N°263 – Septembre 2025


Les 15
QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !
HERVÉ BRUN
60 ANS DE CARRIÈRE À… COUPER LE SOUFFLE CULTURE commerce
ÉLODIE IWANSKI
ELLE HABILLE LES MURS DE NOS VILLES
N°263 – Septembre 2025
Les 15
QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !
HERVÉ BRUN
60 ANS DE CARRIÈRE À… COUPER LE SOUFFLE CULTURE commerce
ELLE HABILLE LES MURS DE NOS VILLES
LA SUCCESS-STORY DU NUMÉRO 1
FRANÇAIS DU VOYAGE
De la petite citadine à l’hypercar, venez découvrir les nouveautés et les avant-premières des grandes marques automobiles, essayer votre future voiture, vous amuser entre amis ou en famille, en prendre plein les yeux et bénéficier des bonnes affaires du salon. Le Salon Automobile de Lyon se tiendra du mercredi 24 au dimanche 28 septembre à Eurexpo Lyon.
Un hall entier dédié aux supercars et hypercars
7 univers à visiter véhicules neufs, véhicules d’occasion, véhicules utilitaires, sport automobile, écomobilité, services & accessoires, van life
Un programme d’animations riche et varié : expositions de modèles mythiques, simulateurs de courses automobiles, animations enfants, et plein d’autres surprises… AU PROGRAMME
Un centre d’essai géant avec plus de 400 voitures à tester pour vous faire votre propre idée1.
DU 24 AU 28 SEPTEMBRE 2025
Ouverture 10 h tous les matins
Fermeture 20 h mercredi, jeudi, samedi 19 h dimanche
En voiture
A43 : sortie n°4 « Eurexpo »
A46 : sorties n°8 et n°10 « Eurexpo Visiteurs » Pensez au co-voiturage !
Nocturne jusqu’à 22 h vendredi
Pour venir au salon, prenez la voie rapide ! Votre e-billet sur salon-automobile-lyon.com
Retrouvez les informations pratiques, le programme d’animations complet, la liste des exposants et des avant-premières sur www.salon-automobile-lyon.com
Tout comme les voies cyclables en contre sens, les panneaux M12 qui autorisent les cyclistes à brûler les feux rouges, sont de véritables appels à la délinquance routière. Tous les jours, des milliers de cyclistes s’affranchissent du code de la route en toute impunité.
C'est une véritable plaie pour la sécurité des automobilistes et des piétons. Les panneaux triangulaires M12 sont apparus à Lyon sur les poteaux de signalisation routière dès le début de l'occupation verte en 2020. Au prix de 70 euros/pièce posé, il a colonisé l’espace public désormais saturé par la pollution visuelle due à la profusion de marquages au sol. Installés par milliers sous la pression du lobby provélo, ils infectent désormais la moitié des 750 carrefours de Lyon, indique Le Progrès dans un article récent. En dépit de toutes règles de bon sens, ils autorisent les cyclopathes à brûler les feux rouges et les habituent à enfreindre le code de la route. Conçus au départ pour la sécurité des cyclistes en leur permettant de démarrer avant les automobilistes, « ces panneaux ont été détournés de leur mission initiale. Ils confèrent aux cyclistes un sentiment de toute puissance et d’impunité » nous confirme anonymement un policier municipal.
« Brûler les feux rouges est maintenant devenu systématique, même quand le carrefour n’est pas équipé de ces panneaux ».
Car en effet, ils sont absents des grands carrefours que de nombreux cyclistes traversent malgré tout à tombeau ouvert, sans respecter les règles de priorité. En cas d’accrochage, de friction ou de passage en force, on voit souvent l’automobiliste, pourtant dans son bon droit, se faire couvrir d’insultes ou de quolibets. Car le mal est fait malgré le risque d’amende de 135 euros. Pas vraiment dissuasif selon notre témoin. « Par peur des remontrances de leur hiérarchie (mairie et préfecture), les policiers municipaux et nationaux ferment les yeux pour ne pas s’exposer. Mais on pourrait verbaliser, sans efforts, des milliers de cyclistes chaque jour ! » assuret-il. Cela constitue une piste intéressante pour redresser les finances de la ville en 2026. Et le fonctionnaire de poursuivre : « Cela créé également un sentiment d’iniquité entre automobilistes et cyclistes qui n’ont plus le même rapport au code de la route, et cela encourage les premiers à transgresser également l’interdiction de passer au rouge. » La question de leur suppression est désormais posée.
Marco Polisson, Rédacteur en chef
aux dates de l’opération Conditions détaillées disponibles auprès d’un conseiller VINCI Immobilier. Offre valable pour tout contrat préliminaire de réservation signé aux dates de l’opération pour l’acquisition d’un logement de la résidence Inityal, dans la limite des stocks disponibles et sous réserve de la signature de l’acte de vente dans les délais mentionnés dans le contrat de réservation. VINCI Immobilier Promotion, Société par Actions Simplifiée au capital de 21.600.000 euros - 339 788 309 RCS Nanterre Intracommunautaire : FR87339788309 - APE 4110A - Carte professionnelle N°CPI 92012016 000 006 420 Délivrée par CCI de Paris Île de France. Garant : HSBC Continental Europe Immatriculée à l’ORIAS sous le n°13006782 en qualité de Mandataire non-exclusif en opérations de banque et en services de paiement. Siège social : 2313, boulevard de la Défense 92000 Nanterre. Illustration non contractuelle Conception : LETEAM. juillet 2025
SEPTEMBRE
10 LA VIE LYONNAISE
16 COURRIER DES LECTEURS
18 LA VIE POLITIQUE
38 LA VIE ÉCONOMIQUE
38 LA VIE CULTURELLE
44 LA VIE GASTRONOMIQUE
50 PEOPLE STORY
56 LE CAFÉ DES LYONNES CARINNE HALFON-DOMENECH
58 PEOPLE STORY
64 STYLE GASTRONOMIE
66 PEOPLE SPORT OL — OM
69 PEOPLE EVENTS LES 15 ÉVÈNEMENTS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER
CARNET MONDAIN
Lyonpeople.com n°263 - septembre 2025
Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler
Couverture : Laurent Abitbol par Charles-Edouard Gil (Studio CEG)
Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com
Directeur de la rédaction Marc Engelhard
Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com
Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com
Journalistes Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal
Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com
Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04
Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43
Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com
Assistante commerciale TOP 500 Camille Megido - camille@lyonpeople.com
Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com
Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Charles-Edouard Gil, Bertrand Perret Ont collaboré à ce numéro Laurette, Jocelyne Vidal, Christian Mure, Jacques Bruyas, Bernard Gouttenoire, Margaux Nourry Diffusion (1200 points) Agence Coyote Diffusion
Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique sur le site lyonpeople.com
Supplément de www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.
100 000 lecteurs tous les mois
Etude Médiamétrie 05/2005
Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78
INSTALLATION HÔTEL BARS D’AMBIANCE DISCOTHÈQUES RESTAURANTS SALLES DE CONFÉRENCES
PRESTATION ÉVÉNEMENTIEL CONGRÈS INAUGURATION SÉMINAIRES LANCEMENT DE PRODUITS
GROUPE EUROSONO LYON
Parc d’Yvours, bat. B9 2, rue d’Yvours - 69540 IRIGNY
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55, route de la filière - 74370 Charvonnex
Tél. 04 72 44 34 34 Fax 04 78 17 27 54 eurosono@eurosono.com
Attablé au Topolino, le restaurant cosy de Czestochowa, je découvre ce post Facebook du conseiller communautaire Pierre Chambon accompagné de la photo ci-dessus : « 18 août 2025 10h50... Lyon est un désert. Il me faut remonter aux années 90 (...) pour trouver notre ville vide à ce point. » La capitale spirituelle de la Pologne (que je vous recommande) est à mi-parcours du long road trip qui m’a conduit, en famille, sur les routes de notre belle Europe. Partout, du monde, de la chaleur et de la couleur. Sur la grand’ place de la paisible Bruxelles (mais loin de sa technocratique commission), ou au bord des canaux de la déliquescente Amsterdam, la même effervescence bouillonnante. Difficile de se frayer un passage sur les berges de Rostock, les quais de Hambourg et de Gdansk, dont les docks – chers à Lech Walesa –ont été magnifiquement réhabilités. Idem pour les trois capitales baltes, la discrète Vilnius, l’effervescente Riga (notre coup de cœur) et la touristique Tallinn qui partagent avec Lyon, le même héritage patrimonial avec une vieille ville élevée au patrimoine de l’UNESCO. Idem à Kaunas ou à Wroclaw, ou encore à Dresde – dont la somptueuse Frauen Kirche, joyau baroque du XVIIe siècle – témoigne de sa complète renaissance. Vingt ans après ma dernière visite avec l’ami Jean-Phi, quelle joie de redécouvrir ces cités débarrassées du fantôme soviétique, leur beauté ayant été amputée et leur vie souillée pendant 45 ans de dictature communiste.
Cette joie de vivre contraste avec le silence des rues lyonnaises
Pierre Chambon a sorti son sonomètre : « Peu de Lyonnais c’est compréhensible (surtout dans le contexte actuel), mais si peu de touristes, c’est inquiétant. Depuis 15 ans, nous nous sommes habitués à une ville dynamique, même au mois d’août. Le résultat de 5 ans de politique de décroissance en termes d’attractivité touristique des écologistes ! Les chiffres du tourisme sont catastrophiques (hôtellerie, culture, restauration...) depuis janvier 2025, en attente des chiffres de juillet / août. Une pensée pour nos commerçants qui ont fait l’effort de rester ouverts cet été. » conclut l’ancien patron de l’à KGB (haut lieu des nuits lyonnaises au début des années 2000).
Depuis 5 ans, en effet, les écologistes n’ont pas seulement pourri la vie des Grands Lyonnais, mais aussi celle de nos visiteurs. À l’heure des réseaux sociaux, les vidéos des blocages ont fait le tour du globe. Au point de dégoûter touristes de passage et Lyonnais de souche. Quel plaisir éprouveraient-ils à déambuler au milieu des 30 chantiers comptabilisés en presqu’île qu’ils ne peuvent plus traverser en voiture ? Quel plaisir éprouveraient-ils à faire une halte quand il faut une heure pour sortir des parkings de Bellecour et de Saint Antoine ? En résumé, comment les dégoûter tout simplement de venir à Lyon pour le seul bénéfice de quelques cyclopathes...
> Aux Brotteaux, Coco Lyon s’apprête-t-il à plier bagages ?
> La Porsche de Johnny Hallyday aux enchères à Lyon
> Rue de la Ré, les bancs écolos sèment déjà la zizanie
> À 1 heure de Lyon, découvrez Jujurieux, la ville aux 13 châteaux
> Presqu’île de Lyon.
Grand déclassement et paupérisation
3e édition de la Vente aux Enchères par Maître Cécile Conan Mercredi 8 octobre à 19h
Les Clés de Juliette 14 rue Chinard, 69009 Lyon
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Depuis cinq ans, Lyon People est en première ligne pour informer les Lyonnais face aux outrances écologistes qui menacent leur mode de vie et leur liberté. Nous avons besoin de vous pour poursuivre ce travail de lanceur d’alertes.
La cagnotte est disponible sur > leetchi.com
Taper Lyon People en danger
PRESQU’ILE FLEURS
44, rue du président Edouard Herriot – Lyon 2e (Derrière l’église Saint Nizier)
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04 81 09 17 75
Maserati GranTurismo Trofeo. Consommation de carburant (cycle combiné) : 10,1l/100 Km.
Consommation CO2 (cycle combiné) : 228g/km.
Visuel à titre indicatif, décor stylisé créé en post-production.
Ne constitue pas une représentation réelle de l’environnement routier.
Au quotidien, prenez les transports en commun. #SeDéplacerMoinsPolluer
Chaque année, nos confrères du magazine Challenges dressent le classement des 500 plus grosses fortunes professionnelles françaises. Nous avons extrait de cet inventaire les entrepreneurs lyonnais et comparé l’évolution de leur patrimoine sur les deux dernières années.
28 Lyonnais dans le top 500 de Challenges en 2016 24 Lyonnais dans le top 500 de Challenges en 2025
Texte : Marco Polisson - Photos DR
Fortune du 500ème en 2016 = 100 millions € Fortune du 500ème en 2025 = 245 millions €
> en millions d'€
Indétronable numéro 1. Le patrimoine professionnel des patrons de BioMérieux (4 milliards d’euros de CA) a triplé en 7 ans.
En deux ans, bonus de 500 millions d’euros pour l’ancien transporteur drômois qui prépare ses enfants Pierre-Henri et Marine à sa succession.
- 100 M€ pour le créateur de Cochonou, Aoste (vendus en 1996) qui possède les hôtels La Réserve et s’est associé avec Tony Parker pour le vin.
Selon nos confrères de Challenges, le fondateur de Fiducial « contrôle toujours » sa société de services (CA : 2 milliards €). Ils devraient s’abonner à lyonpeople.com…
Après une excellente année 2023, « douche froide » pour les propriétaires du groupe SEB qui possèdent 42,1% du fabricant mondial de petit-électro-ménager (8,3 milliards € de CA).
La famille des cimentiers isérois, sponsor du LOU Rugby, avait intégré en 2024 le club des milliardaires lyonnais. Son cours de bourse s’envole cette année.
La crise de la construction explique ce léger recul pour les actionnaires familiaux du groupe Descours et Cabaud, fournisseur de l’industrie et du BTP (4,7 milliards € de CA).
Exilé en Suisse, le patron de Prosol Gestion intègre le club des milliardaires lyonnais grâce à Grand Frais. Il s’est diversifié dans l’hôtellerie et la banque.
En partenariat avec
Le patron des laboratoires Delpharm (1,1 milliard d’euros de CA) est aussi à la tête d’un laboratoire familial centenaire spécialisé dans les solutions injectables. 124
Ces commerçants exilés à Genève pensaient toucher le jackpot en cédant leur 40% de Grand Frais (rayon épicerie), mais « la vente n’a pas abouti » révèle Challenges.
Recul de 350 M€ en deux ans pour les successeurs du co-fondateur d’Adecco qui détiennent 4,35% du numéro 1 mondial de l’intérim impacté par la crise dans ses secteursclé : construction, industrie et commerce.
Challenges écrit que le fondateur d’April gère son family office avec ses enfants, mais nos lecteurs savent qu’il n’en est rien. Isolé et coupé du monde, Bruno Rousset a disparu de la scène lyonnaise mais pas sa fortune.
La crise de l’automobile impacte OP Mobility, ex Plastic Omnium (CA 10,5 milliards d’euros) fondé par Pierre Burelle. Sa petite-fille Félicie en est la directrice générale adjointe.
Comme les Bahadourian, cette famille lyonnaise - dont la fortune est liée à Grand Frais - cherche à céder sa participation, à savoir le rayon boucherie qu’elle approvisionne avec sa société Despi (350 M€). 223
Gain de 100M€ pour le cofondateur d’Apax Partners et patron d’Altamir, une société de private equity (67 participations 1,3 milliard d’euros d’encours).
Frédéric Merlin et sa sœur Maryline ont entrepris la modernisation du BHV Marais après avoir acquis 7 Galeries Lafayette via la Société des Grands Magasins (CA 430 millions d’euros).
Après avoir revendu LVL Médical, Jean-Claude Lavorel s’est lancé dans l’hôtellerie avec succès. Il vient de fêter les 10 ans de son groupe hôtelier au château de Bagnols (lire page 70).
Via son holding familial Holnest, l’ancien président de l’OL diversifie ses participations dans le numérique et l’immobilier, avec pour fleuron la LDLC Arena.
>
329 322 Guy Mathiolon
Bonus de 50 millions d’euros pour les patrons de Serfim (CA 520 M€) qui n’étaient pas présent dans notre classement en 2016. Le groupe de TP se développe sous la houlette d’Alexandra.
329 361 Patrick Martin
La crise de la construction explique le léger recul de la valorisation de Martin Belaysoud Expansion, l’entreprise bressane contrôlée depuis 8 générations par la famille du président national du MEDEF.
431 433 Pierre Alloin
Firalp, basée à Lachassagne (69), est une entreprise aux multiples ramifications (électricité, réseaux) contrôlée à 80% par Pierre Alloin et sa famille (450M€ de CA).
424 433 Marcel Guigal
EN 2025 :
Avec un chiffre d’affaires de 74M€ et 150 hectares de vignes, la famille Guigal conserve son leadership sur la vallée du Rhône. Elle se développe en Provence et en Bourgogne.
Après un excellent millésime dopé aux Jeux olympiques Paris 2024, le leader français de l’évènementiel vient de réaliser un coup de maître en raflant la concession du Stade de France.
- Christian Boiron : Les laboratoires Boiron, valorisés à 430 millions d’euros l’an dernier, sont en pleine restructuration. La fortune de la famille Boiron avait déjà fondu de moitié depuis 2016 après le choc du déremboursement de l’homéopathie. Lire à ce sujet la passionnante interview de son patron emblématique sur notre site web.
EN 2024 :
- Sophie Defforey : créditée de 250 millions d’euros en 2024, la fille du fondateur des hypermarchés Carrefour gère, via Aquasourça, une vingtaine de participations dans des entreprises. Elle a cédé ses parts dans GL events à Olivier Ginon.
- Famille Aguettant : les co-actionnaires du laboratoire centenaire étaient classés 389ème l’an dernier. La fin de la crise du Covid explique cela.
EN 2023 :
- Jean-Claude Condamin, crédité d’une fortune de 220 millions d’euros en 2022 (Le promoteur immobilie rétait classé 484ème).
EN 2022 :
- Maurice Ricci, classé 327ème en 2021
- Eric Jacquet, patron de l’entreprise Jacquet Metals, classé 464ème en 2021
- Le vigneron Michel Chapoutier, classé 491ème en 2021 avec 190 millions d'€.
EN 2025 :
- Olivier Ginon : Le patron de GL events fait son retour dans le classement Challenges dont il était sorti en 2020. Sa fortune était alors évaluée à 180 M€. En 2006, le Nouvel Ojectif Rhône-Alpes le créditait de 172 M€.
> Classement complet à retrouver dans l’édition du 10 juillet 2025 du magazine Challenges
’ai lu et regardé, par le menu, avec grand intérêt et curiosité, le numéro spécial de Lyon People sur Bron. J’ai beaucoup apprécié et ai été particulièrement impressionnée par vos enquêtes et vos reportages sur le Fort de Bron (dont j’ignorais l’existence !), sur les Écoles de Santé militaire (qui ont défilé le 14 juillet à Paris), sur l’aéroport de Bron et sur la folle histoire du Vinatier. J’ai beaucoup appris sur ces lieux marquants. J’ai bien aimé aussi découvrir les photos, informations et secrets des maisons brondillantes qui vous ont ouvert leurs portes. Entre autres, le Pavillon de chasse de 1900, la maison forte de 1350 acquise par Berliet et la maison modeste du fondateur de Calor. Bref, ce numéro spécial sur Bron (comme d’ailleurs les 11 précédents) est remarquable. Je crois comprendre que votre intention – vu le coût en énergie intellectuelle, relationnelle et financière – est d’arrêter la série des enquêtes sur le patrimoine des quartiers de Lyon ou communes avoisinantes. Je comprends bien mais trouve que c’est dommage... J’imaginais (secrètement) qu’un jour peut-être vous vous pencheriez sur le patrimoine de Saint-Cyr au Mont d’Or qui, malgré la disparition de nombreuses maisons du début du XX e siècle - peut se flatter d’héberger encore quelques bâtiments d’intérêt : les restes du château et l’église du XIIe siècle au centre du village, le château de la Mairie, le couvent de l’École de Police, le château Perret utilisé maintenant en tant que centre de psychiatrie, le domaine de Lachaux avec les pouponnières installées dans la demeure de Joseph Bellon, la chapelle de l’Ermitage des Monts d’Or, les cabornes... Mais je ne vous en voudrais pas si vous renonciez... ! »
Jacqueline Godet, le 18 juillet 2025
> Notre magazine spécial Bron est en vente à la Librairie de l’Hôtel de Ville (150, avenue Franklin Roosevelt à Bron) ou par correspondance chez Lyon People. Contactez Marie au 04 72 82 97 78
« Lyonnais de naissance et lyonnais de propriété (nous habitons avec ma moitié et ma fille quai Joseph Gillet en bas des Esses) je lis régulièrement vos articles et vos critiques totalement justifiées à mon sens envers notre Maire (j'hésite pour la majuscule). Comme tout bon Lyonnais, je suis triste et en colère du mal fait à notre ville. Ne parlons pas du tunnel de la Croix-Rousse… les travaux démarrés sur le quai Arloing n'arrangent pas les choses. Mais je me pose une question et n'ayant pas trouvé de réponse je me tourne vers vous. De tous les opposants au programme écologiste que vous pouvez côtoyer et interviewer, avez-vous rencontré une seule personne qui se déclarerait officiellement prête à effacer quelques travaux de voiries et à redonner un peu de place à la voiture afin de sauver ce qui peut rester de nos commerces et de notre ville ?
