
1er juillet 2025 - Numéro 301 - Édition imprimée n°142
100% NEWS TAXIS, journal d’informations spécialisées disponible tous les 1ers et 15 de chaque mois. Edition digitale gratuite. Edition papier sur abonnement - LEMPICKOM sarl.
100pour100news.com
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Taxi sous canicule
À peine sortie dans la rue, l’intensité du soleil me met en eau. Scrutant la circulation, je hèle un taxi qui s’arrête avec souplesse. Après m’être installée et avoir donné ma destination au chauffeur, je savoure la fraîcheur de son véhicule et m’adresse à lui : « La température de votre véhicule est très agréable. Vous devez être des rares personnes qui ne souffrent pas de la canicule ». « À l’intérieur c’est agréable mais la voiture, elle, elle souffre. Il faut être vigilant », me répond-il.
Lorsqu’il fait 35 °C à l’extérieur, la température dans l’habitacle peut facilement grimper jusqu’à 50 °C en quelques minutes. Dans ces conditions, il n’y a pas que l’atmosphère de l’habitacle qui en prend un coup. Pour les voitures essence, certaines peuvent refuser de démarrer à cause de l’effet « vapor lock » qui bloque l’alimentation du moteur. Pour les voitures électriques, si elles souffrent moins du chaud que du froid, c'est surtout au niveau de la batterie que la vigilance s'impose car pour fonctionner de façon optimale, une batterie lithium-ion doit tourner à une température idéale comprise entre 20 et 25 °C. En cas de surchauffe, l’autonomie sera réduite. La chaleur peut également avoir une incidence sur la vitesse de recharge ainsi que sur les bornes de recharge, rarement protégées du soleil, dont la puissance de charge peut être ralentie. La canicule provoque également une usure accélérée de nombreux éléments des véhicules. L'entretien régulier du système de climatisation, nettoyage du circuit et remplacement du fluide frigorigène, est nécessaire pour maintenir son efficacité et éviter la panne. Lorsque le thermomètre s’emballe, les filtres à huile s’encrassent plus rapidement, les pneus se ramollissent, pouvant perdent jusqu’à 100 mg de pression par jour et voir leur gomme fragilisée par la température de l’asphalte. Enfin, les fortes chaleurs peuvent perturber la fiabilité de la multitude de capteurs et de modules de l’électronique embarquée.
Arrivée à destination, je demande à mon chauffeur s’il a une astuce pour refroidir son taxi. « Avant de lancer la clim, je baisse la vitre passager puis j’ouvre et ferme rapidement ma portière conducteur 5 fois de suite. Ça évacue l’air surchauffé ! » À ma sortie du véhicule, rattrapée par la chaleur, je suis le conseil du chanteur Renaud : je marche à l’ombre !
Hélène Manceron
Editeur : Lempickom sarl 11, rue Duvergier - 75019 Paris
Directrice de publication : Hélène Manceron
Administration : Hervé Borruel
Secrétaire de rédaction : Laurent Thelliez
Conception maquette : Stanislas Marçais
Crédit photo (sauf mention) : LNM
Contact : 100pour100newstaxis@gmail.com
Imprimeur : ESAT - Les Ateliers de la coopération 13, rue Georges Auric - 75019 Paris
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1er juillet 2025 - numéro 301 - édition imprimée n°142
Déterminés à défendre le transport de malades, les taxis se sont de nouveau mobilisés ce 24 juin devant le ministère de la Santé. Organisant un convoi qui a sillonné l’Hexagone, ils dénoncent les conséquences de la réforme tarifaire. Sommé d’agir urgemment pour éviter un dérapage des dépenses de santé, le gouvernement a de fait engagé déjà des correctifs annulant notamment la revalorisation des consultations médicales pourtant actée avec les praticiens. À l’inverse, le ministère des Transports semble maintenir sa trajectoire pour l’assainissement des pratiques des plateformes VTC et la Cour de cassation a condamné l’une d’entre elles pour non-respect du code du transport et du droit du travail. Transports de malades face au mur Après avoir été reçue le 24 juin dernier par la ministre de la Santé, la ministre des Comptes publics et le directeur de la CNAM, l’Interfédérale taxi a partagé sa déception avec les manifestants. Annonçant le déclenchement d’une alerte sur les comptes
de l’Assurance maladie obligeant réglementairement un ralentissement urgent des dépenses de santé, les ministres ont refusé les propositions de l’Interfédérale au motif qu’elles feraient augmenter l’enveloppe budgétaire de 1,3 milliard d’euros.
