LYON PEOPLE Novembre 2017

Les 19 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°179 – Novembre 2017

GASTRONOMIE La seconde vie du restaurant d’Alain Chapel A CROQUER

LES 120 ANS DES CHOCOLATS VOISIN MUSEE DES TISSUS Le coup de ciseaux de Laurent Wauquiez

Georges

exclusif

Képénékian LE NOUVEAU MAIRE DE LYON A CŒUR OUVERT

NOUVEAU RANGE ROVER VELAR

PARFOIS, LES MOTS SONT INUTILES

Aucun mot n’est assez fort pour décrire le design avant-gardiste du nouveau Range Rover Velar.

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ABOVE & BEYOND : Franchir de nouveaux horizons.

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EDITO

COLLOMBUS IMPERATOR « Le neuvième sera le premier » était le slogan d’une affiche commandée par Gérard Collomb lorsqu’il entreprit de rénover le quartier de Vaise après son élection à la mairie du 9ème, en 1995. Alors, beaucoup de ses « amis », comme Touraine, ou Deschamps, Daclin et consorts, aimaient à rire de celui qu’ils appelaient « le Petit Chose ». Même s’il a laissé les clés de la Mairie à Georges Képénékian que Lyon People vous fait mieux connaître dans ce numéro, il règne toujours en maître à Lyon.

Aujourd’hui, Collomb exulte en occupant les plateaux de TF1, de Ruquier, de LCI, BFM, les pages du Monde, de Libé et bien sûr de notre magazine. Et pourquoi ne pas le dire, même s’il paraît souvent fatigué (qui ne le serait !) il semble très bien faire le job. N’hésitant pas à se démarquer de la bien-pensance imposée par les médias, responsable en grande partie de la spirale infernale dans laquelle se débat notre pays. Qui l’eût crû ? Le voilà désormais au pinacle. En même temps, comme dirait notre Président, voilà ce pauvre Mercier renvoyé à ses champs dont il n’aurait jamais dû sortir.

Comme disait Jésus-Christ, que l’on devrait écouter plus souvent, les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.

DÉCEMBRE 2017

Justin Calixte Lyonpeople.com n°179 - Novembre 2017 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Jean-Luc Mège Directeur de la publication Nicolas Winckler - nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson - marco@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Graphiste Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Photographe Maison Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Nadine Fageol, Jocelyne Vidal, Christophe Magnette, Sophie Guivarch et Laurette.

Photographes Jean-Luc Mège, Saby Maviel, Anik M, Didier Michalet et Nicolas Rodet Directrice de clientèle Axelle Lamiche - axelle@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Chef de publicité Maiwenn - maiwenn@lyonpeople.com - 06 15 22 71 17 Comptable Valérie Vacher - valerievacher@lyonpeople.com Agence Coyote Diffusion Bruce Mathieu Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu.

Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030€. RCS Lyon 493 132 252 Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

Abonnement pour 1 an = 49€.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05

Ce magazine comporte un encartage de C-Gastronomie

Mise à l’eau décembre 2017

* 60 ANS D’AVENTURE ET DE DÉCOUVERTE

60 YEARS OF ADVENTURE AND DISCOVERY *

SOMMAIRE

bye-bye la terrasse... bienvenue au coin du feu !

Novembre 2017

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08 La vie lyonnaise

EPOQU’AUTO / PHILIPPE MONTANAY

TROPHÉE DES START-UPS / BRÈVES PAGE

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POUR LES FÊTES !

pensez à vos bons cadeaux et plats à emporter

WALTER SKY WRITER

16 La vie culturelle

DÉPART DES PRÉFETS

14 La vie économique

12 La vie politique

MUSÉE DES TISSUS

18 La vie gastronomique

MATHIEU VIANNAY DUBAI / PAULETTE

LE THÉODORE - STEAK & CO - CAFÉ JULIETTE

CAFÉ DE LA GARE

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30 Chocolats VOISIN 120 ANS

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36

EN COUVERTURE

Georges Képénékian at home

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46 MEGÈVE PEOPLE

Saison 2017-2018

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AU COLOMBIER Restaurant en bord de Saône PRIVATISATION PARTIELLE OU TOTALE POUR VOS ÉVÉNEMENTS DÉJEUNER D’AFFAIRES

50 SHOPPING

Maier / Alfred et bluette

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52 PEOPLE SPORT

LOU Rugby - Oyonnax Patrick Hiriart / Raid amazones OL - Mocaco

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58 PEOPLE EVENTS

MOIS PAR MOI

Ouvert du mardi au dimanche midi Plat du jour à 16,50 euros

LES ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER

CARNET MONDAIN

126, allée du Colombier Pont de Saint-Bernard 69480 ANSE Réservation : 04 74 67 04 68 ou par mail info@aucolombier.com Menu en ligne sur www.aucolombier.com

photos © Jean-Luc Mège, Jeff Nalin, Le Fotographe

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LA VIE LYONNAISE

EPOQU’AUTO

PHILIPPE MONTANAY

Les belles carrosseries vont faire le bonheur des visiteurs d’Epoqu’auto. Avec en filigrane le rouge scintillant des mythiques Ferrari et un hommage au BMW Club de France.

À la tête de Maniac Média qu’il a fondé en janvier 2014, Philippe Montanay conseille les dirigeants d’entreprise sur la pertinence de leur prise de parole.

Les vedettes du salon de l’auto ont pris congé des visiteurs, laissant la place à leurs aînées. Place à Epoqu’auto et ses 56 000m2 d’exposition, entièrement dédiés aux véhicules de collection.

Un an après une 38e édition frappée du sceau des 60 ans du club des 3A, l’organisateur du salon table sur un nouveau pic de fréquentation (soit plus de 60 000 visiteurs venus de toute la France). Conséquence, l’accessibilité connaît un vent de modernisme. Pour la première fois, deux accès ont été établis, que ce soit par le hall 6, comme il est la coutume, ou par le hall 4.

Le menu est copieux : après les carrosses britanniques d’Aston Martin, Epoqu’auto se pare cette année d’une trentaine de modèles surmontés du célèbre cheval cabré.

« La forme, c’est le fond qui remonte à la surface », paraphraset-il, s’appuyant sur l’illustre Victor Hugo. Un subtil choix des mots, symptomatique d’un personnage rompu aux rudiments de la langue de Molière et l’usage qu’il convient d’en faire face au public. Ou en presse, qu’il maîtrise de fond en comble. Orateur émérite, Philippe Montanay partage ce savoir auprès des chefs d’entreprise, de plus en plus soucieux de leur image et de leurs messages face aux médias. « Le définir, le structurer, le hiérarchiser avec une obsession : placer son message » martèle-t-il lors de ces séances, guettant ces « points de progression » susceptibles d’améliorer la force de persuasion de ses élèves. « Je suis là pour les bousculer. J’ai le recul nécessaire pour dire ce qui ne va pas ».

Séquence nostalgie à Eurexpo

POUR SES 70 ANS, FERRARI EST À L’HONNEUR Légende vivante du sport automobile, la firme italienne installe six de ses F1 et Formule 2 dans l’allée menant du Dôme au hall 6, le tout dans un remake d’une grille de départ. Habituée de la première ligne, la Scuderia partage à nouveau les places d’honneur avec un concurrent allemand. Dans le rôle des flèches d’argent, BMW vient faire de l’ombre aux peintures rougeâtres de la maison transalpine. De 35 ans son cadet, le BMW Club de France investit également les allées du salon, avec une vingtaine de berlines. Une touche tricolore qu’entretiennent les incorruptibles d’Epoqu’auto, que sont les véhicules de la Fondation Berliet. Témoin de l’âge d’or de l’automobile, l’industriel lyonnais pourra compter ses mémoires avec une autre vedette française du XIXe siècle : la moto Monet Goyon. « La pensée d’un homme est avant tout sa nostalgie », disait Camus. Les aficionados de belles voitures seront servis.

Vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 novembre à Eurexpo Vente aux enchères, dimanche 12 novembre, à 14h Plus d’informations sur www.epoquauto.com lyon people • novembre 2017 • 8 •

« Avoir le souci du détail »

« JE NE VEUX PAS LES CHANGER » « Dans votre TOP 100, j’ai dû travailler avec une trentaine d’entre eux », confie-t-il, sans pour autant faire une fixette sur la popularité de ceux qui lui font confiance. « J’aime l’énergie de ces dirigeants, leur vision » avance-t-il, non sans une pensée pour ces patrons, Jean-Claude Lavorel en tête, qui l’ont encouragé. 4 ans plus tard, l’ancien de TLM n’a aucun regret. Communicant avisé, Philippe Montanay n’enfreint jamais sa règle fétiche, croire en son message.

Que ce soit dans le conseil, la présentation d’évènements ou dans la réalisation de contenus vidéo. « Être maniaque, avoir le souci du détail, c’est être à la recherche de gains marginaux », assumet-il. Avant de poursuivre : « je m’éclate ». Alors que son actualité est bien ancrée sur le territoire, l’ex journaliste s’amuse ainsi à parler de « transat-training » sur son hypothétique plage privée de la Réunion. Une retraite sans fausse note, et surtout, sans grain de sable. Texte : Morgan Couturier - Photo © Pierre Sage maniacmedia.fr

BRACELETS F ORCE 10

LA VIE LYONNAISE

LA RÉGION MET À L’HONNEUR LES START-UPS L

a première édition des Trophées des startups a permis à douze entreprises de la région de mettre en valeur leur savoir-faire. Quatre d’entre elles ont été récompensées, avec en ligne de mire, une aide concrète de la Région Auvergne Rhône-Alpes. Avec près de 450 personnes installées dans l’assemblée et un jury de prestige, composé de Guillaume Decitre, surnommé la Bibliothèque rose, Cécile Galoselva, fondatrice d’Etic, Odile Allard, PDG de Fluoptics et Paul Morlet, le président-fondateur de « Lunettes pour tous », l’impact d’une telle tribune était déjà appréciable. Compétiteurs dans l’âme, les douze candidats n’en négligeaient pas pour autant la perspective d’un accompagnement - sur une centaine d’heures - de la Région et de ses partenaires. Concurrence oblige, seuls quatre lauréats ont eu ce plaisir : Hoomano et ses applications pour robots, titré dans la catégorie « Intelligence Artificielle », Le Boucher Vert, avec ses alternatives à la viande érigées à partir de légumineuses,

primé dans la catégorie « Foodtech », Sentryo, unanimement salué dans la catégorie « Industrie du futur » pour sa capacité à lutter contre les cyberattaques et Lactips, grand vainqueur de ces 1ers Trophées des start-up, avec le prix coup de cœur du public et une victoire dans la catégorie « Greentech », pour son alternative aux

BRÈVES Textes : Morgan Couturier et Marc Polisson

RUE DE LA RÉPUBLIQUE

Le pire est à venir

PRÊT À PORTER DE LUXE

PAUL BOCUSE JUNIOR

Soulagement pour les 130 salariés de Zilli.

Le tribunal de commerce de Lyon a validé le plan de sauvegarde présenté par la famille Schimel, propriétaire de la marque établie dans le 9ème. Une partie des dettes de Zilli ont été rachetées par un nouvel actionnaire, Arnaud Marion, en échange de 38% du capital.

Le petit-fils de Monsieur Paul confirme sa passion et ses prédispositions pour le pilotage.

Au sein de l’équipe américaine, il a participé au championnat du monde de karting qui s’est tenu en Italie du 11 au 13 octobre.

Son papa Jérôme passe une semaine par mois à Lyon pour gérer le groupe familial.

Zilli sauve sa peau

Graine de champion (suite)

lyon people • novembre 2017 • 10 •

films plastiques traditionnels. Biodégradables et hydrosolubles à l’eau froide, les films écologiques de la société ligérienne devraient investir massivement les marchés français.

Grâce à l’aide de la Région, l’entreprise peut aborder sereinement l’avenir. Cette dernière entend approcher les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2020. MC

Photo © DR/Michel Pérès

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L’Emirat d’Abu Dhabi possède désormais 33 immeubles sur l’ex rue Impériale, détaille « Tribune de Lyon » dans son hebdomadaire du 21 septembre. Les investisseurs pétroliers ont déboursé 313 millions d’euros pour racheter les actifs d’ANF et pour être soft, on ne peut pas dire que les considérations patrimoniales les perturbent. Preuve en est l’installation d’une boutique de gadgets made in China « Maxi Bazar » en lieu et place de la Banque de France.

Plus cheap, tu meurs !

De gauche à droite : Lactips, le Boucher Vert, Hoomano et Sentryo, lauréats de cette première édition.

MARC BECHET

TONY PARKER

Clap de fin dans le conflit opposant le vice-président du conseil régional Nicolas Darragon à Marc Bechet, éjecté de son siège de directeur général de RhôneAlpes Tourisme par la nouvelle majorité.

Selon l’hebdomadaire « Les Potins d’Angèle », l’ancien directeur de Megève Tourisme qui paie sa proximité avec Jean-Jack Queyranne - serait parti avec 200 000 euros d’indemnités (les négociations avaient débuté à 1 million d’euros). C’est Lionel Flasseur qui le remplace.

Lyon sera décidément le berceau de l’après basket pour Tony Parker. Propriétaire de l’Asvel et du Lyon Asvel Féminin, le meneur des San Antonio Spurs va prochainement développer sa structure média, comme le révèle « L’Équipe », dans son édition du 25 septembre 2017. Pour parvenir à ses fins, Tony Parker a acquis la propriété de la société d’événementiel sportif, EquinoxeCréation, aussitôt rebaptisée Infinity Nine Media. Sur le plan sportif, Tony retrouve ce mois-ci le parquet des Spurs.

Parachute doré

À la tête d’une structure média

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LA VIE POLITIQUE

ENQUÊTE

LA MORT, C’EST SIMPLE COMME UN COUP DE FIL En compilant le rapport commandé par Gérard Collomb et d’autres sources, Lyon People a reconstitué heure par heure le parcours du terroriste islamiste qui a assassiné Laura et Mauranne. Récit d’une tragédie qui aurait pu être évitée sur notre site web lyonpeople.com / rubrique politique

ATTENTAT DE MARSEILLE

Lyon fait cœur avec ses préfets limogés Victimes collatérales de l’attentat de la gare Saint Charles qui a coûté la vie à deux jeunes filles, le préfet de Région Henri-Michel Comet et son secrétaire général, Xavier Inglebert ont été démis de leur fonction par Gérard Colomb.

Une profonde émotion a imprégné leur pot de départ, mi-octobre. Texte : Morgan Couturier et Marc Polisson - Photos © Fabrice Schiff

I

l a balayé d’un revers de la main les termes « injustice », « brutalité » et « risque du métier », rangés au chapitre d’une « analyse sommaire », pour mieux conserver l’humilité qui est la sienne.

Après avoir redit sa compassion pour les deux victimes du terroriste islamiste, et faisant fi des rancœurs personnelles, finalement trahies par quelques sanglots, Henri-Michel Comet a pu mesurer sa popularité entre Rhône et Saône, plus de 500 personnes ayant entrepris de lui rendre un dernier hommage. Silence total durant son allocution, « chose suffisamment rare pour être souligné » dixit la reine des petits fours Caroline Dufour, HenriMichel Comet a rendu son tablier sous une impressionnante salve d’applaudissements. « Je ne représenterai plus jamais l’État, mon uniforme pourra aller au feu », s’estil lâché, devant un parterre d’élus, composé essentiellement de représentants de la droite métropolitaine. L’ancienne secrétaire d’État à la santé Nora Berra, l’ex président de la Région Jean-Jack Queyranne, le maire de Caluire Philippe Cochet, son homologue de Saint-Priest Gilles Gascon, l’ancien député Georges Fenech au même titre que les figures du patronat, Thierry de la Tour d’Artaise, Laurent Fiard, JeanLouis Joly (MEDEF) et François Turcas lyon people • novembre 2017 • 12 •

(CPME), et les représentants d’associations humanitaires (Petits Frères des Pauvres, Notre Dame des Sans Abri) lui ont apporté leur soutien.

« LES BOUCS ÉMISSAIRES SONT UNE FACILITÉ » Seuls trois adjoints au maire de Lyon Richard Brumm (premier adjoint), Jean-Yves Sécheresse (sécurité) et Jean-Dominique Durand (patrimoine) eurent le courage d’assister à ces poignants adieux. « L’Etat n’est pas un monstre froid, il est humain, c’est-à-dire qu’il est attentif à la situation de ses concitoyens, qu’il est imparfait, en évolution permanente », a-t-il décrit, précisant qu’il n’y avait « ni amertume ni mélancolie, ni nostalgie. C’est seulement la fin d’une aventure ». Avant de s’effondrer : « J’ai été boursier de cette République ».

Demis de ses fonctions à 60 ans, HenriMichel Comet s’est replié sur ses terres de Mayenne le cœur blessé. Plus contenu mais tout aussi ému, son homologue Xavier Inglebert a souhaité s’exprimer « en tant que préfet et en tant qu’homme », abordant les jours à venir comme « un challenge ». « Ce départ s’inscrit dans un contexte

particulier. Je suis arrivé au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, je vous quitte au lendemain d’un autre attentat », a-t-il regretté, sans que son nom n’ait été cité une seule fois dans l’affaire. « En France, personne n’est inintégrable », a-t-il rappelé, en guise de dernière invective à Gérard Collomb, en faisant une subliminale référence à l’installation de familles roms à Saint Genis les Ollières que l’ancien maire de Lyon ne lui a jamais pardonné.

Sur la place Beauvau, la vengeance est un plat qui se mange glacé.

