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UN PRINTEMPS RICHE EN ÉVÉNEMENTS

• GASTRONOMIE MOBILE AVEC THE STREET FOOD COMPANY • DB VIDEO : 25 ANS DE PASSION ET DE SAVOIR-FAIRE • LANCEMENT DES BEA 2025 • INTERVIEW JESSE DE BACKER, EVENT MANAGER CHEZ TELENET • MARIAGE HAUT DE GAMME DANS LES HIGHLANDS ÉCOSSAIS • EN ROUTE POUR LE COSTA RICA AVEC WAY2EVENTS

Bureau de dépôt: Gand X Agrément: P904117

EDITO GUEST COLUMN

La période est compliquée pour le secteur événementiel, ce n’est pas nouveau. Ces dernières années, les professionnels de l’événementiel ont pu se rendre compte de la vulnérabilité de notre secteur, souvent depuis le premier rang. C’est ce qui a donné l’impulsion à l’Event Confederation, créée en pleine crise du coronavirus pour défendre les intérêts de tous les professionnels événementiels de notre pays. Mais aussi pour informer, notamment des évolutions du secteur.

Les résultats de notre dernière enquête, par exemple, révèlent une baisse de confiance au cours du dernier trimestre. Et pas seulement parmi les visiteurs. Les trois quarts des organisateurs et fournisseurs événementiels estiment que le climat économique va certainement se détériorer au cours de l’année à venir. Et cela a déjà un impact significatif sur le secteur de l’événementiel et sur notre comportement.

Mais plutôt que d’entrer dans une dynamique d’économie et de lever le pied – en termes d’investissement et d’expansion, c’est justement pendant les « périodes difficiles » qu’il est important de mettre les bouchées doubles et d’aller de l’avant, afin d’étendre votre réseau et votre champ d’action. D’oser sauter le pas. En effet, le maintien et la croissance de notre secteur événementiel sont bien trop importants.

Les événements jouent un rôle majeur pour notre économie et notre société. Ils ont le pouvoir de rassembler et de faire vivre des expériences. Ils apportent une bouffée d’oxygène dans une société de plus en plus individualiste. Les événements sont indispensables à la cohésion et même au bien-être mental de nos jeunes. Les événements ont une pertinence sociale et un impact non négligeable. Cela déjà été maintes fois démontré.

Arrêtons d’être (trop) modestes. Le secteur belge de l’événementiel figure parmi le top mondial et est internationalement réputé pour, entre autres, son expertise technique, son innovation, son design, ses festivals et même ses événements sportifs. Nous devons oser parler davantage des réalisations de notre secteur et de l’importance des événements, en Belgique et à l’étranger, surtout par les temps qui courent. Et nous devons le faire ensemble, tous unis, en y mettant la force et la conviction nécessaire.

CHRISTINE MERCKX - EVENT CONFEDERATION MANAGER

SOMMAIRE

«JE VEUX CONTINUER À APPRENDRE ET FAIRE TOUJOURS MIEUX»

D’ASSISTANT PERSONNEL À EVENT MANAGER

COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉ DANS L’ÉVÉNEMENTIEL ?

Depuis 12 ans qu’il travaille au sein du groupe Telenet, la passion de Jesse De Backer pour les événements n’a cessé de grandir. Jusqu’à l’aboutissement il y a deux ans : la fonction de Corporate Event Manager, un rôle qui lui va comme un gant. Avec l’événement ONSTAGE – réalisé par Sylvester – il a même décroché un BEA Award en décembre dernier. Experience Magazine s’est entretenu avec Jesse pour évoquer sa carrière, sa façon de travailler et sa vision de l’avenir de l’événementiel. et c’est pourquoi, au bout de cinq ans, j’ai accepté un poste de Brand Activation Manager, avec, par exemple, des activations dans le cadre de festivals, ce qui est très proche de l’événementiel. De plus, le volet brand activation et les événements corporate étaient regroupés au sein d’une même équipe. Et il m’arrivait parfois de donner un coup de main sur un événement. Chaque fois, c’était un plaisir. Lorsque l’opportunité de passer Corporate Event Manager s’est présentée il y a deux ans, je l’ai saisie.»

Jesse De Backer : «Pour être honnête, je n’envisageais pas à l’origine de faire carrière dans l’événementiel. J’ai étudié la gestion de bureau et j’ai effectué mon stage au sein du groupe Telenet. Le groupe Telenet (connu pour les marques Telenet, BASE et TADAAM) étant une entreprise qui offre des opportunités, j’ai pu évoluer après mon stage. J’ai d’abord travaillé pendant cinq ans comme assistant personnel du Senior VP Strategy, IR (investor relations) & Corporate Communications. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion d’organiser des événements à petite échelle, tels que des afterwork drinks et des teambuildings. Ça m’a toujours beaucoup plu. D’autant plus que je pouvais y mettre à profit ma créativité. Mais je m’intéressais aussi beaucoup au marketing,

EN QUOI CONSISTE VOTRE FONCTION ?

«Je suis responsable des événements corporate, avec les parties prenantes de l’entreprise. Les fêtes du personnel, par exemple, ou les événements internes annuels, tels que Mix and Mingle. Le nombre d’événements peut varier considérablement d’une année à l’autre. Mais nous en avons une série qui reviennent tous

les ans ou même tous les six mois. Nos événements ont pour ambition de renforcer les relations entre les employés et le lien avec le groupe Telenet. Nous voulons également renforcer les relations avec les partenaires externes. Enfin, nous utilisons aussi les événements pour mettre en lumière et transmettre certains messages commerciaux.»

«En marge de cela, mon job implique une composante stratégique, qui consiste à façonner l’orientation que le groupe Telenet souhaite donner aux événements corporate. Je dois donc m’assurer que la vision soit bien claire, et se traduise par une politique concrète. Je veille aussi à ce que d’autres personnes chargées d’organiser les événements internes de plus petite envergure aient tout le soutien nécessaire.»

COCRÉATION

CES ÉVÉNEMENTS SONT-ILS GÉRÉS EN INTERNE OU LES CONFIEZ-VOUS À UNE AGENCE ÉVÉNEMENTIELLE ?

«Nous travaillons actuellement avec trois agences événementielles : Fast Forward Events, MediaMixer et Sylvester TV Video Events. Nous avons sélectionné ce groupe il y a trois ans. Nous travaillons sur base de pitches. En fonction du budget et de la nature de l’événement, elles nous soumettent une proposition. Nous mettons ensuite en place une cocréation avec l’agence sélectionnée. Si je devais tout faire moi-même de A à Z, ce serait très compliqué.»

QUELLES QUALITÉS APPRÉCIEZ -VOUS CHEZ UNE AGENCE ?

«J’essaie toujours de rester fidèle au principe « le budget, c’est le budget ». J’ai toujours beaucoup d’admiration pour les personnes capables d’exploiter un budget avec créativité. Vous pouvez partir sur l’idée d’un grand spectacle audiovisuel, bien sûr, mais cela a un prix. Certains parviennent néanmoins à élaborer un concept solide en gérant astucieusement leur budget. En imaginant des idées sympas qui ne demandent pas un budget faramineux. Apprendre à rentabiliser chaque

« J’AI TOUJOURS BEAUCOUP D’ADMIRATION POUR LES

PERSONNES CAPABLES D’EXPLOITER UN BUDGET AVEC CRÉATIVITÉ. EN IMAGINANT DES IDÉES SYMPAS QUI NE DEMANDENT PAS UN BUDGET FARAMINEUX. »

euro et voir si nous pouvons naviguer notre budget avec créativité pour aboutir à un événement efficace. Je trouve ça passionnant.»

TOUJOURS EN QUÊTE D’AMÉLIORATION

DE

QUEL ÉVÉNEMENT ÊTESVOUS LE PLUS SATISFAIT ET POURQUOI ?

«Je suis particulièrement fier de l’événement ONSTAGE, réalisé l’année dernière, et qui nous a valu un BEA d’Or. C’était une belle récompense. C’était aussi la première fois que je participais à notre plus grand événement. J’ai énormément appris. J’ai présenté mon approche et ma structure, mais chaque événement a aussi sa particularité et nécessite une approche unique. Il a donc fallu explorer un peu toutes les possibilités au sein d’une si grande organisation avec différentes entités. Cela n’a pas été simple de concilier tout cela en une communication unifiée. Mais je pense que nous avons bien réussi. Ça a été un baptême du feu, en quelque sorte. Complexe, mais très enrichissant. Le feedback interne de nos collaborateurs a été très chouette. Sans oublier la reconnaissance du jury des BEA, très appréciable aussi.»

«Mais je pense aussi à un autre événement. Je suis quelqu’un qui aime s’améliorer constamment. La première fois que j’organise un événement, j’apprends principalement, mais dès la seconde fois, j’ai envie de faire mieux. Le premier événement que j’ai organisé pour la deuxième fois, c’est la dernière édition de la Féérie d’hiver. C’est un événement de trois jours pour tous nos collaborateurs, un peu dans l’ambiance d’un marché de Noël : des chalets, de bonnes choses à manger, à boire... C’est un événement important pour les collègues à cette période, et ils l’apprécient beaucoup. Ceci dit, ils savent aussi se faire clairement entendre s’ils n’aiment pas quelque chose. Cependant, nous n’avons reçu que des réactions posi-

tives lors de la dernière édition. Beaucoup l’ont même qualifiée de meilleure édition de tous les temps. C’est donc une grande satisfaction pour moi, et un excellent souvenir.»

ÉMERVEILLEMENT VISUEL

QUELS SONT SELON VOUS LES ATOUTS DE LA COMMUNICATION LIVE PAR RAPPORT À D’AUTRES OUTILS DE COMMUNICATION ?

«Tout d’abord, il y a l’interaction que vous pouvez générer. Avec un événement hybride ou en ligne, il est plus difficile de maintenir l’attention. Quand vous avez quelqu’un en direct dans la salle, vous pouvez mieux jouer sur les émotions. Je crois réellement à la force de l’émerveillement visuel pour impliquer un public dans le narratif d’un événement. C’est beaucoup plus difficile à accomplir via un écran. À cause de la distance physique.»

QUELLES SONT SELON VOUS LES QUALITÉS ESSENTIELLES D’UN

CORPORATE EVENT MANAGER ?

«Vous devez exceller dans la gestion de projet. Chaque événement un puzzle organisationnel. Ce sont des projets sur lesquels vous travaillez souvent plusieurs mois, il est donc crucial de garder une bonne vue d’ensemble. Vous devez pouvoir présenter une histoire convaincante pour que les parties prenantes internes vous suivent. Et il est essentiel d’entretenir de bonnes relations avec les agences événementielles, évidemment. Il est bon d’avoir un regard pratique sur les choses, aussi. J’essaie toujours de me mettre à la place des participants. Comment vont-ils rejoindre le parking ? Comment va se passer le check-in ? Un flux d’informations et de mouvements que nous utilisons pour améliorer constamment l’expérience.»

LE POTENTIEL DE L’IA

COMMENT VOYEZ-VOUS L’AVENIR DES ÉVÉNEMENTS ?

«Pendant la pandémie, les événements

« JE CROIS RÉELLEMENT À LA FORCE DE L’ÉMERVEILLEMENT VISUEL POUR IMPLIQUER UN PUBLIC DANS LE NARRATIF D’UN ÉVÉNEMENT. C’EST

BEAUCOUP PLUS DIFFICILE À ACCOMPLIR

VIA UN ÉCRAN. »

hybrides ont vraiment décollé. Nous reprenons un peu nos distances par rapport à cela maintenant. Cependant, le groupe Telenet croit réellement à la force de la technologie. Je pense que l’IA, notamment, pourrait jouer un rôle considérable dans les événements corporate. Je ne sais pas encore dans quel sens exactement mais il y a clairement du potentiel, et je suis curieux de voir quel rôle l’IA jouera. Je pense par exemple à la traduction live. Ce sont des aspects que nous explorons résolument. Et que nous appliquons déjà. L’année dernière, par exemple, nous avons réalisé un événement sans hôte physique, remplacé par une IA.»

«Comme je le disais, je crois vraiment en un concept fort soutenu par un émerveillement visuel. Je pense par exemple aux concerts d’Anyma dans la Sphère à Las Vegas. Créer un lien émotionnel avec le public avec un concept visuel spectaculaire. Il faut évidemment que cela soit plus qu’un simple spectacle visuel, sans rien derrière. Mais si le visuel est étayé par un concept solide, vous pouvez vraiment créer quelque chose de merveilleux.»

ET QUEL RÔLE JOUE LA DURABILITÉ AU SEIN DES ÉVÉNEMENTS DU GROUPE TELENET ?

«Un rôle essentiel. Malheureusement, de nombreux événements ne sont pas durables, c’est une réalité. Rien qu’à cause de la quantité de transports qu’ils impliquent. C’est vraiment un point sur lequel nous voulons nous concentrer, mais pour lequel

nous n’avons pas encore de solution toute prête. Lors de la dernière Féérie d’hiver, nous avons fait un bilan carbone détaillé et examiné les points de diminution potentiels, par exemple en proposant des gaufres véganes. Cela nous a permis d’éviter 40 à 50 kg d’émissions de CO2. Nous avons aussi fait le choix d’un générateur au biodiesel au lieu d’un générateur classique, et des arbres de Noël qui sont réutilisés sur d’autres événements ou replantés. De petits ajustements que nous essayons de transposer en mesures permanentes et d’intégrer dans une politique. Mais c’est un travail de longue haleine.»

NEW BALLS PLEASE EMMÈNE

ASICS

AUX STATES POUR UNE EXPÉRIENCE SOUS LE SIGNE DU TENNIS À INDIAN WELLS

Lorsqu’un partenaire événementiel belge et une marque sportive internationale unissent leurs forces, cela peut faire des étincelles, surtout lorsque cette collaboration se déroule sous le soleil de Palm Springs. New Balls Please a organisé un événement pour ASICS sur le sol américain – une grande première. Le résultat ? Deux jours mémorables sous le signe du tennis et de l’expérience de marque.

ASICS X NEW BALLS PLEASE : UN MATCH HISTORIQUE

Depuis quatre ans déjà, ASICS est un client fidèle de New Balls Please, avec de nombreux événements conjoints au compteur. Pourtant, cette édition constituait une primeur : c’était la première fois que les deux partenaires collaboraient sur une activation aux États-Unis. L’occasion ? Le prestigieux BNP Paribas Open d’Indian Wells, un incontournable du calendrier du tennis international.

