
1er novembre 2025 - Numéro 309 Édition imprimée n°146
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1er novembre 2025 - Numéro 309 Édition imprimée n°146
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Taxi d’Halloween
Je profite que mon taxi glisse sereinement dans la circulation pour me remaquiller. Évitant de justesse un cycliste qui change de voie sans crier gare, mon chauffeur ne peut s’empêcher de lâcher « Espèce de crétin suicidaire ! »… avant de se rendre compte que son coup de frein habile mais brusque m’a fait repeindre ma joue au rouge à lèvres. Il me tend aussitôt la boîte de mouchoirs de son tableau de bord. « Tenez, servez-vous. Si vous voulez, il me reste des bonbons. Halloween, c’était hier soir. », s’excuse-t-il avec humour. Tout en tentant de réparer les dégâts, je le taquine : « Vous êtes un fan des sorcières et des citrouilles ? » « Perso, pas vraiment, ça n’existait pas quand j’étais môme, mais aujourd’hui, c’est devenu incontournable. Hier, j’ai accompagné mes gamins faire le tour du voisinage pour demander des bonbons puis je suis allé bosser car le soir d’Halloween, il y a autant de boulot que pour la Fête de la musique ! »
D’origine celtique, cette fête s’est américanisée au XXe siècle et connaît en France un engouement croissant. Selon une historienne, Halloween refléterait « notre inquiétude métaphysique de la recherche de l’autre monde », comme son homologue mexicaine El día de los muertos qui « dédramatise la mort », et nous permettrait de nous purger de la violence de nos passions et de nos peurs…. L’influence de la culture nord-américaine expliquerait aussi pourquoi les premiers publics touchés sont les enfants et les ados qui ont envie de vivre ou de faire comme dans les séries ou les dessins animés qu’ils regardent. Hors religion, c’est dans les années 90 que le 31 octobre s’invite en France et s’impose peu à peu dans de nombreux foyers. Selon une étude, plus de six Français sur dix déclarent fêter Halloween, une part qui monte à 76 % chez les 18-24 ans. D’année en année, les confiseurs se frottent les mains ! « Les chocolatiers ont Noël et Pâques, la confiserie a Halloween ! » se réjouit le service marketing de Haribo. « Pour le secteur de la confiserie, cela représente 135 millions d’euros chiffres d’affaires en 2024. En hausse de 53 % par rapport à 2019. » Une enquête OpinionWay parue en 2024 estime que le budget moyen des Français célébrant Halloween s’élève à 85 euros, une performance qui fait pâlir les autres secteurs alors que les ménages sont en pleine déconsommation.
Dans un contexte où économistes, politiques et médias jouent à nous faire peur, « Un bonbon ou un sort ? » reste un moindre mal.
Hélène Manceron
Editeur : Lempickom sarl 11, rue Duvergier - 75019 Paris
Directrice de publication : Hélène Manceron
Administration : Hervé Borruel
Secrétaire de rédaction : Laurent Thelliez
Conception maquette : Stanislas Marçais
Crédit photo (sauf mention) : LNM
Contact : 100pour100newstaxis@gmail.com
Imprimeur : ESAT - Les Ateliers de la coopération 13, rue Georges Auric - 75019 Paris
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1er novembre 2025 - numéro 309 - édition imprimée n°146

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ritimes…, jusqu’au bout, les taxis se seront mobilisés pour dénoncer les conséquences de la nouvelle grille tarifaire tant sur leurs entreprises que sur l’accès aux soins des assurés sociaux dans les territoires. Peine perdue, les caisses départementales d’assurance n’ont bénéficié d’aucune marge de manœuvre pour adapter le dispositif national aux nécessités locales et l’Uncam est restée inflexible, préférant affronter les conséquences plus tard plutôt que d’éviter le pire maintenant. Saisine du Conseil d’État Contestant tant le fond que la forme de la nouvelle convention pour le transport de malades, la FNDT, la FNAT et la FNTI ont engagé une procédure contentieuse devant le Conseil d’État contre l’Uncam et les ministères impliqués dans sa définition. Le
de transport avec chauffeur (VTC) » sous peine de radiation du « registre et une interdiction de s’y inscrire à nouveau pendant une durée maximale de trois ans ». Il obligerait les plateformes de mise en relation à être vigilantes sur « le caractère personnel de l’inscription au registre de l’exploitant de VTC et l’absence de situation de travail dissimulé ». Dans le cas contraire, les plateformes s’exposeraient à une amende administrative. Les fédérations de taxis ont été auditionnées pour avis, ce 29 octobre, par le rapporteur de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat.
