Bulletin bois 79/2006

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Bulletin bois 79/2006 Bâtiments de sport Plage, Ermatingen Plage de Lattenberg, Stäfa Centre de sport nautique Lido, Rapperswil Salle de sport ‹La Riveraine›, Neuchâtel Salle polyvalente La Brillaz, Lentigny Piscine, Bassins

Au bord du lac de Zurich, le nouveau centre de sport nautique en bois reflète la force et l’élégance inhérente à la pratique du canoë et de l’aviron. Maître d’ouvrage: Ville de Rapperswil et de Jona, club de canoë et club d’aviron Rapperswil-Jona Architectes: Roskothen Architekten GmbH, Rapperswil


Photo: BASF

Symbiose entre eau et bois

‹Un esprit sain dans un corps sain›. Cette maxime illustre bien l’importance du sport pour de nombreuses générations. Le sport, qui a longtemps eu un caractère éducatif, est devenu aujourd’hui l’expression d’une certaine joie de vivre. Il fait partie de nos loisirs, sert de moyen de rencontre, fait contrepoids à la vie professionnelle et apparaît comme un oasis de bien-être et de détente. Il constitue par ailleurs un facteur économique non négligeable. L’économie et la politique ont su saisir la balle au bond: aujourd’hui, de nombreuses infrastructures sont réunies en grands centres sportifs, judicieusement intégrés dans le tissu urbain pour être exploités de manière efficace et rentable. La relation entre le bois et les bâtiments sportifs est de prime abord pragmatique. Certaines traditions parlent d’elles-mêmes: les bains publics ont été très souvent réalisés en bois et une façade en bois s’intégrera mieux dans un environnement rural. Les avantages logistiques de la construction bois, comme la préfabrication en atelier qui limite la durée du montage, constituent également des arguments de poids pour son utilisation. Cependant, la recherche du bien-être qui caractérise le nouvel état d’esprit du sport et l’étude des réalisations présentées dans ce numéro éveillent le sentiment qu’une relation plus sensorielle existe entre le sport et le bois, et ce, par l’entremise de l’eau. Bien entendu, d’un point de vue technique, l’eau et le bois ne font pas bon ménage. Le contact imprévu et de longue durée doit être évité, mais la littérature spécialisée traite ce sujet et les professionnels savent résoudre ces questions. L’eau, ressource vitale, est intimement liée au sport. L’activité sportive augmente la température corporelle, tandis que l’eau l’abaisse. C’est pourquoi, en pratiquant un sport, nous transpirons, nous buvons, nous nous baignons ou nous prenons une douche. Rien que la couleur de l’eau a déjà un effet rafraîchissant. L’eau fraîche, à la fois apaisante et en même temps revigorante, renvoie aux formes douces et fluides. Il en va différemment du bois: sa forme cubique et linéaire contraste avec l’eau. Les structures porteuses formées de barre expriment le transfert des charges et laissent deviner la tension qui règne dans le matériau. Et pourtant, le bois est aussi un matériau vivant soumis aux changements: sa couleur en surface change avec les années, en fonction du rayonnement solaire, des saisons et de l’orientation du bâtiment. Ainsi même s’ils paraissent opposés, l’eau et le bois se combinent à merveille pour créer un sentiment de bien-être, qui est recherché aujourd’hui dans la pratique du sport. L’architecture reflète évidemment le contexte et l’affectation du bâtiment, mais quel autre matériau exprimerait mieux que le bois, dans les bains de Stäfa et d’Ermatingen, la chaleur de l’été , se fonderait dans l’environnement lacustre, et créerait ainsi une atmosphère de vacances? Qu’est ce qui est plus approprié que le bois dans le centre nautique de Rapperswil pour exprimer la dynamique, la force et l’élégance se dégageant de la pratique du canoë et de l’aviron? Un autre matériau que le bois peut-il être mis en œuvre si facilement pour des salles de gymnastique situées dans des contextes aussi différents que celui de la Riveraine, en pleine ville de Neuchâtel, ou de la salle de Lentigny, dans un environnement rural de carte postale? Où existerait-il un cadre plus idyllique que la piscine de Bassins, entièrement construite en bois, pour apprécier la vue et le calme? Il s’agit donc, pour les activités sportives, de réaliser des bâtiments en bois qui intègrent l’eau en tant que composante fondamentale du sport, et créent ainsi un espace d’activité, de détente, et finalement de bien-être.

