Journal Le Cheval n°368 du 31/03/23

Les jeunes loups étaient dans la bergerie du Saut Hermès.

Victor Bettendorf et Mr Tac, Luxembourgeois biberonnés à la sauce normande se sont payé le luxe de remporter ce GrandPrix5*richementpourvu au nez et à la barbe des meilleurs mondiaux. Victor arriveentrombedansletop30 desbaronsduCSOplanétaire. Personne ne l’attendait. Quoique. Ses résultats sont mirobolantsdepuisuneannée avec ce fameux Mr Tac de son adolescence que les Mégret ont eu le flair de lui laisser. Il avait tout de même annoncé la couleur dès le premier jour avec sa jument baie Big Star des Forêts (Untouchable M) que montait il y a peu Fabrice Paris,sonnaisseur.

Ilyadelamagiechezcejeune garçon au solide mental, très bien entouré dans sa Normandied’adoption.

A suivre de toute évidence.

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Les TOP 50 de la SHF

en pages 10-14 et 24

15 jours d’actualité. Votre région. Toute la France.

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Quel Luxe !

Le talent à l’état pur

AliceLainé-TalentsHermèscru2023.Unconcoursquiferadatedans l’histoiresportivedecettebrillanteathlète.AvecEmeraldSitte*litierecheval.com,sonchevaldecœur,elleasautédepodiumenpodiumau fildessesquatreparcourssansfaute.

ETALONNIERS

La parole à Lysa Katarina Mäder (Holstein), Julien Blot (Numenor) et Marc Spalart (Equitechnic)

Pages 6-7-8

PODOLOGIE EQUINE LIBRE Pieds nus et retour au naturel

ELEVAGE

L’élevage à l’horizon 2030 (Selon l’IFCE)

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BP 40033 - 88801 Vittel Cedex

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SOS Poulains, une chaîne de vie

soins naturels pour animaux de compagnie en reprend les rênes, fort de son réseau qui dépasse le cadre national.

Le Cheval

Husse France, spécialiste des produits de nutrition et de soins naturels pour chiens, chats et équidés, prend sous son aile le portail SOS Poulains. Cette plateforme unique de mise en relation de propriétaires de poulains orphelins et de juments adoptives a déjà permis de sauver plusieurs centaines de chevaux.

L’association SOS Poulains a vu le jour en 2016 dans le but de répondre à un véritable besoin : mettre en relation des poulains orphelins avec des juments adoptives.

L’idée émerge un an plus tôt lorsque qu’une éleveuse s’est retrouvée démunie face au décès prématuré de sa jument, lui laissant son poulain de seulement dix jours à gérer. Le pronostic vital de ce petit étant fortement engagé en l’absence de sa mère, elle ne disposait que de quelques heures pour lui sauver la vie. Elle a alors remué ciel et terre afin de trouver une jument adoptive pour son bébé, sans succès. Six

mois de biberonnage toutes les deux heures sont nécessaires et ce n’est pas sans mal qu’elle parvient à le faire survivre.

À l’occasion de cette difficile et riche expérience, elle décide de réagir en créant la plateforme SOS Poulains dédiée au sauvetage de ces poulains orphelins : sospoulains.fr.

Le bouche-à-oreille fonctionne très vite et la plateforme d’entraide se fait connaître. Tant et si bien qu’en 2020 plus de 350 poulains ont pu trouver une nouvelle maman.

Aujourd’hui, aucun outil comme SOS Poulains n’existe ailleurs dans le monde.

D’ailleurs, les demandes provenant de l’étranger commencent à affluer.

Durant ses premières années, SOS Poulains était une plateforme très fonctionnelle, mais plutôt artisanale. La structure avait besoin d’un allié qui puisse porter son projet et les valeurs qui le caractérisent, pour continuer à aider les chevaux en détresse en France et en Europe… Husse France, spécialiste de l’alimentation et des

Spécialiste de l’alimentation et des produits de soins naturels pour animaux de compagnie, l’entreprise présente en effet le grand avantage d’être un acteur de l’alimentation connu et reconnu internationalement. Les valeurs de Husse reposent sur le bien-être animal et l’usage de produits naturels de haute qualité. L’éleveuse était donc certaine de miser sur le bon cheval en choisissant Husse France pour

veiller sur son petit protégé et le faire grandir.

La plateforme comptabilise à ce jour, 2 305 adoptions réussies !

Les annonces de poulains orphelins et de juments adoptives sont diffusées sur le site https:// sospoulains.fr, géré par Frédéric Baralon et pour une plus grande visibilité, sont partagées sur la page facebook de la plateforme - https://www.facebook.com/ sospoulains

« Bonjour Monsieur Baucher » un colloque à la gloire de François Baucher

Le 14 mars dernier, à l’occasion, jour pour jour, du 150e anniversaire de la mort de François Baucher (1796-1873), la commission culture du Comité régional d’équitation d’Ile-de-France (CREIF) a organisé un colloque placé sous le patronage de la FFE consacré à faire connaître la vie et l’œuvre de cet écuyer hors du commun, l’un des plus grands et des plus célèbres du XIXe siècle.

Accueilli au sein du quartier des Célestins à Paris, siège du régiment de cavalerie de la Garde républicaine, le colloque a rencontré un succès tel, avec plus de 120 participants (dont de nombreuses personnalités du monde du cheval) que les organisateurs ont dû refuser des inscriptions.

Avant que les conférences ne s’enchaînent, Didier Bigot, président de la commission culture du CREIF, a pris la parole pour présenter la journée, ainsi qu’Emmanuel Feltesse, président du CREIF et Serge Lecomte, président de la FFE.

Guillaume Henry a traité avec brio, en guise d’introduction, de la place de François Baucher dans l’histoire de l’équitation, puis André Viau, Caroline Hodak et Lucien Gruss ont parlé de Baucher sous l’angle de l’écuyer de spectacle. Patrice Franchet d’Esperey a pris le relais pour présenter sa conception du bauchérisme considéré comme la mise œuvre d’une évolution permanente.

La célèbre querelle qui opposa Baucher au comte d’Aure, héritier de l’Ecole de Versailles, tenant d’une « équitation d’extérieur », a été étudiée par BertrandPierre Galey (auteur à ce sujet du Duel des Centaures, éditions du Rocher, 2022), quand Alain Francqueville a explicité Baucher du point de vue de l’innovation et a illustré son influence exceptionnelle - jusqu’en Russie (via James Fillis notamment).

L’actualité du bauchérisme a été présentée de façon

très concrète par les témoignages de plusieurs personnalités du monde du cheval : Florence Donard a rappelé comment son mari Jean-Marie Donard, écuyer du Cadre Noir, s’inspirait de Baucher dans sa pratique de l’équitation ; le capitaine Jean-François Le Blay, commandant le centre d’instruction du régiment de cavalerie de la Garde républicaine, a traité du bauchérisme et de l’équitation militaire ; Jean-Pierre Tuloup a expliqué comment enseigner Baucher aujourd’hui ; Juan Diego Trevijano, cavalier olympique, a fait part de son appropriation des principes bauchéristes à la lumière de l’Equitation de tradition française. Quel bel hommage à cet écuyer qui se fit remarquer par ses présentations équestres « irréprochables de justesse » (Général L’Hotte dixit) et leur qualité artistique « éblouissante » (idem) et qui mit surtout au point une méthode qui vint bousculer les principes de l’Ecole française en pensant l’équitation autrement, en la « raisonnant ». Les airs nouveaux qu’il inventa, tels que les changements de pieds au temps au galop, le passage et le piaffer en arrière, le galop sur trois jambes ou en arrière, renouvelèrent durablement la Haute Ecole. Il méritait qu’une telle journée soit organisée dans le cadre prestigieux du quartier des Célestins où les chevaux sont toujours les principaux occupants.

Gabriel Cortès

Quelques intervenants lors du colloque. De gauche à droite : Didier Bigot, Juan Diego Trevijano, Patrice Franchet d’Esperay, Jean-Pierre Tuloup, Florence Donard, Alain Francqueville, André Viau, Jean-François Le Blay (© Didier Bigot)

La Podologie Équine Libre : un vrai savoir-faire

Podologue équin, éducateur et formateur depuis 8 ans, Guillaume Parisot vit dans le monde équestre depuis son enfance. Aux alentours de 2006, il déferre son premier cheval. Aujourd’hui, il nous explique ce qu’est la podologie équine libre (PEL).

La podologie est une pratique qui n’est pas reconnue en France aujourd’hui, « il y a une espèce de guerre totale de la part de l’UFM (Union Française des MaréchauxFerrants) contre le développement du pied-nu, du parage naturel, ou de la podologie équine ».

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le parage naturel du pied du cheval*. Le parage naturel vient du mouvement Natural Hoof Care, créé aux USA il y a environ une trentaine d’années. Il avait une vision globale, la gestion du cheval au naturel : ils n’étaient plus ferrés, n’avaient plus de mors, vivaient sur des pistes aménagées et pratiquaient l’équitation éthologique. Lorsque c’est arrivé en France, ce mouvement a été traduit par « Parage naturel ». « Mais c’est péjoratif. C’est pour ça que les maréchaux étaient en colère à l’époque. Eux ils géraient sans fers depuis toujours, sur les poulinières ou les poulains. Ils se sont dit qu’ils n’avaient pas besoin de quelque chose qui venait des USA parce qu’ils le faisaient déjà. Mais ce n’était pas du tout la même chose. Les pieds d’une poulinière avec un parage d’herbage et ceux d’un quarter horse en parage naturel n’ont rien à voir ».

L’idée du parage naturel a été d’observer les sabots des chevaux qu’on retrouve dans les Rocheuses. Jaime Jackson, maréchal-ferrant, un des grands pionniers du parage naturel, a décidé de faire un copier-coller (pour résumer) de la forme du sabot du Mustang sur un cheval domestique. « Voilà ce qu’est le parage naturel. Et dans le sport, il n’y a jamais eu de chevaux gérés en parage naturel. Un KWPN ou un SF ne peut pas avoir les mêmes

pieds qu’un Mustang. Certains ont essayé, et ça a donné des problèmes de sensibilité, etc. Parce qu’ils ont fait des copier-coller et n’ont pas tenu compte de l’anatomie réelle du pied du cheval de sport. Pour faire très simple, les gens baissaient beaucoup les talons parce que le Mustang donne cette impression qu’il a très peu de talon alors qu’à l’intérieur il y en a beaucoup. Du coup les gens ont enlevé de l’épaisseur de corne sur le talon et ont sensibilisé le cheval car il avait du coup moins de protection ».

■ Qu’est-ce que la podologie équine ? Les questions que se pose un podologue les voici : quelle est l’anatomie fonctionnelle du cheval domestique en Europe ? Comment fonctionnent le sabot, et chaque structure du pied ? Ces interrogations demandent de détailler la cartographie des structures internes et externes du sabot, c’est à dire son anatomie.

Guillaume Parisot a mis en place un triptyque : forme, structure, fonction. Grâce à cela, il est possible de s’apercevoir que chaque structure est en interdépendance avec sa forme et safonction. La fonction crée l’organe ; un podologue vient rajouter la notion de forme, ce qui permet donc une utilisation totale de la fonction du sabot.

« Si par exemple la pince du sabot n’a pas une forme correcte, sa fonction sera altérée, et du coup sa structure également. Pareil pour les talons, la fourchette, la sole, pour toutes les structures. Si votre structure n’a pas la forme idéale théorique, la fonction sera endommagée et comme elle sera dysfonctionnelle, sa composition, sa dureté ou encore son élasticité sera altérée. Donc si vous n’avez pas la forme vous n’avez pas la fonction et si vous n’avez pas la fonction vous n’avez pas la structure et ainsi de suite. Grâce à tout ce processus on installe des cercles régénératifs et fonctionnels, grâce à l’homéostasie ».

Les pieds des chevaux ont donc la capacité de se régénérer à partir du moment où ils ont une forme correcte. Chaque structure (fourchette, sole, paroi, etc.) doit

avoir sa forme idéale théorique, c’est là tout le métier du podologue. Étudier chaque pied d’un cheval, et y apporter les soins et le parage adaptés. Le parage agit sur la forme et les soins globaux et le travail (différents types de sols, d’allure, etc.) permettent d’agir sur la fonction. Donc pour Guillaume Parisot : la podologie améliore le pied du cheval. « Lorsque tout fonctionne correctement, le cheval n’a plus de soucis ».

*Parage Naturel : Le parage entretient le sabot du cheval, il lui donne sa forme et sa longueur optimale. Le terme « naturel » est présent pour s’opposer au traitement habituel du pied c’est-à-dire le sabot ferré.

■ Le fer à cheval : Un peu d’histoire…

Vers 1 000 ans avant Jésus-Christ des réseaux routiers se développent. Ils engendreront une usure rapide des cornes et des sabots des chevaux. Des expérimentations en cuir, en paille et en roseaux seront exhumées lors de fouilles archéologiques.

Vers 330 av. J.-C., les opérations militaires d’Alexandre le Grand sont interrompues afin de permettre aux chevaux de reformer la corne de leurs sabots. Les

Romains inventent suite à cela l’hipposandale, une pièce de métal qui recouvre la corne et remonte partiellement sur le sabot. Le tout est maintenu par des lacets de cuir, inventés eux par les Celtes. Le fer à cheval tel qu’on le connaît arrive en Europe au IXe siècle. Après différents travaux, essais et modernisations, le sommet du perfectionnement de la ferrure du cheval n’est atteint qu’au XXe siècle grâce aux auteurs Lavalard, Joly, Tasset, ainsi que l’École de Maréchalerie de Saumur. Le développement de l’industrie métallurgique va également permettre d’utiliser des métaux plus légers et adaptés au travail des chevaux. Aujourd’hui, l’utilité du fer à cheval est remise en question par les podologues car « l’utilisation que nous avions des chevaux à l’époque n’est plus la même qu’actuellement », explique Guillaume Parisot.

■ Témoignages

Magalie Villevielle, cavalière de concours complet : « J’ai fait la formation avec Guillaume Parisot seulement l’hiver dernier. Mais je pratiquais la podologie équine libre par imitation des pareuses qui venaient parer ma jument. Comme ma jument était ferrée avant, le maréchal ferrant ne voulait pas venir juste pour un cheval donc

j’ai commencé comme ça, un petit peu énervée contre les maréchaux à me dire que j’allais trouver une solution toute seule. Depuis que je fais ça avec ma jument c’est la première fois que je n’ai pas un cheval accidenté toutes les cinq minutes à cause d’un problème de ferrage ou autre. »

Julien Anquetin, cavalier de saut d’obstacles : « J’ai pris la décision de déférer mes chevaux par le bouche à oreille et en voyant les écuries Michel Hécart et Julien Epaillard le faire. Je m’y suis intéressé et c’est Julien qui m’a conseillé d’aller me former avec Guillaume Parisot. À la suite de la formation j’ai quasiment déféré tous mes chevaux. Face à certaines pathologies tendineuses, sur des chevaux qui avaient des problèmes de tendon, je n’ai plus jamais eu de problème depuis. Je reste assez pragmatique et je ne veux pas dire qu’il y a une méthode qui est meilleure qu’une autre parce qu’il y a plein de méthodes qui fonctionnent. J’ai tout de même quelques chevaux qui ont des fers. »

■ La médiatisation de la PEL

La Podologie Équine Libre a commencé à faire parler d’elle au sens large lorsqu’en 2019 elle s’installe au Haras de la Bosquetterie chez Julien Epaillard grâce à son ami Michel Hecart. Quelques semaines plus tard, le cavalier, actuel 3e au rang mondial remporte une épreuve majeure avec un cheval pied nu du Haras de la Roque, Alibi de la Roque. Selon Guillaume Parisot, grâce à la PEL, Toupie de la Roque a pu reprendre une carrière internationale après une blessure au tendon, tandis que Safari d’Auge a pu retourner sur les terrains de concours alors que les vétérinaires l’avaient condamné.

Selon Dominique Fonseca, Président de l’UFM (Union Française des Maréchaux-Ferrants) :

« Nous n’avons aucun problème avec les différentes techniques de parage qui pourraient être proposées au monde, dans la mesure où elles sont pratiquées par des personnes ayant la capacité légale de le faire, à savoir, en France : les maréchaux-ferrants et les vétérinaires. Depuis toujours il y a des personnes qui ont dit oui il faut faire ceci, il faut faire cela sur le pied d’un cheval. Donc par rapport à la technique de parage on n’a rien contre, on pratique tous les jours. C’est une erreur, ou une définition limitée de dire que le maréchal-ferrant « met des fers aux pieds des chevaux ». Ce n’est pas que ça non plus. Notre postulat c’est de trouver le moyen de bien faire marcher les chevaux. A partir de ce postulat on choisit des techniques adaptées à l’animal considéré, en fonction de tas de paramètres. De plus en plus, une grande proportion de chevaux reste piednu. »

F. P. : Pouvez-vous nous parler du pied-nu dans le haut niveau ?

D. F. : « Nous ne sommes pas des « jusqu’au-boutistes » du ferrage. Si le cheval va bien piednu, on va aller dans ce sens-là. Bien entendu c’est parce que ces chevaux-là évoluent dans des milieux bien protégés par rapport à d’autres chevaux. Et si on va jusqu’au bout de tout, même les initiés du pied-nu participent à des travaux sur des ferrures. »

F. P. : Essayez-vous d’interdire le pied-nu sur les concours FEI ?

Julien Epaillard et Michel Hecart ont été les piliers du lancement de cette pratique en France. Le duo français a été rejoint par les Suédois Peder Fredricson et Henrik von Eckermann, sacrés champions olympiques par équipes en 2021 à Tokyo.

La PEL semble prendre une place importante dans la pratique professionnelle, mais quel pourcentage de cavaliers y ont recours ? Aucune étude ne s’est encore penchée sur la question ; le podologue Guillaume Parisot affirme que 40 % des chevaux du top 50 mondial présents au CHI de Genève n’étaient pas ferrés. Mr Tac qui vient de gagner le Grand Prix du Saut Hermès avec Victor Bettendorf n’était pas ferré.

■ Une nouvelles méthode : les hipposandales ?

Autre alternative au fer à cheval, les hipposandales ont la forme de petites bottes et protègent le pied du cheval. Ce dispositif fut inventé par les Romains. L’empereur Néron faisait ferrer ses chevaux de fers pleins d’argent... Aujourd’hui, il existe une variété de designs qui ont pour but commun de protéger la sole des surfaces dures, de la roche ou des terrains difficiles. Les inconvénients selon certains utilisateurs viennent du fait qu’elles sont difficiles à installer ou retirer, et se détachent facilement en balade. Cette méthode n’est pas très prisée dans le monde équestre. En revanche, elles sont souvent utilisées dans la médecine vétérinaire : elles permettent de garder une zone blessée propre ou peuvent servir à maintenir certains traitements comme des cataplasmes.

F. Pamart

D. F. : « À ma connaissance non et je ne vois pas comment on pourrait interdire ça. Vous savez même nous on a été devant le fait accompli quand les trotteurs ont été déferrés, on n’a jamais rien eu à dire là-dessus. Ce sont uniquement les instances vétérinaires qui ont dit qu’il ne fallait pas déferrer des jeunes chevaux mais bien les chevaux adultes. Si le cheval peut aller pied-nu, qu’il aille pied-nu. Dans les élevages on a tout le temps privilégié le parage plutôt que le ferrage. Le ferrage c’est une contrainte, ce n’est pas que facile pour tout le monde. C’est une contrainte dans la surveillance, il y a des difficultés à ferrer un cheval, techniquement ça demande des savoirs faire et une certaine dextérité. Tout n’est pas blanc tout n’est pas noir. »

F. P. : Dans les cas où vous ne ferrez pas les chevaux et que vous les parez, comment cela se passe ? Vous les parez tous de la même façon ? « Je ne pense pas qu’on puisse faire pareil. D’abord parce que les pieds des chevaux ne sont pas tous identiques. Par exemple j’ai une jument avec une sole plate, elle n’est pas du tout creuse comme un pied des plus courants où la sole est légèrement concave, elle est au contraire plutôt plate. On ne défonce pas un pied de cheval, au contraire il faut le fortifier au maximum. Il ne faut pas le parer trop fort pour en faire un beau pied, il faut respecter le pied du cheval tel qu’il est. Et en plus il a quatre pieds différents donc il faut s’adapter à chacun. Les podologues qui disent qu’ils sont les seuls à travailler en fonction de chaque pied reprennent les résultats de travaux qui existent depuis très longtemps. » F. Pamart

« Bien faire marcher les chevaux »

Caracole de la Roque : déferrée évidemment (©ER)

Au salon des étalons de St Lô 2019 nous fûmes éblouis par un certain « Falcone Rouge » champion des étalons SF de 2 ans. Sa physionomie respirant le sang, sa souplesse, son coup de saut, son aisance et son application incitaient à l’utiliser, mais il avait été acheté par un investisseur allemand et ne ferait pas la monte tout de suite. Notre ami Xavier Leredde fondait de gros espoirs en lui, le voyant sous la selle de grands cavaliers et nous emmena voir sa mère PSA et son père.

Son père, Tyrol Rouge, c’est un seigneur ! Lui aussi en tête du concours étalons SF de juin 2010 mais déclassé 2e en octobre sur ordre du président de l’ANSF

Une saga des « Rouges »

existe quand même une photo très signicative de lui sautant en liberté.

Utopie Rouge II, plus petite que sa mère (environ 1,64 m) était très racée, plus proche de Kissovo que de Devise, belle, mais manquant un peu d’action. Il y avait sur place un cerPapillon Rouge (Iso 180), par Jalisco B et Verboise, mascotte de Fernand. Papillon, champion de France avec Xavier, sera tête de liste des pères gagnants WBFSH/. Il honora Utopie de sa semence après la naissance de Devise Rouge.

Après Etoile Rouge ce Flèche Rouge (ISO 173) qui fut une des meilleures juments mondiales (Jeux Olympiques, Championnats du Monde, etc.) et qui décida Paul Schockemöhle à acheter toutes ses sœurs.

(confirmé par un membre du jury !), il montre une locomotion superbe avec un engagement des postérieurs très fort, une souplesse et une force remarquables.

Xavier qui s’est complètement reconverti dans le galop d’obstacle nous explique qu’il l’avait monté et senti beaucoup de qualités mais l’avait mis en exploitation. Qualifié pour la finale 4 ans à Fontainebleau 2012, il a couru très peu à 5 ans (6 épreuves) et à 6 ans (9 départs) mais on peut le voir en vidéo sous la selle d’Alexis Gautier à 7 ans où il montre équilibre, puissance et respect. Pedro Veniss le monta l’année des Jeux au Brésil sur 145-150 et confia à une amie très bonne éle-

veuse, Alexandra Lebon, que c’était un très bon cheval mais manifestement gêné par sa hanche coulée et Xavier ne s’en cache pas, même s’il ignore comment c’est arrivé.

■ Un concentré de Rouges

Son origine est un concentré de qualité « Rouge ». Fernand Leredde qui fréquentait tous les concours remarqua une certaine Devise par Juriste (propre frère de Konak-CSIO et grand-père maternel de Le Tot de Semilly) qui sautait bien (ISO 122), d’une famille produisant bien, mais commune, épaisse et manquant de sang. Fernand, propriétaire d’une part de Kissovo en fit profiter cette

Devise pour en obtenir Utopie Rouge II. Si Kissovo est « déconseillé » avec son BSO de -17, il n’en a pas moins donné 13 produits indicés à plus de 135 et Fernand l’adorait. Il était très chic, avait une tête ravissante et présentait tissus et race. Il possédait les sangs de Rantzau par son père Starter (ainsi que de Jus de Pomme), Night and Day par sa mère Geisha N (bonne gagnante ISO 150 malgré son BSO -16) propre sœur du crack Danoso tête de liste des gagnants (ISO 178), Furioso meilleur étalon mondial depuis la guerre fils de Tanagra, mère, outre Geisha N et Danoso,

de 8 chevaux indicés au-dessus de 140, de Quanagra (Galoubet A) mère de Cabdula du Tillard (ISO 174) et Viking du Tillard (ISO 185). Tanagra était elle-même issue de la très bonne Délicieuse (par Jus de Pomme !) qui avait gagné les qualificatives du championnat de France avant de tourner en internationaux pour la Suisse. Revenue pouliner en France elle eut 3 filles de Furioso qui ont toutes bien, voire très bien produit, et un fils du même sorti par Renaud Dubuisson et vendu en Allemagne à H.G. Winckler. Un tel papier ne tourna jamais en concours parce

Il en est une, Jugoline, qui n’était pas par Papillon mais par Olisco (sélectionné olympique pour les USA, par Jalisco B et Stella (ISO 153) une des meilleures juments françaises par Nithard rachetée par Neco et mère aussi de Quick Star. Jugoline était une belle jument avec une arrière-main magnifique mais, malgré la gentillesse et la facilité que léguait généralement Olisco, ne se montra pas particulièrement coopérative en épreuves. Confiée à Papillon elle offrit Tyrol Rouge à Xavier qui venait de la racheter. Tyrol est gentil, franc, montre une belle action avec de la puissance, de la force mais son équilibre est un peu horizontal et manque un peu de sang selon son propriétaire ! Il eut quand même droit à la mention « Excellent » à la finale des 4 ans à Fontainebleau. Fit 8 tours à 5 ans.

Pedro Veniss le monta plus tard en épreuves 140.

■ Chez les Leredde, il existe un théorème : le sang se dilue ! Xavier Leredde qui nage dans le pur, mais d’obstacle, lui trouve Nesle de la Roque (par Villez et Scevollia qui sautait trop haut en course et mère de Saïgon Rouge ISO 159).

Désormais confiée au Selle Nesle eut d’abord Falcone Rouge puis son propre frère Him Alaya qui fit 7 parcours à 4 ans pour 1 barre puis 4 tours à 5 ans et est confié au Portugais Duarte Romao qui croit beaucoup en lui.

Sur ses 24 poulains vivants 12 ont concouru dont 5 ont atteint au moins une fois la finale de Fontainebleau ! La monte en main étant une règle chez les galopeurs, Tyrol n’hésite pas à saillir en main… Hilaire de la Marlière

Falcone Rouge champion des 2 ans (© ER)

Him Alaya propre frère de Falcone (© DR)

Tyrol Rouge au Sunshine Tour

Tyrol Rouge à 3 ans (© DR)

Etalonnier, un métier, une culture

Suite de nos interviews Etalonniers avec aujourd’hui Lisa Katarina Mäder (Studbook Holstein France), Marc Spalart (Equitechnic) et Julien Blot (haras de Numenor)

Lisa Katharina Mäder, trilingue et autodidacte

Pourriez-vous nous retracer votre parcours ?

Je suis Allemande, ça fait vingt ans que j’habite en France. J’ai grandi dans une famille qui avait aussi le virus cheval mais pas du tout dans le Holsteiner ou dans le SelleFrançais, dans le Trakehner pour être tout à fait exacte.

Je pense qu’à l’âge de 10 ans j’étais capable de nommer tous les étalons qui ont survécu à la Seconde Guerre mondiale et qui ont influencé cette race. Cela a développé mon intérêt pour la génétique et les pédigrées.

Cependant je n’ai jamais eu assez d’ambition pour bien monter à cheval ! C’est par pur hasard que je suis retournée au monde du cheval. Mon meilleur ami Cyril Bertrand était venu au salon des étalons il y a quelques années et m’avait dit qu’il avait rencontré un étalonnier des environs avec un Trakehner. On a fini par y travailler tous les deux.

Je me suis retrouvée propulsée là-dedans en autodidacte complète. Ça faisait un petit moment que je ne m’intéressais plus trop aux chevaux de sport en tant que tels, à part les grandes échéances. J’ai découvert un milieu qui était à la hauteur de ma polyvalence : je suis trilingue et je cherchais un travail passionnant qui me permette de mettre tout ça en œuvre. J’ai trouvé ma voie.

Après mon départ de cette entreprise en 2017, le Studbook Holstein m’a contactée pour me demander de l’aide pour le marché français qui est quand même très complexe. Chez eux personne ne parlait le français, on rajoute à ça les partenaires français qui parlent peu l’anglais et pas l’allemand et ils avaient du mal à gérer. J’ai rajouté avec les années une composante plus commerciale puisqu’à la base mon poste consistait surtout à faire le lien entre les clients, les partenaires et le studbook en

Allemagne. Casall et Clarimo ne sont pas éternels et nos partenaires français ont leurs propres étalons à promouvoir. C’est donc en partie à nous qu’incombe la tâche de promouvoir la prochaine génération du Holstein et de faire connaitre les Zuccero, Crack & Co. Je voulais vraiment rompre avec l’image du studbook allemand inatteignable mais surtout briser la barrière de la langue qui le rendait inaccessible pour les Français.

J’ai milité pour faire une page Facebook francophone pour les étalons du Holstein afin de sensibiliser les gens à ce qu’on avait dans les écuries. Tôt ou tard ces étalons allaient intéresser le marché français.

J’ai insisté pour qu’ils viennent au salon des étalons à Saint-Lô, ils sont venus en 2019 et ils ont été conquis par l’évènement. On est revenus cette année et j’ai vraiment senti la différence grâce à la communication faite ces 4 dernières années. Particulièrement Uriko et Million Dollar ont été beaucoup sollicités et j’ai mesuré l’utilité de mon poste, qui n’est qu’à temps partiel pourtant.

■ Culture

La connaissance des origines : un long périple dans l’histoire des familles de la voie mâle. Je suis originaire de la région du Holstein. Quand j’étais petite j’avais des posters de Cassini I (Capitol I x Caletto II) sur mes murs. Je suis issue d’une région où même les gens qui ne s’intéressent pas aux chevaux de sport savent qui est Cor de la Bryère (Rantzau) ou Cassini I. Ca fait partie de l’identité de la région. Quand j’ai remis les pieds là-dedans il y a 9 ans je n’ai pas trop eu de mal. Ce qui a été beaucoup plus laborieux (mais on ne finit jamais d’apprendre) ce sont surtout les souches françaises. J’ai dû effectuer un travail de

fond et je n’en vois toujours pas le bout, la génétique française est tellement riche, il y a beaucoup de choses à découvrir.

Les Allemands n’ont pas beaucoup de connaissances sur les souches françaises et vice-versa et c’est là où l’échange culturel et linguistique serait intéressant sur le long terme pour justement faire les meilleurs choix de croisements possibles des deux côtés du Rhin.

Est-ce suffisant (la connaissance de la voie mâle) ou fautil s’intéresser aussi aux lignées maternelles ?

Les lignées maternelles sont la base de tout. Elles sont cependant mieux reconnues chez le Pur-Sang ou le Trakehner où on nomme les chevaux avec la première lettre de la mère pour pouvoir reconnaître les

souches. Chez le cheval de sport moderne on est quand même plus sur un système visuellement plus patriarcal : quand on parle des origines d’un cheval on parle du père et du père de mère avant-tout. Pourtant la reconnaissance de la jument est bien présente et on y prête attention, beaucoup d’éleveurs sont réticents à l’idée d’utiliser tel ou tel étalon parce la souche maternelle n’est pas assez performante selon eux. Les lignées maternelles sont essentielles à tout ce que l’on fait aujourd’hui et c’est ça qui fait la richesse de n’importe quelle région d’élevage.

Qu’est-ce qui fait qu’un étalon est ou n’est pas à la mode ? Les performances sportives propres et de la production, le prestige du cavalier en selle puis essentiellement le marketing et de la communication. Tous les étalonniers ont plus ou moins recours à ces deux derniers points, nous ne sommes pas différents. On informe les gens que tel cheval existe, mais c’est la qualité du cheval qui incite les éleveurs à s’y intéresser davantage. Alors que la renommée d’un Casall est déjà faite, sur Uriko et Million Dollar j’ai fait un travail d’information depuis quelques années qui commence à montrer ses fruits maintenant. C’est de la publicité finalement, et j’ai conscience que beaucoup de petits étalonniers n’ont pas forcément les moyens financiers pour investir dans la communication. Sans parler de la disparition des salons d’étalons régionaux, ce qui ne leur permet plus de promouvoir leurs étalons, c’est quelque chose qui est inquiétant pour la globalité du marché.

La collection 2023 est en route. Quoi de nouveau chez vous ? Dans le catalogue français nous tendons à promouvoir les étalons plus confirmés, alors que les Allemands ayant tendance

à solliciter un peu plus les jeunes étalons. Dans les nouveautés côté allemand il y a bien sûr Union City dont je parlais plus tôt, mais aussi Million’s Way (Million Dollar x Concerto II) issu d’une sœur de Clearway ou encore un nouveau pur-sang très intéressant, Agamemdon XX. En France la demande est forte pour des étalons approuvés Selle Français et nous en avons 6 (Casall, Cassini II, Clarimo, Connor, Million Dollar et Uriko) qui sont distribués par nos partenaires français.

On avait fait approuver l’année dernière Uriko (Untouchable x Lavito) et Million Dollar (Plot Blue x Mister Blue) qu’on peut donc considérer comme des « nouveautés » pour le marché français. Le prochain objectif sera certainement de présenter Zuccero (Zirocco Blue (exQuamikase des Forêts) x Caretino), issu de la souche directe de Chin Chin, à la commission Selle-Français. Il commence à faire ses preuves en CSI5* et bénéficie de la visibilité nécessaire pour les exigences de l’hexagone. Il s’est classé 7e de son premier Grand Prix 160 cm à Calgary l’année passée et il a les moyens d’aller très loin. Nous avons aussi la chance d’avoir pu placer des étalons plus jeunes chez des cavaliers confirmés en vue d’une carrière plus internationale : Charaktervoll (Comme Il Faut x Contendro I) vient d’intégrer l’écurie de Rolf, Keaton (Kannan x Contendro I) part chez Sophie Hinners (la cavalière de Million Dollar) et notre Champion d’Allemagne des 6 ans en 202, Crack (Cornet Obolensky x Candillo) va entamer ses 8 ans en international avec Richard Vogel (récent vainqueur du CSI5* de Stuttgart). De quoi espérer une bonne saison 2023 tant sur plan sportif que pour l’élevage.

E. R. et F. P.

EQUITECHNIC : la maîtrise de la fertilité

Créée en 1984, EQUITECHNIC est la filiale équine de la coopérative de génétique animale INNOVAL (n°1 français, n°2 européen et n°7 mondial en génétique bovine). Installée au cœur du Pays d’Auge, au milieu du bocage normand, EQUITECHNIC a tout d’un « CECOS »* équin dans laquelle le chef de centre est aux petits soins pour le père et la mère. Le chef de centre, c’est Marc SPALART. Depuis 2003, il administre ce centre où se croisent sans jamais se rencontrer étalons, poulinières, donneuses d’embryons et juments receveuses, entouré d’une équipe d’une dizaine de personnes. C’est à Corbon en 2009, près de Notre Dame d’Estrées (14) que s’est implantée la structure, base de la vie équine comme l’indique son slogan : « L’élevage, la vie ».

