Rosay
Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)
63, cours Vitton - Lyon 6e
T 04 78 89 49 24
Du lundi au vendredi service continu - Samedi midi Samedi soir uniquement sur réservation jusqu’à 20h Brasserie
Marco Chopin
Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu
21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 78 82 38 49
Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi
Le Théodore le.theodore
bistrot
Charlie Vella / Chef Guillaume Lepeltier
Cuisine du marché - plat du jour 15€
7, place Kleber - Lyon 6e
T 09 86 47 13 30
Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit, samedi 8h-21h, Les jeudis on danse : 20h-minuit - Fermé le dimanche
Julie Spitters (Chef) cuisine traditionnelle DE SAISON
70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53
Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon Restaurant
Frédéric Therriaud
Restaurant
cuisine créative, faite maison avec des produits de marché
1, rue Villeneuve - Lyon 4e
T 04 72 00 01 30
Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon
Restaurant - BAR
Bénédicte
Cuisine du Marché au fil des saisons
25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e
T 04 26 28 12 46
Service continu du mardi au dimanche www.lecafedumarchelyon.fr le-cafedumarche
Frédéric Berthod
Cuisine de Saison / Produits du Marché
33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e
T 04 37 45 45 45
Du mardi au samedi, déjeuner et dîner
www.33cite.com 33 cité 33cite
Catherine Dhinaun et David Mollard
Steakhouse - MaîtreS restaurateurS
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 72 40 08 59
Restaurant
Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com
Eric Giraud
restaurant de Fruits de mer & écailler
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 87 37 10 99
Restaurant ecailler
Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr
Christophe Marguin
cuisine du marché / SALON PRIVATIF
11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17
Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident
Yvan Patet (groupe EM2C), Pascale Mathiolon et Michel Jouty (ancien président du LOU Rugby
Jean-Baptiste Sentenac (IGMP), Chloé Rigollet, Nicolat Rigollet, gérant de la Construction Lyonnaise
Lou Gilles Teisseyre (Territoria) et Émilie Guillais-Auray (Tike n'Co)
François Allain (OCJ), Ronan Jezegou, (Loxam), Pascal Paillard (Sika) et Thomas Merre (Vinci énergies)
Sébastien Michel, maire d'Écully et le général Gilles Darricau, directeur du hub des sécurités à la CCI Lyon Métropole
Texte : Jean-Marie Nauleau avec MC – Photos © Bertrand Perret et DR
Pour sa dernière à la tête du LOU Rugby, après douze ans de présidence, Yann Roubert a été honoré comme il se doit. Avant de prendre la tête de la Ligue Nationale de Rugby, ce dernier a pu assister à la victoire des siens (36-21) face à la lanterne rouge. Yann Roubert (ci-contre avec son successeur Marc-Antoine Ginon, et Olivier Ginon, actionnaire majoritaire du LOU Rugby) quitte ses troupes sur une ultime victoire (36-21), laissant les siens à la 5e place. Et tant pis si ses nouvelles fonctions de président de la Ligue Nationale de Rugby lui imposeront une certaine neutralité, le Lyonnais ne dira pas non à une qualification pour les phases finales des hommes de Karim Ghezal. Pour y parvenir, ces derniers ont donc fait le travail, face à une piégeuse équipe de Vannes, longtemps accrochée aux basques des partenaires de Vincent Rattez et Camille Chat. Le LOU a néanmoins assuré l’essentiel en passant la vitesse supérieure avec l’entrée de ses finisseurs. De quoi fêter dignement son président avec une haie d’honneur bien méritée. Et un maillot collector, à afficher en grand, dans ses nouveaux bureaux.