L’objectif était clair : réunir les médias, les influenceurs et les comptes clés de la société américaine ASICS avant le tournoi, tout en mettant en avant la collection de tennis de la marque. «Nous étions très enthousiastes à l’idée de partager notre savoir-faire avec un public américain, tout en contribuant au positionnement de la marque ASICS aux États-Unis», a déclaré New Balls Please.

EXPÉRIENCE DE LA TÊTE AUX PIEDS

Les 3 et 4 mars, New Balls Please et ASICS ont accueilli une soixantaine d’invités dans une villa décorée aux couleurs la marque ASICS. Au-delà de l’hébergement, le lieu servait également d’espace de détente et de plateforme de contenu dans la lignée de la philosophie ASICS « Sound Mind, Sound Body ». Imaginez : des chaises longues baignées de soleil, une atmos-

phère détendue et de l’espace pour se connecter.

Le premier jour, les invités ont été accueillis avec un dîner qui visait à leur faire connaître la marque. Le jour suivant était consacré à l’expérience ASICS proprement dite : équipés d’un kit de bienvenue élaboré avec soin, les participants se sont rendus sur le court de tennis pour tester les toutes dernières chaussures et tenues de la marque. Accompagnés par une équipe de contenu professionnelle et des mannequins, ils ont eu l’occasion de créer du contenu les aidant à partager leur expérience dans une démarche authentique.

Cette activité a également permis de s’arrêter plus en détail sur l’histoire derrière la marque. Lors d’une session séparée, les participants ont pu se familiariser avec la

philosophie de la marque, qui considère l’exercice comme bénéfique à la fois pour le corps et l’esprit. Pour conclure, tous les participants étaient conviés au tournoi BNP Paribas Open, où ils ont pu assister aux matchs des athlètes ASICS.

RASSEMBLER LES

CULTURES, PRÉSERVER

LA QUALITÉ

L’organisation d’un événement à l’autre bout du monde exige plus qu’une planification rigoureuse. «Nous connaissons ASICS sur le bout des doigts, mais chaque culture a sa propre dynamique. Le plus grand défi était d’adapter notre approche à un public américain, sans sacrifier la qualité à laquelle les gens sont habitués chez nous», explique Justine Pôtel, Senior Corporate & International Event Expert chez New Balls Please.

Pour mener à bien le projet, l’agence a donc décidé de travailler avec des fournisseurs locaux. Une approche qui a permis de réduire l’empreinte écologique, mais aussi de faire la différence dans chaque contexte. Cependant, c’est une démarche qui exige aussi confiance et flexibilité, car il s’agit souvent d’une première collaboration. Mais là encore, l’équipe a réussi à rester fidèle à l’ADN typique de New Balls Please, même à l’autre bout du monde.

L’équipe s’est rendue en Californie une semaine à l’avance et y est restée 10 jours au total. L’agence a optimisé son temps sur place pour coordonner l’ensemble à la perfection : du branding à la décoration, en passant par le catering, les inscriptions et la logistique. Chaque détail a ainsi pu être peaufiné et contrôlé directement sur place.

DES GROSSES BALLES AUX GRANDS PROJETS

Cette nouvelle collaboration entre ASICS et New Balls Please a été une fois de plus couronnée de succès. «Nous avons démontré que nous sommes capables de fournir une qualité internationale, même sur un marché où l’on ne dispose pas de tous nos outils habituels. C’est notre force.» Et les grosses balles ASICS ? C’était évidemment un élément visuel incontournable. «It’s all about balls», avance l’agence avec un clin d’œil. «Et entre ASICS et New Balls Please, ça matche.»

La confiance était telle qu’une suite au projet a directement été lancée : un concept ASICS pop-up sur le thème « Move Her Mind » à Washington D.C., destiné aux femmes photographes et créatrices travaillant pour ASICS. Là aussi, New Balls Please était responsable du concept et du branding.

DITES-LE AVEC DES FLEURS : EUROVEILING FÊTE SON ANNIVERSAIRE

AVEC JADA EVENTS

En mars, Euroveiling, est la plus ancienne et importante criée aux fleurs et plantes de Belgique organisée en coopérative, a fêté en grande pompe son 125ème anniversaire lors d’un événement mémorable. 750 invités se sont rassemblés dans la halle des criées de Vilvoorde pour célébrer le passé de l’entreprise mais aussi pour regarder avec confiance vers l’avenir. Pour souligner ce cap important, JADA events avait mis sur pied une expérience complète, mêlant spectacle, créativité et beauté florale.

FLEURS ET ANIMATIONS – UNE TRANSFORMATION COMPLÈTE

Pour cette occasion festive, la halle familière avait été totalement métamorphosée en un décor élégant, presque féérique, où l’identité d’Euroveiling émanait de chaque détail. Dès l’entrée, les invités étaient immergés dans un univers floral. À leur arrivée, ils étaient accueillis par une impressionnante fontaine, richement décorée de compositions florales fournies par les fleuristes de la communauté d’Euroveiling. Ensuite, ils traversaient un tunnel floral enchanteur, équipé d’un sol interactif innovant – de nombreux visiteurs ont d’ailleurs sortis leur smartphone pour prendre des photos.

Une surprise de taille attendait ensuite les visiteurs dans la grande salle : une spectaculaire cascade de 5 mètres coulant sous un pont. Une décoration particulièrement soignée donc,

et pas seulement à hauteur d’yeux : le plafond participait également à l’expérience. Des poutrelles habillées de décorations florales étaient suspendues au-dessus du public telles des nuages vivants, renforçant encore le sentiment d’immersion totale. L’événement était clairement centré sur le ressenti, avec les fleurs en pièce maîtresse incontestée.

ODE AU PASSÉ

Au cœur de l’événement, une exposition minutieusement élaborée mettait en valeur les précieuses archives d’Euroveiling. Les visiteurs pouvaient parcourir 125 ans d’histoire, retracés à travers des photos, des documents et des souvenirs et suscitant un sentiment d’appartenance, de nostalgie et surtout de fierté — bref, des émotions parfaitement en phase avec cette occasion particulière.

GARDEN OF CELEBRATION : PARADIS GASTRONOMIQUE

JADA events avait également créé un «Garden of Celebration», une magnifique oasis gustative, pour un moment de détente agréable. Dans cet espace magnifiquement décoré, les papilles des invités étaient mises à l’honneur par J&M Catering, reprenant lui aussi le concept floral dans ses plats. Le buffet proposait une

sélection variée de plats et de desserts raffinés, avec en point d’orgue un imposant gâteau d’anniversaire. Chaque plat était présenté comme une composition florale en soi — un régal pour le palais et pour les yeux.

DIVERTISSEMENT ET AMBIANCE MUSICALE

Au-delà du plaisir des yeux et des papilles, l’événement proposait aussi un solide programme de divertissement et d’interaction. Deux dômes étaient à la disposition des invités : l’un était aménagé en photomaton, décoré d’une balançoire romantique entièrement ornée de fleurs, et l’autre servait de bar à cocktails et à mocktails. Ces éléments accrocheurs invitaient à l’exploration et renforçaient l’atmosphère festive et décontractée.

L’encadrement musical de la soirée était assuré par Radio Tour, suivi d’une prestation énergique des Soulbrothers. DJ Sydney a repris le flambeau pour la fin de la soirée, rassemblant une foule enthousiaste sur la piste de danse jusqu’aux petites heures.

COLLABORATION ET SAVOIR-FAIRE

Pour la réalisation de cet événement grandiose, JADA events a travaillé en étroite collaboration avec plusieurs partenaires. J&M Catering a pris en charge le volet culinaire. Les fleuristes d’Euroveiling ont collaboré aux installations florales et Plantrent a également participé à la décoration haute en couleur des lieux.

7theaven a fourni la cascade centrale et ASD Sound & Light Service a signé un système d’éclairage et de sonorisation impeccable. Côte à côte, ces partenaires ont créé un ensemble harmonieux témoignant d’un mélange parfait de savoir-faire et de créativité.

On peut donc vraiment dire qu’Euroveiling a célébré ses 125 ans avec style, et avec un événement pertinent parfaitement réussi. Comme lors du précédent anniversaire il y a cinq ans, JADA events a su viser juste et susciter l’émotion. Le client s’est dit extrêmement satisfait au terme du projet, ce qui confirme que l’expérience, l’expertise et les partenariats solides sont la clé d’un événement réussi.

UN MARIAGE HAUT DE GAMME

En décembre 2023, l’agence événementielle meetmarcel a reçu une demande particulière : organiser exactement un an plus tard un mariage exclusif dans les Highlands en Écosse. Un décor brut, romantique et complexe, où il fallait allier authenticité et mode. Le résultat ? Un exploit logistique, un exemple édifiant de créativité et une expérience que les 230 invités ne sont pas près d’oublier.

Organiser un événement au cœur des Highlands écossais, loin de toutes commodités, n’est pas évident. Pourtant, c’est un défi que meetmarcel a relevé avec enthousiasme, comme le raconte Marie-Laurence Opsommer, Senior Project Manager, qui a passé un mois en Écosse. «Lorsqu’on nous a demandé d’organiser un mariage en Écosse, nous n’avons pas hésité une seconde. Nous avons directement commencé à élaborer les plans. Le mariage devait avoir lieu sous un chapiteau sur le domaine de Gairnshiel Lodge, près du château de Balmoral. En avril 2024, nous sommes partis en reconnaissance et nous avons littéralement vécu les quatre saisons sur une journée. C’était d’ailleurs notre plus grande préoccupation : la météo. Nous avions prévu un lieu intérieur comme solution de secours, mais finale-

ment le temps s’est montré clément et tout a pu se dérouler selon le plan initial.»

DE BRUXELLES À BALLATER : UN CASSE-TÊTE LOGISTIQUE

Cet événement était plus qu’un mariage, c’était une expérience complète. «Nous avons transporté tous les invités en Écosse sur le même vol, et nous les avons installés dans 15 hébergements à Ballater et aux alentours. Le premier soir, nous avons organisé une soirée dans un pub écossais typique au Balmoral Arms, avec le plat national en vedette : le haggis. Le lendemain, c’était le grand jour. Le mariage avait lieu à Crathie Kirk, l’église régulièrement fréquentée par la famille royale britannique. Nous avons pu y accéder grâce à des relations de la famille, ce qui est assez exceptionnel. De petits bus

étaient affrétés pour emmener les invités, et la suite nuptiale est arrivée en grande pompe avec une colonne de Defenders. Après la cérémonie, tout le monde est retourné à Gairnshiel Lodge, où les attendait un impressionnant chapiteau de 1 200 m². Ici, on sentait l’ADN de meetmarcel jusque dans les moindres détails. L’ensemble du chapiteau, de l’esthétique et du design était signé Tim Van Peteghem, un des partenaires de meetmarcel. Tout était décoré d’un tartan de la famille réalisé sur mesure, que l’on retrouvait également dans une multitude de détails, comme l’artwork, les abat-jours, le bar, les allumettes...»

LA RENCONTRE DE DEUX MONDES

Le fil conducteur de l’événement était

DANS LES HIGHLANDS ÉCOSSAIS

le clash subtil entre la tradition écossaise et le style londonien, incarnant à la perfection les mariés. «Le marié est un amoureux de l’authenticité classique de l’Écosse, passionné de chasse, de Defenders et de vestes Barbour. La mariée, par contre, est plus « London fashion ». Nous avons incorporé ces contrastes dans tous les aspects de l’événement. Le chapiteau, par exemple, était très branché et élégant, mais se dressait juste à côté du lodge authentique au style typiquement écossais. Les invités entraient dans le chapiteau via l’espace de réception. Au fond se trouvait une bibliothèque sur mesure de 20 mètres de large, dotée de deux portes secrètes, derrière lesquelles se cachaient la salle à manger et la salle du club.»

S’IMPRÉGNER DES HIGHLANDS

Le lendemain du mariage, une fabuleuse balade était prévue à travers les Highlands. «Le mariage était évidemment la priorité, mais il était aussi important de permettre à chacun de s’imprégner des Highlands. C’est un endroit incroyable, qu’on connaît

tous sur photos, mais dont on ne peut réellement ressentir le charme et la grandeur que sur place. Les paysages et les sentiments qu’on ressent sont indescriptibles. Cette magnifique visite s’est clôturée sur un « High Tea » anglais authentique. Cachette Catering avait préparé un buffet de délicieux gâteaux, scones et autres sucreries, qui a ensuite laissé place à un barbecue convivial. Le lodge est situé au bord d’une rivière, où le saumon a été préparé dans l’eau, tandis que les convives pouvait observer la préparation depuis le chapiteau. L’ambiance était assurée par Whisky Kiss, un groupe de violonistes local qui a également interprété de nombreuses titres contemporains. Nous pensions que la soirée se terminerait tôt mais à notre grande surprise, la piste de danse était à nouveau bien remplie. Et il y avait une très chouette ambiance.»

STORYTELLING DÉTAILLÉ

L’expérience de cette fête de mariage unique avait commencé des semaines à l’avance. Tout était fait pour plonger les

invités dans l’histoire du couple et de l’Écosse. «Trois semaines avant le mariage, chaque invité a reçu une boîte contenant un journal personnalisé sur le couple, le lieu du mariage et des faits amusants sur la culture écossaise. La boîte contenait également une bouteille de whisky personnalisée, des étiquettes de bagages en cuir et des biscuits sablés. Le message était clair : ce n’est pas seulement un mariage qui vous attend, mais toute une expérience.»

