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LA BOXE SOCIALE OU LE RING EDUCATIF
OBJET GENERAL DE L’ASSOCIATION
ASSOCiATiON ELAN SPORTiF 7 rue de Stalingrad 68100 MULHOUSE Président : Stéphane HENGY Téléphone 06 71 22 05 51 E-Mail: elansportif@hotmail.fr Date de création : 08 Juillet 2006 Statut juridique : Association Nombre de membres : 30 Zone d’intervention: Département du Haut-Rhin ou autres
L’association a pour but d’utiliser le sport comme moyen d’insertion, d’éducation, de prévention… Il s’agit d’intervenir auprès de différents publics et particulièrement auprès des publics dits en «difficulté sociale ou désavantagé» afin de mettre en place et mettre en œuvre une action globale de prise en charge de l’individu en difficulté sociale» en agissant sur lui-même et en l’aidant à faire sa place dans la société (formation morale, physique, éducative, psychologique... des individus). Pour se faire, nous intervenons et nous nous sommes positionner dans le champ et le domaine de l'insertion par le sport, en alliant l’insertion sociale et l’insertion professionnelle, tout en accompagnant de manière réfléchie, suivie, coordonnée les publics touchés par notre action.
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PETIT HISTORIQUE
Les débuts au centre socio-culturel Brustlein
La création de l’association l’Elan Sportif
Kamel TEBBANE et Stéphane HENGY, deux des membres fondateurs de l’association étaient animateurs de rue au centre socio-culturel Brustlein à Mulhouse (68). Ils ont mis en place et crée une section de boxe intégrée dans le dispositif d’animation de rue. L’accès était libre et ouvert à tous les jeunes et l'activité était plus ou moins divisée en deux :
L'association l'Elan Sportif est devenue un vecteur de socialisation pour les publics en difficulté par le biais de la pratique de la boxe anglaise. Elle s'appuie sur une expérience de 10 ans au sein du quartier Brustlein à Mulhouse (68).
• travail d’animation sous forme d’un accueil informel : pratique de la boxe, rencontre, échanges autour de la boxe et de ses règles ; • travail structuré sous forme d’une pratique régulière de la boxe : approfondissement et mise en place d’un travail d’accompagnement social doublé d’une progression sportive. Cette action a permis de mettre en évidence le fait : que les jeunes rencontrés étaient touchés par diverses problématiques souvent en interaction : échec scolaire, questionnement autour de l’origine ethnique et de l’héritage culturel, difficultés liées au cadre de vie, absence de perspective d’avenir... et que la pratique régulière et suivie de la boxe anglaise avait clairement un rôle éducatif et apportait certaines réponses à ces problématiques. Un certain nombre de questions se sont alors posées : • comment utiliser les situations « boxées » dans la résolution des problématiques sociales ? • comment intérioriser les règles apprises par la pratique de la boxe et les transposer dans le quotidien ? • comment assurer un suivi ? • quelle perspective socio-professionnelle ? De ces interrogations est née l’idée d’utiliser la boxe anglaise comme médiateur éducatif dans la prise en charge des jeunes en difficulté…. avec la création de l’Elan Sportif.
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Nous avons cherché à donner à la boxe, trop souvent considérée comme un sport générant de la violence, une dimension de médiation éducative. L’objectif étant d’effectuer un suivi éducatif et social du public doublé d’une progression sportive, en créant une cohérence au niveau de notre territoire d’intervention tout en fédérant différents partenaires autour de notre projet.
OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION
Les finalités • favoriser l’insertion sociale et professionnelle ;
• aider à se positionner par rapport à soi, par rapport aux autres, par rapport aux institutions ; Exemple :
• participer à la socialisation et à la resocialisation ;
- échanger, confronter les points de vue, débattre sur différents sujets
• favoriser l’autonomie ;
• donner la possibilité de s’exprimer
• favoriser la construction sociale de l’individu ;
• aider à s’adapter à de nouvelles situations ;
• promouvoir et développer les potentialités et permettre le développement des potentialités des individus et des groupes ;
• donner une perspective d’avenir ;
• participer à la prévention de la délinquance
Le but Mettre en œuvre une action globale de prise en charge éducative et sociale en direction des publics en « difficulté sociale ou désavantagé ».
