LYON PEOPLE Mai 2025

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DOSSIER GASTRONOMIQUE

les chefs DU LABEL

TABLE REMARQUABLE

SAVEURS DE L'AIN

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Crédit Photo : Simon Raveneau.

SAFRAN UNE LEÇON DE COURAGE

Le courage de dire rime rarement avec le courage de faire. À Lyon, depuis 2020, l’absence de courage tout court est devenue la règle – non écrite – des décideurs économiques face à l’entreprise de démolition menée méthodiquement par les écologistes de la Mairie et de la Métropole de Lyon contre ses habitants, ses commerçants et ses entrepreneurs. Un silence pesant qui dure depuis 5 ans. Et voilà qu’une voix courageuse s’élève au milieu de ce brouillard. Elle n’émane malheureusement pas d’une personnalité locale mais elle a une double valeur à la fois universelle et métropolitaine. Cette voix s’est fait entendre devant une commission d’enquête de l’Assemblée nationale dont elle a transpercé les murs pour résonner sur la France entière, y compris notre métropole. Elle est celle d’Olivier Andriès, directeur général de Safran, fleuron de l’industrie aéronautique hexagonale civile et militaire. Que dit-elle ?

« Chaque fois que l’on aura un choix de localisation pour une usine, je bannirai une offre faite par une ville détenue par une majorité écologiste ».

Si la colère de ce grand patron visait initialement la ville de Rennes, elle a par ricochets, touché le Grand Lyon où Safran avait également projeté de construire une usine. Le maire de Saint-Priest nous raconte la suite : « En juillet 2019, Emmanuel Macron annonçait l’implantation d’une unité industrielle stratégique de Safran dans la Métropole de Lyon. Ce projet, d’envergure nationale, visait la production de freins carbone pour les secteurs automobile et aéronautique – deux piliers de notre économie. Avec à la clé un investissement massif de 230 millions d’euros, soutenu par 26 millions d’aides publiques – dont une part à la charge de la Métropole – ce projet devait générer 250 emplois directs et structurer durablement la dynamique industrielle du territoire ». Et selon vous, qu’est-il advenu de ce projet ? Gilles Gascon nous dévoile l’épilogue annoncé : « Malgré les discours officiels, le silence puis le rejet implicite de l'exécutif écologiste lyonnais ont plombé le projet ». Ce qu’a confirmé le grand patron à nos confrères du Figaro en décembre 2024. Que retenir de cette lamentable affaire ? Qu'en sus de Jean-Michel Aulas, nous avons besoin de dizaines d’Olivier Andries à Lyon, car seule la manifestation éclatante de la vérité permettra à nos concitoyens de tourner la page de l’escrologie lors des élections de 2026.

Marco Polisson Rédacteur en chef

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Lyonpeople.com n°260 - Mai 2025

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Les chefs aindinois par Florence Bereziat

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Margaux Nourry, Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com

Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Camille Megido - camille@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Alain Rico, Bertrand Perret Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Jocelyne Vidal, Odile Mattei, Sophie Guivarch, Jacques Bruyas, Philippe Lecoq, Jean-Marie Nauleau, Christian Mure, Bernard Gouttenoire Diffusion (1200 points) Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique sur le site de lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois

Etude Médiamétrie 05/2005

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PASCAL CHARMOT DE RETOUR SUR LA SCÈNE POLITIQUE

Il y a des silences qui en disent long. Celui de Pascal Charmot, maire de Tassin la Demi-Lune, a marqué les dernières semaines.

Victime d’un AVC début mars dernier, l’élu a choisi de se mettre en retrait temporairement de ses activités publiques et l’a annoncé publiquement pour se consacrer à l’essentiel : sa santé. « Un choix fort, empreint de lucidité, d’humilité et courageux. Pascal Charmot a fait le choix de la transparence, de l’honnêteté, et du respect envers ses administrés qui ont été très nombreux à lui témoigner leur soutien dans ces circonstances. » dévoilent ses proches. En se mettant en retrait, Pascal Charmot a surtout exprimé une grande confiance dans son équipe municipale. Sous l’impulsion de sa première adjointe Katia Pechard, les affaires de la ville ont été menées avec sérieux et loyauté. La consigne était claire : assurer la continuité de l’action publique. C’est aussi cela, la marque d’un vrai dirigeant responsable : savoir déléguer, savoir s’effacer pour mieux revenir.

ET AUJOURD’HUI, IL REVIENT. SON ÉNERGIE ET SON ENGAGEMENT POUR TASSIN LA DEMI-LUNE SONT INTACTS.

« Sa passion pour la chose publique n’a pas faibli, chacun le constate qui peut le croiser et malgré le temps du rétablissement nécessaire, c'est le même homme, toujours déterminé, imprégné par le plaisir et l'envie d'agir pour sa ville », nous confirme sa directrice de cabinet Jessy Kosman Fabregues. À ses côtés dans l'épreuve, son entourage personnel a joué un rôle précieux, discret et essentiel. Les élus locaux comme les administrés ont été nombreux aussi à lui adresser des messages de bon rétablissement. La chose est rare pour être soulignée : Pascal Chamot, dans un moment de fragilité, a su faire preuve de force intérieure pour dire stop et mieux revenir. Son retour est une bonne nouvelle pour Tassin la Demi-Lune, et pour la vie politique locale. Pascal Charmot est reconnu pour son engagement sans relâche dans les combats qu’il mène pour défendre les intérêts de sa ville face à la Métropole de Lyon, mais aussi un élu de terrain apprécié, indispensable dans un paysage politique parfois trop silencieux face aux décisions qui engagent durablement nos territoires.

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AGENDA

Hippodrome de Parilly

LE GRAND PRIX DU 60ÈME ANNIVERSAIRE

Garden-party et courses Jeudi 8 mai 2025

Le diffuseur du mois

LA TORNADE BLONDE

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JLE SABOTAGE DU MARCHÉ SAINT ANTOINE

e trouve inadmissible d'empêcher la libre circulation au centreville et sur les quais. D'empêcher les personnes du marché SaintAntoine de travailler correctement comme ils le faisaient depuis des décennies. Il ne faut pas oublier que celui-ci est une véritable institution que tous les commerces du centre et des quais vont être impactés par cette folie de rouler à vélo et de vouloir prendre la place des véhicules. Une ville sans voitures est une ville morte. Je veux signaler que ce phénomène n'existe pas qu'au centre de Lyon, toute la périphérie est impactée par cette nouvelle lubie, vélo simple, électrique, vélo cargo remplis d'enfants que l'on mène en danger en toute impunité.

Ces gens-là devraient travailler plus plutôt que d'être sur les routes déjà à 16h -16h30, la planète ne va pas être sauvée par ces illuminés écolos, soutenus par un Maire du même acabit, qui utilise des fonds considérables pour faire effectuer ces travaux de mise en place des pistes cyclables. Ce qui se passe en ce moment dans toute la ville de Lyon et alentours est scandaleux.

Christian Bataillon, le 14 avril 2025, par mail

VOS ARTICLES NOUS FONT DU BIEN

J’ai bien apprécié les photos des chantiers de la presqu’île : une vue d’ensemble spectaculaire. J’ai la « chance » d’habiter la ZONE (zfe). Je ne peux donc plus recevoir ma famille et mes amis qui roulent en diesel à la campagne. Ils pourront être verbalisés à chaque visite. Et pendant ce temps, vous pensez peut-être que nos élus verts, soucieux de la qualité de l’air, récupèrent les friches industrielles pour créer des espaces de maraîchage, des fermes urbaines, des forêts urbaines ? Que nenni, la friche industrielle Nexans par exemple sera densément lotie avec des tours d’habitations de 15 et 11 étages. Des milliers d’habitants en plus dans le 7eme tous les ans depuis des années. Soif d’impôts quand tu nous tiens ! Et on sait bien que seules les voitures émettent du co2. Autre exemple : les tentes sous le pont SNCF. Soucieux là-aussi de la qualité de l’air, nos élus laissent des gens à l’abandon, dans des conditions lamentables (tuyaux d’échappement des voitures attendant le feu vert, bruit des voitures, bruit des trains). Il y a un point d’eau à 1 mètre de la route, génial. Deux toilettes de chantier. Il faut dire que ces gens ne votent pas. Vos articles nous font du bien. Ne lâchez rien comme ils disent.

Joseph Roller, le 9 avril 2025, par mail

LETTRE OUVERTE

Monsieur le Vice-Président en charge de la voirie, C’est avec plaisir que nous avons découvert un nouvel aménagement au carrefour Vitton / Bd des Brotteaux et boulevard des Belges. Des quilles bariolées jaune et noir et de bonne dimension viennent d’être installées sur l’îlot invisible et dangereux sur lequel bon nombre d’automobilistes quittant le cours Vitton pour tourner à gauche boulevard des Brotteaux y ont laissé un pneu ou un train avant droit, félicitations. Mais, hélas, les malheureux automobilistes quittant le boulevard des Belges pour tourner à gauche cours Vitton ne bénéficient pas du même aménagement de sécurité sur un îlot accidentogène comme vous le constaterez sur les photos ci-jointes. Ce type de quille serait également bienvenu au carrefour du boulevard Stalingrad et cours Vitton sous le pont de chemin de fer car là aussi l’îlot est non signalé, donc invisible, et prête à confusion et d’ailleurs il porte les stigmates de chocs tout comme le feu rouge qui s’est retrouvé au sol à déjà trois reprises depuis le mois d’août dernier.

Nous espérons que vous prendrez bien en compte nos remarques destinées à l’amélioration de la sécurité des citoyens piétons, cyclistes ou automobilistes et que très prochainement des aménagements identiques à celui pour lequel nous vous félicitons seront bientôt installés. Nous profitons de cet envoi pour vous rappeler notre lettre recommandée avec AR que nous vous avons adressé en date du 25 février 2025. Nos remarques sont systématiquement assorties de propositions d'aménagements.

Serge Bensoussan, président de l’association Et6cetaitvous

BRÈVES POLITIQUES

Nouvelle Energie

David Lisnard (Président de Nouvelle Energie, Président de l'Association des Maires de France, Maire de Cannes) annonce la nomination d'une équipe de 13 porte-voix répartis sur l'ensemble du territoire et des thématiques pour porter le projet de rupture libéral du mouvement Nouvelle Energie dans les médias et les territoires. Parmi ces 13 personnalités figure

Etienne Blanc, sénateur du Rhône et conseiller municipal de Lyon, ainsi que Béatrice de Montille, conseillère municipale de Lyon et entrepreneur.

> Envoyez-nous vos témoignages par mail : marco@lyonpeople.com

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NAISSANCE DE LA FONCIÈRE IMMOBILIER & TERRITOIRE RHÔNE-ALPES

PORTÉE PAR DEUX BANQUES

RÉGIONALES MAJEURES

Face aux mutations du marché immobilier, la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes et la Caisse d’Épargne Rhône Alpes annoncent la création d’une foncière régionale conjointe : Foncière Immobilier & Territoire Rhône-Alpes.

Objectif affiché : stimuler l’investissement immobilier local et consolider leur rôle d’acteurs incontournables dans la région. Détenue à parts égales par les deux banques coopératives et structurée en société en nom collectif, cette foncière est co-gérée par François Codet, président du Directoire de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes, et Daniel Karyotis, directeur général de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes. Membres du groupe BPCE, ces deux établissements unissent leurs forces et leur connaissance fine du tissu économique rhônalpin pour porter ce projet ambitieux, doté d’une capacité d’investissement de 120 millions d’euros. Dans un environnement immobilier en recomposition, elles visent à fédérer les acteurs régionaux et à proposer des solutions d’investissement à fort ancrage territorial. Le portefeuille de la foncière se veut équilibré et diversifié : 40% seront dédiés aux bureaux, 30% aux hôtels et résidences avec services, 20% à l’habitat et 10% au commerce. En outre, 20% des investissements seront spécifiquement fléchés vers des projets intégrant la transition énergétique et l’inclusion sociale, témoignant d’un engagement concret face aux défis environnementaux et sociétaux. Les deux dirigeants saluent ce lancement : François Codet déclare : « Cette initiative témoigne de notre engagement constant aux côtés des professionnels de l’immobilier et de notre volonté d’impulser des dynamiques durables sur notre territoire. » Daniel Karyotis ajoute : « En fédérant les ressources et expertises de nos deux banques, nous mettons en place un outil puissant pour soutenir les projets immobiliers en Auvergne-Rhône-Alpes. »

Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes

Une performance financière inédite

Banque coopérative régionale forte de 125 ans d’histoire, la BP AURA accompagne plus de 960 000 clients particuliers, professionnels et entreprises, à travers l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Corrèze et les Alpes du Sud. Propriété de ses 350 000 sociétaires, elle place la proximité, l’innovation et la responsabilité au cœur de son action, conformément à sa raison d’être : « Construire un futur durable et responsable aux côtés des femmes et des hommes qui vivent et entreprennent sur nos territoires ». Forte de 3 200 collaborateurs et d’un réseau de 327 agences (dont 283 agences de proximité, 21 agences Entreprises, 9 agences Banque Privée…), elle intervient sur tous les métiers de la banque, de l’assurance à l’investissement, en passant par l’accompagnement des projets les plus ambitieux. Banque de plein exercice, elle contribue activement au dynamisme régional. En 2023, elle a distribué 5,2 milliards d’euros de crédits, portant son encours à 36,8 milliards d’euros. BP AURA affiche au 31 décembre 2024 une performance financière inédite : un produit net bancaire de 782,6 millions d’euros et un résultat net de 193 millions d’euros.

« J’AI ENTENDU DES RÉPONSES DE LA VILLE DE LYON QUI ÉTAIENT DU TYPE : “OUI, MAIS MONSIEUR, IL PLEUT AU GROENLAND” ! »

LA DESTRUCTION DU COMMERCE LYONNAIS

ANALYSÉE ET VÉCUE PAR JEAN-SÉBASTIEN

VEILLEUX

Représentant de 6 000 commerçants indépendants en Auvergne-Rhône-Alpes, le président régional de la Fédération nationale de l’habillement se livre sans filtre sur la situation actuelle du commerce lyonnais. Gérant des magasins La Canadienne, Jean-Sébastien Veilleux le sait et le vit, la politique des écologistes nuit gravement à la santé financière de bon nombre de ses confrères. En particulier en Presqu’île.

Propos recueillis par Morgan Couturier – Photos © Lyon People

Vous êtes monté au créneau pour signaler la situation des commerces d’habillement du centre-ville de Lyon. Peut-on chiffrer cette crise en termes de chiffres d’affaires ?

Ce n’est pas évident, parce qu’il y a de vrais écarts, en fonction des enseignes et en fonction des rues. On voit ensuite une grosse masse qui est entre -15 et -30% de CA. Globalement, il y a un vrai problème d’affluence la semaine. À l’inverse, le samedi, il faut avouer qu’il y a quand même du monde.

Dans les mêmes proportions qu’avant ?

Je pense qu’en termes de quantité, c’est comparable. En revanche, en termes de profil de visiteurs, ce n’est pas la même chose. On a moins d’acheteurs et plus de promeneurs ou de touristes.

Les élus de la Ville de Lyon réfutent l’idée d’un impact négatif des travaux sur l’activité des commerçants. Sont-ils dans le déni ?

Je pense qu’ils ne se placent pas sur la même échelle temporelle. Leur réponse est de dire qu’à terme, la ville sera plus attractive.

Ce ne serait qu’une mauvaise période à passer ?

On peut entendre cette position, mais dire aujourd’hui que ce qui se passe en Presqu’île n’est pas impactant pour le commerce, cela n’est pas possible ! C’est juste un constat de réalité. Il suffit de discuter avec n’importe quel commerçant pour se rendre compte que tout est difficile.

Les commerçants, comme vous, vont-ils réussir à résister jusqu’à la fin des travaux ?

Ce que je regrette, c’est qu’il n’y ait pas d’accompagnement par rapport à cela. Il y a des endroits où cela a été fait. Dans une ville comme Annemasse, qui est plus petite, mais où il y a de très gros travaux, des budgets ont été mis en place par la mairie pour accompagner les pertes d’exploitation des commerces !

Quelle est la réponse de la mairie ? J’ai entendu des réponses, sur des problématiques que l’on posait à la Ville de Lyon, qui étaient du type : « oui, mais Monsieur, il pleut au Groenland » ! Ce qui est probablement vrai ! Pour autant, on ne peut pas tout sacrifier !

Les commerçants lyonnais que vous représentez peuvent-ils se satisfaire de la clientèle stricto-lyonnaise ?

C’est impossible ! Ou alors il faut revoir le prix des loyers, la taxation locale... Aujourd’hui, tout est bâti sur la base d’une attractivité large et d’une captation d’une clientèle des extérieurs de Lyon, de la région ou de la Suisse. Si demain, le postulat est de dire que l’on doit consommer dans un périmètre de 2 kilomètres autour de chez soi, la valeur commerciale de la Presqu’île ne devient plus la même.

Enfin, quelles sont vos solutions pour sauver ces commerces ?

Il faut absolument que nos politiques locaux comprennent que l’on n’est pas vent debout contre la transformation qui est opérée. Elle a du bon aussi. L’important, c’est le dialogue ! Il faudrait un peu plus d’écoute, de souplesse et d’accompagnement pour arriver à améliorer les choses.

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Nouvelle Audi A5 Avant e-hybrid

Consommation électrique en cycle mixte (kWh/100km): 15,0-15,8

Consommation combinée en cycle mixte (WLTP) (l/100 km): 2,1-2,6

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Gamme Audi A5 Avant e-hybrid : consommation électrique cycle mixte (kWh/100 km) WLTP : 20,3 – 21,5. Consommation cycle mixte (l/100 km) WLTP : 2,1 – 2,6. Autonomie en 100% électrique WLTP : 95 - 107 km Tarif au 01/04/2025.

Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée.

La référence des breaks réinventée en hybride rechargeable. Audi Lyon Sud

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COLLOQUE DE DROIT NOTARIAL À LYON III

LA LOI DU 31 MAI 2024 DANS TOUS SES ÉTATS

Controverses et débats à l’Université Jean-Moulin Lyon III autour de la loi du 31 mai 2024 sur la déchéance des avantages matrimoniaux en cas de violences conjugales et meurtre.

L’Association des étudiants de droit notarial (AEDN) de l’Université Lyon III présidée par Victor Fradin a organisé ce mercredi 2 avril 2025 un colloque du notariat portant sur le thème de « La loi du 31 mai 2024 dans tous ses états ». Il s’est tenu dans l’amphithéâtre Roubier de la Faculté, située quai Claude Bernard, et sous la direction scientifique du professeur Sylvie FerréAndré. Étudiants, avocats et notaires ont pu assister aux présentations d’éminents intervenants, à savoir les professeurs Michel Grimaldi, Frédéric Zenati-Castaing, Bernard Vareille, Sabine Mazaud-Leveneur, Nathalie Perterka, Gulsen Yildirim, Marc Nicod, Sylvie Ferré-André ainsi que Maître Yves Delécraz

Concrètement, le texte prive l’époux condamné, pour meurtre de son conjoint ou violences, de ses avantages matrimoniaux, c’est-à-dire des clauses du contrat de mariage qui lui bénéficient lorsque l'autre décède ou en cas de divorce. Cette loi institue dorénavant une déchéance matrimoniale de ces clauses. Avant cette ce texte, « le conjoint qui vient de tuer son partenaire est exclu de la succession de celui-ci : c’est le mécanisme de l’indignité successorale qui s’applique. Toute donation faite par son époux ou épouse à son encontre est également révoquée : c’est le dispositif de l’ingratitude qui s’applique. Mais la loi ne dit rien sur le sort à réserver aux avantages matrimoniaux. En l’absence de disposition expresse, l’époux meurtrier en conserve le bénéfice », rappelle Vie-publique.fr

UNE DÉFINITION

FLOUE ET UNE EFFICACITÉ LIMITÉE

Pour rappel, la loi du 31 mai 2024, appliquée à tous les contrats de mariage en cours, vise à davantage de justice patrimoniale.

Or d’après les professeurs intervenants, cette nouvelle loi est plus complexe que le texte précédent. « Le choix d’un mot aussi flou

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qu’avantage permet une réinterprétation des effets et ne donne pas de définition claire. Cela apporte une nouvelle dose d’obscurité. Or c’est l’une des questions les plus importantes dans la loi car éminemment pratique. Ce sera à la jurisprudence d’éviter les divergences entre praticiens », expose le professeur Gulsen Yildirim. Par ailleurs, les professeurs en ont démontré les limites. « Quand on observe la loi de plus près, le législateur s’est éloigné de l’indignité. Le système unique de déchéance est plus simple et sévère, il n’est plus question de subtilité judicaire », atteste le professeur Sabine Mazaud-Leveneur. En effet, la notion de pardon présente dans l’indignité successive est aujourd’hui mise de côté. « Une telle différence peut produire des conséquences pas toujours compréhensibles et nuire à l’efficacité recherchée, » poursuit le professeur. Concrètement, les avantages matrimoniaux tombent dans le régime de succession et des arrangements entre l’hériter et le conjoint condamné risquent d’être mis en place. Le professeur Sabine MazaudLeveneur conseille ainsi « une harmonie entre déchéance et indignité successorale ».