Centrales de réservation : déclaration obligatoire
Alors que le budget de la Sécurité sociale pour 2026 fait l’objet de débats tumultueux à l’Assemblée nationale, dans de nombreux départements, les taxis ont manifesté pour dénoncer la convention nationale pour le transport de malades qui entre en vigueur ce 1er novembre. L’Uncam restant sourde à leurs revendications, les organisations professionnelles taxis ont quant à elles saisi le Conseil d’État. Tandis que les sénateurs ont auditionné les représentants de la profession dans le cadre du projet de loi pour la lutte contre la fraude fiscale et sociale, le ministère des Transports a enfin publié la liste des centrales de réservation T3P agréées.
Transport de malades, un désastre annoncé Après l’échec de deux ans de négociations, une manifestation nationale historique et la mobilisation régulière des taxis en département, la convention quinquennale cadrant le transport de malades pour l’Assurance maladie entre en vigueur ce 1er novembre. En Haute-Marne, à la Réunion, en Côte-d’Or, dans les Alpes-Ma-
14 octobre dernier, les 3 fédérations ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité visant à faire examiner la constitutionnalité des dispositions prises au regard du code de la Sécurité sociale. De son côté, l’UNT a également initié un recours en annulation devant le Conseil d’État, reprochant « des dispositions qui portent atteinte à la liberté contractuelle des entreprises de taxi et déséquilibrent les conditions économiques du conventionnement » Projet de loi de lutte contre la fraude fiscale et sociale Chiffrant le préjudice à 13 milliards d’euros, le gouvernement a décidé de soumettre au Parlement un projet de loi pour lutter contre les fraudes sociales et fiscales. Renforçant les moyens pour détecter et prévenir les fraudes, deux articles du projet concernent directement le T3P. L’article 7 imposerait notamment aux entreprises de taxis conventionnées par l’Assurance maladie « d’équiper leurs véhicules d’un dispositif de géolocalisation certifié par l’assurance maladie et d’un système électronique de facturation intégré ». Quant à l’article 8, il s’attaquerait à la pratique dite de « rattachement » largement usitée par les VTC. Il interdirait ainsi « la mise à disposition d’un tiers, à titre onéreux ou non, d’une inscription au registre des voitures
Obligation édictée par la loi Grandguillaume de 2016, la déclaration et son renouvellement annuel qui incombent aux centrales de réservation – taxis, VTC, véhicules motorisés à deux ou trois roues et transporteurs publics collectifs effectuant des services occasionnels en véhicule de moins de 10 places – n’avaient jamais été formalisés. Il y a quelques jours, la direction générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités (DGITM) a publié la liste des centrales de réservation déclarées au 1er octobre 2025. À cette date, 31 centrales de réservation figurent sur la liste, dont 8 dédiées au taxi. « Un chiffre bien faible au regard du nombre d’acteurs présents sur le marché », souligne la FNAT dans un communiqué. Un constat qui en effet ne manque pas d’interpeller, d’autant que des sanctions et des contraventions sont définies en cas de manquement ! HM
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Réunie en congrès les 3, 4 et 5 octobre à Vitré en Bretagne, la Fédération nationale des taxis indépendants a réaffirmé ses objectifs. Déterminés à remettre en cause la nouvelle convention pour le transport conventionné de malades par l’Assurance maladie ainsi qu’à lutter contre la concurrence déloyale des plateformes VTC, les participants ont témoigné de leur volonté d’impulser un nouvel élan à leur organisation professionnelle. Magaly Bazire, présidente, partage les ambitions de la fédération.
Comment s’est déroulé le congrès 2025 de la FNTI ?
