LYON PEOPLE Novembre2025

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N°265 – Novembre 2025

DEPUIS 1937

Nouveau T-Roc

Le compact qui voit plus grand.

Modèle présenté : Nouveau T-Roc R-Line 1.5 eTSI Hybrid 8 CV 150 CH DSG 7. Certains équipements sont en option. Cycles mixtes du Nouveau T-Roc R-Line 1.5 eTSI Hybrid 8 CV 150 CH DSG 7 (l/100km) WLTP: 5,6-6,2. Rejets de CO2 (g/km) WLTP: 128138. Valeurs au 15/02/2024, susceptibles d’évolution. Plus d’informations auprès de votre Partenaire. Volkswagen Group France - SAS au capital de 198502510€-11, av. de Boursonne, Villers-Cotterêts. RCS Soissons 832 277 370. Publicité diffusée par le concessionnaire CENTRAL AUTOS enregistré à l’Orias sous le n°7032704 en qualité d’intermédiaire en opération de banque à titre non exclusif de VOLKSWAGEN BANK. CENTRAL AUTOS - Société par Actions Simplifiée au capital de 1 024 200,00€ - 49 bis boulevard Lucien Sampaix - 69190 Saint-Fons.

Au quotidien, prenez les transports en commun. #SeDéplacerMoinsPolluer

AMENDES. LES ÉCOLOGISTES

MATRAQUENT

LES AUTOMOBILISTES

DE 2 ARRONDISSEMENTS

Polémique. Depuis leur déploiement en 2023, les voitures bardées de caméras ont quadruplé le nombre de contraventions. Les Lyonnais ont sûrement tous aperçu depuis deux ans ces deux Peugeot blanches surmontées de caméras. Depuis leur mise en circulation, le nombre des amendes ne cesse d’exploser, alors que le prix du stationnement est devenu prohibitif. En 2025, elles seraient même au nombre de 492 928, selon les données collectées par la Ville de Lyon. Avec des montants allant de 35€ à 80€ selon la taille du véhicule, cela représente une belle manne financière pour les caisses vertes. Pour autant, ces chiffres livrent des vérités discriminatoires. Pour le maire du 2e arrondissement de Lyon, Pierre Oliver, les fameuses voitures LAPI ciblent prioritairement les arrondissements de droite, que sont le 2e et le 6e. Ce dernier détient en effet la palme des contrôles avec 536 655 inspections recensées. Soit 29,72% des contrôles. En 2024 déjà, dans les colonnes du Progrès, les écologistes justifiaient cet acharnement par le nombre de places payantes dénombrées dans le 6e arrondissement. À savoir 9 941. Et ce alors que le 6e fait office de meilleur élève en termes de respect des règles. Mais là où le matraquage

est encore plus visible, c’est dans le 2e arrondissement à la... deuxième place des arrondissements les plus contrôlés. Avec 281 210 opérations orchestrées (soit 64 par place), le fief de l’édile LR devance aisément les très étendus 3e et 7e arrondissement. Ces derniers sont pourtant dotés de bien plus de places de stationnement payant. La chasse aux voitures au cœur de la Presqu’île n’est pas étrangère à ce résultat. Même son de cloche dans le 4e arrondissement, très marqué à gauche, qui totalise 110 020 contrôles de moins que dans le 2e. Il en va de même du 7e arrondissement, piloté par la maire Fanny Dubot, soutien de la première heure de Grégory Doucet. Son terrain de jeu a beau compter 2 292 places payantes de plus que le 2e arrondissement et être deux fois plus grand, il ne fait l’objet que de 11,92% des contrôles (soit 32 opérations par place). Vous avez dit discrimination ?

Morgan Couturier, Rédacteur en chef adjoint

Photo © Pascal Piérart

NOVEMBRE

8 LA VIE LYONNAISE 16 LA VIE ÉCONOMIQUE

20 LA VIE JURIDIQUE

22 LA VIE CULTURELLE

26 LA VIE COMMERCIALE

28 LA VIE GASTRONOMIQUE

40 GRAND REPORTAGE

CHANTIER LYON-TURIN

46 PEOPLE STORY

54 LE CAFÉ DES LYONNES LAËTITIA JOSSIER

56 DOSSIER SPÉCIAL

70 STYLE GASTRONOMIE

74 PEOPLE SPORT LOU RUGBY – LA ROCHELLE

77 PEOPLE EVENTS LES 11 ÉVÈNEMENTS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER 94 CARNET MONDAIN

Lyonpeople.com n°265 - Novembre 2025

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : La famille Reynon par Jean-Luc Mège

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04

Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Directrice du TOP 500 - 2026 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante commerciale TOP 500 Camille Megido - camille@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Charles-Edouard Gil, Bertrand Perret

Ont collaboré à ce numéro Laurette, Jocelyne Vidal, Christian Mure, Jacques Bruyas, Bernard Gouttenoire, Margaux Nourry, Laurence Ponsonnet

Diffusion (1200 points) Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique sur le site lyonpeople.com

Supplément de www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois

Etude Médiamétrie 05/2005 Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

FÊTE DES LUMIÈRES

NOUVEAU COUP BAS DES ÉCOLOGISTES CONTRE

LES RESTAURANTS LYONNAIS

Pas encore débuté mais déjà doublement polémique, l’édition 2025 de la Fête des Lumières. « On savait qu’ils n’avaient pas la lumière à tous les étages, mais là c’est un festival ». Derrière son comptoir, Geoffrey* file tristement la métaphore en découvrant la nouvelle provocation des élus écologistes à l’encontre de sa profession. Elle fait suite à celle des Lumignons des Cœurs attribuée cette année à un mouvement politique. Son courroux est partagé avec les adhérents de l’UMIH 69 (première organisation professionnelle des cafés, hôtels, restaurants, établissements de nuit & traiteurs), qui annonce qu'elle ne renouvellera pas son partenariat avec la Ville de Lyon pour la Fête des Lumières 2025.

ont sifflé à proximité de la mairie centrale, transformée en ZAD écolo bobo. Pas de quoi impressionner celui qui a toujours privilégié, depuis 2020, le dialogue... avec les sourds. En vain.

LES ARTICLES LES PLUS LUS SUR NOTRE SITE WEB

> Le Café 203 menacé de fermeture pour végétalisation excessive !

> Quand certains cyclistes se croient tout permis…

> Manifestation contre la fermeture de l’avenue des Frères Lumière

> Inauguration de l’impressionnante concession Mercedes-Benz

> La Mairie de Lyon préempte deux maisons et les laisse à l’abandon

AGENDA SOIRéE DE GALA

FONDATION RECHERCHE ALZHEIMER

Lundi 1er décembre 2025 Théâtre des Célestins

“J’AIMERAIS

TANT

QUE CES

MUSICIENS DONNEURS DE

La concurrence déloyale institutionnalisée. Cette décision est motivée par un désaccord concernant la mise en place d'un food court géant sur la place Bellecour, jugée préjudiciable aux établissements locaux. Organisé par Café Cousu, il accueille dans des containers des prestataires pour 139 euros (tout compris) pour 4 jours ! Véridique. « Dans la capitale de la gastronomie, et plus de 2000 restaurants intramuros, avons-nous vraiment besoin de cette offre supplémentaire ? » s’interroge Thierry Fontaine, son président qui a reçu le soutien des instances nationales. Associégérant de plusieurs établissements lyonnais (Maze, Café des Adjoints, Loft...), Thierry Fontaine est connu pour son franc-parler. Depuis l’annonce de la rupture, ses oreilles

LEÇONS

ME RACONTENT LEUR EXPÉRIENCE DE CHEFS D’ENTREPRISE”

Les donneurs de leçons et leur expérience... « Depuis deux jours, j’entends cette douce musique jouée par certains politiciens, à savoir le doux refrain de la “non-concurrence déloyale”. J’aimerais tant que ces musiciens donneurs de leçons me racontent leur expérience de chefs d’entreprise » en visant de façon subliminale le maire et ses adjoints plus connus au bataillon des assistés que dans celui des entrepreneurs. « Qu’ils m’expliquent comment ils gèrent une fin de mois tendue, quand l’heure de payer les salariés approche et que la trésorerie ne suit pas. Qu’ils me disent comment ils trouvent de quoi régler les fournisseurs, payer l’Urssaf sans pénalité, ou honorer la TVA ». Et le restaurateur de conclure : « Des leçons, j’en prends chaque jour. Mais je préfère les recevoir d’entrepreneurs qui savent ce que “créer de la valeur” veut dire, ceux qui ont prouvé, par leur réussite, que leurs conseils reposent sur du concret, pas sur des discours ». L'UMIH du Rhône critique également la présence de structures éphémères qui concurrencent les acteurs économiques locaux sans respecter les mêmes obligations alors que la profession subit de plein fouet la crise du pouvoir d’achat et les travaux écolos entrainant une baisse de son chiffre d’affaires de 30%...

Le diffuseur du mois

ATELIER DE COIFFURE ISSONE 12, rue d’Auvergne – Lyon 2

SOUTENEZ LE MAGAZINE QUI DÉFEND VOTRE VILLE

Depuis cinq ans, Lyon People est en première ligne pour informer les Lyonnais face aux outrances écologistes qui menacent leur mode de vie et leur liberté. Nous avons besoin de vous pour poursuivre ce travail de lanceur d’alertes.

La cagnotte est disponible sur > leetchi.com

Taper Lyon People en danger

LE

COURRIER DES LECTEURS

EXPROPRIATION DE LA BOULANGERIE PANEO

Le froment de la colère

Grosse colère dans l’Est lyonnais, à Bron, où la boulangerie Paneo risque d'être rasée pour construire une piste cyclable. Victimes d’une procédure d’expropriation par la Métropole de Lyon et le Sytral qui souhaitent installer un couloir de bus et une autoroute à vélos, les artisans de la route de Genas ont été déboutés par la justice... renforçant l’idée d’une fermeture prochaine. L’article de notre journaliste Morgan Couturier, paru sur notre site internet, a rassemblé plus de 60 000 lecteurs.

Article complet à retrouver sur lyonpeople.com

Bobo caviar

« Encore une fois la preuve que la gauche caviar ne respecte pas l’humain qui travaille, tous irresponsables et gavés par le système public, vous êtes la honte de la France, celle qui a massivement voté contre vous, vous avez détourné le résultat du vote parce que vous ne travaillez pas, vous passez votre temps à magouiller à grand coup d’argent public, honte à vous tous ». Bartoli, le 12 octobre 2025

ZTL anti-rodéo

« En soi la ZTL est plutôt une bonne chose pour le soir et éviter un cortège de voitures incessant qui passent leur temps à klaxonner au feu rouge devant Zara, avant et après sans aucune raison ! Il me semble bon que cette ZTL soit maintenue, mais avec des horaires bien plus larges avec une mise en place à partir de 22 h - 22h30 jusqu’à 5h30 par exemple afin de pouvoir permettre à tout le monde de circuler librement et d’accéder aux commerces de la Presqu’île. Il est aussi important de rétablir l’axe Grenette pour les voitures, remettre les bus rue de la république. On entend le vent tourner, ils ont déjà enlevé le sens interdit place Francisque Regaud qui n’avait vraiment aucun sens. » Mr Benbacker, le 17 octobre 2025

On marche sur la tête

Si, il faut que ça aboutisse, sinon, il aura vraiment tout perdu pour rien. Je ne comprends pas qu’on ne lui propose pas un autre endroit pour se réinstaller et pour les riverains. On marche sur la tête d’autant que les vélos pourraient emprunter la voie de bus sur certaines portions où il n’y avait pas la place de mettre une piste plutôt que détruire des commerces et des habitations. Il n’y a pas de bus en continu non plus. »

Bub, le 9 octobre 2025

Une vie de travail détruite

« Mon mari Alain a travaillé pour lui. Il l’a beaucoup apprécié en tant que patron. C’est un homme droit, juste et intelligent. Il a mis toute sa vie de travail dans ce projet, ça lui a coûté une petite fortune car il a dû financer la dépollution du terrain avant de construire cette boulangerie. Mon mari et moi sommes dégoûtés de ce qui leur arrive. Détruire une vie de travail et réduire à néant tant d’investissement durement gagné pour une piste cyclable sans importance. Lancez une pétition, dans le magasin, sur les réseaux sociaux, on la signera. J’espère de tout cœur que ce projet n’aboutira pas. Courage à vous deux. »

Mme Guynennon, le 8 octobre 2025

L’ESPIÈGLERIE DE JEAN-MARC REQUIEN

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MESSE DES TOQUES BLANCHES LYONNAISES

“L'HOMME NE VIVRA POINT SEULEMENT DE PAIN”

Fruit d’une belle rencontre initiée par Colette Sibilia entre le père Patrick Rollin, recteur de Saint Bonaventure, et le chef Christophe Marguin en son restaurant

Le Président, une messe sera célébrée pour les Toques Blanches Lyonnaises à la Chapelle de l’Hôtel-Dieu. Ouverte à tous les amoureux de la gastronomie lyonnaise, elle sera l’occasion d’honorer nos chefs disparus et de confier à Notre Dame de Fourvière ceux qui nous régalent le corps et l’esprit, chaque jour que Dieu fait dans leurs établissements.

Lundi 10 novembre à 10h

La cérémonie sera suivie d’un temps convivial dans le cloître attenant

Jean-Michel Aulas

Son duo féminin

Le comité de soutien du candidat de la société civile aux municipales lyonnaises est présidé par deux personnalités Laure Cédat et Blandine Cucherat. Elles sont chargées de « rassembler les acteurs associatifs, entrepreneurs, enseignants, étudiants, commerçants et habitants de tous horizons. Une communauté qui partage un objectif commun : donner à Lyon une nouvelle ambition et bâtir une ville plus juste, plus solidaire et plus rayonnante ».

Textes : Marco Polisson – Photo © Alexandre Moulard

Menacée d’être débaptisée

La rue Bugeaud organise sa résistance

Depuis juillet, la mairie écologiste a mis en place un énième comité Théodule, à sa botte, pour valider son projet d’effacer la rue dédiée au général Bugeaud. Un projet révisionniste appuyé par des associations algériennes que contestent le maire de Lyon 6 par intérim, Christian Termoz-Mazan, les habitants, commerçants de la rue Bugeaud et les conseils de quartier du 6ème arrondissement. Ils ont décidé de se monter en collectif et de mettre en ligne une pétition intitulée « Non à la débaptisation de la rue Bugeaud » accessible depuis la page d’accueil de lyonpeople.com. Pour analyser cette poussée obscurantiste, nous reviendrons plus longuement sur cette affaire dans notre édition de décembre avec l’éclairage de Jean Etevenaux, docteur en Histoire.

> Contact : Gérard Reynaud 06 86 60 27 10

TASSIN LA DEMI-LUNE Un HLM dans le parc d’une propriété classée

Consternation pour les amoureux du patrimoine tassilunois qui ont appris la construction d’un ensemble immobilier sur un terrain de la propriété Rieussec, rue Professeur Depéret, une des dernières maisons XVIIème de la ville (lire à ce sujet notre magazine consacré au patrimoine de Tassin-la-Demi-Lune). Le permis de construire déposé par Les Nouveaux Constructeurs prévoit l’édification de trois immeubles totalisant 63 logements dont 6 en accession, 19 logements sociaux (LLS) et 38 en usufruit locatif intermédiaire (ULI). Interrogé par Lyon People, le maire Pascal Charmot « envisage un possible recours contre cette autorisation. Car au-delà de ce dossier précis, ce projet est l’illustration parfaite de la dérive actuelle due à la gestion préfectorale des autorisations d’urbanismes : une approche trop technocratique des dossiers, déconnectée du terrain, qui compte des logements et appréhende très peu la réalité vécue par les habitants ».

> Une pétition est en ligne sur change.org

« Tassin : Stop à la bétonisation incontrôlée sur la Rue professeur Depéret »

Courir pour Elles

Son check-up annuel

La cérémonie officielle annuelle qui clôture l’exercice 2025 est programmée le jeudi 27 novembre à 18h45 dans les locaux de l’école ESMOD (12 bis, rue Burdeau – Lyon 4). L’occasion pour la présidente Sophie Moreau de faire le point sur les projets à venir avec les structures hospitalières bénéficiaires et de remercier les partenaires mécènes, les bénévoles et les sympathisants, impliqués dans la bataille contre les cancers féminins.

Rallye du Coeur

Son bilan de 5 ans avec l'APPEL

Au cours des 5 éditions du Rallye du Cœur, la somme de 2 480 000 euros a été récoltée au profit de l’APPEL et de la recherche sur les cancers des enfants, portant sur les tumeurs cérébrales, les neuroblastomes et les leucémies. Les donations ont permis le recrutement de 6 doctorants travaillant sur ces thématiques. Prochains rendezvous : le concours d’élégance de Megève (31 janvier et 1er février) puis le Rallye du Cœur Lyon (samedi 13 juin) dans un lieu encore tenu secret.

De g à d : Le chef Christophe Marguin, Colette Sibilia, le père Patrick Pollin et Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People. Debout : les grenouilles de bénitier Jacky Marguin, Thierry Gardon et Pierre Nallet

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Samedi : 9h - 12h / 14h - 17h

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120, rue Duguesclin - 69006 Lyon

Lundi au vendredi 9h - 12h / 14h - 19h

BRUNO ROUSSET BATAILLE JUDICIAIRE

AUTOUR DE

SA FORTUNE

Nouvel épisode de la série « Bruno Rousset, porté disparu ».

Le milliardaire lyonnais a été mis à l’écart depuis 2022, mais pas ses millions.

Texte : Philippe Lecoq – Photos DR/Lyon People

800millions. Les enfants de Bruno Rousset ont demandé juste avant l’été au juge des tutelles la donation anticipée de la totalité du patrimoine de leur père qui souffre de dégénérescence fronto temporale, une maladie neurologique. Le magazine Challenges l’a positionné dans son classement 2025 des 500 fortunes de France avec un patrimoine de 1 milliard d’euros. Soit la bagatelle de 800 millions nets une fois les droits payés - par lui - à diviser en six parts, une par enfant. Selon nos informations le juge n’a pas encore pris sa décision. Pour mémoire, Bruno Rousset est le fondateur de la célèbre société d’assurances April vendue à CVC Capital Partners en 2019 pour environ 900 millions d’euros – et revendue deux ans plus tard 2,4 milliards au fonds d’investissement KKR and Co ! –fondateur d’Evolem et de la Fondation Entrepreneurs de la Cité. A noter ici que les

enfants de Bruno Rousset ont déjà touché trois millions d’euros chacun lors de la vente d’April. La veille de le faire placer – contre son gré, il voulait un mandat de protection future – sous tutelle renforcée. Une demande « hallucinante » selon Brigitte Rousset, sa sœur, et Vanessa Rousset, son ex-femme avec laquelle Bruno Rousset avait projeté de se remarier juste avant cette mise sous tutelle renforcée. D’autant que son régime de tutelle étant déficitaire, Bruno Rousset ne peut être privé de son patrimoine. « Et puis c'est lui le constructeur de sa fortune, ce n'est pas un héritier, il doit pouvoir en faire ce qu'il veut », clame Vanessa Rousset – présidente d’AMDG – qui se bat depuis des années aux côtés de Brigitte pour voir assouplir ce qu’elle appelle les « conditions de détention » de son ex-mari dans son hôtel particulier du boulevard des Belges.

“DEPUIS SA MISE SOUS TUTELLE CONTRE SON GRÉ EN 2019, BRUNO EST PRIVÉ DE VISITES DE PROCHES ET D’AMIS”

« Personnellement je n’ai pas le droit de le voir, et Brigitte a dû batailler pour obtenir une heure et demie de droit de visite chaque mois. On lui a enlevé son téléphone, arraché son ordinateur, et on le nourrit de préparations industrielles insipides ». Brigitte et Vanessa Rousset ont donc demandé une nouvelle fois au juge des tutelles d’assouplir les droits de visite, afin de pouvoir le voir plus souvent, voire l’emmener au restaurant ou en vacances, à leur frais si nécessaire... mais aussi de refuser aux enfants cette donation anticipée qui priverait Bruno Rousset de patrimoine. Elles ont confié le dossier à Maître Mélanie Parnot, avocate spécialiste du régime des tutelles, qui ne peut pas s’exprimer sur l’affaire mais consent à évoquer l’univers méconnu des tutelles/ curatelles : « Le tuteur ou la personne qui protège doit respecter deux grands principes : le respect de la volonté et le respect de l'intérêt, sachant que, parfois, le respect de la volonté peut porter atteinte à l'intérêt. Depuis 2007, la volonté prévaut. Les interrogations de Mmes Rousset sont donc légitimes, d’autant qu’il s’agit d’une donation sur l’ensemble du patrimoine, ce qui est très inhabituel. Comme il est légitime de vouloir avoir un débat contradictoire clair sur ce sujet ». Et d’ajouter, pour savoir s’il y a volonté ou non : « on a aujourd’hui des moyens solides d’évaluer l’état d’une personne mise sous tutelle et de déterminer sur quels sujets elle peut donner son consentement. Par exemple sur des questions de santé ou d’argent ».