Roland Brunner, Technische Kommunikation Lignum

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Plage d’Ermatingen Le mandat d’assainissement des anciens bains, vieux de 75 ans, avait déjà été attribué, lorsque la crue centenaire du Lac de Constance à la Pentecôte 1999, dégradât un peu plus les installations. Les dommages dus aux hautes eaux, ainsi que la requête de quelques enseignants qui désiraient un nouveau concept de plage avec bassins sportifs attractifs pour la jeunesse, conduisirent le conseil municipal à modifier sa démarche. Aujourd’hui, le nouvel aménagement en bois, fruit du concours d’architecture mis sur pied par la commune, séduit petits et grands et permet de profiter du lac en toute quiétude. En mai 2000, huit bureaux furent invités à un concours d’architecture. Le jury a, à l’unanimité, recommandé de poursuivre l’étude du projet Lido. Cependant, un retard de deux ans, dû à des recours privés, a conduit à renoncer à certains aménagements et a retardé l’ouverture à l’été 2003. La réalisation permet une séparation spatiale claire entre les secteurs actifs et de repos, avec une zone médiane, située entre le bâtiment et le lac, utilisée de manière intensive. Le bâtiment allongé de faible hauteur s’appuie contre le chemin suivant la berge et clos le périmètre. La construction, qui offre un passage couvert entre le kiosque et les vestiaires, est comme un pont reliant les pelouses légèrement surélevées à l’est et à l’ouest lors des hautes eaux. De grands arbres centenaires dispensent une ombre bienvenue sur le périmètre. Devant le bâtiment, la plage de sable de près de 1000 m2 comprend un terrain de beach volley, tandis qu’à l’ouest, elle est bordée par

un ponton flottant qui facilite l’accès à l’eau profonde. Pour les plus petits, une pataugeoire de 70 m2 avec un pavage en pierre de taille, est alimentée par l’eau du lac qui, à travers un déversoir en légère pente, rejoint le plan d’eau en contrebas. A l’est une pelouse réservée aux jeux de ballons complète les installations. La construction comprend un kiosque avec terrasse couverte et une aile renfermant les vestiaires, séparés par la zone d’accès. Les différents locaux semblent insérés sous la toiture qui délimite, avec le plancher ajouré en mélèze, l’emprise du bâtiment. Cette impression est renforcée du coté de la plage par la vaste galerie et par le bandeau en claustra qui permet la ventilation efficace des locaux. L’aile des vestiaires, contenant chacun quatre cabines individuelles et une douche solaire, intègre par ailleurs un local technique et de stockage pour l’exploitation, une chambre froide pour le kiosque, une infirmerie, un local pour le maître nageur et des WC également accessibles aux handicapés. La matérialisation du projet correspond à la tradition des bains en bois, et la construction en bois préfabriquée repose sur un socle en béton armé, légèrement surélevé pour la protéger des hautes eaux. Des cadres en bois, insérés dans le système poteau poutre, stabilisent la construction. Les éléments de paroi de 120 mm d’épaisseur sont revêtus, vers l’extérieur, de lambris trapézoïdal de 20 mm d’épaisseur en mélèze, traités avec un produit hydrofuge. Le revêtement intérieur est composé d’un lambris rainé crêté en sapin recouvert, dans les locaux humides, par des panneaux stratifiés ou des tôles en acier inoxydable. Le sol dans les vestiaires et dans

la zone extérieure est constitué de claire-voie en mélèze, alors que dans les autres locaux, le radier en béton armé a simplement été taloché et vitrifié. La toiture est composée de plaques nervurées en panneaux trois plis et âmes en lamellé collé. Elle est végétalisée ce qui évite la surchauffe estivale et procure une atmosphère agréable dans la zone du kiosque et de sa terasse.

Situation

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Lieu Westerfeldstrasse, 8272 Ermatingen Maître d’ouvrage Commune d’Ermatingen Architecte Jörg Singer, Architekt ETH/SIA, Ermatingen Ingénieur bois Markus Krattiger, Happerswil Entreprise bois Hanspeter Ilg, Ermatingen Ingénieur civil Planimpuls AG Bauingenieure, Kreuzlingen Bois mis en oeuvre Bois de construction: carrelets d’ossature et BLC 26 m3; Panneaux: trois plis 27 mm 425 m2; Lambris: mélèze 200 m2, épicéa 350 m2; Plancher: planches de mélèze 560 m2 Coûts (CFC 1-9) CHF 1,50 million Coûts (CFC 2) CHF 720 000.– Surface de plancher SIA 416 170 m2 Volume SIA 116 1240 m3 Durée de construction Septembre 2002–mai 2003 Photographie Jörg Singer, Ermatingen

Composition toiture: Toiture végétalisée 80 mm, bordure en tôle et gravier Étanchéité bi-couche Couche de séparation Toiture nervurée: Panneaux trois plis 27 mm Nervure BLC 60 x 220 mm Composition paroi: Lambris épicéa 20 mm, couvert de Coupe

panneaux mélaminé 12 mm ou de tôles en acier inoxydable (dans zones humides) Montants ossature 60 x 120 mm/ Poteaux 120 x 120 mm Sous-couche noire Lambris mélèze 20 mm traité à l’hydrofuge Composition sol terrasses: Plancher ajouré mélèze 26 x 118 mm Sous construction béton Porte coulissante: Panneau trois plis 42 mm peint