Bonjour Marc, comment en êtes-vous venu à la reproduction équine ?

Je suis né dans une famille de cavaliers. Mon grand-père paternel a été un des membres fondateurs de la société hippique de Fontainebleau. Mon père était officier de cavalerie en charge du C.S.E.M. à Fontainebleau et plus particulièrement de l’organisation des manifestations au « Grand Parquet ». Nous occupions nos temps libres à cheval tout en suivant l’équipe de France de C.S.O., laquelle fut Championne Olympique à Montréal en 1976 avec des cavaliers et des chevaux que nous suivions au Grand Parquet dans toutes les grandes compétitions.

Passionné de chevaux, j’ai eu la chance à la fin de mes études d’ingénieur, de partir aux Etats Unis travailler sur un projet de recherche pour le Docteur Bob KENNEY, grand spécialiste de la reproduction équine à l’Université de Pennsylvanie. Cela m’a permis d’acquérir beaucoup de connaissances sur l’étalon et d’être invité par Emmanuel ROSSIER à diriger la Jumenterie du Pin de 1998 à 2003 avant de reprendre EQUITECHNIC.

Depuis quand existe Equitechnic ?

La SAS EQUITECHNIC est née en 1984 grâce à Pierre JULIENNE, propriétaire du Haras des Cruchettes et à Arnaud EVAIN, actuel Président du G.F.E. qui se sont associés avec Eric PALMER, alors directeur de recherche à l’INRA de Tours Nouzilly afin de créer une société de congélation de semence d’étalons (trotteurs pour Pierre et sport pour Arnaud).

de son activité au niveau des trotteurs).

Lorsque j’ai repris le troupeau de juments receveuses, nous avons collaboré dans un premier temps avec le Haras de la Pomme puis j’ai acheté le G.F.A. de la Vallée fin 2009 qui comptait 50 ha et de grandes stabulations pour y installer mes juments. J’ai aussitôt fait construire le centre de prélèvement des étalons avec 18 boxes, manège, carrière, tapis roulant et hall de monte. De ce fait, les boxes sont occupés l’hiver par les étalons et en saison par les donneuses d’embryons. Combien de juments inséminées ?

Nous suivons un peu plus de 250 juments par an sur le site d’EQUITECHNIC et disposons de 6 laboratoires mobiles pour aller récolter les juments donneuses à l’extérieur et transférer les embryons que nous obtenons sur les juments receveuses des clients ou à défaut sur nos propres receveuses. En 2022, nous avons effectué 1.431 récoltes d’embryons et transféré 875 embryons si l’on intègre les embryons congelés issus d’OPU et d’ICSI. On se souvient de la présentation de Big Star, l’étalon de Nick Skelton, aux salon des étalons de St Lô en 2019, que vous commercialisez toujours. Quels autres étalons commercialisez-vous ?

Oui c’était un grand moment à Saint Lô, le pôle hippique lui avait déroulé le tapis rouge. La commercialisation des cartes de saillies n’est pas notre premier métier mais un certain nombre de propriétaires étrangers qui ne connaissent pas le système français (qui va de l’agrément des étalons par l’A.N.S.F. aux déclarations de naissances en passant par la vente des cartes et l’édition des déclarations de premiers sauts) nous ont confié ce travail. Il s’agit de :

- Udo OPPERMANN pour BALOU STAR,

- Gary WIDDOWSON pour BIG STAR,

- Joop AALDERING pour CASH DU PLESSIS,

- Marc VANLANGENDONCK pour JUNIOR DU SEIGNEUR,

- Harrie SMOLDERS pour URICAS VAN KATTEVENNEN,

- Nelson PESSOA pour ZE CARIOCA et EL LONDON KING,

- mais aussi ALDO DU PLESSIS (André CHENU), DEUXCATSIX D’EGLEFIN (Marie PELLEGRIN), HAPPY DAY D’ISCLA (Jérémie ROLLAND) et CASALL ASK (Lisa MADER).

Bayeux : la ponction d’ovocytes et nous aurons les premières naissances issues des ovocytes que nous avons collectés cette année.

Pouvez-vous nous parler de votre détecteur de poulinage Easyfoal ? Quels sont ses avantages par rapport aux autres systèmes ?

Ah oui, c’est un beau projet que nous avons mis au point avec la coopérative INNOVAL dont EQUITECHNIC est une filiale. L’objectif était de trouver un système plus performant et moins invasif que la ceinture ou les aimants. Tout le monde peut poser les capteurs sur la queue des juments et ces capteurs communiquent par onde radio avec le collecteur qui dispose d’une carte SIM et vous signale par onde téléphonique l’imminence d’un poulinage où que vous soyez. C’est très fonctionnel…

* CECOS : les CECOS sont des centres qui regroupent plusieurs professionnels de santé qui mettent en œuvre le don de gamètes et d’embryons, et la préservation de la fertilité féminine et masculine humaine Propos recueillis par C. Robert

EQUITECHNIC

Mail : marc.spalart@innoval.com

Tél. : 06 14 17 11 90 et 02 31 32 28 86

Chemin du Marais - 14340 Notre Dame d’Estrées - Corbon

À quels besoins répondait-il ?

L’objectif était de produire de la semence congelée, de la stocker puis de l’expédier en France, en Europe et enfin dans le monde entier. De quelques chevaux par an, la société a vite grandi pour aboutir à la congélation de la semence de 70 à 80 étalons par hiver et une production annuelle de 80.000 à 100.000 paillettes les meilleures saisons avant que n’intervienne la réduction du nombre de paillettes mises à disposition des éleveurs pour inséminer leurs juments. Comment la société a-t-elle évolué par la suite ?

Parallèlement à EQUITECHNIC, Pierre JULIENNE et Arnaud EVAIN étaient aussi propriétaires d’une autre SARL, baptisée EMBRYOTECHNIC, qui possédait un troupeau d’une centaine de juments receveuses. L’objectif était à cette époque de suivre ces juments au niveau gynécologique afin de permettre à toutes les cliniques vétérinaires qui accueillaient des donneuses d’embryons de pouvoir toujours trouver des receveuses d’embryons synchrones avec leurs donneuses.

En 2005, deux ans après mon arrivée, Pierre et Arnaud m’ont demandé de reprendre cette activité au sein d’EQUITECHNIC et nous sommes rapidement passés de 100 à 200, puis 300 juments receveuses auxquelles s’ajoutent 60 à 70 nourrices à qui nous faisons adopter des poulains orphelins grâce à Mr & Mme BARRIER, au Haras de la Cour du Chasseur dans l’Orne. Pouvez-vous nous décrire le site de Corbon où vous êtes installés ? Comment a-t-il évolué ?

A la naissance de la société, nous étions locataires des boxes et du laboratoire de Pierre JULIENNE au Haras des Cruchettes. Mais à cette époque, nous ne recevions pas de juments (ce qui aurait été impossible en saison compte tenu

EQUITECHNIC en chiffres :

• 70 à 80 étalons collectés par an,

• 8 à 9.000 doses de semence produites,

• 250 juments inséminées,

• 1.400 collectes d’embryons,

• 875 embryons posés,

• 150 à 170 juments receveuses louées par saison,

• 60 à 70 adoptions de poulains orphelins,

• 12 salariés

Vous avez un pôle de recherche et développement. Vous nous aviez parlé en 2017 ou 2018 du sexage de la semence, et de vos recherches sur la possibilité de trier les spermatozoïdes avant insémination, et donc décider du sexe du poulain à naître. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le projet a très bien fonctionné à titre expérimental avec plus de 50 % de juments pleines mais lorsque nous avons ouvert le service, la fertilité par cycle a chuté à 15%. La société SEXING TECHNOLOGIES qui a le brevet, le matériel et le personnel a alors repris ses machines et ses techniciens malheureusement pour les consacrer au sexage plus lucratif de la semence bovine. Nous travaillons donc maintenant sur un nouveau projet avec la clinique de

Junior du Seigneur à l’œuvre en 2020

Quand avez-vous commencé à vous intéresser aux étalons et pourquoi ?

Mes parents ne sont pas issus du milieu équin, pas de l’élevage équin non plus. J’ai eu de la chance de grandir en Bourgogne pas très loin du Haras de Cluny. Comme j’étais cavalier en club, mes parents m’emmenaient le week-end soit visiter le Haras soit assister aux présentations d’étalons quand j’avais une dizaine d’année. C’est comme ça que j’ai commencé à m’intéresser aux étalons de manière générale sans penser en faire mon métier un jour.

A partir de quel moment vous avez voulu en faire votre métier ?

Je sortais d’école d’ingénieur à Grenoble en 2011. C’était à peu près l’époque où il y avait l’arrêt de l’étalonnage aux Haras Nationaux et la retransmission des centres techniques à des repreneurs privés. A cette époque-là j’avais commencé à travailler dans les coopératives d’insémination bovine par rapport à mon diplôme où j’étais spécialisé dans la génétique de l’élevage. Un certain nombre de coopératives d’insémination bovine travaillaient déjà avec Gènes Diffusion dans le milieu du bovin et s’intéressaient à la reprise des centres techniques des Haras Nationaux, notamment en Rhône-Alpes. Comme j’étais salarié de ces coopératives, on a repris à l’époque les anciennes stations de Chatenay dans l’Ain (où se trouve BLH désormais) et de Montbrison dans le 42. On avait repris aussi l’activité des stations.

Comment avez-vous développé cette activité et où en êtesvous aujourd’hui ?

Quand on a repris ces centres d’inséminations, l’insémination et l’étalonnage ça va de pair. On a commencé en ayant toujours 4 ou 5 étalons qui faisaient la monte en frais sur place. On a ensuite développé une offre en semence congelée. En 2016 je me suis installé avec ma femme pour créer le Haras de Numenor dans l’Ain. Aujourd’hui

Julien Blot, un virus attrapé à Cluny

qui sont congelés sur des périodes très courtes. L’intérêt c’est d’avoir accès à des performeurs avant qu’ils ne soient à la retraite. L’inconvénient c’est qu’on est obligé de travailler avec un nombre très restreint de paillettes. Toute la profession a su s’adapter avec des suivis gynécologiques plus poussés. Je pense que la fertilité de l’étalon dans ce cadre-là devient un critère vraiment prépondérant. Quand on insémine avec une ou deux paillettes en congelé on ne peut pas palier une fertilité qui serait moins bonne par rapport à l’insémination en semence fraîche ou avec 48 paillettes. Sur des étalons francofrançais c’est plus simple de proposer un nombre plus important de paillettes aux éleveurs. Les Allemands, Belges ou Hollandais ont une culture différente, ils vendent vraiment à la paillette. Ils ne vendent pas des saillies comme nous en France avec des conditions poulain vivant, etc. Ils vendent à la paillette et après, comme ils disent c’est « Good luck, bad luck ».

■ Culture

on a un catalogue qu’on veut le plus large possible, on a toujours 2 ou 3 étalons disponibles en semence fraîche et des étalons qui sont stationnés dans d’autres Haras en France ou dans d’autres pays européens pour lesquels on gère la distribution en semence fraîche et congelée. Notre objectif c’est d’arriver à importer des bons étalons qui ne sont pas forcément connus en France, on pense qu’ils peuvent être intéressants pour la jumenterie française. Les deux plus importants qu’on a réussi à importer c’est Balou Star qui était stationné en Angleterre ; on avait été aussi les premiers à repérer Balou du Reventon qu’on a fait approuver Selle-Français et pour lequel on a importé des paillettes en congelé. Ce sont ces deux étalons à partir de 2016 qui nous ont aidés à nos débuts à nous faire un nom dans le milieu de l’étalonnage.

Parlez-nous de l’évolution du commerce de la semence. Historiquement, au début de l’insémination, c’était essentiellement de l’insémination en semence fraîche. Assez vite derrière, le congelé est arrivé, toujours un peu sous les Haras Nationaux avec leur protocole à 48 paillettes notamment pour le congelé et très peu de paillettes d’étalons qui venaient d’autres pays européens. Au début du moins c’est un commerce qui ne tournait vraiment que sur le national. Et c’est vrai que depuis une vingtaine d’années le commerce s’est vraiment européanisé voir mondialisé. Aujourd’hui on peut facilement avoir n’importe quel étalon du monde, tout du moins en Europe pour la majorité. Les choses ont un peu changé : aujourd’hui on n’insémine plus une jument avec 48 paillettes dans la saison. Ce sont des étalons qui tournent en concours,

Est-ce suffisant (la connaissance de la voie mâle) ou fautil s’intéresser aussi aux lignées maternelles ? Oui il faut s’y intéresser. J’ai la double casquette : je suis étalonnier mais aussi éleveur, j’accorde beaucoup plus d’importance à titre personnel aux lignées maternelles. Ça peut être aussi aux lignées maternelles de l’étalon. Ce que j’aime bien essayer de produire ou d’utiliser en tant qu’éleveur ça peut être des étalons avec un père SelleFrançais ou étranger mais avec une souche maternelle française. Je trouve ça plutôt bien, ça permet premièrement d’accéder à une diversité de génétique avec des pères étrangers mais tout en essayant de conserver le patrimoine génétique français et surtout ses qualités avec un étalon qui a une souche maternelle française connue, fiable, etc.

Qu’est-ce qui fait qu’un étalon est ou n’est pas à la mode ?

Il y a toujours deux sortes d’étalons. Il y en a qui saillissent beaucoup, parce qu’ils le méritent qu’ils produisent très bien. Mais à l’inverse il y a des étalons qui sont très intéressants et très améliorateurs et qui par mode ne saillissent pas autant qu’ils le devraient. Ce qui fait la mode c’est une notion de cote commerciale, dans le sens : est-ce qu’il a des produits qui ont fait un peu le buzz au concours, est-ce qu’il a des produits qui ont fait le Top Price à une vente aux enchères, ça c’est un accélérateur de mode pour un étalon. Il faut faire attention, la mode ça reste éphémère, on peut avoir de mauvaises surprises : un étalon qui reste à la mode pendant 2-3 ans et après tout le monde fait machine arrière comme des étalons qui sont à la mode pour de justes raisons et qui perdurent dans le temps. Globalement le côté améliorateur et génétique est plus pérenne que la mode elle-même.

La collection 2023 est en route. Quoi de nouveau chez vous ? Ce sont des étalons qui sont déjà connus en France, il n’y a pas de grosses nouveautés de l’étranger cette année. On vient de signer pour un étalon qui était déjà bien connu c’est Happy Day d’Iscla, c’est un étalon comme j’aime bien, c’est un Toulon avec une super souche maternelle française de Sophie du Château. Il va intégrer le catalogue et faire les 6 ans cette année. Dans un tout autre registre on boucle un peu la boucle parce qu’on vient d’acquérir Maloubet de Pléville qui lui est un Selle-Français originel. C’est l’étalon qui m’a fait connaître au début de mon activité en 2013, c’est le premier étalon d’envergure que j’ai vu au catalogue et qui m’a fait passer la barre symbolique des 100 juments. Récemment on nous a proposé de l’acquérir pour sa retraite, il va avoir 23 ans cette année ; on va lui faire faire la monte 1 ou 2 ans (ça dépendra de sa santé) mais on l’a surtout pris parce qu’on aime bien sa production et pour lui offrir une retraite bien méritée.

A Equitalyon, champion des 3 ans avec Java’s Queen Numenor (©ER)

Naisseurs Cycles Classiques

Top 50 SHF CCE 2022

Cavaliers Cycles Classiques

Donatello d’Auge : en route pour Paris !

■ Sa carrière

Il débute sa carrière à 5 ans sous la selle d’Edgar Paillousse avec seulement 3 parcours. Comme à 6 ans on lui épargne le voyage de Fontainebleau.Aujourd’hui, Hugo Paris peut s’enorgueillir de l’avoir monté à 7 ans avant Séverin Sigaud qui conclut sa saison de 8 ans avec une 3e place dans le CSI2* automnal en prélude au CSI4*

On change de braquet en 2002 avec la main du patron et un GP CSI2* à Saint Tropez suivi d’une épreuve à 150. C’était en mai. Julien remet le couvert à Cannes et Rotterdam avant de remporter le GP du CSI3* du NHS. Le Grand Prix du CSI4* de Saint-Tropez en octobre augure de la montée en puissance du couple qui rafle quelques pièces à Malines avant d’aller braquer Amsterdam.

Après avoir atomisé Saint-Lô, Lyon et Madrid avec Caracole de la Roque, Julien Epaillard, natif de Brix, aujourd’hui à la tête du Haras de la Bosquetterie près de Lisieux, a continué, tel Davoust à Auerstadt, sa chevauchée. Avec Donatello d’Auge, un produit maison, il remporte la Coupe du Monde d’Amsterdam.

Un Bas-Normand par excellence, Manchois par sa grand-mère Galoubette Mondain et son grand père Hello Pierreville.

Cette grande jument faite dans la tradition des mères d’il y a, oui déjà, un quart de siècle est née chez Roger Chapon, qui fut un négociant en bestiaux mais aussi éleveur d’amouillantes (jeunes vaches gestantes) à Sourdeval les Bois près d’Hambye. C’était précisément à La Haye Comtesse, un endroit verdoyant et vallonné aux allures d’un village du Dorset ou du Devon qui surplombe l’abbaye d’Hambye, une commune de Saint-Lô Agglo. Roger Chapon c’est l’image lissée du négociant en bestiaux dont l’opulence se devine sans qu’elle soit obséquieuse. Une casquette à carreaux, une blouse vert bouteille tout juste sortie de l’armoire sur laquelle les plis apparaissent encore. Des chaussures montantes de couleur bordeaux à hautes semelles, bien cirées, complètent sa tenue.

On pourrait supposer le contraire, mais le cheval ne revêtait pour Roger Cha-

pon, qu’un intérêt ludique et esthétique après y avoir eu recours pour le travail.

Cavalier à la SHR de Gavray, il acquit, au début des années 80, sur les conseils de Gilbert Leforestier, de qui il reconstituait le cheptel bovin, Une Mondaine (Juriste).

Une pouliche née chez Léopold Lesaulnier dans le Nord Cotentin. C’était à la foire de Lessay. Elle sera la base de son élevage. Une Mondaine eut trois produits de Nankin : un mâle Koka Mondain vendu à Hubert Thirouin. Monté par Hubert Bourdy, il atteindra l’indice de 141, et deux femelles qu’il décida de conserver.

Lady Mondaine, présentée au célèbre Galoubet A, après avoir participé au cycle classique donnera Galoubette Mondain. Vendue à 3 ans au cavalier espagnol Rutherford Latham, elle fut son cheval de tête dans de nombreuses Coupes des Nations. A Barcelone en 2003, à l’occasion de la finale de la Super Ligue, elle effectua deux parcours sans faute qui firent référence. Sa cadette, Mademoiselle V, eut les honneurs du baron noir Laeken

Ce sera Dada Mondain. Vendu poulain, il deviendra champion de sa génération à 6 ans avec Roger Yves Bost avant d’être exporté en Argentine. L’élevage Mondain est aujourd’hui pérennisé par Dominique Friaud à Agonges dans l’Allier et Thierry Leservoisier via Blonde Mondaine (Starter) avec Nuptiale (Echo des Forêts II) et Oanani (Quidam de Revel) ISO 151 en 2011 avec Rutherford Latham et Julien Epaillard. Tiens, tiens !

Galoubette a engendré 3 produits dont Tequila d’Auge, une femelle par Hello Pierreville, mère de Donatello. On rappellera qu’Hello (ISO 172) est un fils d’Olisco et Sonate Pierreville (Muguet du Manoir) né chez Georges Brohier à Audouville la Hubert en provenance de la souche d’Olga chère à Pierre Lepelley.

C’est Jarnac (Ryon d’Anzex), un étalon né chez Jean-Michel Lorin à Falaise, international avec Timothée Anciaume qui est choisi pour saillir Tequila. Donatello d’Auge nait en 2013.

JeanBougie(EquiNormand) Galoubette Mondain et Rutherford Latham au CSI3* du Pin en 2003 (© JB)

Roger Chapon et Etienne Poisson au NHS 2003 (© JB)

Roger Chapon mis à l’honneur lors de l’Assemblée Générale de Cheval Normandie (© ER)

Donatello d’Auge et Julien Epaillard (© ER)

Caracole de la Roque : son histoire

Son histoire

Il n’est pas utile de revenir sur les exploits de Julien Epaillard à Saint-Lô et Lyon. Ils sont définitivement ancrés dans l’histoire du saut d’obstacles mais aussi et surtout dans celle de la Normandie, dont lui et sa jument sont originaires.

La jument! Parlons-en. En effet, au-delà de toutes les qualités du cavalier qui s’est exprimé et s’exprime de la même manière avec d’autres chevaux, il n’en reste pas moins que Caracole de la Roque est un cas à part. Un cas à part dont Julien sait tirer le meilleur alors que le parcours de la fille de Zandor Z fut jusqu’à 7 ans banal.

Après tous les lauriers légitimement tressés sur la tête du cavalier, faisons davantage connaissance avec les racines et la carrière d’une jument radicalement atypique qui en mérite tout autant.

Une Européenne

Par son père Zandor Z, fils de Zeus fils d’Arlequin AA et Urielle fille de Matador AA. Sa mère était par ailleurs un savant mélange de sang des stud-books alle-

Sa mère Pocahontas d’Amaury ne l’est pas moins. C’est une fille de Kannan. Si sa lignée maternelle que nous allons explorer puise son sang dans les souches normandes des Brohier et d’Alphonse Chauvin d’où Almé, en passant par Quick Star et Quidam de Revel, c’est essentiellement avec Kannan qu’elle a explosé. Pocahontas est née, précisons-le, comme tous les Amaury, chez Sophie Tromeur à Tréméoc dans le Finistère. Sa mère Lily d’Amaury (Quick Star) a produit :

- Sherkan d’Amaury (Kannan) ISO 168

avec Mathieu Billot, quelques cavaliers intermédiaires et surtout pour finir et briller Ken Farrington vainqueur en particulier en 2017 du GP 5* Rolex de Windsor.

- Antinea III (Quidam de Revel) mère de Pocahontas née chez Rose Bladou à Rambouillet, a produit Hockey Bleus (Oberon du Moulin) ISO 159 et surtout

- Médine d’Amaury ( Quick Star) ISO

146 mère de :

- Bohème de la Roque (Kannan) ISO 148 avec Marie Hécart et l’Anglaise Grace Debney

- Astuce de la Roque (Kannan) ISO 159 avec Michel, Adeline Hécart et Victor Bettendorf

- Vérone de la Roque (Kannan) ISO 156 avec Harold Boisset et aujourd’hui le Syrien Ahmad Saber Hamcho

- Uris de la Roque ( Capital) ISO 171 avec en particulier Aldrick Cheronnet et Mario Deslauriers

S’il fallait là faire un lien historique entre les hommes et leurs chevaux, on dirait que Rafale d’Orage (Foudre de Guerre x Quastor), (d’où les souches Brohier et Chauvin), mère d’Antinea III est née chez le Colonel François de Laurens de St Martin à St Martin aux Chartrains dans le Calvados. François était le fils de Paul de Laurens de St Martin, directeur du HN de St-Lô de 1944 à 1953, véritable refondateur de l’élevage du cheval de sport en Normandie.

■ Sa carrière

Caracole est sellée pour la 1re fois à 5 ans par Adeline Hécart le 12 juin 2017 pour une épreuve de formation au Haras du Pin. Elle participera de nouveau en juillet et août à quelques autres épreuves du même niveau pour, début septembre,

abandonner dans une préparatoire à 120 à Deauville. Scénario identique pour l’année des 6 ans.

L’année des 7 ans sera plus intense et complète avec, sous la selle de Michel Hécart, une 2e place dans une 140 à Vilamoura où le couple passera l’essentiel de la saison suivante sans résultat probant si ce n’est une 2e place sur 140.

Au printemps 2021 Michel Hécart cède les rênes à Philippe Vanderlynden qui officie jusqu’au 1er août avec une 3e place dans le Petit Grand Prix à 140 du Grand national de Notre Dame d’Estrées.

■ Julien Epaillard entre en scène Selon la phrase culte du cinéma : « Comme disait le Maréchal Montgomery à El Alamein. On va danser sur une autre musique ».

Les débuts du couple, en passe aujourd’hui d’être mythique, débute le 6 octobre 2021 à Grimaud. Le 7 novembre, une 3e place dans une 145 du CSI3* d’Oliva donne le ton. En décembre, victoire dans le GP CSI2* de Valence.

Année 2022 : 1er GP CSI2* de Valencia, 1er GP CSI3* d’Oliva, 2e GP CSI5* St Tropez, 3e GP CSI5* de Rotterdam, 1er chasse du Championnat du Monde à Herning, 1er GP CSI4* Opglabbeek, 2e finale de la Coupe des Nations de Barcelone, 3 épreuves dont le GP du CSI4* de Saint-Lô, 2 épreuves dont le GP Coupe du Monde de Lyon.

Ce n’est un secret pour personne, Caracole est vendue. C’est profondément légitime et inscrit dans la carrière d’un cheval de sport. Que son nouveau propriétaire et son nouveau cavalier sachent prolonger le merveilleux travail accompli par la famille Hécart et Julien Epaillard.

Jean Bougie (Equin Normand)

Avec Epaillard, Caracole danse sur une autre musique (© JB)

Naisseurs Cycles Libres

Top 20 SHF Dressage 2022

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Concours complet : en route pour les Europe du Pin

■ Montelibretti : victoire belge Le CCI4*-L de Montelibretti (Ita) de ce deuxième week-end du mois de mars a connu une belle participation, besoin de qualification des cavaliers internationaux pour les prochaines échéances – dont les championnats d’Europe qui se dérouleront au Haras du Pin au mois d’août oblige. Le week-end se conclut par une victoire belge dans la Coupe des Nations et des victoires françaises.

Karim Florent Laghouag, 3e du CCI4*-L avec le jeune SF noir Embrun de Reno (Eliott MC, Kwpn x Tamaris des Etangs, SF), 9 ans, le gagnant du CCI4*-S du Pouget fin de saison dernière, se qualifie pour les Europe. Autre belle perf du champion olympique par équipe avec son fidèle compagnon de route Triton Fontaine (Gentleman IV x Nightko, SF) : une victoire en 3* et une troisième place sur le 4*S coupe des nations ; 2022 fut riche en titres internationaux, 2023 semble bien parti pour suivre la même ligne.

Ladite Coupe des Nations voit une victoire belge de l’équipe constituée de Lara de Liedekerke Meier avec le Hanovrien Ducati d’Arville (Diarado), Jarno Verwimp et Mahalia (Elvis Ter Putte), Karin Donckers et son fidèle fils de Vigo d’Arsouilles, le Bwp Fletcha V’t Verahof et Senne Vervaecke et Google Van Alsingen (Kwpn, Watch Me). Karim est en outre 5e du CCI3*-L avec son étalon SF Dream de Vieve (Calisco du Pitray x Cafe Au Lait, Old), victime de 2 fautes au saut d’obstacles malgré un dressage et un cross excellents. Le couple s’était offert la 4e place du CCI2*-L du Pouget le 16 novembre dernier.

Victoire sur le 3*S section B de la jeune cavalière Chiara Autin, et son « fidèle compagnon », selon ses propres mots, Urban Legend Blues, son gris Anglo-Arabe de 15 ans, le fils de Cook du Midour et d’une mère par Quatar de Plape, qui lui avait offert le titre de championne de France des As Jeunes cavaliers Pro 1 en 2021 au Lion d’Angers. Ils ont mené les tests en tête de bout en bout ! Victoire de l’Anglo-Arabe Agora de Bordenave dans le CCI3*-S section A sous la selle de la cavalière belge Manon Minner. Agora est née en France chez Gilles Pons (64), et c’est une fille du Trakehner Grafenstolz et de l’Anglo-Arabe Milady de Bordenave par Daguet du Rochau.

Enfin, une belle seconde place du jeune RhôneAlpin Thibault Champel dans le CCI3*-S section B avec un autre Anglo-Arabe, Caristo de Bellefond par Laurier de Here et Douze Jours par Fast, né chez Chantal Gilet (87).

■ Kronenberg : tir groupé français Sur les 21 partants du 2e CCI4*-L de la saison, du 23 au 26 mars à Kronenberg, au Pays-Bas, 10

toph Hess. C’est chose faite et de belle manière ! Cela assure à ces sept cavaliers une potentielle sélection en équipe de France pour les championnats d’Europe au Haras du Pin du 9 au 13 août prochain. Sébastien Cavaillon domine les débats de bout en bout avec le jeune étalon SF Elipso de la Vigne (Arko III, old x Duc du Hutrel), un frère utérin de Vinci de la Vigne qu’il conduit depuis 2019, succédant à son naisseur, Lucien Villotte. À surveiller de près ! Sébastien parle à son propos de « sérieux, maturité, talent ». C’est une belle consolation pour le cavalier qui vient de décider pour celle qu’il appelle « la reine mère », Sarah d’Argouges, sa compagne 5*L « de la retirer des terrains de compétition pour préserver sa santé et lui offrir une deuxième carrière en tant que maman ». Un contrôle vétérinaire a découvert en effet qu’elle souffrait d’un souffle au coeur. Julie Simonet, 21 ans est 2e avec son Anglo Sursumcord’Or (Yarlands Summer Song x Prince Ig’Or), qui s’offre là le 2e podium 4*-L de sa carrière. Bravo !

Le médaillé de bronze de Tokyo Christopher Six et son fils de Mylord Carthago (x Quouglof Rouge), le gris Totem de Brecey sont 3es. Ils confirment un bon départ de saison après leur 2e place du Grand National de Saumur. Oubliés, les déboires 2022 ! Luc Château et l’étalon Cocorico de l’Ebat, fils de son champion crack Propriano de l’Ebat sont 4es Bons débuts également, après leur 4e place de Lignières. Nicolas Touzaint est 5e avec son cheval en bronze à Toyo, Absolut Gold HDC (Grafenstolz, trak x Verglas, ps).

Si Camille Lejeune, 6e après le cross avec Dame de Cœur Tardonne (Lando x Contender), recule à la 9e place à cause de 2 fautes au saut, Benjamin Massie et le jeune Casanova de Bel Air Z (Cassaro Z) remontent, eux de la 8e à la 6e place finale. L’an dernier à même époque ils abordaient un CCI3*S, ils attaquent ici leur premier CCI4*-L. À suivre ! Mathieu Big Boss Carthago x Flipper d’Elle) place grâce au saut d’obstacles.

C. Robert

3e place pour Karim sur le 4*S coupe des nations de Montelibretti (© Massimo Argenziano)

Sébastien Cavaillon domine les débats de bout en bout à Kronenberg avec le jeune étalon SF Elipso de la Vigne

Quelques pépites aux 4 vents

cain ont débuté « doucement » cette année il y a un mois au CSI5* de Wellington en Floride…

Avant de prouver l’étendue de leur talent ce week-end, au CSI5* de ‘s-Hertogenbosh (NED) en remportant le Rolex Grand Prix 160 cm face à 32 autres cavaliers bien décidés à obtenir une des trois précieuses places du podium. Deux victoires consécutives, les voilà en lice pour gagner le Grand Slam, qui depuis sa création n’a offert le million d’euros promis qu’à un seul cavalier, Scott Brash en 2015.

La jument sBs HH Azur et son cavalier McLain Ward, 48 ans cette année sont les plus rapides, de 20 centièmes de seconde ; le cavalier ne tarit pas d’éloges sur sa compagne de 17 ans : « Elle est plus intelligente que tout le monde et c’est vraiment une reine. Je pense qu’elle comprend ce qui se passe et qu’elle s’adapte au moment présent. Nous allons au CHIO d’Aix-la-Chapelle pour tenter de remporter le Rolex Grand Slam ».

Le couple double champion du monde, le Suédois Henrik von Eckermann et le Bwp King

des manières en remportant le prestigieux Grand Prix du CHI5* de Genève en décembre dernier. Après deux mois de repos bien mérité la fille de Thunder Vd Zuuthoeve et son cavalier améri-

Parmi les barragistes, trois espoirs français. Simon Delestre fut le plus rapide avec le fils d’Hickstead, Cayman Jolly Jumper mais au prix de la faute. Kevin Staut, associé à Viking d’la Rousserie termine sur un score vierge mais cela ne suffira pas face à un trio de tête éblouissant.

Edward (Edward 28) n’a pas de raison de douter, après 8 victoires en 2022. Et pourtant... Un couple va leur gratter quelques centièmes : Julien Epaillard et Donatello d’Auge, son fils de Jarnac (x Hello Pierreville), digne successeur de Caracole de la Roque lui ravit la 2e place.

Après sa victoire dans l’étape Coupe du Monde d’Amsterdam

en janvier ainsi qu’une victoire au CSI3* de Royan, Julien Epaillard redémarre fort aux Pays-Bas. Car l’ancienne jument de Margaux Rocuet, qu’elle a patiemment amenée aux 5*, Dubaï du Cèdre est une pépite, et la fille de Baloubet du Rouet fraîchement arrivée sous sa selle excelle déjà : elle offre au Normand deux victoires sur 1,45 m sur ce terrain hollandais mythique.

■ 4 victoires pour Morgan Barbançon en Floride

Pour sa dernière semaine de compétition à Wellington (USA), Morgan Barbançon Mestre a continué d’engranger plusieurs victoires et classements avec ses trois montures Bolero, Habana Libre A et Deodoro (toutes trois propriétés de leur cavalière et membres du Groupe 2 FFE). Suivant le conseil de Jean Morel à ses équipes de multiplier les épreuves internationales, elle concourt sous le soleil de Floride depuis le mois de janvier. Depuis ? Elle a signé 20 podiums, dont 12 victoires.

Dans le CDI 4*, jeudi 23 mars, Morgan Barbançon Mestre a pris le départ du Grand Prix avec Bolero et Habana Libre A. Avec son Kwpn de dix-sept ans, Bolero elle obtient des juges la moyenne de 71.109 %. Mais le fils de ZZ

Top, à onze ans, Habana Libre A fera mieux : c’est 72.370 % de moyenne qu’il reçoit de la part des cinq juges. Morgan s’offre donc un beau doublé.