Contact : Sophie Bardol T. 06 29 66 41 04 sophie.bardol@lyonpeople.com

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BONNIER JONGLE AVEC LES SUCCÈS

Imaginé voici 45 ans par Jacques Bruyas, le commissaire Bonnier ne cesse de se manifester, depuis la parution du premier volume de ses enquêtes (préfacé par Georges Simenon himself) sous toutes les formes éditoriales imaginables. Ce héros de papier surnommé "le Maigret lyonnais" connaît un essor croissant jamais démenti. Entre les livres signés de la main même de son père spirituel (presque 50 volumes), ceux d'auteurs cooptés (70 volumes) et ceux de collectifs d'auteurs (25 volumes), nous avons déjà de quoi remplir quelques rayons d'une bibliothèque, mais cette aventure ne s'arrête pas là puisque feuilletons radiophoniques (Canada, Belgique et Suisse), BD (longtemps en gestation et prochainement activée par Roger Brunel), épisodes télévisés (3 sous bobines mis en scène par Thierry Planchon),

une collection "digest" en accord avec des voyagistes (imaginée par Alfred Carayol et déjà 7 volumes au compteur), traductions (espagnol, italien, chinois, anglais et arabe), théâtre (Les Marronniers, Espace 44), citations dans le Routard et le Petit Futé, produits dérivés (mugs, médailles, planches à découper, tabliers...), guides gourmands (gérés par Michel Godet), produits sélectionnés et recommandés (vins, fromages, spiritueux, cigares... choisis par le cuisinier Christophe Geoffroy)..."l'entreprise" Bonnier tourne à plein régime et on parle maintenant d'un petit musée (limites Ain-Isère) portant son nom et axé sur le roman populaire sous toutes ses formes... Bref, Bonnier pourrait figurer dans le sélectissime TOP 500 de Lyon People s'il n'était pas que d'encre et de papier... et encore... qui sait ?

À LIVRES OUVERTS

“LES OUBLIÉS D'ACTION DIRECTE”

de Richard Schittly

André Olivier et Maxime Frérot... Le maître et l'élève et un duo infernal de la branche lyonnaise d'Action Directe, mouvement terroriste et fruit pourri de la dérive anarchocrapuleuse de l'ultra-gauche post-soixante-huitarde. Un sujet délicat que l'étude de cette mouvance extrémiste qui tua, kidnappa, vola, spolia... au nom d'un idéal libertaire sans réel fondements et aux assises intellectuelles plus élucubrantes que posées. Le journaliste Richard Schittly mène en cet ouvrage une enquête fouillée, minutieuse, et sa lecture est une véritable plongée en les années de plomb du terrorisme ultra-gauche et un constat implacable d'un combat jusqu'au boutiste suicidaire. Ce livre, après "L'histoire vraie du gang des lyonnais" et "Commissaire Michel Neyret" nous confirme que Richard Schittly est un chroniqueur judiciaire sans égal et de la race des seigneurs... voire saigneurs. Un sacré bouquin. Éditions La Manufacture / 432 pages / 22,90 €

“UN

SECRET BIEN GARDÉ”

de Michel Verrier et Jacky Augagneur

Un bréviaire d'humanisme, un vade-mecum de sensibilité, une ordonnance de foi en l'autre... bref une consultation au cabinet d'un docteur autant de l'âme que du cœur et du corps... Un recueil de nouvelles ou de visites aux chevets de patients qui en pièces de puzzle reconstruisent notre image et nous renvoient un reflet d'optimisme et de réalisme conjugués donnant à l'existence de chacune et chacun ce petit goût du salé-sucré du vécu et du constant émerveillement de la continuité des jours perpétuellement dissemblables et pourtant si pareils. Ce livre devrait être remboursé par la Sécurité Sociale.

Éditions Héraclite / 312 pages / 21,90 €

Textes : Jacques Bruyas

“TRABOULE

POUR L'ENFER”

de Patrick Maillet

Le commandant Jordan Blak a déjà enquêté sur maintes disparitions, mais celle d'un cadavre et son cercueil, on ne lui avait encore jamais faite... mais il y a un début à tout ! Alors des quartiers chics et grands-bourgeois de la ville aux ruelles tortueuses et "cache- misère" des arrondissements ouvriers, rien n'échappera au zélé commandant et cette plongée urbaine tient autant de la quête initiatique que du portrait en miroir... Les méandres de la mémoire et les artériolles du cerveau sont autant de traboules qu'il n'est pas toujours recommandé d'emprunter... Un solide polar appuyé sur une écriture fichtrement maîtrisée.

Éditions Les Passionnés de bouquins / 248 pages / 19,50 €

“RECETTES ET RÉCITS”

de François-Régis Gaudry

Des souvenirs gourmands de la "saltimbocca alla romana" de Mamyta, la grand- mère corse aux effluves méditerranéennes des classiques de la cuisine sarde, napolitaine, grecque ou simplement méridionale, notre fidésien chroniqueur gastronomique n'en oublie pas les classiques de la cuisine à l'huile d'olive et s'autorise quelques entorses sur la cuisson au beurre... Chaque plat est un récit, un souvenir, une évocation d'un moment de partage et d'échanges et une occasion rêvée pour faire saliver le lecteur et l'inviter, en somme, à sa table, comme l'auteur le fait avec chefs et producteurs locaux chaque dimanche matin au micro de France-Inter... Un livre qui titille les papilles et réjouit les yeux par force photographies personnelles intelligemment placées en un savant ouvrage de référence. Éditions Marabout / 352 pages / 35 €

L'écrivain Jacques Bruyas, papa de Bonnier

PGALERIE PHILIPPE BETTAN LES GRANDS MAITRES À L’HONNEUR

hilippe Bettan se montrant digne de la confiance de son mentor Alain Georges a réussi le tour de force de hisser sa galerie au sommet des expositions de qualité : “Les Grands Maitres” attirant tous les amateurs d'art éclairés. Il faut dire que c'est l'une des plus belles expositions lyonnaises de ces vingt dernières années... Parmi ces grands maîtres du début du XX e siècle, les quatre tableaux de Emile Othon Friesz (membre fondateur du fauvisme) méritent à eux seuls le déplacement... J’ai toujours recherché des tableaux de Jean Puy, peintre fauviste : les quatre tableaux du célèbre peintre de Roanne dont une corbeille aux raisins et un bouquet de fleurs aux persiennes sont des petits chefs d'œuvre ! Comment en effet ne pas avoir un coup de cœur pour Maurice Utrillo avec son « Cabaret du Lapin Agile » sous la neige de Montmartre avec sa touche poétique et mélancolique qui fit sa célébrité mondiale...

À cause de ses problèmes avec l'alcool, sa mère Suzanne Valadon voulant l'éloigner de la tentation des villes habita longtemps le Château de Saint Bernard à Anse en face de chez Bibet où Utrillo, alors complètement méconnu, exposait en vain ses toiles pour essayer de les vendre, les échangeant même contre quelques bouteilles de beaujolais. Les vignerons qui ne l'ont pas fait s'en mordent encore les doigts... Les œuvres de Charles Camoin retiennent aussi particulièrement l'attention : Femme nue allongée coupe de fruits et Odalisque dans une pose lascive sur un lit. Francis Picabia, artiste inclassable et René Seyssaud émerveilleront les passionnés de la peinture du XX e siècle. Jean Dufy héritant de l'influence de son célèbre frère Raoul Dufy peint dans un style lyrique et coloré reconnaissable entre mille l'effervescence de Paris... Henri Lebasque avec ses deux femmes nues sont deux petits fours dignes de Bernachon !

LES GRANDS MAITRES

Du 17 avril au 17 mai 2025

Galerie Philippe Bettan 47, rue Auguste Comte - Lyon 2

Texte : Christian Mure – Photos ©
Le galeriste Philippe Bettan, Marco Polisson, rédacteur en chef Lyon People, Michel Regnier, ancien adjoint à la culture de Vourles et Jérôme Chabanne, directeur du festival Piano à Lyon
Philippe Bettan (Galerie Philippe Bettan), Aida Mojallal, curatrice de l'exposition et Jean-Claude Viala
La galerie de la rue Auguste Comte
Charles Camoin 1879-1965

"Leurs œuvres incarnent l'évolution de l'art moderne à travers des mouvements variés comme le fauvisme et le post impressionnisme témoignant d'une quête constante de modernité. Ces artistes ont traversé des périodes artistiques communes notamment celle du fauvisme où la couleur pure et vibrante exprime l'émotion et la liberté créative. Chacun d'eux par son style singulier a contribué à bouleverser les codes esthétiques de leur temps et à ouvrir la voie à de nouvelles formes d'expression".

Philippe Bettan

"L'exposition se veut un pont entre le passé et le présent : elle offre l'opportunité de redécouvrir les œuvres intemporelles des Grands Maîtres telles qu'elles sont présentées dans les musées des Beaux-Arts tout en bénéficiant d'un cadre de galerie plus accessible. Ce format permet de toucher un public de tous âges qui peut ainsi se familiariser avec une histoire riche et complexe, et nourrir une relation personnelle sur l'évolution de l'art dans notre société".

Aida Mojallal, directrice artistique de la galerie et curatrice de l'exposition

Michel Franc, courtier en assurance, les vidéastes Alice et Victoria (Lyon People) et Christian Mure (Guide Lyon Gourmand)
Thomas Tran (La Lyonnaise du Patrimoine) et Katia Manent
Jérôme Chabanne (Festival Piano à Lyon) et Jérome Tomaselli (Tomaselli Collection)
Les amateurs d’art étaient au rendez-vous
19 • mai 2025 • lyon people
Innes Meliani et Isabelle Lepore (L’Avenue des Mariées)
Aida Mojallal, curatrice de l'exposition et Ali Mojallal (Hospices Civils de Lyon)
Emmanuelle et Bernard Chervet
Aida Mojallal, curatrice de l'exposition et Philippe Bataille Azita Daghestani et Isabella Boutin, créatrice de robes de mariées
Agnès Hamelin et Maryaline Morel
Anne-Sophie Plaza (Fika agence de design) et François David (Artcurial Commissaires-priseurs)
Emmanuel Flamant et Caroline Flamant (Cabinet d’Expertise)
Charles Camoin 1879-1965

FESTIVAL VENDANGES MUSICALES

STYLETO, KYO ET BOULEVARD DES AIRS À L’AFFICHE

Et c’est reparti ! Trois soirées, onze concerts et des artistes aux horizons différents. C’est la nouvelle formule gagnante des Vendanges Musicales.

Texte : Margaux Nourry – Photo © Marion Triverio

Après son franc succès de leur édition anniversaire et ses 10 000 festivaliers, le festival remet le couvert du jeudi 18 au samedi 20 septembre 2025 avec onze concerts. Pour cette 11e édition des Vendanges Musicales, le parvis du château de Charnay en Beaujolais, transformé en scène géante, accueillera, comme à son habitude, artistes confirmés et jeunes talents locaux, l’ADN du festival.

LES VENDANGES

MUSICALES

ANNONCENT UN NOUVEAU MARATHON ÉCLECTIQUE

DE 11 CONCERTS EN TROIS JOURS…

En voici le contenu. Jeanne Bonjour, Emma Peters et Laurent Voulzy lanceront les festivités le jeudi 18 septembre. Aux côtés de ses premiers noms : l’un des finalistes du Tremplin Musical qui se tiendra plus tôt, le 21 juin pour la Fête de la Musique. Le deuxième gagnant ouvrira, quant à lui, la deuxième soirée, aux sonorités pop et pop-rock.

À sa suite, Ofé, la Lyonnaise Styleto et le groupe Kyo. La clôture du festival sera assurée par le jeune Dalí, Boulevard des airs et Synapson. Si l’un de ces noms vous a donné envie, la billetterie est déjà ouverte et oui, il reste encore des places ! ... Et des nouveautés. Ce n’est pas tout. Cette édition s’accompagne de la création du Club des Amis et Partenaires des Vendanges Musicales et de la mise en place d’une navette depuis Lyon. De quoi battre des records d’affluence. « Nous sommes si fiers et heureux de voir notre festival grandir et attirer un public de tout âge, un public des alentours mais aussi de régions plus lointaines », témoigne Olivier Mars, président du festival les Vendanges Musicales.

Les Vendanges Musicales

Du jeudi 18 au samedi 20 septembre 2025

1, place du Château – Charnay en Beaujolais (69)

Tarif normal : 39 € / Tarif réduit : 34 €

Pass 3 jours : 98 €

> Billetterie en ligne

LES ÉCOLOGISTES S’ACHARNENT SUR LE CAFÉ 203

En guerre avec la mairie depuis près d’un an concernant l’installation de sa terrasse, Christophe Cédat est menacé de fermeture administrative pour « nuisances à l’ordre public ».

Texte : Morgan Couturier - Photos © Lyon People

Pourtant, le propriétaire du Café 203, est catégorique : personne ne s’est plaint de son activité depuis son installation en 2017. Pour le commerçant, ce dernier paye sa farouche opposition à la politique écologiste de destruction de Lyon. Résultat : son activité tient à un fil ou plutôt à un courrier de la Préfecture qu’il redoute de recevoir. En effet, depuis un mois, la menace d’une fermeture administrative flotte au-dessus du Café 203, situé au cœur de la maison Blanchon, à l’angle du quai Fulchiron et de la rue Monsiegneur Lavarenne. Si le verdict n’a pas encore été livré, Christophe Cédat peut néanmoins se réjouir de résister encore et toujours à l’envahisseur. Ou du moins à la Ville de Lyon et son adjoint au maire, Valentin Lungenstrass, délégué aux Espaces Publics. En guerre ouverte depuis près d’un an, au sujet de l’installation et des dimensions de la terrasse dudit restaurant, les deux hommes ne semblent pas prêts à plier l’échine. À ce jeu, le bras droit de Grégory Doucet a choisi de passer à l’attaque, en utilisant tous les moyens et les coups les plus bas, dont la dénonciation. Par une lettre adressée à la Préfecture du Rhône, ce dernier somme ainsi la Préfète, Fabienne Buccio, de fermer administrativement le Café 203 pour « nonrespect des arrêtés d’occupation commerciale » et pour nuisances à l’ordre public. Rien de

moins. « C’est un comportement abusif et une forme d’acharnement de la mairie », regrette Christophe Cédat, régulièrement en première ligne pour contester les absurdités de la mairie écologiste. Avant de poursuivre : « Une fermeture administrative, c’est la mort assurée d’un commerce ».

TROUBLE À L’ORDRE

Si l’intéressé reconnaît que sa terrasse s’étend au-delà des délimitations autorisées, celui-ci conteste toute atteinte à « la qualité de vie des habitants locaux et des usagers de cette zone piétonne ». Et encore moins de porter atteinte à l’ordre public. D’ailleurs, depuis son installation en 2017, le commerçant lyonnais l’assure, il n’a jamais reçu de plaintes du voisinage. Mieux, le Café 203 bénéficie du soutien de ce dernier. Le lancement d’un sondage sur le rôle positif ou non de la terrasse est venu rendre un verdict

implacable : plus d’une centaine de clients et habitants du quartier la trouve bien intégrée au quartier et nécessaire toute l’année. Il faut dire qu’en huit années d’existence, le Café 203 du Vieux-Lyon est devenu « un lieu d’accueil multigénérationnel », salué pour ses multiples engagements auprès de la jeunesse (dont le goûter de Noël pour les enfants de l’école primaire Fulchiron) et des plus démunis. « On a besoin de bon sens aujourd’hui, parce qu’on est tous dans la souffrance. Tout le monde est d’accord avec cette terrasse, sauf eux. On demande une adaptation au cas par cas », évoque Christophe Cédat, sa terrasse représentant entre « 30 et 35% de chiffre d’affaires à l’année ». D’autant que l’entrepreneur en est persuadé, l’installation de la terrasse, saluée pour ses décorations florales, est venue apporter un peu de gaieté au quartier. « Le 203 a créé un pôle de restauration. Ça valorise le quartier SaintGeorges dont on veut redorer l’image », dépeint Fabienne Trolat, guide touristique indépendante. « C’est quasiment plus une décoration qu’une terrasse. C’est attractif pour les gens qui passent dans la rue et ça amène des clients aux autres commerces, parce que rien n’indique qu’il y a des restaurants dans la rue. C’est un biotope économique », se défend Christophe Cédat qui dénonce une persécution politique.

JOLS JEAN-FRANÇOIS MALLE COMME UN POISSON DANS L’EAU

Un an et demi après avoir acquis ce haut lieu de la restauration limonoise, le chef Jean-François Malle entretient avec gourmandise, la notoriété de l’historique maison Jols. Sur la terrasse ensoleillée du restaurant ou à bord du navire, la clientèle se délecte de sa mise en valeur des produits de la mer.

La saison s’y prête, les manches se remontent à mesure que la brise se veut plus légère. Alors, le public se tient prêt à prendre le large et à s’évader. Cap à l’Ouest, direction Limonest, où le capitaine Jean-François Malle a amarré depuis le 2 janvier 2024, accompagnés de ses associés Gilbert Giorgi et Vincent Jacquemot. Comme bien des explorateurs, le chef y a trouvé sa terre promise, après avoir joué de longues années en coulisses, à la barre de la Rotonde, au Pasino Grand Partouche (ex-Casino Lyon Vert). Lui, l’homme de la mer, venu des côtes bretonnes, semble même avoir trouvé son trésor. À savoir cet établissement dessiné pour lui et son amour de la pêche, des poissons et des fruits de mer. Des produits qu’il prend plaisir à sublimer, aux douze coups de midi, comme à la tombée de la nuit. Mieux, l’ancien bras droit de Davy Tissot se dit épanoui par cette première affaire personnelle. Et forcément, cette jovialité n’est pas sans répercussions, le long de la route du Puy d’Or. « En venant visiter le spot, je me suis rendu compte que ça me correspondait », avoue l’intéressé, les yeux toujours écarquillés devant les arrivages du matin, qu’il prend plaisir à sublimer, pour une « clientèle très épicurienne ». Il faut dire que le quadragénaire est gâté, Jols étant bercée par les vagues de bons vivants, débarqués de l’Ouest Lyonnais et de son bassin d’activités. Dès lors, la route a beau être connue depuis 2008 (longitude 4.776841, latitude 45.815128), il n’est pas rare à cette saison de voir la clientèle se presser sur le quai, stationnée sur l’une des 120 places de parking, pour profiter de la véranda (80 places) ou de la terrasse verdoyante de l’établissement (120 places).

UNE TERRASSE ATTRAYANTE POUR DÉGUSTER DES PRODUITS DE QUALITÉ

« Les gens savent à quoi s’attendre quand ils viennent ici. On retrouve des plats classiques et rassurants avec des produits de qualité », expose Jean-François Malle, sa carte laissant apparaître un plat du jour à 19 €, de généreux tatakis de saumon, des ceviches de Maigre de Corse, des steaks de thon sauvage à la plancha ou encore des ailes de raie « cuisinées à la grenobloise ». Sans oublier les incontournables plateaux de fruits de mer, garnis de « produits d’exception » « J’essaye de suivre la saisonnalité des produits. Ce suivi fait que l’on arrive à obtenir les meilleurs prix », glisse le gastronome, sans toutefois se priver de quelques plaisirs. Et donc d’alléchantes suggestions, remaniées tous les mois. Parmi elles, il y eut la bouillabaisse, de la bourride à la Sétoise, des Saint-Jacques à la truffe, en attendant une attrayante assiette

de poulpes grillés au piment d’Espelette, à la carte de ce mois de mai. « Je recherchais plus de simplicité (qu’au Casino, ndlr), tout en restant sur une cuisine de qualité. On se fait autant plaisir à manger simplement un tataki ou un tartare », assure-t-il. Pour preuve, Jols se prête avec réussite à la vente à emporter de fruits de mer et de plats à la carte, celles-ci ayant bien évoluées depuis son installation avec la refonte du site internet. Épaulé par l’incontournable directrice de l’établissement Flavienne Kouessi, dont le travail ne cesse n’être salué, ainsi que d’un bel équipage de 20 salariés, Jean-François Malle se dit prêt à voir plus loin. Sans faire pour autant de plan sur la comète ni lever les voiles. Car en attendant, Jean-François Malle a déjà un gros navire à faire tourner.