Exemple : - restaurer la confiance - aider à la constitution de réseaux - écouter, parler, faire passer des messages - accéder au bien-être • gir sur l’inactivité des « bénéficiaires » Le travail sur le réinvestissement des modifications comportementales et le transfert est un objectif majeur qu’il conviendra de bien travailler.
Les objectifs généraux Agir sur les comportements (assimilation et accommodation) Exemple : - développer les capacités perceptives et décisionnelles - (re)mettre en place un ensemble de règles
• contribuer au bien-être du territoire ; • contribuer à l’éducation ; • participer à l’apprentissage de la citoyenneté et des conduites citoyennes ;
- fixer des limites
• contribuer à favoriser le lien social et la cohésion sociale ;
- développer ou améliorer le niveau d’employabilité et les compétences
• ne pas oublier la mixité sociale
- intégrer les règles de base de la vie en collectivité ; - développer les capacités et les potentialités de l’individu (psychologiques, physiologiques, culturelles, .) • apprendre à réinvestir ces comportements au quotidien (travail sur le transfert) ;
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Pertinence et objectifs parallèles
Proposer une progression sportive • mise en place d'un cycle de découverte, d'initiation, de perfectionnement de la boxe ; • pérenniser la pratique de la boxe par un accès à la compétition selon le potentiel du jeune ; • développer la formation sportive professionnelle
LE CONCEPT : LA BOXE SOCIALE OU LE RING EDUCATIF
Un concept basé sur : • un suivi à trois niveaux d’animation et d’accompagnement ; • un support sportif : la boxe anglaise éducative ; • une interaction entre la médiation éducative et la progression sportive ; • la dynamique participative ; • une phase d’évaluation
Trois niveaux Animation de premier niveau Entrer en contact avec les jeunes, dialoguer, repérer pour cerner les problématiques et les difficultés rencontrées. Animation formalisée • Mise en place d’un cadre structuré : par l’apprentissage de la boxe et de ses règles/ contrat verbal… • Stabilisation : il s’agit d’aider les participants à réinvestir dans le quotidien, les «apprentissages citoyens» appris durant les séances : «faire quelque chose de ce qu’ils ont appris durant les séances». En effet, il est une chose de se « tenir bien » dans la salle de boxe, pendant la séance, il en est une autre de prendre conscience que ces règles sont transposables à l’extérieur. Accompagnement socio-professionnel • soutien dans la recherche d’emploi • mise en relation avec le monde de l’entreprise
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LE CONCEPT : LA BOXE SOCIALE OU LE RING EDUCATIF
Les dimensions psychologiques de la boxe anglaise éducative La boxe anglaise, sport individuel et de combat, s'avère être une activité structurante de par l'apprentissage de règles strictes et la condition physique nécessaire à sa pratique. Ce sport comporte deux dimensions : • une dimension individuelle de dépassement de soi et de responsabilité de ses actes ; • une dimension relationnelle dans le face à face permettant d'approcher l'autre en tenant compte de son intégrité physique et morale
La boxe éducative au service de la médiation éducative et sociale
Selon nous, par ces deux dimensions, ce sport va permettre à la personne de se positionner différemment face à autrui et dans la société : savoir dire non, montrer qu’elle existe, ne pas avoir recours systématiquement à la violence. Tous ces éléments participent à la réinsertion sociale et professionnelle de la personne qui prend peu à peu conscience qu’elle peut être actrice de sa vie.
Nous cherchons à donner à la boxe, trop souvent considérée comme un sport générant de la violence, une dimension de médiation éducative et sociale. Pour ce faire, notre intervention se base sur un travail éducatif et une interaction sociale avec le public, conséquente (mise en parallèle des valeurs développées par la boxe éducative et le comportement dans la vie de tous les jours ) :
Les spécificités de la boxe anglaise éducative
• le relationnel (au sens large du terme) : mise en confiance, communication, rencontre avec d’autres personnes, travail autour de la confiance en soi, de l’estime de soi, la relation au corps… ;
La boxe éducative, mise en place par la Fédération Française de Boxe en 1970, permet d’acquérir et de maîtriser les gestes du boxeur en écartant le risque du coup dur (Le KO est interdit). L’un des principes de la boxe éducative, est le suivant : tous les coups sont portés sans violence, sans force, avec une maîtrise parfaite du geste. C’est une discipline très technique, qui nécessite une grande maîtrise de soi. La pratique de ce sport, inscrit les participants dans une contradiction motrice vitesse/puissance, un contrôle de soi avec pour objectif, de toucher sans être touché. Ce sport permet non seulement de canaliser l’agressivité, mais également d’apprendre la tolérance, le respect de l’autre, la gestion du stress et la confiance en soi. La boxe véhicule des valeurs essentielles, et nécessite des qualités morales comme le courage, mais aussi
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des qualités physiques : rapidité, vivacité, souplesse. C’est un sport complet, ouvert à tous, qui gagne à être connu davantage. Comme bien d’autres sports, la boxe éducative peut représenter une alternative face à la violence. C’est pourquoi différentes actions sont menées au niveau départemental afin d’ introduire la boxe éducative à l’école et dans certains quartiers difficiles. Cette activité sportive peut se pratiquer à tous les âges.