« [Habana] était très motivé aujourd’hui, ce qui a donné lieu à une belle reprise, et c’était encore une fois un bon test pour lui faire prendre confiance en piste. Auparavant, il n’était pas aussi sûr de lui, ce qui me permet donc de lui en demander. C’est très motivant d’obtenir déjà ces notes tout en sachant que notre prestation est perfectible », a-t-elle confié aux organisateurs après sa victoire, ajoutant ensuite concernant sa performance avec sa seconde monture : « Le travail au galop était super et [Bolero] s’est vraiment donné à fond, ce qui, je pense, s’est reflété dans les notes. J’avais pour objectif de réaliser un test sans faute, ce qui a été le cas, donc je suis très contente. »

Le lendemain, Morgan Barbançon Mestre et Bolero réitèrent leur performance dans la Reprise libre en musique : leur prestation, sur un medley de musiques françaises, a été créditée de 76.4%. deuxième victoire dans une Libre après celle de fin janvier. Après six CDI en Floride, « [Bolero] est aussi frais que la première semaine, ce qui me rend très heureuse. Il a beaucoup donné pour son âge et profitera de vacances bien méritées une fois rentré à la maison », a confié la cavalière.

En selle sur Deodoro, la trentenaire s’est imposée samedi 25 mars dans le Grand Prix Spécial du CDI 3* (71.596 %), après une 2e place du Grand Prix (70.087 %).

« Lilo [Deodoro] a été la plus grande surprise du week-end. Il était concentré et voulait tout donner. Je ne voulais pas encore trop le pousser parce que nous sommes ici pour gagner en confiance, d’autant plus qu’il y a encore une longue saison. Il m’a portée tout au long de ce test, et c’était une sensation incroyable, alors j’ai vraiment hâte que ce sentiment se confirme lors des prochaines compétitions », a-t-elle exprimé auprès des organisateurs.

Expérience concluante pour Morgan : « Je ne pensais pas que cette saison se déroulerait aussi bienles chevaux ont tellement évolué au fil des semaines. C’est incroyable d’être au même endroit et de pouvoir participer à autant de compétitions, sans avoir à voyager, et de leur permettre d’acquérir de l’expérience sans les épuiser à cause du transport. C’est une expérience formidable et l’organisation était excellente. »

■ Succès tricolores au CEI

3* Fontainebleau

Une centaine d’engagés ont foulé les pistes boisées de Fontainebleau pour courir le premier international d’endurance, marquant traditionnellement la reprise de la saison. Ils étaient pas moins de 150 à s’élancer sur les pistes bellifontaines, avec sur les CEI, la participation de 19 nations.

Le CEI3* 140 km voit s’imposer la cavalière bretonne Lisa Riou avec sa jument Arabe de 10 ans Aulne Dahlia (No Risk Al Maury), très en forme en ce début de saison, puisqu’elles s’illustraient récemment à Plougonven. Elles forment un trio bleu, blanc, rouge avec Elena Paton/Ezaya Cabirat et Roman Lafaure/Sallaz Djin N’Tonic, tous trois rentrés en six centièmes de seconde. Joli tir groupé !

Autre victoire française dans le CEI3*-160km : Melody Theolissat s’impose avec une avance confortable de 8 minutes sur la cavalière belge Elisabeth Hardy et Elton Grezette. Cette dernière a elle-même creusé l’écart, avec une avance de 20 minutes sur la 3e, la tricolore Edmée Merlin, et le Champion de France des 6 ans en 2017, Baj de l’Angélique (Baj de Piboul x Arzew). Melody affiche les couleurs au micro de la FFE : « Kais va maintenant être au repos total, puis il reprendra le travail en vue du stage de sélection avant les championnats d’Europe. Ce sera son prochain rendez-vous, il ne refera pas de course d’ici-là et sera préservé. Il est à l’entraînement avec moi depuis ses débuts. C’est un cheval qui passait un peu inaperçu car ce n’est pas le plus beau, mais il a de vraies qualités avec un cœur énorme. Depuis sa deuxième course de 120 kilomètres à Compiègne en 2019, où il s’est facilement imposé, on sait que c’est un crack. » Côté jeunes chevaux, c’est un cheval Anglo Arabe qui remporte la mise (100 km), Gethro du Vallois (Nabath), sous la selle du Bourguignon Pascal Poitrin.

■ McLain Ward et HH Azur à ‘s-Hertogenbosh

Le couple olympique Mclain Ward et HH Azur avait terminé sa saison 2022 de la meilleure

C. Robert

Mclain Ward et HH Azur s’imposent à ‘s-Hertogenbosh

Melody Theolissat et Kais de Jalima remportent le CEI 3* 160 km de Fontainebleau (© FFE-LB)

Alice Lainé sur le podium des Talents Hermès

Alice Lainé, 19 ans, est une cavalière plus qu’accomplie au niveau national et international. Classée dans toutes les épreuves de sa catégorie, elle revient avec nous sur son parcours et ses objectifs.

« Mes parents avaient une écurie, l’Élevage de la Buqueuse, j’ai tout de suite été dans les chevaux », commence Alice Lainé. « À 6 ans, je commençais la compétition ». Dès son plus jeune âge, la cavalière originaire de Nouvelle-Aquitaine est déjà engagée sur les concours accompagnée de sa première ponette Kaline de Milly (x Cosmos de l’Aumont). Par la suite, Alice continuera à évoluer avec les poneys que ses parents faisaient naître, jusqu’à atteindre le haut niveau poney. Avec Simili de la Buqueuse (Linaro x Elvey Jarnac), elle participe entre autres à des Coupes des Nations et remporte pas mal de Grand Prix. « Avec cette ponette l’histoire est belle, ma mère a monté la grand-mère de Simili. Mes parents ont fait naître la mère, puis Simili ». Simili marquera la fin de la carrière poney d’Alice, puisqu’à l’âge de 11 ans, sa première jument arrive : T’Belle de Lopeau (Le Tot de Semilly x Palestro II) ; à 12 ans c’est au tour de Habab Van de Podtshoeve (Nabab de Reve x Echo de Thurin) « qui m’a permis de courir mes premiers Championnats de France à cheval au Touquet en Minimes où je termine Vice-Championne de France en 2014. C’est une jument qui est maintenant poulinière. Elle m’a fait évoluer de la 1m05 à la 1m30. Elle a marqué ma transition poney/cheval. » Alice a très vite évolué avec d’autres chevaux que son père, Bruno, lui confiait : Cosmos (Cassini I x Lasino), pour ses premières 135-140 cm et Coupes des Nations en Children. Pour les CSIO également, Alice montait Decantos Vd Vrendt (Cantos x Lux Z) jusqu’à 15 ans. « Tout de suite après, en 2018, j’ai eu Emerald Sitte (Nabab de Reve x Corland) qui est mon cheval de tête ». Formé en grande partie par son père qui l’avait acheté à 3 ans aux ventes Fences, Emerald Sitte*litiere-cheval.com (nom de l’entreprise paternelle) est né à l’excellent élevage belge de Daniel Boudrenghein. Jeunesse Vd Begijnakker (Calido x Toulon) suivait au même moment Alice et Emerald dans les CSIO Juniors 140 cm. Enfin, de sa fin des années Juniors et encore aujourd’hui, Alice est également la cavalière de Valse de Blagny (Ogano Sitte x Cacao Courcelle). « J’ai toujours eu beaucoup de poneys et de chevaux à monter ».

■ Emerald Sitte*litierecheval.com… et le Saut

Hermès

« Mon objectif final avec Emerald serait de sauter mes premiers 4* et 5*, d’ici deux ans », explique Alice. « Il me fait vraiment progresser ». Son palmarès s’enrichit à chaque sortie : 4e du GP 2* de Royan, classement dans le GP Elite de Saint-Lô, 2e du GP 2* de Rouen. Aux Talents Hermès au Grand Palais éphémère à Paris où elle faisait équipe pour la France avec Jules Orsoloni/Charlotte, elle a constamment occupé le podium pour terminer à la 3e place après quatre parcours sans faute dont un barrage. Bien dans sa tête, sachant résister à la

pression, elle a piloté Emerald avec une grande détermination. Il y avait longtemps qu’un duo français ne s’était illustré de cette façon dans les Talents Hermès, épreuve réservée aux moins de 25 ans.

« C’était la première fois que je participais à cette compétition. Quand on m’a proposé d’y aller je n’ai pas hésité une seule seconde. Je savais que j’allais vivre une expérience incroyable. Le cheval n’avait pas beaucoup sauté cette saison, mais je me suis dit que ce n’était pas très grave. On s’est entraînés avec le staff fédéral. Sur place il a tout donné, il a sauté magnifiquement bien. Tout était au rendez-vous donc on était super contents. »

Pour l’année 2023 Alice a un pi-

quet de 9 chevaux. « On prépare également la pré-retraite de Valse d’ici une saison ou deux ». Son deuxième cheval de tête : Cronos d’Elle (Conrad x Dollar du Murier), un mâle de 11 ans né au Haras d’Elle est arrivé cet hiver. Ajoutons qu’Alice court le Grand national de CSO dans l’équipe Antarès-EBM avec Mathieu Billot et Jean-Luc Mourier, en tête du classement après l’étape d’Auvers. Un emploi du temps bien chargé qui comprend aussi des études de commerce menées avec le même brio. Un duo suédois gagne cette saison les Talents Hermès, suivi à la 2e place par l’équipe d’Irlande. ER avec FP

Quatre parcours sans toucher une barre (© ER)

Alice et son père : vers le même objectif du haut niveau (© ER)

Tour d’honneur (© ER)

Deauville : nouvelle génération Z

Dix-neuf étalons de 3 et 4 ans ont été approuvés à Deauville lors de la session 2023 de la génération Z. 65 candidats étaient présentés à l’expertise. 19 ont finalement obtenu le label Z.

Ce sont Illégal Storm/I’m Spécial de Muze, El Camino/ Emerald, Energy MXL/Emerald, Crack Fly/Chacfly, Umberto EM/Emerald, Pavantos Weering/Mosito, Jardi des Forets/Ogrion des champs, Trigger-k van kattenheye/ Comme il faut, Hedgefund de Jarsay/Hortaxe du Seigneur. Issu de l’élevage Le Belamoine à Jarsay dans les Deux-Sèvres, ce dernier, présenté par Gilles Botton, a fait un véritable festival sur les barres. Magnifique étalon gris avec de l’anglo dans une souche maternelle d’où sont issus Bayard d’Elle, Niagara d’Elle, Joyau d’Elle, Gribouille d’Elle, Fixdesign pop lady d’Elle.

Viggo de Will/Vigo d’Arsouilles, Jump off DK/Mylord Carthago, Icarre du Tonnerre/Casallo Z, Icecoffée de Kreisker/Emerald, I Love Gem/Emerald, Concept du Givre/Comilfo Plus Z, Nimerald van de Druivenstein/ Emerald, Clooney van Spalbeek/Comilfo Plus Z, Gentleman/George Z, Camelot by Picobello/Casall ask.

TVA dans la filière équine : rappel

La loi de finances 2023, votée le 30 décembre 2022 en application de l’article 49.3, a modifié l’article 278-0 bis du Code Général des Impôts (CGI), ce qui apporte des modifications importantes et encourageantes pour la filière équine.

■ 5,5% pour les ventes de saillies et les pensions des reproducteurs La loi de finances 2023, votée le 30 décembre 2022, a modifié l’article 278-0 bis du Code Général des Impôts, ce qui apporte des modifications importantes et encourageantes pour la filière équine.

En effet, cet article relatif à la TVA au taux réduit de 5,5 % a été modifié par l’ajout d’un point 1°bis B : « Les produits d’origine agricole, de la pêche, de la pisciculture ou de l’aviculture lorsqu’ils sont d’un type normalement destiné à être utilisé dans la production agricole ».

■ Les recettes concernées par la TVA au taux réduit de 5,5%

Les activités liées à la reproduction sont concernées par ce passage de taux de TVA de 10 % à 5,5 % :

• ventes d’étalons, de parts d’étalon en indivision,

• ventes de pouliches destinées à la reproduction, de poulinières,

• pensions de reproducteurs (étalons, pouliches destinées à la reproduction, poulinières),

• opérations de monte ou de saillie,

• ventes de doses (paillettes),

• ventes d’embryons,

• poulinages sans intervention d’un vétérinaire,

• gratifications étalonniers, primes écuries,

• ventes, locations, pré-débourrage, débourrage et prises en pension d’équidés destinés à être utilisés dans la production agricole, sylvicole ou piscicole.

■ Cas particulier des poulains

En revanche, l’espoir que toutes les opérations concernant la vie d’un poulain (pensions, ventes) puissent être soumises au taux réduit de 5,5 % n’a pas été suivi d’effet par l’Administration.

Pour autant, tous les poulains concernés par un taux de 5,5 % sont :

• Les poulains non sevrés en cas de pensions

• Les poulains sevrés, dès lors qu’ils relèvent d’une race dont les caractéristiques morphologiques, les prédestinent à usage de trait ou de production de viande et une attestation, lors de la cession, d’une telle affectation.

Les ventes de poulains vivants destinés à la pratique hippique (équitation, course) sont taxées à 20 %. Il convient maintenant d’attendre la publication de la doctrine fiscale, notamment sur la TVA pour les poulains.

Par ailleurs, une interrogation demeure sur les cessions aux particuliers pour lesquelles nous n’avons pas la certitude que la baisse des taux les concerne. Nous restons en veille pour savoir si elles sont éligibles au taux réduit de 5,5 % ou repassent à 20 %.

(Source www.equicer.fr)

E. R.

Crack Fly z à Thierry Lambert

Hedgefund de Jarsay Z

Mr Tac et Victor Bettendorf : une longue

On le voit partout Victor, du nord au sud de l’Europe, très souvent en tête des palmarès comme à Göteborg il y a peu de temps où il gagnait un de ses premiers GP 5* avec Mr Tac. Au saut Hermès, ils touchent les étoiles en remportant le très convoité Grand Prix 5*.

Ce couple nous avait éblouis l’an dernier en gagnant le GP 4* de Bourg-en-Bresse. La trajectoire est montante pour ce jeune cavalier luxembourgeois installé depuis trois ans dans la meilleure région cheval du monde, la Normandie, entouré par les meilleurs éleveurs mondiaux, la famille Hécart et à 500 m à vol d’oiseau du 3e cavalier mondial, Julien Epaillard. Il n’y a pas de hasard. Sa rencontre avec les Mégret, un autre fleuron du sport et de l’élevage normand fut encore pour lui une aubaine. Propriétaires de Mr Tac, son cheval de cœur, ils le lui ont confié. Et renouent avec les joies du grand sport.

Victor raconte les liens infrangibles qui l’accrochent à ce fils BWP de Non Stop et Tactique des Fusains x Toulon né au Luxembourg chez Edmond Meyers. « C’est un éleveur que je connais très bien. Quand j’avais 16 ans je prenais mon scooter pour aller monter des chevaux chez lui. J’ai eu la chance de pouvoir acheter Mr Tac que j’ai presque vu naître ; je l’ai suivi quand il était petit, au débourrage, et après. Je l’ai acheté quand il avait 6 ans, je l’ai formé. On a fait les 6 ans, les 7 ans, il était phénoménal, il a gagné 1m45 à Courlans dans le Jura quand il avait 7 ans dans un 3 étoiles et je l’ai vendu à un autre cavalier parce que j’avais des factures à payer. J’ai eu mal au cœur mais bon malheureusement je n’avais pas d’autre choix, mais je suis toujours resté en très bon terme avec l’acheteur, j’ai toujours suivi le cheval, on était régulièrement au téléphone. Au bout de 2 ans ce cavalier ne réussissait pas à faire les résultats qu’il espérait avec ce cheval qu’il adorait et convaincu de sa qualité ; par contre ce n’était pas un cheval qui lui convenait alors il me l’a confié pour le revendre.

Je l’ai monté 2-3 mois. Quand je l’ai repris, je sentais que c’était comme si je l’avais monté la veille. J’ai eu la chance de trouver la famille Mégret qui m’a fait confiance en l’achetant pour que je puisse continuer à le monter ».

Comment fonctionne votre système ?

« J’ai différents propriétaires dont la famille Mégret, Alexandrine et Michel qui me confient des chevaux, la ju-

ment Big Star des Forêts appartient à un de mes propriétaires. Je suis à mon compte avec Adeline, nous avons acheté notre propriété au Pré-d’Auge à 500 m à vol d’oiseau de Julien Epaillard. On doit être une bonne dizaine de personnes à l’écurie dont deux cavaliers. Michel m’aide beaucoup, c’est un homme de cheval hors norme. Il y a une équipe derrière qui travaille très, très dur. Ce qu’on voit de moi, c’est juste la cerise sur le gâteau. Adeline ma compagne met tout en œuvre pour m’aider, pour trouver des chevaux, des propriétaires, des accès au concours, c’est elle qui m’aide à la maison. Je pourrais presque dire que c’est mon coach parce que quand on saute les chevaux c’est elle qui est là, elle gère tout de A à Z. Sans elle, je ne serais pas là aujourd’hui, c’est sûr. On a eu deux enfants et maintenant elle a très envie de remonter à cheval. Je sors des jeunes chevaux, mais pas de 4 et 5 ans, on leur laisse le temps de grandir avant de les mettre en concours. J’ai surtout de très bons 6, 7 et 8 ans ».

Mr Tac n’était évidemment pas ferré ?

« Tous mes chevaux sont déferrés.

J’ai déménagé en Normandie il y a 3 ans. J’ai observé le système de la famille Hécart et j’ai adoré, donc j’ai déjà commencé à déferrer les chevaux quand j’étais en Allemagne. J’ai débarqué en Normandie en juin 2020 et j’ai totalement adhéré à ce système-là de déferrer, de mettre les chevaux en troupeau, de les remettre beaucoup dans leur état naturel. Cette méthode m’a vraiment convaincu et je trouve que les chevaux qui ont un bon moral et qui sont en forme, sont heureux de faire du concours ».

C’est magnifique ce qui vous arrive-là ?

« Je ne réalise pas. C’est un concours que j’ai toujours rêvé de faire. Lorsque j’ai participé au CSI U25, je m’étais dit que j’aimerais revenir un jour, cette fois pour le CSI 5*. J’étais déjà heureux d’être qualifié pour le Grand Prix et encore plus d’être sans-faute alors, ce barrage, ce n’était que du bonus. Le parcours était très technique et délicat mais n’a mis aucun cheval à l’effort. Je n’ai pas pris part à de nombreux Grands Prix 5* alors, au barrage, j’ai tenté le tout pour le tout en essayant d’être sans-faute avec un bon chronomètre. C’est phénoménal de gagner ici. J’espère que cette histoire va encore durer. J’ai de superbes chevaux alors j’en profite et j’ambitionne de m’établir à ce niveau, pas seulement de réaliser un coup d’éclat de temps en temps. Mon cheval va avoir des vacances, il ira au pré pendant deux ou trois semaines. Après, je ciblerai quelques concours qui me permettront d’être compétitif mais également de former la relève. Je ne souhaite pas courir après les CSI 5* parce que j’ai réussi une fois à m’imposer. Pour l’instant, j’aimerais me rendre à La Baule et Aix-la-Chapelle. Les championnats d’Europe de Milan sont aussi dans un coin de ma tête mais nous n’avons pas d’équipe au Luxembourg et, en individuel, ce n’est pas la même histoire. Je ne me fixe pas d’objectifs trop lointains, je verrai en fonction de mon cheval. »

Derrière lui sur le podium Harrie Smolders/Monaco N.O.P. et le Belge Wilm Vermeir/Iq van het Steentge, récent vainqueur de l’étape coupe du monde de Malines. Toupie de la Roque, ancienne monture de Victor est 4e avec Peter Devos.

Quatorze barragistes dans ce Grand Prix ouvert par Marcus Henning/Priam de Rozet. Le centaure rate le barrage pour un point de temps dépassé. Premier Français au classement, Bosty, 6e, avec son puissant gris Cassius Clay VDV revenu au mieux de sa forme. Jolie performance pour F-X Boudant/Brazil du Mezel, 9e pour leur premier 5* tout comme Cheyenne de la Violle le champion des 6 et 7 ans, sous le selle de Yuri Mansur. On reverra le couple à Miami et Mexico en avril. Grégory Cottard/Bibici est 13e

Le goût de la victoire, Victor l’avait senti dès l’ouverture du concours avec Big Star des Forêts.

Julien Anquetin et Olivier Perreau ont eux aussi leur moment de gloire. Quel fabuleux concours. TexteetphotosEtienneRobert

Naisseurs Cycles Classiques

Top 50 SHF CSO 2022

Cavaliers Cycles Classiques

Propriétaires Cycles Classiques

Naisseurs Cycles Libres

Anticiper le marché du cheval de sport

La production française d’équidés de sport a reculé de 7 % en 10 ans, entre 2010 et 2020, entraînant un déséquilibre dangereux entre l’offre et la demande. Comment se projeter à l’horizon 2030, pour mieux anticiper l’évolution (rapide) du marché et s’y préparer ? L’Observatoire économique et social du cheval (IFCE) nous offre un outil précieux : une étude détaillée du marché de 2010 à 2020 pour envisager les scénarii de son évolution à l’horizon 2030. Et aider les éleveurs à adapter leur production et leurs pratiques.

1. Qui sont les éleveurs d’équidés de sport ? 80 % des naissances sont à l’initiative des professionnels, 20% des amateurs.

Quatre catégories d’éleveurs de chevaux de sport peuvent être distingués côté professionnels : - la première regroupe les éleveurs qui vivent de leur élevage, dont c’est l’activité principale, avec un objectif de rentabilité et se dégager un revenu, dont les prestations d’élevage varient entre 10% à 50% des revenus du CA, comprenant une vente majoritaire de chevaux valorisés. Le revenu du foyer représente moins de 20 k€.

- Cette catégorie se distingue de la deuxième, représentée par les « Poly-éleveurs », attachés à une production « traditionnelle » animale et/ ou végétale (bovine, ovine, cultures). Ils se différentient de la première car la vente majoritaire pour eux est celle de chevaux débourrés ; ils dégagent un revenu par foyer entre 20 k et 40 k€.

- La troisième catégorie pourrait s’appeler les « éleveurs qui se cherchent » : démarrant leur activité (secondaire : ils sont doubles actifs, chefs d’entreprise, ou professionnels du cheval), sans objectif de rentabilité, ils cherchent l’équilibre ; leurs prestations représentent moins de 10 % du CA.

- Enfin, « les passionnés » n’ont pas d’autre activité agricole, ne réalisent pas de prestations, le débourrage et la valorisation étant externalisés. L’activité d’élevage est une activité secondaire également. Ils génèrent de l’activité dans le secteur (clients de prestations d’élevage, valorisation, etc.). Le revenu du foyer varie de 40 à +100 K€, soit le plus élevé des quatre profils.

Si les éleveurs qui vivent le leur élevage (« Pur Cheval ») constituent 25 % du total des éleveurs, les poly-éleveurs (« les inspirants ») sont 22 %, les éleveurs qui se cherchent (Les plus nombreux, « à accompagner ») 29 %, et les passionnés (« Apporteurs d’affaires ») 23 %.

Restent les éleveurs amateurs. Gros consommateurs de prestations (69 % achètent des prestations de reproduction, la plus demandée), ce sont des clients chronophages, ce qui nécessite de structurer et renforcer l’offre du vendeur (acte technique, conseils, formation) : le service au client doit être plus personnalisé, nécessitant plus de pédagogie, plus de temps, plus de conseils. Les amateurs semblent privilégier la qualité de service, la confiance, le confort des chevaux avant la proximité du prestataire. Certains amateurs ne disposent pas de structure et confient leurs chevaux à des éleveurs ou écuries en pension toute l’année.

Les amateurs interrogés sont souvent en attente de formation autour des thématiques suivantes : l’alimentation de la jument gestante, et la gestion du poulain les premières années ou dans ses premiers mois de vie (santé, alimentation, éducation et manipulation).

21 % d’entre eux seulement cherchent à se professionnaliser. Un accompagnement vers ce but pour ceux qui le désirent serait un plus pour toute la filière.

II. Anticiper le marché de demain

A. Etat des lieux et tendances du marché en 2020

1. Le marché pour la compétition se développe

Grâce à une offre de disciplines qui se diversifie :

hausse des achats pour la compétition, pour la promenade, et forte baisse des achats pour des activités hors compétition.

« Les achats ont tendance à se spécialiser : en 2020, les nouveaux propriétaires envisagent plus la possibilité de faire de la compétition. Cela peut s’expliquer en partie par le fait que la Fédération Française d’Equitation a créé des disciplines de compétition adaptées à une pratique plus diversifiée (Equifun, Mountain trail, etc.). »

63 % sont achetés pour du CSO, dont 1 % pour du hunter. 12 % pour le complet ; 13 % pour le dressage. « La demande en compétition porte essentiellement sur des équidés de niveau modeste. Seul 1 équidé acheté pour le CSO sur 2 le sera dans un objectif de concourir sur des épreuves d’une hauteur d’1m15 ou plus. »

2. Des circuits d’achats diversifiés, une forte augmentation des intermédiaires en sport.

Les tendances entre 2015 et 2020 montrent que les achats auprès des particuliers baissent de 2 points, qui se reportent sur les marchands. Côté courses, c’est à l’avantage des entraîneurs.

« En 2015, un intermédiaire était intervenu dans 1 achat pour la compétition sur 10. En 2020, les intermédiaires interviennent dans un quart des achats pour le sport. Le plus souvent, les clients sont orientés par leur moniteur ou coach ou par un cavalier professionnel. »

et on peut choisir des conditions qui nous correspondent dès le sevrage. »

Paroles d’acheteurs :

« La transparence sur la commission des intermédiaires serait un vrai plus, un bilan vétérinaire obligatoire par deux vétérinaires à partir d’un certain prix aussi. »

« Le particulier non pro et peu connaisseur est parfois encore trop « vulnérable » si mal accompagné... Le marché devrait être plus transparent. »

B. Quels facteurs vont impacter le marché d’ici dix ans ?

1. La digitalisation : oui, mais pas trop... Malgré l’essor de l’utilisation d’internet pour l’acte d’achat, en 2020, Internet n’a pas été utilisé dans un achat sur deux pour la compétition. Son utilisation peut donc encore se développer. Toutefois ce potentiel développement est limité. En effet, un futur client sur deux est totalement réfractaire aux transactions qui se feraient par internet du repérage du cheval à son achat, notamment via les ventes aux enchères.

L’enjeu pour les éleveurs est donc de savoir mettre en valeur leurs produits en optimisant leurs annonces, leur page de réseaux sociaux ou leur site internet. Il est important de ne pas tout miser sur ce mode de communication et de préparer la relation client au

4. Évolution des pratiques : un signal faible, mais un plus...

En plus de l’éthologie, des nouvelles approches de l’équitation émergent, en lien avec le bien-être du cheval et une relation homme-cheval renforcée. L’émergence de ces nouvelles pratiques a « peu d’impact sur la nature des produits à vendre et le dressage préalable des équidés » mais pourrait faire gagner des parts de marchés aux éleveurs vendeurs.

5. Concurrence : des clients sensibles à la production française

Certains achats d’importés s’expliquent par le manque d’offre dans la production française (pour le Dressage par exemple). Les autres sont sur le même segment de marché que les équidés produits en France.

De plus, la typologie des clients montre qu’il s’agit des mêmes clients et des mêmes circuits d’achats. Autre concurrence : les chevaux réformés des courses, même si cela concerne une frange d’acheteurs peu fortunés, bien loin de la clientèle habituelle des chevaux de sport. Bien que le phénomène n’impacte que peu les éleveurs aujourd’hui, si l’offre continuait à baisser (et les prix à augmenter), les futurs acheteurs pourraient se tourner davantage vers ces deux possibilité d’achat. Manque à gagner donc.

6. Pouvoir d’achat des ménages

Si le niveau de vie a augmenté entre 2000 et 2019, il reste moindre que le taux d’inflation, entraînant une diminution du pouvoir d’achat de la population la plus modeste et de la classe moyenne. Cette réalité économique, plus que réelle en 2023, peut bien entendu impacter le marché du cheval de sport.

C. À l’horizon 2030, la demande reste supérieure à l’offre

1. 2020 – 2030 : l’offre et la demande

Il est possible d’envisager les évolutions (de la plus pessimiste à la plus optimiste) de l’offre et de la demande entre 2020 et 2030 par comparaison avec les évolutions antérieures.

« Quel que soit le scénario envisagé y compris celui du pire (augmentation des naissances et baisse de la demande), la demande est toujours supérieure à l’offre : 25 800 naissances/30 000 demandes.

Ceci est confirmé sur les dernières années par un volume soutenu d’équidés importés qui vient combler un manque. Il existe donc un potentiel de développement de la production pour les éleveurs. »

3. Un marché sport-loisir bien segmenté

En sport, les clients directs des éleveurs sont les professionnels (marchands ou cavaliers professionnels) et les « amateurs passionnés isolés ».

La cible qui a le pouvoir d’achat le plus important sont les « amateurs aisés ». Les éleveurs touchent peu cette clientèle qui est surtout en contact avec les marchands et cavaliers professionnels. Une intermédiation est donc indispensable entre éleveurs et marchands/cavaliers professionnels et il y a un enjeu fort pour les éleveurs à la renforcer.

- Jeunes chevaux/poneys (0-3 ans non valorisés) : baisse des naissances de 27 % de 2015 à 2020. Ils sont vendus aux Professionnels : Marchands, cavaliers professionnels, dirigeants de centre équestre.

- Prêts à concourir (entre 4 et 10 ans) ; baisse des naissances de 19 %. Les clients sont les Amateurs aisés (Cadres, étudiants/lycéens, artisans, Niveau Galop 7 et plus) qui investissent dans des équidés à prix élevés.

- Importés : les importations ont baissé de 8%. Ces chevaux de 4 à 6 ans sont achetés par les mêmes amateurs aisés.

4. Un acte d’achat guidé par les sentiments

Les acheteurs ont des attentes vis-à-vis du produit à vendre (Sécurité, bon rapport qualité/prix, conformité et écoute du vendeur) mais aussi visà-vis de l’acte d’achat ; les enquêtés expriment de nombreuses et vives critiques sur les circuits d’achats et la transparence du marché... 6 futurs acheteurs sur 10 veulent privilégier un achat auprès d’un éleveur pour satisfaire leurs besoins:

« Avec un éleveur, on a accès à tout l’historique du poulain

téléphone ou en présentiel pour la suite de la démarche d’achat.

2. La transition écologique à mettre en avant

70% des acheteurs sont intéressés par un équidé produit dans le respect de l’environnement pour un futur achat. Cette considération peut impacter les éleveurs si la prise en compte du développement durable devient prédominant dans l’acte d’achat (en 2020 en effet, ce critère n’a jamais été cité comme déterminant dans l’acte d’achat.).

Dans la mesure où les équidés de sport sont généralement élevés de manière extensive et raisonnée, il serait intéressant pour les éleveurs de valoriser le respect de l’environnement dans leurs pratiques d’élevage auprès des clients.

3. Valoriser le Bien-être animal

Il y a un enjeu fort de mise en avant des bonnes pratiques d’élevage et/ou de détention pour les vendeurs d’équidés :

« Le bien-être animal au travers des lois illustre la pensée collective : en France, depuis la loi de 1976 qui a édifié la politique de protection animale, les progrès et les obligations en terme de respect du bien-être n’ont cessé de progresser. En 1999, le code civil a été modifié pour que les animaux ne soient plus assimilés à des choses. En 2015, la loi relative à la modernisation et la simplification du droit et des procédures modifie à nouveau le code civil en qualifiant les animaux comme des êtres doués de sensibilité. Plus récemment, la loi visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes a été promulguée le 30 novembre 2021. »

2. 2030 : 3 scenarii dépendants des éleveurs

Comme 2021 voit s’améliorer l’offre,et que l’augmentation de 9% des transactions par rapport à 2020 montre que la demande augmente, nous sommes dans le scénario médian. 2022 semble avoir pris le même chemin. Mais attention : si les naissances baissent à nouveau, les prix vont augmenter, et les acheteurs risquent de fuir vers l’étranger et les réformés. Il faudra scruter 2023... « La forte dépendance des scénarii à la production d’équidés et donc aux éleveurs montre qu’il y a un enjeu fort pour la filière à les aider à se maintenir et se structurer. »

Leviers prioritaires :

• Accompagner les stratégies commerciales des éleveurs professionnels : développer la relation client, la prise en compte du besoin, la communication, les outils de commercialisation. Faciliter et assainir les intermédiations.

• Renforcer les interactions entre éleveurs : structurer l’offre des prestations d’élevage, renforcer son attractivité auprès des éleveurs amateurs, aider à la professionnalisation des amateurs qui le souhaitent (formation, parrainage, etc.) et sécuriser les parcours à l’installation.

• Accompagner les stratégies de production : construire un réseau solide de professionnels Carine Robert Source : « Éleveurs d’équidés de sport : anticiper le marché de demain » - Synthèse 2021 Observatoire économique et social du cheval (IFCE) - Directeur de publication : Jean-Roch Gaillet, Direction générale, IFCE-Rédaction : Françoise Chastanet (Observatoire des métiers, de l’emploi et des formations de la filière équine) et Anne-Lise Pépin (Observatoire économique et social du cheval) - Parution : Novembre 2022

Darling de l’Angevine offre la victoire à Mathieu Billot

compter sur la fidélité de cavaliers comme Nicolas Delmotte, Alexandra Francart, et tous les autres, comme une famille qui se retrouve chaque année en début de saison, et tant pis s’il pleut, vente ou grêle. On a frôlé les 1 700 départs, dont 43 dans la Pro Elite Grand Prix 1m50.

Quentin Perney, traditionnel chef de piste avait prévenu : le Grand Prix serait aux cotes, sans la technicité de mai ou juin, mais « assez sérieuse avec la rivière, un triple mis en fin de parcours. ».

Grosses pointures et couples très en forme ont caractérisé la 2 e étape du Grand National de CSO 2023 à Auvers, le fief d’Alain Hinard qui clôturait ainsi sa trilogie des Grêlons. Mathieu Billot, discret vendredi et samedi (malgré une 3e place vendredi en 135 avec Defi de Boisy) coiffe au poteau, et avec deux chevaux, tous les héros des jours précédents : il arrache la victoire avec Darling de l’Angevine et finit 3 e avec Quel Filou 13, très attendu, dans un barrage...à 3. Vainqueur l’an dernier avec H, Mathieu affronte comme seul

autre rescapé du premier parcours Bernard Briand Chevalier, 2 e associé à Dahna de Ponthual.

Impressionnant...Vainqueur ici même l’an dernier avec H, Billot confirme la grande forme de ses chevaux, en particulier le génial Quel Filou 13, de retour après 8 mois de convalescence. Il abandonnera au barrage, pour le préserver. Mais sa fille d’Air Jordan, Darling de l’Angevine, après une saison 2022 plus que prometteuse où elle s’était imposée à Compiègne (60) en août dernier, a assuré le relais avec une belle aisance. Elle offre à son cavalier la 18e victoire du circuit Grand National.