Bruno Rousset est-il encore en mesure de décider par lui-même ?

Qui peut le savoir à part ses enfants ou Brigitte Rousset à raison d’un déjeuner par mois puisque d’autres visites ne sont pas autorisées ? Inquiète pour le sort présent et futur de Bruno Rousset, et sans doute poussée par le sentiment d’être le pot de terre contre le pot de fer, Vanessa Rousset a fait le choix de rendre publique cette affaire privée sur LinkedIn, en publiant il y a quelques jours un nouveau post sur la situation de son exmari. Le 27 novembre 2024, Vanessa Rousset avait déjà publié un premier post, appelant à l’aide ses amis, ses anciens collaborateurs, ses proches, sur la situation « d’enfermement » de Bruno Rousset, post lu et commenté à de très nombreuses reprises. Les enfants avaient répondu aux demandes d’interviewes par un communiqué dans lequel il était notamment écrit : « Dans cette période difficile, la compréhension, la compassion et le respect de la dignité de Bruno Rousset observés par l’ensemble de ses proches constituent un soutien particulièrement précieux pour l’aider à vivre une vie aussi décente et paisible que possible ». « Respect, dignité, décence »... ce sont bien les mots dont il est question.

Les jours heureux. Bruno et Vanessa Rousset, le jour de leur mariage à Annecy en 2000
tous les

SOLUTRANS

TRANSPORTER LES VÉHICULES INDUSTRIELS DANS LE FUTUR

Considéré à raison comme le plus grand salon européen du transport routier de marchandises, Solutrans revient à Eurexpo, du 18 au 22 novembre 2025. Une 18e édition qui souhaite faire la part belle aux innovations. Textes : Morgan Couturier – Photo © Serge Sang et DR

On les dit polluants, plus néfastes pour notre santé que bénéfiques au transport de marchandises. Et pourtant, cinq jours durant, le salon Solutrans risque de changer bien des mentalités au sujet de cette filière contestée, que le « carrefour mondial du véhicule industriel et urbain » vient mettre à l’honneur. Placé depuis peu sous la responsabilité de Guillaume Schaeffer, en remplacement de Chantal de Lamotte, l’organisation de l’édition 2025 promet de souligner les efforts de tous les acteurs en matière de mobilité. Les conférences sur l’utilisation de l’IA dans les transports ou l’électrification des véhicules viendront ainsi prouver la nécessité pour la filière de s’accommoder des grands défis de demain.

LES MEILLEURES INNOVATIONS

SERONT PUBLIQUEMENT

RÉCOMPENSÉES, À L’OCCASION

DES I-NNOVATION AWARDS

On pense alors à l’usage de plus en plus répandu des vélos-cargo ou plus surprenant encore, à l’apparition de premiers véhicules à hydrogène. Ces derniers feront d’ailleurs l’objet d’une attention toute particulière, avec un Hall 3 dédié à l’utilisation de ce carburant écologique. « Tous les acteurs de la filière seront mis en avant, des chargeurs aux loueurs, en passant par les transporteurs », présente le président de Solutrans, Patrick Cholton Fort de son succès, Solutrans continue ainsi son opération séduction. Avec près de 70 000 visiteurs attendus, le salon lyonnais attire de plus en plus de constructeurs. Parmi eux, une quinzaine de grandes marques (Ford, Renault Pro, Toyota, Volkswagen ou JAC

Motors), conquises par l’essor des véhicules utilitaires légers (VUL) et plus d’un millier d’exposants représentant tous les secteurs des transports. « Cette mobilisation massive des marques leaders du secteur fait de Solutrans un rendez-vous incontournable pour tous les professionnels attendus durant les 5 jours du salon : artisans, TPE/PME, entreprises de logistique et de livraison, mais aussi collectivités territoriales, gestionnaires de flottes ou grands comptes », expose-t-on. Le rendez-vous est pris, l’avenir s’écrit ici.

Solutrans

Du 18 au 22 novembre 2025 à Eurexpo

LES JOURS

7-24 Novembre

EXCEPTIONNELS

LYON 3ème - 9-13 COURS DE LA LIBERTÉ - PARKING PRIVÉ : 3 rue Rabelais

PAYSALIA LYON FAIRE GERMER LES IDÉES DU PAYSAGE DE DEMAIN

Deux ans après avoir mobilisé plus de 38 000 visiteurs, Paysalia s’apprête à réunir tous les acteurs du secteur du paysage. Alors que leur profession doit affronter de multiples transformations, le salon promet de lever le voile sur de nombreuses innovations.

Deux années ont beau être passées, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Après avoir accueilli plus de 1735 exposants et 38 000 visiteurs professionnels en 2023, le salon Paysalia a fait le nécessaire. Il a maintenu son jardin en ordre pour rester l’événement phare du secteur du paysage.

Textes : Morgan

Du 2 au 4 décembre 2025, l’événement devrait d’ailleurs poursuivre sur sa lancée, alors que la filière doit affronter de nouveaux défis, des transformations et trouver les réponses aux nouveaux « enjeux environnementaux, sociétaux et technologiques ».

Parmi eux, l’évidente question du réchauffement climatique. Alors que les professionnels du paysage, du jardin et des espaces verts doivent repenser leurs activités, réduire les déchets ou encore préserver les ressources en eau. Dans un contexte national où les villes s’ouvrent de plus en plus à la végétalisation des espaces, les acteurs du paysage auront ainsi à cœur de trouver ou proposer leurs solutions. Le tout, avec goût, puisque cette 9e édition sera de nouveau l’occasion d’assister aux Paysalia Innovation Awards ou au concours Carré des Jardiniers, véritable terrain d’expression de « la créativité des jardiniers ». Une fois encore, les visiteurs pourront alors apprécier le travail des quatre finalistes et valider les efforts du « maître jardinier 2025 ».

En participant à la grande nouveauté de cet opus : la WorldSkills Arena. À la clé, une possible sélection dans l’Équipe de France des jardiniers-paysagistes et un ticket d’entrée pour les WorldSkills de Shanghai 2026. « Véritable laboratoire d’idées », le salon du végétal n’a d’ailleurs pas oublié de partager son sens du dépassement et de la passion avec son partenaire de jeu habituel : Rocalia. Une fois encore, le salon de la pierre naturelle se greffe aux experts du paysage pour partager un but commun : « l’aménagement paysager, la gestion des espaces naturels et l’utilisation de la pierre dans le paysagisme ». « C’est the place to be quand tu travailles sur ce secteurlà », aiment ainsi à dire les participants. La graine est plantée. Reste à patienter encore un mois avant de récolter le fruit de tous ces efforts.

Salon Paysalia

Du 2 au 4 décembre 2025 à Eurexpo

Couturier – Photo © Nicolas Rodet et DR

CCABINET SOULIER BUNCH FUSION ET UNION DES GÉNÉRATIONS POUR CONQUÉRIR LE MONDE

’est une nouvelle page qui s’ouvre pour les barreaux lyonnais et parisien. Les cabinets Soulier et Bunch viennent en effet de sceller un destin commun, ce 6 octobre 2025. À la clé, la naissance de Soulier Bunch, une structure pluridisciplinaire qui rassemble désormais plus de 25 avocats. Implanté dans la capitale et sur le quai Sarrail à Lyon 6e, le cabinet s’appuie d’ores et déjà sur la force de frappe du World Law Group pour afficher ses ambitions : « accompagner entreprises et investisseurs en France comme à l’internationale ». Malgré deux trajectoires différentes, les deux cabinets se sont donc entendus sur une vision commune, à savoir la nécessité de répondre à une demande croissante des clients français et étrangers en matière d’accompagnement sur les dossiers

transfrontaliers. Et ce, qu’il s’agisse de « droit des sociétés, d’arbitrage, de droit économique, de régulations sectorielles ou encore de contentieux commerciaux et sociaux ».

UN NOUVEAU POIDS LOURD DU DROIT DES AFFAIRES

« J’ai trouvé chez Bunch des associés brillants et animés d’une forte énergie entrepreneuriale. Cette fusion reflète notre volonté commune de continuer à bâtir un cabinet de premier plan, innovant et résolument tourné vers l’avenir », confie Jean-Luc Soulier, reconnu depuis plusieurs années pour son expertise en droit des affaires à l’international. En face,

la jeune garde de Bunch – fondé en 2022 par Hubert Mortemard de Boisse, Estelle Rigal-Alexandre, Mohamed Bouzenada, Julien Chauplannaz et Marie Frisch – s’est rapidement imposée à Paris comme à Lyon grâce à « un positionnement résolument orientée business ». « Cette intégration marque une étape décisive de développement, trois ans après la création de Bunch en 2022 », valide Hubert Mortemard de Boisse, élu bâtonnier du Barreau de Lyon pour le mandat 20262027. Avec l’appui de ses « Senior Advisors » (Simon Wesley, Franck Buffaud et André Soulier), la nouvelle entité conjugue héritage, dynamisme et ouverture. Une alliance générationnelle et stratégique, destinée à faire rayonner le droit français bien au-delà des frontières.

Le Bâtonnier Philippe Meysonnier

Officier de l'Ordre national du Mérite

Le Barreau de Lyon a accueilli vendredi 24 octobre la cérémonie de remise des insignes d'Officier de l'Ordre national du Mérite au Bâtonnier Philippe Meysonnier. En présence du Bâtonnier Alban PoussetBougère, de la Vice-Bâtonnière Sara Kebir, de plusieurs anciens Bâtonniers, ainsi que de ses proches, Maître Philippe Meysonnier, bâtonnier de 2011 à 2013, et épinglé par Me Jean-François Arrue a rappelé son attachement profond au principe de confraternité, pilier de l'exercice de la profession d’avocat. « Avec cette distinction, la République vient aujourd’hui, honorer un parcours d'engagement au service des confrères et des justiciables. Un parcours dédié à l'exercice de la profession et à la fonction de Bâtonnier, dont la boussole fût celle de servir, d’accompagner et défendre » indique le Barreau de Lyon.

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Contact : Sophie Bardol T. 06 29 66 41 04 sophie.bardol@lyonpeople.com

Textes : Morgan Couturier – Photo © Lyon People

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LE MUSÉE JEAN COUTY S’EXPOSE À WESTFIELD LA PART-DIEU

À l’occasion d’un partenariat inédit entre le Musée Jean Couty et Westfield La Part-Dieu, les œuvres du célèbre peintre lyonnais s’apprêtent à investir le plus grand centre commercial urbain d’Europe. Rencontre croisée avec Charles Couty, gardien de l’héritage du maître de l’Île-Barbe, et Jean-Philippe Pelou-Daniel, directeur du centre Westfield la Part-Dieu.

Comment est née cette idée d’exposer les œuvres de Jean Couty au cœur du centre commercial Westfield La Part-Dieu ?

Charles Couty : Tout est parti d’une belle rencontre. Myriam et moi avons eu le plaisir d’accueillir Jean-Philippe Pelou-Daniel et Julie Lethenet, sa responsable marketing, au musée.

Jean-Philippe Pelou-Daniel : Nous avons été touchés par la dimension humaine et l’ancrage lyonnais de l’œuvre de Jean Couty. Très vite, l’idée d’un partenariat s’est imposée pour faire voyager cet univers pictural dans un lieu de vie fréquenté par des centaines de milliers de Lyonnais. Après le succès de notre opération “Le Louvre hors les murs”, nous avions envie de poursuivre cette dynamique culturelle. Exposer Couty à Westfield La PartDieu, c’est célébrer Lyon tout en rendant l’art accessible à tous, en dehors des institutions traditionnelles.

En quoi ce projet s’inscrit-il dans vos démarches respectives ?

C.C. : Le musée que nous avons créé est avant tout un lieu culturel de transmission et de mémoire. Voir les œuvres de mon père dialoguer avec le quotidien des Lyonnais,

Propos recueillis par Laurence Ponsonnet – Photo Lyon People

dans un espace aussi emblématique que ce centre commercial, est une grande joie. Jean Couty a toujours peint la ville, ses habitants, ses chantiers, notamment la construction de la Part-Dieu qui le passionnait, ses quartiers populaires, le Rhône, la Saône, Bellecour, Fourvière. Le ramener ainsi au cœur de la vie correspond parfaitement à son esprit. Aux côtés des tableaux de mon père, les cimaises du centre commercial vont présenter les œuvres de Fusaro, Giorda, Chevrette, Pecoud, Favrène, Champain, Caussin-Bellon, formant une véritable constellation d’artistes.

J.P.P.D. : À Westfield La Part-Dieu, nous veillons en permanence à nous renouveler et à proposer des expériences différentes pour surprendre, éveiller la curiosité et susciter l’émotion. Ce partenariat traduit notre volonté d’ouvrir la culture à tous, et d’affirmer notre rôle de lieu engagé au service de la vie culturelle.

Comment les visiteurs pourront-ils découvrir ces œuvres ?

J.P.P.D. : Nous installerons des reproductions fidèles aux formats originaux dans différents espaces du centre. Chaque œuvre sera mise en valeur dans une scénographie soignée, pensée pour inviter à la contemplation, même

si c’est un lieu de passage. Nous souhaitons créer un musée à ciel ouvert, un parcours artistique accessible à tous, au sein du centre.

C.C. : C’est une façon poétique et moderne de redonner à la peinture sa dimension universelle. Mon père disait souvent que la peinture doit parler à tous : je crois que ce projet en est une belle illustration.

Que souhaitez-vous que le public retienne de cette exposition hors les murs ?

C.C. : J’aimerais que les visiteurs découvrent ou redécouvrent Jean Couty, un artiste profondément lyonnais, témoin du XX e siècle. Qu’ils perçoivent la chaleur de ses couleurs, la force de ses paysages urbains et l’amour qu’il portait à cette ville.

J.P.P.D. : Et surtout que chacun vive une émotion. Si cette exposition permet à un enfant, à une famille, à un passant pressé de s’arrêter quelques secondes pour admirer une œuvre, alors nous aurons réussi.

Exposition à partir du 15 novembre

Entrée des Cuirassiers et en face de Nike au niveau 2

Westfield La Part-Dieu 17, rue du Docteur Bouchut - Lyon 3

Charles Couty et Jean-Philippe Pelou-Daniel posent devant “Les Archers”, une huile sur toile de 1961

PTITANIC LE MYTHE RESSUSCITÉ À LA SUCRIÈRE

lus de cent ans après son naufrage, le Titanic continue de fasciner autant qu’il émeut. Symbole d’audace technologique et de tragédie humaine, le légendaire paquebot reprend vie à La Sucrière. Grâce à l’exposition événement « Titanic : Un voyage immersif ». Présentée par Tempora, Exhibition Hub et Fever, cette expérience sensorielle hors norme promet une traversée à la fois spectaculaire, historique et bouleversante. Ici, le visiteur n’est pas simple spectateur : il embarque. Cabines reconstituées, grand escalier, salle radio Marconi, ambiance sonore et visuelle saisissante : tout concourt à recréer la vie à bord du « navire des rêves ». À travers plus de 300 artefacts authentiques — billets d’époque, uniformes, lettres poignantes, mobilier récupéré et même le mythique Cœur de l’Océan du film de James Cameron — l’exposition redonne chair à cette épopée du progrès et du drame.

GRÂCE À UNE TECHNOLOGIE IMMERSIVE DE NOUVELLE GÉNÉRATION, LE VISITEUR PLONGE LITTÉRALEMENT DANS L’HISTOIRE.

Une séquence en réalité virtuelle permet même de descendre jusqu’à 3 800 mètres de profondeur, là où repose encore l’épave, figée dans les abysses de l’Atlantique. La scénographie, spectaculaire et sensible, joue sur la proximité émotionnelle : on passe du rêve de modernité à la sidération du naufrage, de la promesse du luxe au silence des flots. Mais Titanic : Un voyage immersif ne se limite pas à la reconstitution : c’est aussi une leçon d’histoire et un hommage à la mémoire collective. Le parcours aborde les thèmes de l’émigration, de la révolution industrielle, de la sécurité maritime et de la fascination

culturelle que le paquebot a suscitée depuis plus d’un siècle. Un livret pédagogique et des supports pour enfants prolongent l’expérience en famille. Après avoir conquis 1,2 million de visiteurs à travers le monde, cette production internationale pose ses valises à Lyon, dans un lieu emblématique où patrimoine industriel et modernité se rencontrent. Un rendez-vous immanquable pour tous ceux qui veulent, le temps d’une visite, sentir battre à nouveau le cœur du Titanic.

Embarquez jusqu’à début 2026

La Sucrière, Confluence

Quai Rambaud - Lyon 2e Tarifs à partir de 14,90 €

LE CHAT DE PHILIPPE GELUCK RONRONNE À LA GALERIE ESTADES

L’exposition « Le Chat à la Galerie

Estades », présentée à Lyon du 4 octobre au 15 novembre 2025, met en lumière l’univers facétieux et profond de Philippe Geluck, artiste belge aux multiples casquettes : dessinateur, auteur, comédien, homme de médias, peintre et sculpteur. Né à Bruxelles en 1954, Geluck s’est d’abord illustré sur scène et à la télévision avant de créer, en

1983, Le Chat, personnage de bande dessinée devenu un véritable mythe du monde francophone. Avec son humour flegmatique et ses réflexions pleines d’esprit, Le Chat s’est imposé comme un observateur ironique et tendre de la condition humaine.

MAIS GELUCK NE S’EST PAS ARRÊTÉ AU DESSIN

Dès 1988, il transpose son univers dans la sculpture, donnant naissance à des œuvres monumentales en bronze où son célèbre félin prend corps. Ces créations, réunies dans l’exposition itinérante Le Chat déambule, ont sillonné les grandes villes européennes, prolongeant la philosophie souriante de l’artiste dans l’espace public. À la Galerie Estades, Geluck présente un ensemble important de peintures, sérigraphies et sculptures où Le Chat continue de questionner, avec légèreté et malice, notre rapport à l’art, à la société et au langage. L’événement s’est ouvert en présence de l’artiste le samedi 4 octobre. Une rencontre à son image : drôle, intelligente et profondément humaine.

Galerie Estades

61, quai Saint-Vincent – Lyon 1er Tel 04 78 28 65 92 Lundi de 14h à 19h - Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h

À LIVRES OUVERTS

“HENRIETTE D'ANGEVILLE”

de Marc Forestier

Henriette d'Angeville se fait connaître par son ascension du Mont-Blanc en 1838, relatée par la presse jusqu'en Amérique. Elle impressionne ses contemporains par son énergie hors du commun, sa détermination et sa vivacité d'esprit. Elle est la première femme à rendre compte de ses impressions d'ascension, jusqu'à celle de l'Oldenhorn à près de soixantedix ans. S'appuyant sur des égo-documents inédits (journal, correspondance, recueils de pensées et albums de voyages), Marc Forestier livre la première biographie complète de la comtesse Marie Henriette d'Angeville de Baumont (17941871), née Pensée Dangeville sous la Terreur dans l'Auxois, avant de grandir dans les montagnes du Bugey au château de Lune, d'où elle fera des allers-retours vers Dijon, Lyon, Genève, Paris, Ferney-Voltaire et Lausanne, où sa vie s'achève au début de l'Année terrible de la chute du Second Empire.

Éditions du Mont Blanc / 300 pages / 25 €

“LE SICILIEN”

de Damien Corban

En 1101, à la mort de Roger de Hauteville, premier seigneur normand des Deux Siciles, son épouse Adélaïde doit assurer la régence d'un royaume fragile, avec pour seul héritier un fils de dix ans. Elle fait alors appel à Robert de Bourgogne, petit-fils du défunt roi de France, fils d'Hélie de Semur-enBrionnais et de Robert, duc de Bourgogne. Exilé et chassé de ses terres, il semble l'homme idéal pour remettre de l'ordre en Sicile. Commence une aventure folle pour Robert, contraint d'abandonner ses terres bourguignonnes adorées ainsi que son amour de toujours... Près de mille ans plus tard, en 2025, Élise, fille d'éleveurs du Brionnais et cadre dans l'industrie pharmaceutique lyonnaise, décide un jour de tout quitter pour changer de vie en achetant une maison à un euro en Sicile. Le monde dans lequel elle travaille l'écœure ; elle cherche aussi à éclaircir le mystère entourant le passé de son frère Thomas. Mais quel lien peut bien unir Élise à Robert ? Éditions Héraclite / 200 pages / 18 €

Texte : Marco Polisson – Photo Lyon People

Textes : Jacques Bruyas

“PETITE HISTOIRE DE LA CONDITION DES FEMMES EN EUROPE”de Jean Étèvenaux

Jean Étèvenaux, docteur en Histoire, s’est livré à une étude au cordeau de la condition des femmes depuis l'antiquité grécoromaine jusqu'au extrêmes d'un wokisme, dernier avatar d'un féminisme si souvent manipulé à des fins politiques peu louables et souvent préjudiciables aux seules femmes.