Jols

Ouvert du lundi au samedi de 12 à 14h et de 19h30 à 22h 144, route du Puy d’Or - 69760 Limonest > Plus d’informations sur www.jols.fr

Flavienne Kouessi et Jean-François Malle

Hippodrome de Lyon-Parilly

8 courses de plat dès 13h30

Grand Prix - Jeux de Pré – Pique-Nique Chic

BOULANGERIE MARCEL

TROMPE-L’ŒIL

MAIS VRAIS PLAISIRS

Trois ans après s’être initiée avec succès aux pâtisseries en trompe-l’œil,

la Boulangerie Marcel ne cesse de séduire par ses recettes. Alors que les commandes affluent, l’idée de donner naissance à de nouveaux établissements commence à germer.

On a beau jurer que l’on ne nous y reprendra plus, que l’on passera devant la vitrine sans craquer ni s’attarder, le trompe-l’œil n’a que pour lui sa dénomination. Et pour cause, un simple regard par la vitre suffit à nourrir cette faim de dégustations. Mais après tout, à quoi bon résister, puisque la dernière musique à la mode, interprétée par Helena, nous souffle à l’oreille ce refrain : « summer body, tant pis, tu sais quoi, summer body, je passerai l’été sans toi ». Le contenu lyrique de la mélodie fera donc l’affaire en guise d’excuse à l’heure de pousser la porte de la Boulangerie Marcel et de succomber à ces pâtisseries gourmandes, que Mathieu Jullien prend plaisir à imaginer depuis septembre 2022. « Tout est écoulé dans la journée », se félicite l’ancien chef de la Brasserie Jullien, le succès de ses trompel’œil n’ayant pas désempli depuis trois ans. Il suffit en effet de porter à nouveau nos yeux sur cette même vitrine, pour constater que les 300 pièces quotidiennes (jusqu’à 600 le samedi, ndlr) trouvent assez de gourmets

pour les croquer. Parmi ces créations, les bestsellers de la maison, que sont les noisettes, les cacahouètes et les citrons, revisités toute l’année au gré des variétés.

DES FRUITS GLACÉS, LA NOUVEAUTÉ GIVRÉE DE MATHIEU JULLIEN

Là semble être la force de la Boulangerie Marcel : la saisonnalité, comme les envies du patron invitent régulièrement à de nouvelles réalisations. À l’émergence de nouveaux fruits comme au retour de certains, à l’image de la mangue, à nouveau en rayon très prochainement. Des trompe-l’œil que Mathieu Jullien se plaît à peaufiner à la main, passant près d’une heure sur chacun, à choyer l’esthétique de ces appétissantes pâtisseries. « Ce sont des métiers avec beaucoup de contraintes, alors si tu ne t’éclates pas...», soutient-il. La passion aidant, sa créativité paraît alors sans limite, en témoignent ces bûches incarnant la Gare des Brotteaux à Noël dernier, ou ces œufs de Pâques à l’insert à la mangue, que l’on pourrait imaginer fraîchement arrachés au poulailler. Mieux, depuis un an, la Boulangerie Marcel s’adonne à d’autres conceptions, à ces trompe-l’œil qui se déclinent désormais en fruits givrés, en collaboration avec la Maison Sorbetti. À travers la porte d’un frigo, apparaissent alors de nouvelles envies, alimentées par ces

Oeuf, cacahuette, pistache et fruits de la passion... : les nouveaux trompe-l'oeil

ananas, fruits de la passion, noix de coco, kiwis et autres clémentines, prêts à être dévorés bien frais. Le tout, sans oublier ces viennoiseries, mêlant la pâte feuilletée d’un croissant avec le parfum d’un Kinder Bueno ou encore le croustillant d’un pain au chocolat associé avec le moelleux d’un cookie. Autant de raisons de succomber ou de s’autoriser un volontaire détour par la rue Bugeaud.

BIENTÔT UNE NOUVELLE BOUTIQUE

Mais que les friands consommateurs de ces trompe-l’œil se rassurent, Mathieu Jullien a beau être papa depuis peu, cela ne l’empêche en rien de vouloir donner le jour à de

nouveaux établissements. Le projet d’ouvrir une autre boulangerie est bien réel, bien que le lieu soit encore tenu secret. « On aimerait ouvrir pour septembre », finit néanmoins par avouer le fils cadet du charismatique Pierre Jullien. « Dupliquer la boulangerie, c’est un peu le but, avec l’envie d’ouvrir un commerce qui s’inspirerait un peu d’un coffee shop », dévoile-t-il un peu plus. Il faudra néanmoins patienter, en espérant ne pas avoir trop succombé d’ici là. Quoique ! À quoi bon résister ? Si l’on écoute la chanson : « trois kilos, c’est quoi ? Y’en aura toujours trop ou pas assez » !

Boulangerie Marcel 128, rue Bugeaud – Lyon 6 Brotteaux

Tél. 07 49 34 17 84

“FAIRE

VIVRE LA DÉMOCRATIE EN VOUS ENGAGEANT”

Claire POUZIN

MAIRE DE FRANCHEVILLE

Chaque mois, Alexandra Carraz-Ceselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes, un réseau de 3300 membres qui encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, nous propose de découvrir une lyonnaise au parcours exceptionnel, au cours du podcast « Le Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rencontre avec Claire Pouzin, maire de Francheville, une femme au parcours aussi atypique qu’inspirant. Maman de quatre enfants, ancienne manager de tournée puis peintre en bâtiment, Claire Pouzin s’est imposée en politique avec naturel et détermination. En quelques années, elle est passée d’adjointe à maire, portée par une volonté de servir sa commune et d’agir concrètement pour ses habitants. Son engagement, ancré dans la vie réelle, s’exprime aussi bien dans sa gestion municipale que dans son quotidien de femme et de mère. Elle incarne une vision pragmatique de la politique, fondée sur l’écoute, le collectif et la bienveillance. Une femme libre et audacieuse, à découvrir.

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photo © DR

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ?

CP : Je me suis engagée en politique, lors du début du mandat de 2020. J’avais envie de m’ancrer dans ma ville, d’être au service des habitants. Je suis passée d’adjointe à maire en cinq ans, et j’ai vraiment aimé la richesse de cet engagement au service des autres. Pour autant, mon premier engagement restera ma famille. Je suis engagée depuis vingt ans avec mon mari, et cela aussi représente un engagement essentiel pour moi. Nous nous sommes engagés à vingt ans, nous étions très jeunes, et nous ne savions pas ce que la vie nous réservait. Nous avons construit notre petite vie tous les deux, puis maintenant tous les six, avec nos quatre enfants. Mes journées sont donc bien rythmées entre mère de mes enfants et maire de Francheville.

Est-il compliqué pour une femme de s’imposer dans la vie publique ?

Ce qui effraie les femmes, en réalité, c’est l’ampleur de l’engagement et le temps que cela

représente. Je peux comprendre que cela fasse peur aux femmes, car cet engagement empiète beaucoup sur la vie privée et familiale. Les événements d’une ville ont lieu, les ¾ du temps en dehors des heures de travail, le soir ou le week-end. Cela demande une véritable organisation, une gymnastique familiale et personnelle pour tout concilier.

Les femmes sont-elles suffisamment présentes en politique aujourd'hui en France ?

L'obligation de parité fait qu'il y a des femmes qui s'engagent, mais effectivement, quand nous regardons au niveau national, il y a seulement environ 20% de femmes « maires ». L'élection franchevilloise a été particulière, en ce sens qu’il y avait quatre listes en concurrence pour cette élection anticipée, dont trois étaient menées par des femmes et une par un homme. Je pense que c’est rare. Je ne sais pas pourquoi les femmes n'osent pas prendre le lead d'une liste municipale, mais je pense que c'est une question de temps, de peur, et c'est un milieu qui reste assez masculin.

Quand vous étiez petite fille, que rêviezvous de faire plus grande ?

Petite, j'avais plusieurs rêves : être sagefemme, ouvrir une boîte de nuit, ou devenir hôtesse de l'air pour voyager. J'ai commencé des études d'assistante sociale, mais je les ai interrompues en devenant maman, et la reprise a été compliquée. Ensuite, j'ai tenté des études d'anglais, mais après la naissance de ma deuxième, j'ai arrêté, réalisant que je n'avais pas envie d'enseigner. J'ai alors choisi un BTS de conseillère en économie sociale et familiale, et là j’attendais ma troisième mais je me suis vite rendu compte que je courais après un diplôme sans savoir où j'allais. J'ai fait le deuil du diplôme et accepté que ma vie professionnelle soit différente et non linéaire. J'ai travaillé plus de 10 ans avec mon mari musicien, en tant que manager de tournée, organisant une quarantaine de concerts par an. Puis, j'ai voulu travailler de mes mains et suis devenue peintre en bâtiment, un métier très masculin. Un patron bienveillant m'a formée, et j'ai pu m'impliquer dans ce milieu. En parallèle, je suis devenue élue à Francheville en 2020 et j'ai repris une petite partie d'événementiel. Ainsi, mes journées sont bien remplies entre la peinture, la mairie et ce travail complémentaire.

Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui nous lisent, et qui, bien qu'ayant envie de s'engager, hésitent à franchir le pas d'une mairie ?

D’avoir confiance en elles et de croire en elles. Je pense que si elles ont envie de s’intéresser à la vie publique, qu’elles viennent nous voir. Je serais vraiment heureuse de les rencontrer. Dans cette campagne, il y a parfois des personnes qui sont venues me voir en me disant qu’elles s’étaient engagées avec un autre candidat. Et je leur disais avec beaucoup de joie : « Je trouve cela super que

vous vous engagiez, quelles que soient vos idées politiques, quel que soit votre parti. Bravo et merci de faire vivre la démocratie en vous engageant, parce que ce sont des personnes comme vous qui permettent à la démocratie de vivre ». Donc, je dirais aux femmes : n’ayez pas peur, ayez confiance en vous.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour que les femmes soient plus présentes et plus visibles dans le débat public ?

Je vais repartir de mon histoire puisque j'ai été maman jeune. J'ai toujours aimé apprendre, même encore aujourd'hui, mais quand on est parent jeune, on rencontre parfois des difficultés de garde pour nos enfants et des difficultés pour aller en cours. J'aimerais que l’on trouve quelque chose à faire pour ces jeunes mamans. La moyenne d'âge du premier enfant chez les femmes augmente de plus en plus, mais peut-être faut-il redonner envie aux femmes d’être mamans plus jeunes, et de pouvoir concilier davantage la vie professionnelle et la vie personnelle. La question de la petite enfance est très présente et on parle beaucoup du service public de la petite enfance, mais je trouve que c’est encore trop éloigné des femmes. J’aurais aimé que l’on trouve un moyen de garde facilement. J’aurais aussi aimé avoir des cours du soir, que ce soit la formation qui s’adapte à nous, plutôt que nous, en permanence, à des modes de formation extrêmement figés. Donc, j’essayerais de mettre en place une mesure qui permettrait aux jeunes femmes, aux jeunes mamans, de continuer leurs études, sans que cela soit un frein. Et d’ailleurs, ce ne serait pas seulement pour les jeunes mamans, mais pour toutes les femmes en général, car on travaille bien l’esprit tranquille quand on sait que nos enfants sont bien.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

DÉSORMAIS EN PLEINE LUMIÈRE NDRIX SORT DE SA TANIÈRE

Nicolas Heyndrickx, alias Ndrix, s’est taillé une belle réputation. Ses toiles bientôt exportées un peu partout en Europe, voire au-delà, l’artiste se plaît à décorer l’intérieur d’appartements ou de maisons dont il faisait la promotion il y encore quelques années sous la casquette d’agent immobilier. Désormais très convoité, le trentenaire brille, caché dans l’une d’elles : la propriété de sa grand-mère. Perché sur les hauteurs de SainteFoy-lès-Lyon, le Lyonnais s’y est bâti son atelier. Visite guidée.

C’est donc cela être un artiste, il suffit qu’un rideau ose s’effacer devant nous, pour que le talent, quel qu’il soit, se dévoile aux yeux du public. À cette scénographie, orchestrée chez lui, ou plutôt chez sa grand-mère (Catherine, ndlr), Ndrix y a même ajouté une montée des marches. Sans tapis rouge, ni paparazzi. L’idée n’est pas là. L’artiste s’est simplement créé un cocon, décoré d’une ribambelle de graffitis, rappelant autant ses écarts de jeunesse qu’ils ne désignent l’itinéraire à emprunter. Il faut alors les suivre, tenter de déchiffrer leurs significations, pour atteindre enfin son antre, au bout d’un cheminement menant à un grand rideau blanc. D’un côté, des étagères garnies de bouquins vantant les mérites de Gauguin, Monet, Redon, Cézanne et autres Pissaro. De l’autre, des planches à dessin. Ou plutôt des toiles, reconnaissables entre mille, tant elles mélangent la pop street art, des personnages de cartoon et les couleurs vives. « J’ai trouvé mon cheminement. Ça part toujours d’un élément principal, qui m’inspire ». Puis viennent se greffer ces dessins, ces thématiques, tantôt suggérées par les commanditaires, tantôt issues de son inspiration. La différence ? Un mystérieux personnage dissimulé çà et là, dont la seule présence suffit à signifier que la toile n’a pas été commandée. Une facétie de ce Lyonnais, animé par l’envie de raconter une histoire. Dans chacune de ses peintures.

L’atelier de l’artiste est niché dans les communs de la propriété familiale

NICOLAS PERROT, “PLUS QU’UN MENTOR, C’EST UN GRAND FRÈRE”

Dès lors, libre à chacun d’écrire le scénario. Lui a le sien, qu’il conserve secrètement. « J’ai toujours aimé qu’il y ait un côté subtil, pour que les gens s’intéressent encore plus au tableau », raconte-t-il, entouré de quelques-unes de ses œuvres, soigneusement conservées à son « domicile ». À 31 ans, le protégé de Nicolas Perrot prend aujourd’hui le temps de les contempler, la hype de ses tableaux lui ayant offert le luxe de vivre de sa passion. De cet amour pour le dessin, né au travers de cahiers d’école remplis de gribouillis. Plus tard, l’intéressé aura également peaufiné ses talents de grapheur, mis à l’épreuve sur quelques murs de la ville. Et ce, jusqu’à ce que la peur de se faire prendre, ne le ramène à la raison. À plus de classicisme. « Il y a 6 ans, à Noël, au lieu de recevoir une enveloppe de la part de mes parents, j’ai demandé à ma mère des toiles

et de la peinture », expose l’ancien employé de 6e Sens Immobilier. L’affaire était lancée. La première œuvre leur fut d’ailleurs offerte. La suite ? Une succession de succès auprès de ses amis. « J’ai commencé à en offrir, puis je me suis dit : pourquoi ne pas commencer à les vendre. A la sortie du Covid19, j’ai engrangé énormément de commandes », se souvientil. Qu’importe l’âge, Nicolas Heyndrickx sut alors faire évoluer son art, son mentor, « son grand frère », lui apportant quelques cordes à son arc. « Like a Rolling Stone », comme l’eut joué le guitariste du même nom, Ndrix trouva ainsi la lumière. Et des projecteurs soudainement braqués sur lui.

DES FORMES ET DES FIGURES QUI

APPARAISSENT LA NUIT

« Il y a cinq ans, je n’aurais jamais pensé percer dans ce domaine », souligne l’artiste, aujourd’hui exposé jusque sur les murs de la galerie The Vault à Bruxelles. Viendront peutêtre l’Italie, l’Espagne, la Suisse ou même le

Parmi ses mécènes, la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes

marché asiatique. Les pistes sont explorées, telles ces idées, notées à profusion sur son téléphone, qui ne demandent qu’à être un jour concrétisées. « Je pars souvent en vrille », dit-il pourtant, malgré ces habitudes en mode alternance. « C’est souvent une commande, une toile pour moi, une commande, une toile pour moi. Mais je ne refais jamais deux fois le même tableau », poursuit-il, son jeune âge tranchant avec l’image du peintre averti. Il faut dire que le Lyonnais n’a de cesse de

bouleverser les codes. Y compris les siens, lorsque celui-ci eut la bonne idée d’ajouter de la peinture phosphorescente à ses œuvres d’art. Surprise totale à la nuit tombée. Et buzz assuré. « C’est un projet que j’ai en tête depuis longtemps. Je voulais me démarquer et apporter un truc en plus. Je voulais que le tableau puisse vivre tout seul, sans artifice. À la base, l’objectif était de faire une surprise au futur propriétaire d’un tableau et en fait, ça a tellement marqué les gens que je me suis dit,

aujourd’hui quand tu m’achètes une œuvre, tu en as deux », explique cet ancien ermite, fervent amateur du travail de nuit, que sa compagne, Clémentine Brunet est venu réanimer. En dépit des nombreuses abeilles présentes sur ses toiles, Ndrix a donc fini de butiner de fleurs en fleurs. L’artiste a trouvé la bonne. Sa muse. Celle qui fait dire derrière un drap, un rideau, que la vie est encore plus belle lorsqu’on la vit avec passion. Un doute ? Regardez ses tableaux !

Gucci Mood
Dernière touche sur « Amex » devant la maison familiale baptisée “La Retraite”
King of fashion
Chanel and Lys

La Retraite photographiée pour notre édition spéciale « Patrimoine de Sainte Foy »

C« La Retraite » Nid d’artiste

e grand domaine fidésien de 7 hectares a changé maintes fois de propriétaires depuis le XIVe siècle mais celui qui retient notre attention – après le passage des religieuses de l’Assomption (1871) et des Petites Sœurs des Pauvres (1900-1906) dépossédées au moment de la loi anticléricale de 1905 – se nomme Albéric Pont (1870-1969). Originaire de Bagnols-surCèze, il acquiert la propriété en 1919 et s’y installe avec son épouse, née Souchon et leurs 4 enfants. Le 5ème nait à Sainte-Foy. Le docteur Pont devient une sommité dans le milieu médical lyonnais en fondant l’école dentaire. En parallèle de ses activités à la faculté, il transforme une partie de la propriété en clinique privée qui prend alors le nom de « La Retraite ». Avant-guerre, de joyeux évènements égayent la propriété familiale comme le mariage d’Alice Pont avec le constructeur automobile Paul-Luc Court en 1923 suivie un an plus tard de la naissance de leur fille Nicole Maurice Pont (1918-2005) célèbre son union avec Jacqueline Berliet, fille de Marius Berliet et sœur d’Yvonne Brossette. Les Pont disposent alors d’une domesticité nombreuse qui se partage entre Sainte-Foy et l’appartement du 9, avenue Maréchal Foch. C’est là qu’ils se réfugient en 1943-1944 quand un général de la Wehrmacht et son état-major occupent La Retraite (avant de l’entendre sonner). Un épisode douloureux pour le docteur Pont et qui explique sans doute qu’il vende la propriété à la famille Charbin en 1944. L’acquéreur Pierre Charbin (19081973), président du conseil de surveillance de JB Martin, la vénérable maison de velours et peluches, est le fils d’Etienne Charbin propriétaire du château de la rue Deshay, aujourd’hui transformé en mairie. Il épouse Odile Motte (19121974), de la grande lignée industrielle du Nord de la France, et ont plusieurs enfants parmi lesquels Catherine (épouse Jérôme Heyndrickx (1932-2002), et grand-père de notre artiste) et Charlotte, qui épouse André Forest - fils de Pierre Forest (1909-1997, industriel (Pey et Forest), vice-pdt de l’Olympique Lyonnais en 1977. La propriété est donc toujours dans la famille.

1. Le docteur Albéric Pont (1870-1969)

2. Cette maison était la résidence secondaire de la famille de soyeux Charbin établie au château de la rue Deshay, aujourd'hui la mairie de Sainte Foy.

Texte : Marc de Jouvencel – Photos © Saby Maviel et DR

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DOSSIER SPÉCIAL

Table remarquable Saveurs de l’Ain ®

UN LABEL POUR LE PATRIMOINE CULINAIRE AINDINOIS

DOSSIER RÉALISÉ PAR ODILE MATTEI, PHILIPPE LECOQ ET CHRISTIAN MURE
PHOTOS © FLORENCE BEREZIAT – AINTOURISME

LE LABEL TABLE REMARQUABLE SAVEURS DE L’AIN® ? ON VOUS RACONTE...

Ce 7 avril 2025, vers 17h, les rayons du soleil s’inclinaient doucement sur le magnifique Parc des Oiseaux, à Villars les Dombes. Les flamants de Cuba, dont le plumage se parait de rouge pourpre, se rassemblaient en communiquant bruyamment.