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Plan

20m

Coupe transversale

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Plage de Lattenberg, Stäfa Les installations de la plage de Stäfa au bord du lac de Zurich nécessitaient depuis longtemps une rénovation. Cependant, une étude montra qu’il était plus rentable de détruire les bâtiments pour les reconstruire, que de les adapter aux nouveaux besoins. Une première proposition a été refusée en votation par les citoyens, et le projet, revu à la baisse, a été finalement accepté une année plus tard. Le choix du bois a été dicté par les préoccupations du maître de l’ouvrage liées au développement durable, et pour limiter la durée du chantier afin de ne pas interrompre l’exploitation en saison estivale. Le projet est implanté le long de la route du lac, fortement fréquentée. Afin de former un écran protecteur contre le bruit, il présente un visage fermé du côté de la route, l’entrée constituant la seule ouverture visible dans la longue paroi en béton. A l’inverse le volume en bois, où sont situés les accès aux différents locaux, s’ouvre en direction du lac. Le bâtiment est divisé en une succession de couches spatiales. Les espaces de services sont disposés le long de la route, pour former un espace tampon et le volume peut en tout temps être agrandi en prolongeant le concept spatial et statique. Le maître d’ouvrage désirait également pouvoir exploiter le restaurant en hiver et mettait un accent particulier sur des aspects écologiques, tels que le traitement de l’eau à l’énergie solaire et la mise en œuvre de matériaux respectant le développement durable. Le volume se décompose en deux parties: une zone fermée avec les vestiaires et les installa-

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tions sanitaires, et une zone de restaurant ouverte, comprenant le guichet d’accueil et le bureau du maître-nageur. Une large toiture se déploie sur l’ensemble et réunit les deux corps. L’espace d’entrée, aux dimensions généreuses, constitue le point central du bâtiment, où l’utilisateur trouve toutes les informations nécessaires, les services et la caisse. De là, il est dirigé d’un côté vers le buffet et le restaurant, en partie abrité par la toiture, en partie ombragé par une pergola, et de l’autre, vers la zone des sanitaires et des vestiaires. Ceux-ci intègrent des cabines disposées contre le mur vers la route, et sont éclairés naturellement à l’aide de lucarnes disposées à intervalle régulier. La distribution extérieure de cette partie de l’installation est protégée par un avant-toit. La toiture couvrant l’ensemble est composée de poutres massives de 80 x 200 mm, sur lesquelles reposent les chevrons supportant des panneaux trois plis de 27 mm, recouverts d’une couche de gravier. Afin de conserver une impression de légèreté et de flottement, les espaces entre les chevrons restent libres et assurent la ventilation naturelle des locaux. La toiture est portée par des poteaux fixés sur le radier en béton à l’aide de pieds métalliques. Le contreventement de l’ensemble est assuré par la paroi en béton. Les parois extérieures sont revêtues d’un lambris en mélèze à clairevoie; les portes sont constituées de panneaux trois plis de 40 mm peints en bleu. Dans le restaurant, les parois sont recouvertes à l’intérieur de plaques de plâtre armé de fibres de 15 mm incombustibles pour des raisons de protection incendie. Le buffet est composé de

panneaux trois plis peints en rouge. L’utilisation du bois à permis de créer une atmosphère chaleureuse, agréable pour les baigneurs, mais également de répondre à la volonté du maître de l’ouvrage de mettre en œuvre des matériaux durables et indigènes. De plus, grâce au bois, le chantier a pu être réduit à quelques jours en hiver, garantissant une exploitation ininterrompue en été.

Situation


Elévation façade sud

10m

Plan

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Lieu Seestrasse 2, 8712 Stäfa Maître d’ouvrage Commune politique de Stäfa Architecte AMZ Architekten AG, Zürich Direction des travaux ArchiNet AG, Zürich Ingénieur civil Andrin Urech + Partner AG, Zürich Ingénieur bois Wohlgensinger AG, Mosnang Entreprise bois ARGE Peter Müller, Stäfa, et Wohlgensinger AG, Mosnang Bois mis en oeuvre Bois de construction: massif 14 m3, carrelets d’ossature 13 m3, BLC 14 m3; Panneaux: trois plis 19–40 mm 260 m2, plaques de plâtre armé de fibres 160 m2; lambris mélèze 27 x 75 mm 200 m2 Coûts (CFC 2) CHF 1,25 millions Surface de plancher SIA 416 344,5 m2 Volume SIA 416 1102 m3 Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 1134.– Durée de construction Octobre 2003–avril 2004 Photographe Michael Beck, Villigen, et Tobias Frieman, Zürich