• le cadre : respect des règles de fonctionnement, du partenaire, de soi et du matériel… ; • le travail sur les comportements individuels et collectifs : recherche des limites, mise en situation d’inconfort, phase de la souffrance… ; • la violence verbalisation ;
:
expression,
canalisation,
• le tutorat et le parrainage : suivi et accompagnement des « bénéficiaires »
LE CONCEPT : LA BOXE SOCIALE OU LE RING EDUCATIF
La dynamique participative Il est clair que le défi de la « démarche participative » est sans doute le plus difficile à relever pour une association. Elle permet d’impliquer et d’engager le « bénéficiaire » au cœur d’un projet, qui lui permet d’être acteur de son quotidien, de sa vie… au service de son propre changement. Elle permet à la personne de se positionner différemment face à autrui et dans la Société : savoir dire non, montrer qu’elle existe, ne pas avoir recours systématiquement à la violence… c’est à dire prendre conscience qu’elle est responsable de ses actes et par conséquent acteur de sa vie. La démarche participative doit permettre de redonner de l’espoir, une perspective d’avenir, au public que nous touchons, de permettre aux individus de se reconstruire. Le «bénéficiaire» aura en quelque sorte quelque sorte une emprise sur le lien social, sur la cohésion sociale…, il pourra appréhender de manière concrète la notion du « mieux vivre ensemble ». Le « bénéficiaire » devient en quelque sorte un « nouveau messager » dans le cadre d’une « démarche citoyenne au service du citoyen ». Nous associons les « bénéficiaires » au projet en faisant un travail préparatoire de trois mois avec des rencontres sur le terrain au quotidien, des rencontres avec les boxeurs, des visites de la salle et des entraînements et enfin nous avons engager une démarche d’information, de présentation, de rencontres, d’échanges avec les parents… afin de « démystifier » en quelque sorte le projet et surtout l’activité. Dans un deuxième, nous expliquons clairement aux « bénéficiaires » le sens, les valeurs, les objectifs du projet afin de leur aider à cheminer mais également afin de les impliquer dans la gouvernance de l’association et du projet. Le tutorat et le parrainage est également une démarche importante mis en place pour favoriser l’implication des « bénéficiaires » dans le cadre d’un suivi et d’un accompagnement. Cette démarche de tutorat et de parrainage a d’ailleurs fait ces preuves puisque, nous sommes soutenus dans notre approche, par des jeunes boxeurs que nous avons formés et qui nous
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accompagnent depuis plusieurs années. Ces jeunes ont été pour certains, confrontés aux mêmes difficultés que ces jeunes filles et ont pu et su les dépasser. De plus, ces jeunes relais/apprentis boxeurs/médiateurs sont pour la plupart issus des différents quartiers ciblés et sont donc souvent connus par les futurs pratiquants que nous souhaitons touchés et dans les quartiers ou nous intervenons. Ils deviennent ainsi des médiateurs permettant de rentrer en contact. ils peuvent aussi devenir « des modèles » pour les jeunes et sont porteurs d’un message d’espoir puisqu’ils « s’en sont sortis ». Par leur implication au quotidien tout au long du projet car il est clair que ce projet ne pourra pas se faire et ne pourra pas vivre sans l’implication des « bénéficiaires », ceci afin qu’il soit bénéfique pour eux et pour l’ensemble du territoire. Ce qui veut dire qu’il faut les associer à certaines décisions. Plusieurs éléments peuvent donc permettre aux « bénéficiaires » d’influencer le projet et sa réalisation : • l’implication comme bénévole surtout en tant « aide éducateur ou aide-animateur » • la formation et la professionnalisation : car notre priorité est de former nos futurs éducateurs/animateurs sportifs en interne parmi les « bénéficiaires » (la formation donnant de nouveaux outils ou techniques qu’il est aisé de partager entre les membres) • le tutorat qui contribue à se faire une place dans l’association et qui permet de se faire plus facilement une place dans l’association que ce soit pour les « anciens ou les nouveaux » • la valorisation des compétences des «bénéficiaires» et l’utilisation de ces compétences au sein de l’association, faisant du même coup avancer le projet.