DES ABSENCES REMARQUÉES David Kimelfeld et Georges Képénékian se sont fait remarquer par leur absence. À la décharge du nouveau maire de Lyon, il faut signaler qu’il avait convié depuis plusieurs semaines tous les maires d’arrondissement à déjeuner avec lui au même moment dans les salons de l’Hôtel de Ville en compagnie de son directeur de cabinet et du directeur général des services. Manquait à l’appel le maire du 3ème… que nous n’avons pas croisé à la préfecture. MP

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LA VIE ÉCONOMIQUE

WALTER DINTINGER Le messager du ciel

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ormé à l’art du skywriting sur la côte Ouest des Etats-Unis, le Lyonnais Walter Dintinger illumine le ciel de ses messages depuis 2011, à l’image de l’émouvant « Laura » apposé début octobre, au-dessus des têtes rilliardes. Un talent unique, qu’il est le seul à partager en Europe. À chaque inscription céleste, ce même réflexe. Les yeux tournés vers le ciel, les Lyonnais prennent soin d’immortaliser l’instant, avant de le partager sur la toile.

Avec en filigrane, cette même question : qui est donc ce pilote- artiste ? Le matricule de Walter Dintinger émerge de plus en plus au fil des discussions, preuve de la notoriété grandissante de ce messager du ciel alors que particuliers et entreprises gravitent toujours plus nombreux autour de son oiseau d’acier. « On m’appelle dans toute la France, et même en dehors », précise le directeur de Oui’Up. Formé à Las Vegas, l’aimable aviateur a plus d’un tour dans son cockpit, lui ce prince d’un ciel qu’il côtoie depuis l’âge de 15 ans. Happé par les nuages, Walter Dintinger s’est laissé border

au gré des courants. D’air évidemment.

Un virus incurable, que le pilote est allé amplifier avec la pratique du skywriting. « Voler, ça m’attirait mais l’aviation est un milieu d’ingénieurs, très rigoureux et pas toujours rigolo, confie-t-il. J’avais besoin du skywriting pour continuer à rêver ».

LYON INSCRIT DANS LE CIEL DE LAS VEGAS Et faire rêver, par l’intermédiaire de ses dessins, dont ce mythique smiley inscrit par-delà la Part-Dieu en décembre 2014.

Depuis, avec le manche de son avion pour seul pinceau, Walter Dintinger s’est forgé une solide réputation, le droit à l’erreur rangé sous la carlingue de son Marchetti SF 260. « C’est beaucoup de répétition au sol pour bien enchaîner le message, décritil. La fumée (de la paraffine, ndlr), tu ne la vois pas beaucoup en l’air. C’est un travail de longue haleine. Je sais quand c’est bien

et quand c’est moins pro. Mais je m’en sors tout le temps ». Reste à populariser cette profession, encore trop méconnue pour être « utilisée à son plein potentiel ». Et ce, malgré les retours incommensurables de tels messages. « C’est un savoir-faire que l’on vend. Il faut compter 1800 euros pour un cœur. Ensuite, on fonctionne à la lettre. Plus le message est long, plus c’est cher. Malgré tout, c’est une exclamation à chaque fois. Les gens s’en souviennent 5 ans après ». La fin justifie donc les moyens. Un mot, un cœur, le Lyonnais tient un projet : faire du ciel le plus bel endroit de la terre.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

MARC FRAYSSE

se lance dans la presse Sa carrière politique ayant pris du recul, Marc Fraysse s’essaye à de nouvelles aventures.

L’ancien député a acquis « Parlement & Territoires », un journal très ancré dans le monde politique. Essentiellement numérique, le titre doit faire l’objet d’une parution papier « tous les deux mois, voire tous les trimestres », précise le président de la France Unie.

Pour apporter du contenu, Marc Fraysse s’est attaché les services du rédacteur en chef du très apprécié « Journal du Parlement ». Celui-ci a pour charge d’interviewer les ministres. À Lyon, c’est notre contributeur Yves Espaignet qui apporte sa plume et son savoir. MC lyon people • novembre 2017 • 14 •

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LA VIE CULTURELLE

MUSÉE DES TISSUS

Le coup de ciseaux de Laurent Wauquiez Texte : Morgan Couturier et Marc Polisson - Photos © M.C et DR

Menacé de fermeture, le Musée des Tissus et des Arts décoratifs a désormais un nouveau propriétaire, après trois ans de tractations. Effet d’annonce ou vraie promesse ?

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rois ans après avoir entamé publiquement le projet de sauvetage du musée des Tissus et des Arts décoratifs, Emmanuel Imberton s’est montré rassuré sur le sort de l’établissement culturel dont la Chambre de commerce et d’industrie est propriétaire. « Il fallait une solution de sortie », rappelle le président de la CCI de Lyon Métropole. Celle-ci est venue de la Région et de Laurent Wauquiez, laquelle a « accepté de compléter sa proposition financière ». Alors que les travaux de modernisation sont estimés à 30 millions d’euros, la Région a promis un investissement à hauteur de 10M€. Soucieux du sort de ce « joyau du patrimoine français », l’Etat s’est engagé sur 5M€. Un effort soutenu par Unitex, dont l’investissement se chiffre autour du million d’euros. Pour les 14M€ manquants, Laurent Wauquiez a promis de s’emparer de « son bâton de pèlerin » pour dénicher de nouveaux mécènes.

VENDU POUR UN EURO SYMBOLIQUE « Sans lui, le musée aurait fermé », poursuit le président de la CCI », alors que la Ville et la Métropole ne souhaitant pas combler ce puits sans fond avaient opté pour la cession des deux hôtels particuliers. « Le but de leur projet était de faire une spéculation immobilière. On nous amusait et nous avons perdu 1 an et demi », a taclé Laurent Wauquiez, particulièrement véhément à lyon people • novembre 2017 • 16 •

l’égard de la municipalité. « Je regrette que la Ville ait joué la montre et espéré que ça ferme. Nous tendons la main au maire. Il n’a pas 600 000€ à mettre ? ». Devant « une telle passivité », Laurent Wauquiez en a profité pour couper l’herbe sous les pieds des deux K (Kimelfield et Képénékian).

Il en a même acquis la propriété, pour un euro symbolique alors que son président a annoncé un vaste programme de rénovation et de modernisation. Cette « renaissance » ne devrait pas débuter avant 2019, selon les premières estimations, alors que l’élu républicain se base sur « deux à trois ans de travaux ». À terme, la Région souhaite créer une cité musée du textile, où seraient organisées de « grandes expositions, avec les meilleures technologiques modernes », voire les « plus grands défilés de mode ». MC

1,9

le chiffre C’est en million d’euros, le déficit d’exploitation présumé du musée des Tissus et des Arts décoratifs. Pour le combler, la Région va investir 1 million d’euros supplémentaire chaque année. L’institution sera assistée par l’Etat, à hauteur de 300 000€ sur les trois prochaines années. La CCI a également promis quelques économies, en vue d’apporter 500 000€ de façon pérenne. À cela, devraient s’ajouter les recettes de la billetterie. Alors que le musée attire chaque année 60 000 visiteurs, la Région souhaite doubler la fréquentation une fois les travaux terminés.

UN MUSÉE RINGARD À SOUHAIT Au-delà de l’émotion légitime qu’avait soulevé sa possible fermeture, il s’agit néanmoins de regarder la réalité en face. Le Musée des Tissus est totalement ringard, tant dans sa scénographie (sic) que dans son implantation. Les deux hôtels particuliers historiques qui l’accueillent rue de la Charité n’auraient jamais dus être dénaturés de la sorte. Le public ne s’y est pas trompé, qui boude ostensiblement les lieux. Il est fort dommage que ses difficultés financières n’aient pas conduit la CCI et ses partenaires à repenser entièrement le concept et à envisager son déménagement dans un lieu plus adapté, comme une ancienne usine textile.

C’est là que la mémoire des soyeux lyonnais aurait pu reprendre vie et s’inscrire pleinement dans le XXIe siècle. Les intentions de la Région sont louables mais malgré les montants investis, il sera difficile de faire du neuf avec du vieux, vu les contraintes architecturales des lieux. MP

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LA VIE GASTRONOMIQUE

MATHIEU VIANNAY

exporte la Mère Brazier à Dubaï

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n connaît son goût des voyages et son âme d’entrepreneur. Le chef lyonnais doublement étoilé de la Mère Brazier va pouvoir s’adonner à ces deux passions dans les émirats. C’est sur Palm Jumeirah, l’une des trois îles artificielles créées ex nihilo au large de Dubaï que Mathieu Viannay va exposer sa palette de talents culinaires. Non loin du célèbre hôtel Atlantis, le restaurant est en train de sortir de terre (ou plutôt du sable). Il pourra accueillir à terme 80 clients à l’intérieur et 60 en terrasse. Son associé est une personnalité dubaiote. Le docteur Abdulkareem Sultan Al Olama, CEO of Al Jalila Foundation, est

un homme d’affaires émirati propriétaire d’une demi-douzaine de cliniques. C’est à la Mère Brazier, en mars 2017, que les deux hommes ont fait connaissance. À l’issue du dîner qu’il partageait avec deux businessmen lyonnais, l’émirati ravi de son repas a directement proposé au chef s’il souhaitait ouvrir un restaurant à Dubaï ! Et ça n’a pas traîné ! Désormais calée, l’association des deux hommes prend rapidement forme.

Le restaurant sera baptisé « Rue Royale by Mathieu Viannay ». Le Dubaiote s’occupe des infrastructures et du montage de la société. Mathieu quant à lui va rédiger la carte, recruter le personnel et le chef.

Au menu, les grands classiques de la cuisine française sur le mode « brasserie chic ». « Je n’ouvre pas un établissement gastronomique » précise-t-il, alors que la guerre des étoiles fait rage dans l’émirat. Le Moyen Orient n’est pas une terre inconnue pour le chef lyonnais qui a déjà cuisiné aux côtés de ses pairs Cyril Lignac et Philippe Etchebest au festival Gourmet d’Abu Dhabi. Mais c’est la première fois qu’il participe directement à la création d’un restaurant qui portera son nom. Ouverture annoncée pour le printemps 2018.

Texte : Marc Polisson - Photos © Fabrice Schiff

AVEC PAULETTE

Grégory Cuilleron a du pain sur la planche

À Grégory et Thibault Cuilleron, associés à Antoine Larmaraud abordent avec appétit leur projet de sandwicherie

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deux pas de son restaurant « Cinq mains », Grégory Cuilleron prend le parti de la restauration rapide, avec sa sandwicherie Paulette, basée place Benoit Crépu. Il faut croire que les épreuves de streetfood lui manquaient. Profitant de la mise en vente d’une sandwicherie au 10 de la place Benoit Crépu, à quelques hectomètres du domicile de Paulette sa grand-mère chérie, Grégory Cuilleron se lance dans une nouvelle activité. Associé à

son frère Thibault et Antoine Larmaraud, il s’oriente vers des recettes généreuses et originales. « C’est le sandwich du cuisinier », présente-t-il, alors que la sandwicherie Paulette se singularise par la rotation de ses produits. « Nous avons plein d’idées en même temps, mais on a trouvé notre patte. Nous allons également étoffer les desserts », prometil, appuyé par l’appétence des baguettes du boulanger Christophe Girardet. MC

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LA VIE GASTRONOMIQUE

PUREZZA

L’Eauriginale Purezza, L’Eauriginale s’attaque depuis un peu plus d’un an au marché de la restauration et de l’hôtellerie. Son idée ? Développer un concept d’eau de table qui réinvente les habitudes de consommation et créer un nouveau segment sur le marché de l’eau.

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’eau est une denrée rare qui mérite d’être appréciée, et partagée à sa juste valeur. Mais à l’heure du repas, où ses confrères rouges ou rosés tiennent le haut du pavé, le liquide divise. Entre un marché de l’eau minérale en perpétuelle dégringolade et la classique carafe d’eau trop économique pour combler les factures, les restaurateurs lui accordent un intérêt minimaliste. Ce constat habituel, Purezza s’attache à le passer de mode, ruisselant sur le marché du CHR avec son eau de table éponyme, élaborée en France voilà plus d’un an. Depuis, le concept supporté par le groupe Waterlogic (leader mondial de solution d’hydratation en entreprise), a creusé son nid jusqu’à s’implanter à Lissieu, au nord de Lyon. Vantée pour son « esprit ludique, fait « maison », avec ou sans bulles, Purezza L’Eauriginale reste invariablement désaltérante et agréable en bouche, le complément idéal des plats des restaurateurs », dixit le directeur marketing Romain Portha. Purezza s’inscrit alors comme une alternative à ses concurrents. « On est sur un nouveau concept, une solution alternative écoresponsable, qui permet de se démarquer grâce à une eau plus économique et responsable que l’eau minérale en bouteille mais également plus fraîche, plus neutre et plus pétillante que la simple eau courante. » Basée sur une lyon people • novembre 2017 • 20 •

technologie de microfiltration de l’eau du réseau local à travers la mise en place d’une fontaine à eau, l’eau de table Purezza est directement mise en bouteille sur le lieu de consommation réduisant ainsi les différentes manipulations et les opérations de transport.

En commandant « Purezza », la clientèle de consommateurs peut enfin profiter d’une nouvelle expérience de consommation, d’une eau de table de qualité supérieure à un prix indéniablement attractif.

PLUSIEURS DIZAINES DE RESTAURANTS ÉQUIPÉS SUR LA RÉGION LYONNAISE Des propos confirmés en cuisine, à l’image de Frédéric Marx, propriétaire de l’Art et la Manière dans le 7e arrondissement. « Je n’y vois que des avantages. Je n’ai plus d’eau à transporter. À la place, j’ai pu stocker des bouteilles de vin », présente celui qui écoule quotidiennement une trentaine de bouteilles.

Au-delà de cette alliance gustative, le liquide allèche également par sa dimension économique. Réutilisables après lavage (jusqu’à 1000 cycles, ndlr), les bouteilles se montrent tout à fait discrètes une fois

inscrites sur la note du consommateur.

Le prix se définit en effet au bon vouloir des restaurateurs, à la bouteille, à la table ou en simple complément du menu. Le tout, dans des proportions très abordables, Purezza voulant éviter de verser dans le bling-bling. « Le coût journalier est inférieur à 6€ pour les professionnels du CHR », dévoile le directeur marketing. Si bien que dans les cuisines lyonnaises, l’eau Purezza, écoulée dans sa forme plate ou gazeuse tend à s’installer à la table des convives, dans la pure tradition de l’art de vivre à la française. « Nous voulons renvoyer aux codes de la belle époque, ce côté rétro chic du début du XXe siècle tout en apportant un côté moderne, poursuit-il. L’idée est de revendiquer une certaine filiation avec la fraîcheur, la légèreté, l’épicurisme qui ont marqué cette période dorée. Avec cette nouvelle et surprenante expérience de consommation, Purezza parvient à concilier excellence gustative, prix attractif et conscience environnementale. La douceur de vivre a bel et bien sa place dans notre époque moderne, Purezza creuse un nouveau segment qui ne demande qu’à être puisé. Avec pour but ultime, mettre l’eau à Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff la bouche !

Renault MEGANE © Jan Steinhilber

Berline et Estate

Design dynamique et signature lumineuse identitaire Poste de conduite high-tech, avec tablette tactile R-LINK 2* de 8,7’’ Plaisir de conduite grâce au châssis 4Control* et à la boîte automatique EDC à double embrayage* * Disponible selon version. Gamme Renault MEGANE : consommations mixtes min/max (l/100 km) : 3,4/6. Émissions CO2 min/max (g/km) : 87/134.

Consommations et émissions homologuées selon réglementation applicable.

renault.fr

DANS LE RÉSEAU RENAULT CENTRE-EST

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LA VIE GASTRONOMIQUE

L’INÉDIT

se cache dans le raffinement Ouvert en mai dernier, l’Inédit s’intègre dans le paysage gastronomique du 6e arrondissement.

La cuisine raffinée et le chic de sa décoration en font un passage obligé des amateurs de bonne cuisine.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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n voulait quelque chose de nouveau, quelque chose d’inédit ».

Fraîchement intégrée dans ce quartier historiquement propice aux émanations gastronomiques, la brasserie tenue par Océane Chenal, Chantal Folgoas et Christophe Bonnet fait honneur à ce proverbe français selon lequel mieux vaut une certitude qu’une promesse en l’air. Inscrit blanc sur noir sur le fronton ce bel établissement de 155m2, l’Inédit n’a pas tardé à se signaler. Dans l’assiette pour commencer, où les préparations colorées du chef Amine Kortby rythment le quotidien de cette nouvelle saga bistronomique.

Le tout, dans « une ambiance chic mais décontractée, moderne et épurée », dépeint la maîtresse des lieux, Océane Chenal, soucieuse de voir sa brasserie conserver la convivialité qui est la sienne. Et puisque la nouveauté se conjugue à toutes les sauces, l’Inédit tire son épingle du jeu. Ses plats traditionnels revisités éveillent les papilles. À deux pas des Brotteaux, où le trio conserve ses plus beaux souvenirs. Et c’est tout naturellement qu’il a saisi cette « dernière pépite des Brotteaux ». « J’ai toujours vécu dans le 6e », concède Christophe Bonnet, particulièrement satisfait de l’emplacement.

Difficile de ne pas lui donner raison tant la

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gare, inscrite en vis-à-vis (que l’on admire en arrière-plan via les immenses verrières bordant la façade du restaurant) joint l’utile à l’agréable, dans un mélange des sens conciliant chic et simplicité.

UNE VINGTAINE DE PLATS À LA CARTE Un cachet que l’on retrouve naturellement en cuisine, le chef Amine Kortby se chargeant de mijoter, dans une interprétation moderne, tant visuelle que gustative, les grands classiques de la gastronomie. Mille feuilles de légumes, noix de Saint Jacques déglacées au vinaigre d’orange ou croquant meringué, le restaurant s’intègre tout en

saveurs. Dans un cadre des plus chaleureux. « Ce qui nous a plu, ce sont les volumes », justifie-t-elle. Une réflexion que les clients consentent sans mal, tant ces grands espaces ont su être magnifiés par le coloris nivéen adjoint aux murs. Chic et accueillant, deux notions choyées par les propriétaires. En tout temps et en tout heure. Les plats faits maison -élaborés à partir de produits frais – trouvent en effet, une prolongation en after works, où se dévoilent tapas raffinés et savoureux cocktails. Un héritage des défunts mardis de l’Inédit, premier épisode d’une histoire qui à n’en pas douter, ne fait que commencer. Car dans le 6e, l’Inédit a bien l’intention de perdurer au box-office.

