LYON PEOPLE Février 2020

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Les 15 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°204 – Février 2020

PEOPLE STORY

OLIVIER BLANC

30 ans dans l’intimité de Jean-Michel Aulas

SPÉCIAL FÊTES

EN VŒUX TU, EN VOILÀ !

INTERVIEW CHOO CHOO

ÉTIENNE BLANC

“ Je n’ai pas envie que Lyon devienne Grenoble ! ”


LE Numéro

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°204 – Février 2020

20 ANS

Ils ont

et tout l’avenir devant eux...



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a perte de cette 3ème étoile, c’est comme si le Michelin enterrait Monsieur Paul une seconde fois ». Vous êtes plus de 40 000 à avoir visionné sur notre page Facebook ce post consacré à la rétrogradation injustifiée de la maison Bocuse. Nullement endormi, le célèbre restaurant de Collonges a en effet vu ses salles du rez-de-chaussée restaurées au cours de l’année passée tandis que deux nouveaux talents — un champion du monde de pâtisserie et un MOF sommelier — rejoignaient son équipage. Vos commentaires dans leur immense majorité clouaient, à juste titre, le guide rouge au pilori. « Rouge de honte », certes mais pas pour longtemps. Car, dix jours plus tard, dès la sortie officielle du Michelin 2020, certains détracteurs d’hier, sans doute victimes d’une subite crise d’amnésie, encensaient ce même guide parce que Miss Tabata, ex petite protégée de Nicolas Le Bec, décrochait une étoile... En chocolat, si je suis toujours leur raisonnement premier ? Marco Polisson

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Lyonpeople.com n°204 - Février 2020

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler HNR STUDIO - Photo : fredericdenis.net

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Couverture : Etienne Blanc par Jean-Luc Mège Couverture spéciale 20 ans (édition limitée) Studio DMKF Didier Michalet Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Direction artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Webdesigner Marine Coëz - marine@lyonpeople.com Photographe maison Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Fanny Bourg, Jean-Luc Mège, Damien LG Ont collaboré à ce numéro Christophe Magnette, Jacques Bruyas, Sophie Guivarch, Philippe Lecoq et Laurette. Directrice de clientèle Charlotte Borel - charlotte@lyonpeople.com Attachée commerciale Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com Coordinatrice TOP 500 Natalia - natalia@lyonpeople.com Assistante commerciale Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com Diffusion Agence Coyote Diffusion Stagiaires Lucas Mollard et Pauline Payet Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030€. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Abonnement : 49e/an

Lyon People est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Service commercial : (Tél.) 04.72.82.97.78

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SOMMAIRE

Février 2020

08 12 16 18

La vie lyonnaise La vie politique La vie économique La vie gastronomique

22 Interview CHOO CHOO

ÉTIENNE BLANC 28 People at home

DAVID KIMELFELD

32 OLIVIER BLANC 30 ans de carrière à l’OL P.22

LE

À LIMONEST

du

Château

44 Megève People Spécial municipales

52 PEOPLE SPORT

LOU RUGBY - TOULON LE BARTHOLOGUE DE MAXENCE CAQUERET OL - LILLE P.28 LDLC ASVEL - BELGRADE

62 Style beauté

64 PEOPLE EVENTS

photo © Studio Cabrelli

LES ÉVÈNEMENTS P.32 QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER

MIDI, du lundi au samedi inclus vendredis et samedis SOIR, les jeudi, vendredi et samedi

SÉLECTION 2020 NOUVEAUX PORTRAITS Sylvie Tellier, un des visages lyonnais du TOP 500

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PEOPLE TEAM

20ANS

Ils ont


et tout l’avenir devant eux...

I

l y a 20 ans, jour pour jour, naissait Lyon People dans un studio du Panoramic à Caluire. Nous étions 3, Nicolas Winckler, Marc Engelhard et Fabrice Mirabel derrière un ordinateur acheté 9000 F chez Conforama pour remplir notre nouveau site de nos soirées bien arrosées. Personne ne pouvait imaginer

L’équipe Lyon people

que nous serions encore là 20 ans plus tard pour souffler les bougies de cette aventure éditoriale qui se poursuit grâce à vous, chers lecteurs, contributeurs, diffuseurs et annonceurs. Rendez-vous dans le magazine de juin 2020 pour le best-of photo de 2 décennies lyonnaises. Photo © Didier Michalet

(de gauche à droite) : Natalia Zelenkova, coordinatrice TOP 500 des Lyonnais, Charlotte Borel, directrice de clientèle, Sophia Jeannot, attachée commerciale, Nicolas Winckler, directeur de la publication, Ghislain Laîné, directeur artistique, Françoise Petit, journaliste associée, Marc Engelhard alias Marco Polisson, directeur de la rédaction, Morgan Couturier, journaliste, Marine Coëz, webdesigner, Fabrice Schiff, photographe et Marie Bugnet, assistante de direction.


RUBRIQUE LA VIE LYONNAISE

ECHOS DE LYON olf de la Sorelle sur l’oreiller. En avril 2020, G Philippe Venditelli procèdera à l’inauguration de 12 nouvelles chambres dans le beau corps de ferme bressan qui accueille le restaurant et le club house. André Soulier au bon à tirer. L’avocat lyonnais ne pouvait laisser la primeur de son histoire qu’à ses proches sympathisants et amis. De fait, l’ancien député européen publiera prochainement ses mémoires aux Editions Plon. La sortie de l’ouvrage retraçant sa folle carrière est prévue pour le printemps prochain.

PAUL BOCUSE Danse de salon

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Le chassé-croisé des étoiles n’a pas déréglé la chorégraphie de l’Auberge de Collonges où le ballet millimétré des serveurs a désormais gagné le premier étage.

cénarisé quelques mois après la disparition de Monsieur Paul, l’acte II de la pièce « Tradition en mouvement » a trouvé son épilogue fin janvier avec la réouverture du restaurant de Collonges. En trois semaines, ouvriers, techniciens et décorateurs placés sous la houlette d’Alain Vavro ont entièrement remastérisé les salons du premier étage, dans la continuité de la modernisation douce déjà opérée au rez-de-chaussée l’an dernier. Le grand salon « Raymonde Bocuse » et ses 40 places assises a perdu en monumentalité avec la disparition de sa cheminée mais gagné en raffinement, tout comme le petit salon de chasse attenant, désormais gardé par deux labradors de bronze offerts par

la famille Goetz (Chez Julien à Fouday), fidèles répliques de Link et Festin, les deux chiens, toujours bien remuants de Monsieur Paul. La clientèle a rapidement retrouvé ses marques, et il y a désormais 7 semaines d’attente le samedi pour pouvoir déguster les mets des chefs MOF Christophe Muller, Gilles Reinhardt et Olivier Couvin et le chariot de pâtisseries graphiques signées Benoit Charvet. « La maison est entièrement rénovée, aussi bien le front office que le back office, chambres froides et commodités » relate le DG Vincent Le Roux, heureux de pouvoir se projeter sur son prochain chantier : en janvier 2021, ce sera au tour de l’Abbaye de Collonges de passer à la casserole.

Radio Judaica menacée d’expulsion. La fréquence a 38 ans et se porte bien, ou plutôt se portait bien jusqu’à présent ! Car depuis peu, le propriétaire a décidé de transformer ses studios en projets immobiliers ! > La suite sur lyonpeople.com / les rumeurs

La Cimenterie éphémère baisse la voilure. Friche industrielle iconique du Val de Saône, la Cimenterie d’Albigny a accueilli l’an dernier une cinquantaine d’événements éphémères. Pour savoir ce qui vous attend pour la saison 2, rendez-vous sur lyonpeople.com / business news.

LE DIFFUSEUR DU MOIS Restaurant Le Tie Break 1099, boulevard Burdeau 69400 Villefranche sur Saône

Philippe Auvitu

AGENDA

Textes : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff et DR

AMDG signe un gros chèque L

a société de Vanessa Rousset et Robert Mancini vient d’acquérir 8 actifs immobiliers pour un montant de 47 millions d’euros, représentant une surface totale de 6.840 m². Ces biens ont été acquis par le fonds Appart Invest 2 et le fonds Appart Invest 3, gérés par AMDG, et sont situés dans les principales métropoles françaises. Ainsi, 3 immeubles résidentiels et un ensemble de logements ont été achetés à Paris et à Puteaux, pour un montant total de 38,7 millions d’euros. Par ailleurs, 3 immeubles résidentiels situés à Lyon ont été acquis pour 7,3 millions d’euros, ainsi qu’un immeuble dans le centre de Lille pour 1 million d’euros. lyon people • février 2020 • 8 •

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LA VIE LYONNAISE

REINE ASTRID

« Le moment de se mettre à niveau » Fruit d’une réflexion mûrie pendant trois ans, la résidence hôtelière du boulevard des Belges procède actuellement à un profond lifting de ses appartements, tout en poursuivant son activité.

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«

’est le gros lifting de la Reine Astrid ». Invité à décrire le futur de son établissement, Ali Afshar n’y va pas par quatre chemins. Casque de chantier vissé sur la tête, le directeur régional du groupe Warwick se plait à rêver de lendemains qui chantent. Et pour cause, à l’heure où le marché lyonnais en pleine effervescence impose de « se mettre au goût du jour », une mise en beauté devenait nécessaire pour la Reine Astrid. La couronne est à ce prix, alors depuis quelques jours, l’hôtel a entamé la réfection de ses appartements, à commencer par les treize logements de l’étage numéro un. « 10 semaines sont nécessaires pour reconfigurer un étage complet. Cette première phase va donc

durer un an et demi. On garde les volumes et on refait tout : chambre, cuisine, salon et salle de bains », précise le directeur Hieu To, qui a fait appel à CRC pour l’entreprise générale.

AJOUT D’UN ESPACE MASSAGE, SALLE FITNESS ET SPA AGRANDIS Le résultat promet d’être saisissant, au même titre que les travaux imaginés pour le SPA et le rez-de-chaussée. « On va exercer une vraie transformation des lieux. Nous souhaitons entamer cette 2e tranche pour le 1er trimestre

2021. Idéalement, les deux chantiers doivent se terminer en même temps », poursuit Ali Afshar. Car malgré le calendrier exigu et les contraintes, la Reine Astrid n’a nulle intention de baisser le rideau, les travaux étant disséminés sur les heures creuses. De quoi assurer une présence 24h/24 et le maintien de l’activité du restaurant et du room-service, même lorsque les ouvriers s’attaqueront à l’accueil et aux salles de réception. Quant au SPA, ce dernier se verra adjoint un tout nouvel espace massage alors que le coin fitness, le spa et le hammam seront eux, agrandis, en empiétant sur les places de parking sous-terrain. Il en va ainsi de la course à l’armement. Celle-ci est manifestement bien engagée ! MC

Textes : Morgan Couturier et Christophe Magnette - Photos © Fabrice Schiff

CHRISTIAN TÊTEDOIE INVESTIT LACROIX-LAVAL La vie de château pour les apprentis cuisiniers

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écidemment les professeurs de cuisine aiment la vie de château. Après le Vivier à Ecully, siège de l’Institut Paul Bocuse, c’est au tour de Lacroix-Laval d’accueillir un Centre de Formation des Apprentis. Comme une forme de réappropriation de la formation aux métiers de la restauration (cuisine, sommellerie, salle etc.) avec pour dessein de susciter des vocations et révéler des talents. C’est en ces termes que Christian Têtedoie, le pilote du projet, a présenté cette opération inédite. Qui verra une “Toque Blanche” siéger au conseil d’administration.

L’idée ? Apporter une offre différente en matière de formation “L’aspect inédit de ce CFA de la gastronomie réside à la fois dans le fond et dans la forme : la dimension pédagogique sera assurée par des chefs (en complément du corps professoral), provenant des six coins de la France (80 cuisiniers, dont lyon people • février 2020 • 10 •

certains parmi les plus grands ont confirmé leur participation). Quant aux élèves, nous tablons sur une promotion de 150 jeunes au profil similaire : en sortie de troisième et souhaitant préparer un CAP ou un BEP.” La formation ? Gratuite et alternante Espérée pour 2021, l’ouverture du CFA de la gastronomie est appelée à voir le jour dans un bel écrin, propriété du Département du Rhône puis de la Métropole de Lyon : le château de LacroixLaval à Marcy-l’Étoile verra ses 3 600 m² réhabilités pour l’occasion afin d’accueillir deux restaurants d’application (dont un logé dans l’Orangerie de Sébastien), des cuisines, une quarantaine de chambres pour les pensionnaires et même un potager. Coût estimé ? 10 millions d’euros, dont la moitié supportée par la Région Auvergne Rhône-Alpes. CM


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LA VIE POLITIQUE

MAIRIE DE LYON Faîtes vos jeux !

10 %

15 %

20 %

Selon l’institut Opinion Way*, voici les 3 outsiders de Grégory Doucet (EELV) dans la course municipale. Face à la désunion macroniste, Etienne Blanc entend bien arriver en solo sur la ligne d’arrivée du premier tour… Texte : Morgan Couturier- Photos © Jean-Luc Mège et Fabrice Schiff

GEORGES KÉPÉNÉKIAN

YANN CUCHERAT

ÉTIENNE BLANC

Un intérim à compléter

Une nouvelle barre à surmonter

La surprise du chef ?

« Le pouvoir ne se partage pas », soutenait un défunt président. Hélas, l’histoire est faite d’exceptions et dénature parfois certains acquis. Ainsi soit-il, Georges Képénékian eut l’occasion de comprendre que certains postulats sont amenés à être bouleversés, alors quand Emmanuel Macron invita Gérard Collomb à intégrer le Ministère de l’intérieur, le chirurgien accepta avec joie d’endosser l’écharpe de maire intérimaire. Seize mois au cours desquels le premier adjoint devint calife à la place du calife, non sans apprécier d’être celui qui décide. Depuis, cet enfant de Lyon a pris goût « au pouvoir de ». De changer les choses, à sa façon, en s’affranchissant de son parrain, au grand dam de ce dernier. Au diable La République en Marche, le septuagénaire plonge dans l’arène sans étiquette, mais avec la complicité de David Kimelfeld, son soutien à la Métropole. Le voilà embarqué dans la course, affublé de cette image de Judas, mais porté par l’ambition d’amener « un projet humaniste et progressiste ». Donner à Lyon ce que Lyon lui a donné, telle est l’ambition de l’élu, dont le projet est de hisser l’environnement, la santé, l’emploi et la gestion des nouvelles générations au rang de priorités.

Le présent glissé sous le sapin serait-il un cadeau empoisonné ? La question tourne en boucle entre Rhône et Saône, depuis l’intronisation du gymnaste par Gérard Collomb. Une annonce faîte en catimini, à quelques jours des fêtes de fin d’année, dont la portée a forcément laissé songeurs les observateurs les plus éclairés. Prêtenom ou véritable candidat, telles sont les interrogations des Lyonnais, que les réponses apportées depuis, n’ont guère rassasiés. Résultat, la candidature de Yann Cucherat peine à décoller. Devant ce constat, ses défenseurs évoqueront une personnalité introvertie, laquelle ne manque pas d’en faire une personne attachante, sérieuse et loyale, un dessin que tous ses adversaires ne peuvent revendiquer. « Il est rassembleur et incarne ce que nous voulons faire pour Lyon », dressait Gérard Collomb avant de boucler les fêtes. Pour capter l’attention, Yann Cucherat tient aussi pour lui la jeunesse de ses 40 printemps, et un physique taillé pour affronter les exigences de la politique. Son passif ferait dire que l’adjoint aux Sports et aux... grands événements a les épaules pour revêtir l’écharpe tricolore. Une reconnaissance pour sa fidélité. Reste désormais à décrocher celle des Lyonnais.

Il y a un temps pour tout, pour soi et pour les autres. Après avoir longuement plaidé pour autrui, Etienne Blanc s’est donc mis en tête de plaider pour lui, avec il est vrai, l’ambition d’éclairer le quotidien des autres. Défendre sa patrie, l’ancien pensionnaire du 93e Régiment d’artillerie de montagne est rompu à l’exercice, alors quand Laurent Wauquiez lui somma d’incarner la fin des querelles de la droite, le vice-président à la Région prit volontiers le maquis, animé par cette passion inaltérable pour la politique. Comme il conquit jadis Divonne-les-Bains, Etienne Blanc projette donc de s’emparer de la capitale des Gaules. « J’aime profondément cette ville », assure-t-il. La réciproque reste à confirmer, malgré le visage avenant de ce sexagénaire, dont les mots ne vont jamais plus hauts que les autres. Et si son côté bien élevé tend à dompter le cœur de ses électeurs, sa personnalité demeure méconnue du grand public. L’intéressé en est pleinement conscient, en témoignent ses innombrables interventions sur le terrain, épaulé de sa horde de jeunes militants et de la dynamique Béatrice de Montille. Reste à savoir si la gentillesse est la vertu des perdants ou des gagnants. Une chose est sûre, les obstacles, cet avocat a appris à les surmonter.

lyon people • février 2020 • 12 •

*Sondage Lyon Mag - Février 2020



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LA VIE POLITIQUE

DANY MORSILLI, à Villeurbanne

À la tête de la société évènementielle La Sphère des Possibles, aux côtés de Bernard Buffard et François Garcia, elle emploie dix personnes à plein temps et réalise 60% de son activité dans l’organisation de conventions et de soirées de gala, comme les 10 ans du Marché de gros de Corbas.

MATTHIEU SAUSSET,

marié au premier regard Ancien militaire de 42 ans, désigné candidat à la mairie du 6e par Denis Broliquier, Matthieu Sausset s’est affiché lundi 20 janvier sur M6 dans l’émission de téléréalité « Mariés au premier regard ».

ÉLECTION MUNICIPALE

AGNÈS MARION

L

et l’union des droites

es planètes s’alignent pour l’éditrice Agnès Marion qui a réussi à fédérer autour du Rassemblement National deux mouvements conservateurs, le Parti Chrétien Démocrate (PCD) et la Droite Populaire (DP), fondée par Thierry Mariani. L’ancien ministre des transports de Nicolas Sarkozy est venu le 9 janvier à Lyon pour donner le coup d’envoi de la campagne des municipales devant les militants des 3 partis réunis au Selcius. L’occasion pour Antoine Meliès, patron de la fédération et candidat

à Givors, de dévoiler les figures de proue de leur liste d’union « Pour l’amour de Lyon ». Lyon 1 - Jean Perrot Lyon 2 - Jean-Claude Vitau Lyon 3 - Michel Dulac Lyon 4 - Marie de Kervereguin Lyon 5 - Olivier Pirra (PCD) Lyon 6 - Jacky Copede Lyon 7 - Justine Dufou (DP) Lyon 8 - Agnès Marion (RN) Lyon 9 - Thibaut Monnier

Textes : Marco Polisson - Photo DR

ÉLECTION MÉTROPOLITAINE

La non-campagne de

FRANÇOIS-NOËL BUFFET O

n utilisait déjà l’expression « non-évènement » pour désigner l’investiture de FrançoisNoël Buffet à la tête de la liste Les Républicains pour les élections métropolitaines. On pourra désormais lui adjoindre celle de « non-campagne » tant il est inaudible et invisible. Et les rares fois où il fait parler de lui, c’est de façon négative. Il suffit de lire les compterendu de nos confrères sur la présentation de ses têtes de liste dans les 14 circonscriptions pour se rendre compte de l’ampleur du désastre, en termes d’image et de communication. 14 têtes de liste masculines sur 14, voici la parité à la sauce Buffet – Vincendet, tant il est clair que c’est le maire de Rillieux et patron de la fédération LR 69 qui tire les ficelles. En témoigne l’éviction de Marc Fraysse dans la circo villeurbannaise où la droite LR s’est ridiculisée. > Liste de ses colistiers à découvrir sur lyonpeople.com / rubrique Politique lyon people • février 2020 • 14 •

FRANÇOISE DEYDIER dîne avec Denis

Une autre qui en pince pour Denis Broliquier, c’est Françoise Deydier. L’ancienne directrice commerciale du Figaro Magazine Rhône-Alpes et cofondatrice du site internet lyonresto est tête de de liste dans le 3ème.

ERIC LIMONCINI, c’est Blanc

Le directeur de l’agence évènementielle De Com’ et d’Esprit a rejoint les équipes d’Etienne Blanc. Il sera présent sur la liste du 4ème arrondissement emmenée par la centriste Anne Pellet.

JACQUES MARCOUT roule pour DK

Choix différent pour son expatron Jacques Marcout. Jadis fan de Gérard Collomb, l’ex directeur de Prisme International s’est très vite rangé derrière la bannière de David Kimelfeld... qui l’a hypnotisé ! Il sera en 3ème place sur sa liste de Lyon centre.

PIERRE CHAMBON, retrouve Gégé

L’Ardéchois a le cœur fidèle, c’est ainsi qu’il faut sans doute comprendre le retour du cofondateur de l’à KBG derrière Gérard Collomb qui lui a confié la tête de liste métropolitaine sur la circo Lyon Centre.


