LYON PEOPLE Juillet-Août 2023

N°240 – Juillet / Août 2023

Le salon du Cheval de Lyon

Un événement à vivre en famille ou entre amis

140 000 m2 de stands et espaces d’animations

3 500 chevaux sur le site

11

carrières animées en continu par des compétitions, des animations, des démonstrations et des shows d’élevage

1

Village des startups Hippolia by Equita Lyon

1

5 jours de célébration du cheval

Pôle Western. RDV avec les meilleurs cavaliers européens d’équitation américaine

Pôle Santé piloté par des professionnels de la santé équine et humaine.

Objectif : Bien-Être Équin 1

LONGINES EQUITA LYON, CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL

4

étapes Coupe du monde FEI de Jumping, Dressage Attelage et Poneys

2

soirées sport et spectacle jumping de haut niveau et spectacle équestre.

INFORMATIONS PRATIQUES

Du mercredi 1 novembre au dimanche 5 novembre Lyon - Eurexpo Boulevard de l’Europe 69680 Chassieu

Horaires du salon : mercredi au vendredi de 8H30* à 20H30 Nocturne samedi 4 novembre de 8H30* à 22H30

Dimanche 5 novembre : de 8H30* à 19H00

Horaires susceptibles d’être modifiés *Accès à la tribune de la Carrière Internationale à partir de 8H00

L’APPLI EQUITA !

Une application dont les fonctionnalités vous permettront en quelques clics de sélectionner le programme des compétitions, des différentes animations ou de trouver rapidement l’emplacement des stands recherchés.

BILLETTERIE equitalyon.com Points de vente habituels : Carrefour - Fnac - Géant - Magasins U Ou sur carrefourspectacles.com fnac.com - francebillet.com

@equitalyon #equitalyon

RETOUR DE FLAMME OLYMPIQUE

Les Verts lyonnais se refusent à accueillir la flamme olympique. Justifié par son coût trop élevé, ce nouveau rejet illustre bien les priorités des écologistes, pour qui la promotion de Lyon n’est manifestement pas un objectif. Toutes les grandes villes semblent vouloir jouer le jeu, profitant de ce rare événement pour promouvoir leur environnement et laisser les habitants se joindre à la fête. Toutes ? Non ! Un village d’irréductibles écolos résiste encore et toujours à l’envahisseur. Nous ne sommes plus en 50 avant Jésus-Christ, mais bien en 2023. Et pourtant, la Métropole comme la mairie centrale apparaissent bien décidées à demeurer reculées du monde, bien établies sur une Presqu’île dépourvue de tout véhicule. Dès lors, nul besoin d’attirer les visiteurs. Encore moins de participer aux événements sportifs d’envergure, même lorsque celui-ci arrive une fois par siècle. Bruno Bernard avance l’argument économique, un tel événement nécessitant près de 180 000 euros d’investissement (Le Département du Rhône a également refusé de participer, ndlr).

UN GROS PASSIF DANS L’ACCUEIL D’ÉVÉNEMENTS SPORTIFS

Un motif recevable, bien que la rareté de l’événement puisse justifier cette dépense. Mais dans le même temps, les écologistes se sont fait remarquer par le financement d’un spectacle nudiste, tenu à Saint-Fons devant des enfants. De la même façon, les dépenses importantes mais inutiles engagées pour la mise en place d’aires de covoiturage vides de tout utilisateur, paraissent bien moins culpabilisantes pour l’exécutif écolo. Enfin, si on prête à Bruno Bernard, une réelle passion pour l’OL, les événements sportifs d’envergure nationale n’ont manifestement aucun intérêt à ses yeux. Idem pour Grégory Doucet, lequel n’avait pas hésité à qualifier le Tour de France « d’épreuve machiste et polluante ». Et ce, à quelques jours seulement du passage du peloton. Cela s’ajoute également aux diverses réductions des subventions versées au LOU Rugby ou à la suppression de la buvette du Lyon Hockey Club. Après tout, les écologistes ont peut-être mal compris la devise des Jeux Olympiques.

Dans leur entêtement dogmatique, les Verts y vont toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort.

Morgan Couturier Rédacteur en chef adjoint

08 LA VIE LYONNAISE

10 LA VIE PATRIMONIALE

12 LA VIE POLITIQUE

14 LA VIE ÉCONOMIQUE

16 LA VIE SPORTIVE

18 LA VIE JURIDIQUE

20 LA VIE CULTURELLE

22 LA VIE GASTRONOMIQUE

22 LA VIE FAMILLIALE

28 CAFÉ DES LYONNES

30

38 ACTION CARITATIVE

Lyonpeople.com n°240 - Juillet/Août 2023

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Jumping International de Megève par Marie Bougault - Commune de Megève

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com

Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Responsable du dévelopement TOP 500 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Doud, Bertrant Perret , Franck Fleury et Karine Bourgain

Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Nadine Fageol, Philippe Lecoq, Jean-Marie Nauleau, Jacques Bruyas, Franck Girardet et Timothé Ner.

Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Lyon People est certifié par l’OJD 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

HUGUETTE TRÔNE À NOUVEAU À L’HABIT ROUGE

Sonnez hautbois et résonnez musettes, Huguette est revenue ! Huguette, Huguette de l’Habit Rouge, mérite bien ce chant de Noël pour son retour dans sa célèbre maison de la rue LieutenantColonel Prevost, tant le boulet d’une bactérie peu amène - elle a failli tout de même lui voler un pied - n’a pas fait dans la dentelle. Hospitalisée en urgence il y a quatre mois et demi de cela, notre « mère lyonnaise » a dû fermer fissa son joli restau pour parer au plus pressé, laissant orphelins et désemparés une ribambelle d’aficionados qui savent encore ce que déjeuner à l’ancienne implique comme don de soi. Or donc, petit miracle de la médecine pourtant mise à mal par les errements de politiques successives, Huguette Merie est sortie il y a deux-trois semaines saine et sauve de son aventure, et a pu retrouver le chemin de l’Habit Rouge, sa vraie maison, presque son domicile. Et si elle ne trotte pas encore comme un cabri tout juste mis au pré, elle

écolo GAG

trône là où elle peut « pour faire joli. Je suis là pour les emmerder, ils sont contents quand je m’en vais ! » rit-elle sans que l’on sache si elle évoque ses clients préférés, son personnel, ou les deux mon capitaine. Soit dit en passant, se faire engueuler par Huguette quand on est client, c’est un peu avoir obtenu sa fourragère pour un bidasse ou voir inscrire son nom sur une plaque de laiton dans un bouchon. Il s’agit d’une reconnaissance, d’un diplôme de fidélité, d’une entrée dans la famille de l’Habit Rouge par consentement mutuel.

BREF, LES CONVIVES ADORENT ET HUGUETTE LEUR A MANQUÉ.

Non pas qu’ils aient été privés de l’Habit Rouge pendant quatre mois puisqu’un grand nom des Toques Blanches, Benoît Toussaint (Chez Paul’O), est venu bénévolement tenir la cuisine et alimenter la caisse pendant quelques semaines avant de susciter l’arrivée d’un chef capé et jeune retraité Michel Peyraud, qui sait ce que le mot tradition veut dire. Mais comme le dit Huguette, l’Habit Rouge sans être « emmerdé » par la patronne, n’est qu’un souvenir de l’Habit Rouge. Un mot d’Huguette, cela dit, sur la beauté du geste de Benoît, qui déclarait à Lyon People : « elle est comme ma mère. Je l’adore, non, je l’aime. Ce restaurant c’est sa vie, cela fait plus de trente-cinq ans qu’elle le tient ». Réponse d’Huguette donc : « Benoit est un amour de garçon qui a fait quelque chose d’extraordinaire pour moi, je ne le remercierai jamais assez. Il a rouvert alors que j’étais à l’hôpital. Il faut avoir du cœur pour faire ce qu’il a fait ». Du cœur l’impétrant n’en manque pas, il suffit de le voir se démener à Solaize pour lancer sa saison d’été durant laquelle sa terrasse est prise d’assaut. Du cœur, il en faudra un gros pour Huguette pour relancer sa machine et trotter de nouveau dans son restau, sa vraie maison, presque son domicile.

L’Habit Rouge

10, rue Lieutenant-colonel Prévost – Lyon 6e Tél. 04 78 93 16 73

À peine construite, la piste cyclable déjà détruite

Dans la série amateurisme et gaspillage d’argent public, celle-ci vaut son pesant de gratons. Alertés par notre lecteur Musch, nous nous sommes rendus quai Claude Bernard, dans le 7ème arrondissement. Là même où, l’an dernier, Bruno Bernard et Fabien Bagnon inauguraient en grandes pompes (à vélos), le premier tronçon de la voie lyonnaise n°1. Les Voies Navigables de France (VNF) viennent d’engager des travaux d’installation de stations électriques pour les bateaux de croisière et défoncé d’un trou énorme la nouvelle piste cyclable. La suite, c’est Musch qui nous la raconte : « Je n’en croyais pas mes yeux ! Le revêtement de couleur beige, innovant, qui laisse s’infiltrer l’eau et dont se gargarise l’écologiste Fabien Bagnon, vient d’être réduit en mille morceaux sur une dizaine de mètres et forme un tas sur le côté. Les engins de travaux énormes ont aussi détruit les bordures toutes neuves. Résultats des courses, la piste cyclable a de nouveau été déportée sur la route qui elle est réduite à une voie avec les bouchons qui s’ensuivent… N’était-il pas possible de coordonner ces travaux afin d’éviter un tel gaspillage d’argent public qui aura servi à construire une piste cyclable déjà en partie détruite ? » interroge notre lanceur d’alerte. MP

LES ARTICLES LES PLUS LUS SUR NOTRE SITE WEB

- Les bonnes affaires de la vente aux enchères Pierre Orsi (rubrique Bruits de bouchons)

- La fastueux mariage du footballeur Bafétimbi Gomis (rubrique Les Gens)

- Fermeture du Pont Lafayette, jour de colère (Rubrique Politique)

- La disparition de l’artiste peintre Nora Boudjemaï (Rubrique Les Gens)

- Les écologistes préparent le chaos sur l’axe Nord-Sud (Rubrique Politique)

AGENDA

• GENTLEMAN PETANQUE DES LYONNAIS DE MEGEVE

Samedi 22 juillet 2023 à partir de 9h Organisation : Hugues Ducrot, Jean-Philippe Caille et Jean-Michel Abou

Le diffuseur du mois

LA RIVE GAUCHE

24, allée Pierre de Coubertin - Lyon 7e

Nathalie Legrand

Texte : Philippe Lecoq - Photo © Morgan Couturier

Huguette entourée de Guy Cartellier (Champagne Taittinger) et Georges

VOTRE MAISON DANS LE NUMÉRO SPÉCIAL PATRIMOINE DE TASSIN

La rédaction de Lyon People a entrepris de dresser l’inventaire des villas, propriétés et châteaux — toujours debout ou disparus — qui feront l’objet d’une présentation architecturale et historique dans notre magazine de juin 2024. Marc Engelhard, directeur de la rédaction, et l’architecte historien Pierre Jourdan pilotent ce numéro exceptionnel réalisé en partenariat avec la Ville de Tassin La Demi-Lune et l’étude notariale Bremens. Nous effectuerons fin juillet, en hélicoptère, une série de photographies aériennes pour illustrer la richesse patrimoniale de la commune. Voici la première liste des maisons sélectionnées établie avec les adhérents du Groupe de Recherches Historiques de Tassin sous la houlette d’Yves Mejat et Gilles Neyret

Texte : Marco Polisson – Photo DR

PARTICIPEZ À CE NUMÉRO

Si votre maison est présente dans cette liste, ou si nous l’avons oubliée, merci de contacter la rédaction de Lyon People

Par mail : tassin@lyonpeople.com

Par téléphone : 04 72 82 97 78 (Marie)

Si vous possédez une entreprise ou un commerce à Tassin et souhaitez être présent dans ce numéro collector, merci de contacter Sophia

Par mail : sophia@lyonpeople.com

Par téléphone : 06 11 19 04 43

• HORLOGE – MONTRIBLOUD

Avenue Victor Hugo : n° 23 - 41 - 43

Avenue Gambetta : n° 4 - 8 - 10 - 17 - 18 - 19

Avenue du Nord : n° 2 - 3 - 6 - 9 - 11 - 13 - 1518 - 19

Avenue Joannes Hubert : n° 16 - 19

Avenue de la Liberté : n° 8 Chemin de la Pomme : n° 2 - 3 - 5 - 12 - 27 - 29

- 45

Avenue de Lauterbourg : n° 13 - 16 - 20

• HOTEL DE VILLE – 3 RENARDS

Avenue Général De Gaulle : n° 68 - 98 - 109 - 119

- 121 - 221

Avenue Général Leclerc : n° 13 - 15 - 19 - 21

Avenue de la République : n° 2bis - 4 - 13 - 17 - 33

- 54 - 59 - 68 - 91

Avenue Georges Clémenceau : n° 2 - 2bis - 2ter

- 6 - 8

Rue Pierre Basset : n° 1 - 4bis - 6 - 9

Rue Jules Ferry : n° 1 - 3 - 4 - 5 - 7 - 8 - 9 - 1011 - 12

Avenue Marechal Foch : n° 3 - 28

Rue des Cerisiers : n° 3 - 6 - 7 - 9 - 10 - 14 - 19

Rue Jeanne d’Arc : n° 6 - 10 - 13 - 15 - 24

• ALAI – CROISETTES

Rue Professeur Deperret : n° 50 - 62

• LE BOURG

Avenue du 11 Novembre 1918 : n° 29 - 43 - 45

- 46 - 52

Allée Pasteur : n° 6

Allée du Baraillon : n° 3 - 5 - 7 - 14

Rue Barthélémy Thimonnier : n° 4 - 5 - 6 - 7 - 13 - 21 - 23

Avenue Honoré Esplette : n° 1

Avenue Paul Doumer : n°

Rue des Cures : n° 8

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-

- 10 - 12 - 14 - 16 - 20 - 24

Impasse des Rosiers : n° 3 - 5

Rue de Belgique : n° 4 - 6 - 20

Avenue 8 Mai 1945 : n° 42 - 45 - 48 - 53bis - 5455 - 62 - 65 - 74 - 83

Rue Docteur Laurent : n° 19 - 70

Place de Tassin : n° 14 - 18

Rue Etienne Delorme : n° 12

Rue Francois Mermet : n° 52 - 68

Chemin du Gouttet : n° 1 - 23

Chemin de la Passerelle : n° 2

• MONTCELARD MONTPINOT

Route de Paris : n° 33 - 35 - 41 - 47 - 63 - 65 - 86 - 101 - 113

Rue Mariettan : n° 1 - 2 - 5 - 9 - 13 - 15 - 16

Rue Marie-Antoinette : n° 7

Rue Marguerite : « L’Ubayette »

Rue Clotilde : « Les Enettes »

Chemin Saint Jean : n° 16 - 20 - 25

• L’AIGAS

Chemin de l’Aigas : n° 38 - 53 - 72

Impasse Aigas : n° 1

Chemin Finat Duclos : n° 12 - 28 - 35 - 38

Chemin du Grand Bois : n° 40

Allées des Lauriers : n° 5

• MÉGINAND

Château de Méginand

Ferme avec calvaire et réservoir

Terrain d’aviation

Le plus dur sera de nous la rendre.

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Renseignez-vous auprès de votre Centre Porsche.

Centre Porsche Lyon Nord

Tél. : 04 72 72 08 38 lyon-nord.centreporsche.fr

Centre Porsche Lyon Sud

Tél. : 04 72 09 02 09 lyon-sud.centreporsche.fr

(18/04/2023) Valeurs WLTP : Conso. combinée en l/100 km : 10,4-11,1. Plus d’informations sur le site www.porsche.fr Visuel non contractuel. Dans chaque catégorie de véhicule, les modèles et les options peuvent varier en fonction des disponibilités. Les conditions générales de location sont consultables en agence Porsche Drive et sur https://drive.porsche.com/france/fr/conditions-generales

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Carrera 4S Cabriolet

HÔPITAL EDOUARD HERRIOT ENCLAVÉ

LE COUP DE GUEULE DE JÉRÉMIE BRÉAUD

Après la grande rue d’Oullins, les avenues de Bron ! Son maire Jérémie Bréaud dénonce les agissements du vice-président de la Métropole. En cause, les dossiers de mobilité et de voierie de la collectivité.

Fabien Bagnon nous a menti. C’est un bulldozer et il est en train de détruire Bron », a répété plusieurs fois Jérémie Bréaud, lors de sa conférence au Club de la presse, le 1er juin. « Je ne suis pas contre les vélos. Au contraire, je trouve que cela va dans le sens de l’histoire », a-t-il tenu à rappeler.

Le maire de Bron dénonce le « dogmatisme » dont fait preuve le vice-président de la Métropole, en charge de la voierie et des mobilités actives.

En cause l’implantation des pistes cyclables, baptisées « voies lyonnaises ». Avec la numéro 8, prévue dans le quartier des Lads, « il va nous enlever une voie de circulation dans ce quartier-là. À terme, il va y avoir plus de 700 logements mais 230 places de parking vont être supprimées », explique le maire de Bron. Mais aussi avec la voie lyonnaise numéro 11, dans le quartier des Genets.

« Fabien Bagnon va provoquer la suppression et la déconstruction à la fois de places de parking mais aussi et surtout de commerces et de maisons », indique ce dernier.

HERRIOT” alertent les HCL

Cette dernière (reliant Vaise à Bron) pose de gros problèmes en matière de sécurité. Notamment au niveau de l’avenue Rockefeller, qui longe l’hôpital Edouard Herriot. Les écologistes veulent la passer en sens unique, ce qui poserait notamment un problème pour le déplacement du SAMU, des ambulances ou des pompiers. « On pourra sortir de Lyon mais on ne pourra plus y entrer en venant de Bron », s’indigne Jérémie Bréaud. 4000 véhicules/jour seraient à reporter dans Montchat. Ensuite, entre l’avenue Rockefeller et le pont du périphérique, la Métropole impose de passer l’avenue Franklin Roosevelt de 2x2 voies à 2x1 voie, alors que cet axe qui relie Lyon au boulevard périphérique est déjà saturé. Or cette avenue dispose déjà d’un très beau site propre pour les tramways et d’une piste cyclable protégée à double sens. Fabien Bagnon aurait alors affirmé qu’une étude avait été menée et qu’aucune conséquence n’en était ressortie.

Pourtant, une « note d’impact sur la création de ces voies lyonnaises » émise par les hospices civils de Lyon (HCL) en date du 2 mai, stipule que l’implantation de ces voies « est incompatible avec l’activité de l’hôpital ». « Je demande à Bruno Bernard d’imposer à Fabien Bagnon de changer de méthode ou de reprendre personnellement le dossier. J’interpelle aussi Grégory Doucet, doublement impacté par le tracé, à la fois en tant que maire de Lyon et aussi en tant que président des Hospices civils de Lyon », a déclaré Jérémie Bréaud. Le maire des Brondillants réclame une voie verte entre la Clairière et la Boutasse et le raccordement de la Boutasse à Parilly, vers la voie lyonnaise numéro 8. Il demande également la restructuration de l’axe cyclable Mitterrand/Roosevelt pour une meilleure desserte du centre-ville et une connexion cyclable entre la route de Genas et l’avenue François-Mitterrand. Pour Jérémie Bréaud, soit Fabien Bagnon n’était pas au courant de l’avis des HCL sur la voie lyonnaise numéro 12, « soit il ment, ce que je crois », conclut ce dernier.

Texte : Fanny Suteau – Photos © Lyon People

“LA VOIE LYONNAISE 12 EST INCOMPATIBLE AVEC L’ACTIVITÉ DE L’HÔPITAL EDOUARD

«

Le maire de Bron veut sanctuariser les deux avenues qui relient sa commune et le périphérique à l’Hôpital Édouard Herriot

L’avenue Franklin Roosevelt pourrait perdre 2 voies automobiles alors qu’elle dispose déjà d’une piste cyclable en site protégé

Mise en sens interdit, l’avenue Rockfeller qui longe HEH va perdre sa voie automobile dans le sens Bron – Lyon (à droite sur la photo), ce qui va enclaver l’hôpital

LYON—TURIN

40 MAIRES SE MOBILISENT EN FAVEUR DE LA LIAISON FERROVIAIRE

Alors que l’exécutif écologiste de la Métropole de Lyon s’oppose à ce projet, les communes du territoire se mobilisent autour du maire de Saint-Priest, Gilles Gascon, pour qu’il puisse voir le jour.