112, boulevard des Belges - Lyon 6e Tél. 04 78 24 34 52

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RUBRIQUE BRÈVES DE COMPTOIR

LE THÉODORE

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sous l’impulsion de Marco Chopin

he new place to be» peut résumer la nouvelle vie du «Théodore» depuis sa reprise par l’ancien directeur de la brasserie de l’Est. Le fabuleux destin de Marco (48 ans) a pris son envol après la retraite bien méritée de Robert Perret. « Je suis passé devant Le Théodore qui m’a fait penser au Costes à Paris. Un endroit chic qui me correspond tout à fait. Je dois tout à Paul Bocuse et Jean Fleury qui m’ont tout appris et je souhaite mettre en pratique leurs leçons apprises à l’Est pendant vingt

ans ». Les photos en noir et blanc de Marco avec son second mentor Jean-Michel Aulas, Fiorentino Perez (Président du Réal de Madrid) et Ronaldo nous rendent heureux de faire partie de la fête. À sa table, l’on retrouve ses meilleurs amis et les plus belles filles de la ville qui se faufilent entre les tables dans une ambiance électrique...

Au menu de cette belle brasserie “parisienne” délicatement reliftée, un délicieux pâté en croûte maison. Le filet de bar de l’Ile de Beauté écrasé de pommes de terre à l’huile

STEAK & CO

d’olive et le Chateaubriant poêlé haricots verts et pommes frites maison sont ensuite deux plats incontournables... tout comme les rognons de veau et la côte de bœuf Angus (un kilo pour deux). Les profiterolles, le baba au rhum, les œufs à la neige et les gaufres terminent en beauté notre repas de fête.

Christian Mure (Guide Lyon Gourmand) - Photos © Fabrice Schiff

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e Tél. 04 78 24 08 52 Fermé le dimanche. Service jusqu’à 23 h

CAFÉ JULIETTE

à la sauce Dalloz

rhabillé pour l’hiver

Les codes du bœuf n’ont encore pas fait l’objet d’ordonnances.

Mais ils tendent à subir quelques améliorations, à en croire les nouveaux propriétaires de Steak & Co. Friands du Parc de la tête d’Or, Boris Dalloz et Peggy Cohen ont choisi de s’en approcher, reprenant ce « temple du bœuf » par « amour de la viande » à Lionel Badier. Finie la « clientèle de bureau », côtoyée une décennie durant du côté du Si...Près, le duo se prête depuis septembre au public « plus panaché » du cours Vitton. Deux mois après, le grill est encore tiède. Boris et Peggy avancent à tâtons, se gardant encore d’imposer leur patte sur le restaurant. Mais les idées sont là. « Il y aura des plats novateurs sur le bœuf », promet Boris. Steak house, faux filet et entrecôte, le menu donne lui, déjà l’eau à la bouche. MC

Ni vu ni connu, le Café Juliette s’est offert un léger lifting automnal.

En quinze jours à peine, l’établissement tenu par Sébastien Laumond a multiplié les ouvrages pour rafraîchir sa décoration.

Parmi les modifications les plus marquantes, l’agrandissement de la mezzanine n’est pas passé inaperçu auprès des habitués. Au même titre que la réfection du bar, recouvert de marbre et rétroéclairé.

Des travaux soutenus par l’architecte Nicolas Tourrette, qui permettent au Café Juliette d’asseoir son style « Empire ».

Le renouvellement des assises contribue lui, à conserver ce côté cosy des lieux, souhaité par Jean-Christophe Cons et Arnaud Tourrette. Enfin, le Café Juliette agrandit sa cave à vins avec les breuvages signés Stéphane Montez. La souris d’agneau vient quant à elle, compléter la carte des plats pour l’hiver. MC

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BRÈVES DE COMPTOIR

CAFÉ DE LA GARE

La joie de vivre de Claude Barbet Son matricule est célèbre chez tous les amateurs de vieux bouchons lyonnais puisque sa grand-mère et son grand-père tenaient le bouchon Barbet (12, rue Pizay) où l’on mangeait au coude à coude avec les employés de la poste voisine et les bourgeois du quartier dans un décor inimitable admirablement bien conservé depuis par la famille Hugon.

Texte : Christian Mure – Photos © Fabrice Schiff

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’est la même ambiance conviviale que l’on retrouve au Café de la Gare à Brignais grâce à Claude Barbet (48 ans) toujours fidèle à son credo : «Tout le monde est le bienvenu. J’ai plaisir à rencontrer les gens et à discuter avec eux.»

Voilà maintenant 12 ans que les frères Barbet ont racheté le café de la gare, alors en liquidation, après avoir fait les grandes heures du Béranger dans le 6ème. Dans un désert gastronomique, sa gouaille et sa cuisine familiale ont vite tourné à la successstory jusqu’à cette nuit du 6 février 2015 qui voit son outil de travail partir en fumée.

Sur les réseaux sociaux, la chaîne de l’amitié devient très vite virale. Et tout le monde de se retrousser les manches pour les aider à redémarrer. Dans l’impossibilité de regagner la vieille bâtisse, Claude et Julien aménagent dans le jardin huit containers fournis par son célèbre voisin Olivier Ginon. Depuis, le succès est au rendez-vous avec plus de 200 couverts par service sur ses deux terrasses.

C’est la cantine des salariés de GL Events, mais aussi de Lionel Perrier, le patron tout feu tout flamme de la société Ademolys et du restaurateur Dominique Casagrande (le 1838) et des deux poules qui gambadent allègrement le long de la terrasse.

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DÉMÉNAGEMENT DANS DEUX ANS On ne se prend pas la tête dans ce restaurant à la décoration complètement hétéroclite qui mêle têtes de cochons, plaques émaillées jusqu’au portrait du célèbre patron. Dès 9h du matin, les premiers gourmets s’attablent autour d’un copieux mâchon serti de saladiers lyonnais et d’une fondante tête de veau. Le cochon qui tourne sur la broche, côte de bœuf pour deux, tête de veau, magret de canard entier, poisson du marché, gratin d’andouillette, tétines de vaches en persillade, quenelles de brochet, andouillette tirée à la ficelle de Xavier Braillon, entrecôte wagyu, hampe de bœuf, tartare de bœuf expliquent le succès incroyable de ce restaurant vraiment en dehors des sentiers battus... Nicolas Ferrand livre ses fromages de chèvre de Rontalon. Le côteau du Lyonnais Clos de la Petite Gallée 2015 de Robert et Patrice Thollet provient de Millery, non loin de la propriété Prenat. David (une pile électrique Duracell) et le chef Gilbert Hallyday donnent le meilleur d’eux-mêmes... sous l’œil attentif de Claude Barbet

qui prépare déjà la suite : «Ne pouvant pas rester dans les containers actuels qui vont être récupérés par ma femme exploitante agricole pour son restaurant à la ferme, nous allons nous déplacer dans les deux ans à une cinquantaine de mètres d’ici dans une grande halle comme à Madrid ou Barcelone avec cuisine ouverte, bar central, belle terrasse, cave où l’on viendra choisir sa bouteille.»

Café de la Gare 11, rue du Général De Gaulle 69530 Brignais Tél. 04 78 05 17 53 Ouvert tous les midis du lundi au samedi de 7h à 20h plus les jeudis soirs et vendredis soirs jusqu’à 22h30. Carte à l’ardoise. Mâchon lyonnais à 18€.

Plat du jour à 10€. Plat du jour plus fromage ou dessert à 13€. Pot de côtes du Rhône à 8€.

BRÈVES DE COMPTOIR

MIONNAY

Chapel devient la Villa Véronèse

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oup de projecteur sur Armand Mechali qui va transformer l’ancien restaurant d’Alain Chapel (fermé depuis 2012) en Villa Véronèse... Avec un restaurant italien flambant neuf et un hôtel quatre étoiles de quinze chambres. Armand Mechali n’en est pas à son premier coup d’éclat puisqu’il a déjà repris «La Table des Dombes» aux Echets pour en faire un succès en dix ans, doublant ensuite la mise au «Golf de Mionnay.

Propos recueillis par Christian Mure

Vous vous engagez dans des travaux pharaoniques !

On ne garde que les murs et la structure, des travaux effectués par le cabinet d’architecture Robin à Macon. Hervé Moreau et Marie Hélène Guyot s’occuperont de la décoration. Il y aura trois salles de restaurants et trois salles de séminaires. Les quinze garages déboucheront sur les quinze chambres équipées de literie My Bed...

Que restera-t-il du mythique restaurant ?

On va garder les sols et planter des cyprès venus de Florence pour faire revivre sa terrasse. Les boiseries seront remises en état.

On va essayer de conserver les mythiques carreaux bleus de la cuisine. J’ai aussi comme projet d’installer un spa (400.000 euros) lors de la deuxième tranche de travaux. Il y aura une immense baie vitrée et un vrai bar d’hôtel avec un piano à queue blanc qui m’a suivi dans toutes mes affaires.

Comment avez-vous pris cette décision ?

Tous les restaurateurs sont venus voir comme Christophe Roure mais ils ont tous été effrayés par l’ampleur des travaux. Même dans mes rêves je n’y aurais pas pensé si ce n’est pour mes enfants. Thomas (20 ans) a travaillé deux ans à Paris au Georges V, le plus grand palace du monde. Sa sœur Léa, actuellement dans l’immobilier, va nous rejoindre.

Visite des lieux en compagnie d’Armand Michali sur la page facebook de lyonpeople. Post du 10 octobre 2017

Quel genre de cuisine allez-vous proposer ?

Bocuse a toujours dit que les deux premières gastronomies du monde étaient la française et l’italienne... C’est le produit pour le produit. Georges Asti (ancien chef du Fédora) ne travaillera que des produits frais importés de la péninsule italienne.

Ou de bons produits français comme notre foie gras cognac-porto et le saumon fumé par nos soins. Les classiques dombistes ne seront pas oubliés avec une volaille de Bresse de chez Miéral à Montrevel et des grenouilles.

UN BUDGET DE

3,5 MILLIONS D’€

ACHAT DES MURS : 800 000 € TRAVAUX : 2.300.000 € DÉCORATION : 400.000 € LA BOUTIQUE «ROSES ET SAVEURS» (ÉPICERIE FINE DE PRODUITS ITALIENS ET FRANÇAIS) VA ROUVRIR COMME PAR LE PASSÉ.

OUVERTURE ANNONCÉE POUR L’ÉTÉ 2018.

Et pendant ce temps...

CHRISTOPHE MARGUIN FAIT SON PRÉSIDENT

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e restaurant des Echets est fermé depuis le 31 juillet, et les Marguin de retour des vacances se sont employés à débarrasser les lieux occupés depuis 1906 par la dynastie de cuisiniers dombistes. Une étape a été franchie avec succès le 7 octobre lors de la vente orchestrée par Cécile Conan. Plusieurs dizaines d’amateurs, antiquaires et particuliers, sont repartis avec des objets désormais cultes. Les plus précieux ont été stockés et feront leur réapparition au « Président », le nouveau repaire de Christophe et Nicole Marguin dans le 6ème. Le couple a confié au cabinet d’architecture intérieure Richard Bagur l’aménagement et la décoration du restaurant sis 11, avenue de Grande Bretagne dont vous nous présentons une esquisse en exclusivité. Ouverture annoncée pour le 11 décembre.

Marc Polisson lyon people • novembre 2017 • 28 •

© agence Richard Bagur

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120 ANS DES CHOCOLATS VOISIN

VOISIN SOUFFLE SES 120 BOUGIES

Révisons nos tablettes

Entreprise familiale créée à Lyon en 1897 par Léon Voisin, l’une des premières chocolateries artisanales de France célèbre 120 ans de chocolat dans tous ses éclats..

Texte : Jocelyne Vidal - Photos © DR

Créer, surprendre, séduire, innover... Les maestros de Voisin s’y emploient depuis 1897. Expert du marché des cafés verts, Léon Voisin ouvre à Lyon dès la fin du XIXe siècle, une boutique spécialisée dans la sélection et la torréfaction des meilleurs produits tropicaux, cafés, cacaos, thés, épices...Dépositaire des précieux savoir-faire de la capitale de la gastronomie, Léon Voisin et ses 25 maîtres-chocolatiers sont rassemblés, dès 1915, au sein de la « Fabrique de chocolats » dans le quartier de la Préfecture, rue de Bonnel. Aux côtés de Joseph Boucaud Maître, auquel il confiera la destinée de la Maison Voisin, le chocolatier-torréfacteur n’a pas son pareil pour peaufiner le velouté d’un praliné naturel, l’onctuosité d’une ganache, l’éclat de tendres amandes sur un nougat gorgé de miel de pays...

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Innovation 2017, la truffe à la truffe noire © Semaphore&Co

120 ANS DES CHOCOLATS VOISIN

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DES LÉGENDES À CROQUER Importateur devenu commerçant, Léon Voisin ouvre son premier magasin de thés, cacao et épices, Cours de la Liberté à Lyon en 1897.

LYONNAIS DE COEUR

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Installée depuis 1980 en plein cœur de Vaise, la chocolaterie fournit son propre réseau de boutiques disséminées dans tous les quartiers de Lyon et ses environs.

Dans ce temple du savoir-faire d’excellence, les meilleurs cacaos d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique Latine ont rendez-vous avec les subtiles noisettes du Piémont, les délicates amandes de Sicile. Sans oublier les fruits et alcools de la Vallée du Rhône.

Le tout sublimé par les arômes de cafés du Brésil et de Papouasie, les parfums des meilleurs thés de Ceylan, des Indes et de Chine... Une symphonie de senteurs et de saveurs, assortie à la chorégraphie de gestes appliqués le long des silos dorés d’où s’écoulent de grands crus de cacaos et cafés.

Les Chocolats Voisin, dans le sillage de Paul Bocuse et des Toques blanches, sont entrés avec eux dans la légende des gourmandises lyonnaises.

Première légende à déguster, celle du Coussin de Lyon. Il n’est pas une star de la scène ou de la politique qui ne fasse escale au pays de Guignol sans trouver dans sa chambre d’hôtel, un coffret de ces bijoux de chocolats fins sertis de pâte d’amande vert émeraude. Ces douze grammes de plaisir vous transportent au cœur de l’histoire de Lyon, dévastée en 1643 par une terrible épidémie. Pour tenter d’y mettre fin, les échevins forment le vœu d’une procession à Fourvière où ils déposent « un cierge de sept livres de cire et un écu d’or sur son coussin de soie » en l’honneur de la Vierge Marie. La tradition inspire les soyeux et le maître chocolatier qui unissent leurs talents pour créer en 1960, le Coussin de Lyon. La Quenelle de Lyon ou encore le Sarment du Beaujolais, sont eux aussi inscrits, comme l’illustre Coussin, à l’inventaire du Patrimoine National des Spécialités de France.

Confection du célèbre Cousin de Lyon

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1. Le parfum de s chocolats et ca fés d’exception flotte en 1935, sur l’affic he de Saunier comme autour des bouti ques des orfèvres de l’or br un.

2. Brochure de ve nte datant de 19 63 3. On se presse à l’entrée de la bo utique historique Voisin, cours de la Liber té

120 ANS DES CHOCOLATS VOISIN

© Sébastien Clavel

Palets d’or et d’argent

Fabrication du praliné

UNE BRIGADE DE MAÎTRES CHOCOLATIERS Pour élaborer ces produits d’exception, la brigade de maîtres chocolatiers Voisin a mis en œuvre une méthode éprouvée, fondée sur l’excellence des matières premières.

Avant de les sélectionner, une recherche minutieuse est réalisée pour identifier les meilleurs producteurs (pays, puis régions) en fonction des saveurs recherchées. Au fil des décennies, Voisin a donc développé une véritable expertise dans le choix rigoureux de ses matières premières, mais aussi sur la façon de les travailler. Par exemple, toutes les fèves de cacao utilisées par Voisin sont durables. Elles proviennent de plantations gérées dans le plus grand respect de l’environnement et des conditions de vie des producteurs locaux. Héritiers des valeurs de tradition et d’innovation de Léon Voisin, Joseph, Paul, Alain et enfin la 4e génération avec Romain et Franck Boucaud Maître, ont à cœur de pérenniser ce savoir-faire depuis toujours artisanal.

© Semaphore&Co

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VOISIN LABEL D’EXCELLENCE Place Bellecour, logo Voisin réalisé avec la participation de tous les salariés de l’entreprise

Avec deux cents collaborateurs répartis entre les vingt-cinq boutiques et la chocolaterie, Voisin ajoute aux galons de la Confrérie des Chocolatiers de France, de la Confrérie des Maîtres du Thé, le titre d’Entreprise du Patrimoine Vivant en 2014, décerné par l’Etat à ceux qui pérennisent des savoir-faire artisanaux d’excellence. Le temps de lever le voile en 2015, sur les secrets de « La Fabrique » en son élégante boutique de la rue Grenette, la griffe du chocolatier lyonnais a dépêché son éminent ambassadeur – le Coussin de Lyon- à l’Exposition Universelle de Milan, avant d’ouvrir en 2016 boulevard Haussmann, sa première boutique parisienne. Une antenne internationale de first class pour un explorateur de saveurs qui s’est fait label.