Ce congrès avait une grande importance pour nous. Il s’est très bien passé car nous avons pu échanger sur tous les thèmes essentiels qui préoccupent la profession, exprimer notre volonté de changement sur le fonctionnement de notre fédération et exposer les nouvelles lignes directrices que nous souhaitons suivre. Depuis plusieurs mois, la FNTI a subi des coups durs et des coups bas mais, malgré cela, le combat pour notre métier est resté la priorité de notre organisation professionnelle comme en témoignent plusieurs actions en cours. Aujourd’hui, la FNTI connaît un nouvel élan d’énergie grâce à l’élection de 7 nouveaux membres au comité directeur, très investis et plus motivés que jamais pour défendre les intérêts de la profession. Quelles sont vos priorités ?
La lutte contre la concurrence déloyale et contre les pratiques illégales au sein de l’écosystème du T3P ainsi que le transport de malades assis demeurent nos priorités. Nos marges de manœuvre sur le transport conventionné sont restreintes du fait d'une politique dictatoriale, de décisions sans accord commun de l’Assurance Maladie et
ce, malgré des mobilisations exemplaires qui resteront marquées dans les esprits. Nous continuons le combat et demandons la suspension immédiate de cette convention qui engendrera de graves dommages collatéraux. Depuis début juin, nous avons entamé avec d'autres fédérations une procédure contentieuse devant le Conseil d’État contre les ministères et la CNAM sans préjuger d’autres modes d’actions – politiques, syndicales – qui pourraient s’imposer. Concernant les plateformes VTC, nous avons obtenu des avancées notables mais encore loin d’être suffisantes pour régler le problème de la concurrence déloyale. À ce jour ont été publiés un arrêté le 24 juillet 2025 relatif à la signalétique des VTC, deux arrêtés le 6 août 2025 relatifs aux justificatifs de réservation préalable applicables l’un aux VTC et l’autre aux taxis, une doctrine concernant l’utilisation de la voie publique ainsi que la liste des centrales de réservation communiquée sur la page internet du ministère des Transports ce début octobre. Nous continuons les travaux et nous allons être entendus par le Sénat prochainement dans le cadre du projet de loi relatif à la lutte contre les fraudes sociales et fiscales afin de tenter de mettre fin aux sociétés de rattachement, ce qui permettrait de rééquilibrer le marché en empêchant les plateformes de pratiquer des prix trop bas.
Quelle dynamique souhaitez-vous engager pour la profession ? À la FNTI, nous avons

conscience que le métier de taxi traverse une période particulièrement difficile. Les artisans font face à une double pression : d’un côté, une nouvelle convention CPAM qui fragilise les revenus et, de l’autre, une concurrence déloyale des VTC qui nuit à l’équilibre du secteur. Notre priorité est de redonner confiance et perspectives aux artisans du taxi, un métier essentiel mais trop souvent fragilisé par les évolutions économiques et réglementaires de ces dernières années. Nous souhaitons impulser une nouvelle dynamique pour défendre les taxis. Nous souhaitons une revalorisation du métier en défendant des conditions de travail justes, une réglementation équitable face à la concurrence déloyale et une meilleure reconnaissance du service au public que représente le taxi. Notre ambition est claire : protéger, moderniser et valoriser le métier de taxi.
Propos recueillis par HM
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COMEX FNTI 2025 :
De gauche à droite (debout) : Mohamed Baassini, Zaubert Aissat, Clémence Roussel, Soulimane Babya, Eric Roulière Laumonier, Jean Louis Taxi, Armelle Lamblin, Abdelatif Grine, Bilal Bouammar, Didier Picard. De gauche à droite (assis), le bureau : Paul Durin secrétaire général, Mahyar Motamedi vice-président, Magaly Bazire présidente, Julien Deville vice-président , Romaric Thibaut trésorier.


Interview de Sami Benfers, conseiller municipal délégué au Contrôle des voitures publiques à la Mairie de Marseille.
Devenu conseiller municipal en 2020 à la Mairie de Marseille, Sami Benfers, issu du transport de marchandise, a découvert une profession. Délégué au Contrôle des voitures publiques, il est interpellé par la mauvaise réputation dont souffrent les taxis de la cité phocéenne. Alors qu’il impulse une revalorisation du métier, il se heurte à des pratiques illégales et une opposition de certains chauffeurs. Il témoigne de sa volonté d’offrir un nouveau souffle aux taxis de la capitale du Sud.