En effet bon nombre de rues, voies, montées (celle de la Boucle et celle de Champagne) mériteraient un retour en arrière non pas par haine des deux roues mais simplement par pragmatisme. Or j'ai peur que même si un changement de bord politique se concrétise à la prochaine élection municipale le mal fait reste en l'état... »
Eric H, par mail, le 10 juillet 2025
« En 4 ans, mon temps de trajet à Lyon est passé de 25 minutes à 50 minutes… voire 1h30 ce lundi matin ! Les travaux cours Albert Thomas, combinés à ceux autour de la Part-Dieu, ont complètement saturé les axes. Cette politique urbanistique repose sur une idéologie qui va à contre-sens des résultats attendus. Elle ne réduit pas le trafic — au contraire. Tout le monde ne peut pas prendre les transports en commun ou le vélo. Résultat : plus de pollution, un niveau de CO2 doublé à cause des trajets rallongés, davantage de stress et des tensions croissantes entre automobilistes, cyclistes et piétons. Oui, il faut végétaliser la ville et sécuriser les pistes cyclables, c’est indiscutable. Mais cela aurait pu (et dû) être fait de manière intelligente, sans dogmatisme, et surtout sans paralyser les grands axes. Aujourd’hui, des quartiers entiers comme Montplaisir sont devenus inaccessibles, cernés par les travaux de l’avenue Montplaisir, de Berthelot, Grange Blanche et Lacassagne. Il est tout à fait possible de concilier les deux usages. Prenons l’exemple de la trémie Garibaldi : plutôt que de la condamner et provoquer des embouteillages monstres pour quelques vélos, il aurait suffi de la recouvrir, créer un tunnel pour les voitures, végétaliser le dessus et aménager une piste cyclable apaisée. Tout le monde y aurait gagné.
Mais non. Vivement la fin de cette mandature ».
GoodGone, sur lyonpeople.com, le 1er juillet 2025
L'espièglerie de Jean-Marc Requien
Avant les grandes manœuvres de la rentrée qui marqueront le début de la campagne électorale, les élus de la droite et du centre ont démontré qu’ils étaient en ordre de bataille.
Texte : Marco Polisson – Photos © Louis Engelhard
La brasserie Argenson, lieu choisi pour cette conférence de presse, est fort. « Elle symbolise à elle seule le désastre de la politique de la coalition écolo-LFI à Lyon » débute Véronique Sarselli, désignée comme chef de file en février 2025. Le restaurant mythique de Gerland est plongé dans l’enfer des embouteillages et coupé du monde par les travaux du tramway. Ses propriétaires Christophe et Magali Michelon ont déposé le bilan (leur interview en ligne sur lyonpeople.com). Et comme un malheur n’arrive jamais seul, ils ont appris au printemps dernier que la gare routière de Perrache allait être déménagée sur le parking du ... Palais des Sports, déjà totalement engorgé lors des matchs de rugby et des grands événements sportifs. Avec à la clé, près de 300 bus qui vont congestionner l’avenue Tony Garnier amputée de la moitié de ses voies automobiles (photo cidessous). C’est donc avec beaucoup d’attention
que Magali Michelon a écouté les premières propositions ébauchées par la maire de Sainte Foy les Lyon, entourée de ses homologues de Saint-Priest, Bron, Meyzieu, Mions, Charly, Francheville, ainsi que de conseillers métropolitains et régionaux, mobilisés autour de projets concrets.
« Nous avons hérité d’une Métropole gouvernée par le dogme, la brutalité et le mépris. Il est temps de tourner la page. Les Grands Lyonnais veulent retrouver leurs libertés, leur qualité de vie et la fierté de vivre ici », a déclaré Véronique Sarselli qui a présenté les axes stratégiques de sa candidature issus de la dynamique d’écoute et de rencontres engagée depuis plusieurs mois avec les maires, élus de terrain et acteurs de la société civile. Sa vision d'une Métropole garantit notamment les libertés de circuler, de se loger, d’entreprendre. Elle revendique une méthode radicalement différente de l’actuelle majorité : une gouvernance fondée sur l’écoute, la proximité, et le respect des territoires. Les grands axes de son programme sont calqués sur les urgences du moment pour changer de cap. En premier lieu la liberté de se déplacer librement, avec une remise à plat des projets imposés sans concertation, telle que la ZTL, avec une réouverture de
la rue Grenette, la révision des bornes pour apaiser la Presqu’île, et des solutions pour fluidifier des axes saturés (Rockefeller, Chemin Neuf...). En seconde position, la sécurité avec en leitmotiv « une Métropole plus sûre et le besoin de protéger les habitants et apaiser les espaces publics ». Véronique Sarselli propose notamment la création d’une brigade métropolitaine de sécurité dans les transports, le déploiement renforcé de vidéoprotection, un plan de sécurisation des collèges, ainsi qu’un Observatoire métropolitain de la délinquance pour mieux coordonner les réponses locales.
“JE VEUX QUE LES GRANDS LYONNAIS RETROUVENT LEURS LIBERTÉS, LEUR QUALITÉ DE VIE ET LA FIERTÉ DE VIVRE ICI”
Le tout pour redonner le sourire aux Grands Lyonnais et du souffle à une vie commerciale lyonnaise entravée. Cela passe par la mise en place d’un plan d’urgence avec des aides directes pour les zones en travaux et des exonérations ciblées. En ce qui concerne les entreprises, un pacte de stabilité fiscale sera signé pour redonner de l’oxygène aux créateurs de richesse. Toutes ces thématiques seront au cœur du projet commun des élus de la droite et du centre qui appellent à un large rassemblement pour construire une alternative forte et crédible à la majorité actuelle.
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Et si le vrai confort, c’était d’avoir un espace où jusqu’à 7 passagers disposent d’une vraie place ? Et si une configuration à 6 places permettait en plus de profiter de fauteuils relaxants ou pivotants ? Nouveau IONIQ 9 vous propose une insonorisation renforcée par technologie de réduction active du bruit et une autonomie jusqu’à 620 km (3) . Venez le découvrir chez votre distributeur Hyundai.
Héritage funeste d’Eric Bellot, maire communiste allié aux écologistes, la piétonnisation de la rue Victor Hugo suscite la colère des commerçants
Véritable bassin d’activités, au dynamisme souvent insoupçonné, Neuville-sur-Saône fait néanmoins l’objet d’un important plan de transformation de la part de la Métropole de Lyon. Au programme : piétonnisation des rues et suppression de places de stationnement. Les travaux à peine débutés, leurs conséquences se font déjà ressentir.
La rhétorique est bien connue. Elle a souvent été entendue ou prononcée : demain est un autre jour. Un jour meilleur espère-t-on souvent. Mais à Neuville-surSaône, chaque jour qui passe et qui arrive, semble rapprocher la commune d’un vaste chaos. Pour les plus pessimistes, nul besoin de boule de cristal pour comprendre que les travaux de réaménagement entamés depuis le début de l’année 2025, desserviront à l’avenir les habitants et bon nombre de commerçants, alors que la ville héberge plus de 150 entreprises. « Le dynamisme est bien plus important que le nombre d’habitants. 72% des emplois locaux sont dans le commerce », glisset-on en guise de présentation. Hélas, ce décor semble bel et bien parti pour être chamboulé, voire disparaître, sous le poids de la politique écologiste. De la Métropole de Lyon d’abord.
Texte : Morgan Couturier et Marco Polisson – Photos Lyon People
Mais aussi du maire vert, Vincent Alamercery, héritier du siège du défunt édile communiste, Éric Bellot. « Il dit amen à tout ce que la Métropole veut faire. La Mairie a donné un permis d’aménagement sans même étudier le projet », dénonce Maître Julien Chauviré, avocat de l’association Bien Vivre à Neuville
D’AMÉNAGEMENT DES QUAIS ESTIMÉ À 3,7 MILLIONS D’€
Les répercussions sautent alors déjà aux yeux : comme sur de nombreux chantiers engagés par Bruno Bernard et ses adjoints, Neuville-sur-Saône plie sous le poids des
Au rond-point du Pont de Neuville, deux voies automobiles (les rues Loras et Victor Hugo) ont été supprimées. Les embouteillages sont incessants
Les écologistes veulent supprimer les deux parkings côté Saône, soit 150 places
travaux et des embouteillages, visibles dès la mi-journée, en plein mois de juillet. « Ce projet d’aménagement des quais suit la volonté de la commune et de la Métropole d’offrir un nouveau lieu de vie pour les habitants, visiteurs et riverains tout en améliorant les différents flux de circulation », eut pourtant exposé la Métropole de Lyon, en octobre 2024. S’il faut déjà s’armer de patience lorsqu’un bus TCL occupe la chaussée, la situation est telle : la circulation s’est irrémédiablement détériorée. Résultat, l’activité économique enregistre déjà un fléchissement. Elle pourrait rapidement sombrer, alors que les travaux engagés visent à supprimer des places de stationnement. À commencer par le parking situé au nord du pont, voué à disparaître en mars 2026, pour « laisser place à une vaste promenade piétonne végétalisée » et à l’installation sur le quai, d’une piste cyclable, baptisée Voie Lyonnaise numéro 3. « Il y a un vrai pôle économique. Mais si on veut qu’il subsiste, on doit pouvoir accéder à la ville. Puis stationner », poursuit Julien Chauviré, alors que ce projet d’aménagement tend à diminuer les places de stationnement de 525 à 366 emplacements. Et encore. Si le projet comporte la reconstruction d’un parking au-dessus de la rue Rey Loras, — bientôt piétonnisée —, les promesses pourraient être très éloignées de la réalité. « Ils espèrent créer quatre rangées de bagnoles, mais pour nous, ça nous paraît impossible », se projette l’homme de loi.
Plus encore, c’est la menace d’une nouvelle suppression de places de stationnement, au sud du pont cette fois, qui inquiète bon nombre de Neuvillois. Pas encore votée, cette phase 2 serait déjà dans les tuyaux. Elle viserait alors au lendemain des élections municipales, à effacer une centaine de places supplémentaire, dans le prolongement de la place Ampère. « À la rigueur, s’ils s’arrêtent à la première phase, Neuville peut survivre, les gens finiront par s’adapter. Mais s’ils lancent la phase 2, ça va devenir invivable. Leur objectif est de repousser la circulation automobile sur les extérieurs du bourg. Le problème, c’est que même pour
Une piétonisation catastrophe.
La rue Victor Hugo photographiée le mardi 8 juillet en milieu d’après-midi. Un vrai désert !
les habitants, personne n’a de stationnement individuel. Tout le monde utilise les parkings », s’indigne encore l’avocat, lequel craint un report de l’autre côté du pont, où le parking de la gare d’Albigny (230 places, ndlr) pourrait être pris pour alternative.
Samedi 21 juin
à partie par le
pour lui exprimer son mécontentement quant à la piétonisation de la rue qui dessert sa boulangerie depuis le pont de Neuville et qui lui fait perdre beaucoup de clients.
En attendant de voir si ces projections s’avèrent correctes ou non, l’opposition a donc pris position. Et gagne en importance. Sur les façades des commerces du centre-ville, le message est clair : ils ne mourront pas sans combattre. Et ce, même s’ils portent déjà les stigmates de la piétonnisation de la rue Victor Hugo, entre les quais de Neuville et la place du 8-Mai-1945, opérée en juin dernier. Le but : « améliorer les cheminements et la sécurité des piétons », dixit la Métropole. Montant de ce chantier long de six mois : 600 000 €. Sans oublier les pertes subies par les patrons et patronnes concernés, alors que l’artère souffre
La rue Loras a tout simplement été rayée de la carte
déjà de sa transformation. « Dans notre cas, on n’a plus le passage des clients, le matin et le soir. J’ai dû demander à la banque de me faire un prêt de trésorerie », s’attriste l’artisan boulanger Michel Prenant, fournisseur officiel du restaurant Les Planches à l’époque de JeanLouis Manoa. Même constat en contrebas, du côté du torréfacteur Jaune Cerise « Il n’y a pas de concertation. Le projet est là et s’impose à vous. On n’est pas contre embellir la ville, mais il faut un juste milieu », regrette la propriétaire Laureen Callegher, ses clients les plus âgés se plaignant déjà des travaux et de la suppression de places de parking.
Et plus loin, sur l’allée voisine, rue Louis Blanc, le message est identique. « On a perdu 20% de chiffre d’affaires depuis les travaux. Beaucoup de clients ne prennent plus la peine de venir, c’est trop compliqué », témoigne Florence Rozier, directrice de la boucherie éponyme. Même son de cloche pour sa voisine, Isabelle Raffoux, dont la charmante boutique Frou Frou tenue depuis 13 ans, est inhabituellement délaissée. Sur la place Ampère, le discours diffère à peine. Les lieux sonnent creux, à peine réveillés par les cloches de l’église Notre-Dame de l’Assomption. Une ambiance désolante pour Florent Gonin, membre actif de l’association Bien Vivre à Neuville et gérant de la bijouterie Aigue Marine « Ce qui est tragique, c’est la vitesse à laquelle les gens ont déserté la rue », embraye Julien Chauviré, ce dernier évoquant jusqu’à 3 500 véhicules par jour sur la rue Victor Hugo, à sa belle époque. Leur salut pourrait alors venir du résultat des urnes et des prochaines élections municipales (lire encadré). Mais aussi des conclusions du recours contentieux que projette de poser l’association Bien Vivre à Neuville. Une manière aussi, de suspendre les travaux et de gagner du temps. Jusqu’en... mars 2026.
À 35 ans, Benjamin Gauthey se tient prêt. À six mois des élections, « l’enfant de la Saône » a officialisé son projet : prendre les commandes de la mairie, aux mains de la gauche écolo communiste depuis 2020. Fort de plusieurs expériences au sein du Parlement et de diverses collectivités, le candidat Divers Droite se veut « pragmatique et concret ». Sa candidature vise à « redonner un sentiment de fierté aux Neuvillois ». « Ma boussole, c’est la proximité », assure-t-il, soutenu par de nombreux élus du Val-de-Saône. Tombé sous le charme de la qualité de vie historique de sa commune, ce fervent admirateur de l’ancien ministre Philippe Séguin souhaite renouer avec l’image d’une ville propre et dynamique, pensée avec une écologie non punitive. Alerte sur les sujets de sécurité publique, le trentenaire aspire aussi à renforcer les effectifs de la police municipale et à moderniser un système de vidéo-surveillance devenu désuet. Mais pour remporter la bataille, Benjamin Gauthey le sait, il lui faudra notamment gagner la confiance des commerçants dégoûtés par les nouveaux aménagements et le cœur des personnes âgées, « pour qui peu de choses ont été faites ».
Contrairement à son homologue lyonnais, le maire de Bron Jérémie attache une importance toute particulière à la sécurité de ses concitoyens. Dernier exemple en date : l’inauguration, le jeudi 10 juillet 2025, de locaux flambant neufs pour la police municipale, financés grâce au soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People
Jérémie Breaud a beau ne pas être aussi calé sur le foot que son grand ami Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement de Lyon, il aura sûrement apprécié la passe décisive délivrée quelques jours plus tôt, par la représentante LFI, Mathilde Panot. Alors que cette dernière prônait un désarmement de la police municipale, le maire de Bron ne l’a pas attendu pour emprunter le chemin inverse. Hasard du calendrier, l’inauguration du nouveau poste de Police Municipale est tombée très à propos. « La première chose que les gens m’ont demandée ici, c’est de les protéger. Et sans sécurité, vous ne pouvez rien faire », glissa l’édile, sa visite du quartier du Terraillon, organisée en amont (lire par ailleurs), ayant suscité une pluie de
remerciements des habitants du coin. « La sécurité restera une grande priorité de notre mandat », poursuivit-il, à l’heure d’offrir à ses « policiers préférés », un « centre moderne de 850 m2 », répondant « aux exigences de sécurité actuelles ». Mais aussi à des impératifs de place, tant la trentaine de policiers municipaux commençait à se sentir à l’étroit dans son précédent commissariat.
“UN DES MEILLEURS ÉQUIPEMENTS POUR LA POLICE MUNICIPALE DANS LA RÉGION”
< Inauguration, ce jeudi 10 juillet 2025, des nouveaux locaux de la police municipale de Bron
Dorénavant et depuis un mois, ces derniers peuvent profiter d’un équipement ultra performant, en adéquation avec la réalité du terrain. La répétition du mot « sécurité » fut d’ailleurs symptomatique des besoins de la commune, gangrenée autrefois par les trafics. Un combat qui avait valu à Jérémie Bréaud d’être l’objet de menaces au début de son mandat, de la part des trafiquants de drogue. « Bron est un bel exemple pour la symbolique du chemin parcouru », le félicita en ce sens, le président de la Région Auvergne-RhôneAlpes, Fabrice Pannekoucke, lequel a débloqué 700 000 € pour participer à la réalisation de ce projet estimé à plus de 3 millions d’euros. « C’est un objet majeur, un objet d’avenir et un objet de qualité de vie », releva celui-ci, les policiers municipaux bénéficiant aujourd’hui d’une salle d’armes, d’une salle de sport, d’un dojo, de nombreux garages pour les véhicules ou de locaux pour la brigade canine. Cette participation de la Région Auvergne-Rhône-Alpes n’est pas sans rappeler sa contribution dans l’essor des caméras de surveillance, passée de 70, « dont seulement 35 en état de marche » sous l’ancienne mandature, à plus de 300 cinq ans plus tard.
“JE
« Jérémy, tu devrais inviter Mathilde Panot et tous les représentants de la France Insoumise à venir ici, dans une ville avec des gens de tous les horizons. Avoir des propos comme les leurs est ahurissant dans un pays comme le nôtre. Qu’ils viennent voir ce qu’est le travail des policiers municipaux et qu’ils viennent rencontrer les habitants de Bron pour qu’ils leur disent combien la sécurité est primordiale ». « Bron est l’exemple de ce que l’on veut, à savoir une Région présente aux côtés des maires qui agissent », exposa Laurent Wauquiez, présent en qualité de conseiller spécial et chef des députés LR à l’Assemblée nationale. Une formule bien choisie, à l’heure où le maire Bron, comme la majorité de ses homologues de la région lyonnaise – notamment Rillieux (représentée par Julien Smati) ou Mions (avec Mickaël Paccaud), critique ouvertement les écologistes de la Métropole ou de la Ville de Lyon sur leur inaction face à une insécurité grandissante. « Nous voulons une société qui puisse vivre de la meilleure des manières », valida en ce sens, Fabrice Pannekoucke, entouré de la conseillère régionale Isabelle Ramet et de son vice-président Renaud Pfeffer. Pointée du doigt par le passé, Bron semble donc se muer en référence. En exemple de moyens mis au service de la sécurité. « En agissant ainsi, on agit aussi sur la vie. Nous continuerons à faire de Bron, une ville forte », confirma Jérémie Bréaud. Avant de conclure sur une tirade à double sens : « ici, nous aimons le... bleu. Nous aimons la police, qu’elle soit nationale ou municipale ».