LE CONCEPT : LA BOXE SOCIALE OU LE RING EDUCATIF
La boxe éducative au service de la progression et de la formation sportive Une présence et une assiduité aux séances vont entraîner chez le bénéficiaire, une progression sportive physique et/ou technique qu’il s’agira d’accompagner et de relayer par une pratique plus poussée de l’activité. De ce fait, notre action peut également devenir une action de détection des jeunes à forts potentiels. La progression sportive englobe le travail d’approche, d’initiation et de perfectionnement technique et physique, sans oublier la possibilité l’approche compétitive.
Le déroulement d’une séance Une séance se comporte de plusieurs étapes agissant en interaction : montage et démontage du matériel, échauffement physique, apprentissage des gestes techniques, séances d’assauts et combats… Les séances sont axées sur deux particularités : • la mise en situation directe ; • les temps de verbalisation Concrètement, cela signifie, que nous arriverons sur le lieu de l’animation, nous installerons le ring et nous équiperons les jeunes des casques et des gants. Nous leurs donnerons quelques recommandations et conseils. Trois recommandations seront incontournables : deux concerneront, deux règles très strictes, la troisième sera une sorte de contrat oral, qui permettra de responsabiliser le jeune et l’engagera dans une relation de confiance. Les deux règles strictes sont : • interdiction de frapper le partenaire et de faire mal, il faudra simplement le toucher ; • le choix des protagonistes dans les assauts se fera par les éducateurs et non par les jeunes Le contrat oral et « moral » concerne : • la chance qu’ils auront de pouvoir monter sur un ring, sachant que certains boxeurs passent six mois à s’entraîner durement en salle, avant
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de monter sur un ring. Nous leurs demanderons donc d’être dignes de cette confiance et de cette chance, tout en respectant les règles du jeu. Ensuite, nous inviterons les jeunes à s’équiper et à commencer les assauts. Les jeunes seront alors en « situation directe ». A partir de cette mise en « situation directe », nous chercherons à reprendre ou à déconstruire les comportements, les attitudes inadéquates pour les reconstruire avec le jeune et aider celui-ci à avancer et à progresser. Cette mise en « situation directe» nous permettra de faciliter la relation et d’engager le dialogue pour nous faire accepter par les jeunes présents. Dans la plupart des cas, nous lui opposerons un boxeur confirmé qui sera toujours un jeune apprenti boxeur/médiateur. Dans un deuxième temps, après avoir appris les fondamentaux essentiels techniques, tactiques et comportementaux, des séances de perfectionnement pourront être mises en place, autour du ring avec les plus avancés. Les séances comprennent également des temps de verbalisation, de tout ce qui a été fait, dit et ressenti par les jeunes tout au long de la séance. Nous veillons également, tout particulièrement au respect du cadre des séances (règles de fonctionnement, respect des autres, du matériel…) et oeuvrons à ce que les participants reprennent peu à peu confiance en eux en mettant en évidence leurs potentialités.
LE CONCEPT : LA BOXE SOCIALE OU LE RING EDUCATIF
Les séances sont plus ou moins divisées en deux : • travail d’animation et d’accroche : sous forme d’un accueil informel : pratique de la boxe ; rencontre ; échanges autour de la boxe et de ses règles ; • travail structuré sous forme d’une pratique régulière de la boxe : approfondissement et mise en place d’un travail d’accompagnement social, doublé d’une progression sportive pour « les plus avancés » ou « les plus doués ». Plusieurs groupes pourront ainsi être constitués dans ces deux niveaux. Cela permettra de d’avancer en fonction du niveau de chaque participant.