À quelques mètres, sous un chapiteau, plus de 300 personnes participaient à la troisième édition de « Faites du tourisme ». Le thème choisi : « L'Ain, entre Saveurs & SavoirFaire ! » à l’occasion du lancement du label : « Table remarquable Saveurs de l’Ain® ».

Acteurs touristiques du département, hôteliers, restaurateurs, professionnels, élus, partenaires, partageaient dans une ambiance studieuse et conviviale, leurs expériences et points de vue. Tandis que sur l’étang assombri, perchés sur une patte, les flamants avaient cessé leurs vocalisations, sous le chapiteau, le « Label Table Remarquable Saveurs de l’Ain® », voyait le jour.

DE LA TERRE À L’ASSIETTE

L’Ain, est un département riche d’une diversité géographique, naturelle et patrimoniale qui compte des terroirs aux productions locales exceptionnelles élaborées par des artisans du goût. La Dombes, la Bresse, le Pays de Gex et le Bugey totalisent 14 labels de qualité (AOP, AOC, IGP, ou Label Rouge). C’est rarissime en France !

Texte : Odile Mattei – Photos © Aintourisme F. Paubel, F Peillot, Corinne Bertrand, Aline Perrier, G.Brevet, ArcomDesign

Stéphanie Luquin, responsable de l’Observatoire

d'Aintourisme :

« Les touristes chez nous vivent des expériences locales à travers les produits du terroir et la cuisine authentique. Au-delà de sa force identitaire et culturelle, de son impact économique, la gastronomie joue un rôle de fond dans la construction de l’image du territoire. »

Lors des réflexions qui ont présidé à l’élaboration du Livre Blanc du Tourisme de l’Ain (2023-2028), Aintourisme a placé la Gastronomie parmi les 10 filières d’excellence de la destination touristique. Par ailleurs, Saveurs de l’Ain, marque créée en 2019 et largement diffusée sur le département, comptait fin 2024 plus de 500 professionnels adhérents. D’où ce nouveau label, né du partenariat entre Saveurs de l’Ain et Aintourisme, doté de critères d’obtention bien définis.

UN LABEL DE PLUS ?

Emmanuel Visentin, directeur général Aintourisme : « Oui, un label de plus, et c’est assumé ! Car il s’agit de la plus belle des vitrines pour le département de l’Ain qui dispose d’un patrimoine culinaire majeur avec des produits d’excellence (Volaille de Bresse, Vins du Bugey, Fromages...), des grands chefs qui ont marqué l’histoire de la gastronomie au Pays de Brillat Savarin (Alain Chapel, Georges Blanc...), des recettes identitaires séculaires. »

Saviez-vous que l’Ain est le seul département français où un menu entier peut être composé exclusivement de produits d’excellence AOP/ AOC/IGP /Label Rouge, de l’entrée au dessert avec boissons comprises ! Le réseau « Table Remarquable Saveurs de l’Ain® » a pour but d’améliorer la compétitivité de la destination ; il doit aider à convaincre les touristes de choisir l’Ain pour séjourner ici quelques jours et à améliorer l’expérience client. Les nouvelles tendances de consommation, nous confirment que dans ces deux domaines, la gastronomie joue un rôle prépondérant dans le comportement des touristes. Emmanuel Visentin ajoute : « ce label doit également permettre le renforcement d’une économie circulaire qui est déjà une réalité dans notre département. »

Christophe Feillens, directeur de l’association Saveurs de l’Ain et responsable de la filière terroir : « L’enjeu de ce Label est de valoriser la qualité, afin que chaque Table Remarquable Saveurs de l’Ain® devienne ambassadeur de choix pour la gastronomie locale. La plaque spécifique décernée, est le symbole d’un engagement pour la promotion des produits aindinois ». Et de conclure « Les restaurants reconnus Table Remarquable rejoindront les étoilés Michelin, les Bib Gourmand... formant ainsi un cercle prestigieux d’ambassadeurs de la gastronomie aindinoise, aussi bien au sein du département qu’au-delà »

Après la séance photos des chefs avec leur plaque « Table remarquable Saveurs de l’Ain® » dans les mains, un buffet dinatoire, préparé par les équipes de cuisine du Parc des Oiseaux, et composé évidemment de produits locaux, a été proposé. Les convives ont pu, tout en dégustant, échanger avec les élus, directeurs, vignerons, agriculteurs... et avec les chefs labellisés promus ambassadeurs de leur terroir : une mission et un engagement, qui leur tient à cœur.

La recette du label

Ce label est accordé exclusivement aux restaurants traditionnels qui proposent sur leur carte pendant au moins 9 mois minimum :

- un menu comprenant une entrée et un plat typiquement aindinois, - un dessert avec fruits locaux et/ou à base de Crème de Bresse, - des fromages secs ou frais issus de l’Ain

- une entrée et ou un plat principal aindinois à la carte toute l’année, - au moins du vin Rouge du Bugey et du vin Blanc du Bugey, une bière, des jus de fruits et des spiritueux locaux

La liste des produits utilisés et les coordonnées des fournisseurs, producteurs et artisans seront indiqués sur la carte.

> Toutes les informations sur www.ain-tourisme.com/savourer/marque-saveurs-de-lain/

Frédéric Boucaud et Adrien Sucillon

Le Duverger à St Paul de Varax dans la Dombes

« Ce label est important et incarne notre engagement envers la qualité et l’authenticité de nos produits de l’Ain, de la Dombes. C’est la promesse de travailler encore plus des produits locaux qui font la richesse de notre département. Passer un bon moment à table et découvrir le patrimoine de chez nous. »

Frédéric Michel, chef étoilé depuis 2015

Restaurant Le Raisin à Pont de Vaux dans la Bresse

« Une belle distinction qui encourage à travailler davantage dans le sens que j’ai toujours privilégié : la priorité aux produits locaux, aux artisans du goût aindinois et toujours chercher à dénicher de nouvelles pépites locales. Ce label devrait motiver des nouveaux restaurateurs qui prendront la relève. »

Jérôme Busset, chef étoilé

Restaurant l’Aintimiste à Poncin dans le Bugey « Je suis très heureux d’être labellisé, Table Remarquable Saveurs de l’Ain® valorisant ainsi mon engagement à servir et sublimer les produits aindinois. Il est important pour moi de faire rayonner au-delà de notre région notre beau territoire. J’espère aussi que ce label permettra aux touristes d’avoir de meilleurs repères pour choisir leur destination gourmande. »

Accéder aux tables labellisées, à pied, c’est possible avec les liaisons TER depuis les gares desservies à partir de Lyon et Genève. À savoir que l’Ain compte 3 gares TGV, 2 aéroports, un maillage routier exceptionnel. La soirée s’achevait sur une note d’espoir et d’enthousiasme pour le devenir de ce label d’excellence qui confortera avec force et vigueur l’image du patrimoine culinaire aindinois, de sa vitalité dans la région et bien au-delà. Quelques cris d’oiseaux nocturnes perçaient la nuit étoilée. Le Parc des Oiseaux fermait ses portes. Dix-sept chefs repartaient avec une plaque lumineuse orange et blanche, à accrocher fièrement dans leur établissement. OM

AINTIMISTE

«

Des maisons comme la nôtre, il n'y en a pas dans la région ». Aucune arrogance – ce n’est pas son style – mais Jérôme Busset a pourtant raison. D’abord parce qu’il officie dans la plus vieille maison de Poncin, une petite bâtisse médiévale des années 1500 affublée de charmantes petites arcades en pierres – bientôt vitrées pour profiter de la terrasse à l’année – parce qu’il a pu transformer et aménager l’intérieur avec « deux poumons » : un puits de lumière inattendu cerné en sa base de néons et de plantes vertes, et une cuisine ouverte sur salle, non pas pour être à la mode mais pour pousser le bouchon de l’interactivité au plus près possible de ses convives. Ici, à l’AinTimiste, on cause, on discute, on questionne, on peut même interpeller si besoin. Le chef – étoilé, on allait oublier de le souligner tant cela parait évident – a été longuement formé en salle et cela se ressent. Il va, vient, vous sert, vous conseille, retourne en cuisine, dans une chorégraphie unique qu’il partage avec ses jeunes ouailles au talent déjà affirmé. Un lieu de vie. Bien sûr, peu habituée à de tels partages dans des maisons étoilées, la salle en redemande, d’autant que les plats appellent tous le commentaire. Car chacun vit une fois à table une expérience avec un grand E, unique, « forcément unique » aurait dit Marguerite. Jérôme Busset n’a pas été formaté par un style culinaire, sa chance, il propose donc des associations que personne n’attend » mais il sait quand « les éléments vont fonctionner entre eux ». De l’instinct, de la percussion, de l’innovation, du risque. Bref du talent. PL

SON PLAT SIGNATURE

4, rue de la Pompe 01450 Poncin

Tél. 04 74 38 06 66

Le Ramequin du Bugey

C’était un défi lancé par son épouse Isabelle qui l’a accompagné à ses débuts de chef. « Le ramequin est un fromage de vache qui peut paraître repoussant. Il reste une productrice au lait cru, Emily Manos, à Arandas (Bugey). Mon but, c'est que les gens puissent avoir le goût de ce fromage emblématique, puissant, mais en s'amusant, en ayant aussi des amers, des acides, en ayant des textures, de la sucrosité. Chaque bouchée est unique, mais à la fin, ils vont avoir ce bon goût de ramequin ». Ainsi soit-il...

AAU CHALET DE BROU

h ce Chalet ! Quel emplacement ! Quelques rayons de soleil font doucement remonter le mercure du thermomètre printanier ?

C’est sur la terrasse qu’il faut tenter de trouver une table nappée de blanc sous les parasols de couleur claire, avec une vue royale sur le Monastère, Royal lui aussi, véritable chef d’œuvre gothique du début du XVIe siècle. Pour y parvenir il faudra avoir réservé, ou amadouer Patricia Pesut, fille de Renée l’heureuse propriétaire des lieux depuis 1978, toujours en cuisine avec ses trois commis quand elle n'est pas en salle pour saluer les habitués qui la réclament. Et attention, Patricia connaît la musique. Car si elle a toujours arpenté petite les sols du Chalet, elle a su parfaire son goût et la technique du métier entre Thonon et l’Institut Paul Bocuse, avant de faire ses classes dans quelques belles enseignes de New-York et Paris. Avec son mari Ludovic, elle tient la salle et assiste Renée dans la gestion de leur maison familiale. Pas de panique si la terrasse affiche « complet », la famille Pesut a su faire de l’intérieur de sa maison un modèle de calme et de volupté. Déco chic sans être ostentatoire, tradition et modernité, Patricia n’a pas suivi les cours de l’institut CREAD pour rien... Même classe dans l’assiette, chaque plat élaboré à base de produits frais et locaux, semble avoir été dessiné. C’est juste beau, appétissant. Une alliance entre les plats traditionnels de la Bresse et la modernité d’aujourd’hui, façon bistronomie. Incontournable. PL

SON PLAT SIGNATURE

Gâteau

168, boulevard de Brou 01000 Bourg-en-Bresse Tél. 04 74 22 26 28

de foie blond de volaille, sauce homardine

Inutile de le cacher, le gâteau de foie de volaille est un incontournable de la Bresse au même titre que la volaille ou l’assiette de grenouilles. Mais au Chalet de Brou, il n’est pas servi avec la traditionnelle sauce tomate, non, la famille Pesut a osé la sauce homardine, qui, au-delà de ses lettres de noblesse, lui donne des accents terre-mer accomplis. Et comme ici un peu de foie gras s’ajoute à la préparation, l’ensemble est juste divin. Normal, face à un monastère.

AU MOULIN DU PONT

«

Il n’y a rien de plus moderne que la tradition » dit la maxime inscrite sous le portrait de Guy Gindre - et ses faux airs de Churchill - sur un des murs du moulin devenu grâce à lui hôtel-restaurant en 1967. En quelques mots, le décor de cette belle maison située au bord du lac Val d’Oignin, dans le Haut Bugey, est habilement dressé. Car même si les chambres, les salles, le mobilier, le bar, si tout a été revu et refait pour assurer le confort des visiteurs, la tradition des lieux, de l’histoire familiale, du respect du terroir, est bien la signature du Moulin du Pont de Samognat « Mes parents ont tenu le Moulin pendant 48 ans », souligne non sans fierté Philippe Gindre qui a repris il y a deux ans les rênes de l’établissement après quelques années de gérance. Neuf chambres, une quarantaine de couverts, servis dès que possible en extérieur face au lac, du vert et des chants d’oiseaux tout autour... Du calme, du repos, de la sérénité. C’est tout ce que souhaitent Philippe et son chef Joris qui « conjuguent modernité et tradition » dans l’assiette, afin de satisfaire à la fois les touristes en saison et les habitués qui viennent randonner à pied ou à vélo dans les parages. Au programme, un menu « Saveurs de l’Ain » avec suprême de poulet de Bresse aux morilles ou quenelles Nolo sauce écrevisses, et un menu « Moulin », plus ouvert au gré des envies de Joris mais qui propose encore « l’incontournable filet de perche à la persillade », le plat signature de Guy pendant des lustres. PL

SON PLAT SIGNATURE

1, moulin du Pont

01580 Samognat France

Tél. 09 82 54 53 53

Ravioles d’escargots à la crème de persillade

Bien sûr, Joris fait ses ravioles lui-même. Il prend ses escargots, des « gros gris » à l’Escar’pade, sur la commune de Matafelon, juste à la frontière avec le Jura, ce qui lui garantit une « saveur de l’Ain » Joris présente l’assiette avec une jolie crème de persillade comme son nom l’indique, quelques croutons, et du persil frais pas seulement pour la déco. Vous m’en direz des nouvelles...

UAUBERGE DE L’ABBAYE

n coq immense, fier, ouvert au monde en ses entrailles, trône à l’entrée de cette belle maison de pierres, ouvrants et volets gris, située sur l’agora rénovée qui mène en quelques marches aux portes de l’Abbaye d’Ambronay. Ivan est là, Ivan Lavaux, chef étoilé (depuis 2012) de cette maison repensée de fond en comble en 2003. Cette maison – un ancien bar – c’est son œuvre, son inspiration, sa contribution à « son » village, à l’Abbaye où il a été baptisé, où il a baptisé ses filles... Un homme en recherche de sens, de cohérence, fidèle à lui-même et ses racines, un homme pour qui l’introspection est à la fois un moteur et un chemin, ne pouvait que rendre à son village ce qu’il lui avait apporté comme souvenirs, images, parfums, saveurs, mêlés et emmêlés dans sa mémoire. Alors à l’intérieur chaque détail compte. Sur les murs, des toiles de Jouy, pièces uniques fabriquées spécialement à Lyon pour l’Auberge sur des dessins du chef, aux vitraux modernes qui abritent du regard extérieur, de la collection de moulins à café aux sous-de-plats à l’ancienne posés sur table... Il y a ici des alcôves, des « coins » tranquilles, des tableaux de maître, chaque détail est choisi, couvé, nécessaire. Et puis il y a l’assiette, mais nous sommes déjà trop longs. Vous avez déjà mangé chez un poète ? Passionné par la nature, ce qu’elle offre, légumes et herbes habillent si bien ses poissons et autres surprises, et par l’histoire, en particulier celle des moines bénédictins voisins. Laisser vous mener. Le monde d’Ivan est captivant. PL

SON PLAT SIGNATURE

Filet de truite

47, place des Anciens Combattants 01500 Ambronay Tél. 04 74 46 42 54

« Filet de truite de l’Ain servi tremblotant en vert pré sur une macération d’herbes fraîches issu de notre propre parcelle, légumes verts de printemps, jeunes pousses, œufs de truite fumés ». Tout est dit... Sur la photo figure un filet de sandre, arrivage du jour oblige, mais l’esprit est le même avec le filet de truite. Ivan Lavaux : « c’est un plat qui se mange dans la verticalité de son dressage ; tous les plats que je compose sont étudiés pour avoir dans le même temps les ingrédients, les textures, les différentes températures en bouche. C’est mon identité ». Poésie, sensibilité, philosophie.

CAUBERGE DU CHARRON AUBERGE DU GRAND RONJON

’est l’histoire d’un coup de cœur. En vacances du côté de Montréalla-Cluse en 2020, Elodie et Mickaël Auvage s’attablent dans cette belle auberge située à deux pas du vieux village. Ils apprennent que l’établissement est à vendre, discutent avec le patron, et font affaire. Mickaël et Elodie avaient besoin de se poser, mais aussi l’envie de se lancer, enfin chez eux. Lui, chef confirmé depuis des années, a travaillé un peu partout en France, notamment chez un étoilé. Sa passion, c’était le poisson. Son luxe, travailler des produits frais, se servir chez les meilleurs, et apposer tranquillement sa patte et son talent sur les plats qu’il concocte. Alors bien sûr, une fois installé dans l’Ain, Mickaël a fait connaissance avec les plats d’ici, les incontournables, volaille et quenelle. Mais le chef n’a pas voyagé pour rien entre Normandie, Pyrénées et Nord-Pas de Calais. Ses menus en content l’histoire, avec un « Dos de cabillaud lardé, crème curry, un Filet de bœuf, jus sirupeux Cognac, ou encore une marmite de poissons nobles, jus de moules réduit crémé, coques et langoustines »... Patte du chef, chaque plat semble avoir été dessiné à l’avance, la présentation de l’assiette est ciselée, colorée, comme un tableau de maître. Chapeau l’artiste. À Elodie l’accueil en salle ou sur la terrasse aux couleurs parme, le service des vingt-cinq à presque trente couverts, les conseils de la belle carte de vins, bref à elle de donner le ton, l’attention qui sied aux belles maisons. Vous allez voir, son sourire crée vite l’atmosphère... PL

SON PLAT SIGNATURE

3, rue du Grand Pont 01460 Montréal-la-Cluse

Tél. 04 74 76 09 35

Quenelle de brochet Maison sauce Nantua et écrevisses ou sauce morilles

Mickaël ne s’en cache pas : il a mis quelques mois avant de posséder la fabrication et la recette de sa quenelle. À la cuillère ? Non. « J’emploie une technique apprise dans le Nord. Je la roule dans un film et la poche avec. Ça lui donne une belle forme de fusée, mais permet surtout de maintenir la texture et le goût du brochet. En fait, c'est la même technique que la cuillère, mais avec un film ».

Sur le mur y avait des glycines (bis), Toi, tu portais un tablier bleu... »

Les glycines de l’auberge de la ferme du Grand Ronjon offrent toujours leur doux parfum de printemps lorsqu’on débarque là-bas, à Cormoz, chez Cocotte et Pierre-Emmanuel Guyon, pour s’attabler en pleine campagne bressane. L’histoire ne dit pas si Cocotte a eu un « tablier bleu », elle dit en revanche que si Claude se laisse appeler Cocotte c’est parce que son beau-père portait le même prénom et que les clients l’ont ainsi baptisée... C’était avant les années 90 du siècle passé, lorsque Pierre-Emmanuel et Claude travaillaient encore avec les parents du premier qui ont créé l’auberge en 1980. Cela fait ainsi plus de trente ans que le couple Guyon propose sa cuisine traditionnelle de l’Ain à ses habitués et touristes de passage. Leur gentillesse, leur simplicité, leur humilité dans le travail, ont tissé au fil des ans leur réputation auprès de ceux qui savent ce que bien manger veut dire. Grenouilles, volaille de Bresse à la crème aux morilles, quenelles maison avec les poissons de la Dombes, gâteau de foies de volailles, les plats sont d’ici et de nulle part ailleurs. Pierre-Emmanuel s’amuse parfois avec un filet de sandre, une terrine maison, ou une cuisse de canard confite pour ne pas lasser l’habitué... En salle, règne Cocotte, donc, qui accueille tout le joli monde qui s’y presse le week-end et pas seulement puisque l’auberge accueille des camping-cars et propose quelques mobil-home dans le domaine. La magie du terroir. PL

SON PLAT SIGNATURE

2561, route de la Verne 01560 Cormoz Tél. 04 74 51 23 97

Gratin de pommes de terre façon Grand Ronjon

Pierre-Emmanuel a hésité, sa spécialité serait plutôt la volaille de Bresse, mais son gratin « façon Grand Ronjon » est un cadeau. « Ce sont juste quelques pommes de terre, de la crème de Bresse, un peu de lait, sel et poivre, le tout dans le four le temps que cela cuise », se moque t-il gentiment. Mais comme on sait à Lyon - pour fréquenter les bouchons - que les plats les plus simples sont souvent les plus difficiles à réussir, réclamez-le ce gratin. Conseil d’ami.