Sur les 59 communes de la Métropole, 42 soutiennent la réalisation de cette liaison ferroviaire européenne, soit une très large majorité d’entre elles. Et pour marquer leur engagement, 36 maires ont tenu à être présents au château de Saint-Priest ce 6 juin au matin pour lancer un appel solennel. L’association La Transalpine, présidée par Jacques Gounon, se mobilise pour la réalisation et la réussite de cet axe ferroviaire européen entre Lyon et Turin. « Selon un sondage IFOP, 78% des habitants de la Métropole sont favorables à cette liaison », a indiqué Stéphane Guggino, délégué général du comité pour la Transalpine. Il s’agit d’une liaison transfrontalière structurante pour la mobilité décarbonée des voyageurs et des marchandises, de seulement 270 km de distance. « L’achèvement du Lyon-Turin nécessite un engagement urgent et résolu de l’État », a rappelé Gilles Gascon l’organisateur de cette rencontre et maire de Saint-Priest.

En face, les écologistes militent pour que cette liaison ferroviaire ne passe pas par Lyon mais par Dijon. Ce changement d’itinéraire condamnerait définitivement le contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise, ce qui priverait le territoire d’une infrastructure vitale pour massifier le fret ferroviaire international et qui permettrait aux entreprises de réconcilier écologie et économie. « Nous avons des élus, EELV et LFI, qui font tout pour faire dérailler le LyonTurin. Même si la Métropole n’a pas de pouvoir décisionnaire, le poids symbolique de cette opposition aussi dogmatique et irrationnelle pèse lourdement sur la dynamique de ce dossier », a déclaré Gilles Gascon. « Les écologistes ont été parmi les initiateurs de ce grand projet européen. En 2012, ils ont changé d’avis, pour en devenir les opposants les plus virulents. Avec leurs alliés LFI, ils multiplient les obstacles et théories fumeuses qui ne font que ralentir ce dossier », a expliqué le maire de Saint-Priest.

Dans quelques semaines, l’État doit décider de la réalisation des indispensables voies nouvelles d’accès depuis Lyon jusqu’au tunnel sous les Alpes dont le creusement en cours est irréversible. La mise en service du tunnel transfrontalier et de la section italienne est prévue pour 2032. Chaque année de retard au-delà de cette date représentera un coût pour la collectivité de 500 millions d’euros. En 2013, les travaux de la section française du Lyon-Turin ont été déclarés « d’utilité publique et urgents ». Cette déclaration arrivera à échéance en 2028. Les voies d’accès françaises et italiennes sont éligibles à un subventionnement de l’Union européenne jusqu’à 50% mais le projet pourrait passer à côté de ce financement si le calendrier n’était pas respecté.

« Dans la Métropole, nous refusons de tourner le dos à l’Italie, nous refusons que le LyonTurin se transforme en Dijon-Turin. Des décisions rapides doivent être prises sur la programmation de la section française entre Lyon et le tunnel sous les Alpes », conclut le maire de Saint-Priest. Le lendemain, Clément Beaune a assuré que « Le LyonTurin est un projet prioritaire et il n’y a plus d’hésitation ». Le ministre des Transports a annoncé un engagement de l’Etat de 3 Mdrs€ sur la section française.

« Dès 2016, la politique helvétique de transport s’est donné pour objectif de transférer le trafic de marchandises transalpin de la route au rail. En 2021, la part de marché du train a augmenté en Suisse, atteignant 72,4 % du trafic transalpin, contre 25,3 % en Autriche et seulement 11,9 % en France. » rapporte Le Monde.

Texte : Fanny Suteau – Photos © Lyon People

MUSÉE DE L’OL LE PANTHÉON DE JEAN-MICHEL AULAS

Visite guidée du musée que JMA a créé au Groupama Stadium pour faire vivre la mémoire de ceux et celles qui ont participé à l’histoire du club.

L’Américain John Textor désormais assis sur le trône de Jean-Michel Aulas. On n’enterrera pas l’illustre président de l’OL pour autant, comme certains seraient prêts à la faire. Mais c’est quand même l’histoire du club qui bascule dans un nouvel univers. ll y a eu l’avant JMA, de 1950 à 1987, la glorieuse ère Aulas de 1987 à 2023. Et désormais l’ère postAulas. Une raison d’être supplémentaire pour « OL Le Musée » crée en 2018 par Stéphane Benas, un supporter féru d’histoire recruté via Twitter par JMA. La feuille de route : « Présenter l’identité et l’héritage de l’institution OL, raconter les histoires humaines, grandes ou petites, qui ont fait l’histoire du club ». Le musée fait ainsi vivre et revivre le club à travers ses faits d’armes mais surtout par ses joueurs, dirigeants, entraineurs, supporters et élus qui ont participé à son histoire. Sans oublier personne : le long d’un immense couloir sont exposées les licences des 569 garçons et 162 filles qui ont mouillé le maillot de l’OL à Gerland puis à Décines. « Chaque matin, je regarde si la date du jour correspond à l’anniversaire d’un joueur de l’OL. Je le contacte et parfois, j’organise des rencontres ou je rends visite aux plus anciens et à leur famille. Ils sont toujours émus de voir que le club ne les a pas oubliés. Cette mémoire vivante est l’ADN du musée et club, c’est ce que JMA voulait en premier » nous confie le gardien du temple OL. A partir des années 60, l’attractivité économique de Lyon et la politique de formation du club ont révélé des joueurs de la région, notamment de la Bresse

Texte: Harry Covert – Photos DR

comme Yves Chauveau, André Guy, Daniel Ravier... Attractivité et recrutement local n’ont pas faibli depuis. Les Argentins (Combin, Rambert...) puis les Brésiliens (Edmilson, Caçapa, Cris, Juninho...) sont, eux, plutôt arrivés par les opportunités de recrutement.

NOMBRE D’ÉCRITS, DE PHOTOS ET DE VIDÉOS ATTESTENT AUSSI DU LIEN ENTRE LE CLUB ET LES ÉLUS

Avant l’ère Aulas, la ville de Lyon, propriétaire du club, n’était pas généreuse avec les footeux. Chaque année pour ne pas déposer le bilan, l’OL vendait ses meilleurs joueurs : Aubour, Djorkaeff, Lacombe sont ainsi passés chez l’ennemi... Le montant du transfert de Nestor Combin à la Juventus de Turin en 1964 équivalait à lui seul au budget annuel du club. À la même époque, Saint-Etienne et Nantes, bien mieux dotés par leur municipalité, se maintenaient au plus haut niveau quand l’OL se contentait de beaux mais rares coups d’éclats que le musée fait revivre via des vidéos de l’époque. Les témoignages ne manquent pas (et ne sont pas visibles ailleurs), comme celui du gardien Marcel Aubour : « Je dois tout à l’OL. J’étais venu de Saint-Tropez à Lyon pour apprendre la cuisine. J’en suis reparti comme footballeur international » Tout aussi savoureux sont les récits croisés de

Bernard Lacombe, Jérôme Seydoux et Sony Anderson qui ont abouti au mirifique transfert du Brésilien de Barcelone à L’OL. L’épopée de l’équipe féminine, multi-championne de France et d’Europe, a aussi toute sa place. Gamin ou supporter de longue date, chacun peut revoir en vidéo les plus beaux buts de Juninho, Govou, Lacombe, Di Nallo, Benzema et bien d’autres. Ou encore ouvrir la porte d’un vestiaire et se retrouver face à une vidéo illustrant un match ou un épisode important du club. Le musée offre aussi un remarquable dispositif d’animations technologiques permettant au visiteur de devenir acteur. Par exemple en s’improvisant commentateur d’un but célèbre de l’OL ; ou d’être un joueur qui écoute la causerie du coach dans le vestiaire. Une prouesse technique réalisée en première mondiale par Jean-Christophe Hembert, acteur et directeur artistique de « Kamelott ». Une animation parmi d’autres montrant que loin de restituer une image figée du passé, ce musée est un hommage vivant qui nourrit le lien entre les générations, entre les anonymes qui ont le cœur accroché à l’OL et ceux et celles qui ont écrit son histoire. À ce titre, JeanMichel Aulas mériterait bien une statue.

OL Le Musée

Parvis du Groupama stadium, en face de la porte A 10, avenue Simone Veil - 69150 Décines Tél. 0 892 69 69 69

Fleury Di Nallo en visite au musée en compagnie de Stéphane Benas, créateur et conservateur.

Consommations mixtes de la Kia Picanto : de 5,1 à 5,6 L/100 km ; de la Kia Rio : de 5,4 à 5,6L/100 km ; du Kia Stonic : de 5,2 à 6,0 L/100 km.

*Garantie 7 ans ou 150 000 km (1er des deux termes échu) valable pour tous les modèles Kia en France métropolitaine et Corse (hors DOM-TOM) et dans tous les États membres de l’UE ainsi qu’en Norvège, Suisse, Islande, Gibraltar, Monaco et Andorre, sous réserve du respect du plan d’entretien défini par le constructeur et présenté dans le manuel utilisateur. (1) Movement that inspires = Du mouvement vient l’inspiration. Mentions légales KIA FINANCE (2) Exemple de Location Longue Durée (LLD) de 49 mois et 40 000 km pour le financement de la Kia Picanto Motion 1.0 essence DPi 67 ch ISG BVM5 (hors options). 1 loyermajoréde 2 300 € (couvertà hauteurde 1 500 € parla Primeà la Conversion)(3) suivi de 48 loyersmensuelsde 97 € TTC Sous conditions de reprise. Exemple hors assurances et prestations facultatives. Modèles présentés : Kia Picanto GT-line Premium 1.2 DPi 100 ch ISG BVM5 avec peinture métallisée optionnelle et pack systèmes avancés d’aides à la conduite. 1er loyer majoré de 2 300 € (couvert à hauteur de 1 500 € par la Prime à la Conversion)(3) 48 loyers mensuels de 227 € TTC Sous conditions de reprise. Kia Rio GT-line Premium 1.0 L essence T-GDi 100 ch BVM6 (avec peinture métallisée). 1er loyer majoré de 2 000 € suivi de 48 loyers mensuels de 277 € TTC Kia Stonic GT-line Premium 1.0 T-GDi 120 ch BVM6 avec peinture métallisée. 1er loyer majoré de 2 100 € suivi de 48 loyers mensuels de 297 € TTC Sous conditions de

NOTAIRES ENGAGÉS DU RHÔNE »

Les 612 notaires du département ont décidé de créer la fondation « Les Notaires engagés du Rhône » pour venir en aide aux plus fragiles et promouvoir différentes actions sur le territoire.

Un euro sera prélevé sur les émoluments des notaires du Rhône pour tout acte signé. « C’est prélevé sur le chiffre d’affaires des études. Ce n’est ni prélevé sur le prix, ni sur les frais versés par l’acquéreur, cela ne coûte rien aux clients », insiste la présidente de la Chambre des Notaires du Rhône Séverine Girardon. En moyenne, 150 000 actes notariaux sont signés sur le territoire. Créée en décembre 2022, cette nouvelle fondation est abritée par la Fondation de France. « Les Notaires engagés du Rhône » souhaitent soutenir des projets d’intérêt général en faveur des personnes en difficulté face au logement, à l’éducation, à l’isolement et à la maladie et promouvoir des actions dans les domaines de la protection de l’environnement, du sport, du patrimoine et de la culture. Pour cette première année, la fondation a décidé de venir en aide à la jeunesse et aux étudiants à hauteur de 50 000€.

L’ENVELOPPE ANNUELLE SERA RÉPARTIE EN TROIS

Chaque année, le comité exécutif définira un thème au regard de son objet social qui sera relayé dans 200 entreprises du notariat

du territoire. Un tiers de l’argent récolté sera alloué au thème central, un tiers à plusieurs associations et un tiers pour constituer un fonds de réserve. « Cette fondation sera gérée par un comité exécutif, composé à la fois de notaires ainsi que des membres de la société civile, très en lien avec le monde associatif. Nous demanderons à la fondation mais également à nos confrères, de nous faire remonter les candidatures de différentes associations locales répondant au thème annuel et souhaitant se faire financer », indique Maître Jean Auvolat, président du comité exécutif de la fondation.

MAJEURES DE LA PHILANTHROPIE”

auprès des citoyens, l’évolution de la société et de la profession. « On n’attend plus nos clients derrière nos bureaux, on veut sortir, on veut bouger et on veut être des notaires engagés dans la cité », souligne Jean Auvolat. Particuliers comme professionnels sensibles à cette démarche pourront désormais effectuer un don défiscalisé sur le site web de la fondation. Les notaires du Rhône se sont engagés à verser à la Fondation de France la somme minimum de 200 000€ dans un délai de 5 ans. « On sera autour de 180 000€ de dotations déjà pour cette année », précise Séverine Girardon. Un engagement qui devrait donc être largement tenu.

« La philanthropie joue un rôle moteur pour permettre l’émergence de solutions et construire un monde plus apaisé, solidaire et durable face aux enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux », rappelle Delphine Allarousse. La Fondation de France CentreEst abrite plus de 75 fondations du territoire et soutient chaque année plus de 1500 projets. Les notaires du Rhône ont souhaité créer leur propre fondation en s’appuyant sur trois axes de réflexion : leur engagement

Contact : Sophie Bardol

T. 06 29 66 41 04 sophie.bardol@lyonpeople.com

Texte : Fanny Suteau – Photos © Lyon People

“LA FONDATION DES « NOTAIRES ENGAGÉS DU RHÔNE » ILLUSTRE DES CARACTÉRISTIQUES

Delphine Allarousse, déléguée générale de la Fondation de France Centre-Est

Grecale Modena à partir de 890 € ttc / mois*

Aston Martin DBX à partir de 1890 € ttc / mois*

Range Rover P510e autobiography à partir de 1290 € ttc / mois*

PIANO À LYON

Opus numéro 19

DES LIEUX ET DES CONCERTS INÉDITS

C’est à l’Opéra de Lyon que sera donné le 24 septembre le coup d’envoi de la 19e édition de Piano à Lyon ! À l’affiche, la star des violonistes Renaud Capuçon, en duo avec le pianiste Kit Armstrong dans un florilège de Sonates de Mozart qu’ils viennent d’enregistrer pour Deutsche Grammophon. Suivront quelques temps forts de la nouvelle saison, le pianiste Jean-Marc Luisada et son programme « Au cinéma ce soir », qui inclut la transcription du célèbre Adagietto de Mahler, bande originale de Mort à Venise ; Mao Fujita, subtil musicien et transcendant virtuose que les grandes scènes internationales s’arrachent depuis ses victoires successives aux Concours Clara-Haskil et Tchaïkovski ; le russe Malofeev, enfant prodige révélé dès son plus jeune âge au grand public par une

interprétation mémorable du Concerto de Grieg à la Folle Journée nantaise. Depuis, il est une véritable star qui enchaine les triomphes et embrase les auditoires à chacune de ses apparitions. Pour finir, notre gloire locale, la violoncelliste Anne Gastinel en duo avec sa partenaire de toujours, la pianiste Clair Désert, dans les œuvres concertantes de Chopin et de Grieg. D’autres rendez-vous complèteront cette programmation dans des lieux inédits, à l’instar du Musée Couty. Autant de belles occasions d’accueillir la fine fleur de nos solistes français, le pianiste David Fray et le Geister Duo dans des programmes dédiés à Schubert, le Trio Metral ou encore le violoncelliste Aurélien Pascal, récompensé cette année par une Victoire de la Musique Classique.

Lieux des concerts : Opéra National de Lyon, 1 place de la Comédie – Lyon 1er Musée Jean Couty, 1 place Henri Barbusse - Lyon 9 > Réservations au 04 78 47 87 56 et sur www.pianoalyon.com

À LIVRES OUVERTS

“HISTOIRES d’L” de Nicolas Berthier

Pour un livre original, voici vraiment un ovni littéraire qui casse les codes du récit, qui transpose en l’écriture romanesque des procédés cinématographiques, qui dynamite les effets de style et construit en une série de portraits kaléidoscopiques de femmes, de la petite fille à l’aïeule, un modèle de la féminité. Véritable Prométhée, il vole en chacune des femmes qu’il dépeint l’étincelle nécessaire à l’entretien de son feu initial puis final en une explosion d’artifices. Cet ouvrage tient du nouveau roman, de l’écriture ludique des oulipiens et de l’approche très mauriacienne des femmes. Un style concis comme précis, sans être précieux, une construction romanesque très investigatrice, comme en un documentaire, et en un puzzle à la fois, Nicolas Berthier est vraiment au top dans cet exercice et promet d’autres livres aussi prenants que déconcertants.

Éditions Le Roitelet / 130 pages / 15 €

“LES GARDIENS DU SANCTUAIRE”

De

Martine Chifflot

Philosophe, enseignante, auteure dramatique et comédienne, romancière, réalisatrice de cinéma, musicienne autant que musicologue, Martine Chifflot est une surdouée qui transmet à ses lecteurs, élèves, spectateurs un message constamment empreint de spiritualité assumée comme de doutes assurés. Spécialiste de Lovecraft comme de Stoker, ses incursions dans le roman noir ne sauraient laisser ses lecteurs indifférents. Le pitch de son dernier roman est éloquent à plus d’un titre... Un thriller fantastique, qui fait suite à La Maison des Innocents et confirme la saga de New Town. Un livre percutant qui révèle les nouveaux traquenards fomentés par les suppôts de l’Enfer. Un très grand roman magistralement mené et la démonstration de mon propos initial... Martine Chifflot est une surdouée.

Éditions M+ / 350 pages / 19,90 €

“LA VÉRITÉ QU’ELLE MÉRITE”

de Sophie Muffat- Méridol

Après le quartier Saint-Paul, le centre-ville de Lyon, voici que Sophie Muffat-Méridol nous entraine dans ce singulier quartier villeurbannais du Tonkin. On a confié au capitaine de police Marie Beauchamps, une enquête qui pourrait bien être la dernière tant elle a failli précédemment dans une opération qui a coûté la vie à son compagnon et l’a blessée dans son corps, son cœur et sa foi en son métier. Une femme homicide, coupée en morceaux dans une valise, un môme taiseux mais sachant tout ou du moins beaucoup, un chien qui pourrait être celui du tueur et un quartier labyrinthique mi- banlieue, mi- no man’ land... Avec Sonja Delzongle, Sophie Muffat-Méridol prouve que le polar âpre, sombre, tortueux est certainement plus affaire de femme que d’homme. Un roman qui se lit et se «regarde» comme un film, qu’il devrait devenir rapidement. Éditions Calmann Lévy / 262 pages / 18,90 €

“L’ AMULETTE D’AZRAÉ”

de Desi Mac Lau et Victoire J.Stefanson

Vous prenez Robert Louis Stevenson et son «île au trésor», Herman Meville et son «Moby Dick», Ernest Hemingway et son «vieil homme et la mer», et vous assaisonnez le tout des scénarii de Terry Rossip et Ted Elliot dont « La malédiction du Black Pearl » de la saga des « Pirates des Caraïbes », encore un zeste de « La petite sirène » d’Andersen, quelques scènes de baisers torrides dignes des « Angélique, marquise des anges » d’Anne et Serge Golon... et vous mixez l’ensemble au rythme de l’uchronie et vous obtenez un roman de « fantasy » ....si...oui,...si... et seulement si vous avez du talent ! Et les deux auteures de cet ouvrage, mère et fille sont sacrément douées pour vous raconter des histoires... Mille et une nuits ne suffiraient pas à tout entendre de leurs récits, mais déjà, pour une échappée au pays des pirates maléfiques et autres mythologies maritimes, nordiques... ce livre est un sésame rêvé. Une suite ne ferait pas défaut. Éditions Auto / 220 pages / 16,90 €

Textes : Jacques Bruyas

DINER SECRET DE FOURVIÈRE

JULIEN MARCO ET BAPTISTE PIGNOL EN VEDETTE

Deux pur-sang nés dans la pourpre : Baptiste Pignol (fils de Jean-Paul et Françoise Pignol) et Julien Marco (petit-fils de Roger Douillé) se sont mis en vedette lors du dernier diner secret au Café de Fourvière qui offre la plus belle vue panoramique sur la ville dont vous puissiez rêver...

les Américains raffolent. Débutant chez JeanPierre Vigato (Les Disciples à Paris), son complice Julien Marco, 25 ans ravi de son année au Daniel’s est maintenant un élève de Arnaud Donckele au restaurant Plénitude Cheval Blanc à Paris qui a réussi l’exploit unique de remporter trois étoiles du Guide Michelin en une seule fois alors qu’il n’avait ouvert qu’en septembre 2022...