TEAMWORK IN THE MIDDLE OF NOWHERE

Un tel événement nécessite une équipe et des partenaires solides. «Nous étions vraiment au milieu de nulle part. Pas de magasins si on a besoin de quelque chose en vitesse, pas d’eau, d’électricité ou d’évacuation sur le site. Tout devait être élaboré à partir de rien et préparé minutieusement Heureusement, nous avons pu compter sur de nombreux partenaires belges qui ont tous fait un travail fantastique. L’équipe de John & Jane est venue avec deux camions d’équipements

«ON SENTAIT L’ADN DE MEETMARCEL JUSQUE DANS LES MOINDRES DÉTAILS.»

techniques, Jarno, David, Daan et Robbe ont littéralement déplacé des montagnes. Cachette Catering (Thijs, Chaelle et leur équipe) ont œuvré d’arrache-pied toute une semaine dans une cuisine roulante, avec des ingrédient locaux de fournisseurs écossais : the fish shop, cambus o may (une fromagerie locale), the butcher… Hannes Desmedt de Wine Blend s’est occupé des cocktails personnalisés avec son équipe. Alexis, Benjamin et l’équipe de De Halleux ont monté le chapiteau dans des conditions météo compliquées. Mr. Poppins de Damme a réalisé pour nous tous les abat-jours, coussins et éléments de décoration sur mesure. Les musiciens – Janne Blommaert au chant, Daan Demeyer au piano et Lore Bamps au violoncelle – et les DJ Mathias Gillain et Vincent Cornelis étaient également belges. Le fleuriste, Olivier De Croock, était lui aussi un compatriote. À leurs côtés, ils avaient aussi une foule de partenaires écossais, pour lesquels nous avons pu faire appel aux contacts locaux de Hilde, qui dirige Gairnshiel Lodge.»

TWO STORIES WHISPER AS ONE

Il ne s’agissait pas d’un mariage standard, mais d’un concept global porté par une exécution artistique, reflétant l’histoire du couple. «Ce n’était pas un mariage comme il y en a treize à la douzaine. Tout a été réalisé sur mesure pour le couple, et nous nous sommes plongés dans leur histoire. Le thème du mariage était « Two stories whisper as one », basé sur l’image des deux montagnes qui se rejoignent à proximité du lodge. Lorsque

tout est calme, on peut entendre le vent siffler à travers ces montagnes. Nous avons repris cette image tout au long de l’événement : la fusion de deux styles, de deux mondes, de deux personnes.»

Lieu : Gairnshiel Lodge (https://gairnshiel.com/)

Photo: bringmesomewherenice

Video: AY video

UN INCENTIVE ENTRE VOLCANS, JUNGLE & RYTHMES CARIBÉENS

Alors que les entreprises recherchent une véritable connexion entre les gens, way2events propose des incentives allant résolument au-delà du cocktail classique au bord de la piscine. Un récent voyage au Costa Rica a une fois de plus démontré que l’expérience, l’émerveillement et la collaboration constituent la vraie valeur d’un teambuilding durable.

DU CHAOS À LA CONNEXION : SAN JOSÉ ET TOUCAN RANCH

L’incentive a débuté à San José, métropole animée où l’agitation est à la fois écrasante et désarmante. Les participants y ont découvert d’entrée de jeu l’un des nombreux visages du Costa Rica authentique : une circulation chaotique, des stands de rue aux mets parfumés et des façades colorées, vibrantes de vie. Changement de rythme radical : adieu le train-train du bureau, plongée directe dans l’instant présent.

Première halte hors du temps : le Toucan Rescue Ranch. Un lieu où les paresseux dictent le passage du temps et où les toucans ont fait sourire toute l’assemblée. Là, dans le silence de la nature, le sentiment de groupe a commencé à s’épanouir.

VOLCANS, CASCADES ET LÂCHER-PRISE

La rencontre avec le volcan Poás a été un véritable bouleversement. Un cratère fumant fendant le paysage tel une plaie ouverte et emplissant l’air de soufre, s’accrochant aux manteaux et aux sacs à dos. Peut-être pas un panorama magnifique au sens traditionnel, mais une beauté brute et surnaturelle. Que le groupe contemplait, muet, se sentant minuscule face à une telle puissance primitive.

Plus tard dans la journée, le groupe a pris la direction du parc naturel La Paz Waterfall Gardens, où les attendait une autre expérience inouïe. Vraiment comme dans les brochures : la brume qui flotte à travers la cime des arbres, le rugissement de l’eau, des grenouilles aux couleurs vives et (ça ne s’invente pas) un aperçu inattendu d’un jaguar – un environnement où tout semblait fait pour vous tenir en éveil.

Le soir, le groupe a vécu un moment hors du temps, où le monde extérieur semblait avoir entièrement disparu. En plein cœur de la jungle, à la lueur vacillante des lampes à huile (et sous un ciel étoilé totalement indescriptible), le groupe s’est véritablement retrouvé. Du glamping, oui, mais sans fioritures. Pas de réseau, pas d’écrans, pas d’agenda. Rien que les récits de la journée, que l’on avait enfin le loisir d’extérioriser et de partager. Un rare moment suspendu, loin de tout, au cours d’un voyage ultra stimulant. Et qui donnait à la fois l’impression d’un commencement…

SE DÉPASSER ENSEMBLE À MONTEVERDE

Le prochain point culminant du parcours se trouvait à Monteverde – au sens propre comme au figuré. Le trajet pour s’y rendre, une traversée en bateau du lac Arenal et une piste en 4x4 à travers les montagnes, était déjà une aventure en soi.

Mais la tyrolienne à travers la forêt de nuages a vraiment été un grand moment ! Les ponts suspendus, le Sky Tram et les panoramas époustouflants sur la végétation tropicale ont également contribué à l’émerveillement partagé (et au genre d’histoires dont on reparle pendant des mois autour de la machine à café).

LE POINT FINAL FAÇON CARAÏBES : CAHUITA ET

L’IMPORTANCE DU REPOS

Le groupe a passé les dernières journées du voyage à Cahuita, sur la côte des Caraïbes. « L’ambiance était décontractée, les gens chaleureux et la mer ondoyait dans toutes les nuances de bleu. » On enfile les tubas, on retire les chaussures... Et on en prend plein les sens.

Au parc national tout proche, le groupe a partagé un dernier moment d’enchantement parmi les singes joueurs, le chant des oiseaux et le doux bruissement des palmiers. Là, tout s’est mis en place. Le groupe s’était détaché du quotidien, tissant des liens profonds avec les autres – sans se forcer.

LA PUISSANCE D’UNE EXPÉRIENCE PARTAGÉE

L’important dans un incentive comme celui-là, ce n’est pas le prestige ou le luxe. Ce sont les expériences méticuleusement préparées, qui semblent aller de soi, mais qui touchent profondément et durablement les participants.

Et c’est précisément ce que fait way2events : pas un simple programme à suivre mais créer de l’espace pour des moments à vivre. Des moments qui restent. Des moments dont on se souvient plus tard comme le début de quelque chose de neuf. Car ce que l’on vit ensemble change la manière dont on poursuit la route ensemble.

25 ANS D’EXPERIENCE MAGAZINE

Dans le 125ème numéro d’Experience Magazine, nous avions donné la parole à une série de professionnels événementiels qui – à l’occasion de notre 25ème anniversaire – avaient partagé avec nous leur regard sur le passé, le présent et l’avenir du secteur. Comme l’événementiel compte encore une foule d’autres personnalités captivantes, nous poursuivons cette série de mini-interviews pendant le reste de notre année anniversaire…

GEERT DEBUSSCHERE, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ D’ECCO LA LUNA

COMMENT VOTRE SECTEUR A-T-IL ÉVOLUÉ CES DERNIÈRES ANNÉES ?

«L’essor de certaines plateformes de teambuilding a mis pas mal de pression sur notre agence, en termes de marges et de part de marché. Mais au final, nous avons appris à gérer cela de manière constructive.»

«On voit aussi un changement dans les jours où les entreprises programment une activité. Avec l’augmentation du télétravail et du 4/5ème et le décalage des vacances scolaires entre les différentes parties du pays, les entreprises ne veulent plus attendre que tout le monde puisse absolument être présent. On a ainsi une meilleure répartition sur les jours de la semaine et ce tout au long de l’année.»

«Et pour terminer, je remarque aussi une forte internationalisation, multipliant les opportunités de travailler à l’étranger.»

QUELLE IMPORTANCE LA DURABILITÉ ET LA CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE ONT-T-ELLES

PRIS AU SEIN DU SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL

?

«La RSE gagne constamment en importance, et les entreprises privilégient de plus en plus les activités qui ont un impact. Cela doit être fun, mais pas seulement. Bien sûr, il y aura toujours des clients qui jouent la durabilité uniquement pour pouvoir cocher la case, mais nous constatons que beaucoup d’entreprises ont déjà développé une véritable conscience écologique et bâtissent une politique autour de cela, y compris pour leurs événements. Et Ecco La Luna est heureux de les appuyer dans cette démarche !»

«J’espère que les entreprises vont rassembler les budgets consacrés au teambuilding, à la formation et au coaching et examiner comment les combiner pour exploiter au mieux ces dépenses dans un état d’esprit plus durable. C’est aussi à nous en tant qu’agence d’encourager les clients à le faire.»

GAUTIER LECLERCQ, MANAGING PARTNER CHEZ THE FRIENDS

COMMENT LE RÔLE D’UNE AGENCE ÉVÉNEMENTIELLE A-T-IL ÉVOLUÉ AU COURS DES 25 DERNIÈRES ANNÉES ?

«Après plus de 15 ans dans l’événementiel, ce qui me frappe, c’est à quel point notre métier est devenu complexe… et passionnant. Être créatif ne suffit plus : il faut être créatif autrement. Les clients attendent des idées fortes, mais aussi responsables, respectueuses de l’impact social et environnemental. C’est un vrai virage de fond. Et puis la technologie et l’intelligence artificielle, nous oblige à repenser nos formats, nos expériences, nos process. Finalement, notre mission est de faire briller chacun de nos clients tout en étant des acteurs du changement. Et ça, je trouve ça ultra stimulant !»

LE SECTEUR DE L’ÉVÉNEMENTIEL EST-IL AUJOURD’HUI PLUS SOLIDAIRE QUE JAMAIS ?

«Chez The Friends, ce mot ‘Friends’ n’a jamais eu autant de sens qu’après le Covid. C’est littéralement en rassemblant des amis, des talents, des agences et des indépendants qu’on a réussi à repartir après la crise. Aujourd’hui encore, cette logique de solidarité reste au cœur de notre manière de travailler. On le voit aussi ailleurs : de plus en plus de gros projets se construisent en consortium, plusieurs agences qui unissent leurs forces pour aller plus loin ensemble. Cette solidarité, qui aurait peut-être semblé naïve avant, est devenue une vraie force du secteur. Et franchement… ça fait du bien.»

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE MAJEURE ENTRE LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL AUJOURD’HUI ET IL Y A 25 ANS ?

«Le changement se manifeste sous divers angles. D’une part, le client bénéficie aujourd’hui d’une offre bien plus élargie qu’il y a 25 ans, il peut donc avoir plus de mal à choisir la direction pour lancer un événement et définir ce qu’il souhaite proposer aux visiteurs. Selon moi, trop d’offres tue l’offre.

D’autre part, les entreprises se montrent désormais plus prudentes et réticentes à prendre des risques, au point de perdre, à mon sens, cette créativité audacieuse d’autrefois. Sans compter que l’intelligence artificielle, actuellement en plein essor, risque de bouleverser tout le secteur. »

COMMENT LES BESOINS ET LES ATTENTES DES CLIENTS ET DES VISITEURS ONT-ILS ÉVOLUÉ AU COURS DES 25 DERNIÈRES ANNÉES ?

«Aujourd’hui, le client a des attentes assez précises : il recherche des spectacles qui puissent l’impressionner à prix abordables, soit deux éléments qui sont parfois difficilement conciliables. De plus, les visiteurs aspirent à vivre des expériences uniques, du « jamais vu », bien qu’avec les réseaux sociaux et la multitude d’événements largement diffusés, ils semblent avoir l’impression d’avoir déjà tout vu. Cependant, l’expérience de vivre un spectacle en direct demeure bien différente de la simple découverte virtuelle. Surprendre et émerveiller le client est un véritable défi que je m’efforce à relever depuis plus de 40 ans.»

MATHIAS KERCKHOF, EVENT CREATOR, ADVISOR & EXPERT CHEZ FAST FORWARD EVENTS

QUELLE EST LA PLUS GRANDE DIFFÉRENCE ENTRE LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL MAINTENANT ET IL Y A 25 ANS ?

«Il y a 25 ans, l’événementiel tournait autour de l’organisation totale, de la logistique de l’événement. Mais sans négliger évidemment cette petite touche en plus qui fait la différence. Les dernières techniques (vidéo mapping, les premiers écrans LED), nous avons été parmi les premiers à les utiliser lors de nos événements. Avec mon background dans les festivals et les festivités, j’avais aussi d’autres influences, que nous avons combinées dans les événements d’entreprise. Et ça s’est avéré payant. Une injection directe de créativité dans nos projets. Aujourd’hui, nous le faisons encore, nous cherchons ce petit extra, l’originalité, la nouveauté. Autre évolution – qui est à la fois un défi : exploiter les nouvelles techniques et matériaux dans une démarche plus durable. C’est un progrès intéressant que nous explorons avec enthousiasme pour continuer à innover.»

QUELS

SONT LES PRINCIPAUX DÉFIS DU SECTEUR POUR LA DÉCENNIE À VENIR ?

«La rapidité des évolutions et de la communication, l’essor de l’IA est passionnant mais c’est aussi un piège, selon moi. Les gens sont surchargés par la communication, la technologie, les médias sociaux et cela peut les plonger dans une certaine solitude. Il faut rassembler les gens, la connexion va devenir un enjeu majeur et pour cela, les événements live, petits et grands, sont essentiels.»

QUELS SONT LES PRINCIPAUX DÉFIS DU SECTEUR POUR LA DÉCENNIE À VENIR ?

“Préserver la pertinence humaine au cœur de l’accélération technologique. Les organisations ont besoin d’ancrage, de repères au sein d’un monde de plus en plus complexe. Dans ce contexte, encourager les rencontres live est essentiel. Les gens ne peuvent vraiment dialoguer et se positionner par rapport à d’autres opinions que lorsqu’ils se rencontrent physiquement. Les contacts en ligne ne sont pas véritablement une alternative. Une bonne discussion dans la vraie vie aide à nuancer les certitudes et forge l’empathie. Les événements ne sont pas une fin en soi, mais un moyen puissant de convertir une stratégie en émotion et en connexion. Le contenu reste crucial, tout comme la sécurité – non pas comme un frein, mais pour renforcer la qualité. La communication sous forme d’événements doit rassembler et protéger.”

COMMENT L’ORGANISATION INTERNE D’UNE AGENCE ÉVÉNEMENTIELLE

A-T-ELLE ÉVOLUÉ SUR LES 25 DERNIÈRES ANNÉES ?