Pourquoi la délégation des taxis vous a-t-elle été confiée ?
À la sortie du Covid, je suis interpellé par un taxi qui m’invite à faire remonter les doléances de la profession. Ma première intervention a été la rédaction d’une note à l’attention du Maire afin d’exonérer les taxis de leur droit de stationnement. À force de les rencontrer, un climat de confiance s’est établi et j’ai sollicité auprès de notre Maire, Benoît Payan, que me soit confiée la charge de cette délégation. Ensuite, je suis intervenu sur divers dossiers en souffrance concernant le taxi dans notre ville. À Marseille, la ville a la responsabilité de la gestion des 1115 licences. Le schéma de la mobilité marseillais évolue. Il y a moins de voitures particulières dans le centre-ville, nous incluons les mobilités douces. Dans ce contexte, les taxis doivent prendre pleinement la place qui leur revient. Au départ, je ne parlais pas d’augmenter le nombre de licences mais d’améliorer leur disponibilité. Nous avons travaillé sur le devenir des stations de taxis afin qu’elles soient positionnées aux points stratégiques de la ville et en site propre. Que ce soit en interne avec les adjoints en charge des autres délégations ou en

externe face à la Métropole, le Grand port maritime de Marseille, les représentants de l’hôtellerie, de la CCI, ou ceux de la gare Saint-Charles, je suis devenu le VRP des taxis. Quels constats avez-vous pu établir ?
Le taxi est un métier d'intégration professionnelle et culturelle. C’est un ascenseur social qui porte de nombreuses familles vers la réussite. Lors de plusieurs décès de chauffeurs, je me suis impliqué afin que soit rendu hommage au dévouement à leur métier dont ils ont témoigné. Lorsque la convention pour le transport de malades a été présentée, même si des économies sont nécessaires, j’ai défendu la nécessité des qualités humaines que prodiguent les taxis aux patients qu’ils transportent. Les taxis ont souffert et souffrent encore d'une mauvaise réputation qui leur est néfaste mais tout le monde réclame du taxi. Les plateformes VTC ont cannibalisé leur travail mais les taxis ont encore le potentiel de renverser la vapeur. Pour me rendre compte, j’ai organisé des réunions où chaque taxi pouvait participer et je suis allé sur le terrain. De jour comme de nuit, je suis allé à leur rencontre. Je suis alors témoin de nombreux dysfonctionnements et entorses à la réglementation. Je préviens les
organisations professionnelles que nous allons procéder à des contrôles et là, c’est la catastrophe ! Tri de courses, débarquement de clients au motif qu’ils demandent une facture, défaut de contrôle technique, etc. Avant de saisir la commission de discipline, nous avons fait des rappels à l’ordre. Nous avons même instauré une commission de conciliation. Je ne suis là ni pour fragiliser les entreprises de taxi en confisquant les licences, ni pour faire le shérif ! Quelles perspectives à votre action ?
J’ai beaucoup de bienveillance pour la profession. Je ne crois pas à la pédagogie de la sanction. Mais je suis saisi, preuves à l’appui, de nombreuses irrégularités : concernant la formation continue, la gestion du central radio, la location-gérance des ADS, etc. Je tire la sonnette d’alarme auprès des organisations professionnelles en leur rappelant qu’en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale, « tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République ».../...
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.../... J’ai donc transmis un signalement en février dernier et, pour mettre fin à tout conflit d'intérêts, 2 personnes ont été exclues du service des taxis. Enfin, face à l’augmentation de l’activité de la ville qui a notamment accueilli en 2024 17,86 millions de voyageurs à la gare Saint-Charles et 11,17 millions de passagers à l’aéroport Marseille-Provence, j’ai proposé au Maire, auquel revient la décision, la création de 80 nouvelles ADS. Leur nombre n’a pas évolué depuis 1963 ! Les réactions de certains taxis ont été vives mais moins d’une centaine de chauffeurs ont participé à la manifestation contestataire et d’autres sont très favorables à cette mesure. Il faut arrêter le chantage à la manifestation. Pour donner un nouvel essor à la profession, il faut du courage. Le courage de se réformer, le courage d'avancer et de sortir de sa zone de confort qui n'est en fait que la mort lente du taxi. Propos recueillis par HM


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