Les Lyonnais redécouvrent Fourvière surtout lors de soirées aussi exceptionnelles qui sont organisées une fois par mois faisant chaque fois le plein de quarantecinq personnes. Nos deux jeunes héros de la soirée se sont liés d’amitié chez Daniel Boulud au Daniel’s de New York qui attire toutes les super stars américaines après avoir été couronné par le New York Times et deux étoiles au Michelin... Baptiste Pignol, 27 ans, a commencé par l’Institut Paul Bocuse puis au Ritz à Londres avant le Daniel’s à New York qui consacre la french touch dont tous

UNE TABLE HAUTE COUTURE

Leur concert à quatre mains débuta par une asperge verte-truffe-ail des ours sublimée par un Bugey «Les Bonnes» Maison Bonnard. Le sommet de la soirée fut ensuite le turbot farcijardinière de légumes-bouillon iodé arrosé d’un Saint Joseph Le Sud domaine Barou avec ses notes de fruits blancs et de fleurs qui laissent la place au poisson. Le chef pâtissier Tony Fernandes fut à la hauteur de l’évènement avec son dessert framboise Reine des Prés arrosé d’un Vaucluse Domaine Benedetti :

Les convives : à g : Christian Mure (Lyon Gourmand), Marco Polisson (Lyon People), Roger et Colette Douillé à d : Christophe Marguin, parrain de Julien, Brigitte et Paul Marco, les parents de Julien

un rosé d’été parfait pour aller sur un fruit rouge comme la framboise... Le Café de Fourvière ouvert sept jours sur sept depuis deux ans ne désemplit pas comme patissier-traiteur-glacier avec dégustation sur place et vente à emporter face à une vue panoramique sur Lyon... Ce qui s’appelait autrefois L’Abri du Pèlerin est maintenant l’un des lieux les plus courus de la ville prouvant que la vie est trop courte pour la vivre à l’ombre (même quand les écologistes plongent la ville dans le noir !)

Pignol Café de Fourvière

2, montée Nicolas Lange - Lyon 5e Tél. 04 72 48 06 04

Ouvert sept jours sur sept

Texte : Christian Mure – Photos © Delphine Castel – La Buvette Lyonnaise

Baptiste Pignol, Julien Marco et Tony Fernandes

GARE DES BROTTEAUX LES COULISSES DE L’OUVERTURE DE COCO

Le groupe Paris Society vient de lancer le restaurant Coco dans une gare des Brotteaux sublimement restaurée. Pensé depuis 2018, l’établissement promet de « belles surprises ».

Siège couloir ou fauteuil contre la vitre, il faudra trouver la bonne place, avec pour ambition, une love story de première classe. Comme les voyages en train fredonnés par un certain chanteur français, Coco Lyon est entré en gare... des Brotteaux, avec cette ambition évidente, de remplir ses wagons. Ou plutôt ces 150 sièges (plus une centaine en terrasse, ndlr) que le restaurant vient de dévoiler. Le nouveau-né du groupe Paris Society est désormais prêt à dévoiler ses savoir-faire et sa culture de « brasserie festive ». « On espère faire 700 couverts par jour », glisse ainsi Tristan Duval, à l’heure de présenter ce navire d’exception. « On arrive très humblement », précise toutefois le directeur des affaires publiques. Il n’empêche, avec pareil outil, ses 14 mètres de hauteur sous plafond et ses moulures subliment restaurées, Coco Lyon se donne les moyens d’égaler quelques beaux établissements du groupe, lequel œuvre en parallèle, sur l’ouverture de trois nouveaux pieds-à-terre à Paris et ses alentours, dont la transformation de l’Abbaye des Vaux de Cernay en hôtel de 160 chambres.

UNE CENTAINE D’EMPLOYÉS POUR FAIRE TOURNER LA MACHINE

Qu’importe le flacon, à ceux qui douteraient de l’implication de Paris Society et son créateur Laurent de Gourcuff, la réhabilitation de l’ancienne salle des ventes de Claude Aguttes, par l’atelier Arche et l’architecte d’intérieur

Corinne Sachot, devrait rapidement ôter les doutes, alors que le public peut s’établir autour du bar central ou dans l’une des nombreuses alcôves dessinées par la filiale du groupe Accor. « Chaque espace est exploitable », avance encore Tristan Duval. Et dans l’assiette, des mets sensiblement identiques à Coco Paris, bien que le directeur d’exploitation, le Beauvaisien Arnaud Leclerc et le chef de cuisine, Mickaël Mercier, se gardent un à deux mois pour proposer une carte complète, embellie en septembre, d’un brunch, chaque samedi et dimanche midi. « De belles surprises sont à venir », laisse entrevoir la maison parisienne, alors que cette dernière devrait rapidement prendre le train de l’événementiel. Ou de la privatisation. Le restaurant Coco a donc tous les éléments en main pour attirer la belle clientèle lyonnaise... Ensuite, il s’agira de la fidéliser, condition sine qua non d’un succès pérenne.

La terrasse reprend un peu les codes de Coco Paris. Elle comptera 120 places avant l’ouverture d’une contre-terrasse en 2024

OLIVIER FARISSIER AUX RP

Très intelligemment, le groupe Paris Society a décidé de confier ses relations publiques de lancement au trublion Olivier Farissier, dit Trompette, grand ami de Jérôme Bocuse qui possède la Brasserie L’Est, mitoyenne de Coco Cette figure de la restauration lyonnaise (et inoubliable animateur du 115) a dégainé son carnet d’adresses XXL pour organiser des déjeuners et des dîners en mode « friends family » pour les décideurs lyonnais ravis de découvrir l’établissement en avant-première.

Texte : Morgan Couturier avec MP – Photos © Lyon People

LES ZOUZOUS LYONNAIS LA GARDE D’ENFANTS À VOTRE DOMICILE

Lancés il y a 14 ans, les Zouzous Lyonnais se spécialisent dans la garde d’enfants au domicile des parents dès la naissance, sur Lyon et ses environs et comptent désormais quatre agences de proximité.

Récupérer l’enfant à la crèche ou après l’école, lui donner le goûter ou préparer le repas, l’accompagner à ses activités extra-scolaires le mercredi ou assurer une surveillance des devoirs : tant de missions que les Zouzousitters peuvent accomplir. « On connait vraiment nos intervenantes », souligne la présidente Stéphanie Chaudet

Texte : Fanny Suteau – Photos © Aline Perier

Le recrutement est une étape essentielle chez les Zouzous Lyonnais. Les intervenantes effectuent d’abord des tests écrits. Si elles sont sélectionnées, elles passent ensuite un entretien dans l’une des quatre agences pendant lequel leurs références et leurs expériences seront vérifiées. Les parents peuvent ensuite rencontrer et choisir la nounou pour leurs enfants. Il y a deux ans, les Zouzous Lyonnais ont ouvert AZAP Formation dans le 7e arrondissement pour former des salariés au CAP AEPE (petite enfance) lors d’ateliers pratiques et de cours théoriques. « On essaye de professionnaliser notre branche pour avoir du personnel de référence et diplômé et avoir cette continuité de qualité auprès de nos familles », explique Stéphanie Chaudet.

LES ZOUZOUS LYONNAIS ORIENTENT LES PARENTS VERS LES AIDES DONT ILS DISPOSENT

« On essaye de conseiller les parents, d’être transparent sur le devis, la facturation et les aides. Il y a un suivi assez rapproché avec les

familles clientes », indique la présidente. Tout d’abord, les parents bénéficient de 50% de réduction fiscale dans le cadre du service à la personne. Ils peuvent également profiter d’aides de la CAF, le « CMG » (complément de libre choix de mode de garde), spécifique à la garde à domicile, même pour les hauts revenus. Pour cela, leur dernier enfant doit avoir moins de 6 ans et doit être gardé 16h par mois minimum. « Ces aides sont imputées sur l’enfant le plus jeune de la fratrie », précise Stéphanie Chaudet. Enfin, le gouvernement a mis en place cette année une nouvelle aide intitulée « AVIM » (avance immédiate au crédit d’impôt), pour les parents dont le dernier enfant a 6 ans. Depuis 2019, le concept lyonnais est certifié Qualisap (qualité de service des organismes exerçant des activités de services à la personne). Avec 86% de satisfaction selon Opinion System, les Zouzous Lyonnais promettent un service de qualité à tous leurs clients et s’engagent à intervenir dans le prolongement des parents.

LES 4 AGENCES : 5, rue des Remparts d’Ainay – Lyon 2e 99, rue Félix Faure – Lyon 3e 73, Grande rue de la Croix Rousse – Lyon 4e 19, Rue Bugeaud – Lyon 6e

>Demande de devis www.leszouzouslyonnais.fr/devis-nounou-a-domicile-a-lyon

“NOUS AVONS UNE CERTAINE QUALITÉ DE RECRUTEMENT”

WATATAKALU YAWALAPITI CHEFFE GUERRIÈRE D’ASCENDANCE

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, nous propose de partir à la découverte d’une femme au parcours remarquable, au cours d’un « Café des Lyonnes ». Ce moisci, c’est une rencontre exceptionnelle avec la Cheffe d’Amazonie Watatakalu Yawalapiti, venue à la rencontre des Lyonnais aux côtés du célèbre cacique Raoni, lors d’une tournée mondiale organisée par l’Association pour la Forêt Vierge et qui a fait escale par Lyon pour sensibiliser l’opinion publique aux ravages de la déforestation de la plus grande forêt tropicale au monde. Personnalité emblématique du mouvement national des peuples indigènes, elle est considérée aujourd’hui comme LA féministe indigène du Brésil. Avec son regard noir cerclé de maquillage rouge inoubliable, elle nous parle sans détour, dans un Café des Lyonnes Live inédit, première étape de la tournée lyonnaise, du double combat au centre de sa vie : la planète et la défense du droit des femmes.

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photos © Sitah

ACC : Êtes-vous une femme engagée ?

WY : Lorsque j’ai décidé de prendre part à la lutte que mène mon peuple, c’était presque automatique parce que je suis née dans le mouvement indien, mon père était dans le mouvement indien. Accompagner tout cela depuis ma plus tendre enfance, m’a fait entrer dans cette lutte automatiquement, et comme je suis un leader féminin de mon peuple, cela m’a donné l’opportunité d’ouvrir des chemins. Les femmes n’avaient pas de voix dans les espaces où l’on parlait de la culture de l’extérieur. Dans la tribu oui, mais pas dans la culture du monde extérieur. Nous ne pouvions pas aller à l’école, nous ne pouvions pas apprendre votre langue, nous ne pouvions pas dire oui ou non, et comme nous avions de la voix dans la tribu et dans le peuple, je me suis dit que je pourrais aussi utiliser cela en notre faveur, en faveur des femmes. Et c’est de cette manière que j’ai commencé à m’engager et à prendre part au débat public, et aussi parce que mon père m’y a encouragée.

Votre père a eu une influence considérable sur la femme que vous êtes aujourd’hui. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Je pense qu’il était le premier « féministe » que j’ai connu. Petite, il m’habillait en garçon et cela me gênait beaucoup. Un jour, je lui ai demandé pourquoi ? Il m’a dit : « ma fille, plus tard, tu vas devoir agir comme un homme, parler aux hommes. Tu dois penser comme un homme pour savoir comment les affronter ». J’ai appris à regarder dans les yeux des hommes, pour que l’homme nous respecte. Mon père était un fonctionnaire de la Fondation pour les Indiens. Il recevait beaucoup de monde chez nous, et faisait en sorte que je participe à tous les travaux, car dans ma culture, les filles aînées doivent représenter notre peuple. Il m’a toujours motivée à parler avec les gens, depuis toute petite. Ma première participation à une conférence, c’était en 1992 pour la conférence internationale pour le climat à Rio, mais je n’imaginais pas alors que je continuerais à faire cela de ma vie.

cela... Il faut qu’elle fasse ce que la société attend d’elle. Pour autant, nous administrons nos tribus, nos communautés, nous élevons nos enfants, donc lorsque l’on parle du rôle de la femme, du travail de la femme, il y a aussi passer d’une génération à une autre génération, cette richesse inouïe dont nous sommes les propriétaires, et en prendre soin. Je sentais bien qu’il était nécessaire de parler d’autres sujets. Nous avons commencé à parler des non-indigènes qui arrivaient sur nos territoires et souvent nous filmaient sans notre consentement, à parler de l’image, de la violence dont certaines femmes soufrent dans la communauté ce qui était totalement tabou dans notre société.

À quoi a ressemblé votre enfance et que rêviez-vous de faire quand vous étiez petite fille ?

Je pense que je rêvais de faire exactement ce que je fais aujourd’hui. Et c’est un grand honneur. Mon rêve était d’étudier et d’être dentiste. Je n’ai pas pu le faire, je suis entrée dans le mouvement indigène et j’ai dû me focaliser sur d’autres choses. J’ai dû renoncer à devenir dentiste, à rester tout le temps dans ma tribu et vivre intensément dans ma culture, pour pouvoir défendre nos droits, nos territoires, notre forêt, notre culture. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ce n’est pas facile de se déplacer autant et sans cesse pour parler de notre cause. Nous sommes loin de nos enfants, de nos maisons, de notre rivière, de nos aliments. Je n’ai pas pu aller à l’université comme dans votre culture, mais je suis allée à l’université de ma culture, celle du mouvement des peuples originaires, aux côtés de Raoni et d’autres leaders du mouvement indigène.

Pourquoi venez-vous en Europe nous parler de la forêt amazonienne ? Notre planète est en train de mourir. L’Amazonie est malade. Les seules forêts qui restent aujourd’hui dans le monde sont les réserves naturelles et les territoires indigènes, et nous avons besoin d’aide pour prendre soin de ces forêts, car seuls, nous n’y arrivons plus. Le rôle de la femme est très important dans la construction d’un changement de paradigme. Notre rôle est de préparer les adultes de demain.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans la société ? C’est la notion d’« empowerment ». Si vous y pensez, nous faisons des milliers de choses dans une journée. Regardons d’abord le pouvoir que chaque femme a à l’intérieur d’elle-même. La peur de parler ou dire ce que l’on pense, cela se travaille, mais nous avons ce pouvoir, chacune à notre manière et nous nous complétons. Nous avons le pouvoir de changer la situation du monde, les femmes indigènes ou non-indigènes.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

Quelle place occupe les femmes en Amazonie ? Sont-elles considérées à l’égalité des hommes ?

Ce n’est pas pareil. Le rôle des femmes a toujours été, dans toutes les sociétés je pense, de s’occuper de la maison, avoir des enfants, être une bonne épouse, ne pas faire ceci ou

“J’ai compris beaucoup plus tard ce rôle de prise de parole, lorsque j’ai mesuré l’importance de parler au nom de femmes, pour les femmes.”

“Dans notre culture, le Chef ne donne pas d’ordres au peuple, il s’occupe du peuple, il en prend soin.

C’est comme cela que l’on essaie d’agir au sein de notre mouvement.

C’est pour cela que si je m’exprime aujourd’hui devant vous, ce n’est pas en mon nom personnel, c’est au nom de toutes les femmes que je représente.”

Le château de Jarnioux

Sans doute le plus beau des châteaux féodaux du Lyonnais, véritable forteresse, Jarnioux domine le village. Le sentier qui y conduit est raide et sinueux, comme pour mieux le défendre. Un pont en maçonnerie a remplacé l’ancien pont-levis qui préservait cette résidence de toutes attaques. Pourtant, au cours de son histoire, et au contraire de certaines autres seigneuries en Beaujolais, cette imposante place forte n’a jamais été inquiétée par des guerres de territoire. Soucieux de leur patrimoine, la famille Clavière défend cette propriété depuis près de 250 ans et François de Clavière représente la 10ème génération vivant au château. Avec son épouse Sophie de Clavière, fille de Guy Marie de Lancrau de Bréon et Elizabeth Soucanye de Landevoisin, ils partagent ce trésor avec tous les visiteurs lors des weekends à la belle saison et tous les jours pendant 3 semaines de congés en août.

LES SEIGNEURS DE « JARNIEUX »

Aucun lieu n’a offert autant de difficultés au chroniqueur que celui dont nous avons entrepris cette fois encore de compiler son histoire. Les actes le présentent sous des formes bien différentes. Son nom latinisé est Jarniacum. En français il se construit d’au moins 17 manières. Jarniout en 1291 ; Jarnyoust en 1531 ; Jarnyost en 1566 ; Jarniou en 1642 ; Jarnieux en 1701, et Jarnioux en 1726. Abandonnée aujourd’hui, Jarnieux fut pourtant la forme adoptée par les Clavière en 1883. La seigneurie, cellule de vie essentiellement campagnarde, est alors un aspect important de l’Identité de la France d’Ancien Régime. Le royaume est ainsi morcelé en une infinité de territoires, concédés par le roi à des seigneurs locaux qui les gouvernent. Ils y font régner la justice, l’ordre moral et fructifier les terres par le travail des populations qui s’y trouvent attachées. Les seigneurs de Jarnioux se trouvaient ainsi vassaux du seigneur de Beaujeu auxquels ils rendaient foi et hommage.

Situé à une dizaine de kilomètres de Villefranche-sur-Saône, Jarnioux est un ancien fief du chef gaulois Gernioz, dont il tient son nom. Blotti dans la vallée, le village s’est construit à l’abri des murailles de son château qui vient de recevoir le Prix VMF Auvergne Rhône-Alpes 2022 pour sa restauration exemplaire.

Texte : Pierre Jourdan - Architecte DPLG Historien avec Marc Engelhard Photos © Saby Maviel et DR

1904 - Chateau de Jarnioux - Dessin d’Amédée Cateland, architecte (ADR)

LES GLETEINS : PREMIERS SEIGNEURS CONNUS DE JARNIOUX

Le château conserve, par différents blasons, traces et signatures de ses différents propriétaires. Ainsi, si la seigneurie de Jarnioux est nommée dans des actes depuis 1284, la pièce la plus ancienne dans laquelle soit cité le château lui-même (Chastel de Gernyout) date de 1311 ; Il s’agit du partage entre Jehan et Hugonin de Gleteins (voir archives du Château).

Premiers seigneurs connus de Jarnioux, ce sont eux qui firent édifier le château. À compter de cette date, il devient extrêmement fastidieux et à coup sûr ennuyeux d’énumérer ces seigneurs successifs, l’indivision ayant été la pratique presque constante jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

LES FAMILLES SE SUCCÈDENT

Ainsi, les maisons de Rabutin et de Juys, avaient possédé Jarnioux conjointement avec les Gleteins, jusqu’à ce que les Rabutin vendent leurs droits aux Le Viste

Une partie des biens des Juys passa directement aux Proprières, une autre partie leur arriva par l’intermédiaire des Saint-Trivier et des Du Saix, les Proprières achetant par ailleurs la part des Le Viste. Les Gleteins léguèrent leurs droits aux Boulieu leurs alliés qui les vendirent aux Rivoire de la Bastie, alors que les Proprières se fondaient dans la maison de Chandieu. Ce n’est qu’en 1579, que la seigneurie de Jarnioux fut réunie dans une seule main, celle des Henry, alors importante famille consulaire lyonnaise ayant tenu 14 fois la charge d’échevin de Lyon entre 1500 et 1606. Elle acquit la part des Chandieu et la part des Maillot, représentant les droits des Rivoire de Bastie.

Les Henry resteront à Jarnioux jusqu’en 1642. Le château conserve, par différents blasons, la signature des Henry. Seuls propriétaires du château, ils y effectuèrent des travaux importants.

Par alliance, Jarnioux passe à cette date aux Ménardeau et aux Lostanges puis retombe dans une indivision entre leurs héritiers jusqu’en 1756. Tallemand de Réaux narre dans ses historiettes, l’histoire de Madame de Ménardeau, née Catherine Henry et cite Jarnioux à cette occasion. En 1756, Jarnioux sera remembré par le rachat séparé de toutes ces divisions par Jean Sandrin de Champdieu. Il adjoignit le fief voisin de la Place. À peine après avoir constitué cet ensemble, celui-ci le vendit de concert avec dame Thérèse Perrin, sa femme, le 2 septembre 1771 à messire Jacques Michel Sahuc de Planhol, trésorier général de France à Grenoble, et à Jeanne Vaguet, sa femme.

LES CLAVIÈRE, PROPRIÉTAIRES DEPUIS 1779

Et là encore, tout juste après 8 années de possession, le 8 février 1779, terres et seigneurie de Jarnioux sont passées à messire Gabriel de Clavière, son gendre. Conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, Gabriel épousa, le 10 février suivant, Charlotte Sahuc de Planhol. Ses descendants en sont toujours les actuels propriétaires. Jacques de Clavière [1905-1982], époux de Paule Falcon de Longevialle [1905-1973], hérite du Château de Jarnioux par succession de son père Raoul de Clavière [1864-1951], en avril 1952. Il le tenait lui-même de son père Charles Mathieu [1824-1871] époux d’Antoinette Mazenod qui lui-même le tenait de François Gabriel [1780-1864] époux de Charlotte d’Audras de Béost, fils de Gabriel [1747-1824], époux de Charlotte Sahuc de Planhol. Il y a 60 ans, c’est Jacques, grand-père de l’actuel propriétaire François de Clavière, qui entreprend en 1964, les démarches de recensement du château auprès du Conservateur régional des Bâtiments de France. L’ensemble des façades et toitures sera inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, le 16 mai 1966.

