100% NEWS TAXIS n°312

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édito

L’esprit de noël ne s’importe pas Je vois défiler la campagne hivernale confortablement installée dans mon taxi. Comme à mon habitude, je questionne le chauffeur sur l’actualité de la profession : « Alors ? Comment se passe ce premier mois de nouvelle convention pour le transport de malades ? » « C’est déprimant car ce que y était prévu arrive. J’ai commencé à facturer mon activité de novembre et certains transports couvrent tout juste les frais d’exploitation. En plus, je viens d’acheter un véhicule pour faire du transport partagé et l’écotaxe plombe mes charges. Je crains d’avoir à licencier l’un de mes salariés car l’Assurance maladie se fiche de la juste obligation du droit du travail à rémunérer mon chauffeur pendant qu’il attend la fin de consultation du patient. Le système est totalement déshumanisé. Nous subissons des règles comptables dont sont exonérés les grands groupes et les multinationales. Ça fait un mois que j’ai prévenu certains clients que nous ne pourrions plus les prendre en charge et à chaque fois que j’y repense, j’ai la nausée en revoyant la détresse des familles. »

Tandis que l’épidémie de dermatose nodulaire a mis le feu aux étables, nombreux sont les taxis qui hésitent entre jeter l’éponge et prendre le mors aux dents. Ce lundi 15 décembre, l’Association Élite Taxi France a publié un communiqué informant que « face à un sentiment d’injustice et d’abandon partagé, les professionnels du taxi rejoignent dès aujourd’hui le mouvement de mobilisation des agriculteurs qui luttent pour leur souveraineté alimentaire et une rémunération juste de leur travail essentiel. » Face à « une concurrence déloyale et illégale qui dure » ainsi qu’« une convention sociale inacceptable », Élite Taxi France appelle « l’ensemble de ses membres et sympathisants à se joindre, dans la mesure du possible, après concertations avec les organisateurs, aux rassemblements et actions des agriculteurs partout en France. Des mouvements de grande ampleur sont en préparation, et nous serons à leurs côtés pour porter une voix commune : celle des professions de terrain, indispensables à la vie de nos territoires et de nos concitoyens, mais sacrifiées sur l’autel d’une mondialisation dérégulée et d’un laisser-faire intolérable. »

Refroidissant l’insouciance des fêtes de fin d’année, la révolte des agriculteurs rejointe par celle des taxis nous rappelle notre responsabilité de consommateur.

Hélène Manceron

Editeur : Lempickom sarl 11, rue Duvergier - 75019 Paris

Directrice de publication : Hélène Manceron

Administration : Hervé Borruel

Secrétaire de rédaction : Laurent Thelliez

Conception maquette : Stanislas Marçais

Crédit photo (sauf mention) : LNM

Contact : 100pour100newstaxis@gmail.com

Imprimeur : ESAT - Les Ateliers de la coopération 13, rue Georges Auric - 75019 Paris

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décembre 2025 - numéro 312 - édition imprimée n° 148

actualités

Taxis

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/ T3P : Pas de quoi se réjouir

La fin d’année bat son plein et nombreux sont les chauffeurs qui tentent de profiter de la période traditionnellement plus faste afin de clôturer sans trop de casse leur bilan d’activité. Alors que les taxis facturent leur premier mois de prise en charge de malades selon les nouvelles règles de l’Assurance maladie, le moral des chefs d’entreprise est mis à mal lorsqu’ils en constatent les conséquences sur la rentabilité de leurs entreprises. Déterminées à ne pas laisser s’effondrer la profession, les fédérations maintiennent leur mobilisation auprès des ministères et ont initié une procédure judiciaire conjointe. Transport de malades : premiers constats de réalité

