Journal Le Cheval n°366 du 17 février 2023

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Tél. : 06 09 36 54 98 direction@lecheval.fr

Sa première Victoire en GP 5*

15 jours d’actualité. Votre région. Toute la France.

QuelscénariodansleGrandPrixAudià1,60m

PORTRAITS ÉTALONNIERS

François Roemer, haras de Courthioust

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Elise Mégret, haras de Clarbec

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ET AUSSI

WBFSH : un nouveau concept pour un championnat des stud-books

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Grippe équine : le danger persiste

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Lirepages10et11

lorsduJumpingInternationaldeBordeaux(33)!Seulsquatreconcurrentsétaientqualifiéspourlebarrage, dontleTricoloreGrégoryCottardensellesurCocaïneduVal.Ouvreurdelafinaleauchronomètre,lecoupleaétéleseulàréaliserundoublesans-faute, synonymedevictoire,lapremièrepourlecavalierfrancilienàceniveau!

Animalistes : la réponse d’Arnaud Boiteau

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Rétro : Jo de Labarde au rang des immortels Page 7

Les calendriers des cycles classiques et internationaux de France

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17 février 2023 - N°366 - 6 € - Prochaine parution le 10 mars 2023 www.lecheval.fr
BP 40033 - 88801 Vittel Cedex © Gilles Périna

Pour faire une bonne rubrique d’élevage, il faudrait que tout fût dit.

Ainsi ceux que l’histoire de la sélection des chevaux de sport intéresse, ayant déjà un certain vécu et été témoins des faits, pourraient expliquer aux plus jeunes en argumentant. C’est ainsi qu’en cumulant le savoir on avance dans la connaissance. Et c’est peut-être ce que nos anciens éleveurs, pratiquants et observateurs, appelaient plus simplement « leur histoire ».

On sait aujourd’hui qu’Ibrahim, par le truchement, entre autres, de capitale pour la notoriété du Selle Français.

On sait qu’Elf III, s’il fut un très bon père de compétiteurs et plustard de mères, n’a jamais existé en lignée mâle.

On sait qu’Higlander (PS) fut dévastateur (il ne fut pas le seul …), mais l’époque n’était peut-être déjà plus aux Hommes de Chevaux dans les Haras Nationaux pour avoir fait l’acquisition d’un cheval veule.

Pour bien cerner il faut aussi se souvenir de la jumenterie de l’époque, de sa répartition et du rayon d’action des étalons.

Ainsi Ibrahim à Rodez n’eût peutêtre pas le même rôle améliorateur…

LA CHRONIQUE DE RUCIO L’Apothéose

Il en est sans doute de même pour tous les étalons renommés du siècle précédent.

La jumenterie à l’échelon national était très disparate d’une région à l’autre, en nombre et en qualité, forgée qu’elle était par des étalons aux compétences dissemblables et au rayon d’action très limité.

A cette époque donc les Haras Nationaux étaient « Seigneurs et Maîtres » mais couvraient pratiquement tout le territoire Français avec des étalons censés améliorer la jumenterie locale. Toutefois leurs meilleurs choix allaient aux régions les plus denses et par conséquent les plus performantes, les circonscriptions du Pin et de St Lô. Et c’est sans doute, puisque nous allons nous cantonner à la Normandie, les étalons PS ou les plus près du sang (Ibrahim était Peel) qui ont le plus contribué à l’amélioration de la race dans cette région où la jumenterie de départ est faite pour travailler et donc lourde.

L’effet sera ressenti à l’échelon national puisque la Normandie allait donner le La. Pour des raisons très simples et interdépendantes :

En Normandie les fermes étaient souvent isolées avec leurs terres autour des bâtiments. Pour se rendre au village la carriole était

Le Cheval

nécessaire d’où 1 ou 2 juments dévolues en plus du travail à ce rôle, les plus belles, les plus brillantes.

La profusion d’herbe de bonne qualité permettait l’élevage à moindre frais.

Conséquemment forte concentration d’éleveurs à 1 ou 2 juments rarement plus.

Plus grande facilité d’organiser des rencontres où l’on parle et compare. Développement concomitant d’une concurrence qui mène à la passion.

On augmente ainsi l’importance de la qualité de la jumenterie, etc…

Et forcément - nous l’avons vu - lié à tout cela, les étalons les plus prometteurs y étaient destinés.

La boucle est bouclée, la roue peut tourner de plus en plus vite ? viendra calmer le jeu et répartir plus largement la donne dans les années 80.

Tout cela se passait à l’époque - nous l’avons dit - où les Haras Nationaux régentaient la totalité de l’élevage des chevaux, même si les PS avaient déjà acquis une certaine indépendance (Ils échappent d’ailleurs, jusqu’à aujourd’hui en tout cas, à tous les travers dangereux auxquels sont soumis les éleveurs de chevaux de concours hippique, et restent aux avant-postes du marché mondial).

Leur statut administratif faisant moment mais aussi d’injonction, nulle offense à tel ou tel éleveur, nulle contradiction ciblée ou argumentation blessant à dessein l’âme sensible.

Et par conséquent nulle éventuelle action en justice pour diffamation ou incitation au rejet (ce qui de surcroît n’aurait pas été dans l’air du temps). Et les éleveurs sous

le commandement du directeur de circonscription avançaient ensemble si ce n’est d’un même pas en tout cas vers un même but. De là provient le phénotype, parfois différemment typé d’une région à l’autre mais avec les mêmes bases communes.

Voilà ! Appliquée aux chevaux, en les nommant, cette méthode où la genèse est expliquée et les résultats reconnus, permettrait de faire une chronique d’élevage digne de ce nom.

Depuis … Depuis les choses ont changé. Sous la pression d’un étalonnage privé rassemblant détenteurs d’étalons et distributeurs de semences congelés - là où s’applique le libéralisme économique pur et dur - , avec aussi les berne, les Haras Nationaux ont du rendre les armes. Faute d’une politique de soutien, non à un système trop souvent dispendieux hélas et en effet, mais à une volonté de réussite Nationale et de préservation des acquis. Bien ou mal, c’est un autre débat. D’aucuns pensent qu’il n’eût peut-être pas fallu jeter le bébé avec l’eau du bain sans savoir qui allait ramasser le creuset et pour en faire quoi.

Toujours est-il donc qu’avec la privatisation des étalons et des structures, et avec une justice qui faute d’une législation approcontraire, la peur s’est installée et rend la population muette. Muette parce qu’il convient désormais de bien choisir ses mots lorsque l’on émet publiquement un avis sur un cheval qui ne nous appartient pas. Au point de n’en plus parler ! Sauf peut-être de manière anodine, ou bien en termes dithyrambiques.

toujours retenu par le libéralisme puisque censé assurer une publicité bien des années plus tard quand la

mémoire ne s’y retrouve plus ! Alors l’éleveur de 2023 n’entend plus la critique objective de l’observateur discret au long cours. Il évolue dans ce qui lui paraît être une apothéose tant les superlatifs sont nombreux. La publicité erratique fait encore bon ménage avec l’isolement partiel de nombreux éleveurs ou régions, même si sous le manteau des dires prendrait bien trop de temps à l’époque de l’immédiateté.

Ainsi l’élevage Français - ne parlons que de ce que nous connaissons - avance dans un terrain miné

par le mensonge. Lequel n’est d’ailleurs pas forcément toujours intentionnel puisque sans les informations nécessaires la crédulité peut encore régner. Par contre où allons-nous ?

Quand les termes exhaustifs remplacent l’analyse et conditionnent l’avenir en déformant le présent cela s’apparente bigrement à de la démagogie. Mais tous les démagogues ne s’appellent pas Pericles. Et par les temps qui courent il est qu’ils ne nous mènent pas tousloin s’en faut - à l’Apothéose. Rucio

2 Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU - REFLEXION
Edité par Le Cheval SARL Constituée le 28 février 2004 au capital de 254 288 ¤, inscrite au RC Mirecourt B-403285729 2 rue de Touraine 88140 Contrexéville Tél. : 09 61 69 87 28 Abonnement 1 an : 85 ¤ Cette édition comporte un supplément étalons. Directeur de la publication : Etienne Robert : direction@lecheval.fr
Infographie
Principaux associés : E. Robert et F. Lévy Dépôt légal : à parution Régie publicitaire : Tél. : 09 61 69 87 28 et 06 09 36 54 98 Imprimé par Roto-Champagne 52000 Chaumont N° CPPAP 0526 K 85848 ISSN: 1771-060X
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Animalistes ?

Arnaud Boiteau leur répond

Arnaud Boiteau s’est exprimé dans les réseaux sociaux suite à l’intervention intempestives d’animalistes lors du concours international de Bordeaux. Sa réflexion, toute de pertinence propose des solutions et invite à une vraie démarche collective pour défendre une pratique sportive respectueuse de l’animal.

« Le week-end dernier à Bordeaux, des militants animalistes ont à nouveau tenté de perturber le bon déroulement des compétitions. Bardés d’arguments aussi consistants que les vêtements qu’ils portaient et de la certitude que la Terre les a attendus pour tourner dans le bon sens, ils ont redit tout le mal qu’ils

pensaient des sports équestres. Le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont mal choisi leur concours ! Entre la victoire de Punch frais comme un gardon à 20 ans, le triomphe de Cocaïne « presque en licol » dans le GP Audi et la démonstration d’aisance d’Edgar dans le GP coupe du monde, les circonstances n’ont pas vraiment joué en leur faveur. Aucun de ces trois chevaux gagnants au plus haut niveau ne semble avoir vécu l’enfer... Pour nous cavaliers, il est important de ne pas se laisser prendre la main sur un débat majeur. Il faut convaincre les décideurs (car c’est surtout ça qui compte) en continuant de s’inspirer des comportements et pratiques d’entraînement qui ont permis les succès cités précédemment. Creuser la technique équestre pour une équitation touconnaissances bio mécaniques, physiologiques, éthologiques et même patrimoniales liées au cheval pour rendre la pratique sportive moins

contraignante ou encore lui offrir un cadre de vie en adéquation avec sa nature. Dénoncer les abus qui existeront toujours et démontrer que les contre productives. En persuader les jeunes également qui prendront larales à continuer de proposer une réglementation intelligente et adaptée.

Vœux pieux et belles paroles penseront certains, je suis pourtant convaincu que la possibilité d’une équitation sportive plus vertueuse existe bien et qu’elle a déjà cours. Puisque la société fonctionne maintenant ainsi, « ultra-communiquons » sur ce qui se fait de bien car on ne le sait pas toujours et c’est dommage. Aux passéistes et autres pessimistes que les sports équestres actuels révulsent, sachez que ça n’était surement pas mieux avant et que ça peut même être encore mieux après... C’est notre responsabilité et ainsi permettre que l’on continue à élever des chevaux pour de bonnes raisons. »

Grippe équine : le danger persiste

Dans un contexte de circulation importante de la grippe ces dernières semaines en Europe, et en France depuis une quinzaine de jours, de nombreux foyers recensés dans des centres d’entraînement et d’écuries de trotteurs et d’un premier cas confirmé sur un cheval de galop, la cellule de crise* du RESPE s’est réu-fectuer un état des lieux de la situation vis-à-vis de la grippe sur le territoirecommandations à suivre.

Bilan de la situation

Depuis novembre 2022, les cas de grippe équine se sont multipliés dans plusieurs pays d’Europe du Nord : Royaume-Uni, Pays Bas, Belgique, … et en France Depuis début décembre, des cas sieurs départements (Vienne, Loiet Loisir. Depuis mi-janvier, de nombreux cas ont été signalés dans des centres d’entraînement et écuries de trotteurs Le nombre de cas déclarés nemiologique sur le terrain et dénote une sous-déclaration importante des cas de grippe, ce qui a dangereusement ralenti le déclenchement de la cellule de crise et la capacité de ré-

Des chevauxpects sont de fait, recensés dans plusieurs zones géographiques (Cal-

Région parisienne)

Des liens épidémiologiques ont pu être établis entre certains centres d’entraînement. Des recommandations strictes ont été diffusées par le Trot et des mesures sanitaires ont été mises en place.

Les chevaux, même vaccinés, peuvent présenter un pic d’hyperthermie (40°) qui dure généralement 2 ou 3 jours, puis toux et jetage. Ces signes cliniques semblent plus sévères chez les jeunes chevaux et chez les chevaux arrivant aux dates de rappel. Certains sont aussi asymptomatiques

Le typage des souches des a permis d’idensouche appartenant au Clade 1, comme dans le reste de l’Europe en ce moment. Les souches de Clade 1 ne circulent de nouveau en Europe que depuis 2019 après avoir été absentes pendant une dizaine d’années.

L’ensemble des rassemblements équestres sous surveillance Si les courses sont désormais sous haute surveillance, la période actuelle voit débuter la saison de monte toutes races confondues. Si pour le moment, aucun cas n’a été signalé ou , les mouvements qui vont s’indans les semaines à venir sont un risque majeur (rassemblement, brassage de populations différentes, stress, …). Des mesures de précaution sont donc vivement recommandées et doivent être appliquées, notamment pour les haras et les centres de reproduction, aveccation stricte du statut vaccinal des chevaux entrants et mise en œuvre autant que possible de la quarantaine à l’introduction.

Les concours et autres évènements équestres vont également se multiplier : le , les d’étalons, meetings sportifs et courses, etc. Les organisateurs sont invités à appliquer rigoureusement les règlements en vigueur ou, en cas d’absence, à appliquer un protocole sanitaire : vaccination grippe < 6 mois, suivi de température (avant, pendant et après la manifestation), isolement immédiat en cas d’hyperthermie ;

Focus Vaccins : il est à noter, qu’après plusieurs mois de tension dans l’approvisionnement en vaccins contre la grippe, la situation est à nouveau normale. Les stocks sont

Les vaccins contre le tétanos et contre le tétanos et la grippe ne sont, eux, toujours pas disponibles, mais le rappel contre le tétanos peut être décalé dans le temps.

taires/détenteurs vis-à-vis des déclarations de chevaux malades

Après une amélioration notable dans le niveau de transparence, la

réticence des professionnels vis-àvis de la déclaration de leurs chevaux malades est à nouveau à la hausse. Cette atteindre également cette fois les vétérinaires avec une diminution du nombre de déclarations au RESPE ou du nombre d’analaboratoires d’analyses, en particulier ceux en lien avec le réseau. Cette situation entrave la bonne gestion d’une maladie contagieuse et d’intérêt collectif. Cette sous déclaration a entraîné un décalage important entre la situation réelle sur le terrain et les indicateurs sanitaires suivis de près par les Ce retard de réactivité pourrait être préjudiciable tant sur le plan sanitaire qu’économique (diminution du nombre de partants, contraintes renforcées, annulation de manifestations etc.).

A ce stade, la cellule de crise invite les organisateurs de rassemblements et les participants, entraîneurs, cavaliers, personnels de soins, etc. au respect le plus strict des mesures de prévention (en annexe) et à la mise en place d’un protocole sanitaire des plus rigoureux.

Dans l’intérêt de tous, la cellule de crise recommande également de remonter toute suspicion et, , que ce soit par un laboratoire d’analyse ou par un test rapide. Pour rappel, les alertes et les garantissent l’anonymat des lieux de détention et des noms des propriétaires et détenteurs d’équidés, les seules informations diffusées sont celles relatives à l’animal malade, quand elles sont connues (race, sexe, âge et activité) et à son département de détention.

* La cellule de crise du RESPE Déclenchée le 08 février 2023, elle regroupait l’Association Vétérinaire Équine Française, la Fédération Française d’Équitation, la Fédération Nationale du Che-val, France Galop, l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation, LABEO Frank Duncombe, la Société Française des Equidés de Travail, la Société Hippique Française, le Trot, la Direction générale de l’Alimentation et le RESPE.

