LM magazine 126 fevrier 2017

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Prendre de l’âge est compliqué pour un comédien. Pour le moment, je suis en totale adéquation avec moimême. J’espère que cela continuera.

on attend, soit on se retrousse les manches en devenant soi-même créateur. J’ai donc écrit Mon idole à ce moment-là.

« Je me suis dis : à mon tour de m’amuser maintenant »

Vous n’aviez pas réalisé de comédie aussi déjantée depuis Mon idole justement, en 2002. Après tous ces thrillers, était-ce une "respiration" nécessaire ?

Et craignez-vous vraiment, comme dans le film, d’être "has been" ? Guillaume : J’ai déjà ressenti ce sentiment d’être "au creux de la vague", après Vidocq notamment (ndlr en 2001)… Pendant un an et demi, plus rien ne se passait. Mais cela fait partie du métier. Les acteurs sont dépendants du désir des autres. Alors soit

Guillaume : J’étais devenu un vrai boulimique du travail et je me sentais sec, il me fallait me couper du cinéma. Alors, j’ai repris une licence professionnelle d’équitation et ça m’a fait beaucoup de bien. Cela m’a redonné l’insouciance perdue depuis Mon idole. Cette pause fut le déclic qui me poussa à revenir vers la comédie.


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