La très prisée « Tournée des Grêlons » d’Auvers a attiré comme chaque année du beau monde, les cavaliers venant accompagnés de leurs meilleurs jeunes chevaux et de leurs cracks. Alain Hinard était touché au micro de Cheval TV de pouvoir

Cette année, le Pôle International du Cheval de Deauville inaugurait la saison SHF 2023 en Normandie du 13 au 16 mars devançant, de huit jours les « cycles classiques » de Saint Lô. Bonne fréquentation pour le P.I.C (864 engagés) où les novices et les plus aguerris ne se sont même pas laissé distraire par les pelleteuses qui œuvraient en bout de piste à la création d’une nouvelle carrière.

Beaucoup de jeunes chevaux de 4 ans (et plus) « avaient déjà eu l’occasion de répéter leurs gammes ici lors des warm up que nous demandent constamment les professionnels du Pays d’Auge en début d’année » commente Franck Le Mestre patron du site. On a donc vu des chevaux globalement à l’aise et sereins, déroulant dans la décontraction, beaucoup de chevaux aux ordres et qui s’exprimaient bien sur des cotes que quelques pros qualifiaient de « sérieuses pour un premier tour et des contrats de foulée qu’on aurait aimé plus coulants ». On note un fort effectif dans l’épreuve « Formation 2 » de mardi (134 engagés), ce qui confirme la stratégie de nombreux cavaliers en faveur d’une entame très progressive, notamment pour les 5 ans, avant de s’installer plus durablement dans le cycle 5 ans

A. La saison de 5 ans est perçue comme une révision de l’année précédente et une année charnière pour consolider les apprentissages.

En effet. 3 couples seulement se qualifient au barrage. Les héros de la Pro 1 qualificative du samedi, Alexis Deroubaix et Castel du Plessis, sont les plus rapides des 4 points. 4e de l’épreuve, ils engrangent des points précieux pour sa nouvelle écurie.

Quant à Bernard Briand Chevalier et sa jument Dahna de Ponthual (Goldfever, Han x Calypso d’Herbiers SF), leur 2e place, confirme là, après une saison 2022 exception-

nelle, un début de saison tout aussi prometteur, accrochant à leur tableau de chasse un 2e podium 2023 aux côtés de leur victoire de Royan.

Mathieu Billot : « Ravi de cette nouvelle victoire : l’objectif est de le gagner (le circuit, ndlr) de nouveau cette année. Darling est en grande forme en ce moment. Elle avait déjà très bien sauté la semaine dernière à Jardy et était déjà sans-faute le 1er jour. Je suis ravi de sa victoire. La suite ce sera sûrement Vichy dans 15 jours et les Championnats de France à Fontainebleau ».

■ Samedi Sous les yeux de Madame de Moussac, sponsor de son écurie sur le circuit fédéral pour la première année, Alexis Deroubaix aura été le plus vite dans la Pro 1 Vitesse 1m45 avec Castel du Plessis, le fils d’Orient Express*HDC en 68’’73. Son cher compagnon de route, Aldo du Plessis, ne démérite pas, 10e sans-faute.

Nicolas Layec n’est pas en reste :

2e avec l’étalon de 9 ans Echo du Galopin (Ogrion des Champs*hn) à un dixième de seconde seulement, il est 7e à moins de deux secondes avec la fille de Kannan et Myrtille du Valon, Dora du Valon. La troisième place est pour Nicolas Delmotte avec Citadin du Chatellier (L’Arcdetriomphe*boismargot), auréolé de ses trois victoires au CSI2*-3* d’Oliva, venu à Auvers en vue du CSI3* de Grimaud (83) dans deux semaines. Il installe également à la 6e place Jeck K (Brainpower), un Kwpn de 9 ans très prometteur.

■ Vendredi Ahurissant. Reynald Angot et Untouchable Gips*HDC, le fils de Portofino 46 par Socrate de Chivre remportent la Pro 1 GP

1,45 m, prélude du GP Pro Elite comme lors de la 1re étape de Jardy la semaine dernière. Et, comme il y a huit jours, Reynald installe à la 3e place son autre monture, l’étalon anglo-arabe Chrome d’Ivraie,

SHF Deauville, déjà des bons chevaux !

le fils de Jarnac (x Tigris AA). Partis les premiers ils ont affronté la chute d’un obstacle dû aux vents violents, mais terminent sans-faute, peu après 13 h, comme 14 autres couples sur les 37 au départ.

Au barrage le couple mettra le même talent et la même détermination pour l’emporter au barrage, les plus rapides en 37.50 secondes. Nicolas Layec, cavalier de l’écurie Bruno Rocuet, bouclera le second parcours avec une seconde de plus au compteur avec l’étalon SF Best Of Iscla (Diamant de Semilly x Kannan).

À moins de deux secondes, Reynald et Chrome d’Ivraie, qui s’était emparé da la victoire au Grand National du Mans en fin de saison dernière, réalisent un autre sans-faute, et s’offrent la 3e place.

Prochaine étape : Vichy (03) du 6 au 9 avril

C. Robert avec FFE

C’est le hongre bai Harry Potter DK, un fils de Balou du Rouet (old) et Tracy d’Ick par Diamant de Semilly, qui sort le meilleur double sans-faute des 6 ans, le plus rapide (de deux secondes !) sur le parcours au chrono, sous la selle de Mathieu Billot. Né chez Richard Dick dans l’Eure, Il fut acquis très tôt par Mathieu, débuta gentiment sa saison de 4 ans par trois petits tours de Qualif’, puis 6 parcours à 5 ans, sous la selle de Thibaut Heinguez, avant que Mathieu Billot prenne le relais cette saison. Après quelques tours préparatoires, il s’agissait de ses deux premiers parcours de Qualif’.

C. Robert

Harry Potter DK est le plus rapide des doubles sans-faute 6 ans

■ L’écurie Hermon déjà en forme

On connaît les écuries normandes très compétitives et qui consacrent tout ou partie de leur activité à la formation/valorisation en SHF ; elles sont nombreuses et ambitieuses.

Après l’acquisition de quelques titres bellifontains, Faustine Laferrerie a choisi de « resserrer » son piquet 2023 sur des sujets à fort potentiel. Elle dispose notamment dans les 6 ans de l’inédit Lusso Gih Z, (Light My Fire 3, Han) « aux

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification SF+AA (2e tour) : 1. Harry Potter Dk (Balou du Rouet)/ Mathieu Billot (186,72 €); 2. Holly Kiss*Hdc (Silver Deux de Virton)/Reynald Angot (169,96 €); 3. Helda d'Elle (Balko d'Elle)/Thibaut Heinguez (159,49 €);

4.ex. Hugmy*Hdc (Casall)/Reynald Angot (147,61 €);

4.ex. Hot Love E et N (Diamant de Semilly)/Guillaume Lamare (147,61 €); 6. High Lady Sl (Vagabond de la Pomme)/Charlotte Spaas Levallois (139,23 €);

7. Honor Your Life (Vigo d'Arsouilles)/Skye Higgin (133,65 €); 8. Hiedi As (Vigo d'Arsouilles)/Hugo Breul (130,85 €); 9. Hines de Perhet (Windows Vh Costersveld)/Faustine Laferrerie (128,06 €); 10. Honduras la Silla (Alias Honduras d'Aubigny) (Mylord Carthago)/Duarte Romao (125,97 €); 11. Handaine de St Leger (Andain du Thalie)/Diane Esvan (112 €);

12. Hanouchka Darmanville (Contendro)/Faustine Laferrerie (112 €); 13. Harley de Hus (Vivaldi du Seigneur)/Gilles Botton (112 €); 14. Hyper Croc d'Aubi-

moyens colossaux » selon son découvreur Antoine Charlot, de la styliste grise Hines de Perhet (Cornet Obolensky avec la souche « du Château ») et d’Hanouchka Darmanville (Contendro, Holst) qui pourrait bien rafler quelques 6

Les classements

gny (Croc Lulu d'Aubigny)/Faustine Laferrerie (112 €); 15. Halia de l'O (Untouchable)/Eden Leprevost Blinlebreton (112 €); 16. Hanley Dks (Kannan)/Reynald Angot (112 €); 17. How Are You (Candy de Nantuel)/Valentine Delaveau (112 €); 18. Harry de Cerisy (Ogrion des Champs)/Guillaume Blin Lebreton (112 €); 19. Helios d'Helby*Gfe (Windows Vh Costersveld)/Eden Leprevost Blinlebreton (112 €).

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140 €) :

1.ex. Hyper Croc d'Aubigny (Croc Lulu d'Aubigny)/ Faustine Laferrerie; Hiedi As (Vigo d'Arsouilles)/Hugo Breul; Hussard de Hus (What A Quickstar R)/Duarte Romao; Halia de l'O (Untouchable)/Eden Leprevost Blinlebreton; Harry Potter Dk (Balou du Rouet)/Mathieu Billot; Hanouchka Darmanville (Contendro)/Faustine Laferrerie; Honorine As (Malito de Reve)/Hugo Breul; Hanley Dks (Kannan)/Reynald Angot; Harley de Hus (Vivaldi du Seigneur)/Gilles Botton; Harizona de L As (Voyageur Of Lulu)/Pauline Guignery; Honduras

ans chrono. Très apprécié pour son style souple et fluide, le Portugais Duarte Romao a mis en valeur l’aisance de l’étalon gris Honduras LS (Mylord Carthago) quand Faustine bouclait un double sansfaute avec son frère Hyper Croc

la Silla (Alias Honduras d'Aubigny) (Mylord Carthago)/ Duarte Romao; Hector du Plessis (Number One d'Iso)/Alexis Deroubaix; Hippy Boy d'Azur (Armitages Boy)/Aymeric de Ponnat; Helios d'Helby*Gfe (Windows Vh Costersveld)/Eden Leprevost Blinlebreton; How

Are You (Candy de Nantuel)/Valentine Delaveau; Hines de Perhet (Windows Vh Costersveld)/Faustine Laferrerie; Highlight As (Kannan)/Hugo Breul; Hugmy*Hdc (Casall)/Reynald Angot; Hitchcock Bois Margot (Qlassic Bois Margot)/Charlotte Caron.

6 ans qualification Autres (2e tour) :

1. Cosacara Z (Windows Vh Costersveld)/Mathieu Billot (69,52 €); 2. Heart And Desire (Continuum)/Teddy

Thellier (64,24 €); 3. Lusso Gih Z (Light My Fire 3)/ Faustine Laferrerie (60,28 €).

6 ans qualification Autres (1er tour-58 €) : 1.ex.

Lusso Gih Z (Light My Fire 3)/Faustine Laferrerie; Royal

Diamant Vt Ravennes (Carrera Vdl)/Christophe Grangier; Elton P Z (Extra)/Skye Higgin; Rouen L3b

d’Aubigny (Croc Lulu d’Aubigny). Découvreur de talents, Christian Hermon est le point commun entre ces deux cavaliers incontournables en Pays d’Auge. Tous ces jeunes chevaux sont double sans-faute. P.S.F

(Toulon)/Faustine Laferrerie.

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification

SF+AA : Non publiés

4 ans qualification Autres (66 €) : Picasso de Rohan Z (Plot Blue)/Ninon Decaqueray

5 ans qualification SF+AA (180 €) : Islande Macalo (Cher Epoux)/Romain Mathiez; Intoxe des M (Jarnac)/Faustine Laferrerie; Iguana des Flagues (Lauterbach)/Nicolas Moortgat; Initial Bb (Balou du Rouet)/Geoffroy de Coligny; Ivanhoe As (Emerald Van't Ruytershof)/Hugo Breul; Isaac du Bec (Giovani de la Pomme)/Benjamin Barbot; Ismi Menama (Candy de Nantuel)/Victoria Ribot; Imperial de l'O (Balou du Rouet)/Faustine Laferrerie; Isis de Hus (Baloubet du Rouet)/Gilles Botton; Illi Voltaire (Vagabond de la Pomme)/Geoffroy de Coligny; Inca du Bidou (Contendro)/Rudy Cock; Invictrix Bois Chenu (Action Breaker)/Romain Mathiez.

5 ans qualification Autres : Non publiés.

Faustine Laferrerie avec Hines de Perhet

Mathieu Billot/Darling de l’Angevine (© FFE/PSV)

Reynald Angot/Untouchable Gips*HDC (© FFE/PSV)

Alexis Deroubaix/Castel du Plessis (© FFE/PSV)

Comme elle le fut en son temps, pendant le mythique concours hippique du week-end pascal, l’ambiance qui règne au sein du Groupement des Eleveurs de SainteMère-Eglise ne suscite que l’enthousiasme et le plaisir d’en être. Et les produits qui s’étaient déversés sur les plages toutes proches les jours précédents n’étaient pour rien dans le toujours même bon esprit qui a présidé à l’assemblée générale de l’année 2022.

Le Président Jacques Hamel, qui par ailleurs précisera en clôture qu’en 2024, il ne briguera pas de nouveau mandat, a ouvert la séance en rappelant que le Groupement compte 90 adhérents. L’affluence dans la salle le confirme. Il a ensuite détaillé le bilan des opérations traditionnelles menées, en commençant par les journées radios qui permettent aux éleveurs de bénéficier de tarifs préférentiels. En 2021, ils ne furent que 6, en 2022 on en enregistre avec satisfaction 26.

Pour la saison 2023, Jacques Hamel donne les tarifs qui seront de 105 € pour 6 clichés, 125 pour 8 et 140 pour 10.

Quant à l’opération étalons qui

AG DU GROUPEMENT DES ÉLEVEURS DE STE MÈRE EGLISE

Un maître mot : l’enthousiasme

consiste à négocier des réductions de groupe auprès des étalonniers, elle fut positive. 63 contrats négociés, soit 18 de plus qu’en 2021. Avec France Etalons, le Groupement avait acheté 30 contrats avec 25% de réduction sur le solde poulain vivant, avec le GFE, 21 contrats avec 50 % de réduction sur les frais techniques, soit une économie de 3 000 € pour les éleveurs, avec l’écurie du Herrin, 8 contrats pour Emir du Chanu permettent une économie de 100 € par contrat alors que pour 4 contrats, le Haras de Tamerville offrait 10 % de réduction.

En 2023, l’opération est reconduite tant avec France Etalons qui, à l’exception de Mylord Carthago propose 25 % de réduction sur le solde poulain vivant pour les reproducteurs confirmés, réduction qui peut se cumuler avec la saillie gratuite d’un jeune étalon.

Le Haras de Tamerville reconduit son discount. Les écuries Carlile en résidence à Tamerville proposent également une réduction pour Upsilon et Trésor Mail. Par l’entremise de Gérald Brault, ce sera une remise de 15 % pour Shiva d’Amaury. Le Haras du Bary consent une réduction de 100 € pour Urlevent, Ilarus et Viking qui est de 20 % pour Corradeva aux époux Lapierre. Quant au GFE, au moment de l’assemblée générale, aucun accord n’avait été conclu.

Afin d’éviter toute dérive, le Président a insisté sur le fait que ces avantages financiers sur les saillies ne seront consentis qu’aux éleveurs qui présenteront un cheval

Ils veulent mettre en avant la région Normandie « Terre de Cheval » par le biais de la discipline du saut d’obstacles en incitant les cavaliers majors (à partir de 40 ans) à participer aux divers championnats régionaux et en les accompagnant au Championnat de France Major qui se déroulera cette année du 21 au 24 septembre 2023 à Tours-Pernay, et au Championnat d’Europe à Hardelot du 7 au 10 septembre. Qui sont-ils ? La seule Association des Cavaliers Majors de Normandie qui vient de se créer : l’ACMN.

■ Pourquoi ?

En Normandie l’on dénombre 600 Cavaliers Majors compétiteurs, dont 355 femmes et 245 hommes. Quant à leurs répartition, ils sont 169 dans le Calvados, 133 en Seine Maritime, 129 dans l’Eure, 103 dans la Manche et 55 dans l’Orne.

Dans toutes les régions de France existe ce type d’Association sauf la Normandie. L’ACMN a donc été créée pour pallier ce manque et

dans les différentes activités du Groupement : concours poulains, 3 ans, ventes.

Ensuite place au bilan des activités organisées sur le site de Ravenoville.

Le concours de poulains labellisé « Cheval Normandie » a rassemblé 43 sujets. Celui des 3 ans s’est déroulé à Auvers, lié au fait que l’association ne jugeait pas le sol du manège assez bon.

Le concours de poulains organisé par le Groupement a réuni, lui, 31 produits. Le vainqueur s’est vu offrir, par France Etalons, une remise de 400 € sur une saillie alors que de la 2e à la 15e place les lauréats se sont partagé la somme de 1 700 € offerts par le Groupement. Les suivants ont reçu des cadeaux de la part des partenaires habituels : Agrial, Roupsar et Groupama.

Jacques Hamel qualifie la vente de novembre de : « Belle vente » avec la présence de 32 chevaux de 3 ans, 2 de 4 et 1 de 5 ans. 53 % des 3 ans ont changé de mains pour un prix moyen de 14 000 €. Les acheteurs venaient de France, de Belgique et d’Italie. Les vidéos réalisées par Ambre Bacheley furent d’une grande utilité.

Le 5 avril la Garde républicaine s’est portée acquéreur des 6 chevaux présentés pour un prix moyen de 7 350 €. Début mai le CSEM (Armée) a retenu 6 des 14 chevaux présentés pour un prix moyen de 9 000 €. Enfin, un acheteur italien fidèle, Flavio a fait l’acquisition de 4 chevaux pour un

prix moyen de 10 000 €.

Le chiffre d’affaires global des ventes de l’année 2022 s’établit autour de 380 000 € sans compter diverses opérations amiables réalisées par la suite.

Le bilan financier fait ressortir pour l’année 2022 un solde créditeur de 3 413 €. Le Président salue là tous les efforts consentis par les bénévoles et l’émulation qui règne au sein de l’association.

Ludovic Fleury, lui-même éleveur de trotteurs, présente la toute fraîche émoulue section équine du GDS Manche en détaillant les services offerts aux éleveurs. Il fait part de sa satisfaction après l’accueil que cette initiative a reçu tant au salon des étalons trotteurs qu’à celui des étalons de sport. Il

engage vivement les éleveurs à s’y inscrire, afin que s’étoffe la gamme de services.

Tout cela a conduit à la remise des récompenses. Après l’élevage de Brennus, honoré pour le titre de Champion de France d’un poney Français de selle, on salua les performances bellifontaines d’Helica de Darnetal née chez Elodie Viel et Gilles Cottebrunne à Négreville, montée par le local Ludovic Tripon. Ce fut au tour de Jean-Louis Schulthess de l’être pour le titre de Championne de France des 4 ans de sa jument Illyana de Jaolas montée par la Marnaise Clémence Valois. Illyana fut, en 2018, Championne de France des foals « femelles jeunes ». Jean-Louis Schulthess est pharmacien à Chalons en Champagne. Depuis 10 ans

Naissance des Conquérants

pour promouvoir cette catégorie que sont les Majors.

Elle a pour but de favoriser les échanges et la convivialité en encourageant la pratique du sport en compétition et en offrant aux cavaliers une aide logistique et technique possible. L’ACMN partage les valeurs de solidarité, éthique sportive, bienveillance, bien être animal et convivialité. Son président est Philippe Bayle. L’association a son siège dans le 76.

■ Comment ? En leur permettant de participer à différentes étapes réservées aux cavaliers Majors Normands dans les 4 catégories Amateur : le Major Tour CSO Normandie.

« Nous nous appuierons sur 11 Concours dont 5 Étapes du Circuit Normandie, ainsi que le Championnat de Normandie qui aura lieu à Auvers (50) cette année du 16 au 18/06. Nous effectuerons un classement et récompenserons les 3 premiers Majors (quel que soit leur classement dans l’épreuve) de chaque catégorie : Amateur 3 - Ama- teur 2 - Amateur 1 - Amateur Élite. »

Les 8 meilleurs cavaliers majors adhérents de l’ACMN de chaque catégorie seront récompensés lors d’une soirée de Gala ouverte à tous, organisée par l’Association avec remise des lots et récompenses du Major Tour CSO

2023 qui aura lieu en fin d’année. L’ACMN aura à coeur de récompenser chaque catégorie de la même façon, considérant que chacun est le champion de sa catégorie et qu’à ce titre il mérite une récompense à la même hauteur.

Les 11 étapes du Major Tour sont :

1. Bacqueville En Caux du 29/04 au 01/05. Circuit Normandie

2. La Hague du 6 au 8/05. Circuit Normandie

3. Val de Reuil Ferme de la Motte du 7 au 8/05

4. Évreux du 9 au 11/06. Circuit Normandie

5. Auvers du 16 au 18/06. Circuit Normandie

6. Le Pin au Haras du 23 au 26/06. Circuit Normandie

7. Canteleu du 14 au 17/07

8. Repentigny du 21 au 23/07

9. Deauvillle

Rejoignez-les ! Leurs partenaires à ce jour : CWD, Padd, Novial (Royal Horse et Hartog), Litière cheval.com, Cavalassur, Cheval Liberté, Harcour, Rima France, Herbalux, Keystrian, Domaine et Chateau du Mauny, Massage Sylvie Caron, L’art

au hasard d’une rencontre, la mère de la championne est en « résidence » chez Etienne Poisson Lequel reçut bien entendu l’honneur suprême pour le titre national de son élève Maestro de l’Isle.

On en profita aussi pour mettre à l’honneur Alain de Folleville, naisseur de Cocaïne du Val - c’est décidément d’actualité dans la Manche - récente lauréate du GP5* de Bordeaux avec Grégory Cottard.

Et c’est à l’issue d’un buffet normand de taille qu’au moment du dessert, JL Schulthess qui déteste voyager seul, présenta à l’assemblée les flacons de Champagne qui l’avaient accompagné. L’assemblée lui fit l’honneur que doit une telle délicatesse.

Texte et Photos Jean Bougie/Equin normand

du 27 au 30/07

10. Forges les Eaux du 29 au 30/07

11. Val de Reuil Les Sablons du 25 au 27/08. Circuit Normandie

de Fer, Champagne Camus-Laluc, Cidrerie du domaine Duclos Fougeray et Les torréfacteurs Normands.

Charlotte Chalvignac Vesin : ses objectifs 2023

Du 3 au 5 mars dernier, Charlotte Chalvignac

Vesin, cavalière membre de l’Équipe de France de Dressage (et gagnante du Grand National 2022 avec ses partenaires d’écurie Lana Portejoie et Alexandre Cheret) était présente au Pôle Européen du Cheval au Mans dans le cadre de la première étape du Grand National de cette année 2023. Avec 9 victoires à son actif ce week-end-là, la cavalière répondait à quelques questions, au micro de Bouly ! « Premier concours pour ma super First Kiss Majishan (pour laquelle la cavalière dit avoir un gros coup de cœur) qui gagne haut la main ses deux épreuves de classique 4 ans à plus de 86 et 88 % avec un comportement hors du commun.

Dans les classiques 5 ans, First Love Majishan gagne le premier jour à plus de 81 % et Désirée Majishan sera 2e sur la très difficile reprise finale à plus de 81% également.

Diamonds Diva Majishan m’aura vendu du rêve tous les week-ends en remportant ses deux épreuves réservées aux chevaux de 7 ans avec des moyennes de 73 et 74%.

Charlotte : « Petite par la taille mais

pas par le talent » Friedrich Majishan a fait ses premiers pas sur les épreuves de niveau grand tour sur les avenirs élite, un premier jour où la cavalière n’était pas tout à fait au contrôle mais un bon rattrapage le lendemain avec une belle reprise sans faute à presque 70%. Une bonne première à seulement 8 ans en début d’année.

Fangarifau était un peu dissipé sur le Grand prix où nous serons milieu de classement mais un bien meilleur deuxième jour où nous gagnons la reprise Pro Élite Grand Prix libre. 12 épreuves ce week-end et 9 victoires. »

Comment abordez-vous la

saison 2023 ?

«Très différemment parce que j’ai pas mal de chevaux qui ont été vendus donc on a d’autres objectifs avec beaucoup de jeunes chevaux. Je l’aborde sereinement en tout cas. »

Avec 8 chevaux ce weekend de Grand National, comment organisez-vous vos journées ?

« On est très bien organisés, j’ai deux supers grooms. Un qui est un petit peu moins performant en ce moment parce qu’il est en béquilles mais il est là pour m’accompagner autant moralement que pour tous les détails, donc ça ne change pas trop mon organisation. Et il y a Chloé qui fait son premier

concours et qui a assuré avec autant de chevaux sur un premier concours ! J’avoue que je l’ai mise dans le dur directement. Donc merci Chloé et merci Emeric. J’essaye quand j’ai vraiment du temps entre les chevaux de me reposer donc on ne m’a pas beaucoup vue ce week-end mais c’est vrai que ce qui est important c’est de réussir à monter et redescendre la pression assez rapidement et ça je le gère plutôt bien. » Quels sont vos objectifs cette année ? Et sur le long terme ? « Ce seront les Championnats du Monde des Jeunes Chevaux, 5, 6, et 7 ans. A voir en fonction des chevaux et de l’évolution physique et mentale de chacun. Et puis le Grand National avec Fangarifau (Nostradamus Do Top Amp x Nautico Cfr). Sur le long terme… je vise les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 ça me laisse un peu de temps. »

Vous venez régulièrement au Pôle Européen du Cheval, qu’est-ce que cela vous apporte dans votre programmation ?

« Beaucoup de choses. Pour commencer je n’ai pas beaucoup de temps de trajet, ça fait une économie physique et mentale pour mes chevaux. Les pistes sont toujours incroyables, les boxes sont en dur. On concourt sur toutes les pistes et ça nous prépare pour les prochaines échéances. Ça m’apporte un énorme plus. »

(Source:BoulyBoulerieMag)

CSO CYCLES CLASSIQUES - LA ROCHE SUR YON (85) - 14-15 MARS

Houblon du Talus : seul double sans-faute des 6 ans

Ils étaient au nombre de 221 les jeunes chevaux à affronter les premières épreuves SHF à La Roche sur Yon, soit 30 de plus que l’an dernier. Houblon du Talus, que montait Victoria Bonnier, né chez Jacques Le Boedec réalise le seul double sans-faute des 6 ans.

Onze sujets de 6 ans ont disputé les deux tours de qualification, tous SF et AA (pas de chevaux d’autres studbooks). Un seul sera sans-faute dans les deux parcours, 4e meilleur temps dans l’épreuve au chrono. Il s’agit de Houblon du Talus, que montait Victoria Bonnier. Le hongre alezan, né chez

Jacques Le Boedec, appartient à Rodolphe Saint Germain. C’est un fils de Diamant de Semilly et Neika du Talus par Voltaire (Han) ; il a été préservé, n’effectuant que 4 parcours à 4 ans, 7 à 5 ans. Et c’est un sans-faute pour chacun de ses parcours jusqu’ici.

Les 3 meilleurs sans-faute du 2e tour sont : l’étalon Helfest Boucaco, un fils de Catapult du Ventel (x Le Tot de Semilly) appartient à son naisseur Diego Dias Custodio. Monté par Pierre Marie Friant, il a effectué ses saisons de 4 et 5 ans sous la selle de son naisseur. Il s’agissait ici des deux premiers parcours du couple ; ce parcours au chrono se conclut par une avance de près de quatre secondes sur les autres couples. La jument Halloween de Talma est deuxième ; cette fille de Kapitol d’Ar-

gonne et Unella de Toscane par Quidam de Revel appartient à Nathalie et Jean-Luc Jacque. Montée par Morgane Louisy, elle disputa la finale des 4 ans à Fontainebleau. Hermès de la Fayelle, hongre gris appartenant à son naisseur Christophe Mille, est un fils de Cap Kennedy (Holst) et Querlyta de Mars par Nirvana (Kwpn). Débuté par Charles le Mevel il effectuait ici ses premiers tours sous la selle de Nina Rozzonelli.

Les classements

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification SF+AA (2e tour) : 1. Helfest Boucaco (Catapult du Ventel)/Pierre Marie Friant (173,88 €); 2. Halloween de Talma (Kapitol d’Argonne)/Morgane Louisy (161,56 €); 3. Hermes de la Fayelle (Cap Kennedy)/Nina Rozzonelli (152,32 €); 4. Houblon du Talus (Diamant de Semilly)/

CSO - NOTRE DAME D’ESTRÉES (14) - 3-5 MARS

Elio Bertrand/ Day Of Pam du Vanda

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Reynald Angot/Corail Mail; 2. Rudy Cock/For Chin de Mars; 3. Jean Francois Filatriau/Gloire de l’Olivier; 4. Julien Renault/Godiva Dk; 5. Anaelle Rosier/Tictac Verteveuille.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Jemma Kirk/ Quelisto; 2. Jim Cuenin/Bamboo d’Aston; 3. Jean Francois Filatriau/Gershwin Dromelle; 4. Cedric Angot/Djo la Legende; 5. Edouard Coral/Gossiip.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Elio Bertrand/ Day Of Pam du Vanda (0+0 et 31’’09);

2. Cedric Angot/Chic Of Aranka (0+0 et 32’’26); 3. Thierry Dupont/Ciel de Sirius (0+0 et 33’’06); 4. David Jobertie/ Un Diamant d’Azif (0+0 et 33’’30); 5. Cedric Angot/Danube d’Incoville (0+0 et 33’’35).

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Laurine Leroux/Dryade du Thar; 2. Rafael Blanco Vicente/Corlanda C; 3. Anne Charlotte Mauger/Verygood Herbalife; 4. Heloise Finance/Dame des Saules; 5. Miguel Blancpain/Dicaprio d’Asschaut.

CSO - AUVERS-GRÊLONS 2023 (50) - 17-19 MARS

David Jobertie/ Un Diamant d’Azif

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Benjamin

Devulder/Cali de Claids; 2. Benjamin Devulder/Ever Spring; 3. Sebastien Tence/ Galaxy Rose; 4. Lysa Doerr/Birdy des Ibis; 5. Florian Angot/Dandy de Grandry.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Jordan Gennaro/Ephaistos Phantom; 2. Patrice Delaveau/ Caschmir du Pomiez; 3. Axelle Lagoubie/ Cassalfino; 4. Laurent Goffinet/Absolut de Lacke; 5. Jeroen Zwartjes/French Kiss

Couparie.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Augustin

Coulombier/Sakann (0+0 et 36’’75); 2. Clement Reichenbach/Martin Van Het

Molenhof (0+0 et 37’’14); 3. Lisa Ouzouf/ Tanga de la Chapel (0+0 et 38’’30); 4. Cla-

CSO

Victoria Bonnier (149,24 €).

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140 €) : 1.ex. Hariane (Andiamo Semilly)/Vincent Blanchard; Herness Aubourgere (Diamant de Semilly)/Valentin Menanteau; Hermosa d’Oz (Vigo d’Arsouilles)/Pierre Marie Friant; Hatawalpa de l’Aubree (Canturo)/Vincent Blanchard; Hermane Belladonne (Bisquet Balou C Vd Mispel)/Gwenael Molle; Houblon du Talus (Diamant de Semilly)/Victoria Bonnier; Heroine de Riverland (Untouchable)/ Pierre Marie Friant.

6 ans qualification Autres (1er et 2e tour) : pas d’engagés.

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification SF+AA (120 €) : Jagerbomb (Best Of Iscla)/Benjamin Etienne. 4 ans qualification Autres : pas de doubles sans-faute. 5 ans qualification SF+AA : Non publiés. 5 ans qualification Autres (96 €) : Magic One d’Anbri (Number One d’Iso)/Pierre Marie Friant.

ra Lechevallier/Athena du Val de Vire (0+0 et 38’’80); 5. Sophie Le Personnic/ Crystal de Roqueline (0+0 et 40’’24).

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Axelle Lagoubie/ Denfer de la Folie; 2. Jean Francois Filatriau/ Fulgurant de Lolivier; 3. Corentin Derouet/ Bibhickstead du Fier; 4. Brieuc Epaillard/ Cognac de Galeste; 5. Axelle Lagoubie/Fantasme de la Bride.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. David Jobertie/Un Diamant d’Azif (0+0 et 40’’95); 2. Nicolas Layec/Chesca de Kergane (0+0 et 42’’45); 3. Axelle Lagoubie/Chacco Belle (0+0 et 42’’57); 4. Damien de Chambord/ Diams Brimbelles Z (0+0 et 42’’63); 5. Nicolas Layec/Dora du Valon (0+0 et 48’’08).

Reynald Angot/ Call Me Express*Hdc

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Gaetan Poidvin/Fine Fleur; 2. Victor Cherre/Foudre de Vains; 3. Axelle Lagoubie/Fantasme Feminin;

4. Guillaume Lamare/Igor Van Den Dael Z;

5. Anaelle Rosier/Tictac Verteveuille.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Eloise Jolly/ Etna Au Heup (0+0 et 46’’38); 2. Paul Coulombier/Ellira de Vesquerie (0+0 et 47’’55);

3. Dylan Boulineau/Dandy de Grandry (0+0 et 47’’75); 4. Elie Herphelin/Abelia d’Ariel (0+0 et 49’’06); 5. Cedric Lepelletier/Lectre de Brekka (0+0 et 49’’54).

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Mathieu Billot/Elize; 2. Christophe Lemoine/Etna du Rouet; 3. Cedric Angot/Djo la Legende; 4. Dominique Le Monze/Ultimate de Beurey;

5. Axelle Lagoubie/Floriane de Crepi.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Reynald Angot/ Call Me Express*Hdc (0+0 et 36’’95); 2. Alexandra Francart/Betty du Prieure (0+0 et 38’’35); 3. Edward Levy/Catchar Mail (0+0 et 38’’43); 4. Axelle Lagoubie/Cassalfino (0+0 et 38’’61); 5. Jerome Coulombier/Chipie Charboniere (0+0 et 38’’83).

Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z*IFCE : un couple gagnant

Du 9 au 12 mars dernier, la cavalière du Cadre Noir de Saumur Pauline Basquin participait avec Sertorius de Rima IFCE à l’étape Coupe du Monde de dressage à ‘s-Hertogenbosh (NED). Retour sur sa carrière…

Il était plus que probable que Pauline Basquin allait devenir cavalière en grandissant dans un poneyclub non loin de Rennes, chez ses parents. Après avoir obtenu son baccalauréat et avoir intégré une licence en Sciences et Techniques des activités physiques et sportives (STAPS), Pauline retourne à sa passion première et passe son BE1. Elle intègre ensuite le prestigieux Cadre Noir de Saumur en 2006, en tant que cavalière de saut d’obstacles, pour préparer son diplôme d’instructeur.

Lors d’un voyage au CHI d’Aix-laChapelle (GER) avec les élèves du Cadre Noir en 2012, la cavalière se passionne pour le dressage. Elle intègre donc l’écurie « Dres-

sage/Prestige » et progresse rapidement. L’institution lui confie Liaison*EHE-HN (Londonberry x Gralswatcher), un Hanovrien alezan avec lequel elle obtiendra le titre de vice-championne de France Pro Elite en 2017. Le couple sera également selectionné en Équipe de France pour le CDIO5* de Compiègne.