La nomination de la conseillère régionale socialiste à la Cour des comptes illustre la dérive copinage de la France républicaine. « Peut-on échouer à deux reprises au concours d’entrée de l’ENA et se retrouver conseiller maître à la Cour des comptes, chargée du contrôle de la dépense publique ? » s’interroge Antonin André dans Le Journal du Dimanche. La réponse est oui ! Celle qui a démarré sa carrière politique au sein du cabinet de Gérard Collomb a été nommée à ce poste prestigieux sur proposition du Premier ministre François Bayrou, avec l’appui du socialiste Pierre Moscovici, premier président de cette institution.
Un cumul déontologiquement intenable. Adepte du nivellement par le bas, l’éphémère ministre de l’Education nationale de François Hollande – on ne retiendra de son passage rue de Grenelle que sa ridicule proposition de supprimer les accents circonflexes – entend cumuler ce nouveau poste à 6 000 euros par mois à celui de présidente (bénévole) de France Terre d’asile et de conseillère régionale d’Auvergne Rhône-Alpes, nous apprend Libération France Terre d’Asile, comme toute ONG, fonctionne avec de l’argent prélevé dans la poche des contribuables (65 millions d’euros d’aides publiques en 2022, selon l’IFRAP). « Quelle sera l’attitude de
cette dernière lorsqu’elle aura pour mission d’examiner les finances d’une association dont la directrice se trouve être une de ses « conseillers maîtres » ? s’interroge le site Boulevard Voltaire, en pointant le risque de conflit d’intérêts.
Salaire + indemnités : plus de 8 000 euros par mois. Ces postes « ne doivent pas lui prendre trop de temps », précise Pierre Moscovici au Parisien, ajoutant que Najat Vallaud-Belkacem « devra garder de la mesure dans son expression, conformément à nos règles déontologiques ». Ce qui n’est pas sa posture actuelle dans l’hémicycle de la Région Auvergne Rhône-Alpes depuis la défaite de son camp en 2016 face à Laurent Wauquiez. Mais le fond du problème est ailleurs. Dans les pas de ses mentors François Hollande et de Lionel Jospin, Najat Vallaud Belkacem s’est toujours prononcée contre le cumul des mandats, soulignent nos consœurs du magazine Elle Sur le papier, il en est ainsi. Mais celle qui a toujours vécu au crochet de la République s’accroche à ses indemnités de conseillère régionale (2 772,58 euros/mois). Résidant en banlieue parisienne comme cela avait été révélé en 2021 sur notre antenne, et totalement déconnectée de la vie régionale, NVB peut-elle décemment conserver son poste de conseillère régionale ? La question de sa démission est désormais posée. Textes : Marco Polisson –Photos Lyon People
La Région cofinance le projet
Jeudi 28 août, Fabrice Pannekoucke a visité le futur site de la ferme urbaine de Caluire-et-Cuire aux côtés de Bastien Joint, le nouveau maire de la ville qui a porté ce projet. Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes est venu visiter le site de cette future ferme urbaine qui se veut un modèle d’économie circulaire intégrant production locale, pédagogie, valorisation des déchets et sensibilisation du public. En tant que premier financeur public, l’institution régionale soutient le projet à hauteur de 450 000€ soit 26% du coût global.
Deux Lyonnais à l’honneur
Etabli par l’Institut Quorum en partenariat avec l’Institut des Décideurs publics, ce palmarès met en lumière 100 directeurs de cabinet qui accompagnent au quotidien élus et dirigeants dans la conduite des politiques publiques, au service des territoires. Qu’il s’agisse de gérer des crises, de coordonner des projets ou d'accompagner les grandes décisions, ces directeurs de cabinet, par leur engagement et leur efficacité, jouent un rôle clé dans l’évolution des collectivités et institutions. Des métiers de l’ombre dit d’influence où le relationnel, la créativité et la capacité à produire du consensus sont aussi cruciales que la maîtrise des dossiers. Le palmarès 2025 met à l’honneur deux Lyonnais : Jessy Kosman-Fabregues, directrice de cabinet auprès de Pascal Charmot, maire de Tassin la Demi-Lune et Alexandre Bassette, directeur de cabinet auprès de Gilles Gascon, maire de SaintPriest.
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L'opposition écologiste et socialiste en short et sandales pour élire le successeur de Philippe Cochet. Les temps forts d’une cérémonie parfois surréaliste.
Treize jours après la démission de celui qui fut maire pendant 17 ans, les conseillers municipaux de Caluire et Cuire se sont réunis pour désigner leur nouveau maire. Sans surprise, Bastien Joint, le jeune candidat de la majorité de droite et de centre droit a été élu en récoltant 37 voix sur 43. Ceint de son écharpe tricolore, le trentenaire a ensuite fait élire ses adjoints qui sont les mêmes que ceux de la mandature précédente, une manière intelligente de souder sa majorité sans provoquer de ressentiments et de la préparer à la bataille électorale de 2026.
Cette reconduction à l’identique est également un pied de nez à la république des juges. Cette dernière a mis hors-jeu Philippe Cochet « dont chacun connaît l’engagement et l’attachement à Caluire et Cuire, et qui a été contraint à la démission », a déclaré Bastien Joint après avoir énuméré et salué ses prédécesseurs.
« Si aujourd’hui Caluire et Cuire renvoie parfois l’image d’un célèbre village gaulois, c’est parce qu’ils étaient tous, sans exception, animés par ce même sentiment que je partage bien évidemment
Vandalisme métropolitain
avec eux. Un amour profond de notre ville, qui nous oblige et fait de nous les garants de sa préservation, quoi qu’il en coûte ». Ce, sous les applaudissements d’une salle pleine, et sous les yeux de ses pairs et maires, Jérémie Bréaud (Bron), Laurence Fautra (Décines), Marie-Hélène Mathieu (Saint Didier au Mont d’Or), Sébastien Michel (Ecully), Christophe Quiniou (Meyzieu), Alexandre Vincendet (Rillieux la Pape) et son premier adjoint Julien Smati, Damien Monnier (Sathonay), Olivier Araujo (Charly)...
“Je n’accepterai ni l’écologie punitive, ni les caricatures. Les habitants de Caluire et Cuire méritent mieux que ça“.
Moments forts de la cérémonie, les uppercuts envoyés à l’opposition. Ne pas se fier à son allure de gendre idéal. Derrière son visage d’adulescent, se cachent une volonté et une maîtrise qui ont impressionné l’assistance du jour. Notamment quand il a fallu recadrer
Les écologistes qui contrôlent la Métropole de Lyon ne se contentent pas de saccager l’espace public. Ils sont également les premiers à encourager la destruction du petit patrimoine populaire. En témoigne la démolition du petit pavillon – baptisée gloriette dans le vocabulaire patrimonial – sise sur la propriété de leur juriste (oui, vous avez bien lu), rue Eugène Villon, en dépit de l’opposition de la Mairie de Caluire et de l’association Histoire et Patrimoine présidée par Bernard Basse. Pour contourner l’interdiction de démolir, la propriétaire a fait signer un arrêté de péril à Renaud Payre, vice-président (extrême gauche) de la Métropole de Lyon. Et dans la foulée, le 23 juillet, démoli l’édifice, qui était en parfait état lors de la vente de la propriété. MP
Le pavillon était placé en saillie de la rue, offrant au passant la vision d’une toiture pyramidale en ardoises, gracieuse et élancée, coiffée d’une girouette. Les parois latérales sont agrémentées de treillages. Cette jolie construction était une parure pour son environnement.
les zadistes de l’opposition écolo-socialiste qui nous ont offert un festival de mauvais goût fast fashion et de mépris protocolaire. En ce jour cérémonial, les conseillers écologistes ont en effet débarqué en salle de conseil en pantacourt et short. « Quels ploucs ! Ils nous font honte ! » nous souffle un couple de Caluirards à la sortie du conseil. Qui n’avait pas manqué de remarquer que le doyen socialiste de l’assemblée Pierre Megevand était lui aussi en sandales... Rien de bien étonnant, finalement. Leur accoutrement vestimentaire est dans la droite ligne de ceux de Samuel, leur collègue de Lyon 4 en tongs le jour de son investiture et de la maire écolo de Lyon 9 Anne Brabant, en short pour commémorer la Libération de Vaise (son adjointe Amaia était en haut de maillot de bain). Ces tristes sires qui déclassent notre ville sont au diapason des réalisations urbanistiques de leurs chefs Grégory Doucet et Bruno Bernard qui ont fait de la paupérisation de Lyon (place Bellecour, esplanade des Cordeliers, rive droite du Rhône, rue de la république...) leur marque de fabrique.
Exclusivité lyonpeople.com
Contrairement aux rumeurs faisant état d’une possible séparation entre l’assureur et l’Olympique Lyonnais, Groupama Rhône-Alpes Auvergne a reconduit son contrat de naming. Les deux protagonistes sont désormais liés jusqu’en 2030. En ces temps de vacances, on a longtemps cru que l’OL allait être submergé, emporté par les vagues. Mais voilà le club sauvé, et depuis quelques jours, l’OL semble remonter à la surface. Mieux, le ciel paraît ouvert aux éclaircies. La dernière en date est arrivée ce jeudi 24 juillet 2025, avec la signature du renouvellement du naming du stade. En effet, au sortir d’une réunion entre Michèle Kang, son directeur général Michael Gerlinger et Francis Thomine, directeur général de Groupama RhôneAlpes Auvergne, ils ont ensemble acté la reconduction du partenariat pour les cinq prochaines années.
“CE STADE, C’EST BIEN AU-DELÀ DU FOOT”
« On soutient la dynamique de notre territoire ». Une bonne nouvelle alors que le précédent contrat de naming, signé en 2022, devait expirer la semaine prochaine, au 31 juillet. Ce partenariat témoigne de la relation de confiance entre l’assureur mutualiste et le club Lyonnais et renforce durablement l’ancrage de Groupama Rhône-Alpes Auvergne sur le territoire régional. « On montre que l’on est fidèle. C’est la culture de l’entreprise et un exemple de durabilité. On ne les laisse pas tomber, même quand le contexte est incertain. Au contraire, c’est justement dans ces momentslà qu’il est important d’être présent, de réaffirmer notre engagement et de montrer que notre partenariat repose sur des valeurs solides. » nous a confirmé le directeur général de Groupama Rhône-Alpes Auvergne, lequel a fêté ce renouvellement en marge du choc entre l’OL et Marseille (reportage page 66).
Le stade est un vecteur important de communication.
« Ce stade, c’est bien au-delà du foot. C’est un lieu d’événements qui a une force incroyable. Il rassemble des milliers de personnes, toutes générations confondues, pour vivre des émotions fortes, et où notre marque prend vie. Notre signature prend alors tout son sens : “Groupama, toujours là pour moi.” Parce qu’être là dans les grands moments, c’est aussi ça, notre engagement », se réjouit Francis Thomine.
Arrivée de Mango Teen
Il s’agit de la toute première boutique Mango Teen en France, avec un concept inédit, spécialement pensé pour les adolescents qui propose une mode actuelle, accessible et en phase avec les attentes des jeunes générations. Une nouvelle boutique de 250 m2 qui vient enrichir l’offre mode du centre en cette rentrée marquée par la réouverture des boutiques Mango et Lacoste, qui ont agrandi et repensé leurs espaces afin d’offrir aux visiteurs du centre commercial une expérience de visite enrichie.
Textes : Morgan Coutureir et Marco Polisson –Photos Lyon People
Vente à Périgueux
La jeune maison de vente aux enchères dirigée par Marion Quesne et Arnaud Faucon poursuit sa montée en puissance. Après avoir vendu la Porsche de Johnny Hallyday 152 000 euros, Collector Cars Auction convie amateurs, passionnés et collectionneurs à sa grande vente aux enchères Rétromania, qui se tiendra le dimanche 14 septembre 2025 à Périgueux. Une soixantaine de véhicules de toutes époques seront proposés à la vente, représentant un large panorama de l’histoire automobile avec de nombreuses voitures proposées sans prix de réserve.
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Un temps attendu à Feyzin, le groupe aéronautique français a finalement choisi la plaine de l’Ain pour installer sa future usine de production de freins carbone. Un pied de nez aux écologistes que le PDG Olivier Andriès tient en piètre estime.
Texte : Morgan Couturier – Photos © DR
Le verdict est tombé : Safran a bel et bien décidé de s’installer en Auvergne-RhôneAlpes après avoir longtemps hésité avec le Québec et les Etats-Unis. Mais alors que la Métropole de Lyon et Feyzin ont longtemps été imaginés pour accueillir la nouvelle usine de production de freins carbone du groupe aéronautique, ce dernier a finalement opté pour une installation une cinquantaine de kilomètres plus au nord. Direction Saint-Vulbas et le parc industriel de la plaine de l’Ain. Sur place, le PDG Olivier Andriès semble avoir trouvé un terrain propice à l’émergence d’un nouveau site de 30 000 m2, prévu pour 2030. L’homme d’affaires aurait surtout bénéficié d’un meilleur accueil
des élus locaux et des conseillers régionaux, alors que ce dernier avait manifesté en avril dernier, un profond rejet pour toutes les « villes détenues par une majorité écologistes ».
« À partir du moment où on oublie l’intérêt national, où on a une attitude égoïste et où on ne comprend pas que 500 emplois sont importants pour le territoire et la vie des personnes, je dis que ce n’est pas la peine », avait-il prononcé devant l’Assemblée nationale, suite à des jets de tomate orchestrés à Rennes par des activistes écologistes.
Résultat, c’est donc dans l’Ain que Safran a décidé d’investir plus de 450 millions d’euros et de créer 250 emplois, dans le but d’augmenter sa production de freins en carbone de 25% d’ici 2037. « Avec cette nouvelle usine, nous renforçons notre position de leader mondial des freins carbone et sécurisons notre capacité à accompagner nos clients, dans un contexte de forte croissance du trafic aérien. Cette implantation en France a été rendue possible grâce aux efforts conjoints de l’État, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, EDF, RTE », se réjouit Olivier Andriès.
Le conseil régional a promis quelque 16 millions d’euros de subvention, selon nos confrères de Les Échos. « Auvergne-RhôneAlpes, première région industrielle de France, a mobilisé tous ses leviers pour rendre cette implantation possible face à une concurrence internationale très relevée : une aide directe, alliant soutien à l’investissement productif, à la recherche, au développement et à la formation, une politique volontariste sur les sujets du foncier et une fiscalité locale attractive », écrit en ce sens la Région, par voie de communiqué. Celle-ci souligne également des « solutions énergétiques compétitives et décarbonées ». Sur ce point, Safran met un point d’honneur à respecter une politique « zéro émission », avec notamment une forte réduction de la consommation d’électricité, de gaz et d’eau. Une philosophie vraisemblablement jugée insuffisante aux yeux de la Métropole de Lyon, alors que l’opposition de droite évoquait « un rejet implicite de l’exécutif écologiste lyonnais » Pour leur défense, Bruno Bernard et ses équipes – adeptes de la décroissance - avaient invoqué une « localisation inadaptée au projet industriel » de Safran... Résultat, c’est donc hors de la Métropole de Lyon que la région AuvergneRhône-Alpes renforcera « sa compétitivité et son attractivité » avec l’installation d’un fleuron de l’industrie française qui pèse pas moins de 14,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Société indépendante à l’esprit entrepreneurial fort, nous mettons à la disposition de nos clients et partenaires une plateforme globale leur permettant d’accéder à des services à haute valeur ajoutée en matière de gestion privée, de family office et d’investissements sur de nombreuses classes d’actifs (titres cotés, immobilier, private equity, produits structurés, etc).
Galvanisé par la présence de voitures d’exception et de multiples avant-premières, le Salon de l’Automobile de Lyon ne cesse de gagner en popularité et en notoriété. Après deux ans d’attente, il revient fort de nombreuses promesses.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People et DR
On a beau dire que l’amour dure trois ans, le Salon de l’Automobile de Lyon ne cesse de raviver la flamme d’édition en édition. Depuis son épilogue en 2023, il nous a fait compter les jours et pleurer son absence, en laissant mûrir le souvenir d’une fréquentation en hausse (de 17%, ndlr) et la découverte de quelques 280 véhicules neufs. Alors tant pis si cette relation fut entretenue à distance, au gré de visites en concession, le public lyonnais est amené à retrouver son rendez-vous chéri. À savoir cette grande fête de l’automobile qui, pendant cinq jours, vous invite à respecter une règle primordiale : attacher sa ceinture. « On est sur une vraie bonne dynamique. Le salon est passé à une dimension nationale », présente en conséquence, sa directrice Anne-Marie Baezner. Pour poursuivre sa route, celle qui mène irrémédiablement au succès, le Salon de l’Automobile de Lyon l’a donc compris :
la viabilité d’une relation passe par l’écoute. Du marché et des tendances. Et tant pis si celui-ci vacille, victime des nombreux bâtons glissés dans les roues, l’événement lyonnais tient pour lui, cette capacité à remettre l’automobile au cœur de nos vies. À revitaliser toute une filière et à remotiver les marques. « Le salon joue comme un amplificateur. Les constructeurs sont dans les starting-blocks. C’est un événement très attendu du marché », poursuit l’organisatrice, fière de l’évolution de « ce beau petit bébé » de 65 000 m2, devenu en 10 ans, le plus grand salon français en termes de taille et en nombre de marques représentées.
“NOTRE SALON ÉCOUTE ET SUIT LE MARCHÉ”
« On est très heureux de cette progression », se félicite Anne-Marie Baezner, alors que l’édition 2025 grapille cinq marques supplémentaires. Mais qu’à cela ne tienne, la famille a beau s’agrandir, la quantité ne se fera pas sans qualité. Bien au contraire. Pour preuve, la création d’un espace dédié aux voitures de prestige où stationnent ces supercars et autres hypercars ainsi que les préparateurs. On parle là de véritables incarnations de cette part de rêve dans laquelle tout passionné aimerait croquer. Parmi elles, huit marques (Aston Martin, Ferrari, Porsche, Bentley, Lotus, Lamborghini, McLaren et Maserati) et des noms parlants, parmi lesquels figurent la Ferrari SP3 Daytona Spider, la McLaren Senna ou la Maserati GT2 Stradale (photo d’ouverture). Pour autant, la voiture ne peutêtre la vedette du salon sans aller au-delà de ces œuvres d’art à quatre roues et de ces concept-cars renvoyant à des espoirs futurs. Le salon cher à GL events répond à des besoins présents. Et donc à la présentation des modèles actuels, « représentatifs du marché ». Cette année, pour la première, le Trophée européen de la voiture de l'année (Car of the Year) qui consacre la meilleure automobile commercialisée dans l'année sur le marché européen sera partenaire du salon, permettant ainsi au salon d’accéder à une dimension européenne.
Une bonne nouvelle pour les amateurs de la marque au chevron, alors que l’iconique DS fêtera ses 70 ans à Eurexpo. Un bien bel anniversaire que la Française devra néanmoins partager avec sa compatriote Alpine. « C’est la fête de l’automobile », soutient en ce sens la directrice. L’événement s’affirme surtout comme un modèle de pérennité. En la matière et en quinze ans de mariage avec la capitale des Gaules, le salon de l’automobile a néanmoins trouvé de quoi se renouveler. Pour célébrer ces noces de cristal, le public est ainsi invité à découvrir quelques univers inédits. Il pourra alors flâner sur les stands « Van Life » pour s’évader ou encore s’attarder devant les rayons des véhicules utilitaires. « Les français auront toujours besoin de la voiture. Elle peut
être esthétique ou utile. Mais surtout, elle représente la liberté », conclut Anne-Marie Baezner. Une liberté d’aller. Et de... revenir. Quand on aime... on ne compte pas !
Salon Automobile de Lyon Du mercredi 24 au dimanche 28 septembre Nocturne vendredi 26 septembre Lyon Eurexpo > Toutes les infos sur : www.salon-automobile-lyon.com
Lancée en 2018 et reprise en 2024, la société gleizéenne se distingue par sa capacité à proposer des vêtements de travail adaptés à tous les métiers. Des équipements de qualité que Vetcom propose de personnaliser à la demande, pour offrir une visibilité de choix à de nombreuses entreprises de la région.