L’esprit pionnier de la Maison Voisin fait les beaux jours de la « réclame » à bord de l’une des premières Peugeot utilitaires lyon people • novembre 2017 • 32 •

120 ANS DES CHOCOLATS VOISIN

L’OR BRUN DE VOISIN Interview à croquer

Voilà 120 ans que les maîtres chocolatiers lyonnais règnent sur les palais du monde entier, du Japon à la Russie, en passant par la Chine, les États Unis et les Émirats Arabes Unis. Pour Alain Boucaud-Maître, Romain et Franck Boucaud-Maître, labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant, « le meilleur est à venir ».

Propos recueillis par Jocelyne Vidal

Quel est le secret de la réussite de ces 120 ans de gastronomie lyonnaise ?

Romain Boucaud-Maître Nous sommes une chocolaterie lyonnaise familiale qui a à cœur de pérenniser les valeurs de ses aïeux. Pionnier du sourcing, Léon Voisin parcourait le monde entier pour découvrir les meilleurs produits tropicaux, le fin du fin des thés, cafés, cacaos. Leurs arômes se répandaient autour des boutiques ouvertes par cet entrepreneur aventurier dans tous les quartiers de Lyon où l’on torréfiait le café sur le trottoir. Cette proximité d’un Maître Chocolatier avec les Lyonnais est toujours d’actualité et va de pair avec des prix raisonnables. On peut se faire plaisir pour cinq ou cent euros dans nos boutiques où il fait bon s’immerger dans les traditions de Voisin, récompensé par l‘Etat du label d’excellence EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant). Un titre décerné aux entreprises françaises incarnant au même titre que Pierre Hermé, Ladurée ou encore Chanel, Dior et Hermès, des savoir-faire artisanaux d’excellence. lyon people • novembre 2017 • 34 •

Alain Boucaud-Maître Cette réussite est celle d’une entreprise indépendante, liée à aucun groupe mais profondément attachée à ses racines lyonnaises et à des valeurs qui nous ont permis de mériter la confiance des consommateurs. La maîtrise de la chaîne de qualité des produits, des matières premières à la distribution, en assure l’excellence.

Ajoutez la fidélité et l’enthousiasme de nos collaborateurs, la qualité de notre travail d’équipe pour nous faire naviguer ensemble sur le même bateau, avec le même objectif de tradition et d’innovation, de savoir-faire et de création.

Franck Boucaud-Maître Le label d’Entreprise du Patrimoine Vivant a constitué une belle reconnaissance pour nos maîtres chocolatiers qui ont tous bénéficié d’une formation interne. L’encadrement est toujours issu de la base dans notre entreprise qui forme chaque année une dizaine de jeunes élèves de BTS en management des

© Sébastien Clavel

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unités commerciales. En relation avec les écoles et associations de l’agglomération, telle l’ALGED (Association Lyonnaise de Gestion des Enfants Déficients), nous nous inscrivons résolument dans le tissu économique local, en illustrant les valeurs RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) portées depuis 120 ans par la Maison Voisin. Une maison où l’on innove en permanence, en se remettant toujours en question pour inventer de nouveaux produits, créer de nouveaux packagings pour les mettre en scène, allier savoir-faire et faire savoir… Pas question pour Voisin de s’endormir sur ses lauriers. La Maison déborde de projets : nous allons agrandir de 2000m2 la chocolaterie de Vaise où s’ouvrira prochainement une école de baristas pour former des artistes du café.

Parlons à ce propos, des performances et projets de Voisin à l’international RBM : L’ouverture en février 2016, d’une première boutique Voisin Boulevard Haussmann à Paris, nous permet de représenter au cœur de la capitale, tout un pan de la gastronomie lyonnaise.

Transposer aujourd’hui la réussite lyonnaise à Paris nous ouvre de nouveaux horizons à l’international. Déjà présents depuis 2014 dans la capitale, à travers un corner aux Galeries Lafayette, nous développons depuis Paris et Lyon, quatre projets qui nous tiennent particulièrement à cœur. Tout d’abord le doublement de notre activité au Japon où nous disposons de 14 espaces dédiés dans les magasins Isetan, l’équivalent du Printemps. Notre deuxième axe de développement est la Russie : nous sommes identifiés parmi les meilleurs chocolatiers de France dans les rayons de la Maison Hédiard à Moscou.

Êtes-vous présent sur tous les continents ?

FBM : Tout en maintenant notre présence à Shanghai où nous sommes associés à un leader de l’épicerie fine, nous intensifions notre présence sur la côte Est des Etats Unis.

Dans la foulée, des corners Voisin créés dans de belles boutiques d’épicerie fine, nous projetons l’ouverture d’un magasin au sud de New York. Notre quatrième axe de développement concerne les Emirats Arabes Unis : la récente visite d’une délégation de la famille royale d’Arabie Saoudite nous a confortés dans notre projet d’ouverture de boutiques dans de grands centres commerciaux. La part de notre chiffre d’affaires réalisé à l’international pourrait ainsi s’accroître de 5%, sans que nous ayons à nous fixer d’ultimatum ! Le plus important pour nous est d’exporter dans le monde entier les traditions d’excellence de la gastronomie lyonnaise et de contribuer activement à leur rayonnement, dans le sillage de Paul Bocuse et des Toques Blanches.

En rejoignant la Halle du Grand Hôtel Dieu, vous vous dotez aussi d’une prestigieuse vitrine…

ABM : Le nom de Voisin s’est naturellement inscrit dans le contexte général du Grand Hôtel Dieu qui accueillera des millions de visiteurs, au lendemain de l’ouverture de la Cité de la Gastronomie, d’un hôtel Intercontinental « 5 Etoiles » et d’un pôle alimentaire réunissant les meilleurs ambassadeurs de l’excellence lyonnaise.

Nous avons donc rejoint ce prestigieux pôle alimentaire, aux côtés notamment, des M.O.F. Trolliet, Pozzoli, Vianey et Pignol, de la Mère Richard, de la Maison de vins Guyot, de l’entreprise Cerise et Potiron et de Cédric Moulin, patron du Café Léone…

Ensemble, nous ferons rayonner très fort les talents culinaires de la Cité implantée dans l’édifice aux portes grandes ouvertes, à la fin de l’année 2018, sur cinq siècles d’architecture lyonnaise.

ABM : Nous faisons également la part belle aux cacaos de pures origines du Venezuela, de Sao Tomé dans le Golfe de Guinée, de l’Equateur, de la Papouasie, de Saint Domingue et de la Tanzanie, pour leurs spécificités gustatives. Le même soin est apporté au choix d’autres matières premières. Les griottes de Chasselay, les oranges navel fraîches, les liqueurs des Alpes et de Bourgogne renouvellent chaque année nos gammes de 200 modèles de chocolats, tandis que les noisettes du Piémont et les amandes de Valencia donnent à nos pralinés à l’ancienne, un velouté dont raffolent les grandes Toques, à commencer par Christian Têtedoie !

RBM : Maîtriser toute la chaîne de qualité des produits, de la fève de cacao au produit fini, assure la traçabilité de nos cacaos issus à 100% de l’agriculture durable. Nous avons choisi l’année de nos 120 ans, pour rejoindre la Fondation Cocoa Horizons et contribuer, grâce aux primes versées sur les achats, aux projets d’amélioration des conditions de vie et de travail des familles de planteurs en Afrique de l’Ouest. En participant à la création d’écoles et de dispensaires, nous avons fait le choix de nous investir dans des projets concrets, respectueux de l’écosystème et de l’environnement des terres d’élection de nos trésors gustatifs.

Quelle part de l’héritage moral de Léon Voisin souhaitez-vous pérenniser ?

FBM : Nous nous voulons comme lui, des explorateurs de saveurs. Nous avons à cœur de faire découvrir aux Lyonnais comme à nos clients étrangers, les produits d’exception réalisés artisanalement, à partir de matières premières triées sur le volet dans le monde entier. A chaque terroir correspondent un arôme, une saveur spécifique. Les cafés de 21 pays nourrissent l’inspiration de nos maîtres torréfacteurs. Pour le chocolat, nous sélectionnons les cacaos de grandes origines d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique du Sud : ils confèrent un goût spécifique Voisin, à la couverture de chocolat noir de nos enrobages et tablettes.

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Protection canapé. Georges Képénékian dans son appartement du 6ème, entouré des femmes de sa vie : Clara, épouse de son fils Vahan, son petitfils Melik, Geneviève et Georges, leur fille Lori.

Le couple qui habitait dans un atelier rue Royale a emménagé dans ce bel immeuble bourgeois en 1986. lyon people • novembre 2017 • 36 •

GEORGES KÉPÉNÉKIAN

Au nom des miens et des autres

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LE NOUVEAU MAIRE DE LYON À COEUR OUVERT À 68 ans, « Képé » comme on le surnomme vient de faire une croix sur sa carrière de chirurgien urologue pour se consacrer à la fonction de maire de Lyon. Anti clivage comme du show-of, ce fidèle parmi les fidèles de Collomb, devra se révéler.

Engagement.

Texte : Nadine Fageol – Photos © Jean-Luc Mège

Détails de la cheminée JLG, les chiffres de Jean-Gilles Gillet ou de la famille Garnier ?

D

e l’extrême droite à la gauche, la vague Macron a tout emporté, y compris Gérard Collomb dûment rapatrié au ministère de l’intérieur à la gestion du climat ambiant : attentats et ouragans… Stratège, il a veillé à la montée au feu de deux de ses fidèles cadres. David Kimelfeld au Grand Lyon et Georges Képénékian à la ville. C’est ainsi que le 7 juillet dernier, le conseil municipal a désigné maire le premier adjoint chargé de la culture.

Un Arménien à la tête de la troisième ville de France (intra-muros), l’info tourne dans la diaspora pour ouvrir le journal de 20 heures à Erevan. Sorti du landernau, c’est un quasi inconnu que Lyon People est allé rencontrer dans le vaste appartement bourgeois du sixième arrondissement.

Racheté à un général, les moulures en stuc de l’ancien hôtel particulier de Jean-Louis Gillet ont été préservées dans la couche de lyon people • novembre 2017 • 38 •

grand blanc. Nous faisons la connaissance de Geneviève, l’épouse endocrinologue, Lori la fille, ravissante, endocrinologue aussi, Clara la belle-fille mobilisée par petitfils Melik et une table basse regorgeant de douceurs auxquelles nous n’aurons pas le temps de toucher. Deux heures chrono pour dépasser la fiche Wikipédia de Képé plutôt synthétique. Des traits forts réguliers, doux dans la rondeur, étonnamment marqués par une paire de sourcils noirs en rupture avec sa toison blanche ; on lui balance : « Vous a-t-on dit que vous ressembliez à DSK ? » « Oui, dans un TGV ». « Et vous a-t-on proposé une partie fine ? ». Eclat de rires général. Le désordre de la question a le mérite de créer convivial climat. Au fil de la discussion, on découvre un homme imbibé par l’engagement, au nom de l’histoire familiale qui tutoie celle, avec un grand H, du génocide arménien.

RACINES « C’est dans la ferme de Saint Laurent de Chamousset que maman m’apprend le plaisir de la lecture. J’ai un rapport aux livres complexe »

EXODE Pour vous faire une idée, l’actuel maire aurait pu être sujet bostonien ! Son grandpère ? Pur personnage romanesque. Envoyé s’instruire par delà l’Atlantique, il apprend qu’au pays sa famille est en partie décimée sur plusieurs degrés de parenté, « passée au fil du sabre ». Donabedian rentre, s’engage dans la Légion d’Orient créée par les alliés qui pas même opérationnelle est déjà pourchassée. Il se marie et se décide à l’exil. Seulement, les Etats-Unis n’acceptent plus d’émigrants alors ce sera la France.

1922, et vogue le bateau jusqu’à Marseille pour remonter la vallée du Rhône au fil des étapes. Là où il y a du travail comme à la cimenterie de Cruas. La maman de Képé gardera de magnifiques souvenirs de la campagne environnante. Au côté de Donabedian, il y a Sonia, l’épouse instruite qui parle français et apprend à la nichée, « à être au service des autres ». Des usines Berliet aux métiers de la soie, en

1929, la famille arrive à Lyon au « Kemp » quartier arménien du 3ème arrondissement pour s’installer progressivement comme épicier rue de la Guillotière…

SURVIE De son côté, toujours durant « les événements », son père devenu orphelin est évacué sur Alep par un ami turc de la famille qui en avait fait la promesse à son même père. « Tous les Turcs ne sont pas des assassins », l’homme aura l’obligeance de remettre le trésor familial, une cassette de pièces d’or, complète. Prisonnier durant la 2nde guerre mondiale, ce père frôle l’exécution quand on découvre qu’il détient des lames de rasoir. C’est qu’il était coiffeur au stalag... « On m’a transmis tellement de choses, la culture arménienne évidemment mais aussi les comtes, légendes et autres mythes ».

En 1954, son père en quête « d’un coin d’Arménie » achète une ferme à Saint Laurent de Chamousset. Ni eau, ni électricité, il passe ses journées dans les livres. Un ancrage terrien qu’il formule par la boutade, « je suis peut être le seul urologue à savoir traire une vache ». Du tourment de l’histoire familiale à son enfance heureuse, Georges Képénékian va intégrer et surmonter tous les obstacles pour faire sa médecine. « Le plus beau métier du monde ». Digérer l’histoire familiale et contribuer à faire le bien ; Képé est pur exemple de résilience qui va se traduire par un engagement sans faille. Et là, est peutêtre l’énorme « cadeau » que vient de faire Gérard Collomb à Lyon en poussant à sa succession un homme qui en a vu d’autres.

D’autant que la vie jette à l’étudiant un sort enviable ; celui de se trouver au bon endroit au bon moment. Interne, il intègre l’équipe de recherche INSERM de Pierre Marion, pionnier de la transplantation cardiaque.

Des toutes premières opérations du cœur, il apprend la patience. Remiser le projet, donner le temps au temps et que le groupe Mérieux peaufine ses solutions anti-rejet.

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ALLIANCES En parallèle, Képé qui ne manque pas d’humour, commet sa seule erreur : « prendre une blanche ».

C’est oublier l’époque. Le jeune handballeur a repéré en quittant le terrain une jolie basketeuse prenant le relais. Geneviève Brochud en fac de médecine. Il s’en remet à Ali Baba et aux Sept Voyages de Sindbad pour faire chavirer les beaux yeux verts. S’en suivront trois enfants (deux médecins, un chercheur en chimie).

Son épouse Geneviève, endocrinologue

CAUSE TOUJOURS Des premières manifestations en 1965 à la création du comité de défense en 1971, il défend ardemment la cause arménienne, jusqu’aux discussions à l’ONU sur la reconnaissance du génocide, essentielle au moment d’une hypothétique entrée de la Turquie dans l’U.E. Ce militant infatigable, membre du PS arménien, fréquente Hernu, Mermaz, Poperen et autres éléphants. Il noue avec Gérard Collomb, alors professeur de lettres à Tarare, amitié qui va se consolider dans le temps. « Il aura fallu attendre Michel Noir pour qu’une personnalité de droite dans cette ville évolue sur ce sujet ». Engagé plus que jamais lors du séisme en Arménie en 1988, il n’aura de cesse d’accompagner et former entre Lyon et Erevan cohorte de médecins. Le premier président d’Arménie lui propose alors le ministère de la santé ; profondément attaché à Lyon, il refuse tout en recommandant un confrère. Le grand professeur fonce qui dépense encore une énergie folle à la refonte totale de Saint Joseph - Saint Luc en hôpital contemporain.

Comment respecter l’autre, si on ne se connaît pas soit même ? Sa personnalité intuitive séduit aussi le Grand Orient. Si le génocide croise la géopolitique mondiale, la loge est pour lui, « apprentissage de la République ».*

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« Je suis très fière qu’il ait été élu maire de Lyon. Mais ce n’était pas mon rêve... »

POLITIQUE « Il faudrait que… », en 2001, Gégé tente une première approche mais c’est en 2006 que « Non, mais là… », il parvient à le rallier à son comité de soutien pour lui confier la direction de la campagne des élections municipales de 2007. « On se creusait la tête, on inventait des idées », il parle d’ambiance extraordinaire, Agnès Benoit évoque surtout un homme qui, débarquant aux réunions après une opération de huit heures, faisait preuve d’un calme salvateur dans le contexte d’une campagne stressante.

Dans l’urgence, il connaît les priorités. « Je vais faire quoi, l’organisation sanitaire ? » qu’il demande une fois élu du troisième arrondissement ; inexistante à la ville, Gégé le propulse à la culture, « mais tu veux que je sorte tous les soirs ? ». Les cultureux qui se gaussaient découvrent un bosseur qui, dans l’analyse, trouve matière à consensus et solidarité.

Sa fille Lori, 31 ans, chef de clinique à Lyon Sud

« Nous avons été autonomes très tôt. C’était un papa absent mais très présent ! »

PARIS Le soir des résultats de la présidentielle, dans le bureau du QG de Macron, l’avenir de Gégé est scellé. « Mais Gérard, tu vas revenir t’occuper du PLU (plan local d’urbanisme) ? » Gégé rigole et lui propose la mairie !!! « J’ai hésité. Cela voulait dire lâcher mes engagements, mon métier... », mais il ne pouvait refuser au nom de l’amitié. Et d’annoncer, « Je préparerai les élections de 2020 avec Gérard ».