1883 - La seigneurie de Jarnioux en Lyonnais, par Paul Varax

1850 - Lithographie du Chateau de Jarnioux par Villeneuve, d’après Edmond Hostein

François et Sophie de Clavière

résidence féodale par un pont-levis. Du meilleur goût, celle-ci est composée d’un pavillon plaqué d’une bretèche portant les armes des Henrys et des Gabiano. Une date : 1648 et l’inscription : Jarnyeu pour ce qui deviendra plus tard Jarnioux. Deux petits bâtiments l’éloignent des tours rondes, l’une séparée surmontée d’une flèche et l’autre décoiffée.

UNE RÉSIDENCE FÉODALE

Depuis le bas, son enceinte impressionne par son épaisseur et bien que Jarnioux ait été construit, au moins à son origine pour une utilité militaire, aucune trace écrite de ce rôle n’est restée dans les archives. On rapporte toutefois, qu’à la suite de diverses exactions commises par Hubert de Boulieu de Gleteins, à la fin du XVe siècle, l’abbé d’Ainay envoya son maréchal de guerre, Christophe de Thilis assiéger le château. Une fois pris, Hubert dût payer une forte somme en guise de rançon et d’indemnité.

En très bon état de conservation, entre ses cinq tourelles et son donjon qui domine, avec ses cours successives et terrasses superposées, le château inspire le moyen-âge. Fondé à la fin du XIIIe siècle, fait de différents corps de bâtiments en pierres dorées, il a été en partie reconstruit au XVIe et XVIIe siècle. Il n’avait pas subi de modifications architecturales, jusqu’au XVIIIe siècle. Ni restauration, ni modification notoire. Le seul document relatif à des travaux mentionne ceux effectués en 1799 pour la consolidation du « bâtiment nouveau », celui refermant la cour principale. Cela permet de situer sa reconstruction entre 1755, date où Jarnioux se trouve en indivision Ménardeau, et 1771, date de l’achat par M. de Planhol. Jadis on accédait à l’entrée de cette

LA CéRéMONIE DE REMISE DU PRIX VMF

Après avoir refait le toit du bâtiment XVIe au printemps 2021, François et Sophie de Clavière songent maintenant à celui du bâtiment XVIIIe avec ses 3 cheminées, sans doute à l’automne 2023. Le Prix de l’association Vieilles Maisons Françaises vient récompenser cette campagne de restauration exemplaire.

De là, un large couloir conduit à une première cour en terrasse. Devant soit, un nouveau corps de bâtiment s’oppose à vous dans lequel un second passage se révèle, pratiqué sous la chapelle castrale. Il est surmonté d’un mâchicoulis qui porte cette fois les armoiries accolées des Henrys et des Tricaud, datées de 1615 et ornées de feuillages délicatement sculptés à même la pierre. Cette partie du château accuse le XVe siècle. Ce bâtiment est flanqué lui aussi de tours circulaires dont l’une d’elle préserve

LE JURY

Lilli Davenas, conservatrice régionale des monuments historiques

Marie-France Bonnard, déléguée régionale adjointe de la Fondation du Patrimoine Béatrice du Fayet de la Tour, déléguée VMF région AURA

Philippe Seigle, délégué VMF Isère

Claude Aguttes, commissaire-priseur et propriétaire du château de Tournoel

Sylvie Rougnon, déléguée VMF Savoie

Marc Engelhard, directeur de la rédaction Lyon People

Jean-François Grange-Chavanis, ACMH

La cour intérieure du château

Première entrée, celle de l’ancien pont levis 1648 - Armes des Henrys et des Gabiano

toujours ses mâchicoulis. Une fois traversée cette construction, nous voilà arrivés dans la cour principale formant terrasse au-dessus du village. Elle est fermée par trois cotés. Face à nous, plein sud, se trouve une construction datant de la Renaissance, parfois attribuée à Philibert Delorme, fort élégante, à toit aigu (presque chartreux) et aux très fines décorations. Il comporte au rez-de-chaussée une suite de quatre fenêtres en cintre, encadrant une porte ancienne. De grandes fenêtres, autrefois à meneaux occupent le premier étage. À l’ouest un bâtiment fort élevé, se dresse qui ne doit pas être antérieur au milieu du XVIIIe siècle.

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Porte extérieure, à gros bossages, ornée des armoiries des Henry et des Gabiano (1640) (voir détail ci-contre)

Un parterre en terrasse à l’étage supérieur, est bordé au Nord par un bâtiment dont la façade a été remaniée au XVIIe siècle. Elle comporte une porte extérieure, à gros bossages, ornée à nouveau des armoiries des Henry et des Gabiano, datées 1640. Ce bâtiment abrite l’escalier principal du château, en pierre, à noyau central carré et nombreux paliers intermédiaires. Cet escalier fut autrefois à l’extérieur. La face nord de ce bâtiment constituée d’un ancien mur d’enceinte épais, date sans doute des origines du château. Ce mur conduit à la tour principale s’élevant à 30 mètres et construite sur le point haut du château. Elle domine l’ensemble et autorise une vue des plus étendue.

La façade Renaissance attribuée à Philibert Delorme en 1900 et en 2023

Jean Vullit (VMF Haute-Savoie et la Drôme), Catherine et Frederic Imbert (VMF Drôme) Valérie et Hervé Casse (VMF Isère)

Bénédicte Maignet, Pascale d’Harcourt (Chateau de Montmelas) et Sophie Baroulier, déléguée-adjointe VMF 69

Thérèse et Joël Chazal (VMF Isère)

Florence Experton, ex déléguée VMF Isère, Marie-Sophie Friguet (Fondation du Patrimoine), Philippe Seigle, délégué VMF Isère, Bénédicte Cottin, déléguée VMF du Rhône, Marie-Françoise Bonnard, et Véronique Plessier, déléguée adjointe VMF Isère

Fondation du Patrimoine : Marie-Françoise Bonnard, Arnaud de Certaines, délégué régional adjoint et Marie-Sophie Friguet

Edouard de Vimal, architecte du Patrimoine et Bruno Besson (Guillin Maçonnerie et Patrimoine) Huguette Fleuriot, déléguée VMF de la Drôme et Brigitte Rerolle (VMF Drôme)

Bertrand Leroy, 1er adjoint et Agnès Desaintjean, maire déléguée de Jarnioux

Sophie de Clavière, et Bénédicte Cottin, déléguée VMF du Rhône

JARNIOUX PATRIMOINES PLURIELS

Situé à une dizaine de kilomètres à peine de Villefranche-sur-Saône, le village de Jarnioux est l’ancien fief du chef gaulois Gernioz, dont il tient son nom (Gernioz se transforma en Jarnioz, puis en Jargnyeu, qui donna finalement Jarnioux). Blotti dans la vallée, contre son château, le village recelle d’autres trésors.

L’ÉGLISE SAINT-ETIENNE DE JARNIOUX

La paroisse de Saint-Etienne, propre au village de Jarnioux sera créée en 1853. Mais depuis de lointaines époques, le culte est déjà célébré dans ce village en la chapelle Sainte-Catherine et forme naturellement une paroisse distincte de celle de Ville-sur-Jarnioux, située à 2km200. Le 25 janvier 1869, Jarnioux devient enfin une commune indépendante. Il va s’en suivre une fièvre de la construction, avec un lavoir en 1872, une mairie-école en 1879 et l’église en 1889. Tout cela est dû à l’immense fortune et à la générosité de son premier maire, Auguste Guinon [1817-1895]. Il financera de ses deniers personnels 73% des 421 724 francs or, couts attachés à ces trois constructions et restera maire 22 ans, de 1869 à 1892.

suite CéRéMONIE PRIX

VERTIGINEUSE ÉGLISE DU PETIT VILLAGE

Consacrée en 1889 par le Cardinal Foulon, primat des Gaules, conçue d’après les plans de Tony Desjardins [1814-1882], elle fut construite à flanc de colline, juste sous le château, dans un style néogothique. Il est attesté que l’exécution des travaux fut suivi par Antoine Perrayon [1840-1915]. Tony Desjardins est alors décédé. Erigée en retrait de l’emplacement des Halles marchandes, 24 ans après le démontage de leurs charpentes bois, elle se trouve savamment posée sur un piédestal et prend ainsi une petite hauteur d’avance. Car elle étonne par sa taille et le gigantisme de son clocher. Sa flèche se situe à 56 mètres au-dessus du sol. Et si la châtelaine Sophie de Clavière, nous a bien assuré qu’il n’y avait point eu là de rivalité entre le château et l’église, toujours est-il que son auteur semble avoir voulu rivaliser. Dans les faits, la légende nous dit que c’est ce bien fortuné donateur Vérand Augustin Guinon dit Auguste qui souhaitait voir depuis sa chambre du Château de Bois Franc, la croix sommitale du clocher.

Il avait fait construire un peu plus loin, vers 1860, un château de style Napoléon III qui se composait de 20 pièces, soit près de 900 m2 de surfaces habitables dans un parc de 11 855 m2. Riche bourgeois industriel, teinturier en soie, il avait fait fortune grâce à son frère aîné Nicolas Philibert [1807-1885] en perfectionnant le « bleu Napoléon » et en mettant au point un procédé de blanchiment des soies.

Vers 1900 - Place Guinon Au pied de l’église, buste d’Auguste Guinon, ancien maire, bienfaiteur de la commune

VMF

Fabien de Lescure (Domaine de la Bouronière), Guy de la Teyssonnière (VMF Rhône), Isabelle Francez et Joelle de Lescure

Xavier du Fayet de la Tour (Teleflow) et Albin Ropiteaux (VMF Jarnioux)

Michel Rerolle (VMF Chabeuil), Ancelyse Roux de Bezieux, Huguette Fleuriot, déléguée VMF de la Drôme et son époux Bernard (VMF Marsanne)

Gilles Francez (Maisons et Domaines), l’architecte-historien Pierre Jourdan et Marc Engelhard (Lyon People)

Chantal Rouliot et Catherine Tardieu (Fondation du Patrimoine)

L’architecte-historien Pierre Jourdan, Marie-Pia et Bruno Galland, directeur des archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon

Alice du Besset (VMF Isère) et Jean-André Confavreux

Jean-Vianney et Christiane d’Espalungue, voisins et cousins de la famille de Clavière

Jean-Pascal et Véronique Roux (VMF Rhône) et Alain Servan

Restaurée en 1998, l’église a vu sa sobriété d’origine respectée. « La grande église du petit village » est remarquable par son chemin de croix de 14 tableaux en plâtre moulé et dont les couleurs ont été bien mises en valeur lors de la restauration. La nef principale est entourée de dix piliers ornés de chapiteaux sculptés de têtes d’anges, raisins, fleurs et plantes. Deux d’entre eux sont différents. L’un porte les dates de début et fin de construction (1888-189), l’autre le monogramme A-G, pour Auguste Guinon. Les vitraux lumineux sont attribués à Augustin Thiéry, maître verrier lyonnais, et comme souvent, ils ont été pour la plupart offerts par des familles du village.

LE VIADUC ET LA VOIE DU TACOT

Liergues, Pouilly-le-Monial et Jarnioux se situaient sur la ligne de chemin de fer Villefranche-Tarare construite entre 1898 et 1902. L’exploitation de la ligne de 1901 jusqu’en 1934, confiée aux Chemins de Fer du Beaujolais, a connu un succès mitigé. Les trains transportaient voyageurs et marchandises (surtout du vin et du bois). Trains lents et inconfortables, gares exigües, accidents fréquents, rendirent dès 1918, la

ligne déficitaire. Subissant la concurrence du P.L.M. Lyon-Tarare, le trafic cessait définitivement en 1934. Subsistent de cette époque, les anciennes gares de Liergues et Jarnioux, le viaduc de Jarnioux en pierres dorées et un magnifique tracé, véritable lien entre les 3 villages qui ferait bien des envieux. Le projet de sécurisation et de réhabilitation du Viaduc du tacot fait partie du projet de mise en valeur de la voie de quatre kilomètres et des deux gares sur la commune. Il est envisagé également d’acquérir une locomotive de la même série que celle ayant circulée sur ce tracé pour la mettre en exposition. En face du château de Jarnioux et au pied du manoir de La Garde tous les deux classés au titre des Monuments Historiques se déploient les sept arcades de ce viaduc sur une longueur de 90 mètres. Emprunté par de nombreux touristes, cyclistes et randonneurs, son garde-corps n’est plus aux normes et pose problème. Le tablier n’est plus étanche et les intempéries successives ont fait apparaitre des dégradations des pierres sur l’ensemble de l’édifice. Rappelons que la pierre dorée est une matière friable quand elle n’est pas protégée. Il est convenu dans les travaux de réaliser la sécurisation de l’édifice, l’étanchéité totale du tablier, la gestion de l’écoulement des eaux de pluie et le remplacement des pierres dégradées sur l’ensemble du monument. Le projet de restauration est soutenu par la Fondation du Patrimoine qui a ouvert une collecte de dons qu’elle s’engage à reverser au porteur.

De manière plus globale la voie du tacot allant de Villefranche-sur-Saône à Tarare fait l’objet de toute l’attention des collectivités du Beaujolais comme axe majeur futur du développement touristique.

LE DOMAINE DE LA GARDE

Au loin de la silhouette du château de Jarnioux, un autre domaine nous rappelle où le dernier seigneur du coin, Gabriel de Clavière, se serait discrètement réfugié à La Garde durant la Révolution. Le domaine de

La Garde est un ensemble clos de maisons d’habitations et de bâtiments agricoles, historiquement attaché à un domaine viticole du Beaujolais. La maison de maître, bâtie dans la butte, est élevée d’un étage dans la cour d’entrée et de deux niveaux, vues depuis la terrasse en contrebas. À l’extrémité Est, une chapelle désaffectée, datée de 1721, pourrait avoir consacré l’achèvement des constructions. Elle a conservé ses bâtiments de service et des logements d’employés dont les ouvertures à traverses verticales sont caractéristiques du XVIIe siècle. Une pierre de réemploi sculptée sur une chaîne d’angle pourrait provenir d’un bâtiment précèdent du 16e siècle. Elle conserve également son extraordinaire double cave, salle de 320 m2 de près de 15 par 21 mètres, couverte d’une charpente en chêne faite d’un seul tenant. Au-dessus du portail d’entrée, le Lion portant un écu, identifie les armes de Nicolas Joseph de La Garde [vers 1670], marchand bourgeois de Lyon, époux de mademoiselle Françoise Perrin. Le domaine a été acquis par son père, Jean de La Garde, en 1643. À l’époque du mariage de Nicolas, en 1693, il est un marchand prospère et il a une surface financière suffisante pour affermer le domaine de Jarnioux. Les gains retirés de cette ferme lui permettront d’acheter le domaine de Montillard, à Saint-Cyr-le-Chatoux et du Peynaud à Gleizé. Elle appartient à une honorable famille de notaires de Neulisse et des juges de seigneuries. Le 23 aout 1732, en vertu d’une ordonnance de la sénéchaussée de Lyon, Françoise Perrin séparée de biens avec son mari depuis quatre ans la rend propriétaire de la maison.

La renaissance de cette maison fût le fruit d’une aventure familiale. Coup de cœur des Felhanian-Ayanian, la bâtisse en ruine semblait avoir perdu tout intérêt, en dépit de ses trésors. Au rez-de-chaussée, deux salons sont voûtés d’arêtes et ouvrent sur la terrasse basse et ses jardins. Les peintures et fresques réputées se trouvent essentiellement dans les salons, œuvres de Jean Lughenot, connut pour le plafond en trompe-l’œil de l’apothicairerie de l’hôpital de Thoissey. L’ensemble avait été commandé par Nicolas Joseph de La Garde.

Les façades, toitures et terrasses de l’ensemble des bâtiments du domaine, compris le portail monumental d’entrée, ainsi que l’intérieur du logis principal (cad. A 339, 249, 250) ont fait l’objet d’une inscription à l’inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 6 septembre 2005.

Vers 1860 - Château de Bois Franc construit par Vérand Augustin Guinon dit Auguste

Le Viaduc du Chemin de fer du Beaujolais au hameau de La Garde vers 1910

Le Domaine de La Garde en 2023

Rallye du Cœur DES ÉTOILES PLEIN LES YEUX

Et c’est bien dans les yeux des enfants malades que brillaient les étoiles évoquées en titre. Durant cette journée hors du temps, ces petits guerriers ont été au centre de toutes les attentions des organisateurs comme des pilotes venus les transporter à bord de leurs supercars dans un autre monde que la maladie qui les habite au quotidien. L’ancien patron du groupe M6, Nicolas de Tavernost, les a accueillis avec chaleur dans sa propriété familiale, le domaine de Vataneins (présentation page 44). Au programme : atelier maquillage, démonstration héliportée de la gendarmerie nationale et du RAID, concours d’élégance, et surtout une grande balade d’une heure à bord des plus belles automobiles de la région.

POUR SA

L’affluence : 5 000 personnes tout au long de la journée, et les dons : 568 000 euros récoltés (contre 400 000€ l’an dernier) auprès des 250 équipages et de la quarantaine de partenaires impliqués dans l’évènement, dont Facom, l’agence Adjectif, la Région Auvergne RhôneAlpes, la chambre interdépartementale des Notaires du Rhône... Pas d’intermédiaire, ni de structure à rémunérer : les dons sont

CONCOURS D’éLéGANCE - LE PODIUM

reversés directement à l’APPEL Rhône-Alpes. L’Association Philanthropique de Parents d’Enfants atteints de Leucémie ou autres cancers agit afin d’améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés en cancérologie pédiatrique dans les hôpitaux de Lyon et St-Etienne. Cet événement organisé pat Franck Denoyel, Florian Sermet, Henri Chevallier-Chantepie, Paul Perdrieu, Véronique Perdrieu, Sébastien Frambourg, Antoine Desjobert est l’une des premières sources de financement de la recherche contre le cancer pédiatrique en France. Bravo à toutes et à tous et rendez-vous en juin 2024 pour la 4ème édition. Après

Un site exceptionnel, des équipages motivés et une météo radieuse, tout était réuni pour faire exploser les dons du 3ème Rallye du Cœur lyonnais.

Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel

TROISIÈME ÉDITION LYONNAISE, TOUS LES RECORDS ONT ÉTÉ BATTUS.

1950 – 2000 Aston Martin DB6 de 1968

Avant 1950

Simplex-Crane modèle 5 de 1916

Vincent Targe (Régie Vincent Targe), sur Cottin Desgouttes de 1931 fabriquée à Lyon

Frédéric Allain, sur Aston Martin DB9 Volante de 2006, (copilote Zoé)

Laurent Boyer, sur Mc Laren 570 S de 2017, (copilote Mathéo)

Jérôme Thiery et Lily Rose, sur Jaguar XK 140 de 1956

Anthony Dumont sur Mercedes 300 SL de 1955, (copilote Clara)

Raul Marchisie et son copilote Jules, sur Porsche Carrera GT de 2005 Le Rolls Royce Bentley Club de Lyon était présent avec 6 véhicules

Nicolas Martin sur Ferrari 328 GTS de 1989, (copilote Manelle)

Frédéric Blanc et Florian Meissililly (Aston Martin Lyon), sur Aston Martin DBS, de 2020, (copilote Alois) Jacques et Caroline Martin, sur Rolls Royce 20-25 de 1935

Dédé Depollier, sur Lamborghini Huracan STO 2022, (copilote Maxime)

Lyliane et Alain Celle, sur Rolls Royce Silver Wraith limousine de 1954, 34 exemplaires

Charles Utermehle, sur AC Cobra de 1966, (copilote Charles)

Jean-Michel Blanchard, sur Porsche 356 Pre-B

Nicolas de Tavernost, propriétaire du Domaine de Vataneins

Gilles Ciamin, sur Venturi 350 Atlantique de 1978

Jean-Philippe Ginard, sur Ferrari 296 GTB de 2023

Richard Brumm en F40

Jean-Luc Lafaye et Mylène Gaillot, sur Amilcar Compound 1939, (copilote Claire)

Laurent Dardier, à bord d’une Alfa-Roméo Julietta Spider Veloce de 1960, (copilote Danila)

Haie d’honneur de 2CV pour arriver au château

Vataneins UN CHÂTEAU DE CONTES DE FÉES

Un château intact, dans sa livrée quasi d’époque et pour cause il est jeune, inauguré en 1882. C’est dans son magnifique parc que s’est tenu le Rallye du Cœur. Petit tour du propriétaire actualisé* avec Nicolas Bellet de Tavernost, le président du directoire du groupe M6.

JUSQU’À LA FIN

DES ANNÉES 90, UN TROUPEAU DE VACHES BROUTAIT ALLÈGREMENT DEVANT LE CHÂTEAU.