RESPE - 02 31 57 24 88

contact@respe.net

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU - SOCIETE/SANTE 3

François Roemer, haras de Courthioust , dans le Perche

Quand avez-vous commencé à vous intéresser aux étalons et pourquoi ?

« Je m’intéresse aux étalons depuis un certain nombre d’années, depuis l’époque Sarastro que j’avais acheté et qui est rentré dans le Top 10. C’était un Anglo-Arabe de complément qui n’était pas très connu et que j’ai mis vraiment sur le devant de la scène en très peu de temps. Il est devenu une star. Jamais un Anglo n’était arrivé aussi près du Top 10. Ça date de 20 à peu près. Pourquoi ? Parce que j’ai toujours été attiré par l’élevage. Après ça j’ai eu pas mal d’étalons, en tant que propriétaire mais surtout en tant que locataire avec des redevances, ou se fait avec France Étalons ou Génétiqu’Anglo.

Pour les autres étalons, c’est arrivé depuis que je suis installé dans ma structure avec 14 poulinières et des étalons. Je me suis installé dans le Perche en montant un haras complètement dédié à l’élevage avec toutes les prestations qui vont avec, poulinage, insémination, valorisation, commercialisation, pensions, le tout sur deux fermes et 100 hectares ».

Vous suivez les chevaux de la naissance jusqu’à la vente à des « Ah oui oui complètement. Je produis mes chevaux, je les mets en valorisation chez des cavaliers professionnels. Mon commerce c’est de les vendre entre 4 et 6 ans. Ils sont tous vendus pour le sport, aussi bien pour le CSO que pour le CCE. Maintenant je fabrique surtout des chevaux de CSO. On a fait 130 juments l’année dernière. Puis j’ai trois étalons que je propose en frais. J’ai du congelé aussi. Mais avoir des étalons de qualité avec une bonne fertilité sur place est une opportunité pour les éleveurs ».

Parlez-nous de l’évolution du commerce de la semence

« Le problème c’est la fertilité alors plus on fait du frais mieux c’est. Pour les éleveurs qui veulent des étalons très à la mode, très performants, il faut du congelé. Et en congelé

plus ça va, moins ça va. D’abord parce qu’il y a des juments qui n’y réagissent pas bien, ensuite il faut un suivi très rapproché de la part du centre d’insémination et des vétérinaires, parce que souvent pour les chevaux de qualité on a peu de paillettes.Voilà un petit peu l’évolution que ça amène.

Aujourd’hui dans l’élevage il vaut mieux que la fertilité soit du côté du mâle. Donc il faut des étalons très fertiles pour la congélation. Et pour la jument il faut un suivi toutes les 3 ou 6 heures pour que ça fonctionne bien. La congélation permet d’avoir de très bons étalons à la mode et ça n’importe où dans le monde. Après on croit souvent qu’aller vers un des étalons les plus réputés donnera le meilleur poulain mais ce n’est pas toujours ça. Ce

qui est important c’est l’intelligence du croisement : trouver l’étalon qui convient le mieux à la jument. C’est tout l’art de savoir élever ».

Culture

La connaissance des origines : un long périple dans l’histoire des familles de la voie mâle ?

« Il y a deux phénomènes : le génotype et le phénotype. Si vous vous intéressez aux phénotypes c’est que vous vous intéressez surtout aux qualités intrinsèques du cheval c’est-à-dire son modèle, ses résultats en compétition. Ou alors vous vous intéressez plutôt à sa génétique c’est-à-dire ses ascendants, père, mère, frères, sœurs. Les deux sont importants. L’essentiel est de trouver un équilibre entre les deux ».

de la voie mâle ou faut-il s’intéresser aussi aux lignées maternelles ?

« La connaissance de la voie mâle est très importante. On a déjà une garantie de qualité parce qu’il y a de la sélection de la part des stud-books. Dans la voie femelle il n’y a aucune sélection, c’est l’éleveur qui la fait, c’est donc à lui de faire une sélection draconienne sur ses juments et de faire le bon choix pour l’étalon c’est-à-dire non pas un étalon qu’il aime mais qui convient à la jument. Et avec aussi un mode d’insémination qui puisse correspondre à la jument. La voie femelle est à considérer énormément. Autant que la voie mâle mais elle est à considérer par l’éleveur qui fait sa sélection personnelle. C’est important d’avoir des juments jeunes à la reproduction et puis de garder celles qui ont vraiment de la qualité pour justement améliorer et faire la sélection mères. Les descendants, les poulains à naître doivent être génétiquement meilleurs que les parents, le but d’un élevage c’est ça. C’est ce que je fais moi dans mon élevage même si sur le plan trésorerie ce n’est pas évident ».

Détecter les nouveaux sires : intuition ou méthode ou les deux ?

« Je n’ai pas de méthode, je m’intéresse à la génétique du cheval ça c’est sûr. Après il y a le côté instinctif. Et le côté mariage. Il y a certains étalons que je n’ai pas particulièrement aimés, même s’ils étaient très connus et très cotés, que j’ai quand même mis à certaines juments parce que je pensais que la relation était bonne. Et d’ailleurs je ne me suis pas trompé. En principe ce que j’aime bien c’est d’aller voir les entiers en concours sur les grandes épreuves. De temps en temps j’aime bien donner sa chance à un jeune nouveau que je ressens bien. J’y vais beaucoup sur l’intuition ».

Qu’est-ce qui fait qu’un étalon est ou n’est pas à la mode ? « Il va être à la mode parce que son étalonnier va l’encenser. Si c’est un groupe comme

GFE ou France Étalons, qui sont des références dans l’étalonnage, ils vont promouvoir ces étalons auprès des éleveurs. Ça va les rendre un peu à la mode. Après il y a d’autres considérations comme le modèle, la tête, la couleur de la robe, ses gains en compétition, sa production. Tout ça mis bout à bout rend un cheval à la mode pendant un certain temps. On sait très bien que ça passe, parce qu’il y en a un autre qui va prendre la relève. Certains éleveurs aiment bien changer régulièrement d’étalon passant d’une mode à une autre ».

La collection 2023 est en route. Quoi de nouveau chez vous ? « Je pense que pour 2023, je vais garder les mêmes étalons parce qu’ils sont ce que j’appelle « en valeur montante ». Ce sont des étalons relativement pas encore assez connus mais qui ont vraiment des points forts. Donc ça vaut le coup de les garder surtout en prévision de ce qu’on appelle un « creux de vague », c’est-à-dire que les gens vont se jeter sur un étalon qui va les séduire pour ensuite attendre que les poulains sortent avant d’y retourner. Et moi j’en suis un peu à ce « creux de vague ». Et d’ailleurs les produits de mes étalons vont prendre 3 ans l’année prochaine (NDLR en 2023), certains même 4 ans. Donc on va pouvoir les voir sur les terrains de concours ou sauter en liberté. C’est intéressant d’attendre parce que à ce moment-là s’il y a une vraie qualité, ce que je pense et espère, ça va rebooster la demande. Donc là je vais garder ces étalons pour 2023 et je vais continuer les mêmes prestations. Les 3 étalons sont Saigon Rouge (Papillon Rouge avec une mère pur sang), un cheval qui a gagné Grand Prix 150 cm qui est vraiment top cheval et qui a beaucoup de sang et de courage, Clapton, c’est un peu le cheval à zéro défaut, il a le modèle, la fertilité, il a une origine exceptionnelle, puisque le père c’est Caretino, le 3e c’est un peu le cheval atypique, Mr Fly de Landette (Galoubet) dont les produits commencent à bien sortir. Il a beaucoup de qualités. »

ER avec FP

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ETALONNIER : UN METIER, UNE CULTURE 4

Quand avez-vous commencé à vous intéresser aux étalons et pourquoi ? « D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été entourée de chevaux. Ma mère est montée en compétition jusqu’au niveau 1,55m. Mon père, qui est lui aussi passionné de chevaux, avait arrêté la compétition pour se consacrer à son activité professionnelle. Mes parents s’intéressaient plutôt au sport, mais de mon côté je me suis rapidement passionnée pour l’élevage et cette passion s’est ancrée quand j’ai eu une dizaine d’années. Nos chevaux étaient à l’époque basés en région parisienne et il n’était pas question d’élever, mais les choses ont changé lorsque mes parents ont fait l’acquisition du Haras de Clarbec en 1998. Nous avons débuté l’élevage avec une poulinière qui était une ancienne très bonne jument de concours de ma mère puis l’élevage s’est développé au fur et à mesure des années.

Ma mère a stoppé la compétition et nous avons acheté des chevaux que nous faisions exploiter par des cavaliers professionnels. Parmi ces chevaux il y avait des étalons performers approuvés et nous avons décidé de développer l’activité d’étalonnage en parallèle de l’élevage et de la compétition ».

Comment avez-vous développé cette activité et où en êtes-vous aujourd’hui ?

« Nous avons débuté l’étalonnage avec des étalons performers qui nous appartenaient et étaient proposés uniquement en semence congelée. Ils étaient prélevés en hiver et se consacraient à leur carrière sportive durant la saison.

L’arrivée de Vagabond de la Pomme a clairement été un accélérateur pour cette activité. Le cheval était déjà très demandé quand nous l’avons acheté. Il a signé beaucoup de très belles performances et sa 2e place lors de de Las Vegas a poussé encore plus d’éleveurs à s’intéresser à lui. Il nous a permis de nous développer à l’international et indirectement, de débuter notre activité d’agent.

Caroline Smolders, la sœur d’Harrie, nous a demandé il y a quelques années de distribuer Vagabond en Belgique et aux Pays-Bas et, au fur et à mesure de la conversation, nous avons parlé d’Emerald

avons commencé à distribuer le cheval en France. Ses produits étaient encore jeunes mais déjà prometteurs et à l’époque il avait couru peu de Grands Prix CSI5*.

L’année suivante, il a terminé 2e Göteborg et la qualité de ses proCertains de nos étalons performers ont ensuite pris leur retraite sportive et nous avons commencé à les distribuer en semence fraîche.

Topinambour a été le premier et nous en proposons aujourd’hui six en semence fraîche : Vagabond et Chacco Rouge qui sont stationnés au Haras de Clarbec, Casallo Z dont nous partageons la propriété avec France Etalons et qui est aunambour, Urano de Cartigny et Armani Van Overis Z, tous trois stationnés au Haras du Géry. Nous travaillons avec le Géry depuis plusieurs années. C’est une famille qui est amoureuse des chevaux et très soucieuse de leur bien-être, ce qui est capital pour nous ».

(NDLR Notre prochaine chronique sera consacrée à la famille Gauffreteau qui dirige le haras du Géry) « Aujourd’hui nous distribuons vingt-cinq étalons. »

Elise Megret - Haras de Clarbec

Parlez-nous de l’évolution du commerce de la semence « Les évolutions du commerce de semence sont en partie liées à des évolutions techniques. En ce qui concerne les étalons qui nous appartiennent, nous essayons de donner un nombre de paillettes les chevaux stationnés à l’étranger, ce n’est pas la norme. En Belgique par exemple, où le suivi des juments est extrêmement rapproché, la norme est devenue la vente à la paillette ou du moins d’un nombre de paillettes très limité. Le développement de l’ICSI permet aussi d’utiliser très peu de paillettes. Je ne suis pas une adepte de cette méthode, notamment parce que c’est extrêmement invasif pour les juments. Les éleveurs restent tout de même encore très friands de la semence fraîche qui occupe une place très importante sur le marché. Je trouve que nous sommes vraiment sur des phénomènes de mode. Un étalon peut saillir 500600 juments par an pendant deux ans et ensuite tomber à 30 juments par an parce qu’un nouvel étalon « à la mode » est arrivé sur le marché. Le marketing a pris beaucoup d’importance et je trouve qu’il faut faire un peu attention à ça. Il faut quand même que les éleveurs arrivent à bien faire le tri, il faut aller un peu plus loin que le papier glacé. travailler un jeune étalon mais je ne crois pas que ce soit nouveau. Je trouve un peu dommage qu’un tout petit nombre d’étalons fasse 80% des saillies, c’est trop et ce n’est pas bon en terme de diversité génétique. Je regrette un peu ça, je pense qu’il faudrait les mêmes erreurs que d’autres studbooks où l’on tourne un peu en rond. Il faut vraiment faire très attention à conserver la diversité génétique ».

Culture La connaissance des origines : un long périple dans l’histoire des familles de la voie mâle ? « Les étalons sont évidemment fondamentaux. Il sont souvent beaucoup plus connus que les juments, ne serait-ce que parce qu’ils ont des centaines voire parfois des milliers de descendants là où une jument en aura au maximum une vingtaine. Certaines lignées mâles se poursuivent avec le temps alors que d’autres s’éteignent faute d’avoir donné des étalons pro-

lement très intéressant de voir quels sont les croisements qui fonctionnent, les lignées mâles qui produisent bien quand elles sont combinées. Je suis passionnée de génétique depuis mes 10 ans et je me suis documentée en lisant beaucoup de livres, en allant sur Internet et bien évidemment en discutant avec les éleveurs. Pour bien connaître les origines je crois qu’il faut vraiment être curieux et cela est un plaisir permanent d’apprendre et de trouver de nouvelles informations ».

connaissance de la voie mâle) ou faut-il s’intéresser aussi aux lignées maternelles ?

« Les lignées maternelles sont à mon sens absolument primordiales. Je regrette d’ailleurs que quasiment jamais dans les listes de partants des concours internationaux. Si le meilleur étalon du monde est croisé avec une jument qui n’a ni modèle, ni performances, ni souche maternelle, les

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chances d’obtenir un bon cheval de concours sont assez faibles. Il y a toujours des exceptions mais cela reste rare. En tant qu’éleveur, je fais extrêmement attention aux lignées maternelles. A Clarbec, nous avons vraiment essayé de sélectionner des juments issues de très bonnes lignées. Je pense que nous augmentons vraiment nos chances d’obtenir des bons chevaux de manière régulière même si, encore une fois, il y a des exceptions. Il y a des lignées montantes, dont certaines étaient inexistantes il y a 20 ou 30 ans et qui aujourd’hui font partie des très bonnes lignées. A mon sens c’est dans ces lignées qu’il faut investir, plutôt que dans des lignées qui étaient très bonnes mais qui sont aujourd’hui descendantes. Il faut aussi essayer de trouver les bonnes branches dans chaque lignée maternelle, car certaines sont évidemment meilleures que d’autres, c’est quelque chose de primordial. Pour un étalon, il est clair que si la lignée maternelle est bonne c’est un vrai plus. Si je prends l’exemple de Vagabond de la Pomme, c’est un cheval qui est issu de la souche de Qerly Chin, qui est une des meilleures, voire la meilleure lignée maternelle au monde avec un nombre conséquent de chevaux performants au plus haut niveau mondial. Le cheval n’est pas là par hasard et il ne produit pas de bons chevaux par hasard non plus. On voit parfois dans les concours de haut niveau des chevaux qui sont issus de souches un peu plus modestes mais la plupart du temps les très bons chevaux proviennent de lignées intéressantes ».

casquette d’étalonnier, lorsque vous détectez les nouveaux sires : intuition ou méthode ou les deux ?

« Les deux notions sont importantes. Quand un étalon m’intéresse, j’effectue bien sûr des recherches sur la lignée maternelle, sur les performances et la production d’un étalon quand il y en a une. Mais en premier lieu il faut avoir un coup de cœur pour le cheval, il faut que quelque chose se passe. Le cheval doit me donner une « émotion » et il doit présenter des qualités fortes, de gros points forts. Cela ne doit pas être un cheval qu’on aime bien mais qui est « moyen » partout, il faut vraiment un cheval qui a des qualités fortes de puissance, de technique, de respect, de sang, de galop, d’amplitude, etc. Cela peut être un

ensemble de paramètres mais il faut qu’il ait certaines qualités de manière presque excessive pour pouvoir les transmettre. Quand on choisit de nouveaux étalons, il faut que ce soient des chevaux qu’en tant qu’éleveur nous avons envie d’utiliser. Si ce n’est pas le cas, je pense qu’il ne faut pas les rentrer dans le catalogue. Il faut croire dans l’étalon qu’on distribue, sinon cela me paraît compliqué de le vendre à des éleveurs. Il faut être persuadé qu’on a un étalon qui va apporter quelque chose à l’élevage. L’élevage est aussi une question de croisement, il ne faut pas essayer de vendre à tout prix une saillie de tel ou tel cheval mais plutôt essayer d’orienter les éleveurs en fonction de la jument avec laquelle ils veulent croiser un étalon. La notion de croisement est vraiment importante ».