Avec l’impact de la nouvelle convention pour le transport de malades sur la facturation des transports réalisés par les entreprises taxi depuis le 1er novembre dernier, le moral des chauffeurs est en berne. « Des pertes s'accumulent, certains types de transports ne peuvent déjà plus être réalisés », constate Magaly Bazire, présidente de la FNTI. De leur côté, dans de nombreux départements, des collectifs de patients affichent leur désarroi auprès des médias, notamment les parents dont les enfants étaient

jusqu’à présent régulièrement pris en charge par les taxis. « Sur le terrain, les professionnels tentent de s’adapter au mieux. Chacun essaie de limiter les dégâts par l’allongement des heures et en travaillant les week-ends mais certains pensent déjà à licencier ou à fermer avant la faillite », témoigne Emmanuelle Cordier, présidente de la FNDT. « Nous sommes déçus par les commissions locales qui sont restées aussi intransigeantes que leur représentation nationale », souligne Bernard Crebassa, président de la FNAT. L’Uncam aux abonnés absents Après avoir imposé sans concertation la nouvelle grille tarifaire de la convention pour les transports par taxi conventionnés par l’Assurance Maladie, l’Uncam campe sur ses positions. « Depuis l’entrée en vigueur de la convention quinquennale, l’Uncam n’a répondu à aucune sollicitation », déplore la FNDT. « Nous devions travailler sur la mise en place des plateformes de transport mais pour l’instant, l’Uncam travaille de son côté avec les ambulanciers. Ils ne vont pas faire 2 plateformes ! Ils risquent de nous imposer un modèle qui nous exclura de fait ! » réagit la FNAT. Même constat pour la FNTI : « Nous avons été choqués lorsque nous avons commencé à travailler en commission locale sur la clause de revoyure programmée au niveau national en mars prochain. Les transports en carence seront évalués non pas sur la situation optimale pour l’accès aux soins mais sur les nouvelles carences créées par la nouvelle convention », dénonce la présidente. « La clause de revoyure s’annonce mal. La charte nationale qui avait été annoncée afin de relever toutes les incohérences et les manquements soulevés au niveau local n’a toujours ni date ni contenu », complète la FNAT.

Vers un dénouement judiciaire ? Déterminées, la FNDT, la FNAT et la

FNTI ont conjointement engagé une procédure devant le Conseil d’État. « La question prioritaire de constitutionnalité – QPC – concernant la loi qui autorise l’Uncam à imposer unilatéralement la nouvelle convention est toujours en cours », nous informe la FNDT. « Le sujet est éminemment politique dans le contexte de vote dans la douleur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Donner raison aux taxis ouvrirait une brèche que saisiraient de nombreux acteurs de santé eux aussi malmenés par l’institution sociale », nous confie une source proche du dossier.

Concurrence déloyale : en attente de concret

Du côté du ministère des Transports, les sujets en cours n’ont pas plus avancé. « Comme si tout allait bien alors que la situation reste compliquée », commente la FNDT. « Nous avons juste reçu un courrier de politesse de notre ministère de tutelle à notre sollicitation commune », explique la FNTI. « Le décret sur la réservation préalable est un bon début mais si cela n’est pas suivi de sanction, cela ne reste qu’un texte sans effet concret », complète-t-elle.

Tarifs : toujours dans le flou

Depuis l’audition des fédérations le 24 novembre dernier, les tarifs n’ont pas été finalisés et le montant de l’actualisation reste en suspens.

« Nous sommes toujours en attente. Le montant d’1,38 % d’actualisation n’a pas été confirmé, aucune réponse n’a été apportée sur les demandes de revalorisation des suppléments ni même sur l’écotaxe qui pèse injustement sur les entreprises de taxi sans qu’elles puissent ajuster leurs tarifs », explique la FNAT. HM

Directrice de Publication : Hélène Manceron
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Prix, conditions, financements : tout savoir sur la licence de taxi à Paris

Les conseils de Diane Mathé, Jurifinance - Gestax

I ndispensable pour exercer le métier de taxi, l’autorisation de stationnement (ADS), la « licence », alimente de nombreuses interrogations et rumeurs. Entre règles administratives, conditions de cession et exigences parfois complexes, acheter ou vendre une licence peut relever du parcours du combattant. Comment s’y retrouver ? Quels éléments déterminent réellement le prix d’une licence ? Quelles précautions prendre pour sécuriser cette transaction ? Diane Mathé, directrice de JuriFinance, spécialiste du financement et du transfert de licence de taxi parisien, partage son expertise et ses conseils pour réussir son projet en toute sérénité. Quels facteurs influent sur le prix des licences ?