JAGUAR E-PACE

LES JOURNÉES SANS MALUS JAGUAR

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LA VIE ÉCONOMIQUE

GROUPE ÉVOTION

“Bella Ciao, Bella Ciaooo” Leur maison est solide : la gestion de la pierre est leur métier. Pour le bien-être des habitants. La bienveillance chevillée au corps, ils ont prêté serment : “Je redistribuerai à mes clients toutes les valeurs qui m’animent : réactivité, probité et convivialité. De papiers ils n’en ont cure : la digitalisation est la marque de fabrique de la start-up du syndic : le groupe Évotion. En groupe, ils sont si forts, si dévoués pour leur cause : au point de travailler en chantant… Texte : Christophe Magnette - Photo © Saby Maviel

I

ls n’ont braqué personne : “Ce n’est pas dans notre ADN, chez nous seule la notion de services prévaut”. Ainsi déclame le professeur, pas peu fier de ses ouailles, dont la moyenne d’âge dépasse, à peine, la trentaine. Sa team, une... trentaine de personnes, est son trésor. Et un trésor, ça se protège : pas question de dévoiler leur identité. Ils s’appellent Tokyo, Nairobi, Rio, Moscou, Berlin, Denver, Helsinki et Oslo. Voilà pour les plus anciens, enfermés depuis quelques années dans les locaux d’un groupe peu commun, aux méthodes iconoclastes, un tantinet anticonformiste : un jardin d’Éden répondant au nom de groupe Évotion. Ce syndic 2.0 entend en premier lieu garder ses meilleurs éléments. Question de ressenti. Le professeur l’affirme : “Le monde du syndic de copropriété est la deuxième profession la plus mal perçue par les Français, je tiens donc par-dessus tout à capitaliser sur mon équipe.” Qui s’étoffe chaque année de trois à cinq éléments au rythme des 1 000 à 1 500 lots annuels supplémentaires qui enrichissent toujours davantage la team Évotion.

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RÉPONSE EXPRESSE SOUS 24 HEURES GARANTIE Crée en 2012, Évotion (qui propose trois activités à ses clients : syndic, gestion location et transaction) revendique aujourd’hui 7 800 clients et tend vers le seuil des 10 000 lots à l’horizon 2023. Le champ des possibles est infini avec pareille équipe : leur vision humaniste n’a pas de limite, leur dimension entrepreneuriale non plus. Leur posture étonne et détonne. Leurs services sont au diapason, précurseurs à tout va : paiement des charges par internet, réponse expresse sous 24 heures garantie, application (CityZenDesk) avec pour dessein de tisser du lien social, de l’entraide et de l’interactivité entre propriétaires, salle d’assemblée générale (70 places) offerte, Évotion semble quand même avoir braqué quelque chose : les bonnes idées pour améliorer le quotidien de ses clients. D’ailleurs, le professeur en annonce une nouvelle : “Nous lançons une marque : coaching@copro qui proposera

la venue d’un coach sportif au sein de nos copros.” Faire aux autres ce que tu as envie qu’on te fasse à toi-même, l’altruisme comme emblème, l’entreprise lyonnaise (installée place Bellecour), joue de son originalité sans jamais se départir de son savoir-faire. Très présente dans le neuf, la voilà ayant investi dans l’ancien : le tout mâtiné de sourire et de zénitude comme pour promouvoir le mieux vivre ensemble : le monde de la copro a décidément bien changé... En attendant, l’aventure continue pour Évotion. Reste à connaître leur prochaine mission : une fabrique de monnaies et de timbres ? De là à trouver une similitude avec La Casa de Papel...


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LA VIE GASTRONOMIQUE

SALONS D’ANTHOUARD

Marc et Marie Alloin s’exportent sur Lyon Alors que le succès de la Maison d’Anthouard n’est plus à démontrer du côté d’Ecully, Marc et Marie Alloin ont souhaité se rapprocher de Lyon. Mission réussie avec l’acquisition sur Gerland du Carmelina, rebaptisé Salons d’Anthouard. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

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arc et Marie Alloin sont attachés aux détails. Alors lorsque les mirettes des visiteurs s’attardent sur Jagger, le westie terrier des hôtes, que ces derniers exposent au mur en costume d’aristocrate, on saisit sans mal la touche des nouveaux occupants, lesquels ont souhaité instaurer un environnement chic et accueillant. « La marque était bien née. Nous avons souhaité dupliquer le modèle dans le 7ème arrondissement », évoque Marc Alloin. Ici, à Gerland, ce quartier en plein développement, où les propriétaires souhaitent jouer la carte du business le midi, et un espace de vie chaleureux le soir. Rappelant leur baseline « Maisons de style et bonheurs partagés ».

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« Nous sommes sur du 60% restauration traditionnelle et 40% réception, événements d’entreprise » Face à de telles ambitions, l’établissement a logiquement dû s’adapter, effaçant les empreintes des anciens occupants au profit d’un restaurant de 90 couverts et de six salons flambants neufs d’une capacité de 12 à 25 personnes (80 personnes en format cocktail), repartis sur deux niveaux et tous équipés « d’un plateau technique pour travailler ». « Les salons peuvent être privatisés pour les entreprises ou les particuliers », conclut Marc Alloin, ce dernier n’ayant pas hésité à tout mettre en œuvre pour se donner les moyens de réussir. Les premiers retours des clients, acquis il est vrai, après avoir goulument avalé les mets gourmands du chef Cédric Vaujany et son acolyte, Autry Viallat, n’iront que le conforter. Verdict, devant un tel Salon, la tentation est simple à deviner : on veut s’y installer ! Salons d’Anthouard 249, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e www.anthouard.fr Menu du midi 2 Plats 19.50 €, 3 plats 22.50 €.


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LA VIE GASTRRONOMIQUE

TOQUES BLANCHES LYONNAISES Ouvrir et servir !

Un parrain (Gabriel Paillasson), du monde (plus de 200 personnes), un “exécutif” inchangé, l’assemblée générale 2020 des Toques Blanches Lyonnaises s’est placé sous le sceau de l’ouverture.

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e triumvirat décisionnaire subsiste : Christophe Marguin en qualité de président, Joseph Viola comme viceprésident (et trésorier) et enfin Frédéric Berthod, “qui se colle” au secrétariat. On retiendra, deux sorties (Laurent Bouvier et Olivier Degand), deux entrées (Georges Dos Santos et Christophe Allardon), et surtout (pour la première fois), la nomination d’un membre d’honneur du bureau, en la personne de Gérard Sénélar (Carpe Diem, rue Molière dans le sixième arrondissement de Lyon), 88 printemps au compteur et toujours roi de la tête de veau !

INTRONISATION DE NOUVEAUX “TOQUÉS” RÉGIONAUX Jugez plutôt : Valérie Cristina à la tête du Restaurant 2 la Gare à Saint-Romainde-Popey), deux Haut-Savoyards (Patrice Vander, chef des Fresques au sein du Royal Evian Resort et Nicolas Sintes, chef des Fermes de Marie à Megève), un Savoyard (Jean-Rémi Caillon, chef du Kintessence au K2 Palace de Courchevel), un pâtissier voironnais Stéphane Bonnat (pour sa

maison éponyme), une réintégration (Christian Lavault et son restaurant Une faim d’apprendre qu’il codirige avec Dominic Moreaud) ainsi que trois tables lyonnaises : Cédric Garin (Le Bouchon des Cordeliers), Benjamin Bouvard (Le Zeste Gourmand) et Thierry Jandard (La Table de Guy, à Bron). Leur parrain, Gabriel Paillasson, était rassuré : il a vu des gens passionnés qui composent au quotidien. L’histoire peut continuer...

Texte : Christophe Magnette et Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff

L’ESPACE CARNOT

L’HABIT ROUGE

DANIEL ET DENISE

Découverte patrimoniale. La famille Chapot a entrepris des travaux d’envergure à L’Espace Carnot. Lors de la démolition des cloisons, les ouvriers ont mis à jour cet azulejos représentant la place Carnot qui va être restauré.

« Très émue et surprise ». Séquence émotion pour Marie Martins quand elle a vu débarquer Pascal Blache à l’Habit Rouge, grâce à la complicité de Léa Montasser. Le maire du 6ème est venu lui décerner la médaille d’un demi-siècle de travail et de fidélité à l’Habit Rouge !

Le chef Joseph Viola va investir le local laissé vacant par King Jouets, cours Franklin Roosevelt, pour y installer sa 5ème épicerie-comptoir Daniel & Denise.

CAFÉ DU POND

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Wilfried Drevon-Balas a pris les commandes du Café du Pond avec ses associés Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair. Nous reviendrons plus longuement en mars sur les projets du trio pour ce « phare » de la place Maréchal Lyautey.


CHEZ LÉON s’entend la mer Le temps est arrivé. Réputé pour la qualité de ses produits, Chez Léon fête cette année le centième anniversaire de sa création. Une longévité à toute épreuve, qui ne manque pas de renforcer le prestige de la maison. Texte : Morgan Couturier - Photos © DR et Fabrice Schiff

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oquillages et crustacés, qui l’eût cru… Les palabres de la Madrague sont inépuisables, mais ramènent inévitablement à des temps anciens. Il faut pourtant escamoter encore un peu plus ce temps, pour trouver traces des premières coquilles greffées Léon, du prénom de ce jeune savoyard, qui l’hiver venu, abandonnait monts et vallées pour installer ses produits sur les étals des Halles des Cordeliers. Lyon se laissait alors doucement bercer au rythme des années folles, sans jamais rechigner devant quelques belles huitres, mollusques et autres crustacés. Dans ce joyeux tableau, un homme a su flairer la bonne affaire : Léon Sibuet, trouvant en ce temple des bons produits, le lieu exquis pour sublimer le caractère saisonnier de ses aliments.

Aujourd’hui encore, celles-ci ont vocation à s’éterniser toute la journée. Telle est la force de cette institution lyonnaise, « comme il y en a peu » sur les rives de la capitale des Gaules. Il faut croire que c’était écrit, Chez Léon, tout est bon ! Halles de Lyon 102, cours Lafayette Tel 04 78 62 30 28

RIGUEUR, CONSTANCE ET QUALITÉ « Ça a toujours bien pris », soutient Damien Sibert, le gérant actuel d’une maison dont il fête cette année le centième anniversaire. Un joli privilège pour cet écailler, conquis par la renommée d’une enseigne sur qui l’âge n’a d’autre conséquence que de l’embellir. La raison ? « Une rigueur, une qualité et une constance du produit », que Chez Léon n’a eu de cesse de marchander, quelque soit l’intrigue, que celle-ci l’amène à s’exiler sur le cours Lafayette à l’entame des années 70, ou à passer de mains en mains, comme en février 2019, où ce même Damien Sibert reprenait ce bastion de la mer à un certain Lionel Aymoz, lequel l’avait acquis auprès de Bernard Duret. Il n’empêche, un siècle eut beau défilé, les dégustations n’ont de cesse d’être orchestrées.

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INTERVIEW CHOO CHOO

ÉTIENNE BLANC

“ Je n’ai pas envie que Lyon devienne Grenoble ! ”

Nous écrivions dans Lyon People, en octobre : « Etienne Blanc le sait : son étiquette de droite républicaine, même élargie aux centres multiples, ne suffira pas pour conquérir la mairie. Il faut mobiliser, se montrer, et ensuite, proposer un programme novateur ». Trois mois plus tard, nous relevons sa copie. Propos recueillis au Choo Choo par Philippe Lecoq et Marco Polisson - Photos © Jean-Luc Mège

LP : Mobiliser, c’est fait ? Vous n’avez pas su convaincre tout le Centre, loin de là... Etienne Blanc : La discussion avec Denis Broliquier était compliquée. Par voie de presse, alors que nous échangions, il annonçait s’être rapproché des Verts, de Gérard Collomb et de David Kimelfeld. Cela laissait entendre que Denis Broliquier s’était lancé dans des enchères alors que le sujet aurait dû se placer sur le projet, sur les convictions, plus que sur les postes. Que lui avez-vous proposé ? Nous lui avons proposé la tête de liste pour la circonscription métropolitaine et que le Centre conserve la mairie du second arrondissement. Il a refusé et préféré présenter ses propres listes. Depuis, beaucoup de membres de son parti nous ont rejoint. Le Centre est très présent sur nos listes municipales et c’est une bonne chose. lyon people • février 2020 • 22 •

Comment l’expliquez-vous ? Depuis 18 mois que nous discutons, le Centre n’a pas fait le choix de la liste unique. Je dis qu’on avait une très belle opportunité de se rassembler et de sortir en tête si on faisait une liste unique. Avez-vous eu des discussions avec Emmanuel Hamelin ? Non, il a fait le choix de Gérard Collomb, après avoir été un de ses adversaires remarqués. En revanche, nous avons aujourd’hui des rapports très courtois. Je n’aime pas la haine en politique, ni les ruptures définitives. Les Républicains sans le Centre, est-ce que ça ne va pas être un peu juste ? Les Républicains ne sont pas sans le Centre. Sur mes listes, j’aurai des candidats qui sont proches de Denis Broliquier. Dans le 6e arrondissement, par exemple, Laurence

Croizier. Quand je fais le choix d’Anne Pellet qui est Modem sur le 4e arrondissement, c’est bien que les Républicains ont un esprit d’ouverture. Se montrer, c’est fait ? Est-ce que les Lyonnais commencent à vous identifier ? Oui, je suis beaucoup mieux identifié. Pourquoi ? D’abord parce que les têtes de liste que j’ai annoncées ont surpris. J’avais souhaité faire cette mutation très profonde. Je me suis vraiment engagé en politique en 1980, à 27 ans. Et à partir de ce moment-là, je n’ai entendu que ça : « c’est trop tôt, ce n’est pas ton heure, il y en a qui sont dans le système depuis plus longtemps que toi... » J’ai voulu rompre avec ces réflexes à Lyon. Je crois au renouvellement et au sang neuf. Je crois aussi que la droite lyonnaise, hélas, en étant sur la reconduction systématique des sortants ne tournait pas la page...


« SUR LA VILLE DE LYON, LE RÔLE DE LA RÉGION EST CONSIDÉRABLE » Vous avez décidé de conserver votre place de vice-président à la Région en cas de victoire à Lyon. Quand on voit les interactions entre Lyon et la Métropole, n’avez-vous pas fait le mauvais choix ? Aujourd’hui, la Région fait un énorme travail sur la métropole et sur la ville de Lyon. La renaissance du Musée des tissus est un événement considérable, car l’histoire des tissus, c’est l’ADN de Lyon. C’est le plus gros investissement culturel de France sur les deux années qui viennent. Combien déjà ? 50 millions d’euros d’investissement. Quand on travaille sur le numérique et qu’on crée le campus, c’est la Région qui investit pour les Lyonnais. Les lycées ? On construit un lycée à Gerland. Et on réaménage complétement le lycée Récamier. Sur la ville de Lyon, le rôle de la Région est considérable. Le développement économique, la formation dans le numérique, c’est la Région. Le développement de la mobilité propre avec la filière hydrogène aussi. La Métropole a besoin de la Région.

C’est un message subliminal pour François-Noël Buffet ! (Rires) Combien de personnes composent-elles votre staff ? 350 personnes distribuent des tracts, organisent des réunions d’appartement, font vivre la permanence, animent des ateliers, sont présents sur les réseaux sociaux... Votre comité de soutien ? 1 millier de personnes à cette date. Je reviens sur la notoriété, cela a été un travail considérable de distribution de tracts, de montées d’escalier, de présence sur les marchés... et surtout ce travail dans les appartements. Je crois beaucoup à ça. La conquête d’un mandat municipal est un travail de fourmi. Avec le choix de Gérard Collomb de ne pas briguer la mairie en tête de liste, est-ce que les perspectives d’une victoire vous semblent plus favorables ? Je pense, oui, que c’est une opportunité. Ça veut dire qu’avec tous mes contradicteurs, nous serons quasiment à égalité sur le plan de la notoriété.

Vous ne pourrez rien faire à Lyon sans la Métropole, donc autant y être, non ? Je travaillerai de manière étroite avec la Métropole. Mais je crois que l’esprit de la loi, c’est bien de distinguer ville et métropole. Il n’y a pas de confusion dans l’exécutif, puisqu’on ne peut pas être à la tête des deux, je pense que cela vaut aussi pour la composition de l’assemblée métropolitaine. La réciproque est vraie… La Métropole a aussi besoin de la Ville de Lyon. Quand il s’agit de coordonner des actions d’aménagement urbain, il faut la ville et la métropole. Donc il y aura des discussions. Je crois à la force des idées et des convictions.

campagne ? Ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte ce sont les montées d’escalier, les réunions d’appartements, le contact direct avec les Lyonnais. Les Verts semblent séduire les Lyonnais si l’on en croit les sondages. Quelle est votre ligne politique sur l’écologie pour Lyon ? Depuis trente ans, j’explique aux formations politiques dont j’ai été membre que c’est une erreur de ne pas être présent sur les questions de l’environnement. Je regrette que la question environnementale n’ait pas été suffisamment portée par ma famille politique. On l’a trop abordée sous le prisme agricole, et pas suffisamment sous le prisme urbain, transports publics, pollution de l’air etc… Revenons à Lyon... J’ai présenté un projet très fort sur la question environnementale. Oui, il va générer des dépenses, parce que la transition de la flotte automobile municipale aux moteurs électriques ou hydrogène, ça coûte cher... J’ajoute un programme massif de plantation d’arbres, il faut à Lyon une canopée urbaine pour éviter la chaleur l’été. Un arbre consomme vingt kilos de particules fines. Le meilleur moyen de lutter pour une meilleure qualité de l’air est de mettre de la verdure partout, de l’ombre. Il y a le métro parfois dessous... Quand il y a le métro, nous avons proposé une canopée artificielle, faite de matériaux composites sur lesquels vous faîtes grimper du lierre ou de la vigne... En deux ans, vous créez 50 m2 d’ombre avec 1m2 d’emprise au sol. Avec un système de régulation automatique de l’humidité.

« LES VERTS DOIVENT ASSUMER LEUR ÉLECTION AVEC COLLOMB ! »

La droite LR est exsangue au niveau national, Laurent Wauquiez se fait discret. Votre président va-t-il sortir dans l’arène pour vous soutenir ? Et Christian Jacob ? Je ne souhaite pas que cette campagne lyonnaise soit portée de l’extérieur. C’est aux Lyonnais de décider de leur choix et de leur destinée. Laurent Wauquiez a fait savoir qu’il me soutenait, et j’en suis très heureux. Ferez-vous des meetings ensemble, des marchés ? Pour l’instant, non, je n’ai pas pris de décisions de ce genre. Je ne souhaite pas d’intervention extérieure sur cette élection municipale. Estce qu’il faut faire un grand meeting en fin de •

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INTERVIEW CHOO CHOO Etienne Blanc entouré de ses têtes de liste dans les 9 arrondissements lyonnais.

Vous êtes écolo finalement, comme Gérard Collomb et tous les candidats à Lyon ou à la métropole ? C’est amusant ce soudain engagement vert collectif... Je pose une question : les Verts, avec qui étaient-ils aux dernières élections de 2014 ? Avec Collomb ! Alors aujourd’hui, quand on fait le constat d’une situation qui n’est pas géniale à Lyon, notamment sur la qualité de l’air, les Verts doivent assumer avec Collomb. Un responsable politique se juge sur ses actes. Allez donc voir à Divonne-les-Bains le nombre d’arbres que j’ai fait planter en 28 ans. J’ai transformé cette ville, j’ai planté partout, j’ai enlevé le goudron, j’ai piétonnisé, remis à jour les ruisseaux, protéger les zones humides. On vous a fâché là... (rires) Ne me dîtes pas que c’est un engagement de dernière minute ! Quand j’ai été élu maire, il y avait 750 hectares constructibles sur la ville. Quand je pars, il en reste 350. Je rends 450 ha à la nature, aux zones humides, aux jardins aux parcs, à l’agriculture... dans une région où, en centre-ville, l’hectare vaut 10 millions d’euros ! Parce que je crois que l’on ne vit bien que lorsqu’on se trouve dans un cadre naturel. Oui, j’ai fait un programme puissant pour l’environnement. Sur la sécurité et la tranquillité publique, vous avez été raillé par vos concurrents, Gérard Collomb et Georges Képénékian, notamment pour la police municipale. Avez-vous rétropédalé ? Je n’ai pas rétropédalé. Il y aujourd’hui 350 lyon people • février 2020 • 24 •

policiers municipaux à Lyon, nous sommes en 63ème position dans les villes de France. Il en faut 600 et il faut qu’on renforce considérablement les moyens mis à leur disposition. Avez-vous chiffré le coût de ces embauches ? Un policier, c’est environ 45 000 euros par an, soit un budget de l’ordre de 10 millions par an pour 200 agents. Le coût de cette mesure est totalement finançable grâce aux seules recettes de stationnement de la ville qui s’élèvent actuellement à 20 millions d’euros. Des recettes qui sont déjà affectées ailleurs... au deumeurant ! On est d’accord. Mais c’est juste une comparaison. Nous ferons du redéploiement. À la Région, quand nous sommes élus, le budget de fonctionnement atteint 2,4 milliards d’euros. J’annonce 300 millions d’économies par an. On l’a fait. Il faut faire pareil à Lyon. Quelle est la recette miracle ? Une meilleure mutualisation Ville-Métropole. Lyon a perdu des compétences. Dans un certain nombre de cas, urbanisme, aménagement… on a pourtant conservé des services pour rien. Le deuxième exemple c’est l’investissement au service de la diminution de la dépense publique, en fonctionnement. Le développement du numérique est un moyen très efficace.