La phase d’évaluation Afin de structurer notre méthode d'évaluation, nous avons mis en place : • des grilles d’observation mettant en évidence la manière dont se déroulent les séances, l’évolution des comportements.... • un carnet de bord à l’aide d’un dyctophone : véritable indicateur de terrain au jour le jour de la tenue des séances
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LES LIGNES DE FORCE INHERENTES A NOTRE PROJET
Le « plus » de notre projet est de vouloir nous positionner comme un acteur incontournable de l’insertion par le sport, en alliant l’insertion sociale et l’insertion professionnelle mais également de le faire dans le cadre d’un projet avec une démarche intégrant : • une expérience de 10 ans fondée sur des valeurs, des convictions, une diversité de compétences et d’origine ; • l’expérience de notre équipe d’encadrement ; des éducateurs et des pédagogues rôdés à ces interventions alliant éducation, sociale et sport : - une aptitude à travailler avec le public ciblé ; - une qualité relationnelle dévelopée ; - une maîtrise technique et pédagogique de la discipline ; - les compétences diversifiées de nos membres (29 au total) en cas de besoin : assistante sociale, psychologue, magistrate, médecin animateur socio-culturel, gérant de société… - le support la discipline elle-même : la boxe éducative au service du relationnel et de l’éducatif. - nos moyens d’action : grâce au matériel utilisé et à notre mode de fonctionnement, les jeunes se retrouvent immédiatement en situation de boxer et cela nous permet une grande souplesse dans nos interventions ; - la qualité et le contenu éducatif de nos interventions alternant une approche de médiation éducative et sociale ainsi qu’ une progression sportive ; - le rôle important des jeunes relais/apprentis boxeurs/médiateurs : nous sommes soutenus dans notre approche, par des jeunes boxeurs que nous avons formés et qui nous accompagnent depuis plusieurs années. Ces jeunes ont été pour certains, confrontés aux mêmes difficultés et ont pu et su les dépasser. De plus, ces jeunes relais/apprentis boxeurs/médiateurs sont pour la plupart issus des différents quartiers ciblés et sont donc
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souvent connus par les futurs pratiquants que nous souhaitons touchés. Ils deviennent ainsi des médiateurs permettant de rentrer en contact. Ils peuvent aussi devenir « des modèles » pour les jeunes et sont porteurs d’un message d’espoir puisqu’ils « s’en sont sortis ».
Les bénéficiaires de l’action (profil, nombre, âge…) Notre projet s’adresse prioritairement à un public jeune ou jeune adulte en «difficulté sociale» ou potentiellement en «difficulté sociale». Il s'adresse à un public suivi par des organismes spécialisées (foyers, instituts médico-éducatifs, maison d'arrêt, protection judiciaire de la jeunesse) et placés dans ces organismes pour diverses problématiques : enfants hyper-actifs, mineurs condamnés ou en voie de l'être, jeunes engagés dans un processus "délinquant" ainsi qu'à un public habitant dans des zones ou des quartiers dits "sensibles". Nous intervenons dans ces quartiers en partenariat avec les associations de proximité (centres sociaux, services municipaux décentrés). Nous intervenons également dans les accueils péri-scolaires, les collèges ou les écoles primaires.
PARTENAIRES ASSOCIES AU PROJET
Etat et Services Déconcentrés
Secteur Privé
- le Ministère de la Justice et la Direction Départementale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DDPJJ) : partenariat technique et soutien financier :
- fondation de France : soutien financier - fondation auchan : soutien financier - club des entreprises pour le sport de Mulhouse : soutien financier - rotary : soutien financier et matériel - trophée du bénévolat : meilleure action bénévole 2008 et soutien financier - Fondation SNCF : soutien financier - intersport : soutien matériel - Subway : soutien matériel - Rings Verseron : soutien matériel - APC Assurance solidaire
- la Maison d’Arrêt de Mulhouse ; - le Centre d’Action Educative (CAE) de Mulhouse ; - l’Etablissement de Placement Educatif et d’Insertion de Mulhouse (EPEI) - le Service d’Action Educative en Milieu Ouvert de Mulhouse (AEMO) - le Centre Educatif Fermé (CEF) ; - l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances (ACSE) : - Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) : partenariat technique et soutien financier - Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) : soutien financier - la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports du Haut-Rhin (DDJS 68) : partenariat technique
Collectivités Territoriales et Locales - le Conseil Général du Haut-Rhin ; - la Ville de Mulhouse : partenariat technique et soutien matériel ; - La Ville de Staffelfelden : partenariat technique et soutien financier - La Communauté Agglomération Mulhouse Sud Alsace : soutien financier