* source complémentaire : l’article de Jeanine Paloulian publié dans les Nouvelles d’Arménie

23, RUE LONGUE – 69001 LYON 04 78 39 08 35

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L’ALBUM

de Georges Képénékian 1 2 4

1. Georges, élève de l’école Primaire place Belleville à Lyon 8ème, durant l’année scolaire 1957/58 2. À 4 ans, avec son père Avedis, épicier au 155, grande rue de la Guillotière. « Le génocide est une saignée dans la transmission culturelle » 3 et 4. Le jour de son mariage avec Geneviève Brochud, en l’église arménienne de Lyon, le 10 février 1979 5. En papa attentionné avec son fils ainé Vahan, en janvier 1980. Suivront Mikael (1983) et Lori (1986)

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6 6. En 2002, au bloc opératoire à l’hôpital Saint Joseph-Saint Luc où il a opéré jusqu’en août 2017. Il a confié la maison à ses dauphins Jean-Philippe Fendler, Etienne Denis et Nicolas Arfi

« LA CHIRURGIE M’A APPRIS L’HUMILITÉ ! » « Dans l’intensité de la chirurgie, j’ai appris la maîtrise, la réflexion, la préparation. Souvent j’ai réalisé le détail d’une intervention la nuit précédente. Un de mes maîtres (Marion) m’a dit un jour : « une belle opération n’existe pas, il faut d’abord se poser la question : a-t-elle été utile et efficace ? Bref, ne jamais se la ramener ! » 7. Pot de départ de son mentor professionnel, le professeur Jacques Cibert à Lyon en 1993 8. Au côté de son mentor politique, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, rencontré en 1972 : « On ne s’est jamais perdu de vue depuis cette date. C’est plus qu’un ami ! » En 2007, il s’engage pour les élections municipales au côté du maire sortant qui croise le fer avec Dominique Perben : « On s’est marré ! Gérard était un peu crispé, mais c’était fun ! On était l’antithèse de Perben ! »

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SES DOSSIERS CHAUDS Dans le bain dès le premier jour, sans préliminaires. « Tu devrais te préparer » lui glissait pourtant malicieusement Gérard Collomb à quelques jours de l’élection présidentielle. Par superstition, Képé a préféré faire l’autruche… jusqu’au jour où il a décroché l’écharpe de maire. Bizutage immédiat avec les premiers conflits à arbitrer pour la désignation de son Premier adjoint, et dans la foulée les ratés de la Salle Rameau et du Musée des Tissus… annonciateurs d’une fin de mandat qui ne sera pas de tout repos. NF

LE MUSÉE DES TISSUS « Non, mais j’en ai ras la touffe de cette affaire de musée des Tissus. Et en plus W (prononcer « double you » en anglais, pour Wauquiez) qui s’en mêle. Il va falloir régler ça au plus vite ! » nous déclarait-t-il le 23 septembre. Depuis, la Région a emporté la mise, récupéré le site pour l’euro symbolique au profit d’un projet d’actualisation muséal. Képé minimise cet échec : « Ce sera le premier musée appartenant à la Région là où la ville en possède huit. Il est dommage d’isoler ce musée dans un contexte monoculture là où notre projet visait à l’intégrer dans le tissu global de la ville. À part faire un bonbon dans une belle bonbonnière, je n’ai pas d’avis. Toute autre tentative serait une fake news ! ».

AMADOUER SON OPPOSITION En période d’investiture depuis quatre mois, à l’étude à marche forcée des dossiers, il a lancé en parallèle une série de consultations avec les maires d’arrondissement. Un événement pour Denis Broliquier, maire UDI du 2ème, qui n’en revient toujours pas d’avoir rencontré le nouvel édile plus de temps qu’en seize ans de mandature Collomb. Képé a établi espace d’échanges, de lecture de la loi PLM sur la table, s’interrogeant sur « qu’est-ce que l’hyper proximité ? ». « La confiance fonctionne à double sens ». Et s’il était déjà en train lyon people • novembre 2017 • 44 •

de verrouiller ? S’il n’a pas l’expérience du « Parrain », il possède celle de neuf ans passés à la culture ajoutée aux années de premier adjoint.

LES ERRANCES DE CONFLUENCE Le regard rivé sur l’urbanisme, « je travaille à la métamorphose de la ville » glissant dans les pas de ses prédécesseurs. Part-Dieu, refonte de la Presqu’île, Mermoz, Confluence.

On s’aventure à l’interroger sur les errances architecturales de l’ilot en cours de finition au nord de l’immeuble de la Région. Au XXIe siècle, est-il normal de découvrir une barre d’immeuble entière d’appartements situés plein nord avec balcon qui ne verront jamais le soleil mais disposant d’une vue unique ou « privilégiée » sur des bureaux à moins de cinq mètres ». On lui parle de droit à la vue, il bougonne au point qu’on lui propose de constater la chose de visu. Il y a encore du boulot sur la capacité à détecter et rejeter « l’hyper proximité » sur plans.

L’APRÈS 2020 Il évoque l’affaire de l’école Aubrac, ces parents manifestant au nom d’enfants sans abri... « Je comprends parfaitement ces parents, cela dit l’école est lieu de transmission de savoirs pas de prise d’otages.

Si ces enfants sont déjà à l’école, c’est que le système fonctionne ; en revanche, il nous faut remonter en amont pour résoudre le problème avec les associations pertinentes ».

Il apprend vite dans le pragmatique et le consensuel. L’heure arrive du conseil municipal, on le questionne à la va-vite sur sa position lors des municipales de 2020.

Quid du parrain, de lui, de Kimelfeld ? « Rester dans la logique globale et soutenir la nouvelle génération ». Un banco immédiat pour Kimelfed, « la confiance est à double sens ».

Et pendant ce temps...

PASCAL BLACHE ENCLENCHE LA SECONDE du maire L’échéance de 2020 occupe également les jours et les nuits association du 6ème. Qui peaufine depuis deux ans sa stratégie via son de donner Nouveau Cap Lyon Métropole. Pascal Blache a décidé e le 13 organis qu’il sens ce dans C’est ture. candida sa du fond à bilier novembre une conférence débat ayant pour thème « L’Immo Robin nants interve pour Avec Odéon. demain » à la Comédie Europe, Rivaton et Vincent Pavcanello, créateurs de Real Etstech tion en l’innova de acteurs les la première communauté rassemblant immobilier aussi bien en France qu’en Europe. MP

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MEGÈVE PEOPLE

SAISON 2017-2018

Megève veut continuer « à faire rêver petits et grands » Un peu plus d’un an après sa prise de fonction, Christian Douchement, directeur de l’Office du Tourisme de Megève tire le bilan du précédent exercice avant de se livrer avec optimisme sur la saison à venir. Qu’importe la météo, la station se tient prête, rassurée par la richesse et la qualité de ses équipements. Le mois de décembre approche à grands pas, et si les douces températures du moment empêchent encore de se projeter sur les glisses de l’hiver prochain, les stations alpines sont déjà dans l’expectative. À Megève, on travaille d’arrache-pied pour satisfaire les clients, sur fond de modernisme et de projets en tous genres.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et DR

LA SAISON À VENIR Les hivers se suivent et se ressemblent. Conséquence du réchauffement climatique, les premiers flocons se font désirer. Sans que cela n’inquiète outre mesure Christian Douchement. En professionnel averti, le directeur de l’Office du Tourisme a trouvé la parade. « Evidement que l’on anticipe, admet-il. Même s’il n’y a pas de neige, vous pouvez jouer au golf, se balader, faire du chien de traîneau. C’est comme l’été. Nous avons la chance d’avoir un format de village qui vit toute l’année. Le mois de décembre, neige ou pas neige, reste merveilleux.

Nous avons quasiment aucune annulation. La neige fait partie de la magie. Mais l’ambiance de la station fait que nous sommes moins pénalisés qu’une station d’altitude qui n’offrirait pas d’alternatives ».

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Vivement critiqué à sa construction, en raison de son coût exorbitant, le Palais a enrichi l’activité de la station. « Nous avons, grâce à ce type d’équipement, réussi à doper le chiffre d’affaires (de 70%, ndlr) et à attirer une clientèle complémentaire », assure le Savoyard. Sans pour autant, porter préjudice aux offres déjà existantes. « Il n’y a pas eu de phénomène de cannibalisation. C’est vraiment un signe très intéressant pour l’avenir, qui va nous pousser à réfléchir sur les produits manquants. »

© Photo © Daniel Durand (Fresh Influence)

LE PALAIS DOPE L’ACTIVITÉ

L’HÔTELLERIE C’était un souhait de Christian Douchement lors de sa prise de fonction. L’essor de Megève passe par l’expansion des lits chauds, et donc de l’hôtellerie, afin de contrebalancer la progression des lits froids. Très attendu, le palace Four Season ajoute, à compter du 15 décembre, 55 chambres supplémentaires. Trois établissements hôteliers ont vocation à suivre sa trace. À commencer par le Comte Capré, établissement 5* du groupe Sezz comprenant 80 chambres. Il sera livré en 2020, en même temps que qu’un hôtel 3 ou 4* de 150 lits du groupe Accor et d’une résidence hôtelière de 956 lits, construite sur le lieu-dit Les Veriaz. « Nous travaillons également pour requalifier notre espace congrès-séminaire au niveau du Palais, de manière à ce qu’on puisse vraiment doper la fréquentation sur les ailes de saison, avec un objectif de 300 séminaires par an ».

DE NOUVEAUX COMMERCES À l’image de l’hôtellerie, l’offre commerciale est en perpétuelle évolution. « Il y a des reprises et des cessions régulières », dépeint Christian Douchement. « Le Cœur de Megève », a été repris cet été par la fille de Serge Kampf, laquelle envisage, l’année prochaine, de rénover complètement l’établissement pour en faire « un hôtel 4* sympathique et chaleureux ».

Ce qui est déjà le cas !

La Brasserie Centrale, qui sera renommée le Hibou Blanc, est passée sous pavillon Bourdoncle, comme nous vous l’avions annoncé sur le site megevepeople.com.

Le groupe parisien, très incrusté dans la restauration, s’invite à Megève.

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MEGÈVE PEOPLE

ANIMATIONS ET ÉVÈNEMENTS « Il faut faire évoluer le format de nos destinations », scande Christian Douchement. Pour cela, les animations tiennent une place centrale dans le rayonnement de la station. Et cette année, la Ville met les petits plats dans les grands avec l’organisation de deux finales de Coupe du Monde de ski (en ski cross et ski de bosses), du 14 au 18 mars. Suivent la Grande Odyssée (17 janvier), la Winter Golf (du 25 au 28 janvier) et le Festival international de jazz (du 30 mars au 1er mai).

LES RÉVEILLONS La traditionnelle illumination du sapin est annoncée pour le samedi 9 décembre. « C’est le marqueur temps du début de saison, décrit le directeur.

Je crois beaucoup à Noël sur Megève. Ne laissons pas à Disney et aux Alsaciens le soin d’enchanter Noël. Le plus beau Noël qu’on puisse offrir à nos proches, c’est très certainement à Megève. Nous avons fait un gros travail sur les animations de fin d’année, l’arrivée du père Noël, le village de Noël (du 24 au 29 décembre) ». Un condensé d’animations que Megève conclut par les réveillons du nouvel an organisés dans tous les établissements.

© Photo © Bruno Malegue

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LE DOMAINE SKIABLE La télécabine du Chamois faisait l’objet de toutes les critiques. Elle a été remplacée moyennant un investissement de l’ordre de 4,5M€. La motorisation a été revue, afin d’améliorer cette « colonne vertébrale de la distribution du domaine skiable ». « En outre, Megève a procédé au renforcement de l’enneigement artificiel, amélioré de 30%, notamment sur le secteur de Rochebrune. Enfin, nous avons créé une piste de luge de 3 kilomètres de long, la plus grande de Haute-Savoie, sur la partie Princesse. C’est presque 20 à 25 minutes de descente ». lyon people • novembre 2017 • 48 •

TOUTE L’ACTU DE MEGÈVE SUR LE SITE www.megevepeople.com et sur megeve people

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SHOPPING

MES ENVIES COUPS DE CŒUR

EXPOSITION DAYTONA DANS LE NOUVEL ESPACE ROLEX DE LA MAISON MAIER DU 6 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRE 2017 Jean-Louis Maier, propriétaire de la Maison Maier, et Rolex vous invitent à découvrir l’histoire d’une montre mythique, l’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona, dans le cadre d’une exposition exclusive consacrée à ce chronographe de légende et à sa relation passionnée avec l’univers des sports automobiles et de la vitesse.

C’est en plein coeur du nouvel espace officiellement ouvert en septembre 2017 et exclusivement dédié à la marque à la couronne que la Maison Maier présente cette exposition-événement du lundi 6 novembre au samedi 2 décembre 2017.

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lyon people • septembre 2017 • 50 •

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Maitre Caroline Courtiade et Annick Menard-Molo (Tennis Club de Lyon)

Alexis Meiller, Sandrine Oudard (Cote) et Jean-Luc Baudu (Kem One)

LOU RUGBY - US OYONNAX Anne-Sophie Panseri (Maviflex) et son époux Michel (Totem)

Lyon leader du Top 14

Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos © Fabrice Schiff

L Franck Levotre, dirigeant du Groupe Levotre, le joueur des années 1950 André Manjot et Bruno Perignon

Christophe Marguin, président des Toques Blanches lyonnaises, ses fils Victor (Villa Azur) et Gaspard (Peninsula)

lyon people • novembre 2017 • 52 •

e LOU conforte sa place de leader du top 14 grâce à sa victoire bonifiée face à Oyonnax 52 à 18. Malgré une entame de match difficile durant les 20 premières minutes, face à l’ardeur de l’équipe adverse et sa mainmise sur le ballon, le LOU s’est rapidement retrouvé mené 10 à 0. Sans s’affoler, les hommes de Pierre Mignoni ont remis la machine en marche pour atteindre la mi-temps sur le score de 14 à 10. Soulagement pour le principal actionnaire du club Olivier Ginon et le maire de Lyon Georges Képénékian.

La seconde période est attaquée sur les chapeaux de roue, et c’est un tout autre match qui débute. Le rythme endiablé du LOU fait sombrer définitivement Oyonnax et scelle la cinquième victoire pour le plus grand plaisir des 13 542 spectateurs présents. La fête aurait pu être totale sans la blessure du second de ligne Félix Lambey, le privant de sa première sélection en bleu lors de la tournée d’automne du XV de France. Ce n’est que partie remise pour cet espoir du rugby tricolore formé au LOU à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

Damien Abad, député de l’Ain et Jean Deguerry, président du Département de l’Ain

Jean-Pierre Gagneux (6ème Sens Immobilier) et Georges Képénékian, maire de Lyon

Benoit Ambrosino (CA centre-est), son fils Kais, Erick Rostagnat (GL Events) et Guy Mathiolon, président de Serfim

Marc-Antoine Ginon (M comme Merchandising), Isabelle Bretin (Prisme Consulting) et Stéphane Barral (Eiffage Construction)

Paul-Maurice Morel (Groupe Bocuse) et Maitre Xavier Ginon

Jo Reina (CPME) et Jean-Jacques Napolitano (Abscisse)

Maitre Nathalie Lardet-Fleurier et Yves Barbier (Foncière Vauban)

Claire Roux (GL Events), le docteur Jacqueline Ginon et Myrtille Jacquet

André Sanbatjou (Comptoir de l’Est) et les joueurs du LOU

Yann Roubert, président du LOU Rugby, Sophie Defforey (Aquasourca), Olivier Ginon, président de GL Events, Guy Mathiolon, président de Serfim et Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU Rugby

Michel Noir, ancien maire de Lyon, son épouse Danielle et l’architecte Albert Constantin

Guy Benhamou (Le Pharaon) et Jean-Marie Nauleau (Lyon People)

L’équipe de la Brasserie du LOU autour de Chouchou

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53 • novembre 2017 • lyon people

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PEOPLE SPORT

MARATHON DES SABLES

L’ultime défi de Patrick Hiriart ?

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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’ancien champion de France de Kungfu repart sur la piste d’un nouveau marathon des sables, quatre ans après sa septième tentative. À 55 ans, le Lyonnais s’aventure dans le désert péruvien, pour ce qui ressemble à son ultime défi. L’adrénaline a des vertus insoupçonnables. Si bien que sa sensation surpasse toutes les mises en garde.

Même les plus tenaces, rabâchées encore et encore par le cercle familial. Sportif aguerri, que ce soit sur le ring ou sur l’asphalte, Patrick Hiriart n’a su la surmonter. Le traileur rechausse ses baskets, quatre ans après avoir bouclé son ultime marathon des sables, blessé et à bout de forces. « J’ai d’autres défis (un trail non-stop en Mongolie, ndlr) mais je pense que c’est le dernier », laisset-il planer. Avant d’expliquer les raisons de son come-back. « C’est un vrai défi de revenir, un vrai défi personnel. J’avais l’impression de ne pas être allé au bout ». Les sept années passées à arpenter le désert marocain, avec

des protéines lyophilisées pour seul repas, n’ont pas suffi à contenter ce grand gaillard de 55 ans.

250 KILOMÈTRES DE COURSE EN AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE Patrick Hiriart vise une huitième arrivée.

Au Pérou cette fois, au terme de 250 kilomètres de course — repartis sur 6 jours — dans le très aride désert d’Ica. « Le but est de finir », admet-il, gardant secrètement quelques objectifs personnels. « Je ne sais pas où est la limite mais je sais où elle n’est pas », lui rappelle chaque matin le mémento inscrit sur son mollet. Le danger remisé aux oubliettes, Patrick Hiriart s’est armé de patience, maillot de l’OL sur le dos, en

hommage à son ami de toujours, Gilbert Giorgi et son équivalent féminin, Nathalie d’Ambrosio. Une aide psychologique, censée l’aider à surmonter les souffrances du parcours. « C’est beaucoup d’émotions, de larmes. Tu joues un peu avec ta vie », avouet-il. Mais sa préparation, sur les hauteurs de sa Corse natale l’ont manifestement rassuré.

Les voyants sont au vert, le physique tient la route. Le mental aussi. Pour un dernier périple. « Officiellement j’avais dit dix, mais huit c’est bien. Je pense que c’est le dernier », martèle-t-il. Suspense.

RAID AMAZONES

Trois Lyonnaises à l’assaut du Cambodge Aurélie Bellemin, Jeanne-Catherine Tardy et Ségolène Marbach se sont inscrites sur l’exigeante épreuve du Raid Amazones. Un vrai défi pour ces trois amies, autoproclamées « sportives du dimanche ». « Nous ne sommes pas des quiches, mais pas des marathoniennes non plus (rires) », dévoile JeanneCatherine. Il leur faudra surmonter six jours d’épreuves (course à pied, vélo et kayak) sous la chaleur étouffante.