« IL N’Y A PAS DE FATALITÉ DE L’IMPÔT, DES DÉFICITS, OU L’IMMOBILISME FINANCIER » Vous ferez tout comme à la Région ? Oui, pour le redéploiement de services, les réorganisations, les suppressions d’activités dans un certain nombre de secteurs aujourd’hui portés par la municipalité qui ne sont plus adaptés aux nécessités du moment. Toute politique quelle qu’elle soit fera l’objet d’indicateurs et d’évaluation. Il n’y a pas de fatalité de l’impôt, des déficits, ou l’immobilisme financier. L’Anneau des Sciences est l’un des thèmes majeurs de la campagne. Selon vous, ce périphérique Ouest est-il un bon ou un mauvais projet ? On est sur un projet qui a une vingtaine d’années, et pendant vingt ans l’urbanisme et les mentalités ont évolué, les modes doux se sont développés. On peut l’appeler comme on veut, je sais qu’il faut prolonger TEO en direction du sud de Lyon pour continuer le contournement. Faut-il adapter la forme ancienne aux nécessités du moment ? Cela se discute. Plus généralement, on circule de plus en plus mal en ville. Quel est le remède du docteur Blanc ? C’est un investissement massif sur les transports publics depuis la périphérie de Lyon.


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INTERVIEW CHOO CHOO

Il faut construire des parkings relais pour éviter que rentrent dans Lyon des dizaines de milliers de voitures sous prétexte économique ou de travail. Et il faut construire en centreville des parking souterrains. Lyon souffre également de densification urbaine, notamment à la CroixRousse, Montchat, au risque de dénaturer le patrimoine existant et les vies de quartier qui plaisent tant aux Lyonnais. La densification urbaine a ses limites. Je souhaite que l’on mette un terme à la consommation d’espaces verts et jardins qui entourent les maisons individuelles. La réponse, c’est l’extension du périmètre métropolitain. Et pourquoi ça se passe comme ça ? Parce que vous n’avez pas de transport public et de mobilité facile. Si vous avez cette mobilité, ce n’est plus un sujet.

secteurs où l’on peut enlever du béton et mettre du gazon, ou changer de goudron, soient débusqués. Je veux le faire avec la population. Ça va être une reconquête m2 par m2. 90% du périmètre de la ville est imperméable, construit ou minéralisé.

Réponse de politique... Non, c’est une réponse chiffrée, avec aujourd’hui entre 14 et 20% d’intentions de vote. Cela dit, pour Lyon, oui, vous avez raison, il y a un risque de construction d’une majorité où vous aurez le parti communiste, l’extrême gauche, le PS et les Verts. Et là il faudra bien se positionner en fonction de cela. De quelle façon ? En arrivant en tête le soir des élections ! Dans ce positionnement, ce n’est pas moi qui viendrai au secours de Gérard Collomb. Je pense que je serai en tête et qu’on me proposera des alliances... Alors tout est possible en raison de l’éclatement de la politique lyonnaise mais je pense que nous sommes en mesure de gagner seuls la ville de Lyon. Je veux, le soir du deuxième tour, être libre de toute négociation.

La population augmente et les jeunes parents cherchent désespérément des places de crèches ! Votre solution ? Il faudra évidemment construire des crèches publiques. Ensuite il faut développer le secteur privé des crèches. Quand vous faîtes une opération immobilière, quand vous faîtes un partenariat public-privé, il faut demander des m2 pour installer des crèches. Et il faut développer massivement les réseaux des assistantes maternelles qui demandent des relais.

« Je suis convaincu qu’on peut

ARRIVER EN TÊTE ! »

Quelle sera votre première décision comme maire fraîchement élu ? Le renforcement et une réorganisation de la sécurité. Lyon n’est plus paisible. C’est une histoire de paix publique.

On a le sentiment que nous vivons une campagne de 3e tour, très soft, très cordiale... Vous vous épargnez entre candidats pour ne pas insulter l’avenir ? Vous ne vous trompez pas du tout. La particularité dans cette élection, c’est d’avoir un camp Gérard Collomb divisé par deux. Je rappelle que quand il gagne en 2014, il a avec lui le PS, les communistes, les Verts et des centristes. Aujourd’hui, il a perdu les Verts, l’extrême-gauche, et une partie des centristes.

Quelle est l’énorme boulette de la municipalité en place que vous corrigeriez au plus vite ? Le gros manque, c’est le verdissement. Et on peut agir très vite. Je veux le faire avec les Lyonnais, ce n’est pas la collectivité qui va tout porter. D’abord parce qu’il y a plein d’espaces privés...

Sans parler de la division des marcheurs… En effet, Gérard Collomb a perdu une grande partie de son camp, la République en Marche, ce mouvement très divers. De fait, il n’y a plus un monopole, ou un parti massivement émergent qui peut, à lui seul, avoir la majorité. C’est ça la réalité des chiffres. Cela signifie que tout est possible.

Comment inciter les Lyonnais ? On peut subventionner, aider. Je veux créer à Lyon une fondation au service du verdissement. Afin d’accompagner les initiatives privées. Enfin je tiens au travail avec les comités d’initiative locaux (CIL) et les conseils de quartier. Il faut que tous les

Vous pourriez vous allier avec Gérard Collomb pour éviter que la ville ne tombe entre les mains des Verts alliés avec le PS et l’extrême gauche ? Je ne répondrai pas à cette question car je suis convaincu qu’on peut arriver en tête et être la force centrale dans la politique lyonnaise.

lyon people • février 2020 • 26 •

La victoire des Verts estelle une fatalité ? Quand on regarde la réalité grenobloise, ses positionnements politiques, la fuite des activités économiques, son centre qui dépérit... je n’ai pas envie que Lyon devienne Grenoble.

Quelle est la question que vous auriez aimé que l’on vous pose ? Sur la proximité et la nouvelle gouvernance. Avant le maire venait avec son bilan devant les électeurs, il leur demandait si ce bilan avait plu ou non. Je pense que cette époque est révolue. J’aurais aimé une question sur la façon dont je vais m’y prendre. J’ai surpris en disant que j’étais favorable au référendum. Je vais m’attacher à mettre en place une nouvelle gouvernance...

Alexandra Carraz, collaboratrice d’Etienne Blanc, le journaliste Philippe Lecoq, Jessica (Choo Choo) et Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People


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Venez découvrir ce nouveau lieu dédié à la beauté et au bien-être où Malika Antra vous accueillera chaleureusement pour un premier rendez-vous durant lequel elle établira un diagnostic précis et un protocole de soins adaptés.

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PEOPLE AT HOME

DAVID KIMELFELD L’heure de vérité

Président sortant de la Métropole où Gérard Collomb l’a mis en place, David Kimelfeld s’est progressivement éloigné de son mentor jusqu’au divorce. Irrémédiable. Candidat à sa succession, il compte sur la force de son équipe, de ses propositions... et sans doute sur l’aide des Verts pour détrôner son mentor. Rencontre-apéro au domicile de Jean-Michel Daclin, son directeur de campagne. Texte : Philippe Lecoq - Photos © Fabrice Schiff

B

on sang que ce type est sympathique ! Pas « sympa »

comme on l’employait dans les années 70 ou 80, mot désuet et galvaudé, non, sympathique, au sens premier et grec du terme : je ne vous apprends rien, sympathie vient de sumpatheia, syn signifie « ensemble » et pathos « passion », « être lyon people • février 2020 • 28 •

affecté par... » Bon sang, que ce David Kimelfeld est sympathique ! D’abord il arrive au rendez-vous à vélo, comme un simple quidam qui aurait juste les moyens de s’offrir un vélo électrique et de ne pas se le faire faucher dans la minute, en précisant aussitôt que l’électrique « c’est pour monter à la Croix-Rousse... » Ensuite notre écolo

vélocipédiste nous donne rendez-vous non pas chez lui, comme convenu avec Lyon People pour les candidats encore mal connus des Lyonnais, mais chez son directeur de campagne, Jean-Michel Daclin, premier élu collombophile à déchirer publiquement sa carte d’aficionado dans une lettre demeurée célèbre (lire encadré). Pourquoi chez


par une directrice (Arabelle ChambreFoa) et un chef de cabinet (Jérôme Payen) désignés avant son arrivée qui rendaient compte de tout à Paris. Et des vexations, comme cette réunion de travail à Paris, où Gégé aurait snobé les deux « K » (Kim et Képé) pour ne s’adresser qu’au cabinet. Ou encore cette invitation place Beauvau lancée aux forces économiques (Grand Lyon Esprit d’Entreprise) par le ministre qui a « oublié » de convier son successeur... pourtant désigné par lui. Broutilles.

« La souffrance et la mort des malades, c’est plus cruel que la politique »

Daclin ? Pour le « syn » de sympathique, « ensemble ». Car David Kimelfeld en fait un credo, lui travaille en équipe, par goût, par nécessité, et par héritage de son passé de chef d’entreprise. Et même s’il emploie souvent le « je », ce n’est que pour répliquer aux vilénies de ses ex-amis restés proCollomb, qui laissent croire qu’il n’est pas cap’, ce qui a le don de l’affecter (pathos : « être affecté par ») même si, bien sûr, il s’en défend. « J’ai été infirmier, le métier de soignant est plus compliqué » jure-t-il : « La souffrance et la mort des malades, c’est plus cruel que la politique ! ».

UN PARRICIDE EN 2 ACTES Sa guéguerre avec Gérard Collomb,

pourtant, il la raconte et commente longuement, avec passion (pathos !), comme Georges Képénékian (lire notre magazine de novembre 2019), comme si lui aussi voulait se débarrasser une fois pour toute de ce gros bout de sparadrap qui lui colle aux doigts et ne veut décidément pas décrocher. Il y a le fond et la forme. La forme d’abord. L’impression, une fois placé à la présidence de la Métropole par un Collomb devenu ministre d’État, d’être « sous tutelle », cerné

Désaccords sur le fond. En prenant la tête de la métropole, David Kimelfeld s’aperçoit, selon lui bien sûr, que des nouvelles compétences affectées à la métro, comme la protection de l’enfance et en particulier la gestion des mineurs non accompagnés n’a pas été anticipée. Tout comme celle des collèges. Il trouve aussi des dossiers « à l’arrêt ». Comme les Zones à Faibles Émissions. Ou le contrat de plan État-Région. Sur ces points, les deux hommes sont en désaccord. Sur les mineurs par exemple, Kimelfeld explique avoir passé le budget de 15 à 50 millions d’euros et sorti les gamins des hôtels en créant 600 places d’accueil. « Collomb craignait l’appel d’air » dit-il. « Il n’y en a pas eu, au contraire ». Le contrat de plan État-région bloqué ? « Moi je travaille avec Laurent Wauquiez, on a débloqué ce contrat pour faire avancer les choses. Nous avons mis deux ou trois sujets sur lesquels nous ne serons jamais d’accord sur le haut du placard, mais pour le reste, comme le campus numérique, il fallait avancer ». Et puis le ministre de l’Intérieur est rentré à Lyon. « C’est Gérard Collomb qui a fait le choix de la ville » rappelle David Kimelfeld. « S’il avait choisi la métropole, il aurait été réélu. Et je n’aurais pas été candidat contre lui ! » Reste qu’une fois le choix de Collomb avéré, Kimelfeld se sent déchargé de ses engagements : « Je lui ai dit, les yeux dans les yeux, que je continuerai à gouverner la métropole, mais « en toute autonomie ». Et de se séparer illico de sa directrice et chef de cabinet pour bien montrer son indépendance. « Bien sûr, cela a créé une tension assez forte » reconnait-il.

Kim Le rouge ? Et de répondre encore,

avec passion et un débit soutenu, aux accusations de ses ex-amis : non, il n’est pas un épouvantail aux entreprises. « D’abord, du temps de Collomb j’étais vice-président au développement économique, et les discussions avec les entreprises, comme Safran, c’est moi qui les ai menées. Ensuite, on n’a jamais connu autant d’implantations aujourd’hui ! » Non, il ne dépense pas sans compter, comme le susurre son viceprésident collombiste Richard Brumm. •

29 • février 2020 • lyon people


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PEOPLE AT HOME Apéro chez Jean-Michel Daclin. De dos le journaliste Philippe Lecoq face à Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People et Jacques Boucaud, secrétaire général de Nous sommes la Métropole

« En matière d’endettement, on n’a jamais vu une situation aussi saine dans la métropole ». Et de proposer de nous montrer les chiffres... Un dernier uppercut ? « Nous avons une sensibilité différente sur l’urgence écologique et sociale. Le monde a changé. Gérard Collomb, non ».

L’anneau du divorce. C’est cuit. En ajoutant la divergence majeure sur l’Anneau des Sciences, ces deux-là semblent irréconciliables. Ce qui ne va pas faciliter les discussions du deuxième et troisième tour, puisqu’il semble aujourd’hui que la présidence de la métropole se jouera à coups d’alliances. Pour Kim, seul lui et son équipe sont susceptibles « d’utiliser tous les leviers ». Gérard Collomb ? Has been. EELV, avec lesquels il devrait être pourtant aimable et prudent, même s’ils ont par avance décliné toute idée d’alliance ? « Leur lecture est exclusivement fondée sur la transition écologique et énergétique. Or il ne faut pas mettre à mal l’emploi et donc favoriser la création de richesse ». François Noël Buffet ? un haussement d’épaule en dit long...

Quel sort vont réserver les Lyonnais en mars prochain à ce Croix-roussien papa en deux étapes de trois enfants, fan de Barbara et de l’excellent Camus dont il vient de relire « l’Étranger » après avoir avalé ses correspondances avec Maria Casarès ? Lui

feront-ils payer son divorce d’avec la star locale, ou au contraire le féliciteront-ils de lui donner un coup de vieux ? Dans tous les cas, David Kimefeld ne regrettera pas d’avoir été au bout de ses idées.

JEAN-MICHEL DACLIN Homme de lettre

L

Apéro Kim le rouge : saurez-vous trouver les 2 joke cachées dans cette page ?

e directeur de campagne du candidat David Kimelfeld n’est pas un inconnu à Lyon, loin de là, même s’il est mal connu des Lyonnais. Un peu comme les innombrables tableaux qui tapissent son intérieur de la place Bellecour, Jean-Michel Daclin semble avoir préféré la pénombre à la lumière. Et pourtant. Adjoint au maire de Lyon à deux reprises, conseiller général, vice-président au Grand Lyon en charge des relations internationales, et enfin président d’ONLYLYON Tourisme jusqu’à l’automne, l’ancien publicitaire talentueux* a marqué l’ère Collomb dont il fut l’un des compagnons de route socialistes.

Jusqu’à cette lettre ouverte, hommage et parricide à la fois, qu’il a fait circuler il y bientôt deux ans : «Vous vous êtes entouré de femmes et d’hommes de talent. L’heure est venue. Permettez-leur de s’affirmer. C’est le plus bel hommage qu’ils pourront vous rendre », écrit-il à Gérard Collomb, le sommant de ne pas se représenter entre Rhône et Saône. « Je voulais juste réagir à ce retour aberrant », note-t-il sobrement aujourd’hui. Cette lettre, qui appelait des signatures de soutien, a été décisive puisqu’elle a contraint les « anti » et les « pro » Collomb à se découvrir. Elle est fondatrice. Fondatrice du combat politique d’aujourd’hui qui oppose Gérard Collomb et sa « marque » à ses anciens amis, soutiens, affidés, qui veulent sonner le début des grandes soldes de printemps. * Dans les années 80-90, les publicitaires dominaient la ville et se tiraient la bourre. JMD ferrayait alors avec Denis Trouxe, Jean-Marc Requien, Georges Chapuis, Michel Hébert... C’est désormais la confrérie des promoteurs qui ont pris leur place. lyon people • février 2020 • 30 •


Photo credits : Yann_Orhan, AlexandreLacombe, Shervin Lainez, frankbullitt, Autumn de Wilde

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PEOPLE STORY

OLIVIER BLANC

30 ans d’épopée à l’OL dans l’intimité de Jean-Michel Aulas Directeur général adjoint, en charge de la communication de l’OL pendant plus de 30 ans, Olivier Blanc a décidé de passer la main, lui le fidèle lieutenant de Jean-Michel Aulas. Avant de couler des jours paisibles à Lyon et dans la Drôme, l’ancien journaliste revient en exclusivité pour Lyon People sur cette « épopée inimaginable », au cours de laquelle il a vu son club grimper les échelons jusqu’aux 7 titres de champion de France. Propos recueillis par Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos © Archives LP et DR lyon people • février 2020 • 32 •


V

ous démarrez votre vie pro en tant que journaliste sportif. Comment est née votre vocation ? À la fin de mes études, j’ai effectué un stage chez France Football qui m’a donné envie de faire du journalisme. J’étais copain d’enfance avec Patrick Chêne, qui était chez les Maristes avec moi. Il animait la rubrique foot du Progrès, et m’a proposé de faire des piges avec lui. Quand il est parti à L’Equipe, c’est moi qui ai hérité de la rubrique foot en 1983. Vous démarrez à Lyon ? Non, j’avais d’abord passé un an à Dijon, et j’ai gardé la rubrique foot jusqu’en 1987. Cette année-là, se crée Le Sport, un quotidien sportif avec des dissidents de L’Equipe. Ils m’ont demandé de les rejoindre comme grand reporter pour couvrir toute la zone sud-est.

pas. Quand tu passes de l’autre côté, et que tu as des communiqués qui peuvent être agressifs, la relation n’est pas facile.

« J’AI ÉTÉ LE 5ÈME SALARIÉ DU CLUB ! » Que représente l’OL à vos débuts en 1989 en termes d’effectifs et économiquement ? À l’époque, hors sportifs, de mémoire, je crois que j’étais le cinquième salarié et demi. Il y avait le directeur administratif, Marino Faccioli, un comptable, une secrétaire et une secrétaire à mi-temps. Il y avait également un représentant du groupe Darmon, qui n’était pas encore Serge Bex, et qui bossait pour l’OL.

Et vous quittez le Progrès ? Le 30 juin 1987, j’ai quitté le Progrès, qui était le seul groupe de presse à Lyon, et je suis allé tenter cette aventure risquée. Elle a duré un an. Cette année a coïncidé avec la première année de présidence de JeanMichel Aulas à la tête du club. À l’époque, mes rapports avec lui étaient tendus. Et à l’été 1988, Le Sport a déposé le bilan. C’est à ce moment-là que vous décidez de passer de l’autre côté du miroir ? J’avais des propositions pour retourner à Paris comme journaliste, mais je n’étais pas intéressé. Ayant quitté le groupe Hersant, j’étais un peu blacklisté sur Lyon à l’époque. J’ai eu des propositions dans des boîtes de communication, puis en octobre, JeanMichel Aulas m’a proposé de rejoindre l’OL au 1er janvier en tant que responsable de la communication. Et là, j’ai sauté sur l’opportunité, parce que c’était mon club. Comment vos confrères ont-ils réagi quand ils ont appris que vous aviez changé de camp ? Honnêtement, je n’ai pas beaucoup de souvenirs positifs ou négatifs au moment de ce changement, parce que le milieu des journalistique sportifs à Lyon était réduit à peau de chagrin. Très peu de journalistes parlaient de l’OL ou s’y intéressaient. On devait être trois ou quatre. On se connaissait mais on n’était pas forcément copains. « Quand il nous envoyait un communiqué vengeur de son président, il se croyait toujours obligé de s’excuser », raconte Michel Texier à votre sujet, dans InterMédia en 2003. Il y avait un choix de carrière à faire, et je suis rentré à l’OL. Il y aurait sûrement plus de débat maintenant. La réflexion de Texier est sûrement vraie mais je ne m’en rappelle

Quel fut votre premier métier ? Mon premier boulot a été de créer un canard. Aujourd’hui, les clubs n’ont quasiment plus de magazines, ça n’a jamais été rentable, mais à l’époque, c’était le support de communication d’un club. D’entrée, il a été précurseur ? Oui ! Il a créé un canard, mais par rapport aux autres clubs qui faisaient 50 pages, ce qui coutait une fortune, lui voulait un canard équilibré. Il faisait 16-20 pages mais il était équilibré financièrement. Et moi, je m’occupais de la rédaction, je suivais la mise en page chez l’imprimeur et je vendais de la pub. C’était déjà Tribune OL ? Non, ça s’appelait L’Olympique. C’était vraiment artisanal ! Oui, c’était très artisanal. J’étais responsable de la communication, mais en réalité, mon principal boulot, c’était de faire le canard. Puis les choses se sont développées, et assez rapidement, la fonction a changé de façon plus radicale, en 1989, lorsque le club monte en première division, puis en 1991, lorsqu’on joue la coupe d’Europe. Un grand saut dans l’inconnu ? On ne savait rien de ce que c’était la coupe d’Europe. On a fait une réunion, et là, JMA me dit : ‘‘Olivier, vous allez préparer le déplacement’’. Je suis parti avec Bernard Lacombe en Suède, et j’ai préparé la logistique, j’ai trouvé des hôtels. Avec Marino, nous avons tout préparé. On a fait le « tour opérateur ».

Rentrée des classes pour Olivier Blanc, journaliste au Progrès en 1984 Photo © Le Progrès

Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, nous sommes plus de 300, hors sportifs. Pour ce qui est du budget, qu’en était-il ? Je ne me souviens pas du budget, mais à l’époque, c’était ridicule par rapport à aujourd’hui. Le club n’était propriétaire de rien. De facto, avec Marino Faccioli, vous êtes les deux hommes du Président ? Quand il est arrivé, JMA s’est fait aider par Christian Laval, le dircom de Cégid. Moi, j’étais le petit jeune. Au début, je travaillais très peu avec JMA. Ma relation avec lui n’était pas du tout celle qu’elle est devenue plus tard. Jean-Michel Aulas s’appuyait sur Marino qui faisait les transferts et rédigeait les contrats.

Votre relation avec JMA est devenue par la même occasion plus fusionnelle, comment se passe ce rapprochement ? Il y a un pôle communication qui s’est créé. JMA a vite compris l’importance de la communication, donc on a beaucoup travaillé ensemble.