De la divination des femmes guerrières, fées ou sorcières des légendes celtes à la sacralisation des femmes-mères par le culte marial du Christianisme, en passant par la chasteté - souvent feinte - des grandes héroïnes de l'amour courtois ou par les fantasmes ou rêves inassouvis des épouses et concubines d'un Islam éclairé pour finir par les conditions en dominos des obéissantes ménagères aux ouvrières de substitution - guerres obligent - puis aux syndicalistes convaincues et aux émancipatrices assumées, rien n' échappe à l'auteur de cet ouvrage de référence.

Éditions Saint Léger / 230 pages / 17 €

“LEÇONS DES TÉNÈBRES” de Didier Fassin

La violence hante le monde. Des homicides aux génocides, des abus sexuels aux guerres civiles, des répressions de protestations aux persécutions de minorités, des mouvements citoyens qui la dénoncent aux silences institutionnels qui l'occultent, elle est partie intégrante de la vie en société et de l'expérience humaine. Présente dans le discours politique et la production artistique, dans l'espace public et les réseaux sociaux, elle ne cesse d'être questionnée, contestée, redéfinie, par la loi et le droit comme par les mobilisations sociales et le discours savant, dévoilant ses multiples dimensions, symbolique et structurelle, morale et psychique, de genre et d'État. Son écriture et ses représentations interrogent les manières de la qualifier et de l'attester, la possibilité de la refuser ou au contraire de la défendre. En étudiant ses formes, il s'agit d'appréhender ce que le monde dit de la violence et ce que la violence fait au monde. Éditions La Découverte / 324 pages / 22 €

EXPOSITION PERMANENTE JEAN FUSARO

“La descente des archers” - 1961 - 150 x 240 cm
“Mer du Nord” - 92x73 cm

ATELIER

ANTOINE DE SAINT EXUPÉRY

UN VESTIAIRE INTEMPOREL ET DURABLE

Même si la marque s’inspire des valeurs et du nom du célèbre écrivain, Atelier Antoine de Saint Exupéry veut surtout se démarquer par la qualité de ses vêtements. Des collections intemporelles qui pourraient rapidement séduire la clientèle masculine.

Texte : Morgan Couturier – Photo © Noël Bouchut -

On a dit de lui bien des choses, à commencer par ce romantisme dont il serait le dernier des ambassadeurs. Alors lorsque le nom d’Antoine de Saint Exupéry est apparu ces dernières semaines, sur la façade du 45 rue de Brest, la boutique éponyme ne laissa pas indifférente. Par son identité, celle-ci fait déjà craquer. La suite se passe à l’intérieur, dans cette alliance des pierres apparentes et des voûtes qui semblent charmer autant que l’histoire que la marque souhaite raconter. Car si le nom du reporter séduit à lui seul, Atelier Antoine de Saint Exupéry s’est fait une promesse : véhiculer la mémoire et les valeurs du célèbre écrivain. De ce même aviateur qui eut écrit dans le Petit Prince que les hommes « achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il

n’existe point de marchand d’amis, les hommes n’ont plus d’amis ». Alors n’en déplaise à l’illustre Lyonnais, la réalité ici-bas semble différente. Derrière cette marque nouvelle qui leur est entièrement dédiée, les hommes pourraient bien se faire des amis. Deux au minimum, à savoir ces deux créateurs, Christophe Rondot et Jean Bléhaut, néanmoins partisans d’une autre théorie de Saint Exupéry : faire de sa vie un rêve et d’un rêve une réalité. Soit ! À 58 ans, les deux entrepreneurs ont abandonné leur passé et leur carrière pour vivre leur rêve. Avec pour principal compagnon de route, Antoine de Saint Exupéry. « Son image nous oblige. On se doit de respecter une qualité irréprochable. », explique Christophe Rondot, animé depuis 15 ans par ce projet de marque et de vêtements sortis de son imagination.

“UN

VESTIAIRE

RAFFINÉ, CONÇU ET FAÇONNÉ

EN FRANCE ET EN EUROPE”

« La plupart du temps, les vêtements sont chargés en logos. Et moi, je ne recherche pas à acquérir un statut au travers d’un logo. Et j’ai réalisé que de nombreux hommes partagent cet état d’esprit, c’est pourquoi nos vêtements en sont dépourvus. Avec Jean, nous voulions avoir un champ de liberté et aller dans la direction qui nous plaît », expose ce globetrotteur qui partage le goût du voyage, tant intérieur qu’extérieur, avec celui qui valorise sa marque.

Voilà pourquoi six mois après avoir éveillé la curiosité des Lyonnais, à l’occasion d’une boutique éphémère installée rue Port du Temple, Atelier Antoine de Saint Exupéry a décidé de s’établir définitivement quelques mètres plus loin, sur la prestigieuse rue de Brest. Un emplacement en adéquation avec le positionnement « luxe accessible » revendiqué par la marque. « Le client, lors de son acte d’achat, doit y retrouver les valeurs de Saint Exupéry. Ce n’est pas juste une idée marketing. Notre boutique, c’est un lieu de partage, où l’on va raconter des anecdotes et partager notre passion », dépeint Christophe Rondot.

“L’ÉLÉGANCE NAÎT DE LA SIMPLICITÉ

ET DES BELLES MATIÈRES”

Dès lors, avec un pantalon chino, une chemise en lin, un polo, un pull 100% mérinos, une saharienne ou une doudoune, les visiteurs devraient rapidement prendre plaisir à voyager. À s’éterniser un peu sur place pour comprendre le jeu de ces partenariats noués avec des fournisseurs français ou européens, garants d’un souci permanent du détail et d’un travail fait main. « On a l’ambition de proposer un vestiaire complet, avec des vêtements qui sont assez sobres et des collections qui sont intemporelles. La qualité des tissus et des matières premières doit permettre à nos clients de les garder longtemps. Nous, nous voulions des vêtements bien finis, vendus à un certain prix certes, mais qui permettent de consommer durablement, et de donner du sens à son achat. », poursuit le cofondateur, déjà paré à faire décoller la marque un peu partout sur le territoire. Voire à l’étranger. « Il y a un monde derrière ce nom-là et une multitude de possibilités », explique-t-il. En attendant, Atelier Antoine de Saint Exupéry pourrait s’inspirer de ce baobab qui décore les rayons de sa boutique pour reprendre à son compte cette phrase de l’écrivain éponyme : « les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit » !

Atelier Antoine de Saint Exupéry 45 rue de Brest – 69002 Lyon > Plus d’infos sur www.atelier-adese.fr

EBOUCHON ALSACIEN LA CHOUCROUTE LA PLUS CHIC DE LYON

Démarrage sur les chapeaux de roue dans l'ancien Cazenove de Pierre Orsi transformé en Winstub (bouchon alsacien) grâce à une belle histoire d'amitié.

n l’occurrence celle de Jacky Gallmann (directeur de la Brasserie Georges pendant 23 ans) et Maitre Frédéric Lafay qui a rangé sa robe d'avocat pour se consacrer aux cinquante clients par service de ce tout nouveau restaurant unique à Lyon. Ouvert depuis le 16 septembre, ce dernier a de beaux jours devant lui puisqu'il va servir un festival de poissons chaque été (saumon, sandre, carpe, truite de fontaine)... La maxime peinte au fond de leur winstub résume parfaitement bien toute leur histoire : la cave de mon père pour Frédéric Lafay et la cuisine de ma mère pour Jacky Gallmann. Celui-ci revient donc à ses débuts chez Emile Jung au Crocodile (trois étoiles) à Strasbourg puis trois ans passés à se perfectionner chez Lameloise (trois étoiles) à Chagny. La boucle est ainsi bouclée retrouvant avec bonheur sa passion de toujours...

Texte : Christian Mure (Guide Lyon Gourmand) – Photos Lyon People

Le décor belle époque bordeaux du Cazenove de Pierre Orsi a été considérablement rajeuni Les iconiques banquettes ont été retapissées en beige : les boiseries et vitraux n'ont pas été touchés. Ce qui nous vaut un établissement beaucoup plus aéré et lumineux... Pour profiter à fond de cette première dans leur bouchon alsacien nous nous laissons tenter par deux plats impossibles à trouver ailleurs : matelotte d'omble chevalier au riesling champignons et épinards puis bouchée à la reine et nouilles alsaciennes qui méritent à eux seuls notre venue... Le festival de merveilles alsaciennes s'est poursuivi avec la révélation de leur choucroute de la Winstub qui est leur plat signature avec lard fumé, Kassler, saucisse de Strasbourg, saucisse lorraine, saucisse de Colmar, jarret et pommes de terre vapeur sans aucun doute l’une des meilleure de Lyon arrosée d'un sublime Gewurztraminer Zind Humbrecht Roche Rouge 2021.

UN RAPPORT QUALITÉ-PRIX POUR LE 6ÈME ARRONDISSEMENT

Les lyonnais sont des "fous" de restaurants... Ils pourront aussi se régaler de salade strasbourgeoise, harengs Majes qui sont les meilleurs et pommes à l'huile, choucroute de poissons (sandre, truite, haddock, pommes vapeur et beurre blanc), mijotée de joue de porc au pinot noir et spaetzle, bœuf gros sel crudités pommes sautées sauce raifort,

< Service royal de la choucroute assuré par Pedro et Sylvain

suprême de poulet jaune fermier label rouge de Bourgogne au riesling arrosés de nos vins préférés d'Alsace comme leur Riesling Cave de Cleebourg 2020. Le Kougloff glacé façon norvégienne ou façon baba au rhum terminent en beauté ce repas de rêve prouvant que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue en poussant la porte de leur Winstub... plus besoin de prendre la route périlleuse avec ses radars pour aller en Alsace !

Le Bouchon Alsacien

75, rue Boileau – Lyon 6 Tel 04 78 89 82 92

Ouvert du mardi au samedi, midi et soir Service jusqu'à 22 heures. Fermé dimanche et lundi.

Menus midi : 35 euros ou 25 euros (entrée + plat ou plat + dessert).

Bouchée à la reine
Jacky Gallmann et Frédéric Lafay

LA FAIT LE RHÔNE VITICULTURE

Vivre Vivre

Le BeaujolaisLes Côteaux du Lyonnais

Le Condrieu Le Côte Rôtie

DISPARITION DE DANIEL ABATTU ADIEU À UN CŒUR FIDÈLE

Des photos de Daniel Abattu, sans commentaires, diffusées sur Facebook par sa fille Sandrine, le 16 octobre, m’avaient intrigué et fait craindre le pire. Le coup de fil de Marco m’a cueilli à froid alors que le soleil se levait sur le petit village berbère où je me réfugie chaque hiver. Quelle triste nouvelle ! J'ai connu Daniel Abattu au début des années 80, après son passage chez Bocuse, dans ce que l’on appellera plus tard « Le Petit Gourmandin » en comparaison avec celui, exceptionnel, qu’il créera dans la gare des Brotteaux avec la complicité de son ami l’architecte Albert Constantin. Texte : Jean-Marc Requien – Photos Lyon People et archives familiales

CE PETIT RESTAURANT DE LA RUE PAUL BERT CONNUT TRÈS VITE UN IMMENSE SUCCÈS

Il faut dire que la cuisine de Jean-Paul Lechevalier était d’une inventivité exceptionnelle associée au bagout de Daniel Abattu, grand amateur et incollable connaisseur des grands crus, avaient de quoi séduire les plus difficiles. C’est chez lui qu’à cette époque bénie des dieux, j’ai retrouvé lors de soirées qui n’en finissaient plus, mon ex-professeur devenu proviseur du lycée du

Parc, André Maréchal et c’est là que j’ai fait la connaissance d’Albert Constantin et de Frank Levotre qui deviendront de fidèles amis. Comment l’oublier ? C’est là aussi que j’ai appris le Vin et c’est là encore que j’ai dégusté un soir de fermeture, mes premières bécasses arrosées de deux bouteilles d’Hermitage Rouge de 1942 (année de ma naissance) apportées par Jean Louis Chaves. Je les ai d’ailleurs conservées (malheureusement vides) en souvenir. Que de belles rencontres, que de discussions passionnantes, jusqu’à 4 heures du matin où les Petrus et les Grand Echezeaux nous faisaient oublier qu’il faudrait se lever tôt le matin. En 1988, il choisit de s’installer à la gare des Brotteaux qui venait d’être rénovée.

Daniel au Gamboni
Daniel et un camarade à Romans sa ville natale

Ce fut immédiatement un triomphe, le tout Lyon s’y précipita ; la cuisine de Lechevalier était savante, le talent de Daniel trouvait là un formidable outil pour s’exprimer, l’ambiance était joyeuse et l’accueil d’Isabelle Kébé puis de sa fille Sandrine ajoutaient une pincée de charme.

ON ÉTAIT SÛR D’Y RENCONTRER MIDI ET SOIR TOUS CEUX QUI COMPTAIENT À LYON

C'est ici que je fis la connaissance d’Antoine Zacharias, du juge Fenech, de Jean-Michel Aulas qui venait de lancer Cegid, Henry et Florence Pochon, les journalistes Florent Dessus et Gérard Angel, le duo Richard Bret-Richard Brumm, le soyeux AndréClaude Canova.... Impossible de les citer tous. Je crois bien que seul Michel Noir, je ne sais pour quelle raison, refusait d’y venir. Malheureusement la guerre du Golfe en 91 et quelques lois socialistes scélérates interdisant les notes de frais et sans doute l’écoute de conseillers à la compétence douteuse obligèrent Daniel, qui avait sans doute trop chargé la mule en matière d’investissement, à mettre fin à cette superbe aventure. Il sut rebondir plus tard au Gamboni (Gerland) où là encore, nous avons passé de bons moments, moins gastro il est vrai mais toujours aussi

joyeux. C’est à cette période que l’Olympique lyonnais connut ses plus belles années et nous sommes nombreux à nous souvenir de soirées, il est vrai, mémorables pour fêter toutes ces victoires répétitives.

C’EST LÀ QUE LA MALADIE

QU’IL NE FAUT, PARAÎT-IL, JAMAIS NOMMER

LE PRÎT À LA GORGE

L'optimisme légendaire de l’amateur de cigares qu’il était, s’envola. Il se battit cependant avec courage et sut pendant de nombreuses années tenir en respect ce crabe non comestible. Par la suite, on se vit moins mais je sais qu’il continuait de vivre de sa passion pour le vin et qu’il fréquentait, il y a encore peu de temps, avec ses amis des “Authentiques bouchons lyonnais” Philippe Vorburger et Patrick Deschamps, les bonnes adresses gourmandes de notre ville. La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était il y a un peu plus d’un an à La Cantine du Village de Saint Didier au Mont d’Or. Il avait encore plein de projets. Il était heureux de voir que de nombreuses personnes venaient pour le saluer et lui rappeler les moments heureux que nous avions vécus chez lui. J'imagine la tristesse de son épouse Laurence, de ses enfants et petits-enfants, comme celle de ses amis. La mienne est immense. Je veux croire que le Paradis existe et qu’il y a rejoint ses amis Bernard Lacombe, Jean-Claude Morel, Henri Sarlin, Fernand Galula, les deux Renée Richard, Bernard Frangin, Vital Pignol, Bernard Constantin, Marcel Lapierre, Gérard Astic, Albert Artiaco, Paul Karachayas...Et combien d’autres de cette génération qui quitte la table sur la pointe des pieds.

Daniel et une amie à la Toussuire en 1955
Daniel et Francis Perrin au Gourmandin
En couverture de Lyon Gourmand en 1990
Le Gourmandin en 1989
Ses 60 ans chez Gamboni
En vadrouille avec ses enfants
Daniel et Laurence en Corse
2024 - Dernier Noël en famille
Maître d'hôtel chez Bocuse en 1982
En compagnie de Claude Gardien, guide de haute montagne au sommet d'une ascenssion

LA GASTRONOMIE LYONNAISE

FAIT SES ADIEUX

À DANIEL ABATTU

Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel

Sous un ciel gris, les chefs de (haut) rang de la restauration lyonnaise sont venues accompagner Daniel Abattu pour son dernier voyage. En l’église Saint-Nom-de-Jésus, fief des Dominicains, 250 personnes entourent son épouse Laurence Abattu, 55 ans d’amour au compteur, et ses trois enfants Sandrine, Charlotte et Florian. L’ex commercial de Lyon Poche ouvre le bal des hommages, en saluant « un homme de cœur et de goût, doublé d’un bon vivant qui savait faire chanter les cœurs. » Son ancien patron Patrick Deschamps opine du chef, sous le regard de Sandrine, entourée de ses amies Karine Gaudinet-Guerin et Isabelle Kébé. Le quartier de Gerland était bien représenté tout comme la cuisine lyonnaise avec Françoise Bocuse Bernachon, fille de Monsieur Paul au côté de Raymone Carlut, maman de Jérôme Bocuse, venues honorer celui qui fut maitre d’hôtel de l’auberge de Collonges de 1969 à 1979. A leurs côtés, les madones lyonnaises Jacotte Brazier, Arlette Hugon et Florence Joux

“TU ÉTAIS UN PAPA COMME ON EN FAIT PLUS”

Charlotte

Les Toques Blanches Lyonnaises étaient conduites par leur président Christophe Marguin et son épouse Nicole, les chefs et restaurateurs vétérans Jean-Claude Caro, Jean-Paul Borgeot, Daniel Ancel, Pierre Orsi, Christian Bourillot, Jean Brouilly, Daniel Leron, encadrés par Dominic Moreaud, Julien Le Guillou, et Félix Gagnaire. L’ancien député Marc Fraysse et Hervé Brun, adjoint à la Mairie du 6ème représentaient une classe politique lyonnaise revigorée par la candidature de Jean-Michel Aulas, accompagné d'Olivier Blanc, et très entouré sur le parvis de l’église. Non loin d’eux, Philippe Vorburger, ex directeur d’OL Média, à hauteur du chapeau noir d’Alain Sitbon. À l’issue de la cérémonie, ses amis ont levé le coude au Vétéran, route de Vienne, fief de l’association des Authentiques Bouchons lyonnais dont Daniel était administrateur.

> Reportage complet sur lyonpeople.com / Actualités gastronomiques

Isabelle Kébé est venue saluer celui qui fut son mentor
Louise et Emma, ses petites-filles, avec Anne-Marie (SaintNom-de-Jésus). En arrière-plan, Ludo, ami d’enfance
Les chefs Pierre Orsi et Daniel Ancel avec Lionel Tifrit
Raymone Carlut, maman de Jérôme Bocuse
Elisabeth Denis et Patrick Deschamps, président des Authentiques Bouchons Lyonnais
Le chef Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises
Alain Sitbon au bras de Sandrine Abattu
Jean-Michel Aulas, Olivier Blanc, ancien dircom OL, Stéphane Benas (Musée de l’OL) et Nathalie Dalphin
Jacotte Brazier et Florence Joux
Jean-Claude Caro
Laurence Abattu au bras de son fils Florian
Laurence Abattu et Philippe Vorburger
Laurence Abattu et Jean-Michel Aulas
Ses petites-filles Louise, Marguerite, Emma, Caroline, compagne de Florian, son épouse Laurence, sa fille Charlotte. Puis son fils Florian, sa fille Sandrine et son compagnon Pascal
lyon people • novembre 2025 • 32

WINEYOUWANT VEUT PRENDRE DE LA BOUTEILLE

Nouveau spot gourmand. Inspiré des wine clubs anglais, WineYouWant s’affirme déjà comme un lieu de vie unique, où la gastronomie et le vin s’entremêlent au sein d’un restaurant et d’un club business. L’établissement séduit déjà les Lyonnais, conquis par la somptueuse réhabilitation de l’ancien collège Serin et par la politique tarifaire de WYW Puisque la vie nous permet d’apprendre un peu plus tous les jours, l’ancien collège Serin a beau avoir vidé ses salles de classe, il semble toujours être le lieu idoine pour parfaire ses connaissances. En mathématiques bien

sûr, puisque tout plaisir qui se respecte à un prix. Mais pas que... Chez WineYouWant, la discipline paraît même secondaire, comme effacée derrière une matière annihilant toute velléité d’absentéisme : la découverte du vin, de ses domaines et de ses saveurs. Dispensé depuis le 18 septembre 2025 par ses fondateurs, Vincent Galy, Pierre Bideau et Grégory Palayer, et financé par 45 actionnaires, ce champ d’étude a même vocation à mobiliser l’attention, tant les Lyonnais semblent déjà parés à s’approprier les 1 000 m2 de ce nouvel établissement, réhabilité par Arioste Immobilier & Promoval, et sublimé par le décorateur Damien Carreres

600 RÉFÉRENCES DE VINS DONT 48 VENDUES AU VERRE

Dès les premiers jours, WineYouWant a trouvé son public, animé par l’envie de prendre place sur l’une des 100 assises du restaurant ouvert à tous, là même où les visiteurs apprennent à (re)découvrir la cuisine du chef Hubert Vergoin et à réviser leurs connaissances des quelque 600 références inscrites sur la carte. « Jamais de ma vie je n’ai eu une cave aussi

accessible en termes de prix (à partir de 29€ la bouteille) », confie la cheffe sommelière, Sabrina Carlier, ancienne disciple de l’iconique Marc Veyrat

Sabrina Carlier, cheffe sommelière
Le chef Hubert Vergoin (à droite) et son équipe
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Comme beaucoup de visiteurs, la Ligérienne a poussé les grilles de l’ancienne école pour finalement tomber sous le charme de ce lieu où même de grands crus peuvent se déguster au verre (WineYouWant en propose 48, ndlr). « Ça fait briller les yeux des clients », poursuit-elle, alors que le menu du déjeuner à 29,50€ (entrée, plat, dessert) peut aisément se compléter avec ces calices de blanc, de rouge ou de rosé. Reste que WineYouWant a vocation à attirer les fins connaisseurs. À combler leur palais avec de rares et prestigieuses appellations, tout en distillant aux côtés du MOF sommelier et ambassadeur WYW, Gaëtan Bouvier, quelques masterclass autour de leur thématique préférée (les mardis toutes les trois semaines). « On veut créer des interactions », présente le directeur de la maison, Vincent Galy, en nous ouvrant les portes du club privé attenant, réservé aux membres encartés. « Nous y accueillons des personnes manifestant une vraie appétence pour le vin », précise l’intéressé, WineYouWant ayant déjà attiré 140 adhérents. À la clé, moyennant une cotisation annuelle de 1 200 euros HT, de nombreux avantages. À commencer par un accès privilégié à ce salon très cosy agrémenté d’un bar où une carte de « finger food » s’apprécie en continu de 12h à 22h autour de bons millésimes ou de crus qui leur sont réservés.