Texte : Morgan Couturier – Photos DR
La seconde main n’est pas à l’ordre du jour, peut-être le sera-t-elle jamais. Toujours est-il que Vetcom entame depuis peu la deuxième phase de son histoire. Une seconde vie portée par Geoffray Garnier, après avoir fait le bonheur de son précédent propriétaire, Frédéric Longin. Mais alors que ce dernier vide son vestiaire pour basculer doucement vers une retraite bien méritée, son successeur se réjouit du mercato, avec l’ambition de profiter de son jeune âge (37 ans, ndlr) pour insuffler un nouveau souffle à cette société aux six printemps.
En témoigne ce logo légèrement rafraichi, pour s’octroyer quelques touches de bleu, de blanc et de rouge. Un clin d’œil à ce textile français que Geoffray Garnier souhaite mettre en avant, alors que Vetcom s’évertue à proposer ce qui se fait de mieux en matière de vêtements de travail et de chaussures de sécurité. « Aujourd’hui, c’est un secteur qui est porteur, parce que tout le monde a besoin de vêtements de travail », glisse le Lyonnais, promu au sommet de la société après l’avoir rachetée en novembre 2024.
L’intéressé en sait quelque chose, si bien que le marché semble plus n’avoir de secret pour celui qui a étudié pendant 10 ans l’univers de la location et de l’entretien de vêtements de travail. À tel point qu’aujourd’hui, les limites sont celles que Geoffray Garnier veut bien se fixer. Presque aucune. « On sait équiper tous les corps de métiers. Tout ce qui est textile, on peut s’en occuper », assure l’entrepreneur.
“ON PEUT ÉQUIPER TOUS LES
Voilà pourquoi au détour de son showroom de 300 m2 situé à 5 minutes de Villefranche, les clients du bâtiment et les artisans peuvent aisément trouver leur bonheur, au même titre que les employés de la restauration, de la Santé ou des professions libérales. Voire même quelques salariés aux costumes plus
élégants. Avec pour bénéfice supplémentaire, la possibilité de broder ces mêmes vêtements à la demande, au moyen de sa société parallèle, Pro’fil Broderie (lire ci-contre). « Nous avons une vraie expertise en matière d’équipement de protection individuelle (EPI) », ajoute-t-il, Vetcom recensant près de 1 500 clients (dont 1 000 réguliers).
Un score amené à s’étirer, tant Geoffray Garnier se dit prêt à rendre justice à son blason, et donc à ce castor reconnu pour son ingéniosité et son travail. En guise de démonstration, cette offre de « location ultra souple », inspirée de la LOA, que le Rhodanien souhaite développer.
« C’est une vraie innovation, dans le sens où il permet aux entreprises d’acheter les vêtements sur une durée définie, tout en lissant cet achat dans leurs bilans, cela permet une meilleure maîtrise de leurs budgets mensuels et un certain amortissement au niveau comptable. Elles pourront également adapter leur parc textile au fil des saisons. La seule obligation est de racheter les vêtements à l’issue du contrat à hauteur de 1% de leur valeur initiale », décrit le chef d’entreprise, accompagné depuis peu, de commerciaux terrain, « afin d’être au plus près de nos clients ».
Le tout, en diffusant la promesse d’une certaine rapidité : une provision de la commande fixée à 15 jours, quand la concurrence se situe souvent autour de quatre à six semaines. « On a du stock, de la taille », complète l’intéressé, prêt à devenir « le reflexe vêtement professionnel dans la région ». Une convoitise louable que Vetcom tient à résumer en quelques mots. Simples et efficaces : « chez nous, l’essayage, c’est le début d’une relation de confiance » !
Vetcom
129, rue Farnière - 69400 Gleizé
Tél. 04 74 62 86 27
> Plus d’informations sur www.vetcom.fr
Pensée comme un prolongement naturel de Vetcom, Pro’fil Broderie vient renforcer l’offre de personnalisation. Depuis le 7 juillet dernier, la société Limonoise dispose d’une importante unité de production afin d’assurer de brefs délais de livraison.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
Deux mois à peine que Pro’fil Broderie est entré sur le marché et son nom semble déjà revenir comme celui de ces grandes marques bénéficiant d’une certaine notoriété. Pourtant, sur ces différentes tenues et vêtements où sont floqués ou brodés à la pelle des logos, ce sont rarement, sinon jamais les insignes de l’enseigne limonoise qui apparaissent. Car si celle-ci est à la mode, après avoir conquis le cœur de nombreux professionnels, l’idée première est bel et bien de sublimer les autres pour se rendre beau. D’où cette forte mélodie du travail accompagnant la découverte des locaux flambant neuf de l’entreprise, là même où l’orchestre se compose de brodeuses industrielles toujours promptes à s’activer et faire résonner les piques de leurs aiguilles. Au terminus du processus, cette même chanson : des entreprises de tous les corps de métier, applaudissant la personnalisation de leurs tuniques, élaborés en partenariat avec Vetcom. Sous le sceau des sept machines
en activité, apparaissent alors l’emblème de brillantes enseignes de la restauration, de professionnels du bâtiment, mais aussi d’écoles – souvent culinaires – ou de clubs sportifs, à l’instar du Football Club Villefranche Beaujolais.
Un jeu de personnalisation jamais anodin, alors que cette publicité gratuite renforce allégrement le sentiment de fierté des employés et la crédibilité d’une société. « L’objectif est de sublimer les vêtements, quelle que soit la matière. Pour les entreprises, c’est parfois un moyen de faire forte impression et de se distinguer au premier regard. On les rend visible avec élégance », expose son dirigeant Geoffray Garnier.
Et puisque la beauté est souvent à trouver dans les yeux de celui qui regarde, Pro’fil Broderie jouit donc de sa capacité à allumer le feu des projecteurs, en braquant le regard sur ces t-shirts, polos et autres vestes soudainement personnalisés. Si bien que depuis sa création, Pro’fil Broderie ne cesse de voir son carnet de commande exploser, la popularité croissante de Vetcom n’étant pas anodine avec cette activité déjà impressionnante. L’une ne va pas sans l’autre. Alors comme son ainée, l’entreprise limonoise peut alors se projeter dans l’avenir. Et s’autoriser un rêve : devenir rapidement
une référence dans tout le département du Rhône. Voire plus, alors que Pro’fil Broderie étend déjà sa notoriété hors de ses frontières, jusqu’à gagner le cœur d’autres contrées. Parmi elles, Megève, Courchevel ou Saint-Tropez, où restaurateurs et chefs d’entreprise goûtent déjà avec plaisir au savoir-faire de Geoffray Garnier et son équipe.
Une ambition dont l’accomplissement tiendra dans « l’agitation » des machines à broder. Cela tombe bien, au four et au moulin, cellesci dressent pour l’heure les contours d’une certaine réussite. Pour ce faire, Pro’fil Broderie a trouvé la parade : répondre à toutes les demandes, usant tantôt de ces techniques de broderie traditionnelle, tantôt des techniques de transfert ou de sérigraphie. « On sait tout faire », aime alors à répéter son dirigeant, capable de « produire jusqu’à 10 000 pièces par mois ». « Il y a une vraie demande, parce que tout le monde veut se démarquer. C’est un signe d’appartenance », poursuit Geoffray Garnier, conscient que son arsenal technique permet également à des sociétés concurrentes de Vetcom de bénéficier de cette rapidité d’exécution. Cousue main comme disent les jeunes. Preuve en est, ces rayonnages déjà combles de caisses de vêtements. Reste à poursuivre sur ce rythme : broder aujourd’hui, pour habiller demain !
Pro’fil Broderie
Tél. 04 23 36 07 22 contact@broderieprofil.fr
Fondée en 2022, la société de nettoyage D.S.A séduit sur le terrain autant par la qualité de ses nombreuses prestations que par les liens noués avec les clients.
Attaché à l’humain, son jeune dirigeant s’est construit une place de choix. Et le meilleur reste à venir.
Ainsi vont les belles histoires, celles que l’on pourrait conter en berceuse ou dupliquer sur des plateformes de visionnage : un soupçon d’inattendu, une mise en route en douceur puis une explosion d’actions. Top 10 garanti. Hugo Duperret ne dirait pas non à tel classement. Et pour cause, en dépit de ses 24 printemps, le Lyonnais n’a pas peur de grandir. De se démarquer de sa centaine, si ce n’est milliers de concurrents, pour devenir à terme une référence du métier.
« On n’arrêtera pas notre développement. On est animé par cela », confirme-t-il. Pourtant, cette histoire bien rosée, ce grand amateur de vin a bien failli la laisser filer, son cœur l’amenant plutôt vers l’hôtellerie et la restauration. Heureusement pour l’intéressé, la raison sut l’emporter. Ou sut plutôt l’inciter à succomber pour cet univers des prestations de nettoyage.
« Je suis tombé amoureux de ce métier par hasard, au travers d’un stage. J’étais au plus bas de l’échelle. Et au travers de ce métier, j’ai vu que l’on pouvait toucher à tout, créer des
liens avec tout le monde. Notre force, c’est de pouvoir travailler aussi bien avec des banquiers que des boulangers ou des physiciens. Il existe une vraie relation humaine au-delà du nettoyage », explique celui qui osa quitter son employeur pour voler vers l’indépendance.
Depuis, ce lien de proximité avec la clientèle ne s’est jamais distendu. L’entrepreneur lyonnais l’a érigé en règle de base. Alors depuis 3 ans, les affinités se sont renforcées, au gré de ces prestations envoyant quelque 200 salariés (tous en CDI, ndlr) vers le nettoyage de locaux, de vitreries, de fin de chantier, de ramassage des déchets voire de désinfections.
« Le nettoyage, c’est que de l’humain. C’est notre cœur de métier. On essaye d’apporter un côté sympa à celui-ci. C’est aussi pour cette raison que nous souhaitons apporter une
protection de l’emploi à nos salariés. Cela nous permet aussi d’avoir toujours les mêmes agents sur site. C’est rassurant pour nos clients. Bien sûr, on peut toujours avoir une erreur, mais ce que l’on peut garantir, c’est notre réactivité », poursuit le jeune homme, bien conscient que les bons comptes font les bons amis. Ou l’inverse. Qu’importe, depuis sa création, D.S.A (Duperret Services et Associés) a su surfer sur sa réputation florissante pour décrocher de beaux contrats. Des prestations récurrentes pour beaucoup, symbole d’une certaine satisfaction client.
« Le nettoyage n’est plus le sujet principal. Ce qui fait que, lorsqu’il arrive un problème, le client ne souhaite pas forcément résilier », expose-t-il. La raison : cette relation de proximité qu’il sut nouer, illustrée par sa présence systématique sur le terrain à chaque ouverture de site. Mais aussi par la mise en place d’un outil, Progiclean, permettant aux clients de bénéficier d’un portail dédié avec trombinoscope des agents de nettoyage affectés sur le terrain, d’une planification des prestations, d’un suivi avec retours de contrôles qualités et d’une plateforme intuitive pour formuler d’éventuelles remarques.
« On a des contrôles qualité hebdomadaires, voire quotidiens en fonction du volume de travail qu’il y a sur les sites. On veut être reconnu à Lyon. Et si la société marche bien, je le dois à mes collaborateurs. J’ai de la chance d’avoir une équipe dévouée, qui vit à 100% pour D.S.A. On n’a pas de démission, mais parce que de notre côté, on fait tout pour qu’ils se sentent bien chez nous », décrit l’entrepreneur, ravi de tirer profit de la fidélité de ses équipes, encouragées il est vrai, par la possibilité d’acquérir des parts dans le capital de l’entreprise.
Une politique encourageante pour les salariés et bénéfique à D.S.A, la société champenoise ayant attiré par ce biais, bon nombre
d’éléments de qualité. Et ce, bien au-delà des besoins initiaux de l’entreprise. Le but ? Anticiper un important développement. À raison, tant l’année 2025 entérina sa position, en lui offrant une ribambelle de bonnes nouvelles : l’enseigne Rituals lui a confié le nettoyage de ses 216 boutiques hexagonales. Même son de cloche du côté de Cerballiance et de sa cinquantaine de laboratoires. Et ce, sans oublier les différents établissements de Paris Society ou le très luxueux hôtel Plaza Athénée. Car si D.S.A brille sur le terrain, son influence ne cesse de croître. Sur ses terres d’Auvergne-RhôneAlpes donc, mais aussi en Bourgogne, à Paris et bientôt dans le Sud de la France, berceau d’une nouvelle implantation en cette rentrée de septembre.
« Pour moi, ce n’est pas assez », assure pourtant Hugo Duperret, son téléphone faisant apparaître des notifications encourageantes sur lesquelles sont officialisées les prestations pour le compte d’un groupe de cinéma français ou pour une enseigne bien connue de la grande distribution. « 2026 va être une année charnière et hyper stratégique pour nous. L’objectif est d’atteindre les 300 salariés et les cinq millions d’euros de chiffre d’affaires très rapidement », se projette ce grand épicurien, à l’appétit déjà vorace. Une faim d’entreprendre qu’Hugo Duperret doit à ses proches, de son père, François, directeur commercial d’Aspectra à sa maman, Frédérique, cogérante du cinéma Comoedia,
ces derniers ayant toujours poussé pour la réalisation des rêves de leur protégé.
Dès lors, si l’intéressé se dit prêt à ouvrir son capital à des investisseurs, le ciel n’a pas attendu pour se dégager. À l’horizon, une volonté de prendre du poids. De grossir, tout simplement. « Je veux que D.S.A devienne un groupe multi-services, en prenant exemple sur des références telles que Monsieur Christian Roulleau avec son entreprise Samsic. On veut cumuler des métiers qui restent sur ces notions de proximité », décrit Hugo Duperret, lequel se verrait bien racheter ou investir dans une société de sécurité, les prestations se mariant aisément avec son savoir-faire en matière de nettoyage.
« Quand on vend du nettoyage pour un événement, c’est dommage que l’on ne puisse pas vendre de la sécurité, sachant que l’on propose déjà des hôtesses propreté, notamment dans des établissements de luxe », embraye ce jeune homme au grand cœur, prêt à associer sa société à des événements caritatifs ou à soutenir financièrement diverses associations sportives (le club de boxe Upetrus ou l’AS Écully Foot). Grand bien lui porte, ce fils de Bourguignon le sait mieux que personne, D.S.A n’est peut-être pas arrivée à maturation, mais comme un grand cru, l’entreprise veut se bonifier avec le temps. Sans se brûler les ailes, mais avec un objectif : devenir grand.
DSA
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UNE NOUVELLE SAISON À FRÉQUENTER SANS MODÉRATION !
En 20 ans, Piano à Lyon a franchi tous les obstacles et s’inscrit définitivement parmi les incontournables temps forts de la saison culturelle de notre Cité. Pour sa 21ème édition, l’excellence musicale et l’atmosphère conviviale des concerts feront à nouveau bon ménage. David Fray et Lucas Debargue, deux de nos gloires nationales, « donnent le la » à un opus qui promet d’être exceptionnel. Ils précèdent Alexandre Tharaud, dans un hommage à la chanson française, et les immenses Bruce Liu et Rafal Blechacz, tous deux vainqueurs de l’illustre Concours Chopin de Varsovie. Les géants de demain ne manquent pas à l’appel : Mao Fujita, Benjamin Grosvevor, Alexander Malofeev, Joseph Moog, « lisztien » par excellence, ou encore Pavel Kolesnikov à quatre mains avec Samson Tsoy - tous deux présents dans un sensationnel album dédié à Schubert paru chez Harmonia Mundi. Un autre duo de pianos crée l’événement, celui formé par Martha Argerich et le Coréen Dong Hyek Lim qu’elle affectionne si particulièrement. Du côté de la musique de chambre, outre une carte une blanche à l’incontournable Gautier Capuçon, le violoncelliste Edgar Moreau - dont le nom s’est imposé sur la scène internationale suite à ses Prix remportés aux Concours Rostropovitch et Tchaïkovski - revisite avec Sélim Mazari la majestueuse Sonate de Grieg. Quant à Adam Laloum, il invite pour son retour à Bondy la charismatique violoniste Liya Petrova en invoquant Schumann, Brahms ou Strauss. A ne pas manquer, le Trio Pantoum, l’un des plus en vogue, qui magnifiera Schubert et Arenski dans l’intimité du Musée Couty (deux dates, dont une affiche déjà complet). Pour finir en apothéose, la jeune Sophia Liu, révélation de Piano à Lyon, adoubée au festival de la Roque d’Anthéron et à la Folle Journée de Nantes, foulera la scène de notre opéra et livrera ses interprétations hors normes de la Suite Casse-Noisette de Tchaïkovski, et des œuvres majeures de Schubert ou Chopin.
Renseignements et réservations : 04 78 47 87 56 et www.pianoalyon.com
Opéra National de Lyon, 1 place de la Comédie – Lyon 1er
Salle Molière, 20 quai de Bondy – Lyon 5e
Histoires de femmes de goût(s)” de Dominique Erster
Leur simple énumération Mère Fillioux, Mère Guy, Mère Brazier, Mère Bourgeois, Mère Blanc et même la Clotilde Bizolon, la mère des poilus, pour n'en citer que quelquesunes, est une invitation à se mettre à table, et comme l'appétit vient en mangeant, la lecture de ce livre est une tentation continue à mâchonner en quelqu'emblématique bouchon comme "Le Café des Fédérations" ou en une de ces auberges campagnardes (comme le fut l'emblématique Maman Jo de Parmilieu, en Isère). Des établissements qui savent encore qu'un gourmand et gourmet ne saurait se contenter de trois feuilles de laitue et d'une platée de quinoa... Préfacé par Jacotte Brazier, cet ouvrage deviendra rapidement la bible des vrais mangeurs, ceux qui à l'égal de Rabelais, savent que l'esprit s'active lorsque l'estomac est comblé... Un très beau livre au sens objet de surcroît
Éditions Michel & Godet / 204 pages / 25 €
DES CHAMPIONS” de Fred Guerra
Alors là, nous sommes gâtés car du parcours atypique de l'artisan staffeur à l'agent de joueurs de foot, Fred Guerra qui, depuis l'an 2000 a géré ou gère la carrière de près de 140 joueurs et nous dévoile mille secrets des coulisses de ce sport que même le Pape Léon XIV a consacré comme le plus populaire de tous les temps. Ben Arfa, Benzéma, Sydney Govou, Mahamadou Diarra, Gonalons, Grenier... tous vivent à travers ces pages d'un livre qui se lit autant comme un roman de mœurs que comme un traité de sociologie contemporaine... Préfacé par Jean-Michel Aulas avec la participation d'Edward Jay, voilà un excellent bouquin chez un éditeur qui a vraiment du nez et nous fait découvrir le repreneur de l'Argenson.
Éditions Les Passionnés de Bouquins / 380 pages / 21 €
“LA
de Philippe Manevy
La présentation qu'en fait l'éditeur est aussi enthousiaste que trompeuse puisqu'on nous explique que "chaque chapitre met en lumière un membre de la famille aux prises avec les épreuves que lui réservent son époque et l'existence. (...) Et l'on traverse ainsi deux guerres mondiales, des crises économiques, les Trente glorieuses, les espoirs et les désillusions du XXe siècle. Déclaration d'amour et hommage vibrant à la classe ouvrière, "La colline qui travaille" revigore le genre de la chronique familiale et offre au lecteur un sentiment de réconfort et de douce nostalgie".., bref le roman idéal consacré du prix "Roman France Télévisions" et sûrement bientôt adapté pour le petit écran sauf que le lecteur lyonnais, de poncifs en images répétées, restera sur sa faim car "ce mâchon littéraire croix-roussien" tient plus du "breakfast germano-pratin". Dommage car l'auteur a un fichu talent.
Éditions Le bruit du monde / 368 pages / 22 €
de Frédérick d'Onaglia
Le livre rêvé pour une fin d'été et une reprise en douceur avec quelques effluves de lavande et l'envie de poursuivre les vacances avec un rosé frais et d’authentiques olives de Nyons...Le propos est plaisant. Septembre 1991, le village de Fontvieille, niché dans les Alpilles, voit ses jours troublés par l'arrivée d'une étrange communauté. À sa tête, une "guide spirituelle" charismatique et son bras droit, Darshan, qui veulent s'implanter dans la région. En coulisses, Victoire de Montauban, spectatrice attentive, affûte ses armes. Comme toujours, la redoutable marquise veille à tout. À la préservation de la vallée, aux habitants. Et à ses intérêts...