« QUAND J’ÉTAIS JOURNALISTE, JE PARLAIS BEAUCOUP MAIS JE NE SAVAIS RIEN ! » Était-ce jouissif d’être de toutes les confidences du club ? Comment gardiezvous le secret des transferts de joueurs et des coachs ? Ça ne m’a jamais perturbé de ne pas pouvoir dire les choses. Même en famille ? Même en famille, oui, ce qui m’a provoqué deux trois soucis, on me disait : « On est au courant de rien (rires) ! » Quand j’étais •

33 • février 2020 • lyon people


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PEOPLE STORY

journaliste, je parlais beaucoup mais je ne savais rien, et quand je suis passé de l’autre côté, je savais tout, et je ne disais rien. C’est ce qui m’a le plus marqué. Quels sont les trois joueurs qui vous ont le plus marqué durant ces 30 ans ? Affectivement, celui qui m’a le plus marqué, est Luc Borrelli, qui était gardien remplaçant et qui est décédé (en 1999, ndlr) avant de pouvoir porter le maillot. J’étais tombé malade, lors d’un voyage en Turquie et Luc Borrelli est venu prendre de mes nouvelles alors que je ne le connaissais pas. Six mois après, lorsqu’il se tue dans un accident, ça a créé un cataclysme. Ce fut votre premier coup dur avec le club... J’étais plus proche de la génération de l’époque car l’écart d’âge était moins important. Greg Coupet, Flo Laville ou Alain Caveglia ont pris en pleine figure le décès de Luc. Je me rappelle être allé avec JMA voir sa femme et ses enfants à SainteFoy, c’était terrible. Comme cet autre drame plus tard avec la disparition tragique de Marco Foé, nous avons entouré de notre mieux son épouse Marie-Louise et ses trois enfants si jeunes. Et les autres ? Dans le désordre, je dirais Sonny Anderson et Juni. Dans mon boulot, j’ai toujours été proche des joueurs mais sans familiarité. À mes débuts, je m’occupais des joueurs lorsqu’ils arrivaient pour faciliter leur intégration ce qui créait des liens particuliers qui ont perduré. J’ai aujourd’hui des relations amicales avec certains et c’est sympa de voir que beaucoup se souviennent de moi. Un jour au Maroc, j’ai croisé par hasard Abedi Pelé qui m’est tombé dans les bras 15 ans après son départ de Lyon. Quel était le joueur le plus sympa et le plus accommodant ? Claudio (Caçapa). Cela étant, ça dépend de la nature du mec et de la relation que tu as avec les gens. Objectivement, j’ai rarement eu des problèmes avec des joueurs qui refusaient des trucs. Et à contrario, celui qui vous a donné le plus de fil à retordre ? Celui qui n’a jamais rien fait, c’est Wiltord. Mais il ne m’a jamais donné du fil à retordre, puisque de toute façon, il ne faisait rien avec les médias. Tu ne perdais pas ton temps, au moins, c’était clair. Était-ce compliqué à gérer ? Franchement, je n’ai jamais eu à me plaindre des joueurs avec qui j’ai travaillé. Je pense qu’on avait une relation de confiance. J’essayais de comprendre lyon people • février 2020 • 34 •

lorsqu’ils refusaient des trucs parce qu’ils ont aussi le droit de refuser. Globalement, ils m’ont plutôt respecté et plutôt écouté quand je leur disais qu’il y avait une mission à accomplir. Promu directeur de la communication, vous avez décidé d’engager un attaché de presse. Quel fut le premier d’entre eux ? Le premier, c’est Frédéric Breffeilh.

avec les journalistes, tu ne le passes pas à faire autre chose. Il est plus sur le terrain. De mon côté, je faisais tous les matchs, domicile et extérieur avant l’arrivée de Pierre. En 2016, avec l’entrée au Groupama Stadium, l’équipe s’est agrandie. 4 jeunes femmes nous ont rejoint pour travailler sur la communication interne, externe, et les relations avec les journalistes non sportifs. Ça a été un vrai plaisir de travailler avec cette équipe. Quels sont les besoins de Jean-Michel Aulas en matière de com’ ? JMA n’a pas besoin d’une personne pour communiquer mais il a besoin de beaucoup d’informations et il est demandeur de toute information. Après, il les traite et il les mouline. Cela nécessite d’anticiper, de stocker des archives. Plus tu le connais, plus tu sais ce dont il peut avoir besoin. Et le jour où il en a besoin, il faut l’avoir tout de suite.

Le 4 mai 2002, avec Grégory Coupet pour fêter le titre de Champion de France à l’Hôtel de Ville Photo © Castano/PanoramiC

Etait-ce une façon de mettre de la distance entre vous et les journalistes ? Non, le besoin était de plus en plus important avec les médias et il fallait y répondre. Puis je faisais d’autres choses. Le poste de directeur de la communication a été mon titre jusqu’au bout mais dedans, sont venues se greffer des missions qui sont montées de façon empirique. Donnez-nous des exemples ! Je prends l’exemple des déplacements en coupe d’Europe, ce n’est pas de la communication à proprement dit de faire le tour opérateur. Mais jusqu’à la création d’OL Voyages, c’est Marino puis Guy Genet et moi qui nous en occupions. Quand on est allé à Rome, par exemple, on a affrété trois avions et il y avait mille supporters en bus. Nous avons tout fait. Avec le recul, on se dit qu’on n’a jamais perdu quelqu’un (sourire). On faisait de notre mieux mais aujourd’hui, quand tu vois la logistique déployée, ça n’a plus rien à voir.

« TU ES LÀ POUR DÉFENDRE L’INSTITUTION ET LE BOSS » Comment vous partagez-vous les tâches avec Frédéric Breffeilh puis Pierre Bideau ? Ils font tout ce qui est le quotidien sportif. Le temps que tu passes à l’entraînement,

Les relations entre JMA et les journalistes ont souvent été houleuses. Comment arriviez-vous à faire le tampon entre eux ? Le fait d’en avoir connu certains, quand j’étais journaliste comme Christian Lanier, Jean-François Gomez, Antoine Osanna au Progrès, où ils étaient pigistes en même temps que moi, induit que tu as un historique et du vécu avec eux. Et quand tu es là depuis 30 ans, tu crées des relations avec les gens. Cela étant, tu as un boss qui a sa façon de procéder et toi tu es là pour défendre l’institution et le boss. Après, que tu mettes un peu d’huile dans les rouages, c’est normal. Tu te poses la question de savoir si ce que fait JMA est bien ou mal lorsque tu es avec lui, mais une fois que le coup est tiré, tu fais le boulot. Dans l’ouvrage « Olympique Lyonnais, les coulisses d’une réussite », les auteurs affirment que le club est le plus procédurier avec les journalistes… Je pense que le terme « procédurier » est impropre. Je comprends qu’il soit utilisé comme ça par les journalistes parce qu’ils le perçoivent comme tel, mais pas par moi. On a toujours fait en sorte de vouloir rectifier ce qui nous paraissait faux, erroné, anormal, ou excessif. C’est vrai qu’on ne s’est pas gêné pour communiquer oralement ou par écrit pour réécrire l’histoire telle qu’elle nous paraissait exacte et pour contrer ce qui nous paraissait inexact. Mais pour moi, ce n’est pas procédurier. Les journalistes têtes de Turc du président : Claude Chevally, Christian Lanier, Philippe Brunet-Leconte et Gérard Angel en savent quelque chose… À moins que ce soit Jean-Michel Aulas qui soit leur tête de Turc (rires)…


Conception © LAgence.co


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PEOPLE STORY

« Ce n’est pas qu’on n’aime pas être critiqués. On n’accepte pas que l’on dise quelque chose de faux à notre sujet... », déclariez-vous en 2007. Ça rejoint ce que j’ai dit avant. Je suis toujours parti du principe que le journaliste écrivait ce qu’il pensait être vrai. Je ne suis pas assez tordu pour penser que le journaliste écrit des conneries pour le plaisir. Mais cependant, tu peux te tromper ou être excessif. Qu’on n’ait pas la même perception d’un fait, c’est normal, il y en a un qui le vit et l’autre qui le commente. Cela étant, il y a des choses qui sortent et qui te dérangent, mais là, tu es dans la communication pure.

« JE N’AI JAMAIS ENTENDU AULAS MENACER QUELQU’UN ! » Claude Chevally, l’ex-correspondant de l’Equipe et France Football parle de « liberté surveillée » en accusant JMA de faire pression sur lui et sur sa direction. Vérité ou affabulation ? Si dire directement à un journaliste ou au patron d’une rubrique que ce qu’il a écrit est faux alors qu’on a démontré le contraire, est pris comme de la pression, alors c’est de la pression. Mais lorsqu’on n’est pas d’accord avec une version des faits, est-ce qu’il faut se coucher et ne pas exprimer son désaccord ? C’est ce que je disais toujours aux journalistes : moi j’explique les choses mais celui qui écrit, c’est le journaliste. Entre les deux hommes, « les torts sont partagés », selon vous. Christian Lanier parle également de JMA en disant « qu’il a la menace facile ». Est-ce que les limites ne sont pas franchies ? La menace non, parce que je n’ai jamais entendu JMA menacer quelqu’un. C’est plutôt quelqu’un qui est dans la volonté de convaincre et de répéter pour convaincre. Mais une fois de plus, si menacer, c’est téléphoner au chef du service des sports, après avoir eu le journaliste, en disant que ce qui a été écrit est faux, incomplet..., alors à ce moment là, c’est de la menace. Mais dans les faits, ce n’est pas de la menace. Comment expliquez-vous cette relation houleuse entre JMA et les journalistes alors que ce sont les médias qui ont construit sa notoriété et celle du club ? Jean-Michel Aulas, c’est quelqu’un qui dit les choses, donc quand on dit les choses, forcément, on intéresse les journalistes mais après tout dépend dont les choses sont relatées, et tu t’exposes à ce que JMA ne soit pas d’accord avec toi et tape du pieds. JMA a un avis sur tout lorsqu’on le lui demande. Qu’il aille en zone mixte lorsqu’il a un message à faire passer, c’est lyon people • février 2020 • 36 •

autre chose. Mais c’est quelqu’un qui bosse beaucoup et qui aime comprendre comment les choses marchent, qui aime expliquer et communiquer. Concernant sa notoriété, ce sont ses actions et ses résultats qui ont incité les médias à la construire. Quitte à jouer avec eux ? L’exemple du vrai-faux transfert de Michael Essien est emblématique de la manipulation exercée par le club sur les médias. Je vous cite : « À cet instant, Aulas se sert des médias. Il utilise la presse pour faire monter les enchères ». Cette technique, comment l’avez-vous mise en place ? Il n’y a jamais de coup monté. C’est l’histoire de la poule et de l’œuf. JMA ne s’est pas levé un matin en se disant on va se servir de la presse pour faire monter les enchères. Tu as la presse qui est là tous les jours. Le transfert d’Essien, c’était une réalité, tout le monde savait que ça allait se faire. Aulas a utilisé le truc et c’est monté. Il se sert de l’intérêt des journalistes et il exploite le truc en saisissant l’opportunité parce que c’est un bon communicant.

Cécile Simeone et Barth dans les studios d’OL TV en 2005

Cette technique est-elle toujours d’actualité ? La technique, c’est effectivement d’exploiter l’exposition médiatique pour faire passer ses messages ou arriver à ses fins. On sait que dans le milieu du foot, il y a un accès quasi-permanent aux médias, donc autant les utiliser intelligemment.

« UN JOURNALISTE SPORTIF EST EN PERMANENCE MANIPULÉ ! » Vous vous justifiez à l’époque en disant : « C’est le problème des rubricards du foot. Ils se font manipuler en permanence ! ».

C’est violent pour vos confrères, non ? Le terme manipuler au sens premier, c’est négatif. Quand tu es journaliste, tu vas chercher de l’info. L’info que les gens te donnent, ils ont toujours un intérêt de te la donner. Donc l’essence même du journalisme, c’est d’être en contact avec des gens qui peuvent avoir un intérêt plus ou moins positif ou vicié. Où commence la manipulation ? Un journaliste sportif est en permanence « manipulé » si je reprends votre terme. Après, c’est à lui de faire le tri. Si un agent appelle X journalistes pour leur dire « untel va être transféré », et qu’en réalité, c’était uniquement pour faire monter la sauce, il y a manipulation. Le métier de journaliste, c’est de se demander quel crédit accorder à cette info. Qui sont les dindons de la farce dans ce genre de pratique ? Si le club fait miroiter que Cristiano Ronaldo va arriver à Lyon, et qu’à la sortie il prend « Pinpin », effectivement c’est un peu toochy. Mais il n’y a pas un club, en tout cas pas le nôtre, qui va s’amuser à faire ça. Tu ne vas pas faire un truc pour décevoir les gens. Ce sont plutôt les agents qui font mousser. Mais à ce moment là, tout le monde y trouve son compte : le patron du canard parce que le canard se vend, le journaliste qui a sorti une info, l’agent qui fait parler de son mec et le lecteur, parce que c’est ce qu’il a envie de lire. C’est un jeu de rôles. La création de ses propres médias écrits (L’Olympique, Esprit Club, Tribune OL) et audiovisuels (OL TV en 2005) avec des employés maison a-t-elle été une façon pour l’OL de contrôler sa communication ? C’est une nécessité ! Ce n’est pas tant de contrôler, c’est exprimer ce que tu penses être la réalité des faits et l’intérêt pour le club. C’est pour ça que je dis toujours aux personnes qui travaillent dans les médias club qu’ils font de la communication et pas du journalisme. Ce n’est pas le même métier. Par exemple, lors d’une négociation avec un joueur, Le Progrès ou L’Equipe vont en parler et nous, sur le site, on n’en parle pas. C’est frustrant pour eux mais ce n’est pas à nous de le dire, c’est le boulot des journalistes. Y-a-t-il des moments où vous avez parlé trop vite ou trop tard ? Il y en a sûrement eu, mais je n’en ai pas en tête. Le principe, c’est de ne rien faire avant la communication officielle. Donc normalement, tu n’as pas de trou dans la raquette. Quand tu as beaucoup de rumeurs dans la presse, ce n’est pas grave, mais quand ça commence à devenir plus insistant, que faire ? L’idée, c’était de ne pas démentir


systématiquement. On ne démentait que les infos qui étaient trop grosses ou qui devenaient embêtantes. Depuis l’apparition de Twitter, le Président Aulas lâche avec jubilation des petites phrases assassines. Est-il plus accro que Donald Trump dans cet exercice ? Je ne vais pas comparer (rires). Moi qui ne suis pas du digital, je trouve qu’il s’est approprié un support qui lui convient bien. L’avantage de Twitter, c’est qu’instantanément, tu donnes ta version des faits et ça, c’est un outil qui correspond complètement à la philosophie de Jean-Michel Aulas.

Par rapport au passif, je pense qu’il aurait pu en prendre plus… JMA a toujours eu le sens du verbe, de la formule bien sentie, comment gère-t-on un tel électron libre ? Ses tweets, certains, on les fait ensemble mais souvent, il les fait seul. Mais l’avantage, c’est que je connais JMA depuis plus de 30 ans, et tu arrives à savoir, sans prétention, pourquoi il fait les choses. Même si je découvre un tweet de JMA, à 80%, je sais pourquoi il l’a fait. Dès lors, c’est plus facile lorsqu’il y a des journalistes qui t’interpellent ou que toi, tu vas les avoir, non pas pour rectifier le tir, mais pour préciser ou remettre les choses dans leur contexte.

« IL ARRIVE À JEAN-MICHEL AULAS DE SE TROMPER ! » « L’Équipe cherche à me tuer », twitte Jean-Michel Aulas, le 24 novembre 2015. Parano ou mauvaise foi ? Il lui arrive parfois de se tromper. Mais globalement, à 90%, dans sa communication, il ne se trompe pas par rapport à ce qu’il cherche. Que les gens de l’extérieur estiment qu’il se trompe, ça c’est autre chose. Mais c’est suffisamment réfléchi pour qu’il sache ce qu’il fait. Dans ce cas de figure, c’était réfléchi ? Je pense que oui ! Je ne sais plus dans quel contexte il l’a dit (un reportage lui avait été consacré par L’Equipe, ndlr). Les mots paraissent excessifs, comme ça, sortis du contexte, mais s’il a employé des mots aussi durs, c’est que c’était une façon de mettre le pied. Les petites piques et autres polémiques sont-elles consécutives de son mauvais caractère ou ne servent-elles qu’à créer le buzz et donc de la pub pour le club ? (lire sur lyonpeople.com/les-gens/ le-nouveau-bad-buzz-de-jean-michelaulas-2016-05-02.html) Il y a deux types de tweets, ceux en réaction à des gens qui lui envoient des tweets et les tweets sortants que lui fait. Ceux qu’il fait, en général, même s’ils peuvent être un peu épidermiques, ils sont calculés et sont stratégiques. Il y a par exemple cette guerre avec Jean-Pierre Vacher, qui n’est pourtant pas un fighter...

« AULAS PEUT ÊTRE TRÈS CASSANT, MAIS CE N’EST PAS QUELQU’UN DE COLÉRIQUE ! » Et humainement ? C’est sa capacité de travail et à emmagasiner de l’information. Il veut toujours avoir de l’information. Il te la consomme et en général, il la ressort à bon escient. Après, c’est un type qui est très fidèle et exigeant avec ses collaborateurs, mais qui les défend. Inversement, quel est son plus gros défaut ? Ce n’est pas un défaut mais ça peut être un problème pour ses collaborateurs. Il n’accepte pas l’échec, mais pas l’échec d’avoir perdu un match ou raté un projet. Il n’accepte pas l’échec au sens de l’erreur individuelle, l’insuffisance de préparation. S’il te demande quelque chose et que tu ne le fais pas ou que ça ne correspond pas, il ne comprend pas. C’est l’exigence. Est-il colérique ? Franchement, c’est rare. Tout le monde a des accès de colère mais je trouve qu’il en fait rarement. Il peut être très cassant, mais ce n’est pas quelqu’un de colérique.

Le tweet rageur de JMA contre les journalistes du Progrès, le 9 mars 2018

N’avez-vous jamais eu envie de lui confisquer son portable ? Non, lui confisquer jamais (rires). Bien-sûr, il y a des choses à des moments qui peuvent déranger dans ton boulot, mais comme c’est un grand communicant, et que c’est son truc, il en a fait une spécificité. C’est vraiment un outil de communication de notre président et du club. Je ne vais pas dire que c’est devenu indispensable mais ça fait partie de la maison et de son personnage. Quel est sa plus grande qualité ? Sur le plan de l’entreprenariat, c’est d’avoir toujours 25 coups d’avance et d’anticiper énormément de choses. L’idée d’une chaîne télé du club par exemple, il en parle à Bernard Lacombe en 1988. À ce moment là, ça parait être une hérésie. Tu n’as même pas de droits télé. Alors une chaîne du club, ce n’était même pas futuriste, c’était brillant.

Quel est votre relation avec lui ? On le dit très exigeant… Je dirais que c’est une relation de confiance, sinon je ne serais pas resté 31 ans avec lui. Ce sont des relations évidemment professionnelles mais en même temps, avec beaucoup d’affect, même s’il ne le montre pas. Quid de ses appels à 3h du matin ? Jamais ! Il peut t’appeler tout le temps mais en revanche, des appels après 23h, en 30 ans, si j’en ai eu dix, c’est le bout du monde. C’est une légende. Après, c’est quelqu’un qui t’appelle s’il en a besoin. C’est donc du 7 jours sur 7 ? Oui, mais pour moi, une des choses qui a construit le succès de l’OL, c’est de marcher 7 jours sur 7. Dans de nombreux clubs, les gens en poste ne sont peut-être pas sollicités le samedi et le dimanche. Mais ce que je vois, c’est que leur club avance moins vite que le nôtre. Pour lui, c’était une disponibilité de tous les instants ? (Rires) Ça marche dans l’autre sens, il est aussi disponible. Quand tu l’appelles le •

37 • février 2020 • lyon people


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PEOPLE STORY

dimanche, à un moment ou un autre, il est disponible aussi. Par moment c’est lourd évidemment, mais en même temps, si je n’avais pas croisé JMA, je n’aurais jamais vécu cette aventure. C’est parce qu’il est comme ça qu’on y est arrivé. Il n’y a que lui qui a ce profil dans le football français. Vous étiez à deux doigts d’y laisser votre santé. Comment avez-vous résisté à la tornade Aulas pendant de si longues années ? Je ne pense pas être surhumain physiquement ni mentalement mais je dois dire que ce n’était pas si terrible que ça. C’est possible de le faire. C’est toujours une question d’équilibre. Si tu regardes la trajectoire, je suis arrivé dans un club qui était en Ligue 2 et on est monté, monté, monté et on continue à monter, même si on n’a plus de titre. Quand tu es dans une boîte qui a un développement pareil, avec un type qui est aussi entraînant, que tu es dans ta ville, dans ton club et que tu aimes le foot, tu es porté par le truc.