Qu’est-ce qui fait qu’un étalon est ou n’est pas à la mode ? « Plusieurs paramètres doivent être pris en compte. Un étalon performer peut devenir à la mode suite à une performance dans une épreuve majeure qui va le mettre en lumière. S’il est médaillé dans un grand championnat comme les Jeux Olympiques ou qu’il gagne le Grand Prix d’Aix-la-Chapelle par exemple, il y a de grandes chances pour que cela suscite l’intérêt des éleveurs. Même s’il n’a aucune production en âge de concourir ou qu’on a encore vu que peu de descendants de l’étalon en compétition, il va y avoir un vrai coup de boost sur le nombre de saillies vendues. On ne sait pas encore si la production sera à la hauteur mais cela donne une chance supplémentaire à l’étalon de prouver sa valeur. Les performances en compétition valent également la production réalise de grands résultats. Il est clair que cela a un impact sur les saillies. La chaîne de télévision Equidia donnait un vrai coup de pouce aux étalons performers qui participaient aux plus beaux concours. Aujourd’hui, même si tout le monde n’y a pas forcément accès, les streamings disponibles sur Internet ont pris le relais.

Certains événements sont incontournables et bien s’y présenter attire l’œil des éleveurs. Je pense notamment au Salon des Etalons de Saint-Lô. De nombreux éleveurs venus de toute la France sont présents. Si un jeune cheval saute bien lors du Master ou si un cheval plus âgé fait sensation à

l’occasion de sa présentation, il est repéré par beaucoup de monde et a de grandes chances de beaucoup saillir durant l’année.

Le timing d’une performance est lui aussi important. Si un cheval gagne un beau Grand Prix en tout début de saison de monte, cela a un impact plus fort car les à leurs croisements alors qu’une performance qui arrive en août risque d’être un peu oubliée en début d’année suivante et les éleveurs passeront éventuellement à autre chose. Les réseaux sociaux ont un impact de plus en plus important sur les phénomènes de mode. Un jeune étalon peut devenir à la mode parce qu’une vidéo où il saute à la maison de manière spectaculaire circule sans parfois qu’il ait fait le moindre parcours dans sa vie. Je trouve que c’est un peu dommage parce que bien évidemment à la maison on peut dans l’absolu refaire la séquence plusieurs fois avant d’avoir ce qu’on veut et ça ne présage pas forcément de la qualité du cheval. A force de voir tourner la même vidéo d’un cheval du matin au soir sur les réseaux, les gens commencent à en parlersuader que le cheval est un bon étalon, à tort ou à raison. Si le cheval saillit beaucoup, il augmente ses chances de bien produire et de continuer à être beaucoup utilisé par les éleveurs dans le futur. sont énormément développées ces dernières années, notamment les ventes en ligne qui ont explosé. Il est clair que les poulains qui font les top prices de ces ventes mettent en avant leurs pères qui se trouvent propulsés sur le devant de la scène ».

La collection 2023 est en route. Quoi de nouveau chez vous ?

« Tout d’abord, nous avons réintégré au catalogue Luigi d’Eclipse (Catoki x Calato), qui s’était consacré à sa carrière sportive et pour lequel nous avions peu de semence disponible. Sa grand-mère a été sacrée Championne de Belgique et le cheval a lui même performé dans de belles épreuves 5* avec Marlon Zanotelli. Ses premiers produits ont beaucoup de chic, une belle technique de saut et semblent très prometteurs.Nous avons également cinq nouveaux étalons, deux grands performers et trois jeunes étalons. Nous sommes ravis de distribuer cette année le champion olympique Big Star

(Quick Star x Nimmerdor), qui est proposé en semence réfrigérée et est une recrue forte. Ses premiers produits sont encore assez jeunes mais sur le circuit SHF ils ont eu de très bons résultats l’an dernier, nous attendons la suite avec impatience. Nous avons aussi rentré Uricas VD Kattevennen (Uriko x Cassini I). Il évolue sous la selle d’Harrie Smolders et a vraiment explosé l’année dernière au plus haut niveau. Il était notamment 3e du Grand Prix CSI5* de Bruxelles. Nous l’avions repéré au CSIO de La Baule et nous avons vraiment eu un coup de cœur pour lui. Nous l’avions d’ailleurs utilisé dès l’an dernier et nous attendons un poulain pour 2023. Sa grandmère Chika’s Way s’est classée en Grands Prix 5* et il a vraiment une génétique très intéressante. Nous avons recruté trois jeunes étalons. Tout d’abord Coldplay des Rosiers Z (Cornet Obolensky x Cardento), qui appartient à son naisseur, l’ancien propriétaire de Cashpaid J&F dont nous distribuons la semence en France depuis plusieurs années. Nous suivions le cheval depuis quelque temps. Il nous a tapé dans l’œil toute la saison et il a fait sensation lors des championnats du monde des jeunes chevaux de Lanaken. Je crois que c’est vraiment un cheval d’avenir, c’est vraiment notre philosophie de rentrer de jeunes chevaux à fort potentiel. Du même propriétaire nous avons aussi accueilli H’Aubigny de Talma (Ogrion des Champs x Kashmir Van Schuttershof) qui est issu de la même souche maternelle que Vagabond. Il a lui aussi fait les championnats du Monde de Lanaken l’an dernier. C’est aussi un cheval d’avenir, qui a des moyens et une super techrentré Herald d’Emeraude (Emerald et Tapass x L’Arc de Triomphe), qui est aussi un cheval que nous suivions depuis longtemps. Tout d’abord parce qu’étant distributeurs de la semence d’Emerald nous scrutons particulièrement ses poulains mais aussi parce que le cheval a quelque chose en plus. C’est un très beau cheval qui était Champion des Foals avant d‘être approuvé à 3 ans. Il a été vraiment économisé mais il a fait sensation à chacune de ses sorties. Nous espérons que ce cheval fasse aussi du grand sport dans le futur, il a en tout cas les atouts nécessaires pour y arriver. Chacun de ces étalons a de vraies qualités à apporter aux juments ».

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ETALONNIER : UN METIER, UNE CULTURE 5
ER avec FP
(© Jessica Rodrigues)

Élevage Chance, la qualité avant la quantité

Situé à Bacqueville-enCaux, à vingt kilomètres au sud de Dieppe, l’Élevage Chance appartient à Marie Bourdin et Antoine Dechance. Le couple « amoureux et passionné par les chevaux » se retrouve 6 e au rang mondial du classement éleveurs de la WBFSH.

Marie Bourdin a démarré l’Élevage Chance il y a 17 ans. « J’avais une jument de concours qui était très bonne : Queenie II », expliquet-elle. « Je l’ai mise à la reproduction et je l’ai croisée avec Kannan, elle a eu Obain Marie » Cette dernière a été croisée plus tard avec Quick Star, ce qui a donné l’une des poulinières d’aujourd’hui de l’Élevage Chance : Unbelievable Chance. « Ma jument de concours avait plein de qualités mais il fallait que je l’améliore sur toute la ligne. Et ça prend du temps, il ne faut pas se tromper dans le croisement, ou dans le cavalier qu’on choisira. L’élevage c’est très long, et encore nous n’en avons pas fait beaucoup. Notre stratégie : en avoir peu mais très bien s’en occuper, nous sommes complètement passionnés ».

Plus tard, le couple fait l’acquisition d’Image du Château, la sœur utérine d’Itot du Château, car son papier intéresse beaucoup les deux éleveurs. Antoine Dechance sort quelques fois en compétition avec Image, sur des épreuves 110cm. Puis, « Nous avons vu qu’Itot était devenu fantastique. On a naturellement mis Image à la reproduction plus vite que prévu. » Initialement, l’alezane aurait dû être pleine de Le Tot Semilly. Mais sur conseil du vétérinaire, Marie et Antoine l’ont accouplée avec Diamant de Semilly : « Diamant était plus améliorateur que Le Tot ».

Sage décision puisque son produit est Vital Chance, star de l’Élevage qui donne la 6e place au rang mondial au couple Dechance.

C’était un signe « Ce qui est beau avec ce cheval c’est que j’ai perdu ma maman lorsque j’avais 12 ans. Vital est né le 16 mai, comme maman. Pour moi ça a toujours été un signe ».

Décrit comme petit et très sanprésenté au Selle-Français et refusé par la suite. « Il n’avait pas très bien sauté ». Mais sa génétique, pour sa naisseuse, était trop intéressante. À ses 3 ans, il a été débourré par Christian Hermon et Gaspard Taverne qui l’ont entraîné l’année de ses 4 et 5 ans sur les cycles classiques. En 2017, Adeline Hécart en fait l’acquisition et décide de modiVital Chance* de la Roque. « Ça m’a fait un choc d’apprendre ça. Ce n’est pas juste et ça m’a fait mal. Les gens ont toujours pensé que Vital venait de là-bas et je ne trouve pas cela correct », explique Marie.

dement à Julien Epaillard puis Guillaume Batillat. Après des résultats convaincants, Adeline Hécart lui trouve un nouveau pilote : Marc Dilasser. Le n°5 mondial actuel Conor Swail en fait l’acquisition de moitié alors qu’il va avoir 12 ans. Vital part alors vivre aux Etats-Unis il y a deux ans. Les résultats s’enchaînent…

Le duo s’est notamment fait remarquer il y a peu au CHI de Genève lorsque Vital et Conor

« C’est un très bon cheval, un grand gagnant, et un personnage adorable. Il est toujours de bonne humeur » dernière. Son éleveuse, ses pro-

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priétaires et ses anciens cavaliers suivront certainement de près ses prochains résultats.

L’Elevage Chance d’aujourd’hui Marie Bourdin pointe à la 6e place du classement WBFSH. « j’ai été très contente d’apprendre cette nouvelle. Ça nous a fait très plaisir ».

Actuellement, Marie et Antoine Dechance possèdent 3 poulinières.

Adrenaline Chance, la propre sœur de Vital. Cette année pleine d’Eldorado van de Zeshoek, elle a déjà produit 6 poulains. Dont Feeling Chance, montée par Marc Dilasser. Sa propre sœur, Give Me a Chance, accidentée, va devenir la nouvelle poulinière de cette saison.

Unbelievable Chance, qui n’a pas été remplie tous les ans, au plus grand regret de sa naisseuse : « Elle a une très bonne production Do It Chance a fait 10e des 5 ans et sort sur des CSI2* sous la selle d’Agathe Bosetti. Puis elle a aussi eu Feel Good Chance qui a été acheté par Kevin Staut. J’espère que tout se passera bien ».

pas…l’un des plus grands calvaires de Marie Bourdin est de trouver le bon étalon expliquet-elle en rigolant. « C’est toujours un mystère. On évite de prendre unmés »

L’Élevage Chance est un élevage familial « qui ne se prend pas au sérieux. Nos neveux et nièces de tous les côtés nous aident pour trouver les noms des chevaux et publier sur Instagram. Et je trouve cela très bien ».

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D’une carrière époustouà lui-même, l’étalon SelleFrançais Originel et ancien compagnon de Kevin Staut, décédé à l’âge de 23 ans, recommence à vivre au travers de ses produits. Tout cela grâce à sa dernière propriétaire Florinda Detouteville.

Cilla de Labarde par Kissovo, est né en 1997 à Bergerac chez Jean-Paul Marmin, chez qui l’actuel gérant du site équestre de Barbaste, Xavier Trouillet s’occupait de l’élevage. Vendu à l’âge de 3 ans, Jo commença un cursus de valorisation sous la selle de l’Occitan Bernard Lefèvre. Le couple progressa ensemble jusqu’à l’année 2007 où il termina sur des épreuves Pro 2. Quelques mois plus tard, en février 2007, le bai de 10 ans est le premier cheval de haut niveau de Kevin Staut. Il foule son premier terrain en tant que potentiel futur champion à Truccazzano (ITA) dans des épreuves 1*. Cette année-là, tout va s’accélérer. Ce n’est que le mois suivant que les deux compagnons qui se découvrent encore passent au niveau 2*. Les résultats sont concluants, les CSI 3* leur ouvrent les portes à partir de juin. Au mois de septembre, Jo de Labarde et le cavalier normand sont sur les listes de départ des 5*. En seulement 7 mois, le couple a gravi les échelons à une vitesse folle, non sans résultats : ils remportent la Coupe des Nations à Zagreb (CRO) peu après leur rentrée au haut niveau. 2007 se terminera en novembre, à Equitalyon, où les deux partenaires sont classés 10e dans l’épreuve majeure devant des grands noms tels que Toulon ou Itot du Château. En une année, c’est 61 parcours courus. Cette aventure dura 3 ans. Jo croisera la

Le seigneur Jo de Labarde

droit à son stock de paillettes congelées, tout avait été prélevé la même année avant sa castration. « Je ne savais quoi en faire, nous ne sommes pas étalonniers. Puis nous ne savions pas ce que sa production donnait puisque Kevin Staut refusait qu’il soit prélevé lorsque c’est lui qui le montait. »

Aujourd’hui, 37 poulains descendent de Jo de Labarde. Son ancienne propriétaire possède encore beaucoup de paillettes puisque l’étalon est jaugé à 93 % de fertilité, malgré les semences congelées.

« Les juments sont pleines avec 1 ou 2 paillettes, une éleveuse a même fait 4 poulains avec une seule dose de paillette ». En plus de la fertilité, les produits possèdent les mêmes qualités que Jo, « ce sont de véritables clones, mais comme c’est un étalon de 1997, il n’est pas à la mode, alors les poulains vont presque uniquement aux amateurs Sur 37 des poulains nés depuis 2014, 15 d’entre eux ont 6 ans et plus. Trois propres frères ont été l’approbation

étalons. Irelkao l’Evidence, propriété de Suzanne Gomez, a été approuvé SelleFrançais et a participé aux championnats de France des foals à Saint-Lô. Jackpot l’Evidence a été acheté par l’élevage de Helle en Belgique et est approuvé au SBS. Quant à Kidimieu l’Evidence, le dernier, il a raté son approbation pour seulement 0,73 points. Leur mère, Perelka, est une jument de sport polonaise appartenant à Jennifer Valentien, elle sera évidemment re-saillie par Jo de Labarde en 2023. La seule chose que Florinda Detouteville a pu constater c’est « quand on va à Jo, on y revient ». Bon nombre d’éleveurs ayant déjà des produits attendent pa

route de la grande Silvana. Mais le mâle, un peu trop capricieux pour son cavalier, se fera castrer à 13 ans. Jusqu’en 2012 le Selle-Français fera quelques concours sous la selle de Frédéric Bouvard, avant de croiser le chemin de celle qui l’aimera jusqu’au bout : Florinda Detouteville.