DES PRAIRIES QUI ONT REMPLACÉ LA VIGNE. « ON NE FAIT PLUS DE VIN. POUR LA SANTÉ PUBLIQUE, ÇA VAUT MIEUX ! » S’AMUSE NICOLAS DE TAVERNOST.

Un château de contes de fées que l’on approche avec lenteur en remontant la Saône depuis Jassans-Riottier jusqu’à Montmerle, perle arc-boutée sur un méandre de la rivière que l’on délaisse pour s’aventurer en arrière-pays dombiste dans d’avenantes prairies. Une haie d’arbres centenaires, on y va la bouche en cœur. Des arbres peuplant prairies seulement teintées d’un rougeoyant rhododendron. Long, mince, la tignasse de brune est passée à paille décoiffée, la prunelle bleue intense, instantanément l’élégante stature de Nicolas de Tavernost impose une réserve naturelle. Pour tout dire, son véritable nom est « absfab », Nicolas Bellet de Tavernost de Saint Trivier. Et, son château possède la magie de l’inattendu, traversant du hall jusqu’au grand salon ouvrant sur terrasse, rien d’ostentatoire, d’obséquieux, d’intimidant.

NdT, 72 ans, est terrien éduqué à bonne école, dans cette famille il est question de souche promulguant modernité. Enracinés en terre dombiste depuis le milieu du XVIIIe, les Tavernost actualisent en 1840 le château éponyme, sis à quelques encablures, correspondant au berceau familial (aujourd’hui propriété de cousins d’une autre branche). Plus tard, en 1880, le vicomte Antoine Bellet de Tavernost épouse Mademoiselle de Maupas, Gabrielle richissime fille de Charlemagne-Émile de Maupas entre-autres ministre de la Police de Napoléon III. Riche, grandement éduquée, Gabrielle a les coudées franches qui voyage de l’hôtel particulier parisien à Monte-Carlo. Sur sa route, elle décide d’ériger halte sous forme de château sur un vigneronage Tavernost. Gabrielle qui dispose d’une grande liberté, opère à sa guise, fouille, repère, s’inspire, décide et met la main à l’aiguille pour broder jusqu’aux tapisseries dont certaines subsistent dans la petite bibliothèque.

Son château de Vataneins est un hommage aux demeures Renaissance des bords de Loire, seule sa robe de velours brique rouge trahit ses origines. Gabrielle en a dessiné moult ébauches que l’on découvre dans la cuisine principale au rez-de-chaussée, de son temps logée au sous sol. Gabrielle achète une carrière, va en Italie étudier l’art des colonnes, rachète parquets et boiseries dans un hôtel particulier bourguignon (Dijon) et fait installer électricité, chauffage centrale et portes coulissantes !!! Ce qui nous fait dire que nous sommes dans l’un des tous premiers châteaux modernistes. Entre le hall et le grand salon, un vestibule d’où part sur un coté l’escalier à double volée, à paliers intermédiaires ; à chaque étage, une galerie desservant les chambres, spacieuses dans la tapisserie bicolore, chacune assortie d’une salle de bains logée dans une tour. Bluffant. A l’autre bout de la galerie une porte dissimulée ouvre sur un bel escalier à vis, celui de service. À chaque étage, des chambres avec ou sans baldaquin, ponctuées d’albums du Petit Nicolas.

CAPITAL À TRANSMETTRE

Contrairement à ce que l’on peut lire sur internet, Nicols de Tavernost n’a vécu ici que durant les vacances, et s’il a effectivement fréquenté le collège de Notre Dame de Mongré à Villefranche c’était l’été. De crainte que son cerveau ne « s’enrhume », son père l’y envoyait apprendre latin. Enfance à Bordeaux, études parisiennes, ensuite il entre aux Télécom puis à la Lyonnaise des Eaux avec pour mission de développer M6 dont il deviendra la proue. Aujourd’hui, il lui arrive de faire l’aller-retour en TGV d’autant que NdT veille au grain, il fait débarrasser

*Le château a eu les honneurs de Lyon People en 2015 dans notre édition spéciale Patrimoine de la Dombes

Nicolas et Caroline de Tavernost entouré de leurs enfants François, Marguerite, Antoine et Sibille

arbre séculaire dévasté par la tempête sans oublier d’en replanter. Nicolas de Tavernost a conscience qu’il n’est que de passage alors autant entretenir, magnifier en respectant le travail de l’aïeule Gabrielle. « Mon père m’a légué la propriété alors que j’avais 30 ans ; il

l’aurait fait quand j’en avais 50, je ne suis pas sûr que j’aurais accepté ». Victime du dilemme de l’héritage qu’il a surmonté en travaillant comme forcené honnête, dur dans la droiture. Ami d’Olivier Ginon que lui a présenté dame Sophie Defforey, Nicolas de Tavernost est

inséparable de son épouse Caroline qui lui a fait quatre enfants (2 garçons et 2 filles) aux yeux bleus dans la veine de Gabrielle ? La suite n’est pas encore écrite. « Je ne sais pas encore qui va me loger ! » conclut-il.

Le vestibule et son escalier à double volée de style Renaissance

Le palier du premier étage desservant les chambres

Le petit salon Louis XV dont les vitraux ont été restaurés par l’Art du vitrail (Chatillon sur Chalaronne) et son magnifique parquet de marqueterie en étoile, provenant d’un hôtel particulier dijonnais.

Le grand salon de style Louis XV

La salle à manger de style néo-gothique

Voyagez au Québec

Soit

UN ÉTÉ POUR (RE)DÉCOUVRIR

Megève

Appréciée autant l’hiver que l’été, Megève s’efforce à livrer chaque année, une ribambelle de nouveautés et d’animations pour attirer les touristes. Devant la perspective d’un été cuisant, la commune pourrait laisser transparaître sa fraîcheur pour apparaître comme une destination de choix pour s’évader.

Cet été-là, dans ce coin de Haute-Savoie, on pourrait encore chanter « belle, belle, belle ». En effet, à mesure que les années passent, et que Megève révèle ses atouts, la commune est en mesure de l’avancer, le public va aimer ça. La station ne lui chante pas pour la première fois, tant le public la connaît déjà. Pour autant, alors que le mercure trahit l’arrivée de l’été, le programme de celui-ci laisse à nouveau espérer l’intonation de ce refrain : « oh quel été, cet été-là ». Question musique, Megève pourrait d’ailleurs être bercée par de nombreuses mélodies, tant ses rues semblent promises aux chansons en tous genres. « Jazz, blues, rock... Megève s’impose comme une destination de choix pour les inconditionnels mélomanes comme pour les vacanciers à la recherche de soirées festives », avance d’ailleurs la station, à l’aube d’une période estivale propice à l’organisation de siestes musicales, mais aussi et surtout du Megève Jazz Contest (les 15 et 16 juillet), de son 8e Megève Blues Festival (4 et 5 août) ou encore de tous ces concerts gratuits, organisés chaque jeudi, au cœur même de l’amphithéâtre.

Qu’à cela ne tienne, à Megève, la plus belle des musiques, demeure encore celle interprétée par la nature. Par ces cours d’eau et autres cascades que « le village au milieu des eaux » suggère d’écouter au fil de ses sentiers. Il va de même du brame du cerf, que Megève conseille désormais d’écouter, niché sur les

hauteurs de la commune, du côté de l’Auberge de Bonjournal. Le tout, avec quelques mets savoyards servis en accompagnement. Un délice des sens, autant qu’une rencontre des éléments, alors que pour ce nouvel été, Megève incite à visiter ses rues, ses terrasses et ses paysages, pour la (re)découvrir au fil de l’eau, de l’air, du feu, de la terre ou de l’esprit. C’est sûrement là, la recette idéale à sa promotion, alors que les sorties VTT, les randonnées gourmandes, les barbecues et autres feux de camp à l’ISBA, sont autant de bonnes raisons de prendre rendez-vous en ces terres inconnues.

S’ÉVADER À PIED OU EN VÉLO, DANS LA NATURE ENVIRONNANTE

Une idée à méditer, alors que cet été 2023 ouvre la voie au yoga et à ces « randos sensorielles », prêtes à éveiller les sens. Mais une idée rafraîchissante surtout, alors que les fortes chaleurs annoncées réclameront un accès à l’eau et tous ses bienfaits. Dès lors, si le Palais et ses 33 000m2 d’espace de loisirs, apparaîtront comme la solution idoine, la richesse du coin offre bien d’autres opportunités, de la découverte du lac de Javen à celle plus périlleuse, du canyoning,

sur la cascade de la Belle au Bois. Dormant ? Megève n’entend pas l’être. Bien que propice au repos et à l’aération de l’esprit, la station s’attend à nouvel été des plus sportifs. En cause, un nouveau passage de la caravane du Tour et de son peloton, un an après une mémorable arrivée au cœur de la ville. Pour preuve, non pas un, mais bien quatre passages des concurrents au maillot jaune (du 16 au 19 juillet), à Megève comme dans ses communes voisines, de Saint-Gervais Mont-Blanc à Combloux en passant par Demi-quartier ou Sallanches. Autant de raison de venir s’essayer aux beautés de la commune ou de retrouver la douce musique d’un site décidément unique. On se souviendra de cette année 2023. Le public pourrait alors y découvrir leur premier, dernier amour. Le seul, le grand, l’unique et pour toujours.

> Plus d’infos sur www.megeve-tourisme.fr

Texte : Morgan Couturier – Photos © Commune de Megève Marie Bougault et David Machet - DR

Début août, Megève fêtera les 10 ans de la sculpture My Way de Pierre Margara

PROGRAMME ESTIVAL

FESTIVAL BAROQUE DU PAYS DU MONT-BLANC

Pour son 25e anniversaire, Festival Baroque du Pays du Mont-Blanc ouvre ses portes à la culture, en mélangeant près de 14 concerts, découverte de l’art baroque et autres expositions. Pour son opus 2023, l’événement va plus loin, en choisissant de fêter la nature et de rendre « hommage à la terre, aux hommes et aux femmes et à l’amour ».

RELAIS NOCTURNE DE MEGÈVE

Megève aime le sport et la réciproque est tout aussi vraie. Pour preuve, l’organisation de cette épreuve de course à pied, dans les rues de la commune. Par équipe de deux, le relais Nocturne de Megève demande ainsi aux participants, de réitérer plusieurs boucles de 500m pour les enfants et de 700m pour les adultes.

> Jeudi 6 juillet, de 19h à 21h dans les rues du village. 6€ pour les enfants, 10€ pour les adultes.

> Du dimanche 9 au vendredi 21 juillet, dans les églises du Pays du Mont-Blanc. Tarifs : De 27 à 38€ en plein tarif, 20€ en tarif réduit. 23€ pour les forfaits de 4 à 7 concerts.

JUMPING INTERNATIONAL DE MEGÈVE

Pour la 12e année, Jumping International de Megève reprend ses quartiers sur l’esplanade du palais. Un événement toujours apprécié du grand public et des amateurs d’équidés, lesquels voient en ce rendez-vous, l’occasion idéale d’admirer les meilleurs cavaliers internationaux, tout en profitant des produits des exposants.

> Du dimanche 16 au dimanche 23 juillet. Entrée gratuite.

FÊTE NATIONALE

EXPOSITION “RACINES” DE LISA PERRIN

L’artiste mègevanne s’offre une belle exposition, avec une installation de près de deux mois au Musée de l’Ermitage du Calvaire. L’occasion de dévoiler ses œuvres réalisées à la brou de noix et à l’acrylique sur bois.

> Du jeudi 6 juillet au jeudi 31 août, de 14h à 17h30

Musée de l’Ermitage du Calvaire. Gratuit.

GIANT SWING

Bien que perchée au sommet de la télécabine du Jaillet, Megève propose de prendre encore un peu plus de hauteur, en embarquant sur une balançoire géante, format XXL, avec vue sur le Mont-Blanc.

> Du samedi 8 juillet au dimanche 3 septembre, de 10h30 à 17h Rdv au sommet de la télécabine du Jaillet. À partir de 8 ans. Tarifs : 20€. 50€ pour 3 personnes.

MEGÈVE JAZZ CONTEST

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Depuis sa création, en 1994, près de 300 orchestres et 1800 musiciens, sont venus tenter leur chance à Megève. En ce 27e opus, quatre orchestres seront à nouveau en compétition, avec pour mission d’animer les quatre coins du village. L’édition 2023 sera également l’opportunité de rendre hommage à Poumy Arnaud, l’instigateur de cet événement.

> Samedi 15 juillet, de 11h à 12h30 et de 17h à 19h30 et dimanche 16 juillet, de 15h à 18h15, dans les rues de Megève. Résultats à 19h30.

Exalté par l’orchestre d’Harmonie de Megève, locaux et touristes auront tout le loisir de célébrer la fête nationale, en participant notamment au défilé des lampions. Une sympathique introduction, avec de prolonger les festivités, au rythme des partitions des… Red Hot Chili Guinguette.

> Jeudi 13 juillet, à partir de 21h sur la place du village. Gratuit.

PÉTANQUE DES LYONNAIS DE MEGÈVE

Après une année d’absence, le trophée Gentleman Pétanque des Lyonnais de Megève va retrouver les terrains de la patinoire sous l’impulsion d’Hugues Ducrot, Jean-Michel Abou et Jean-Philippe Caille.

> Samedi 22 juillet 2023 à partir de 9h

MEGÈVE NATURE TRAIL

Si Megève est propice aux balades, la station s’ouvre aussi à des randonnées plus sportives. C’est le cas du Megève Nature Trail, où les parcours, de 8 à 43km, devraient permettre aux participants de profiter de la vue, du Mont-Blanc, tout en apportant une touche de compétition.

> Du samedi 29 au dimanche 30 juillet, de 9h30 à 20h.

Tarif : de 20 à 65€ selon la distance. 10€ pour les enfants.

FÊTE DU VILLAGE

Megève ne peut se résumer au présent et à sa réputation de station renommée. La ville fait l’objet d’une riche histoire, que cette belle fête villageoise, suggère d’honorer. Bercée par différents groupes folkloriques, Megève s’ouvre ainsi à ses coutumes et ses traditions d’antan, au fil de deux journées évidemment très animées.

> Du samedi 12 au dimanche 13 août. Gratuit.

SPECTACLE DE CIRQUE AÉRIEN

Du muscle et des paillettes, tel est le court résumé de cet événement, au cœur duquel « deux dames » embarquent le public dans un voyage à 7m de haut, où le rire et les larmes cohabitent, le tout englobé dans des instants de poésie.

> Lundi 24 juillet, à partir de 17h, sur la place du village. Gratuit.

CINÉ FAMILLE

Au plus fort du mercure, s’offrir une parenthèse de fraîcheur, devant l’écran de l’auditorium de la médiathèque du Palais, n’a rien d’une idée saugrenue. À plus forte raison, lorsque le contenu de la projection fait l’objet d’un secret bien gardé.

> Mardi 8 août, à partir de 15h. Gratuit.

TOUR DE L’AVENIR FEMMES

Alors que le Tour de France livrera à nouveau bataille sur les terres mégevannes, la commune élargit la fête du cyclisme, au Tour de l’Avenir. Mais pour la première fois, cette épreuve réputée du circuit masculin, se décline au féminin. Au programme, une arrivée au cœur de la station, pour sa 4e étape.

> Jeudi 31 août, de 14h à 17h. Gratuit.

ATELIER BODY PAINTING

Décrite comme l’une des premières formes d’expression plastique pratiquée par l’homme, la peinture corporelle s’ouvre aux Mégevans, le temps d’une journée ouverte aux enfants, comme aux adultes, au gré d’ateliers créatifs. Une activité surprenante, immortalisée par un artiste, de manière à laisser un souvenir impérissable aux participants.

> Vendredi 28 juillet, à la Fontaine du square de la Baronne, à 10h pour les enfants, 14h pour l’atelier « poésie corporelle », à partir de 14 ans. Tarif : 5€.

MEGÈVE BLUES FESTIVAL

Le Megève Blues Festival fait son retour cette année, sans que son ambition n’ait changé : animer la station avec des artistes de renommée internationale, prêts à mettre le feu

> Du vendredi 4 au samedi 5 août, de 19h30 à 23h30. Gratuit. Accès « Espace Club » : 50€ la soirée. 120€ les deux soirées.

SOIRÉE GIVRÉE

De la musique, des jeux de lumières et la glace de la patinoire du Palais, comme piste de danse improvisée, telle est la promesse de cette Soirée Givrée, dont l’organisation fait le bonheur des visiteurs.

> Vendredi 1er septembre, de 19h30 à 22h30. Tarif : 5€.

Restaurant

33 CITÉ

Frédéric Berthod

pour vos déjeuners et dîners, mezzanine privatisable 33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 37 45 45 45

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner

www.33cite.com 33 cité 33cite

Restaurant AVEC VUE SUR LE LAC

Restaurant

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

ANGELO

Antonio Salvati (Chef)

Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Restaurant italien

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e

T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 : 7h-15h brunch - 12h-15h déjeuner

15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

bouchon

LES VOILES

DU GRAND LARGE

Julian Orduña (Chef)

Cuisine créative au bord de l’eau – douceur en terrasse

TOP 20 DES ADRESSES

81, rue Victor Hugo - Meyzieu

T 04 78 31 42 16

Du mercredi au dimanche www.lesvoilesdugrandlarge.fr Lesvoilesdugrandlarge69

Gourmandes 2023

LE CÈPE

Claude Barbet

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale 4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

LA ROTONDE

Jean-François Malle (Chef)

restaurant

Restaurant - BAR

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

Restaurant BAR lounge

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Bénédicte

LES OLIVIERS

Julien Ducoté

Mets délicats alliant terroir et touche marine 3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch www.pavillon-rotonde.com larotondelyonvert

Restaurant

L’ ACACIA

Julie Spitters (Chef)

cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

Cuisine du Marché au fil des saisons 25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e

T 04 26 28 12 46

Ouvert du mardi au dimanche dès 7:00 du matin www.lecafedumarchelyon.fr Le Café du Marché

Trattoria

NANO

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019

belle brasserie italienne 14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e

T 04 74 01 75 67

Ouvert 7/7 midi et soir www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

Restaurant Bistronomique aux nobles produits

Golden Tulip - 145 Chemin de Paisy - Limonest

T 04 87 74 10 10

Du lundi au vendredi : 12h-21h30

https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/

Restaurant – ecailler

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud

restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 87 37 10 99

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30

www.chez-antonin.fr

Restaurant

Restaurant

Restaurant

LE SELCIUS

Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair

BRUNCH LE DIMANCHE - espaces et salons privés 43, quai Rambaud - Lyon 2e

T 04 78 92 87 87

Mar-ven midi et soir. Samedi soir. Dim midi (brunch) www.selciusrestaurant.fr Selcius

Restaurant

LA TABLE DE CHONCHON

Chonchon et Tomas Parisini

cuisine bistronomique, 100% produit du marché Place de Poype - Montanay

T 09 73 50 18 50

Dim-ven : 7h30-15h - Mer-ven : à partir de 18h

www.la-table-de-chonchon.fr Latabledechonchon

Trattoria

LE PRÉSIDENT

Christophe Marguin

cuisine du marché

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h

www.restaurantlepresident.com

restaurantlepresident

Restaurant

LES GARÇONS BOUCHERS

Steakhouse - Maître restaurateur

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

restaurant

ZAPPO

Georgy Sfez

pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free)

6 rue Challemel Lacour - Lyon 7e

T 04 72 71 79 88

Ouvert 7/7, midi et soir sur place, clickandcollect et livraison www.zappo.fr zappo-lyon

Restaurant

DÉCALÉ

Emmanuel Faucon

de bons plats accompagnés De bons vins

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril

www.decale.rest restaurantdecalelyon

BAR - Restaurant

MAMA CHOW

Sylvie Huynh

Cuisine créative inspirée du continent asiatique 111, rue Duguesclin - Lyon 6e

T 04 37 72 94 57

Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-23h www.mamachow.fr

Restaurant

LE PLATO

Frédéric Therriaud

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

Brasserie

LE THÉODORE

Marco Chopin

brasserie traditionnelle

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e

T 04 78 24 08 52

Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45

Le Théodore

L’ AFFAIRE DU 6

Albert Dray et Raphaël Noblet

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

63, cours Vitton - Lyon 6e

T 04 78 89 49 24

Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

CELEST

Benoît Charvet (Chef)

Restaurant gastronomique & Panoramique (32ème étage)

Tour Part Dieu - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner

www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon

Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau 1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Nicolas Miege, Catherine Dhinaun et David Mollard

Les Cuisines Bernollin

invitent Julien Morissot et Nicolas Van Hemelrijck

Àla lisière de l’été, le Bistro du Château n’est jamais loin. Comme un bon numéro ou une bonne couleur sur lequel on pourrait parier, quelques mètres en contrebas, à la table du casino Le Lyon Vert. Toutefois, si l’établissement ne manque pas de rappeler que celui-ci s’établit depuis 2015, du côté de la Tour-de-Salvagny, sa vue sur Charbonnières rappelle combien s’attabler au restaurant de Julien Morissot est un pari gagnant. Une mise sans grand risque, sinon la crainte d’abandonner le temps d’un repas, ses espoirs de Summer Body. Et pour cause, par l’entremise du chef et associé, Nicolas Van Hemelrijck, les délices de la maison sont difficilement refusables. D’autant que si le gastronome y met du cœur, à l’heure de sublimer ses

produits frais et de terroir, ce dernier en met tout autant, lorsque vient l’instant féérique du dressage. La main est lourde mais délicieuse. Gourmande donc, selon toutes ses définitions. Toutefois, s’il est agréable, en cette saison, de profiter des neufs terrains de pétanque du Bistro du Château pour éliminer ces divines calories, on se laisse facilement séduire par pareille cuisine bistronomique, lorsque celle-ci décide de déménager du côté des cuisines d’Arnaud Bernollin. Face aux nombreux parfums libérés par les casseroles, on oublierait alors cet hectare de parc et de verdure habillant l’établissement. Ou même ses 200 couverts extérieurs. L’instant se veut plus intime. Et donc plus merveilleux. À plus forte raison, lorsque le duo vient apporter une

Texte : Morgan Couturier - Photos © Jean-Luc Mège

Julien Morissot, Arnaud Bernollin et Nicolas Van Hemelrijck

pointe de couleurs à table du cuisiniste. Du rouge. Du blanc, et ce domaine, Graeme & Julie Bott, aidant idéalement à s’hydrater. Du Côte-Rôtie ou un plus surprenant Kamaka, et voilà les agapes promptes à commencer. À livrer un léger aperçu de cette cuisine aguichant clients et professionnels tout au long de l’été. Voisins, Bio Mérieux ou Sanofi, n’ont jamais trouvé le remède pour résister.