« JE N’AI JAMAIS EU LE SENTIMENT D’ÊTRE LE SOUFFRE-DOULEUR DE JMA ! » Les joies des titres ont-elles compensé cette dose de travail et d’implication ? Il y a eu des moments extraordinaires où tu savourais vraiment. On savourait mais pas forcément longtemps. Par exemple, quand on est allé à Saint-Tropez fêter les titres, c’est moi qui l’organisais (sourire). Ça fait partie de ce qu’était devenu mon job.

jamais eu le sentiment d’être son souffredouleur. JMA est une personne qui a une activité incroyable, qui sait faire face à des difficultés qui sont au-delà des nôtres. Donc par moment, la soupape, il faut que ça sorte. Plutôt que souffre-douleur, je dirais que tu fais partie de l’intimité d’un type qui a par moment le besoin de souffler. Vous le laissiez se défouler ? Il y a deux façons de voir les choses : tu as celui qui tapes sur la gueule de quelqu’un et ça c’est un souffre-douleur et tu as celui qui a besoin d’évacuer un stress, et qui a ses proches qui sont là. Quand tu rentres chez toi, et que tu as été emmerdé toute la journée et que tu fais chier ta femme (sic), est-ce ton souffre-douleur ? Elle t’aime quand même et tu l’aimes quand même. C’est la même chose avec Jean-Michel Aulas ? Avec Jean-Michel Aulas, on a tellement vécu ensemble, qu’on est au courant de nos vies, donc c’est plus facile de se lâcher, de se confier. Il s’est lâché sur des trucs qui ne me concernent pas directement, mais il avait besoin de le dire à quelqu’un. Et ça ne sort pas de nous. Parfois, il va être ronchon mais ce n’est pas contre moi. Si c’est parce que j’ai fait une connerie, ce n’est pas drôle mais c’est mon problème. Sinon ça fait partie de mon job d’être là pour éponger. Si tu ne le comprends pas, effectivement, tu ne peux pas le supporter.

Moi, je n’aime pas paraître. Je n’en ai donc aucune frustration. J’estime que je suis un outil. Je suis là pour bosser. Il se trouve que c’était moi, mais ça aurait pu être quelqu’un d’autre. Je ne minimise pas mes mérites mais je ne suis qu’un outil. Plutôt que communicant, auriez-vous aimé être plus proche du terrain et des joueurs ? Je ne me suis jamais vu dans le vestiaire à n’importe quel poste que ce soit. Et c’est quand même vachement intéressant d’être là où j’étais, au cœur du réacteur et de savoir les stratégies qui sont mises en place, comment le club va se développer, que ce soit sur le plan économique ou sportif.

« JE RESTE DANS LE CIRCUIT ET DANS LA FAMILLE » Vous étiez là au bon moment... Le rôle que j’ai tenu pendant 30 ans a parfaitement convenu à la période dans laquelle je l’ai vécu. Aujourd’hui, j’arriverais à ce poste, je ferais de la communication pure et simple car le club est déjà mature et je pense que je m’ennuierais. Ce qui est intéressant, c’est d’avoir tout vécu et d’avoir fait autre chose autour.

Depuis le 30 juillet 2019, vous avez raccroché les crampons. Avec cette interview, on sait que gérer la communication de l’OL est tout sauf reposant. L’adrénaline et la pression vous manquent-elles ? Pour l’instant, pas du tout. Suisje content d’être détendu ? Je ne sais pas, mais je trouve que ça se passe intelligemment. Je voulais arrêter et à un moment il fallait bien que ça s’arrête. J’ai accélèré un peu le processus parce que je pense que j’étais un peu fatigué et surtout, quand j’en avais parlé à JMA la première fois, en septembre 2018, on avait convenu que je pourrais arrêter tout en restant dans le club. C’est le cas, je reste dans le circuit et dans la La sentinelle. Avec JMA et Bernard Lacombe lors du tour préliminaire famille.

Dans son ouvrage « Aulas, l’enquête interdite », Thomas Nardone affirme que vous êtes son souffre-douleur préféré... J’annonce tout de suite, je n’accorde aucune importance à ce qu’a écrit Thomas Nardone ! Il a été très malhonnête. Vous connaissez beaucoup de journalistes qui conduisent leur interview, dans un ordre précis et qui mettent la question quatre en premier, la huit en septième ? Tu changes le sens des mots. Voilà comment ça fonctionnait chez Lyon Mag !

Mais au-delà de ça, n’était-ce pas usant ? Bien-sûr que c’était usant. Il y a eu des moments difficiles, parce que ce n’est pas facile de bosser avec JMA mais je n’ai lyon people • février 2020 • 38 •

de la Ligue des Champions, le 6 août 2013

Le grand public connaît évidemment JMA, vous un peu moins. Comment avezvous vécu le fait d’être dans son ombre en faisant la moitié de son travail ? D’abord je ne fais pas la moitié de son travail, je collabore simplement. Ensuite, dans ce milieu, tu as deux types de personnages, ceux qui aiment paraître et les autres.

Vous qui avez connu ses grandes heures, comment expliquez vous le déclin du club depuis dix ans, après sept titres consécutifs ? Ceux qui pensent « déclin » sont des gens qui ont découvert le football avec les 7 titres de l’OL. Ce qui était anormal, c’était les 7 titres consécutifs. Ça ne veut pas dire qu’on ne les a pas mérités. Aujourd’hui,


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il y a peut-être le PSG qui va en avoir 15, mais paradoxalement, ce sera plus normal parce qu’il y a un tel écart financier... À l’époque, c’était anormal qu’un club ait une suprématie pareille. Vous comprenez quand même la frustration actuelle ? Les gens prennent goût au succès, mais le plus important, c’est d’être tout le temps là. Depuis 25 ans, on a dû être 20 fois sur le podium, ce qui est unique. C’est ça ton quotidien. Evidemment que tu préfères avoir un titre, mais tu savoures vachement plus le fait d’être toujours là. C’est banaliser le fait de jouer la coupe d’Europe. Evidemment, la cerise sur le gâteau, c’est de gagner un trophée.

Le livre refermé, quel est votre meilleur souvenir à l’Olympique Lyonnais ? Une des fois où j’ai ressenti le plus d’émotions, c’est en 1995, quand on a gagné 2-0 à Rome contre la Lazio. J’étais tout seul dans une tribune, le stade n’était pas plein. Deux jours plus tôt, on était allé voir les Romains contre la Juventus et ils leur avaient mis 3-0, on pensait donc se faire laminer. Et le jour du match, la Gazzetta dello Sport avait titré en italien « Traitez-les comme la Juve ! » mais on gagne 2-0. Je me souviens avoir pleuré tout seul dans la tribune sur le 2ème but. Après, il y a eu beaucoup d’autres émotions., mais je ne peux pas tout raconter.

Quel est votre meilleur souvenir de 3ème mi-temps avec le président ? Ceux que je ne raconte pas (rires). Vous ne quittez pas complètement le club, quelle est votre nouvelle mission ? JMA m’a demandé d’être le représentant permanent de l’équipe féminine. J’apporte mon expérience dans tout ce qui n’est pas purement sportif : les liens avec les partenaires, avec la fondation, etc... Je suis aussi le support logistique, en gérant tous les déplacements de l’équipe pour soulager le coach, Jean-Luc Vasseur. Enfin, je représente le club devant toutes les instances, pour toutes les discussions sur le football féminin.

Une page de l’histoire du club se tourne avec votre départ. Comment avez-vous choisi votre remplaçant ? Je ne l’ai pas choisi. On n’a pas pris le temps de faire un appel d’offres. On a fait jouer des relations pour avoir quelques présentations de candidats. On en a reçu principalement deux. J’étais simplement associé au choix et le candidat sélectionné s’est détaché rapidement. Il s’agit donc de Christophe Marchadier Je pense qu’il correspond bien à tout ce dont le club a besoin en communication non sportive. C’est quelqu’un de moderne qui connaît le milieu de l’entreprise et la communication. Moi j’ai appris sur le tas et en me concentrant essentiellement sur le sportif. Aujourd’hui, il y a un vrai besoin d’élargir le spectre et Christophe va apporter à ce niveau-là. Et il va pouvoir s’appuyer sur une équipe de qualité avec laquelle j’ai beaucoup aimé travailler.

« J’AI EU LA CHANCE DE VIVRE UNE ÉPOPÉE INIMAGINABLE ! » Pensez-vous qu’il tiendra 30 ans comme vous avez pu le faire ? Non (rires) ! Et il ne fera pas 30 ans non plus avec Jean-Michel Aulas. À l’heure du bilan, êtes-vous satisfait de votre plan de carrière ? Je suis vraiment content, j’ai eu une chance incroyable. J’ai des tas de copains qui font carrière dans des domaines de passion et puis j’ai des copains qui avaient des passions et qui n’ont pas été capables d’en profiter. J’ai eu la chance d’en vivre et de vivre une épopée qui est inimaginable. C’est une saga, ce qu’on a vécu. Il y a des sacrifices, des difficultés, mais c’est tellement génial. Le bilan, c’est que du bonheur.

lyon people • février 2020 • 40 •

À l’heure du bain pour arroser le titre de champion de France 2005 avec Cris et Lamine Diata

Les titres par exemple ? Quand on a été champion, c’était extraordinaire. On est dans un milieu où les gens sont superstitieux et quand on a joué le premier titre contre Lens, avec le recul, tout le monde dit que c’était évident que nous allions être champions. N’empêche qu’il fallait battre Lens. Moi, dans ma petite tête, je m’étais dit : « On n’a jamais été champion, si on l’est, qu’est-ce qui se passe à la fin du match ? » Alors huit jours avant, je suis allé voir Dominique Lafoy, le patron de la péniche Le Fish. Pour organiser la soirée du sacre ? Il me dit : « Si l’OL est champion, je privatise pour toi, sinon j’ouvre normalement ». Tout ça, sans rien dire à JMA. Je signe un contrat comme quoi je privatise. Puis on a été champion, donc bazar dans les vestiaires et je vais voir JMA, et je lui dis : « J’ai réservé le Fish. Et tout le monde a fini là-bas. »

En 2016, avec Lotta Schelin, lors de la victoire de l’équipe féminine en champions league

Et qu’allez-vous faire de votre temps libre ? Je vais essayer de voir davantage mes enfants, d’aller voir ma petite-fille à Paris, de m’occuper un peu plus de ma mère et de passer un peu plus de temps dans la Drôme, où on a acheté une petite maison.


L’album perso

Le 23 août 1977 à Broadway en Grande-Bretagne

d’OLIVIER BLANC Saison 1972 – 73. Sa licence de joueur de l’OL, en section amateur

l’école e les bancs de r Blanc sur en classe de 7èm 1961. Olivie n tio ep nc Co Immaculée o © Mondial Color Phot

Mai 2004. Dans la piscine des vestiaires pour fêter le titre de Champion 2004 avec Paul Le Guen et Rémi Garde

21 Juillet 2000. Les 50 ans de l’OL, avec André Soulier, 1er adjoint au maire de Lyon, Mohammed Azzouz et Jean-Michel Aulas Photo © Mario Gurrieri

2004, le jour de ses 50 ans Olivier Blanc avec sa maman Nicole Blanc et Jean-Michel Aulas…

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nce L’OL est champion de Fra 4 mai 2002 à Gerland. e avec Juninho et Caçapa iqu hor eup nc Bla ier Oliv C Photo © Castano/Panorami

…et le même jour avec sa petite famille

Au Musée de Rochetaillée, devant la voiture construite en 1901 par Luc Court, son arrière-grand-père

Pascale Felix

2 novembre 2004. Repas Officiel Paul Bocuse la veille du match de Champions League OL / Fenerbahce Photo © Arthur Hagopian

Le 27 juin 2008, lors du pot de départ de Philippe Vorburger, directeur d’OL Média

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CATHERINE JULLIEN-BRÈCHES « Je veux continuer d’embellir la vie locale »

À quelques semaines de boucler son mandat, la maire de Megève dresse le bilan de son (mandat)action. Sans éluder la moindre question et avec son franc-parler caractéristique, Catherine Jullien-Brèches est revenue sur les attaques de son opposition avant de se concentrer sur ses projets. Propos recueillis par Morgan Couturier et Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff et Marie Bougault

Vous voilà arrivée au terme de votre premier mandat de maire. Avez-vous pris goût au poste ? Je pense que c’est une mission qui est aussi passionnante que compliquée. Lorsque l’on s’attèle à plein temps à son travail et aux exigences que requiert la fonction, la mission est accomplie. L’heure est au bilan avant de vous présenter à nouveau devant les électeurs. Quand nous sommes arrivés, il y avait de grands défis qui nous étaient imposés : surendettement, masse salariale, emprunt toxique et des projets étaient déjà lancés, sans financement, je parle notamment du Palais pour lequel il manquait 20 millions d’euros. Je suis fière du travail qui a été accompli mais J’ai l’impression qu’il y a des choses qui ne sont pas encore achevées. C’est pour cela que je souhaite repartir, afin de concrétiser certains projets. lyon people • février 2020 • 46 •

Selon notre sondage, « faire vivre le village toute l’année » est la priorité n°1 des Mégevans. Qu’avez-vous fait dans ce sens durant ces 6 ans ? Nous avons voulu animer le centre du village. Nous avons instauré une charte des terrasses qui permet une installation de structures à l’année, à condition qu’elles restent ouvertes dix mois par an. Le but est d’apporter de l’animation et d’inciter les commerçants à rester ouverts toute l’année. Nous avons également beaucoup travaillé sur de nouveaux évènements aux bornes de saisons, d’animations et la commercialisation et le développement des séminaires avec l’arrivée des nouveaux espaces du Palais. Les commerçants sont-ils sensibles à cette question ? L’objectif est de convaincre nos commerces locaux de rester ouverts sur des plages plus importantes sur l’année.

Quel bilan tirez-vous de cette politique évènementielle ? L’événementiel amène des personnes sur la station. C’est aussi un moyen de communication mais on ne peut être seul à tirer la charrue. Il faut que tout le monde joue le jeu. C’est un travail collectif qui pourra porter ses fruits dans le temps. Votre adversaire Marc Béchet dit vouloir « retrouver l’âme du village ». Megève se serait-elle fourvoyée ces dernières années ? Je n’ai pas le sentiment que Megève ait perdu son âme, bien au contraire (sourire). Il y a encore une population locale qui est là, dont je fais partie, et qui communique. On a encore nos espaces naturels, nos espaces agricoles, nos agriculteurs et des commerces locaux, des écoles... Megève n’a pas perdu son âme !


Mais elle perd quand même une centaine d’habitants chaque année… Je me suis battue pendant ces six années. C’est vrai, les municipalités précédentes ont perdu du temps et qu’il y a eu un déficit en termes de création de logements. On est dessus, mais il y a toujours cette pression foncière qui est un frein à l’installation de jeunes habitants locaux. Vos démarches auprès de l’Etat ont-elles porté leurs fruits ? Je me suis rendue au ministère de l’Economie, à celui du Logement, à l’Elysée, pour essayer de faire prendre conscience au gouvernement que nos territoires de montagne ont des spécificités. J’ai été écoutée mais je n’ai pas le sentiment d’avoir été entendue.

montant de 7 millions d’euros pour avoir rien du tout. Nous avons donc continué ! Malheureusement un seul emprunt de 9 millions d’euros avait été contracté en 2013 pour payer 43 millions de travaux… Comment avez-vous fait face ? Lors de la renégociation de l’emprunt toxique DEXIA, nous avons fait le choix du refinancement plutôt que d’étaler encore la dette. Pour ce faire, nous avons contracté un nouvel emprunt à taux fixe de 20 millions d’euros pour payer les travaux engagés et nous avons annulé toutes les tranches conditionnelles. La facture du Palais, pour les travaux qui ont réellement été exécutés, se monte aujourd’hui à 32 millions d’euros au lieu des 43 M€.

Tout d’abord, je précise que l’établissement est fermé seulement cet hiver. C’est un dossier compliqué, entre un propriétaire et son locataire, qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? L’autre jour, on m’appelle et on me dit, il faut préempter. Mais je ne peux pas préempter quelque chose qui ne se vend pas ! Tout ça, c’est du domaine privé sur lequel je ne peux pas intervenir ! Après La Calèche, c’est le 2ème établissement phare qui disparait... Cet établissement ne disparaît pas. Effectivement, il y a des fonds de commerce qui se vendent, mais aujourd’hui, préempter des fonds de commerce à des prix exorbitants, mon budget ne me le permet pas !

Etes-vous à nouveau maître de votre urbanisme ? Le PLU approuvé le 21 mars 2017 permet d’échapper au Règlement National d’Urbanisme. En d’autres termes aucune maîtrise communale des permis délivrés par le Préfet, une règlementation très légère qui aurait conduit à un développement urbain inadapté à notre territoire. La révision en cours lancée en septembre 2018 va permettre de dicter les mesures nécessaires qui permettront d’enrayer les effets négatifs de la densification et contenir l’emprise des constructions pour le futur. Quels en seront les effets concrets ? J’ai demandé un rendez-vous avec les services de l’Etat pour leur demander si dans notre révision, on pouvait repartir sur une réduction des CES et des hauteurs. L’Etat a pris conscience que cette densification ne peut pas être imposée partout avec la même intensité. La seconde préoccupation des Megevans reste « la gestion des finances et la dette de la ville. » Êtes-vous sortie de la zone rouge ? Oui, définitivement depuis août 2018 avec l’annonce faite par le Préfet de la Haute Savoie de la sortie de Megève du réseau d’alerte endettement. Pour rappel, lorsque nous sommes arrivés en 2014, des travaux avaient été lancés au Palais à la dernière minute, pour un budget annoncé à la population de 29 millions d’euros. Mais quand on parlait de 29 millions d’euros, il fallait rajouter la TVA et la maîtrise d’œuvre et donc multiplier ce prix par 1,6 ! À l’arrivée, c’étaient 43 millions d’euros ! Il faut bien que la population le sache. Pourquoi avoir décidé de poursuivre les travaux ? Si on arrêtait, dans la mesure où des marchés avaient déjà été lancés, il fallait que l’on paye des pénalités aux entreprises d’un

La piscine intérieure du Palais

Le déficit d’exploitation du Palais s’élève-t-il toujours à 6 millions d’euros par an ? Jusqu’à notre arrivée en 2014, on nous disait que le Palais coûtait deux millions, mais on n’y intégrait même pas les charges salariales, les emprunts et la refacturation des interventions effectuées par les autres services, charges qui étaient noyées dans le budget principal. Quand vous avez intégré toutes les dépenses, effectivement on est à 5,5 millions d’euros sur le budget 2019 pour 2,5 M€ de recettes. Une fermeture durant les intersaisons diminuerait ce déficit, mais c’est un choix assumé pour que notre population et le monde associatif puisse profiter des espaces que de l’ouvrir à l’année. Au rayon des mauvaises nouvelles, les Megevans ont appris avec stupeur que le pub Les 5 Rues allait baisser le rideau...

Puisque vous partez pour un deuxième mandat, on va se projeter dans l’avenir. Quelle en sera la thématique principale ? Je pense qu’aujourd’hui, nous avons construit un socle économique durable. Le second mandat va surtout être consacré au développement des services et aux habitants de Megève. Si nous sommes réélus, nous terminerons également les travaux du Palais en sachant que tout est autofinancé ! Il n’y aura pas de nouvel emprunt à contracter. D’autres projets ? Nous avons beaucoup de projets concrets : le centre technique à rénover, le centre de secours à refaire, une halle alimentaire, le développement d’un service de transport gratuit au gaz et continuer d’améliorer et d’embellir la vie locale, tout en créant du logement permanent !

47 • février 2020 • lyon people


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MEGÈVE PEOPLE

Catherine Jullien-Brèches

Denis Worms

Marc Béchet

SONDAGE EXCLUSIF Municipales de Megève Megève people dévoile en exclusivité et pour la première fois les intentions de vote des Megevans pour les élections municipales de mars 2020. Texte : Marco Polisson - Photo DR

LA NOTORIÉTÉ Pour chacune des personnalités suivantes, dites-moi si vous la connaissez ne serait-ce que de nom La maire sortante Catherine Jullien-Brèches possède une très forte notoriété (93%) loin devant son prédécesseur Sylviane Grosset-Janin (69%), maire de Megève de 2008 à 2014 et le conseiller municipal Denis Worms (66%), élu depuis deux mandats. Marc Béchet ferme la marche avec 57% de taux de notoriété, ce qui n’est pas négligeable alors qu’il n’a annoncé sa candidature que le 31 octobre 2019.

L’OPINION Pour chacune des personnalités suivantes, dites-moi si vous en avez une bonne ou une mauvaise opinion :

bonne opinion lyon people • février 2020 • 48 •

mauvaise opinion

sans opinion

Dans la foulée de la première question, Catherine JullienBrèches bénéficie de la prime au maire sortant et ne devance le conseiller municipal d’opposition Denis Worms que de 8%. Le faible taux de notoriété de Marc Béchet explique qu’il termine en queue de peloton sur cette question.


LES ENJEUX DÉTERMINANTS DU VOTE Lors des prochaines élections municipales, quels sont les enjeux qui joueront un rôle déterminant dans votre vote ?

Deux enjeux se démarquent largement pour ces élections : - Faire vivre le village toute l’année (78%) - La gestion des finances et de la dette de la ville (74%) Ces deux thématiques sont au cœur de la campagne de Marc Béchet et Denis Worms.

LES INTENTIONS DE VOTE Si le premier tour des élections municipale de Megève se déroulait dimanche prochain pour laquelle de ces listes y’aurait-il le plus de chance que vous votiez ?