UN CLUB BUSINESS INSPIRÉ DU 67 PALL MALL LONDONIEN

« Les membres du club WYW bénéficient également d'un tarif préférentiel sur l'ensemble de la carte des vins ainsi que d'un accès à des domaines et cuvées confidentielles », complète Vincent Galy. Ajoutez à cela des « Wine dinner », baptisés WYW Dinner et des dégustations dispensées tous les mois et vous retrouvez un lieu propice aux révisions. Depuis l’ouverture, il n’est pas rare en effet, de voir les convives renouveler l’expérience d’un déjeuner ou d’un accord mets et vins, suggéré le soir autour de l’original menu Serin (à 59€

pour quatre services). « C’est un menu plus expérimental avec une dégustation à l’aveugle et plus de rotation au niveau des plats », décrit Hubert Vergoin, ancien propriétaire du Substrat à la Croix-Rousse. Résultat, sur internet, le carnet de notes présenté aux clients laisse apparaître une belle moyenne de 4,7 sur 5. Quant aux derniers réticents, ils valideront sûrement le lieu une fois passée l’épreuve de rattrapage.

Le sujet du moment ? Comment résister à la beauté du caveau, dans lequel 16 épicuriens peuvent s’attabler à l’abri des regards, avec vue plongeante sur les différents nectars de la maison. Sur la question, l’établissement propose de prendre le temps de la réflexion. Ici, tout est affaire de dégustation. Il faut savourer et retenir une leçon : WineYouWant est « un lieu pour découvrir, avec des vins pour ressentir et une cuisine pour vibrer »

Wine You Want

2, place de Serin – Lyon 4 Tél. 04 37 26 43 54

Le club WYW
Vincent Galy, directeur de l'établissement
Lucie Gonnet et Agnès Joly, hospitality managers

SALON TOQUICIMES MEGÈVE AVAIT FAIM DE CRÉATIONS

Fidèle à sa réputation, Toquicimes a fait le plein de gourmandise à l’occasion de sa 8e édition. La recette est maîtrisée. Pour autant, l’ajout de nouveaux ingrédients a permis à l’événement d’attirer plus de 25 000 visiteurs. À l’école des dégustations, si tant est qu’elle existe, Toquicimes enchainerait sûrement les félicitations du jury. Parce que sur le chemin du retour, dans ces lacets qui font quitter la station, le salon culinaire trouve toujours le moyen de laisser ses visiteurs sur une bonne impression. Sur ces quelques arômes et ces saveurs qui font dire que la cause valait le détour. À plus forte

raison lorsque le trajet se fait avec l’odeur encore exaltante du fromage et de la fondue. Comme Maître Corbeau, beaucoup l’eurent dans leur bec le troisième jour des festivités. Pour les autres, il fut aussi et surtout question d’estomacs bien nourris de délices culinaires. Et ce, avec l’assurance d’en avoir pour tous les goûts, alors que le public a pu apprécier la cuisine de montagne un peu partout dans la station. Sur la Place Gourmande donc, ou sur la rue des Foodtrucks, tout en ayant les papilles en éveil, devant le concours du meilleur pâté croûte de montagne, de la plus craquante tarte aux pommes ou de

la plus farfelue épreuve mystère. Si celleci permit d’ailleurs d’admirer l’opposition étoilée entre Mallory Gabsi et Marc Veyrat à René Meilleur et Jérémy Trincaz sur une recette de 1420, Toquicimes sut jouer avec son temps. En donnant l’occasion à de jeunes gastronomes de s’exprimer aux côtés de cuisiniers aguerris dans la toujours délirante épreuve « je cuisine avec mon boxeur de chef » ou en en offrant aux participants du mâchon savoyard, la joie de dévorer leurs assiettes dans une ambiance enivrante. Le tout, bercé par cette philosophie : Toquicimes, c’est la fête, la bonne humeur et le partage.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et Antoine Barbot
L’évènement Toquicimes a attiré 25 000 visiteurs cette année
Le chef Norbert Tarayre, parrain de Toquicimes 2025 et Mercotte (Journaliste TV culinaire)
Alexis-Olivier Sbriglio, co-organisateur de Toquicimes présente son nouvel ouvrage consacré aux recettes alpines. Il est accompagné du chef René Meilleur
Nicolas Winckler (Lyon People) et le chef Yoann Conte
Caroline Denat (directrice de l’office du tourisme de Megève), Alexis-Olivier Sbriglio et le chef du 19.20, hôtel Prince de Galles, Norbert Tarayre
Marie Sibuet (Les Fermes de marie), Catherine Querad, présidente du Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR) entourées de Michel-Louis Lentz et d’Arnaud Gobled
Michel Roth (Hôtel Président Wilson), Arnaud Gobled, Marc Veyrat avec son associé Mallory Gabsi, sa chef pâtissière Manon Goin, Alexis-Olivier Sbriglio, co-organisateur de Toquicimes
Magali Ceste, directrice campus de Groisy et le chef Michel-Louis Lentz
Brochette de chefs : Marc Veyrat (Megève) entouré de Christophe Loeffel (Chef pâtissier), Michel Roth (Hôtel Président Wilson à Megève), Michel Louis Lentz, Yoann Conte (La table de Yoann Conte Veyrier du Lac) et Norbert Tavayre (Hôtel Prince de Galles)

MASTERCLASS AUTOUR DE LA POMME

Maxime Mermillod, Nicolas Dunand, Mathieu Tissot (vergers Tissot), Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, Martial Saddier, président du Département de la Haute-Savoie et le chef Georges Paccard

CONCOURS « JE CUISINE AVEC MON BOXEUR DE CHEF »

Vincent, 2ème Danny Khezzar et 3ème Mallory Gabsi

Mercotte entourée des chefs Nicolas Stamm-Corby et Norbert Tarayre parrain de l’édition Toquicimes 2025

CONCOURS DE LA MEILLEURE FONDUE DE MEGÈVE

CONCOURS DU MEILLEUR PÂTÉ CROÛTE DE MONTAGNE

Meilleure fondue : 1er : Four Seasons Megève

2e : Le Vieux Megève

3e : Le Hibou Blanc

sauvage pour

Meilleur pâte-croûte de montagne

1er : Laurent Bouilloud (Au Vieux Moulin)

2e : Tony Capocci (l’Atelier Beyond)

3e : Loic Despringhere (Le Refuge des Gourmets)

Les membres du jury : Fred Berthod (Le 33 Cité), Jef Têtedoie (Café Terroir) et Mathieu Viannay (La Mère Brazier)

Le lauréat obtient directement sa place pour la finale du Championnat de France de pâté croûte à Lyon

Les membres du jury : Florent Poulard (Monsieur P), Pierrette Morand, adjointe au maire de Megève et Frédéric Bello (Boucherie Bello)
La joie communicatrice du vainqueur, le chef Laurent Bouilloud (Au vieux Moulin – Le Versoud)
Philippe Bernachon à la bataille avec Edgar
Jeff Têtedoie (Café Terroir – Lyon) et son commis
Arnaud Gobled entouré de François Houper (Enodis) et son fils Philippe
1er Quentin Mauro avec
Dégustation
Danny Khezzar, finaliste de Top chef 2023
Le vainqueur Armando Aquaviva, chef du Four Seasons Megève, entouré d’Alexis-Olivier Sbriglio, du chef et parrain Norbert Tarayre et de Catherine Jullien-Brèches
Les amis de Laurent Bouillon
autour du chef Bernard Mure-Ravaud (MOF Champion du monde des fromagers 2020) ivres de joie
pâté-croûte vainqueur
Le pâté en croûte aux pommes de Michel Roth (Hôtel Président Wilson)

Hautement symbolique

Plateau des Glières

Agence
Félix
Gilles
Piel

CHANTIER LYON-TURIN le bout du tunnel ?

Malgré l’instabilité politique et les obstructions des activistes écologistes, le chantier du tunnel ferroviaire Lyon-Turin bat son plein comme l’ont constaté nos reporters fin septembre. Reportage exclusif.

TEXTE : MARCO POLISSON - PHOTOS © SABY MAVIEL

Immersion à 250 mètres de profondeur

A l’invitation du Comité pour la Transalpine, nos reporters ont rejoint des élus de la Métropole de Lyon et de la Région pour une visite inédite du chantier du tunnel ferroviaire Lyon Turin. Voyage vers le centre de la terre.

Ce tunnel, tout le monde en a entendu parler depuis 23 ans, année du premier coup de pioche. Des bruits de couloir, parfois relayés dans les médias mainstream, mais finalement assez éloignés de notre quotidien. À l’heure de l’instantané numérique, comment appréhender ce défi technologique et humain qui va rapprocher nos deux capitales que de se rendre sur place ? Il faut que l’on voie de nos propres yeux ce monstre de 180 mètres qui dévore les entrailles alpines. Rendez-vous est pris le 25 septembre pour une immersion réservée aux élus régionaux et métropolitains emmenés par Véronique Sarselli, maire de Sainte Foy les Lyon et Gilles Gascon, maire de Saint-Priest.

Accueillie à Saint Jean de Maurienne par Stéphane Guggino, Monsieur Transalpine, notre délégation est ensuite acheminée en car vers Saint-Martin-de-la-Porte, où est établi l’un des principaux camps de base de ce chantier pharaonique. C’est au pied d’une montagne escarpée que se situe la tête du tunnel côté français. Un site ultra sécurisé

protégé comme Fort Knox. Des caméras de surveillance balaient 24h/24 les murs d’enceinte hérissés de barbelés. Suite aux attaques de black blocks écologistes, sur le versant italien, la sécurité a été renforcée. Après avoir franchi deux sas et montré patte blanche, nous pénétrons sur le chantier. Une vaste ruche constituée de bâtiments préfabriqués emboités sur 3 niveaux où ne s’affairent pas moins de 1 500 personnes.

NOTRE

MISSION

: PLONGER DANS LES ENTRAILLES DES ALPES

À 250 MÈTRES DE PROFONDEUR

Un voyage inédit et passionnant pour aller à la rencontre du tunnelier : une imposante créature de béton et d’acier opérant à 250 mètres de profondeur. Et pour appréhender sans danger cette plongée qui se déroule via un long tube (la descenderie, ndlr), mieux vaut

passer par la case briefing. Nos instructeurs ? Un trio de solides gaillards composé de Xavier Darmendrail, directeur adjoint de la division production de TELT (l’opérateur du chantier, ndlr), Romain Bey, risk officer et Christophe Salot, project manager. Avant de faire le grand saut, il nous appartient de prendre conscience de la dimension extraordinaire de ce chantier pharaonique débuté en 2002. Il s’agit ni plus ni moins de construire un tunnel transfrontalier sous les Alpes d’une longueur de 57,5 kilomètres (45,5 kms en France et 12 kms en Italie). L’enjeu environnemental est de taille : la ligne actuelle empreinte le tunnel du Mont Cenis édifié en 1870 et sousdimensionné pour le trafic actuel : 3 millions de camions franchissent chaque année la frontière. Les conséquences sont quantifiées de façon très précise : 92% des marchandises transitent par la route. Et pour faire basculer ces millions de tonnes de marchandises sur le fret, il faut creuser deux tubes distincts et parallèles afin d’éviter les risques de collision.

LE TUNNEL ACCUEILLERA ÉGALEMENT

5 MILLIONS DE VOYAGEURS PAR AN

Notre photographe Saby Maviel trépigne d’impatience. La théorie, c’est bien, mais la pratique encore mieux. Ni une, ni deux, nous voilà équipés de pied en cap façon cosmonautes. Dans les travées du vestiaire, rires et chambrage sont de rigueur. Pas le temps de gamberger, nous embarquons à bord de la navette automobile de Michel Et plongeons via la rampe de lancement en direction du tunnelier. Longue de 2,5 kilomètres, la descente s’effectue en douceur. Le temps de répéter nos gammes et d’intégrer les consignes de sécurité. Au bout du voyage, l’immensité du chantier s’étale sous nos yeux. On pensait tomber sur deux tubes, mais c’est en fait un gruyère de galeries qui partent dans toutes les directions. Après quelques minutes de marche, nous atteignons le tunnelier. Long de 180 mètres, et baptisé Viviana, ce train dispose d’un ventre creux dans lequel

L’ouvrage dans sa globalité traverse 66 communes réparties sur 3 départements.

Briefing assuré par Xavier Darmendrail, directeur adjoint de la division production de TELT

Le chantier du tunnel sis à Saint-Martin-de-la-Porte (73), commune de Maurienne

BAPTISÉ VIVIANA, LE PREMIER DES SEPT TUNNELIERS A COMMENCÉ MI-SEPTEMBRE 2025 À PERCER UN TRONÇON DE 9 KILOMÈTRES DANS LE TUNNEL DE BASE. FABRIQUÉ EN ALLEMAGNE, POUR UN COÛT AVOISINANT

LES 30 MILLIONS D’EUROS, IL A UNE LONGUEUR TOTALE DE 180 MÈTRES ET PÈSE PLUS DE 3 000 TONNES.

circulent les engins chargés de déblayer les roches. Au fur et à mesure de sa progression (2 mètres par jour), il dépose sur les parois et fixe mécaniquement de grosses arches de béton préfabriquées baptisées voussoirs. Les galeries sont tellement imposantes que nul ne ressent la sensation de claustrophobie. Ici 1 500 ouvriers se relaient 24h sur 24 en mode 3x8, pour des sessions 6 jours de travail suivis de 4 jours de repos. A terme, ils seront 3 000 pour faire fonctionner les 7 tunneliers qui creuseront ensemble à l’horizon 2027/2028. L’impact économique est à la mesure de ce chantier : 200 entreprises régionales, françaises et européennes sont partie prenante de ce domino géant.

Un instant suspendu trop court au goût de tous. La remontée vers la surface à bord de la navette est l’occasion d’échanger avec nos hôtes sur les fake-news colportées par les opposants (écologistes) à cette infrastructure. « Non, la ligne du XIX e siècle, même modernisée, est incapable d’assurer un report modal massif » assure l’opérateur, avant de s’attaquer à l’infox la plus répandue : « Non, le tunnel du Lyon-Turin ne va pas vider toute l’eau des Alpes » « Cet argument brandi par les opposants au Lyon-Turin est absurde. Les Alpes ne sont pas une baignoire dont l’eau serait aspirée par le trou du tunnel

transfrontalier. Aucun tarissement de sources n’a été constaté depuis le début des travaux. Le seul épisode enregistré remonte à près de 25 ans, au moment des premiers sondages de reconnaissance, et concernait deux fontaines d’eau non potable dans un village. Le problème a été résolu très rapidement. » TLT s’appuie sur l’expérience de nos voisins : « Les Suisses ont construit trois grands tunnels ferroviaires alpins de nouvelle génération comme le LyonTurin. La seule chose qu’ils ont asséché, c’est le trafic de poids lourds en transit ». Effet garanti.

QUAND LES ÉCOLOGISTES TOUCHENT LE FOND

Et c’est là qu’on mesure l’absurdie dogmatique des Verts « anti-croissance ». Si on devait définir un seul projet environnemental consensuel, celui d’enlever les camions des routes pour les faire trabouler dans par un tunnel devrait être sur le podium. Eh bien, c’est l’inverse pour les élus écologistes Grégory Doucet et Bruno Bernard. Une nouvelle aberration dénoncée par Véronique Sarselli présente sur le chantier. « Je ne comprends toujours pas comment les écologistes de la Ville et de la Métropole de Lyon peuvent continuer à s’opposer par pure idéologie à un tel projet. Il s’agit de mettre chaque année plus d’un million de camions qui asphyxient les vallées alpines sur des trains. C’est de l’écologie du bon sens » souligne la candidate de la droite et du centre à la présidence du Grand Lyon. « C’est plus largement une liaison structurante pour la compétitivité économique et le rayonnement européen de la Métropole. Notre territoire ne peut pas décider de tourner le dos à l’Italie au nom de l’idéologie de la décroissance. Si je suis élue Présidente de la Métropole l’année prochaine, je prendrais naturellement un

Plongée vers le tunnelier avec Michel

autre aiguillage que l’actuel exécutif écologiste pour faire avancer ce grand projet d’avenir. » Les écologistes lyonnais déjà complices du réchauffement climatique en incitant les consommateurs à faire leur shopping sur internet plutôt qu’en presqu’île fermée aux automobilistes sont à nouveau à contresens des souhaits des habitants de la Région Auvergne Rhône Alpes, partenaire du chantier. Interrogés par l’institut IFOP, en 2023, 81% d’entre eux se sont prononcés en faveur de la liaison. « Un soutien globalement homogène par territoire, mais aussi par CSP et par sensibilité politique, y compris chez les électeurs des partis opposés à la liaison » souligne Stéphane Guggino. Les aléas politiques ont déjà retardé le projet de

15 ans... et côté français, il faut encore valider le tracé des accès via le contournement ferroviaire de Lyon, au point mort (comme le plan métro) depuis le hold-up écologiste

de 2020. Seule l’alternance espérée en 2026 permettra de remettre ce dossier sur de bons rails. Pour qu’en 2033 l’on voie enfin le bout du tunnel.

Le chantier en chiffres

120 km de lignes nouvelles

57,5 km de tunnel bitube (115 km) sous les Alpes 15 km de tunnel déjà creusés

8 000 emplois directs et indirects 200 entreprises mobilisées

Cout : 11 Mrds € (50% UE, 30% Italie, 20% France)

“IL S’AGIT DE REPLACER LA MÉTROPOLE DE LYON AU CARREFOUR DES FLUX EUROPÉENS. ON NE PEUT PAS IMAGINER QUE LYON TOURNE LE DOS À L’ITALIE”

Véronique Sarselli

Véroniqie Sarselli et Gilles Gascon réunis autour de ce projet d'intérêt général
Les élus du Grand Lyon, de la Région et de la Chambre du commerce franco-italien réunis par Stépahne Guggino
© Ingrid Moya - Nicolas Rodet

LES CLIENTS VIENNENT ICI CAR L' ANCIENNETÉ DE LA MAISON EST SYNONYME DE QUALITÉ ET DE RÉGULARITÉ...