Le cheval de toute une vie « Croiser Jo de Labarde dans ma vie a été une vraie chance », explique Florinda Detouteville. « Le jour où je l’ai essayé, tout ne s’est pas super bien passé, j’ai dit à mon compagnon José Nicolas que c’était un peu trop compliqué. Il a insisté pour que je sorte en concours avec. Nous avons gagné l’épreuve, puis nous n’avons pas arrêté d’obtenir de bons résultats. C’étaient de très petites épreuves par rapport aux capacités que Jo avait, nous sortions sur des 125/130 cm, mais pour une cavalière amateur comme

moi, ça a été incroyable. Le cheval a été mon cadeau de Noël de la part de mon mari. Au fur et à mesure, une relation de totale Jamais je n’aurais imaginé après l’avoir vu à la télé qu’il serait sous ma selle. D’autant plus pour un cheval qui avait côtoyé le haut niveau : il s’adaptait à moi et rendait les choses très agréables. Il avait un équilibre impressionnant et savait me dire « laisse-moi faire ». Jo aimait plus les humains que les chevaux, il avait un cœur énorme. Le jour où nous avons décidé de le mettre à la retraite, il ne s’est pas adapté tout de suite. Quand il voyait le camion partir sans lui il se fâchait, »

Les productions de Jo de Labarde Lorsque Florinda Detouteville a récupéré Jo de Labarde, elle a également eu le

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IMMORTELS
LES

WBFSH : un nouveau championnat du monde pour les stud-books

En visite sur le jumping de Bordeaux où il a remis les trophées à trois éleveurs des meilleurs chevaux du monde 2022 en CSO, CCE et Dressage Jan Pedersen, président de la WBFSH a fait part de ce nouveau concept de championnat mondial des stud-books le «WBFSH Studbooksjumping Global Champions Trophy ».

La WBFSH et Tops Equestrian Events (TEE) ont convenu d’organiser le « WBFSH Studbooksjumping Global Champions Trophy », une compétition par équipe de stud-books WBFSH pour les jeunes chevaux de saut âgés de cinq à huit ans et les étalons âgés de huit et neuf ans. L’événement se déroulera au Tops International Arena à Valkenswaard (PaysBas) du jeudi 28 septembre 2023 au dimanche 1er octobre 2023. Le projet de calendrier de l’épreuve a été soumis à la FEI en décembre 2022, en vue de son approbation par la Commission de saut d’obstacles lors de sa session du 10 janvier 2023. Cependant, en raison du décès prématuré du directeur du jumping de la FEI, Marco Fusté, la session a dû être reportée.

Concept nouveau et Pour l’édition inaugurale de 2023, une équipe sera composée de cinq chevaux par catégorie. L’objectif est d’avoir le plus grand nombre de stud-books

possible pour chaque catégorie (5-8 ans, et étalons de 8 et 9 ans). Les compétitions se dérouleront dans deux arènes, chacune avec des surfaces différentes, c’està-dire du sable et de l’herbe.

l’arène en herbe. Il y a deux tours chaque groupe d’âge. Lors du les chevaux partent dans l’ordre inverse des résultats du premier opposera les quinze meilleures équipes par catégorie, avec seulement trois chevaux de l’équipe initiale. Ces trois chevaux sont choisis à la discrétion du « chef d’équipe » désigné par le studbook. Les résultats de ces trois chevaux comptent pour le résultat global de l’équipe. Il n’y a pas de barrage pour les chevaux de 5 ans. Pour chaque catégorie, un classement individuel par cheval sera également publié, pendant Les stud-books doivent déclarer leur intention de participer, avec le nombre d’équipes qu’ils sou-

haitent engager, avant la mi-juin de chaque saison.

Droits d’inscription

Les droits d’inscription par cheval sont de 500 € (ceci comprend le logement, l’accès aux salles d’exposition, aux propriétaires et aux éleveurs des chevaux). Chaque stud-book participant doit acheter une table VIP (8 personnes) au tarif spécial de 8 000 €. Des tables VIP supplémentaires seront disponibles aux tarifs habituels.

Les prix en jeu s’élèveront au total à 170 000 €, faisant de l’événement un CSI3* de la FEI.

Vente aux enchères

Les détails de la vente aux enchères, organisée par Tops Horse Trading (BV), seront communiqués ultérieurement. Elle sera tout à de marché pour le commerce des meilleurs jeunes chevaux.

Pascal Cadiou « La recon-

partie de la concertation, approuve sans réserve cette initiative qui redonne

« Tous les championnats : Lanaken, Ermeloo,Verden et le Mondial du Lion d’Angers, répondaient à l’origine à une volonté de la WBFSH d’organiser un championnat du Monde des jeunes chevaux par stud-book. Il y a 1 an ½ à peu près, de mémoire, il y a eu une grande enquête réalisée par la WBFSH auprès des stud-books pour savoir notre niveau de satisfaction par rapport à ce qui se fait. Globalement, le constat de cette enquête a été de dire que Lanaken c’était quand Z sachant qu’il réalisait en même temps un travail formidable d’organisation et de compétition. Tout est nickel à ce niveau-là, mais par exemple il m’est arrivé d’aller à Lanaken et de ne pas voir le drapeau français. Il n’y a pas de raison qu’il y ait un obstacle Z et qu’il n’y ait pas un obstacle Holsde cet événement-là pour organiser des ventes, notamment qui vont promouvoir le stud-book Z. Il y avait des retours très positifs sur Lanaken et puis quelques réserves. Réserves qui ont été je pense débattues avec Zangersheide depuis de nombreuses années. Force est de constater que quelque part un certain nombre de stud-books ne se retrouvaient pas dans ce championnat, d’où la création d’un championnat par équipe. Notre

souhait c’est que les stud-books se l’approprient davantage. La WBFSH a trouvé un opérateur à la fois avec Ian Tops, et Longines qui reste dans le dispositif, maintenant charge à eux de faire respecter un cahier des charges qui a mis du temps à être établi. Il y a certainement encore des petites choses qui pourront évoluer, mais quelque part le souhait c’est que les stud-books se réapproprient ce championnat, qu’ils puissent être davantage acteurs qu’annonceurs. Tout cela se fait en concertation avec la FEI et la FFE. On peut reprocher plein de choses à la WBFSH mais j’ai quand même l’impression qu’ils essayent de faire correctement les choses. Mais ce n’est pas facile, on est nombreux autour de la table et tout le monde n’a pas les mêmes souhaits, les mêmes aspirations, les mêmes préoccupations. On a envie de travailler « sur un retour aux naisseurs » quand de grands chevaux performent à haut niveau. Tous ces sujets-là sont sur le tapis. On travaille aussi avec notre fédération sportive sur un « retour aux naisseurs » et on a envie d’être avantgardistes sur le sujet au niveau des jeunes chevaux, au niveau FFE, pour peser sur le niveau international ».

prime aux naisseurs ?

« Oui, on peut appeler ça la prime aux naisseurs, comme on veut, mais au moins que les naisseurs soient recon-

nus. Il y a déjà une évolution puisqu’à qu’à partir de cette année la FEI publiera systématiquement tous les naisseurs dans tous les programmes de concours FEI et notamment aux Jeux Olympiques. Les naisseurs seront sur les start-lists alors que ça ce n’était pas gagné d’avance ».

L’interdiction de débaptiser les chevaux fait-elle partie du débat ?

« Ça fait partie aussi des sujets dont on parle. Il se trouve que c’est une façon très franco-belge d’appréhender le sujet, parce qu’effectivement les Belges et les Français mettent maintenu en cas de vente à l’étranger. C’est une reconnaissance pour eux, c’est légitime et je partage ce point de vue. Les Hollandais et les Allemands par exemple, sont moins sensibles à ce sujet-là, ils sont plus sensibles au fait de vendre leurs chevaux. Il y a une solution très simple. Quand on vend un cheval, quel que soit son âge, le vendeur peut très bien exiger sur le contrat de vente que le cheval ne soit pas débaptisé. C’est comme un « droit de passage » dans une vente de propriété. Si la clause n’est pas respectée, il y a toujours un recours juridique possible. Ça c’est déjà quelque chose de très simple à mettre en œuvre. C’est du droit privé ».

Propos recueillis par ER

Lettre ouverte aux centres d’insémination

Cette lettre ouverte estsant les recommandations transmises aux centres d’insémination en amont de la prochaine saison de monte à propos de la traçabilité du matériel génétique. Cette dernière est garantie par la fourniture en bonne et due forme de actions communes menées par les organismes représentant les professionnels principal objectif d’obtenir plus de transparence sur un marché qui, sans cela, deviendrait vite très obscur.

Chers amis, Depuis l’autorisation du recours à chevaux de sport en 1983 s’est développé en France un réseau de centres de prestations de services et de mise en place de semences fraîches, réfrigérées et congelées et vous êtes aujourd’hui plus de 600 à offrir ces services. Au cours de ces 40 années le nombre d’acteurs pour la récolte et le traitement de la semence réfrigérée et congelée a augmenté de même que le nombre d’étalonniers qui, traditionnellement, vouslons pour vous permettre d’obtenir des gestations tout en restant propriétaires des paillettes non utilisées.

En parallèle à cette pratique qui reste largement majoritaire à ce jour, s’est développé un commerce de paillettes vendues par certains étalonniers à des éleveurs désireux de prendre le risque de payer pour rien en espérant faire des économies en utilisant judicieusement ces paillettes. Très vite ce commerce a concerné des centres d’insémination et des « grossistes » qui les revendent ensuite. Rien qu’à l’échelle française il peut y avoir jusqu’à plus d’une dizaine de personnes physiques ou morales qui revendiquent la propriété de paillettes de certains des

étalons les plus renommés.

C’est un état de fait sur lequel il ne s’agit pas de revenir mais qui nécessite une vigilance accrue de tous les acteurs de bonne foi pour éviter de voir s’installer et se développer des dérives qui peuvent devenir inquiétantes.

Pour des raisons de santé publique et de traçabilité sanitaire l’Europe a établi des règles concernant la production, la circulation, le stockage et l’utilisation des gamètes (semences et embryons) des animaux domestiques (références 2021/880 et 2021/403 de la loi de santé animale). Ces règles sont méconnues des acteurs de l’IA et donc peu respectées.

Les sanctions prévues en cas de non-respect de ces règles varient d’un pays à l’autre mais elles sont partout potentiellement très sévères (amendes, fermetures administratives, saisies de stocks…), nous vous avions déjà alertés à ce sujet début 2021, mais la situation reste préoccupante.

Concrètement il est facile d’agir dans la légalité en respectant les pratiques ci-dessous :

A) Vous recevez des paillettes directement du centre français qui les a produites. Elles sont présumées répondre aux obligations sanitaires et avoir été stockées dans de bonnes conditions. En cas de contrôle, le centre producteur pourra vous en apporter la preuve et le vendeur de la saillie sera en mesure de vous délivrer les documents vous permettant de la déclarer (c’est votre responsabilité règlementaire de vous assurer que ces documents sont disponibles et c’est vous qui serez concernés en cas de contestation ultérieure …) Vous pouvez stocker et utiliser ces paillettes sans problèmes

B) Les paillettes ne proviennent pas du centre producteur mais vous sont apportées par un éleveur ou envoyées par un autre centre de stockage. Deux cas de

1° Les paillettes ont été produites par un centre français et vous obtenez de l’expéditeur la preuve qu’elles n’ont jamais quitté le territoire et la certitude que les documents permettant de déclarer

la saillie sont disponibles.Vous êtes alors dans la situation A …

2° Les paillettes ont été produites dans un autre pays ou sont susceptibles d’avoir transité par un autre pays (c’est très souvent le cas pour les paillettes achetées sur internet ou les réseaux sociaux). Elles doivent alors obligatoirement être accompagnées TRACE qui doit être présenté en cas de contrôle et qui sera nécessaire pour obtenir les documents de saillie. En cas de non-respect de ces obligations c’est vous et pas l’expéditeur qui serez considérés comme fautifs et tenus pour responsables !

C’est pourquoi, dans ce cas, nous vous recommandons de n’accepter de stocker et d’utiliser ces paillettes qu’après avoir obtenu les documents en question.

Bien évidemment les raisons de santé publique ne sont pas les seules qui nous amènent à vous adresser ce courrier. Les parcours de paillettes A) et B1°) décrits cidessus sont garants d’un respect probablement sérieux de la chaine du froid qui est essentiel à la qualité du sperme.

Ils sont aussi garants de la traçabilité de la propriété des paillettes au stade de leur parcours qui les amène chez vous : un propriétaire légitime de semence n’aura pas de problèmes à obtenir les duplicatasments de saillie et ce n’est que si le parcours des paillettes comporte des « zones grises » que ce Notre collaboration historiquetuelle et le désordre est notre ennemi commun. C’est pourquoi nous faisons appel à vous pour être vigilants dans le respect des « règles du jeu » et nous vous en remercions à l’avance.

Dans cette perspective nous vous adressons pour 2023 nos meilleurs vœux de réussite professionnelle et vous souhaitons une belle année à titre personnel. Suivent les signatures de Denis Hubert, président de l’ASEP, Julien Blot pour la FADETEQ et Pascal Cadiou pour le SBSF.

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Grégory Cottard : son premier Grand Prix 5*

Seul double sans-faute des quatre barragistes du Grand Prix Audi de Bordeaux, Grégory Cottard et Cocaïne du Val (Mylord Carthago et Mission x Si Tu Viens) ont frappé un grand coup en signant leur premier succès en grand prix 5*. Remarquable parcours, remarquable barrage avec une jument mondans sa bouche et certainement dans sa tête. Quel contraste avec les autres chevaux aux embouchures sophistiquées et compliquées…

Grégory poursuit son ascension avec Bibici, 0+8 samedi dans la Coupe du monde, vainqueur aujourd’hui devant les cracks mondiaux de la discipline avec cette

Cette soirée avait une saveur toute particulière puisque le chouchou du public, Karim Laghouag, quadruple vainqueur de cette épreuve y présentait pour la dernière fois

Punch de l’Esques avec lequel il remportait, non sans émotion, une dernière fois ce derby, signant avec panachetive de cet attachant fils de Hermes d’Authieux (AA).

Ce public n’attendait à vrai dire qu’une seule chose : la quatrième victoire de Punch de l’Esques à un âge de 20 ans qu’il ne fait surtout pas. Et cela a marché : « Oui, il nous a vraiment montré qu’il est impossible de croire qu’il ait cet âge », lançait un Karim Laghouag débordant de bonheur face au bel alezan né chez Laurent Jamault que sa prodès ses 4 ans. « Quand on a commencé à songer à le mettre à la retraite l’année dernière, je le montais tous les jours et je me disais que c’était impossible qu’il ait 19 ans. Il était encore le Punch de toujours et aujourd’hui, on l’arrête au sommet de son art. Faire ce parcours avec lui est d’une simplicité, Punch est dans ma tête : je regarde à gauche, il va à gauche, je serre les fesses parce que j’ai peur de faire tomber l’obstacle

Cocaïne, née dans de la nord Cotentin chez Alain Levaillant de Folleville, un membre de la QHR de Saint-Sauveur (50).

Contrairement à la veille où les sans-fautes du premier tour étaient pléthoriques, la sélection ici fut implacable. Un triple collé tout près du public, un oxer du double fort délicat et une palanque facétieuse ont opéré un tri sans appel.

Le premier à avoir trouvé la clé fut le cavalier francilien. Suivront le Norvégien Lars Back Andersen/ Carl-Heintz, le champion olympique Henrik von Eckermann/Iliana et le vainqueur du la Coupe du monde de la veille, Marlon Modolo Zanotelli/Grand Slam VDL qui rêvait d’un doublé Coupe-Grand Prix.