“Aujourd’hui, une agence est bien plus qu’une caisse de résonance créative. Une agence solide est à la fois généraliste et spécialiste : elle aide à définir les lignes stratégiques et excelle dans l’exécution. Chez MediaMixer, nous combinons cette approche senior avec des technologies comme l’IA pour rationaliser et simplifier les processus entourant un contenu com-

PETRA DE ROOS, CEO DE L’ACC

LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL EST-IL AUJOURD’HUI PLUS UNI QUE JAMAIS ?

«Beaucoup de progrès ont été faits ces dernières années. Dans une première phase avec l’adhésion des agences événementielles à l’ACC et depuis – avec le coup de pouce d’un virus – avec la poursuite de la collaboration avec l’Event Confederation, rassemblant encore plus d’acteurs sectoriels. Cela permet au secteur de s’exprimer d’une voix claire et de mieux se faire entendre, mais il reste clairement encore de nombreuses différences. Le fonctionnement en clusters permet de travailler sur des sujets spécifiques pour, par exemple, les agences événementielles. Nous concilions ainsi la force de l’ « unification » avec la spécificité du métier.»

QUELS

SONT LES PRINCIPAUX DÉFIS DU SECTEUR POUR LA DÉCENNIE À VENIR

?

«Comme de nombreux secteurs, l’événementiel conjugue aussi des enjeux budgétaires et des attentes élevées. Nous avons des possibilités sans précédent – surtout d’une point de vue technologique – et cela a des effets positifs tant sur l’expérience que sur la simplification de certains processus. Il y a également des enjeux en matière de durabilité, mais là aussi les pos-

SANDER HEYNS, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ D’ADAMANT EVENTS

QUELLES SONT LES PRINCIPALES TENDANCES MONTANTES DANS LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL POUR LES PROCHAINES ANNÉES ?

«Pour moi, l’une des principales tendances dans le secteur événementiel, c’est la concentration à 100 % sur l’expérience, le ressenti. Avant, le volet culinaire était le point d’orgue absolu, avec des émulsions, des crèmes des mousses... aujourd’hui, c’est toujours important - il faut que ça soit bon - mais moins. Tant que le facteur d’expérience est suffisamment élevé pour le reste de l’événement.»

QUEL EST L’ÉVÉNEMENT LE PLUS MÉMORABLE SUR LEQUEL VOUS AVEZ TRAVAILLÉ ET POURQUOI ?

«Chez ADAMANT, c’est le huitième anniversaire de LOOP EARPLUGS qui me vient à l’esprit, pour lequel nous avons élaboré une expérience extraterrestre sur le thème ‘TO INFINITY AND BEYOND’. Les invités accédaient au site via des rideaux-laser, les cocktails provenaient de comètes, les amuse-gueules étaient en forme d’aliens, les repas étaient imprimés en 3D et

plexe. Grâce à notre certification ISO 45001, nos efforts en matière de sécurité sont tangibles et mesurables. Nous gardons délibérément la régie de nos tâches de base en interne, notamment via notre propre studio et notre propre rédaction, mais aussi grâce à la fusion avec The Fat Lady pour former North by Northwest. Nous constituons désormais un groupe de contenu indépendant et intégré qui inspire et montre la voie dans un monde en évolution rapide.”

sibilités sont énormes, avec un impact potentiel proportionnel. Les investissements permanents qui seront nécessaires pour maintenir le cap à ce niveau pourront, espérons-le, être transformés en énergie positive par beaucoup grâce aux opportunités que cela apporte.»

c’est un bras robotique qui préparait les cocktails. Et en cerise sur le gâteau, nous avions les seuls et uniques ‘Daft Punk’ sur scène.»

FOODBIKES VOOR JOUW EVENT

Née d’une idée audacieuse de deux frères, notre entreprise est devenue un acteur incontournable des événements culinaires, riches en saveurs et en créativité. Depuis dix ans, nous apportons goût et convivialité à votre équipe, entreprise ou organisation.

Qu’il s’agisse de 30 ou 3.000 invités, nous servons des plats originaux.

Séminaire, fête du personnel ou soirée de réseautage : The Street Food Company propose une offre complète avec cuisine, boissons, mobilier et ambiance assurée. Pour un moment inoubliable

THE STREET FOOD COMPANY

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE BEVAS EVENTS

COMMENT LE RÔLE DE L’AGENCE ÉVÉNEMENTIELLE A-T-IL ÉVOLUÉ

«Il a énormément changé. Avant, nous devions assembler un puzzle de 20 pièces, aujourd’hui, les agences sont devenues de véritables managers professionnels. Notre approche est passée d’une « joyeuse liberté » à un focus clair sur le retour sur investissement. Ce qui était autrefois une assemblée d’amateurs enthousiastes est désormais dominée par des professionnels expérimentés. L’organisation, aujourd’hui, c’est bien plus que simplement exécuter un projet. C’est de l’écoute, de la coordination et de la gestion. Le joyeux chaos d’autrefois a fait place à des agendas stricts, les projets élaborés autour d’un verre et notés sur un sous-verre ont été remplacés par des contrats détaillés et un planning rigoureux.»

QUELS SONT LES PRINCIPAUX DÉFIS DU SECTEUR POUR LA DÉCENNIE À VENIR ?

«Ce sont des défis divers et complexes qui attendent le secteur pour les dix prochaines années. Réagir rapidement et faire preuve de flexibilité face à l’inattendu devient crucial, de même que de bonnes compétences en people management. Il faut aussi un nouveau modèle financier et une répartition claire des rôles au sein du secteur : qui fait quoi, et qui assume les responsabilités et agit en conséquence ? Sans oublier la sécurité, qui va prendre encore plus d’importance, potentiellement même plus que la durabilité. Enfin, il devient essentiel de combiner les nouveaux outils numériques avec la mise en œuvre pratique sur le terrain. Tout doit converger à la perfection et au bon moment – ça reste l’essence d’un événement réussi.»

STEVEN MARTIN, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE THE CINTAMANI

STONE & ARCHITECTOFEMOTION

QUELLE EST LA PLUS GRANDE DIFFÉRENCE ENTRE LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL MAINTENANT ET IL Y A 25 ANS ?

«Le changement majeur que je note, outre tout ce qui a déjà été cité, ce sont les gens. J’ai vu des stagiaires devenir administrateurs délégués, directeurs, freelances... Et ça me remplit de fierté. Le nombre de talents que j’ai pu inspirer à leurs débuts et qui sont maintenant de grands noms est impressionnant. Lorsque ma génération a commencé –la deuxième en Belgique – nous apprenions le métier sur le terrain : charger, décharger, assembler, peindre les décors... Il n’y avait que très peu de formations, et elles n’étaient pas vraiment en adéquation avec la pratique. Plus tard, les formations sont arrivées, mais souvent trop théoriques et déconnectés de la réalité. Depuis, le secteur a évolué, avec une kyrielle de spécialisations et une jeune génération qui nous forme – nous, les « vieux routiers » – aux événements pop-up, aux médias sociaux et aux applications. Ils amènent de nouvelles perspectives, nous l’expérience pratique. Cette association d’anciens et de nouveaux talents enthousiastes : je suis convaincu qu’elle peut faire la différence. So guys and girls, call me !»

QUELS SONT LES PRINCIPAUX DÉFIS DU SECTEUR POUR LA DÉCENNIE À VENIR ?

“L’enjeu reste le même : rester pertinent en continuant à apprendre, à se spécialiser et ne pas reculer devant l’inconnu et les nouvelles innovations. Les clients comptent sur cet état d’esprit. D’autre part, la Covid nous a appris avec quelle rapidité on peut nous pousser à l’arrière-plan. D’un coup, nous étions superflus, des profiteurs, même,

selon certains. Ça a été le plus brutal : mal connus, mal aimés et vite catalogués. Le grand public apprécie notre travail, mais nous, les dames et messieurs en noir, faisons si bien notre travail qu’ils ne nous voient pas. Regagner ce respect, obtenir cette valorisation et cette identité, représente, je pense, un enjeu majeur pour nous tous.”

JEUNES LOUPS

«CE

QUI EST CHOUETTE DANS CE SECTEUR, C’EST QUE VOUS ÊTES CONSTAMMENT STIMULÉ»

NOM : Jelle Claeys

ÂGE : 23 ans

LIEU DE RÉSIDENCE : Ertvelde

Entreprise : John & Jane

FONCTION : Junior Production Manager

Un vent de jeunesse souffle sur le secteur événementiel. Les jeunes talents arrivent en masse et les agences et fournisseurs événementiels se font un plaisir de les laisser faire leurs preuves. Dans cette rubrique, ils nous livrent leurs impressions sur leur formation et leurs premières expériences professionnelles. Dans ce numéro, nous donnons la parole à Jelle Claeys, un des jeunes talents de John & Jane.

QUELLE EST VOTRE FONCTION ACTUELLE ET QUELLES SONT VOS TÂCHES ?

Jelle Claeys : «J’ai commencé chez John & Jane en octobre 2023, en tant que Technical Assistant. Je travaillais sur le montage et le démontage de nos productions. Depuis peu, je suis Junior Production Manager. Dans cette fonction, je suis responsable de certaines productions, qui me sont confiées par nos account managers. Je suis en contact avec le client, je trans-

pose ses demandes dans un événement qui marque les esprits et j’encadre mon équipe pendant le montage et le démontage.»

POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL ?

«Ma passion pour l’événementiel a commencé dans les mouvements de jeunesse. Nous organisions chaque année un weekend festif, avec l’ambition de toujours faire mieux que la fois précédente.

L’aspect son et lumière me parlait tout particulièrement. C’est là que j’ai réalisé que c’était un secteur qui m’intéressait vraiment et que j’avais envie d’y travailler.»

QUELLE(S) FORMATION(S) AVEZVOUS SUIVIE ?

«J’ai d’abord fait trois ans en Sport Management à la haute école VIVES à Bruges, mais je ne me voyais pas travailler dans ce domaine. Comme ma vraie passion, c’était

« À CHAQUE PRODUCTION, ON S’EFFORCE D’ÊTRE PLUS CRÉATIF, DE FAIRE CE PETIT EFFORT EN PLUS QUI FAIT LA DIFFÉRENCE. »

les événements, j’ai décidé de suivre un parcours raccourci en Event & Project Management à la haute école Artevelde de Gand, au lieu de la formation complète de trois ans. Et si c’était à refaire, je partirais directement sur l’Event & Project Management.»

QU’EST-CE QUI VOUS A PLU DANS VOTRE FORMATION ? ET AVEC L’EXPÉRIENCE QUE VOUS AVEZ AUJOURD’HUI, QU’EST-CE QUI POURRAIT ÊTRE AMÉLIORÉ ?

«Étant donné que j’ai suivi un parcours raccourci, je ne peux pas juger la formation complète. Ce que j’ai trouvé le plus chouette et le plus intéressant, c’est qu’on nous fasse organiser nous-mêmes un événement. C’est la meilleure façon d’apprendre comment ça se passe dans le monde réel. Nous étions évidemment accompagnés par des professionnels du secteur. C’est comme ça que j’ai rencontré Katrien Vermeire et, par son intermédiaire, John & Jane.»

QU’EST-CE QUI VOUS A LE PLUS SURPRIS APRÈS VOS ÉTUDES QUAND VOUS AVEZ COMMENCÉ À TRAVAILLER DANS LE SECTEUR ?

«Tout ce qu’on peut accomplir avec une équipe. Vous commencez le matin sur un site vide et à la fin de la journée, il a une allure totalement différente. J’ai aussi été impressionné par le degré de préparation des productions de John & Jane. Tout est expliqué noir sur blanc lors du briefing le matin, on vous donne les bons plans et vous pouvez commencer immédiatement. Cela m’a permis de m’intégrer facilement à l’équipe durant les premiers temps, car j’avais toujours quelque chose sur quoi me reposer.»

«Ce qui est chouette dans le secteur événementiel, c’est que vous êtes constamment stimulé. À chaque production, on s’efforce d’être plus créatif, de faire ce petit effort en plus qui fait la différence. Le secteur évolue tellement rapidement qu’on découvre constamment de nouvelles techniques et solutions, c’est passionnant.»

DE QUI

AVEZ-VOUS APPRIS LE PLUS PROFESSIONNELLEMENT PARLANT ?

«La grande force de John & Jane, c’est que vous pouvez solliciter tout le monde. Si vous avez des questions sur la préparation d’une production, les autres Production Managers (PM) vous aident volontiers. Si vous rencontrez un problème d’éclairage, de son ou de vidéo sur un projet, vous savez exactement qui appeler et le souci est vite résolu. C’est

formidable de travailler au sein d’une telle équipe, c’est appréciable au quotidien comme à long terme.»

DE QUOI ÊTES-VOUS LE PLUS FIER JUSQU’À PRÉSENT ?

«Difficile de choisir un moment spécifique dont je suis le plus fier. Avec John & Jane, nous travaillons sur tellement de productions fabuleuses que j’aurais bien du mal à en sélectionner une en particulier. Sur le plan personnel, je suis fier de tout ce que j’ai appris en un an et demi. D’un «profane» dans le domaine, je suis devenu un Junior Production Manager avec de solides bases techniques.»

QUELS SONT VOS AMBITIONS POUR L’AVENIR ?

«Au niveau personnel, je prévois de renforcer encore mes compétences techniques. Mon ambition n’est pas de devenir le meilleur technicien/opérateur lumière ou audio, mais je veux avoir les connaissances suffisantes pour me débrouiller dans le secteur audiovisuel. Au niveau professionnel, j’espère rester encore quelques années chez John & Jane et éventuellement passer Production Manager. Mon objectif est de continuer à faire progresser l’entreprise aux côtés de l’équipe, et de toujours aller chercher ce petit truc en plus à chaque production.»

25 ANS DE PASSION ET DE SAVOIR-FAIRE

À l’origine, un petit projet dans un garage modeste. Aujourd’hui, un acteur majeur du secteur audiovisuel, avec un palmarès impressionnant. En 25 ans, DB Video, fondé par Dimitri Beyaert, s’est imposé comme un partenaire fiable pour la captation live d’événements, l’enregistrement de concerts, les productions télévisées et le streaming live. Mue par la passion et l’innovation technologique, l’entreprise s’est forgée une solide réputation grâce à sa flexibilité dans un secteur qui évolue ultra rapidement.