Le gouvernement s'est néanmoins engagé à :
• Intégrer une clause de revoyure en avril 2026 afin de pouvoir procéder à des ajustements dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2027 ;
• Demander à être informé mensuellement par les CPAM locales des conséquences économiques et sociales de la nouvelle convention ;
• Maintenir l’exclusion des VTC du transport sanitaire ;
• Définir un cahier des charges garantissant l’accès aux plateformes hospitalières aux petites structures taxi ;
• Exclure les opérateurs non européens des plateformes hospitalières ;
• Développer les salons de sortie dans les centres de soins ;
• Étudier l’utilisation du registre des disponibilités le.Taxi dans la mise en place de la géolocalisation (expérimentation fin 2025) afin d’optimiser les courses et lutter contre la fraude ;
• Mettre en place un tarif plancher.
Si certains taxis proposent le maintien de la convention existante en contrepartie du versement d’une franchise d’1 € sur chaque course afin de répondre aux objectifs d’économies de
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l’institution sociale, auditionnée à l’Assemblée nationale, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, a réaffirmé la détermination du gouvernement. « D’ultimes échanges avec les syndicats auront lieu sur certains paramètres de cette convention mais, je le dis clairement, nous n’avons pas d’autre solution qu’une réforme du modèle de tarification. C’est la raison pour laquelle, Mesdames et Messieurs les députés, je dois vous dire que nous appliquerons cette réforme du modèle de tarification. » Dans l’attente d’une prochaine réunion, la profession réfléchit à l’organisation d’une nouvelle mobilisation.
Des avancées sur la concurrence déloyale des plateformes VTC Réunissant le 19 juin l’Interfédérale taxi, des représentants du ministère de l’Artisanat, de la DGTIM, de la préfecture de police de Paris et du ministère de l’Intérieur, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a fait un point étape. Depuis la mobilisation des taxis dénonçant la concurrence déloyale des VTC et de leurs plateformes, 800 amendes dont 450 pour exercice illégal de la profession de taxi et 160 pour absence de réservation ont été délivrées. À partir du 1er juillet, les amendes forfaitaires délictuelles (AFD) sont généralisées sur l’ensemble du territoire, assorties d’une notification auprès des préfets précisant la définition de la voie publique, les sanctions et les modalités de contrôle. Les services ministériels doivent saisir le Conseil d’État sur la notion de réservation préalable et l’imposition d’un délai entre la commande et la prise en charge des VTC. Une mission sur l’évaluation des modalités d’accès aux professions du T3P a été diligentée. Cherchant à endiguer la pratique de « rattachement », une proposition de loi encadrant les pratiques des plateformes devrait être présentée en fin d’année. Enfin, la Cour de cassation a condamné la plateforme VTC Free Now (ex Chauffeurs Privés) pour maraude électronique et concurrence déloyale après une première condamnation pour non-respect du code des transports et du droit du travail, sanctionnant ainsi le dévoiement technologique de la réglementation T3P. HM
Publirédactionnel
Leader des taxis en France, G7 affirme son rôle moteur dans la transition écologique du secteur. Franchissant le seuil de 90 % de berlines à motorisation hybride ou électrique, la flotte G7 Green consolide sa place de première flotte européenne de taxis à faible émission. Depuis janvier 2025, G7 renforce son dispositif pour accompagner les chauffeurs dans la transition électrique. La marque développe des partenariats et déploie un dispositif pour faciliter la recharge afin d’atteindre l'objectif de 30% de véhicules électriques au sein de la flotte à horizon 2030.
Une ambition gagnant-gagnant Avec l’objectif d’atteindre 30 % de véhicules électriques en 2030, soit deux fois plus que la moyenne du parc automobile français, G7 confirme ses ambitions en matière de transition écologique. Avec la double mission d’améliorer la mobilité pour tous de manière durable et de faciliter le quotidien des chauffeurs de taxi, en 2027, la marque a pour objectif d’atteindre 100 % de berlines G7 Green. « Je voulais un véhicule électrique pour avoir un véhicule propre », explique Tino, chauffeur G7 Green. Les passagers profitent d’un confort accru grâce à un environnement silencieux. « Au niveau des économies, j’ai fait un petit comparatif sur une semaine. Avant, j’en avais à peu près pour 1000 euros de gasoil. Et là, en chargeant à la maison, je descends à une quarantaine d’euros par semaine », complète-t-il.