Le livre est, comme toujours avec Frédérick d'Onaglia, Lyonnais à jamais provençal, magistralement mené et en un style remarquable.... Éditions Terres de France / France Loisirs / 336 pages / 22 €
Des façades murales des communes de France et de Navarre en passant par l’intérieur de particuliers ou les devantures de sociétés, les fresques d’Elodie Iwanski laissent rarement indifférent.
La Mornantaise prend un malin plaisir à vivre de sa passion. Un art à part entière.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
En prenant place chez elle, là-haut sur la colline, Elodie Iwanski nous invite à prendre de la hauteur. Littéralement. Puis de manière plus philosophique. Quand d’ordinaire, ses œuvres nous invitent lever les yeux, sa maison nous incite à regarder vers d’autres horizons. En direction des grands de notre histoire, de leurs écrits et de leurs réalisations. On pense alors à Michel-Ange bien sûr. Mais plus étrangement à Montaigne, l’écrivain ayant théorisé en son temps que « les cordonniers sont les plus mal chaussés ».
Une vérité applicable à l’artiste rhodanienne. Pourquoi ? Parce qu’en brisant l’intimité de son domicile, celui-ci se dévoile avec des murs immaculés. Parfaitement blancs. Un décorum inattendu pour cette charmante quadragénaire, habituée à embellir le paysage urbain de ses fresques murales. Pour justifier cette pureté, la Rhodanienne tient pourtant un raisonnement louable : l’art se partage. Il est plus beau ainsi, à savoir dans ces liens qu’il crée au moyen de ces lignes et de ces jeux de couleurs qui habillent les murs des communes, des particuliers ou même des entreprises. Même pour raconter son histoire, démarrée à 9 ans du côté de Carcassonne, Elodie Iwanski a bien du mal à utiliser ce « Je » qui lui rendrait pourtant justice, sans exagération. Mais pour l’artiste, ce pronom n’a pas sa place dans le tableau de sa carrière. Pas même au détour d’une signature, aussi discrète soit elle. La plus belle qu’elle puisse laisser se trouve alors dans le bonheur simple de procurer de la joie. De faire plaisir.
“CE SONT DES MÉTIERS OÙ IL FAUT SE BATTRE”
« Ça marque quand on voit des personnes enjouées par la fresque. Le but, c’est qu’ils s’approprient l’œuvre. Au-delà d’embellir les murs, ces fresques, ça leur parle. Parfois, ça fait même remonter des souvenirs d’enfance. Il faut du détail, de la surprise, de l’envie de revenir », expose-t-elle, partisane de cette formule selon laquelle « le beau attire le beau ». Une notion subjective, aux multiples définitions. Devant cette incertitude, l’artiste eut même pendant longtemps cette « boule au ventre », accompagnant la livraison des premières commandes. Une sensation encore valable des années plus tard, en dépit de cette dizaine d’œuvres réalisées chaque année, en compagnie de ses équipes. Preuve qu’à 44 ans, Elodie Iwanski n’a pas changé de philosophie. L’émerveillement ressenti petite devant une de ces toiles murales, doit se retrouver dans
ses créations, dans ce travail bien fait et ces émotions délivrées, sitôt sa nacelle et les échafaudages retirés. « Une peinture - une fois qu’elle est réalisée - n’est plus à nous. C’est comme une musique », confesse l’artiste d’origine polonaise. De mélodie, elle a d’ailleurs la sienne. « Une petite voix » intérieure lui soufflant à l’oreille de poursuivre son rêve. À savoir vivre au jour le jour pour ces peintures murales que peu de professionnels considèrent encore comme un métier réel. « Il y a 20 ans, quand j’ai commencé, il y avait la Fresque des Lyonnais et rien d’autre », avoue-t-elle. Heureusement, la réalité a bien changé. Mornant lui doit ainsi
une éclatante représentation de Joséphine Baker, en attendant que Simone Veil ne la rejoigne de l’autre côté de la chaussée, avenue de Verdun. Avant cela, il y eut un premier chantier, au Québec, de l’autre côté de l’Atlantique. Puis un second, en Israël.
« Au début, j’étais toute en bas de l’échelle », se souvient celle qui eut débuté chez Cité Création, avant de voler de ses proches ailes pour migrer un peu partout sur le territoire. Et ce, jusqu’à Cannes, d’ordinaire réputée pour ses chefs d’œuvre du... 7e art. À son actif, notamment, une fresque de l’iconique JeanPaul Belmondo.
« Elle a beaucoup marqué les gens », confesset-elle. Plus loin sur la côte, son coup de pinceau donne lieu à de nouvelles découvertes : une représentation de « Taxi Driver » ou du blockbuster « Autant en emporte le vent ». Des fresques, commanditées comme toujours, par la municipalité locale. « Tous les jours, je me dis quelle chance j’ai, de vivre de ce métier. Quand je peins, je suis dans une bulle, c’est le bonheur. Pour autant, on donne tout, on pose ses tripes. Alors une fois le chantier fini, ça fait toujours quelque chose. On se dit, whaouh, ça y est, c’est fini. À chaque fois, ce sont des histoires différentes », poursuit-elle. La sienne
aussi, s’écrit petit à petit. Par petits bouts. Sans s’attacher à une quelconque reconnaissance. Une déception ? Non ! « Mon seul ego, c’est d’avoir foi en ma technique », réagit-elle.
Après tout, les premiers hommes n’ont jamais dédicacé leurs fresques. Elles ont pourtant marqué, même à travers les années. Elodie Iwanski n’a pas cette prétention. Alors le public le dit pour elle. Elle marque. Elle séduit et ne laisse jamais indifférente. Par sa personnalité. Par ses œuvres, qui nous font dire que le secret du bonheur est de rêver de sa vie en couleurs.
En 2023, elle avait su devenir l’espace d’un soir le plus grand bouchon du monde, tables à carreaux, pots sur table et assiettes canailles... Deux ans plus tard, la belle Abbaye de Paul Bocuse va se parer de tous les atours d’un immense bistrot avec la complicité de Vincent Le Roux et de son équipage. Derrière ce nouveau défi un rien paradoxal voire « gonflé » pour des Lyonnais jaloux de leur particularisme culinaire – cochonnailles, quenelles, salade lyonnaise, abats, en veux-tu en voilà, et patronne ou patron à l’humeur basculante – le discret mais volubile Marc Jean, président des Authentiques, dont l’objet est de vanter et de défendre la lyonnitude façon Frédéric Dard, Bernard Pivot ou Laurent Gerra et leur nombreuse descendance de goût. Oui, après les femmes-chefs en 2022, les bouchons en 2023, et les plus belles brasseries fêtées l’an
passé à La Brasserie Georges dirigée à l’époque par Jacky Gallmann, les Authentiques et sa ribambelle de joyeux et fidèles partenaires ont décidé cette année de saluer les bistrots. Car des bistrots à Lyon, il y en a. Des bistrots de quartier, petits-fils des café-comptoir, des bistrots concept à l’enseigne un rien tapageuse, et puis des bistrots où la table offre des assiettes gourmandes, intelligentes, inventives, voire gastronomiques dans une ambiance conviviale et détendue pour des additions contenues. Des bistrots que les Lyonnais savent apprécier et surtout fréquenter. Avec Lyon People, toujours de la fête quand il s’agit de patrimoine lyonnais, les Authentiques ont retenu 20 bistrots dont certains ont franchement versé dans la bistronomie. 2025 sera leur année. Les Paget, Fargeton, Côte, Jeff Têtedoie, Lacombe, Allardon, Benayoun, Gautier, Therriaud
en seront, avec les Toussaint, Jambon, Gagnaire ou Hébrard. Un beau plateau célébré le 6 octobre prochain par 400 convives dans une soirée d’anthologie à l’Abbaye revisitée pour l’occasion. Avec un hommage à Schauffeur Mogny (dit « Chocho »), figure de la restauration festive lyonnaise disparu en début d’année, et une spéciale dédicace à la lutte contre la maladie d’Alzheimer, cause défendue sans relâche par l’amie Christelle Bardet PL
Abbaye Paul Bocuse
Lundi 6 octobre 2025
Renseignements : Marc Jean
Dossier spécial dans le magazine Lyon
People d’octobre. Réservez vos publicités auprès de Flavie Laforêt : flavie@lyonpeople.com
Tantôt caviste, tantôt bar à vins, Gaston s’est déjà trouvé un large public, depuis son ouverture le 18 juillet dernier. Basé à Sathonay-Camp, l’établissement invite à la dégustation de 120 références. En toute simplicité. Tic et tac ou tic-tac, on ne sait plus. Non pas que le vin monte à la tête. Mais après avoir croisé Nicolas Steinlé et Julien Defour dans leur nouveau fief baptisé Gaston, on se prend à compter les heures, à épier les aiguilles pour qu’elles pointent enfin vers un horaire respectable pour entamer l’apéro. L’affaire sathonarde a fait son choix. Elle s’éveille à 15h pétante, le tablier de caviste sur le dos. Dans les rayons : du rouge, du rosé et du blanc, réunis sous 120 références. Soit la promesse de dénicher de belles bouteilles de Bourgogne, de Beaujolais et autres Côtes du Rhône, avec des tarifs allant de 9 à 500 €. Le tout, avant de basculer dès 17 heures, sur un format plus animé : le bar à vins. « On connaît tous les vignerons, ce qui nous permet de proposer de belles découvertes », présente Julien Defour, directeur de La Cartonnerie, spécialisée dans la distribution de vins au carton pour les professionnels. Une assurance tous risques pour les clients, déjà nombreux à s’attabler à l’intérieur de ce fief de 50 sièges ou sur la terrasse du boulevard Castellane. En prime, la possibilité de déguster des plats à partager, parmi lesquels figurent les inévitables planches de charcuterie et de fromage, de belles terrines, un appétissant camembert rôti ou plus surprenant encore : des huîtres prêtes à la dégustation. MC
Gaston - 10, boulevard Castellane – 69580 Sathonay-Camp Ouvert du mardi au jeudi de 15h à 22h et du vendredi au samedi de 15h à 23h.
*Offres valables du 6 septembre au 25 octobre sur produits signalés par étiquetage spécial en magasin.
Photo simplement illustrative, sans valeur d’engagement pour cette offre.
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11 AVENUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE, CHAMPAGNE AU M T D’OR
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À quelques encablures du vignoble de Brad Pitt et de la résidence de Georges Clooney, Château Marguï est le nouveau spot varois du « luxe tranquille ».
Texte : Françoise Petit - Photos © Anne-Christine Dupuy
Son propriétaire n’est autre que George Lucas, créateur de Star Wars et d'Indiana Jones. Aujourd’hui à la tête de « Skywalker Group », le célèbre cinéaste américain, après Ombrie en Italie et Marin County en Caroline du Sud, parachève en France sa passion des terroirs qui lui parlent. Nés de ce terroir de légende, ses vins bio se déclinent dans les 3 couleurs : rouge, rosé et blanc. Deux gammes expriment les richesses du domaine : celle, emblématique, du château, celle de la Bastide, plus confidentielle, parcellaire et atypique en AOP Coteaux Varois en Provence. « Secret de Margüi » IGP Var, séduit avec ses bulles fines et élégantes.
La visite organisée par l’agence de Jean Burdy (Agence 5.1 com) fut l’occasion de découvrir à Châteauvert un terrain de saveurs uniques niché dans un écrin de verdure. Directeur du site, Yann Joët est non seulement en charge de l’activité viticole mais de la partie hôtelière. Ici, les proposition indoor et outdoor additionnent leur singularité : suites de rêve, restauration sur mesure, services personnalisés sans oublier les signatures de décorateurs comme Michael S. Smith qui a relooké le bureau ovale de la Maison Blanche du temps de Barack Obama. Ces prestations ont un coût quand il s’agit de privatiser les lieux : 145 000 euros à 235 000 euros la semaine. En bonus, cependant, une appropriation temporaire de 3600 m2 de bien-être !
Star de l’été, le « rosé cuvée Bastide » s’offrait ce jour-là une montée des marches avant un rendez-vous fixé sur la Croisette. Sur la plage Vilebrequin, la dégustation fut un doux moment. Jean Burdy, désormais ambassadeur de la maison Skywalker Vineyards avait convié quelques lyonnais à adouber cépages et arômes du Château Margüi, fournisseur officiel du Festival de Cannes 2025.
L’attrayante mélodie de la retraite sifflant doucement aux oreilles de Vito et Nicolo Morreale, la fille du second a décidé de reprendre l’établissement du premier. Accompagnée de son mari, Pierre-Antoine Petit, c’est donc à la petite dernière, Tiziana, que revient le plaisir d’exploiter le fraîchement renommé Piccolo Morreale di Nicolo.
Que les Italiens nous pardonnent ce péché, semblable à ces personnes osant couper les spaghettis : le 6e arrondissement s’apprête à remixer cette sacrosainte Dolce Vita glissée à toutes les sauces après une dévorante dégustation de pâtes carbonara ou de Margherita. La raison tient en effet, dans la décision du pizzaiolo Vito Morreale de se retirer progressivement du quartier des Brotteaux, huit ans après avoir l’avoir investi. L’Italien a beau tenter de ne pas trop succomber aux joies d’une retraite bien méritée en maintenant quelques passages par les cuisines du Dolce by Sicilians, ce dernier se laisse porter « poco a poco » vers la sortie. Vers une Dolce... Vito en quelque sorte, dans laquelle sa nièce, Tiziana a choisi de s’immiscer, en reprenant à son compte le très côté établissement de la rue Bugeaud, Casa Vito. Prego !
La fille cadette de Nicolo Morreale reprend ainsi le flambeau, après avoir longuement poli son art aux côtés de sa mère Corinne, dans l’antre de ses frères, Fabio et Anto, la Scala Siciliana « Le potentiel est énorme », l’opportunité trop belle et le clin d’œil magnifique. Maman depuis peu, la jeune femme tient là, son premier bébé. Un projet de vie, associé à son mari, PierreAntoine Petit, dont le patronyme se devine, sans trop de cours d’italien, sur le fronton du restaurant : Piccolo Morreale « Quand on a fait le test du nom, on s’est dit que cela collait
bien », en rigolent les deux trentenaires, ces derniers ayant néanmoins choisi d’y ajouter une référence au saint père : « di Nicolo » ! À 65 ans, le paternel n’a guère envie de raccrocher les crampons. Alors avec discrétion, le sexagénaire s’est joint à l’aventure. Il prend même encore un malin plaisir à dépoussiérer ses grolles, pour enfiévrer de temps à autre le service de sa gouaille inégalable. Après tout, c’est cela l’Italie ! Et c’est pour cela qu’on l’aime, en français dans le texte.
Que l’on se rassure, Ricchi e Poveri n’en tiendront pas rigueur. Les Brotteaux n’ont pas fini de chanter leur amour pour la Botte, sa cuisine et ses traditions. « On a gardé l’esprit familial », présente d’ailleurs PierreAntoine Petit, propulsé aux manettes de cette authentique trattoria, dans laquelle la carte conserve les recettes familiales de son prédécesseur. Avec en supplément toutefois, l’ajout de quelques pizzas et de suggestions du jour, imaginées en cuisine par Tiziana, avant d’être servies avec dévouement par sa moitié.
« C’est important d’être présents et que les clients puissent nous identifier », soulignent les « amanti », tout juste rentrés d’un éreintant
périple dans leur Sicile originelle, là même où les objets de décoration s’achètent aussi facilement qu’une « gelato ». « Le voyage retour, ce fut du sport ! C’était un vrai Tetris », s’en amuse Tiziana Morreale, la palme de l’originalité revenant toutefois à son conjoint, auteur d’amusants lustres en chapeaux melon.
« On veut quelque chose de classe, mais régressif en même temps. Ici, tu viens manger comme chez ta grand-mère », décrit le nouveau gérant, bien au fait de cette autre tradition voulant que l’on se désaltère autour d’un Spritz. L’intéressé en a d’ailleurs dessiné neuf, aux nuances et parfums différents. Un tableau poétisé par l’ajout de nouvelles références de vin. Rosso, bianco ou rosato, Piccolo Morreale di Nicolo en veut de toutes les couleurs. Et ce, du lundi au dimanche, les nouveaux propriétaires œuvrant pour ouvrir sept jours sur sept à compter du mois prochain. En attendant, l’établissement a déjà donné raison à son compatriote Federico Fellini, « la vie est une combinaison de pâtes et de magie ». Son premier tour... de force : ouvrir à la plateforme Uber Eats, la livraison de ses pizzas et de ses plats maison. Là où il y a du plaisir, il n’y a pas de perte.
Piccolo Morreale by Nicolo 139, rue Bugeaud – Lyon 6e Ouvert du lundi au samedi Tél. 04 72 75 05 75
sur l’ensemble de la cave à partir de 12 bouteilles / panachage possible
3 000 références de vins et spriritueux - Epicerie fine
Catalogue disponible en ligne
11, cours Franklin Roosvelt - Lyon 6e (Métro Foch) - T. 04 37 48 85 40
Figure incontournable du tourisme français, Laurent Abitbol est un modèle de réussite. S’il s’affirme aujourd’hui comme le leader du marché, le Lyonnais conserve une certaine modestie. Sans ses clients, le chef d’entreprise n’est plus. Le covid en fut l’illustration. Fort heureusement pour lui, s’évader n’a jamais semblé aussi fondamental.
Propos recueillis par Morgan Couturier et Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard et Charles-Edouard Gil
Lyon People : Vous avez rejoint le groupe familial Marietton Développement en 1991. Mesurez-vous le chemin parcouru depuis 35 ans ?
Laurent Abitbol : Le groupe a bien grandi ! On est passé de trois agences familiales qui devaient faire 6 ou 7 millions de francs de chiffres d’affaires à 2,2 milliards d’euros en 35 ans. Mais tout cela a été fait avec logique, petit à petit. Ça n’a jamais été fait sous le coup de la folie. On a réalisé 32 acquisitions, qui nous ont permis de grossir. Et ce, toujours avec des fonds propres. Je n’ai jamais voulu trop m’endetter.
Vous avez transformé un groupe familial en leader du voyage en France. Comment expliquer une telle réussite ?
Ma stratégie, c’est la non-stratégie. J’ai senti les choses, boite par boite. J’ai commencé par Aérosun, puis MNV à Valence, avant d’aller à Montélimar, à Nantes ou à Paris. Mais le gros coup, ce fut en 2016, avec Havas. Beaucoup n’y croyait pas, certains de mes associés me déconseillaient de racheter cette entreprise, « trop gros pour nous » ... Je n’ai pas lâché, j’ai suivi mon instinct et ça a marché. Ça a changé ma vie professionnelle et ma vie sociale. Parce que c’est une vraie marque !
Comment avez-vous procédé ?
Nous avons réalisé des coups en fonction de ce qu’il y avait à vendre, de ce que je ressentais. C’est encore la même chose cette année. On va acheter des entreprises, mais parce que l’on a envie de le faire. Ça rentre dans notre mode de fonctionnement. Et ce qui est important, c’est qu’avec moi, les patrons restent. Quand j’achète une boite, je demande aux patrons d’investir 30% de ce qu’ils ont reçu dans la holding générale.
Vous avez en effet réalisé près d’une trentaine d’acquisitions sur les quinze dernières années. Le groupe peut-il continuer à grandir ?
Oui ! Il y a quatre acquisitions qui vont être réalisées dans les six mois qui viennent. On est très fort en France, mais minuscule à l’échelle de l’Europe. Alors on va s’attaquer à l’Espagne, à l’Italie et à d’autres pays.
Votre croissance a néanmoins été freinée par le Covid et l’arrêt du secteur du tourisme. Avez-vous, comme Olivier Ginon, craint de tout perdre ?