Une escapade que les Lyonnaises n’ont pas manqué d’associer à un projet caritatif, en l’honneur de Céline, maman de deux enfants handicapés. « Pour elle, c’est le Raid Amazones tous les jours ». Sur les routes escarpées du Cambodge, l’équipe Les Têtes d’Or s’inspirera donc de sa force de caractère, et des personnes impliquées dans l’association Bulle d’R (dont la vocation première est de financer et recruter des baby-sitters afin de soulager les parents d’enfants handicapés) pour puiser dans leurs réserves. « On veut éveiller les consciences, lever des fonds. Le supplément apporté par les sponsors ira à l’association. On ne veut pas les lâcher », martèle Ségolène. MC Pour suivre leur aventure : https://www.raidamazones.com/raid2017/equipes.php ou pour financer leur aventure : www.lepotcommun.fr/pot/ds977vcs lyon people • novembre 2017 • 54 •

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PEOPLE SPORT

Les tribunes VIP d’OL – Monaco

Bernard Lacombe et les anciens de L’OL

STANDING OVATION POUR FEKIR Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Le colonel Gilles Coulougnon, le général Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon et Jean-Louis Joly, DG du Medef Lyon-Rhône

Un but en toute fin de match a permis aux Lyonnais de s’offrir le scalp des champions de France en titre (3-2). Pression maximale pour les partenaires et sponsors regroupés dans les loges et salons VIP du Groupama Stadium.

Les tops : Un doublé et une passe décisive, Nabil Fekir a sorti le grand jeu pour mener les siens à la lumière. Déroutant dans sa conduite de balle et exquis sur son coup franc, l’international français a fait chavirer le stade. Son compère d’attaque Mariano n’a pas son aisance technique mais sa générosité force l’admiration. Enfin, Ndombele a du Essien au bout de ses crampons. Reste à tenir sur la longueur, y compris sur l’intégralité d’une rencontre.

Les flops : Un placement et un marquage hasardeux, des relances en touche, Mapou Yanga-Mbiwa a vécu un retour à la compétition pour le moins compliqué, et rappelé pourquoi ses jours étaient comptés en équipe une. Un peu plus haut, Bertrand Traoré s’est attaché à laisser la lumière à son capitaine. Résultat, un match dans l’ombre et une sortie anonyme à l’heure de jeu. Les arabesques du début de saison semblent bien loin.

L’humoriste Sellig et Audrey Guilhaume

Dominique Picard, Christophe Comparat (OL) et Isabelle Bernard (OL Féminin)

lyon people • novembre 2017 • 56 •

Laurence Fautra, maire de Décines, Nathalie Echinard, Anne Revillon et Raymonde Carlut

René Coiro, son épouse Odile (Coiro), Jean-Paul Carrillon (Acnis international) et Franck Picard (Acnis)

DANS LES LOGES...

Peter Kim, président Hyundai Europe et Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Olivier et Catherine Delorme (Solucar) en compagnie de Rémy Garde

Philippe Beau (DCB International), Thomas Durand (EM2C) et Didier Caudard-Breille, président du groupe DCB International

Charles Darnault et son épouse Isabelle (C Gastronomie)

La loge MDA

La loge Samsung

Anthony (Le Parloir), Sandrine Bonnat (Pernod), Fabien Spinelli (Le Plan B) et Axel Bon-Chabert (F&K)

Henri-Michel Comet, Préfet de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et son épouse Inès

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La loge Groupa

L’acteur Clovis Cornillac et Lilou

L’horloger Jean-Louis Maier et son fils Arthur (Maier Développement)

Jean Tigana et Serge Manoukian (OL)

Gérard Vanier (Le Florian), son fils Thomas (Institut Paul Bocuse) et Christophe Coutal (Plage Moorea Saint Tropez)

La loge HBI

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57 • novembre 2017 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

LES JOLIES SORTIES & BELLES RENCONTRES

de

Françoise Petit

MOIS par moi Photos : FP

francoise.petit@lyonpeople.com

LECTURE

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aurent Matray mène une vie trépidante, genre homme qui ne compte pas ses heures pour accomplir la tâche qui lui incombe. Ce responsable d’un univers hôtelier de prestige engrange du dynamisme pour mieux chasser ses angoisses. C’est donc out door et très loin de Fourvière Hôtel qu’il dirige que cet ex icône des nuits tropéziennes et directeur de maison de retraite (atypique parcours), a pris de la distance avec le stress. « Voyager ajoute à sa vie », selon un proverbe berbère, et bien que cela ne tienne, Laurent ira se dépayser en terre où le sable est roi.

lyon people • novembre 2017 • 58 •

Ce sera la Mauritanie et son désert qui fait peur et rend humble à la fois. Naissance d’un livre. Laurent Matray couche ses impressions et traduit ses rencontres près de Nouakchott ou lors d’étapes improbables toujours singulières. Une éditrice, Sabrina Grimaldi venue à la dédicace colorée de l’auteur du « Gone du désert », résume bien l’esprit dans lequel il a vécu son épopée : « il n’est plus au centre mais c’est bien son livre que l’on vient découvrir, et ce qui joue est un lien social (...) sur le triptyque : donner-recevoir-rendre ».

The end... Mais lisez Laurent Matray, c’est un chemin de réflexion pour chacun.

DESIGN

L

a chaise de Nathalie Chaize ! Et oui Nathalie va asseoir sa réputation sur un autre élément de style, sa « dress code », qu’elle a imaginée avec une marque de mobilier fondée par 3 médecins lyonnais en 1958 ! MIRAMA, rachetée par Isabelle VrayEchinard en 2015 applique par respect des créateurs les règles de l’anthropométrie, pour résumer : l’ergonomie. Chaque chaise peut être personnalisée et habillée suivant votre home, un événement ou la saison. Le modèle (photo) était présenté lors d’un élégant cocktail où l’on croisait le tout Lyon. Il est vrai que Nathalie Chaize et son mari Yves Casile avaient de quoi lancer des invitations (toujours en lien avec la fidèle Laurence Renaudin), ils inauguraient leur nouveau siège, showroom et concept store de la marque. Champagne 11, quai Général Sarrail (dans le 6) et collection REVELATION à essayer sans modération.

RUBRIQUE

Les 19 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

© Fabrice Schiff

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FÊTE DES ÉCAILLERS L’huitre scintille aux Halles de Lyon Les années défilent et la fête se montre chaque fois plus attractive. Pour la 4e année, les écaillers ont renouvelé la dégustation de leurs huitres, pour le plus grand bonheur d’un public de plus en plus people. Il suffit d’une minute d’attention, pour se convaincre de l’implication des écaillers dans la réussite de cette soirée, devenue un best-seller de la rentrée depuis quatre ans. Traits tirés, regards obnubilés par la coquille placée devant leurs couteaux, les maisons Antonin, Cellerier, Léon, Merle et Rousseau ont redoublé d’efforts pour veiller à la prospérité de cet évènement gourmand.

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© Fabrice Schiff

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© Saby Maviel

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N°20 FEMME

ALTAREA COGEDIM

Floriane Fosso s’invite dans les rayons

Une seconde vie pour la « Blanchisserie Centrale »

Ouvert en mars dernier, l’équivalent pour femme du plus historique N°20 Homme se pare des créations de Floriane Fosso. La styliste en vogue, passée par l’EM Lyon pendant 4 ans, y déploie quelques-unes de ses plus belles confections, créées « avec une approche locale, respectueuse de l’environnement, dans un positionnement luxe accessible », dixit cette nouvelle diva de la mode. Un bel argument de vente pour N°20 Femme, alors que la créatrice habille des vedettes du cinéma, à l’instar de Lolita Chammah, ou Marine Lorphelin, Miss France 2013, venues gratifier le public de sa présence lors du cocktail dinatoire organisé en partenariat avec la marque René Furterer. MC

Libéré en 2009, le site de la blanchisserie centrale des Hospices Civils de Lyon renait de ses cendres, sous la houlette d’Altarea Cogedim. À l’horizon 2019, ce sont 248 logements et 9 commerces qui formeront cet îlot contemporain. « Ce projet donne un nouvel attrait au quartier Bellecombe et s’inscrit comme un nouveau lieu de destination », a dépeint l’adjoint à l’urbanisme, Michel Le Faou, se projetant à l’horizon 2019, date de la livraison de ce complexe immobilier baptisé « 6e par nature ».

Une nature largement présente sur les 17 500m2 du site, les agences d’architecture Tangram Architecte et Aum ayant pris soin d’agrémenter les lieux de 4 825m2 d’espaces verts.

Montant des travaux : 20 millions d’euros. MC

lyon people • novembre 2017 • 60 •

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PEOPLE EVENTS

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PIANO À LYON

LANCEMENT DE LA SAISON 2017 AVEC SELIM MAZARI

C

’est toujours émouvant d’assister à la reprise d’une nouvelle saison de musique. Surtout quand on sait la somme de travail, de persévérance et d’imagination que cela impose...

Jérôme Chabannes, directeur artistique de Piano à Lyon, a bien compris cet impératif de qualité en développant une programmation haut de gamme pour une 13ème édition qui marque le retour des concerts à la Salle Molière. Lors de cette soirée de lancement des festivités pianistiques, l’hôtelier Roland Bernard (président de Piano à Lyon), Sylvain Colas (dir com CNR) et l’adjoint à la culture Loïc Graber ont salué à l’unisson cette volonté d’exigence et de découverte des jeunes talents... C’est d’ailleurs Selim Mazari (Révélation Classique de l’ADAMI) qui, avec une virtuosité élégamment maîtrisée, a interprété Beethoven, Ravel et Schumann.

Le pianiste Selim Mazari

Anne Doumenc (Radio RCF) et Loïc Frerejouand

Le docteur Nicolas Costa et l’avocate Odile Belinga, élue du 1er arrondissement

Texte : Jean-Alain Fonlupt Photos © Fabrice Schiff

Programmation complète sur pianoalyon.com La Salle Molière a fait peau neuve

lyon people • novembre 2017 • 62 •

Johan Begot (CJB), Jérôme Chabannes, directeur artistique Piano à Lyon, le pianiste Selim Mazari, Sylvain Colas (CNR), Loïc Graber, adjoint à la culture au maire de Lyon, Didier Lhuillier (CNR) et Roland Bernard, Président Piano à Lyon

Denis Broliquier, maire du 2ème, Françoise Laurençon (École Chevreul) et Philippe Mazet (Groupe Immobilier Mercure)

Et c’est parti pour 1h30 de concert

Didier Perceveaux et son épouse Claude

Nicole Bernard, Marie-Claude Bernard (Grand Hôtel des terreaux) et Renée Bernard

Kate et Laurent Savinelli

Jérôme Chabannes, directeur artistique Piano à Lyon, le pianiste Selim Mazari et Yves Masson (CNR)

Chantal Babin, Pierre Benielli et son épouse Hélène

Beethoven, Ravel et Schumann à l’honneur

Jacques Wattiez, Roland Bernard, Président Piano à Lyon et Michel Bouyer

Danielle-Isabelle Bergier et Fred Hoffmann

Nicole Bernard et Roland Bernard, Président Piano à Lyon

Caroline Auclair (Lord Nelson), Jean-Michel Dreyfus et l’écrivain Isabelle Kauffmann

Jean-Christophe Vincent (Serfim), Octavie Vericel (Cabinet Quovive) et Gérard Angel (Les Potins d’Angèle)

Johan Begot (CJB), Maxime Dupin (HCL) et Jérôme Chabannes (Piano à Lyon)

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63 • novembre 2017 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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ROCHE BOBOIS

KENZO TAKADA REVISITE LE CÉLÈBRE MAH JONG

Jeanne Charignon, Didier Bedok et Laurine (Roche Bobois)

Véronique Cortesi et Dovy Elmalan, architecte d’intérieur

Marie et Jean-François Mermet, ancien premier adjoint du maire de Lyon et Elisabeth Bruyère

Alexandra Gibon (Maison Chaumet), Nicolas Lechevalier et Véronique (Maier Haute Horlogerie)

Thierry Bertrand (Roche Bobois), Audrey Christelle et Pierre-Alain Nicod (Nicod Traiteur)

Michel Etienne (Photo Etienne), Danielle Rutter (Lise Charmel) et Gilles Bruyère (Roche Bobois)

La collection automne-hiver de Roche Bobois tient une nouvelle égérie. Cette année, le designer japonais Kenzo Takada a été désigné pour dévoiler sa ligne de tissus et de céramiques exclusive.

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issoni, Jean-Paul Gauthier et désormais Kenzo Takada.

Décidément, Roche Bobois affectionne particulièrement les partenariats avec les grands noms de la mode. Révélé aux yeux du monde grâce à la maison de mode qui porte son prénom, Kenzo Takada investit désormais le marché du design et de la décoration, avec une ligne de tissus et de céramiques entièrement créées pour Roche Bobois. Inspiré par les kimonos anciens du théâtre Nô, le créateur nippon revisite le célèbre canapé Mah Jong, l’un des modèles iconiques de la marque.

Les quelque 500 personnes conviées dans les salons du cours de la Liberté ont pu admirer les modèles Hiru (jour) et Yoru (nuit) du célèbre divan. Tout en appréciant les spécificités des bagues et autres parures de la collection « Liens » du joaillier Chaumet, présentées par la Maison Maier.

Sans oublier les collections horlogères signées Jaeger-LeCoultre. Au demeurant, une réunion entre partenaires de prestige, à la hauteur de la renommée de l’artiste nippon.

Maître Anne Jaloustre, avocat, Maître Hélène Tournaire, avocat et Nicolas Winckler (Lyon People)

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel lyon people • novembre 2017 • 64 •

Maître Nicolas Comte, notaire et Maître Sandrine Comte, notaire

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Les temps de charge sont donnés à titre indicatif et n’ont pas de valeur contractuelle. Ils varient selon le type d’installation électrique.

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PEOPLE EVENTS

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ONLYLYON CÉLÈBRE SES 10 ANS

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i Lyon est devenue l’une des villes les plus attractives d’Europe, c’est aussi grâce à la dynamique de la démarche ONLYLYON qui en assure sa promotion sur la scène internationale. Une démarche qui vient de célébrer ses 10 ans d’existence.

Pour l’occasion, l’ensemble des partenaires fondateurs et privés du programme étaient réunis au sein du sublime Théâtre des Célestins, entourés des 500 ambassadeurs les plus actifs. « On voit bien combien cette métropole en l’espace d’une dizaine d’années, a évolué de manière extraordinaire » :

c’est en ces mots que David Kimelfeld, Président de la Métropole et co-président d’ONLYLYON a introduit la soirée, rendant hommage à l’action collective d’ONLYLYON et notamment à la communauté des 25 000 ambassadeurs répartis dans 120 pays. « Cette réussite s’explique aussi par l’implication très forte des entreprises du territoire. Il nous faut continuer pour garder une longueur d’avance » a ajouté Emmanuel Imberton, président de la CCI Lyon Métropole SaintEtienne Roanne, et autre co-président de la démarche. Cette soirée spéciale 10 ans

François Gaillard (ONLYLYON Tourisme et Congrès), Fouziha Bouzerda (Vice-présidente de la Métropole de Lyon) et Jean-Charles Foddis (Aderly).

Gérard Auboeuf (ONLYLYON) et Yves Theoleyre (Le Mat’ Electrique | Sonepar)

Les lauréats et les remettants des Stars & Heroes Awards.

Myriam Picot (Vice-présidente de la Métropole de Lyon), Loïc Graber (Adjoint au maire de Lyon) et Emmanuelle Sysoyev (ONLYLYON).

lyon people • novembre 2017 • 66 •

Guillaume Marin (Ville de Lyon), Gérard Auboeuf (ONLYLYON), Julien Rolland et Anna Dedieu (Métropole de Lyon), David Kimelfeld (Président de la Métropole de Lyon), Georges Képénékian (Maire de Lyon), Blandine Vignon (CCI Lyon Metropole Saint-Etienne Roanne) et Emmanuelle Sysoyev (ONLYLYON)

Thierry Daraize (Journal de Montréal) et Karine Forien (Renault Trucks)

Régis Sabate (Radiance groupe Humanis), Gérard Auboeuf (ONLYLYON) et Ludovic Scapin (Radiance Groupe Humanis).

a permis de récompenser les actions de promotion les plus emblématiques de l’année écoulée parmi les ambassadeurs. Ce sont Clément Calloud, Clarisse Bret et Mickael Soler ou encore Léo Denes qui ont reçu les Stars & Heroes Awards des mains de personnalités économiques et culturelles faisant la dynamique de Lyon. La soirée a été clôturée par la diffusion en avant-première du dernier film marquant le lancement de la nouvelle campagne ONLYLYON, ouvrant ainsi une nouvelle page de la démarche.

Photos © Fabrice Schiff, ENOV-360 et DreamArtMedia

Cyril Chassagnard (Veolia), Gérard Auboeuf (ONLYLYON) et Bernard Falgas (Veolia).

Thierry Daraize (Le Journal de Montréal), David Kimelfeld (Président de la Métropole de Lyon) et Emmanuel Imberton (Président de la CCI Lyon Metropole Saint-Etienne Roanne)

Marie-José Quentin-Millet (Sanofi), Cécile Cassin (Université de Lyon) et Pascal Ronzière (Sanofi)

Thierry Daraize au centre, entouré de Nicolas Osio et Pascal Dubost des Vins AGAMY.

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PEOPLE EVENTS

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COUR DES LOGES 30 ANS DE RENAISSANCE

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e temps passe mais le luxe demeure dans la rue la plus étoilée de France.