Il faut souligner que 25% des personnes interrogées et ayant la certitude d’aller voter n’ont pas souhaité exprimer leur intention de vote, alors qu’elles ont répondu aux 3 questions précédentes. Compte-tenu de la taille du village, où tout le monde se connaît et cultive une véritable discrétion politique, nous nous attendions à un taux de non-réponse beaucoup plus important. Habituellement, nos confrères ne publient jamais ce chiffre, nous le faisons par souci de transparence. On peut légitiment penser que ces électeurs vont se répartir entre les trois candidats, avec un pourcentage plus élevé pour Marc Béchet, dont les soutiens ont lancé une fatwa sur les réseaux sociaux contre ce sondage.

TOUS LES SCÉNARIOS SONT ENCORE ENVISAGEABLES Un renversement de tendance estil possible ? Au premier tour, la maire sortante devrait bénéficier de sa dynamique, confirmée par le taux de bonnes opinions qu’elle a engrangées (71%). Si elle n’est pas

élue au premier tour – ce qui est possible selon la marge d’erreur retenue (soit -5% ou +5%), il faudrait que Marc Béchet comble son retard sur Denis Worms et fasse alliance avec ce dernier au second tour pour tenter

de la détrôner. Cela signifierait aussi que Denis Worms se déjuge, alors qu’il déclarait récemment sur notre antenne* « qu’il ne se reconnaissait ni dans Catherine JullienBrèches, ni dans Marc Béchet ! »

MÉTHODOLOGIE Cette enquête d’Opinions en Région a été réalisée par téléphone du 16 au 30 décembre 2019, selon la méthode des quotas, auprès de 300 personnes de plus de 18 ans inscrites sur les listes électorales de la commune de Megève qui compte 2 820 inscrits sur les listes électorales au 26 mai 2019 (élections européennes). Le nombre de personnes interrogées représente donc 10,6% du corps électoral. > Sondage et décryptage complets sur www.megevepeople.com

*Article à retrouver sur megevepeople.com / rubrique politique

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MEGÈVE PEOPLE

MARC BÉCHET

Un communicant maire de Megève ? En initiant officiellement sa campagne municipale au Vieux Megève, place de la Résistance, Marc Béchet a souhaité marquer les esprits, alors que selon lui, la commune « va dans le mur ». Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

U

n défi de taille attend l’ancien directeur de l’Office du Tourisme. Le voilà en... marche, auréolé d’une « addition de personnalités qui savent s’apprécier et s’écouter ». « Nous Megève », tel est l’intitulé de sa liste qui ambitionne « rassembler les Megevans qui veulent retrouver l’âme de leur village ». « Megève doit reprendre son statut de commune leader en montagne », soutient-il. Un joli pied de nez à ceux qui lui reprochent ses origines clusiennes. « Je pense avoir sauvé l’abattoir, qui est essentiel à l’activité agricole de Megève. Mon domicile principal est ici et j’ai donné pas mal de gages de connaissances du village », rétorque-t-il. Une expérience particulièrement enrichissante pour le créateur de France Play qui nie nourrir des ambitions parlementaires. « Je ne m’interdis pas, en revanche, d’être conseiller départemental pour activer un certain nombre de leviers, car Megève est sorti des structures qui permettent de peser », précise-t-il. Une pique envers l’équipe de Catherine Jullien-Brèches qu’il accuse de faire fuir la population, Megève perdant près de 90 habitants chaque année depuis 1980. « La commune va dans le mur mais on continue d’accélérer. Désormais, tout est béton. Ici, on ne fait plus du tourisme, on fait de l’immobilier. Les Mégevans n’ont plus de vie locale dans le village », soutient-il.

DENIS WORMS

“Présenter un programme utopique ne sert à rien !” Ex-PDG d’une PME lyonnaise, Denis Worms aime comparer la politique à « une gestion d’entreprise ». Après son échec en 2014 (19,15% des voix), le représentant de Priorité Megève est de retour pour « mettre l’humain au centre du projet ». Texte : Lucas Mollard - Photo © Lisa Et cette fois-ci, il forme un tandem avec Audrey Pernat-Duvillard, 44 ans, épouse de Nicolas Balaÿ. « Cela ne sert à rien de présenter un programme utopique ! », assure-t-il, à l’heure de concevoir sa « vision d’avenir » : « On mise tout sur la jeunesse ! » Et cela commence par l’éducation. « Je veux faire venir une école hôtelière à Megève. Il y un potentiel énorme à pourvoir ». Le sexagénaire a également pour projet d’introduire un sport études en rapport avec les métiers de la montagne et ainsi se « servir du potentiel de la station pour créer de l’emploi ». L’enjeu est de taille, car « Megève est une commune endettée », avec des parkings publics vieillissants et 70 kilomètres de routes qu’il apparait nécessaire de rénover. Pour être élu, Denis Worms mise ainsi sur « une équipe de combat ! » Toujours en cours de constitution. lyon people • février 2020 • 50 •

« Ce n’est pas moi qui ai vendu le domaine skiable pour le prix d’un télésiège ! » Pour redonner de l’attractivité à Megève, Marc Béchet ne manque pas d’idées : le développement d’un incubateur, d’un lycée international ou d’une halle alimentaire établie dans l’ancien casino. Reste que pour conquérir le fauteuil de maire, le référent LREM de Haute Savoie devra lutter avec un déficit de notoriété mis en exergue par notre sondage. Ses adversaires ne manquent pas de rappeler non plus le parachute de 250 000 euros obtenu à son départ du Comité Régional du Tourisme en 2017 ou encore la menace d’un conflit d’intérêts avec la Compagnie du Mont-Blanc, gestionnaire des remontées mécaniques sur Megève et premier client de sa société France Play. « Ce n’est pas moi qui ai vendu le domaine skiable pour le prix d’un télésiège ! Mais nous sommes convenus d’arrêter notre convention de coédition en cas d’élection », avance le quinquagénaire. De quoi sérieusement concurrencer Catherine Jullien-Brèches ? Réponse le 15 mars prochain !


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PEOPLE SPORT

Yann Roubert, président du LOU Rugby, le général Philippe Loiacono, gouverneur militaire de Lyon et Christophe Marguin (Le Président)

Anne-Sophie Panseri, présidente « Les Elles du LOU » et Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU Rugby

LOU RUGBY - TOULON

Danielle et Michel Noir, ancien maire de Lyon, Bruno Lacroix (Fondation Hospices Civils de Lyon) et Pascal Nadobny (ADDEV Materials)

Lyon récupère son fauteuil de leader Texte : Jean-Marie Nauleau et Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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Gérard Déprez (Loxam), Olivier Ginon, président GL Events, Nicolas de Tavernost, président M6 et Erick Rostagnat (GL Events)

Sylvie Robert, directrice Equita Lyon et Nathalie Devillers (GL Events)

lyon people • février 2020 • 52 •

râce à son succès bonifié (27- 12) acquis face à Toulon, le LOU a repris sa place du leader du Top 14 et s’affirme comme un sérieux candidat à la qualification directe aux phases finales. Une victoire applaudie par « les Elles du LOU », le nouveau club affaires présenté en avant-match par Catherine Arbaud. Réservé aux femmes, cette association a vocation à accueillir des personnalités d’univers variés, toutes réunies au nom des valeurs de l’Ovalie : partage, solidarité, échanges et convivialité. Une façon comme une autre de permettre à ses membres de mieux comprendre le jeu et de promouvoir « les femmes dans leurs performances diverses ». Avide d’interventions d’experts, le club d’affaires et sa présidente, Anne-Sophie Panseri ont ainsi entamé de belle façon leur jeune histoire avec la rencontre de l’ancien ouvreur lyonnais, Frédéric Michalak. Au menu : les règles du rugby à 15. Prochain rendez-vous à Gerland : LOU - RACING Dimanche 23 février

Serge Bruhat (LOU Rugby) et Serge Dupessey (Transport Dupessey)

Lionel Touzet (Elan sportif Chaponost), Fabrice Roman (Clear Channel) et Yvan Patet (EM2C)


Virginie Decia-Mathiolon (Prisme Consulting) et Djamila Calla (Espace Group)

Jean-Claude Pietrocola (Media Sport Promotion) et André Roibet (Tebior)

Evelyne Haguenauer et l’architecte Albert Constantin

Bérenger Seveyrac (Alptis), Johan Cote (Hardis Group) et Jean-Philippe Feligetti (Audeo & CO.)

Alexandre, Lucas, Pierre, Vincent Leleu et Gaspard Marguin (Le Président)

Pierre Masia et Luis Adalid

Guy Mathiolon, président de Serfim, Olga Cavalle et Bruno Trompille (Iliade ING)

Fabien Bay (Crédit Mutuel), Nathalie d’Ambrosio (OL) et Mathieu Renaud (LOU Rugby)

Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU Rugby, Yann Cucherat, adjoint aux sports et Jean-Claude Pietrocola (Média Sport Promotion)

Jacques Vuillermoz (Vuillermoz) et Yves Gazil (PIA Gazil)

Henri Carrillon (Gone’s Club), Serge Manoukian (OL) et Jo Mallen (Restaurant au 64)

L’artiste Bur et les joueurs du LOU Rugby

53 • février 2020 • lyon people


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PEOPLE SPORT

Le Barth’ologue de Maxence Caqueret Quel est le joueur le plus dingue du vestiaire ? Je ne sais pas s’il est dingue, mais celui qui me fait le plus rire c’est Oumar Solet ! Il est positif tout le temps. C’est la joie de vivre incarnée. En ce moment, il traverse une période difficile avec sa blessure, mais pourtant, il ne change pas d’un iota.

« Le but de Jimmy Briand à Geoffroy Guichard, je ne l’oublierai jamais »

fin du bal qu’on paye les musiciens » !

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour ausculter le milieu de terrain de l’OL. En direct du Kopster

Malgré ton jeune âge (19 ans, ndlr), quel a été le moment le plus délicat de ta carrière ? Il n’y a pas très longtemps, quand je ne jouais pas. Je me suis posé 1000 questions à ce moment-là. Je pensais tout donner à l’entraînement, et rien n’arrivait. C’était dur à vivre, mais la patience a du bon, la preuve ! (Il sourit) Tu vivais ça comme une injustice ? Je n’ai jamais trouvé ça injuste, juste dur. Ne pas être retenu dans le groupe lorsque tu as le sentiment d’être bien, ce n’est jamais simple, pour moi comme pour n’importe quel autre joueur. Au fond de moi, pour être honnête, je savais que ça allait arriver. Le seul souci était quand ! (Il se marre) Quelle est la personnalité du foot avec qui tu aimerais boire un café ? (Je n’ai pas fini la question qu’il me répond) Iniesta ! Grand joueur, je suis totalement fan. Je suis certain qu’il pourrait m’apporter beaucoup si je pouvais le croiser. La cerise sur le gâteau, c’est qu’humainement, il a l’air d’être quelqu’un de vraiment bien. Jürgen Klopp également, fou et cool, j’adore. Que fais-tu quand tu ne fais rien ? C’est très simple : à la maison, en famille ou avec des potes !

Propos recueillis par Barth Ruzza - Photo © Damien LG

Qu’y a-t-il de difficile avec les journalistes ? Les questions tordues, les questions piège. Comme j’essaye d’être toujours le plus naturel possible, j’ai dû apprendre à me méfier. Je dois rester attentif. Quel est le défaut pour lequel tu as le moins de tolérance ? Le manque de respect. C’est tellement une valeur importante. Je ne parle pas spécialement du foot, tout ça vient de mon éducation. Je crois que c’est la première chose que l’on m’a inculqué de manière directe ou indirecte. Quelle relation as-tu avec les réseaux sociaux ? Tu sais, comme tous les jeunes, j’y suis beaucoup, voire trop. Je préfère en tout cas Instagram. Twitter, c’est la violence gratuite. Tu renvoies l’image d’un mec plutôt timide, consciencieux. C’est juste ? J’espère bien être comme ça ! (Il rigole) C’est vrai que lorsque je ne connais pas, je suis du genre discret. En revanche, quand je connais et que j’ai confiance, je peux être un peu plus exubérant. Mais mon « fond » est timide, c’est vrai. Quelle qualité apprécies-tu le plus chez les autres ? La gentillesse, la compassion, l’entraide. L’être humain a besoin de ça, je ne pourrais pas vivre sans.

As-tu un souvenir de derby incroyable ? (Il me coupe presque la parole) Le but de Jimmy Briand à Geoffroy Guichard dans les arrêts de jeu en 2013. Après le match, on est venu avec mes parents à Tola Vologe fêter nos Lyonnais tard dans la nuit. Des centaines de personnes, des fumigènes, une ambiance de fou. Je n’oublierai jamais. Comment fais-tu pour avoir une coupe de cheveux aussi parfaite tout le temps ? Moi ce n’est rien, si tu voyais mon père ! (Il éclate de rire) D’ailleurs, en 19 ans, je crois que je ne l’ai jamais vu mal coiffé. C’est même sûr ! Que vont dire tes proches en lisant le Barthologue ? Je crois qu’ils ne vont rien apprendre, ils me connaissent bien. Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question D’où te vient ton amour fou pour l’OL ?

La question « Kospter » Sébastien Laurencin, chef cuisinier : Tu es plutôt club sandwich ou club de foot ? Évidemment club de foot ! C’est mon quotidien, toute ma vie.

Quelle est ta citation fétiche ? C’est celle de mon papa Christophe, j’ai entendu toute ma vie et des millions de fois : « C’est à la lyon people • février 2020 • 54 •

54 • juillet 2019 • lyon people



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PEOPLE SPORT

Coupe de la Ligue

LES TRIBUNES VIP d’OL - LILLE

« On est en finale, on est en finale ! » Texte : Franck Girardet - Photos © Fabrice Schiff

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pre aura été la qualification de l’Olympique Lyonnais pour l’ultime phase de la Coupe de la Ligue qui aura lieu samedi 4 avril 2020 au Stade de France. C’est à l’issue de la séance de tirs au but que les Lyonnais ont gagné leur pass pour cette finale. Force est de constater que si l’opposition lilloise fut conséquente sur le terrain, ce ne fut pas le cas pour Gérard Collomb car ses opposants brillaient par leur

absence. Un vide sidéral quels que soient les partis. Les dirigeants de Limonest sont venus prendre le pouls du lieu avant leur 8ème de finale contre Dijon, tandis que certains joueurs nous honoraient de leur présence avec Léo Dubois et le nouveau venu Karl Toko Ekambi attaquant international camerounais prêté à l’Olympique lyonnais par Villarreal CF.

LES TOPS ET LES FLOPS VOUS SONT PRÉSENTÉS PAR LE CGE

Les tops - Bertrand Traore qui a provoqué et connu moins de déchets. -C iprian Tatarusanu qui qualifie son équipe en stoppant un tir au but. - Houssem Aouar pour son éclair de génie.

Les flops - Fernando Marcal qui une fois de plus, est totalement passé à côté. - Thiago Mendes avec ses nombreuses pertes de balles. - Rafael pour le penalty provoqué dans les dernières secondes du match. Sandra Chiritian et Sonny Anderson

Le général Philippe Loiacono, gouverneur militaire de Lyon et son fils Arnaud (Le Pierrot)

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Samuel Minot, président de BTP Rhône, Gérard Collomb, maire de Lyon, et Serge Delaigue, directeur départemental et métropolitain des services d’incendie et de secours de Lyon

André Genton (Porsche & industries) et son fils Yann (Le Passage)


LONS... DANS LES SA Mathilda Durand (MDA), Francis Thomine, directeur général Groupama Rhône-Alpes Auvergne et Sophie

Remy Sabatier (Porsche), Léo Dubois (OL) et Franck Genthon (Ferrari)

Marc Fraysse (France Unie), Olivier Blanc (OL) et Maitre André Soulier

Philippe Billon, Sébastien Le Guillou, PDG de SLG Habilleur et sa femme Julie Demont (SLG Habilleur)

Pierre Joutard (Lyon Confluence) et son fils Louis, comédien

Danielle Just, Françoise Aulas et Ghislaine Aulas

La loge HBI

La loge Vinci Construction

Laurent Seven (DCB Logistics) et François Salles (Brice Robert)

Hervé Bal (Editions HB) et Michel Viera, président de MDA Company

La loge By my car

Didier Caudard-Breille (DCB International), Patrick Bouchet (MCC) et Jérôme Pouffier-Adnet (DCB International)

Les horlogers Arthur Maier, et Jean-Louis Maier, Marco (Lyon People)

Catherine et Olivier Delorme (Maserati Lyon)

Jérôme Juron (Sols Lyon Parquets) et Laurent Duc (UMIH Rhône)

La loge Teddy Smith




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PEOPLE SPORT

LDLC ASVEL VS ÉTOILE ROUGE DE BELGRADE Largement en tête à la pause, l’ASVEL n’a pas su tenir le rythme, malgré une belle révolte en fin de partie. Les partenaires de Théo Malédon ont fini par s’incliner, poignardés par une ultime banderille à trois points des Serbes (80-83). La Green Team recule au 11e rang.

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ien ne laissait présager une telle soirée, mais le basket est ainsi fait, il vous transporte par toutes les émotions. L’ASVEL y a cru, l’Astroballe s’est enflammée, mais elle a fini par déchanter, la faute à cet ultime panier à trois points de Kevin Punter (à deux secondes du terme, ndlr) alors que David Lighty et ses coéquipiers avaient réussi à égaliser quelques secondes auparavant (80-80). L’ASVEL peut s’en vouloir, mais comme l’a évoqué Gaëtan Muller à l’issue des vœux, l’équipe « a réussi à fédérer. C’est la chose dont je suis le plus fier ». « La relation qui s’est créée nous donne envie de faire encore plus », glissait de son côté Jean-Michel Aulas. Des propos confirmés par Tony Parker, qui vidéos à l’appui, a pu ressasser les meilleurs moments de 2019. « J’ai vraiment une super équipe autour de moi », soutenait l’ancien meneur de jeu. De quoi évacuer la frustration, et repartir de l’avant... À l’assaut du top 8. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL et Guy Mathiolon, président du groupe Serfim

Alain Denizot, président de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, Marie et Didier Bruno (Caisse d’Epargne)

Laurent Fiard, co-président de Visiativ, Isabelle Bourgade, DG Lyonnaise de Banque et Patrick Iliou, DG Olympique Lyonnais lyon people • février 2020 • 60 •


Tony Parker, président LDLC ASVEL

Stéphane Morot-Sir (LDLC ASVEL), Catherine Pradere (Harmonie Mutuelle) et Olivier de La Clergerie, président du groupe LDLC

Karine Dognin-Sauze, vice-présidente de la Métropole de Lyon et Tony Parker, président LDLC ASVEL

Morgan Griffond, le plus jeune maire de France à Saint-Pierre Lapalud et Yann Cucherat, adjoint aux sports du maire de Lyon

Jean-Michel Aulas, président de l’OL, Isabelle Bourgade, DG Lyonnaise de Banque et Georges Képénékian, 1er adjoint au maire de Lyon

Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL

Xavier Lucas, président délégué de la TP Academy

Christian Donzel, co-président de Visiativ, Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL, Georges Képénékian, 1er adjoint au maire de Lyon et Laurent Fiard, co-président de Visiativ

Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Les maitres d’œuvre (NP Construction) et Christophe Just (LDLC-ASVEL)

Sonny Anderson (OL), Masai Ujiri, président de Toronto Raptors, Tony Parker, président LDLC ASVEL, Jean-Michel Aulas, président de l’OL, Marie-Sophie Obama, président délégué ASVEL Féminin et Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL

Jean-Michel Aulas, président de l’OL , Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, Marie-Sophie Obama, présidente déléguée LDLC-ASVEL Féminin, Gaëtan Muller, président délégué LDLCASVEL, Xavier Lucas, président délégué de la TP Academy et Tony Parker, président LDLC ASVEL

Stéphane Morot-Sir (LDLC ASVEL), Laurie Bataillon et Mathieu Cochard (Hard Rock Café) •

61 • février 2020 • lyon people


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STYLE BEAUTÉ

CENTRE MINCEUR OULLINS Une révolution

Un appareil révolutionnaire pour éliminer graisses, cellulite et relâchement cutané désormais à Oullins ! Le Centre Minceur Oullins vous propose L’Accent Prime qui combine les meilleures technologies ultrasons et Radiofréquences connues à ce jour. Texte : Sophie Guivarch - Photo © Saby Maviel

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’Accent Prime, technologie la plus puissante du monde pour remodeler la silhouette et raffermir la peau débarque dans la région lyonnaise, en exclusivité dans le Centre Minceur Oullins. Une nouvelle qui réjouit toutes celles et ceux qui connaissent la performance inégalée de cette technique redoutable pour les amas graisseux et le relâchement cutané ! C’est donc avec beaucoup de curiosité que nous avons poussé la porte de cette adresse reconnue pour son expertise en matière d’amincissement. Le centre, créé en 2002, compte aujourd’hui 9 cabines sur 150 m2 et propose différents soins qui s’enchainent et se complètent pour un résultat optimal. « Cryolipolyse, pressothérapie, enveloppement, balnéothérapie, myoactivation ou encore le Dôme, traitement par châleur infrarouge, sont prodigués au cas par cas après un bilan personnalisé grâce à la bio-impédancemétrie qui