■ Sertorius de Rima Z*IFCE Sertorius de Rima Z*IFCE (Sandro Hit x Voltaire) a été confié à Pauline il y a 10 ans, lorsqu’il avait 3 ans seulement. On peut dire qu’ils ont grandi à deux ! Ce n’est qu’en 2017 que la carrière du couple se concrétise lorsqu’il devient Champion de France des 7 ans, puis Champion de France Pro 2 en 2018. En 2020 Pauline conquiert un nouveau titre de Championne de France Pro 2, avec Dakota de Hus, un fils de Don Juan de Hus et d’une mère par Florestan cette fois ; ils participent au Championnat du Monde des Chevaux de 7 ans à Ermelo (NED).

C’est Sertorius qui offrira un titre supplémentaire à sa cavalière, de Championne de France Pro 1, ce

qui leur ouvrira les portes Pro Elite l’année suivante.

■ 2022, l’année de toutes les réussites Sertorius et Pauline ont obtenu

plusieurs classements en CDI3* et 4*, ils ont représenté la France aux CDIO5* de Compiègne (60) et Rotterdam (NED), ils ont aussi été sacrés Champions de France Pro Elite au Master Pro de Vierzon

(18)… avant d’être sélectionnés aux Mondiaux de Herning. « Ça a été un moment fort. On a été capables de le faire. Il y a ce satané changement de pied au temps, mais on a fait notre Grand Prix. Il y avait plein de choses mieux que d’habitude. C’était plutôt positif pour une première participation autant pour lui que pour moi. Il y a eu de la pression mais en même temps, il n’y avait pas d’enjeu, on savait qu’on n’allait pas finir champions du monde. La pression c’était de bien faire et de montrer qu’on avait notre place au sein de l’équipe de France. Il ne fallait ne pas décevoir l’équipe car je partais en ouvreuse. Ils devaient partir sereins. L’objectif était 70, je suis à 69,938 ».

L’année 2022 se termine sur une première participation au circuit Coupe du Monde FEI à Lyon (69) où le couple est crédité lors de la Libre de la bonne moyenne de 74,770%.

■ 2023 démarre fort : en ligne de mire, les Jeux Olympiques

Après avoir remporté le Grand Prix pro élite du Mans le 20 jan-

vier, le couple s’est imposé lors de la première étape du Grand National de Dressage le 4 mars dernier avec une moyenne de 70,761 %. « Je suis très contente de mon cheval, il est très facile à monter, très fluide. Il ne fait pas de grosses fautes majeures, pas de fautes sur les changements de pieds non plus. C’est un progrès, c’est bien, il y a encore le piaffer à améliorer, il cale à la fin mais c’est plus moi qui le laisse un peu partir sur mon dernier passage. Dans l’ensemble, il commence à se fermer plus, c’était vraiment l’objectif recherché, qu’il soit plus fermé, un peu plus actif et surtout ne pas faire de faute. C’était une bonne préparation pour l’étape Coupe du Monde à ‘s-Hertogenbosh, c’était l’objectif ici de se rassurer un peu en faisant une reprise sans faute avant le Grand Prix de la semaine prochaine. » La préparation aura porté ses fruits puisque Pauline et Sertorius de Rima Z*IFCE reviendront de ‘s-Hertogenbosh avec la moyenne de 70,283% dans le Grand Prix et 76,165% dans la Reprise Libre en Musique.

Source : FFE, S. Proust, Itv

Pauline et Sertorius de Rima Z*IFCE au Mans (© Les Garennes)

Charlotte/Fangarifau (© Les Garennes)

CSO - DINARD (35) - 17-19 MARS

Bernard Briand Chevalier impose Espoir de Bayard

CSO CYCLES CLASSIQUES - LANDIVISIAU (29) - 14-15 MARS

Herisson’Quill confirme

Ils étaient 332 jeunes chevaux de 4, 5 et 6 ans à disputer leurs premiers parcours sous l’œil aguerri des juges de la SHF les 14 et 15 mars à Landivisiau.

Sur les 13 partants au premier tour des chevaux de 6 ans, on dénombre 5 sans-faute ; de ces 5 sans-faute un seul réitère le tour parfait au second tour au chrono (qui comptait, lui, 20 partants) ; il sera de surcroît le plus rapide. C’est loin d’être un inconnu : il s’agit de l’étalon Herisson’Quill, né chez Jean-Christophe Lecorneur aux Écuries de Quilly dans le Calvados, naisseur, découvreur et valorisateur de jeunes chevaux. C’est un fils du Holsteiner Contendro et Vodka’Quill (SF) par

L’Arc de Triomphe (Old), conduit par Jérémy Floch, champion de France des 4 ans Entiers et Hongres à Fontainebleau. Un seul 6 ans « Autres Studbooks » se présenta, sans réussir de sans-faute.

Les classements

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification SF+AA (2e tour) : 1. Herisson’quill (Contendro)/Jeremy Floch (179,20 €);

2. Huppy d’Oz (Diamant de Semilly)/Nicolas Rabillard (169,20 €);

3. Headline des Aulnes (Jah’s Diamant)/ Emmanuelle Bridier (161,20 €); 4. Hip Hop du Cre (Andiamo Semilly)/Gwenole Le Guen (156,80 €), 1 seul tour.

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140 €) 1.ex. Herisson’quill (Contendro)/ Jeremy Floch; Haustralia d’Argouges (Contendro)/Romain Kugel; Hoplala (Castronom Z)/Thomas Le Guen; Happy Hour d’Ocea (Diamant de Semilly)/Eric Le Guen; Hiamovi d’Or (L’Arc de Triomphe)/ Jeremy Floch.

6 ans qualification Autres (1er et 2e tour) : pas de sans-faute.

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification SF+AA : résultats non publiés.

4 ans qualification Autres : pas de doubles sans-faute.

5 ans qualification SF+AA (180 €) : Illico Mouche (Kannan)/ Jeremy Floch; I Wish Cleudrain (Diamant de Semilly)/Frederic Couenne; Irresistible du Ter (Conterno Grande)/Alexandra Pryen; Indigo de Baud (Eldorado de Hus)/Jeremy Floch; Ideal du Moulin (Giovani de la Pomme)/Pierre Alexandre Jacq; Inanga Camara (Quality Bois Margot)/Pascal Maltret.

5 ans qualification Autres (96 €) : Isidore de Kerescant (Geronimo Bleus)/ Thomas Le Guen.

Les terrains du Val Porée ont retrouvé leurs premiers chevaux pour le premier Dinard Jump de la saison 2023, avec pas moins de 779 engagés amateurs et pros. Belle bagarre dans le Grand Prix entre couples confirmés et jeunes couples. Bernard Briand Chevalier s’impose au finish avec Espoir de Bayard, qu’il débutait cet été, à peine rentré des Grêlons d’Auvers.

Bernard Briand Chevalier s’est imposé lors d’un barrage à 7, en selle sur Espoir de Bayard, un fils de Kannan et d’une mère SF par Toy de Mazière qu’il débutait cet été, prenant le relais après Kevin Blanco son naisseur. Il affrontait six autres couples venus le rejoindre, dont quatre vont comme lui ne pas toucher une barre.

Alexandra Lepage Rantet est 2e à sept dixièmes de seconde, avec sa jument de tête, Airelle Flamingo (Campo Flamingo Z), la doyenne du barrage à 13 ans, déjà septième samedi. Excellent début ! C’est Matthieu Mainier le 3e, avec Gold Eagle Musse, hongre SF de 7 ans, un fils de L’Arc de Triomphe (x Diamant de Semilly) qu’il a débuté à 4 ans. Le jeune bai n’en est pas à son premier podium : le mois dernier il s’offrait la 2e place du Top 7 du CSI de Royan. Pierre Cimolai rate le podium pour moins d’une seconde, aux rênes d’une jument de l’élevage paternel, Emotion du Golfe (Chacco Blue et Quality du Golfe). Dernier double sans-faute, Gus d’Helby, petit-fils de Kouros d’Helby, 7e de la finale des Entiers/Hongres de 6 ans à Fontainebleau la saison dernière.

Les classements

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Matthieu Mainier/ Charlot de Hus; 2. Caroline Eleouet/Furie du Defi; 3. Gwenole Le Guen/Frimeur du Lirot; 4. Simon Le Vot/Fiona des Coupeaux;

5. Alexandra Lepage Rantet/Airelle Flamingo.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Fiona

Le Maux/Astyanax Pixem (0+0 et 40’’44);

2. Anthony Le Goff/Gadget Mouche (0+0 et 41’’65); 3. Fany Mondesir/Themis de la Garde (0+0 et 41’’69); 4. Thidara Hallier/

C. Robert

Bauloise la Chesnais (0+0 et 43’’06); 5. Louanne Le Blanche/Galla de l’Abbaye (0+0 et 43’’13).

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Bernard Briand Chevalier/Espoir de Bayard (0+0 et 39’’15);

2. Alexandra Lepage Rantet/Airelle Flamingo (0+0 et 39’’90); 3. Matthieu Mainier/ Gold Eagle Musse (0+0 et 41’’34); 4. Pierre Cimolai/Emotion du Golfe (0+0 et 42’’23);

5. Jeremy Floch/Gus d’Helby (0+0 et 46’’23).

CSO - HENNEBONT (56) - 12 MARS

Reprise gagnante pour Le Garrec et Uriel d’Amaury

Une nouvelle organisation de compétitions équestres s’est créée à Hennebont la saison dernière sous l’égide de Sandrine Le Maître.

Le but ? Perpétuer le traditionnel concours de saut d’obstacles qui ouvrait la saison des concours dans le Morbihan, disparu avec la cessation de la Société Hippique d’Hennebont. Son nom ? « Le Jumping de Blavet ». Pour une première, une seule journée pour se roder !

Les Bretons ont répondu : Maxime Le Garrec, Emmanuel Le Berre, Olivier Lemoine et Frédéric Couenne, entre autres étaient au rendez-vous. Toutes les épreuves ont affiché complet.

Côté Pros ils étaient 41 au départ de cette Pro 2 1,30 m et des 8 à se qualifier pour le barrage, les grosses pointures ont mono-

polisé le podium. Tant de victoires et de podiums la saison dernière, qui s’est clôturée par une 2e place dans le Grand National de St Lô, c’est Christophe Le Garrec et Uriel d’Amaury qui s’imposent. A moins d’une seconde il est vrai de Frédéric Couenne et Artichaut de Lolif, le fils de Rock’N Roll Semilly étant décidément cantonné dans les 2e places, comme à Landivisiau au mois de février, où Gwenolé Le Guen/Bahia du Roumois lui avaient soufflé la victoire pour un malheureux dixième de seconde... Olivier Lemoine est ici 3e, distancé d’une seconde avec la Jument Bambie de Keriboulo (Diamant de Semilly

x Eurocommerce Berlin). Belle reprise donc pour ces couples confirmés !

Les classements

1. Christophe Le Garrec/Uriel d’Amaury (0+0 et 43’’43); 2. Frederic Couenne/Artichaut de Lolif (0+0 et 44’’25);

GP Pro 2 (1,30 m) :

3. Olivier Lemoine/Bambie de Keriboulo (0+0 et 46’’03);

Herisson’Quill

C.Robert

4. Christophe Le Garrec/Fany des Orcets (0+0 et 47’’56); 5. Benjamin Gohaud/ Dido de l’Herbage (0+0 et 49’’72).

GP Amat 1 (1,15 m) : 1. Jeremy Le Sourd/Fusion Magi’c Mjcj; 2. Paul Eric Tohier/ Rapsodie d’Eden; 3. Marine Roque/Cyann de Kergane; 4. Chloe Morice/Zen de Kezeg Z; 5. Nathan Hardy/Dinoto du Donel.

Christophe Le Garrec et Uriel d’Amaury (© Archives)

Bernard Briand-Chevalier/Espoir de Bayard (© Lamapix)

Alexandra Lepage-Rantet/ Airelle Flamingo (© Lamapix)

Matthieu Mainier/Gold Eagle Musse (© Lamapix)

Plus d’infos et plus d’images sur www.lecheval.fr

Doublé gagnant Reynald Angot/Untouchable Gips*HDC à Jardy

son jeune hongre SF Exquis RB (Siwing de TRiaval w Quamikase des Forêts), 9 ans est 6e alors que Nathalie Mack avec Baccara de l’Aubépine est 8e

Reynald Angot avait choisi l’étape de Jardy pour démarrer la saison : au micro de Cheval TV, il affirmait que « Untouchable a aujourd’hui de l’expérience et par rapport aux traces des passages d’avant des autres barragistes, j’ai vu qu’aux réceptions, j’étais un peu plus court qu’eux. C’est un cheval très énergique, qui galope assez vite donc j’ai déroulé mon barrage sans faire n’importe quoi tout en le gérant. Cela a suffi pour gagner ».

Quelle reprise pour Untouchable Gips*HDC ! Ses deux premières épreuves 2023, et deux victoires : la Pro Élite du Grand National de rentrée à Jardy (92) et la qualificative de la veille. Quelle reprise en fanfare également pour la famille Angot, puisqu’à la victoire de Reynald dans la Pro Elite répond celle de Cédric et Chic of Aranka dans le grand Prix Pro 1 1m40. Mathieu Billot s’offre un podium dans les deux épreuves.

Xavier Trouilhet n’avait pas sur-joué les difficultés de son premier parcours : des 41 partants ils sont 11 à se qualifier au barrage, dont les vainqueurs des deux épreuves qualificatives de vendredi et samedi, Richard Breul (écurie Meyer - Kavalog) et Reynald Angot (écurie HDC - Authuit).

Mathieu Billot avec son étalon gris allemand de 13 ans, Chacceldi, qu’il ne conduit pourtant que depuis l’été 2022, peut se réjouir de cette nouvelle recrue : le fils de Chacco Blue boucle son parcours en 43’’88 secondes. Mais il lui fallut attendre le dernier avant de connaître le verdict : Reynald

Angot et Untouchable Gips*HDC, le fils de Portofino 46 par Socrate de Chivre, derniers à partir améliorent le chronomètre de près d’une seconde. Décidément, le couple entame 2023 comme il a clôturé 2022, lors du Grand Prix 1,50m du CSI5*W de Lyon : en fanfare.

Edouard Chauvet et la jument de 11 ans

Zia Mia de la Bonn Z, fille de Zandor Z (x Voltaire), vainqueurs entre autres du Grand Prix du CSI3* de Canteleu (76) en septembre dernier, sont 3e au profit de leur écurie Selle Expert - Saumur Action Formation. Belle après-midi pour cette écurie puisqu’Allan Pacha, coéquipier d’Edouard, qualifie ses deux chevaux pour le barrage, et termine 5e avec un fils de Quarto Mail (x Hurlevent de Breka) D’Origan de Tuzay, qu’il a débuté à 4 ans, double sans faute et 7e avec la jument Dragibus d’Ick (Unick D’Ick), pénalisée de 4 points.

L’écurie FG Equiteam - Equideos s’empare de la 4e place avec le double sans-faute de Youri Trotereau, décidément très en forme en ce début de saison et Dollar des G, étalon SF fils de Von Chacco Ixe (x Eurocommerce Berlin).

Excellente opération également pour la nouvelle écurie sur le circuit cette saison, Meyer - Kavalog, avec ses deux cavaliers, en verve les deux jours précédents, qualifiés également pour le barrage. Richard Breul et

CSO - BOISSY LE CHÂTEL (77) - 3-5 MARS

■ Samedi, Reynald Angot Invincible Samedi après-midi, Reynald Angot domine son sujet en réalisant le sans-faute avec ses trois chevaux engagés. Untouchable Gips*HDC (Ecurie HDC - Authuit), pour sa première épreuve de la saison, s’impose en 74 secondes. L’étalon anglo-arabe Chrome d’Ivraie, le fils de Jarnac (x Tigris AA) qui s’était emparé da la victoire au Grand National du Mans en fin de saison dernière, réalise le 3e meilleur chrono. Enfin c’est une 6e place pour le Bwp Moneymaker vd Axelhoeve*HDC (Cicero Z x Cumano, Holst), ancienne monture de Patrice Delaveau jusqu’en 2020.

Seule à inquiéter le cavalier du pays d’Auge, Nathalie Mack, coéquipière de Richard Breul qui s’imposait vendredi dans la Pro 1 Grand Prix 1m45, s’intercale à la 2e place

Premiers parcours de saison

Les équipes du haras de Monthome étaient sur le pont le premier week-end de mars pour l’organisation de leur premier concours de saut d’obstacles Amateurs et Pros ; ils ont géré les parcours de 493 engagés. Mario Wilson Fernandes remporte le Grand Prix Pro 2 avec Krachtpatser.

Les classements

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Ludovic Gaudin/Telemaque d’Auzoux; 2. Alexis Gourdin/Ultra d’Aubin Z; 3. Camille Helin/Statu Quo In Live; 4. Ambre Arapaki/Dakota de la Violle; 5. Ludovic Gaudin/Einstein Vallery. GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Marion Pipard/Delice d’Ideale; 2. Prune

Fralin/Aria de la Genetre; 3. Corentin Poilvert/Enjoy de Courcel; 4. Amandine Berthelot/For Ever Sally Aa (Alias For Ever Sally); 5. Heloise Bruschini/Lord Boreal Z.

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Alexis Gourdin/Henzo Ti de l’Epinette; 2. Margaux N Goma/Cannelle de Savoie; 3. Syndie Rigaut/Frisson Dela Marsange; 4. Alexis Gourdin/Elsinki Sebelle; 5. Camille Lepy/Vargas de Blondel.

GP Pro 2 (1,35

avec sa jument Baccara de l’Aubépine. La fille de Lamm de Fetan (x Quatar de Plape, AA), sa jument de tête qu’elle a débutée à 6 ans, peut s’enorgueillir d’une victoire et d’un podium lors du CSI2* de Royan au mois de février.

■ Vendredi : festival Richard Breul

Le top départ a été donné vendredi de la 16e édition du Grand National FFE - AC

Print de Saut d’obstacles au Haras de Jardy (92) avec plus de 1 280 départs pen-

dant ces 3 jours de compétition.

La Pro 1 Grand Prix 1m45 surprit plus d’un cavalier parmi les 26 engagés, dont les têtes d’affiche. Le tracé technique va entraîner certains scores lourds, comme ceux de Jérôme Hurel et Byron du Telman (26 pts), récent vainqueur du Grand Prix du CSI 3* de Vilamoura (POR) début février et qui terminait encore 3e du Grand Prix 3* de Royan (17) début mars, ou encore Mathieu Billot associé à l’étalon Defi de Boisy, un fils de Lando (27 pts).

Ils ne sont que deux cavaliers à se qualifier au barrage, dont Richard Breul avec deux chevaux. Il réalise le seul double sans-faute de l’épreuve et s’impose avec Easy, jeune jument SF de 9 ans née chez lui, une fille de Siwing de Triaval et Booguie Night par Baloubet du Rouet. Seul Adrien Tyssandier avec Fairness avec Hero Z réussit à le rejoindre dans la deuxième partie d’épreuve, mais la fille de Flipper d’Elle (x Calvaro) ne peut éviter la faute : première à partir, elle est malheureusement fautive sur le numéro 1 du barrage ; elle prend la deuxième place. Car Richard préférera économiser Exquis RB (Siwing De Triaval x Quamikase des Forets), et ne repart pas. Richard Breul est 4e également avec son 3e cheval, sans-faute mais pénalisé de deux points de temps dépassé, le fils d’Eltondumont*Charlesdegaulle (xIdem de B’neville*HN) Bookmaker Compostelle. C. Robert

9-12 MARS

Ilona Mezzadri impose Eleonore de la Bride

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Melanie Gastaldi/Vip Kervec; 2. Bouabdallah Chelef/Arretot Wi Ro Z; 3. Jerôme Hurel/Mesloubet Ps; 4. Sylvain Misraoui/Cosinus Delque; 5. Sylvain Misraoui/Coster. GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Bouabdallah Chelef/Cyroco; 2. Philippe Lazare/Power Girl Jmg; 3. Philippine Peuch Lestrade/Ebene du Lavillon; 4. Helene Palmer/Ethylique Z; 5. Philippe Lazare/Goldstarlette Lr. GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Jean Weishaupt/ Rivage de Poilley; 2. Felicie Grandpierre/Corano de Belheme; 3. Francois Berteaux/Don Olof (Alias N.); 4. Frederic Chouvel/Charmant Papillon; 5. Johanne Glatt/Disco Mouche.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Guillaume Perrot/Easyjump de la Cense (0+0 et 38’’72); 2. Daria Petit/Adel (0+0 et 38’’89); 3. Charline Gustave/Dovivante (0+0 et 41’’36); 4. Jean Weishaupt/Alias Chianti (0+El); 5. Francois Berteaux/Don Olof (Alias N.) (4 et 72’’96).

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Ilona Mezzadri/ Eleonore de la Bride (0+0 et 38’’88); 2. Philippe Lazare/Dream Hope (0+0 et 39’’59); 3. Adrien Tyssandier/Herania (0+0 et 40’’24); 4. Jerôme Hurel/Sacramento Vh Bontehof Z (0+0 et 40’’65); 5. Florent Bourset Marcellas/ Bali des Meulieres (0+8 et 42’’75).

m) : 1. Mario Wilson Fernandes/Krachtpatser (0+0 et 44’’85); 2. Alexis Gourdin/Elixir de l’Aube (0+0 et 47’’92); 3. Camille Brunet/Tou Tchin Preuilly Z (0+4 et 44’’74); 4. Nicolas Chuinard/Farmenn de Kerglenn (0+4 et 49’’03); 5. Roxanne Richet/Doreen du Bidou (3 et 93’’71).

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Marie Papin/Vazy des Flayelles (0+0 et 45’’24); 2. Manon Faucet/Dakota de la Noue Z (0+0 et 46’’34); 3. Noemie Robichon/Feline du Blondel (0+0 et 49’’97); 4. Adeline Violet/ Votka de Maucourt(0+0 et 50’’11); 5. Sidonie Vivet/Echo d’Emptinne (0+4 et 45’’39).

Le podium (© FFE/PSV)

1er Untouchable Gips*HDC et Reynald Angot (© FFE/PSV)

Richard Breul et Easy l’emportent vendredi (© FFE/PSV)

Calendrier AECCP Concours Modèles et Allures 2023

- Concours qualificatif pour le Sologn’Pony 2 ans femelles hongres et mâles poneys qualificatif pour le Sologn’Pony Poneys 3 ans montés (Taille A à E ) Mâle Hongre, Femelle Local chevaux voie femelle 2 ans et 3 ans Sport 3 ans femelle à Erquery (60) : 9 mai et Verquigneul (62) : 23 mai

- Concours Locaux Foals Chevaux et Poulinières Suitées Poneys : Demuin (80) le 15 juin; Genech (59) le 19 juin ; Pouilly Serre (02) le 30 juin ; Erquery (60) le 4 juillet; Verquigneul (62) le 6 juillet ; Wirwignes (62) le 8 juillet ; Les Attaques (62) le 15 juillet ; Pinchefalise (80) le 17 juillet ; Gouy les Pietons (BEL) le 31 juillet.

- Concours Régional Foals chevaux et Poulinières Suitées Poneys : Genech (59) 5 - 6 août

- Concours Foals Chevaux et Poulinières Suitées Poneys (rattrapage) : Erquery (60) 5 septembre et Verquigneul (62) le 7 septembre

- Concours Locaux chevaux 3 ans Sport sauts montés et

«

Le Cheval au cœur de la relation »

en liberté : Verquigneul (62) le 3 octobre et Erquery (60) le 10 octobre

- Concours Régional Chevaux 3 ans Sport sauts montés et en liberté : En attente du lieu le jeudi 12 octobre.

- La clôture des engagements pour l’événement femelles 2 et 3 ans (29 et 30 août-sauts en liberté à Fontainebleau) est le vendredi 11 août.

- Sologn Pony du 16 au 19 août à Fontainebleau.

- Clôture des engagements pour les Foals Chevaux (15 et 16 septembre à St Lô) vendredi 25 août.

- Clôture des engagements pour Equitalyon Hongres et Femelles 3 ans Sport (5 novembre à Lyon) 13 octobre.

- Clôture des engagements pour le concours complet 3 ans vendredi 29 septembre

- Le concours Mondial les 19 et 22 octobre Lion d’Angers (49) : qualification pour les mâles de 2 et 3 ans le 7 novembre à Villers Vicomte.(60).

Le CSI3* de Maubeuge revient du 15 au 18 juin

Cette année, le Jumping International de Maubeuge est programmé au mois de juin, et cela ne devrait en rien entacher cet International tout aussi professionnel qu’attachant, que Philippe Lorban organise depuis 2014 en tant que Président de la Société Hippique de Maubeuge.

Cette 26e édition, du 15 au 18 juin prochain, devrait accueillir cette année pas moins d’une trentaine de nations, près de 150 cavaliers, 300 chevaux et plus de 10 000 spectateurs autour de 20 épreuves de niveau 3*, 1* et Jeunes Chevaux.

Comme chaque année, les cavaliers 3* pourront se mettre en jambe sur une 145 cm le jeudi lors de la première qualificative. Le lendemain la deuxième, se disputera sur des cotes à 150 cm. Le samedi, la fameuse épreuve des 6 barres sera à nouveau l’un des temps forts du week-end.

Le 2 e congrès Cheval et Diversité se tiendra les jeudi 6 et vendredi 7 avril 2023 au Parc Équestre Fédéral à Lamotte-Beuvron. Les vertus du cheval et du poney sur l’Homme au niveau physique, psychique et émotionnel sont désormais reconnues et le recours à la médiation avec l’animal s’intensifie. Les équidés font aujourd’hui partie intégrante de nombreux parcours d’accompagnement de l’Humain et, de plus en plus de professionnels du sanitaire, social, médico-social et du cheval font se forment et pratiquent à la médiation avec les équidés.

des porteurs de projets ainsi que les divers axes de la médiation équine développés par la FFE.

■ Programme

• Jeudi

d’équithérapie à la Direction de l’ASE (06).

Se positionner comme acteur de sa santé : la relation Cheval pour lutter contre le cancer.

Ethologique.

• Vendredi

Ouverture par Xavier de Moulins, journaliste de presse écrite et de télévision, animateur de télévision et écrivain. Agir contre les violences et le harcèlement grâce à la relation avec le cheval : prévenir et combattre.

Assistera-t-on à une victoire française cette année 2023 ? Qui succédera au couple belge Thibaut Spits Et King Van Essene ?

Le CSI se clôturera sur le Grand Prix Lorban/Ville de Maubeuge 155 cm, le dimanche. L’an dernier, Thibault Spits l’avait emporté avec le gris King Van Essene devant environ 5 000 spectateurs et sous le soleil. Il s’était classé devant son compatriote Dominique Hendrickx et Floris TN. Guillaume Foutrier, 3e sera le meilleur Français, associé à Corneska de la Falize. Assistera-t-on à une victoire française cette année 2023 ? Affaire à suivre…

Comme à l’habitude, un espace VIP sera disponible, sans oublier le village exposants, et les foodtrucks qui entoureront cette mythique piste en herbe dominant les fortifications Vauban.

Infos pratiques :

Entrée gratuite

Boulevard de l’Europe 59600 Maubeuge

Contact : 03 27 62 15 76

Du jeudi 15 au dimanche 18 juin

https://www.jumpingmaubeuge.com

CSO - VILLERS-VICOMTE (60) - 10-12 MARS

Thomas Lambert/ Thalie St Loise les meilleurs

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Stephane Leroty/ Victorius de Rima; 2. Antoine Helie/Elvaro de Lyons; 3. Antoine Helie/Bahia de Lyons; 4. Jonathan Chabrol/Evidence de Chamicy; 5. Stephane Leroty/Farendole.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Maxime Bosq/ Borubi du Givre; 2. Charlotte Couture/Believe In You*Supreme (Alias Beliere In You); 3. Amaury Vangeluwe/C’Est Malo; 4. Estelle Bernard/Gipsy Girl Db; 5. Marin de Surirey/ Ankara de l’Aire.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Camille Conde Ferreira/Flash du Puits; 2. Stephane Leroty/Victorius de Rima; 3. Valentin Marcotte/Kalanda

Ce constat a conduit la Fédération Française d’Équitation (FFE) à créer, en 2017, Cheval et Diversité, un service dédié « handicap, soins, sport-santé, accompagnement psychosociale et équicoaching » pour favoriser la mise en réseau et rapprocher les différents acteurs professionnels du cheval et de la médiation, développer et de valoriser l’ensemble des activités et fluidifier le parcours d’accompagnement des personnes. Deux jours de rencontres qui réuniront les professionnels – équithérapeutes - médiateurs équins, psychologues, éthologues, enseignants d’équitation, écrivains ou encore cavaliers de haut niveau… - pour échanger sur les leviers permettant de mettre en lumière le rôle du cheval dans les parcours de santé et de soins individualisés, l’accompagnement des acteurs et

LA RELATION AVEC LE CHEVAL : Rencontre entre l’Histoire & la Sociologie. Guillaume Henry : Ecrivain, historien du cheval et de l’équitation, instructeur d’équitation ; Seghir Lazri : Sociologue et journaliste sportif. CHEVAL & DIVERSITÉ : les projets et actions FFE. Déploiement du Programme Cheval et Altérité soutenu par le fonds de dotation Paris 2024, Engagement Sport-santé, Partenariat avec la Fédération Nationale des Sapeurs Pompiers de France, FNSPF QUAND LE CHEVAL ACCOMPAGNE L’HUMAIN : Construire ou restaurer le lien d’attachement : interactions, distance et sécurité émotionnelle.

Angèle Le Cadre : Psychologue et formatrice à l’institut de la parentalité ; Hélène Roche : Ethologue, spécialiste du comportement équin et autrice ; Marie Caucanas : Psychologue clinicienne, équithérapeute, équicoach, enseignante d’équitation spécialisée en préparation mentale ; Marianne Biagioli : Infirmière puéricultrice, médiateur équin, référente des activités

Marie-Ange Léophonte : Directrice générale Ligue contre le Cancer 31 ; Sophie Cha : Médecin du sport conseiller DRAJES, pilote du plan régional Sport-Santé Bien être, membre de le commission médicale FFE ; Catherine Mercier : Psychologue clinicienne, équithérapeute, équicoach. Synchroniser le fonctionnement physique, mental et émotionnel de l’Homme à celui du cheval.

Léa Meyer : Masseur-kinésithérapeute, praticienne en hippothérapie ; Nathalie Frilley : Enseignante d’équitation, équithérapeute, formée en psychopédagogie, DEA de physiopathologie humaine ; Daniela Tedde-Carrieri : Médecin rééducateur, médiateur équin.

Se révéler, se positionner : mouvement, art et cheval au service de l’expression psychocorporelle.

Julien Hardorock : Enseignant d’équitation, artiste équestre, Brevet Fédéral d’Encadrement Equitation Ethologique, formateur FFE, Médiation avec les équidés ; Garance Lutiau : Enseignante d’équitation, artiste équestre, Brevet Fédéral d’Encadrement Equitation

Vanessa Combreau : Cheffe de service du Pôle Services de suite à l’association l’Escale (79) ; Laurence Robert : Monitrice et dirigeante du Relais Equestre Equinoxe (79), membre de la commission de « lutte contre les violences et discriminations » du CNOSF ; Maëva Mazan : Chargée de mission Cheval&Diversité au Comité Régional d’Equitation de Nouvelle-Aquitaine ; Anne-Sophie Vrignaud : Psychologue clinicienne, médiateur équin équithérapeute. Séance de dédicace du livre « La nuit des pur-sang » par Xavier de Moulins.

Cultiver son intelligence relationnelle au service du mieux-être, de son épanouissement et de la performance.

Elodie Serpe : Equicoach, DU d’éthologie, ancienne officier de la marine nationale ; Céline Gerny : Cavalière de haut niveau para-dressage ; Anouk Canteloup : Cavalière de haut niveau concours complet d’équitation ; Marie Caucanas : Psychologue clinicienne, équithérapeute, équicoach, enseignante d’équitation spécialisée en préparation mentale ; Xavier de Moulins : Journaliste de presse écrite et de télévision, animateur de télévision et écrivain.

Propos conclusifs de Madame la Ministre Agnès Firmin le Bodo, Ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé.

CSO CYCLES CLASSIQUES - TOURS-PERNAY (37) - 14-15 MARS

Hosca du Barrois*Ifce meilleur 6 ans

Les équipes de Bel Air organisation ont reçu leur première rencontre SHF destinée aux jeunes chevaux et poneys de la saison à la mi mars. 472 jeunes de 4,5 et 6 ans ont disputé leurs premiers parcours.

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification SF+AA (2e tour) : 1. Honeymoon Hdn (Emerald Van’t Ruytershof)/Eliott Deuquet (179,20 €); 2. Hosca du Barrois*Ifce (Candy de Nantuel)/Nicolas Maynard Mch (169,20 €); 3. Holdup de Nantuel (Andiamo Semilly)/ Arthur Deuquet (161,20 €); 4. Harmony Van de Rock (Utah Van de Rock)/Youri Trotereau (156,80 €); 5. Hornett de Kerglenn (Windows Vh Costersveld)/Yann Louisy (154 €); 6. Hapolon du Mesnildot (Vigo Cece)/Lucie Mathieu (151,20 €); 7. Hamilton Dreams (Diamant de Semilly)/Arielle Neny (148,40 €); 8. Hespacito des Champs (Up To You)/Romain Moresve (140 €); 9. Helium de Baimont (Ogrion des Champs)/Romain Moresve (140 €); 10. Halmee des Nuages (Nervoso)/Edouard Chauvet; 11. Holl In de Glain (Upsilon)/Orlane Nadot (140 €); 12. Hipop de Carnaval (Rock’n Roll Semilly)/ Edouard Chauvet (140 €).

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140 €) : 1.ex. Hornett de Kerglenn (Windows Vh Costersveld)/

CSO - BONNEVAL (28) - 17-19 MARS

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Olivier Tharreau/Euronac du Plant; 2. Benoit Petitjean/Saphir de la Vallee; 3. Verane Nicaud/Bandy d’Ors; 4. manuel Godin/Beluga de Hus; 5. Baptiste Pommier/Galaad Tournerie.