SES CHEFS TRAVAILLENT CHAQUE JOUR DUREMENT POUR PERPÉTUER CETTE TRADITION ET GRANDE HISTOIRE FAMILIALE

TEXTE : PHILIPPE LECOQ - PHOTOS : JEAN-LUC MÈGE ET ARCHIVES REYNON

Michel, Claudius, Georges et son frère Michel, Laurent, et puis Rémi... Cinq générations de pères en fils, sans oublier leurs épouses et mères ; ensemble ils ont installé depuis 1937 le nom de Reynon en frontispice de la tradition et de l’excellence Lyonnaise. Avec comme toujours ici : humilité et discrétion, travail et rigueur, savoir-faire et savoir-être. Une saga familiale. Une histoire d’amour, oui il en faut, de passion et de labeur. Au 13 de la rue des Archers (Lyon 2) - chiffre banni par certains mais s'étant toujours révélé chanceux pour la famille Reynon - deux noms renommés de l’époque occupaient cette adresse, tout d’abord la Boulangerie Viennoise au nom enchanteur de Grosnichon puis celui de famille réputée dans le monde de la gastronomie Lyonnaise de « veuve Joseph Moyne ». Cela suite à de long travaux de rénovation, avant que l’impétueux Claudius Reynon s’empare des lieux pour ouvrir son magasin le 3 octobre 1937. Depuis donc bientôt 90 ans, la devanture du célèbre magasin de charcutiers et traiteurs, peut bien se refaire une beauté, c’est dans les dédales de cuisine et laboratoires sans cesse agrandis situés derrière et sous le magasin que le beau et le bon se conjuguent depuis des décennies. Sans bruit, avec juste cette incroyable détermination à bien faire ce que l’on sait faire, à inventer parfois, innover souvent, mais surtout à

transmettre. Transmettre ce « geste métier » durement acquis auprès d’une ascendance pas toujours tendre mais bienveillante, transmettre les clés d’une passion familiale dévorante, satisfaisante, bienfaisante...

AUCUN DES REYNON N’A FAILLI.
AUCUN D’EUX N’A ÉTÉ HAPPÉ PAR UN AUTRE MÉTIER.

Aucun n’a renâclé malgré les vicissitudes d’un quotidien pas toujours rose, où ténacité et persévérance sont les synonymes de rigueur et régularité. Rare, forcément... « À mes parents qui m’ont élevé, peut-être avec fermeté, mais surement et toujours avec amour, qui m’ont habitué à accepter sans répugnance les contraintes du travail et de l’effort, et m’ont aidé en toutes circonstances ». Ce sont les premiers mots de Claudius Reynon, 2e du nom, Meilleur Ouvrier de France en 1952, et créateur de l’adresse de la Rue des Archers, dans l’avant-propos de son livre « Le Fils du Charcutier » paru en 1984 à compte d’auteur. Tout est dit ou presque. « À mon père en particulier, qui m’a appris l’amour de l’ouvrage bien fait et m’a inculqué les règles de propreté, de célérité et d’économie nécessaires pour réussir dans le métier ».

Assis derrière son bureau de souvenirs, à l’étage de la boutique, son fils Georges Reynon - plus de 60 ans de métier et bientôt 80 ans mais toujours présent dès 5h30 du matin - ne cache pas son émotion en relisant ces lignes. Ses yeux s’enrhument un peu, comme il advient aux enfants élevés sans ménagement mais avec beaucoup d’amour par les taiseux si fiers qu’ils ne parviennent plus à le dire... Les mots de son père à son père, son grandpère donc, il pourrait les écrire pour son propre compte. « J’ai beaucoup de respect pour mon père » énonce Georges, « il n’était pas facile, un peu gueulard c’est vrai, mais il était très doué et puis c’était un homme droit » Et vous Georges ? « Je n’ai pas à me juger, mais je me reconnais en ces lignes. Je suis très exigeant avec les fournisseurs et le personnel, mais encore plus avec moi-même. Je suis dans mon rôle, sachant qu’il y a des moments avec les jeunes où il faut monter un peu la voix. Par contre, j’essaye d’être juste et je sais me conduire le moment venu, voilà... c’est ma politique ».

La boutique de Michel et Jeanne Reynon, rue de St-Cyr à Vaise en 1923
Mariage de Claudius Reynon et Emma Butin, le 12 juillet 1939

Georges, Laurent, Rémi, 3 générations réunies devant la boutique en 2025

“DEPUIS 1937, ACTEUR DE LA GASTRONOMIE FRANÇAISE” C’EST LE SLOGAN QU’ARBORE FIÈREMENT MAIS DISCRÈTEMENT UN PILIER DE FAÇADE DU MAGASIN AINSI QUE SUR D’AUTRES SUPPORTS

1. L'emblème de Claudius Reynon

2. File d'attente devant la boutique pour le

CE N’EST PAS POUR GEORGES UN ACTE DE CONTRITION. SELON LUI LE MÉTIER N’EST PAS DANS LES GÈNES.

vivre » sur le tas sans parfois savoir les décrire en paroles. Regarder et appliquer les bases structurelles du métier avant d’innover et puis faire et refaire ses gammes par la suite ». « Je ne supporte pas la médiocrité et encore moins le mauvais travail en aucune circonstance ; cela me fait souffrir au plus profond de moimême et je le fais savoir... »

On ne nait pas charcutier et traiteur parce que son père, son grand-père l’étaient. Il faut donc apprendre. « Moi j’ai voulu y arriver, c’est tout » confesse-t-il. « Je dis aux jeunes qu’à leur âge je n’étais pas forcément meilleur. On acquiert les gestes et les ficelles du métier à force de vouloir et de découvrir au fil des « moments à

Ce ne sont pas Laurent, fils de Georges et aujourd’hui président de la société ou Rémi, fils de Laurent, qui diront le contraire, même si les mœurs ont changé. « C’est mon frère Michel, excellent cuisinier, ancien du restaurant Point, triplement étoilé à Vienne aujourd’hui à la retraite, qui a formé Laurent, devenu lui aussi très bon cuisinier et surtout excellent saucier ». Quant à Rémi, il a toujours aimé fureter dans la boutique et s’investir dans

les laboratoires. À 8 ans, il venait nous aider le mercredi, et même s’il avait une passion pour la magie, il a choisi le métier. Plus tard, il a fini 2e du concours « Jeunes Espoirs et Chefs charcutier-traiteur » en 2019.

La fierté du clan est celle que Georges voue à Michel son grand-père, venu du Dauphiné (Saint Bonnet de Mure) à la demande de son propre père, agriculteur et cantonnier à la fois. Il envoyait ses garçons travailler l’hiver dans les métiers de bouche à l’âge de 13 ans. « Ainsi Michel, mon grand-père a atterri à la Croix-Rousse, puis chez « Monsieur Bonnard », maison déjà célèbre en son temps où, d’apprenti il deviendra chef, non sans avoir passé la bague au doigt à une certaine Jeanne Girier, d’origine Ardéchoise vendeuse tout près chez Voisin, magasin qui existe toujours actuellement. Avec Michel, le premier charcutier de la saga (oui son petitfils s’appelle aussi Michel, le frère de Georges) ils ont connu les souffrances de deux guerres mondiales et ont tenu malgré tout plusieurs boutiques à Lyon (entre Vaise, cours Lafayette ou rue du Dauphiné) avant de venir aider avec leur fille Emilienne, leur belle-fille Emma, elle-même fille de boulanger rue des Marronniers pendant les 13 mois où son époux Claudius était retenu en captivité pendant la seconde guerre mondiale. Ainsi, depuis 1937, en quatre générations, la très grande majorité des articles proposés à la vente sont élaborés ici, saucissons, cervelas, pâtés, terrines diverses et autres préparations culinaires de grande qualité.

AU FIL DES ANNÉES ET DES OPPORTUNITÉS, LES REYNON ONT POUSSÉ LES MURS

Dans les sous-sols, ils ont créé des labos, des chambres froides (10 au total), 1 séchoir et autres dépendances nécessaires à l’activité. « Nous avons grignoté un peu tout ce que nous pouvions autour de nous ». Ce qui leur permet de toujours fabriquer sur place. Ce n’est pas toujours l’idéal, reconnait Georges, mais cela leur confère malgré tout d’autres avantages. « Celui tout d’abord de contrôler plus facilement nos fabrications. D’autre part, nos clients se mettent en appétit, en aiguisant leurs sens : de la vue, de l’odorat et parfois même de l’ouïe... Depuis 1937, de père en fils et de mère en fille, le bouche à oreille

Georges, “le Gardien du temple”

Toujours directeur, le gestionnaire, le communiquant de la société (plus de 60 ans de métier, un record) ne se résout pas à quitter le navire. Ce dernier, même s’il a confié l’essentiel des fabrications à sa talentueuse descendance, revêt tous les jours sa tenue de travail non pas pour la parade ni la figuration mais pour garder la main affectueuse sur certaines spécialités qui de tradition font partie de son domaine réservé.

draine une clientèle aussi fidèle que la famille peut l’être. Les centaines de lettres reçues l’attestent, soulignant l’accueil incomparable en boutique et la régularité constante des produits. C’est dans le livre d’or, signé par les plus grands troubadours ou VIP des époques successives que les descendants de Claudius Reynon, toujours sous le même nom, puisent leur énergie à poursuivre l’œuvre accomplie depuis bientôt 90 ans.

« Sans jamais les appeler, nous avons reçu la plupart des grandes chaînes de télévision pour nous filmer au travail. Le grand chef Français

Laurent, désormais président, « le talentueux cuisinier », entouré de son équipe formée à son idée. « J’ai eu deux maîtres d’apprentissage, mon père et mon oncle. J’ai été quand même bien entouré. Je me suis aussi un peu formé ailleurs et puis un peu tout seul notamment dans les livres gastronomiques. Appartenir à cette saga familiale est une fierté avant tout. Nos parents ont travaillé avant nous dans cette maison, ils lui ont donné une belle image, on se doit de la faire perdurer, voire de la développer. Cependant, nous sommes dans une période compliquée, notre métier est très impacté par un problème de main d’œuvre souvent mal formée qu’il nous faut reprendre à la base. L’autre souci actuel est hélas celui de l’accessibilité de la Presqu’île tombée dans un véritable confinement avec ce plan de circulation insensé mais aussi celui de la ville de Lyon tout entière que déplore notre clientèle très extérieure ». Avant tout développement, affirme Laurent « il faut être prudent et bien réfléchir à ce que nous faisons »

Daniel Boulud de New York, nous a même envoyé la chaîne CNN en décembre 2013 pour une diffusion aux Etats-Unis en avril 2014.

Je dis souvent à nos clients et à mon personnel qu’il n’est pas absolument nécessaire de devenir champion du monde un jour de ci ou de ça mais ce qu’il faut, c’est de s’inscrire nettement au-dessus de la moyenne et surtout de façon régulière en linéaire dans le temps » La fidélité de leurs clients, qui une fois Lyon quittée, continuent de passer commande par téléphone ou internet, est leur meilleure récompense qui perdure depuis des lustres.

Rémi,

“l’intrépide”

Le dernier héritier à l’esprit novateur d’ascendance pâtissière.

Sa candidature au concours MOF ? Il y pense… « À 6 ans, je disais déjà que je voulais être charcutier-traiteur. Quand on est petit, on passe dans la cuisine et les laboratoires avant d’aller à l’école ; on dit bonjour à tout le monde et voir tout ce personnel à la manœuvre ça donne envie de s’investir… Il y a de la magie dans notre métier (Rémi a pendant longtemps suivi des cours de magie, ndlr). Oui, on surprend les clients car certaines recettes peuvent être magiques. J’ai réalisé un cocktail l’autre jour pour des amis ; ils ont tous été émerveillés par nos produits. C’est un peu de la magie… Ma patte, c’est de chercher un panel de clients un peu plus large, peut-être un peu plus jeune, via les réseaux sociaux, essayer de trouver comment s’améliorer et de coller à l’air du temps sans renier à la tradition. Cela est mon domaine et je m’en charge ».

LES FEMMES DE LA SAGA

« Nos épouses ont bien évidemment beaucoup contribué à la renommée de la maison : Jeanne, épouse de Michel (le 1er de la dynastie), maîtresse-femme, Emma, discrète et respectée, épouse de Claudius, et ma femme Suzanne, qui poursuit sans relâche ses efforts sur tous les fronts et à tous les instants ». Elle remplit en toute discrétion le rôle de confidente auprès de ses clients comme le faisait sa belle-mère Emma, à qui elle voue toujours une grande affection. C’est la face cachée des Reynon avec cette chaleur humaine remarquée dans ce monde compliqué que nous vivons. « On se sent bien chez vous ! » ce que clament nos clients qui souvent retrouvent des amis et connaissances diverses assorties parfois d’éclats de rire qui résonnent jusqu’au bureau du demi-étage. Cinq vendeuses, toutes bilingues, évoluent dans le magasin assistées d'une caissière aux multiples fonctions. Elles sont toutes fortement appréciées de la clientèle. Ce sont elles qui créent cette chaleur, cette bonne humeur, ce service impeccable et souriant. L’ensemble contribue fortement à la réputation de la maison. Chez nous insiste Georges, la qualité de l’accueil est essentielle.

La clientèle, il y a plusieurs générations qui viennent de la Presqu’île, de la périphérie et bien au-delà parce que les enfants s’en vont parfois mais restent fidèles. « Nous avons des clients de Saint-Etienne, de Grenoble, d’Annecy, de Suisse, de Belgique et également, parfois de l’étranger plus lointain, les ÉtatsUnis surtout. Nous expédions beaucoup de nos produits par Chronofresh, sans interruption de la chaine du froid. Nous disposons bien sûr d’un

service de livraisons le plus souvent en soustraitance. Nos clients viennent chez nous car notre ancienneté est synonyme de qualité et de régularité. L’accueil est primordial avec tous les petits services et attentions complémentaires. En plus d’une clientèle assidue de proximité mais aussi beaucoup de professions libérales, le Théâtre des Célestins, tout proche, nous a octroyé depuis longtemps des habitués et artistes du monde du spectacle ».

Dans un autre domaine de fournitures, la maison Malleval, rue Emile Zola, véritable institution Lyonnaise fait partie de leur clientèle régulière avec des repas assortis de dégustations de haut niveau organisés dans leurs spectaculaires caves. « Nous avons aussi des clients prestigieux comme celui depuis une dizaine d’années, le ô combien célèbre restaurant Paul Bocuse ce que Georges appelle « le Lieu Saint » notamment pour leur fameux Pot au feu et parfois aussi pour l’Abbaye de Collonges. Mais aussi à l’occasion, le Palais de l’Élysée depuis que le chef des cuisines, Fabrice Desvignes est venu travailler chez nous pour préparer son Bocuse d’or qu’il a remporté en 1998. » À ce jour, rien ne part en ces lieux sans que ces marchandises passent par les mains de Georges. « Ma femme Suzanne se doit aussi de faire préparer des sandwichs que réclame Jean-Michel Aulas dont les bureaux sont à deux pas d’ici ».

Côté traiteur extérieur, Georges continue à organiser et contrôler les réceptions sur mesure de haute tenue confiées par la fidèle clientèle de la maison. Cela dans la limite des capacités logistiques de l’entreprise car, précise Georges, « les grosses galères ne rentrent pas dans notre champ d’action ». « Notre métier a donc beaucoup évolué, souligne-t-il, il est certainement et de loin le plus complet des métiers de bouche. Ce qui le rend à la fois si attrayant mais si compliqué.

TOUTES SAISONS CONFONDUES, PLUS DE MILLE FABRICATIONS

« MAISON

» EN DIVERSES DÉCLINAISONS ONT ÉTÉ RECENSÉES À CE JOUR.

Des fabrications de tradition parmi tant d’autres. « Nous proposons d’anciennes recettes de la maison dont certaines de ma grandmère Jeanne, excellente cuisinière comme « le gâteau de foie blond de volaille » et les fameux « œufs à la neige » présents chaque fin de semaine tout au long de l’année. Ce sont vraiment ses recettes qu’on applique car elles ne réclament aucune retouche. Par ailleurs avec les jeunes générations, d’autres recettes, des plus simples au plus prestigieuses, sans doute plus allégées ont aussi vu le jour ». En fait, chez Reynon, il y a régulièrement une nouvelle spécialité à découvrir, soit sur internet tous les jours ou mieux encore sur place en fin de semaine : nouvelle création

OREILLER DE LA BELLE AURORE

L'ampleur du succès de ce prestigieux pâté revêt désormais un aspect légendaire de la gastronomie française. Le président Joël Mauvigney de la Confédération Nationale des Charcutiers et Traiteurs organise le mercredi 5 novembre 2025 à Paris le 1er concours (selon une sélection de 15 participants) intitulé “Championnat de France de l'Oreiller de la Belle Aurore” Évidemment, les héritiers de Claudius Reynon, hors concours, sont réclamés au jury. À ce titre, c'est Laurent Reynon qui assurera cette honorifique fonction.

ou ancienne recette ressortie, parfois ajustée au goût du jour selon la tendance actuelle et aussi un rayon de pâtisserie sucrée.

ET PUIS COMMENT

NE PAS PARLER DE “L’OREILLER DE LA BELLE AURORE”, EMBLÈME DE LA MAISON.

Ce prestigieux pâté selon l’inspiration d’époque de Brillat Savarin auquel Claudius Reynon s’est attelé dans les années 1950. Il n’y a pas que du gibier dans la recette mais aussi de la volaille de Bresse, du canard Mulard, du ris de veau, du foie gras et bien sur des truffes noires du sud de la France comme s’il en pleuvait. « Dès le début, mon père a connu vrai succès, l’année suivante, il en a fait deux puis trois... Plus tard avec mon frère Michel, nous avons repris les bases de cette spécialité en

créant une véritable recette certes extrapolée mais élaborée avec précision. Ce pâté d’anthologie d’une grande saveur présente une coupe marbrée exceptionnelle. Certains clients nous font part de leur ressenti : « Désormais imité mais jamais égalé ». Il est présenté à la vente chaque année à partir du 28 décembre donc pour le nouvel an et pendant quatre semaines. Notre record jamais battu depuis 2018, ce sont 34 oreillers de 32 kilos chacun, cela représente donc plus d’une tonne. Nous expédions aussi ce pâté en tranches partout en France et dans les pays limitrophes d’Europe pour notre clientèle éloignée »

« Chez vous, affirme notre fidèle clientèle, il n’y a que du vrai, du beau, du bon au juste prix ».

« Chers clients, merci, merci mille fois pour vos appréciations et compliments élogieux. À nous de continuer à les mériter en persévérant sur cette voie ».

Laëtitia JOSSIER

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes – un réseau de 3 500 membres qui œuvre à faire émerger les voix féminines dans le débat public, sans opposer les femmes aux hommes – met en lumière une personnalité inspirante dans son podcast « Le Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rencontre avec Laëtitia Jossier, la nouvelle présidente de la Chambre interdépartementale des notaires Ain-Rhône-Loire. Notaire et femme de conviction, elle est une voix forte et engagée dans une profession encore souvent méconnue, pourtant essentielle dans la société. Forte d’un parcours qu’elle a construit pas à pas, elle s'engage quotidiennement pour montrer la véritable richesse de cette profession, bien plus qu’un simple acte juridique mais un accompagnement humain. Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli

DR

Êtes-vous une femme engagée ?

Oui, je suis une femme engagée, enfin j'espère l'être et je fais tout pour cela. En tant que présidente de chambre, parce que je dois porter les valeurs du notariat et que c'est un engagement au quotidien. Ce n’est pas seulement être notaire, c'est porter les valeurs d'humanité que véhicule le notariat. Ce n’est pas seulement recevoir des actes, c'est accompagner des familles, des personnes, des sociétés. À titre personnel, je suis aussi engagée parce que je fais beaucoup d'associatif. J'aime aider les gens.

Pourquoi vous engager dans des mandats supplémentaires, alors que votre profession demande beaucoup de temps ?

Nous n'avons pas seulement envie d'être notaire, nous avons envie de montrer la profession telle qu'elle est, de montrer ce que nous faisons, de développer les choses. J'ai envie que les gens voient ce qu'un notaire peut faire pour eux. C'est pour cela que je m'engage pour les autres, parce que j'aime le faire pour les autres.

Quand vous étiez petite, rêviez-vous déjà de devenir notaire ?

Petite, je rêvais d'être journaliste. Puis un peu plus grande, quand j'ai voulu m'orienter, je voulais être avocate, un peu comme tout le monde quand on veut faire du droit, on veut tous être avocat ou magistrat, ou juge

pour enfants. Ce sont des professions qui sont très représentées à la télévision, avec une belle image. Le notaire, nous ne le voyons pas tous les jours et quand nous le voyons il n'est pas toujours représenté à son avantage. Pourtant, le notariat est une profession hyper en avance, notamment sur le numérique et beaucoup d'autres aspects. Il a fallu que j'aille chez un notaire pour avoir envie de faire cela.

“J'AI DÉCOUVERT QUE LE NOTARIAT EST UNE PROFESSION TRÈS ORGANISÉE ET STRUCTURÉE AVEC UNE DÉONTOLOGIE FORTE.”