Compléments alimentaires proposés dans votre centre minceur lyon people • février 2020 • 62 •

permet notamment de mesurer la composition corporelle » précise Corinne Machefert, nouvelle propriétaire des lieux depuis décembre dernier. « Je retrouve avec plaisir un centre que je connais bien pour la simple raison que j’en fus la co-fondatrice ! » Elle y exercera dix ans avant de créer son centre au cœur de la Presqu’île. Après une réfection complète des lieux et une nouvelle décoration, Corinne Machefert n’attendait plus qu’une chose : l’arrivée de l’Accent Prime ! C’est chose faite pour le plus grand bonheur de ses clientes qui ne jurent plus que par cette technique ultra-performante qui combine ultrasons et radiofréquence. Un traitement ultra efficace pour la cellulite et surtout le raffermissement de la peau de tout le corps mais aussi pour repulper et redessiner l’ovale du visage. L’Accent Prime propose les meilleures combinaisons des technologies ultrasons et Radiofréquences connues à ce jour qui permettent d’éliminer efficacement la graisse localisée, de réduire la cellulite, de retendre les tissus et de stimuler le collagène. Bras, ventre, intérieur des cuisses, culotte de cheval, sans oublier ces irréductibles poignées d’amour... Seules quatre à six séances sont nécessaires pour éliminer définitivement graisse, cellulite et relâchement cutané, le tout dans une ambiance chaleureuse, entre les mains d’une équipe professionnelle expérimentée maitrisant parfaitement ces technologies de pointe. L’Accent Prime consiste en un massage de

la zone traitée sans aucun effet néfaste ni contreindication et vient à bout de tous vos complexes ! Bourrelets disgracieux disparaissent en un rien de temps et pour longtemps. Aucun autre centre minceur ne propose de telles prestations réunies dans un cadre prestigieux en prime. Croyez-nous ou non, mais on tient là une méthode miracle à tester au plus vite ! Bilan offert pour toutes les lectrices et lecteurs de Lyon People Centre Minceur Oullins 8, rue Etienne Dolet 69600 Oullins Tél. 04 78 50 44 12



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PEOPLE EVENTS

LES JOLIES SORTIES & BELLES RENCONTRES

de

Françoise Petit

MOIS par moi

francoise.petit@lyonpeople.com

Photos © DR et Anne C Dupuy Tabata et Ludovic Mey

CULTURE

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eut-être sont-ils au monde les seuls parkings souterrains que les femmes n’hésitent pas à utiliser. Why ? La réponse est simple. À Lyon, l’art s’invite au sous-sol avec mélodie jusque dans les ascenseurs ! Et comme si cela ne suffisait pas, LPA (Lyon Parc Auto) sous l’impulsion de son président, poursuit son engagement de contributeuracteur. Le cabinet de « Curiosités » du Parc Antonin Poncet (« le Gentil Garçon ») ou « Anticipalyon » (« les allumeurs de rêves » et BK), confortent Louis Pelaez dans son idée d’animer des lieux de stationnement. Quand les artistes conduisent un travail de créations visuelles ou sonores, tout semble plus sécurisant : la magie de l’œuvre... celle qui n’a pas de secret pour Gilbert Coudène. Louis Pelaez, président de LPA, Gilbert Coudène

BISTRONOMIE

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hilippe Chavent aimera l’audace installée dans sa Tour version renaissance des saveurs. Monsieur Paul aurait « kiffé » aussi cet endroit un peu souk et riad, traboules et jardins peuplé de ses petits-enfants portant en respect le nom de Bocuse. C’est éthique, unique, magique, de regarder s’investir ces jeunes artisans qu’ils soient en cuisine des Léonard de Vinci, apprentis ou Picasso. Dans une cour de recréation, derrière chaque comptoir, se joue une partition émouvante et joyeuse, le Food Traboule du Vieux Lyon ne se commente pas, il se vit sur une scène de 660 m2* avec 240 places pour applaudir la performance d’un couple Tabata et Ludovic Mey for ever.

Clin d’œil sucré à Mercotte et Serge Vieira, Bocuse d’Or 2005

* dont le Mi-Hotel lyon people • février 2020 • 64 •

Vive les copains avec Jacques Paté et Bruno Daronnat


Les 15 Rendez-Vous

Textes : Morgan Couturier et Marco Polisson Photos © Saby Maviel, Fabrice Schiff et Charles Pietri

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER ! 1

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GÉRARD COLLOMB

PHILIPPE LOIACONO

« Ce n’est qu’un au revoir ! »

Influence et élégance

Après un séjour à Marseille et dans sa belle-famille, Gérard Collomb a fait sa rentrée de façon magistrale devant plus d’un millier d’invités réunis dans les grands salons de l’Hôtel de Ville. Année électorale oblige, les invités n’ont jamais été aussi nombreux pour écouter son discours. « C’est la dernière fois que je vous accueille ici en tant que maire de Lyon, mais la ville sera toujours au centre de mes préoccupations, et c’est pour mieux la servir à la Métropole que je me résous à quitter son Hôtel de Ville » a conclu Gérard Collomb sous les applaudissements.

Du beau monde dans les magnifiques salons de la résidence du gouverneur militaire. Le général Philippe Loiacono (ci-dessus en compagnie de Myriam Malher et Christophe Guilloteau) n’a pas tardé à imprimer sa touche personnelle dans les relations policées qu’il entretient avec les autorités militaires, politiques et religieuses. Aucune d’elles ne manquait d’ailleurs à l’appel pour la plus chic cérémonie du genre. Nous recommandons à Gérard Collomb de lui piquer son fichier d’invités, ça évitera à son successeur de formuler ses vœux l’an prochain dans une ambiance foirfouile… Car à la différence de l’Hôtel de Ville de Lyon, ici sous les lambris des grands salons imaginés par le banquier Joseph Vitta, les femmes scintillent en robe de cocktail, les hommes en uniforme ou en complet, le doigt sur la couture du pantalon. Ce n’est pas le slogan de Mac Do « venez comme vous êtes » qui prévaut, mais bien le respect de la puissance invitante et l’élégance.

3

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LAURENT WAUQUIEZ La Région positive ! Laurent Wauquiez s’est offert une belle démonstration de force en réunissant 2500 personnes à l’Hôtel de Région. Prenant le contrepied du catastrophisme ambiant, il a souhaité mettre à l’honneur les talents d’Auvergne Rhône-Alpes, comme le champion de ski et entrepreneur Antoine Dénériaz ; Louana Kondo, lauréate du Prix Marin 2019 et la cuisinière Anne-Sophie Pic. Les applaudissements ont redoublé quand Jérôme Bocuse et le chef MOF Olivier Couvin sont montés sur scène pour recevoir de ses mains l’Etoile d’Or de la Région : « Cette étoile, c’est l’étoile du cœur. Celle-là, personne ne viendra leur prendre. » « Nous relèverons le défi de 2020 » a assuré le fils de Monsieur Paul dans ses remerciements. La Reconquista ne fait que commencer !

CHRISTOPHE GUILLOTEAU ET PASCAL MAILHOS Chambre à part l’an prochain ? Réunis pour le meilleur... dans les salons du cours de la Liberté, le président du Département, Christophe Guilloteau, et le préfet de Région, Pascal Mailhos, ont conjointement formulé leurs vœux devant une assistance fournie. Mais la cohabitation et les listes d’invités ayant été compliquées à gérer, pas sûr qu’ils reçoivent encore ensemble en 2021.

> Reportages complets sur lyonpeople.com / Les fêtes •

65 • février 2020 • lyon people


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PEOPLE EVENTS

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VOEUX 2020

MEDEF LYON RHONE Laurent Fiard soutient les réformes

Texte : Morgan Couturier Photos : Fabrice Schiff et Hortense Giraud

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ccueillis par Jean-Michel Aulas dans les salons du Groupama Stadium pour la 3ème année consécutive, le MEDEF Lyon-Rhône et son président, Laurent Fiard, abordent avec confiance la prochaine décennie à venir. “Une tradition qui donne du sens à notre action collective”, a-t-il évoqué, avant de s’adresser aux nombreux élus et candidats présents pour l’occasion. “Je souhaite plus de pédagogie et de courage pour mener les réformes”, a-t-il souligné, faisant référence à la complexe et très critiquée réforme des retraites.

“L’environnement et le développement économique doivent être réconciliés. Nous voulons des entreprises de croissance, intelligentes, et capables de s’adapter à des reformes en mouvement. Les entreprises gagnantes font les territoires gagnants et la réciproque est tout aussi vraie”, s’est exprimé Laurent Fiard, pour qui il est important de “poursuivre le développement des infrastructures”. Avant de conclure : “Nous devons avoir confiance en l’avenir et nous adapter à cet environnement en pleine mutation”. Laurent Fiard, président du MEDEF Lyon-Rhône

Jean-Louis Joly, directeur général du MEDEF Lyon-Rhône, François Turcas, président de la CPME et Laurent Fiard, président du MEDEF Lyon-Rhône Geoffrey Mercier (Région Auvergne Rhône-Alpes) et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances Les invités

Alain Audouard, président de la Chambre de Métiers et le général de corps d’armée Philippe Guimbert

lyon people • février 2020 • 66 •

Bernard Fontanel, ancien président du MEDEF, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne Rhône-Alpes et Samuel Minot, président de BTP Rhône


Maitre Jean-Christophe Beckensteiner (Cabinet Fidal), Yves Chavent (CCI de Lyon) et Thierry Regond (Sunaero)

Samuel Minot, président de BTP Rhône, Bruno Voland, président UIMM, Laurent Fiard, président du MEDEF Lyon-Rhône, Philippe Guerand, président de la CCIR et Jean-Louis Joly, directeur général du MEDEF Lyon-Rhône

Luc Lafond, premier adjoint au maire du 6ème et Patrick Iliou, DGA Olympique Lyonnais

Jean-Charles Foddis (Ardely), Emmanuelle Sysoyev et Gérard Auboeuf (OnlyLyon)

Etienne Blanc, candidat à la Mairie de Lyon et David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon

l Jean-Michel Aulas, président de l’OL et le généra Philippe Loiacono, gouverneur militaire de Lyon

Nathalie Pradines (Comadequat), Gérard Collomb, maire de Lyon et Stéphanie Gagnaire (Cabinet L’Immobiliaire)

Pierre-Olivier Boyer (Vicat), Fabienne Violet et Eric Cotte (CIC Lyonnaise de Banque)

Cyril de Gasquet (Korporate) et Philippe Guerand, président de la CCIR

Romain Boucaud Maitre (Chocolat Voisin), Mirella Launay (MED’EVENTS) et Jérôme Consti (FBI Rhône)

Nora Berra, ancien ministre, Bernard Fontanel, ancien président du MEDEF et Sylvie Boachon (CIC Banque Privée)

Erick Roux de Bézieux (Syntagme) et Laurence Fautra, maire de Décines

Jean-Louis Joly, directeur général du MEDEF Lyon-Rhône

Laurent Fiard et l’équipe du MEDEF Lyon Rhône


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PEOPLE EVENTS

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VŒUX

UNIS Lyon-Rhône

En 2020, Patrick Lozano veut «

anticiper le changement » Patrick Lozano le concède, « le mois de janvier prend souvent la forme d’un marathon », au cours duquel la cérémonie des vœux demeure « un moment important ». Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

L

e président de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS Lyon Rhône) en a profité pour formuler des vœux de santé et d’amour, non sans avoir une pensée particulière pour « les plus démunis et ceux qui ont connu des moments pénibles en 2019 ». Tout l’inverse des supporters de l’UNIS, dont le calendrier fut particulièrement chargé en événements, de la soirée des propriétaires bailleurs au concours de pétanque en passant par leur manifestation vitrine, la journée des conseils syndicaux.

Olivier Dumas, trésorier d’UNIS Lyon-Rhône, Mathieu Pedrini et Nicolas Pedrini (Régie Pedrini)

Olivier Krieger, membre du conseil Unis Lyon-Rhône, Didier Froissard (Ets Froissard) et Laurent Paradol (Régie Molière)

Considérée comme l’une des plus importantes du département, cette dernière devrait à nouveau attirer l’attention, Patrick Lozano promettant de surprendre ses invités, de « renouveler un peu la forme, d’améliorer le fond et d’ajouter toujours plus de convivialité dans la soirée partenaire ». De quoi clore en beauté son mandat, après trois années particulièrement chargées en animations, et renforcer un poncif propre à l’UNIS : « anticiper le changement, et non le subir ».

Nicolas Bouscasse, président de la FNAIM, Christian Vernat (SLCI), Céline Paradol-Levrat (Unis) et Yves Ottavy (Immo de France Rhône-Alpes)

Pierre-Marie Bernard (Happy Syndic), Claire Pompognat, infirmière anesthésiste et Maître Rémy Samson, notaire

lyon people • février 2020 • 68 •

Sylvain Grataloup, président de l’UNPI, son épouse Sophie et Rémi Escoffier, président adjoint UNIS Lyon-Rhône

Baptiste Gindre, membre du conseil Unis LyonRhône, Michel Carrier (UNIS Lyon-Rhône) et Roland Bouquet (Atout Gaz)

Maître Olivier Guitton, avocat (Fiducial Légal by Lamy), Maître Robin Dalmais, huissier (DHV & Associés) et Maître Hugues Ducrot, avocat

Marielle Esclatine (UNIS Lyon-Rhône), Patrick Lozano, président UNIS Lyon-Rhône et Florence Guyot (Champagne Guyot)

Jacques Pedrini (Régie Pedrini), l’hypnotiseur Jacques Marcout, Michel Le Faou, vice-président de la Métropole de Lyon, Patrick Lozano, président UNIS Lyon-Rhône et Aurélien Delandrea (UNIS Lyon-Rhône)


Pour l’Environnement, l’Economie, l’Europe

le LYON-TURIN va plier le match

Pour les voyageurs comme pour les marchandises, la future liaison ferroviaire LYON-TURIN sera le moyen le plus rapide, le plus sûr et le plus respectueux de l’environnement pour relier la France à l’Italie. Actuellement en cours de réalisation, la liaison connectera les grands réseaux ferrés européens pour faire gagner nos territoires.

www.transalpine.com


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PEOPLE EVENTS

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VOEUX DE CNR « J’espère que 2020 sera une année de pour nous tous »

mouvement A

Gérard Auboeuf (OnlyLyon) et Thomas San Marco (CNR)

« La planète vivra mieux quand les hommes auront disparu ! » Elisabeth Ayrault, présidente de CNR

lors que « rien ne s’est arrangé depuis l’an passé », Elisabeth Ayrault, présidente de CNR, a encouragé ses invités réunis au Palais de la Bourse à agir en faveur de l’environnement et de l’eau. Avec fermeté et engagement. Attachée aux traditions, la CNR se revendique aussi comme « l’entreprise des énergies du futur ». Un futur qu’Elisabeth Ayrault souhaite transformer dès à présent. « J’espère que 2020 sera une année de mouvement pour nous tous », alors que l’année écoulée fut la deuxième année la plus chaude enregistrée depuis 1850. Et puisque « lancer des alertes ne peut suffire, il faut agir », a-t-elle exhorté, avec un ton volontairement grave, à l’heure où l’Australie s’embrase et que les fleuves s’assèchent. Figures de proue de la lutte contre le changement climatique, la CNR et sa présidente ont rappelé qu’une réconciliation entre l’écologie et l’économie était encore possible, en témoignent les progrès de son entreprise – qui gère le Rhône - en matière de mobilité durable et de biodiversité.

Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et Jean-Marie Martino (Département du Rhône)

Sabine Buis, vice-présidente du Département de l’Ardèche et Didier Lhuillier (CNR)

Texte : Morgan Couturier - Photos : Fabrice Schiff

lyon people • février 2020 • 70 •

Virginie Novotny (CCI Nord Isère) et Pierre Olivier Boyer (Vicat)

Myriam Picot, maire du 7ème, Florence Verney-Carron, vice-présidente du Conseil régional, Dominique Hervieu, directrice de la Maison de la Danse, Elisabeth Ayrault, présidente de CNR et Anne Pellet, vice-présidente du Conseil régional


Bernard Michaud (Transport Michaud) et Clémence Aubert (CNR)

Jean-François Zurawik (Fête des Lumières International) et Nathalie Serre (Bref Eco)

Olivier Bernardeau (OL), Sylvain Colas (CNR) et Franck Morize (CPME)

Le chef Georges Reynon et Alain Audouard, président CMA

Thibault Fruitier (Novatrans Greenmodal) et Matthieu Blanc (CFT)

Gérard Collomb, maire de Lyon, Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR, Philippe Guerand, président CCIR et Pascal Mailhos, préfet du Rhône

« L’entreprise est un acteur essentiel du territoire. Leur destin est lié. Le territoire nourrit l’entreprise. Ayons confiance dans le progrès et dans l’humain ». Marie-Anne Gobert (Métropole de Lyon) et Dany Morsilli (La Sphère des Possibles)

Philippe Guerand, président de la CCIR

Julien Français (CNR) et Barbara Belle (Organisme de foncier solidaire de la Métropole de Lyon)

Frédéric Fotiadu (INSA Lyon), Laurence Duchesne (CNR) et Yves Masson (CNR)

« CNR a toujours fait preuve de constance mais la constance ne suffit pas. Il faut de l’ambition et la CNR n’en manque pas ». Pascal Mailhos préfet de région

David Gand, Bruno Payre (Algoe) et Aziz Ouaabi (CNR) Béatrice Ailloud, Pierre-Olivier Triviaux, Nathalie Hassel et Sylvain Colas (CNR)

Les invités réunis dans la salle de la corbeille

71 • février 2020 • lyon people


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PEOPLE EVENTS

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Engie Home Services : Olivier Navarette, directeur commercial régional, Pierre Bour, directeur régional et Frédéric Lefort, directeur général adjoint

Vœux Camille Mouton, Romain Jacquemot et Audrey Malfatto (Delastre Immobilier)

ENGIE Home Services

Cour des Loges C

Aurélie Ferreira, Samir Hassani et Frédérique Deutsch (Régie Bochard Valexim)

Olivier Navarette (Engie Home Services) entouré de Amandine Clauzel et Maryline Clauzel (Domaine Immobilier Viennois)

’est dans le cadre feutré de la Cour des Loges que la direction régionale d’ENGIE Home Services a convié ses clients pour sa cérémonie de vœux. Une grande première. L’occasion pour le numéro 1 français de l’entretien et du dépannage des systèmes individuels de chauffage et climatisation de réchauffer ses liens avec les acteurs de l’habitat collectif, privé ou social, les administrateurs de biens et les syndics de copropriété qui constituent le socle de son activité BtoB. Pierre Bour, directeur régional, Frédéric Lefort, directeur général adjoint et le directeur commercial Olivier Navarette, ont confié à leurs invités leur ambition de devenir le leader de la transition 0 carbone sans pour autant s’économiser sur la notion de service qui fait la réputation d’ENGIE Home Services via ses 20 agences régionales.

Bruno Genest (Sollar), Michael Douminge (Engie Home Services), David Roux (Sollar) et Olivier Navarette (Engie Home Services)

Yves Ottavy et Brigitte Ranieff (Immo de France)

Photos © Saby Maviel Clarisse Roussel (Citya Neuville) et Corinne Mazard (Citya Barioz) Olivier Navarette (Engie Home Services) et Pierre-Yves Gaucher, président Citya Barioz

Sandrine Sautot (Régie Bonnefoy), Jean-Baptiste Clément (Immo de France) et Sandrine Charlet (Régie Bonnefoy) Robert Chacon Perez, Pascale Sassot Bouchet, Michael Douminge et Catherine Girodon (Engie Home Services) lyon people • février 2020 • 72 •

Sylvain Bonnefoy (Régie Bonnefoy) et Philippe Lewita (Régie Central Immobilier)

Gille Garciane (Geoxia), Jean-Luc Lachard (Maison et Jardins), président LCA-FFB de la région Auvergne Rhône-Alpes, Catherine Girodon (Engie Home Services) et François Ferriere, secrétaire général LCA-FFB de la région Auvergne Rhône-Alpes


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PEOPLE EVENTS

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VOEUX 2020

EXPERTS-COMPTABLES Damien Dreux passe la main à Odile Dubreuil Odile Dubreuil, présidente de l’Ordre des Experts Comptables Rhône-Alpes

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amien Dreux, Président de l’Ordre des Experts-Comptables jusqu’au 31 décembre 2019, a profité de la cérémonie des vœux 2020 pour « transmettre le flambeau » à Odile Dubreuil. Cette soirée a aussi été l’occasion de remercier chaleureusement les experts-comptables qui accomplissent bénévolement des missions pour l’Ordre. Alors que de profonds changements sont prévus pour 2021, avec notamment le rapprochement avec l’Auvergne, Damien Dreux a décidé de passer la main, après trois années passées à la tête de l’Ordre des Experts-Comptables, le Président sortant ayant préféré se concentrer sur son cabinet.