Trente ans après sa création, Cour des Loges fait mieux que résister aux affres du temps. Sa magie continue d’opérer sur le Vieux-Lyon. Quelques pas sous la verrière de cet hôtel 5* suffisent à succomber à ce haut lieu de la Renaissance. En 30 ans, ce fleuron du groupe Sibuet, a conservé au gré des changements de direction (GeorgesEric Tischker puis Franck Sciessere), son ambiance romantique si caractéristique,

Sandrine Nallet, chef concierge et son collaborateur Jean-Philippe Maurizy

Maurice Fusier (France Info), son épouse Marie-Christine et leur fille Mathilde

lyon people • octobre 2017 • 68 •

où les pensionnaires des 60 chambres se plaisent à séjourner des jours durant. « L’hôtel tel qu’il est aujourd’hui, on ne peut pas faire mieux », conte ainsi Gérard Ravet, l’emblématique concierge de la maison, fin connaisseur des moindres recoins de la ville et de son hôtel. Après 30 ans de bons et loyaux services, le président des Clés d’Or cède la main à Sandrine Nallet. Un Lion d’or en guise de départ, une âme s’en va.

Mais celle de Cour des Loges est éternelle.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Frédéric Pouydebat (Les Fermes de Marie - Megève), Franck Sciessere (Cour des Loges), Georges-Eric Tischker et Arnaud Gobled (Maison et Hôtels Sibuet)

Maxime Levotre (Groupe Levotre) et Marie Sibuet

Guy Brun et son épouse Dominique

Geoffroy Berrier, Franck Sciessere (Cour des Loges) et François Gaillard, DG Office de Tourisme de la Métropole

Marie Sibuet, Georges-Eric Tischker et Jocelyne Sibuet (Maison et Hôtels Sibuet)

Béatrice Gailliout, maire du 5e, le député Thomas Rudigoz et la journaliste Françoise Petit (Lyon People)

Xavier Leguillermic (Club Med) et Lionel Flasseur, DG Comité Auvergne Rhône-Alpes de Tourisme

Maître Richard Brumm, 1er adjoint au maire de Lyon et son épouse Dominique Hélène Dugelay (OL), Jacques Bourguignon, DG Sofitel Lyon Bellecour, son épouse Léanne et Nicolas Winckler (Lyon People)

Françoise et Joseph Viola (Daniel & Denise), Pierre Orsi et Florence Guyot (Champagne Marguerite Guyot)

Sophie Billa (CCI Lyon Métropole), Jean-Michel Daclin, président Only Lyon Tourisme et Mihaela (CCI Lyon Métropole)

Les Clés d’or autour de Gérard Ravet

Chantal Pic, Jean-Luc Mathias (Collège Hôtel) et Jocelyne Sibuet (Maison et Hôtels Sibuet)

Catherine Bruckert, le décorateur Hervé Thibault, son fils Vianney et Justine Rubino

Fabrice Bonnot (Cuisine & Dépendance), Olivier Paget (L’Ame Sœur) et Jean-Christophe Ansanay-Alex (Auberge de l’Ile Barbe)

Michel Lopez (Korloff), Maiwenn (Lyon People) et Jean-Jacques Billon (Coz Magazine)

Dominique Roche, Paul-Etienne Carrillon, sa fille Carole (Acnis) et Marco (Lyon People)

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69 • novembre 2017 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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BEL AIRER CAMP

CÉLÈBRE SON 1 ANNIVERSAIRE Initié en octobre 2016 par Didier Caudard-Breille et Pauline Siché, Bel Air Camp fait, un an après sa création, le bonheur de 30 jeunes pousses de l’agglomération lyonnaise. Un véritable « facilitateur d’entreprises », dixit le président de DCB International, où chaque membre est invité à partager son expertise.

D

ans l’imaginaire de Pauline Siché, directrice générale du site, ce projet devait être, à l’origine, un café coworking de 200 m². Puis Didier CaudardBreille est passé par là, avec ses envies de grandeur et son sens particulièrement aigu des bonnes affaires. Ce dernier propose alors à la jeune entrepreneuse de redonner

vie aux 34 000 m² de l’ancien site d’Alstom Transport à Villeurbanne au 11 avenue de Bel Air. Pari tenu ! Un an après l’ouverture de ses portes, Bel Air Camp héberge un Teck Park de 540m2 mais surtout près de 100 « membres et non des locataires », assure le promoteur immobilier. Des entreprises séduites par la perspective de

lyon people • novembre 2017 • 70 •

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Didier Caudard-Breille (DCB International) entouré de Léa, Emilie, Pauline, Jean-Alexandre, Pascale et Sarah (Bel Air Camp)

Le député Bruno Bonnell

Bastien Lafay, Anne-Gaëlle Colin, Christophe Defaix et Renaud Colin (Addbike)

travailler en synergie et surtout « d’occuper l’espace qu’elles veulent », ajoute Pauline Siché. Une offre « ultraflexible », censée favoriser le développement de ces startups.

Ancien pensionnaire de Bel Air Camp et en expansion sur Villeurbanne, SuperGrid en reste le meilleur exemple.

Olivier Mas (Wido)

Hease Robotics

Bertrand Brachet (Paparazza)

Maxime Delarche (Evotion)

Oriane Coulon et Flavien Amey (touchedeclavier.com)

Philippe Escaich et Salomé Chabert (Avec Plaisir Burger de Chef)

Anne-Sophie Caistiker (Doctibike)

Felix Hebert (Cyclik)

Hervé Sultana (Beelys), Eléonore Blondeau (Cleancup) et Max Vallet (Hease Robotics)

Le groupe DCB en train de tester la Camcam

Le député Bruno Bonnell

Didier Caudard-Breille (DCB International) et Pauline Siché (Bel Air Camp)

Sare et Packe (atelier graffeurs)

Alisson Foucault et Nicolas Perrier (UNIVR studio)

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71 • novembre 2017 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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Alienor (Café Juliette) et Anne-Elisabeth (Kare)

Guillaume de Forges de Parny (Sequoia Palettes) et Emilie Paquet (Enjoy Immobilier)

KARE LYON

Christophe et Catherine (Kare)

5 ANS DÉJÀ !

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ancées en 2012, les boutiques lyonnaises KARE Lyon d’ameublement et de décoration fêtent déjà leur cinquième année d’existence. Une date symbolique, célébrée comme chaque année par un mois anniversaire riche en privilèges.

Une nocturne pétillante dans les 2 boutiques de Lyon Préfecture & SaintPriest, réservée aux clients, a ouvert les festivités de ce mois anniversaire ! Au programme : gourmandises, cadeaux, présentation des nouvelles collections & offres spéciales.

Tendance contemporaine ou industrielle, esprit scandinave ou urbain, ambiance baroque ou vintage… Avec plus de 30 collections différentes pour tous les styles & toutes les envies, chacun a dû trouver son inspiration pour habiller son home sweet home avant l’hiver !

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Eric Colella, ingénieur et Sandrine Pouquine (Kare)

lyon people • novembre 2017 • 72 •

Anne-Elisabeth (Kare), Erik et Martine Cherbland

Cathy del Bello et Bernard Collas (Lyon Stores)

Laetitia Nicot (April) et Lionel Abatti (Adventure Group)

Noémie Scanu (Akka Technologie) et Nicolas Roux (GL Events)

Hélène et Bruno Le Gall (Magellan)

Marc Molho (Hapi Immobilier) et sa fille Anna Sandrine Pouquine (Kare) et Pascal Cot (Cot Contemporain)

CHAQUE FIN ANNONCE UN NOUVEAU DÉPART !

A quelques kilomètres de Lyon, à Rochetaillée, le restaurant de fruits de mer « la Perle de la Plage » vous accueille dans un cadre idyllique, entre plage en bord de Saône et verdure dans un espace apaisant.

Ce concept innovant propose des produits de qualité, grâce à l’expertise de son écailler, qui fournit chaque jour des produits de la mer frais et gourmands.

Terrasse couverte, fermée et chauffée « Apéros huîtres & vin blanc » les dimanches Soirées à thème Espaces privatisables

plateaux de fruits de mer à emporter, . préparés par notre écailler

L A P ER L E D E L A P L A GE

779 chemin de la plage • 69270 ROCHETAILLEE SUR SAONE • 04 72 38 72 11 / 06 81 23 52 55 www.facebook.com/laperledelaplage www.laperledelaplage.fr

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RUBRIQUE PEOPLE EVENTS

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Associés et responsables de Salons : Marc Girard, Jean Yves Trapenat, Cathy Girard, Régis Raberin (Dessange), Emma Lachize, Patrick Sérole, Mickael Laurent, Liza Roy, Lionel El Kechaï, Anne Claire Pinier (Camille Albane)

DESSANGE & CAMILLE ALBANE UN DÉFILÉ ENTRE AUDACE ET ÉLÉGANCE

Équipes Camille Albane Tassin et Écully

À chaque année ses tendances et ses folies capillaires. Réunis dans les studios l’Oréal de la rue de Sèze, les 14 salons rhodaniens estampillés Camille Albane et Dessange en ont encore fait une belle démonstration. Photos © Nicolas Rodet

E Équipes Camille Albane Lyon 2ème Sala et Lyon 3ème Guichard

Équipes Camille Albane Lyon 6ème Kléber et Craponne

légance, glamour et modernisme pour Dessange, audace, fierté et insolence pour Camille Albane, la collection automne/hiver 2017-2018 ouvrait de nouvelles perspectives d’interprétation à ces as du ciseau. Le tout pour un défilé haut en coiffes, dirigé de main de fer par Eva Decorps, et pour la dernière fois, après 37 ans de fidélité, par Danièle Berne-Decorps, présente à l’ouverture du premier salon lyonnais, le 25 juin 1980. À noter qu’en marge de la soirée, Camille Albane a annoncé vouloir inaugurer trois nouvelles affaires à l’horizon 2020. La société vise les secteurs de Brignais, l’Est Lyonnais et Lyon 7e. MC

Danielle Berne (Dessange), Christian Molinari (L’oréal), François Decorps (Dessange), Christophe Chillet (L’Oréal) et Bernard Decorps (Dessange).

Équipe Dessange Lyon 2ème Jarente

Équipe Dessange Lyon 4ème Croix rousse

lyon people • novembre 2017 • 74 •

Équipe Dessange Lyon 2ème Grenette

École Lyon 2ème Géraldine (directrice) et Marie

Équipes Lyon 8ème Monplaisir et Neuville

Danielle Berne et Eva Decorps

Équipe Dessange Lyon 6ème Lyautey

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PEOPLE EVENTS

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INAUGURATION DU BARUM

LE NOUVEAU BAR À COCKTAIL DU MARRIOTT

U William Senglet (Quartus), Marion Sansavini (Arrivetz) et Julien Chavry (NCT Nexity)

n an après l’entame des travaux, un bar à cocktails flambant neuf vient remplacer le Blue Elephant. Le Barum s’ouvre désormais sur un cadre zen, plutôt intimiste, réalisé par le duo Albert Constantin et Marie Courdouan. Un lieu de choix pour la clientèle de l’établissement tenu par Jean-Claude Lavorel, ou pour les businessmen, régulièrement présents dans les allées de la Cité internationale. À la carte, une quinzaine de cocktails signatures et une dizaine de préparations plus classiques.

A tester. MC

L’équipe du Barum

Photos © Fabrice Schiff

Gaëtane Gabory, Franck Chapon, directeur des UGC Lyon et Christelle Trichereau (UGC) Sophie Robert, Xavier Parent (Château de Bagnols), Stéphanie James (Groupe Lavorel) et Alexandre Liberge (Mariott Hôtel) Jean-Claude Lavorel (Groupe Lavorel), ses fils Stanislas, Maxime et Benjamin

L’architecte Albert Constantin et Pascal Blache, maire du 6e

Laye Diop (Marriott Hôtel), Nathalie Berberian (Innovacti) et Pierre-Yves Gas (Plein Gas)

Les architectes Simon Arnou, Marie Courdouan et Jean-Claude Lavorel (Groupe Lavorel)

Véronique Devinaz et Elie Cunat (Bijouterie Gemme)

lyon people • novembre 2017 • 76 •

de leur staff Jean-Claude et Stanislas Lavorel entourés

Le docteur Jean-Louis Monigard, Jean-Claude Lavorel (Groupe Lavorel) et Pascal Blache, maire du 6e

Patrice Duplessy (Régie Saint Pierre) et Stanislas Lavorel (Groupe Lavorel)

Tristan Saxx

RCS Bourg-en-Bresse 545 920 076

2 Quai Général Sarrail, Lyon 6e – 04 78 24 90 90 – lyon.sarrail@roset.fr

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ONLYLYON TOURISME

BEST-OF DU GUIDE COLLECTOR

À

cadre atypique, édition atypique.

Inauguré en mai dernier, In Sted, ce café propice aux évènements d’entreprises et autres manifestations, a eu le privilège d’héberger le lancement du 10e guide Collector d’OnlyLyon Tourisme et Congrès. Une ultime découverte, pour ce mémento unique par son contenu.

Anniversaire oblige, le directeur général François Gaillard et son équipe, ont planché sur un best-of des meilleures adresses répertoriées depuis 5 ans. Soit un condensé de ce qui se fait de mieux entre Rhône et Saône, parmi plus de 600 bons plans relevés depuis 2013.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Marc Bonneton (L’Antiquaire)

Tabata Mey et son époux Ludovic (Les Apothicaires)

lyon people • novembre 2017 • 78 •

David Coutial, Sophie Juvenon, Bruno Bluntzer et Antoine Gonnot (Sibilia)

Eléonore Vaujany, Philippe Bernachon et Anne-Valérie Duvand (Bernachon)

Pauline Ramuz (Agence Camille Carlier), Charlotte Lodeiro (Hello Charlotte) et Alexandra Battut (Agence Camille Carlier)

Mathieu Cochard, Thibault Salvat (Hard Rock Café) et Thierry Pecorella (Radisson Blue Hôtel)

Ayman Youness (Akle)

Catherine Debruyne et Julie Masson (ONLYLYON Tourisme et Congrès)

Cylia Pheng, Oihana Lagorio et Virginie de Villeneuve (La Camionnette)

Guillaume Garcia (Le GastroGône) entouré de Camille Lenoble et Virginie Mormiche (ONLYLYON Tourisme et Congrès)

Olivier Occelli (ONLYLYON Tourisme et Congrès) et Camille Carlier

François Gaillard, DG ONLYLYON Tourisme et Congrès et son président Jean-Michel Daclin

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L’équipe de choc vous attend pour partir à la découverte des saveurs...

Les patrons du restaurant : Victoire & Thomas

RESTAURANT VICTOIRE & THOMAS SOIRÉE À LA SAUCE DEMCZYNA Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Les 4 mains Gatien Demczyna, chef 2 étoiles au K2 Courchevel et Adrien Zedda, chef de Victoire & Thomas

Le restaurant bar à vins inaugurait son concept de cuisine à quatre mains en compagnie du chef doublement étoilé, Gatien Demczyna. Un vrai régal.

Les mois défilent et leur réputation ne cesse de grimper. La cuisine semi-gastronomique de Victoire Bauer et Thomas Bouanich régale nos papilles depuis l’été 2017. Et séduit visuellement, tant dans l’assiette que dans le décor, avec ses pierres apparentes et l’environnement chaleureux de la rue de l’Arbre Sec. Mais le curseur est encore monté d’un cran, avec l’instauration des repas à quatre mains.

Pour cette première, qui doit en appeler d’autres, le talentueux chef local, Adrien Zedda a découpé artichauts et autres

pintades « prince de Dombes » en compagnie du chef doublement étoilé, Gatien Demczyna, dont les mets font le bonheur des clients du restaurant Montgomerie à Courchevel (Hôtel le K2 altitude). Une double dose d’imagination et de plaisirs culinaires que les convives ont pu apprécier au cours d’un voyage gustatif en sept étapes, articulé autour de la thématique des végétaux de la vallée de la tarentaise.