Composition toiture: Couche de gravier sur étanchéité Panneau trois plis 27 mm Poutre lamellé collé 80 x 200 mm Zone de service: Grille contre les insectes Fenêtre coulissante en bois Stores en bois motorisés Coupe restaurant

Présentoir en zinc Composition parois restaurant: Plaques de plâtre armé de fibres 15 mm Montants 60 x 120–200 mm Lambris ajouré mélèze 27 x 75 mm/ Panneaux trois plis 19 mm, peints en rouge

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Centre de sports nautiques Lido, Rapperswil Le club de canoë et celui d’aviron de Rapperswil-Jona avaient un besoin urgent de nouvelles infrastructures. Les locaux du club de canoë coulaient de toute part et les vestiaires et sanitaires nécessitaient une rénovation urgente. Quand aux adeptes du club d’aviron, ils se trouvaient à l’étroit dans leurs halles de stockage de bateaux et disposaient de vestiaires et de douches inadaptés. C’est sur un terrain de la commune affecté aux activités sportives, qu’a été construit le Lido, bâtiment sculptural en bois et nouveau centre de sports nautiques dédié à la pratique du canoë et de l’aviron Le nouveau centre exprime la poésie du lieu et forme un ensemble harmonieux et cohérent. Avec sa forme particulière, il reste dans la mémoire de l’utilisateur régulier comme du simple passant. Du côté du lac, le volume de deux niveaux s’abaisse et cherche à être discret en s’inclinant devant la nature et ses beautés. Du côté de la patinoire, par contre, il s’élève pour former un front urbain et s’adapter à l’échelle imposante de ce bâtiment. Les halles des bateaux et la zone de service forment deux volumes glissant l’un par-dessus l’autre, à l’image de deux plaques de glaces flottantes. Le bâtiment est conçu comme une sculpture dynamique, qui reflète la force et l’élégance inhérentes à la pratique du canoë et de l’aviron. Les façades longitudinales caractéristiques s’ouvrent en référence aux mouvements de la rame et de la pagaie. Cette configuration, ajoutée à l’inclinaison des parois vers l’extérieur, confère au bâtiment son aspect hors du commun. Les lames de bois continues devant les fenêtres laissent le bâtiment apparaître comme un corps compact, renforçant son expression sculpturale. En même temps, elles protègent les bateaux des rayons du soleil directs. Les façades sont revêtues d’un lambris ajouré à clins de mélèze non traité. Au sud et au nord, les clins sont posés avec une incli-

naison variable, tandis qu’à l’est et à l’ouest, ainsi que vers les terrasses, ils sont posés avec un écartement fixe. Les toits en pente sont couverts d’une tôle de cuivre. Avec le temps qui passe, les teintes des deux matériaux s’égaliseront et formeront un ensemble harmonieux. L’accès au bâtiment se fait par une cage d’escalier sombre qui contraste avec la clarté régnant dans le couloir de distribution du 1er étage. Celui-ci offre d’un côté une vue filtrée sur les installations sportives, et de l’autre, s’ouvre sur le spectacle changeant de la nature. Les vestiaires et pièces de service sont rangés le long de la façade nord. La pièce réservée à l’administration offre la meilleure vue sur la zone de mise à l’eau des embarcations. La pièce de rencontre du club entièrement ouverte donne accès à une terrasse avec vue sur le lac qui invite à la détente. Le bar du club est conçu comme un corps indépendant et apparaît comme une pièce dans la pièce. Juste à côté, orientée à l’ouest, se trouve la salle de fitness entièrement équipée. Au rez-de-chaussée ont pris place deux locaux de stockage des bateaux séparés, un wc et un séchoir. En raison de la mauvaise portance du sol, le bâtiment repose sur des pieux et des sommiers en béton. Les sols des halles sont composés d’une couche de gravier de 400 mm et d’un sol bitumineux de 40 mm. Le système constructif primaire est constitué d’une ossature bois qui reprend les charges verticales et horizontales, à l’exception de trois panneaux de bois massifs cinq plis de près de 3 m x 3 m et de 120 mm d’épaisseur, situés entre les grandes portes de la façade est. Ils reprennent les charges horizontales de stabilisation du plancher, et les charges verticales des sommiers. La paroi entre les deux halles de stockage au rez-de-chaussée est conçue comme une paroi formant compartiment coupe-feu d’une résistance au feu de 30 minutes. Deux rangées de poteaux avec sommiers limitent la portée

des planchers. La toiture et les planchers sont des éléments en caisson, revêtus de panneaux trois plis visibles en plafond, formant des plaques grâce à leurs liaisons résistantes au cisaillement Dans la zone de la cage d’escalier et du corridor, les parois et plafonds sont revêtus de panneaux de particules liés au ciment incombustibles et pré-lasurés. Les revêtements de sol sont adaptés à l’utilisation des lieux: dans la zone des sanitaires et des vestiaires, du carrelage recouvre le sol, dans la pièce de fitness, un revêtement à granulés de caoutchouc a été coulé, et dans l’espace de rencontre du club, le bureau, les pièces de repos et le corridor, la chape ciment est vitrifiée et teintée.