Tous ont couru après le Français, parti en N°1. Son temps a été amélioré deux fois mais avec une barre à terre. Il a bien joué son coup dans cette arène pleine comme œuf qu’une poignée de trublions ayatollistes de la cause animale et

autres billevesées du genre voulait perturber. Les deux parasites ont rapidement été éjectés.

technique nationale

« C’est une très belle victoire de Grégory Cottard, qui fait pleinement partie de l’équipe première française. Il atteint une maturité impressionnante chemin. Le voir gagner avec une autre jument que Bibici, avec laquelle il a participé aux championnats du monde l’été dernier, montre ses qualités de cavalier. Cocaïne va vraiment pouvoir épauler Bibici pour les plus belles épreuves. Nous saluons également Marie-Caroline Besins, présente côtés depuis de longues années. »

« Je suis ému, il s’agit de ma première victoire en Grand Prix 5*. Je ne pensais pas que ce serait avec Cocaïne, mais plutôt avec Bibici ! Elle a énormément évolué la saison dernière. Cette victoire à l’occasion des cin-

quante ans du Jumping International de Bordeaux sera gravée longtemps, j’étais adolescent quand je venais voir les meilleurs cavaliers mondiaux ici et aujourd’hui j’en fais partie. Gagner le Grand Prix est juste magique ! Hier, j’ai joué de malchance dans le Grand Prix Coupe du monde. Nous

Punch de l’Esques : très belle histoire

Le cross indoor Devoucoux est toujours un des temps forts du rendez-vous bordelais.

pour Daniel Deusser

En assurant le rôle d’ouvreur dans cette épreuve 1,50 m, Olivier RoGarnier avaient donné le ton en signant un tour rapide et sans faute obligeant ses poursuivants à ne pas trainer en route. Parti en 4e position, Daniel Deusser et Bingo de St Hermelle enclenchaient le turbo dès la ligne de départ pour un train d’enfer d’un bout à l’autre du parcours. Du grand Daniel Deusser ! Aucun des 34 concurrents ne pourront améliorer les 58’’96 du cavalier allemand.

et il saute un mètre au-dessus, c’est une belle histoire » ! Une romance partagée avec un public acquis à sa cause : « j’ai le sentiment que les gens ici se sont approprié le cheval. On voit son portrait partout, il y a un obstacle en son hommage sur le parcours, on ne voit cela nulle part. Et maintenant, nous allons célébrer ses adieux à la compétition sans pleurer car il n’y a rien de mélancolique ici. Il part à la retraite et va vivre encore de beaux jours en se promenant avec ma femme. Il part en vacances et on se verra tous les jours ».

Benjamin Massie/Cupidon du Cardonne et Stéphane Landois/ Atos Barbotière complétaient ce podium au pied duquel on retrouvait le grand champion alle-

mand Michaël Jung qui avait signé en début de soirée un sans-faute et une 9e place dans le Prix FFE Generali. Quelle classe ! S’il y a une épreuve vraiment populaire c’est bien le derby indoor. Le public a mis le feu aux tribunes du parc des exposition de Bordeaux, encourageant joyeusement et bruyamment les 18 engagés de cette épreuve qui a vu le jour il y a quelques années ici à Bordeaux et depuis largement reprise par d’autres organisateurs internationaux.

Il faut dire que les compétiteurs semblent également prendre beaucoup de plaisir à chauffer la salle et à franchir ces vrais obstacles de cross répartis sur l’arène principal et sur le paddock.

11 couples bouclaient ce tour sans pénalité traçé par Jean-François Morand : Jur Vrieling/Fiumicido van de Kalevallei concédait 3’’6 à Deuser pour signer une belle seconde place, suivis à la 3e place par Wilm Vermeir/Enola Gay of two notes Z.

Dans le clan Français 5 couples sans pénalité sont rentrés dans le carré des 12 classés ; Olivier Robert/Vangog du Mas Garnier, Gregory Cottard/Bibici, Cédric Hurel/Fantasio Floreval Z, Jeanne Sadran/Dexter de Kerglenn et Philippe Rozier/Le Coultre de Muze respectivement 4e, 6e, 7e, 8e et 10e Belle performance également de Kevin Staut/Visconti de Telman (13e) et Julien Gonin/Valou du Lys (15e) qui auront tout tenté avec la manière mais seront pénalisés tous les deux d’une faute. ER et GP

étions dix-sept barragistes, je suis parti en premier mais j’ai commis deux fautes. On va dire que cette victoire rattrape le tout ! Pour la suite, je serai présent à Göteborg (SWE) pour l’étape Coupe du monde, puis au Saut Hermès à Paris (75). J’ai les championnats d’Europe de Milan

(ITA) en tête, donc je vais sauter sur herbe avec Bibici et Cocaïne suivrapriétaire Marie-Caroline Besins pour son soutien. »

Lire aussi pages 19 et 22

Coupe du monde : le meilleur

Le Brésilien Marlon Zanotelli, dernier des 17 barragistes à prendre le départ dans l’étape bordelaise de la Longines FEI Jumping World Cup™ 2022/2023 Western European League, les a tous coiffés sur le poteau.

En selle sur VDL Edgar, il a réalisé un barrage d’anthologie qui lui ouvre les portes

Son étonnant challenger n’était autre que la jeune « fusée » suisse, Edouard Schmitz, 23 ans, avec Quno.

Mais l’olympien de Tokyo Zanotelli a réduit ce temps de 0,33 seconde grâce

à une course spectaculaire de son hongre alezan de 14 ans.

La troisième place est revenue aux doubles champions du monde en titre de Suède, Henrik von Eckermann et King Edward, tandis que les Britanniques Harry Charles/Balou du Reventon et Scott Brash/Hello Jefferson prenaient les quatrième et cinquième places devant l’Allemand Daniel Deusser/Scuderia 1918 Tobago Z, sixième. Ce résultat offre à Zanotelli la qualiWorld Cup™ Final 2023 qui se déroulera à Omaha (USA) du 4 au 8 avril. Il ne reste plus qu’une seule opportunité série de la Ligue d’Europe de l’Ouest, à Göteborg (SWE) le 26 février.

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU - BORDEAUX 10
E. R.

Une délégation saoudienne en visite à Deauville

Lundi 13 février 2023, Franck Le Mestre, Directeur du Pôle international du cheval Longines - Deauville, a accueilli, à la demande de Business France et de l’IFCE, une délégation en provenance d’Arabie Saoudite.

Damon Dimitrijevic (Leisure and Retail Director), Nicholas Gleave (Development Manager), Mohammed Ballool (Design Associate Director), Saud Alghannam (Design Manager) représentant la société Diriyah company, sont venus chercher les savoir-faire français auprès des professionnels du Pôle pour la construction d’un projet de complexe équestre à l’horizon 2027 à Dariya aux portes de Riyad.

Les carrières, manèges et l’ensemble des infrastructures du Pôle ont été très appréciés et ont pu donner une vision globale. Le groupe a pu découvrir, sous le soleil, l’hippodrome de Deauville la Touques accompagné de Guil-

laume Flavigny, Directeur du site. L’espace de ventes Arqana en pleine préparation des ventes de pur-sang ayant lieu 15 février a permis à la délégation de découvrir une autre facette des activités hippiques.

Philippe Behuet, Adjoint au Maire

Un mois

INTERNATIONAL

Boyd Exell dans la légende !

FEI d’attelage bordelaise était un rendez-vous que l’Australien Boyd Exell attendait depuis un an, pour une revanche à prendre sur le Néerlandais Bram Chardon qui l’avait privé de son dixième sacre à Leipzig… La lutte a été rude, une énorme pression sur l’Australien, mais ce dernier ne s’est pas démonté, notamment dans la dernière manche où il n’avait pas d’autre choix que de foncer sans

de Deauville, a clos cette visite en les accueillant à la Mairie et en les remerciant d’avoir choisi entre autres Deauville. Certainement le fruit d’une future collaboration autour du cheval et de ses acteurs.

de performances

s’offre son second Grand Prix Coupe du Monde de la courte saison 2023, après Vérone, au Avec son complice, le petit génie Bwp King Edward, médaillé d’or par équipes aux Jeux olympiques de Tokyo et aux championnats du monde de Herning, le Suédois de 42 ans s’est imposé au terme d’un barrage à sept, devançant l’Allemand Marcus Ehning/Stargold et le Suisse Pius Schwizer avec le SF Vancouver de Lanlore, que l’on a connu sous la selle de Pénélope Leprévost.

Le s’est clôturé avec la victoire à domicile du jeune trentenaire allemand , qui, coaché par son père Lars, champion olympique, décolle dans les sphère internationale qu’il n’a rejointe qu’en 2021 ! Sur Blues d’Aveline CH (Baloussini), il bat son jeune compatriote Richard Vogel, 26 ans, associé à Looping Luna. Il apprend vite, lui qui remportait le CSI5*-W de Stuttgart en novembre 2022 alors que c’était son premier 5*... Avec Vancouver de Lanlore, Pius Schwizer s’offre un nouveau podium mais s’incline devant la jeunesse...

Le N°1 français Julien Epaillard, associé à Donatello d’Auge (Jarnac x Hello Pierville), son hongre de 10 ans né au sein de son haras en Normandie, avec lequel il avait déjà remporté la Coupenée dernière, fut le maître incontesté du d’Amsterdam (Pays-Bas), pour sa troisième victoire en Coupe du monde cette saison, nouveau leader de la Ligue européenne de la Coupe du monde.

avec Venard de Cerisy, il débute l’année en fanfare avec Is Minka : remporte le avec sa jument grise Is Minka (Mylord Carthago*HN xlente forme de début de saison, puisqu’elle était 3e du Grand Prix huit jours plus tôt sur la même piste. Pénélope Leprévost rate la victoire de très peu ! Moins de deux dixièmes la séparent de Steve, malgré le talent et la rapidité du bai Djagger Semilly (Diamant de Semilly x Apache d’Adriers), sous la pluie de ce début d’année espagnol. Le champion olympique en titre, le Britannique Ben a remporté le Wellington (Can) le 28 janvier, avec sa nouvelle jument depuis seulement 4 mois, la SF Dallas Vegas Batilly. Ils remportaient leur premier Grand Prix 4*, à la grande joie de Laurent Guillet, son propriémois d’août 2022. Nicolas, qui avait pris en mains la jument en début de sa saison de 7 ans s’était illustré lors du CSIO5* d’Aix la Chapelle au mois de juillet, où il était arrivé 4e

s’empare du de Villamoura (Por) avec Byron du Telman (Lamm de Fetan x Dollar du Murier) pour sa 2e semaine de concours. Le hongre bai foncé né chez Françoise Sanguinetti s’impose alors que e au Grand Prix. Bons débuts ! Belle prestation également d’Alexa Ferrer, 4e double sans-faute avec la jument Naiade

d’Elsendam Z*Vitalhorse (Nabab de Reve x Ciel D’Espoir). Alexa Ferrer réalise par ailleurs un week-end d’exception, puisqu’elle e du petit grand prix 1,45 m, engagée avec l’étalon sBs Fringant du Calvaire (Qody de Saint- Aubert x Wandor vd Mispelaere). Débuts en fanfare pour l’étalon qui en quinze jours au CSI3* d’Oliva en janvier se permet une victoire, une 2e, 3e, 5e et 6e places en 5 parcours... Voilà qui laisse augurer une belle saison également...

Huit jours plus tard, l’on assista à un beau doublé de nos cavalières françaises lors de la 3e semaine dans le Grand Prix 1,50m dominical. Juliette Faligot gagne la coupe, grâce à sa grise Arqana de Riverland (Cornet Obolensky x Diamant de Semilly), qui décidément n’a rien perdu de sa puissance et nous étonnera encore en 2023. la suit de peu, aux rênes d’Epona du Quesnoy (Ogrion des Champs*HN x Nabab de Reve).

C’est la troisième victoire de l’année à peine entamée pour l’étalon de 8 ans Fun d’Elle et Julien Anquetin, dans le Grand Prix réservé aux chevaux de 7 et 8 ans du Le couple qui avait engrangé pas moins de dix victoires dans les Top 7 nationaux et internationaux en 2022 n’a rien perdu de son talent durant la pause hivernale : après ses victoires à Opglabeek dès le 7 janvier, puis le 2 février (et deux autres podiums) c’est à Lier qu’il s’impose, face à 69 autres compétiteurs, les battant de près de deux secondes. Il vole la vedette aux deux champions belges, Wilm Vermeir et Belle Amie Vd Dassenheide Zmako de Muze, et Neal Vanderwegen/Quatre E. À noter la belle 5e place du Lorrain Fabien Rulquin du Colliard.

Le deuxième tour du en Espagne a rendu son verdict le dimanche 12 février. Nicolas Delmotte remporte la palme avec le Sf Citadin du Chatellier débute de belle manière cette saison puisqu’il était déjà 2e remportée parDrievandekamp D Pages (Goldfever3 x Fidelio du Thot*HN).Tous deux avaient dominé les débats, reléguant le Belge à la 3e place, alors qu’il montait la jument de 9 ans Come Away Flamingo Z

(Esp) a vu un podium franco-français et un beau doublé de , maintenant installé re et 3e places. Il s’impose aux rênes de la jument Fleur de Vesquerie, 8 ans Diamant de Semilly) que son naisseur et propriétaire e place avec une jument holsteiner, Elisa B (Mylord Carthago*HN x Caretino 2). C’est Julia Dallamano qui s’intercale à la 2e place avec Elsass du Mezel (Kannan x Apache d’Adriers ). Si Mathis peut rentrer heureux de ces semaines à Valence, Julia n’a rien à lui envier : avec Elsass, elle comptabilise trois victoires et trois podiums sur sept épreuves courues.

C. Robert

fauter. Pas question de gérer. Mais Exell est un pilote hors-pair et ses quatre chevaux bais qui méritent d’être nommés ici, Bajnok, Maestoso Jupiter (le Lippizzan de la bande qu’on lui a prêté), Barny et Mad Max sont des Formules 1. L’écart

Avec cette dixième victoire en d’attelage, Boyd Exell entre dans la légende de ce sport. Un record qui n’est pas près d’être battu… sur-

tout si l’Australien n’a pas l’intention de prendre sa retraite ! « Cette victoire est comme un soulagement car quand on a une bonne équipe, de tels chevaux, on n’a pas le droit de se rater. Pour gagner aujourd’hui, il fallait prendre des risques face à Bram Chardon, mais prendre des risques cela peut également si-lagé… Mais quel public ici, c’est de la folie. Hier soir, malgré l’heure tardive, la salle est restée pleine jusqu’au bout » !

Français à Wellington

La cinquième semaine du Wellington Equestrian Festival (WEF) vient de se terminer en Floride sur une double victoire de Mclain Ward dont une avec Alanine de Vains (Allegreto x Adelfos) née à l’élevage de Christian Bihl et exportée il y a 3 ans aux USA.

L’Irlandais Conor Swail aligne lui aussi les victoires avec Vital Chance*de la Roque (Diamant x Rivage du Poncel) qu’a fait naître Marie Bourdin dont l’élevage e place du classement mondial de la WBFSH. (Lire page 7)

Volnay du Boisdeville (Winningmood x Jalisco) né chez Hubert Hosteau et valorisé par Alexandra Francart vient de remporter le GP 3*.

Aux classements encore Galgary Tame (Old Chap Tame) né chez Denis Brohier, Dyonisos de la

Vigne (Diamant) né chez Lucien Vilotte, Chéliane de Blondel (NonStop), Dirka de Blondel Very Berlin de Castel) nés chez Eliane Ruel, Damzelle et Chance st Hermelle de l’élevage de Raymond Lefèvre, entre autres.

Eden Leprevost Blin Lebreton (photo) que Katie et Henri Prudent ont accueillie pendant deux mois dans leur écurie y a fait une belle moisson de classements et victoires avec notamment Golden Cygano Jap (Ugano Sitte) né chez Jacques Petit et des chevaux prêtés par le couple franco-américain.

Eden qui a reçu la visite surprise de son papa et de son oncle cette semaine y a perfectionné son anglais tout de ses hôtes.