Il faut que dire qu’une fois attrapé, le virus se veut coriace. Julien Morissot et Nicolas Van Hemelrijck maîtrisent amplement l’art de la bonne gastronomie. De ses plats simples en apparence, mais ô combien savoureux. Servie en entrée, la fricassée de poulpes persillés en est une première démonstration. Mais après la mer, retour sur terre. Et à ce veau, que l’entrecôte arrosée de son jus, conforte

dans l’idée de savourer l’instant présent. De prendre un peu de vacances. Ou à minima du temps pour soi, histoire de se délecter une dernière fois, avec une compotée de griottes, cerises et une mousse de mascarpone. Les jeux sont faits. Les invités touchent le pactole. Mais devant la richesse d’un tel moment, le gros lot est à chercher ailleurs. Comme dirait l’autre, le bonheur est dans la cuisine !

Entrecôte de veau et courgette farcie

Compotée de griottes, cerises et mousse de mascarpone

Fricassée de poulpe persillée et vinaigrette de légumes

Julien Morissot et le chef Nicolas Van Hemelrijck (Le Bistro du Chateau), Arnaud Bernollin et Nicolas Winckler (Lyon People)

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

TOP 14

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

LOU RUGBY - BORDEAUX LES TRIBUNES VIP

Le LOU y a cru. Très fort même, comme tout un public rassemblé derrière lui. Pire, sous les yeux de Jean-Michel Aulas et Bernard Lacombe, nostalgiques de l’époque Gerland, les Lyonnais semblaient avoir fait la moitié du chemin, en rentrant aux vestiaires, avec une poignée de points d’avance (17-8). Hélas, du rêve au cauchemar, la frontière fut aussi mince que ce mince pécule. Et à mesure que les minutes s’égrainèrent, le LOU Rugby vu toutes ses ambitions s’écrouler. La faute à l’ailier bordelais, Madosh Tambwe, lancé par deux fois, comme une fusée, dans l’en-but des locaux. Mais surtout, à l’absence d’arbitrage vidéo, une mauvaise blague imaginée par le diffuseur, Canal+, que n’a manifestement pas validé Laurent Gerra, présent au milieu des 17 000 spectateurs du Matmut Stadium. Victimes de décisions injustes, les Rhodaniens ont donc fini par sombrer (2532), se laissant pour seul motif de consolation, l’idée que dans de normales conditions de jeu, ils auraient décroché leur billet pour les demi-finales. Le sort en a décidé autrement, abandonnant le LOU a d’innombrables regrets. La saison s’interrompt là-dessus. Gageons que la prochaine soit plus heureuse. Les Lyonnais progressent. Aussi, pourront-ils rêver à nouveau avec leur nouveau directeur sportif Fabien Gegenbacher.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Charles Henri Latard (Cercle de l’Union), Marine Escot (Université Catholique de Lyon), Joris Hadj (Cercle de l’Union)

Anne-Marie Baezner (GL events), Fabrice Bomptemps (SNCF Gares et connexions)

Emmanuel Charnavel et Nicolas Quairel (cabinet Mazars)

Frédéric Girardon (BigMat Girardon), Olivier Faura (Groupe Patriarca) et Corinne Girardon (BigMat Girardon)

Laurent Gerra et Pierre Auvray (Groupe Bocuse)

Texte : Morgan Couturier – Photos © Bertrand Perret

Jérôme Sommet (D-Sécurité groupe), Virginie Lacroix (réseau CD), Nicolas Moret (dirigeant Artinmove)

Jean-Michel Aulas, président d’honneur de l’OL, Olivier Ginon, président du Groupe GL events

Franck Isaac Sibille, vice-président du LOU Rugby, le chef Maurizio Bullano (GL events) avec ses fils Elio et Maceo

Joëlle Berjon (Centre Pilate des Monts d’or) et Gilles Guerpillon (IBM)

Gilbert Giorgi, Pierre Arvis (GL events), Yann Cucherat (Président Groupe pour Lyon)

Ludivine Sapin (AJ Partenaires) et Delphine Demichel (Profil)

Jérôme Moroge, maire de Pierre Bénite et Stephanie Pernod, première vice-présidente de la Région Auvergne Rhône Alpes

Yann Roubert, président du LOU Rugby, la préfète Vanina Nicoli (secrétaire générale de la Préfecture du Rhône), et le député Jean-Luc Fugit

Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Xavier Moulin

Fin juin, le groupe 6e Sens Immobilier présidé par Nicolas Gagneux a renouvelé sa collaboration en tant que partenaire principal du LOU Rugby pour les 3 prochaines saisons.

Marco Polisson (Lyon People), Christophe Marguin (Le Président) et Nicolas Gagneux (6ème sens Immobilier)

André Saubatjou, Thomas Roglianti (Brasseries Bocuse)

Le général Gilles Darricau, gouverneur militaire de Lyon, et son épouse

Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby) et Eugénie Guillermin (Institut Paul Bocuse)

LDLC ASVEL - BOULOGNE-LEVALLOIS

L’affaire était bien mal embarquée. La conclusion fut finalement en adéquation aux nombreuses inquiétudes. L’ASVEL est bel et bien tombée, là, aux portes d’une finale qu’elle avait pour habitude de gagner. Au lendemain d’une saison où elle n’aura que trop rarement assumé sa couronne nationale, la Green Team doit donc se résoudre à l’abandonner. À domicile, qui plus est, dans cette Astroballe d’ordinaire plus festive, à l’amorce du mois de juin. Mais cette ultime rencontre fut le résumé d’une saison faite de hauts et bas. Les partenaires d’Obasohan (17 pts) auront ainsi idéalement débuté la partie, avec un premier quart-temps remporté pour trois petits points (23-20). Hélas, la machine s’est enrayée. Encore. Même l’orgueil du champion, en fin de rencontre, n’aura alors suffi à rebondir. Trop maladroite à longue distance et privée de son maître à jouer, le talentueux Nando De Colo, l’ASVEL s’est donc résolue à rendre les armes, s’inclinant 3 victoires à une, dans sa série, face à Victor Wembanyama et sa bande de BoulogneLevallois. La victoire en Leaders Cup, en février dernier, sera une maigre consolation. Tombée du trône, reste désormais à l’ASVEL de retrouver son bien. Dès l’an prochain ?

Texte : Morgan Couturier - Photos © Balstony

Edwin Jackson et Gaëtan Muller, président délégué LDLC ASVEL

Vincent Balse (pianiste et chef d’orchestre) et son épouse

Jean-François Vulliez préparateur physique Olympique Lyonnais et son fils Clément

Xavier Lucas, directeur général de la Tony Parker Adequat Academy et Alexis Lefebvre (Northrock Partners)

Muriel Fadel et Edwin Jackson

Marc Lefebvre, ancien président de l’ASVEL et Serge Vendittelli (Aléo Ascenseurs)

Laurent Fiard, président de Visiativ, Alban Guyot, directeur général de l’Entreprise du futur et leurs invités

La Villa Espaces Atypiques

Jeremy Medjana (agent sportif) et Gaëtan Muller, président délégué LDLC ASVEL

Marie- Laetitia Zannettacci (Entreprise du futur) et Caroline Robin (Mercure Immobilier)

Yohan Pegon, notaire à Saint-Cyr-au-Mont d’Or et son invité

Jean-Marc Ceccarelli et Sabine Dernat (BNP Paribas) Guillain Marie (Champagne Jeeper)

Les invités d’Amaël Grivel, président de Ciril Group, entourés par Stéphane Morot-Sir, directeur général adjoint LDLC ASVEL

Raphaël Vaison (Audigest), Thibault, Françoise et Alain

Fabien Krol (Resaneo) et son fils Raphaël

Gabriel et Romain Rezig (Espaces Atypiques)

Laurent Doyat (Icade), Marie-Françoise Doyat (Adsearch) et Denis Urcullu (Bouygues Bâtiment)

Les 16 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

RESTAURANT PAUL BOCUSE

Ce dimanche 11 juin, animation matinale inhabituelle dans la cour de l’Auberge du Pont de Collonges. Françoise Bernachon-Bocuse et l’ensemble de l’équipage sont réunis à l’occasion du pot de départ de Natuk, le second groom de la maison qui officie aux côtés de Daniel depuis 2018. Passionné par la politique et le destin de son pays, les Comores, Natuk a décidé de se lancer pour l’élection présidentielle de 2024. Avant de refermer avec émotion les pages de son aventure bocusienne, il a enfilé son uniforme une dernière fois pour accueillir les clients de l’auberge au service de midi et du soir. Et dès le lendemain, le groom de Paul Bocuse (lire son portrait dans notre

Pensé par GL events pour muscler l’offre autour de Gerland, Gerland Sport Santé s’est officiellement dévoilé au public. Bâti sur 2500 m2 et trois niveaux, l’établissement allie en un seul pôle, médecine, rééducation et remise en forme. À voir Olivier Ginon sur la scène, plein d’entrain, force est de constater que le centre tient déjà toutes ses promesses. Et que son efficacité n’est plus à prouver, six mois après son ouverture. « C’est une belle opération, qui complète le dispositif global de Gerland », se satisfit le PDG de GL events, à l’occasion de l’inauguration du site, le mercredi 7 juin 2023. Devant un parterre de sportifs, des basketteurs Nando de Colo à Tony Parker, en passant par les adeptes du ballon rond, Sonia Bompastor, Sidney Govou et Bernard Lacombe, ou l’ancien gymnaste et élu, Yann Cucherat, Olivier Ginon n’eut pourtant pas grand besoin de se dépenser, le centre parlant pour lui, au fil de la découverte de ses équipements. MC

magazine de mai 2023 et sur notre site web) a entamé le compte à rebours de son départ. Après avoir fait ses adieux à la communauté comorienne et à ses amis lyonnais, il a sauté dans l’avion pour Anjouan. Dès le lendemain, il était présent à Mohéli pour présenter son colistier au gouverneur de l’île. Le début d’une épopée politique que vous pourrez suivre sur notre antenne. MP

> La campagne officielle débute en décembre 2023. Le 1er tour aura lieu en janvier et le 2ème tour en février. Le président sera investi en mai 2024 !

Texte : Morgan Couturier et Marco Polisson – Photos © Franck Fleury et DR

AUX TROIS ARCHERS

LE STYLO MONTBLANC VINCENT VAN GOGH, CETTE ŒUVRE D’ART DÉVOILÉE AU MUSÉE COUTY

La boutique lyonnaise « Aux Trois Archers » a dévoilé un stylo d’exception au sein du Musée Jean Couty, première édition dédiée aux « Masters of Art » Van Gogh de Montblanc en 4810 exemplaires au monde. Van Gogh rêvait sa peinture avant de peindre ses rêves ! L’artiste hollandais illumine désormais les stylos Montblanc de cette première édition limitée. Institution de « haute écriture », habituée depuis 1955 à proposer pareil bijou, Aux Trois Archers, affiche donc depuis peu, en vitrine, ce stylo plume ou roller, évoquant la vie de Van Gogh en Arles et son fameux tableau « Les Tournesols ». Une pièce très prisée, à en croire son succès lors de cette soirée de lancement riche en émotions. « La belle écriture, c’est notre histoire », a ainsi déclaré Stéphanie Benaud, directrice générale de la Maison Aux Trois Archers.

Photos © Saby Maviel

Perinne Loers (Montblanc France), Fabienne Geliot (Aux Trois Archers), Stéphanie Benaud (Aux Trois Archers) et Anne Marie Benaud (Aux Trois Archers)

Danielle Gruaz et Robert Joyau

Greg Garibian (L&A Communication) et Stéphane Brotto (Métaplast)

Henri et Chantale Metaillier (Metaillier)

Nicolas Winckler (Lyon People), Charles Couty (Musée Jean Couty), Laurence Chabat (Domaine de l’Ile Barbe) et son époux Laurent Chabbat (Tonic Radio)

Charles Couty (Musée Jean Couty) et Laurent Carrion (Goupe Carrion)

Stéphanie Benaud (Aux Trois Archers), Perinne Loers et David Honegger (Montblanc France)

Isabelle et son époux maître Arnaud Deydier, avocat (Arnaud Deydier)

Cet été, nous avons tout prévu. Profitez !

LES ESTIVALES TASSILUNOISES

Spectacles, ateliers, animations, jeux…

Du 30 juin au 11 août 2023

« LA NUIT DES DESTINS » GALA MA CHANCE MOI AUSSI

L’association « Ma Chance Moi Aussi » a organisé sa première soirée intitulée « La Nuit des Destins » au Musée des Beaux-Arts. Enseignants, référents éducatifs et directeurs d’établissement ont présenté leurs projets pour les enfants des quartiers défavorisés.

La soirée, animée par le président d’Infinity Nine Éric Garcia, a dépassé les espérances de l’association. Sept projets ont été présentés lors d’une vente aux enchères inversée, assurée par le commissaire-priseur Cécile Conan-Fillatre. Pour chaque projet, le public pouvait donner d’abord 5000€, puis 1000€, 500€ et enfin 100€. « Il faut être très généreux ce soir », a indiqué Alain Mérieux, parrain de l’association. L’objectif : « avoir 10 000 enfants en 2033, 150 établissements et un budget de 80 millions d’euros. Il y a 1500 quartiers prioritaires en France donc la tâche est immense », a déclaré le présidentfondateur de l’association André Payerne « Nous avons des enseignants, des référents éducatifs, des directeurs d’établissement, des psychologues qui œuvrent au quotidien pour accompagner les enfants vers un avenir

serein », a ajouté Fanny Bozonnet, directrice générale de Ma Chance Moi Aussi.

385 000 EUROS POUR LES ENFANTS DES QUARTIERS DÉFAVORISÉS

Tous les membres du comité de soutien de l’association étaient présents et ont pris part aux enchères. Jean-Claude Lavorel, PDG de Lavorel Hôtels, a ouvert le bal et offert 40 000€ au premier projet en faveur de la réussite scolaire des enfants. Éric Jacquet, PDG de Jacquet Metal Service, a quant à lui offert 5000€, parfois plus, aux sept projets de

l’association. Pris en charge dès l’âge de 5 ans, les enfants sont accompagnés par l’association pendant 10 ans tant sur leur savoir-faire que leur savoir être. Ma Chance Moi Aussi apporte également son soutien aux parents pour qu’ils puissent assurer une continuité dans le suivi de leurs enfants. L’association, fondée en 2015 à Chambéry, accompagne près de 300 enfants et compte désormais 9 établissements en France dont 8 dans la Région AuvergneRhône-Alpes (Chambéry, Aix-les-Bains, Albertville, Annemasse, Clermont-Ferrand, Lyon, Echirolles et Décines). L’année prochaine, un nouveau centre ouvrira ses portes à Givors. Marie-Victoire Roussille, responsable mécénat et grands donateurs de la Région AURA, a clôturé la soirée très émue. « Ce soir, vous nous avez transmis de l’énergie et du cœur à l’ouvrage », a-t-elle conclu.

Texte : Fanny Suteau – Photos © Karine Bourgain

Marie Victoire Roussille (Ma Chance moi aussi), Marco Polisson (Lyon People)

Maître Jean-Baptiste Autric (Delsol Avocats), Pierre De Villeneuve (BNP Paribas Cardif), François Jacob (Obole)

Madame André Payerne, Eric Vergne (Metaconcept), Maître François Bremens (Notaire)

Nicolas Bret et Julia Rizzotti (Magner le moment M)

Emilie et Annick Gounon (Juvisé Pharmaceuticals)

Bruno Neyret (Groupe Neyret), Bernard Thollin (EFI), Martine Collonge (Intuitae)

Rodolphe Bertier (LCE Distribution), Anne Rey, Emilie Witlox (LCE Distribution)

L’architecte Albert Constantin et Eric Jacquet (Jacquet Metal)

Michel Brochier (Soierie Brochier), Yves Revol (Clasquin)

Gilles Demange (Treca), Mickaël Dulac (Château des Eclaz)

André Payerne (Ma Chance moi aussi), Sidonie Merieux (HeR value)

André Payerne (Ma Chance moi aussi) et Alain Mérieux, parrain de l’association

Alix Dumas, Xavier Blanchard (Enopetea) et sa fille Julie Blanchard Fanny Bozonnet (Ma Chance moi aussi)

Jean-Claude Lavorel, président de Lavorel Hôtels, Maître Cécile Conan-Fillatre (Commissaire-Priseur)

Denis Clerget, Eric Rostagnat, Patrick Rey

L’AGENCE IMMOBILIÈRE LES CLÉS D’ALEXIA FÊTE SES 2 ANS

Créée à Loire-sur-Rhône en janvier 2021, l’agence immobilière, Les Clés d’Alexia, fait ses armes à Lyon depuis 1 an. Malgré un marché compliqué, l’enseigne connaît un réel succès, en atteste cette soirée anniversaire.

Elle aurait presque pu se passer de cette précision, tant le cadre du Tennis Club de Lyon suffisait à témoigner de sa montée en puissance. Mais comme une bonne surprise qu’elle souhaitait partager, Alexia Gelas D’Angelo ne put s’empêcher de mettre des mots sur cette satisfaction : « l’ascension est plus grande que ce que je pensais », livra la directrice de Les Clés d’Alexia, cette agence qu’elle dirigeait encore seule, il y a deux ans, à son démarrage à Loire-sur-Rhône. Depuis, les temps ont changé, la famille s’est agrandie à une douzaine de collaborateurs et comme souvent, en pareils instants, l’agent immobilier a cherché à voir plus grand. En trouvant son bonheur ailleurs. À Lyon, où depuis juin 2022, Les Clés d’Alexia font le bonheur des

vendeurs comme des acquéreurs. « Nous avons réalisé près de 240 ventes en 2 ans sur les deux zones », glisse-t-elle, soutenue par une équipe soudée, dont l’accompagnement client n’est plus à prouver. « Nous pouvons répondre à tous types de besoins », avança encore Alexia Gelas D’Angelo, alors que 120 biens attendent de trouver leur maître de maison. En attendant, l’agence immobilière, elle, est déjà pleinement installée. Et dire qu’au 48 avenue Maréchal de Saxe, les cartons viennent à peine d’être déballés...