Situation

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Coupe transversale

Coupe longitudinale

10 m

Entre les portes, les panneaux massifs cinq plis de 120 mm reprennent les charges de stabilisation des planchers et les transmettent aux fondations. La liaison au cisaillement de la plaque du plancher a lieu par une poutre de 120 x 120 mm, vissée au plafond et collée sur les panneaux. Les efforts sont transmis aux fondations par deux plaques de 8 mm, liées aux panneaux massifs par broches, et soudées à un profilé métallique. Celui-ci est boulonné dans les fondations par l’intermédiaire d’une plaque d’ancrage.

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Rez-de-chaussée

Etage

Lieu Gaswerkstrasse, Ecke Strandweg, 8640 Rapperswil Maître d’ouvrage Gros oeuvre: Ville de Rapperswil et commune de Jona; Second oeuvre: Kanu Club Rapperswil-Jona (293 membres) et Ruder Club Rapperswil-Jona (130 membres) Architecte Roskothen Architekten GmbH, Rapperswil Ingénieur civil Tschupp & Diolaiuti, Wolfhausen Ingénieur bois Makiol + Wiederkehr, Beinwil am See Entreprise bois Schäfer Holzbautechnik AG, Dottikon Bois mis en oeuvre Bois de construction: carrelets d’ossature et BLC 125 m3; Panneaux: OSB: 1445 m2, trois plis 27 mm 2100 m2, panneaux de particules isolants 620 m2, panneaux de particules liés au ciment 18 mm 260 m2, lambris 27 mm 880 m2; Revêtement de façade: mélèze 40 x 160 mm 320 m2, mélèze 20 x 160 mm 460 m2 Coût (CFC 1-9) CHF 1,75 million Coût (CFC 2) CHF 1,55 million Surface de plancher SIA 416 1520 m2 (sans terrasse) Volume SIA 416 5455 m3 Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 284.– Durée de construction Mars–octobre 2005 Photographe Frank Roskothen, Rapperswil

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Composition toiture: Tôle cuivre Lambris 27 mm Lattage 100 mm/vide de ventilation Sous-couverture Panneau fibre de bois 35 mm Toiture nervurée: Nervures 80 x 240 mm/Isolation Panneau trois plis 27 mm Composition paroi extérieure étage: OSB 15 mm Montants 60 x 160 mm/Isolation Panneau de fibre dur diffusant 15 mm Feuille pare pluie Lattage 80 mm Lambris ajouré à clin mélèze 40 x 160 mm, inclinaison variable Composition plancher: Revêtement de sol Chape ciment 65–80 mm Couche de séparation Isolation phonique 30 mm Eléments en caisson: Détail

Panneau trois plis 27 mm Nervures 80 x 280 mm/Isolation Panneau trois plis 27 mm Composition paroi extérieure rez-de-chaussée: Montant 60 x 160 mm OSB 15 mm Feuille pare pluie Lattage 80 mm Lambris ajouré à clin mélèze 40 x 160 mm, inclinaison variable

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Halle de sports de La Riveraine, Neuchâtel Erigée dans le but de remplacer deux anciennes salles de sport obsolètes, la nouvelle halle de sports de la Riveraine est le fruit d’un concours lancé en 1998 par la ville et le canton de Neuchâtel. Située à proximité du port du Nid du Crô, elle parachève le complexe tout proche de la Maladière qui comporte six salles de gymnastique, destinées à accueillir les élèves des écoles de la ville. Le nouveau bâtiment répond à deux usages différents: elle accueille les activités sportives scolaires ainsi que les manifestations sportives de compétition. Intitulé ‹Coques en stock›, le projet retenu par le jury de concours, propose un volume compact en bois, fermé et coiffé de cinq grandes coques. Par son implantation, son orientation et sa volumétrie, le bâtiment cherche à perpétuer l’esprit du lieu en rééquilibrant le site, dont la caractéristique est un urbanisme aléatoire. Offrant un apport de lumière naturelle zénithale généreux, les cinq coques évoquent des carènes de bateaux renversées, alors que les façades en bois équarri, sans ouvertures, s’inspirent des hangars avoisinants. En s’implantant près de la berge, le projet libère un vaste parvis d’entrée. Par contraste avec les trois façades en bois borgnes, une grande baie vitrée ouvre le foyer sur la place d’entrée. Inséré dans la boîte en bois, un volume longitudinal en béton teinté sépare le hall d’accueil des salles de gymnastique. Il contient l’ensemble des locaux de service: wc, cuisine, vestiaires, ainsi que les

