EN COUVERTURE GRAINES DE PEOPLE
NAISSANCE
Tu naîtras à l’hôpital, mon fils
L’arrivée d’un bébé ouvre la boite de Pandore des émotions. Une parenthèse dans la vie où personne ne parle d’argent. Avant l’arrivée du chérubin, les parents sont obnubilés sécurité. Ensuite, il est l’heure de se faire plaisir…
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ous sommes tous d’accord sur un point, les bébés ne naissent ni dans les choux ni dans les roses. Depuis quelques années, et le phénomène est surtout avéré dans les grandes villes, les accouchements à la maison ne sont plus tendance. Proximité. Qualité. Sécurité. Les couples optent pour un accouchement médicalisé et le service public sort largement en tête de notre petit tour de table. Si Natécia où officie le docteur André Safar, la clinique du Val d’Ouest (docteur Véronique Prunaret-Julien) ou celle du Tonkin (docteur Hervé Marsaud) sont fréquemment citées, l’hôpital de la Croix-Rousse enregistre un véritable raz-de-marée. Installations techniques et praticiens sont plébiscités. Caroline Collomb, suivie pour les naissances de Camille et Clémence par le professeur René-Charles Rudigoz, souligne la présence d’une équipe médicale compétente et militante. Le spécialiste en immobilier d’entreprise Brice Robert et le sonoriste Alex Jeannerod (papa de Baptiste (4 ans), Ugo (2 ans) et un bébé attendu pour juillet) évoquent leur grande confiance. Depuis la Maison de la Danse, Jean-Paul Brunet, très informé, parle d’une maternité de Niveau 3, avec unité de néonatologie et de réanimation néonatale. « En cas de problème, Betty Rose et Vadim n’auraient pas eu à être transférés ». Personne n’a évoqué l’aspect financier. Le bonheur d’avoir et la peur viscérale de perdre sont les seuls moteurs.. Le docteur Safar, star des berceaux
En 2007, Caroline Collomb a renouvelé sa confiance à la maternité de la Croix-Rousse pour la naissance de Camille
Les fées s’activent au-dessus du berceau Pour sa progéniture comme pour celle des amis ou des membres de la famille, rien n’est trop beau, trop cher, trop excessif. Le budget est immanquablment pulvérisé si un coup de cœur se présente. Cyrillus, Laser (ancienne boutique), Tartine et Chocolat (dont la vendeuse recueille une pluie d’éloges), Baby Dior, Planète Jeunes font figure de passages obligés, Bonpoint reste la référence. La responsable ne fait pas l’unanimité mais l’enseigne jouit d’une réputation sans faille. Offrir, recevoir un vêtement ainsi griffé produit son petit effet. Bébé le portera deux fois, et après !
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Lyonpeople / Avril 2013