> Prochain match à Gerland LOU Rugby – Montpellier Samedi 19 avril 2025
Arnaud Brogniart, Pauline Bisquay et Nicolas Lepretre (Valoria)
Jean-Antoine Rochette (Lactips) et Paul-Armel Junne (Forvis Mazars)
Olivier Camps (Mercedes - Groupe Chopard) Jean-Claude Pietrocola (Trophée Ovalgreen)
Christophe d'Indy (Indy Racing), Frédérique d'Indy (CIC Lyonnaise de banque) et Yann Roubert, président de la Ligue Nationale de Rugby
Sasa et Goran Garic (Garic propreté)
Franck Isaac-Sibille et Evelyne Haguenauer
Le général Denis Mistral, gouverneur militaire de Lyon, Gilles Coullougnon, Marc-Antoine Ginon, président GL events sports et Evelyne Haguenauer
Émilie Granger, Vanessa Goillerey (MercedesBenz groupe Chopard Lyon) et Alexandra Fratti (LOU
Le Lyon Platinum Padel revient en force pour sa 2ème édition du 15 au 19 octobre 2025 à Gerland. Une atmosphère prometteuse autour des trois pistes de padel du Palais des Sports, de son village festif et autres espaces réceptifs !
Photos © DR
Cette édition 2025 marque une étape importante avec un passage en catégorie Platinum, la plus haute distinction du circuit Cupra FIP Tour. Ce changement renforce encore l’attractivité de l’événement qui accueillera 128 joueurs et joueuses de niveau international dans des tableaux masculins et féminins distincts.
Le Lyon Platinum Padel est ainsi le premier tournoi de cette envergure à être organisé en terres lyonnaises.
L’objectif est clair : faire du Palais des Sports de Gerland une arène vibrante et immersive, à la hauteur du spectacle qu’offre le padel, un sport en plein essor. Créé en 2024 par Lionel Roux et Benoît Dupré, déjà aux commandes de l'Open Sopra Steria (tournoi ATP Challenger organisé au Tennis Club de Lyon), ce duo de sportifs entend bien placer Lyon sur l’échiquier du padel mondial.
L’événement est porté par la Fédération Française de Tennis (FFT) via le Comité du Rhône et fortement soutenu par la Ville de Lyon. La Région Auvergne-Rhône-Alpes est également partie prenante en tant que partenaire majeur, tout comme Nicolas Priest, dirigeant fondateur d’INELYS, qui sera une nouvelle fois un soutien incontournable du tournoi.
Côté sportif, l’édition inaugurale 2024 avait vu les Espagnoles Beatriz Caldera Sanchez et Lorena Rufo Ortiz, têtes de série n°3, s’imposer chez les femmes. Du côté masculin, Francisco Guerrero et Jairo Bautista avaient décroché la victoire face aux Argentins Chozas et Augsburger.
Avec un plateau encore plus relevé et une organisation désormais bien rodée, cette 2ème édition du Lyon Platinum Padel promet d’être un événement marquant du calendrier sportif français et une véritable fête du padel.
Àl’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, L’Équipe des Lyonnes a réuni 250 personnes au Barreau de Lyon, pour une soirée signature aussi puissante qu’engagée. Le thème ? « Faire résonner la voix des femmes », ici et ailleurs, pour celles que l’on empêche de parler, de chanter ou simplement d’exister, tout particulièrement en Iran ou en Afghanistan. Un programme mêlant témoignages locaux, nationaux et internationaux, mais aussi réflexions juridiques, plaidoyer pour l’engagement dans la vie de la Cité, et chansons Live par le groupe Zoélie Production, avec en point d’orgue le dévoilement du Livre blanc 2025. Ce document, publié à 3 000 exemplaires, fruit d’une année de contributions au "Café des Lyonnes", est transmis à près de 300 décideurs publics et institutionnels. Dans un contexte mondial où certaines femmes risquent leur vie pour se faire entendre, la soirée a réaffirmé l’importance d’un féminisme universel, sans distinction, et la nécessité d’actions et prises de parole fortes et sans équivoque sur la défense des droits des femmes.
> Plus d’infos sur www.lequipedeslyonnes.fr
The Village a accueilli le Centre Porsche Lyon pour leur soirée VIP annuelle ce mardi 11 mars. Luxe, performance et élégance au féminin étaient les maîtres-mots de cet évènement organisé dans le cadre raffiné de ses salons haut de gamme signés Baccarat.