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Au départ, j'ai fait une maîtrise en carrière judiciaire et sciences criminelles, puis un master en droit. Ensuite, j'ai préparé le concours pour devenir avocate mais j'ai finalement arrêté. J'ai alors repris mes études à l'école de notariat, une profession encore peu connue du public et souvent négligée dans les orientations scolaires. J'ai passé un examen d'entrée suivi d'une année à plein temps, puis deux années de stage. Je me suis retrouvée dans une étude dans l’Ain où une femme, présidente de la chambre de l'Ain, est devenue mon mentor. Elle m'a énormément aidée et m'a donné envie de m'engager dans cette profession. J'ai découvert que le notariat est une profession très organisée et structurée avec une déontologie forte. Pour diverses raisons, je n'ai pas pu m'associer à l'époque mais j'ai continué en tant que notaire salariée dans une autre étude, puis dans la mienne actuelle en vue de m'associer. Mon engagement est venu naturellement car j'ai vu l'importance et l'utilité de cette profession. Nous devons offrir de la confiance non seulement au public mais aussi à nos confrères et consœurs et cela nous donne un réel sentiment d'utilité.

D'après votre expérience, pensez-vous que les femmes en France manquent de quelque chose pour réussir en 2025 ? Il y a un gain de liberté pour les femmes aujourd'hui et elles savent bien ce qu'elles veulent. Nous observons que dans les jeunes générations, il y a eu une plus grande équité notamment dans le couple. Cependant, la répartition des tâches reste souvent la même, même si elle est plus équilibrée. Par exemple, Monsieur va s'occuper du chantier de la maison, tandis que Madame s'occupe des papiers pour le permis de construire. Cela reste souvent comme ça, mais c’est basé sur les compétences et les appétences de chacun. Pour les anciennes générations, Madame ne venait jamais sans Monsieur car c'était lui qui décidait. Aujourd'hui, cela n'existe plus chez les jeunes générations.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui s’intéresseraient à la profession de notaire ?

Déjà, il faut oser. Tout comme nos clients parfois ont du mal à franchir la porte des études en se disant « je vais voir le notaire », il faut aussi oser pousser la porte de cette profession. Il faut venir voir car une profession s'expérimente. Aujourd'hui, nous avons plusieurs vies professionnelles, pas une seule. Donc, il faut oser explorer et peutêtre que cela leur plaira. Pour ma part, cette profession m'a séduite par sa cohésion. Nous travaillons en équipe, nous ne sommes pas tout seul. Elle est structurée, et c'est vraiment ce qui m'a attirée.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour rendre les femmes plus présentes et visibles dans la société et dans le débat public en France ? Ce serait de mettre en place un bilan d'impact féminin. Aujourd'hui, dans les entreprises il existe des quotas pour les hommes et les femmes, mais il faudrait aller plus loin et faire chaque année un bilan qui pourrait être publié pour réfléchir à l'impact des actions menées. Par exemple, lorsqu'un produit est développé, quelle est sa valeur ajoutée pour les femmes ? Quand on fait du marketing, est-ce qu'on donne une belle visibilité à la femme ? Ce que l'on met en place dans l'entreprise est-il adapté à la vie d'une femme aujourd'hui ? Parce qu’en réalité, les femmes travaillent beaucoup mais on ne leur a souvent pas donné la possibilité de concilier travail et vie personnelle. Elles font autant qu'un homme, mais elles portent souvent une charge mentale supplémentaire. Ce seraient des indicateurs beaucoup plus larges qui amèneraient forcément à se poser d'autres questions et à faire avancer les choses, avec transparence. Les entreprises pourraient alors se mettre en concurrence et s'inspirer les unes des autres. Cela permettrait de faire évoluer le statut de la femme dans l'entreprise. > Retrouvez cet entretien dans son intégralité

DOSSIER EPOQU’AUTO

Philippe Schein CONNECTÉ AVEC SON BOLIDE

TEXTE : MORGAN COUTURIER PHOTOS © JEAN-LUC MÈGE

Fondateur historique d’Opsi Informatique, Philippe Schein entretient une passion profonde pour l’automobile. Depuis quatre ans, le Lyonnais a même réalisé son rêve d’enfant : s’offrir une Ferrari.

Ce n’est peut-être pas anodin si le rouge est indubitablement assimilé au plaisir et s’il excite tel un taureau. Ce même rouge, Philippe Schein l’a d’ailleurs dans le sang. De l’hémoglobine d’un genre nouveau, tant le Lyonnais carbure à la dopamine plus qu’aux molécules de CO2. Une couleur vitale à son bonheur. À un épanouissement que le fondateur de la société de maintenance informatique, Opsi, associe depuis février 2021 à la carrosserie brillante d’un cheval cabré. Soit le logo de ces Ferrari qui détourne le regard et fait frétiller les appareils photo.

Stationnée sur le parcours du golf de Mionnay, non loin de son domicile, l’Italienne génère même bien des paris. Pour s’emparer de ce bijou à quatre roues, les joueurs du coin rivalisent alors d’ingéniosité. Dans le lot, une proposition osée : réaliser un trou en un en échange de son volant. Bien essayé ! Hélas pour eux, on ne peut pas avoir assouvi un rêve en s’acquittant de ce carrosse écarlate et s’en séparer au moindre simple swing, aussi parfait soit-il. Il suffit d’ailleurs d’un geste

à Phillipe Schein pour raviver la flamme : appuyer sur le bouton start de ce volant tout en carbone semblable aux Formule 1 de Prost, Lauda et autre Schumacher. La suite, un bruit, une explosion de cylindres et un sentiment profond : l’amour.

UNE R5 POUR PREMIÈRE VOITURE, UNE NISSAN 100NX POUR PREMIER ACHAT

Pour cette California T donc, pour qui le Lyonnais et son inconditionnelle chemise blanche, n’hésite pas à mettre en lumière son souci du détail. L’illustration ? Le choix de chaussures à la célèbre semelle rouge pour appuyer sur la pédale d’accélérateur et exciter en une pression, 560 chevaux. « Ferrari, c’était un rêve d’enfant. C’est pour ça que je l’ai prise rouge. Quand tu achètes ta première Ferrari, tu la veux nécessairement de cette couleur », se livre l’ancien prince de l’informatique.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Jean-Luc Mège
Patrick Schein, pianiste du groupe de rock Cortex de 1983 à 1990

Retraité depuis juillet 2022, l’instigateur du réseau de business SportBiz Connexion a trouvé dans ce carrosse, l’idéal compagnon pour s’occuper. Un modèle confortable, fiable, capable d’assouvir ses trajets quotidiens. D’impressionner ses adversaires aussi, le joyau de Maranello l’aidant depuis quelques mois à se déplacer de terrain de padel en terrain de padel. Une autre passion, de plus en plus prenante. « Je prends des cours toutes les semaines », expose ce sportif aguerri, à la silhouette toujours très affutée.

Pour autant, dans cette idylle prégnante avec les activités physiques, Phillipe Schein n’a jamais souhaité ajouter le pilotage sur circuit. La vitesse pure n’est pas sa tasse de thé. Ni son kiff, comme disent les jeunes. Celuici est à trouver ailleurs, dans la puissance d’accélération de sa Ferrari. Soit ces 3 maigres secondes qui vous collent au siège pour basculer de 0 à 100km/h. Mais à l’écouter, ce grand fan de l’Olympique Lyonnais pourrait améliorer cette marque. Comment ? En succombant à la mode de l’hybride, une idée de de plus en plus prenante dans son esprit. Son coup de cœur du moment : la Ferrari 296. 830 chevaux, 2,9 secondes pour atteindre le mur du 100.

DE L’INCENDIE DE SES BUREAUX AUX JOIES DE LA RETRAITE

« J’aime beaucoup les voitures, mais j’aime surtout la modernité », se justifie-t-il, lorsqu’on vient à le titiller sur ce choix certes progressiste, mais contestable pour tout

UN INCENDIE RAVAGEUR

1994,

puriste qui se respecte. L’intéressé n’en a que faire. Le succès de sa société, lui a permis de se faire plaisir. Tant bien même le bilan fut-il noirci par un tragique incendie en

octobre 2020. « J’avais loué une partie de mes locaux à un vendeur de trottinettes. Ils les ont laissé branchées la nuit et tout a pris feu. J’ai tout perdu et l’assurance a remboursé zéro. Dans mon malheur j’ai eu de la chance que personne ne soit blessé. On était au rez-dechaussée d’un immeuble d’habitation alors il y aurait pu avoir des morts. Là ce n’était que du matériel. Mais je n’ai pas eu de chance parce que ça faisait 30 ans que j’étais à Lyon, sans aucun sinistre et là je venais de donner mon préavis. J’avais trois mois à tirer et je partais. L’avantage, c’est que j’ai gagné un temps fou pour le déménagement », préfère en sourire cet éternel optimiste.

Les vestiges de l’incendie de sa boutique Opsi le 6 octobre 2020. Il a fallu 45 sapeurs-pompiers et 16 engins de secours pour maîtriser le sinistre.

Cinquante personnes ont dû être évacuées mais heureusement, l’incendie n’a causé que des dégâts matériels.

En
Philippe Schein est récompensé de ses ventes. Il est invité 10 jours au japon par les dirigeants de Panasonic
Philippe Schein et son associé chez Opsi, Olivier Chazallet, en 1999

Un mauvais souvenir à abandonner au passé. Car aujourd’hui, Philippe Schein se dit épanoui par cette vie faites de courses en supermarché (en Mercedes SLK), de sortie en bateau ou de farniente dans la piscine. « Le week-end, c’est la famille ou l’OL », précise-til. De quoi passer en un éclair, des déboires de son club fétiche à la réussite de sa petite protégée, Laureen, fondatrice de La Belle Boucle. « Ma fille, c’est une star, elle est dans votre Top 500 des Lyonnais alors que je n’y suis pas », plaisante-t-il. Et tant pis si cette dernière est plus branchée vélo et écologie que belles voitures, les divergences d’opinion ne sont pas de nature à le brouiller avec ses enfants, Rollin, Malene et donc Laureen. Ses trésors, ou la concrétisation d’un objectif de vie. « Lorsque j’ai monté Opsi à 27 ans, je m’étais dit qu’à 30 ans, j’aurais mes enfants et une Porsche dans le garage », témoigne l’intéressé. La mission fut accomplie. Aisément même, alors que ce dernier eut entre ses mains, pas moins de sept Porsche. Des 911 pour beaucoup.

SES FILLES, SON FILS, SA BATAILLE

« Quand j’étais jeune, il y avait la 356 de James Dean, les meurtriers dans Colombo roulaient souvent en Porsche. À cette époque, dans beaucoup de films, c’était la voiture mythique ! Tu ne voyais pas beaucoup de Ferrari », soutient celui qui figure toujours dans le fichier du Club Porsche. Preuve que l’histoire n’est pas tout à fait finie. D’ailleurs, dans ses caractéristiques, le choix de la California T ne fut pas anodin. La « Rossa » se rapprochait fortement de l’expérience de conduite de ses consœurs allemandes. « Je cherchais un cabriolet toit dur, une voiture dans laquelle j’aime passer du temps. Alors l’intérieur compte beaucoup pour moi. Je veux mon confort. Je cherche des voitures avec lesquelles je peux conduire tous les jours avec », persiste et signe cet amoureux du ballon rond.

En ce sens, ce n’est pas anodin de voir son réseau Sportbiz s’acoquiner avec le foot. La clé de son succès depuis 9 ans. En effet, grâce à ses 47 abonnements à l’OL, le réseau s’est enrichi, les rencontres avec les joueurs facilitant les rapprochements entre les membres (plus de 120 aujourd’hui). Et ce, tout en permettant à Philippe Schein de réaliser quelques vieux fantasmes. Parmi eux, la possibilité de rencontrer Jean-Michel Aulas, qu’il put même interviewer sur l’un de ses événements. « J’allais à Gerland, j’avais 5 ans. Alors forcément, c’était un rêve de le rencontrer ». Internet et les réseaux sociaux ont aidé. Un virage que l’intéressé eut du mal à prendre au début des années 2000. Ses concurrents de l’époque, XEFI en tête, ont largement profité. Sans regret, le Lyonnais se refusant de critiquer ses opposants. Sûrement les bienfaits de la retraite. Ou de ses évasions à l’italienne, sur les traces d’Enzo Ferrari. Ce dernier avait un mot : « si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire ».

Philippe Schein entouré de sa fille Laureen, Jean-Michel Aulas et Alexis Muller, associé et compagnon de Laureen, à l’occasion du Top 500 des Lyonnais 2025
Le garage de Philippe Schein : Porsche 911 Carrera, BMW I8 et Jaguar XK

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VENTES AUX ENCHÈRES

OSENAT FONCE SUR EPOQU’AUTO

Si Epoqu’auto fait vibrer les passionnés depuis 46 ans, au fil de ses éditions, la maison de ventes bellifontaine ouvre la voie à la conduite de ces véhicules d’exception. Les équipes de Jean-Pierre Osenat reviennent à Lyon avec de surprenantes collections. On dit souvent à raison que les motos ou nos carrosses chéris sont des cadeaux pour grands enfants et qu’ils procurent une joie semblable au déballage des présents un soir de Noël. Alors comme les bambins devant les vitrines des magasins de jouets, il est souvent complexe de ne pas succomber à cette folle envie de tout acheter, une fois donné le coup d’envoi d’Epoqu’auto. Car à trop voir le modèle de ses rêves ou à recroiser la voiture de ses jeunes années, il n’est pas rare de voir l’idée de passer à la caisse nous traverser l’esprit. Experte en la matière, la maison de ventes Osenat le sait trop bien, alors que l’opus 2024 lui avait permis d’écouler près de 70% des lots mis aux enchères. Et ce, pour une enveloppe totale de près de 2 millions

d’euros. 365 jours plus tard, le scénario ne devrait guère déroger à la règle, tant JeanPierre Osenat et son équipe ont mis un point d’honneur à mettre la main sur des pièces d’exception. Dans ce Hall 6 qui fait briller les yeux et rappelle que l’envie est un péché capital, ils devraient donc être nombreux, à nouveau, à entrevoir cette lumière menant jusqu’au tapis rouge d’Eurexpo.

100 VOITURES POUR 50 MOTOS

En effet, si le reflet des carrosseries et autres carénages allume plus facilement des étincelles dans les yeux qu’il ne les recouvre de poussières, c’est parce que les collectionneurs retrouvent d’année en année bien des raisons de s’amouracher pour les modèles présentés. À commencer par cette cinquantaine de motos, mises à l’honneur et aux enchères dès le premier soir. Parmi elles, quelques trésors de la collection privée de Monsieur Tournier, dont l’anglaise BSA 650 de 1956, sa consœur allemande, la BMW R60.2, les historiques Motoconfort T4 de 1935 et Newmap C4 de 1951 ou encore les Yamaha 3LF et YDS. Pour prolonger le plaisir et gagner en stabilité, Epoqu’auto n’a pas oublié de basculer sur quatre roues, dans un voyage temporel qui laissera d’abord apparaître les Youngtimers le samedi avant que celles-ci ne s’effacent au profit de leurs aînées, sur la journée du dimanche. Là encore, Osenat n’a manifestement pas compté ses efforts. Pour cet opus 2025, la maison de ventes ne recense pas moins de 98 voitures à s’approprier, au jeu de

l’enchère la plus onéreuse. Parmi elles, donc, vingt-sept youngtimers, parmi lesquelles se démarquent les immuables Peugeot 205 GTI, mais aussi et surtout une Lancia Delta Intégrale, une BMW M3 E30 ou une Ford Sierra Cosworth. Des bolides d’exception, que les Porsche 911 964 RS, Porsche 911 2.7 Targa, Ferrari Testarossa de 1991 ou encore Ferrari 348 GTB de 1994 viendront compléter avec panache. Le tout sans oublier quelques joyaux de l’automobile française. Parmi eux, une irrésistible Renault 5 Turbo Kit Groupe 4 de 1980 et plusieurs modèles remarquables frappés du lion Peugeot. Ces derniers proviennent de la collection personnelle de M. Bellucci, historien italien passionné de la marque. Sans oublier des pièces rares telles qu’une Citroën ID Normale de 1959 ou une introuvable Hélica Sport, dont seulement trois exemplaires authentiques sont recensés à ce jour. Le premier, en « conduite intérieure » appartient à un héritier de la famille Peugeot, tandis que le deuxième, un modèle sport est exposé au Musée des Arts et Métiers. Le troisième sera donc proposé à la vente, dans le rythme envoûtant de ces « adjugé, vendu » qui font le bonheur des collectionneurs. C’est aussi cela Epoqu’auto, une vraie fête de l’auto dans laquelle Osenat excelle dans un domaine : vendre du rêve !

Vente aux enchères Epoqu’Auto à Eurexpo

Motos de collection : vendredi 7 novembre à 18h.

Youngtimers : samedi 8 novembre à 15h

Automobiles de collection : dimanche 9 novembre à 14h > Plus d’infos sur www.osenat.com

Texte : Morgan Couturier – Photos © Christian Martin et Colin Poudroux

DÉFILÉ DE VÉHICULES MILITAIRES D’ÉPOQUE

EN L’HONNEUR DU GÉNÉRAL DIEGO BROSSET

À l’occasion des commémorations de la libération de Lyon, la Mairie du 6e arrondissement a décidé de rendre hommage au général Diégo Brosset. Une véritable figure de cet acte salvateur, salué par Hervé Brun et Christian Termoz.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Pascal Piérart

Officier hors norme, Diégo Brosset méritait bien un tel hommage, lui qui dès ses 18 ans, avait trouvé la force de s’engager volontairement. Alors Hervé Brun, adjoint au devoir de mémoire, a trouvé bon de célébrer sa personne, à l’heure de commémorer le 81e anniversaire de la libération de Lyon. Un choix logique au regard de ce soldat, nommé caporal dès l’âge de 20 ans. Chevalier de la Légion d’honneur en 1927, il avait également choisi la France libre en 1940, avant de rejoindre le général de Gaulle à Londres.

LE LIBÉRATEUR DE LYON

Débarqué en Provence en août 1944, il avait alors fait partie des troupes remontant la vallée du Rhône pour franchir le 3 septembre, avec sa division, le pont de l’Homme de la Roche et ainsi libérer Lyon. Quelques jours durant, en l’absence d’autorités, ce fut même lui qui administra la cité. Promu par la suite général de division, il avait alors activement participé à la bataille des Vosges, avant de trouver la mort accidentellement le 20 novembre 1944, en

Haute-Saône, sa jeep ayant basculé dans un torrent. Anticonformiste, il résumait son commandement à ses mots, repris par Hervé Brun : « Je ne serai jamais un vrai général, mais ma division est une vraie division ». Evidemment séduit par cette figure de l’histoire lyonnaise, l’adjoint de Pascal Blache, en a profité pour rappeler toute l’importance de la mémoire de ces combattants. « Depuis ce 6e arrondissement, au cœur de Lyon capitale de la Résistance, nous avons le devoir de défendre les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité », a affirmé ce dernier, avant de déposer des gerbes au pied du buste du... général Brosset, aux Brotteaux.

Ce bobo cycliste n’en croit pas ses yeux !

Le

La place Brosset, en face de la gare des Brotteaux
Char AMX 13 stationné sur la terrasse du Café du Pond
Bernard Grapinet et Christian Constantin
général Alain Lardet, nouveau gouverneur militaire de Lyon, et Christian Termoz, premier adjoint du maire du 6ème

Une trentaine de véhicules ont paradé sur le cours Vitton

Choc des cultures à l’angle du cours Vitton et du boulevard des Belges
Christian Termoz, maire du 6ème par intérim et Hervé Brun, adjoint à la mémoire
Molly Mayfield Barbee, consul des USA à Lyon
Brice Robert aux commandes d’un camion Dodge

MAISON DE VENTES aux enchères automobiles

HIPPODROME BEL AIR

L’AUTO-CLUB DE CHÂTILLON FAIT LA COURSE AUX CHEVAUX

Avec l’hippodrome Bel Air pour cadre idyllique à son rassemblement de véhicules de prestige et de collection, l’Auto-Club Châtillon Cité des Dombes est parvenu à réunir plus de 250 carrosses. Une première édition exaltante qui laisse augurer de belles promesses pour les années à venir. Le site a beau être habitué aux courses et à ces chevaux dévalant la ligne droite à vive allure, l’hippodrome Bel Air de Châtillon-surChalaronne dut bien se rendre à l’évidence : le public se rend au triple galop sur ses terres, lorsque les chevaux se réunissent par milliers, dissimulés derrière de belles carrosseries. Et tant pis si l’Auto-Club Châtillon Cité des Dombes n’en était qu’à son premier coup d’essai, les passionnés ont trouvé matière à parler. À parier aussi, alors que la question de la plus belle voiture revint inlassablement sur la table, motivée par la présence de plus de 250 véhicules.