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU INTERNATIONALE 11
Eden Leprevost Blin Lebreton (©ER)

Concours FEI 2023 en France

Auvergne-Rhône-Alpes

4-7 mai 26 St Barthélémy de Vals CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1*

17-21 mai 01 Bourg en Bresse CSI4*, CSI2*, CSIAm-A

29 juin-2 juillet 03 Vichy CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

18-23 juillet 74 Megeve CSI3*, CSI2*, CSI1*

2-5 août 43 Jullianges CEI3*, CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1*

3-6 août 01 Crozet CDI5*, CDI4*, CDI3*, CDI2*, CDI1*, CDIYH, CDIU25, CDIAm

10-13 août 01 Arnas Champburcy CSI2*, CSI1*, CSIYH1*

17-20 août 26 Valence CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

24-27 août 26 Valence CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

1er-5 novembre 69 Lyon [CSI5*-W], CSI2*, CSIP, CDI-W, CAI-W, CSIAm

16-19 novembre 26 Valence CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

23-26 novembre 01 Chazey sur Ain CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

23-26 novembre 26 Valence CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

30 nov.-3 déc. 26 Valence CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

7-10 décembre 26 Valence CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

Bourgogne-Franche-Comté

30 mars-2 avril 71 Cluny CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

7-9 avril 71 Mâcon Chaintré CSI1*, CSIV-B

8-11 juin 39 Lons le Saunier CSI3*, CSI1*, CSIYH1*

6-9 juillet 71 Mâcon Chaintré CSI3*, CSI1*, CSIYH1*

26-30 juillet 69 Courlans CSI4*, CSI1*

25-27 août 21 Saulieu CCI3*, CCI2*, CCI1*

Bretagne

4-5 mars 29 Plougonven CEI1*

28 avril-1er mai 29 Landivisiau CEI3*, CEI2*, CEI1*

22-23 juillet 22 Corlay CEI2*, CEI1*

27-30 juillet 35 Dinard CSI5*, CSI3*, CSI1*, CSIL1*, CSIYH1*

2-3 septembre 56 Brandivy CEI2*, CEI1*

6-7 octobre 35 Le Pertre CEI2*, CEI1*

11-12 novembre 29 Plougonven CEI2*, CEI1*

Centre-Val de Loire

15-18 juin 37 Pernay, Tours CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

16-20 août 37 Nouans-les-Fontaines CSI2*, CSI1*, CSIAm-A

27 sept.-1er oct. 18 Lignières CCI4*, CCI3*, CCI2*

5-8 octobre 41 Lamotte Beuvron CH-M-YH A 1

26-30 avril 67 Sélestat CAI3*, CAIU252*, CAIJ2*, CAICh2*

27-30 avril 54 Nancy CSI3*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

4-7 mai 54 Nancy CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

11-14 mai 54 Nancy CDI3*, CDI2*, CDIYH, CDIY, CDIJ, CDICh-A, CDIP, CDIU25, CDIAm

15-16 juillet 67 Wimmenau CEI3*, CEI2*, CEI1*

30 sept.-1er oct. 55 Madine CEI3*, CEI2*, CEI1*

16-19 mars 60 Villers-Vicomte CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

23-26 mars 60 Villers-Vicomte CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

27-30 avril 60 Compiègne CSIOY, CSIOJ, CSIOYJ, CSIOCh, CSIOP, CSIP, CSIU25-A

4-7 mai 60 Compiègne CDIO5*, CDI3*, CDI1*, CDIY, CDIJ, CDIP, CDIU25

11-14 mai 60 Compiègne CSI3*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

18-21 mai 62 Béthune CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

25-28 mai 62 Le Touquet CSI3*, CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

26-29 mai 60 Chaumont en Vexin CCI3*, CCI2*, CCI1*

1er-4 juin 59 Sancourt CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

3 juin 60 Fleurines CEI2*, CEI1*

8-11 juin 59 Sancourt CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A

15-18 juin 59 Maubeuge CSI3*, CSI1*, CSIYH1*

23-25 juin 60 Compiègne CEI3*, CEI2*, CEI1*

12-15 juillet 80 Chantilly CSI4*, CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIU25-A

13-16 juillet 60 Villers-Vicomte CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP

7-10 septembre 62 Hardelot CSIV-B, CH-EU-V-S

14-17 septembre 60 Villers-Vicomte CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

Nouvelle-Aquitaine

7-9 juillet 48 Barre des Cévennes CEI2*, CEI1*

21-23 juillet 82 Negrepelisse CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1*

15 août 32 Préchac sur Adour CEI1*

2 septembre 82 Castelsagrat CH-M-YJ-E

14-17 septembre 48 Florac CEI3*, CEI2*, CEI1*

28 sept.-1er oct. 30 Nîmes CSI3*, CSI1*

3-5 novembre 46 Vaylats CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1*

15-19 novembre 34 Le Pouget CCI4*, CCI3*, CCI2*, CCI1*

Pays de la Loire

16-19 mars 72 Le Mans CCI3*, CCI2*, CCI1*

30 mars-2 avril 72 Le Mans CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

6-9 avril 49 Saumur CVI3*, CVI2*, CVI1*, CVIY2*, CVIJ2*, CVIJ1*, CVICh2*, CVICh1*

13-16 avril 72 Le Mans

CDI4*, CDI2*, CDI1*, CDIYH, CDIOY, CDIY, CDIJ, CDIOJ, CDICh-A, CDIOCh, CDIOP, CDIP, CDIOU25, CDIU25, CDIAm

27 avril-1er mai 49 Saumur CCI3*, CCI2*, CCI1*

6 mai 49 Saumur CEI1*

31 mai-4 juin 49 Saumur CAIO4*, CAI3*

7-11 juin 72 La Baule CSIO5*, CSI1*

15-18 juin 85 Bazoges en Pareds CCI3*, CCI2*, CCI1*

24-30 juillet 72 Le Mans CH-EU, CSIP, CDIP, CCIP2

12-15 octobre 72 Le Mans CSI2*, CSI1*, CSIP, CSIAm-A

19-22 octobre 72 Le Mans CDI3*, CDI2*, CDI1*, CDIY, CDIJ, CDICh-A, CDIP, CDIU25, CDIAm

19-22 octobre 49 Le Lion d’Angers CH-M-YH-CCI3*-L, CHM-YH-CCI2*-L

Provence-Alpes-Côte d’Azur

1er-5 mars 83 Vidauban CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

8-12 mars 83 Vidauban CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A

22-26 mars 06 Cagnes sur Mer CSI2*, CSI1*, CSIL1*, CSIYH1*, CSIAm-A

29 mars-2 avril 06 Cagnes sur Mer CSI2*, CSI1*, CSIL1*, CSIYH1*, CSIAm-A

6-9 avril 83 St Tropez - Grimaud CSI2*, CSI1* 13-16 avril 83 St Tropez - Grimaud CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

4-7 mai 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI2*, CSI1*

5-7 mai 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

11-14 mai 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI2*, CSI1* 12-14 mai 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

mai 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

mai 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1* 26-28 mai 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

1er-4 juin 83 St Tropez CSI5*, CSI2*

1er-4 juin 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

8-10 juin 06 Cannes CSI5*, CSI1*

8-11 juin 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

15-18 juin 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

22-25 juin 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

29 juin-2 juillet 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

6-9 juillet 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

13-16 juillet 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*

7-10 septembre 83 St Tropez - Grimaud CSI3*, CSI2*, CSI1*

14-17 septembre 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI2*, CSI1*

21-24 septembre 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI2*, CSI1*

28 sept.-1er oct. 83 St Tropez - Gassin CSI3*, CSI1*

5-8 octobre 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI2*, CSI1*

5-8 octobre 83 St Tropez - Gassin CSI3*, CSI1*

12-15 octobre 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI2*, CSI1*

12-15 octobre 83 St Tropez - Gassin CSI3*, CSI1*

25-29 octobre 06 Nice CSI1*, CSIL1*, CSIYH1*, CSIV-B, CSIAm-A

27-29 octobre 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

3-5 novembre 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

10-12 novembre 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

16-19 novembre 06 Nice CDI2*, CDI1*, CDIYH, CDIY, CDIJ, CDICh-A, CDIP, CDIAm

17-19 novembre 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

24-26 novembre 06 Villeneuve-Loubet CSI3*

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU - INTERNATIONAUX 12
23
75 Paris CSI5*, CSIU25-A 24-25 mars 77 Fontainebleau CEI3*, CEI2*, CEI1*, CEIYJ2* 19-23 avril 77 Fontainebleau CSI4*, CSI1*, CSIYH1*, CSIU25-A, CSIAm-A, CDI5* 4-7 mai 92 Jardy CCI3*, CCI2*, CCI1* 5-8 mai 77 Fontainebleau CSIP, CSIYP 16-18 juin 92 Jardy CDI3*, CDI2*, CDIYH, CDIY, CDIJ, CDICh-A, CDIP, CDIU25, CDIAm 23-25 juin 75 Paris CSI5*, CSI1* 29 juin-2 juillet 77 Fontainebleau CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIV-B, CSIAm-A 13-16 juillet 92 Jardy CCIO4*, CCI3*, CCI2*, CCI1, CCIYH2* 8-10 septembre 92 Jardy CSI2*, CSI1*, CSIAm-A 29 spet.-1er oct. 77 Fontainebleau CSI2*, CSI1*, CSIP, CSIAm-A 5-8 octobre 78 Saint Quentin CCI3*, CCI2*, CCI1* 13-14 octobre 77 Fontainebleau CEI3*, CEI2*, CEI1*, CEIYJ2* Normandie 31 mars-2 avril 14 Deauville CPEDI3*, CPEDI2* 27-30 avril 14 Deauville CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 5-7 mai 76 Canteleu CSI3*, CSI1*, CSIYH1* 1er-4 juin 14 Cabourg CSI3*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A 22-25 juin 14 Deauville CSIO3*, CSI1* 6-9 juillet 61 Le Pin au Haras CAI3* 8 juillet 61 Argentan CEI3*, CEI2*, CEI1*, CEIYJ1* 13-16 juillet 14 Deauville CDI3*, CDI2*, CDIYH, CDIY, CDIJ, CDIP, CDIAm 4-6 août 50 St Lô CSI3*, CSI1*, CSIYH1* 9-13 août 61 Le Pin au Haras CH-EU-CCI4*-L 10-13 août 14 Deauville CSI4*, CSI1* 17-20 août 14 St Gatien-Deauville CSI2*, CSI1* 23-25 août 50 Auvers CSI2*, CSI1*, CSIL1*, CSIYH1*, CSIAm-A 22-24 septembre 76 Canteleu CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A 27 sept.-1er oct. 61 Le Pin au Haras CH-M-A 2 26-29 octobre 50 St Lô CSI4*, CSI2* 23-26 novembre 76 Rouen CSI4*, CSI2*, CSI1*
septembre 60 Fleurines CEI1* 19-22 octobre 59 Dunkerque CSI2*, CSI1*, CSIP 1er-5 novembre 60 Villers-Vicomte CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A 8-12 novembre 60 Villers-Vicomte CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIP, CSIAm-A 17-19 mars
21-26 février 17 Royan CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 28 février-5 mars 17 Royan CSI3*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 16-19 mars 47 Durance CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1* 8 avril 24 Loubejac CEI2*, CEI1* 1er-4 juin 19 Pompadour CCI3*, CCI2*, CCI1* 28 juin-2 juillet 17 Royan CSI3*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 5-9 juillet 17 Royan CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 13-16 juillet 33 Blaye CSI1*, CSIYH1* 25-27 août 24 Monpazier CEI3*, CEI2*, CEI1*, CEIYJ2* 14-17 septembre 47 Barbaste CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 27 sept.-1er oct. 64 Biarritz CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 25-29 octobre 17 Royan CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 26-29 octobre 64 Pau CCI5*, CAIO4*, CAI2* 8-10 décembre 47 Durance CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1* Occitanie 22-23 avril 46 Vaylats CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1* 10-14 mai 30 Nîmes CSI2*, CSI1*, CSIYH1*, CSIAm-A 18-20 mai 82 Castelsagrat CEI3*, CEI2*, CEI1*, CEIYJ2*, CEIYJ1* 11 juin 11 Cuxac-Cabardès CEI1*, CEIYJ1* 17-18 juin 82 Vaissac CEI1*, CEIYJ1*
27-30
28-30
avril 83 St Tropez - Grimaud CSI5*, CSI4*, CSI3*, CSI2*, CSI1*
avril 06 Villeneuve-Loubet CSI3*
19-21
25-28

Le calendrier des Cycles Classiques

Auvergne-Rhône-Alpes

21-22 mars Roanne (42)

28-29 mars Vichy (03)

4-5 avril Bourg Lent (01)

11-12 avril St Etienne l’Hopital le Grand (42)

18-19 avril Chalamont (01)

18-19 avril Riom (63)

1er-3 mai Chazey sur Ain-Parc du Cheval (01)

8-10 mai Bourg en Bresse (01)

16-17 mai Roanne (42)

22-25 mai Vichy (03)

5-7 juin Chazey sur Ain (01)

13-14 juin Vichy (03)

Bourgogne Franche-Comté

14-16 mars Mâcon-Chaintré (71)

4-5 avril Brazey en Plaine (21)

11-12 avril Rahon (39)

25-26 avril Dole (39)

2-3 mai Les Maillys (21)

29-31 mai Cluny (71)

13-14 juin Dijon (21)

27-28 juin St Valerien (89)

3-5 juillet Cluny (71)

18-19 juillet Les Maillys (21)

27-30 juillet CLUNY CIR (71)

Bretagne

14-15 mars Landivisiau (29)

21-23 mars Dinard (35)

4-6 avril Lamballe (22)

11-12 avril Vannes (56)

25-27 avril Lamballe (22)

9-11 mai Lamballe (22)

23-24 mai Hennebont (56)

6-7 juin Montfort sur Meu (35)

13-15 juin Dinard (35)

Centre-Val de Loire

14-15 mars Tours Pernay (37)

21-22 mars Olivet (45)

28-29 mars Tours-Notre Dame d’Oe (37)

4-5 avril Lignières (18)

11-12 avril Tours-Pernay (37)

25-26 avril Bonneval (28)

2-3 mai Nouans les Fontaines (37)

15-17 mai Berchères-Haras de Neroli (28)

16-18 mai Lignières (18)

23-24 mai Tours-Notre Dame d’Oe (37)

6-7 juin Bonneval (28)

1er-2 août Bonneval (28)

21-22 mars St Etienne à Arnes (08)

28-29 mars Cheminot (57)

4-5 avril La Wantzenau (67)

11-12 avril Glatigny (57)

18-19 avril Brienne le Château (10)

25-26 avril Châlons en Champagne (51)

1er-2 mai Rosières aux Salines (54)

9-11 mai St Etienne à Arnes (08)

16-17 mai Coolus (51)

16-17 mai Glatigny (57)

23-24 mai Vittel (88)

30-31 mai St Brice Courcelles (51)

6-7 juin Brienne le Château (10)

13-14 juin Glatigny (57)

27-28 juin Rosières aux Salines (54)

11-16 juillet ROSIÈRES AUX SALINES CIR (54)

27-29 mars Verquigneul (62)

4-5 avril Fay les Etangs (60)

11-13 avril Compiègne (60)

24-26 avril Sancourt (59)

2-3 mai Villers Vicomte (60)

15-17 mai Sancourt (59)

23-24 mai La Ville aux Bois (02)

30-31 mai Phalempin (59)

6-7 juin Verquigneul (62)

20-21 juin Villers Vicomte (60)

27-29 juin Compiègne (60)

11-12 juillet Genech (59)

COMPIEGNE CIR (60)

27-28 mars Barbizon (77)

4-5 avril Fontainebleau (77)

17-19 avril Liverdy en Brie (77)

2-3 mai Chauffry-Haras de Monthome (77)

9-10 mai Mantes St Martin (78)

22-24 mai Liverdy en Brie (77)

30-31 mai Gambais (78)

13-14 juin Ozoir la Ferrière (77)

4-5 juillet Fontainebleau (77)

29 août-3 sept. FONTAINEBLEAU (77)

CHAMPIONAT 4 ans

Normandie

13-16 mars Deauville (14)

20-22 mars Canteleu (76)

20-23 mars St Lô (50)

28-29 mars Quincampoix-Ecuries Lefebvre (76)

28-30 mars Auvers (50)

4-6 avril Notre Dame d’Estrées (14)

4-6 avril Gavray (50)