Texte : Margaux Nourry – Photos © Saby Maviel et Marjorie Bruyère
Àcadre d’exception, invités de qualité. Ce rendez-vous a réuni une centaine de convives dont les partenaires du Centre Porsche Lyon, Aurélia Roquesalane a mis en lumière le Wonder Rallye, un concept unique alliant passion automobile et aventure au féminin, aux côtés du comité Miss RhôneAlpes.
L’occasion d’un temps d’échanges entre l’entrepreneure, la déléguée régionale et ancienne Miss, Virginie Dechenaud et Miss Rhône-Alpes 2024 Alexcia Couly, autour de
leurs défis et expériences. Le raffinement s’est poursuivi dans les assiettes grâce au cocktail concocté par le chef étoilé Gilles Reinhardt, ambassadeur de la marque Porsche et de la Maison Bocuse présente à The Village avec le restaurant RDV Bocuse. Deux Porsche Macan, mis en lumières à l’extérieur, sont venues compléter ce prestigieux tableau. Cette soirée fut l’occasion d’échanges autour de la marque Porsche et la découverte pour nombreux d’invités des salons privés de The Village.
Dans son décor favori du Palais de la Bourse, Sébastien Arcos s’est à nouveau réjoui de couronner ses diplômés. Avec sa promotion 2024, Hybria a ainsi consacré 72 élèves, prêts à conquérir le monde professionnel.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
Le samedi est souvent propice à la fête, à plus forte raison, en fin de journée, lorsque la lumière du jour s’efface au profit de la nuit et du divertissement. Alors sous les projecteurs du Palais de la Bourse, les élèves de l’école d’ingénieur commercial, Hybria, ont eu tout le loisir de célébrer la fin de leur parcours. Un à un projeté sous la lumière des projecteurs, les 72 diplômés de la promotion 2024 ont ainsi récupéré leur dû, une précieuse récompense, acquise au terminus de leur formation d’ingénieur d’affaires industrielles. Dès lors, si ces derniers pourront s’inspirer de leur marraine et cheffe d’entreprises, Isabelle Vray-Echinard, tous peuvent désormais écrire le cheminement de leur futur, au gré des nombreux débouchés offerts par leur formation. En trois ou cinq ans, le directeur de l’école, Sébastien Arcos s’en est assuré. Demain devrait être vertueux, en particulier pour les deux majors de promotion, Eva Garcia et Gaspard Durand. Cela valait une coupe ou deux, le temps de profiter. Les défis du monde professionnel attendront bien.
Les deux majors de la promotion Hybria 2024, Eva Garcia et Gaspard Durand entourés du président d’Hybria, Daniel Buguet, de la marraine, Isabelle Vray-Echinard, de Ludovic Portier-Reynaud, responsable pédagogique d’Hybria et de Sébastien Arcos, directeur Hybria
8 courses de plat dès 13h30
Grand Prix - Jeux de Pré – Pique-Nique Chic
ermée depuis l’été 2024, la boutique Scotch & Soda de la rue Tupin a rouvert le 9 novembre dernier. Une reprise d’activité orchestrée par Mickaelle Druillet, Marie et Dominique Dufour, déjà à la tête de la franchise Scotch & Soda à Annecy. En fusionnant les collections Femme et Homme dans un seul et unique espace, le lieu est pensé comme un terrain d’expression pour celles et ceux qui refusent l’ordinaire. Ce devait être une fête, une renaissance pour Scotch & Soda. Cette marque néerlandaise qui célèbre l’authenticité, l’optimisme et l’expression personnelle, fait enfin son grand retour au cœur de la presqu’île à Lyon. Cinq mois après la réouverture de la boutique, le pari est même réussi pour cette marque à l’ADN bien établie, associant le chic et le nonconformisme. Lyon est ainsi la première ville à voir renaître cet univers unique où chaque pièce est une invitation à l’audace et à la créativité.