Faciliter l’équipement
« Ça fait trois mois que j’ai la chance de conduire une voiture électrique. Pour rien au monde je ne reviendrai à une solution thermique. Pour moi, le passage du thermique à l’électrique a été hyper simple à partir du moment où j’ai pu installer chez moi une borne de recharge », explique Tino. Pour aider les chauffeurs à s’équiper, G7 a lancé une cellule dédiée afin de faciliter l’installation d’une solution de recharge à domicile. Par téléphone, les collaborateurs G7 guident les chauffeurs dans le choix de leur solution de recharge, ainsi que pour la sollicitation des aides disponibles. Des modèles de courriers sont mis à la disposition des chauffeurs afin de faciliter leurs démarches. « L’électrique, une fois que vous y avez goûté, vous ne pouvez plus vous en passer », souligne Tino.
Des partenariats sur mesure Pour accélérer sa transition énergétique, Taxirama, partenaire de G7, a signé des partenariats stratégiques avec des constructeurs automobiles tels que Toyota et BMW. Sélectionnant les véhicules les mieux adaptés à l’activité taxi, Taxirama propose à tarifs négociés des véhicules dont l’autonomie kilométrique a fortement augmenté. Les chauffeurs plébiscitent déjà plusieurs modèles dont les BM i5 et i7. Les conditions de recharge ont également évolué. « Je rentre à la maison, je branche la voiture, je vais me coucher. On ne peut plus simple », affirme Tino. Pour soutenir les chauffeurs, G7 a noué un partenariat avec le réseau de recharge itinérant ultra-rapide Electra
et a enrichi le catalogue des solutions disponibles pour l’installation de bornes de recharge à domicile avec les opérateurs Beev, Waat et Izi by EDF qui proposent désormais leurs services à des conditions dédiées aux chauffeurs G7.
I naugurant une nouvelle station de distribution aux abords de la base arrière taxi d’Orly, Hysetco renforce le maillage des stations disponibles en Île-de-France. Moteur dans la transition énergétique de la profession, Slota propose des formules « carburant compris » aux locataires-gérants comme aux artisans. Face au contexte économique que traversent les chauffeurs, elle déploie des dispositifs d’accompagnement financiers adaptés aux besoins de ses clients et favorise l’attractivité du métier. Une technologie qui décolle Offrant un temps de recharge entre 3 et 5 minutes, une autonomie de près de 650 km et un maillage de stations qui se densifie en Île-de-France, la mobilité hydrogène booste son développement. Si la société Hype a amèrement jeté l’éponge récemment, la filière poursuit son développement à pas de géant. Inaugurant ce 26 juin une nouvelle station de distribution aux abords de la base arrière des taxis à l’aéroport d’Orly, Hysetco, premier distributeur d’hydrogène en France, et l’acteur historique du taxi parisien Slota passent ensemble à la vitesse supérieure. Implantée au cœur de la plateforme aéroportuaire d’Orly, cette station constitue un point d’avitaillement essentiel d’une capacité de distribution d’1 tonne d’hydrogène par jour, de quoi servir près de 500 voitures et VUL. « Cette nouvelle station offre une solution dédiée à la mobilité intensive des professionnels. Elle multiplie par 6 notre capacité de distribution hydrogène », explique Loïc Voisin, président HysetCo. Prochainement, une station de même capacité va ouvrir à Roissy renforçant ainsi le maillage en Île-de-France. Un accompagnement dédié taxi Slota et Hysetco accompagnent leurs clients dans la transition énergétique.
« Nous déployons différents dispositifs afin qu’ils puissent en tirer profit à leur niveau », précise David Piercy, directeur du site de Pleyel Slota-Hysetco.
« Notre objectif est d’être aux côtés de nos clients chauffeurs face aux enjeux de la profession. Devant les difficultés
économiques rencontrées par les taxis ce premier semestre, nous avons mis en place des dispositifs adaptés afin de minimiser l’impact économique des grèves et d’aborder le mieux possible la période d’été. Nous accompagnons les nouveaux taxis dans leur découverte du métier et les chauffeurs expérimentés dans la poursuite de leur activité. Aux jeunes chauffeurs, nous apportons une aide au démarrage, offrons les formalités et les accompagnons financièrement. Aux chauffeurs déjà en activité, notre dispositif leur permettra également de bénéficier de remises et de traverser l’été dans des conditions optimales. Notre atelier, notre académie et notre service de métrologie subviennent aux besoins de nos clients qui peuvent choisir entre la berline standard Mirai 2, la compacte Mirai 1 et les véhicules PMR que nous avons développés avec Stellantis. Nos offres sont carburant compris. Les différents forfaits disponibles offrent de la souplesse aux chauffeurs qui peuvent maîtriser leurs frais fixes avec agilité en fonction de leurs impératifs. Nos dispositifs aident les chauffeurs en activité et rendent la profession plus attractive ! » conclut-il.
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