Pendant ses études, Dimitri Beyaert travaillait comme DJ et il a investi les revenus de ses prestations dans l’achat d’équipement vidéo alors qu’il avait une vingtaine d’années. «J’ai débuté ma carrière comme caméraman et monteur vidéo indépendant. Littéralement dans mon garage à la maison. J’ai rencontré à l’époque des clients avec qui nous travaillons encore actuellement. C’était une période où je travaillais nuit et jour, je me donnais à fond. L’entreprise a commencé sans véritable vision, mais avec des tonnes de passion. J’avais simplement envie de faire ce qui me plaisait.»

DES CONTACTS PRÉCIEUX LORS

D’UN MARIAGE

À l’époque, les vidéos de mariage étaient une source de revenus importante. «Tout le monde se moquait de moi parce que je filmais des mariages, alors que j’avais fait des études dans la télévision et la vidéo. Mais pour moi, ce n’était pas se rabaisser. Parce que ça m’a appris énormément : filmer, monter, le mixage audio... Ça a été mon terrain d’apprentissage. En plus, ces

«L’ENTREPRISE A COMMENCÉ SANS VÉRITABLE VISION, MAIS AVEC DES TONNES DE PASSION.»

fêtes de mariage ont abouti à une importante percée pour nous. On m’a sollicité en dernière minute pour filmer le mariage de la fille d’un important entrepreneur, où se produisaient Kylie Minogue et Janet Jackson. J’ai été mis en contact avec les managers des deux stars, et ça m’a ouvert la porte de l’univers de la musique. Grâce à ces contacts, nous avons réalisé la captation de nombreux concerts. Nos premiers gros clients provenaient donc du secteur musical. C’est aussi à cette époque que TMF a débuté, pour qui nous avons aussi pu réaliser de très chouettes choses. Et c’est à ce moment-là que nous avons aménagé notre premier véhicule de captation.»

POLYVALENCE ET FLEXIBILITÉ

DB Video s’est très rapidement développé. «Au début, nous tâtonnions un peu : la passion était là mais nous ne savions

pas vers quoi aller précisément. Progressivement, une vision s’est dessinée et nous avons commencé à nous focaliser sur le marché des équipements vidéo et audio pour les événements. Nous avons alors investi massivement dans des caméras et un poste de régie mobile, permettant de mixer les images en direct et de les afficher sur des écrans. L’équipe jouait déjà un rôle majeur, je pense par exemple à Kim Cools, qui est là depuis le début, à Ben Rouffa, pour la partie commerciale, et aux nombreux techniciens fantastiques qui étaient déjà là à l’époque. Il y avait une chouette ambiance, et tout le monde allait toujours au-delà de ce qu’on attendait d’eux. Nous avions dans nos rangs une polyvalence et une flexibilité énormes. Et c’est comme ça que nous avons commencé à nous développer sérieusement. Passant de 2 à 5 collaborateurs, puis à 9 et ensuite à 15. Aujourd’hui, nous avons

43 personnes en contrat fixe et 120 freelances qui travaillent pour nous. Les équipes que nous envoyons parlent en outre couramment néerlandais, français, anglais et allemand.»

TÉLÉVISION

Deuxième cap important pour DB Video : la percée dans le monde de la télévision. «Pour la VRT, nous avons eu l’honneur de lancer la captation de Villa Politica. Cela nous a permis d’illustrer notre flexibilité, mais cette fois pour la télévision. C’était un projet complexe mais passionnant, tout se faisant encore avec de grands véhicules de captation à l’époque. Nous, nous avons utilisé de petites unités de régie mobiles. On nous a regardés avec de grands yeux, beaucoup n’y croyait pas. C’est là que nous avons vraiment fait nos preuves. Avec beaucoup de conséquences positives. Directement dans la foulée, les projets pour la VRT se sont multipliés. Et nous avons aussi grimpé dans l’intérêt des agences événementielles. En effet, grâce à nos investissements pour nos missions télévisées, nous avons pu offrir une qualité digne de la télévision à nos événements d’entreprise et nos concerts.»

STABILITÉ

L’expérience de Villa Politica a également ouvert un autre marché à DB Video. «Nous avons commencé à nous concentrer davantage sur les appels d’offres publics. Nous avons par exemple réalisé les premières captations des sommets du Conseil européen à Bruxelles. Cela a été une étape importante pour nous. Il a encore fallu monter d’un cran au niveau de la qualité et des ressources. Mais nous avons su nous adapter instantanément. Certains de ces contrats nous ont permis de développer notre passion pour les nouvelles technologies et les solutions créatives de manière stable. Cela nous permet d’offrir d’excellentes solutions qui augmentent l’impact des événements et l’engagement du public.»

ÉLARGISSEMENT DE L’EXPERTISE

DB Video a débuté comme partenaire vidéo pur mais offre aujourd’hui un large bouquet de services techniques, adapté aux besoins du client. «Avant, nous faisions uniquement du multicaméra, du montage et des after movies. Aujourd’hui, les clients attendent de nous davantage d’expertise, et nous participons à la réflexion globale du projet, voire même à la conception de scène. La frontière entre technique et créativité s’est donc estompée. Le volet en ligne a lui aussi énormément gagné en importance. Il y a 20 ans, nous faisions nos premiers web streams, mais depuis lors, c’est presque devenu un élément de base d’un événement. Notre offre s’est donc élargie au fil des ans. Prenez par exemple la course Red Bull Caisses à Savon. Au départ, cet événement devait simplement être filmé pour le grand écran LED. Aujourd’hui DB Video se charge également du montage, une plateforme en ligne a été ajoutée et nous mettons les vidéos à la disposition des participants immédiatement après leur course afin qu’ils puissent la partager directement sur les médias sociaux.»

TROIS DÉPARTEMENTS

La force de DB Video réside dans la collaboration unique entre ses trois dépar-

tements : DB Video pour le volet technique, MOTCHA pour le volet créatif et Webble-Up pour le volet numérique. Ensemble, ils forment un écosystème complet, accompagnant les clients de A à Z. «Nous avons débuté en tant que pur prestataire technique mais au fil du temps, nous avons remarqué que les clients cherchaient de plus en plus une solution globale. MOTCHA est né de ce besoin : une cellule créative qui ne se contente pas d’exécuter, mais s’implique dans la création de contenu et le storytelling. Webble-Up en est le prolongement numérique. Nous avons mis sur pied cette plateforme nous-mêmes pour héberger les streamings live et ajouter des fonctions interactives telles que les questions-réponses, le vote et le sous-titrage simultané. Ces trois entités se complètent parfaitement.»

FOCUS SUR LES PROJETS À PETITE ET MOYENNE ÉCHELLE

DB Video a délibérément choisi de rester une PME. «Nous n’avons pas envie de devenir un mastodonte. Notre force, c’est notre adaptabilité, nos lignes de communication courtes et notre proximité avec nos clients. Bien sûr, c’est toujours agréable de dire que nous travaillons sur les Jeux olympiques, mais ce n’est qu’une partie d’un ensemble plus vaste. Nous restons concentrés sur les projets à petite et moyenne échelle, où nous pouvons faire une réelle différence. Nous voulons pouvoir réagir rapidement, bâtir une relation solide avec les clients et nous adapter rapidement à leurs besoins. C’est aussi la raison pour laquelle nous investissons dans la polyvalence : nos collaborateurs peuvent endosser plusieurs rôles, ce qui renforce encore cette flexibilité.»

ÉVOLUTION ULTRARAPIDE

Le progrès technologique dans le secteur audiovisuel s’est accéléré de manière exponentielle, ce qui incite DB Video à renouveler et à élargir constamment son offre. «Actuellement, notre matériel doit être renouvelé tous les deux ans et demi pour rester à jour. Tout va tellement vite. Nous faisons déjà de la régie à distance, par exemple. Nous avons notamment réalisé la captation du Forum économique mondial en Suisse depuis nos bureaux. Un autre domaine où nous investissons massivement, c’est le sous-titrage speech-to-text instantané avec l’IA via notre application Webble-up. Pour préparer le travail, nous y ajoutons le jargon spécifique, les noms et les fonctions, pour garantir la pertinence au niveau technique mais aussi au niveau du contenu.»

BESOIN CROISSANT DE COMPÉTENCES IT

Cette accélération technologique exige également de nouvelles compétences de la part des collaborateurs. «Notre secteur est en train de passer d’un travail manuel à un rôle centré sur les technologies de l’information, exigeant une bonne compréhension de systèmes complexes et de l’automatisation. Prenons l’exemple d’un caméraman. Avant, il se déplaçait avec une seule caméra, à l’avenir, il pilotera plusieurs caméras entièrement au-

Notamment la liste impressionnante d’artistes que nous avons pu filmer : U2, Alicia Keys, Madonna, Norah Jones, Rammstein… Nous avons réalisé 14 défilés de mode à Paris en une semaine, assis dans le métro avec nos unités de régie mobiles. Côtoyer Naomi Campbell, ça ne s’oublie pas. Ou le président Chirac, qui a gardé le sourire malgré nos câbles à enjamber, et qui a serré la main de nos collaborateurs. Nous avons également filmé tous les présidents américains en visite en Belgique, de Clinton à Trump. Nous avons vraiment fait nos preuves lors de l’émission sur les élections européennes de 2014. Un savoir-faire que nous avons pu à nouveau démontrer lors des émissions électorales de 2019 et 2024, plaçant à chaque fois la barre plus haut au niveau technique et créatif. Des projets dont on peut véritablement être fier.»

«NOTRE SECTEUR EST EN TRAIN DE PASSER D’UN TRAVAIL MANUEL À UN RÔLE CENTRÉ SUR LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.»

tomatisées. Les compétences IT deviennent donc cruciales. Mais cela reste une profession créative. Le défi majeur consiste donc à continuer à cultiver cette créativité dans un monde de zéros et de uns. Les informaticiens savent construire des systèmes, mais manquent parfois du flair artistique dont les événements ont besoin. À l’inverse, le staff créatif a parfois du mal avec le volet IT. Nous devons donc jeter un pont entre les deux, et le consolider. C’est pourquoi nous essayons de faire suivre à chacun une formation aussi large que possible, même si cela devient plus complexe avec la composante IT.»

BEAU PALMARÈS

En 25 ans, DB Video a réalisé pas mal de projets impressionnants. «Notre 25ème anniversaire est l’occasion de faire le bilan de ce que nous avons accompli. Et dans tout cela, il y a énormément de choses dont nous n’aurions jamais osé rêver.

GARDER LE CONTACT AVEC LE TERRAIN

Le fondateur Dimitri Beyaert est encore étroitement impliqué dans les activités quotidiennes de DB Video – même si son rôle à évolué. «Je ne suis plus dans la réalisation pratique comme avant, mais je garde un œil sur tout. Je lis chaque rapport qui arrive – même au milieu de la nuit. Et la technologie a évolué tellement rapidement. Niveau compréhension, je suis encore en phase, mais je ne serais plus capable de la mettre en œuvre moi-même. Pourtant, parfois ça me démange de me remettre aux commandes. Quand il y a un souci de dernière minute et qu’il faut quelqu’un pour conduire un camion, je me propose sans hésiter. J’aime rester proche du terrain. Il est important de s’impliquer, cela permet garder le contact avec l’entreprise, les clients et l’équipe. J’essaie surtout de garder une vue d’ensemble, la vision hélicoptère, comme on dit, tout en gardant les pieds sur terre. Mais je tiens encore une fois à souligner que rien de tout cela n’aurait été possible sans notre dream team de passionnés. Ce sont eux qui ont mené DB Video où nous en sommes aujourd’hui. D’où notre slogan: « our team, (y)our spirit «. Car les événements, ça se crée ensemble, avec une passion partagée et en étroite collaboration avec les clients», conclut Dimitri Beyaert.

DIX ANS D’EXPÉRIENCE CULINAIRE MOBILE

En octobre de cette année, The Street Food Company fêtera ses dix ans. L’aventure qui a démarré avec un unique food bike dans un garage est aujourd’hui une entreprise de catering à part entière, offrant des mets créatifs préparés directement sur place pour les événements, les entreprises et les clients privés. L’administrateur délégué Hendrik Ardenois explique comment lui et son frère Laurent, avec leur sens aigu des tendances, de la qualité et de l’expérience, apportent une bouffée d’air frais sur le marché belge du catering.

«THE STREET FOOD COMPANY ASSURE LE CATERING POUR 30 À 3 000 PERSONNES PARTOUT EN BELGIQUE.»

Il y a dix ans, Hendrik et Laurent Ardenois étaient tous deux en quête d’un nouveau défi professionnel. «Mon frère et moi avions un background totalement différent – je travaillais dans la construction, lui comme technicien dentaire», raconte Hendrik Ardenois. «En cherchant une idée faisable, nous avons commencé à explorer le monde de l’Horeca. C’est à ce moment qu’on a commencé à voir apparaître les festivals de food trucks en Belgique, et nous avons constaté que la street food gagnait en popularité. C’est un créneau qui nous a directement enthousiasmé mais nous voulions faire les choses autrement. C’est ainsi que nous est venue l’idée d’utiliser non pas des food trucks mais des food bikes : des cuisines mobiles plus petites, malléables et accessibles, y compris là où il n’est pas possible de faire venir un camion, comme les jardins ou à l’intérieur des salles.»

DU HOTDOG AU CONCEPT COMPLET

L’impulsion ultime est venue d’une expérience à petite échelle lors des Gentse Feesten. «Laurent avait imaginé un concept de hotdogs de luxe : des saucisses artisanales avec des garnitures fraîches dans de magnifiques petits pains. L’engouement a été immédiat. Les gens sont réceptifs à la street food à condition qu’elle soit bien présentée. Cette expérience a boosté notre confiance. Nous avons décidé de nous lancer et d’investir dans notre premier triporteur, une véritable cuisine mobile. Dès le départ, l’ambition n’était pas de nous limiter aux festivals. Nous voyions du potentiel dans trois domaines : les événements, les ventes itinérantes dans les centres-villes et le catering sur mesure. Pour nous, c’était surtout ce dernier qui avait le plus d’avenir car l’offre sous forme de street food était assez limi-

tée à l’époque. Et effectivement : au bout d’un moment, nous avons constaté une nette progression du catering, qui est finalement devenu l’activité principale de notre entreprise.»