Du côté des 6 ans, ils étaient 30 à passer devant les juges; seuls 4 d’entre eux réalisent le double sans-faute. Le plus rapide des doubles sans-faute sera l’étalon Hosca du Barrois*IFCE, un fils de Candy de Nantuel et Nobody des Peupliers par Totoche du Banney, sous la selle de Nicolas Maynard, cavalier à Saumur. En effet, la jument Honeymoon HDN, fille de Emerald

Les classements

Yann Louisy; Holy de la Cour (Candy de Nantuel)/Elodie Gondailler; Hosca du Barrois*Ifce (Candy de Nantuel)/ Nicolas Maynard; Hello Angels Ec (Windows Vh Costersveld)/Charles Henri Robert; Hamaco d’Ermac (Kannan)/ Maxime Le Guisquet; Hawaii Dream (Upsilon)/Edouard Chauvet; Helium de Baimont (Ogrion des Champs)/ Romain Moresve; Harmony Van de Rock (Utah Van de Rock)/Youri Trotereau.

6 ans qualification Autres (2e tour) : 1. Heliade de Riverland*Ifce (Dallas Vdl)/Nicolas Maynard Mch (58,19 €); 2. Malia*Ifce (Douglas)/David Gomez (53,46 €);

3. Magnelle II T (Casago)/Youri Trotereau (44 €); 4. Hiphop de Sancy (Vip de Cleudrain)/Ambre Difko (44 €).

6 ans qualification Autres (1er tour-58 €) :

1.ex. Apple Juice Chayote Z (Armitages Boy)/Lou Morali; Hiphop de Sancy (Vip de Cleudrain)/Ambre Difko; Raf Vd Helle (Veneur d’Isigny)/Elodie Gondailler; Magnelle II T (Casago)/Youri Trotereau; Quantogran Ps (Quantos)/Alienor Le Blond; Heliade de

Van’t Ruytershof (Bwp) et Queensea de Vanou par Easy Boy, montée par Eliott Deuquet, sera la plus rapide dans l’épreuve au chrono mais est à la faute dans le 1er tour. Harmony Van de Rock, une fille d’Utah Van de Rock et Barezille Van de Rock par Lutin du Hequet, réalise le deuxième meilleur temps des doubles sansfaute, sous la selle de Youri Trotereau.

Riverland*Ifce (Dallas Vdl)/Nicolas Maynard Mch; Paris du Maillet Z/Lou Morali.

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification SF+AA (120 €) : Jango Dl (Qlassic Bois Margot)/ Lukas Hourcade; Jivaro Nantuel (Tangelo Van de Zuuthoeve)/Arthur Deuquet; Jolisco (Rambler des Aucels Z)/ Marie Dagorne

4 ans qualification Autres (60 €) : Jane de Villiers (Upper Diam’s du Chai)/Yann Louisy.

5 ans qualification SF+AA (180 €) : Iryna Naliere

Ac (Diamant de Semilly)/Benjamin Guine; Isba de Nantuel (Chilli Willi)/Arthur Deuquet; Ideal de Paq (Diamant de Semilly)/Youri Trotereau; Isotope (Kannan)/Eliott Deuquet; Ivana de la Tuilerie (Topinambour)/Steven Brunet; Ivalo de Tourhamard (Andain du Thalie)/Victor Laroye; Ivoire de Fetan (Lamm de Fetan)/Antoine Lebourgeois

5 ans qualification Autres : pas de doubles sans-faute.

CSO-CIRCUIT CVL - TOURS-PERNAY (37) - 10-12 MARS

Doublé Félix Jarry Pro 2-Pro 3

W; 4. David Gonzalez Herrera/Foxtrot Hoy; 5. Nicolas Houzelle/Esprit des Lotus.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Thomas Lambert/ Thalie St Loise (0+0

GP Pro 3 (1,25 m) : 1.Vincent Leboeuf/Express d’Ozee; 2. maxime Boutron/Brocard Dela Chapelle; 3. Tiffany Dejax/Volverina Val Henry; 4. maxime Boutron/Bemol de B’Neville; 5. Joseph martin/Citadelle d’Allou.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Romain moresve/Finzydela mazure (0+0 et 45’’08); 2. Romain moresve/Eup And Go du Lavoir (0+4 et 43’’05); 3. Elodie Gondailler/Fancy de Marigny (0+4 et 46’’01); 4. manuel Godin/Beluga de Hus (0+8 et 44’’22); 5. Leila Pean/Clooney Vieux moulin (1 et 77’’02).

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Anthony Weigel/Un Prince d’Elite (0+0 et 39’’99); 2. Audrey morin/Uranie de Valette (0+0 et 42’’42); 3. Victor Deslandes/Douchka de marigny (0+4 et 39’’97); 4. Enola Barre Boiret/Elaalaa la marsa (0+4 et 41’’41); 5. Anais Cornet/Chacha moon d’Austral (0+4 et 42’’77).

GP Amat 1 (1,15 m)-Ci.R. : 1. Maxime Aubert/Fideoss de Kergane (0+0 et 30’’07); 2. Manon Lepigre/Rubis de Caverie (0+0 et 31’’59); 3. Julia Coutal/Quarinto (0+0 et 31’’80); 4. Marie Laure Gillardie/Gitane de Maucourt (0+0 et 32’’15); 5. Margaux Bourguignon/Fanta d’Auge (0+0 et 33’’20).

GP Amat 3 (0,95 m)-Ci.R. : 1. Lylou Nebout/Colt; 2. Lena Iguedjtal/Top Model Tout Court; 3. Delphine Morisset/ Audace du Genestel; 4. Kyllian Letrou/Chicago; 5. Sacha Gendron/Ariane du Chevrion. GP Amat Elite (1,25 m)-Ci.R. : 1. Sarah Desmoules/ Caligula Dimavi Z (0+0 et 31’’32); 2. Angele Paul Hazard/ Tecape du Breche (0+0 et 33’’44); 3. Fiona Jumeau/Candy Shop Eda Z (0+0 et 34’’49); 4. Florence de Mieulle/Bambi du Gravier (0+0 et 34’’94); 5. Sarah Desmoules/Durango

Danfer (0+0 et 35’’02).

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Felix Jarry/Firmament du Salbey (0+0 et 41’’54); 2. Mathilde Montginoux/Diwali de Runya (0+0 et 42’’72); 3. Arthur Deuquet/Festival Nantuel (0+4 et 40’’27); 4. Anne Rapinat/Bagheera de Kapa (0+4 et 41’’26); 5. Remy Deuquet/Ello Boy (0+4 et 45’’22).

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Felix Jarry/Adda Caesar; 2. Youri Trotereau/Guccia du Ter; 3. Julien Ferrand/Gotham Vd; 4. Marion Bourdoncle/Viking du Paitis; 5. Alexandre Chanal/Ce Sera de Joyeuse.

GP Amat 2 (1,05 m)-Ci.R. : 1. Pauline Pejot/Versailles Amor; 2. Lena Daudinet Paquet/Deffy

de Lilau; 3. Lila Rousseau/Udena Frenchy; 4. Josephine D Harambure/Azelle du Golfe; 5. Clementine de Faverges/Cayenne d’Ella.

et 39’’23); 2. Jade Laderach/Mezoetje (0+0 et 39’’38); 3. Stanislas de Zuchowicz/Cabri d’Elle (0+0 et 42’’31); 4. Valentin Marcotte/Camillo de Beussent (0+4 et 39’’03); 5. David Gonzalez Herrera/Vackanda de Lojou (0+4 et 41’’94).

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Severine Hernu/ Chipie de Tarsy Z; 2. Manon Sarazin/Baltazar de Sudais; 3. Alain Cosnier/Un Iscarioth; 4. Emma Lingner/Faverot; 5. Lea Turlan/Retador Ls la Silla.

Printemps de récompenses en Hauts de France

Jump’Est 2023 : J-15

Du 14 avril au 14 mai prochain c’est à Rosière-aux-Saline qu’il faut être pour la troisième édition de Jump’Est. Cet évènement, qui se déroule sur quatre week-ends consécutifs de compétition, accueillera comme à son habitude un CSI3* pour le plus haut niveau, et des nouveautés à ne pas manquer.

Le stade couvert de Liévin a été envahi dimanche 12 mars par 538 champions de France, d’Europe ou du Monde de la région, mis à l’honneur par le Comité régional d’Equitation des Hauts de France.

L’après-midi fut chargé d’émotion pour ces représentants d’une vingtaine de disciplines : Attelage, CSO, CCE, Dressage, Hunter, Mini Open, Voltige, Trec, Polo, Ride and Run, Endurance, Car-

rousel, Equiathlon, Parcours aventure, Aptitude Sport et Loisirs, Horse Ball, Pony Games, Equifeel, Equifun et Para Dressage. Les Cadeaux, Trophées et animations furent nombreux autour de stands. Etaient invités Agathe Cauet Miss NPDC 2022 et sa première dauphine Miss France 2023, Bérénice Legendre Miss Picardie 2022 et demi finaliste Miss France 2023.

De retour d’Espagne après trois jours d’examens pour accéder au grade de juge CSO International Level 2, Camille Ménard et Clément Storne reviennent avec ce précieux diplôme. Ils étaient

les deux seuls représentants français pour cette promotion exigeante et en anglais. Ils ne manqueront pas de continuer à partager leur enthousiasme et compétences dans les tribunes de jury. Le comité Olympique et Sportif de la Somme s’est réuni dans le cadre d’un temps fort à la Maison des Sports (Table Ronde sur la mixité dans le sport) a souhaité mettre en avant les femmes qui œuvrent pour le développement du sport sur notre territoire. Claudine Grat, dirigeante, gérant pour le comité d’équitation l’Equirando a été récompensée.

■ Du sport de haut vol Il y a deux ans, lors de la première édition, pas moins de quatre cavaliers olympiques avaient fait le déplacement au Pôle Hippique du Grand-Est pour prendre part à cette compétition. En 2022, la deuxième édition fut marquée par la victoire du meilleur de nos Français Julien Epaillard. Mais ce n’est pas le seul à s’être déjà rendu à Jump’Est, nous avons déjà pu apercevoir entre autres Philippe Rozier, Mégane Moissonnier, Simon Delestre, René Lopez, Pius Schwizer ou bien encore Abdelkebir Ouaddar.

Après un premier week-end qui accueillera un CSO National, ce sera du 27 au 30 avril que les meilleurs cavaliers nationaux et internationaux s’affronteront, notamment sur le Grand Prix 3* à 155 cm.

■ De grandes nouveautés

Cette année, la famille Rulquin a tenu à mettre l’accent sur les animations… Dîners-spectacles et soirées festives vont accompagner cette troisième édition.

Le premier week-end, lors du CSO National se tiendra une soirée Blind Test le vendredi soir et des DJs seront présents tout le week-end. Ce sera également le cas lors du week-end de fermeture du 12 au 14 mai.

Mais la grande nouveauté… vous pourrez la découvrir lors du CSI3* et du CSI2*. Non seulement l’espace VIP sera toujours accessible le midi, mais il sera également

les deux vendredis d’affilée ouvert à deux dîners-spectacles.

Le vendredi 28 avril, 230 personnes maximum auront l’occasion de vivre une soirée sur le thème de la découverte du monde. Spectacle et dîner tourneront autour de ce thème « World Discovery » pour le plus grands plaisir des personnes présentes.

La semaine d’après, le vendredi 5 mai, le dîner spectacle s’intitulera « Danse avec eux » …

Nelly Rulquin tenait à mettre tout particulièrement l’accent sur ces deux soirées : « Je voulais absolument que les personnes qui n’ont pas forcément le temps de se poser pour manger le midi car ils sont cavaliers, grooms, ou autre, puissent souffler le soir et se faire chouchouter ».

Ces deux dîners seront également l’occasion de déguster les plats de Marcotullio, traiteur de haut niveau du Grand-Est.

■ Infos Pratiques

- Site internet : https://www.jumpest.fr

- Réservation dîner-spectacle et/ou Espace

VIP : https://jumpest.shop

- Adresse : Rue du Pré Chapon

54110 Rosières-aux-Salines

- Entrée gratuite

- Dates : CSO National du 14 au 16 avril/ CSI3* du 27 au 30 avril/CSO SHF le 1er et 2 mai/CSI 2* du 4 au 7 mai/Dressage National du 12 au 14 mai.

Bataille acharnée entre Gilles Willemann et Hugo Petiot !

Quand l’expérience et la jeunesse se confrontent, cela donne de beaux duels ! C’est ce qu’il s’est passé du 16 au 19 mars dernier, à Ribeauvillé lors d’un concours de saut d’obstacles qui a tenu toutes ses promesses, où plus de 1 200 engagés étaient présents.

Le concours à Ribeauvillé débutait le jeudi 16 mars par des Warm-Up et s’ouvrait le lendemain sur les Cycles Libres SHF et des Préparatoires. Samedi, on rentrait dans le dur avec les épreuves Pro. Les hostilités ont tout de suite débuté entre le jeune Hugo Petiot et l’Alsacien Gilles Willemann sur la Pro 3 Grand Prix 120. Même si là, sur 44 partants, c’est le cavalier Jeffrey Laurent, pour l’écurie de Morgane Euriat, qui s’impose sur cette épreuve à deux phases avec sa nouvelle jument depuis cet été Chanel des Nepliers (Dollar Dela Pierre x Totoche du Banney). Sur cette première épreuve, Hugo Petiot, seulement âgé de 20 ans, se place aux deuxième et troisième places avec Spezze de Betze Z (Sir Obolensky Z x Air Jordan Z) et Gotha de Jarsay (L’Arc de Triomphe x Quaprice Boimargot Quincy). Gilles Willemann est relégué à la quatrième place, il montait Daikiri (Arioso du Theillet x Danton de Cosniere).

Le même jour, sur la Pro 2 Grand Prix

130, deux noms ressortent de la première à la cinquième place : ceux de Gilles et Hugo… Cette fois, c’est Gilles qui prend l’avantage avec son cheval de 15 ans Chopin d’Hyrencourt (Udancer Hero x Ogano Sitte). Hugo parvient à se hisser à la deuxième marche associé à la toute bonne Villa de Riverland (Lauterbach x Le Tot de Semilly). Le bai de 8 ans Sting Hero Z (Stetter x Echo Van t Spieveld) se classe troisième sous la selle de Gilles Willemann. S’en suit dans ce classement, face à 68 autres couples, Hugo avec l’étalon italien Quebeck Della

Caccia (Quaprice x Canturo) ainsi que Gilles et Belphegor d’Ouilly (Nabab de Reve x Kronos d’Ouilly).

Pour l’épreuve reine, le dimanche, une Pro 2 Grand Prix 135 sur deux manches, Gilles et Chopin d’Hyrencourt réalisent un doublé avec, ici, près de deux secondes d’avance sur son principal adversaire du week-end, Hugo Petiot, qui encore une fois monopolise le reste du podium avec Quebeck Della Caccia et Villa de Riverland. Il prend également la quatrième place avec Vici

Jem Liberty (Quool du Bois Margot x Phosph’Or), son hongre SF de 14 ans. L’expérience de Gilles Willemann, la vivacité du jeune Hugo Petiot, c’est certainement un beau spectacle qu’ont offert les deux cavaliers aux spectateurs venus au PG Team Équitation.

■ Hugo Petiot, un piquet bien rempli Coach et cavalier professionnel à seulement 20 ans, Hugo Petiot a débuté sa saison 2023 le 16 mars dernier à Ribeauvillé. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était bien accompagné…

Au total, 10 chevaux l’accompagnaient. Et il y en a pour tous les goûts !

Des écuries Petiot étaient présents Quebeck Della Caccia (Quaprice x Canturo), âgé de 12 ans, qui enchaîna les podiums l’année dernière, Villa de Riverland (Lauterbach x Le Tot de Semilly), une jument de 14 ans qui évolue avec Hugo depuis déjà 4 ans, ou encore l’étalon gris Diapason de Jarsay (Qlassic Bois Margot x Quaprice Boimargot Quincy), plusieurs fois classé au Jump’Est de Nancy l’année dernière.

Sans oublier les jeunes... La jument Gotha de Jarsay (L’Arc de Triomphe x Quaprice Boimargot Quincy), qui appartient aux écuries Petiot a toujours été sous la selle de Hugo depuis ses débuts en 2021.

Elle s’illustre sur des podiums 120 cm à 7 ans.

L’étalon de 7 ans, débuté par Hugo, Gabelou des Salines, fils de Huppydam des Horts par Espoir de Semilly, finit sans-

faute sur une Préparatoire 110 cm. Troisième 7 ans, le hongre Spezze de Betze Z (Sir Obolensky Z x Air Jordan Z), qui a tout appris avec Hugo débute la saison par un triple sans-faute. À 8 ans, la jument Jackpot Crazy (Dibadu L x Levantos I) assure également trois tours sans pénalité. Il montait également l’étalon de 5 ans Italiano Shandrani (Day by Day, Bwp x Narcos II), sans-faute sur 105 cm, un cheval prometteur qui a de quoi rendre fier son propriétaire et naisseur Mathieu Roll. Enfin, Houp’s Big Boss (Quickly de Kreisker x Embassy II), la toute jeune recrue d’Hugo de 6 ans finit également son week-end sur un double sans-faute. C’est un piquet bien complet que nous a présenté le jeune cavalier !

F. Pamart

Les classements

GP

: 1. Gilles Willemann/Chopin d’Hyrencourt;

Caccia;

Petiot/Villa de Riverland;

Z;

Willemann/Belphegor d’Ouilly.

Pro 2 (1,35 m) : 1.

Willemann/Chopin d’Hyrencourt; 2.

Della Caccia;

Julien Epaillard/Gracieux du Pachis, vainqueur du 2* en 2022 CSO - RIBEAUVILLÉ (68) - 16-19 MARS

Pro 3 (1,20 m) : 1. Jeffrey Laurent/Chanel des Nepliers; 2. Hugo Petiot/Spezze de Betze Z; 3. Hugo Petiot/Gotha de Jarsay; 4. Gilles Willemann/Daikiri; 5. Claudia Kraus/Felicity 39. GP Pro 2 (1,30 m)

2. Hugo

3. Gilles Willemann/Sting Hero

4. Hugo Petiot/Quebeck Della

5. Gilles

GP

Gilles

Hugo Petiot/Quebeck

3. Hugo Petiot/Villa de Riverland; 4. Hugo Petiot/Vici Jem Liberty; 5. Perrine Dagorn/Copek. GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Rose Salomon/Baryton Breton; 2. Alizee Baeumlin/Number One; 3. Louise Christen/Djohn du Banney; 4. Marie Mertz/Catapulte de Clamens; 5. Sonny Brodelle/Turbo de la Vanrie.

LePodiumPro2135(©PGTeamÉquitation)

Claudine Grat (© CDE Somme)

Véro Lecocq

Une partie des champions Cre Hauts de France 2022 (© Myzoom)

Camille et Clément en Espagne (© Clément Storne)

Top les éleveurs lorrains

Grands moments d’émotion lors du Saut Hermès à l’occasion de l’hommage international rendu à Hermès*Ryan, le fabuleux « petit » cheval, deux fois vainqueur du Grand Prix du Saut Hermès avec Simon Delestre, son cavalier historique. Ryan des Hayettes, découvert par Philippe Berthol qui le confia à Simon pour le grand sport a en effet fait ses adieux à la piste. Douze ans de vie commune, et quelle vie pour ces deux seigneurs de la piste ! « J’ai essayé d’être à la hauteur de son talent, dira Simon. C’était un guerrier, un cheval de légende, le meilleur de toute l’histoire des sports équestres. Il fait partie de la famille et restera près de moi ». Il a fait ses derniers tours d’honneur avec une énergie folle sous les applaudissements du public debout. Baptème du feu 5* pour deux

chevaux issus des élevages lorrains engagés dans le Grand prix : Brazil du Mezel né chez Lucien Hecht et Cheyenne de la Violle né chez Sandra Perrini et Hugues Bonvalot dans les Vosges. Brazil sous la selle de François-Xavier Boudant réalise et un tour parfait et se qualifie pour le barrage où il termine à la 9e place. Commentaires de F-X « On a fait la grosse épreuve le premier jour, le cheval était sans-faute, j’avais plutôt des bonnes sensations : je l’ai laissé au repos le samedi pour garder un peu de fraîcheur pour le Grand Prix. Le premier tour s’est plutôt vraiment bien déroulé. Je connais bien mon cheval maintenant je savais qu’il était capable de faire bien sur ce genre de parcours. au barrage, petit incident de parcours j’ai perdu mon étrier à la réception du 1 et du coup j’ai fait la moitié du barrage sans étrier c’était

un peu moins facile et ce qui explique les deux fautes. Il a sauté super, je suis vraiment content. Content de la performance, surtout du premier tour où je me suis senti assez à l’aise. Le prochain gros objectif ça va être le Championnat de France, on va faire 2 concours avant, et puis après il faut qu’on décide un peu avec l’encadrement national d’un programme. C’est un cheval généreux qui a toujours envie de bien faire ».

Quant à Cheyenne, il a montré toute sa force et son aisance avec son nouveau cavalier, le Brésilien Yuri Mansur. Deux fautes de jeunesse le privent de barrage. Prochaines sorties, les GP du Global Champion Tour de Miami et Mexico que son naisseur ira observer. Bravo, les éleveurs lorrains.

Etienne Robert

Deux gagnants pour le prix d’un

Grosse affluence pour le premier concours de la saison à La Vannoue qui mêlait à son concours de CSO Amateurs-Pros des cycles libres. Près de mille engagés en tout, pour 300 jeunes chevaux. Deux vainqueurs exaequo clôturent le Grand Prix Pro 2, Farid Alejandro Hernandez Herrera avec Ella des Cabanes et Loïc Astahoff avec Fidji de Flusel.

On a frôlé le duel lors du Grand Prix Pro 2... Le premier parcours du Grand Prix à barrage, concocté par Davy Thiringer, ne permettait en effet pas de traîner, et plus d’une dizaine des 37 cavaliers engagés s’y

feront piéger. Ils resteront deux à ne faire tomber aucune barre à terre et dans les temps impartis. Et ils préféreront en rester là. Farid Alejandro Hernandez Herrera, le cavalier du Saulcy était le plus rapide des deux, avec Ella des Cabanes, qu’il débuta à 5 ans, et qui lui offrit depuis un beau palmarès. Elle débute sa saison de 9 ans avec le même talent et la même détermination : deux concours deux victoires : après le Grand Prix Pro 2 de Cheval Expo à Nancy le 28 janvier, la fille du Holsteiner Canturo (x Hurlevent, SF) s’impose dans le Grand Prix Pro 2 de Cheminot. On ne saura donc pas lequel aurait été plus rapide, Loïc Astahoff ne l’affrontant pas avec une autre jument, de 8 ans celle-là, Fidji de Flusel (Contendro, Holst x Elan de la Cour SF), qu’il montait pour la première fois en concours, Apolline Cozien ayant couvert la saison des 7 ans la saison dernière.

CSO HARAS DE LA VANNOUE-CHEMINOT (57) - 24-26 MARS

C. Robert

Farid et Ella des Cabanes en 2022 à Rosières, sur 1,45 m

Ryan en famille (© ER)

Cheyenne de la Violle/Yuri Mansur (© ER)

Brazil du Mezel/F-X Boudant (© ER)

DRESSAGE - MÂCON CHAINTRÉ (71) - 10-12 MARS

Week-end décoiffant pour les dresseurs

Jura Rock’N’Horse : premier avant-goût

Le Jura

La première rencontre de dressage du Circuit Bourgogne-Franche-Comte s’est tenue du 10 au 12 mars et le moins que l’on puisse dire c’est que ce fut un week-end décoiffant ! Obligeant les organisateurs à stopper le concours jusqu’à remonter une piste en indoor, sans aucunement perturber plus que cela la marche des épreuves. Un exploit, quand l’on sait que Mâcon accueillait pas moins de 632 engagés, soit 30 % de plus que l’édition précédente...

Gérard Medolago, Président de la Commission Dressage du CRE Auvergne Rhône-Alpes, a félicié les organisateurs pour leur professionnalisme : « Vendredi, la météo tempétueuse a obligé une interruption de séance le temps de remonter une piste indoor, une opération rondement et rapidement menée par les équipes de Mâcon Chaintré Events. Dès le lendemain, la compétition s’est poursuivie sous de meilleurs auspices sur les quatre rectangles installés pour accueillir le programme Club, Amateur, Pro, Para Dressage et Jeunes Chevaux ! » Prochain rendez-vous du Grand Régional Dressage AuvergneRhône-Alpes du 19 au 21 mai sur le site d’Equivallée à Cluny.

Gérard Medolago, Président Commission Dressage et CRE Auvergne Rhône-Alpes

Les classements

Critérium Amat 1 : 1. Yolène Saulnier/ Deseado TD; 2. Asya Bonet/Cash du Garon; 3. Eric Cano/Fioretto Deluxe M.

Critérium Amat 2 : 1. Chrystel Attali/Kiolita; 2. Margaux Tonadre/Hautbois de Cotte; 3. Isabelle Dareux Belvegue/En Ex Voto Bel’Air.

Critérium Amat 3 : 1. Charlotte Jo Gavard/Calypso Utopia; 2. Muriel Mavridis/Minos; 3. Noémie Boymond/Choice Z. Grand Régional Pro Elite : 1. Caroline Brun/Freedom Coolhorses; 2. Sophia Moreau/ Enigmatic W; 3. Marie Charlotte Blaire/Sweet Dream LH.

Grand Régional Pro 1 : 1. Julie Hazan/ Toronto St Amour; 2. Ludivine Barbieri/Alvaro di Marquiso; 3. Charlotte Daval/Impar II. Grand régional Pro 2 : 1. Alexia Mayer/

Rock’n’Horse est de retour cette année, à Courlans dans le Jura du 27 juillet au 5 août 2023. Découvrez en avant-première les premiers éléments de son programme. Cet harmonieux mariage de sports équestres, de spectacle et de rock se déroulera en deux temps : 4 jours de CSI4* et 1* du 27 au 30 juillet, émaillé de spectacles équestres, et deux jours de concerts rock le week-end suivant.

■ Jumping 4* et 1*

Côté sport… un jumping international de niveaux 4* et 1* est prévu du 27 au 30 juillet, le programme sera bientôt communiqué.

■ Spectacles équestres

Les 28 et 29 juillet pendant le CSI se dérouleront deux soirées de spectacles équestres, animées par trois invités de marque :

• Lorenzo, véritable pilier de la famille du spectacle équestre. Il a défié la gravité sur les plus belles pistes d’Europe et du monde.

• Mélanie Bayle présentera un spectacle autour des chevaux

Camargue qui alliera dressage et art équestre mais aussi technique et rapidité.

• Sefer et Ferreira, Jérôme et Kevin, vous proposeront un numéro de voltige en liberté dévoilé lors des Crinières d’Or du salon d’Avignon 2023. Ouverture au public à partir de 20 h, début des représentations à la nuit tombée (vers 21h30).

■ Concerts Là aussi, la programmation tient ses promesses.

Le vendredi 4 août, vous pourrez retrouver Pocketfull of Funk, La Caravane Passe et Chico & les Gypsies. Le lendemain samedi 5 août, place aux solos avec Dom Ferrer, Axel Bauer et Hubert-Félix Thiéfaine.

Food Trucks, restaurants et buvettes, ainsi qu’un espace VIP seront présents tout au long du festival !

■ Infos pratiques Lieu : 666 Rue du Poissonnard, 39570 Courlans Dates : du 27 juillet au 5 août https://rocknhorsescourlans.com

CSO - CLUNY BY EQUIVALLÉE (71) - 17-19 MARS

La Société Lédonienne se prépare

Fantasy; 2. Matthieu Menelot/Atchoum Bonneille; 3. Sandie Le Bouvier/Richard. Grand régional Pro 3 : 1. Alexia Stullein/ Bella Josi L; 2. Flore Valarin/Furstina; 3. Joseph Lalauze/John C. Sollenburg. Grand régional Amat Elite : 1. Aube Lacroix/Cristal; 2. Elisabeth Virgilio/Dark Diamond 79; 3. Virginie Berthet/Viking de Miss. Grand Régional Amat 1 : 1. Layla Schmid/Diamanti; 2. Patrick Niel/Evidente; 3. Daphné Bigan/Friedland de Tal. Grand Régional Amat 2 : 1. Camille Michel/Don Silver; 2. Lilou Carroux/Clyde; 3. Flavien Lalauze/Socrate Landais. Grand régional Amat 3 : 1. Flore Juan/ Eclat de L’Aubois; 2. Helea Ferrand/Boliche des Gachots; 3. Lilou Carroux/Kajendy O.

Cyril Bouvard et Fouquets de Champloue

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Fabien Debost/ Badula de l’Autrot; 2. Alexandre Cuisinier/ Early Bird; 3. Selene Bataille/Pacino Spring; 4. Lallie Rinaldi/Czar du Mont d’Etrier; 5. Claire Fontanel/Cachotiere Riverland.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Sephora Tucci/ Charmingmood Depaq; 2. Marie Perron/Bailey’s

GP

GP

CSO CYCLES CLASSIQUES - MÂCON-CHAINTRÉ (71) - 14-16 MARS

(1,25

Hermès de la Trigalle, meilleur de sa classe

534 jeunes chevaux ont disputé leurs premiers parcours sur les beaux terrains de Mâcon-Chaintré, aux pieds du château, sous l’égide de la SHF. Belle fréquentation, légèrement supérieure au concours jeunes chevaux qui s’était tenu au mois de mai la saison dernière.

Du côté des 6 ans, des trente-trois sujets ayant effectué les deux tours, on dénombre 9 doubles sans-faute. Parmi eux c’est Hermès

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification SF+AA (2e tour) : 1. Hicare Messipierre (Ulyss Morinda)/Thibault

Thevenon; 2. Hermes de la Trigalle (Padock du Plessis)/ Yannick Naud; 3. Hermes de Chasnay (Catchar Mail)/Benjamin Hoste; 4. Harwen d’Albain (Canabis d’Albain)/Camille Branchard; 5. Hanny du Villaret (Sandro Boy)/Zakaria Hamici; 6. Happy du Hac (Quartz Adelheid Z)/Thibault

Thevenon; 7. Hiyanki des Rondets (For Pleasure)/Fabien

Debost; 8. Hombre s’Carpe Diem (Beluga de Folie)/Zakaria Hamici; 9. Herera l’Aisy (Ascot des Ifs)/David Astorg Ely;

10. Hitot de Chivallet (Balou du Rouet)/Gaetan Scrive;

11. Hornett du Marronier (Windows Vh Costersveld)/ Karim Assesse; 12. Hepson Vivelle (Diamant de Semilly)/ Charles Aubri Chavet; 13. Hashtag Belleplace (Sisley de la Tour Vidal)/Antoine Lombard; 14. Htag du Sornin (Sandro Boy)/Philippe Bernard; 15. Harry de Kezeg (Diamant de Semilly)/Philippe Bernard; 16. Henriette Varennes (Kannan)/Jean Baptiste Martinot; 17. Helios la Goutelle (Diamant de Semilly/)/Gaetan Scrive; 18. Heresie Merze (Romeo de Villaret)/Marie Lou Follenfant; 19. Habanero Merze (Romeo de Villaret)/Marie Lou Follenfant; 20. Highlight du Sud (Emerald Van’t Ruytershof)/Aurelien Comte.

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140 €) :

1.ex. Hickstead de la Claye (Ogrion des Champs)/Da-

de la Trigalle qui sera le plus rapide sur le second tour au chrono. Cet étalon pur SF, fils de Padock du Plessis et Reveuse de la Trigale par Col Canto, est né chez Julien Frigot dans la Manche et a connu les deux saisons précédentes un entraînement très modeste, monté par Yannick Naud. Deux autres jeunes chevaux tiennent le haut du pavé : l’étalon Hermes de Chasnay, né chez Huguette et Simon Girardon, est un fils de Catchar Mail et Ullie de Chasnay par le Kwpn Lupicor ; il était sous la selle de Benjamin Hoste et réalise le 3e meilleur chrono ; il est suivi de la Jument pur SF Harwen d’Albain, une fille de Canabis d’Albain et Virgule des Prés par Quartz du Chanu, montée par le

Les classements

vid Astorg Ely; Hermione de Marigny (Kannan)/Thibault

Thevenon; Hot Cream Villers (Ideal de la Loge)/Damien

Demaison; Hashtag Belleplace (Sisley de la Tour Vidal)/

Antoine Lombard; Harwen d’Albain (Canabis d’Albain)/ Camille Branchard; Hot Savoie (Candy de Nantuel)/Victoire Echelard; Hepson Vivelle (Diamant de Semilly)/Charles Aubri Chavet; Hope Karef (Sandro Boy)/Claire Fontanel; Hip Hop d’Oz (Con Air)/Olivier Gaillard; Hermes de la Trigalle (Padock du Plessis)/Yannick Naud; Highlight du Sud (Emerald Van’t Ruytershof)/Aurelien Comte; Herera l’Aisy (Ascot des Ifs)/David Astorg Ely; Hombre s’Carpe

Diem (Beluga de Folie)/Zakaria Hamici; Habanero Merze (Romeo de Villaret)/Marie Lou Follenfant; Hermes de Chasnay (Catchar Mail)/Benjamin Hoste.

6 ans qualification Autres (2e tour) : 1. Edweena de l’Ouze Z (Emerald Van’t Ruytershof)/Thomas Leveque (67,38 €); 2. Ruby Of The Paddocks (Kannan)/Thomas Leveque (62,43 €); 3. Asmara Rouge Z (Alcatraz’jac)/Victoire Echelard (59,95 €); 4. Lugano Sitte (Tangelo Van de Zuuthoeve)/J Christophe Galet (55 €); 5. Ceylon Island (Clarimo)/Zakaria Hamici (55€); 6. Haika de Caprais (Decide de Brunet)/Zakaria Hamici (55 €); 7. Albadelys Z (Aganix du Seigneur)/Benjamin Hoste (55 €).

6 ans qualification Autres (1er tour-58 €) :

1.ex. Haika de Caprais (Decide de Brunet)/Zakaria Ha-

cavalier de Lons le Saunier, Camille Branchard. Du côté des autres studbooks, 9 ont effectué les deux tours ; 3 d’entre eux sont doubles sans-faute : deuxième meilleur chrono (derrière Edweena de l’Ouze Z, également montée par Thomas), la jument Bwp Ruby Of The Paddocks, une fille de Kannan et Cannelle de Lison par le Holsteiner Carthago, sous la selle de Thomas Leveque a effectué seulement quelques parcours en 2021 et 2022. 3e au chrono, la jument Asmara Rouge Z, née chez Xavier Leredde, est une fille d’Alcatraz’jac (ps) et Vereva Rouge (sf) par Manillon Rouge (sf), montée par Victoire Echelard.

mici; Ruby Of The Paddocks (Kannan)/Thomas Leveque; Ch’airie Vd Weyer Rp Z (Cicero Z)/Eddy Seguin Maure; Ceylon Island (Clarimo)/Zakaria Hamici.