FLES CHARMES DE BRESSE CHEZ LA MÈRE BOUVIER

aire la cuisine de nos pères et y être fidèle, sans trop de revisites ou d'extravagances, avec juste des cuissons un peu plus modernes ». Du classique, de la tradition, de l’identité en un mot, voilà ce qui fait la force et le charme de cette adresse enracinée depuis des années dans son territoire. Estelle Gohierre et Christophe Ferreira se sont si bien imprégnés en trois ans de la musique jouée ici par leurs prédécesseurs – plus de trente ans de maison – qu’ils proposent aujourd’hui aux habitués et à leurs amis une partition faite de justesse, d’accord profond entre la salle, les plats, et même le village de Curtafond et ses alentours. Dans la grande salle d’une soixantaine de couverts ou sous la tonnelle bioclimatique, Christophe sert donc le B-A-BA de l’Ain, grenouilles à la persillade, gâteau de foies de volaille, poulet de Bresse, escargots au beurre de Bresse ou en ravioles, mais aussi ses menus du jour accrochés aux saisons qui peuvent explorer par delà les frontières de la Bresse. Des « lyonnaiseries » puisque Christophe a fait une partie de ses humanités à Oingt, dans le Beaujolais, un poisson espiègle, ou encore quelques plats canailles du Sud-Ouest... Toujours avec deux exigences : une cuisson maîtrisée, et puis un assaisonnement « au plus juste ». Le tout proposé sans chichi, sans bruit, avec cette humilité qui sied aux auberges de villages où l’on vient un peu comme en pèlerinage, mais pas pour entendre une messe en latin. PL

SON PLAT SIGNATURE

287, route du Village 01310 Curtafond Tél. 04 74 25 70 03

Le gâteau de foie de volaille aux écrevisses

Christophe Ferreira : « J’ai choisi de le proposer avec des écrevisses et non une sauce tomate car c'est beaucoup plus gourmand. Avec une bonne recette – j’ajoute de la mie de pain, du lait pour ne pas avoir un goût trop puissant – et une cuisson juste pour ne pas qu’il soit sec mais bien fondant, le gâteau de foie de volaille reste un plat élaboré, voire haut de gamme. » On signe...

Bien sûr il y a eu quelques aménagements depuis 1927... Chaque génération a mis son empreinte sur cette belle adresse de Montcet connue aujourd’hui bien au-delà des frontières de l’Ain. Mais quelle fierté pour Marie Bouvier, elle qui penche parfois la tête par-dessus son nuage de repos éternel pour épier faits et gestes des clients venus saluer la cuisine de son arrière-petit-fils Lionel. Car après Marie il y a eu sa belle-fille Yolande de 1946 à 2001, rejointe par sa fille Marcelle – épouse Paccoud – maman de Lionel qui a pris la suite de sa grand-mère Yolande, en 2001 donc, avec sa maman Marcelle. Vous suivez ? Tant pis. L’essentiel est que la maison Bouvier située juste à côté de la mairie du village – à moins que ce ne soit l’inverse – participe de ces sagas familiales qui donnent une âme au lieu, et plus encore. Car ici les parents y ont convié leurs enfants, qui ont convié les leurs avec des souvenirs à la pelle, bref, La Mère Bouvier est une maison de transmission. Mais l’histoire ne serait pas fidèle si on oubliait de raconter Lionel. Avant de rentrer au bercail, Lionel a en effet pris la route, Vonnas d’abord, mais aussi de belles adresses de la Côte d’Azur. Il en est revenu avec un goût et un savoir-faire marqué pour la cuisine de là-bas qu’il propose en parallèle aux plats traditionnels de l’Ain. Avec ce bagage de « deux cuisines » sa patientèle s’est élargie comme la réputation de la maison à la façade rouge de Montcet. PL

SON PLAT SIGNATURE

19, rue de la Mairie 01310 Montcet Tél. 04 74 24 22 61

Cuisses de grenouilles sautées comme en Dombes

C’est le plat qu’il a concocté en extérieur sur une simple plaque de cuisson dans la célèbre émission « les potagers de Julie », synonyme de « quart d’heure de gloire » comme aurait dit Andy Warhol, et donc d’un afflux soudain d’une clientèle nouvelle venue des Savoie et de l’étranger. Rien à dire sur la recette, c’est une sommité familiale, sans farine, avec du beurre de Bresse, et le même fournisseur depuis plus de vingt ans... À déguster, c’est tout.

ALE COMPTOIR DES DOMBES LE DUVERGER HÔTEL-RESTAURANT

DE LA GARE

vec sa façade et son enseigne rouge vif, on ne voit que lui dans le village de Lapeyrouse, situé à quelques encâblures seulement du Parc des Oiseaux. Tant mieux ! Car cet établissement mérite qu’on y courre sans détour. Pour se régaler de quelques grenouilles fraiches évidemment, préparées dans la tradition dombiste par le chef Julien Dimino et accompagnées d’un gratin dauphinois, ou d’un poulet de Bresse aux morilles et vin jaune, de quenelles, bref de tout l’éventail local qui sait si bien saluer le terroir. Mais attention, sur le nappage simple de vos tables sur lequel figurent quelques vers de Charles Trenet – « Douce France, cher pays... » – le chef saura vous proposer bien d’autres déclinaisons de son savoir-faire susceptibles de vous faire voyager un peu plus loin, comme avec le féra du lac Léman. Un savoir-faire que Julien Dimino et François Genillon viennent de reproduire avec deux autres associés à Sandrans, en créant leur second Comptoir sur les mêmes thèmes et avec le même esprit : le local, les produits frais, le 100% fait maison. Là-bas, une terrasse d’une quarantaine de couverts et un terrain de pétanque viendront donner une touche plus estivale à leur démarche. À noter, même s’il faut souvent reprendre la voiture à l’issue du repas et donc désigner un chauffeur qui jurera la modération, la belle carte des vins des quatre compères. Et puis les desserts, habiles souvenirs des saveurs de l’enfance. PL

SON PLAT SIGNATURE

10, route départementale 6B

01330 Lapeyrouse

Tél. 04 72 88 50 69

Goujonettes de carpes de la Dombes

François Genillon : « On coupe les filets de carpes en lamelles, un peu épaisses mais pas trop. On les accommode ensuite avec un mélange de farine, du paprika. Et on les plonge dans la friteuse... » Résultat, une texture croustillante à l’extérieur et tendre à l’intérieur. Mais oui, il faut les saisir avec les doigts, le grand chef Alain Chapel servait des fritures en entrée pour montrer que chez lui il n’y avait pas de chichi. Alors...

Saint-Paul-de-Varax, le nom vous parle ? La Dombes – et non « les » Dombes comme disent les Lyonnais qui ne sont pas de Lyon – les grenouilles de Duverger... Car oui, l’Hôtel-Restaurant de la Gare s’appelle toujours « le Duverger », en hommage aux trois générations de la famille qui ont servi depuis 1946 et jusqu’en 2013 des wagons d’amateurs de grenouilles fraiches et persillade. La célèbre maison a aujourd’hui bien changé, même si elle tutoie toujours la gare, des grenouilles stylisées figurent sur sa façade et une terrasse mi-couverte jouxte une véranda où il est si agréable de s’attabler à mi-saison. Qu’on se le dise, la tradition des Duverger reste de mise ici, les grenouilles sont toujours le plat signature de la maison, et les deux jeunes chefs – Adrien Sucillon et Frédéric Boucaud – qui veillent maintenant aux destinées de l’établissement restent inscrits dans la tradition, cuisine du terroir et produits locaux : volaille de Bresse à la crème ou rôtie, carpe de la Dombes en goujonnettes, en gratinée, ou fumée en salade... mais le duo n’oublie pas sa jeunesse et revisite à merveille tout cet héritage, en ajoutant à l’envi des fulgurances dont ils ont le secret. Ainsi la table tenue par les deux associés – jusqu’à 80 couverts en terrasse et plus encore à l’intérieur – reste ancrée dans son histoire et ouverte sur son temps, comme l’espèrent les nombreux convives de toutes générations qui ne prennent plus seulement le train pour venir. PL

SON PLAT SIGNATURE

5071, rue de la Gare 01240 Saint-Paul-de-Varax Tél. 04 74 42 51 97

Grenouilles fraîchesgratin dauphinois

Adrien Sucillon : « Nous, on ne farine pas nos grenouilles. Elles sont séchées dans un linge et posées directement dans le beurre. Les anciens propriétaires, les Duverger, les cuisinaient sans farine et nous perpétuons avec bonheur la tradition » Du beurre donc, sans compter, à ras la poêle, et de la persillade. La cuisson ? Juste comme il faut. Servez bien chaud, sans modération...

LE FRANÇAIS

Certains rêvent d'aller sur la planète mars... nous préférons sans aucun doute un voyage dans le temps des voitures à chevaux dans cette brasserie datant de 1897 miraculeusement préservée par la famille Ramboz avec sa grande salle à manger au plafond classé, caramélisé par la patine du temps... Michèle Laroque est d'ailleurs une habituée de ce lieu magique tout comme Laurent Gerra, le fils de Charles Aznavour ou Patrick Martin, président du MEDEF.

À BOURG, LA PLUS BELLE BRASSERIE DE FRANCE

Tout est resté comme dans le temps avec des serveurs à l'ancienne qui courent entre les tables pour satisfaire leurs clients heureux de se retrouver là où ça se passe... Tout Bourg s'y retrouve à table pour se régaler du dos de saumon fumé "maison" et son caviar de hareng qui est un véritable petit "sommet". On a ensuite l'embarras du choix entre les noix de saint jacques persillade ou grillées petits légumes qui est notre plat de prédilection ou la lotte persillée ou grillée, la raie au beurre noir avec ou sans câpres, la sole meunière ou le saumon grillé de Norvège. Dans cette véritable institution bressane : les "fous" de la Dombes participeront évidemment à la fête avec les grenouilles fraîches à la persillade et le poulet de Bresse à la crème et aux morilles gratin de pommes de terre... Le filet de veau à la crème et aux morilles réconfortera ceux qui reviennent du marché du mercredi et samedi matin. Le Paris Brest s'impose au dessert pour rester dans la magie du lieu... Pierre prend une journée par an pour aller visiter une cave de son choix comme Petrus cette année... sa carte des vins est donc exceptionnelle allant du Moulin à Vent Château des Jacques Louis Jadot au Côte Rôtie "Champin le Seigneur" domaine Gerin. Artistes de passage comme Corinne Touzet se retrouvent après leurs spectacles dans cette brasserie qui est la plus belle de France grâce à Pierre Ramboz à qui ses nombreux clients amis tiennent à lui rendre hommage en dégustant sa spécialité : filet Pierre (bœuf cru huile d'olive) qui est évidemment le plat vedette de la maison... La vie est une fête au Français qui embellit notre vie nous faisant revivre notre jeunesse à l'époque des "trente glorieuses" ! CM

7, avenue Alsace Lorraine 01000 Bourg en Bresse Tél. 04 74 22 55 14 Fermé samedi soir et dimanche

Menus : 34,90 € (Le Français), 40,90 € (Le Régional), 50,90 € (Le Burgien), 71,90 € (Le Bressan)

SON PLAT SIGNATURE

FILET PIERRE : UNE RECETTE HéRITéE DE SON PèRE

Plat-signature du Français, le filet Pierre qui porte fièrement le prénom du patron est une recette héritée de son père composée d’une pièce de bœuf cru charolais (250 grammes), persil, huile d'olive, échalote, vinaigre, oignons, poivre, sel... Avec le bonheur d'être servi par le jeune Edouard Ramboz qui représente la 4ème génération au service de cette brasserie mythique prouvant que la légende est en train de continuer !

CGRENOUILLES ET DÉLICES LE JACQUES

ela fait dix ans maintenant que Cassandra et Dimitri Dorme ont investi cette petite maison d’Illiat qui fait tout de même courir une quarantaine de convives à chaque service et bien plus encore en fin de semaine. Leur recette ? La grenouille bien sûr, mais la grenouille « à volonté », c’est-à-dire jusqu’à plus faim... Beurre et persillade, cuisinés avec cœur et talent, on en redemande, surtout si l’on vient de loin, mais Dimitri l’assure, la raison l’emporte souvent sur la gourmandise.

C’est cependant cette riche idée qui fait le succès de l’établissement et permet au chef de glisser aux habitués et touristes de passage d’autres plats traditionnels dont il sait tirer les ficelles depuis des lustres. Ainsi le poulet de Bresse aux morilles ou le filet de carpe de Dombes labellisé « Poissons de Dombes® » ont leurs adeptes venus de Châtillon sur Chalaronne, Thoissey et Lyon. Mais c’est bien la grenouille qui est à l’honneur ici, elle est affichée partout, comme une reine de beauté, jusque sur les murs extérieurs, stylisée, avec une toque blanche sur la tête. Le résultat d’un jeu-concours avec cadeaux à la clef organisé par le jeune couple Dorme tout juste arrivé à Illiat. Le nom de l’établissement aussi a été trouvé grâce au même jeu. Il n’y a pas de secret : Quand on a le savoirfaire et le faire savoir, souvent la mayonnaise prend... PL

SON PLAT SIGNATURE

611, rue du Bourg

01140 Illiat

Tél. 04 74 24 05 27

Grenouilles fraîches persillées à volonté

Ici les grenouilles sont farinées avec la farine du village – un must – avant d’être plongées dans le beurre de Bresse dans lequel vient s’ajouter la persillade. Puisqu’il s’agit de satisfaire les plus gourmands, les grenouilles sont servies dans un plat posé sur un réchaud, afin que les autres portions soient aussi savoureuses et chaudes que la première. Allez, il n’y a plus qu’à mettre les doigts et de s’emparer des cuisses goûteuses à souhait…

Inutile de tergiverser, le lieu est superbe, on s’y sent d’emblée comme choyé, attendu... Il faut dire que Le Jacques est une belle bâtisse au charme de vieille ferme bressanne, aménagée comme ces club house anglais synonymes d’authenticité et de chaleur – l’immense cheminée n’est pas la seule responsable – qui dispose en saison d’une immense terrasse protégée avec vue sur le parcours du golf de la Bresse... La classe.

Les travaux menés l’an dernier ont apporté une touche de modernité avec la cuisine devenue ouverte sur la salle. Alors que le spectacle commence ! En maître de ballet, Loïc Henry, 28 ans, mène la danse entre ses plats tradition, poulet de Bresse aux morilles, goujonnettes de carpes et cuisses de grenouilles, et ses propositions plus personnelles – notamment ses pièces de bœuf venues de la ferme du Trèfle voisine – les andouillettes de Châtillon ou les souris d’agneau, et ses poissons du jour. Il faut bien satisfaire le palais des golfeurs, de leurs invités, et des nouveauxvenus juste attirés par la cuisine de Loïc qui surfe sur un boucheà-oreille très favorable. D’autant qu’ici entre menu et suggestions une « formule » offre pour 42 € la possibilité de se promener à sa guise dans les nombreuses suggestions de la carte des entrées jusqu’aux desserts. Innovant et agréable. PL

SON PLAT SIGNATURE

2958, route de Servas

01400 Condeissiat

Tél. 04 74 51 42 09

Poulet de Bresse aux morilles

Loïc Henry : « Nous proposons la pièce brute, pas désossée, un quart de poulet, aile ou cuisse. On la marque bien, et on la cuit deux-trois heures en marmite dans la crème de Bresse avec têtes d'ail, oignons entiers, et champignons de Paris, avant de déglacer au vin jaune ». Le poulet de Bresse est servi avec un gratin de pomme de terre bressois, crème, ail, noix de muscade, rien de plus... À table !

GEORGES BLANC

Nom : Blanc. Prénom : Georges.

Mais avant lui à Vonnas, il y eut Élisa, sa grand-mère dite « la Mère Blanc » – une étoile Michelin en 1929, une deuxième en 1933 – et puis sa fille Paulette, la maman de Georges, qui a tenu la maison, sa réputation et son rang jusqu’en 1968. Georges Blanc a 25 ans. Il s’installe dans une maison qui conjugue les produits du terroir bressan à toutes les sauces, des produits frais et toujours de grande qualité : poulets à la crème, poulardes, coqs, pigeons, canards et puis escargots, grenouilles et écrevisses de Dombes... Mais Georges ne fait pas que succéder, il imprime sa marque, pose doucement sa patte sur l’héritage, revisite, transforme, allège, innove, crée sans cesse. En 1981, et François Mitterrand n’y est pour rien, il obtient le 3e macaron. La destinée est en marche. Le centre de Vonnas devient « le Village Blanc », chacun connaît l’histoire. Jusqu’à la mesquinerie de 2025.

“C’EST UN GÉNIE”,

DIT DE LUI LAURENT GERRA, DEVENU SON AMI À FORCE DE PARTAGES

« Il m'a vu naître, puisque maman était serveuse chez lui, j'ai été à la maternelle avec son fils Frédéric, donc je traînais un peu dans les cuisines, j’y ai des souvenirs de parfums de beurre et de crème, de persillade aussi. Georges est un vrai passionné. Il est tout le temps

soucieux du travail bien fait, du confort de ses clients. Et il a l'œil. Il voit tout ce qui se passe, en cuisine, en salle, il voit si le verre est vide, s’il faut débarrasser... Et puis c’est un artiste, un vrai créatif, Il n'arrête pas de créer ». Entre artistes, souvent, les ponts enjambent les rivières des disciplines pour se retrouver sur l’essentiel.

Le Suprême de Poularde de Bresse maturé, cuisiné dans une étonnante Marinade lactée

Chez Georges Blanc la volaille se décline en trois oraisons : L’Emblématique Poularde de Bresse « Elisa Blanc » avec les Crêpes Vonnassiennes ; Le Suprême de Poularde de Bresse maturé, cuisiné dans une étonnante Marinade lactée ; La fondante Poularde de Bresse AOP, confite entière en Robe de Sel farcie d’Aromates et de Plantes odorantes. Sans modération...

Laurent aime « monter » à Vonnas, non pas en pèlerinage mais en refuge, boire un verre de blanc avec « l’élu » du village dans l’Ancienne Auberge – un hommage et une belle adresse – et déjeuner si les emplois du temps s’adaptent, avec ce triptyque incontournable en toile de fond : « pas plus de trois saveurs sinon les papilles se perdent »

Avant de passer la main, Paulette aurait dit à Georges, qui le confirme : « N'oublie jamais la pointe de vinaigre dans le poulet à la crème ».

Ne vous inquiétez pas, Paulette, il n’oublie jamais, et aujourd’hui tous les bons chefs la rajoute, la pointe de vinaigre... S’il n’a jamais oublié le vinaigre, l’acidité, Georges n’a pas oublié non plus la force des produits de l’Ain. Et notamment de la volaille. Élu au comité interprofessionnel dès 1976, il en est devenu le président emblématique – et sans doute à vie – parce que « c’est un devoir pour un chef reconnu de s'investir dans l'aide à la promotion et à la valorisation des produits spécifiques de son terroir ». Devenue AOC, puis AOP, cette volaille est devenue l’étendard de l’Ain partout dans le monde, et Georges Blanc tenait à ce que ce soit dit... PL

1, place du Marché - 01540 Vonnas Tél. 04 74 50 90 90

METS & VINS LE RAISIN

Stéphane Prévalet est un artisan... et un artiste. Un artisan pour son engagement, sa technique, son sens du geste sûr, son ancrage aussi dans le terroir auquel il rend hommage, un artisan qui sait prendre soin de son travail et de sa clientèle. Et un artiste, parce qu’il sait sublimer le produit brut, le mettre en valeur dans des propositions élaborées, en tirer toutes les saveurs qui engendrent une assiette dont on se souvient. Dans sa petite maison de la petite rue de la République – 30 couverts – où il s’est installé avec Laetitia en 2005 – et où on vient à pied – le chef formé par Constant et Henriroux décline des plats gastronomiques à des prix mesurés dans un décor simple, épuré, mais délicat et chaleureux, à l’image de son mur de bouleaux cendrés. C’est là qu’il taquine au plus juste les volailles de sa Bresse adoptive toujours accompagnées de produits de saison glanés alentours. C’est là qu’il s’amuse à travailler les poissons, coquillages et crustacés, truites de la petite montagne, mais aussi Saint-Jacques, homard, lotte ou cabillaud. Là encore qu’il sert les indémodables foie gras de canard, ris de veau, grenouilles désossées aux tomates confites, ou « cuites comme en Dombes », fondant de chocolat noir et crème brûlée. Un exemple de « bistronomie », même si Stéphane, Maître Restaurateur depuis 2012, Bib gourmand depuis 2008, n’aimerait sans doute pas être enfermé dans un concept ou une catégorie, comme un artiste libre, un artisan toujours passionné par son métier. PL

SON PLAT SIGNATURE

9-11, rue de la République

01000 Bourg-en-Bresse

Tél. 04 74 45 20 78

Poularde de Bresse (AOP) à la crème de Bresse et écrevisses

Stéphane Prévalet : « Je ne travaille que la poularde, qui est un peu plus grasse que le poulet, sa chair est plus fondante. La cuisse est désossée, farcie d’une mousseline au foie, et roulée en ballotine. Nous la servons tranchée à côté d’un filet rôti au foin des montagnes, sur une sauce crème de Bresse et écrevisses avec des légumes printaniers locaux ». Vous dites gastronomie ?