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escaliers menant au sous-sol. Du côté des halles, il intègre des gradins. Complété par un dispositif de gradins mobiles, il permet d’accueillir près de 1300 spectateurs lors des compétitions. Les trois salles de gymnastique contigües peuvent alors être réunies en une seule halle. Au sous-sol, un corridor tout de noir vêtu dessert différents vestiaires. Contrastant avec le couloir sombre, les murs, plafonds et bancs des vestiaires sont entièrement recouverts d’une peinture de couleur vive. Le choix du bois pour le système constructif répond à des exigences de rapidité d’exécution. L’ensemble des éléments qui constituent la boîte ont été préfabriqués en atelier, et montés sur le socle en béton. Afin de respecter le budget, la construction a été réduite à l’essentiel sans pour autant céder à la banalité. A l’extérieur, le bardage de sapin brut de sciage a reçu un glacis brun foncé. En revanche, l’intérieur de la halle présente les caractéristiques d’un meuble précieux, produisant un effet de contraste intéressant. Recouvertes de cuivre, les grandes coques sont le résultat de la recherche d’un système statique prenant en compte à la fois l’éclairage et la cinquième façade. Elles permettent de libérer la halle de tout porteur tout en assurant un éclairage naturel régulier. Longues de 45 mètres et hautes de 5 mètres pour un poids allant jusqu’à 40 tonnes, chaque coque a été assemblée au sol et mise en place à l’aide d’un camion grue. A l’intérieur, un fin treillis de lamelles de bois couvre l’ensemble

du plafond et filtre la lumière. Au-dessus de l’entrée, une œuvre d’art couronne l’édifice. Conjuguant le verbe respirer à toutes les personnes, l’enseigne lumineuse rappelle la fonction première d’une salle de sport.

Situation


Sous-sol

Rez-de-chaussĂŠe

Coupe transversale

20 m

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Lieu Rue du Littoral 1, 2000 Neuchâtel Maître de l’ouvrage Ville de Neuchâtel, en partenariat avec le canton de Neuchâtel Architecte Geninasca Delefortrie SA, architectes FAS SIA, Neuchâtel Ingénieurs bois Chabloz & partenaires SA, Lausanne Entreprise bois Consortium Tschäppät SA, Cornaux; Aiassa SA, Valangin; Gaille Construction SA, Fresens (charpente); J. Schwab SA, Prêles (façade); Fournier-Steiner SA, Prilly-Genève (habillage intérieur) Bois mis en œuvre Bois de structure: bois massif 20 m3, BLC 260 m3; Panneaux: OSB 4 6300 m2, trois plis 3000 m2, MDF plaqué mélèze 1080 m2; Lamelles panneaux trois plis 2050 m2; Façades: lambris vertical de sapin en planche brute de sciage à couvre-joints 1335 m2 Coût (CFC 2) CHF 9,7 millions Volume SIA 30762 m3 Durée de construction Avril 2003–août 2005 Photographie Thomas Jantscher, Colombier

Composition coque: Tôle de toiture cuivre Isolation laine de roche 160 mm/Lattage Pare-vapeur OSB 3 x 10 mm Isolation phonique laine minérale 40 mm Coques préfabriquées ossature cintrée 100 x 200 mm fixée aux deux extrémités dans filière BLC Composition façade: Panneau de particule plaqué bois naturel 20 mm Lattage horizontal 30 mm Carrelets bois massif vertical 100 mm Panneau structurel 30 mm Montants BLC 80 x 260 mm/Isolation laine minérale OSB 27 mm Lattage vertical 80 mm Lattage horizontal 40 mm Planches de façades brutes de sciages teintées 30 x 150 mm

Détail

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Salle polyvalente de La Brillaz, Lentigny Depuis 2005, la nouvelle commune fribourgeoise de La Brillaz, née de la fusion de trois villages, dispose d’une salle polyvalente. Située en retrait du village, avec sa façade constituée de claustra de bois, elle cherche à dialoguer avec les constructions agricoles avoisinantes. L’utilisation réfléchie du bois a permis d’intégrer ce programme imposant dans un environnement rural, en accord avec son caractère public et représentatif. Il y a quelques années, le canton de Fribourg, composé de nombreuses communes de petite taille, a engagé un vaste processus de fusion. En 2001, trois villages du district de la Sarine, Lentigny, Lovens et Onnens, ont fusionné pour créer la nouvelle commune de La Brillaz. Suite à ce regroupement, les moyens nécessaires à la construction de la salle polyvalente, à même de remplir les besoins sportifs et culturels des habitants, étaient réunis. Un mandat d’études parallèles pour l’élaboration de la halle a alors été mis sur pied. Le site proposé par la commune jouxte les terrains de sport, quelque peu en retrait du centre du village de Lentigny. Il est bordé au nord par une zone d’habitations individuelles, alors qu’au sud, il s’ouvre vers la campagne. Afin d’éviter les conflits d’échelle entre la salle et les villas individuelles, le bâtiment est implanté au bas du terrain et le programme est judicieusement réparti sur deux niveaux. La façade d’accès, située du côté du village, ne comporte qu’un niveau et l’impact des dimen-