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification SF+AA (120 €) : Jaguar de la Valiere (Canabis d’Albain)/Franck Deschenaux; Jadis (Nick Delaunay)/Francois Vintejoux.

4 ans qualification Autres (66 €) : Toute Belle Jm (Ermitage Kalone)/Anouk Kort.

5 ans qualification SF+AA (180 €) : Ialta de Pessomie (Beluga de Folie)/Zakaria Hamici; Iacapa de Blondel (Lauterbach)/Thibault Thevenon; Imhotep de Hus (Windows Vh Costersveld)/Geoffroy Bouret; Irresistible Caraibes (Balou du Rouet)/Loic Mordasini; Invicto de la Valiere (Sandro Boy)/Lalie Rinaldi; Ipanema de Neuville (Mylord Carthago)/Thibault Thevenon; Indya Karwin (Cristallo)/Zakaria Hamici; Ideale du Coteau (Untouchable)/Thomas Leveque; Indiana du Montceau (Upsilon)/David Astorg Ely; Ideal de Fuyssieux (Catchar Mail)/ Geoffroy Bouret; Id’m Saugets (Canturo)/Charles Aubri Chavet; In Love des Cabanes (Ogrion des Champs)/ Franck Deschenaux; Intrepide Varennes (Candy de Nantuel)/Jean Baptiste Martinot. 5 ans qualification Autres : pas de doubles sans-faute.

Pour la 32 e année et toujours organisé par la Société Lédonienne de Concours Hippiques – SLCH (association sportive loi 1901) et sa centaine de bénévoles présents sur place durant l’évènement, Lons-le-Saunier ouvre ses portes du 8 au 11 juin 2023 au Jumping International de Lons-le-Saunier, un des événements majeurs de la ville.

Constituant le cadre idéal pour une telle manifestation, le parc municipal de Montciel situé sur les hauteurs de la ville n’a cessé d’évoluer depuis le premier concours hippique organisé en 1984. La rénovation complète du terrain en 2017 a rendu ce lieu incontournable pour l’élite du saut d’obstacles.

Le programme sportif propose depuis quelques années, parmi les 17 épreuves des CSI ***, CSI * et CSI 7YH :

• 3 épreuves comptant pour le classement mondial des cavaliers Longines Ranking, • des épreuves spécialement dédiées aux jeunes chevaux de 7 ans

• le Grand Prix qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024 et le Championnat D’europe 2023.

CSO -

Le soutien de la Ville de Lons-leSaunier, d’ ECLA - Lons Agglomération, du Conseil Départemental du Jura, du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, de partenaires fidèles et très motivés permettent aux bénévoles de la Société Lédonienne de Concours Hippiques de pérenniser cette manifestation de très haut niveau.

En parallèle de ces épreuves sportives, des animations seront offertes avec notamment pour les plus jeunes, la découverte du cheval et des baptêmes poneys (offerts). Ce concours est donc un savoureux mélange de professionnels, de bénévoles, de néophytes, de curieux : une population éclectique qui vibre pendant 4 jours d’épreuves, sans oublier bien sûr, les principaux acteurs de ce rendez-vous : les partenaires, les cavaliers, les soigneurs, les propriétaires, et bien sûr les chevaux.

DOLE (39) - 17-19 MARS

Benoit Cernin, la gagne avec Danaide de Rueire

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Clement Frerejacques/Bimbo de Lara; 2. Benoit Cernin/ Danaide de Rueire; 3. Clement Frerejacques/ Val Kilmor; 4. Alexandre Fontanelle/Hamlet Cooper/Gregory Rulquin/Verdi des Forets.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Jade Constant/ Cascadi; 2. Juliette Labbey/Furka du Murier; 3. Lou Anne Charlet/Bacara d’Amaury; 4. Romane Bouchet/Icoon Van de Plataan; 5. Lena Griffon/Caprice d’Odival. GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Jessica Aellen/Feeling de Hus Z; 2. Alexandre Fontanelle/Sand Di Vallerano; 3. Alexandre Fontanelle/Kyra Rosa; 4. Benoit Cernin/Kamanta B; 5. Elora Schmitter/Extra de Pleville.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Camille Piat/Lila Vd Withoeve (0+0 et 37’’32); 2. Lena Griffon/Emeraude River H (0+0 et 38’’23); 3. Holiana Parrot/Up Wendy (0+0 et 39’’21); 4. Clara Moissonnier/Urtbreaker de Lara (Alias Urtbreaker du Cara) (0+0 et 39’’54);

5. Antoine Roussel/Aussi Jolie Que Toi (0+0 et

39’’66).

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Benoit Cernin/ Danaide de Rueire (0+0 et 34’’85); 2. Benoit Cernin/Dynamite du Miral (0+0 et 35’’39); 3. Clement Frerejacques/Bimbo de Lara (0+0 et 35’’69); 4. Elora Schmitter/Unenative de Virton (0+0 et 43’’25); 5. Brice Brassart/Enchanteleur d’Aurois (0+4 et 33’’88).

du Closey; 3. Elisa Dejob/Domsalto des Nauves; 4. Mathieu Menestrier/Danseur des Roys; 5. Mathieu Menestrier/Aloes de la Joux.

Amat Elite

m) : 1. Emma Reiff/Energy; 2. Jean Marc Manzoni/Fonske; 3. Mathieu Menestrier/Danseur des Roys; 4. Pierre Ampaud/Poly Quint; 5. Eliza Richard/ Latinaleone Vh Wimpelhofz.

Pro 2 (1,35 m) : 1. Cyril Bouvard/Fouquets de Champloue; 2. Lalie Saclier/Ultra Blue de Jaurand; 3. Cyril Bouvard/Elegant Gypsy de Lure; 4. Cyril Bouvard/Eldorado du Feugre; 5. Benjamin Hoste/Espoir des Cyclades.

(© Lucile Purro)

CSO - ST ETIENNE UNIEUX (42) - 17-19 MARS

La Pro 2 à Eve Segear/ L’Arcane de Chandor

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Hugo Cheynet/ Fly Away Chanteloube; 2. Eve Segear/L’Arcane de Chandor Z; 3. Nicolas Gerke/Ascalys de Reve; 4. Maya de Veron de la Combe/ Goldame d’Aubigny; 5. Hugo Cheynet/Django de Narush.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Bertrand Grumiaux/Booba des Cimes Z; 2. Philippe Robin/ Vitamine du Frety; 3. Mathilde Gellet/Belladone du Joug; 4. Antoine Bougault/Eclair du Marclet; 5. Marie Portailler/Vanda d’Esthubea.

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Mehdi Benbiga Debauge/Farha Trois; 2. Eric Mondange/Krateros J.P; 3. Olivier Gouverneyre/Cocaine; 4. Gaelle Dauphant/Egerie de Rossinante; 5. Olivier

Xavier Filhol : le sang, rien que le sang

Gouverneyre/Quintero Sw.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Eve Segear/

L’Arcane de Chandor Z (0+0 et 38’’24); 2. Amandine Rosenstiel/Vega des Joncs (0+0 et 41’’73); 3. Bertrand Bougault/Cash Lulu

d’Aubigny (0+4 et 39’’75); 4. Hugo Cheynet/ Fly Away Chanteloube (0+16 et 59’’32); 5. Nicolas Gerke/Ascalys de Reve (1 et 81’’89).

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Maya de Veron de la Combe/Goldame d’Aubigny (0+0 et 44’’72); 2. Mathilde Gellet/Belladone du Joug (0+8 et 40’’74); 3. Noemie Chandy/ Coquin de Vigneul (0+8 et 44’’17); 4. Maya de Veron de la Combe/Eucalyptus (4 et 81’’75); 5. Marine Segura/Flash (8 et 95’’15).

CSO - ROANNE (42) - 3-5 MARS/10-12 MARS

Premiers parcours de la saison

3-5 mars

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Fabien Debost/ Forever de l’Autrot; 2. Fabien Debost/Badula de l’Autrot; 3. Fabien Debost/Garance de Vizy; 4. Eline Sery/Grease Vd Wolvendries; 5. Mathias Vedrines/Dynastie Margot.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Louis Perreau/

Julia; 2. Paulin Michon/Cotice de Felines; 3.

Charlene Barraux/Elstir des Isles; 4. Charline

Breda/First de Laroze; 5. Marie Alix Lemoine/

Cadence du Vallavan.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Benoit Cernin/ Finesse de Maugre (0+0 et 37’’20); 2. Fabien

Debost/Badula de l’Autrot (0+0 et 38’’48); 3. Fabien Debost/Aston de Chevigny (0+0 et 39’’75); 4. Florence Bord/Next One de Paep

Z (0+0 et 45’’71); 5. Olivier Perreau/Dream

Boy d’Aiguilly (0+4 et 35’’75).

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Nathan

Quivaux/Flore de l’Horne (0+0 et 38’’42);

2. Paulin Michon/Cotice de Felines (0+0 et 39’’60); 3. Katherine Bourgier/Fedra d’Aubigny (0+0 et 39’’68); 4. Marie Bailly/Ellindra des Roys (0+0 et 46’’55); 5. Lucie Dupuy/Chanel Gesmeray (0+4 et 37’’11).

Xavier Filhol est un « homme de cheval ». Installé à Anse (69) depuis l’hiver 1984, il y a créé l’élevage du Leynard. Son atout phare ? L’étalon Selle Français, Lucifer Platière. Rencontre avec cet infrangible passionné de chevaux et de sport.

10-12 mars

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Sacha Thinard/ Chiquita d’Aiguilly; 2. Fabien Debost/Badula de l’Autrot; 3. Benoit Cernin/Danaide de Rueire;

4. Martin Corgne/Mister V D Watertoren; 5. Benoit Cernin/Elixir du Bary.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Marie Eyraud/ Venus de la Carte; 2. Axelle Bourquin/Belle de Malpas; 3. Camille Rodery/Vip Junior; 4. Nathan Quivaux/Flore de l’Horne; 5. Margaux Tixier/Gioullietta Courcelle.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Olivier Perreau/ Dream Boy d’Aiguilly (0+0 et 40’’16); 2. Benoit Cernin/Danaide de Rueire (0+0 et 40’’43); 3. Olivier Perreau/O Ziezo Db

NOUVELLE-AQUITAINE

Equitaine valorise la filière

Certains vous diront qu’on ne naît pas éleveur : on le devient, par amour des chevaux. Xavier Filhol est assurément un de ceux-là car il aime son métier qu’il ne considère pas comme un « métier-passion ». « Lorsque j’annonce aux gens que je suis éleveur, on me rétorque souvent que mon métier est facile car il s’agit de ma passion. Effectivement, c’est une passion, mais cela n’enlève en rien les difficultés du métier ». Avec détermination, Xavier développe son élevage en parallèle de son activité de centre équestre et d’écurie de propriétaires, le tout sur une trentaine d’hectares, au cœur du Beaujolais.

1985 sonne l’heure de sa première naissance : « Une propriétaire est arrivée chez moi avec sa jument pleine. J’ai acheté la mère et son poulain. A l’époque, je n’avais pas dans l’idée d’en avoir beaucoup. », se souvient Xavier.

Mais avec les chevaux, rien n’est écrit. Petit à petit, les poulinières remplissent les prés de l’élevage. Pendant plusieurs années, Xavier choisi des étalons de tous les horizons, expérimentant tel ou

tel croisement. « J’ajoutais à ces poulinières à l’aise sur les barres un peu de souche anglo-arabe car j’ai toujours apprécié la qualité de cette race. »

2015 marque alors un tournant dans l’aventure : « J’ai décidé de suivre une formation d’inséminateur au Haras du Pin et dans la continuité, j’ai eu l’opportunité de récupérer Lucifer Platière en tant que reproducteur. L’étalon SF avait tourné en CSI avec Julien Gonin et Nadja Peter Steiner. Il avait donc de la qualité. Son très bon papier (Quidam de Revel et Toile Platiere par Uriel et Étoile Platiere par Tanael) 100% SF m’a tout de suite plu car le croisement Quidam/Uriel a déjà fait ses preuves. »

Ses premiers produits nés à l’élevage ont donc aujourd’hui 5 ans.

« Tous sont dotés d’une très bonne ligne du dessus et font preuve d’un bon coup de saut. En revanche, Lucifer ne produit pas de grands poulains. C’est généralement la jument qui détermine la taille de leur progéniture : si la mère est petite, le poulain sera petit. Mais chacun possède un rein solide, et n’est-ce pas un critère fondamental dans le sport ? » sourit Xavier.

Dotés d’un bon mental, tous les produits de Lucifer Platière nés à Anse sont plaisants à monter à l’image d’un de ses fils, âgé de 2 ans dans lequel Xavier met beaucoup d’espoir. Il s’agit de Quebec du Leynard, né d’une sœur de Prince de la Mare.

« Je ne suis pas déçu de la production de Lucifer depuis qu’il assure la monte chez nous. D’ailleurs, certains produits concourent également en

complet car les chevaux performants en haut niveau au sein de cette discipline correspondent le plus souvent à des chevaux de saut d’obstacles améliorés. »

Vous ne trouverez chez Xavier que de l’insémination naturelle autrement dit de la monte en main, plus efficace, selon lui. Un élevage à taille humaine permettant de travailler en confiance et surtout au cas par cas.

■ Le rêve Après quelques années d’expérience, Xavier Filhol demeure attaché à la qualité du Selle Français : « Je reste persuadé que des étalons tel que Lucifer sont intéressants pour produire des Selle Français originels. Si aujourd’hui nous possédons de très bons chevaux de sport dont les origines sont étrangères, c’est bien parce qu’ils sont croisés avec des Selle Français.

Ce qui fait la qualité d’un Mylord Carthago c’est son excellente souche maternelle, que l’on a croisée avec Carthago par exemple. » Xavier qui aime la réactivité choisit des mères anglo pour Lucifer afin d’apporter du sang au sein de l’originel. « Néanmoins, chacun possède sa vision de l’élevage, et c’est cela aussi qui fait la beauté de ce métier. Faire naître un poulain, c’est le fruit d’une réflexion, d’un croisement réfléchi. Et quel plaisir de suivre les premiers parcours de votre poulain et observer ensuite sa carrière sportive en France ou ailleurs. Nous sommes, en quelque sorte, tout le temps en train de rêver. »

C’est un peu tout cela, la magie de l’élevage d’après Xavier.

Anne Deram

Label Cavalier SHF : une reconnaissance

Le mardi 7 mars se déroulait la dernière journée de stage CSO à Chazey-sur-Ain, organisée par la SHF et encadrée par Laurent Elias. Les couples ont pu bénéficier des derniers conseils avant le début de la saison de compétition.

Démonstrations, spectacles, compétitions.

Du 13 au 21 mai 2023

Equitaine présente 200 chevaux et ânes dans le cadre du Salon de l’Agriculture de NouvelleAquitaine.

Du 13 au 21 mai 2023, dans le cadre du Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine organisé au sein de la Foire Internationale de Bordeaux, Equitaine constitue l’événement régional le plus attendu en matière de valorisation de la Filière Nouvelle-Aquitaine. Rendez-vous majeur de la filière équine française, Equitaine proposera 9 jours d’un programme associant élevage, sport et spectacle.

■ Nouveauté 2023 : retour du horse-ball Outre les nombreux concours et démonstrations programmés dans la carrière du Salon, le Horse-Ball fait son retour sur la piste d’Equi-

taine avec des matchs organisés sur la journée du dimanche 14 mai. Avec le concours spécial attelage programmé le 17 mai, la nocturne du mercredi soir sera rythmée par le pas des chevaux.

Dimanche 21 mai, pour clôturer le Salon, un challenge d’équitation de travail, discipline ancienne issue de l’utilisation traditionnelle du cheval dans la conduite du bétail, prendra place sur la carrière d’Equitaine.

■ Présentation annuelle de la filière équine de Nouvelle-Aquitaine Equitaine, c’est également de nombreuses animations et démonstrations qui permettent de valoriser toutes les facettes de la filière équine en Nouvelle-Aquitaine : challenges à destination des lycées agricoles, présentations de races locales et élevages locaux, démonstrations des différentes disciplines équestres comme l’attelage, le horse-ball, le western, l’équitation de travail…

Mêlant pratique et théorie, ces stages (3 sessions de 2 jours) ouvrent la voie vers la labellisation « Cavalier formateur jeunes chevaux SHF », une marque de confiance de la SHF. Lesquels cavaliers se sont engagés à respecter leurs chevaux à travers la Charte du Bien-être équin et à promouvoir une équitation bienveillante en considérant le physique et le mental des chevaux. Les participants sont sélectionnés par la SHF selon 3 critères : parmi les meilleurs cavaliers au Top 100 Cycle

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Journal Le Cheval

Classique 2022, valorisant plusieurs chevaux sur le circuit Cycle Classique et ne figurant pas sur la liste des athlètes de haut niveau encadrés par la Fédération Fran- çaise d’Équitation.

Les cavaliers sont évalués sur plusieurs sessions et selon leurs ré-

sultats sur le circuit. Les meilleurs cavaliers ayant démontré une qualité de cavalier formateur toute particulière lors de la formation et au cours de la saison obtiennent le « Label Cavalier SHF ».

Ce label met en lumière les cavaliers en qui la SHF a toute

confiance pour préparer les équidés dans les meilleures conditions. Ces cavaliers s’engagent à promouvoir une équitation bienveillante en considérant le physique et le mental des chevaux et adhèrent à la charte du bien-être équin.

(Source : SHF)

(0+0 et 44’’23); 4. Benoit Cernin/Eden Star Lomont (0+4 et 39’’73); 5. Fabien Debost/Badula de l’Autrot (0+4 et 41’’64). GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Romain Planchat/Ugoline de l’Isle (0+0 et 40’’67);

2. Paulin Michon/Cotice de Felines (0+0 et 41’’71); 3. Raphael Thinard/Guepard d’Aiguilly (0+4 et 44’’44); 4. Nathan Quivaux/Uriel de Barachy (4 et 72’’81); 5. Eloise Garcon/Hermannus du Frelut (4 et 72’’82).

Une formation appréciée des cavaliers de jeunes chevaux

CSO CYCLES CLASSIQUES - MAZERAY (17) - 21-22 MARS

Doublé Riverland

430 jeunes chevaux de 4,5 et 6 ans se sont retrouvés à Mazeray les 21 et 22 mars à l’écurie de Jérôme Gachignard. 12 doubles sans-faute sur 31 du côté des 6 ans.

Beau doublé de Riverland, les deux plus rapides au chrono et doubles sans-faute : Hornella de Riverland (Quatro de Riverland et Cornella de Riverland x L’Arc de tRiomphe, Old) et Hera de Riverland (Marius Claudius, Kwpn et Upla de Riverland x Le Tot de Semilly), sous la selle de Thibault Tardieux.

Les classements

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification

SF+AA (2e tour) : 1. Hariane (Andiamo Semilly)/Vincent Blanchard (186,65 €); 2. Hornella de Riverland (Quatro de Riverland)/Thibault Tardieux (170,36 €); 3. Hera de Riverland (Marius Claudius)/Thibault Tardieux (160,18 €); 4. Helectra Rock Bruyere (Rock’n Roll Semilly)/Benoit Bouthier (151,36 €); 5. Hawaii Dream (Upsilon)/Edouard Chauvet (145,93 €); 6. Hippie de Tus (Contendro)/ Laura Lloret (140,50 €); 7. Halong Danfer (Tornesch)/Mathieu Bonnet (135,07 €); 8. Hold Up de Chipie (Diamant de Semilly)/Lise Boyer (132,36 €); 9. Hera de Mazin (Quamikase des Forets)/Benoit

Bouthier (129,64 €); 10. Happy Girl de la Tour (Emerald Van’t Ruytershof)/Eric Seroude (127,61 €); 11. Haiti des Godinauds (Emerald Van’t Ruytershof)/Xavier Rocton (125,57 €); 12. Hirocco de Riverland (Quamikase des Forets)/Valery de Menditte (112,00 €); 13. Hastella de Riverland (Quamikase des Forets)/Laura Rayjasse (112,00 €); 14. Hatawalpa de l’Aubree (Canturo)/Vincent Blanchard (112,00 €); 15. Histoire de Tus (Eroticblus Montois)/Laura Lloret (112,00 €); 16. Hors Deprix du Bardet (Asti Spumante)/Eric Seroude (112,00 €); 17. Houraya du Plaisir (Qlassic Bois Margot)/Antoine Denibeau (112,00 €); 18. Happy Days Sauvagine (President)/Pierre Lenrouilly (112,00 €); 19. Halester Dia (Diamant de Semilly)/Sebastien Bourlot (112,00 €);

20. Halmee des Nuages (Nervoso)/Edouard Chauvet (112,00 €).

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140

€) : 1.ex. Happy Fcr (Nervoso)/Nicolas Marticorena; Hornella de Riverland (Quatro de Riverland)/Thibault Tardieux; Hawaii Dream (Upsilon)/Edouard Chauvet; Helios de Bel Air (Vagabond de la Pomme)/Valery de Menditte; Heritier d’Espoir (Korto Maltese)/Thomas Gindreau; Haiti des Godinauds (Emerald Van’t Ruytershof)/Xavier Rocton; Hold Up de Chipie (Diamant de Semilly)/ Lise Boyer; Hello des Buis (Ogano Sitte)/Antoine Denibeau; Happy Days Sauvagine (President)/ Pierre Lenrouilly; Hastella de Riverland (Quamikase des Forets)/Laura Rayjasse; Hermes Chapotiere (Vivaldi du Seigneur)/Jean Charles Boyer; Hagendas Koadig (Topinambour)/Yohann David; Hawaii d’Anchat (Windows Vh Costersveld)/ Nicolas Marticorena; Hera de Riverland (Marius Claudius)/Thibault Tardieux; Halmee des Nuages (Nervoso)/Edouard Chauvet; Hippie de Tus (Contendro)/Laura Lloret; Hors Deprix du Bar-

CSO CYCLES CLASSIQUES - BARBASTE (47) - 14-15 MARS Hulotte du Batut la meilleure 6 ans

det (Asti Spumante)/Eric Seroude; Hortense du Lavillon (Excalibur Dela Tour Vidal)/Morgane Becat; Houraya du Plaisir (Qlassic Bois Margot)/Antoine Denibeau; Helectra Rock Bruyere (Rock’n Roll Semilly)/Benoit Bouthier; Heidi de Bacon (Quaprice Boimargot Quincy)/Andrea Bormioli.

6 ans qualification Autres (2e tour) :

1. Coeur de Z (Chamir Z)/Thibault Tardieux (61,60 €); 2. Markiezin de Haar SSS (Hotspot)/Lise Boyer (59,40 €); 3. Ohsiapie des Frenes Z (Ogano Sitte)/Antoine Denibeau (55 €);

4. Haya de Bacon (Kannan)/Laura Rayjasse (55 €).

6 ans qualification Autres (1er tour-58 €) :

1.ex. Markiezin de Haar SSS (Hotspot)/Lise Boyer.

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification SF+AA (120 €) : Java du Rochereau (Candy de Nantuel)/Nicolas Mergnac; Joker de la Love (President)/Laura Lloret; Jayna de L Aubree (Candy de Nantuel)/Kateline Sandeau; Jewel de Riverland (President)/Valery de Menditte.

4 ans qualification Autres : pas de doubles sans-faute.

5 ans qualification SF+AA (180 €) : Ice Dream des Nouis (Diamant de Semilly)/Nicolas Marticorena; Iellow (Vagabond de la Pomme)/ Valery de Menditte; I Dequinoa des Frenes (Contendro)/Antoine Denibeau; Indorado M (Eldorado de Hus)/Vincent Blanchard; Izy Jump (Candy de Nantuel)/Thibault Tardieux; Isca Alroma Champeix (Corrado du Moulin)/Benoit Bouthier; Izara de Thens Aa (Rock’n Roll Animal)/ Kateline Sandeau; Imagine Jump (Lauterbach)/ Oceane Tanguy; Irish Coffee du Parc (L’Arc de Triomphe)/Nicolas Marticorena.

5 ans qualification Autres : pas de doubles sans-faute.

CSO-CIRCUIT NA - BRESSUIRE (79) - 16-19 MARS

La Pro 1 à Thibault Tardieux et Hamar

GP Amat 1 (1,20 m)-Ci.R. : 1. Aurelie Jouin/Vientiane Quinhon; 2. Killian Rouchvarger/Zygote Z; 3. Lena Eisele/Djakarta des Forets; 4. Nadege Criton/Concerto de Puychety; 5. Mathias Montginoux/Drakkar C.A..

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Sebastien Chemin/Nektorio (Alias Nektorio de Hus); 2. Thibault Tardieux/ Esprie de Mara; 3. Aurore Duclos/Appy Time; 4. Adrien Deveze/Circa du Terral; 5. Pierre Marie Friant/ Cibonacci de Rohan.

GP Amat 2 (1,10 m)-Ci.R. : 1. Andrea Gerhardt/Kanaye des Lumieres Z; 2. Jessica Crepelle/

Gazelle de Mazin; 3. Patrice Guillon/Virtuoso des Isles; 4. Elisabeth Huerta Larcher/E Bella; 5. Thibault Barre/ Esencias Del Colle.

GP Amat 3 (1 m)-Ci.R. : 1. Coralie Hillairet/ Ellefy’clif; 2. Melina Manusset/Eclipse d’Ontarede Aa; 3. Manon Conchou/Cooky Love de Ce; 4. Amandine Illiaquer/Campino Cak; 5. Lena Bonnet/Taiga des Ouches.

GP Amat 1 (1,25 m)-Ci.R. : 1. Killian Rouchvarger/Dame de Kerglenn (0+0 et 32’’02); 2. Amelie Saussey/Rien Que Pour Toi (0+0 et 33’’94); 3. Lou

Après trois concours de CSO amateurs et Pros successifs depuis le mois de janvier, le Pôle Hippique Lou Chibaou a reçu les 14 et 15 mars 476 jeunes chevaux de 4, 5 et 6 ans autour des épreuves d’élevage Cycles Classiques SHF.

8 doubles sans-faute chez les 6 ans, sur les 27 ayant engagé les deux tours. La jument Hulotte du Batut, une fille d’Iowa

et Athalie du Batut par Dollar dela Pierre, née dans l’Aveyron chez Renee Longrée réalise le meilleur chrono du second tour sous la selle d’Etienne Ducouret ; Helle de Chez Nous est deuxième ; ce fils de Windows Vh Costersveld (Bwp) et Ondine de Grozieux (trot) par Biesolo (trot) était conduit par Bernard Sainsardos. Troisième meilleur chrono des doubles sans-faute, la jument Heaven de Sever, une fille d’Ogano Sitte (sBs) et Maghera du Lavillon par Muguet du Manoir avait pour cavalier Lucas Fournier.

Les classements

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification SF+AA (2e tour) : 1. Hulotte du Batut (Iowa)/Etienne Ducouret (181,66 €); 2. Helle de Chez Nous (Windows Vh Costersveld)/Bernard Sainsardos (171,95 €); 3. Hermes du Mesnil (Canturano)/Didier Courreges (165,88 €); 4. Heaven de Sever (Ogano Sitte)/Lucas Fournier (161,03 €); 5. Hawaii d’Anchat (Windows Vh Costersveld)/Melissa Garbail (157,80 €); 6. Hallure de Terrisse (Sandro Boy)/Julien Baux (154,56 €); 7. Happle du Peu (Andiamo Semilly)/Melissa Garbail (151,32 €); 8. Hastella de Riverland (Quamikase des Forets)/Laura Rayjasse (149,71 €); 9. Hockando de Riverland (Sunday de Riverland)/Lucas Fournier (148,09 €); 10. Hidalgo de Sisse (Topinambour)/ Emmanuel Portet (140 €); 11. Hindi des Forets (Cicave du Talus)/Baptiste Caillet (140 €); 12. Haramis Dk (By Ceira d’Ick)/Clotilde Bellas (140 €); 13. Hipster V’Gas (Balou du Rouet)/Clement Lier (140 €); 14. Hollister du Plantey (Dominator 2000 Z)/Jean Christophe Puel (140 €); 15. Harkam de Boucau (Candy de Nantuel)/Clement Lier (140 €).

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140 €) :

(Quatro de Riverland)/Lucas Fournier; Hawaii d’Anchat (Windows Vh Costersveld)/Melissa Garbail; Hypertop de la Byche (Sandro Boy)/Lucas Fournier.

6 ans qualification Autres (2e tour) :

1. Chayenne Z (Cicero Z)/Stephan Lafouge (64,90 €);

2. Cherry A Z (Clarimo)/Benoit Parent (61,60 €);

3.ex. Chocolata Van Paemel Z (Cicero Z)/Aldrick Cheronnet (55 €); 3.ex. C’Est Le Bon Choix Z (Cicero Z)/Clotilde Bellas (55 €).

6 ans qualification Autres (1er tour-58 €) :

1.ex. Cherry A Z (Clarimo)/Benoit Parent; Chayenne Z (Cicero Z)/Stephan Lafouge; Marlon B (Insider Vdl)/Baptiste Caillet; C’Est le Bon Choix Z (Cicero Z)/Clotilde Bellas.

Fabre/Larkana de l’O Z (0+0 et 35’’12); 4. Pascale Sizaire/Brick du Gisors (0+0 et 36’’90); 5. Margaux Parachou/Alloy d’Orval (0+0 et 37’’06).

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Felix Jarry/Adda Caesar;

2. Gabrielle Doiteau/Gorki du Trefle; 3. Eric Vigeanel/ First Lady d’Oreal; 4. Julien Ferrand/Gotham Vd; 5. Laurent Le Vot/Guss de Kergane.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1.Thibault Tardieux/Hamar; 2. Thibault Tardieux/Esprie de Mara; 3. Quentin Morton/ Donatello de Bray; 4. Pierre Marie Friant/Milo Vh Dingenshof; 5. Felix Jarry/Firmament du Salbey.

OCCITANIE

CCE TROIS FONTAINES COMPÉTITION - LE POUGET (34) - 9-12 MARS

1.ex. Heaven de Sever (Ogano Sitte)/Lucas Fournier; Haramis Dk (By Ceira d’Ick)/Clotilde Bellas; Hastella de Riverland (Quamikase des Forets)/ Laura Rayjasse; Hulotte du Batut (Iowa)/Etienne Ducouret; Hermione Gollerie (Valmy de la Lande)/ Laurent Cosnuau; Hagabond des Caulins (Vagabond de la Pomme)/Didier Courreges; Helle de Chez Nous (Windows Vh Costersveld)/Bernard Sainsardos; Harkam de Boucau (Candy de Nantuel)/ Clement Lier; Hermes de Jes (Ulypso de Tus)/Stephan Lafouge; Hermione du Lanot (Kannan)/Yonah Kerleau; Hollister du Plantey (Dominator 2000 Z)/Jean Christophe Puel; Hamilton de Riverland

Le beau retour de Gwendolen Fer au Pouget

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification SF+AA (120 €) : Jango de Fleyres (Asti Spumante)/Romain Jeanclos; Jaspe du Lys (Dollar du Rouet)/Laurent Lacourt; Jamila d’Oc (Qlassic Bois Margot)/Melissa Garbail; Jasall de l’Eyre (Casall)/Melissa Garbail; Jacksparrow de Lure (Very Good de la Bonn)/Laurent Lacourt; Jolie Fee de Kreisker (Candy de Nantuel)/Remy D Ambroso; Junker Mouche (Volnay du Boisdeville)/ Laurent Lacourt.

4 ans qualification Autres (60 €) : Jackie Kenned Huit (Qlassic Bois Margot)/Romain Jeanclos; Topgirl de Roulard (Rock’n Roll Semilly)/Jeanne Bouyssou.

5 ans qualification SF+AA (180 €) : Ivao des Monceaux (Vleut)/Melissa Garbail; Illico du Chatellier (Balou du Rouet)/Clotilde Bellas.

5 ans qualification Autres (96 €) : Damiro de Roulard Z (Diamant de Semilly)/Xavier Dubosq; Karen Walker (Armison)/Jon Idiart; Sadel de Roulard (Kafka Vd Heffinck)/Jeanne Bouyssou.

CSO - PREIGNAN (32) - 3-5 MARS

Doublé Clément Lier

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Victoria Madsen Abbott/Q Dee W Z; 2. Nicolas Theron/Dinca de l’Obit; 3. Mathieu Duclos/Destiny de Hus Z; 4. Louis Pochet Rendu/Vaillant du Prieure de Se; 5. Lucas Massoutier/Guess de Riverland.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Clement Lier/ Guapa And Co; 2. Pablo Piquet/Chupachups Palatie; 3. Victoria Bouheret/Douelo de Bleys; 4. Clement Lier/Kanem Blue Pss Z; 5. Marie Correge/Gerry B Valcourt.

Une édition record en terme d’engagés! Mais pas de quoi effrayer les équipes des Trois Fontaines pour leur premier concours complet, 1re étape du Circuit Régional de CCE. La Pro 2 est remportée par Gwendolen Fer pour son retour, avec le jeune gris Enigmatik Fidjis AA, 9 ans. François Pons s’empare de la Pro 3 avec Elixir des Rondets, la Pro 4 revient à Noémie Bosc et Cid du Casteras, né chez elle.

Malgré le vent qui mit à mal quelques stands, mais qui épargna le cross, les équipes ont géré tout ce petit monde avec enthousiasme. Belle remise en selle pour Gwendolen Fer : elle remporte la Pro 2 avec Enigmatik Fidjis, un fils de

Jalienny et Queen de Jolimon par Fusain du Defey, qui finissait 7e du Top 7 du Grand Complet du Pin, et qui disputera le Grand National de Pompadour début avril. Avec un dressage à 73,18 % il prend la tête et ne la perdra pas, maxi sur le cross et sans faute au saut d’obstacles. 6 points le séparent de la deuxième, Marie-Charlotte Fuss et Dakota de Nath (Quite Easy, Holst), 4e à l’issue du dressage et qui gagne deux places grâce aux deux autres tests vierges. Olivier Chapuis fait la même opération, remontant de la 9e place au podium avec la jument Fine Eygalières (Shaloubet Eygalières x Iowa, Kwpn), 8 ans seulement, qui s’était offert une belle 5e place la saison dernière lors du CCI2*-L de Pompadour. Le chef de piste Rafael Mazoyer est à la 4e place avec le hongre SF Dj de Line (Touch of Class d’Emma).

Dans la Pro 3 (21 partants) les trois premiers vont réaliser les trois tests en maintenant leurs places respectives : François Pons s’impose

avec Elixir des Rondets (Air Jordan, Old x Desir du Château), bien décidé à débuter 2023 comme il a clos 2022, par une victoire. Gwendolen Fer et la jeune Fara des Loges (Diarado, Holst x Quartz du Chanu), vice-championnes de France Pro 2 l’an dernier, sont 2e et Laura Cloute 3e avec son bai Volf M’Aurea, un fils de Derby Rouge.