C’est une belle auberge de famille située à la frontière de la Bourgogne qui a su grandir, s’adapter, se moderniser, sans jamais renier son passé – en cuisine comme en salle – qui affiche pourtant un macaron depuis dix ans. Son secret ? La délicatesse. La délicatesse de Céline et Frédéric Michel qui sont revenus d’Angleterre pour reprendre en 2012 et relancer le déjà célèbre établissement des parents de Céline ; la délicatesse du décor traditionnel de la salle qu’ils peaufinent par touches habiles mais sans heurts visuels ; la délicatesse des additions aussi qui n’empêche pas un service impeccable et des produits locaux de la plus belle qualité. Leur macaron, c’est le talent, le travail, et le respect de ceux à qui ils s’adressent. Résultat, avant même que Michelin ne pose son étoile sur le fronton – ou ailleurs – de la maison des Michel, les clients étaient au rendez-vous. Il faut dire que Frédéric en a « sous la semelle », si l’expression est tolérée ici. Formé chez Régis Marcon et Éric Pras, chef aux côtés de Daniel Galmiche en Angleterre, il sait sublimer les produits avec passion, jouer des saveurs, des textures, et s’amuser à dresser des petits tableaux de maître dans chaque assiette. Il sait aussi régaler de plats du jour ciselés les clients du bistrot Le Grappillon qui jouxte sa maison étoilée et la petite résidence ou Céline propose une dizaine de studios pour les voyageurs... ou pour ceux qui ont prévu de tutoyer la cave pour accompagner le menu Gourmandise. PL

SON PLAT SIGNATURE

2, place Michel Poisat 01190 Pont-de-Vaux

Tél. 03 85 30 30 97

Assiette de légumes printaniers, safran de Bresse et piment de Bresse

Afin de partager l’étendue de son registre, Frédéric a choisi une assiette de saison aux deux saveurs de l’Ain : « une assiette gaie, printanière, colorée, fraîche, craquante. Une assiette très gourmande », commente Céline. Servie avec une mayonnaise relevée au safran de Bresse de chez Alexis Comtet, à Foissiat, et de quelques piments, de Bresse eux aussi. La délicatesse encore, saveurs, parfums, présentation...

DOSSIER SPÉCIAL outdoor

Mobilier de jardin Unopiù Collection Welcome

TENDANCES OUTDOOR

INTÉRIEUR / EXTÉRIEUR : L’ABOLITION DES FRONTIÈRES VOTÉE À L’UNANIMITÉ !

Balcons, jardins, terrasses sont devenus de véritables terrains d’expression pour les férus de décoration. Celle-ci s’amuse à brouiller les pistes, abolit la frontière entre l’intérieur et l’extérieur qui ne s’interdit rien, et se pare du somptueux luminaire au canapé design.

Texte : Sophie Guivarch – Photos DR

Les collections des plus prestigieux éditeurs se déclinent pour se mettre au grand air, entrent et sortent contribuant à faire de nos jardins des pièces de vie à part entière, qui se transforment en lieux de réception, cuisines, espaces de repos et même bureaux ! A l’extérieur, plus question de faire l’impasse sur le confort avec des salons qui n’ont rien à envier à ceux qui sont de l’autre côté du mur et cela grâce au développement de nouvelles technicités. Les innovations en matière de textiles permettent d’obtenir les meilleures performances : imperméabilité, résistance aux moisissures, protection UV, traitement anti-tâche, à l’image de la collection Farniente signée Lelièvre et de son tissu bouclette, très texturé, d'un effet laine ou encore de sa collection Splash qui se pare des mêmes propriétés avec une résistance des couleurs à l'eau chlorée. De même la toile Batyline... inventée par le

Lampadaires
Fauteuils Ottoman - Cinna

groupe industriel français Serge Ferrari il y a plus de trente ans et confectionnée à partir de polyester recouvert par une gaine PVC, se présente comme un tissu synthétique souple et résistant.

Plébiscitée par les plus grands fabricants internationaux de mobilier outdoor (Cinna, Ego Paris, Emu, Lafuma, Fermob, B&B Italia, Ethimo, Tectona, Vondom...), cette toile technique de grande qualité a contribué à réinventer le confort de vie en extérieur. Fauteuils, canapés, chaises longues, luminaires et même pots de fleurs sont conçus à partir de ses toiles composites innovantes avec lesquelles tout devient possible ! Laissons libre cours à notre imagination en osant aussi les couleurs, un credo que l’on doit notamment à Fermob, qui révolutionne les conventions chromatiques outdoor avec une gamme qui défie les conventions avec des associations surprenantes, des duos, des trios, des camaïeux qui haussent le ton ! Pour son mobilier, Fermob a choisi le métal (recyclable à plus de 98%), formidable « matière à idées » comme le qualifiait Gustave Eiffel, séduit par sa souplesse d’utilisation. Il s’agit d’acier ou d’aluminium de première qualité qui bénéficie de traitements anticorrosion spécifiques pour un usage extérieur. Ne reste plus qu’à poser le décor. Au mobilier qui compose une véritable salle de réception en plein air, viennent s’ajouter les tapis conçus à partir de fibres synthétiques résistantes aux UV et à la pluie qui viennent peaufiner l’ambiance et structurer l'espace.

La lumière est également soigneusement étudiée avec des luminaires non plus pensés comme de simples éléments de confort et de sécurité mais qui s’imposent comme des éléments décoratifs à part entière, du lampadaire design au lustre à pampilles. Les récentes avancées technologiques ont transformé ce domaine, notamment avec l'introduction de l'éclairage extérieur LED et des lampes solaires qui fonctionnent de manière autonome... Perle de l'ameublement de design même pour les espaces extérieurs, la proposition Outdoor d'Artemide utilise largement la technologie LED de dernière génération. Mais la marque va plus loin en imaginant, non plus seulement des sources de lumière mais de vraies œuvres d’art mariant esthétisme et scénographie. Des modèles qui doivent résister aux conditions climatiques extrêmes : intempéries, froid, humidité et rayons UV et même aux embruns marins comme les luminaires Sammode fabriqués en inox marin qui sont parfaitement adaptés pour les environnements de bord de mer !

Mobilier Ego Paris
Mobilier Lafuma
Détail matière fauteuils Ottoman - Cinna
Cinna : Canapé et table basse Valmer, coussin et tapis Mescal

TOUS DEHORS ! UN NOUVEL ART DE VIVRE

Le ton est donné. Vous l’aurez compris l’extérieur n’est plus le parent pauvre de la décoration. On investit ces espaces extérieurs pour paresser, travailler, cuisiner ou recevoir, on investit à tout moment les moindres parcelles à ciel ouvert, été comme hiver et de jour comme de nuit, en témoigne cet engouement pour les expériences « glamping » (contraction de “glamour” et “camping”) à la maison !) « Chez soi, avec des cabanes qui deviennent des pièces en plus dans nos jardins, le glamping s’est imposé comme un nouvel art de vivre au grand air. La tiny house fait toujours fantasmer ! C’est un phénomène lié à notre besoin de connexion à la nature, de symbiose avec des éléments que l’on ne cherche plus à dominer mais à apprivoiser. C’est le fruit d’une certaine fascination pour l’aventure, la liberté. Le syndrome Nature & découverte ! » souligne Vincent Grégoire de l’agence NellyRodi.

Le glamping s’accorde avec une recherche d’authenticité qui s’exprime par des matériaux nobles, des fabrications artisanales, des formes organiques. Cabanes sur pilotis, tentes en toile enduite, yourtes, s’invitent

ainsi dans les jardins en réponse au besoin de reconnexion à la nature, à la simplicité, à l’essentiel. En un mot le moindre espace extérieur est un nouvel eldorado « mais on la respecte avec des matières responsables,

recyclées, des bois naturels, une gestion durable des forêts, des textiles non polluants, des luminaires qui ne consomment pas... La nature s’accorde nos bonnes grâces alors nous veillons à la préserver ! »

Collection "O" - Artemide
Mobilier de jardin Fermob
Pouf d'Extérieur Tramae - B&B Italia

5000 PISCINES EN 50 ANS POUR TERÉO-PISCINES

Une piscine à fond mobile télécommandé à la profondeur souhaitée, un cube d’eau aux parois de verre ou en inox inscrit dans l’esthétique d’une demeure contemporaine... Vous en rêviez ? Teréo le fait !

Texte : Jocelyne Vidal - Photos © DR

Cette année Teréo-piscines fête ses 50 ans d’existence! Forte de cette expérience dans la conception et l’installation de piscines haut de gamme, l’entreprise créée en 1975 par José Bourlier, surfe avec bonheur sur un marché porteur. Avec un potentiel en forte croissance ces dernières années, notamment en Auvergne Rhône-Alpes, seconde région de France après PACA, l’activité piscinière a le vent en poupe, précise Pierre Bourlier, gérant de Teréo-piscines depuis 2001. Le nom de la société Teréo évoque l’ancrage en terroir beaujolais de l’entreprise paysagiste BB Jardin, créée il y a 50 ans.

UN DEMI-SIÈCLE

D’INNOVATIONS

« Dès la création de l’entreprise familiale, mon père a été visionnaire en intégrant, en complément de son métier de paysagiste, son savoir faire dans l’installation de piscines haut de gamme », souligne Pierre Bourlier. Le temps de rejoindre un réseau national et de former son personnel en interne au métier de piscinier, le chef d’entreprise se positionne en leader régional d’un marché dont il anticipe les attentes en matière d’innovations technologiques. « Proposer des piscines hors standard, apporter à chaque projet un design, une intégration architecturale et une réalisation technique spécifiques », telle est la démarche de l’entreprise qui quitte en 2013 le réseau national et crée sa marque Teréo-piscines qui regroupe les deux agences du groupe, BB Jardin à Villefranche/Limas et JB Piscine à Lyon/ Charbonnières les bains, antenne Lyonnaise crée en 1993.

QUATRE MÉTIERS

EN UN

Le lancement en 2013 de la marque Teréopiscines signe la réussite du groupe familial. Avec 30 collaborateurs répartis sur les agences et show rooms de Villefranche/Limas et Lyon/ Charbonnières, la société a apposé sa griffe sur 5000 piscines à ce jour. Qu’il s’agisse d’une piscine posée sur le toit de l’hôtel Mercure à Villefranche, d’un cube d’eau aux parois de verre d’une demeure de particulier, d’une copropriété ou d’un cabinet de kinésithérapie lyonnais,

chaque réalisation révèle le savoir-faire d’un groupe qui réunit quatre métiers en une seule activité : la construction, la rénovation, la vente et conseils au sein de ses magasins et showrooms de Lyon/Charbonnières et Villefranche/ Limas, sans oublier le service après-vente pour assurer le parfait fonctionnement des piscines paysagères, urbaines ou contemporaines de leurs heureux propriétaires.

Teréo Piscines Villefranche/Limas 867, route d’Anse - 69400 Limas

Tél. 04 74 65 49 70 villefranche@tereo-piscines.fr

Teréo Piscines Lyon/Charbonnières 171, route de Paris - 69260 Charbonnières-les-Bains

Tél. 04 78 34 63 89 charbonnieres@tereo-piscines.fr www.tereo-piscines.fr

Charbonnières-Les-Bains - Lyon Té l. 04 78 34 63 89

Limas - Villefranche-sur-Saône Té l. 04 74 65 49 70 www.tereo - piscines.fr

ESPACES OUTDOOR BY DESJOYAUX À DARDILLY

Idéal pour se jeter à l’eau et profiter à cent pour cent d’un extérieur paré pour les réceptions estivales... À vos braseros ! Texte : Jocelyne Vidal -

Àla croisée des chemins de l’esthétisme et de l’innovation, la signature Desjoyaux Piscines s’impose comme la référence de 60 ans de savoir-faire français. Innovants et respectueux de l’environnement, les bassins d’agrément du numéro 1 de la piscine enterrée inspirent mille et une façons d’être en vacances chez soi, aux clients de LNO Lyon Nord-Ouest, nom de la concession Desjoyaux créée en 2012 à Dardilly par Mathieu Goujon et son associé Cédric Drevet. Plébiscitée par la clientèle des Monts d’Or et du Val de Saône, l’excellence Desjoyaux fait la part belle à la dimension esthétique. « C’est l’un des premiers critères de choix d’une piscine conçue comme l’élément-clé de l’embellissement d’une maison, les porteurs de projets sont d’ailleurs le plus souvent des femmes », souligne Mathieu Goujon, gérant de LNO et d’Espaces Outdoor.

Pergolas en bois ou bioclimatiques. Création phare de l’année 2025, le showroom Espaces Outdoor déploie un vaste panorama d’aménagements extérieurs au sein de la concession Desjoyaux Piscines de Dardilly (1). L’installation de pergolas en bois ou bioclimatiques, la création et la réfection de terrasses privilégient un élégant design aquatique. A la qualité des matériaux –dallage de travertin et de grès cérame, plages de bois exotique- fait écho le style épuré de cuisines extérieures aux braseros parés pour de joyeuses réceptions estivales. « L’idéal pour profiter à 100% de son extérieur », s’exclame Mathieu Goujon, aussi enthousiaste qu’au premier jour de sa permanence en 2003, à l’agence Desjoyaux de Dardilly. Diplôme du Centre d’Etude Franco-Américain de Management en poche, il intègre le

groupe Desjoyaux comme responsable de la zone export dans le Nord de l’Europe. La découverte à Dardilly, du métier de pisciniste, Mathieu adore et se jette à l’eau !

DE DARDILLY À LIMAS À LA POINTE DE LA VAGUE

Conseiller d’une clientèle porteuse de projets de qualité, il voit son initiative couronnée de succès. Trois ans après la création de LNO à Dardilly, au rayonnement étendu de Tassin à Tarare, en passant par les Monts d’Or, l’ouverture de l’agence Desjoyaux de Limas (2) permet de couvrir Villefranche et l’ensemble du Beaujolais. La multiplication des services client : contrats d’entretien, surveillance et contrôles hebdomadaires, y compris durant les vacances des propriétaires... Autant de moyens de faire prospérer un double concept. Issu d’un brevet déposé en 1978 par Jean Desjoyaux, le coffrage permanent actif permet d’implanter en un temps record, une structure de piscine à partir de panneaux de polypropylène recyclé pré-assemblés en usine à La Fouillouse, dans la Loire. Sitôt installés

sur le site, les panneaux sont remplis de béton et ferraillés en une seule opération.

La rénovation : un bon plan. Ajoutez un système de filtration sans canalisation, au brevet déposé en 1983 par Jean Desjoyaux, pour éviter de coûteux travaux d’enfouissement de tuyaux (qui ne vont pas sans risques de fuite) et les frais de création d’un local technique. Une économie d’autant plus appréciée que l’escalade du prix des terrains constructibles en réduit drastiquement l’espace. Que l’on projette la création d’une piscine ou que l’on souhaite rénover un bassin contemporain d’une vieille demeure, le concept Desjoyaux vous fait gagner du temps et de l’argent en offrant à d’antiques plans d’eau, une nouvelle vie.

(1) Piscines Desjoyaux LNO Dardilly, Espaces Outdoor

Parc d’Activité de Limonest

65 N6, 69570 Dardilly

Tél. 04 78 35 74 48

(2) Piscines Desjoyaux LNO Limas 1129, route d’Anse - 69400 Limas

Tél. 04 37 55 26 90

Photos © DR

TESSALI SERVICES LA PROPRETÉ POUR SIGNATURE

Société spécialisée dans la propreté et les services fondée il y a plus de 20 ans, Tessali Services s’impose aujourd’hui comme une référence dans la région lyonnaise grâce à une approche qui conjugue excellence opérationnelle, proximité client et valorisation de l’humain. Pour l’entreprise basée au cœur de la zone d’activité Techlid à Limonest, la donne est simple : la satisfaction client avant tout !

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

C’est pour cela que Tessali Services s’appuie sur une vision simple, ambitieuse et incarnée par son directeur général associé, Alain Habib : la qualité « ne doit pas être une action isolée, mais une habitude ancrée dans le quotidien ».

Cette habitude, Tessali Services la cultive jour après jour, en premier lieu dans les copropriétés qu’elle entretient, pour certaines, depuis près de 20 ans. L’entreprise est devenue un acteur reconnu dans ce secteur.

Tessali Services a également étendu son expertise initiale dans d’autres domaines d’activité, notamment dans l’entretien de bureaux et de sites industriels. La société propose en outre des prestations

complémentaires : les travaux exceptionnels, le décapage et la cristallisation des sols, le débarrassage des encombrants, la remise en état de locaux après inondations ou incendies ou encore le traitement des extérieurs.

« Parfois, on nous sollicite uniquement pour des prestations de "3D" : dératisation, désinsectisation, désinfection », précise Alain Habib.

RESTER À L’ÉCOUTE DES CLIENTS ET DU MARCHÉ

La société n’a de cesse de se réinventer et réévalue en permanence ses critères d’exigence. Elle a en effet fait de la satisfaction client le leitmotiv de ses actions.

« La confiance du client se construit sur la durée », revendique Alain Habib. Un discours loin d’être anecdotique puisque les quelque 250 clients de Tessali Services peuvent notamment, grâce à un QR Code dédié, évaluer en temps réel la qualité des travaux effectués.

« Cela permet de faire remonter les informations. La disponibilité et la réactivité, c’est ce qui fait notre force. Dès qu’il y a une doléance, elle est gérée le jour même », complète Paul Pirri, chargé de développer Tessali Services en Bourgogne-FrancheComté.

Une preuve concrète de son engagement constant en faveur de l’amélioration continue.

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69760 Limonest

Tél. 04 74 01 49 41

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Restaurant - BAR

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Bénédicte

Cuisine du Marché au fil des saisons

Restaurant

bistrot LE THÉODORE BISTROT DES HALLES

Marco Chopin

Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu 21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 78 82 38 49

Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi

Le Théodore le.theodore

Restaurant

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46

Service continu du mardi au dimanche www.lecafedumarchelyon.fr le-cafedumarche

Christophe Marguin cuisine du marché / SALON PRIVATIF

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

LES GARÇONS BOUCHERS

Catherine Dhinaun et David Mollard

Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 72 40 08 59

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

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Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Restaurant

Restaurant

Frédéric Berthod

Cuisine de Saison / Produits du Marché

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

Restaurant

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

LE PLATO

Frédéric Therriaud

Restaurant

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

Julie Spitters (Chef)

cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

Restaurant brasserie

LE RIVE GAUCHE

Cyril Cornudet / Chef Guillaume Lepeltier

Cuisine créative, de saison et de tous horizons

31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 89 51 21

Ouvert 7/7 de 8h à 23h (lun : 8h-15h et dim : 8h-15h30) www.le-rivegauche.fr

En partenariat avec Global IP • www.global-ip.fr 1359, route de Sain Bel - 69280 Marcy L’Étoile - T. 04 72 30 83 00

LE CÈPE

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

bouchon

CELEST

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud

restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 87 37 10 99

Restaurant ecailler

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

LES 3 DÔMES

Jérémy Ravier

Restaurant

Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97

Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

LE PASSAGE

Mathilde Ettoumi

Restaurant traditionnel

8, rue du Plâtre - Lyon 1er

T 06 74 89 36 75

restaurant

restaurant Gastronomique

Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol

Radisson Blu Hotel (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com

Restaurant - club

THE RIVIERA

Christophe Gerbaud

Restaurant Français, Cuisine traditionnelle

28, rue de la plage - Collonge-au Mont-d'Or

T 04 72 27 82 91

Du mardi au vendredi midi - Du jeudi au samedi soir theriviera-collonges

POUR UNE FOIS BY JÉRÔME

Jérôme Sauron

restaurant Bar à vin Grenouilles

restaurant Bistronomique, Fait maison, Produits frais 10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas

T 06 81 43 30 08

Mer : 11h-15h - Jeu-ven-sam : 11h-15h et 17h-22h30 - Dim : 11h-15h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby

LES OLIVIERS

Alexandre Tamburini

Rencontre entre créativité et raffinement

Golden Tulip Lyon Ouest & Spa **** 145, chemin de Paisy - Limonest

LE BRUNCH

Partouche Hôtel

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa

Emmanuel Faucon

de bons plats accompagnés De bons vins

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

Restaurant italien ANGELO

Antonio Salvati (Chef)

Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

Restaurant BAR lounge

L’ AFFAIRE DU 6

Edith Rosay

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

63, cours Vitton - Lyon 6e

T 04 78 89 49 24

Brasserie

Ouvert du mardi au samedi : 12h-14h et 19h-minuit

Service voiturier le week-end

T 04 87 74 10 13

Lun-Ven : Midi & Soir - Samedi : Soir uniquement

Du lundi au vendredi service continu - Samedi midi

Samedi soir uniquement sur réservation jusqu’à 20h

Françoise Lirola (Swixim Immobilier) et Pascale Mathiolon (Serfim)

Maître André Soulier, avocat, Maître Roxanne Deucher, avocat (August Depouzy) et Marc Fraysse, président de CAPZEN Services

LOU RUGBY — MONTPELLIER LES TRIBUNES VIP

Texte : Jean-Marie Nauleau avec MC – Photos © Saby Maviel

Qualifié pour les demi-finales de Challenge Cup, le LOU Rugby a prolongé sa belle série sur le territoire national. Grâce à leur succès face à Montpellier (32-23), les Lyonnais en ont même profité pour retrouver leur place dans le Top 6. La lutte s’annonce féroce pour prendre place dans le wagon final. Pour composter son billet, il y a même fort à parier que le LOU Rugby devra batailler jusqu’à l’ultime journée. Pour autant, la meute rouge et noire semble armée pour relever le défi. Les hommes de Karim Ghezal en ont fait la démonstration en s’imposant au forceps contre Montpellier (32-23), concurrent direct aux phases finales. Pour arriver à leurs fins, les Lyonnais ont pu compter sur leur réalisme et les réalisations de Maraku, Marchand, Couilloud et de Davit Niniashvili, même privé de sa célèbre moustache. Une victoire qui permet au LOU Rugby de confirmer sa solidité actuelle à domicile. Un atout à conserver pour prolonger le plaisir en juin prochain. Avec peut-être d’ici là, une belle surprise européenne à ranger dans l’armoire à trophées.