12-13 avril La Hague (50)

17-19 avril Deauville-St Gatien (14)

18-20 avril La Haye Pesnel (50)

24-26 avril Canteleu (76)

25-27 avril Auvers (50)

2-4 mai Villedieu les Poeles (50)

3-4 mai La Hague (50)

3-4 mai Le Pin au Haras (61)

8-11 mai St Lô (50)

16-17 mai Quincampoix-Ecuries Lefebvre (76)

16-18 mai Sartilly-Baie Bocage (50)

23-24 mai Brecey (50)

23-25 mai Notre Dame d’Estrées (14)

29 mai-1er juin Deauville (14)

30 mai-1er juin Auvers (50)

6-7 juin Le Pin au Haras (61)

6-8 juin Les Pieux (50)

13-15 juin La Haye Pesnel (50)

13-15 juin Notre Dame d’Estrées (14)

19-22 juin St Lô (50)

AUVERS CIR 4 ANS (50)

27-29 juin Auvers (50)

3-6 juillet Deauville (14)

4-6 juillet Sartilly-Baie Bocage (14)

17-20 juillet St Lô (50)

31 juillet 2 août SAINT LÔ CIR (50)

Nouvelle-Aquitaine

14-15 mars Barbaste (47)

21-22 mars Mazeray (17)

28-29 mars Pau (64)

4-5 avril Limoges Moncontour (87)

4-5 avril Niort (79)

11-12 avril Barbaste (47)

18-19 avril St Yrieix la Perche (87)

18-19 avril Bressuire (79)

18-19 avril Ascain-St Jean de Luz (64)

9-10 mai Limoges (87)

9-10 mai Pau (64)

16-17 mai Pompadour (19)

23-24 mai Mazeray (17)

6-7 juin St Yrieix la Perche (87)

6-7 juin Niort (79)

13-14 juin Mazeray (17)

20-21 juin Pompadour (19)

4-6 juillet POMPADOUR CIR (19)

25-26 juillet Limoges (87)

Occitanie

21-22 mars Uzès (30)

4-5 avril St Gély du Fesc (34)

25-26 avril Aiguefonde (81)

25-26 avril Nimes Costières (30)

2-3 mai Montpellier-Grabels St Georges (34)

2-3 mai Preignan (32)

30-31 mai Montpellier-Grammont (34)

30-31 mai St Gaudens (31)

6-7 juin Vacquiers (31)

20-21 juin Nimes Centaure (30)

20-21 juin St Gaudens (31)

Pays de la Loire

14-15 mars La Roche sur Yon (85)

28-30 mars Le Lion d’Angers (49)

4-5 avril Cholet (49)

25-27 avril Le Lion d’Angers (49)

9-10 mai Ste Foy (85)

9-10 mai Le Mans Boulerie (72)

16-17 mai Les Herbiers (85)

30-31 mai Angers-Corne (49)

13-14 juin Le Mans Boulerie (72)

20-21 juin Malville (44)

27-29 juin Le Lion d’Angers-Isle Briand (49)

10-13 juillet LE LION D’ANGERS CIR (49)

25-26 juillet Angers-Corne (49)

Provence-Alpes-Côte d’Azur

13-14 mars Aix-Meyreuil (13)

10-11 avril Vidauban (83)

15-16 mai St Rémy de Provence (13)

12-13 juin Aix-Meyreuil (13)

3-4 juillet Cuers (83)

13 Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU - ELEVAGE

La FFE aux rênes de la formation professionnelle

La Fédération française d’équitation a pour mission d’orienter et de proposer des formations de qualité utiles au sport et plus spécialement au développement de l’équitation.

Gros plan sur la formation professionnelle.

Objectif : toujours faire mieux que nécessaire

Pour Serge Lecomte, président de la FFE : « L’objectif est d’accueillir le mieux possible chacun des publics dans nos établissements équestres.

La transmission des connaissances par des formateurs rigoureux et les vraies expériences professionnelles avec des tuteurs exigeants sur la qualité de leurs prestations sont de nature à préparer l’encadrement attendu par le public.

La propreté de nos établissements, le bon accueil et la qualité de notre pédagogie sont les gages de notre succès. »

Un cursus de formation à étapes

La FFE développe des outils pour permettre l’entrée dans le métier le plus tôt possible avec des perspectives concrètes de progression professionnelle.

Le nouveau diplôme de soigneuranimateur, destiné à compléter les formations préparatoires des lycées agricoles est accessible dès 14 ans avec le Galop® 3. Il fait découvrir les bases du métier pour

Ce diplôme d’entrée dans le métier trouve son prolongement naturel avec le diplôme d’Animateur

d’équitation qui correspond à de vrais besoins des centres équestres, en particulier pour encadrer l’initiation équestre.

L’étape suivante est l’autonomie professionnelle avec le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport ou BPJEPS. Ce diplôme d’état, couramment appelé Moniteur, donne accès à ses titulaires aux possibilités de conduire l’ensemble des activités équestres.

De niveau baccalauréat, le BPJEPS permet aussi d’entreprendre des formations supérieures, notamment universitaires.

L’apprentissage prend actuellement le dessus sur toutes les autres formes de formation. Ce cursus avec un fort compagnonnage de personnes en activité offre les conditions indispensables pour découvrir les réalités des entreprises être très vite opérationnel dans son emploi.

Il privilégie l’acquisition des connaissances nécessaires à la sécurité des publics, ce qui est le premier objectif des diplômes d’encadrement équestre.

Ces formations doivent permettre une perspective d’évolution dans le métier, mais aussi les rebonds pro-

Crédibilité de diplômes reconnus par l’Etat

La FFE participe auprès des pouvoirs publics à la validation des diplômes équestres qui doivent répondre à la fois aux standards de toutes les formations et être élipour les mener à bien.

Lemonitoratestundiplômed’État(©FFE)

L’évolution régulière des programmes doit conduire à rester en -

vaux et poneys. Ils doivent répondre aux réalités des emplois équestres et aux beLes diplômes d’état BPJEPS, DEJEPS et DESJEPS, sont des diplômes gérés par le ministère de la Jeu- nesse, de l’Éducation populaire et du sport.

Les diplômes, titres et brevets fédéraux doivent être compatibles avec les exigences de leur validation et correspondre à de véritables em-

Les titres d’encadrement en chiffres

Le nombre de salariés et d’actifs, dirigeants et conjoints de dirigeants participant à l’animation et à l’enseignement équestre est de l’ordre de 15 à 20 000 personnes.

Fin 2022, 20 944 titres d’encadrement étaient enregistrés sur des licences FFE, certains en ayant plusieurs et 8 104 étaient titulaires d’un code examinateur actif. BEES

plois.

France Compétences est l’organisme qui assure la validation et l’enregistrement de tous les diplômes sur les listes du Répertoirecations professionnelles ou RNCP.

La FFE propose régulièrement desfessionnelle ou TFP.

d’Animateur d’équitation, d’Accompagnateur de tourisme équestre et de moniteur d’équitation western et d’attelage sont les dernières propositions qui ont réussi leur inscription au RNCP permettant ainsi d’être reconnus et accessibles de la formation professionnelle. Leur inscription est toujours à durée déterminée et leur renouvellement est fonction du bilan de qu’ils induisent, tant au niveau des du suivi de l’insertion professionnelle des diplômés.

La FFE organise au niveau national des séminaires à destination des formateurs et/ou des dirigeants

Moniteur bienveillant

La bienveillance est la bonne posture pour répondre aux attentes du public et bien vivre son métier.

Le moniteur bienveillant :

• Fait preuve de patience et d’empathie.

• Montre du respect pour chacun.

• Veille au bien-être de la cavalerie.

• Est disponible et à l’écoute.

• Crée les conditions pour découvrir la relation avec le poney ou le cheval.

• Favorise l’entraide, la cohésion et la prise d’initiative.

• Rend les cavaliers autonomes.

• Fait la promotion des bons comportements.

• Aide à analyser les échecs pour les dépasser.

• Valorise les réussites.

niveaux. Pour accompagner les organismes de formation, la FFE est Centre de Formation d’Apprentis, ou CFA, et assure les relations administratives entre les organismes de de formation par l’apprentissage. La FFE met en œuvre une large palette de Titres à Finalité Professionnelle et de Brevets Fédéraux d’Entraîneur ou d’Encadrement qui proposent formation correspondant à ses capacités et à ses dans des métiers-passion pour lesquels l’acquisition de compétences offre de réelles perspectives d’évolution.

Faire la promotion

L’équitation fait partie des métiers qui recrutent. La FFE, en partenariat avec les ins-

tamment Equiressources et le GHN, s’attache à faire connaître les métiers de l’équitation et à favoriser la mise en relation des demandeurs d’emploi et des employeurs.

Faire connaître les métiers

La FFE regroupe sur son site me-

tiers.ffe.com tout ce qu’il faut savoir pour s’informer sur les métiers et les diplômes, trouver un centre de formation, devenir apprenti ou centre de formation, etc.

Les rendez-vous emploi sont présents sur les forums et des rendez-vous métiers organisés dans le cadre d’événements.

Favoriser les recrutements

Les petites annonces emplois en ligne sur ffe.com sont à la disposition de tous ceux qui proposent ou

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU FEDERALE 14
(© FFE/Krealize) Les besoins en animateurs sont grands (© FFE/PSV) Le Congrès fédéral du 17 novembre avait pour thème Préparer l’avenir et portait sur emploi et métier (© FFE/EB)
3 .....................................10
2 ...................................830 BEES 1 ...............................5 445 BPJEPS 9 451 DEJEPS ..................................584 DESJEPS ................................199 ATE 2 ....................................104 AE, AAE, AP, BAP .............2 321 TOTAL ..................20 944
BEES
réalisées à l’occasion de la campagne de promotion des métiers et du site metiers.ffe.com en 2021

Des dispositifs fédéraux pour se perfectionner

La formation initiale est essentielle, mais se former tout au long de sa vie professionnelle est important pour se perfectionner, actualiser ses connaissances et s’ouvrir à de nouvelles pratiques.

Le dispositif fédéral pour la formation continue est encadré par des experts pris en charge par la FFE, les comités régionaux et départementaux à destination de tous les encadrants des établissements adhérant à la fédération.

existent dans les principales disciplines sportives. Ils ont un niveau 1 pour les concours poney et club et un niveau 2 pour les concours amateur et pro.

Les CRE disposent d’un catalogue de formations référencées pour proposer leur calendrier annuel de formations.

Experts fédérauxciens reconnus pour leurs compétences dans leur spécialité.

Ils animent des formations à l’attention des enseignants et dirigeants en activité et préparent aux BFE. Ces experts sont approuvés par

Brevets fédéraux

Le dispositif fédéral s’appuie sur les Brevets fédéraux d’encadrement et d’entraîneur ou BFE.

Les formations se font, soit par la FFE, soit par les Comités régionaux d’équitation, CRE, soit par des organismes de formation.

Les premiers ont été les Brevets fédéraux d’encadrement de l’équi-

équidés, puis les Brevets fédéraux

Ces brevets d’encadrement -

spectacles équestres… et des brevets transversaux concernent la pédagogie ou préparation mentale.

D’autres formations abordent l’Initiation à la médiation avec les équidés et une formation longue de Médiateur équin.

Les Brevets fédéraux d’entraîneur

La liste des experts fédéraux, disponible en ligne, est actualiséevelle candidature.

Fin 2022, on comptait 264 experts dans 28 spécialités.

Ce sont des spécialistes de disciplines sportives en contact avec les entraîneurs nationaux. Nombre d’entre eux ont également une fonction de référents fédéraux.

Des outils fédéraux pour se former et utiliser les outils fédéraux de formation.

Le Campus FFE accessible à tous les licenciés, via leur Page Cavalier FFE, comporte des formations en ligne tant pour développer ses connaissances qu’en appui des programmes des diplômes d’encadrement.

liés au bien-être des équidés et à leur détention, notamment la formation Capacité détenteur

d’équidés dont la reconnais-ment et de connaissance pour la détention d’équidé(s) se retrouve dans le cadre de la nouvelle obligation du décret du 19 juillet 2022 pour « lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes. »

Des guides fédéraux pour progresser Depuis 2012, les Editions FFE mettent à la disposition de tous les connaissances et bonnes pratiques dans les différents domaines équestres.

Rédigé avec des entrepreneurs équestres, le Guide du dirigeant réunit tout ce qu’il faut savoir pour assurer la conduite pragmatique d’un établissement équestre : accueillir le public, manager son équipe, gérer sa cavalerie et ses infrastructures…

La collection des guides fédéraux comporte les Guides fédéraux des Galops® 1 à 9.

Les deux derniers guides Galops® 5 à 9 comportent un programme

culturel et de connaissance du Ils sont très adaptés pour les

jeunes en formation. Des Guides d’activités, Hunter, TREC, Pony-games et Spectacles Club, complètent l’offre de formadispose des ressources néces-tés équestres Les ouvrages précurseurs du Poney Club de France, dont De l’Enfant au cavalier, constide tout enseignant équestre. Tous ces ouvrages sont disponibles en ligne sur le site boutique. ffe.com. Sont également disponibles dement les didacticiels de tourisme équestre traitant les aspects deEquidia pour aider les enseignants à lancer de nouvelles activités.

Plan fédéral de formation

Les Galops® fédéraux sont le socle qui permet aux enseignants de proposer un parcours de formation progressif et structuré. En faisant

l’enseignant développe la motivation de ses cavaliers et leur offre une bonne lisibilité sur le parcours

qu’il leur propose. Les statistiques fédérales démontrent qu’inscrire ses élèves dans cette dynamique estsation. En complément des Galops® de cavalier ou des Galops® poneys trouver une progression adaptée à ses attentes grâce aux Galops® de spécialité qui se déclinent dans de nombreuses activités comme la pleine nature, la voltige, l’attelage ou encore l’équitation de travail. La FFE met également à la disposition des enseignants, sur son site pour accompagner l’utilisation des Galops®

à ce dispositif en offrant aux moniteurs un programme complet qui permet de faire bien connaître etvaux à leurs cavaliers pour pratiquer une équitation respectueuse de leur bien-être.

s’adressent aux futurs professionnels. Ils font l’objet d’une validaqui permet d’obtenir des équivade diplômes de l’animateur d’équitation au DESJEPS.

La compétition : un outil éducatif puissant Volet majeur de la stratégie éducative fédérale, la compétition permet de s’évaluer en situation, de se mesurer aux autres. Elle offre également aux clubs l’opportunité d’évaluer le travail réalisé sur leur cavalerie. Au-delà de l’apprentisfaire vivre à ses élèves des valeurs essentielles du sport, comme le dépassement de soi, l’exigence ou encore la persévérance. Proposer un projet sportif, c’est booster la motivation de ses cavaliers grâce à La FFE met à la disposition des enseignants les divisions Club et Poney pour servir ces objectifs. A forte vocation de formation et d’éducation, ces outils sont à la disposition des clubs et des enseignants qui peuvent ainsi proposer des parcours sportifs adaptés auxsissant les plus adaptées parmi la trentaine de disciplines proposées. Dans le prolongement de ces premières étapes, la division Amateur permet de proposer un projet de perfectionnement qui peut débousein de la division Pro.

des métiers de l’équitation

expliquent les différents métiers et sont à la disposition des centres de formation pour promouvoir leurs campagnes de recrutement.

Très active sur les réseaux sociaux, la FFE poste de nombreux messages pour inciter les cavaliers à en période d’orientation scolaire.

Campagnes de communication

comporte des épisodes Moniteur, Animateur et Accompagnateur de tourisme équestre qui sont régulièrement rediffusés sur les réseaux sociaux.

Soutien pédagogique et logistique

Le service FFE Formation donne au quotidien des réponses documentées à tous ceux qui ont des projets et des questions. Des dossiers pédagogiques sont disponibles à l’intention des centres de formation et des formateurs pour les aider à mettre en place leurs rubans pédagogiques.