Mais alors que la nouvelle équipe est déjà félicitée pour son accueil et son professionnalisme, le trio Mickaelle Druillet, Marie et Dominique Dufour, se devait de célébrer ce retour en force. Et ce, avec la complicité d’une nouvelle équipe, dirigée par Célina Lapeira. La Personal Shopper de formation, ayant déjà prouvé son expertise sur bien des plateaux télés, a désormais pour mission de rendre la mode accessible à tous, tout en mettant l’accent sur la qualité et le style. Au 31 rue Tupin, celle-ci se tient prête à guider les clients vers des pièces qui leur ressemblent, de manière à se constituer un vestiaire à la fois élégant et affirmé. Cela s’est vu, au cours d’un défilé inaugural organisé jusqu’aux tables de la pizzeria voisine, Valentina, partenaire de l’évènement. Le tout, dans l’allégresse et l’élégance d’une inauguration résumée en ces mots : « the free spirit of Amsterdam » !
Photos © Alexandre Moulard
Véritable citadine des temps modernes, Hyundai INSTER s’est dévoilée au public, sur la piste du Azar Club. Un lieu branché à l’image de ce mini SUV au look singulier, prêt à s’affirmer dans les ruelles de Lyon.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
On dit de lui, qu’il s’est doté d’une forte personnalité et que sa silhouette, bien que compacte, ne passe pas inaperçue. Alors le nouveau Hyundai INSTER a assumé, acceptant de prendre toute la lumière sur la piste du Azar Club, pour devenir ainsi la star de la soirée.
La démonstration que le petit SUV citadin du constructeur sud-coréen se veut être un véhicule « audacieux » qui incarne l’innovation et la mobilité électrique. Il a un look distinctif et une habitabilité exceptionnelle dixit le directeur commercial Hyundai Saint-Fons, Caluire et Francheville du Groupe Central Autos, Jeremy Busso Il faut dire qu’avec ses 370 kilomètres d’autonomie, le Hyundai INSTER est prêt à s’évader, laissant ses occupants profiter d’une « habilité exceptionnelle », capable d’offrir un volume de coffre impressionnant, pouvant atteindre jusqu’à « 1 050 litres de chargement »
Pour cela, le dernier-né de Hyundai est prêt à sacrifier tous ses sièges pour le confort de ses propriétaires. Au point même, de conquérir le cœur des humanoïdes tels que Pepper. Face au public, le petit robot l’a assumé, il a promis de répondre par l’affirmatif, à la grande question de la soirée : « Are you in ?* »
Pepper, Jessica Pons, Patrice Bousset (BeWatt) et Jeremy Busso, directeur commercial Hyundai Groupe Central Autos Rhône
*Êtes-vous prêt ?
assemblée générale
Une haie d'honneur et une standing ovation ont marqué l'ouverture de l'assemblée générale des Toques Blanches Lyonnaises à l'institut Paul Bocuse pour célébrer le parrain 2025 : Pierre Orsi « C’est le dernier des grands chefs, il fallait marquer le coup ! » souligne son filleul Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises qui pilotait le chef des grilles du château Payen jusqu’au grand amphithéâtre de l’Institut Paul Bocuse, sous les applaudissements. Très ému, le chef Pierre Orsi qui vient, à 85 ans, de rendre son tablier, a été célébré pour sa longévité, son talent matérialisé par son col bleu blanc rouge, mais aussi comme étant « l'exemple du travail et de la volonté ». Au micro, il a exhorté les 300 professionnels présents à renforcer leur sens de l’accueil : « Devenons la ville la plus accueillante de la gastronomie. Donnez
l'exemple ! Et n’oubliez pas vos calculettes : La réussite, c'est aussi la réussite financière ! » a déclaré le chef avant de tacler M6.