Les Clés d’Alexia

48, avenue Maréchal de Saxe – Lyon 6 Tél. 04 81 91 59 00

> Plus d’infos sur www.lesclesdalexia.com

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

L’équipe Les Clés D’Alexia, Loire sur Rhône et Lyon 6ème

Marilyne Mathevon (Gestionnaire de patrimoine), Alexia Gelas D’Angelo (directrice d’agences Les Clés d’Alexia), Dr Marie Clément (Chirurgien-dentiste, Esthétique du sourire Lyon 6e)

Stéphanie Chastel (Les Clés d’Alexia), Esther (Restaurant l’avantage du Tennis Club de Lyon), et Alexia Gelas D’Angelo

Sébastien Colonna(Colonna ENR, installation clim, desembouage) et Sarah Hourquet (Agence Uptimise, agence marketing digital) et Alexia Gelas D’Angelo

Sébastien D’Angelo, Alexia Gelas D’Angelo (directrice d’agences Les Clés d’Alexia)

Marion Petit, Benjamin Gouhier

Stéphanie Chastel (Les Clés d’Alexia), Marine Guilin (étude notarial Ginon, Alexia Gelas D’Angelo (directrice d’agences Les Clés d’Alexia),

Sylvie Farissier, Alexia Gelas D’Angelo, directrice d’agences Les Clés d’Alexia) et Michel Cordier (MC Expertises)

Xavier et Jean-François (Autosur Loire-sur-Rhône), Hervé Viricel (Garage Renault Loire-sur-Rhône), Sid Ouyougoute Northen (Agence Loire-sur-Rhône)

Stéphanie Chastel (Les Clés d’Alexia), Alexia Gelas D’Angelo (directrice d’agences Les Clés d’Alexia)

Alexandre Francisci (Les Clés D’Alexia), Loïc et Fanny Gonin (Idéhome Staging), Christiane Prince (Les Clés d’Alexia)

Xavier Fourny (FX Batiment), Marion Dratler et Amélie Pipitone (AMA Design) et Stéphanie Chastel

Delphine Corneloup (Les Clés d’Alexia), Camille Beney et Michel Rabian (Salon Caractères Coiffure), Guillaume Bonnelle (Photographe)

Maître Xavier Ginon

Etude notarial Actalion, Stéphanie Chastel (Les Clés D’Alexia) et Alexia Gelas D’Angelo, directrice d’agences

Nicolas et Clémentine Arnaud, Marine et Xavier Chion, Agathe, Quentin Cellery et Alexia Gelas D’Angelo, directrice d’agences

L’équipe Les Clés d’Alexia, Loire sur Rhône et Lyon 6ème

Alexia Gelas D’Angelo (directrice d’agences Les Clés d’Alexia), Maître Stéphane Vacher, Grégory Petit (Les Clés D’Alexia), Nicolas Antoina et John Nicolas (Lugdunum Construction)

Hélène, Élodie et Christian Gelas, Isabelle et Christian Murat papeterie Murat, Gisèle et Jean-Claude Dewasme gardiens domaine de Charrière Blanche à Ecully

Arnaud Chatelin (Galerie des sols), Thierry Renaud et Jacqueline Ouachem Imorev, Alexia Gelas D’Angelo directrice d’agences Les Clés d’Alexia, Quentin Jarillot et Mélanie Da Silva (Dolce Luna)

L’équipe Les Clés d’Alexia, Loire sur Rhône et Lyon 6ème

Maître Jean-Pierre Prohaszka et Maître Jean-François Kappler et Alexia Gelas D’Angelo, directrice d’agences

Olivier Deplanche ( Pietrapolis Immobilier), Antoine Chenet, directeur du developpement (Groupe Apicil), Manon Sanzelle (Manyclean) et Hugo Duperret (DSA)

Marie-Eve Saint Cierge Lovy, directrice de la relation clients Anthony Jeanbourquin, Directeur Délégué, MEDEF LR, Florence Perrier (Weflow.green), Nacima Ihssan, Directrice des études IRIIG, Agnès Galy, Secrétaire générale, IRIIG, Stephan Galy, CEO IRIIG et Marion Prêcheur, Directrice développement, IRIIG

LE GROUPE APICIL FÊTE SES 85 ANS UNE SOIRÉE POUR CÉLÉBRER, RÊVER, OSER

Le Groupe Apicil a fêté ses 85 ans jeudi 22 juin à la Salle 3000 de la Cité Internationale. L’occasion pour le 3e groupe de protection sociale en France, paritaire et mutualiste, de rassembler 2000 invités, collaborateurs et clients le temps d’une soirée festive.

et Maxime Thomas, (tennis de table)

Didier Latapie, conseiller au Ceser Aura, trésorier de la Chambre Régionale des Métiers, Jacques de Chilly, président du Centre Hospitalier Saint Joseph Saint Luc et Philippe Barret, directeur Général (Groupe Apicil)

L’Orchestre Symphonique Confluences et son chef d’orchestre Philippe Fournier ont ouvert la soirée, animée par la journaliste Sandy Héribert. Animations et prises de paroles se sont ensuite succédé. Le président Yves Fournier et le viceprésident Jean-Pierre Gitenay ont d’abord évoqué l’histoire du groupe créé en 1938 et ses actualités, le rôle de ses administrateurs et son impact sociétal. « Cette atteinte avec deux ans d’avance de notre objectif d’emploi de personnes en situation de handicap au sein du groupe concrétise notre engagement sur la question de l’inclusion », insiste le président. Puis Philippe Barret, directeur général du groupe

Apicil, est intervenu pour présenter l’avenir de l’entreprise qui va très prochainement s’installer dans le quartier de la Part-Dieu. « Après un petit exil depuis 1966 à Caluire, nous revenons à Lyon au premier trimestre 2024 », conclut-t-il. Ammar Benbouzid et Jibril Mailllot, deux chorégraphes du groupe Géométrie Variable, ont ensuite mis l’ambiance dans la salle et ont fait danser le public lors d’une chorégraphie collaborative. La chorale d’Apicil, accompagnée par l’orchestre de Philippe Fournier, a clôturé cette grande soirée. Prochaine étape : célébrer l’anniversaire du siècle, pour les 100 ans du groupe !

Texte : Fanny Suteau – Photos © Saby Maviel

Thomas Perrin, directeur général adjoint, métier services (Groupe Apicil), Laure Barret (ADEA Presence) et Jean-Michel Savin (MAF Mutuelle des Architectes Français)

Team handisport APICIL : Laurent Bourgues (co-skipper Damien Seguin), Damien Seguin, (skipper de l’IMOCA Groupe APICIL) Jordan Broisin, (Ski Alpin)

Isabelle Chassagnette, administratrice Apicil (ICS) et Florence Perrier (Weflow Green)

Frederic Faye, directeur ressources humaines et Alexandra Caringi, directrice, action Sociale santé prévoyance (Groupe Apicil)

Xavier Bauguil (Groupe Univi, Ehpad Tête d’Or), jade Abot (ACPPA)et Nicolas Utzschneider (Groupe Univi) et Nathalie Gateau, directrice action sociale retraite (Groupe Apicil)

Damien Dumas, directeur general adjoint métier Santé Prévoyance, Pascal Proton, directeur général adjoint métier retraite, Yves Fournier, président, Thomas Perrin, directeur général adjoint, métier services, Philippe Barret, directeur Général, Florence Aurelly, directrice finance et performance, Jean Pierre Gitenay, vice-président et Eric Rosenthal, directeur général adjoint épargne et services financiers(Groupe Apicil)

administrateur du Groupe

Jean-Bernard Jullien, Pascal Proton, directeur général adjoint métier retraite (Groupe Apicil) et Paul Cadot

Bernard Fauché,

APICIL et Pascal Proton, directeur général adjoint méier retraite (Groupe Apicil)

Lionel Poncin de Latournerie et Dominique de Saint Leger, administrateurs du Groupe Apicil

Philippe Cochet, maire de Caluire et Cuire et Jean Pierre Gitenay, viceprésident (Groupe Apicil)

Philippe Barret, directeur Général Apicil

Philippe Barret, directeur Général ((Groupe Apicil), Marie-Clothilde Vial (Groupe Siparex), Franck Dussoge (3A Conseils) et Eric Bertrand (Ofi Invest Asset Management)

Valentine, Fabien, Anne-Sophie, Karine, Floriane, Philippe, Mélanie et Léa, Direction de la communication (Groupe Apicil)

LES PLUS BEAUX PROJETS IMMOBILIERS RÉCOMPENSÉS AU SALON CIEL

Rendez-vous phare des professionnels de l’immobilier, le Carrefour de l’Immobilier d’Entreprise organisé par la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne, a permis aux différents acteurs lyonnais de s’illustrer, du 7 au 8 juin 2023.

On vient au CIEL et les étoiles entre elles, ne parlent que de ça, de cet immobilier lyonnais, qui malgré le contexte actuel, s’évertue à briller entre Rhône et Saône. Ou plus largement, dans cette Métropole où les quelque 70 exposants démontrent leur savoir-faire. Alors tant pis, si les professionnels de l’immobilier savent que leur activité va devenir « de plus en plus dure », dixit Patrick Miton, président du jury des Trophées CIEL 2023 by Mag2lyon, ces derniers entendent poursuivre l’embellissement de la capitale des Gaules et ses alentours.

Laurent Doyat (Icade) et Julien Maisonneuve (Icade Promotion) Guillemine Parent et Morgane Jouffre (APSI Groupe) Trophée bureaux neufs remporté par EM2C

Laura Sferrazza, Emma Guillon-Cottard et Eloise Rousseau (L’Immobiliaire)

Ambre Guyonnet, Mélodie Bourgier, Valérie Revillon et Mélina Romy (Actipole Immobilier)

Trophée rénovation remporté par TerralumiaCrédit Agricole Immobilier

Anne-Sophie Ourion, Clarence Briand et Maria Paula Reyes (Malsh Realty & Property)

Trophée activités logistiques remporté par Icade Promotion

Trophée du CIEL remporté par Vinci Immobilier

Trophée coup de cœur remporté par Vilogia et Auris-Aura

Trophée Tiers-Lieux remporté par Bel Air Textile

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

ACTIPOLE IMMOBILIER FÊTE SON DÉVELOPPEMENT

Le gérant d’Actipole Immobilier, Johan Revillon, a convié une centaine de personnes mardi 6 juin au Grand HôtelDieu. Famille, amis, associés, collaborateurs, banquiers, brokers et élus étaient réunis sur la terrasse de l’Officine pour déguster une coupe de champagne et fêter une naissance. Johan Revillon a pris le micro et annoncé à ses convives la grande nouveauté de la société : « Actipole vient d’avoir un bébé », plaisante-t-il. Il s’agit de l’agence Actipole Immobilier Grande Métropole Lyonnaise, qui sera lancée d’ici quelques jours et pilotée par Patrick Bouchet, reconverti dans l’immobilier depuis quatre ans. Le gérant de la société située à Villefranche-sur-Saône et spécialisée dans la construction, la promotion et la gestion de bâtiments d’activités, a tenu à mettre son père Jean-Paul Revillon à l’honneur. « Celui par qui tout a commencé, un des pionniers à faire de l’investissement locatif dans des locaux industriels », expliquet-il. « Actipole compte 17 collaborateurs et collaboratrices. Depuis bientôt 40 ans, ce sont 60 terrains achetés, 75 bâtiments construits et près de 30 bâtiments acquis », rappelle Johan Revillon. « Aujourd’hui, nous intervenons principalement dans le Beaujolais mais nous ambitionnons de devenir un

», conclut ce dernier.

acteur national

Texte : Fanny Suteau – Photos © Doud

Johan Revillon (Actipole Immobilier) entouré de ses

Olivier Morel (Banque des Territoires), Patrick Bouchet (Actipole)

Vincent Burtin, Mélina Romy, et Ludovic Maillard (Actipole)

Richard Wersocki (Cushman), Patrick Bouchet (Actipole), Adrien Font (Cushman), Arnaud Malerba (Cushman)

Tiphaine Odin (Banque Palatine), Ludivine Prenot (Sorovim), Marc Pigeroulet (Arioste), Jérôme Lucchini (Banque Palatine)

Emmanuel Mazille et Pascal Mendez (Malsh)

Corine Croze (Crédit Agricole), Nathalie Demoment (Actipole)

François Salles (Brice Robert), Johanne Lepine (City Real Estate), Yohan Chiner (JLL)

Pierre-Emmanuel Lagrange (Carré Création), Benjamin Gasquet (Actipole), Alain Krug (Banque populaire), Pascal Mendez (Malsh)

Loïc de Villard (CBRE), Sabine Dray (IMA property), Alexandre Byszenski (Genelios), Christian Lemblé (Orpi), Benjamin Martineau (Isowatt), Johan Revillon (Actipole)

Annonce de la création de l’agence Actipole Grande Métropole Lyonnaise Johan, Jean-Paul et Jeanne Revillon

15ÈME JOURNÉE DES CONSEILS SYNDICAUX DE L’UNIS LYON-RHÔNE,

LA PAROLE AUX PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER

Sans cesse confronté à de nouvelles évolutions législatives, l’UNIS LyonRhône (1er syndicat professionnel sur la gestion immobilière) a profité de sa journée des Conseils Syndicaux pour dresser un bilan des sujets qui préoccupent les propriétaires et les copropriétaires, et notamment l’encadrement des loyers, mis en place par la Métropole de Lyon le 1er novembre 2021, qui n’est pas sans conséquence pour les adhérents de l’UNIS Lyon-Rhône.

Au regard de la hausse impactante et durable du prix de l’énergie, conjuguée aux contraintes de la loi Climat & Résilience, l’isolation des bâtiments énergivores est

devenue la priorité pour les 15 prochaines années par l’UNIS Lyon-Rhône. Rendezvous incontournable de l’immobilier et de la copropriété, cette journée, à laquelle plus de 1000 copropriétaires membres d’un conseil syndical ont assisté, a permis de souligner les difficultés du moment. Le Président de l’UNIS Lyon-Rhône, Patrick Lozano, a tenu également à remercier la présence des 130 partenaires de cet événement, entreprises qui assurent tout au long de l’année la maintenance des bâtiments. Cette journée s’est conclue par une soirée festive, au cours de laquelle près de 400 convives ont pu oublier leur quotidien.

Maître Hugues Ducrot (DPA Ducrot & Associés), Jacques Pedrini, Olivier Dumas (Odexim), Marielle Esclatine (Déléguée Régionale UNIS Lyon-Rhône), Jean-François Lesne (régie Rochon-Lesne), Rodolphe Mouton (régie Mouton)

Vincent Pozetto (régie Pozetto), Maître Colette Chazelle (Chazelle Avocats), Laurent Paradol (régie Molière)

. Jérémie Dumont (Bumper) et Pierre-Marie Bernard (Happy Syndic)

Yann Mancheron (Barkene) et Anne Lamotte-Scohyers (Barkene)

Patrick Lozano (Président de l’UNIS Lyon-Rhône)

Patrick Lozano, Edouard Morlot (UNIS Normandie), Alexia Pizzale (UN+ Formations), Marianne Danjou (UNIS PACA), Hélène Montausier (Gaz Européen), Jean-Luc Lieutaud (UNIS PACA), Christian Poirée (UNIS Nice)

Stéphane Siffert (Abitibi), Patrice du Verdier (SES Étanchéité Services)

Virginie Decia-Mathiolon (Prisme Consulting), Fabien Auboeuf (Vidéoconsult), Jacques Pedrini, Adrien Girault (Vidéoconsult), Louis Bernier (Vidéoconsult), Patrick Lozano (Président UNIS Lyon-Rhône)

Sandrine Berthelet (Proxiserve), Medhi Lekohal (Noralsy), Klervi Decalf (Noralsy)

Sabrina Valat (Poselec), Émilie Cuby (DSPI) et Sonia De Almeida (Poselec)

Sylvain Grosso, Roland Bouquet (Atout Gaz), Thomas Zito (Thermo-Fuel), Julien Martin (Label 2 Plomberie)

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

GARDEN PARTY LE WARWICK REINE ASTRID CÉLÈBRE L’ÉTÉ EN MUSIQUE

Àl’occasion de la fête de la musique, le jardin-restaurant du Warwick Reine Astrid a une fois de plus démontré tout son potentiel. Véritable îlot de verdure au cœur du 6ème arrondissement, le jardin fut l’écrin idéal pour une Garden Party. Sur une douce mélodie de jazz bercée par Jazz Alive, la Résidence Warwick Reine Astrid dirigée par Hieu To a su mettre à profit ses 400 m2 d’espaces extérieurs, pour s’adonner à une fête estivale bien rythmée. En toute intimité, nombreuses furent les personnalités lyonnaises à répondre présent à l’invitation. Plusieurs animations culinaires ont ravivé les palais des convives tels que la présence d’un Maître Sushi ou le barbecue concocté par le Chef Nicolas Crepeau La saison hivernale 2023-2024 verra la fin du programme de rénovation de la résidence avec le réaménagement des espaces de la restauration et de son fitness/SPA.

Hieu To (Warwick Reine Astrid), Christel Reynaud (Journaliste gastronomique) et Reynald Gutierrez

Christophe Rifflard (Nemera), Nicolas Joly (Warwick Reine Astrid), Valérie Kern (Warwick Reine Astrid) et Cécile Rifflard Michaud (Adecco)

Hieu To (Warwick Reine Astrid), Marco Polisson (Lyon People), Ghislaine Aulas et Ali Afshar (Warwick Reine Astrid)

Marie-Christine Herrbach (Consul du Luxembourg), Serge Mathieu (Novali), Virginie Mathieu (Consul des Seychelles)

Myriam Jacoud (Home Conseil Relocation), Guylaine Sarcelle (Home Conseil Relocation) et Fabienne Monnami (Home Conseil Relocation)

Chantal et Philippe Azouyan (Toray Film Europe)

Hieu To (Warwick Reine Astrid), Lu Qingjiang (Consul de Chine) et Sophie Vaissellet (The Village)

Erick Roux de Bezieux (Syntagme) et Ahmad Fazeli (Vignes et Vins)

Philippe Macia (BMW), Dominique Palumbo (Audi Central Autos), Élisabeth Chow (Garel), Elie Cunat (Garel), Jean-Luc Marcombe (Salengro Automobiles)

Pascal Blache (Maire Lyon 6ème) et son épouse Christel, Hieu To (Warwick Reine Astrid)

Christophe Marguin (Président des Toques Blanches), Hieu To (Warwick Reine Astrid), Nathalie et Pierre Couturier (Charcuterie Bobosse)

Photos © Karine Bourgain

TRAITEMENT DES TROUBLES VISUELS

Presbytie - Myopie

Hypermétropie - Astigmatisme

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PIERRE REYMOND FÊTE SES 60 ANS DE « CARRIÈRE » !

Au Sud de Lyon, en bordure des autoroutes A7 et A47, un immense complexe de BTP domine la vallée du Rhône. C’est le terrain de jeu de Pierre Reymond depuis 1963.

En 60 ans, la petite carrière des débuts s’est développée sur plusieurs hectares, intégrant au fil des années la plupart des spécialités du BTP. Parmi les chantiers emblématiques de l’entreprise, figure le terrassement de la gare de la Part-Dieu en 1981. Onze ans plus tard, Pierre Reymond créait la première station de recyclage de matériaux inertes, faisant de lui un précurseur du développement durable. Et c’est dans ce décor industriel que les équipes de Serge Luc (ID techniques), épaulé par Ludovic Verrier, a dressé une agora de tentes blanches pour célébrer le jubilé de ce « colosse au cœur tendre » en présence de 300 personnes dont de nombreux maires, des présidents de la CCI (Philippe Valentin) et de la CPME (Franck Morize), sans oublier ses confrères comme Bernard Grapinet ou Christophe Gruy, patron du groupe Maia.

SOLIDE COMME LE ROC, SUR SON CHARGEUR

À la tribune, amis et officiels se succèdent pour rendre hommage au patron de Reymond TP : « 60 ans de carrière, seules quelques stars peuvent y prétendre » s’amuse son ami de 50 ans Serge Martinez, sous les yeux de son épouse Nicole et de son fils Bruno. « Un homme généreux travailleur ancré dans son territoire qui a gardé sa simplicité » dixit le maire de Mornant, Renaud Pfeffer, représentant Laurent Wauquiez « Un chef d’entreprise, un capitaine d’industrie très impliqué dans notre commune, notamment dans le club de foot » confirme Mattia Scotti, maire de Ternay avant de prendre part aux agapes préparées par la Maison Barbet, et conclues par un concert des Gipsy, danseuses de flamenco et feu d’artifice de jour ! Là encore une innovation inscrite dans le triptyque de Pierre Reymond : « Vision, anticipation, action ».

Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel

Pierre Reymond (Reymond TP) entouré de René Martinez et de son fils, Bruno (Sitom)

Christophe Gruy, patron du groupe Maia, et Max Vincent, maire de Limonest

Vincent Larrochette, Patrice Leroy (Roger Martin), Séverine et Eric Maisonhaute (Vinci Construction Terrassement)

Pierre Reymond (Reymond TP) et le club de foot FC Ternay

Renaud Pfeffer, maire de Mornant, Mireille Bonnefoy, maire de Sérézin-du-Rhône et Pierre Reymond (Reymond TP)

Christelle Molina, Laurent Canonico (Copamo) et Caroline Belbachir (Mairie de Mornant)

Vincent Morellon et Mathilde Balu (Actanot)

Nicole et Pierre Reymond (Reymond TP)

Sara et Alexandre Gindre en compagnie de Pierre Reymond (Reymond TP)

Vincent Larrochette et Vincent Martin (Roger Martin)

Ludovic Verrier, directeur de cabinet de Renaud Pfeffer et Pierre Reymond

Serge Luc (ID Technique)et Ludovic Verrier, directeur de cabinet de Renaud Pfeffer

TROPHÉE DE GOLF EKLYA

BUSINESS SCHOOL

UN TONNERRE D’APPLAUDISSEMENT POUR LA 6E ÉDITION

Malgré un ciel peu engageant en début de partie, la 6e édition du Trophée de Golf EKLYA School of Business, école de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne, fut une nouvelle fois lumineuse. Grâce aux prises d’initiative des étudiants, le rendez-vous a su combler participants et partenaires.