AVEC LA QUALITÉ VIENT LA CROISSANCE

L’essor de la street food a influencé les attentes du public. «Les gens veulent de la qualité – pas des snacks rapides gras mais des produits frais, originaux et bien préparés. Et si vous pouvez proposer ça en préparation live sur un événement, vous offrez directement une valeur ajoutée. Nous avons toujours été à l’écoute de nos clients. Si quelqu’un émet une demande, nous réfléchissons directement à comment la combler. Du coup, les demandes ont commencé à affluer plus massivement, sous l’impulsion du bouche-àoreille. Un projet privé pour une garden-party chez quelqu’un débouchant sur un projet pour son entreprise, par exemple. Et c’est comme ça que les choses ont commencé à bouger sérieusement. Les événements prenant constamment de l’ampleur, notre garage a fini par ne plus suffire. C’est pourquoi après deux ans, nous avons investi dans un quartier général professionnel, dans une ancienne usine textile à Gand. Nous y avons aménagé une cuisine complète, avec des chambres de réfrigération et de congélation. Cela a été d’une grande d’aide d’un point de vue logistique. Aujourd’hui, nous avons douze food bikes et nous pouvons prendre en charge le catering pour toutes sortes d’événements de 30 à 3 000 personnes partout en Belgique.»

FOOD BIKES FLEXIBLES

Les food bikes sont évidemment la marque de fabrique de The Street Food Company. «Nos vélos repose sur une conception technique astucieuse. Ils sont entièrement opérationnels, avec un système de refroidissement intégré, des plans de travail en inox, une alimentation au gaz et, en fonction du concept, des équipements supplémentaires tels qu’un grill ou un cuiseur de pâtes. Cela nous permet littéralement de nous installer au milieu d’une salle, sans devoir recourir à l’infrastructure des lieux. Ce qui nous confère une flexibilité énorme. De plus, nos vélos ont une esthétique visuelle soignée : lumières, décorations et un cachet vraiment personnel. Ils suscitent la curiosité et deviennent souvent spontanément un sujet de conversation sur l’événement. Ils apportent aussi un « incentive olfactif », les gens sentent qu’il se trame quelque chose de sympa. Cela ajoute à l’expérience. Pendant l’événement, le vélo génère en outre un flux naturel : circulant avec un verre à la main, les gens passent quand ils en ont envie. Cela cadre parfaitement dans la dynamique informelle que nous voulons créer.»

DES AMUSE-GUEULES AU DESSERT

Avec son offre, The Street Food Company entend se démarquer du traiteur traditionnel. «Lui aussi travaille avec des produits de qualité, mais servis dans une assiette en porcelaine. Nous utilisons des emballages jetables écologiques, qui permettent de manger tout en marchant. Comme un traiteur classique, nous commençons par les amuse-gueules, qui circulent parmi l’assemblée. Ils sont un peu moins raffinés, mais n’ont rien à leur envier en termes de qualité et de saveur. Pour le plat principal, il y a plusieurs vélos, en fonction de l’ampleur de l’événement. Ils ont chacun leur propre concept. Par concept, il y a deux ou trois variantes plus une alternative végétarienne. Les mets sont préparés en

direct sur le triporteur. Ce qui veut dire que nous cuisons la viande, les pâtes et assemblons les plats sur place – cela crée de l’animation. Et comme nous ajoutons les garnitures sur place, nous pouvons facilement tenir compte des allergènes ou des préférences des invités. Une fois le plat principal servi, les triporteurs sont entièrement débarrassés et transformés pour le dessert. Là encore, le client a le choix entre une quinzaines de propositions, à nouveau avec plusieurs variantes.»

INTERACTION SPONTANÉE

L’expérience offerte par The Street Food Company ne réside pas uniquement dans la nourriture, mais aussi dans la présentation. «Chez nous, le plat compte évidemment, mais aussi le concept autour. Nos collaborateurs portent des jeans tendance, des tabliers en cuir et des sneakers. Informel mais professionnel. Et surtout : ils savent ce qu’ils servent. Ils ont tout goûté et ils connaissent l’histoire. Cela déclenche souvent une interaction spontanée. Les gens posent des questions et ils reçoivent une réponse enthousiaste. Chaque plat doit être servi comme vous aimeriez qu’on vous le serve. Préparé avec amour, présenté avec soin. Nos fournisseurs ont souvent une chouette histoire aussi, et nous la partageons volontiers avec les clients. Nous considérons chaque plat comme un élément d’un récit, une part de l’expérience. C’est pourquoi nous prenons grand soin de briefer notre équipe. Tout le monde doit comprendre pourquoi nous faisons les choses, afin de le transmettre avec conviction.»

STREET FOOD CRÉATIVE AVEC UNE TOUCHE ORIGINALE

L’innovation est essentielle pour rester pertinent dans le secteur événementiel. «Nous suivons de près les tendances

plus saine à la pita classique – branchée, légère et surtout savoureuse. Notre Bao Bun est aussi désormais un des chouchous du public. Chaque concept se décline avec différentes garnitures et sauces, offrant une expérience variée au public. Même avec un seul vélo et un seul concept, nous pouvons servir tout un groupe sans que cela soit monotone. Pareil pour les desserts. Rien qu’un food bike, c’est l’assurance d’un choix varié et de différentes options.»

FIDÈLE À SON ADN

C’est grâce à cette recette que The Street Food Company est devenu en dix ans un nom respecté sur le marché

«NOUS VOULONS CONTINUER À INNOVER ET INSPIRER TOUT EN RESTANT FIDÈLES À NOTRE ADN.»

culinaires internationales, surtout aux États-Unis, en Asie et au Royaume Uni. On y voit souvent émerger de nouveaux concepts encore inconnus ici. Nous réfléchissons alors si nous pouvons les adapter à notre public et notre format avec les triporteurs. Prenez par exemple notre Bao Bun, un petit pain vapeur asiatique avec de la poitrine de porc et des garnitures originales. Nous l’avons élaboré nousmêmes, avec la participation de toute l’équipe. Tout le monde goûte, partage son avis et ensemble, nous aboutissons au concept fini. Ensuite, nous lui donnons un nom, un logo et son propre style. Chaque année, nous essayons de lancer deux à trois nouveautés. Toujours parfaitement équilibrées : accessibles à un large public mais avec une touche créative. Nos plats doivent être surprenants, sans être trop

exotiques. Tout commence par un bon produit de base. Pour notre cheeseburger par exemple, nous travaillons avec une viande de qualité, du cheddar authentique, des cornichons frais, du ketchup et de la moutarde.»

DU « CHIEN CHAUD » À WHAT A PITA

Les formules les plus populaires de The Street Food Company reposent sur un élément familier, rehaussé d’une touche surprenante. “Nous avons plusieurs produits phares qui marchent toujours très bien. Le Warme Hond (chien chaud, ndt.), par exemple : une saucisse pur porc cuite lentement, servie dans un petit pain de qualité et accompagnée de garnitures fraîches. Ou What A Pita, un sandwich méditerranéen offrant une alternative

PROPOSER LE MÊME NIVEAU D’HOSPITALITÉ VIA MEETING LAB

Outre The Street Food Company, les frères Ardenois ont une autre entreprise : Meeting Lab. «Lorsque nous sommes arrivés à Gand (Zwijnaarde) avec The Street Food Company, il y avait un ancien laboratoire dans notre bâtiment. Et comme on nous demandait souvent des recommandations pour de chouettes lieux à Gand, nous avons décidé de reconvertir ce labo en site événementiel, que nous avons baptisé The Lab. C’est un espace événementiel pouvant accueillir 500 personnes, juste en dehors du centre, facilement accessible via le R4, et avec un spacieux parking. The Street Food Company peut évidemment se charger du catering, mais pas obligatoirement. Vous pouvez choisir de faire appel à un collègue avec un service à table.»

belge. «Nous avons commencé à deux mais nous sommes aujourd’hui toute une équipe», explique Hendrik. «Nous avons une dizaine de collaborateurs fixes en cuisine, au bureau, pour la vente, dans l’entrepôt. En marge de cela, nous avons une réserve de 30 à 40 flexi-jobbers et d’indépendants. Lors des pics, nous engageons des étudiants via des agences spécialisées. Notre ambition pour l’avenir est claire. Nous voulons devenir la référence belge en matière de catering street food. Nous voulons continuer à innover et inspirer tout en restant fidèles à notre ADN. Nous sommes convaincus du concept de manger à la main des mets préparés sur place et servis avec le sourire. Cela fonctionne et c’est là-dessus que nous basons notre développement futur», conclut Hendrik Ardenois.

The Lab a été le précurseur de Meeting Lab, un groupe de centres de réunion et d'espaces événementiels. «Car depuis, nous assurons aussi l’exploitation de Meeting Lab Brugge, dans le complexe de bureaux O-Forty à Oostkamp. Encore plus tard, un nouveau bâtiment abritant un centre de réunion a été aménagé sur le site de The Lab : la Polytoren à l’Alinso Business Park, dont on nous a également confié l’exploitation. À Gand comme à Bruges, nous proposons des espaces haut de gamme pour les événements, les réunions et les formations, où nous visons toujours une expérience unique. Un service ultra complet soigné dans les moindres détails, offrant une hospitalité impeccable et un confort suprême. Tout comme pour The Street Food Company, l’ambition est d'offrir aux gens un accueil chaleureux et une expérience hors du commun. Pour qu’ils se disent : là, ça me plairait bien d’y retourner.»

LES 20 ANS DE

c’est plus de

1.500 événements avec une touche unique

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EVENTS IN THE MIX : MIXING BUSINESS & PLEASURE

Avec son Grand Hall majestueux, son auditorium full équipé, ses trois salles spacieuses et ses dix salles de réunion, Mix est l’endroit idéal pour les événements et les séminaires résidentiels à Bruxelles. C’est tout sauf un lieu événementiel traditionnel. Vous pouvez y loger avec style et faire du sport ou vous détendre dans l’espace bien-être. Découvrez avec nous ce lieu à l’énergie contagieuse. «Depuis la pandémie, renforcer les relations est plus important que jamais. Et c’est précisément ce que permet ce lieu. Nous voyons arriver des individus, et repartir des équipes», raconte le directeur événementiel, William Boillot.

BÂTIMENT EMBLÉMATIQUE ET PRIMÉ À L’INTERNATIONAL

Mix est situé dans la banlieue verdoyante de Bruxelles, dans l’ancien bâtiment de la Royale Belge à Watermael-Boitsfort. La tour cruciforme en acier Corten avec ses vitres miroirs orange est une icône architecturale conçue dans les années 1970 par les architectes René Stapels et Pierre Dufau à la demande de l’assureur. Mix s’y est installé après un réaménagement complet. Transformer un immeuble de bureaux au design aussi caractéristique que clinquant en un lieu de rencontre multifonctionnel branché et dynamique n’est pas donné à tout le monde, mais l’architecte d’intérieur Lionel Jadot y est parvenu avec brio.

Cet ambitieux projet innovant bruxellois suscite également l’in¬térêt à l’étranger. En 2024, Mix a remporté deux MIPIM Awards. Lors du plus grand événement international de l’immobilier, il a été couronné meilleur projet de rénovation et meilleur projet à usage mixte. Mix brise les frontières traditionnelles entre le travail, les loisirs et l’hébergement, et qui en plus est au coeur d’une des références du patrimoine bruxellois. Cela crée un contexte unique où les personnes de tous âges et de tous horizons se sentent immédiatement chez elles.

DÉCOR UNIQUE

Mix occupe les cinq premiers étages du bâtiment. Le rez-dechaussée et le premier sont entièrement dédiés aux événe¬ments et aux séminaires. Vous entrez via le Grand Hall, qui vous mène jusqu’à l’auditorium, et aux salles de réunion. Les restaurants se trouvent un étage au-dessus, et du troisième au cinquième étage, vous avez les chambres d’hô¬tel.

Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion d’organiser un événement dans un lieu protégé du patrimoine bruxellois. L’intérieur de Mix est tout à fait unique. Au sens propre, car Lio-

nel Jadot a fait faire de nombreux objets intérieurs sur mesure spécialement pour cet endroit. Ils ont été produits localement, signés et numérotés. Les matériaux récupérés lors de la rénovation ont retrouvé une seconde vie dans les lampes, les œuvres d’art et même le bar.

«Jadot gère l’espace avec beaucoup de créativité», raconte Wil¬liam. «Le bas-relief entourant certaines salles de réunion, par exemple, a été réalisé en papier mâché à partir de carton de récupération. Et des modules flexibles permettent de diviser le Grand Hall en zones plus petites.» Ce Grand Hall – avec ses plafonds à 7 mètres, ses colonnes en marbre et une imposante oeuvre d’art des années 70 de Pierre Sabatier – peut accueillir 500 personnes et donne sur l’étang. »

ÉVÉNEMENTS SUR MESURE

Doter un bâtiment protégé de technologies modernes n’est pas une sinécure, mais Mix est parvenu à équiper son auditorium de techniques audiovisuelles avancées. Avec une régie, des cabines de traduction et une équipe expérimentée pour l’encadrement technique. Les événements hybrides font également partie des possibilités. «Chez Mix, tout est là pour un événement parfait, du début à la fin. Pour les demandes nécessitant une technologie de pointe, nous pouvons en outre compter sur notre partenaire Auvicom, qui a des équipements audiovisuels haut de gamme dans son assortiment.»

Côté espace, Mix peut répondre avec aisance aux besoins les plus variés grâce aux trois salles spacieuses et aux dix salles de réunion du site. Que vous ayez prévu une réunion de conseil d’administration en petit comité ou une grande fête d’anniversaire avec hébergement et activités annexes, ce lieu polyvalent se prête aux deux.

CONCEPT TOUT-EN-UN

Si vous êtes à la recherche d’une expérience totale, vous êtes à la bonne adresse : 180 chambres, trois restaurants, un bar avec cabine DJ et un food market interne. Sans oublier un espace de coworking, une salle de sport en duplex de 5 000 m² et un spa avec cryocabines, hammams, saunas, jacuzzis et deux piscines de 25 mètres - l’une à l’intérieur et l’autre à l’extérieur. Aucun risque de vous ennuyer, donc.

«Nous remarquons que de plus en plus d’entreprises recherchent un concept global. Les entreprises internationales y voient aussi un côté pratique car leurs collègues étrangers peuvent passer la nuit sur place. Et le secteur sportif apprécie la variété de nos installations et activités sportives. Le « bleisure » (mélange des mots business et leisure, alliant travail et détente) est en plein essor. Les clients aiment combiner le sérieux du travail avec des activités informelles pour renforcer l’esprit d’équipe. Cela n’a pas forcément besoin d’être de grandes choses. Une promenade à pied ou à vélo dans la forêt de Soignes fait déjà des merveilles.»