LA PRÉSENCE

REMARQUÉE D’ASTON MARTIN LYON

En effet, sûrement séduits par la passion dévorante du président et organisateur, Henri Couturier, ils furent nombreux à faire hurler leur moteur, à l’entrée du site. Choses faites, revint alors au public la tâche de poser une pièce sur la plus belle auto. Sur cette voiture méritant le titre la reine de beauté de l’édition 2025. Un choix cornélien au regard de rassemblement de véhicules de prestige et de collection, où cohabitaient une Ferrari 458 Italia, une Pilgrim Sumo 3 de 1986, une Lamborghini Hurcan, d’iconiques Coccinelles ou une armada de Porsche 911. De belles lignes sublimées par la présence de la sublime DB12 d’Aston Martin Lyon et

ses 680 chevaux. « C’est la plus belle », firent remarquer de nombreux visiteurs, captivés par la robe « Aluminite Silver » de la sportive anglaise. Pas de quoi atténuer cet autre plaisir simple néanmoins : admirer ou parfois grimper à l’intérieur de ces Maserati, Lotus, Alpine et autres McLaren présentes pour l’occasion.

Une totale réussite pour l’Auto-Club Châtillon Cité des Dombes qui n’en espérait pas tant. Gonflé à bloc, ce dernier s’est donc résolu à un nouveau défi : faire encore mieux dès l’an prochain avec le partenariat de Lyon People Les paris sont pris !

Texte : Morgan Couturier - Photos © Lyon People

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MÂCHON D’EXCEPTION CHEZ

Les Cuisines Bernollin

La Caborne s’invite à Anse avec le Chef Laurent Bouvier

Entre casseroles étincelantes et flacons millésimés, Arnaud Bernollin a transformé son show-room d’Anse en scène gourmande. Pour ce rendez-vous placé sous le signe de la convivialité, le Mâchon s’est associé à La Caborne de Limonest, emmenée par le chef Laurent Bouvier, pour un festin où terroir, audace et élégance se sont invités à table. À l’honneur, les talents conjugués de Carine Vainchcock et de son fils Lucas, qui ont apporté à Anse l’esprit chaleureux de La Caborne. Leur hôtel de onze chambres, dont le restaurant est ouvert du mardi au samedi midi, et les soirs du jeudi au samedi, offre également une salle privative pour vingt à vingt-cinq convives, parfaite pour les tablées épicuriennes. Le menu, lui, relevait du manifeste gourmand : jambon truffé, pâté croûte maison, cannelloni d’araignée de mer, lièvre Wellington, avant la douceur d’une brioche perdue et d’une glace pistache au beurre salé. Autour de la table, les fidèles producteurs accompagnaient ce ballet de saveurs : Sabine Masse, spécialiste du foie gras cru à Limonest, Gilles Francez des Maisons & Domaines, sans oublier le champagne Gosset Grande Réserve et la liqueur de menthe poivrée Pagès, venue du Puy-en-Velay. Dans ce décor rénové avec soin, les Cuisines Bernollin affichent leur ambition : préparer en beauté la finale du Championnat du Monde de Pâté en Croûte du 1er décembre, avant d’aborder 2026 sous le signe du succès et du goût.

La Caborne

455 avenue Charles de Gaulle 69760 Limonest

Au Menu

• Jambon truffé, pâté en croûte maison

• Cannelloni d’araignée de mer

• Lièvre Wellington

• Brioche perdue et glace pistache au beurre salé

Gilles Francez (Maisons & Domaines), Carine Vainchcock et le chef Laurent Bouvier (La Caborne), Arnaud Bernollin (Cuisines Bernollin), Sabine Masse (Foie gras Masse)
Texte : Lyon People - Photos © Jean-Luc Mège

QUAND LE PARTAGE D'UN REPAS SUBLIME LE CARACRÈRE ET LE RAFFINEMENT DES CUISINES BERNOLLIN

198, ALLÉE VIADORÉE - ANSE

TÉL. 04 74 67 04 08

5, PLACE PUVIS DE CHAVANNES - LYON 6

TÉL. 04 78 93 00 61

Gourmandes TOP DES ADRESSES by

nouveau

7 ROOFTOP

Benoît et Wilfried

Lieu chaleureux, gourmand et festif

Restaurant - BAR

110, route de Paris - Charbonnières-les-Bains

T 04 26 78 18 20

Du mardi au samedi midi et soir 7rooftop-restaurant

Restaurant - BAR

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Bénédicte

Cuisine du Marché au fil des saisons

25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46

Service continu mar-dim - Apéritif tapas mer-jeu-ven soir www.lecafedumarchelyon.fr le-cafedumarche

LES OLIVIERS

Alexandre Tamburini

Rencontre entre créativité et raffinement

Golden Tulip Lyon Ouest & Spa **** 145, chemin de Paisy - Limonest

T 04 87 74 10 13

• INFORMATIQUE

• IMPRESSION

• RÉSEAUX & SÉCURITÉ

LE THÉODORE BISTROT DES HALLES

Marco Chopin

Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu

21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e

T 04 78 82 38 49

Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi Le Théodore le.theodore

bistrot

nouveau

BRASSERIE DES MONTS D'OR

Sandrine et Thibaut Gaudin

Cuisine de tradition - raclette & fondue suisse

Brasserie

LES GARÇONS BOUCHERS

Catherine Dhinaun et David Mollard

Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Restaurant

3, place de la République - St Cyr-au-Mont-d'Or T 04 78 47 20 14

Mar-sam : 7h30 - minuit. Limonade toute la journée www.brasseriedesmontsdor.fr

LES 3 DÔMES

Jérémy Ravier

Vue panoramique & parking (Dès 32€ le midi)

Restaurant

Restaurant BAR lounge

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

LE PLATO

Restaurant

Frédéric Therriaud cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97

Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

LE BRUNCH

Partouche Hôtel

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79

Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa

LE PASSAGE

Chef Julien Ducoté & Mathilde Ettoumi

restaurant TRADITIONNEL BOURGEOIS

Cadre feutré, cuisine raffinée et moments suspendus

8, rue du Plâtre - Lyon 1er T 06 74 89 36 75

Lun-Ven : Midi & Soir - Samedi : Soir uniquement

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

Ouvert du mardi au samedi : 12h-14h et 19h30–22h

Chef formé dans de grandes maisons, décoré par le guide en 2009

Emmanuel Faucon de bons plats accompagnés De bons vins

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

LE PRÉSIDENT

Christophe Marguin

cuisine du marché / SALON PRIVATIF

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

CAFÉ PARADIS

café brasserie After-work

POUR UNE FOIS BY JÉRÔME

restaurant Bar à vin Grenouilles

Charlie Vella / Chef Guillaume Lepeltier

Cuisine du marché - plat du jour 15€

7, place Kleber - Lyon 6e T 09 86 47 13 30

Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit, samedi 8h-21h, Les jeudis on danse : 20h-minuit - Fermé le dimanche

L’ ACACIA

Julie Spitters (Chef) cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud restaurant de Fruits de mer & écailler Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 24 41 02 01

Restaurant ecailler

Jérôme Sauron

restaurant Bistronomique, Fait maison, Produits frais 10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas

T 06 81 43 30 08

Mer : 11h-15h - Jeu-ven-sam : 11h-15h et 17h-22h30 - Dim : 11h-15h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby

CELEST

restaurant Gastronomique

Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol

Radisson Blu Hotel (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com

Frédéric Berthod

Cuisine de Saison / Produits du Marché

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45

Restaurant

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

ANGELO

Antonio Salvati (Chef) Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Restaurant italien

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

LE CÈPE

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

bouchon

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

Philippe Eyral (Cogep) et Bruno Debrun (S3C gestion)

LES TRIBUNES VIP

LOU

RUGBY VS LA ROCHELLE

Submergé par l’engagement des Rochelais, le LOU Rugby a sombré dans les grandes largeurs (19-36). Une première défaite à domicile qui met les Rouge et Noir dans une position inconfortable qui a fait réagir MarcAntoine Ginon : « Ces dernières semaines n’ont pas été un long fleuve tranquille et les résultats ne reflètent pas encore toujours le travail mis en place. Mais le club reste solide. Solide dans la stabilité de son staff sportif mené par Karim Ghezal et dans l’attitude et la cohésion d’équipe. Nous partageons tous la même ambition : progresser. Nos jeunes talents le montrent sur le terrain : Esteban Gonzalez, auteur de deux essais pour sa première avec les pros, ou Antoine Deliance, qui a tenu tout un match pour sa première titularisation. Ce sont des signaux forts, la preuve de la qualité du Centre de formation.

L’AVENIR SE CONSTRUIT DÈS MAINTENANT. AVEC 18 POINTS AU RIENCOMPTEUR, N’EST JOUÉ.

Le TOP 14 est un championnat long et exigeant. Chaque rencontre est une opportunité de rebondir, de démontrer notre caractère et de trouver un leadership collectif. Le club poursuit ses efforts pour offrir aux partenaires, abonnés, supporters la meilleure expérience possible à chaque match ».

> Prochain match à Gerland LOU Rugby – Clermont samedi 22 novembre

Pierre Devillard (Ami capital) et Thomas Barrochin (Siparex)
Anne-Sophie Douce (Filhet-Allard) et Sylvain Douce (GL Events)
Michel Noir, ancien maire de Lyon, son épouse Danielle et le général Alain Lardet, gouverneur militaire de Lyon
Jean-Christophe Vincent (6e Sens immobilier), Sébastien Michel, maire d'Ecully et Christophe d'Indy (Indy Racing)
Nicolas Dusson (Exiom), Pascale Mathiolon (Serfim) et David Florentin (Serfim Eau)
Jean-Claude Pietrocola (Trophée Ovalgreen), Jean-Marie Nauleau (Lyon People) et Marc Journaux
Mathieu Partamian (Qintens), Ludovic San José (UBS) et Pierre Audras (Oaklins)
Arthur Ferrand (Drivalia), Timothé Vieira (MDA) et Florian Farce (Décibel France)
Olivier Ginon, président de GL events et son fils, Marc-Antoine Ginon, président du LOU Rugby
Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos © Bertrand Perret

Les 1O Évènements

QU’IL NE FALLAIT

PAS RATER !

MONDIAL DE LA PRALINE

VATEL ACADEMY

Toujours appétissant et ensorcelant pour les yeux, le Mondial de la Praline a rendu une nouvelle copie délicieuse. Après trois éditions, le rendez-vous culinaire organisé à la Vatel Academy par Pierre-Yves Gas, laisse déjà apparaître des créateurs d’une impressionnante originalité. Parmi eux, Mickaël Cuillerot (Martin Vey Pâtisserie) et sa brioche tressée, Thomas Dura (Thomas Dura Pâtisserie Chocolaterie) et sa tarte surmontée d’une sublime rosace, la création très originale de Bruno Saladino (Chocolaterie Saladino) et le cocktail gagnant de Thomas Jacob (l’Officine). Et ce, sans oublier les prouesses techniques des amateurs, admirées au Village Praline, installé dans le 6e arrondissement de Lyon. Dès lors, force est de constater que le rose séduit et attire. Jusqu’à l’année prochaine, il sera dur de résister à la douceur de ces produits. MC

CIRQUE MEDRANO LA LÉGENDE DE L’OISEAU BLEU

Désormais installé sur la place Jean Jaurès (Lyon 7), le cirque Medrano a planté son chapiteau jusqu’à la fin du mois de novembre avec l’ambition d’emporter le public dans l’univers enchanteur de son show « La légende de l’oiseau bleu ». « Nous recevons chaque jour de nombreuses familles, des particuliers, mais aussi des associations et des clubs. Les gens ont commencé à prendre l’habitude », expose le directeur du Cirque Medrano, malgré les contraintes de ce nouveau pied-à-terre qui lui fait remplir les gradins et assouvir sa passion : inviter le public à découvrir un spectacle enchanteur. Depuis le samedi 11 octobre et pendant deux mois, l’historique maison lyonnaise a donc choisi de s’envoler vers un monde imaginaire. Non pas celui de Peter Pan, mais celui de la « Légende de l’Oiseau Bleu ». « Ce voyage célèbre la liberté, l’amitié et les rêves partagés », présente le cirque dirigé par Raoul Gibault. MC 2 3

TROPHÉE MADAME SWING GOLF DU GOUVERNEUR

La 8ème édition du Trophée Madame Swing au golf du Gouverneur, qui célèbre avec éclat le « golf au féminin », s’est déroulée ce mardi 23 septembre 2025. Malgré une météo capricieuse, 96 golfeuses de 22 clubs différents étaient présentes et ont illuminé la journée. Avec la participation de nombreux sponsors et stands d'animation dont Axa, la galerie Nuances et Lumière, Golfy, Quintessentielles, Lillet, Mégret dégustation, Distrilux caviar, le golf d'Evian, Champagne Richardot, épicerie Tutti a Tavola... qui ont permis une très belle remise de prix. A l'année prochaine ! MP

LE PODIUM

1ères en net : Floriane Mazoyer & Isabelle Dutel

1ères en brut : Isabelle Collet & Line Frei Sonnex

Texte : Morgan Couturier et Marco Polisson Photos © DR / Justine Peilley

MONTBLANC LYON

UNE NOUVELLE BOUTIQUE POUR ÉCRIRE

UN NOUVEAU CHAPITRE

ITrois mois après la fermeture de sa boutique historique, Montblanc a inauguré son nouvel écrin à Lyon. Un court déménagement qui permet à la célèbre enseigne de stylos de luxe de gagner en élégance et en attractivité.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel et Matthieu Chaillou

l fallait bien cela pour accompagner cette écriture légère et ces traits fluides, sortis de la plume des stylos Montblanc. L’historique boutique du 98 rue du Président Edouard Herriot, fermée le 26 juillet dernier, la marque allemande s’est donc offert un nouvel écrin luxueux de 93 m2, en lieu et place des Trois Archers, où la gamme Meisterstück, les pièces de collection dédiées à Van Gogh ou Renoir et les sacs de voyage étaient déjà exposés.

« Nous avions deux boutiques qui étaient proches. Les fusionner permet d’élever la marque », a ainsi exposé la directrice

générale, Stéphanie Martinez. Désormais, les amoureux de l’enseigne centenaire peuvent profiter d’un « écrin renouvelé, dédié à l’art de l’écriture », dans lequel « l’esprit chaleureux de Montblanc » trouve sa place dans une boutique plus lumineuse et design.

« Je suis prête à sortir mon arc et mes flèches pour gravir le toit du monde », s’est réjouie de son côté Stéphanie Benaud, propulsée directrice de la boutique, après avoir incarné 40 ans d’histoire autour des rayons des Trois Archers. Un nouveau chapitre en somme. Calligraphié évidemment, avec élégance et raffinement.

Orel Johnson Mangala et Ernest Nuamah, joueurs de l'Olympique Lyonnais
Laurence Duchamp (LDS And Co) et Stéphanie Martinez, directrice générale France de Montblanc
Stéphanie Martinez, directrice générale France de Montblanc, Stéphanie Benaud, directrice de la boutique Montblanc Lyon, accompagnées de Jean-Louis et Arthur Maier (Maier Horloger Joaillier)
Alexcia Couly, Miss Rhône-Alpes 2024 et Aurélien Giraud, champion du monde 2023 de skateboard
Alexcia Couly (Miss Rhône Alpes 2024) et Aurélien Giraud
Carolane Domart (@carolane-dt) et Justine Dalle Vedove (@lapetite-lyonnaise)
Le docteur Julien Gadoud, le docteur Émeraude Rivoire et leur fille Isaure
Stéphanie Martinez, directrice générale France de Montblanc, le chef Guy Lassausaie, Anne-Charlotte Mistral (Montblanc) et Laurence Duchamp (LDS And Co)
Emmanuelle Da Silva alias Trendyemma, Luka Magat et Marie Moyenin (@marieandmood)
Les frères Jean-Charles et Frédéric Liabeuf (Transport Liabeuf)
Stéphanie Martinez, directrice générale Montblanc France et Stéphanie Benaud, directrice de la boutique Montblanc Lyon
Orel Mangala (Olympique Lyonnais) entouré de Wassila Hadj (WT Conciergerie), Luka Magat et Illiasse Bammou (Shadow Agency)
Simon Bruillere et Nelson Soares, clients Montblanc
Christelle Fleitou et Jocelyne Di Mayo, clientes Montblanc
Pedro Mendes et José Barreiro, clients Montblanc
Agnès (Montblanc)
entouré de Nicolas et son père Christophe Duverne, clients Montblanc
Stéphanie Benaud, directrice de la boutique Montblanc Lyon, entourée de Laurent et Cathy Carrion (Groupe Carrion)

RADIANCE MUTUELLE

ASSURE LE SHOW POUR SES 80 ANS

Pour célébrer « 80 ans d’engagement mutuel », Radiance Mutuelle, mutuelle lyonnaise du Groupe Malakoff Humanis, a pris place au cœur du Docks Circus. Une ambiance cabaret qui n’empêche pas de saluer le sérieux d’une institution, reconnue pour sa solidité et la qualité de ses solutions pour les particuliers, indépendants et entreprises.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Bien sûr, l’esprit cabaret est un pont idéal entre le passé et le présent, agrémenté d’une bonne note artistique. Mais qu’à cela ne tienne, en dépit de ses 8 décennies de vie, Radiance Mutuelle est bel et bien connectée avec son temps. Avec un nombre d’adhérents en forte croissance, elle aime « se comporter comme une start-up », explique d’ailleurs Ludovic Scapin, son directeur général adjoint. Dès lors, les 80 bougies ont beau être soufflées, le président Rodolph Cairol et son directeur général Emmanuel Durand, n’ont pas l’intention de se détourner de ce qui fait la force de la mutuelle régionale : « évoluer tout en restant fidèles aux valeurs de

solidarité et de proximité tout en proposant le meilleur rapport qualité/prix ». Et pour cause, rattachée au groupe Malakoff Humanis, leader de la protection sociale en France, elle entend accélérer sa croissance, elle qui couvre déjà plus de 130 000 personnes et plus de 2300 entreprises dans la région. Le tout pour un ratio de solvabilité de l’ordre de 450% preuve de sa solidité. « Une mutuelle ne vit pas en vase clos. Elle grandit, elle innove, elle opère avec ses valeurs au cœur de l’écosystème régional », dixit Rodolph Cairol. Pour preuve, ces fonds de dotation accordés au cours de la soirée à trois structures lyonnaises. Un joli cadeau pour un joyeux anniversaire !

lyon
Jean-Martial André, Nathalie Marotta, Ludovic Scapin, directeur général adjoint de Radiance Mutuelle et Emmanuel Durand, directeur général de Radiance Mutuelle
Rodolph Cairol, président de Radiance Mutuelle et Emmanuel Durand, directeur général de Radiance Mutuelle
Emmanuel Durand, directeur général de Radiance Mutuelle, entouré de Frédéric Naudin (DCF Lyon), Philippe Nabet (DCF Lyon) et Chloé Anastassiou (Ecole Arbresle)
Christophe Vallin, Émilie Dupont (Radiance Mutuelle) et sa sœur, Marine Dupont (WFS)

Estelle Arnaud et Yoann Stuck, ambassadeur sportif de Radiance Mutuelle

Les lauréats de Radiance Impact récompensés pour leur projet : INTERMED, Marie Giland, directrice de réseau, VIVO Association, Morgane Mandaroux, présidente et Marine De Hass, HELEBOR , Ruthélie Brau, responsable de projets

Auclair

entouré de Pascal Vincent, Estelle Merle et Sonia Capdepon (Mutualité Française Auvergne-Rhône-Alpes)

Christophe Scherrer (Malakoff Humanis) Rodolph Cairol, président de Radiance Mutuelle

Nicolé

Frédéric Naudin (DCF Lyon), Philippe Nabet (DCF Lyon), Chloé Anastassiou (École Arbresle), Ludovic Scapin, directeur général adjoint de Radiance Mutuelle, Emmanuel Durand, directeur général de Radiance Mutuelle et Gérard Auboeuf

Kays Bouachik (Kayros), entouré de Jean-Martial André et Ludovic Scapin, directeur général adjoint de Radiance Mutuelle
Agnès
(Radiance Mutuelle), Chloé Nardini (Opteven Assurance) et Lucia Petrongari (Radiance Mutuelle)
Geraldine Moulloud et Élodie Natie (Radiance Mutuelle)
Pascal
(Ma Santé)
Bruno Delattre, Sandrine Croze Fayard (Resamut) et Thomas Saunier (Malakoff Humanis)
Gilles Martin (Auxiliaire BTP), entouré de Karine Boyer Kempf et Maud Liaras (Assurance Vallée)
Marion Guerin Kerbaol (Mme Cadeau) et Ludovic Scapin, directeur général adjoint de Radiance Mutuelle

GROUPE PLENETUDE UNE RÉUSSITE CONSTRUITE SUR 30 ANS

Exceptionnel à tout point de vue, le cru 2025 fut l’occasion pour le Groupe PLENETUDE de célébrer de la meilleure des manières 30 ans d’existence. Après avoir triplé son activité sur les cinq dernières années, le groupe, acteur reconnu dans la maîtrise d’œuvre, l’économie de la construction et l’ingénierie du bâtiment, aspire déjà à poursuivre sa croissance.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Il y a toujours une raison de faire la fête, mais en la matière, le Groupe PLENETUDE a manifestement mis l’accent sur la manière. En effet, si « un des acteurs majeurs de l'ingénierie des projets du bâtiment en Auvergne-Rhône-Alpes » a marqué cette année 2025 avec la célébration de ses 30 ans d'expertise, le groupe en a également profité pour enregistrer un exercice record, affichant une croissance de son chiffre d'affaires de 42 % (13,4 millions d'euros en 2025). Une belle prouesse pour cette institution, reconnue pour la qualité de ses réhabilitations d’immeubles et sa maîtrise en matière de rénovation énergétique. Dès lors, s’il prend

plaisir à multiplier les célébrations, avec ses collaborateurs comme avec ses clients et ses partenaires, le président Laurent Penicaud l’aura rappelé : le meilleur reste à venir. Fort de ses huit agences, le groupe a ainsi promis une vaste campagne de recrutement visant à atteindre près de 165 collaborateurs en 2026, mais aussi et surtout une nouvelle croissance de l’activité, avec pour point final, un chiffre d’affaires supérieur à 15 millions d’euros au terme de la même année.