On ne se refera pas, après la pluie, le beau temps vient toujours à nous, comme si les gouttes apportaient une note de poésie, voire d’amour, lorsque ce même crachin ose s’estomper, pour libérer les acteurs et les envoyer sur les greens du Golf Club de Lyon. Car si l’école de commerce EKLYA a tremblé, la suite ne fut finalement qu’une succession de réussite, au moment de putter pour les meilleurs. Au niveau de l’organisation, pour l’institution de Sébastien Arcos, et ses élèves, dont Juliette Bertrand et Karen Avagyan, alors que certains d’en eux, furent récompensés de leurs efforts, en se joignant aux participants. Ils purent alors découvrir de l’intérieur, l’entrain pour ce rendez-vous, alors que les pauses ravitaillements suffisaient à traduire l’atmosphère indémodable de ce trophée de golf. D’autant que si Gary Stal sut

montrer la voie à suivre, les novices aussi, purent découvrir ce plaisir singulier du golf et du putting. Une manière de combler tout le monde, avant de se ressourcer, devant les créations des jeunes du CFA de la gastronomie. Nouveauté de cette année : une action solidaire en faveur de l’institut « Faim d’apprendre » du chef Dominic Moreaud, a permis de reverser 1500 € pour la formation de jeunes adultes handicapés. Rien n’arrête l’école EKLYA. Qu’importe le temps, on ne peut qu’espérer ce dernier passe vite. Vivement la 7e édition !

> Merci à nos partenaires : Anahome Immobilier, Fiducial, The Village, Tisseront, US Golf, Vinci Immobilier, CCI Lyon Métropole SaintEtienne Roanne, La Demi-Lune caviste...

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

lyon people • juillet 2023 • 80

Laurent Teoule-Dorey, Bertrand Madamour, Sébastien Germain et Laurent Dupuy

Baptiste Excoffier, Louis Arcos, Arthur Montagnon et Noé Sicard

André Pelissier, Alain Chiron, Alexandre Bourguignon et Franck Suiffet

Clément Escoffier, Adrien Besançon, Edouard Kuhni et Quentin Magis

Pierre Nallet, Gary Stal, Hervé Bal et Georges Stal

Annabel Cherasse (Le Tanneur), Sophie Bertrand (La conquête des papilles) et Brigitte Reveilloux (Arthus Bertrand) Erik Peretti Président d’EKLYA

Juliette Bertrand

PODIUM

Gagnants en brut : Quentin Magis (Golf Club de Lyon) Edouard Kuhni (Val de Sorne) Gagnants en net : Clément Maguet (Auvergne-Rhône-Alpes)

Julien Scapaticci (Lyon Salvagny)

Concours d’approche : Olivier Roudoules (Golf Lyon Tassin)

Gagnant d’une montre Tisseront et d’un bagage Le Tanneur : Valérie Guillet

Le Village des partenaires

Christian Godet, Sébastien Arcos, François Blanchet et Jean-Pierre Giboz

Ludovic Dubois-Pagnon, Olivier Roudoules, Bernard Denuzière et Olivier Gautheron

Richard Lamamra, Pascal Chopin, Jean Caneton et Jean-Claude Carquillat

Dominic Moreaud et Sébastien Arcos

Patrick Parat, Charlie Wagemans, Nicolas Puydebois et Yohann Jaillet

Vinciane Neyret, Benoit Licour, Pierre Doucet et Valérie Guillet

Jean-Michel Coquard au putter, Philippe Collot, Vincent Moreau et Valérie Basset

Alexandre Nallet, Clément Maguet, Julien Scapaticci et Gaspard de Preneuf

& Karen Avagyan

Mattéo d’Aloia entouré de l’équipe de CFA Gastronomie

TROPHÉE DE GOLF IDRAC DES VAINQUEURS MAIS QUE DES HEUREUX !

Toujours très attractif, le Trophée de Golf de l’IDRAC Business School a de nouveaux conquis une cinquantaine de participants. Sous le soleil du Golf Club de Lyon, tous les éléments étaient réunis pour une 34e édition réussie.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Doud

Son attractivité n’est plus à démontrer. Mais si le Trophée de Golf de l’IDRAC Business School séduit autant de participants depuis 34 ans, l’explication tient sûrement à son atmosphère singulière. À la mise en valeur des partenaires, avec pour ces derniers, une seule préoccupation : la réalisation d’une belle carte de score. Ainsi est le secret et la justification d’une journée chaque fois réussie, au point d’en faire l’un des tournois les mieux dotés. Reste qu’une telle renommée n’est pas sans conséquence sur la compétitivité des concurrents. Si à leurs côtés, les étudiants de l’IDRAC, comme les anciens élèves, tentent de

performer, l’essentiel se trouve ailleurs. Dans le soutien à l’association « TFA Du Répit Pour Une Meilleure Vie » de la présidente Marie Lextrait, à qui seront reversés l’intégralité des bénéfices. Mais aussi dans cette communion générée par ce rendez-vous. Dans ce plaisir de jouer, avant de retrouver les à-côtés, avec une centaine de participants au cocktail de clôture. Dès lors, pour beaucoup, la date de la prochaine édition est déjà cochée. Avec à n’en pas douter, de nouveaux partenaires. De nouveaux joueurs. Mais cette sempiternelle vérité : le Trophée de Golf de l’IDRAC Business School ne peut être loupé !

Résultats

CLASSEMENT NET :

1er : Clément Maguet et Julien Scapaticci

2e : Tristan Henaut et Virgile Henaut

3e : Louis Joseph Lussiana et Benjamin Galet

CLASSEMENT BRUT :

1er : Manon Selliez et Alexandra Justel

2e : Alexandre Girard et Baptiste Ragot

3e : Clément Maguet et Julien Scapaticci

Hervé Bal, Claudia Bal, Alexandre Nallet et Pierre Nallet (AnaHome)

Gaël Santamaria, Manon Selliez, Alexandra Justel et Rémi Sagne

Serge Bruhat, Tristan Henaut (Muter Loger), Thomas Charbonnier (Muter Loger) et Virgile Henaut (MVVR Recrutement)

Jacques Cocchi, Frédéric Baudon, Guirec Penhoat (Fiducial) et Jean-Claude Carquillat (Fiducial)

Hina Passot et Florent Malguy (IDRAC Business School)

Pierre Mory, René Allouche, Elisabeth Chow (Garel) et Elie Cunat (Garel)

Armelle, Antoine, Anaïs, Clovis, Grégoire, Lilian, Nyura, Fanny et Hina, Mira, Florent et Thelma (Team Organisation IDRAC Business School)

Julien Scapaticci, Clément Maguet (Tesla), Candice Laforêt et Rodolphe Nurier (AX’STONE)

Pierre Mory, René Allouche, Elisabeth Chow (Garel) et Elie Cunat (Garel)

Benjamin Galet (CIC), Louis-Joseph Lussiana, Denis Duhil de Bénazé et Michel Noir

Jouve, Thibault Zilliox, Stephan Blanchet et Jean-Pascal Coste

LANCEMENT DU MAGAZINE 6 BIEN POUR LE 13E NUMÉRO, L’HEURE EST AU RENOUVEAU

Incontournable magazine dans le 6e arrondissement », 6 BIEN a dévoilé les contours de son 13e numéro, au cœur de la maison Acuitis. Un cadre propice à la mise en avant des présidents d’honneur de la Fédération Le 6. « Ce magazine montre le dynamisme de cet arrondissement et de ses commerçants », a également loué le maire du 6e, Pascal Blache. Mais aussi de ses beautés, incarnées par la présence des Miss Grand Lyon, venues apporter une once de charme à ce lancement.

Un rendez-vous évidemment attendu par son instigatrice, Isabelle Burtin, pour qui le 13 fut l’occasion d’honorer ses présidents d’honneur, le chef Pierre Orsi et Sandra Viricel. Des icônes du 6e arrondissement. Et des inspirations, pour un magazine qui n’a pas fini d’encenser « l’engouement autour de la vie de son tissu économique »

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

Isabelle Burtin, présidente de la Fédération Le 6, le chef Pierre Orsi, et les élus du 6ème Romain Billard et Laurence Croizier

Victoire Vallier (Miss élégance), Morgan Kirch (Maison Morgan Kirch), Julia Grid-Costantilo (1ère Dauphine Miss Grand Lyon,) et Monique Kirch (Maison Kirch)

Sandra Viricel, Isabelle Burtin et Pascal Blache

Constance Borrelly (Borrely Spa), Laure Borrelly (Borrelly Spa) et Juliette Roger

Les Miss Grand Lyon 2023 : Lili Madeleine Cuenot, Lucie Frasca Lobo, Julia Grid-Constantino, Clémentine Cedat et Victoire Vallier

Florent Burtin (Carrelage & créations), Erwan Baer (My Finance), Pierre-Adrian Domas (My Finance), Nina Nelson (My Finance) et Morgan Kirch (Maison Morgan Kirch)

Mathieu di Nota, Pierre Bouysset, Mathieu Paredes (Omnium) et Evelyne Duard (Or en cash Lyon 6e)

Hervé Brun, adjoint au Maire du 6e et Léonard Valente (épicerie fine Bô & Me Lyon 6)

Alain Peyret (Alain Peyret chaussures), Nicole Chevassus et l’ostéopathe Zoé Bernard

Vanessa Penya (Century 21th) et l’architecte d’intérieur Marlyse Chenat

Sophie Lavieville, vice-présidente du comité Miss Grand Lyon, entourée de ses collaboratrices, Laurence Putoud, et Luna Cervi

Catherine et Rodolphe Corte (Chausseur À La Confiance Lyon 6ème)

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L’AUBERGE DU TABAGNON INAUGURÉE ET DÉJÀ ADMIRÉE

Découvert lors du dernier semestre 2022, l’Auberge du Tabagnon a livré une nouvelle facette de son restaurant, à l’occasion de son inauguration. Au fil de son imposante terrasse, l’établissement valnigrin a prouvé sa capacité à proposer une restauration gourmande dans un cadre chaleureux.

Le bruit circulait depuis quelques mois, comme une rumeur tenace qu’il convenait de vérifier. À en écouter les premiers clients, la commune de Vaugneray s’était embellie d’un nouveau restaurant, où une cuisine française et tendance, se combinait idéalement à un cadre accueillant et chaleureux. Il restait alors à vérifier l’info. À pousser l’enquête une fois l’été et ses chaleurs engagés, pour découvrir la pleine puissance du site. Alors lorsque l’emballante musique de son inauguration eut résonné, les visiteurs ne mirent pas longtemps à cerner le potentiel de l’Auberge du Tabagnon. Ardian Bilali, comme Florian De Groulard, ne se sont pas trompés. Le restaurant, comme ses nombreuses bouteilles habillant les murs, suffisaient déjà à motiver le déplacement.

Mais depuis cette grande fête organisée sur ce cadre raffiné qu’est la terrasse ombragée, avec son brasero et son terrain de pétanque, l’Auberge du tabagnon s’est fait un nom. Une histoire, que les mois à venir ne demandent qu’à entretenir. Car si la fête s’éternisa, le restaurant a déjà lancé l’invitation. Le public est d’ores et déjà attendu pour reprendre un peu de « ce repas savoureux » servi sur place. Ou regoûter simplement, à la convivialité d’un lieu qui n’appelle qu’à s’enflammer. Depuis 5 ans, Le Tabagnon rayonne aussi à Tassin, et maintenant dans le 6e arrondissement avec Le Tabagnon du 6.

L’Auberge du Tabagnon 2, route de Lyon – 69670 Vaugneray www.auberge-du-tabagnon.eatbu.com

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

Daniel Julien (Maire de Vaugneray) entouré par les deux associés de l’Auberge du Tabagnon : Florian de Groulard et Ardian Bilali

Magali Jamois, Luc Isnardon (Idéalis Fermetures), Camille Vincent et Ludivine Camalon

Alaïs Toucheboeuf (seconde pâtissière) entourée de l’équipe en cuisine

Les parents Bilali entourés de leurs fils, Florent Bilali (ARDI) et Ardian Bilali (l’Auberge du Tabagnon)

Lionel de Marcos (Terrapose), Jérémy Rochet (J Rochet Architecte d’intérieur), Michael Rollet (AMG Espaces verts) et Patricia Bullion (Plagstone)

Florian de Groulard (L’Auberge du Tabagnon), Loïc Biot, Céline Biot (Les Écuries du Rosseon) et son épouse, Brigitte de Groulard

Alex Ferrier, Véronique Ferrier, Jules Ferrier, Chantal Martinez, Ardian Bilali (L’Auberge du Tabagnon) et Alexandre

Amélie Savasta (Régie Savasta) et Thomas Zito (Thermo fuel)

Florent Bilali (ARDI), Aurélie Commeau (Crédit Mutuel) et Victorien Quémet (Crédit Mutuel)

L’assureur du Tabagnon, Géraud Astier (Cabinet Swiss Life Bonnel), Anne-Cécile Astier (Cabinet Allianz), Marion Savretto (SwissLife Bonnel) et Ismaël Adam Drissi-Bakhkhat (Noé Atelier de la Mer)

Kâli de Montlivault, Xavier Blanchard, Franck Vilaine (Le Plombier de l’Observance) et Patrice Cassard

Laetitia (Gineys), Alexandre Decruz (Chef exécutif de l’Auberge du Tabagnon) et Florian de Groulard (L’Auberge du Tabagnon)

Ouvert 7/7 de 10h à 21h30

Réservations au 04 87 76 78 90

1, rue de la république - 69001 LYON WWW.MASSAGECONCEPT.FR/LYON

CLUB DES CLUBS SOIRÉE ESTIVALE AU 33 CITÉ

Soirée d’été réussie pour la dernière soirée Club des clubs du premier semestre. Après avoir privatisé pour leurs différents rendez-vous épicuriens la Maison Barbet, Chez Bougaci, Le Président, Les Garçons Bouchers et le café Bellecour, son président Marc Jean a convié les 80 chefs d’entreprises adhérentes au 33 Cité pour déguster une délicieuse aïoli maison concoctée par le chef Frédéric Berthod. Comme de tradition, la soirée s’est étirée tard dans la nuit. Tous les membres ont déjà hâte de se retrouver pour leur soirée de rentrée chez le chef Dominic Moreaud dans son restaurant Une Faim d’Apprendre début septembre. MP

Photos © Alexandre Moulard

Thomas Arnal et Etienne Roussel (Murgier distribution)

Philippe Florentin (Abel), Corinne Paris (CPG Assurances), Frédéric Berthod, chef du 33 Cité

Le chef Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises et Marc Jean, président du Club des Clubs

Thierry Roussel (Novotel Confluence), Laetitia Pepino (Avec Joie), Elisabeth Thion (Société Thion) et Jean-Michel Wetsch

Carole Buissonière (Allianz), Carina Lachal (Le comptoir de la caisse) et Vincent Galoche (Sofitel Lyon)

Antoine Chenet (APICIL), Rémy Picot (Blue Events), Jean-Philippe Niewenglowski (JP& C Partners) et Arnaud Rimbert (Renault)

Catherine Dhinaum Molière (Les Garçons Bouchers), Nicolas Winckler (Lyon People), Thierry Delbosco (Bionatis) et Ariane Guimet-Winckler (Bonaparte Immobilier)

Sébastien Dufossé (Dufossé immobilier), Jean-Paul Salamone (Home Construction)

Philippe Rousset (L’étang aux iris), Antoine Chenet (Groupe APICIL) et Yannick Bainas (Maisons & domaines)

Eric Pecoud (Malagos), Michel Lopez (ML Joaillier)

Marc Jean, Pierre Laigle (8 Laigle), José Sanchez et Brigitte Sanchez (S4C)

Laetitia Pepino (Avec Joie), Paul-Etienne Carrillon (Le cup Cleaner), Elisabeth Thion (Thion), Corentin Digol (May Sinistre) et Claude Polidori (Président des Halles Bocuse)

FIANCAILLES

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Madame Dominique Baulieux, épouse de Jacques Baulieux, consul du Cambodge ;

Monsieur Alain Georges, galeriste rue Auguste Comte

L’artiste peintre Nora Boudjemaï (2) ;

Monsieur Pierre Arrivetz, fondateur de la boutique Arrivetz ;

Monsieur Claude Julien-Laferrière, papa de Gabriel, Jean, Hubert et Thaddée ;

Monsieur Jean-Claude Guicherd, ancien chef barman du Solas ;

Monsieur Alain Vollerin, critique d’art ;

Monsieur Julien Boulud, papa du chef Daniel Boulud ;

Madame Marie-Antoinette Bardol, maman de Sophie Bardol, directrice des annonces légales Lyon people

Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

TRIBUNAL DE COMMERCE

Duel très serré pour succéder à Thierry Gardon qui va rendre son fauteuil de président du Tribunal de Commerce en 2024. Delphine Maurin, ancienne associée de Delpol est devancée de 4 voix par Bruno Da Silva, ex-patron de Retail Global Solutions.

BIOMÉRIEUX

Acteur mondial dans le domaine du diagnostic in vitro, BioMérieux annonce une évolution dans la gouvernance de la société. À compter du 1er juillet 2023, Alexandre Mérieux devient Président Exécutif et Pierre Boulud Directeur Général.

SOTHEBY’S LYON

L’équipe de l’agence immobilière lyonnaise

Sotheby’s international Realty accueille en son sein Brune Gontard « Originaire de Lyon, Brune a toujours été passionnée par l’immobilier et son parcours reflète son engagement et son expertise dans ce secteur. Avec une solide expérience dans l’immobilier haut de gamme, Brune incarne parfaitement les valeurs du groupe Sotheby’s International Realty’s. »

OLYMPIQUE LYONNAIS

L’Olympique Lyonnais est heureux d’annoncer une étape majeure dans la restructuration de son organisation sportive avec les arrivées conjointes de Matthieu Louis-Jean, directeur du recrutement, et de Martin Buchheit, directeur de la performance à compter de la saison 2023/2024.

GEORGES BLANC & SARAH LEUR AMOUR

AU GRAND JOUR

Après trois ans de lover love discret, le chef triplement étoilé de Vonnas (01) officialise sa romance avec Sarah à qui il a passé la bague au doigt.

«

Avec Sarah, c’est du sérieux, du solide ! » Au téléphone, dans la voiture qui le conduit à travers les rues de la capitale chez son ami Thierry Marx pour le déjeuner du Trophée Gosset, le chef de Vonnas est encore tout guilleret. La veille au soir, il a très sagement fêté son PACS avec Sarah Goupy, avec laquelle il est in love depuis trois ans. Leur dîner a été préparé par son talentueux cadet Yannick Alléno au Pavillon Ledoyen. Sarah est la troisième « étoile » de Georges Blanc qui, à la différence de ses confrères cuisiniers de sa génération (Monsieur Paul en tête), n’est pas un coureur de jupons invétéré. Certes, après son divorce avec Jacqueline, la mère de ses deux fils Frédéric et Alexandre, il a quelque peu batifolé mais la rencontre avec Sally l’a bien recadré. L’idylle avec sa seconde fiancée va atteindre son apogée avec l’arrivée d’une fort jolie princesse prénommée Lara

Séparé de Sally il y a 5 ans, le chef est resté célibataire, avant de tomber raide amoureux de Sarah Goupy, son assistante de direction, en charge de la communication et des réseaux sociaux du groupe. Nous avions fait plus ample connaissance avec elle lors de la réalisation de la couverture du magazine Lyon People, consacré aux trésors touristiques du département de l’Ain dont le chef est l’illustre ambassadeur. Attentionnée et affectueuse pendant la séance de prises de vue orchestrée par notre photographe Jean-Luc Mège, nous avions bien subodoré qu’il se passait quelque chose de fort entre Georges et Sarah, plus muse que simple collaboratrice. « Ce PACS vient concrétiser notre amour. C’est le début d’une histoire prometteuse, car je n’exclus pas le mariage à moyen terme ! » nous assure le chef qui vient de souffler ses 80 bougies.

Nous adressons aux deux tourtereaux nos amicales félicitations.

24/06/2023 - Marie Arnaud et Cyrille Bremens (1)

Texte : Marco Polisson – Photo DR

CLASSIC FUSION

Boîtier en titane. Mouvement chronographe automatique.