sions propres à un tel équipement public est ainsi atténué. Du côté sud, la salle est placée au niveau inférieur et donne accès directement aux terrains de sport. Le bâtiment retrouve ici l’échelle des constructions rurales environnantes. Au niveau supérieur, une galerie entièrement vitrée surplombe la salle. De là, un escalier mène directement au foyer, avec bar attenant, et à la salle. Un volume en béton, enterré sous le parvis d’entrée, et disposé longitudinalement, contient les locaux de service: vestiaires, sanitaires, locaux des engins,… La scène est dissimulée au fond de la salle, derrière de grandes parois mobiles qui peuvent être coulissées lors des spectacles. Le principe structurel est composé d’un système poteau-poutre en bois lamellé collé, à l’intérieur duquel est glissé un volume en ossature bois isolé. Les parois intérieures sont revêtues de panneaux MDF. Les poutres débordent à l’extérieur et forment un large avant-toit protecteur pour la façade. En contraste avec cette structure massive, une façade rapportée de lames en bois de douglas habille le volume tout en finesse. Ce système de claustra dématérialise le volume et casse l’échelle imposante du bâtiment. Le couloir d’accès aux vestiaires est entièrement recouvert d’une lasure rouge vif brillante, alors que les vestiaires sont peints en bleu. Un système de chauffage mixte mazout-pompe à chaleur a été mis en place et la nouvelle salle a reçu le label Minergie.

Situation

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Coupe transversale

20 m

Lieu 1745 Lentigny Maître de l’ouvrage Commune de La Brillaz Architecte Atelier d’architecture Dominique Rosset SA, Fribourg Ingénieurs bois Marchand & Partner AG et Jeanneret Etudes SA, Autigny Entreprise bois Revêtements extérieurs: Sallin Robert et Pascal SA, Villaz-St-Pierre; charpente: Stauffacher Charpentes, Donatyre; fenêtres et portes extérieures: Chassot & Fils SA, Posieux; menuiserie: Sciboz G.SA, Farvagny; sols bois: Création intérieure Bernard Gaillard, Givisiez; plafonds: Sallin Hubert SA, Villaz-St-Pierre Materialien BLC: 150 m3; Revêtement extérieur: brise soleil en BLC: 3000 m; Panneaux: OSB: 200 m2, MDF: 130 m2; sol: chêne fumé: 140 m2 Volume SIA 116 11 500 m3 Prix/m3 SIA (CFC 2) CHF 370.– Durée de construction Octobre 2003–janvier 2005 Photographie Thomas Jantscher, Colombier

Rez-de-chaussée

Etage

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Composition toiture: Toiture minérale gravier rond Etanchéité Laine minérale 200 mm Barrière vapeur Panneau OSB Solivage 100 x 420 mm Sommier porteur 180 x 950 mm Faux-plafond acoustique suspendu Composition plancher: Parquet collé chêne fumé 10 mm Chape ciment 80 mm Isolation phonique Dalle planches clouées mélèze 260 mm Faux-plafond acoustique suspendu Fenêtre: Store toile à rouleau électrique Fenêtre chêne fixe avec verre sécurit Composition façade: Panneau MDF Barrière vapeur Laine minérale OSB Structure porteuse 180 x 340 mm BLC Brise-soleil BLC 50 mm Douglas

Coupe détail

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Piscine, Bassins Situé sur les hauteurs de l’adret lémanique, Bassins, petit village de la Côte compte un peu plus de 900 habitants. En 2001, afin de freiner l’exode rural et d’attirer une population jeune et active, les autorités communales proposaient la construction d’une piscine couverte et organisaient un concours d’architecture. Les contraintes du programme imposaient aux architectes l’utilisation de bois issu des forêts communales pour la construction du bâtiment et pour le chauffage, de même que l’utilisation du trop-plein des réservoirs d’eau potable de la commune pour le remplissage du bassin. Ce projet a pu être réalisé grâce à la participation financière de la Clinique de Genolier et de celle des communes voisines. Aujourd’hui, la piscine fait la joie des écoliers, des patients et des habitants de la région. Implantée dans la partie haute du village, sur l’emplacement d’une ancienne scierie, la piscine définit une place et crée un nouveau pôle social, culturel et sportif. Le bâtiment, implanté perpendiculairement à la pente, conserve l’orientation et les percées visuelles vers le lac. Son emprise au sol est limitée, ce qui a permis de dégager un vaste espace pour la détente et les loisirs autour du bâtiment. Sa volumétrie, avec ses pans de toiture décalés, s’inscrit de façon convaincante parmi les constructions rurales du village. De plus, elle épouse la topographie du site, renforçant le rapport avec le lac La structure porteuse principale, plus complexe que ne le laisse penser son expression formelle épurée, est composée de cadres en lamellé collé, dont les assemblages sont réalisés à base de tiges filetées collées. Afin de dégager au maximum l’espace intérieur, la structure n’est pas triangulée, et seul un tirant en acier, traité pour résister à l’atmosphère chargée en chlore des piscines, a été disposé pour réduire