Mix n’est pas un site événementiel classique, mais un lieu vivant. Un jour ordinaire, vous y croiserez un mélange fascinant de résidents locaux, de touristes, de professionnels et d’amateurs d’art et d’architecture. «Dans la cage d’escalier, les gens en costume côtoient les sportifs en short et legging. Ceux qui vont faire du sport après le travail peuvent rencontrer dans la salle des habitants du quartier qui veulent garder la forme, ou des personnes âgées qui viennent faire leur séance de gym hebdomadaire. Cela peut sembler étrange mais ça fonctionne bien. Cela crée une ambiance agréable et décontractée», affirme William.

UN ÉCRIN DE VERDURE

Le bâtiment est entouré d’un grand jardin avec étang et se trouve juste à côté de la forêt de Soignes. La nature joue ici un rôle prépondérant et ça se ressent à chaque détail. Les stores des chambres, par exemple, se baissent automatiquement à une heure donnée pour protéger les chauves-souris de la lumière excessive. Un crapauduc aide les batraciens à traverser en toute sécurité.

«C’est un peu différent des lieux événementiels typiques en ville, mais généralement, les visiteurs sont séduits dès l’entrée. Nous avons un public fidèle qui revient régulièrement. Ils sont notam-

ment sensibles à l’effet positif qu’exerce la nature sur leurs collaborateurs. Cela booste la créativité et l’inspiration. Un esprit sain dans un corps sain. Tout le monde connaît l’adage, mais les entreprises sont de plus en plus nombreuses à réaliser l’intérêt de faire une pause régulièrement. La nature, le sport, la détente et des repas sains sont une façon parfaite d’y répondre.»

DURABILITÉ, UN MOT AUX MULTIPLES FACETTES

Ici, la santé des visiteurs est donc une priorité mais celle de la planète aussi. «Nous sommes certifiés BREEAM et B Corp. Pour nous, les labels ne sont pas une fin en soi, mais ils nous aident à démontrer objectivement les mesures que nous prenons pour un avenir plus durable.»

«Depuis la rénovation, le bâtiment est beaucoup plus économe en énergie. Les collaborateurs et les visiteurs sont encouragés à utiliser le vélo ou les transports publics. Nous gérons l’eau avec parcimonie, nous évitons le gaspillage, nous limitons les déchets et nous privilégions les produits et fournisseurs locaux. C’est un travail de longue haleine et nous maintenons nos efforts afin de réduire notre empreinte écologique.»

ATTACHEMENT PROFOND AU SECTEUR

Après plus de 15 ans dans le secteur et un an chez Mix, la passion de William pour l’événementiel est intacte. «J’adore mon job. Aucun événement ne se ressemble. Surtout ici, dans ce cadre particulier. Tout est encore nouveau et à la pointe des tendances. Nous voyons arriver des gens stressés, pliant sous la pression, et nous les voyons repartir le dos bien droit, les épaules détendues. L’offre de Mix véhicule clairement un dynamisme palpable, qui redonne de l’énergie. C’est formidable d’en faire partie.»

L’HISTORIQUE PALAIS SUR LE MEIR

SE MUE EN SITE ÉVÉNEMENTIEL

Le Palais sur le Meir, joyau rococo du 18ème siècle niché au cœur d’Anvers, s’ouvre à l’organisation d’événements. Ce bâtiment historique, qui a jadis appartenu à Napoléon Bonaparte et à différents monarques, offre un cadre unique pour les événements haut de gamme. Réunion professionnelle, dîner exclusif ou réception sophistiquée, ce lieu emblématique offre une expérience inoubliable à chaque invité.

Le Palais sur le Meir est un concentré d’histoire et d’élégance. Dès leur arrivée, les invités sont immergés dans la riche histoire des lieux et peuvent explorer la partie musée un verre à la main. Pour le reste de l’événement, le bâtiment dispose de plusieurs salles, chacune avec sa propre ambiance.

ESPACES IMPRESSIONNANTS

La pièce maîtresse est la majestueuse Salle des miroirs, avec ses lustres étincelants et ses décorations à la feuille d’or. Au fil des années, le palais royal belge a reçu ici diverses sommités nationales et étrangères. Marchez sur les traces de ces dignitaires et vivez un événement de networking inoubliable, un dîner VIP exclusif, une présentation inspirante ou une réception élégante dans ce décor princier. Cette salle convient à la perfection aux dîners assis jusqu’à 80 personnes, aux réceptions jusqu’à 100 personnes ou aux présentations en configuration théâtre.

Le Salon des portraits et le Salon de musique forment ensemble un espace polyvalent tout en élégance au rez-de-chaussée. Le Salon des portraits est parfait pour les réunions d’affaires, les dîners en petit comité et les concepts pop-up inspirants. En duo avec le Salon de musique, il offre un cadre dynamique idéal pour les dîners jusqu’à 100 convives et les réceptions jusqu’à 150 invités. Pour les occasions plus modestes et/ou exclusives, le bâtiment propose le Salon de l’impératrice, situé au premier étage, où l’on trouve un décor élégant et intimiste parfait pour les réunions de conseil d’administration ou les dîners assis jusqu’à 24 personnes. Le palais dispose en outre d’un magnifique espace extérieur pour les réceptions estivales, concerts intimes ou élégants dîners en plein air.

ÉVÉNEMENTS SUR MESURE

AVEC UNE TOUCHE GASTRONOMIQUE

Le Palais sur le Meir ne se distingue pas uniquement par ses espaces époustouflants mais aussi par son service et son accueil haut de gamme. Son équipe événementielle expérimentée offre une approche entièrement personnalisée, où chaque détail est harmonisé avec soin aux souhaits du client. De l’élaboration du concept à la réalisation : chaque aspect est minutieusement pris en charge, quel que soit l’événement.

Le Palais sur le Meir a encore d’autres cordes à son arc, comme son expérience gastronomique. Le catering est entièrement pris en charge en interne, et s’apparente à un récit gastronomique plus qu’à un simple volet culinaire. On y trouve des plats inspirés des menus retrouvés dans les archives du bâtiment, élaborés, entre autres, pour des dîners de gala en l’honneur de nos anciens souverains, ou encore le menu Le Goût de l’Empereur, qui reprend les plats préférés de Napoléon.

EN PLEIN CŒUR D’ANVERS

L’emplacement du Palais sur le Meir ajoute encore un atout supplémentaire : au centre d’Anvers, à distance pédestre de la Boerentoren et de la Maison de Rubens. Parfait pour un public local mais aussi international. Le Palais sur le Meir offre donc un cadre incomparable pour les entreprises et organisations à la recherche d’un site événementiel avec du caractère et du prestige. Que ce soit pour une réunion d’affaires, un lancement de produit, une réception chic ou un dîner exclusif, le lieu confère à chaque événement une touche royale.

ANVERS ACCUEILLE UN NOUVEAU ROOFTOP

Un nouveau rooftop va voir le jour au printemps en bordure du port d’Anvers. Situé au-dessus de l'espace événementiel DOCK3, Brisa offre un décor extérieur unique avec une vue panoramique sur l'emblématique Capitainerie et les navires qui passent. C’est un nouvel horizon qui s’ouvre pour vos événements !

Brisa est conçu pour toutes sortes d’occasions. Accueillant jusqu'à 250 personnes dans un concept ouvert, ce rooftop est idéal pour les dîners au coucher du soleil, les afterworks, les silent discos et les fêtes privées. Brisa se distingue par son charme industriel et son aménagement élégant. Le site est équipé d’un container pour le bar, d'un container « food » et d'un container pour le DJ, astucieusement placés sur les côtés pour exploiter au maximum l’espace ouvert. L’élégant éclairage LED et la décoration moderne créent une ambiance unique.

La toiture-terrasse rayonne d’une atmosphère exclusive par beau temps, mais elle s'accompagne aussi de deux tentes à montage rapide qui permettent de s'abriter lorsque les conditions météo sont moins favorables. De plus, les invités peuvent facilement se replier vers la salle +1 de DOCK3, pour poursuivre la fête jusqu'au petit matin sans aucun problème.

Brisa propose également un volet culinaire concocté avec soin. Vous avez le choix entre plusieurs formules, allant des barbecues de luxe aux menus d'inspiration Ibiza, en passant par une street food raffinée proposant, entre autres, haute dogs et burgers. Ces options gastronomiques ajoutent une dimension supplémentaire à chaque événement. Grâce au vaste parking de Kinepolis Antwerpen, le site est en outre facilement accessible.

EVENT WALLONIA : LE NOUVEAU RENDEZ-VOUS DES PROS DE L’ÉVÉNEMENTIEL

C’est une première en Wallonie : les 25 et 26 novembre prochains, le WEX de Marche-en-Famenne accueillera Event Wallonia, le tout premier salon entièrement dédié aux professionnels de l’événementiel. Un événement pensé comme une réponse à un besoin criant : offrir une vitrine locale aux talents et prestataires wallons du secteur.

À l’initiative du projet, Adélaïde Blondiaux souligne le constat de départ : « Beaucoup d’organisateurs professionnels cherchent encore leurs prestataires sur Google. Il leur manque encore un véritable QG, une plateforme physique pour créer du lien et booster la visibilité de notre écosystème. » Forts du succès inattendu des Rencontres de l’événementiel qu’elle avait organisées à Namur en janvier dernier – un « simple » drink qui a attiré plus de 250 participants –, les organisateurs d’Event Wallonia ont décidé d’être plus ambitieux afin de mieux répondre aux besoins de l’industrie.

Avec une ambition affichée : 70 à 100 exposants répartis sur plusieurs villages thématiques (animation, logistique, communication, IT, MICE, etc.). Le salon suscite un grand intérêt et ce n’est pas moins de la moitié des stands qui ont déjà été réservés. Le programme, riche et varié, prévoit des conférences sur l’intelligence artificielle, le développement durable, le marketing d’influence ou encore l’événementiel comme levier d’attractivité territoriale. Un plateau TV permettra aussi aux entreprises de produire et diffuser leur propre contenu, et un gala festif viendra clôturer la première journée avec la remise de l’«Event Leader Award».

EXPÉRIENCE TOTALE

Mais Event Wallonia ne sera pas qu’un salon. Conférences inspirantes, ateliers pratiques, sessions de networking… ses organisateurs entendent bien en faire une expérience totale, où même les artistes auront leur scène pour faire découvrir leurs talents en live.

«Nous voulons que notre événement soit une vraie boîte à outils pour les organisateurs d’événements», résume Adélaïde Blondiaux. De la consultance à la captation, en passant

par les DJ, les food trucks, les technologies, la logistique, les animations,… on pourra retrouver tous les services nécessaires à l’organisation d’événements..

Objectif visiteurs ? 2.000 professionnels du secteur sur deux jours. Un défi ambi tieux, mais réaliste au vu de la dynamique déjà enclenchée. Plus qu’un simple salon, Event Wallonia se veut être le chaînon manquant entre les nombreux acteurs d’un secteur créatif, dynamique mais encore trop peu visible au sud du pays. Une opportunité à saisir.

EVENT WALLONIA

25 & 26 novembre 2025

Wex (Palais 3), Marche-en-Famenne www.event-wallonia.be

TUESDAY

C’EST PARTI POUR LES BEA AWARDS 2025 !

La bataille pour le tant convoité BEA d'Or est à nouveau lancée : les inscriptions pour nos récompenses sectorielles annuelles sont ouvertes. Le concours des BEA met en lumière les projets les plus remarquables – des expériences live immersives aux concepts stratégiques savamment orchestrés – et récompense le top du top du secteur événementiel belge. Le dénouement aura lieu le 26 novembre, lors de la cérémonie de remise des prix qui se déroulera dans un décor surprenant à l’Asiat Park.

Le mercredi 26 novembre 2025, les principaux acteurs du monde de l'événementiel belge se retrouveront à l'Asiat Park pour une nouvelle édition de cette prestigieuse remise des prix. Cette année, l’organisation des Belgian Event Awards est aux mains de VO Event, membre de VO Group, qui a choisi de ramener la cérémonie à Bruxelles. Ce choix souligne non seulement le caractère central de la capitale, mais aussi le bilinguisme du concours. L’événement bénéficie en outre du soutien de visit. brussels et de ses partenaires : Brussels Booking Desk, Brussels Special Venues, Eurostar, Cardo Brussels, Thon Hotels, The Egg, Event Lounge, Mix Brussels et Jeux d'Hiver.

RENDEZ-VOUS DANS UN DÉCOR D’EXCEPTION

Cette année, l’organisation des BEA a choisi un lieu particulier. L'Asiat Park, situé juste à l'extérieur du Ring de Bruxelles, est une nouvelle référence dans le paysage événementiel belge, qui ne manque pas d’enflammer l’imagination. Cet ancien site mi-

litaire de 22 000 m², entouré d'une nature luxuriante, allie un charme industriel brut à un flair créatif original. Outre ses atouts esthétiques et fonctionnels, le caractère écologique et social distinctif du site a également joué un rôle important dans le choix de VO Event. L’Asiat Park est un modèle de réaménagement durable, mettant l’accent sur la circularité, la participation locale et la création d’espace pour les projets communautaires. Le parc est aménagé en différentes zones, chacune avec sa propre ambiance, ce qui en fait un terrain de jeu parfait pour n’importe quel organisateur. L’endroit idéal pour une remise de prix qui place la barre très haut, par exemple. Les BEA Awards se dérouleront dans le Bazaar, le Pond Hall et le Club de l'Asiat Park.

COMPÉTITION DANS CINQ CATÉGORIES

Les BEA Awards sont bien plus qu’une simple cérémonie festive. C’est un baromètre annuel de la créativité, de l'impact et de la finesse stratégique de l’industrie événementielle en Belgique.

Les organisateurs peuvent inscrire leurs projets réalisés n'importe où dans le monde entre le 1er juillet 2024 et le 30 juin 2025, pour autant qu'ils répondent aux conditions de participation détaillées dans le règlement.