Ah oui ! Le Covid, ce fut dramatique. On est passé de 6 milliards de chiffre d’affaires (Selectour compris) à 0. Et là, c’est dur ! Si
l’État et Emmanuel Macron n’avaient pas pris cette décision (du PGE, nldr), on n’existerait plus. Par contre, le covid nous a rendu plus forts.
Qui vous a épaulé pour sauver le secteur du tourisme en ces moments critiques ?
Je suis allé voir Nicolas Sarkozy. Je le connaissais un peu, mais pas aussi bien qu’aujourd’hui. Je me souviens, je lui ai envoyé un message à 7 heures du matin, le 10 mars 2020 en lui disant : « Monsieur le Président, l’espérance de vie de ma société est de six mois, pouvez-vous nous présenter des gens qui peuvent nous aider ? ». À 7h33, il m’a répondu : « Je vais t’aider » !
C’était totalement désintéressé ?
Oui, car il ne faisait pas partie de mon conseil d’administration. C’est toujours moi qui lui ai proposé. Lui, jamais ! Il a toujours été désintéressé et loyal. Quand il aime les gens, il aime les gens.
Lors de notre soirée Top 500 des Lyonnais dont vous étiez le parrain de l’édition 2025, le président Nicolas Sarkozy a dit de vous que vous aviez une « ambition frénétique ». Vous confirmez ?
Je ne lâche jamais, c’est vrai ! Un chef d’entreprise doit se battre. Puis j’ai la chance d’avoir une équipe et un comex exceptionnels. On a créé une famille ! On partage d’ailleurs les gains de façon très fluide et naturelle.
Cette perpétuelle marche en avant est-il dû à votre personnalité discrète, mais qui ne renonce jamais ?
Je ne vais jamais sur un projet où je n’ai aucune chance. Il faut que j’ai au moins 35% de chance d’y arriver pour y aller. Si c’est moins, je perds mon temps. Et je n’aime pas perdre mon temps. Donc je m’engage quand j’ai une chance réelle.
“AUJOURD’HUI,
Le marché du tourisme est bien reparti à la hausse. Cela s’est-il confirmé avec les vacances d’été ?
2023 et 2024 ont été des années exceptionnelles. Cette année, on a eu la guerre avec l’Iran qui a entraîné une petite baisse de 10% pendant tout le mois de juin. Heureusement, le marché a bien repris en juillet. C’est souvent le cas, même si les
records se font généralement en septembre. À l’inverse, le mois d’août est souvent un peu moins bon, parce qu’il est devenu trop cher.
Comment l’expliquez-vous ?
On se bat avec les hôtels et les compagnies aériennes pour faire baisser les prix, mais ça reste trop cher ! C’est devenu une autre saison. La preuve, aujourd’hui, le chiffre d’affaires de septembre est plus important que celui du mois d’août. Ce qui n’est pas normal. Mais les gens prennent de plus en plus leurs vacances en septembre. Août n’est plus la haute saison. Aujourd’hui, les hautes saisons, ce sont septembre et avril.
Ce combat pour faire baisser les prix au mois d’août est-il en passe d’être gagné ?
Je crois que oui ! On est en train de le gagner partiellement mais pas totalement. J’espère une baisse des prix pour le mois d’août de l’année prochaine.
Vous dîtes souvent que les vacances et les voyages sont les meilleurs médicaments face au stress et à la fatigue. Mais est-ce compatible avec les problèmes de pouvoir d’achat que rencontrent bon nombre de Lyonnais et de Français ?
Les vacances restent leur budget prioritaire. Les gens préfèrent investir sur ce point plutôt que d’acheter une voiture ou des vêtements. On le voit clairement, notre métier n’est pas en crise. Et je pense que ça va continuer.
Voyager n’est donc pas devenu un luxe ?
Non, non ! Aller une semaine en Tunisie, c’est moins cher qu’une semaine en camping sur la Côte-d’Azur ou en Bretagne. Ce n’est plus un luxe ! Il y a des voyages de luxe, je suis bien d’accord, mais 70% des voyages que l’on voit, ce sont des voyages classiques.
Accordons-nous un peu de plaisir et de rêve. Quelles sont les destinations tendances ? Et quelles sont celles qui marchent le mieux ?
Pour cet automne, la destination qui marche le mieux, c’est l’Égypte. Les croisières sur le Nil, ça marche à fond. Vous avez les EtatsUnis qui repartent. On a aussi les escapades de 3-4 jours en Europe qui marchent bien. La Tunisie et le Maroc fonctionnent toute l’année. Sans oublier les Antilles, qui reprennent un peu de couleurs.
Dans le lot, y-a-t-il des destinations émergentes ?
La Croatie marche de mieux en mieux. Il y a également la Slovénie. On a quelques pays comme cela, qui marchent de plus en plus.
Et vous, quelles sont vos ambitions pour cette fin d’année ?
Pour 2025, je l’ai dit, j’ai quelques achats d’entreprises qui sont prévus. Ça va me prendre beaucoup de temps. Mais si je peux faire une année 2025 au moins aussi bonne que 2024, je serais content.
“ON AIMERAIT QUE LA PRESQU’ÎLE NE SOIT PAS TOTALEMENT FERMÉE AUX VOITURES”
Et pour 2026 ?
Dans mon métier, le journal de 20h, c’est l’arbitre. Je regarde s’il y a une guerre, un attentat ou quelque chose qui peut tout faire basculer. Je vis au jour le jour. Chaque jour passé est un jour pris. Bien sûr, on espère que 2026 sera encore mieux que 2025, mais c’est un souhait. On verra la réalité.
2026 n’est pas une date anodine, puisque les élections municipales auront lieu cette année. Quel regard portez-vous sur la politique locale ?
Je suis peu à Lyon, sauf les week-ends, mais pour nos boutiques situées en centreville, comme tous les magasins en général, c’est compliqué et pas seulement à cause d’internet. On aimerait que la presqu’île ne soit pas totalement fermée aux voitures. Une ville qui n’a plus de commerce, c’est une ville qui n’a plus de liens. C’est très important.
Lyon paraît moins attractive que par le passé... Pour quelles raisons ?
En 5 ans, Lyon a perdu de son rayonnement. On le voit à l’aéroport, on n’a plus de long courrier à part Dubaï et Emirates. Heureusement qu’ils sont là. Mais c’est tout. Le Qatar est parti. On n’a pas de Lyon-NewYork. Pour voir si une ville est attractive, il faut juger au nombre d’avions et de lignes aériennes. Hélas, à Lyon, on est limité à un long courrier avec Dubaï, qui certes va partout, mais qui reste seul. On peut compter Corsair qui fait l’Ile Maurice et la Réunion, mais c’est de la continuité territoriale. Dans le sens inverse, on le sait, quand les gens veulent venir en France, ils pensent à Paris. Et quand c’est les vacances, ils pensent à Nice et pas à Lyon. C’est une réalité.
Est-ce que la politique écologiste a joué un rôle sur cette attractivité en berne ?
Je vais être très clair : je ne suis pas d’accord avec cette politique. Mais ils ont été élus avec
un programme qu’ils ont respecté. Après ce n’est pas ce que j’aime et j’espère que Monsieur Aulas va gagner en 2026.
C’est vrai que dans votre cas, un avion, ce n’est pas très écolo... Mais s’il y a un effort à faire, c’est aux ingénieurs de le faire. Les modes de déplacement, y compris les avions ont déjà beaucoup progressés en termes de préservation de l’environnement, mais ce n’est pas moi qui vais créer l’avion électrique. Donc autant investir dans la recherche et dans l’écologie pragmatique plutôt que de bloquer la ville et faire des choses qui ne servent à rien.
Pour avoir cité son nom, croyez-vous-en la candidature de Jean-Michel Aulas ? Est-il l’homme de la situation ?
C’est un homme qui n’est pas issu du monde politique. Et cela, ça peut faire du bien. Parce que c’est un homme qui connaît l’entreprise. Gérer une ville comme une entreprise, pour moi, c’est très bien. Je pense qu’un mix des deux peut l’être aussi. Il va s’entourer de personnes de tous les côtés. Donc oui, j’aime bien Jean-Michel Aulas !
On vous sait très proche de nombreux hommes politiques. Vous n’avez jamais pensé à intégrer ce milieu-là ? Vous feriez un bon ministre du tourisme !
J’aimerais bien être conseiller métropolitain. Mais dans un but uniquement économique, pour voir comment est géré l’argent public, donner des idées de gestion et faire rayonner
Lyon. Ça me plairait !
On pourrait donc voir votre nom apparaître sur une liste en 2026 ?
Je ne sais pas comment on fait (rires), mais j’aimerais beaucoup ! Après, il faut du temps et moi, je suis déjà le patron de mon groupe et de Sélectour. En revanche, conseiller à la Métropole, ça me plairait bien. Je pourrais donner mon avis et je ne lâcherais rien, parce que la logique économique, il n’y a pas de pour ou de contre, c’est de la logique, point.
Le 18 mars 2022, entouré de sa famille, Nicolas Sarkozy lui remet les insignes de chevalier de la Légion d’honneur dans les salons de l’Hôtel du Département du Rhône, sous le regard amusé de Gérard Collomb. L’ancien président de la République félicite le nouveau promu en ces termes : « Quand vous voyez Laurent, vous voyez la gentillesse, vous voyez la bonté, vous voyez la sympathie. Ce que tu as fait du groupe familial, ce que tu as fait de cette entreprise, c’est tout à fait fantastique. D’autant que tu l’as fait dans un secteur qui n’a jamais reçu dans notre pays la considération qu’il mérite. Pour une raison que j’ignore. Je n’ai jamais vu quelqu’un se battre pour être secrétaire d’Etat au Tourisme. J’en ai vu se battre pour être aux choux farcis ! »
DESTINATIONS DIRECTES AU DÉPART DE LYON
Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes, un réseau de 3.300 membres qui encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, nous propose de découvrir une Lyonnaise au parcours exceptionnel, au cours du podcast « Le Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rencontre avec le Pr. Carine Halfon-Domenech, chef du service d’immunohématologie pédiatrique de l’IHOPE. Médecin, chercheuse, professeure, épouse et mère, cette femme d’engagement œuvre sans relâche pour soigner et guérir les enfants atteints de leucémies, tout en s’impliquant dans la recherche, l’enseignement et les grandes orientations hospitalières. Son combat quotidien : sauver plus d’enfants, les guérir mieux, et réduire les séquelles de la maladie. Sa parole est forte, son énergie contagieuse. Avec une voix sereine et affirmée, elle encourage toutes les femmes à croire en leur légitimité et à prendre leur place sans jamais s’autocensurer. Une rencontre lumineuse, à découvrir ou redécouvrir.
Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli
© Alexandre Moulard
ACC : Êtes-vous une femme engagée ?
CHC : Oui, je pense pouvoir dire que je suis une femme engagée. D’abord, je suis engagée dans le soin des enfants. Je suis professeur des universités et praticienne hospitalière. Cela signifie que je suis médecin pédiatre, spécialisée en hématocancérologie. Mon cœur de métier, c’est de soigner des enfants atteints de maladies graves, en particulier les leucémies aiguës qui sont ma spécialité. Mon engagement, c’est de soigner et de guérir le plus d’enfants possible. J’espère pouvoir finir ma carrière en annonçant un jour à une famille avec certitude : « Ce sera une épreuve, mais votre enfant va guérir ». Le deuxième engagement, c’est de les guérir avec le moins de séquelles possible. Mon objectif est qu’ils puissent grandir et vivre une belle vie. Cela implique de réduire les complications pendant les traitements et les risques à long terme. C’est aussi pour cela que je suis engagée dans la recherche. Aujourd’hui, nous ne savons toujours pas ce qui déclenche une
leucémie aiguë lymphoïde chez un enfant, il n’y a aucun facteur prédisposant connu. Dans plus de 95 % des cas, ce sont des enfants qui allaient parfaitement bien et du jour au lendemain, leurs parents se retrouvent face à moi avec une annonce terrible.
Vous évoluez dans un milieu professionnel très masculin ?
Il faut savoir que la pédiatrie est un monde qui s’est extrêmement féminisé. Malgré tout, sur les postes à responsabilité, sur les postes universitaires, nous allons quand même retrouver presque une parité, alors que nous devrions avoir une majorité de femmes et une minorité d’hommes. Souvent, les femmes vont “s’arrêter” à des postes de médecin, mais ne vont pas forcément s’engager dans la carrière universitaire, dans la prise de responsabilités de chef de service, etc... Pour des raisons personnelles, pour des raisons familiales, peut-être parce qu’elles se disent qu’elles n’en sont pas capables et finalement, ces fonctions-là sont prises par des hommes.
Quand vous étiez petite fille, rêviez-vous déjà d’être médecin ?
Oui, à 5 ou 6 ans quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais clairement que je voulais être docteur pour les enfants. J’ai toujours travaillé en ce sens, même à l’école. Je viens d’une famille où mes parents ne sont pas du tout médecins. Je viens plutôt d’un milieu populaire. Et pourtant, dès mon plus jeune âge, j’ai toujours voulu être docteur pour les enfants. Quand j’ai compris que ce serait difficile, que cela demandait beaucoup de travail, j’ai travaillé dans ce sens-là.
Votre parcours est impressionnant. Comment s’est-il construit ?
Je suis née à Lyon, mais j’ai grandi à Toulon pour des raisons de santé. Revenue à Lyon pour mes études, j’ai réussi la première année de médecine du premier coup, ce qui n’était pas simple à l’époque. J’ai choisi la pédiatrie lors de l’internat, puis l’hématologie pédiatrique, presque par hasard, mais cette spécialité a réuni tout ce que j’aimais : la réflexion, le soin, la cancérologie, l’infectiologie. J’ai ensuite fait un master 2, puis un doctorat de recherche à Paris, avant de revenir à Lyon où j’occupe aujourd’hui un poste de professeur
hospitalo-universitaire. Je soigne, j’enseigne, je dirige un groupe de recherche, et je coordonne l’enseignement de la pédiatrie à Lyon Sud. Je participe aussi à plusieurs projets institutionnels, à l’échelle locale et nationale.
“J’AI
AUX FEMMES EN PARTICULIER : NE VOUS AUTOCENSUREZ PAS !”
Être une femme a-t-il été un frein dans votre parcours ?
Dans le cadre de l’IHOPE, non. J’ai toujours été jugée sur mes actions, mon engagement dans le soin, la recherche et l’enseignement. Mais dans d’autres contextes, il a pu m’arriver de devoir m’imposer davantage. Certains hommes considèrent encore qu’une femme doit être conciliante. Je suis bienveillante, mais déterminée lorsqu’il s’agit de défendre des projets essentiels. Je le dis souvent à mes filles et à mes étudiantes : le genre ne doit pas être un sujet. Nous devons éduquer différemment : ne pas faire croire aux petites filles qu’elles valent moins, ni aux petits garçons que les postes de pouvoir leur sont naturellement destinés.
Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui se disent "Je n’arriverai jamais à faire un parcours aussi important"? Quel est le secret ? Je crois que le secret, c’est la passion. Quand nous trouvons un métier qui nous passionne, cela nous donne naturellement envie d’aller plus loin. Moi, j’ai une personnalité qui construit, qui bâtit, qui rassemble. J’ai été très soutenue par mon mari, par mes filles, et j’ai rencontré des hommes et des femmes qui font des métiers extraordinaires. Quand nous voyons d’autres réussir, nous nous disons : « Ils y arrivent, pourquoi n’y arriverionsnous pas ? ». Il ne faut pas hésiter à aller frapper à la porte, à aller chercher de l’aide il y a des personnes bienveillantes que ce soient des hommes ou des femmes qui ont envie d’accompagner les plus jeunes ou les moins jeunes à s’épanouir, ou à prendre des postes avec plus ou moins de responsabilité. Il y a du travail, mais nous n’avons rien sans rien.
Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour que les femmes soient plus présentes et visibles dans le débat public ? Je pense qu’il faut les valoriser et dire aux femmes qu’il n’y a pas de raison que vous ne soyez pas là, ou que votre voix compte moins que celle d’un homme. Aujourd’hui, être un homme ou une femme ne devrait même pas compter. Je pense qu’il y a encore beaucoup de femmes qui aujourd’hui s’autocensurent en pensant que leurs idées finalement ne sont pas suffisamment bonnes pour être exprimées au reste du monde. Alors que si nous pouvons nous permettre, il y a des hommes et des femmes qui feraient mieux de se taire. Donc, j’ai envie de dire aux femmes en particulier, ne vous autocensurez pas. Femmes ou hommes, nous valons tout aussi bien les uns que les autres.
> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »
Professionnel de la coiffure reconnu, Hervé Brun fête cette année, sa 60e année d’exercice.
Une longévité impressionnante pour cet élu du 6e arrondissement, apprécié autant pour son engagement que son sens de la transmission. Pour autant, le septuagénaire n’a pas l’intention de boucler la boucle. À moins que...
On a beau le brosser dans le sens du poil, en métaphorisant cette action qu’il répète depuis 60 ans, Hervé Brun ne lâchera rien. Rien de ces confidences qu’il entend depuis le début de sa carrière. Secret professionnel dira-t-il, en référence au métier thérapeute, que le coiffeur embrasse parfois, la prestation artistique en plus.
L’homme mériterait pourtant de passer à table, de profiter de ses six décennies de confessions, pour livrer quelques secrets croustillants. Il pourrait sûrement en écrire un livre, alors que le seul Raymond Barre lui a déjà permis d’écrire un recueil (le coiffeur de Monsieur Barre, aux éditions les Grilles d’Or, ndlr). Hélas, le sens du devoir l’emporte inexorablement. « Si mon salon a marché pendant autant de temps, c’est que j’ai toujours su rester discret, à ma place », affirme cet homme de convictions, prêt à rédiger cette règle noire sur blanc sur les contrats de travail de ses salariés.
Il en va ainsi de la déontologie de ce Lyonnais, dont l’intransigeance s’illustre également de l’autre côté de la rue, dans cette mairie d’arrondissement qu’il aperçoit depuis la vitrine de son salon, 6e art coiffure. En son
cœur, Hervé Brun s’est fait une spécialité depuis 11 ans : défendre le commerce et la mémoire de nos héros disparus. « Le 6e n’a pas la prétention d’avoir le monopole de la mémoire, mais il est reconnu par les associations mémorielles comme étant le leader dans ce domaine », assure-t-il.
À son échelle déjà, Hervé Brun en fait l’illustration. Dans une pochette surprise rangée aussi élégamment que ses tenues, il détient en effet, quelques photos collectors. Des clichés nourris de la présence de clients prestigieux, parmi lesquels figurent ou ont figuré son voisin et ami de longue date Pierre Orsi, André Soulier ou le jeune Jean-Michel Aulas. Sans oublier l’actuel maire de Bron, Jérémie Bréaud, avec qui il eut commencé la politique, dans l’escouade du maire Pascal Blache
À 76 ans, cet homme attachant, au demeurant modeste, est fier de son parcours. Au cours de celui-ci, peut-être eut-il d’ailleurs sa
part de responsabilité dans la réussite de ses clients. Chaque jour, Hervé Brun les a écoutés. Rassurés par moment, tout cela participant à son amour pour la coiffure. Pour preuve, le Lyonnais continue de se lever tous les matins, 60 ans après ses débuts. Sa motivation ? Coiffer ses fidèles. Des VIP qu’il retrouve à l’angle de la rue de Sèze et de la rue Boileau, dans un repaire cédé à ses anciens collaborateurs, Olivier Levrat et Maxence Berry, depuis huit ans.
En signe de reconnaissance, l’as de la coiffure a donc gardé un siège, qu’il libère l’aprèsmidi, en gardant la même fougue qu’à ses débuts. Rien ne saurait l’ébranler. Ou presque. « Seule une proposition d’un certain maire » lui ferait ranger définitivement les ciseaux, avoue-t-il. Dans le cas contraire, il continuera. Il affrontera les affres du temps, avec la même vigueur qu’autrefois, lorsqu’il dut s’opposer aux revendications de son père, Louis, partisan de cette formule intemporelle : « passe ton bac d’abord ».