C’est Noémie Bosc qui gagne la Pro 4 ; la cavalière du Centre Equsetre du Casteras s’impose avec le gris Cid du Casteras, un fils de Hoggar Mail (x Tresor du Renom, AA) né chez elle, de retour en pleine forme après une année 2022 quelque peu chahutée.

Dans l’amateur élite Marion Pachet et la jument de 8 ans Fontendaya de l’O (Montender, Kwpn x Verdi, SF) remportent la première place.

Robert

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Clement Lier/Guapa And Co; 2. Clement Lier/Kanem Blue Pss Z; 3. Thibaut de Tassigny/Beethoven du Medoc; 4. Lucas Boillot/Elyra du Morio; 5. Pablo Piquet/ Chupachups Palatie.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Stephan Calonge/U2; 2. Celine Flourette/Vignoble du Coteau; 3. Cecile Fernbach/Chenoa d’Adriers; 4. Flavie Norkowski/Veredia de Rullet; 5. Elodie Aubry/Unika’s de Ceran.

CSO - ST GELY DU FESC (34) - 9-12 MARS

Harold Boisset et Hanna des Bergeries

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Camille Messiaen/Indoctro Son; 2. Flavie Fourmy/Cyclone d’Arcadie; 3. Clotilde Perilhou/Unic de l’Isle; 4. Mae Foppolo/Chiling de Martindale; 5. Berenice Calme/Hulotte Gram’s.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Edouard Renaud/ Sashka de Lot; 2. Harold Boisset/Eurasie du Fief; 3. Emilie Laporte/Falbala de Rima; 4. Arnaud Fontenelle/Articule de Bellevue; 5. Emilie Laporte/Fleur de Cluis.

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Emilie Laporte/ Fleur de Cluis; 2. Celia Poittevin/Kira M et M; 3. Arnaud Fontenelle/Champus Bu Z; 4.

CSO

Amanda Jacucci Merle/Dumble d’Or; 5. Tom Van Damme/Fortesse de Bethune.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Lysa Poppe/ Vata de l’Esques; 2. Romy Gomez/Bugatti des Forets; 3. Emma Meissonnier/Feria de Blany; 4. Antoine Puel/Deesse One; 5. Agathe Coste/By Daisy. GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Harold Boisset/ Hanna des Bergeries (0+0 et 38’’52); 2. Brice Grugeon/Eldorado de Clamens (0+0 et 38’’79); 3. Brice Grugeon/Do It de Clamens (0+0 et 39’’06); 4. Celia Poittevin/Gange de Jubo (0+0 et 42’’46); 5. Arnaud Fontenelle/ Im’s des Fresnes (0+4 et 37’’63).

- TOULOUSE-ST ORENS (31) - 16-19 MARS

Aldrick Cheronnet et Atlantys By Wisbecq

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Brice Grugeon/ Eliskan de Riviole; 2. Christian Weerts/Quarthago Z; 3. Cesar Maso/Calypso du Causse Z; 4. Lorena Torre/Arcadi de Lorane; 5. Julien Baux/Edwina Martrettes Aa.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Marisol Romieux Moreno/Bella des Coteaux; 2. Manon Rodriguez/Djerba Buitenrust Z; 3. Juliette Martinel/L’Arqana Bois Margot Z; 4. Chloe Vigneron/Vamp de Hus Z; 5. Morgane Pomares Forgues/Dary Ste Hermelle.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Aldrick Cheronnet/Atlantys By Wisbecq (Alias Atlantys de la

Demi Lune) (0+0 et 45’’22); 2. Julie Fradin/ Venant de Chez Nous (0+0 et 49’’98); 3. Clement Lier/Guapa And Co (0+0 et 50’’56); 4. Lorena Torre/Arcadi

de Lorane (0+0 et 52’’45); 5. Ashley Beguin/Tralin des Roques (0+0 et 56’’01). GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Sandra Delannoy/Armany d’Or de Gastou (0+0 et 48’’26); 2. Elisa Munoz/Dirka du Buguet (0+0 et 48’’92); 3. Cecile Fernbach/Chenoa d’Adriers (0+0 et 49’’01); 4. Celine Flourette/ Vignoble du Coteau (0+0 et 50’’81); 5. Nicolas Perrin/Beautiful Diamant (0+0 et 50’’82).

C.

François Pons s’impose avec Elixir des Rondets dans la Pro 3 (© Equi’Capture)

Gwendolen Fer remporte la Pro 2 avec Enigmatik Fidjis (© Equi’Capture)

CSIP,

CSI2*, CSI1*, CSIYH1*- VIDAUBAN BY HORSE EVENTS (83) - 8-12 MARS

Stéphanie Hennequin et Mackay à Vidauban

Ils terminaient à la troisième place du podium la semaine dernière, lors du premier week-end de compétition à Vidauban cette année. Stéphanie Hennequin et Mackay ont persévéré et ont décroché la victoire ce week-end, lors de l’épreuve majeure du CSI 2* de Vidauban, le Grand Prix 145 cm.

La Mosellane a débuté sa saison la semaine dernière dans le Var avec cinq chevaux. Huit jours plus tôt c’est avec Black Pearl d’Amont (Romando de l’Abbaye x Fakir de Kreisker), qu’elle

s’était offert la victoire sur des cotes à 140 cm.

Mais le dimanche 12 mars, c’est bien Mackay, un digne fils de Mylord Carthago (x Quidam de Revel) qui fut sous le feu des projecteurs en remportant ce Grand Prix 145 cm. De quoi rendre fier son naisseur Dieter Scherwitzki ! Le mâle de 9 ans et sa cavalière furent les seuls à réaliser le double sans-faute. Une très belle victoire pour le couple face à 7 adversaires au barrage (sur 42).

Deuxième, un second Français : le très expérimenté Savoyard JeanLuc Mourier avec sous sa selle le hongre de 13 ans Kielekoo Van T et L (Carabs Vd Wateringhoeve x Canadian River) avec lequel il entame sa

Victoire de Maxime Birkle et Balenciaga du Gandy dans l’Amateur Gold Tour

Le top départ de la quatorzième édition de l’Amateur Gold Tour FFE – Esthederm a été donné le deuxième week-end de mars dans le Sud de la France à Vidauban (83), concours organisé par l’équipe d’Horse Events emmenée par Stéphane Traglio et Jérôme Ringot. La victoire du Grand Prix 1m25, support de la 1re étape de la saison et disputée en fin de matinée, est revenue au jeune cavalier de 13 ans Maxime Birkle en selle sur Balenciaga du Gandy. Pour ce 1er rendez-vous, ce sont 34 couples qui ont pris part au Grand Prix 1m25 construit par Grégory Bodo et 13 ont réussi à s’offrir un ticket pour le barrage.

AGT FFE – Esthederm : Pouvez-vous revenir sur votre week-end et votre victoire sur le circuit de l’AGT FFE - Esthederm ?

Maxime Birkle : « Malgré des conditions météorologiques difficiles, le week-end s’est très bien passé avec ma jument de tête. Vendredi je n‘ai pas pu monter à cause du vent. Samedi j’ai réalisé un sans-faute préparatoire pour le Grand Prix du lendemain. Enfin, dimanche, ma super jument Balenciaga m’a offert la première place à la suite d’un très bon barrage. Jérôme Ringot m’a soutenu tout au long du week-end ».

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ainsi que votre cheval avec qui vous avez gagné ?

« Je suis un jeune cavalier de 13 ans, passionné par le che-

Vainqueur de l’étape d’Auvers (50) en août dernier et troisième ici-même un mois plus tard, Maxime Birkle s’est cette fois-ci imposé à Vidauban avec sa jument Balengacia du Gandy, une fille de Nabab de Reve (x Calando I, Hoslt). Estelle Leclerc réalise le 2e meilleur double sans-faute à quelques centièmes de seconde aux rênes de Dexi d’Eau Grenou (Volodia d’Argouges x Lucciano) après un double sans faute. L’année dernière elle avait pris la 4e place : Vidauban convient au couple ! Le tiercé gagnant est complété par Sylvie Hassenforder, venue de Rhône Alpes avec le jeune hongre de 9 ans Eldorado de l’Enclos (Con

val depuis 5 ans. J’ai fait mes débuts en concours grâce à mon ancien poney, Rodéo de la Buqueuse, qui m’a permis de vite monter en hauteur. J’ai ensuite repris un cheval de ma sœur, Amour du Soleil. Depuis une saison, Balenciaga du Gandy m’accompagne en concours. C’est une jument incroyable qui a déjà couru en Juniors. Ma coach Lysa Doerr m’encadre lors des concours en région Normandie, pendant que Laurent Calcus me coache dans le Sud ».

L’an dernier, vous aviez gagné l’étape d’Auvers et vous aviez terminé troisième de cette étape de Vidauban. L’AGT FFEEsthederm est-il un objectif cette année ?

« J’ai pour objectif de participer à la finale de l’AGT FFE - Esthederm à Equita Lyon cette année. L’année dernière j’étais qualifié en terme de points mais il me

CSO CYCLES CLASSIQUES - AIX-MEYREUIL (13) - 13-14 MARS

Happy de Launay meilleur 6 ans

275 jeunes chevaux et poneys se sont affrontés sous les yeux des juges de la SHF les 13 et 14 mars. Du côté des 6 ans, seuls 11 sujets ont réalisé les deux tours, trois réalisent le double sans-faute et montent sur le podium de l’épreuve au chrono.

Happy de Launay sera le plus rapide dans l’épreuve au chrono ; ce fils de Qlassic Bois Margot et Opaline de Launay par First de Launay a débuté les 4 ans sous la selle de Cyrille Bouet avant de connaître celle de Jimmy Jean. Qui a, la saison dernière, et dès le mois de septembre, concouru dans

des épreuves Pro 3 avec un joli palmarès à la clef : 4e à Nîmes le 23, il s’offre deux podiums au mois d’octobre. Il termine son tour avec près de quatre secondes d’avance sur la 2e, Hermione Idéale, jument bai appartenant à Jean-Michel Roman. Cette fille de Rock’n Roll Semilly et Diva Ideale par Quinoto Bois Margot a effectué 14 parcours sans-faute sur les 14 courus, sous la selle d’Elise Roman, avant de passer la main cette saison à Arnaud Chiavassa. 3e, Hermione d’Aurea, une fille de Vleut (Kwpn) et Native de la Vallée par Grenat de Grez, appartenant à sa naisseuse Nathalie Gardette Bassi, qui n’a connu que la selle d’Arnaud Fontenelle. La saison dernière elle fut double sansfaute au CIR de Cluny et participa à la finale des 5 ans à Fontainebleau.

Les classements

LES SANS-FAUTE. 6 ans qualification SF+AA (2e tour) : 1. Happy de Launay (Qlassic Bois Margot)/Jimmy Jean (170,27 €); 2. Hermione Ideale (Rock’n Roll Semilly)/

Arnaud Chiavassa (149,08 €); 3. Hermione d’Aurea (Vleut)/

Arnaud Fontenelle (133,19 €); 4. Hada de la Theze (Sandro Boy)/Arnaud Fontenelle (127,89 €).

6 ans qualification SF+AA (1er tour-140 €) :

1.ex. Hermione Ideale (Rock’n Roll Semilly)/Arnaud Chiavassa; Hacker d’Auville (Luidam)/Olivier Mayor; Heros d’Aiguilly (Cicero Z)/Sebastien Julien Happy de Launay (Qlassic Bois Margot)/Jimmy Jean; Hill de Yo’ (L’Arc de Triomphe)/Wilfrid Prud Homme; Hacteur Marblesien (Candy de Nantuel)/Celia Poittevin; Helinka Falsini (Diamant de Semilly)/Eva Cassenac; Hermione d’Aurea (Vleut)/Arnaud Fontenelle.

6 ans qualification Autres (2e tour) : 1. Corland’s Dream (Corland)/Arnaud Fontenelle (60,50 €);

2. M.Adermie Rj (Falaise de Muze)/Kenji Francine (55 €).

6 ans qualification Autres (1er tour) : 1. Corland’s Dream (Corland)/Arnaud Fontenelle (58 €).

LES DOUBLES SANS-FAUTE. 4 ans qualification

SF+AA (120 €) : Joya Numenor (Tzigano Massuere)/Arnaud Fontenelle; Juventus de Riverland (Qlassic Bois Margot)/Sylvain Poncet; Jafar de Hus (Casago)/Geoffroy Martinez; Jouvence de la Love (Kannan)/Sylvain Poncet.

4 ans qualification Autres : pas de doubles sans-faute.

5 ans qualification SF+AA (180 €) : Isaure de St Martin (Diego de Blondel)/Celia Poittevin; Indiana Gem (Casallo Z)/Marion Schembri; Istoire de la Roque (Ninto de Beaufour)/Caroline Rosant; Iabon Banania Marciac (Ogrion des Champs)/Tressy Muhr.

CSO - CUERS PIERREFEU (83) - 16-19 MARS

Guillaume Gombert/Kyranda Jcb les meilleurs

GP Pro 3 (1,25 m) : 1. Arnaud Chiavassa/Cut Back Z; 2. Arnaud Chiavassa/Flipper de l’Ocean; 3. Laurent Calcus/Grace Sauvage; 4. Guillaume Gombert/Flyaway.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Eileen Thomel/ Scheun de Baudry; 2. Eileen Thomel/Elite de la Ronciere; 3. Sandrine Cauvin/Amadeus

troisième saison. Le couple était le plus rapide, mais il n’a malheureusement pas réussi à éviter la faute au barrage. Il se contente donc d’une jolie deuxième place.

Le Britannique George Whitaker vient compléter ce podium avec Peanut, une jument de 10 ans, fille de Barrichello et de Pikona par Quasimodo Z. Aucun des autres cavaliers, l’ancienne cavalière d’Admirable, Marie Pellegrin, le récent vainqueur du Grand Prix de Bordeaux Gregory Cottard ou encore le couple de cavaliers de la région PACA Maxime Pierrot et Mandy Mendes Costa, ne put inquiéter Stéphanie Hennequin et Mackay.

Air, Holst x Diamant de Semilly).

La prochaine étape se tiendra à Villers-Vicomte (60) du 23 au 26 mars.

Classement du Grand Prix - CSI Amateurs - 1m25 de Vidauban :

1. Maxime Birkle (FRA)/Balenciaga du Gandy (0+0 et 30’’23)

2. Estelle Leclerc (FRA)/Dexi d’Eau Grenou (0+0 et 30’’75)

3. Sylvie Hassenforder (FRA)/Eldorado de l’Enclos (0+0 et 33’’36)

4. Alexandra Sinot (FRA)/Folle Dehautemoinerie (0+0 et 34’’42)

5. Maily Verel (FRA)/Cocaïne Treize (0+4 et 28’’22)

6. Pauline Khamsoukthavong (FRA)/Cristal de Toscane (0+4 et 29’’92)

7. Sacha Bek (SUI)/Ureka de Roy (0+4 et 32’’36)

8. Lawrence Lelaurin (FRA)/Fangy (0+4 et 32’’38)

manquait malheureusement une quatrième étape pour participer à la Finale. Cette année au moins encore trois autres étapes en plus de la finale sont au programme ».

Quelle va être la suite de la saison ?

« J’espère pouvoir intégrer l’équipe de France Enfants cette année. Dans l’immédiat, je rêverais d’être sélectionné pour le CSIO de Gorla Minore (ITA). Par la suite, j’aimerais participer au championnat de France des As et aux championnats d’Europe ».

Quelles sont les prochaines étapes de l’AGT au programme ?

« En prévision, il y a les étapes à Nîmes Centaure (30), Fontainebleau (77), Auvers (50) et Equita (69) mais d’autres pourront encore être ajoutées au programme… »

(Communiqué FFE) Maxime Birkle et Balenciaga (© Agence Ecary)

ENDURANCE - ÉCURIES U BALADINU CORSE (2B) - 19 MARS

Le cheval corse à l’honneur en endurance

Le dimanche 19 mars dernier, les Écuries U Baladinu ont accueilli un peu plus de cinquante engagés pour la troisième étape du circuit Grand Régional d’Endurance sur fond de préparation pour le CEI*-CEN*

le 30 avril prochain au Domaine de Pinia. Mais cette échéance a surtout permis de mettre en valeur la race de cheval corse.

Pour cette deuxième édition aux Écuries U Baladinu, Marie-Line Coppolani, gérante et muletière ressort satisfaite de cette journée de compétition pour laquelle le nombre d’engagés était plus qu’espéré. « Que tous les couples soient revenus sans problème de boiterie révèle que nos pistes ici à Tallone sont de bonne qualité. Nous avons mis en place, mon équipe de bénévoles et moi des chemins avec beaucoup de dénivelé, ce qui s’est avéré être un bon entraînement pour l’international qui arrive bientôt ».

Au total, huit épreuves se sont courues durant la journée sur des distances allant de 10 à 80 kilomètres.

C’est surtout la race de cheval corse qui s’est fait remarquer ce jour-là. Dans l’épreuve majeure du jour, c’est Fuletta, une jument noire de 8 ans, née chez Sébastien Emanuelli qui s’est imposée sous la selle de Stella-Maria Pamart Luciani, qui la monte depuis près d’une année. Jessie Juan, qui montait Gairo Colordream (x Avalon Impakt), seulement âgée de 7 ans, termine à la deuxième place devant Claire Savelli et Essenciel du Rieussec (Coriolan du Gard x Ideval du Rieussec) qui se contentent de la troisième place.

Sur la 20 km, qui s’est déroulée un peu plut tôt, nous pouvions retrouver Elia Ghesquière emmenée par Jaleone di Paradisu (x Acellu di Paradisu) qui n’a que 4 ans… mais termine tout de même septième. Étaient présents également Furesta, montée par Laura Mariani, 6e, ainsi que Corsica, sous la selle de Ro-

main Provent qui sont, eux, 14es Ils ne se sont malheureusement pas imposés mais deux chevaux corses ont participé à l’épreuve 40 km : Stella, une jument de 17 ans montée par Valérie Marescaux, ainsi que Baladinu de Pernice, aux rênes de Pierre Billandon

Pierre-Laurent Santelli, membre de l’association U Cavallu Corsu tient à féliciter « ces jeunes cavaliers qui montent nos chevaux avec brio. Cela fait des années que notre but est de valoriser cette race de chevaux corses, et ça passe par le travail lors des concours de trec, de cso, western ou encore l’endurance, la discipline de prédilection. Là, aux Écuries U Baladinu, qui participent à cette valorisation, on a vu le cheval corse figurer d’une belle manière dans les disciplines sportives. »

La prochaine échéance : le dimanche 9 avril, au Ranch Malena, avant le CEI*-CEN* le 30 avril prochain au Domaine de Pinia où l’Association Cavallu Corsu organisera des challenges pour la race de cheval corse sur des 20, 40, 60 et 80 kms.

Stella Maria Pamart Luciani/Fuletta (© Equinoxe photographie)

d’Ick; 4. Manon Droy/Dolores de Carolles; 5. Manon Droy/Aramis du Faubourg.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Estelle Mirville/Elliott Ness (0+0 et 43’’25); 2.

Benjamin Sauvageot/Another Brother Z (0+4 et 36’’91); 3. Adrien Berger/Condor des Vavres (4 et 74’’29); 4. Laure Munoz/Volverine Latuilerie (5 et 78’’94); 5. Estelle Bauer/The Bestofbois Soleil (12 et 71’’67). GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Guillaume Gombert/Kyranda Jcb; 2. Arnaud Chiavassa/Cut Back Z; 3. Adrien Berger/Condor des Vavres; 4. Laure Munoz/Volverine Latuilerie; 5. Caroline Bittan/ Borneo des Collines.

F. Pamart Stéphanie Hennequin/Mackay (© Agence Ecary)

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AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

CSO : 31 mars-2 avril : F AMBERIEUX EN DOMBES (01) Pro-

Amat F LHOPITAL LE GRAND-CHPT REG. (42), Pro-Amat 2 avril :

F CREST (6), Amat 2-4 avril : F LA CRAVACHE D’ANNECY (74)

Amat 6-9 avril : F VICHY (03), Grand National, Pro, Amat 7-9 avril :

F ARNAS-DOMAINE DE LA SAUVAGEONNE (69) Pro-Amat 9 avril :

F VIZILLE (38),Amat 15 avril : CHAMBERY-MONTAGNOLE (73),Amat

22-23 avril : F ST MAURICE DE GOURDANS (01), Amat 28-30 avril :

F DENICE-JUMPING DU BEAUJOLAIS (69),Pro-Amat ;28 avril-1er mai :

F MONTELIMAR FRESSY’S JUMP (26), Pro-Amat.

Dressage : 1er avril : F HERY SUR ALBY (74), Amat 9-10 avril : F ST

ETIENNE LE MOLARD (42), Amat 16 avril : F ALLEX LES SABOTS

DE CHERLEY (26), Amat 7 mai : F COURPIERE (63), Amat.

CCE : 2 avril : F PIERRELATTE (26), Amat 30 avril : F CORNAS (07)

Amat 7-8 mai : F MOULINS COULANDON (03), Pro-Amat 4 juin :

F MOULINS COULANDON (03), Amat.

Endurance : 6-7 mai : F ST BARTHELEMY DE VALS (26), Amat

7-8 mai : F ST BARTHELEMY DE VALS (26), Amat.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

CSO : 7-9 avril : F MACON CHAINTRE MAJ. TROPHY (71), CSI

1*, CSI Vétérans B 7-10 avril : F MACON CHAINTRE - MAJ TRO-

PHY NATIONAL (71), Amat F ROGNY LES 7 ECLUSES SPRING

TOUR (89), Pro-Amat 14-16 avril : F DIJON BONVAUX (21), Pro-Amat

21-23 avril : F BRAZEY EN PLAINE (21) Amat.

CCE : 9 avril : F Besançon (25), Amat.

Dressage : 9-10 avril : F Dijon-CHD (21), Pro-Amat

Endurance : 1er-2 avril : F GRANCEY LE CHATEAU (21), Amat

8 mai : F VERLIN (89), Amat.

BRETAGNE

CSO : 1er-2 avril : F LANDIVISIAU (29), Pro-Amat 2 avril : F BEDEE

LA NOUAYE (35), Amat 16 avril : F TREGASTEL RULAN (22), Amat

14 mai : F QUEVEN (56), Amat.

Hunter : 9 avril : F PLERGUER (35), Amat 10 avril : F POMMERIT

LE VICOMTE (22), Amat. 28 avril-1er mai : F DINARD (35), Amat

CCE : 8-9 avril : F DOL DE BRETAGNE (35), Amat.

Dressage : 8-9 avril : F LANDIVISIAU-EQUIPOLE (29), Pro-Amat

30 avril-1er mai : F PLERGUER (35), Pro-Amat.

Endurance : 26 mars : F LANMEUR (29), Amat 9 avril : F PLOUNE-

VEZ-LOCHRIST (29), Amat.

CENTRE-VAL DE LOIRE

CSO : 31 mars-2 avril : F LIGNIERES EN BERRY (18), Pro-Amat

F TOURS - NOTRE DAME D’OE (37), Pro-Amat 7-9 avril :

F TOURS PERNAY (37), Pro-Amat 10 avril : F BONNEVAL (28), Amat

14-16 avril : F ISSOUDUN (36), Pro-Amat 15-16 avril : F LIGNY

LE RIBAULT (45), Pro-Amat 28 avril-1er mai : F CHARTRES TEAM

ROUSSEAU (28), Pro-Amat.

Hunter : 8-9 avril : F VIERZON - ILE BRAGARD (18), Amat

15-20 avril : F LAMOTTE BEUVRON - PRINTEMPS DU STYLE (41) Amat.

CCE : 2 avril : F MARCILLY-EN-VILLETTE (45), Amat 9 avril :

F VIEVY LE RAYE (41), Amat 15-16 avril : F NOGENT SUR EURE

(28), Pro-Amat.

Dressage : 19 mars : F MARCILLY-EN-VILLETTE (45), Amat

9 avril : F LIGNY LE RIBAULT (45), Amat.

GRAND EST

CSO : 31 mars-2 avril : F GLATIGNY (57), Pro-Amat F WIDENSO-

LEN (68), Pro-Amat 1er-2 avril : F COOLUS (51), Pro-Amat 6-10 avril :

F LA WANTZENAU-LE WALDHOF (67), Pro-Amat 7-10 avril :

F VITTEL (88), Pro-Amat 8-9 avril : F BRIENNE LE CHATEAU (10)

Pro-Amat 14-16 avril : JUMP’EST NANCY (54), Pro-Amat 15-16 avril : F BAUDONVILLIERS (55), Amat 7 mai : F DOUZY (08), Amat.

CCE : 8-9 avril : F MOURMELON (51), Pro-Amat 9 avril : F GIRAUMONT (54), Amat 7 mai : F DOUZY (08), Amat.

Dressage : 9 avril : F VANDOEUVRE (54), Amat 23 avril : F ROZEROTTE (88), Amat 27 avril-1er mai : F COLMAR (68) Pro, Amat, 7 ans, Avenir.

HAUTS-DE-FRANCE

CSO : 31 mars-2 avril : F COMPIEGNE (60), Amat F VILLERS VICOMTE (60), Pro-Amat 1er-2 avril : CARNIERES (59), Amat PHALEMPIN (59), Amat F STRAZEELE (59), Amat 14-16 avril : F COMPIEGNE (60), Pro-Amat 21-23 avril : F SANCOURT (59), Pro-Amat 22-23 avril : F LE TOUQUET PARIS PLAGE (62), Amat.

Hunter : 2 avril : F BELLOY SUR SOMME (80), Amat 8-9 avril : F COMPIEGNE (60), Amat 22-23 avril : F LE TOUQUET PARIS

PLAGE (62), Amat 21 mai : F BOVES (80), Amat.

CCE : 31 mars-2 avril : F WALLERS (59), Pro-Amat 16 avril : F BOVES (80), Amat.

Dressage : 2 avril : F VILLERS COTTERETS (02), Amat.

ILE-DE-FRANCE

CSO : 31 mars-2 avril : F FONTAINEBLEAU - CHALLENGE

AMC (77), Pro-Amat F LIVERDY EN BRIE (77), Pro-Amat F PARIS ETRIER (75), Pro-Amat 1er-2 avril : F LA CARRIERE DE LA

VALLEE (91), Pro-Amat 2 avril : F JABLINES-CE (77), Pro-Amat

7-10 avril : F LA ROCHETTE (77), Pro-Amat F MAGNANVILLE (78)

Pro-Amat 8-10 avril : F LA CARRIERE DE LA VALLEE (91), Pro-Amat

13 avril : F ST GERMAIN SUR MORIN (77), Pro

14-16 avril : F BOISSY LE CHATEL-HARAS DE MONTHOME

(77), Pro-Amat F MAISONS LAFFITTE EQUESTRIAN TOUR

(78), Pro-Amat 19-23 avril : F FONTAINEBLEAU GRAND PARQUET (77), CSI Amateur A 21-23 avril : F HARAS DE JARDY (92)

Pro-Amat 23 avril : F LA CARRIERE DE LA VALLEE (91), Pro-Amat

28 avril-1er mai : F PALAISEAU-JUMPING X HEC (91), Pro-Amat

29 avril-1er mai : F JUMPING DE BOISEMONT (95), Pro-Amat 23 mai : F ST GERMAIN SUR MORIN (77), Pro. Hunter : 1er-2 avril : GAMBAIS JUMP (78), Amat 9 avril : F HARAS DE JARDY (92), Amat. CCE : 2 avril : F MAY EN MULTIEN (77),Amat 8 avril : F DOMAINE DE GROSBOIS (94),Amat 10 avril : F LE VAL KALYPSO (95),Amat 4-8 mai : F HARAS DE JARDY - FESTIVAL CCE (92), Pro-Amat.

Dressage : 30 mars-2 avril : F HARAS DE JARDY (92), Grand National, Prix des Jeunes, Avenir, 7 ans, Pro, Amat 19-23 avril : F FONTAINEBLEAU (77), CDI5* 23 avril : F LE VAL KALYPSO (95), Amat.

NORMANDIE

CSO : 31 mars-2 avril : F NOTRE DAME D’ESTREES (14), Pro-Amat

7-10 avril : F CANTELEU-EQUI NORMANDIE (76), Pro-Amat F ST

LO-MEETING AEC (50) Pro-Amat 13-16 avril : F ST LO MEETING AEC (50), Pro-Amat 14-16 avril : F CANTELEU-EQUI NORMANDIE (76), Pro-Amat 15-16 avril : F DEAUVILLE-CHAMP 14 (14), Amat 2830 avril : F GISORS (27), Pro-Amat 1er mai : F BASSENEVILLE (14), Amat 6-8 mai : F LA HAGUE (50), Pro-Amat.

Hunter : 24-26 mars : F DEAUVILLE CEDEX (14), Amat.

CCE : 9-10 avril : F PORTBAIL (50), Amat.

Dressage : 2 avril : F PARC EQUESTRE DES SABLONS (27), Amat 8-9 avril : F LE PIN AU HARAS (61), Pro-Amat 9-10 avril :

F BOIS GUILLAUME (76), Amat 14-16 avril : F AUVERS (50) Pro-Amat

16 avril : F QUINCAMPOIX-EC. LEFEBVRE (76), Pro-Amat

23 avril : F GISORS/ACE DU HARAS DES JUBERTINES (27), Pro-Amat

19-21 mai : F LYONS LA FORET (27), Pro-Amat.

Endurance : 2 avril : F FORET D’ECOUVES-ENDURANCE RADON (61), Amat F ST HILAIRE DU HARCOUET (50), Amat.

NOUVELLE-AQUITAINE

CSO : 30 mars-2 avril : F BARBASTE (47), Pro-Amat 31 mars-2 avril : F MAZERAY-EC. JEROME GACHIGNARD (17), ProAmat F ST YRIEIX LA PERCHE (87), Pro-Amat 1er-2 avril : F ST SEURIN SUR L’ISLE (33), Amat 2 avril : F LA ROCHELLE VILLEDOUX (17)

Amat 6-9 avril : F BARBASTE (47), Pro-Amat 14-16 avril : F LANGON (33), Pro-Amat F PESSAC (33), Pro-Amat 16 avril : F CE DE L’ETANG (17), Amat 21-23 avril : F BRESSUIRE-CE (79), Pro-Amat 29-30 avril :

F LA SAUVE MAJEURE (33), Amat.

Hunter : 10 avril : F BIARRITZ (64), Amat 23 avril : F PESSAC (33) Amat.

CCE : 2 avril : F FELLETIN-CE (23), Amat 8 avril : F TARTAS (40),

Amat 14 mai : F MAULAY LA BUISSONNIERE (86) Amat 19-21 mai :

F ST MEDARD (33), Pro-Amat.

Dressage : 2 avril : F AGEN (47), Amat F LANDIRAS (33), Amat

F LA ROCHEFOUCAULD (16), Amat F LEMPZOURS (24), Amat

F PRIN DEYRANCON (79), Amat F ST HYPPOLITE (17), Amat

9 avril : F CHAVANAT (23), Amat F EC. DU THAURION (23), Amat 15-16 avril : F POMPADOUR (19), Pro, Amat, 7 ans 22-23 avril : F DOMAINE DE BARGUES (40), Pro, Amat, Enseignants.

Endurance : 1er-2 avril : F ST AULAYE (24), Amat. 8-9 avril :

F LOUBEJAC (24), Amat 9 avril : F HARAS DU PARC NEXON (87)

Amat 15-16 avril : F RAID BASQUE (64), Amat 23 avril : F TOUVERAC (16), Amat.

OCCITANIE

CSO : 31 mars-2 avril : F VACQUIERS-CIRCUIT MAJOR OCCITANIE (31), Pro-Amat 6-9 avril : F NIMES CENTAURE - JUMPING DU PRINTEMPS (30), Pro-Amat 13-16 avril : F UZES - VALLABRIX (30), Pro-Amat 20-23 avril : F NIMES COSTIERES (30), Pro-Amat 28 avril-1er mai : F AIGUEFONDE (81), Pro-Amat 29-30 avril : F HARAS DE TARBES HERBE (65), Amat.

Hunter : 2 avril : F LATTES (34), Amat.

CCE : 9-10 avril : F PIBRAC (31), Pro-Amat Dressage : 2 avril : F CREISSAN (34), Amat 9-10 avril : F NIMES (30), Pro-Amat F RIVESALTES (66), Pro-Amat 15-16 avril : F BOULOC (31), Pro-Amat 8 mai : F LE POUGET (34), Amat.

PAYS DE LA LOIRE

CSO : 31 mars-2 avril : F LE MANS BOULERIE JUMP 9 (72) Amat 1er-2 avril : F ANGERS-STADE EQUESTRE DE L’ANJOU (49), Amat 2 avril : F BAZOGES EN PAREDS (85), Amat 7-10 avril : F LE LION D’ANGERS ISLE BRIAND (49), Pro-Amat 10 avril : F LA GAUBRETIERE (85), Amat 15-16 avril : F ANGERS-EC. DE BELLEVUE (49), Amat 20-23 avril : F LE MANS BOULERIE JUMP 11 - HARCOUR (72), Pro-Amat 22-23 avril : F LA ROCHE SUR YON (85), Amat 29-30 avril : F ST NICOLAS DE REDON (44), Amat 6-8 mai : F LE MANS

BOULERIE JUMP 12 (72), Pro-Amat.

CCE : 6-9 avril : F VERNOIL LE FOURRIER (49), Pro-Amat 15 avril : F ST MARS D OUTILLE (72), Pro-Amat 15-16 avril : F CHAMBRETTE (85), Pro-Amat.

Dressage : 14-16 avril : F LE MANS BOULERIE JUMP 10 (72), Pro, Amat, Avenir.

Endurance : 1er-2 avril : F SEICHES SUR LE LOIR (49), Amat 5-7 mai : F EQUI SAUMUR ENDURANCE (49), Amat.

PACA

CSO : 29 mars-2 avril : F CAGNES SUR MER-HIPPODROME (06)

CSI1*, CSIL1*, CSIYH1*, CSIAm-A 30 mars-2 avril : F LE VAL - LE MAS DI

GAU (83) Pro-Amat 6-9 avril : F ST TROPEZ - GRIMAUD (83), CSI 2*,

CSI 1* 7-9 avril : F VIDAUBAN (83), Pro-Amat 28-30 avril : F VILLENEUVE LOUBET (06), CSI 3*.

CCE : 16 avril : F TALLARD (05), Amat.

Dressage : 2 avril : F ST ETIENNE DU GRES (13), Amat 30 avril-1er mai : F MALAUCENE (84) Amat 6-8 mai : F AIX EN PROVENCE (13), Pro-Amat.

Endurance : 2 avril : F GREOUX EVENTS BLUE RIDE (04) Amat