Les projets inscrits sont répartis en cinq catégories, représentant un segment spécifique du paysage événementiel. Les événements B2B s'adressent à un public professionnel : clients, partenaires ou relations d'affaires, par exemple. Les événements B2C ciblent les utilisateurs finaux ou les consommateurs et se distinguent souvent par le ressenti et l'expérience de marque qu’ils proposent. La catégorie B2E comprend les événements professionnels internes, tels que les fêtes du personnel et les anniversaires, qui mettent l'accent sur la culture d'entreprise. Les événements institutionnels sont organisés par des organismes publics ou gouvernementaux et ont souvent une dimension sociale. Et les teambuildings, pour terminer, misent sur la coopération et la dynamique de groupe.

DE LA PRÉSÉLECTION À LA FINALE : SEULS LES MEILLEURS ATTEIGNENT LE PODIUM

Le premier tour de sélection se déroule en ligne et permet d'évaluer si les dossiers ont le niveau suffisant pour accéder à la finale. Les sessions finales proprement dites sont prévues le 25 novembre. Les projets nommés seront alors présentés en live devant le jury d'experts. Ces présentations seront une fois encore accessibles gratuitement au public. Le lieu exact sera communiqué plus tard. Au cours de cette phase finale, le jury décernera un BEA d'Or, un BEA d'Argent et un BEA de Bronze dans chaque catégorie.

LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES !

Pour tenter de remporter un prix, vous pouvez inscrire vos projets dès à présent et ce jusqu’au 15 juillet 2025. Les frais de participation s’élèvent à 750 euros (hors TVA) pour le premier projet et 600 euros pour chaque projet supplémentaire. On a aussi pensé aux jeunes agences. Les agences fondées après le 1er janvier 2022 ne paient que 210 euros (hors TVA) au premier tour. Elles ne devront payer les frais d’inscription complets que si leur projet passe en finale. L'inscription se fait très facilement via le formulaire sur www.bea-awards.eu. Vous y retrouvez également le règlement complet.

VOTRE ENTREPRISE PARTENAIRE DES BEA ?

Chaque année, les BEA Awards reposent sur une collaboration unique entre des dizaines de partenaires heureux d’apporter leur contribution à cette fête sectorielle. Vous souhaitez participer à l’édition de cette année en tant que traiteur ou fournisseur ? N'hésitez pas à nous faire signe via cdc@eventbox.be

EVENTNEWS

© Messe Frankfurt - Jean-Luc Valentin

D-DREAM SOUFFLE SES 30 BOUGIES : TRENTE ANS DE DÉCIBELS,

DE TRAVAIL MINUTIEUX ET D’AUDACE

À l’origine il y avait la passion de l’électricien indépendant Carlos Scheirs, passion qui a grandi jusqu’à devenir un des grands noms du secteur audiovisuel. Aujourd’hui, c’est son fils Bram et sa fille Elke qui sont à la tête de D-Dream : une entreprise familiale soudée, qui offre un soutien audiovisuel haut de gamme aux événements d’entreprise. En l’honneur du 30ème anniversaire de D-Dream, la famille revient sur les dernières années — sans perdre de vue l’avenir, avec un tout nouveau bâtiment et une vision ambitieuse pour le futur.

DES FÊTES DE JEUNES AUX ÉVÉNEMENTS D’ENTREPRISE

La première étincelle de cette entreprise professionnelle aujourd’hui florissante remonte aux années ‘70, avec un bar disco fait maison pour la fête de la maison des jeunes. «Avec le salaire de mon premier job étudiant, je me suis offert une platine», se remémore en riant le fondateur, Carlos Scheirs.

Et il poursuit, en toute honnêteté : «Jamais je n’aurais pensé que cela prendrait une telle ampleur. Mais quand vous êtes bon dans quelque chose et que vous continuez à investir dans la qualité, la progression vient d’elle-même.» À l’époque, la philosophie était déjà claire : «Quand vous faites quelque chose, il faut le faire bien. Une installation parfaitement réglée et une expérience optimale pour le public, telle était et telle est toujours la priorité.»

LA NOUVELLE GÉNÉRATION À LA BARRE

Il y a 15 ans, Carlos a passé le flambeau à ses enfants. Bram a grandi parmi les câbles et les flight cases. «Je suis ébéniste de formation, mais l’éclairage et la sonorisation ont toujours fait partie de ma vie», raconte-t-il. «C’est une vocation.»

Elke a étudié l’économie et est montée à bord avec une mission claire : rationaliser les structures, affiner les processus et définir la stratégie. «Je savais que je serais entrepreneure un jour mais je n’avais pas imaginé entrer directement entrer dans l’entreprise familiale», explique-t-elle.

Bram et Elke forment une équipe complémentaire. Bram s’occupe à la perfection du volet technique et de l’exécution opérationnelle et Elke supervise la stratégie et la politique à long terme. «Nous nous complétons parfaitement», poursuit-elle. «C’est ce qui fait de D-Dream une entreprise solide mais aussi prête pour l’avenir.»

30 ANS DE D-DREAM

En septembre 2024, D-Dream a fêté ses 30 ans. Et bien que le secteur ait énormément évolué depuis les premiers pas de Carlos, une chose n’a pas changé : la volonté indéfectible de D-Dream de créer de l’expérience — qui va de pair avec une attention méticuleuse pour chaque détail. «Dans notre secteur,

vous n’avez qu’une seule chance», souligne Bram. «SI quelqu’un n’est pas satisfait ou si quelque chose se passe mal pendant un événement, vous n’avez pas l’occasion de recommencer. Ces 30 dernières années, nous avons appris à ne rien laisser au hasard et cela ne changera pas.»

«Chez nous, «bien», ce n’est pas assez. Chaque câble doit être à sa place, chaque détail parfaitement pensé et exécuté. Nous ne créons pas seulement des installations son et lumière, nous créons des expériences dont les gens continuent de parler longtemps.» —

Et c’est ce qu’il faut : car ce qui était au départ une petite entreprise de location locale est aujourd’hui un grand nom de l’audiovisuel avec des gros événements à son actif. Il faut donc continuer à cultiver ce perfectionnisme. Pour ce faire, D-Dream dispose d’un noyau permanent de collaborateurs et d’un vaste réseau de freelances. «Nous avons bâti une communauté solide autour de notre entreprise», ajoute Elke. «Nos collaborateurs sont notre plus grand capital. Nous accordons une grande importance à la création d’une ambiance de travail chaleureuse, familiale et nos clients le ressentent également.»

ET LES 30 PROCHAINES ANNÉES ?

D-Dream est aujourd’hui solidement implanté sur le marché, mais pas question de stagner. Bram et Elke sont des entrepreneurs, et les entrepreneurs ont toujours des projets. Après une multitude de déménagements, D-Dream possède aujourd’hui son propre site de 3 000 m², conçu sur mesure. «C’est bien plus qu’un nouveau bâtiment», rayonne Carlos. «Cela nous permet de travailler plus facilement, plus efficacement et d’offrir un service encore meilleur.» Plus d’espace, des quais de déchargement et un grand monte-charge : la logistique est plus fluide que jamais. Les nouveaux bureaux sont spacieux, lumineux et agréablement agencés ; parfait pour les brainstormings et les collaborations créatives. «Un cadre où les idées peuvent circuler librement et où nous écrirons ensemble le nouveau chapitre de D-Dream», se réjouit Elke.

«Le secteur évolue à toute vitesse», avance Bram. «Nous ne voulons pas être des suiveurs, mais des meneurs.» La mission : des projets internationaux, une croissance continue et des événements d’entreprise qui marquent les esprits. Non pas parce qu’ils veulent devenir les plus grands, mais parce qu’ils veulent continuer à exceller dans ce qu’ils font. «Nous voulons progresser à notre manière : en privilégiant la qualité et les bonnes personnes», souligne Elke.

Et avec la même passion que Carlos lorsqu’il a acheté sa première platine il y a tant d’années.

www.d-dream.be

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ANN VAN DEN BORNE (CHECKMATE) ÉLUE MEILLEURE ENTREPRENEURE DE CAMPINE

La remise du titre de Meilleure Entrepreneure de Campine a eu lieu lors de la Journée internationale des droits de la femme. Et en 2025, cet honneur est allé à Ann Van den Borne, directrice de l’agence événementielle Checkmate à Oud-Turnhout.

Avec 17 ans d’expérience dans le secteur événementiel et une spécialisation dans les événements pour les marques féminines, Ann a réussi à se démarquer des autres finalistes. Grâce à sa vision audacieuse, son approche créative et sa mentalité pragmatique, elle a rassemblé le plus grand nombre de votes et portera donc le titre de Meilleure Entrepreneure de Campine pendant un an.

«C’est vraiment une marque de reconnaissance incroyable. J’ai toujours aimé entreprendre. C’est une véritable aventure, avec ses hauts et ses bas, ses défis et ses victoires et cela demande une solide dose d’ « enthousiasme ». Mais s’il y a une chose que j’ai apprise au cours de ma carrière, c’est que c’est ensemble qu’on va le plus loin, quand on s’entraide et qu’on se soutient. Ce titre est l’aboutissement de 17 années de travail acharné.”

DU RÊVE À LA RÉALITÉ, LA VOIE DE LA CRÉATIVITÉ

Ann a fondé Checkmate en 2008 avec une mission claire : aider les entreprises à donner une nouvelle dimension à leur expérience de marque grâce à des événements. Son agence est progressivement devenue une valeur sûre en Campine et bien au-delà, avec des clients comme LolaLiza, Roularta, Waasland Shopping, DPG et Wijnegem Shop-EatEnjoy.

Colophon: Experience Magazine est une publication trimestrielle de LEO BV

Couverture: JADA events

Tirage: 7.000 exemplaires

Distribution: Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas (Nederlandse versie op vraag verkrijgbaar)

Maison d’édition: LEO BVBA - Rue du Thier 8, 4122 Neupré - 0032 (0)486 13 13 08

ENTREPRENDRE, C’EST AUSSI SE SERRER LES COUDES

Checkmate a quitté Anvers pour la Campine il y a 6 ans et comme son réseau professionnel y était trop restreint, Ann a créé il y a 2 ans Het Kempen Kollektief, un réseau local pour les entrepreneures ambitieuses.

«Recevoir ce titre lors de la Journée internationale des droits de la femme y ajoute encore plus de signification. Car entreprendre, ça ne se fait pas seul(e). Je suis incroyablement reconnaissante envers mon équipe, mes clients et mon réseau. C’est une victoire que nous allons célébrer ensemble.»

www.check-mate.be

Éditeur responsable & rédacteur en chef: Jean-Paul Talbot, Rue du Thier 8, B-4122 Neupré - jp@eventbox.be

Impression: Imprimerie Hendrix, Peer Rédaction: Jeroen Coteur, Jacques Legros, Amandine Demal

Design: Studio Mia - www.studiomia.be - 0032 (0) 495 24 35 23

Product Manager: Christophe De Clercq - cdc@eventbox.be - 0032 (0) 477 46 31 05

Traffic: Hilde De Ridder -Traffic.leo@telenet.be

Copyright: Toute reproduction, publication ou copie du contenu de ce magazine est interdite sans autorisation expresse de l’éditeur. En plus d’Experience Magazine, LEO édite également le Belgian Event Manager Guide.

Abonnements: info@eventnews.be

L’abonnement à Experience Magazine s’élève à 130 € par an (hors TVA). L’envoi en-dehors du Benelux et de la France est soumis à des frais de port supplémentaires. Tarif étudiant possible (70 €/an) sur présentation d’une carte étudiant nominative. Les demandes d’abonnement peuvent se faire par écrit en mentionnant le nom, la fonction, le nom d’entreprise et l’adresse d’envoi. La souscription à l’abonnement se fait pour une période d’un an, renouvelée jusqu’à la résiliation. La demande de résiliation doit être introduite par écrit deux mois avant l’échéance de la période d’abonnement.

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PROLIGHT + SOUND 2025 – VISION, CONNEXION ET CRÉATIVITÉ

Du 11 au 14 avril 2025, le Messe Frankfurt a de nouveau accueilli Prolight + Sound, le salon international des technologies de l’événementiel et du divertissement. Lors de cette 30ème édition festive, pas moins de 23 031 visiteurs professionnels de 108 pays se sont déplacés pour découvrir l’avenir de l’industrie. Avec 491 exposants et un programme riche, le salon s’est mué un centre dynamique dédié à l’innovation, à l’inspiration et au networking.

Le salon mettait l’accent sur trois thèmes centraux : la durabilité (« ProGreen »), l’intelligence artificielle et les technologies immersives (« FutureScapes »), et les solutions flexibles et intelligentes (« MultiTech »). Les visiteurs ont pu découvrir des produits révolutionnaires tels que des systèmes d’éclairage et de sonorisation à faible consommation d’énergie, des applications pilotées par l’intelligence artificielle et des technologies média modulaires.

Par ailleurs, Prolight + Sound 2025 s’est une fois de plus profilé comme une plateforme de connaissances. Plus de 200 intervenants ont partagé leur expertise dans le cadre de divers panels, conférences et ateliers. Parmi les nouveautés, il y avait notamment le programme spécial destiné à la communauté du théâtre, avec des formats tels que le « Theatre Talk » et le « Theatre College ». L’industrie musicale était également au cœur de l’attention, avec des sections interactives telles que MusicOneX et MixLab, ainsi que la DJ & Producer Conference.

L’événement a attiré un public international nombreux, avec 36 % de visiteurs hors Allemagne, originaires notamment des PaysBas, de France, du Brésil, du Japon et du Moyen-Orient. Plus de la moitié des participants étaient des décideurs, ce qui souligne la pertinence du salon pour les entreprises.

Parmi les temps forts, on citera la soirée festive « 30 Years of PLS » avec Wolfgang Flür (ex-Kraftwerk) et les prix Opus et Sinus Awards nouvelle formule, teintés cette année d’un caractère international.

«Avec plus de 580 événements répartis sur quatre jours, Prolight + Sound 2025 a fait une démonstration impressionnante du pouvoir d’innovation de l’industrie. Événements durables, technologies basées sur l’IA ou solutions techniques flexibles, les exposants ont illustré comment l’industrie de l’événementiel et du divertissement réagit aux difficultés économiques actuelles», résume Wolfgang Marzin, président et directeur général (CEO) du Messe Frankfurt. «L’Allemagne est l’un des marchés les plus importants du secteur et Francfort, avec sa situation centrale et ses excellentes infrastructures, offre des conditions idéales pour les échanges mondiaux au sein de l’industrie.»

La prochaine édition de Prolight + Sound est programmée du 24 au 27 mars 2026 – toujours à Francfort, qui donnera à nouveau vie au futur des événements.

www.prolight-sound.com

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