L’ancien gardien de la paix a même tenté de l’inscrire contre son gré en école privée. Mais après s’être épris pour la coiffure, au gré de stages passés lors des grandes vacances dans le salon de son oncle, sis grande rue de la Guillotière, Hervé Brun voulut écrire sa route autrement. À sa manière, indépendamment des velléités de son paternel, « policier pugnace », connu pour sa contribution dans l’arrestation de Paul Touvier (ancien chef de la milice lyonnaise).
« Il m’avait accompagné pour passer mon examen d’entrée. Plus tard, le père supérieur nous a convoqués. Il a dit à mon père : ‘‘votre fils il n’est peut-être pas doué en études, mais ce qu’il y a de sûr, c’est qu’il ne veut pas venir chez nous’’. J’avais rendu une copie blanche, avec seulement mon nom et mon prénom pour être sûr de ne pas être pris », raconte l’élu du 6e. DANS LE 6E, IL SE FAIT
Le recueil d'Hervé Brun : “Le coiffeur de Monsieur Barre”, aux éditions les Grilles d’Or
Hervé Brun obtint gain de cause. Il ne ferait pas machine arrière. Son père n’eut toutefois pas à se faire de cheveux blancs, son rejeton est vite revenu à son premier amour. Retour au salon de son oncle, ce dernier l’embauchant en alternance. « J’adorais l’ambiance et voir les femmes se sentir belles en sortant du salon », décrit ce « gone » de la Croix-Rousse, alors cantonné aux shampoings.
Une tâche trop restrictive pour ce dernier, bien décidé à évoluer. À donner par ricochet, plus de volume à sa carrière. Son coup de ciseaux perfectionné à l’école, sous la protection du MOF Alain Brévi, Hervé Brun décida ainsi de voir ailleurs. De voler de ses propres ailes, en ouvrant son salon dès l’âge de 22 ans.
« Je l’ai acheté à crédit, cours Franklin Roosevelt (remplacé aujourd’hui par le Théodore). J’étais tout heureux de pouvoir le rembourser en 18 mois. C’était une période extraordinaire. J’ai été adopté très vite et j’ai très vite eu une très belle clientèle », se souvient-il. Épaulé par trois salariés du même âge, Herve Brun sut en effet se faire une belle place au soleil. « Des dames très chics venaient au salon malgré la boue générée par les travaux du métro. Mais on ne comptait pas nos heures. Il nous arrivait souvent de coiffer jusqu’à 21 heures », poursuit-il.
Hélas, l’artiste capillaire se laissa griser par ce succès. A tort. « J’ai eu plusieurs salons. Mais en étant allé un peu trop vite en besogne, j’ai eu quelques mésaventures », avoue l’intéressé. Alors le capilliculteur eut la bonne idée de remonter les manches. Jusqu’à trouver l’emplacement idoine, en septembre 1965. Depuis, il n’a pas bougé. Il s’est enraciné dans ce 6e arrondissement qu’il a fait sien. Une source d’épanouissement. « J’ai toujours voulu rendre à l’arrondissement ce qu’il m’a donné », reconnaît-il. D’où son implication pour ses terres d’adoption, lui qui fut notamment à l’origine de la création de la Fédération le 6, regroupement des différentes associations commerçantes déjà existantes.
« Quand j’ai pris mon poste d’adjoint au commerce, ma première démarche a été d’aller voir tous les commerçants un par un », expose-t-il. Probablement l’une des raisons de ce mariage réussi. Lui-même d’ailleurs, avoue s’être marié en 2009, dans cette même mairie où il prend plaisir à sceller des unions. Des cérémonies où la mariée est parfois passée quelques heures plutôt, entre les mains des coiffeurs de son salon. « On pourrait faire un package complet coiffeur marieur », en rigolet-il. Dans la joie et pour le meilleur, tout simplement.
1. Place des Terreaux en 1954 avec son cousin de Montélimar
2. 1959 La ficelle de la Croix-Rousse et son “Truck”
3. Le jour de sa confirmation en 1959
4. Jury aux examens de coiffure
5. Accueil d’André Manoukian au vœu des échevins avec ma collègue adjointe à la mairie du 6ème Dominique Tribala
6. Les 90 ans d’André Soulier au Théodore, cours Franklin Roosevelt
7. Orateur lors de la cérémonie marquant le 80ème anniversaire de la Libération de Lyon, le 7 septembre 2024
8. Le professeur Christian Philip, ancien député du Rhône, lui remet la cravate de Commandeur des Palmes académiques, le 17 mai 2022
9. Au Théodore de Marco Chopin avec Bernard Grapinet et Christian Constantin “Les passionnés de véhicules militaires de collection”
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Du mardi au vendredi midi - Du jeudi au samedi soir theriviera-collonges
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Cuisine de Saison / Produits du Marché - Terrasse Estivale
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cuisine traditionnelle DE SAISON
70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53
Restaurant
Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles
Restaurant
Vito et Paola Morreale
CUISINE sicilienne 44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 22 29
Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians
Restaurant brasserie
Cyril Cornudet / Chef Guillaume Lepeltier
Cuisine créative, de saison et de tous horizons
31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 89 51 21
Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon
Restaurant italien
Ouvert 7/7 de 8h à 23h (lun : 8h-15h et dim : 8h-15h30) www.le-rivegauche.fr
Brasserie L’ AFFAIRE DU 6
Antonio Salvati (Chef) Cuisine de tradition italienne méditerranéenne Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 87 25 72 10
Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant
Edith Rosay Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)
63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24
Du lundi au vendredi service continu - Samedi midi Samedi soir uniquement sur réservation jusqu’à 20h
Le Groupama Stadium a renoué avec l’ambiance des grands soirs à l’occasion du traditionnel Olympico qui a tenu toutes ses promesses en ce jour d’hommage au regretté Bernard Lacombe.
SUR LA PELOUSE
Un suspense haletant et 88 minutes d’angoisse (suite à un manque de finitions), voici résumé en quelques mots cette rencontre phare de la 3ème journée de Ligue 1. Bernard Lacombe eut beau avoir son nom brodé sur chaque maillot, l’ancienne gloire du club n’a pas eu le temps de léguer son efficacité. Sa science du but aura manqué en tribunes comme sur le terrain, tant l’OL aura longuement payé l’absence de vrai attaquant. Georges Mikautadze réduit au rang de simple spectateur depuis l’officialisation son départ, ses (ex)partenaires, dont le génial Tyler Morton, s’en sont donc remis à un heureux coup du sort et un but contre son camp de Balerdi pour s’offrir leur rival marseillais. Un succès néanmoins mérité pour des Lyonnais dominateurs et plus soudés que jamais. Après trois journées, l’OL est à la fête. Ironie de l’histoire, il compte... 9 points sur 9. À égalité avec l’ogre parisien.
EN TRIBUNES
L’OL va mieux, en témoigne le retour de Lyon People en President Box pour immortaliser la présence des personnalités, partenaires et sponsors, soutiens indéfectibles de notre club. Au premier rang desquels Francis Thomine, DG de Groupama Auvergne Rhône-Alpes, venu signer, en salle de conseil, le contrat de renouvellement du naming du Groupama Stadium avec Michele Kang et Michael Gerlinger (une exclu LP à lire page 30) jusqu’en 2030. Une President Box redevenue the place to be, dans laquelle JeanMichel Aulas, pressé de toutes parts, a gouté avec bonheur cette ambiance particulière d’avant les joutes décisives, qu’elles soient politiques ou sportives. Des poignées de mains, des selfies, et des encouragements (notamment des maires du Grand Lyon) pour l’ancien président de l’OL, qui attend la fin de la séquence Bayrou pour annoncer sa candidature.
Quel contraste avec la solitude des écologistes Bernard et Doucet totalement ignorés des décideurs...
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le jeu subtil du protocole a fait que JMA, en sa qualité de vice-président de la FFF, s’est retrouvé au premier rang de la corbeille présidentielle au côté de Michele Kang et de Pablo Longoria, président de l’OM, reléguant les élus écolos en seconde ligne. Ce qui a beaucoup amusé le président du Département du Rhône Christophe Guilloteau qui les a entendu ruminer toute la soirée. Le ministre François-Noël Buffet n’en a pas perdu une miette non plus... 88 minutes de suspense qui ont enchanté l’une des stars françaises des JO de Paris, le champion olympique de tennis de table Félix Lebrun, d’une gentillesse et d’une simplicité déconcertante. Idem pour Stéphane Diagana, que nous avions déjà croisé lors de la remise des insignes de chevalier de la Légion d’Honneur de Yann Cucherat. Le premier champion du monde d'athlétisme masculin français se plaît manifestement beaucoup dans la capitale des Gaules.
Mions
Stéphane Diagana, champion du monde d’athlétisme, Jean-Michel Aulas et Gilles Gascon, maire de Saint Priest
François-Noël Buffet, Ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et Bernard Fontanel, ancien président du MEDEF 69
Ven. 3 octobre
LA BLESSURE ET LA SOIF
Ven. 9 janvier
FÊTE DES MÈRES
1er et 2 avril
ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE
Jeu. 16 octobre
Jeu. 6 novembre
MALDONNE DANS LA PEAU DE CYRANO
Sam. 17 janvier
SYMPHONIQUE MOZART / KRAUS
Dim. 1er février
LE PETIT PRINCE
Dim. 30 novembre 12 et 13 décembre Jeu. 18 décembre
LA FORÊT DANS NOS TÊTES ÇA DÉMÉNAGE 100 % BEATLES
Mer. 22 avril 26 et 27 février Mar. 12 mai
L’AUDACE DU PAPILLON
Dim. 26 avril
MÊME PAS PEUR !
LE PROFESSEUR
MARIAGES FORCÉS
Sam. 7 mars
ODE À LA NUIT
Jeu. 21 mai
Jeu. 19 mars
TROIS CAFÉS GOURMANDS SEUL EN SCÈNE
TASSIN
Cela fait plus de 10 ans que le projet d’aménagement du terrain des maraîchers se prépare. Le pôle public de la Raude composé d’un parc public et, bientôt, d’une école a été inauguré jeudi 3 juillet 2025. Installé sur un terrain de 13 000 m2, ce pôle vise à « protéger cet espace des pressions immobilières tout en répondant aux attentes des habitants en matière de services et d’espaces verts », présente l’adjointe Claire Schutz « Avec ce parc, nous avons la volonté de réconcilier l’urbain et la nature afin de construire une qualité de vie meilleure pour tous », complète le maire Pascal Charmot. La Ville de Tassin a fait appel à l’agence de paysage Base et son architecte paysagiste Bertrand Vignal ainsi qu’au cabinet Vurpas Architectes dans lequel Julien Leclercq est associé. Du côté du financement, la collectivité a pu compter sur le soutien de l’Institut Mérieux dont le président Alain Mérieux était présent à l’inauguration, ainsi qu’une subvention de 920 000 euros de la Métropole de Lyon dans le cadre de la politique d’aide au développement. MN
Le 1er juillet, la 11e édition des Trophées des Services à la Personne a marqué une nouvelle fois le territoire de Lyon et du Rhône. Une soirée placée sous le signe de l’émotion, de l’énergie et de la reconnaissance pour celles et ceux qui œuvrent chaque jour au service des autres. Professionnels, partenaires, institutions et structures étaient au rendez-vous pour célébrer les lauréats de cette nouvelle édition, dans une ambiance festive et fédératrice. Parmi plus de 500 participants au départ, 11 lauréats ont été récompensés pour leur engagement, leur professionnalisme et leur impact au quotidien. Organisé par l’agence Une Affaire de Com (Anne-Cécile Winckler)pour le SAPRA, l’événement a été marqué par la présence de la marraine Célia Terki, athlète de haut niveau, engagée et proche des valeurs portées par le secteur. L’occasion aussi pour le SAPRA de remettre un chèque de 1 500 € à l’association Génération Avant Garde, soutenue par la marraine. MN
Pendant des siècles, elles ont relevé de l’univers hospitalier lyonnais, pour les patients comme pour les médecins. Sans oublier les élus locaux : Édouard Herriot, tout anticlérical qu’il s’affichât — plus à Paris qu’à Lyon, il est vrai — parlait affectueusement de « ses » sœurs et diverses photos attestent les bons rapports entre le maire et ces femmes au statut spécial. C’est l’un des mérites du professeur Jean Freney, bactériologiste émérite à l’université Claude Bernard et aux Hospices civils de Lyon, que de faire comprendre leur originalité. En attendant d’autres invitations comme à l’Académie du Merle blanc, l’auteur a donné, dans l’ancien hôpital de l’Antiquaille d’où est issue une florissante congrégation étasunienne, une belle conférence appuyée sur une multitude de projections. Elles ont survécu à toutes les vicissitudes jusqu’à ce que, en 1969, soit organisé leur dernier recrutement au sein des HCL. JE
Histoire des sœurs hospitalières de Lyon et de la région. Beaujeu - BellevilleCharlieu - Villefranche - Gleizé Éditions Le Poutan, 2025, 352 pages
C’est dans le fleuron patrimonial du Beaujolais, que Jean-Claude Lavorel a accueilli les 300 invités conviés à souffler les 10 bougies de son groupe hôtelier créé après la revente de LVL Médical. Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel
Une soirée tout en élégance et simplicité, c’est ainsi que l’on pourrait pitcher cet anniversaire que Jean-Claude Lavorel a dédié à ses enfants après avoir rendu hommage à sa directrice générale Charline Bresse En 10 ans, le groupe Lavorel Hotels a bien grandi, multipliant les acquisitions (comme le château de Bagnols en 2012) et les créations (notamment l’enseigne Kopster). Lavorel Hotels a réalisé 92 millions d'euros de chiffres d’affaires en 2024. En 10 ans, le groupe est passé de 100 à 650 collaborateurs. Et JCL ne compte pas s’arrêter là. « On a des projets,
notre ambition est d'implanter des Kopster sur l’ensemble du territoire et je recherche un bel hôtel dans le Sud de la France pour compléter la collection. »
“JE SUIS UN FRANC-TIREUR”
Une réussite obtenue dans un esprit de bienveillance, aussi bien envers les collaborateurs que les clients. « C'est le b-aba du groupe ! Ce qui me tient à cœur c'est
l’excellence et une grande proximité avec les équipes. Certes, on n’a pas la puissance d’Accor mais ce sont nos valeurs. Je suis très fier d'avoir créé une ambiance d'entreprise ». Avant l’ouverture des buffets, JCL a annoncé la création de sa fondation qu’il a choisi de baptiser « Fondation Jean-Claude Lavorel ». « On a le droit d’être un peu mégalo ! » déclara-t-il sous les rires de l’assistance. Ce qui n’enlève rien au fond du projet « qui va financer la lutte contre le cancer et la protection de l’enfance, via l’association Ma chance moi aussi » conclut JCL avant de céder micro et platines à Philippe Corti
Découverte du Parc Kruger et safaris
Immersion dans un village Eswati
Visites de Soweto et du Musée de l’Apartheid
Une semaine après avoir enflammé la piste du Selcius pour sa traditionnelle Nuit qui compte, l’Ordre des Experts Comptables Auvergne-Rhône-Alpes était de retour aux affaires courantes. Les chiffres sont formels, le bilan 2024 est satisfaisant.
La méthode DISC vantée par Jean-Pascal Mollet n’était pas un sous-entendu, ni même une implicite référence au look pailleté du président Damien Cartel porté une semaine plus tôt. Bien que l’animateur se considère comme un « magicien faisant apparaître les clients », l’ordre du jour fut bien plus solennel. Alors que pointe à l’horizon, l’organisation du 80e congrès de l’Ordre des ExpertsComptables, les 17, 18 et 19 septembre prochains, l’assemblée statutaire fut en effet, l’occasion idoine de dresser le bilan financier de 2024 et de présenter avec la complicité du président du conseil national, Damien Charrier, les perspectives pour 2025. Ces dernières s’avérant satisfaisantes, l’Ordre des Experts Comptables Auvergne-Rhône-Alpes put alors rappeler à ses quelque 170 invités que les bons comptes font les bons amis. Le cocktail du Grand Hôtel-Dieu en fut la meilleure démonstration. Non sans musique. Car la soirée précédente l’avait prouvé : quand elle est bonne, elle guide les pas !
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Cédric Girardon, directeur général de la Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d’appel de Lyon, Maître Marie-Josèphe Laurent, avocat, présidente du CIMA, Laetitia Jossier, présidente de la Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d’appel de Lyon et Damien Cartel président de l’Ordre des Expert-Comptables Auvergne Rhône-Alpes
Patrick Velay et Philippe Mugniéry (Ordre des Experts-Comptables AURA) et Bruno Ruscon (Cabinet Premier Monde)
Stéphanie Gresle (Ordre des Experts-Comptables AURA) et Guillaume Collin, (Cabinet NUMANS)
Jérôme Slomian, conseiller formation IFAURA Nathalie Clémaron, directrice IFAURA et Christophe Besson, président IFAURA
Experts-Comptables AURA)
“LYON A BESOIN DE BÂTISSEURS, ALORS LYON A NÉCESSAIREMENT BESOIN DE TOI”
Yann Cucherat à JMA
Nouvelle médaille pour l’ancien gymnaste olympique, décoré ce jeudi 3 juillet 2025, des insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Une récompense que le Lyonnais doit en grande partie à son implication dans la réussite des JO de Paris 2024. Le manager général de la Haute Performance à l’Agence nationale du sport avait choisi pour parrain une autre grande figure du sport lyonnais, un certain Jean-Michel Aulas. « Tu savais ce que tu voulais. Tu avais un solide caractère et ton mental était envié par tes coéquipiers », poursuivit le fondateur de la Cégid, dans des propos approuvés par les légendes du sport présentes dans l’assemblée, à l’instar de son entraîneur de toujours, Anatoly Voronzov, de Stéphane Diagana, Mélina RobertMichon, Franck Solforosi ou de l’ancienne ministre Amélie Oudéa-Castéra
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
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Remerciements d'Olivier Marion, directeur général du CFA Formasup ARL
artenaire privilégié de nombreux établissements de formation, le CFA Formasup est la référence de la formation supérieure en alternance depuis 30 ans sur notre territoire. Une aventure à travers le temps que le centre lyonnais a souhaité retracer autour d’une soirée organisée dans l’étonnant site des Subsistances. Avec un taux de diplomation proche des 100%, le CFA Formasup a peut-être trouvé cette fameuse place des grands hommes, chantée par Patrick Bruel. Pour cela, il aura bien attendu 30 ans. Trois décennies d’une odyssée
consacrée à promouvoir les mérites d’un modèle pédagogique d’apprentissage de plus en plus répandu : l’alternance.
Mieux, fort de cette « combinaison spatiotemporelle entreprise/école », le CFA du
66 avenue Jean Mermoz est devenu une référence régionale en la matière, illustrée par l’accompagnement de plus de 7 000 alternants. Les planètes désormais alignées, le directeur général, Olivier Marion se devait de célébrer pareille réussite. L’occasion de convier près de 400 personnes à bord du vaisseau des Subsistances et ainsi retracer, « sous des astres insolites », l’évolution d’une institution faisant aujourd’hui le bonheur des universités et des grandes écoles. Cela valait bien un dîner de gala hors du temps, à mi-chemin entre la terre et la lune. Un aperçu des conquêtes à venir ?
Bruno Volant, président de l'UiMM Lyon-France, Mirella Launay, directrice communication et marketing du MEDEF Lyon Rhône et Sophie Blachère, conseillère régionale à la Région Auvergne Rhône-Alpes
et Jérôme Travard,
Chaque été, les régies immobilières ont un rituel : se retrouver sur la péniche du Plouf le temps d’une soirée. Une coutume entretenue par les organisateurs, Acticontrole, Servigaz et Aléo Ascenseurs. Le Plouf a beau rester à quai, force est de croire qu’il a initié quelques idées au fil des années. Il a donné envie de soirées évidemment, alors que la tradition voulant que les collaborateurs des régies immobilières lyonnaises se retrouvent à son bord, aux premiers jours de l’été. Mais en cette saison 2025, il aura surtout éveillé le désir de voyages, comme l’aurait si bien interprété la chanteuse Desireless. Si bien qu’à l’invitation du trio Acticontrole, Servigaz et Aléo Ascenseurs, les participants
se sont facilement laissé embarquer dans l’ambiance carioca du navire lyonnais. À la clé, une croisière fictive à destination du Brésil et des chorégraphies de la compagnie de danse Swing Brasileiro.