> Prochain match à Gerland LOU Rugby – Pau

Samedi 10 mai à 16h30

Mathieu Renaud (Actu events), Sandra Chiritian (OL Légendes) et Sébastien Michel, maire d’Écully
Amélie Gachet et Olivier Camps (Mercedes-Benz Groupe Chopard)
Yvan Patet (groupe EM2C) et Patrick Iliou (GL events)
Xavier Maitre (Hottinguer) et Jérôme Jordan

Delphine Deniger (Biovan), Lionel Mounier (Thermo), Natacha Gas (Serfim) et Laurence Mounier

Le général Jean-François Chaulet et JeanPierre Gagneux

Jean-Marie Nauleau (Lyon People) et Philippe Lesoil (Groupe Maia Energie)

Didier Pariset, ancien président de SG Auvergne-Rhône-Alpes et Valérie Rivière (SG Auvergne-Rhône-Alpe)

Sébastien Michel, maire d’Écully, Bernard Reybier (Fermob), Alexandra Fratti (LOU Rugby) et Pierre Novarina (Mapahua)

Arnaud Friso (Restaurant les Charlyrots), Benoist Campion et Olivier Araujo, maire de Charly
Florent Faurisson (Dio Siaci) et Maître Terence Wilhelm (Cara Avocats)
(6e Sens Immobilier)
Sophie Sidos, présidente du MEDEF 38 entourée de Michel Noir, ancien maire de Lyon et de son fils Philippe, architecte (Factory Architectes)
Jocelyn Jeanniard (Carrefour Market) et Nicolas Guida (Banque Palatine)
Jean-Pierre Chevallard (2JB), Jean-Pierre Gagneux (6e Sens Immobilier) et Jean-Claude Pietrocola (Trophée Ovalgreen)
Maître Roxanne Deucher, avocat (August Depouzy), Samuel Soulier, adjoint au maire du 6ème, Alexia Charlet (Bandai Namco) et Bastien Kontis (Deloitte)
Catherine Arbaud (LOU Rugby) entourée de Renaud Pfeffer, maire de Mornant, vice-président de la Région AURA, Aurélien Berthelet, directeur général des Cars Berthelet, Olivier Briat (Prefalu), Julien Bonnard (Full Sports) et Jean-Marc Ceccarelli (BNP Paribas)

Les 11 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

Textes : Morgan Couturier – Photo © DR Lyon People

LYON 2 • INAUGURATION DE LA RUE SIMON MAUPIN

Après la pluie vient le beau temps. C’est en tout cas l’espoir de Pierre Oliver à l’heure d’inaugurer la réfection du deuxième tronçon de la rue Simon Maupin. Trois ans après avoir célébré avec les masques, la première phase de réhabilitation de cette artère du triangle d’or, le maire du 2e arrondissement de Lyon a donc pu mettre un point final aux travaux. Une transformation financée à hauteur de 451 000€, rendue possible dans le cadre de l’enveloppe budgétaire annuelle allouée à la Mairie du 2 par la Métropole de Lyon pour les travaux urbains. « Un deuxième beau clin d’œil à l’architecte lyonnais », dixit le candidat aux prochaines élections municipales en référence à Simon Maupin, voyer de la ville de Lyon au XVIIe siècle. De 1640 à 1645, il a réalisé des travaux d'endiguement du Rhône pour le maintenir dans le lit proche de la ville. Cette artère commerçante arbore son aspect actuel depuis les grands travaux du second empire. C’est un changement de taille pour cette nouvelle « zone de rencontres », reliant la rue Gasparin à la rue de la République. Désormais entièrement pavée, la rue Simon Maupin a vocation à donner la priorité aux piétons mais n’en reste pas moins ouverte aux voitures. Une différence de taille pour l’élu LR, qui reste farouchement opposé à la piétonnisation du centre-ville et donc à la mise en place de la prochaine ZTL. « Les espaces ont été sécurisés et végétalisés. Passants comme commerçants profitent pleinement de ces nouveaux espaces », a-t-il signifié. En témoigne la présence remarquée des horlogers Jean-Louis et Arthur Maier, lesquels possèdent notamment la boutique Poiray au numéro 6 de ladite rue.

2 TRAVERSÉE DE LYON LES PASSIONNÉS NE FREINENT PAS LEUR ENTHOUSIASME

En dépit des restrictions de circulation imposées par la mairie écologiste et une météo longtemps incertaine, la Traversée de Lyon a pu accomplir sa 19e expédition. Les moteurs à peine éteints, les organisateurs l’ont déjà garanti, la 20e édition sera bien meilleure.

Les participants devront sûrement s’y faire, la Traversée de Lyon risque de devenir de plus en plus complexe, malgré la majesté des carrosses composant ce cortège. Alors en attendant de savoir si ses traditionnelles sorties auront toujours le droit de sillonner la place Bellecour, Jean-Pierre Benozillo a déjà revu la copie de son événement. Avec plus de routes de campagne au programme, mais tout

autant de plaisir, alors que les quelque 300 participants étaient invités à s’envoler de la Tour de Salvagny pour gagner les Monts d’Or, Caluire ou Collonges-au-Mont-d’Or avant de filer jusqu’à la place Bellecour. 58 kilomètres de balade, avec pour bonheur suprême, la mélodie collector de ces moteurs anciens. Parmi les modèles les plus applaudis, « une sublime Rolls Royce Phantom de 1961 pilotée par Bernard H ou une superbe Peugeot 402 », dixit l’organisateur. Élue reine de beauté pour cette édition 2025, celle-ci pourrait donner envie à ses consœurs cabriolets de retrouver le chemin de la Traversée de Lyon. Une 20e édition ne peut se louper surtout en cas d’alternance réussie !

La photo officielle de cet acte 2 avec Pierre Oliver, maire de Lyon 2, son adjointe Pauline Grosjean, les horlogers Jean-Louis et Arthur Maier

CRÉDIT MUTUEL LYON

MARÉCHAL LYAUTEY

UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À LA SAUCE BOCUSE

Pour ses 30 ans, le Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey a dignement célébré ses sociétaires, en leur offrant un dîner prestigieux à l’Abbaye Paul Bocuse. Une soirée gourmande introduite par la traditionnelle assemblée générale.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Àdate exceptionnelle, cadre exceptionnel ! Les années précédentes avaient déjà illustré la capacité du Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey à gâter ses sociétaires, mais des noces de perles se doivent de briller avec plus d’éclat. Avec peut-être ce qui se fait de mieux : l’Abbaye Paul Bocuse. Un cadre de choix pour les 30 ans de la caisse et un site alléchant pour ce dîner automnal en présence de Sabine Guggiari, vice-présidente de la Fédération du Sud-Est. Et même si le parfum des plats préparés par les équipes de Vincent Le Roux ont pu détourner l’attention, le Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey a pu réaffirmer sa propension à répondre aux exigences de ses clients, en dépit d’un contexte compliqué. Dès lors, si en 2024, l’activité de crédit a été moindre, la caisse lyonnaise peut se satisfaire d’une activité d’épargne en progression.

De quoi permettre à l’équipe dynamique des salariés et à leur directeur Denis Duchesne de présenter de solides arguments pour fidéliser la clientèle. Pour séduire les plus jeunes aussi. Le tout, en célébrant ses cadres, à l’image de Bruno Miotti, dont le départ fut célébré comme il se doit, après 5 années passées à la tête du conseil de surveillance. Soit la meilleure illustration pour le président du conseil d’administration, Jacques Leval, qu’une « banque qui appartient à ses clients, ça change tout » !

Sabine Guggiari, vice-présidente de la caisse fédérale Crédit Mutuel
Denis Duchesne, directeur de l’agence Maréchal-Lyautey, Aurélie Richard et Alexandre Seran

Bruno Miotti, président du conseil de surveillance, Sabine Guggiari, vice-présidente de la caisse fédérale Crédit Mutuel, Denis Duchesne, directeur de l’agence Maréchal-Lyautey et Jacques Leval, président du conseil d’administration du Crédit Mutuel Maréchal-Lyautey

Denis

Jacques Leval, président du conseil d’administration du Crédit Mutuel Maréchal-Lyautey

Jean-Louis Vial, son épouse Edith et Stéphane Namsi, chargé d’affaires spécialisés (Crédit Mutuel)
Alain Mutzig, ancien directeur du Crédit Mutuel, sa compagne Mireille Labourie et Daniel Lourd, expert de justice
Valérie Asti (Le Journal des Entreprises), son époux Marco et Lucie Braconnier (Galerie Partage)
Donia Kebli, Jean-Philippe Cesari (Carl Berger Levrault) et son épouse Catherine (EM Lyon Business School)
Sophie Prebet et Johan Duque (Crédit Mutuel)
Sylvie Vielliard et Frédéric Hudier (Crédit Mutuel)
Joris Hadj (Cercle de l’Union) et Edith Simonnet, artiste sculpteur
Philippe Vorburger, vice-président des Authentiques Bouchons Lyonnais et Jacques Leval, président du conseil d’administration du Crédit Mutuel Maréchal-Lyautey
Véronique Esmilaire (Soins et Santé), Pernelle Rousselot et sa sœur Amandine Manquant (Macoloc-lyon.fr)
Nicolas Stempffer (Dify Immobilier), membre du conseil d’administration et Maître Julie Illuminati, notaire, membre du conseil de surveillance (Crédit Mutuel)
Duchesne, directeur de l’agence Maréchal-Lyautey
Bruno Miotti, président du conseil de surveillance

À L’HIPPODROME DE PARILLY, DACIA LYON MISE SUR SON NOUVEAU SUV BIGSTER

Séduisant par son design musclé, le Dacia Bigster s’est dévoilé au bord de la piste de l’Hippodrome de Parilly. Une double découverte pour bon nombre de clients, charmés par ce cadre hippique et les équipements du SUV.

Les fréquents observateurs de courses hippiques le savent, miser sur le mauvais cheval est une éventualité en pareil lieu. Pas pour Dacia, dont le dernier Bigster donne l’opportunité de placer sereinement ses jetons sur quatre motorisations, de 130 à 155 chevaux et quatre versions (Essential, Expression, Extrême et Journey).

Le constructeur appartenant à Renault Group s’assure ainsi de combler bien des clients et de tirer le gros lot, grâce à ce SUV

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

hybride de 5 places au design moderne. Le véhicule nanti de courbes épurées, cellesci valorisent « avec force sa robustesse, son intérieur spacieux » et ses équipements connectés.

Mieux, avec son coffre de 702 litres, le Dacia Bigster se montre prêt à prendre le large et à s’adonner à de nouvelles escapades. Les clients en eurent la preuve, à l’occasion de sa présentation. Si pour beaucoup, le rendezvous fut l’occasion de découvrir ce verdoyant

site brondillant, dix-huit d’entre eux purent pousser l’expérience à l’extrême, en prenant place à bord de sulkys.

À la clé, trois courses de trot grandeur nature sur les 1607 mètres du tour de piste. Soit l’illustration qu’au contact de son dernierné, Dacia « voit en grand ». Et bien placé ! La grosse cote a désormais un nom : Dacia Bigster !

Clément Romano (commercial Dacia), Anémone Creuseveau et son mari, Noël Creuseveau, clients Dacia
Les 5 directeurs de Retail Renault Group : Arnaud Rimbert, Richard Dosda, Grégory Andrieux, Gilles Gleyze et Éric Vial
Les lauréats des Trophées Bigster : Robin Bourdy, client RRG, Audrey Lahore (RRG) et Jean-Luc Semelle, client RRG
Ilize entourée de ses parents, clients Dacia
Robin Bourdy et Laure Bourdy, clients RRG Lyon
Mickael Rolland (APE groupe) et Matthieu Vocanson (APE Groupe)
Fred Arnissolle (Renault Lyon Sud), Yannick Guillaume (Retail Renault Group) et Benjamin Pierre (Renault Lyon Nord)

RALLYE DU CŒUR VENTE AUX ENCHÈRES AU PALACE GARAGE

Le cadre historique du Grand Garage Trarieux a accueilli la vente aux enchères du Rallye du Cœur. Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel

Cet écrin automobile abrite depuis plusieurs mois la maison de vente aux enchères Collector Cars Auctions. Comme l’an dernier, ses patrons Marion Quesne et Arnaud Faucon ont accueilli les organisateurs et participants du Rallye du Cœur 2025 annoncé en Isère, le temps d’une soirée enchères pour charger la cagnotte de la recherche médicale sur les cancers des enfants. Les participants avaient rendez-vous pour une soirée au cœur des années 80 dans l’univers iconique des eighties ! Entre voitures de légende mises en vente le 27 avril dernier, bornes d’arcade, et un DJ set enflammé, une expérience hors du temps. Et pour les plus joueurs, la vente aux enchères caritative au profit du Rallye du Coeur et une tombola qui ont permis de récolter la somme de 17 500 euros. Bravo.

LES LOTS PROPOSÉS

Lot 3 : Capot Ferrari customisé par l’artiste Birdy Kids adjugé 4 400 €

Lot 2 : Servant Facom customisée adjugée 3 700 €

Lot 4 : coffret montres Eska Watches adjugé 1 600 €

Lot 5 : Pare-choc avant Lamborghini Horus adjugé 1 000 €

Lot 6 : Session de 15 minutes sur simulateur hékico SAF adjugée 300 €

Lot 7 : Une nuit en suite luxe à l’hôtel Lama Courchevel adjugée 1 100 €

Florian Sermet et Franck Denoyel, membres de l’équipe organisatrice du Rallye du Coeur aux cotés d’Arnaud Faucon et Marion Quesne (Collector Cars Auction)
Marco Polisson (Lyon People) et Frédéric Blanc (Aston Martin)
Philippe Chouquet (Docteur Clown) et Patrick Bergia (L’occase du Pneu)
Florian Sermet (Agence Adjectif) et Martin Fougerolle (Smart Partners)
Xavier Carfantan (Print Korner), Nathalie Chambert-Loir et Philippe Eyraud (Le 27 garage vintage)
Chantale Viricel, Anne Tisseront et Nathalie Marchal
Philippe Marchal et Philippe Tisseront

LYON PEOPLE A BESOIN DE VOUS

UNE CAGNOTTE POUR AIDER LE MAGAZINE QUI DÉFEND VOTRE VILLE

Depuis cinq ans, Lyon People est en première ligne pour informer les Lyonnais face à ceux qui menacent leur mode de vie et leur liberté. Nous avons besoin de vous pour poursuivre ce travail de lanceur d’alertes !

Thibault Dumoulin et David Abahouni (Aurajuris)
Raphaël Pautard (AJF Gestion Privée) et Alexandre Favand (Driver Lyonnais)
Nicolas Camus (AMS Location) et Guillaume Tissot (SLC Rallye)
Thierry Dauphin et Maître Aude Dauphin, avocat (Rollux & Dauphin)
Florian Duffal (Framatome), Sipan Kradjian, dentiste et Léo Boggio (BBC Architectes)
Jimmy Arens-Reuther, commissaire-priseur, Marion Quesne et Arnaud Faucon (Collector Cars Auction)
Michel Demay (My Exclusif Cars), Christophe Chevreton, Sinicha Knezevic et Savas Celik (Eska Watches)
Marion et Clara Lijewski (Women’s Motor Club)
Arnaud Faucon (Collector Cars Auction) et Olivier Viricel
La famille Frambourg au complet autour de Jules

THE RIVIERA INAUGURATION À COLLONGES

AU MONT D’OR

Quatre mois après sa reprise par Christophe Gerbaud, le restaurant club de Collonges au Mont d’Or a très officiellement lancé sa première saison. Et pour accueillir ses invités dans les meilleures conditions, le restaurateur a organisé deux sessions inaugurales et printanières avec DJ et saxo. L’occasion pour les Lyonnais de (re) découvrir ce sport festif et gourmand qui a subi une jolie cure de jouvence durant l’hiver. Après « Comme en Provence » et « La Bastide » bienvenue à « The Riviera ». Son nouveau nom de baptême se conjugue avec soirées estivales qui se prolongent sous les palmiers dans l’ambiance bucolique des bords de Saône, piscine de rosé, coupe de champagne ou cocktail en main.

The Riviera en configuration estivale. Christophe et son équipe n’ont pas chômé pour être à la hauteur des attentes des Lyonnais connus pour leur exigence. Notamment dans

l’assiette qui va bénéficier du regard attentif du chef exécutif azuréen Maryan Gandon (ex Carlton, et ex Majestic), notamment en ce qui concerne le brunch dominical qui sera lancé pour ce dimanche de Pâques. Pour la partie festive, là encore The Riviera blinde son équipe avec l’arrivée d’une star des soirées réussies, en l’occurrence Monsieur Philippe Jacquet qui s’installe aux platines tous les mercredis soir. Et pour qu’il puisse envoyer du son sans gêner les riverains, Christophe a déplacé la piste de danse à l’intérieur du restaurant.

Les innovations en cours de finalisation. Très attendue des amateurs de havane, l’ouverture du club cigares avec badges et casiers personnels est programmée pour le début du mois de mai. Promotion canapés et volupté au bord de la piscine du premier étage. C’est également à cette période que vous pourrez rouler le but sur les deux terrains de pétanque installés sous les oliviers. À vous de jouer !

Riviera 28, route de la Plage - Collonges au Mont d’Or Tél. 04 72 27 82 91

The
Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard
lyon people
L’équipe de The Riviera
Vincent Tacqueriaud, Karim Omri (ACDC Comptoir de la Caisse) et Christophe Gerbaud (The Riviera)
Claire Le Meur (Fifty Bees) et Fred Tugler (Champagne Perrier-Jouët).
Safia Hedia et Fatia Chanelet
Christophe Gerbaud, propriétaire du restaurant club The Riviera, entouré de Tony Goupil et Jérôme Emsallem
Antoine Chenet (Groupe Apicil) entouré d’Estelle Ronchetti (Byblos Shine), Laetitia Pepino (Avec Joie), Barbara Tixier et de Corinne Paris (CPG assurances)
Corinne Paris (CPG Assurances), Laëtitia Pepino (Avec Joie), Christelle Bardet (France Alzheimer Rhône), Christine Buiret et Isabelle Bretin (Avec Joie)
Christophe Gerbaud (The Riviera), Delphine Monot Rodriguez (The Riviera) et l’ancien député du Rhône, Marc Fraysse
Stéphane Brunet (Vaperail), Stéphane Millet, décorateur, et Franck Louis Cellier (Caveau du Mont-d’Or)
Nicolas Winckler (Lyon people), Solenne Beaufils (Beaufils & You), Delphine Boucher-Maier (Maier Joaillier) et Philippe Cerutti
Le chef Maryan Gandon et Christophe Gerbaud

LANCEMENT DU GUIDE

AUTHENTIQUES BOUCHONS LYONNAIS

Àl’heure du tout écran numérique, quel bonheur de feuilleter ce petit guide qui recense les cafés, comptoirs et bistrots labélisés par l’Association de Défense des Bouchons Lyonnais, à glisser dans son veston. Créée en 1992 par le journaliste Pierre Grison et le bistrotier Loulou Chabanel, l’association fédère les amoureux du Lyon éternel aimant s’attabler et s’attarder à des comptoirs qui respirent la joie de vivre. A la lyonnaise, finalement, avec en têtes d’affiche politiques les serials mangeurs que furent le président Edouard Herriot, le gourmet Raymond Barre ou le coquin Charles Beraudier. Son président actuel, Patrick Deschamps, et son vice-président Philippe Vorburger, s’inscrivent dans cette tradition qui mêle amour du graillon et du crayon. Loin des chicaneries régimenteuses et des oukases végétariens, l’ancien patron de Lyon Poche a célébré avec gourmandise le lancement de ce nouveau guide autour d’un solide buffet de charcuteries et de fromages. L’opus 2025-2026, édité par le groupe Lyon Mag, et préfacé par l’alerte Arlette Hugon recense 125 maisons de Lyon et des environs. Du bon, rien que du bon.

Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard

Alexis André, rédacteur en chef de Lyon Mag, l’animateur Christian d’Aubarède (radio espace),
Philippe Vorburger, vice-président des Authentiques Bouchons Lyonnais et Thierry Fillon (Compagnie au bon Guignol)
Patrick Deschamps, président des Authentiques Bouchons Lyonnais et Juliette Kedikian (Les Authentiques Bouchons Lyonnais)
Valérie Girod, présidente de l’association Le mâchon des filles, Sandrine Huit (Café Lobut) et Chloé Wallut (Bouchon Les 4G)
Joris Hadj (Cercle de l’Union) et le conseiller métropolitain Pierre Chambon
Yannick (Café du Rhône), Claude (Franc machons), Vincent (La coinche des gones) et François Canard (imprimeur)
Patricia Chatras et Arlette Hugon
Les épicuriens, Tonton Haribo et Christian Garnier
Sophie Bardol (Lyon People) et Yves Cardonne (Le Lafayette)
Loïc Carillon et sa mère Cécile Vendittelli (La Lozère)
Marco Polisson (Lyon People) entouré des membres des Authentiques

MARCHE OU COURSE

WINE YOU WANT

ON NE DEMANDE QU'À BOIRE

Sur le papier, le projet est tout aussi gouleyant qu’un brouilly du château de Ravatys ou une côte-rôtie de Stéphane Ogier. Surprenant et spectaculaire, en témoignent les esquisses 3D élaborées par l’agence Damien Carreres.

WineYouWant est un lieu de vie unique et multiple à Lyon, entièrement dédié au vin. À la fois restaurant ouvert à tous, club privé pour les amateurs et professionnels passionnés, mais aussi espace événementiel pour les rendez-vous corporate, ce concept devrait voir le jour à la rentrée sur les deux niveaux inférieurs de l’ancien Collège Serin, réhabilité par Arioste Immobilier et Promoval. Le majestueux bâtiment en bord de Saône, à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse (Lyon 4e) présente l’avantage de ne pas être dans la future ZTL. Ce qui permettra à ses membres de venir en voiture (60 places de parking leur sont dédiées).

Baptisé « Wine You Want », le club créé par Vincent Galy (ex OL), Pierre Bideau et

Texte : Marco Polisson - Visuels @ Agence Damien Carreres

Grégory Palayer a la particularité d’avoir été financé par des entrepreneurs issus du monde économique lyonnais devenus actionnaires. Parmi eux, Cédric Allouard (AHA - cabinet comptable), Damien Baron, Guilhem Bertholet (Invox), Franck et Romain Boucaud-Maître (Chocolats Voisin), l’avocat Nicolas Bourachot, Olivier de la Clergerie (LDLC), Elisabeth Delanoue, le promoteur Régis Fouque ou encore Thomas Zimmermann (Lyon Street Food Festival). Alors que le chantier suit son cours, les associés sont régulièrement convoqués sur place pour suivre au plus près l’avancée du projet. Les animateurs sont déjà bien avancés dans le recrutement de l’équipe qui va officier sur le site qui sera ouvert 7 jours sur 7.

En tête de liste, Hubert Vergoin, ancien chef du Substrat et Hugues Picot, sommelier, seront les pierres angulaires du restaurant de 100 couverts envoyés par une brigade de 12 personnes chargées d’alimenter les convives midi et soir.

Si le restaurant sera ouvert à tous, les membres WYW bénéficieront de privilèges exclusifs : carte des vins exclusive (allocations et prix réduits), masterclass avec chefs et vignerons reconnus, salons privatifs de dégustation et casiers pour cave personnelle consommable sur place.

Premières dégustations annoncées pour septembre 2025.

Le caveau
La salle du restaurant
Gilles Lebreux et Bertrand Vigliecca (cabinet Vertycal
Romain Broutier (Impacter +), Philippe Delpal (Agenium Group) et Loïc Lénial d’Amari (Riversen)
Caroline Galy (Nano Terra) et Anthony Delahaye (commerçant mécontent de la presqu’île)
Romain Boucaud-Maître (Voisin), Régis Fouque (Promoval) et Hugo Charbonnel (Imteriors)
Caroline Galy (nano terra), François Fournier, Anne Prade Gorguet et Mathieu Prade
La salle de restaurant en devenir
LES 3 ASSOCIÉS
Grégory Palayer, Vincent Galy et Pierre Bideau
Le sommelier Hugues Picot et le chef Hubert Vergoin
Yann Bretonnière et Vincent Bretonnnière
Cédric Allouard entouré de Vincent Galy et de Grégory Palayer
Damien Baron, Émilie Palayer et Romain Broutier
Sarah Grissolange et Laurent Courtial (agence RP com rouge granite)
Nicolas Bourachot, Bertrand Vigliecca (cabinet Vertycal) et Marco Polisson (Lyon People)
Franck Bourrelier et Bertrand Vigliecca (cabinet vertycal)
Nicolas Moret (art in move), Laure sommet, Hugo Charbonnel et Jérôme Sommet
Jérôme Sommet et Hugo Charbonnel
Joseph Brigneaud et Guilhem Bertholet

IDRAC BUSINESS SCHOOL

ILS SONT REMARQUABLES !

Remise des diplômes à l’IDRAC Business School Lyon : une consécration pour plus de 700 diplômés.

Dans un Amphithéâtre Lumière vibrant d’émotion, l’IDRAC Business School Lyon a célébré la réussite de plus de 700 étudiants issus de quatre parcours de formation distincts : BTS, Bachelors, MBA et Programme Grande École. Une journée marquée par la fierté, les sourires et la reconnaissance d’un engagement fort. Au-delà de l’émotion, cette cérémonie marque l’aboutissement d’un parcours académique exigeant, fondé sur une pédagogie active et professionnalisante. À l’IDRAC Business School, l’apprentissage du monde professionnel ne se limite pas aux cours : il s’expérimente. Stages, alternance, mobilité internationale, accompagnement individualisé... autant de leviers mobilisés pour révéler le potentiel de chaque étudiant. La cérémonie a aussi été marquée par la présence de Lalée Pinoncély, fondatrice de Skiif et marraine de la promotion des Bachelors. Son témoignage inspirant a résonné comme une invitation à oser, entreprendre et croire en ses idées. Parmi les diplômés, certains sont déjà familiers des podiums. Mickaël Guillard, joueur du LOU Rugby, récemment sacré au Tournoi des 6 Nations avec le XV de France, a reçu le prix de l’étudiant sportif de haut niveau de l’année. Un bel exemple d’équilibre entre exigence académique et performance, qui illustre pleinement l’esprit de l’école. Une cérémonie qui clôt un chapitre, mais surtout qui ouvre la voie vers l’avenir. Un avenir que chaque diplômé est prêt à écrire avec audace et engagement.

La directrice de l’IDRAC Business School, Emma Morge entourée de Franck Morize parrain des MBA (CPME 69), Lalée Pinoncely marraine des Bachelors et fondatrice de Skiif et Gaëtan de Sainte Marie, parrain des PGE et président fondateur de Qantis
Remise du trophée « étudiant sportif de haut niveau de l’année » de l’IDRAC Lyon à Mickaël Guillard par Gérald Gambetta, directeur du centre de formation du LOU Rugby et Yann Carret, Directeur des programmes de l’IDRAC Business School
Théa Lemouzy, Majore de promotion Bachelor Marketing & Business et Gautier Lagarrigue, Major de promotion Bachelor technico-commercial
Pamela Pepra et Esther Psagli
Alexis Laffin et Dimitri Derose
Gautier Lagarrigue, Major de promotion Bachelor technico-commercial
Bruno Alart (cabinet Morell Alart & Associés) et son fils Thomas Alart
Corentin Belforte et Florian Guerin
Guerric Monneret, chef des ventes chez Axinfo Services, membre du réseaux Alumni
Clémence Gardier et Marion Charbolin

ADÎNER DES

« AUTHENTIQUES » LES PARTENAIRES RÉUNIS À L’ÂME SŒUR

près avoir privatisé la Brasserie Georges l’an passé, les Authentiques de Marc Jean et sa ribambelle de joyeux et fidèles partenaires ont décidé cette année de mettre le cap sur les bistrots. Des bistrots, oui, mais pas n’importe lesquels, ceux où le bar a cédé l’espace aux tables, ceux où la table justement sait se parer d’assiettes intelligentes, inventives, ceux qui ont le talent rare de savoir mettre en éveil les cinq sens d’une patientèle exigeante mais détendue. Bref une assiette de haute volée, gastronomique, mais servie dans un bistrot. Bistrot-gastronomie. Bistronomie. Vous y êtes. 2025 sera leur année.

Lyon People, fidèle lui aussi aux Authentiques, sera évidemment de la partie.

Pour annoncer avec éclat l’événement à ses partenaires, Marc Jean a donc privatisé celui qui vient d’être élu « Meilleur Bistrot en région » par le guide Lebey : l’Âme Sœur d’Olivier et Jacinte Paget, juste derrière – ou devant –le nouveau Palais de Justice, mais surtout à deux pas des Halles Paul Bocuse. Comme à son habitude maintenant Marc Jean va tenter de trouver des idées folles pour célébrer les 25 adresses retenues, qui feront chacune l’objet d’une page dans votre magazine préféré. Ce sera le 6 octobre prochain, à l’abbaye Paul Bocuse qui se transformera encore pour l’occasion, et la soirée sera toujours dédiée à la cause défendue par Christelle Bardet, la lutte contre la maladie d’Alzheimer.

Texte : Philippe Lecoq – Photos © Alexandre Moulard

Laëtitia Pepino (Avec Joie), Philippe Forest et Claire Lemeur (Blue Bees)
Claire Lemeur (Blue Bees), Estelle Goudard (APICIL) et Valentine Ploix (Evian-Badoit)
Le Chef Olivier Paget (L’Âme Sœur) et son épouse Jacinte
Pierre Nallet, président du CAFAL et Hervé Bal (HB Diffusion)
Karim Omri (ACDC), Frédéric Tugler (Pernod-Ricard) et Thibault Salvat président de la branche Restaurants de l’UMIH
Christelle Bardet (Fondation Recherche Alzheimer) et Marc Jean (Les Authentiques)
Le Chef Olivier Paget (L’Âme Sœur), Ralph Crolla (Atelier JUMFIL) et Pierre Nallet, président du CAFAL
Marc Jean (Les Authentiques), Serge Mathieu (Groupe Novali) et Joël Chalvet (Chocolats Le Nelson)
Le journaliste Philippe Lecoq (Lyon People) et Jean-Claude Voituret (SEK)
Corinne Paris (CPG Assurances) et Karim Omri (ACDC)
Claude Polidori, président des Halles Paul Bocuse et le Chef Olivier Paget (L’Âme Sœur)
Christine Brebion Chabert (Adisco FCH) et Marc Jean (Les Authentiques)
Christina Woonings Apicella (Pernod-Ricard), Eric Murgier (Groupe Murgier), Frederic Tugler (Pernod-Ricard) et Marc Jean (Les Authentiques)
Marc Jean entouré des Authentiques au féminin
Marc Jean (Les Authentiques) et Sophie Vaissellet (The Village)
Valentine Ploix (Evian-Badoit), Estelle Goudard (APICIL) et Christine Chabert (Adisco)

VERNISSAGE DE MORGANE SOULIER LE PREMIER EVENT DE BRUNE NALLET

Désormais à la tête de sa propre société d’événementiel, Brune Nallet s’est signalée par une première soirée placée sous le signe de l’art. En toile de fond : le vernissage des tableaux de Morgane Soulier. On dit souvent qu’il y a l’art et la manière. Pour autant, pour la grande première de sa société Nall’Events, Brune Nallet ne s’est pas fait prier pour associer les deux. La chargée de communication du CAFAL a trouvé bon de ne pas choisir, en optant pour l’art digital et les séduisants espaces de « La Source » comme site d’exception à son baptême professionnel. À la clé, une exposition-vente de l’artiste lyonnaise, Morgane Soulier. Dès lors, si le lieu fut « atypique », le vernissage le fut tout autant, la petite-fille de l’incontournable André Soulier se jouant de l’intelligence artificielle pour imaginer des tableaux futuristes. « Tout sera réuni pour une belle rencontre entre créativité et innovation », avait promis Brune Nallet.

Pari réussi avec cette première pierre dans l’univers de l’événementiel. Vivement la suite, à Lyon comme ailleurs. La jeune lyonnaise ne se fixe aucune limite.

: Morgan Couturier

Texte
– Photos © Alain Rico
Bozena Otto (B.L.L conseil), l’artiste Morgane Soulier et Philippe Michat (Michat immobilier)
Nathalie Gauthier (Les Clés de Juliette) et Simon Hoayek (Byblos Group)
Katia Lalevée (K.L.G.P gestion privé), Delphine Lalliard (Brune Events), Ariane Guimet et Maître Frédéric Gutton, avocat
Isabelle Soulier, Jean Luc Gonzalez, Morgane Soulier, Maître Jean-Luc Soulier et Joëlle Gonzalez (Holgo Partner)
Morgane Soulier, Théa et Hendrik Koopman, Ibrahim Nassour
Karen Nabet (OCBO), Morgane Soulier et Noam (DSA Propreté)
Le docteur Gilles Marney et Angela Marmey (Cabinet Mannaerts Avocats)
Carine Guyot (Expert Cabinet Boulez) et Virginie Vicard (Office Notarial de la Passerelle)
Marion Quesne (Collector Cars Auction), Marc Pigeroulet (Arioste immobilier) et Ludivine Prenot (Sorovim immobilier)
Robin Michat (informaticien), Jean Pierre Gagneux (6e Sens immobilier), Franck Peyrard (champagne Carat) et Pierre Nallet (JFP Participations S.A)
Caroline et Émilie (Amorce immobilier)

MAISON

MARQUES INVITÉES

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NAISSANCES

20/04/2025 – Joséphine (1) chez Marie Joly-Lavignon et Alexandre Joly

07/04/2025 - Juliette chez Alexandre et Louise Pouquine

27/01/2025 – Mia chez Marie Lama et Mathieu Jullien

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Monsieur Daniel Bayard (2), descendant du fondateur des pompes incendie Bayard et papa de Damien Bayard ; Madame Hervé Chatin de Chastaing, née Valérie Engelhard (3) Fille du comte et de la comtesse Philippe Engelhard, maman de Nicolas, Alexandre et Olivier et grande sœur de Guillaume, Marc et Claire.

NOMINATIONS

ORDRE DES GÉOMÈTRES-EXPERTS

Le Conseil régional de l’Ordre des géomètres-experts de Lyon a tenu son Assemblée générale à Val-Cenis (74). Ce temps fort de l’institution a permis de mobiliser les 204 géomètres-experts de l’Ain, de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère, de la Loire, du Rhône, de Savoie et de Haute-Savoie pour élire le nouveau bureau régional qui sera chargé de représenter la profession jusqu’en 2027.

SKYWALKER VINEYARDS

Figure du monde des vins et spiritueux lyonnais, Jean Burdy vogue depuis plus de 5 années à son compte après avoir fait les belles bulles de la maison Mumm. Via son agence 5.1 com, il vient d’enrichir sa carte en devenant le premier ambassadeur de la maison Skywalker Vineyards en France, en particulier pour Château Margüi, vignoble réputé des coteaux varois en Provence.

CPME FRANCE

Gaetan Sainte Marie a été nommé Secrétaire National de la CPME nationale. Cette mission marque une nouvelle étape dans mon engagement de longue date à porter la voix des entrepreneurs, leurs défis et leurs ambitions. « Je remercie sincèrement Amir Reza-Tofighi, président de la CPME nationale, pour sa confiance. Cette mission, je l’aborde avec détermination et humilité. Elle me permettra de contribuer activement à la vie de notre confédération avec un objectif clair : renforcer l’impact, la cohésion et la force de frappe de la CPME, au service des PME. »

ENSEMBLE SCOLAIRE FÉNELON LA TRINITÉ

Directrice du collège Fenelon (Lyon 6), Sandra Gilot est nommée au poste de Chef d'Etablissement de l'ensemble scolaire Notre-Dame de Bellecombe à partir de la rentrée prochaine.

DISTINCTIONS

MATHILDE MOZO

Apprentie au restaurant Paul Bocuse, Mathilde Mozo (2e année de CAP Cuisine au Campus de Groisy) remporte la médaille d’Or à la finale départementale et régionale du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » Auvergne Rhône Alpes. Du haut de ses 17 ans, la Lyonnaise est en apprentissage depuis août 2024 auprès du chef MOF Olivier Couvin au restaurant Paul Bocuse.

L10 ANS APRÈS SA MORT BRUTALE

ROBERT DURAN RECONNU

Texte : Bernard Gouttenoire, critique d’art – Photo DR

'artiste est né à Charlieu, le 9 mars 1927. Son parcours ? Classique ! Il avait vu Rembrandt et – plus près de nous – Francis Bacon, le duo infernal avait beaucoup agi sur ses influences. Il en gardait des séquelles irréversibles, pour notre grand bien. Le reste ? L'école des Beaux-Arts avait fait son œuvre, mais – l'esprit libre – ne savait plus. Il a habité avenue Vallioud à Sainte-Foy-les lyon et s'est marié tout en exerçant divers métiers, dans le mobilier (il a fabriqué, par exemple, les sièges de la patinoire Charlemagne, commandés par Louis Pradel). Il a eu deux enfants, Dominique et Martine (dont le portrait réaliste, est reproduit dans le livre préfacé par le poète François Montmaneix et complété par un texte de son cher neveu, passé critique d'art, Xavier Duraffourg). Les quelques copains de classe et de cimaises (galerie l'Œil-Ecoute de Janine Bressy), s'appelaient Josef Ciesla sculpteur, Henri Mouvant peintre, Geneviève Bohmer sculpteur et le célèbre Jim Leon Il fréquentera à Paris, galerie Zunini (avril 1970), dans la mouvance de la chanteuse Colette Magny («Melocoton ») et du critique d'art Jean-Jacques Lévèque. Il y avait là tout un aéropage, dont le grand écrivain d'art lyonnais Jean-Jacques Lerrant. C'est alors que les TCL par l'intermédiaire de René Deroudille, en 1974, lui passe commande d'un plafonnier, pour décorer la station de métro, Lyon-Croix-Rousse. En même temps que les œuvres variées de ses amis, Alain Dettinger, Raymond Grandjean, Alain Lovato, Gérard Gasquet, Jacques Decerle. Robert Duran signe là, son unique chef-d’œuvre d'envergure, un « nuage » en place publique (très mal éclairé, et presque abandonné par le commanditaire). Son œuvre a fait l'objet de très nombreuses critiques élogieuses – notamment pour sa rétrospective de l'Atrium (Auditorium 1994) – dans tous les titres lyonnais. Entre 1990 et 2011, il a également fait l'objet d'acquisitions par le Conseil général du Rhône (trois pièces, au Salon du Sud-Est), la Ville de Lyon et de la Ville de Vourles. Les derniers temps de sa vie, il fréquentait beaucoup l'écrivain Gérard Duchêne. Sa compagne (pendant les 15 dernières années), si importante, Monique Vacogne médecin criminologue, vivait, à Charnay-Lès-Mâcon. Mais, c'est à Charlieu, le 13 mai 2015, que Robert Duran, a mis fin – volontairement – à sa longue vie, qu'il ne supportait plus. La Ville de Charlieu a récemment accepté – pour célébrer sa mémoire – une très importante donation de 200 tableaux majeurs, de son œuvre absolument gigantesque et unique.

CARNET

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