«Odile Dubreuil a toute ma confiance pour la suite », s’est exprimé celui qui demeurera viceprésident. Très honorée de la confiance qui lui est prodiguée, la nouvelle présidente a profité du cadre gourmand des Halles de Lyon pour témoigner de son « total engagement ». « Cette tâche est absolument passionnante. Je remercie Damien pour tout ce qu’il a fait pendant ses trois années. Les axes de mandature vont être poursuivis et je vous convie à venir à toutes nos manifestations », a-t-elle évoqué, avant de promettre de continuer à œuvrer sur l’image des experts-comptables. Pour elle, celle-ci est simple : « Nous sommes des vrais coaches d’entreprise » ! Texte : Morgan Couturier - Photos : Fabrice Schiff

Jean Leroux (Abelia Consulting), LEROUX (Abelia Consulting) Serge Serge Bottoli Bottoli(Président (PrésidentFrance FranceInitiative) Initiative) et et Philippe PhilippeMorel Morel(CM (CMexpertise) expertise)

Quentin de Prandieres et Adeline Moussa (Sadec)

Stéphanie Gresle, Virginie Maureau-Regaldo (Ordre des Experts-Comptables) et Laure Velay, conseillère municipale Saint Didier au Mont d’Or lyon people • février 2020 • 74 •

Alain Audouard, président de la Chambre de Métiers, Cyril Amprino et Jo Reina (CPME)

Laura Morfin, Olivier Mazeran et Sandrine Thiebaux (Geode conseils) Frédéric Fotiadu (INSA Lyon), Laurence Duchesne


Aurélie Fayet (Ordre des Experts-Comptables) et Viviane Laneuw (Grafic)

Annibale Fracasso di Torrepaduli (CCI Italiennne de Lyon), François Turcas, président CPME, Alain Audouard, président de la Chambre de Métiers et Claude Polidori, président des Halles

Thierry Vitoz (Université Lyon III), Nathalie Ragot (Régie espace Brotteaux) et son époux Frédéric (Ordre des architectes)

Caroline Guillemot (Interfimo) et Philippe Jaillet (Fiducial)

Françoise Pousse, élue de l’Ordre, son époux et Maître Jacques Grange (Cabinet LLC & Associés)

Franck Morize (CPME) et Franck Evesque (BP Aura)

Philippe Bonnepart (Premier Monde), son épouse Helen et Didier Berger (Président AFEC)

Régis Fraisse, président de la Cour administrative d’appel de Lyon, Geneviève Verley- Cheynel, présidente du tribunal administratif de Lyon et Maître Jean-Marie Chanon, ancien bâtonnier

Paul Culty (MEDEF de L’Ain) et Etienne Blanc, Vice-président Région Auvergne Rhône-Alpes Damien Dreux, ancien président de l’Ordre des Experts-Comptables

Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances, Maitre Laurence Junod – Fanget, Présidente CIMA et Claude Polidori, président des Halles

Maître Serge Deygas, nouveau bâtonnier et Nathanaël Goetz (Cabinet Yellaw) Fabrice Audouard (Le Tout Lyon Affiches) et Odile Dubreuil, présidente de l’Ordre des Experts Comptables Rhône-Alpes

Sylvain Badina (Agaura) et Kathleen Garon (France 3)

Thomas Picamelot (Generali) et Claude Benoit (Banque Postale)

75 • février 2020 • lyon people


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PEOPLE EVENTS

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L’équipe commerciale Peugeot Ecully Franck Legardeur (Zeborne) entouré de Jean-Pierre et Gisèle Blanc

Emmanuel Courtet et ses convives

PEUGEOT PSA RETAIL ECULLY

PEUGEOT 2008

Nouveau SUV Unboring The Future

Peugeot PSA Retail Ecully a profité de ce début d’année pour présenter ses vœux autour du Nouveau SUV Peugeot 2008 au sein de son point de vente à Ecully.

C

’est déjà une certitude, le 2008 va faire du bruit. Ses premiers pas au sein de la concession l’ont confirmé, le dernier des SUV Peugeot s’adresse à tous ceux qui sont prêts à donner un nouveau souffle au plaisir automobile. Esprit de liberté et farouche partisan d’un futur excitant, il est l’interprétation ultra moderne d’une expérience de conduite instinctive et polyvalente et ouvre de nouveaux horizons. Puissant et distinctif par son style, le nouveau SUV Peugeot 2008 est un objet sculptural et désirable. Il s’affirme par son design et se différencie par ses innovations et sa technologie. Il adopte la toute nouvelle génération de l’immersif Peugeot i-Cockpit® 3D, des équipements et des aides à la conduite au niveau du meilleur savoir-faire de Peugeot. Sus à la monotonie! À l’intérieur, les couleurs et matières ont fait l’objet d’une attention particulière, mêlant habilement matériaux nobles et teintes originales. Multi-énergies, il offre la liberté de choisir parmi 3 types de motorisations efficientes : électrique, essence et diesel offrant toutes des sensations extraordinairement stimulantes. Preuve qu’à peine sorti, le nouveau SUV Peugeot 2008 a tout pour plaire... Si ce n’est pas déjà fait ! Photos : Saby Maviel lyon people • février 2020 • 76 •

Emmanuel Courtet, discours de bienvenue

Emmanuel Courtet, directeur Peugeot Raynaud, directeur du site PSA Retail Ecully ophe Christ et

Alexandre Lopez Font, Marie-Thérèse Deelicado (Keytours) et Dominique Giacomoni

Martin Beche (Mestre) et Marion Beche (Resp. marketing Peugeot), Antonin Bajard (Ass. Marketing) et Laetitia Chardon (Marketing Peugeot)

Romain Giacomoni (Chef des Ventes Peugeot Ecully), Alexandra Garnier, infirmière libérale, Julie Sudon (Hôtel de Noailles) et Pierrick Julien, (Carrosserie Julien)

Michel Authier, sculpteur sur glace (Glace.fr) Claire Casadaban et Guillaume Luyat (Les Éclaireurs)


CHOO-CHOO C’est NOUS

CHOO-C

LES

U

MARDI 11.02

MARDIS D

O HO

HUMAN JUKEBOX BY FABIEN EDGE MARDI 25 .02

CHOO O-

2 verres + fooding Aperitivo

DU CHO

FORMULE 20-20

IS

mardi g(r)as

18H-20H

S MARD LE

LE CARNA VAL DES AMIS

20€

MARDI 18.02

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CHOO-CH

DJ SET BY FIONA KRAFT

LES RDIS DU MA

CHOO-CHOO À LA CRÈME

13 PLACE JULES FERRY - 69006 LYON Station Vélo’v, Autolib’ et Taxi - Stationnement Q-Park Métro B arrêt Brotteaux - TGV en 10 min à pied de gare Part-Dieu Avion en 35 min de l’aéroport Saint-Exupéry Designed by MOJO / www.mojo-com.com


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PEOPLE EVENTS

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Dominique Genty (MCC), Maître Myriam Brunet (Ellipter Avocat) et Camille Martin (CC Coaching)

Fouziya Bouzerda, adjointe au maire de Lyon et Marta Pardo-Badier (Mercure Château Perrache)

David Massot (Cirque Imagine) et Marta Pardo-Badier (Mercure Château Perrache)

Galette des Rois

CHÂTEAU PERRACHE Magic Circus

Marta Pardo-Badier et Nathalie Bobin, co-présidente du Pôle Femmes Chefs d’Entreprise CPME 69

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Isabelle Bernard (OL Féminin) et Willy Pasche (OL Ang’Elles)

idèle à elle-même et à ses vœux au déroulé souvent déjanté, Marta Pardo-Badier a de nouveau emporté ses invités dans un univers dantesque, avec l’installation dans ses salons d’un cirque éphémère : le Magic Circus, avec la complicité du Cirque Imagine. « 2020 est une année très riche en défis. Il va avoir plein de soirées », a dévoilé la maîtresse des lieux, en référence à un calendrier particulièrement chargé, parmi lequel figurent le festival international du film sur le handicap (7 au 12 février), le trophée des femmes en action (18 février), et la finalisation de la réfection de l’hôtel. Sans oublier l’ultime pari de l’intéressée, qui après avoir dégusté hot-dogs et popcorns, affrontera — en mars prochain — le Rallye des Gazelles et son désert marocain. Un nouveau numéro pour la directrice, qui décidemment vit sa vie à 100 à l’heure !

Elsa Muchada, ancienne élue de Lyon 6ème, Mireille Ponson, présidente des Amis des Villanelles, Nathalie Albregue (Galeries Lafayette), Laurence Renaudin (Attachée de presse), Marta PardoBadier (Mercure Château Perrache) et Evelyne Haguenaueur

Photos © Saby Maviel lyon people • février 2020 • 78 •

Pascal Auclair (FMI), Fabrice Dans (La Royale) et Morgan Couturier (Lyon People)

Laure Musy, Julie Jandaux et Marion Fortin (Idéal Meetings Réunion)


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PEOPLE EVENTS

L’assureur Christophe Gerbaud (Cabinet CPG), Marc Jean, Catherine Roux (Au Comptoir d’Alice) et Claude Barbet (Café 2 la Gare)

Caroline Goulier-Auclair (Lord Nelson), Jean-Philippe Niewenglowski et Carole Buissonière (Loutsa)

CLUB DES CLUBS s’encanaille à La Mamounia Le

Philippe Forest (Forest), Marc Ferret (Renault) et Laurent Daublain (Syloc)

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Maître David Di Fazio (Huissier Réunis), Christophe Breton (Protec Sport), Fabrice Goulier (Lord Nelson) et Guillaume Sereaud (Groupe Crystal)

Serge Mathieu (Novali) et Alexandre Jeannerod (Groupe Eurosono)

uelques semaines après avoir bouclé l’année 2019 sur les étals de la maison Cellerier, Marc Jean et son Club des Clubs ont repris leurs expéditions gourmandes au sein de La Mamounia, le chaleureux restaurant marocain de la rue de la Bourse. Des mets visiblement autant appréciés que la prestation des danseuses, lesquelles n’auront pas manqué d’animer cette nouvelle rencontre entre entrepreneurs. Pour ces derniers, le menu promet de rester copieux. Au programme des festivités du mois de mars, repas au Président, Cirque sur glace, concert de Simple Minds et Cirque du Soleil.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel Eric Pecoud (Café Folliet), Paul-Etienne Carrillon (Acnis International) et Jean-Philippe Dupuy (Mercure Saxe Lafayette)

Caroline Auclair-Goulier (Lord Nelson) et Claude Barbet (Café 2 la Gare)

Marc Jean et Badre Alami (La Mamounia) Eric Murgier (Murgier), Jean Michard (Fifty Bees), Bruno Vernay (Le Progrès), Marc Jean et Valérie Barthelet (Lyon Underground Events)

Paul-Etienne Carrillon (Acnis International) et Joël Chalvet (Eyguebelle)

Philippe Rousset (Ricard), Estelle Ronchetti et Adeline Grange (Agence Byblos Shine)

Jean-Michel Wetsch (Ricard), Thierry Roussel (Novotel) et Antoine Chenet (Groupe Apicil)

79 • février 2020 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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ANNIVERSAIRE

GASTRONOMES DE LYON Un dîner de gala 3 étoiles

La date fut soigneusement choisie. Deux ans jour pour jour après la disparition de Monsieur Paul, l’association culinaire Les Gastronomes de Lyon a opté pour l’Abbaye de Collonges pour célébrer ses 40 ans d’histoire. Une soirée gourmande, assurément. Texte : Morgan Couturier - Photos : Fabrice Schiff

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aul Bocuse n’aurait pu rêver plus bel hommage, deux ans après sa disparition. Alors que l’actualité privait son établissement fétiche de son historique troisième étoile, les Gastronomes de Lyon se sont chargés de lui rendre la gloire qu’il mérite, à l’occasion d’une fête de la gastronomie organisée dans les salons de son Abbaye. Un lieu idoine pour célébrer un événement tout aussi historique, à savoir les 40 ans de cette association lyonnaise, dont les cours de cuisine mettent en valeur depuis 1980, « la gastronomie de notre belle région », dixit la présidente, Raymonde Payet.

Cette dernière ne manqua pas de saluer la présence de l’une des deux fondatrices, l’Américaine Libby Sloan, laquelle avait profité de la complicité de Jean-Paul Pignol pour instaurer les fameux cours de cuisine. Comme un symbole, ceux-ci débutèrent… à l’Abbaye de Collonges, avant de s’étendre à la capitale des Gaules avec la complicité des chefs. Seize d’entre eux étaient d’ailleurs présents pour participer à cet alléchant repas d’anniversaire. Au menu : soupe VGE, volaille de Bresse à la crème et gourmandises. En un mot : savoureux !

Josiane Irlinger, son époux François et Danielle Descamps

Virginie et Julien Rodriguez (Air Climatisation Energie)

Olivier Couvin, Pierrette Hage, Christophe Muller, Rémy Vernoux, Raymonde Payet, Gilles Reinhardt et Noël Navarro

Anne-Claire et sa maman Danielle Pierrefeu, ancienne présidente GDL lyon people • février 2020 • 80 •

Pierre Nallet (AnaHome Immobilier) et sa fille Brune


Laura Cotillon, directrice Barrisol, Rémy et Monique Vernoux (Les Gastronomes de Lyon), Ayrton Cotillon (Ayrton électricité)

Mélanie Deglise (DS Finance), Linda Spinnler et Juliette Morel Fabrice de Flue (Radisson), Frédéric Fass (F2), Nicolas Fafiotte, Sébastien Thoule-Fass et Audrey Dereudre (Perlesdau)

Les invités de la présidente Raymonde Payet

Nathalie Jomain, son époux Pierre (GPE) et Raymonde Payet, présidente GDL

Aurélie Bret (Cuisine Thévenet) et Raphaëlle (Garage Buathier)

Kevin Parsa, son épouse Audrey et Corentin Parsa (West Motors)

Nathalie Frenoy (Agence Pierres Dorées), Sylvie Gachon et Géraldine Mode Annie et Henry d’Arras

Lysiane Chessex, Daniel Bernard et son épouse Mireille

Sylvain Plancoulaine (Alfa Laser) et Cédric Cormorèche (Pâtisserie Cormorèche)

Nathalie Cote, Adeline Carelles, Cathy Morello (Supermercato) et Marlène Marchives

Raymonde Payet, présidente des GDL et Libby Sloan, fondatrice des GDL

81 • février 2020 • lyon people


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Partenaires officiels du Bar de Glace

Partenaires majeurs LOGOTYPE VOLUME FOND ROUGE TYPOGRAPHIE FOND O ET L LION ET FILETS

ÉQUIVALENCE QUADRICHROMIE MAG. 100 % + JAUNE 100 % À MAG. 10 % + JAUNE 10 % OMBRE : MAG. 100 % + JAUNE 100 % + NOIR 40 % RÉSERVE BLANCHE CYAN 20 % + MAG. 40 % + JAUNE 80 % À CYAN 5% + MAG. 13% + JAUNE 25%


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PEOPLE EVENTS

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Marc Chabert, Marie-Astrid et Axel Bon-Chabert

GARE DES BROTTEAUX

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20 ans du F&K

Katy Bon Chabert (F&K) et Benjamin Lavorel (La Maison) Bruno da Eira (Choo Choo), Erwann Eon (Vins d’Eon) et son père Yann Eon

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i la mission paraissait complexe, tant le bistroclub est devenu une référence des nuits lyonnaises, sa soirée d’anniversaire a largement rappelé ce qui faisait la force de ce navire dirigé par le trio Axel Bon-Chabert, Marc Chabert et Jean-Paul Donjon. Du beau monde, une musique envoûtante et une fête poursuivie jusqu’au bout de la nuit, telle est la recette de la plus branchée des discothèques lyonnaises, fruit, faut-il le remémorer, de la réunion en 2014 du First et de l’Apériklub. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Jean-Paul Donjon (F&K) et son fils Arthur (Choo Choo)

habert

Victoire Paret (Aesope), Marie-Astrid Bon-C et Emma Clarey (Imagine et Sens)

Pierre-Olivier Guillermin (Le Rive Gauche), Dominique Roy (Pernod) et Bruno Horesnyi (Ricard)

Marwan Najde (Beyrouth Kitchen), l’horloger Jean-Louis Maier, Bruno Bluntzer (Sibilia) et Nicolas Winckler (Lyon People) Laura Uzel (Maier), son époux Benjamin (Notaire Lyon Bugeaud), Marie-Astrid Bon-Chabert et Pierre-Henri Dentressangle (Dentressangle)

Marine Calard et Victoire Tapissier (Immo Passion)

Richard Drevet et Christophe Bauvey

Fanny Delaye, Estelle Ronchetti (Byblos Shine), Amélie Cecchini et Margaux de Tournemire Philippe Jocteur et Marc Chabert lyon people • février 2020 • 84 ••


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PEOPLE EVENTS

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Yves Azoulay et Albert

L’AFFAIRE DU 6 fête son premier anniversaire À

Nathalie Kaced, Myriam Magnenet, Albert Dray et Catherine Souin (Régie Espace Brotteaux)

plus de 70 printemps, Albert Dray n’a rien perdu de son sens de la fête, bien au contraire. À l’heure de souffler la première bougie de son Affaire du 6, le prince Lyonnais a encore fait l’étalage de toute sa classe, devant 60 à 80 invités. « Ce sont tous des amis qui sont venus », témoignait-il après coup, satisfait de sa première année d’exercice. « C’était une belle soirée, tout le monde s’est bien amusé », ajoutait le maître des lieux. Et pour cause, épaulé par Raphaël et Edith, le prince du 6ème ne s’est pas fait prier pour dynamiser son nouvel établissement. Avec succès, si l’on en croit le sourire affiché par les visiteurs. Voilà une façon opportune d’entamer un nouveau cycle. À peine née, l’Affaire du 6 fait déjà l’unanimité !

Damien, Edith (L’Affaire du 6) et Olivier

Michel et Hugo

Albert et André Safar

Elizabeth, Bernadette, Viviane et Martine

Texte : Morgan Couturier - Photos : Fanny Bourg

Jean-Jack, Claude et Francis

Adeline, Julie, Raphaël et Thomas Dany, Florence et Amel

Frédéric et Béatrice Gilbert, Aurélie, Véro, Antoinette, Alain et Charlotte

Vincent et Claudia

Raphaël, Albert, Nico et Elie

85 • février 2020 • lyon people


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CARNET MONDAIN

NAISSANCE 09/12/2019 – Marius chez Aude et Maxence Deloison

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière Monsieur Georges Duboeuf (ci-contre) ; le Père Louis Baumstark, ancien vicaire de Saint Pothin et Saint Joseph des Brotteaux ; Madame Jocelyne Royer, maman de Ghislaine Aulas ; Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection. André Vylar nous a quittés quelques mois après avoir fêté son 91ème anniversaire. Chanteur de variétés puis d’opérette, il fut aussi l’impresario et partenaire de Fernand Raynaud, le créateur et directeur du Cirque Pinder, créateur des «Olympiades du Cirque», metteur en scène, acteur, speaker des plus grandes rencontres de boxe de France et d’Europe, homme de radio et de télé et surtout sublime ami et feu-follet de ce monde de paillettes et d’étoiles colorées à la cime des chapiteaux de cirque qu’il aimait plus que tout. Il a rejoint ces étoiles et nous hélas ne recevront que la pluie de nos larmes conjuguées... Jacques Bruyas

NOMINATIONS CORPS CONSULAIRE Erick Roux de Bézieux a été nommé consul honoraire de Croatie. Le Président de l’agence de communication Syntagme devrait être installé officiellement dans ses fonctions avant le printemps.

ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES

LES FUNÉRAILLES DE GEORGES DUBOEUF Texte : Françoise Petit - Photos © Fabrice Schiff

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ans l’église Saint Pierre de Romanèche-Thorins, écrin de pierre et de vitraux au cœur du village officiaient deux prêtres pour l’adieu à Georges Duboeuf : le père Jorge Marques, curé de la paroisse et le père Emmanuel Payen, ami de la famille. Dans son homélie, ce dernier compara le mystère de la vie et celui de la mort à cette image de la vigne semblant morte l’hiver et qui

ressuscite au printemps. « Le terminus de nos vies n’est pas au cimetière, nous avons une place réservée au paradis, le ciel est notre patrie définitive, là-haut nous sommes vivants autrement ». La messe dans sa liturgie totale et à laquelle assistaient 900 personnes fut ponctuée de lectures, chants et musiques orchestrés par Bernard Soustrot, trompettiste, Jean Dekyndt organiste et JeanFrançois Duchamp, chef de chœur.

Reportage complet sur lyonpeople.com : rubrique Les Gens

Damien Dreux, Président de l’Ordre des Experts-Comptables jusqu’au 31 décembre 2019, a profité de la cérémonie des vœux 2020 pour « transmettre le flambeau » à Odile Dubreuil.

FFB AUVERGNE RHONE-ALPES Philippe Lansard a été élu Président de la Fédération Française du Bâtiment Auvergne-Rhône-Alpes. Il a succédé à Gilles Courteix en janvier. À ses côtés, Hervé Guillot, président BTP de Haute Loire (43) et Thierry Vidonne président BTP de la Loire (42) ont été élus vice-présidents.

Franck et Fabienne Duboeuf

Bernard Pivot

Le chef Georges Blanc

Dominique Piron, président de l’Inter Beaujolais

Lise Faucon et Colette Sibilia

Le chef Pierre Troisgros

Le chef Michel Chabran et Marcel Guigal

Jean-Claude Caro et le chef Pierre Orsi

INTER BEAUJOLAIS La nouvelle déléguée générale d’Inter Beaujolais a pris ses fonctions. Sous la coupe de Dominique Piron, président d’Inter Beaujolais, Cécile BossanRedon, 35 ans, Beaujolaise et fille de vignerons, veillera à la bonne exécution des décisions stratégiques, opérationnelles et administratives émises par le conseil d’administration, et apportera une analyse stratégique sur l’export.

MANIFESATION CARITATIVE COURIR POUR ELLES Le 17 mai 2020, Sophie Moreau compte réunir pour sa célèbre course 20 000 femmes engagées contre le cancer ! Save the Date !

L’AGENDA DU COLLECTIONNEUR en partenariat avec le Rolls Royce Bentley Club de Lyon

Dimanche 19 avril 2020 - LA TRAVERSÉE DE LYON Ce rendez-vous annuel rassemble près de 500 véhicules chaque printemps. Rendez-vous entre 8h30 et 9h sur l’hippodrome de La Tour de Salvagny (69) pour un départ à 9h30. La balade se déroule durant la matinée sur un parcours d’une cinquantaine de kilomètres. Concours de beauté à 15h. > Tous les détails sur www.latreaverseedelyon.com


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