À Paris, le prix des licences est exclusivement déterminé par la loi de l’offre et de la demande. Il n’existe pas de reprise de clientèle et les données du registre des transferts doivent être interprétées avec prudence car les délais de traitement, parfois supérieurs à cinq mois, peuvent fausser la lecture du marché réel. Du côté des banques, l’usage prévoit généralement un financement étalé sur sept ans, parfois huit, avec un apport personnel d’au moins 20 %. À ce jour, le prix moyen de cession s’élève à 165 000 €.Pour que le marché fonctionne correctement, une certaine stabilité est indispensable. Celle-ci permet de conforter les établissements bancaires quant à la viabilité économique de la profession. Chaque mois, JuriFinance publie le prix moyen des dernières transactions

sur sa page Facebook et organise une dizaine de réunions d’information par an, ouvertes à tous. Celles-ci aident les futurs acquéreurs à structurer leur projet, en permettant de lever les doutes et de poser clairement les enjeux. Je suis juriste et l’équipe qui m’entoure est spécialisée dans le financement des taxis depuis 20 ans. Nous réalisons entre 80 et 100 cessions par an, y compris dans des situations complexes : l’accompagnement proposé est entièrement personnalisé. Comment réussir sa cession ?

Chez JuriFinance, nous accompagnons les vendeurs dans la préparation de leur projet de cession, en vérifiant scrupuleusement l’ensemble des pièces requises par la préfecture de police de Paris pour valider le transfert, que l’autorisation de stationnement ait été délivrée gratuitement avant octobre 2014 ou acquise à titre onéreux. Dans le premier cas, le titulaire doit justifier de quinze années d’exploitation effective et continue ; dans le second, une durée minimale de cinq ans est exigée. Ces conditions sont attestées à l’aide des avis d’imposition faisant apparaître les revenus professionnels issus de l’exploitation de la licence ou par la production des bilans comptables. Lorsque la licence est détenue par une société, la présentation des liasses fiscales, sur les mêmes durées, est également indispensable. Certains vendeurs peinent à récupérer leurs licences, notamment lorsqu’elles sont gérées par des organismes peu scrupuleux : nous leur indiquons les démarches qui leur permettront de vendre en toute sécurité.

Comment préparer son dossier d’acheteur ?

L’achat d’une licence de taxi repose sur des cri-

tères financiers stricts. Si les banques exigent un prévisionnel solide, certaines financent les reconversions sans expérience. Plus généralement, sont étudiés le type de véhicule, la clientèle visée, l’activité exercée (conventionnement, affiliation radio…) ainsi que la capacité de remboursement, les charges sociales et les revenus attendus. L’acheteur doit fournir l’ensemble des justificatifs d’usage, justifier d’une carte professionnelle valide et sécuriser son financement. Les banques analysent avec attention la tenue des comptes, l’endettement du foyer, l’expérience du candidat, l’affiliation à une radio et les relevés de courses. Le choix du véhicule est également stratégique, il est généralement financé à 100% mais les acheteurs qui ont déjà un véhicule n’ont évidemment aucune obligation d’en acheter un autre.L’acquisition d’une licence étant un véritable projet de vie, JuriFinance travaille à sécuriser la transaction pour éviter tout décalage entre remboursement et exercice de l’activité. Un apport minimum de 20 000 € est demandé, mais 35 000 € facilitent l’accès à de meilleures conditions de financement. Constituer cet apport demande en moyenne deux ans de discipline financière. Le sérieux, la rigueur et la bonne gestion des comptes sont déterminants. Il est enfin recommandé d’acheter dès que les conditions sont réunies : attendre une éventuelle baisse des prix peut coûter cher, la location d’une licence représentant environ 3 000 € par mois. Venez nous consulter ! HM

Prochaine réunion d’information : Mardi 13 janvier 2026 à 12h30, inscription au 01 43 65 69 31 Plus d'infos : Jurifinance.fr - @JuriFinanceGestaxParis

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Cabéo, une appli taxi par les taxis

Présentée au Salon des taxis 2024 et disponible sur les stores, Cabéo, application de mise en relation taxi, évolue. Ouvrant son capital pour franchir une nouvelle étape, la solution numérique revendique son ADN taxi avec l’ambition d’offrir un outil de gestion complet à la profession. Sébastien Dumarais, son co-fondateur et chef d’entreprise de taxis en Savoie, raconte l’histoire du projet et partage ses objectifs.