Une manière de s’évader le temps d’une soirée et d’entretenir un « réseau dynamique et inspirant », dixit les trois capitaines de soirée Philippe Tissot (ServiGaz), Serge Vendittelli (Aléo Ascenseurs) et Hubert Develay (Acticontrole), les trois acolytes et leurs partenaires auront une nouvelle fois relevé le défi : voyager plus loin que la nuit et le jour, le regard porté vers la rentrée. Et de prochains défis à relever.
L’équipe de LGP et Nathalie Berberian, organisatrice de la soirée de l’Immobilier
Frappée par un violent orage, la soirée de l’Immobilier a néanmoins rassemblé, une fois encore, les acteurs du métier. Un épisode météorologique symbolique pour une profession toujours en quête d’éclaircies. C’est peut-être le résumé le plus criant, un exemple concret de la situation d’un secteur d’activité en proie aux difficultés. Malgré la pluie, malgré le déluge, les 650 invités et partenaires ont affronté les difficultés et ce nouveau coup dur. Tant pis dès lors, si l’attrayante terrasse de la MAISON Gerland fut submergée, les
différents acteurs ont su bien... arroser cette 8e édition de la soirée de l’Immobilier, organisée par Nathalie Berberian (NB Dvlpt Conseil) et Pierre-Yves Gas (Agence Plein Gas) à l’intérieur de l’établissement. Ils auront surtout fait preuve de solidarité et de convivialité au moment de célébrer cette parenthèse de gaieté, loin des conséquences négatives de la politique locale. Ils furent alors nombreux à percer la nuit et les nuages pour s’éterniser autour d’un verre. D’un champagne qu’ils se disent prêts à sabrer, en prévision de jours meilleurs.
Placée sous le signe du voyage, la soirée de gala du TOP 500 des Lyonnais a embarqué ses 545 convives dans un vol festif en haute altitude. Aux côtés de Laurent Abitbol, parrain de cette 7e édition organisée par Lyon People, bon nombre d’invités prestigieux étaient au rendez-vous de l’Abbaye Paul Bocuse.
Puisque la soirée pilotée par les fondateurs du magazine Nicolas Winckler et Marc Engelhard, alias Marco, invitait à l’escapade aérienne le temps d’un périple à bord d’Air Top 500, l’esprit loin de la capitale des Gaules, il fut presque logique que l’identité de l’invité vedette soit à trouver hors de nos contrées. Son nom : Nicolas Sarkozy, dont l’aisance à l’oral lui autorisa une pique légèrement mordante.
« Il y a tout ce qui compte dans ce Lyon magnifique et c’est un petit Parisien qui est invité », glissa l’ancien chef d’État, ami de longue date du parrain de la soirée, Laurent Abitbol, président d’Havas Voyages et de Selectour. « Vous avez de la chance d’avoir un Lyonnais comme Laurent. J’aime son histoire. J’aime ceux qui commencent de rien », décrivit l’ancien Président de la République.
Avant de poursuivre, à nouveau sur le ton de l’humour : « la vérité, c’est que je n’ai pas
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
eu le choix de venir ». Une manière de se mettre l’assistance dans la poche, composée notamment du président de la Région AURA, Fabrice Pannekoucke au président du Département du Rhône, Christophe Guilloteau, en passant par les maires Véronique Sarselli (Sainte Foy les Lyon), Jérémie Bréaud (Bron), Pascal Charmot (Tassin) ou Gilles Gascon (Saint-Priest).
Dans le sillage de Nicolas Sarkozy, la montée sur scène de Jean-Michel Aulas et du maire de Lyon 2 Pierre Oliver (paru dans le numéro juillet/août de Lyon People) a été l’un des moments forts de la soirée repris par nos confrères de la presse lyonnaise. La quasi-déclaration de candidature de l’ancien président de l’OL a été saluée dans la salle par un tonnerre d’applaudissements.
La disponibilité et la verve de Nicolas Sarkozy, saluée par Laurent Abitbol, fut récompensée par une surprise de taille : Laurent Gerra monta à son tour sur scène sur scène en face de l’un de ses personnages préférés. Au menu,
quelques saillies piquantes extraites de son spectacle* à l’intention d’Emmanuel Macron et de son gouvernement, avec la célèbre élocution de l’ex-président de la République. Mdr, le Sarko !
Et ce, sans oublier de pointer l’exécutif de la Ville de Lyon et son « écologie politique, sans goût mais qui donne bonne conscience ». Une politique dogmatique qui n’empêcha pas Laurent Abitbol de gâter ses invités. Six d’entre eux, en l’occurrence, heureux gagnants d’un voyage en Crète, à l’Ile Maurice, en Thaïlande ou d’une croisière dans les Caraïbes.
Après toutes ces émotions, les convives purent trouver refuge dans leurs assiettes, avec les mets de la maison Bocuse et de son chef Gilles Rheinardt. Un repas de choix pour apprécier les sketchs d’Ary Abittan (en tournée à Lyon le 25 novembre prochain) et de l’humoriste Philippe Roche. De quoi bien digérer avant les festivités de l’after. Aux platines, un certain Philippe Jacquet jusqu’à 3h30 du matin ! * Laurent Gerra sera sur la scène du Parc des Oiseaux, le 9 septembre 2025
directeur du Cirque Medrano, Gérard Cormoreche, président du Crédit Mutuel Sud-Est, Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne Rhône-Alpes et Christophe Marguin, président des Toques Blanches
Après s’être merveilleusement adapté aux fraîches températures l’an passé, le Novotel Lyon Bron Meeting & Events a su tirer parti des chaleurs estivales. Un temps propice à la délectation des espaces extérieurs, théâtre de la 2e édition de cette garden-party.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel et Clément Staron
Il n’avait manqué que lui l’an passé. Attendu comme l’invité vedette, le soleil avait fui l’avenue Jean Monnet, laissant à la première édition de la garden-party du Novotel Lyon Bron Meeting & Events des airs de raclette-party. Si la cuisine de montagne avait finalement permis de mettre en lumière les 15 salles de séminaires de l’hôtel brondillant, le directeur Camille Ruckebusch était, lui, impatient de faire découvrir son établissement sous un autre jour.
Il lui fallait cette chaleur estivale pour prouver que la convivialité des lieux s’exprime aussi dehors, dans ces espaces extérieurs propices à la dégustation d’une cuisine au brasero signée
par le chef Cédric Martins et à l’appréciation des cocktails maison de la barmaid Sarah Delmote.
Face à ce tableau séduisant, que n’aurait pas renié l’artiste local Maxime Duvillard, le soleil a donc répondu présent, pour le plus grand bonheur des quelque 150 invités. « Le but était de profiter et de remercier », présenta Cécile Duby, alors que de nombreux partenaires et fournisseurs se sont laissé séduire par cet événement ensoleillé, prémices de vacances bien méritées.
Sans même avoir succombé à la tentation de plonger dans la piscine de l’hôtel, ces derniers ont alors sûrement donné raison à cette douce rhétorique : « Qui chante pendant l’été, danse pendant l’hiver ! »
Ancien pied-à-terre de la Foire de Lyon, la Cité Internationale a célébré ses 30 ans d’existence. Trois décennies d’histoire pour ce « carrefour majeur d’échanges et de rencontres » dixit Sylvain Douce, directeur général de Lyon Events. Pour l’occasion, Lyon en a profité pour réaffirmer ses liens avec l’Italie. Un anniversaire qui permit à de nombreux Lyonnais de ressasser leurs plus beaux souvenirs. À commencer par leur visite de la Foire de Lyon, qui occupa les lieux, jusqu’en 1984. Puis vint l’heure du changement, les ambitions de Francisque Collomb et de Michel Noir sous les traits de l’architecte italien Renzo Piano. Et ce, jusqu’à l’avènement du Palais des Congrès donc, en 1995. Et si, depuis, 500 logements,
des restaurants, un cinéma, un casino et l’immanquable Amphithéâtre 3000 sont venus embellir les lieux, la Cité Internationale s’est depuis, « solidement ancrée dans le paysage lyonnais ». Le bureau des Acteurs de la Cité a organisé cet anniversaire en partenariat avec GL events, JC Decaux, le casino Lyon Pharaon, Adequat, Prestige sécurité et Radio Scoop, faisant la part belle à la Dolce Vita et à l’Italie, terre natale de l’architecte. Concerts, trattoria géante, la Cité Internationale est on ne peut plus vivante. Une exposition photo montée par le conseiller municipal Romain Billard à la Mairie du 6ème (vernissage le 17 septembre) va retracer l’épopée architecturale de Renzo Piano qui était secondé à Lyon par l’architecte lyonnais Jean-Philippe Ricard
Texte : Morgan Couturier avec MP - Photos © Alexandre Moulard et Sébastien Clavel
Plus de 200 bénévoles étaient présents dès les jours de montage
Le groupe IAM a performé le jeudi soir
Avec une programmation originale, cette nouvelle édition du Eh Cherry Festival a ravi le cœur de milliers de spectateurs les 3 et 4 juillet derniers à l’amphithéâtre de la cerise à Bessenay. « Je suis enchanté », Serge Luc, président du festival, donne le ton. Et il a de quoi être plus que satisfait : 8 200 entrées ont été comptabilisées sur les deux soirs de festival.
Texte : Margaux Nourry – Photos © Fly Drone Ouest - Freddy Montvernay / Mathieu Cugnot et DR
Mais le Eh Cherry Festival n’a pas vocation à devenir une super production.
« Nous restons un festival avant tout familial et à taille humaine avec une jauge maximale de 5 000 personnes par soir », précise-t-il. Un niveau atteint presque tous les soirs donc. D’ailleurs cet esprit familial et intergénérationnel était particulièrement présent le vendredi soir avec Olivia Ruiz et le show de Santa, surnommée la Johnny Hallyday au féminin par Serge Luc Johnny Gallagher, Faada Freddy, IAM... Une programmation de « haut niveau ».
« Cette année, nous avons plus osé mais c’était un pari gagnant. Nous avons réussi à fédérer, à donner du plaisir aux gens et à rendre au village ce qu’il m’a donné », témoigne le président. La finalité est bien là : fédérer les visiteurs, les producteurs ainsi que les habitants de Saint-Juliensur-Bibost, Bibost et Bessenay. Et les 200 bénévoles, les partenaires et les collectivités, sans qui ce succès n’aurait pas été possible. Tout pour faire rayonner la cerise. Alors rendez-vous en 2027 pour la prochaine édition et les 50 ans de la Fête de la Cerise autour de quatre soirs de festivités, clôturées par le concert d’une star française, annonce déjà le président.
Devenu un tournoi convoité, le Trophée de pétanque Lyon People
Annonces Légales a de nouveau fait la part belle aux professionnels du droit et de la gestion financière. Au Café du Pond, les parties sentent bon l’été. En toute décontraction, mais avec la victoire dans un coin de la tête.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
C’est un signe qui ne trompe pas, un détail faisant foi sur la qualité du tournoi. Quand, aux dernières heures des inscriptions, les équipes s’invitent avec la ferme intention de gagner, la crédibilité du trophée n’en ressort que renforcée. Et même plus, lorsque les participants s’amusent à éditer des tenues spéciales pour l’occasion.
Preuve s’il en fallait que la pétanque de Lyon People Annonces Légales a pris du grade, demeurant toutefois un rendezvous convivial, portée par le charme des terrains de la place Maréchal Lyautey. Au détour des échanges entre avocats, notaires,
commissaires-priseurs et autres expertscomptables invités par Sophie Bardol, la compétition reste de mise.
Une rivalité observée depuis la terrasse du Café du Pond, sous l’œil du partenaire automobile Richard Devret. Soit la recette idéale pour initier une ambiance aussi délicieuse que les lots promis aux membres du podium, conviés à festoyer à la table de quelques beaux restaurants lyonnais.
Reste que dans la défaite ou dans la victoire, dans le triomphe comme dans les places d’honneur, des liens se sont noués entre les 32 équipes engagées. Là est sûrement le plus beau des trophées !
Deuxième place pour l’équipe de Laurent Thibaudon (A6000), Nicolas Tanzilli (CLT Audit) et Martin Eynard (Comexa) accompagnée de Sophie Bardol (Lyon People Annonces Légales) et Richard Drevet (Richard Drevet Mobilités)
1er : A&A Conseil Olivier Raulin, Krystopher Patamia et Philippe Michellier
2ème : Martin Eynard (Camexa), Nicolas Tanzilli (CLT Audit et Conseil) et Laurent Thibaudon (A6000 Expertise)
3ème : Lexicube Avocats
Edouard Renaud, Florian Uzel et François Bouverot
L’équipe
Agathe Narboux et Richard Drevet (Richard Drevet Mobilités), partenaires du trophée
LYON 3e
42, cours de la Liberté - 04 78 59 70 13
LYON 6e
145, rue Vendôme - 04 78 52 62 13
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’incontournable rendez-vous imaginé par Roger Caille ne cesse d’attirer les Lyonnais sur les terrains de la patinoire de Megève. Pour sa 21e édition, la Gentleman pétanque des Lyonnais de Megève aura ainsi mobilisé près de 170 participants. On ne peut être un compétiteur, un amoureux des boules sans s’intéresser aux chiffres et à leurs significations. Il y a bien sûr ce 13, envié par tous les joueurs. Mais si celui-ci offre la victoire, les organisateurs, maître Hugues
Ducrot, Jean-Michel Abou et Jean-Philippe Caille auront retenu que le 21 porte le sens du succès et de l’aboutissement.
Remportée par la fratrie Drunet, l’édition 2025 de la Gentleman pétanque des Lyonnais de Megève aura été une franche réussite, marquée par la présence de 56 triplettes. Soit la 21e démonstration que le rendezvous imaginé par l’industriel Roger Caille séduit encore et toujours, telle une tradition transmise de génération en génération.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
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19/07/2025 – Caroline Garcia et Borja Duran (1) 02/08/2025 – Philippe Billon et Sébastien Chautemps-Branchot
Dans nos intentions de prière, Madame Marie-Claude Denizet, épouse de François Denizet ; Monsieur Michel Brochier, soyeux lyonnais ;
Monsieur Jean Michel Permezel, papa d’Olivier, Laetitia et Magali ; Monsieur Michel Espérou du Tremblay, papa de Sylvain, Patrick et Jillian ;
Monsieur Pierre Chaduc, architecte d’intérieur (lire ci-contre) ; Madame Madeleine Tronel ; Maître Gilles Dumont-Latour, avocat au barreau de Lyon, papa de Julie et Lola ; Monsieur Yves Bruyas (2), ancien vice-président du Conseil général du Rhône ; Madame Geneviève Chalvin, maman de Franck, Yves, Jacques, Lionel et Pierric ; Monsieur Bruno Lacroix (3), figure emblématique du monde industriel lyonnais pendant plusieurs décennies. Il a présidé avec passion et détermination le groupe familial Aldes, qu’il avait rejoint en 1967 alors qu’il ne comptait qu’une soixantaine de collaborateurs. Sous son impulsion, Aldes est devenu un leader européen dans le domaine de la ventilation, du traitement de l’air et du confort thermique, tout en restant fidèle à ses valeurs d’innovation et d’ancrage territorial. L’entreprise est aujourd’hui dirigée par son fils Stanislas Lacroix.
Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.
ESDES
Le recteur Grégory Woimbée a nommé William Hurst au poste de directeur général de l'ESDES Business School. Il devient également doyen du pôle facultaire Sciences Économiques et Management de l’UCLy. Depuis août 2018, William Hurst était directeur général du Groupe EDC Paris. Il a pris ses fonctions à Lyon le 1er septembre 2025.
Arrivé chez Bremens en 2020, après un passage à Londres chez un property manager, Stéphane Grzembowski s’est rapidement investi dans le traitement des dossiers et la vie de l’entreprise. Spécialisé dans la vente d’actifs résidentiels gérés, de bâtiments tertiaires ou de retail, Stéphane a su rapidement se montrer à la hauteur des enjeux et des exigences des clients professionnels.
Le Pôle Jeunes du syndicat patronal présidé par Franck Morize accueille à sa présidence Jean Bergue, dirigeant de Célestin Nettoyage. Cet espace de soutien et d'engagement au service des jeunes chefs d'entreprise poursuit sa dynamique et les invite à se retrouver tout au long de l’année autour de moments dédiés au partage d’expériences, au développement du réseau, et à l'engagement.
Le Corps Consulaire est heureux d’accueillir Molly Mayfield Barbbe, consul des États Unis d’Amérique à Lyon. Avant son affectation à Lyon, elle a servi comme chef de cabinet à la Mission des États-Unis auprès de l'Union Européenne à Bruxelles (2022-2025).
Ce grand nom de l’architecture d’intérieur à Lyon, s’en est allé fin juillet, laissant derrière lui un héritage riche et indélébile dans le paysage de la décoration intérieure française.
Texte : Laurence Ponsonnet – Photo © Jean-Luc Mège
Pendant plusieurs décennies, Pierre Chaduc a marqué de son empreinte les plus beaux établissements de la ville et au-delà, devenant une référence incontournable dans son domaine. Il était surnommé « Dieu » par ses confrères, écrivait Mehdi Navah sur notre antenne au début du siècle. Tout commence à l’École des Beaux-Arts de Lyon, où le jeune Pierre suit avec rigueur un cursus artistique généraliste de cinq années. Ce passage fondateur ouvre la voie à une carrière singulière à une époque où la décoration intérieure était encore l’apanage des « installateurs », il ose s’imposer dans un domaine peu exploré par les artistes et en redéfinit les contours avec sensibilité et exigence.
Sa carrière débute par la décoration de commerces lyonnais. Son talent est vite remarqué et les projets prestigieux s’enchaînent, faisant de lui l’un des architectes d’intérieur les plus sollicités de la région. Parmi ses réalisations majeures figurent les hôtels Sofitel Bellecour, Carlton, et Royal, ainsi que de nombreux lieux emblématiques de la gastronomie lyonnaise : la Brasserie Georges, le Bistrot de Lyon, Léon de Lyon... pour Jean-Paul Lacombe « Il était d’une discrétion totale, alors qu’on était en pleine chasse aux scoops » rembobine Marco Polisson, cofondateur du site Lyon People. « À nos débuts, on adorait jouer au chat et à la souris avec eux pour annoncer en avant-première et à l’insu de leur plein gré les projets et les réalisations dont ils voulaient garder le secret. »
Il signe également l’aménagement de l’Hôtel des Ventes des Brotteaux, de nombreuses discothèques, appartements et villas.
Son travail de scénographe au Hameau du Vin pour Georges Duboeuf et sa collaboration sur l’éclairage de bâtiments remarquables témoignent de l’ampleur et de la diversité de son savoir-faire. Artisan du beau et de l’équilibre, Pierre Chaduc savait allier élégance, fonctionnalité et âme dans chacun de ses projets. Son style, reconnaissable entre tous, a contribué à façonner une certaine idée du luxe et du raffinement. Près de 25 discothèques en 22 ans, parmi lesquelles un certain nombre d'incontournables des quais de Saône tel L'Alibi ou le Flamenco Rock qui témoignent d'une époque résolument différente. Au-delà de son œuvre professionnelle, Pierre Chaduc était un homme de passions. Fils d’un ébéniste et d’une modiste, il a grandi dans un univers où la main et l’œil exerçaient ensemble leur talent. Amoureux de photographie et de sculpture, il cultivait aussi un goût pour la musique : dans sa jeunesse, il jouait de l’accordéon dans les bals musette pour arrondir ses fins de mois, une activité qu’il avait pratiquée avec beaucoup de plaisir. Avec sa disparition, c’est une grande figure de l’architecture lyonnaise qui s’éteint. Son regard, sa sensibilité et son exigence continueront d’inspirer celles et ceux qui façonnent les lieux de vie de demain. Il laisse dans la peine sa fille unique, Astrid, elle-même architecte, sans doute inspirée par son père, dont elle avait partagé très tôt l’univers et la passion.
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