les efforts de flexion. Prenant appui sur ces éléments, la toiture est constituée de caissons qui, fixés tour à tour sur la membrure inférieure et supérieure des cadres principaux, suivent les décalages de la toiture. La toiture à redans ne permettant pas le transfert des charges de stabilisation le long du bâtiment, chaque partie doit être stable par elle-même. La stabilisation transversale est donc assurée par les cadres porteurs, tandis que dans le sens longitudinal, les montants de ces derniers forment des portiques en combinaison avec une traverse en croix de saint André, disposée dans la partie supérieure de la façade. Cette configuration laisse libre la partie inférieure qui, grâce à de larges vitrages, dévoile une vue

magnifique sur le panorama du lac et des Alpes. Le revêtement extérieur, des lames verticales brutes de sciage non traitées, est constitué de mélèze provenant des forêts communales. Devant les vitrages, des lames posées sur chant, filtrent ponctuellement les regards indiscrets et les rayons du soleil. A l’intérieur, des panneaux phoniques perforés en bois, recouvrent murs et plafonds. Le bassin carrelé de 11 m par 25 m donne à l’eau une teinte turquoise, qui contraste harmonieusement avec les tons chauds de l’enveloppe. Une centrale de chauffage à plaquettes forestières assure les besoins calorifiques de la piscine et de l’école voisine.

Situation

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Lieu Rte de l’Ancienne Scierie, 1269 Bassins Maître de l’ouvrage Commune de Bassins Architecte Fournier-Maccagnan, Architectes ETS FAS, Bex Ingénieur bois Charpente Concept SA, Perly Construction bois Ducret SA, Orges, et Georges Kohler, Nyon Bois mis en œuvre Bois de structure: bois massif 41 m3, BLC 109 m3; Panneaux: OSB 309 m2, trois plis 470 m2; Caissons de toiture: 750 m2; Façades: lambris vertical de mélèze en planches brutes de sciage: 495 m2 Volume SIA 8330 m3 Prix/m3 SIA(CFC2) CHF 495.– Durée de construction Juillet 2003–août 2004 Photographie Thomas Jantscher, Colombier

Coupe longitudinale

Rez-de-chaussée

Etage

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10 m


Composition toiture: Revêtement de toiture en plaquage de cuivre Lambris sapin 27 mm Lattage 80 mm/Vide de ventilation Sous-couverture Isolation croisée en laine minérale 160 mm/Lattage Pare-vapeur Structure secondaire en caisson 240 mm avec percements acoustiques et isolation 40 mm Structure primaire de toiture BLMC 480 x 740 mm Composition paroi facade: Panneau trois plis 27 mm Ossature support panneau/Vide technique ventilé OSB-4 12 mm Pare-vapeur Ossature en bois équarri 60 x 180 mm/laine minérale Coupe-vent, noir Lattage bois 40mm, peint en noir Revêtement de façade ajouré en planches mélèze verticales 30 mm, brutes de sciage, sans traitement

Détail: fixation des caissons de toiture dans les membrures supérieures et inférieures des cadres porteurs en lamellé multi collé.

Coupe façade

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Lignum Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno

Rédaction Roland Brunner, Lignum, Mélanie Baschung et Denis Pflug, Lignum-Cedotec

Falkenstrasse 26 CH-8008 Zurich

Conception graphique BN Graphics, Zurich

Tél. 044 267 47 77 Fax 044 267 47 87 info@lignum.ch www.lignum.ch

En Budron H6, CP 113 CH-1052 Le Montsur-Lausanne Tél. 021 652 62 22 Fax 021 652 93 41 info@cedotec.ch www.cedotec.ch

Bulletin bois, juin 2006 Editeur Lignum, Economie suisse du bois, Zurich Christoph Starck, directeur

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Abonnement annuel CHF 48.– Publications isolées CHF 20.– Classeur (10 numéros) CHF 100.– Classeur vide CHF 10.– Prix sous réserve de modifications.

Impression Kalt-Zehnder-Druck AG, Zoug Administration, abonnements, expédition Andreas Hartmann, Lignum ISSN 1420-0252 Le Bulletin bois paraît quatre fois par année, en allemand et en français.

Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des différents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.


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