Comment a été créé Cabéo ?

Le projet a vu le jour au volant ! À l’origine, je souhaitais développer une application uniquement pour ma société qui gère cinq véhicules opérationnels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Avec la complexité de la gestion des appels via WhatsApp, téléphone et SMS, j’ai réalisé qu’il fallait simplifier le processus. J’ai donc pensé à une application permettant aux clients de passer commande simplement en téléchargeant un lien. Travaillant avec des collègues de longue date, je leur ai proposé ma solution. Puis, en discutant avec des développeurs, nous sommes convenus qu’il était dommage de se limiter à un seul département, car les enjeux sont les mêmes partout. C’est ainsi que nous avons décidé d’ouvrir le projet au niveau national. Créer une application ne se limite pas à une solution technologique, cela implique également de dynamiser une communauté. Il est essentiel que les taxis acceptent de faire le pas vers le numérique car qu’on

le veuille ou non, la transition numérique est désormais indispensable. Quels sont ses atouts ?

La communauté taxi a accueilli cette nouveauté favorablement car il existe une forte demande pour lutter contre la concurrence des appli VTC. Notre objectif est de construire un outil de gestion complet qui apporte une réelle valeur ajoutée telle que de rester disponible sans être physiquement présent dans une file de taxis. Nous ne voulons pas non plus d’une application contraignante qui pénalise les chauffeurs s’ils ne prennent pas la course. Chaque chauffeur reste maître de sa disponibilité. Actuellement, Cabéo est principalement axée sur la commande immédiate, tout en offrant un système de réservation pour les 28 jours suivants. Dans notre zone touristique, beaucoup d’entre nous sont chefs d’entreprise de taxis, mais aussi de VTC voire capacitaires de transport. Cette application permettra à ces professionnels de gérer l’ensemble de leur flotte tout en respectant la réglementation. Les options de paiement sont flexibles, avec des choix disponibles à bord ou via l’application, selon la préférence du client. Nous souhaitons également explorer l’interconnexion avec d’autres applications concurrentes pour créer un flux de courses mutuel. Déjà près de 500 entreprises qui exploitent chacune plusieurs ADS sont inscrites. Les nouvelles fonctionnalités seront définies en fonction des besoins des membres de l’application.

En quoi Cabéo est-il original ?

La principale originalité de Cabéo réside dans l’ouverture de son capital à tous les taxis. Mes 6 associés et moi avons transformé la SAS en une SAS à capi-

tal variable, ce qui permet aux taxis d’acquérir des parts. D’autres partenaires pourront investir mais ils ne disposeront pas des mêmes droits afin d’éviter que des personnes extérieures au secteur prennent des décisions. En investissant, les taxis bénéficieront d’une gratuité d’usage de l’application et détiendront un droit de vote qui leur permettra de participer à son évolution. Ils pourront valoriser leur société car en plus de vendre leur licence, ils cèderont un flux de clientèle immédiatement opérationnel. Ignorer la demande croissante des clients pour une application de réservation taxi serait une erreur car cela pourrait nous faire passer à côté de nombreuses courses. Le secteur a pris du retard par rapport à certains acteurs et il est temps de le rattraper en s’ouvrant aux nouvelles technologies. Si nous offrons aux clients des outils pratiques pour réserver des taxis, ils resteront nos clients. Nous sommes au début de l’aventure. Nous avons besoin des taxis pour construire l’application qu’ils souhaitent. L’application fait simplement le lien entre le client et le taxi, et les utilisateurs jugeront la qualité du service fourni. Actuellement, nous appliquons une commission sur les courses, car nous souhaitons que l’application reste accessible par sa gratuité. À long terme, nous envisageons un modèle où chaque taxi pourrait soit détenir une part sociale ou seulement s’acquitter d’une cotisation mensuelle sans commission.

Propos recueillis par HM contact@cabeo.app - T. 04 80 98 96 14 - Cabeo.app

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Sébastien Dumarais
Faisant le lien entre client (à gauche) et taxi (à droite), Cabéo offre une nouvelle alternative.

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