De quoi faire honneur aux valeurs sacrées de la maison : engagement, partage, respect et exigence. Avec en prime une nouvelle appétence remarquée pour les médias.

Laurent Penicaud, président du Groupe Plenetude, entouré de Raphaël Courrège, directeur des activités, Ludovic Talut, directeur du développement et Sylvain Girardet, directeur opérationnel
Olivier Penicaud (LBIIM) et Simon Rauturier, directeur administratif financier du Groupe Plenetude
Caroline de Gasperis (Citya Bourguignon Palluat) et Siham Moumni (Citya Gallichet Lemaître)
Ludovic Descombes et Frédérique Deutsch (Foncia)
Patrick Lozano, président UNIS Lyon-Rhône, Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et Serge Luc (ID Techniques)
Laurent Penicaud, président du Groupe Plenetude, Gilbert-Luc Devinaz, sénateur du Rhône et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône
Florent Julliand, Bérengère Favario (Foncia Lyon), Ernest Cros (Régie des Gones) et Emma Leandré (Foncia Lyon)
Thomas Rambaud (Groupe Plenetude) entouré de Anne-Caroline Eletufe-Blanc (Régie Lescuyer) et Delphine Richerd (Quadral Property)
Louise Vignon (Plenetude), entourée de Hugues Medard et Maxime Chavanon (Régie Favre Defosse)
Laurent Penicaud, président du Groupe Plenetude, entouré de Maître Pierre-Yves Joly, avocat et Rémi Escoffier (Galyo)
Sylvain Richerd (Régie Simoneau), entouré de Laurent Penicaud et Quentin Recour (Groupe Plenetude)
Kevin Cosnard (Groupe Plenetude), Christelle Favier (La Banque Populaire), Bruno Juttet et Pierre-Henri Grenier (Banque de la Transition Énergétique, par la Banque Auvergne Rhône Alpes)

LE GROUPE ALTITUDE FONCE AU GOLF DU VERGER

Sous un soleil complice et escortés par quelques pros du swing, une centaine de golfeurs se sont retrouvés sur les greens du Golf du Verger pour la 4e édition du tournoi Pro-Am. Un rendez-vous orchestré avec élégance par le club, en partenariat avec ALTITUDE, distributeur des prestigieuses marques BMW et MINI. L’occasion rêvée pour le concessionnaire d’ouvrir grand les portes de son univers automobile.

On le sait, les modèles BMW et MINI ont le goût de la performance et de la route. Et les amateurs de golf n’étaient pas en reste ! Plus d’une centaine d’entre eux ont répondu à l’appel lancé par le golfeur professionnel Alexandre Zachary, dans une ambiance où se mêlaient compétition amicale et passion partagée. Le format Pro-Am, qui associe un joueur professionnel à des amateurs, a permis à chacun de savourer la journée dans un esprit d’équipe et de convivialité. Sur le parcours, les discussions allaient bon train, entre un coup de fer bien ajusté et un regard admiratif sur les lignes racées des BMW et MINI exposées pour l’occasion. Et quel meilleur décor que les fairways paisibles de Saint-Symphorien-d’Ozon pour présenter le tout nouveau crossover urbain 100 % électrique MINI Aceman ? L’événement offrait aussi la possibilité de (re)découvrir les incontournables du moment : la BMW Série 1 et le SUV compact X1, deux modèles qui conjuguent élégance et dynamisme. Une journée placée sous le signe du plaisir et du partage, conclue par quelques attentions bienvenues — dont un week-end d’essai offert au vainqueur du concours d’approche. Un bel aperçu de l’esprit BMW MINI : sportif, raffiné et résolument tourné vers l’avenir.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

La Team BMW Altitude 38, Victor Lépine, commercial BMW Altitude, Didier Turck, directeur marketing du groupe BMW Altitude et François Duprilot, client BMW Altitude
Un joli swing pour Victor Lépine, le commercial de BMW Altitude
Alexandre Zachary, organisateur du tournoi et son fils, Eliot
Alexandra Birger, Pascale Vacher, Marie-Lucile Malsch et Pascale Rabouin
Jean-Louis Costaz, Pierre-André Famens, François Gillot et Bertrand Buisson
4ème Pro-Am Golf du Verger, organisé par Alexandre Zachary
Didier Turck, directeur marketing du groupe BMW Altitude

PRENEZ RENDEZ-VOUS EN LIGNE OU DANS VOTRE CENTRE CONSEIL :

LYON 3e

42, cours de la Liberté - 04 78 59 70 13

LYON 6e

145, rue Vendôme - 04 78 52 62 13

CHAMPAGNE-AU-MONT-D’OR

RN6 32, av.Charles de Gaulle - 04 78 35 28 62

SAINT-PRIEST

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Zone commerciale Vallée du Gier - 04 72 24 00 30

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Crédit photo Luc FREY et Atelier Marc BARRAL BARON.

DÎNER DES AUTHENTIQUES MAGNIFIQUE GRAND-MESSE EN SOUTIEN AUX BISTROTS LYONNAIS

450 convives ont bravé ce lundi 6 octobre la crise de régime ouverte le matin même par le plus éphémère premier ministre de notre Ve république, pour venir rendre hommage aux vingt patrons de bistrots choisis avec soin par les Authentiques de Marc Jean.

privilégiés, pas un de moins pas un de plus, pour une quatrième édition dédiée cette fois encore à la gastronomie lyonnaise, aux chefs et à leurs équipes, à ceux qui offrent leur savoir-faire, leur talent, malgré « une montagne d’obstacles, délibérément posés en travers de leur parcours d’entrepreneur qui démarre tôt le matin et finit tard le soir », comme a su si bien le rappeler Marco Polisson – partenaire de la soirée avec Lyon People – sur la scène de l’Abbaye. « Depuis quatre ans, le dîner des Authentiques a mis en valeur nos mères lyonnaises, nos bouchons, nos brasseries et aujourd’hui nos bistrots. Ce sont vos amis, vos partenaires,

Texte

: Philippe Lecoq – Photos © Alexandre Moulard

vos clients dont il faut remplir les salles. Nous sommes donc heureux de leur donner une bonne dose de visibilité en cette rentrée compliquée ». Ainsi les Paget, Fargeton, Côte, Jeff Têtedoie, Lacombe, Allardon, Benayoun, Gautier, Therriaud, les Toussaint, Jambon, Gagnaire ou Hébrard, et quelques autres à l’inflexion bistronomique marquée, ont été célébré au cours de cette édition, édition de la maturité tant la soirée a tenu ses promesses : efficacité – bravo à Odile Mattei et Franck Presti – concision, émotion, participation... Avant l’excellent pâté en croûte concocté par Frédéric Berthod (33 Cité), la superbe volaille de Bresse « Mère Fillioux »

à la crème et aux morilles de la maison Bocuse, et le toujours succulent Gâteau Président de la famille Bernachon, le tout arrosé avec modération de Morgon ou de CrozesHermitage (cave Murgier), un hommage à été rendu comme prévu à Chocho (Schauffeur Mogny), prince des bistrots disparu il y a peu. Et juste après, dans un tempo parfait, lancement du bingo – une nouveauté – pour récolter près de 18 000 euros en faveur de la recherche contre la maladie d’Alzheimer, représentée à Lyon par son ambassadrice Christelle Bardet qui a reçu le chèque des mains de Brune Nallet, fille du président du CAFAL, partenaire de la soirée.

lyon people • novembre 2025 • 86
Cyril Cornudet (Le Rive Gauche) et son chef, Benoit Toussain (Paul’0), Stéphanie et Eric Jambon (Le petit 6), Yannick Abraham (Le Café du Rhône), Arnaud Rimbert (Renault Retail Group), Christine Chabert (Adisco), Jonathan de Palatis (FCH) et Bruno Da Eira (Les Saints-Potins)
Julien Gautier (M Restaurant), Frédéric Therriaud (Le Plato), Frédéric Côte (Au Colombier), Christina Woonings-Apicella (Pernod Ricard), Thomas Arnal (Murgier distribution), Marco Chopin (Bistrot du Théodore) et Guy Benayoud (L’Atelier du Square)
Les invités de Joel Chalvet (Chocolats Le Nelson)
Les invités de Nicolas Winckler, co-fondateur de Lyon People
Les invités de Paul-Etienne Carrillon, président du groupe ACNIS
La journaliste Odile Mattei et l’animateur Franck Presti, responsable du service culture de Marcy l’Étoile
Mathilde et Estelle Ronchetti (Byblos Shine)
Bruno Horesnyi (Pernod Ricard), Stéphane Cerdant et l’éditeur Hervé Bal (HB Editions)
Marc Jean et l’équipe du Sofitel Bellecour
Pierre Couturier (Charcuterie Bobosse) et Gilles Francez (Maisons et Domaines)
Serge Luc (ID Techniques), les humoristes Laurent Gerra et Philippe Gamel
Christian Mure (Guide Lyon Gourmand), Philippe Vorburger, vice-président Les Authentiques Bouchons Lyonnais, Marco Polisson, co-fondateur du magazine Lyon People, Emmanuel Visantin, directeur du Parc des Oiseaux, Gilbert Coudène, président Les Allumeurs de Rêves, Serge Luc, président ID techniques, le journaliste Philippe Lecoq et Morgan Couturier, rédacteur en chef adjoint Lyon People
Christelle Barbet entourée des partenaires à la remise du chèque pour la Fondation Recherche Alzheimer

Lyon People et Odile Mattei, la journaliste

Thierry Fontaine, président de l’UMIH 69, et Pierre Oliver, représentant la Région Auvergne RhôneAlpes, partenaire du Dîner des Authentiques

Fondation

Frédéric Longin (mat et brillant), Sébastien Schifano (Schifano), Geoffray Garnier (Vetcom), Charline Mauvernay (Allianz) et François Mazza, directeur commercial Allianz

partenaires : Maher

(Cuisinistes G3 concept), Thomas Arnal (Murgier distribution) et Christina Woonings-Apicella (Pernod Ricard)

Hebrard (La Cantine du Village), Christophe Allardon (Maison Allardon) et Simon Hoayek, président du Groupe Byblos

Pierre Hebrard (La Cantine du Village), Mathieu Groshenry (Les Téléphones), Christophe Allardon (Maison Allardon), Landry Tudury (Le Café des Adjoints), Patrice Artigue, président associé du Groupe Novali Sovitrat, Paul-Etienne Carrillon (ACNIS), Simon Hoayek, président du Groupe Byblos, Julien Garnier (Le Café des Adjoints) et Louis Forgeton (L’Etabli)

Marc Jean, organisateur du Dîner des Authentiques et l’artiste Bur
Nicolas Winckler, co-fondateur du Magazine Lyon People avec Frédéric et Nathalie Cote (Au Colombier)
Alexandre Moulard, photographe
gastronomique qu’on ne présente plus
Christelle Bardet, administratrice
France Alzheimer Rhône, et Laetitia Pepino (Agence Avec Joie)
Félix Greck (Multis Imprimerie) et maitre David Di Fazio (Huissier réunis Mornant)
Les
Mahdjoub
Pierre
Pierre Nallet, président du CAFAL et sa fille Brune
Odile Mattei et le chef Julien Gautier (M Restaurant)
Christelle Bardet et Brune Nallet avec le chèque mis à jour
Sophie Rosier, grande gagnante du bingo entourée des partenaires du bingo
Christina Woonings Apicella, directrice régionale Pernod Ricard, Thomas Arnal (Groupe Murgier) et Sylvain Scotti (bistrot Gusto Brignais)
Jean-Paul Lacombe (Le Bistrot du Palais), Félix Gagnaire (Sauf Imprévu), Jeff Têtedoie (Café Terroir), Bénédicte Scatollon (Le Café du Marché), Thierry Fontaine, président de l’Umih 69, Pierre Oliver, maire de Lyon 2 et Olivier Paget (L’Âme Sœur)
Lemmy Brou et Jef Têtedoie (Café Terroir)

HALLES

DE LYON GROS SUCCÈS POUR LA FÊTE DES ÉCAILLERS

Toujours festive, bien arrosée et conviviale, la Fête des Écaillers, organisée par l’agence Plein Gas, a de nouveau proposé un cru mémorable. Une onzième édition placée sous le signe de la bonne humeur et du regain de forme des écaillers, marqués par le stressant renouvellement des concessions. On a beau connaître la chanson, maîtriser le scénario de long en large, comme l’invité de marque, Joël Dupuch dans « Les Petits Mouchoirs », on se surprend encore et encore à se faire piéger, comme envoûté par l’ambiance de la Fête des Écaillers. À la table des figures emblématiques des Halles de Lyon Paul Bocuse, il n’y a d’ailleurs guère besoin d’attendre que les huîtres soient servies, pour que la soirée verse dans l’ivresse. Celle de quelques verres de Chardonnay blanc, cela va de soi, mais aussi et surtout celle de faire la fête autour d’un plateau, de moules marinières ou de discussions engageantes. Alors pour la 11e année, à l’initiative de Pierre-Yves Gas, ils furent plus de 800 invités à baigner dans cette atmosphère conviviale, où l’on circule d’écaillers en écaillers pour trinquer à la réussite de l’événement. Une fois, deux fois et souvent plus. Un soir de Fête des Écaillers, il n’est plus bon de compter. Car les comptes sont toujours bons. Et on le sait, ils font toujours les bons amis !

Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard

Claude Polidori, entouré de l’accordéoniste Nathalie Bernat et de Séverine Eberhardt
Marie Rigaud (Printemps de Pérouges) avec les organisateurs Pierre-Yves Gas (Plein Gas) et Claude Polidori, Président des Halles de Lyon Paul Bocuse
Alain Dinc, le commissaire Michel Neyret, Yannick Abraham (Café du Rhône) et Marco Polisson (Lyon People)
Chez Pupier, le chef MOF Cédric Bejaoui
Nathalie Bernat entourée de Pierre Couturier et Bruno Delattre (Bobosse)
Éric Giraud (Chez Antonin), Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises, Claude Polidori, président des Halles Paul Bocuse, Benjamin, Jean-Rodolphe Guigonnet (Gauduel Sport Ferrari)

LA FÊTE DES ÉCAILLERS

L'anniversaire

L’équipe de la Maison Rousseau au complet
Marco Polisson (Lyon People) entouré de Marc Jean, président du Club des Clubs, Richard Devret (Drevet Mobilités), Pierre-Yves Gas (Plein Gas), le commissaire Michel Neyret, Paul-Etienne Carillon (Acnis) et Eric Verbrugge (Eurocave)
Les invités de Sophie Bardol, directrice de Lyon People Annonces Légales
Les invités du Groupe Pigier
L’équipe de Chez Léon prend la pose
Les invités de Cerep
L’équipe de la Maison Merle
Les invités de Richard Drevet Mobilités
d'Éric Giraud (Chez Antonin) arrosé par la Maison Mumm

MAISON HAUSSMANN

HOTEL PARTICULIER

SEASONS

RIZAL

VENTE D’USINE

COLLECTION HIVER DU DIM 16 AU JEUDI 20 NOVEMBRE

DE 10H À 19H (NON-STOP)

JUSQU’À 21H LE JEUDI

19, RUE LITTRÉ - LYON 9E

MARQUES INVITÉES

ALEXANDER MC QUEEN

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NAISSANCE

25/10/2025

– Félix chez Julia Hocquart et Aymeric Thomas

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière,

Monsieur Tony Parker Senior (1) , papa de Tony Parker, président ASVEL Basket

Monsieur Roland Georges Minodier, Monsieur Alain Tronel, papa de Christophe, Sophie, Rémi, Albane, Nicolas et Elodie

Madame Geneviève Chavanis, papa de Véronique, Denis et Isabelle

Monsieur Daniel Abattu, ancien patron du Gourmandin et de Gamboni (lire page 30)

Monsieur Louis Freidel, consul émérite du Japon.

Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

DEUTZ La célèbre maison de champagne a, depuis une année, un nouveau visage en la personne de Caroline Grotowski. La belle ambassadrice fait parler ses 18 ans d’expérience (15 ans chez Chocolats Weiss et 3 ans chez Pernod Ricard France) pour faire mousser Deutz mais également les vins Delas Frères et la Maison Patrick Font via sa société baptisée « Caroline à table. »

CESI L’école d’ingénieurs CESI annonce la nomination de Frédéric Gauthier au poste de Directeur régional pour la région Sud-Est. Cette nomination, effective depuis le 1er juillet, vient renforcer l’ambition de CESI de poursuivre son ancrage territorial dans une région stratégique, tout en soutenant la dynamique de développement engagée ces dernières années.

RÉGION AUVERGNE RHÔNE-ALPES

Le vendredi 17 octobre, Jérôme Moroge a été élu vice-président de la Région Auvergne-RhôneAlpes. Jusqu’à présent conseiller régional délégué au numérique, le maire d’Oullins – PierreBénite succède à Jacques Blanchet, qui était membre de l’exécutif régional depuis 2016 et viceprésident depuis 2022.

VILLE DE MEYZIEU

Pierre Schaegis a été nommé directeur de cabinet du maire de Meyzieu. Cet Alsacien de 31 ans a débuté sa carrière auprès de Laurent Wauquiez dont il a été conseiller de 2018 à 2022. Il a ensuite pris les fonctions de directeur de cabinet de Nicolas Lacroix et directeur de la communication du Conseil départemental de la Haute-Marne de 2022 à juin 2025. Le poste était préalablement occupé par Bastien Joint, élu maire de Caluire.

DISTINCTION

PRIX DE LA FRATERNITÉ

Le jeudi 16 octobre, dans les salons d'honneur de la Préfecture du Rhône, le chef Fabrice Bonnot a reçu des mains de Pascale Romestaing le Prix de la Fraternité 2025, une distinction honorant plus de treize années d'engagement solidaire au service des plus fragiles.

JACQUELINE ROUCOU UN ANNIVERSAIRE ROUCOULISSIME

Texte : Françoise Petit – Photo Lyon People

Une table dressée comme un banquet de chasseurs d’émotion... Jacqueline Roucou ne cachait pas sa joie de recevoir ses proches à Antibes chez Mamo Michelangelo. Ce samedi 25 octobre, la star c’était elle, à en oublier les célébrités fréquentant régulièrement ce spot azuréen de la cuisine italienne. Jacqueline aime les lieux inspirants dans lesquels elle se sent tout simplement bien. Impossible de faire le deuil de son histoire singulière auprès d’un père qui a contribué à l’aura gastronomique de Lyon. La Mère Guy, où Roger Roucou officiait, accueillait notables, fripons, politiques, artistes de la trempe d’un Dali ou d’un Mesrine ayant en commun la vénération du gratin d’écrevisses du chef étoilé. Pause gourmande, pour le premier entre Cadaqués et Paris, sursis pour le second ignorant qu’il serait quelques jours plus tard dans le viseur du commissaire Broussard !

TROIS CHEFS MOF À SA TABLE

Le lendemain dimanche, changement de décor. Rendez-vous at home au Canet des Maures au prétexte des dix ans de mariage du couple RoucouPagès. Après les agapes de la veille, Jacqueline et Yves invitaient à un déjeuner esprit sortie de messe avec pas moins de trois MOF sous le même toit dont le chef privé Jean-Marc Tachet. Ce globe-trotter des saveurs (consultant international) signait en cuisine la carte anniversaire fort de ses souvenirs de commis à 14 ans chez la Mère Guy. Au menu ? Du bonheur dans chaque assiette, puis, une recette culte ; le poulet de Bresse crème aux morilles dégusté aux cotés de deux chefs charismatiques et si attachants Pierre Orsi et Christian Bourillot

En ce week-end d’octobre au soleil du Sud, Jacqueline rayonnait encore de ses qualités de cœur, de générosité et de sincérité.

CARNET

auvergnerhonealpes.fr/violentometre

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