Julien Gaudillat et Dylan Pascal

27, rue de l’Arbre sec - Lyon 1er Tél. 04 81 11 86 19 Sam Ou et Loïc Jacquier (Transgourmet)

Victoire Bauer, David Bouanich, Jean-Marc Bouanich, Emma Söderberg, Delphine Blazejewski, Margareta Söderberg et Amélie Baudois

Finition pour envoyer la suite

Couteaux de mer & caviar osciètre, nuage de citron & gingembre, huitre végétale

lyon people • novembre 2017 • 80 •

Léa, Antoine et Stéphanie

Nicolas Eliakim-Bauer, son épouse Laure et leur fils Roméo (Hôtel Altitude)

Philippe Camoisson (Lyon1er Ya pas mieux), Julie Perin (Alternatif-Art) et Thierry Relave

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DÉCEMBRE 2017

DOSSIER SPÉCIAL

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Nathalie Biagi (NBCD), Christophe Cocquerel (Oscar Développement) et Laurence D’Hollander (Yaka Immo)

Laurent Leder, Directeur Général Artefact & Compagnons, Céline Pomathiod Carry, Directrice Générale TGL Group et Thierry Glories, Président de TGL Group Christophe Armiento (Arkea Banque), Thierry Glories (TGL Group/Floriot) et Franck Alpanes (Jet Corporate)

ARTEFACT

DEVIENT ARTEFACT & COMPAGNONS Aurélie Meyssirel (TGL Group), Pascal Carré (Floriot Immobilier) et Aude Loopuyt (TGL Group)

Nicolas Winckler (Lyon People), Thierry Glories (TGL Group) et Erick Roux de Bezieux (Communication & Influence)

Laurent Leder (Artefact & Compagnons), Grégoire Sergent (Investissement Pierre) et Meryl Lantier (MLD)

Corinne Menichelli (BDMV Avocats), Maud Olivia Martinez et Jean-Camille Avon (SMA BTP)

lyon people • novembre 2017 • 82 •

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ntégré à TGL Group depuis 2015, Artefact marque un tournant dans son histoire avec le renfort de Laurent Leder, une référence en matière de restaurations immobilières. La société en profite pour développer son activité, sous l’appellation Artefact & Compagnons, passant d’une envergure régionale à nationale. Véritable référence en matière de restauration du patrimoine français, le nouveau directeur général doit permettre une « mutualisation des moyens, des compétences et des hommes », laquelle « donnera naissance à des projets ambitieux », dixit Thierry

La famille Leder et leurs amis

Yves Barbier (Foncière Vauban), Frédéric Merlin (l’Avenue) et Maryline Merlin (Imea Conseil)

Glories, président de TGL Group. Les belles références d’Artefact, notamment la rénovation de la Banque de France et la mutation de l’ancien hôpital Debrousse en logements sont des fondations solides pour poursuivre son développement. Artefact profite de cette union pour étendre son influence à l’ensemble de l’Hexagone et bénéficie désormais de l’abondant réseau de Laurent Leder. Depuis Lyon, siège social de l’entreprise, Paris, Lille et Aix en Provence prochainement. Le début d’une nouvelle ère. MC

Daniel D’Ambrosio (Terramo), Ewa Kubasiak (Capallest), Vincent Leculier (Pure Habitat) et Claudine Homat (Floriot)

L’équipe Artefact & Compagnons

Spécialiste de l’Ouest Lyonnais

CHARBONNIERES - Maison contemporaine 230 m2 - 4 ch - 1 470 000 €

TASSIN - Maison contemporaine 280 m2 - 7 ch - 1 380 000 €

ECULLY - Maison de ville 185 m2 - 5 ch - 950 000 €

VOURLES - Propriété 300 m2 - 6 ch - 1 095 000 €

ST CYR AU MT D’OR - Appt de charme 162 m2 - 5 ch - 749 000 €

DARDILLY - Appt de charme 176 m2 - 4 ch - 670 000 €

TASSIN Bourg - Appt terrasse 72 m2 - 1 ch - 570 000 €

ECULLY Centre - Rez Jardin 86 m2 - 3 ch - 416 000 €

Ste Foy 04 78 59 08 08 - Ecully 04 78 33 08 08 - Dardilly 04 78 47 08 08 - TASSIN 04 72 38 08 08

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KYRIAD PRESTIGE LYON SAINT-PRIEST UN SPA POUR MONTER EN GAMME Leader des hôtels haut de gamme sur l’est lyonnais, le Kyriad Prestige de Saint-Priest a présenté ses dernières innovations dont un SPA. Avec cette deuxième phase de développement, l’établissement enrichit sensiblement son offre.

Texte : Morgan Couturier - Photos Anik Martin

À force d’innovations, toutes plus réussies les unes que les autres, on comprend mieux le choix des adversaires de l’OL ou celui des candidats au Bocuse d’Or. Séjourner au Kyriad Prestige de Saint-Priest n’a plus rien d’un choix par défaut, tant l’établissement hôtelier rivalise d’arguments pour attirer sa clientèle. Ouvert depuis 5 ans, cet hôtel 4* ne cesse de se renouveler. Dernier élément en date, l’inauguration le 5 octobre dernier, de quatre nouvelles salles de

séminaires, d’une salle de fitness de 150m2 et clou du spectacle, d’un somptueux spa de dimensions équivalentes.

Ce dernier, géré par L-V Riviera, renferme ce qui se fait de mieux en matière de bienêtre : salles de massages, hammam, sauna, bains japonais et douches sensorielles.

Partenaire, Cinq Mondes vient agrémenter ces moments de détente de son savoir-faire et ses produits, au profit des occupants de ce gîte san-priod et de sa clientèle extérieure.

Séances massages offertes durant la soirée

Les discours

Jérémie Breaud (Ville de Saint-Priest), Gilles Gascon, maire de Saint-Priest et Alexandre Scappaticci fils (Vaillance Immobilier)

Le maire de Saint Priest Gilles Gascon entouré de Alexandre Scappaticci père, son fils Alexandre et Franck Gascoin

De quoi patienter tranquillement jusqu’à la fin de l’année et la couverture de la piscine, bientôt doublée d’un jacuzzi.

Passé maître dans l’hébergement haut de gamme, le Kyriad Prestige de SaintPriest fait déjà des envieux. En marge de cette soirée évènement, l’enseigne a annoncé la construction de deux nouveaux établissements sur Limonest.

9, rue Aimé Cotton, 69800 St Priest Spacinqmondes-lyonest.com

Baby Bregnon, Pascal Blache, maire du 6e et son épouse Christel, la famille Merlin : Dominique, Frédéric et son épouse Clémence

Gabriella Dessez (Wow Your Guests), Thibaud Boisson (Kyriad Prestige), Nicolas Lang (ASVEL) et son épouse Clarice

Charlotte Pradier (Equator) et Clotilde Rosant

L’équipe Kyriad Prestige

La piscine

Le groupe Karamelis avec Maïa et Djers

lyon people • novembre 2017 • 84 •

Julien Scapatticci (Tims Technologies) et Clément Ferot (Quartus)

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KNOLL

SOIRÉE PRIVILÉGIÉE CHEZ CRÉATION CONTEMPORAINE Dévoilées quelques mois auparavant au Salon International du meuble de Milan, les dernières collections de Knoll ont été présentées au public lyonnais, chez son partenaire, Création Contemporaine.

F Luisa Giovenzana (Knoll) et Carlo Martinengo (Knoll)

lorence Knoll a donc atteint la barre des 100 ans. Un centenaire célébré par cette nouvelle collection, fidèle à la philosophie créative et raffinée de la designer. Pour ce faire, Knoll a entretenu sa relation avec Piero Lissoni. Les quelque 200 visiteurs lyonnais ont pu admirer ses dernières créations, à commencer par la table Grasshopper et son déjà culte plateau de marbre, complétée de fort belle manière par le Matrioska, ce meuble au système de rangement à géométrie variable. L’Avio Sofa profite lui aussi de l’inspiration du designer, au même titre que l’incontournable banc de Florence Knoll, réédité 63 ans après sa création. À cheval entre histoire et modernisme, tel était le voyage proposé aux visiteurs du cours de la Liberté. MC Photos © Georges Rivalain

Daniel Pinson, Pdg Grappin Annat Como et Dominique Pinson (Grappin Annat Como)

Laurent Banbanaste (avocat), Alain Dupas (vétérinaire), Florence Banbanaste (professeur) et Patricia Dupas (Roche Bobois)

L’équipe et ses dirigeants

Victoire Paret (AESOPE) et Sandrine Comte (Notaire)

Marie Laforgue (Décoratrice en Free-lance) et Noêmie Laforgue (Notaire)

lyon people • novembre 2017 • 86 •

Bénédicte Gesse (Menuiserie Germain SARL), Carole Guyon (architecte DPLG) et Marion Dolisy (Planete)

12H53 À VILLEURBANNE

RENDEZ-VOUS MUSCLÉ 49 €/MOIS EAU V U O N CLUBnce lu à conf

Lyon Vendôme - Lyon Gambetta - Lyon Confluence - Villeurbanne - Tassin Marseille - Grenoble - Clermont-Ferrand - Besançon

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CIRQUE IMAGINE

UN NOUVEAU SHOW FÉÉRIQUE Sébastien Solvignon (Crédit Mutuel), David Massot, fondateur et directeur du Cirque Imagine et Alain Reynard (Crédit Mutuel)

Réfléchi depuis deux ans, le nouveau spectacle du Cirque Imagine a époustouflé les VIP, invités à découvrir quelques extraits des dernières créations de la troupe.

Le show promet. « Le cirque est arrivé, le temps s’est arrêté », n’a pas manqué de citer David Massot en introduction de son nouveau spectacle.

Après le show, il fut compliqué de ne pas lui donner raison, tant les chorégraphies ont impressionné les invités de cette avantpremière. Aucun répit, un dynamisme à couper le souffle, si ce n’est celui du chanteur Eddie Nolan, le public n’a eu d’autres choix que de se lever pour saluer la partition de la troupe circassienne.

Le subtil mélange « des arts du cirque et de la féérie du cabaret » a donc trouvé une expression encore plus profonde, animée par le comique de son directeur, la magie des quick change d’Anastasia ou les prouesses de Yohan, le prodige du diabolo.

Nouvel arrivant au sein de la trouve, ce maitre du frisson illustre à lui seul le charme de ce nouveau show. David Massot peut poursuivre sa danse du sourcil, sa dernière création ne laissera personne insensible. Pas même sa femme, particulièrement émue des doux remerciements de son mari.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel lyon people • octobre 2017 • 88 •

Lynda Cherfaoui, coach, Philippe Fournier, chef d’orchestre, Noor Premjee (IUT de Bayonne) et Nadia Alibay, présidente de l’association Docteur Clown

David Massot, fondateur et directeur du Cirque Imagine entouré de Catherine Ricard (CPME) et Florence Guyot (Champagne Marguerite Guyot)

Anastasia et David Massot entourant Sydney Govou et sa sœur Karen Govou (Sportbiz) Baptiste, Lorraine et Dimitri (Cirque Imagine)

RECORD HISTORIQUE RECORD HISTORIQUE

200000 000 11 200 VISITEURS SUR VISITEURS SUR

WWW.RADIOSCOOP.COM WWW.RADIOSCOOP.COM

1 200 000 OCTOBRE 1 200 000 2017 OCTOBRE 2017

1 000 000 MAI000 2017 1 000 MAI 2017

53% ++EN 53% 1 AN

RCS LYON 324872894

RCS LYON 324872894

783 000 OCTOBRE 783 000 2016 OCTOBRE 2016

EN 1 AN

LA RADIO DE LYON LA RADIO DE LYON

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RUBRIQUE PEOPLE EVENTS

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PARTOUCHE KICKBOXING TOUR KADER MAROUF SUR LE RING DU LYON VERT Texte : Marc Polisson - Photos © Saby Maviel

D Jean-Marie Hebert, le chef Jean-François Malle et Eva Partouche (Casino Le Lyon Vert)

Vincent Calatosti et Hassna Ridou (Icéo)

u ring à l’organisation. De l’organisation au ring. Kader Marouf a démontré jeudi 19 octobre à ses 350 convives qu’il savait donner de sa personne pour assurer la réussite des soirées qu’il organise. Plus de dix ans après sa retraite couronnée par un titre de champion de Muay Thai, Kader a de nouveau enfilé les gants pour affronter Van Moua, « qui possède plus de 190 combats à son actif et qui était sur deux victoires (par KO) de rang. Un jubilé doublé d’une réussite totale qui a fait l’unanimité » selon nos confrères de boxemag.com. Parmi les boxeurs qui se sont illustrés sur le ring du casino Lyon Vert ce soir-là, citons le pétillant Edouard Gonzales, Ludovic Millet, Johane Beauséjour, Dino Kaçar, Christophe Elvira, avec en grand vainqueur l’Espagnol Daniel Puertas Gallardo, ovationné sous l’œil des caméras de la chaine SFR Sport 5 qui retransmettait les combats en direct.

Kader Marouf et Christophe Tiozzo

10 combats au programme de cette finale

Arnaud Serlin et Céline Goncalves (L’ile)

lyon people • novembre 2017 • 90 •

Jean-Charles Skarbowsky, Kader Marouf et Fabio Pinca, champion du monde WBC Muaythai 2009 (Ring Side)

Eva Partouche (Casino Le Lyon Vert) entourée d’Arthur Benhamou (Casino Le Pharaon) et Jordan Benhamou (Casino de Contrexéville)

Louis Lorenzo (Louis Lorenzo Coiffure), Maître Thierry Braillard, avocat et Kader Marouf

Stéphanie Parisot et Sophie Roussel

Edouard Gonzalez, champion intercontinental full-contact et Yohan Lidon, 15 fois champion du monde en K1, Muay-Thai, Kick Boxing

Didier Parisot (Didier Parisot), Stéphane Martin, son fils Tanguy (Ada)

Alain Dinc, Michel et Nicole Neyret, Eva Partouche

Christophe Tiozzo et Pascal Petrucci (Le Dressing)

Le speaker Daniel Allouche, entouré de Kamel Kemini et Kamel Djemel (SFR Sport 5)

Tiphanie Lacroix (Miss Villeurbanne 2015) et Jean-Michel Ravot (KM Production)

Pour son jubilé, Kader a affronté le champion Van Moua

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91 • novembre 2017 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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PERSPECTIVE RÉSEAUNANCE LE NOUVEAU CLUB D’AFFAIRES AMICAL

L Christelle Vicari (La Centrale de Financement) et Isabelle Curé, présidente de Perspective Réseaunance

Maïlys Roman, avocate et Pascal Veluire (Signamark)

es premières réunions ont eu lieu au mois d’avril. Depuis, elles se pérennisent chaque mois, avec la volonté, pour chacun des membres, de partager ses compétences au sein d’une communauté. Il y en a pour tous les goûts et toutes les professions. Et c’est bien là, la force de l’association Perspective Réseaunance, le nouveau club d’affaires amical présidé par Isabelle Curé. Basé sur une relation de confiance établie depuis « quelques temps », dixit la présidente, ce club met à profit les « synergies entre professionnels et favorise les relations entre les adhérents.

35 membres, de tous horizons et toutes filières professionnelles, ont déjà rejoint l’escouade.

Photos © Anik M

Nathalie Jourdan (Partition Finance) et Marilyn Vilardebo (Origami & Co)

Sarah Chatenoud (Les Alcôves de Valérie Guedj) et Pauline Madeira (Onaserv)

Jean-Michel Moutinho (Guy Hoquet) et Valérie Chavet (ABV Consulting)

Julien Terraillon (Toyota Sivam Rilleux) et Claudia Mollard, photographe

Emmanuel Steff (Pimento) et Laurent Randon (ADLIR Conseil)

Christophe Lopez-Garcia (Nettic) et Hervé Boileau (Nevox)

Vincent Duran et Valérie Moulin (Active avocats)

Christelle Vicari (La Centrale de Financement) et Marilyn Vilardebo (Origami & Co)

lyon people • novembre 2017 • 92 •

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CARNET

Photos © Jean-Luc Mège et DR

Carnet mondain NAISSANCE 04/10/2017 – Cathelyne chez Alexandrine Montemont et Édouard Voegely

MARIAGE 14/10/2017 – Laure Bremens et Tobias Nordblom

MAURICE CROZET

Adieu mon capitaine !

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière, Monsieur Bertrand de La Comble, délégué VMF de Savoie (2008-2012) ; Monsieur Jean-Claude de Rouville, propriétaire des Stocks Bellecour (photo de gauche) ; Monsieur Gilles Neyrand ; Monsieur Michel Dolbeau ; Monsieur Roger Desautel, président du Conseil de Surveillance des Ets Desautel ; Madame Christiane Trepsat ; Monsieur Gérard Couty, fondateur de Radio Bellevue (photo de droite).

DISTINCTION Bernard Dujardin, président fondateur d’Handimat a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur des mains de Daniel Simon, le 12 octobre à l’Espace Jean Couty (Lyon 9ème).

NOMINATIONS

I

l a fait de son nom une marque reconnue dans l’univers des sanitaires et de la balnéo. À 84 ans, Maurice Crozet est parti naviguer sur d’autres mers pour l’éternité. Nous garderons de lui le souvenir d’une merveilleuse journée en Méditerranée à bord de son voilier « Serendipity » au cours de laquelle notre journaliste Nadine Fageol avait troussé le portrait enlevé* de cet homme truculent. La rédaction de Lyon People présente ses condoléances à son fils Philippe et à l’ensemble de sa famille. A Dieu, cher Maurice. *Article en ligne sur www.lyonpeople.com – rubrique Les Gens

Paulo des bâches, Bernard Lacombe, Jean-Michel Aulas et Maurice Crozet au conseil d’administration de l’OL. Le sponsoring sportif aura été l’une de ses passions.

En 20 ans, l’artisan plombier était devenu le leader européen de la distribution de sanitaires haut de gamme. « Tu vas en vendre des chiottes avec la merde qu’ils vont mettre ! » s’entend dire Maurice dans son fief du Cintra au lendemain de l’élection de François Mitterrand en 1981.

FEMMES CHEFS D’ENTREPRISE Patricia Tronel succède à Marie-Laure Reynaud au poste de Présidente de la délégation Lyon qui regroupe près de 80 membres.

Adhérente à l’association depuis 2006, elle dirige avec son associée Innes Bourit la société de conseils et d’organisation d’événements : « La boite aux idées » créée en 2003.

PRÉFECTURE DU RHÔNE C’est dans un contexte particulièrement tendu pour le corps préfectoral (lire page 12) que Stéphane Bouillon, en provenance du Sud de la France, a succédé à Henri-Michel Comet au poste de préfet de région Auvergne Rhône-Alpes.

AGENDA ORDRE DE MALTE La Délégation du Rhône de l’Ordre de Malte France organise une vente aux enchères d’œuvres d’art, principalement de peintres et sculpteurs régionaux, au profit de ses établissements ou actions.

Cette grande manifestation caritative aura lieu dans les salons de l’Hôtel du Département le 23 novembre 2017.

SALON DU LIVRE DE SAINTE FOY Le troisième Salon du Livre se tient le dimanche 19 novembre de 10h à 18h dans la salle de l’Ellipse. 85 auteurs ont confirmé leur présence sous la présidence d’honneur du philosophe Frédéric Gros qui vient de publier « Désobéir ».

Gervais, Philippe, Maurice et Daniel. Bonne humeur et copains à bord. lyon people • janvier 2017 • 94 •

Maurice et Jacqueline Crozet, capitaines des « Marins de Lyon » en 1991.

LE

R É S E AU DES

LYONNAIS Q U I CO M P T E N T

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Plus d’Informations : Directrice de Clientèle : Axelle Lamiche axelle@lyonpeople.com Directeur de la Publication : Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com