Secteur Sportif - Fédération Française de Boxe Anglaise : comité régional de boxe anglaise, pôle insertion et éducation de la fédération française de boxe : soutien technique ; - Agence Pour l’Education Par le Sport «Fais-nous rêver» : lauréat régional/4ème au niveau national dans la catégorie « sport et égalité des chances » et soutien technique et financier
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Partenaires de terrain - CSC Papin - CSC Pax - CSC Lavoisier/Brustlein - Communauté d’Agglomération Mulhouse Sud alsace (CAMSA) - Association de prévention spécialisée La Ruche - Service insertion et de Probation (SPiP) - ASPTT Mulhouse Haltérophilie - Péri-scolaire de la Strueth à Kingersheim - la Maison d’Arrêt de Mulhouse ; - le Centre d’Action Educative (CAE) de Mulhouse ; - l’Etablissement de Placement Educatif et d’insertion de Mulhouse (EPEi) - le Service d’Action Educative en Milieu Ouvert de Mulhouse (AEMO) - le Centre Educatif Fermé (CEF) ; - institut Médico-Pédagogique (iME) d’illzach - Sémaphore dans le cadre du plan «banlieue/Contrat d’autonomie» de Fadela Amara
LE SOUTIEN DES DIFFERENTS PARTENAIRES
Communication : parrainage, communication régionale et nationale, ouverture et mise en relation (mise en réseau) ; Méthodologie : stratégie de développement à mettre en place afin de pérenniser le projet à savoir travail social et éducatif tout en permettant une progression sportive. Mais également les possibilités futures qui pourraient nous amener par exemple vers le développement d’un pôle sportif avec une section sport-étude, détection, sport de haut-niveau… mais également un pôle d’insertion par l’économique. Financier : professionnalisation et financement de formations à l'encadrement, à l'animation, au sport… pour les jeunes boxeurs accompagnant les éducateurs lors des interventions. L’insertion professionnelle : nous attendons biensûr un soutien et une aide dans les trois besoins prioritaires que nous avons exposé mais nous avons également une attente forte en ce qui concerne le troisième niveau de notre projet à savoir l’accompagnement, le suivi et le soutien socioprofessionnel. Cette étape ne peut se faire qu’en lien avec le monde de l’entreprise et les différents partenaires dont le champ de compétences est l’emploi.
Nous souhaiterions développer avec ces partenaires une «relation tutorée et parrainée» permettant un engagement fort et construit autour de l’emploi, qui pourrait permettre aux jeunes que nous « touchons » (dans la mesure du possible) de trouver un emploi ou une formation ou du moins leur redonner une perspective d’emploi. Cette étape nous paraît incontournable à la construction d’un projet de vie et à une insertion réussie pour tout individu. Il nous semble en effet primordial de privilégier, dès l’initiation de notre projet, des acteurs issus du monde de l’entreprise (économie de marché), qui seront des éléments importants pour des accompagnements orientés vers l’insertion professionnelle. Conscient des difficultés pour l’entreprise d’employer ou d’offrir une perspective d’emploi à des publics, souvent en manque de repères ou en grande précarité, nous nous proposons (en plus de notre travail social) d’être également un référent pour l’entreprise, dû à la relation particulière que nous aurons développée avec le public, relation qui doit jouer le rôle d'interface afin de proposer un accompagnement et un suivi personnalisé. Pour mener à bien ce projet, nous avons donc besoin de toutes les ressources qui pourraient nous permettre d'entrer en contact avec le monde de l'entreprise et nous aider à avancer dans notre action. La "mise en relation" englobe un ensemble de composantes diverses et variées allant : du tutorat ou du parrainage, la prise en charge de jeunes dans le cadre d’une remise à l’emploi, de propositions de stages, de formations, d’emplois, une mobilisation de compétences, une mise en relation par la présentation de contacts, de personnes pouvant nous aider dans notre projet. Nous souhaitons, bien sûr, intégrer tous les partenaires susceptibles de participer, d’aider et de développer le projet. Pour formaliser cette "mise en relation"nous envisageons de créer un « club des partenaires ». Cet espace devra être un lieu permettant d’associer les partenaires dans une démarche participative : interrogations aux questions que nous nous posons, attentes des partenaires… afin d’instaurer avec eux une relation proche, constructive, … et originale. Il faudra s’attacher à nouer durablement des relations avec les entreprises, partenaires incontournables de notre démarche. L’association ne doit pas être un lieu clos et réservé mais doit devenir un espace public d’animations et de rencontres entre tous les partenaires adhérant à la démarche.
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