“LA GASTRONOMIE CE N'EST PAS TOP CHEF, NI COURIR DERRIÈRE SON TORCHON“
Pierre Orsi
Un discours chaleureusement applaudi par l’assistance et une imposante délégation du 6ème arrondissement emmenée par Hervé Brun, adjoint du maire du 6, Pascal Blache, Isabelle Bertin, présidente des commerçants
du 6, Maître André Soulier, les anciens députés Marc Fraysse et Christian Philip, et le promoteur Gilbert Giorgi - qui a délaissé une matinée son chantier du Boulevard de Stalingrad. Ce ne fut pas le seul à être mis sous les projecteurs : Florence Périer (chef du Café du Peintre), Jean-Philippe Merlin (45 ans chez Paul Bocuse) et le chef Jacques Barbery reçurent la Médaille d’honneur des TBL. 30 impétrants furent ensuite solennellement intronisés « Toques Blanches lyonnaises ». Parmi eux, citons le lyonnais Romain Valicon, chef du Ritz-Carlton Montréal, aux côtés des régionaux de l’étape : Audrey Jacquier (chef du Vivarais), le sommelier Maxime Soufflet (Daniel et Denise), le chef Nicolas Michel (Le Temps est venu à Tassin), Yanis Rousseau (La Chopinette à Francheville) et Antoine Gelot (Poissonnerie Joanny Durand aux Halles de Lyon).
Dans les projets, le développement des licences de marque via TBL Développement, et la création d'ustensiles de cuisine aux armes des Toques Blanches Lyonnaises, le renouvellement de l'opération caritative « La Soupe des Toqués 30 chefs, 30 litres, 30 jours », et la mise en place d'ateliers découverte avec le CFA Rabelais de Dardilly. Avec en point d’orgue, les 90 ans de l’association célébrés l’an prochain.
De plus en plus populaire, le gala Une nuit pour 2500 voix, a permis de récolter 386 165 €. « Une nuit pleine de générosité », organisée au Marriott, dont les fonds vont ardemment participer à la recherche contre le cancer de l’enfant et au financement du réseau de chercheurs React4kids.
Texte : Morgan Couturier
Photos © Time Catcher et Fabrice Schiff
Forcer est de croire qu’Arthur Clarke avait raison, « la seule façon de découvrir les limites du possible est d’aller au-delà de l’impossible ». Alors depuis 5 ans, l’association Liv et Lumières ne cesse de repousser les siennes. Dans le sillage de sa présidente, Lola Salipur et de sa fidèle partenaire, Angélique Grasso, le gala « Une Nuit pour 2500 voix » poursuit sa quête des sommets, en témoigne ses décors, de plus en plus prestigieux. Et si les cinq étoiles du Marriott cher à Jean-Claude Lavorel auront évidemment participé à l’embellissement de la soirée, les Lyonnaises au grand cœur ont surtout redoublé d’efforts, pour inciter les invités à participer au combat contre le cancer de l’enfant. Avec plus de 400 donateurs et la mise aux enchères notables des gants de Jérôme Le Banner, du tableau Mickey de Patrick Rubinstein et la prestigieuse tunique de Kylian Mbappé, sous le regard de son sélectionneur, Didier Deschamps, l’édition 2025 n’eut pas de mal à surpasser la cagnotte précédente. À la clé, un beau chèque de 386 165€, fièrement brandi par les invités vedettes, les humoristes Gad Elmaleh et Redouane Bougheraba et des voyages, offerts à de jeunes malades. « C’est le gala le plus lumineux. Les étoiles ont brillé. Ce fut une transmission de joie et de solidarité qui fait chaud au cœur. Une nuit pleine de bienveillance, d’entraide et de générosité », se réjouit ainsi Angélique Grasso, épaulée dans l’animation par l’iconique Julien Lepers. Le tout, accompagné de la pétillante artiste Ishtar Alabina. De quoi proposer une soirée de rêve. Et construire celui des enfants, d’éradiquer un jour, cette maudite maladie.
Blein, Pierre-Antoine Lambert, Mr et Mme Corret, Mr et Mme Mousselon, Cyril Breuer, Carl Morgadinho, Mr et Mme Murat
Delphine Pellet, Fathia Amaouch, Virginie Gomez, Ambre Cavicchioli, Marie Caudard Breiolle, Marie Courdouan, Audrey Ferriere, Chantal Vialette, Anne Gagneux, Juliette Caudard-Breille, Laetitia Portière, Béatrice Pereira
Dans nos intentions de prière, Madame Françoise Crouïgneau ; Monsieur Gabriel Roques (1), papa d’Ange, César, Léon et Lucien ; Monsieur Nicolas Missilier (2), associé Warm Up ; Monsieur Pierre-Louis de Mourgues, fils de Jérôme de Mourgues. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.
DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE HAUTE-SAVOIE
Suite à la dissolution de l’organisme Savoie Mont Blanc, les départements 73 et 74 volent désormais de leurs propres ailes en matière de promotion touristique. Et chacun de se réorganiser et de constituer une équipe de pros. C’est dans ce contexte que la Lyonnaise Anne-Sophie Secondi a été nommée directrice générale du Comité Départemental du Tourisme de Haute-Savoie. Elle était auparavant directrice du GIP Cerdon Vallée de l’Ain qui gère le Musée des Soieries Bonnet, la Cuivrerie de Cerdon et l’Île Chambod-Merpuis.
L'Assemblée Générale de la Ligue Nationale de Rugby a élu Yann Roubert Président de la Ligue Nationale de Rugby, sur proposition du Comité Directeur, à l'unanimité des voix (69 pour, 0 contre) de l'Assemblée Générale. Conformément au règlement, un conseil d’administration du LOU Rugby s’est tenu dans la foulée afin de nommer le nouveau président du club lyonnais.
Elu, mi-mars, président de la Ligue Nationale de Rugby, Yann Roubert a quitté la présidence du LOU Rugby, récupérée par Marc-Antoine Ginon Le nouveau président est heureux d’annoncer la prolongation de contrat de 3 ans de Karim Ghezal en tant qu’entraîneur principal. Arrivé le 6 décembre dernier pour une mission de 6 mois, il était lié au club jusqu’au 30 juin 2025. Il poursuit ses fonctions actuelles à la tête du staff et de l’équipe professionnelle.
Georges Blanc, 3ème meilleur restaurant du monde... mais déchu de sa 3ème étoile Michelin.
En novembre dernier, il brillait pourtant dans le TOP 3 du classement La Liste, qui récompense les meilleurs restaurants du monde à partir de milliers de publications presse, de centaines de guides et de millions d’avis en ligne.
Anne Bisagni-Faure a été nommée le 12 mars 2025 rectrice de la région académique Auvergne Rhône-Alpes. Celle qui a été en 2014 conseillère technique du Premier ministre socialiste Manuel Valls occupait la même fonction en Nouvelle Aquitaine depuis 2019. L’éducation de nos bambins est donc dans de bonnes mains… Elle remplace Olivier Dugrip arrivé à Lyon en 2019.
La start-up lyonnaise annonce la nomination de Cyrille Fleury en tant que membre indépendant du Conseil de Surveillance d’Allyane, une société innovante spécialisée dans les dispositifs médicaux. Fort de plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie des dispositifs médicaux, Cyrille Fleury apportera son expertise pour accompagner le développement commercial d’Allyane en France et à l’international.
Trois étoiles pendant 40 ans, Georges Blanc est l’un des chefs les plus renommés du monde, ambassadeur infatigable de la gastronomie française. Il a régalé les grands de ce monde, sublimé les produits du terroir bien avant que la tendance ne fasse de cette démarche un passage obligé pour les restaurateurs en quête de légitimité. Avec son talent, il a bâti une entreprise modèle.
Chaque année, je le mesure en constatant son aura auprès des artistes des Musicales du Parc, que la proximité avec Vonnas a tant aidé.
Je le constate encore lorsque les médias viennent valoriser notre merveilleuse destination touristique, attirés avant tout par cette figure emblématique qui incarne si bien notre territoire.
Je le ressens enfin, et surtout à l’approche des fêtes, devant le succès indiscutable de la volaille de Bresse qu’il a su défendre et élever avec ferveur. Cuisinier, visionnaire, capitaine d’industrie, homme de mille réseaux, communicant hors pair, il se définit pourtant simplement comme un homme de passion.
Pour toutes ces raisons, je ne sais s’il faut être triste, amusé ou tout simplement indifférent que le Guide Michelin décide de se priver d’une telle étoile. Car pour nous, ces trois étoiles resteront éternelles.
Emmanuel Visantin
Directeur du Parc des Oiseaux
Directeur général Ain Tourisme
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