Stages enseignants

enseignants sont proposés au Parc équestre fédéral sur des sessions de 2 jours, soit lundi, mardi, soit jeudi, vendredi.

et du marketing, à l’accueil des enfants cavaliers. Ces formations sont ensuite proposées en région.

Des équipes fédérales mobilisées

Au service de sa politique emploi formation, la FFE peut compter sur des équipes dédiées. Le service formation de la FFE et la Ditravaillent au quotidien en grande proximité. Le service formation assure le lien avec les organes déconcentrés, les clubs et les formarelatives à la formation professionnelle ou des pratiquants : gestion du site internet, des livrets des candidats, organisation des jurys et examens, etc. Le service assure par ailleurs le pilotage du CFA FFE et l’organisation des différents séminaires et formations continues organisés par la FFE au Parc équestre fédéral. Côté DTN, 27 cadres agents de l’Etat interviennent sous la de la FFE. Ils exercent leur mission auprès de la fédération, soit à son siège, soit en région. Dans formation, ce sont les experts conçoivent et assurent, en lien avec le service formation et le réseau fédéral, le déploiement des diplômes fédéraux, des contenus pédagogiques à destination des cavaliers, enseignants et formateurs. Ils assurent également le lien avec les institutions du monde de la formation, notam-

Sur le terrain ils assurent également la présidence des jurys desgés de garantir le bon déroulement des sessions. Plus largement, ils accompagnent tous les acteurs du monde de la formation pour développer la qualité des formations et les compétences des formateurs et des tuteurs.

Me former, parce que je le vaux bien ! Les diplômes équestres constituent autant de formations valorisantes pour les enseignants d’équitation. Ils permettent de donner des repères aux formations, à la fois équestres, d’encadrement et de maîtrise de la pratique des différentes disciplines.

« L’atout fort de se former est de renforcer sa motivation en valorisant son métier, DTN. »

La formation continue en chiffres

Meilleurs apprentis de France

En 2022, pour la première fois, le métier de Moniteur d’équitation est devenu éligible au concours Un des meilleurs apprentis de France organisé par la prestigieuse Société des meilleurs ouvriers de France. apprentis. Ce concours met en valeur l’excellence des meilleurs jeunes de France et le savoir-faire de nos métiers. Les inscriptions pour le concours 2023 sont ouvertes sur le site des meilleurs ouvriers de France. Soutenue par l’IFCE et la FFE, c’est une bonne opportunité d’inscrire les métiers de l’équitation dans le paysage national de la formation professionnelle.

Un des meilleurs apprentis de France 2023 avec en photo les médaillés d’or, dont les élèves monitrices Angéline Pesteil et Abigaïl Maisonneuve.

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ACTU FEDERALE 15
ont des experts et des BFE très prisés. (© FFE/Maindru) La FFE et les CRE proposent des formations aux entraîneurs dans toutes les disciplines, ici CCE à poney (© L’Image du Jour)
Diplômés BF Encadrement ......................................................... 3 440 Diplômés BF Entraîneur .................................................................355 Elèves en formation BP 22-23 ....................................................1 664 Centres de formation ......................................................................250
-

Lancement de la saison 2023 à Longines-Deauville

Le calendrier s’enrichit de nouveautés avec le Grand National FFE de retour à Deauville, le Normandy Summer Tour ou encore des épreuves plus festives telles que la spectaculaire « épreuve des 6 barres ».

Après une première édition réussie en 2022, certains évènements se confortent et reviennent au Pôle cette année. Il s’agit notamment du Sotheby’s International Realty CSIO Deauville (GrandPrix Events), des ventes aux enchères de chevaux de sport (Agence Fences), de Forge In Deauville (Centaure Normand Company), du « Doggy Jump By Hilton Herbs », du week-end des réformés des courses avec l’association Au-delà des Pistes, du salon professionnel Normandy Horse Meet Up (Pôle Hippolia, Label EquuRES, Conseil des Chevaux de Normandie) ou encore des Equi-Days, évènement porté par le Conseil Départemental du Calvados.

Equip’Horse, Etablissement Totoche Ephémère, Fiteco, Flex-on, France Galop, France Location, Grand Prix, Harcour, Hilton Herbs, Institut Esthederm, Intermarché PontL’Evêque, Le Conservateur, Les Cottages d’Hortense, Les Vans Barbot, Longines, Meyer Selles, Opta Courtage, Paddock Sports, Pénélope Collections, Resort Barrière Deauville, Royal Horse, Sellerie de la Côte, Sellerie Mes Deux Amours.

Philippe Augier a clôturé cette

présentation en remerciant ces partenaires sans qui rien ne serait possible après avoir avoué être impressionné et ravi de l’ampleur et de la qualité du développement du Pôle et de la multitude d’activités qui s’y sont développées en 12 ans place d’acteur important du développement et du rayonnement du territoire de Deauville en répondant aux attentes économiques, sportives et sociétales du territoire.

Calendrier 2023

C’est devant une salle comble que le Directeur du Pôle international du cheval Longines - Deauville a lancé ce mercredi 1er février la saison 2023 et le Club Entreprises.

L’occasion pour Franck Le Mestre de présenter les activités et le programme 2023, après avoir rappelé rapidement l’histoire du Pôle et son développement, en présence de Philippe Augier, Maire de Deauville, Guillaume Lericolais, SousPréfet de Lisieux, et les représentants de la Région Normandie, du Conseil Départemental Calvados, de Deauville Sports Equestres et d’acteurs associatifs et économiques du Pôle.

Les partenaires et utilisateurs du Pôle ont pu ainsi découvrir les plans des travaux poursuivis cette année. En effet 2023, année préolympique, verra la naissance d’une 5e carrière, subirriguée, de plus de 5 000 m2, qui permettra d’accueillir des évènements sportifs de plus en plus prestigieux. Plus de 90 jours de concours et évènements se dérouleront cette année, a précisé Franck Le Mestre.

L’école et les formations

Après un rappel important des chiffres-clés qui illustrent les activités du Pôle, pensions, manifestations et événements, c’est Odile Nolet, Responsable Pédagogique qui a présenté l’école d’équitation : cours à la

carte, stages mais aussi de nouvelles activités telles que l’équithérapie et la connexion équine, ou encore l’équitation scolaire ou solidaire comme les cours personnalisés pour de jeunes Ukrainiens. Toujours dans un axe de développement, l’école d’équitation s’ouvre également à l’international avec l’arrivée d’une clientèle étrangère (Asie, Etats-Unis...).

Le Pôle, c’est également la formation des futurs enseignants d’équitation avec 5 élèves pour l’année 2022/2023 en BP JEPS et en Animateur Equitation (AE). Un axe non à la recherche de personnel.

Sabrine Delaveau a ensuite pris le relais pour présenter la formation « Académie Espoirs » qui débutera dès septembre 2023, une nouvelle formation permettant de compléter les offres de l’Académie Delaveau et du LAB.

Quelques mots importants à retenir : le bien-être animal au cœur des préoccupations des intervenants du Pôle ; les « équi » : activités autour du cheval, l’équithérapie pour enfants et adultes encadrée par Juliette Lecoq, l’équi-teambuilding, l’équi-coaching pour les individuels ou les entreprises, ou encore la connexion équine en fort développement pour le bien-être de l’homme et du Cheval.

L’activité de pensions

Plus de 100 chevaux sont à demeure sur le site et s’entrainent chaque jour avec les cavaliers des écuries professionnelles : l’Académie Delaveau, le LAB, les écuries TCR, Tony Hanquinquant, Robert Breul, Bertrand Lebarbier, le Poste à cheval de Deauville de la Garde Républicaine ; mais aussi avec les propriétaires amateurs.

Au-delà des concours et événements, Deauville plait également pour son offre de séjours personnalisés avec son cheval, ce qui permet ainsi aux cavaliers de paséquestres, des bienfaits de la mer et de la station balnéaire.

www.pole-international-cheval.com

Justine Fleury j.legrand@picdeauville.com

+33 629 167 752

Les concours

La présentation s’est poursuivie par l’annonce des temps forts attendus cette année avec, parmi les 90 jours de compétition au planning, 5 compétions d’envergure internationale allant jusqu’au niveau 4* pour le Longines Deauville Classic, événement phare du mois d’août. Parmi les disciplines nous retrouverons : du para-dressage 3*, du horse-ball, du dressage, du saut d’obstacles, du hunter...

Les autres activités Le Pôle, faut-il le rappeler, est aussi un lieu emblématique de séminaires au service des entreprises, soirées de gala, lancements de produit, salons, tournages ou tout autre événement sur mesure.

Le salon professionnel Normandy Horse Meet Up (Pôle Hippolia, Label EquuRES, Conseil des Chevaux de Normandie) lancé en 2022 revient pour sa 2e édition.

Au Galop, la série télévisée de « réalité équestre » revient au printemps pour le tournage de la saison 4 avec les élèves du Pôle. La saison 3 sort le 13 février sur les chaines du Groupe France Télévision. Nous noterons également, dans un autre registre, l’organisation de médiation équine pour les anciens combattants en juin 2023 avec Trail to Zero - BraveHearts.

Le club entreprises, les partenaires Les principaux partenaires privés et publics du Pôle avaient répondu présents.

Nous remercions nos partenaires : Agence Barnes, Cavalassur, Centaure Normand Company, Dama Factory, DS Automobiles,

L’association Rouen K’Val de NEOMA Business School organise un concours de saut d’obstacles 100% étudiant

Le 26 février prochain, aura lieu l’édition 2023 de la K’Val Cup à la Chevalerie de la Bretèque à Bois- Guillaume. Cet événement, organisé chaque année par Rouen K’Val, l’association d’équitation de NEOMA Business School, rassemble plus de 300 participants et visiteurs. Il a pour but de favoriser les rencontres entres écoles d’enseignement supérieur et facultés autour des valeurs du sport et de NEOMA BS.

L’association d’équitation Rouen K’Val de NEOMA Business School organise un concours d’équitation le week-end du 25 et 26 Février à la Chevalerie de la Bretèque, à Bois-Guillaume. Cette compétition connue sous le nom de K’Val Cup réunit plusieurs écoles et facultés issues

de l’enseignement supérieur. « La K’Val Cup est l’événement phare de l’association, nous travaillons toute l’année pour l’organiser, explique Jeanne Dagicour, présidente de l’association Rouen K’Val, l’objectif est de réunir des étudiants venant de la France entière autour des valeurs du sport et de NEOMA. »

L’association Rouen K’Val, composée de 25 membres, valorise les sports équestres auprès des étudiants depuis 2008. Cette initiative permet de faire rayonner la Normandie, terre de cheval et de dynamiser son attractivité autour des sports équestres ancrés depuis toujours dans le territoire et l’esprit normand auprès des étudiants. Plusieurs divertissements animeront l’événement, avec notamment des baptêmes poneys ou encore des shows variés animés par la fanfare de l’École. Plusieurs stands tenus par différentes associations de NEOMA seront présentes.

Programme et infos pratiques 25-26 février 2022 - Chevalerie de la Bretèque - 1649 Chemin de

la Forêt Verte, 76230 Bois Guillaume.

Formalites participants

- La Chevalerie de la Bretèque se propose de louer des chevaux aux participants non- proconcourir aux épreuves de saut chaque participant devra être titulaire d’une licence FFE ou FFSU à jour.

cation pour les Championnats de France Universitaires, il faudra s’inscrire à l’épreuve 90 cm en étant titulaire du Galop 7 et avec sa licence FFSU. Il est également possible de participer à cette épreuve hors circuit universitaire, en étant titulaire de la licence FFE ou FFSU.

- Une épreuve relais sous forme de jeux à cheval en binôme est également possible.

Deux

forfaits sont proposés aux participants : - 25 € si le participant vient avec

son propre cheval

- 35 € si le participant loue un cheval

- 14 €/binôme pour l’épreuve relais Billetterie en ligne : https://boutique.lyf.eu/rkv/kval-cup Les entrées seront gratuites pour les visiteurs.

Rouen K’Val en quelques chiffres, c’est :

- 20 membres mobilisés

- Environ 10 événements tout au long de l’année dont 1 événement phare : la K’Val Cup

- La démocratisation du monde équestre

- 1 projet solidaire en partenariat avec Cheer Up !

Lors de la K’Val Cup, il y a :

- Plus de 300 supporters et sportifs

- Des activités pour tout le monde

- 1 Fanfare et des stands tenus par des associations de NEOMA BS Facebook : https://www.facebook. com/RouenKVal

Instagram : https://www.instagram. com/rouenkval/?hl=fr

Linkedin : https://www.linkedin. com/in/rouen-k-val/

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 NORMANDIE 18 Sellerie Mes 2 Amours +33 (0)9 86 17 62 20 / + 33 (0)2 31 89 27 16 contact@mesdeuxamours.com
24-26 Saut d’obstacles : Pro et
28 Saut d’obstacles : Warm Up
Compétition
11-12 Expertise
Saut
18-19 Concours d’Attelage 24-26 Equitation 31 mars 2 avril15-16 Sauts d’obstacles : Championnat Départemental Amateur 27-30 30 avril-1er mai Saut d’obstacles : Jeunes Chevaux SHF 9-11 Saut d’obstacles : Pro et Amateurs 18 Saut d’obstacles : concours Interclub 1er-2 Saut d’obstacles : Jeunes Poneys SHF 3-5 Saut d’obstacles : Jeunes Chevaux SHF 4 Vente Fences 9 Elevage : Z-Festival 13-16 Dress’in Deauville CDI 3*, 2*, Am, YR, P, J 27-30 Saut d’obstacles : Pro & Amateurs 10-13 9-10 Dressage : Circuit Normandie Dressage 21-22 23-24 Saut d’obstacles : Finale Grand Régional 22 Saut d’obstacles : Club Ponam 27-29 Saut d’obstacles : Pro & Amateurs 10-12 Saut d’obstacles : Pro & Amateurs 18-19 Option : Tournoi de Horse-Ball 9-10
19 Saut d’obstacles : Club Ponam
Amateurs
4-5
de Horse-Ball
Zangersheide 14-16
d’obstacles : Jeunes Chevaux SHF
Retrouvez-nous Journal Le Cheval ©Freepik.com/syifa5610

Salon des étalons de St Lô

Le Pôle Hippique de Saint-Lô, le Stud-book Selle Français, l’Organisation Normandie Poney et l’Association Syndicale des Étalonniers Privés préparent activement le Salon des étalons de sport de Saint-Lô. Le premier grand rendez-vous d’élevage 2023 se tient cette semaine : il ouvrira ses portes le vendredi

nombreux étalons approuvés jusqu’au dimanche 19 février en Le voici :

Vendredi 17 février

16 h : Ouverture des portes;

Warm-up poneys et chevaux

18 h : Présentation d’étalons poneys et chevaux jeune génétique; Pot offert par Cheval Normandie - en bord de piste

tés le samedi

20 h : Masters des étalons

22 h : Soirée du salon

9 h : Warm up poneys et chevaux

10 h - 19h20 : Présentation d’étalons

tés le vendredi et le dimanche

20 h : Le Grand Match by Reverdy

Dimanche 19 février

10 h à 16h20 : Présentation d’étalons

13h10 : Cérémonie Programme

Génétique Avenir

16h30 : Cocktail de clôture

17h30 : Fermeture des portes

Cocaine du Val, histoire normando-normande

Carthago et Mission par Si Tu Viens, est née dans la Manche chez Alain de Folleville. Si Grégory Cottard remporte sa plus belle victoire au CSI 5* de Bordeaux avec la belle grise, cela fait deux ans que ces deux-là s’apprivoisent. Cette pépite fut à excellente école : c’est la jeune cavalière normande May Huguenin qui l’a débutée à 5 ans (son père Carol s’étant occupé de l’initier à 4 ans) et fait évoluer jusqu’à ses 9 ans. Elle a disputé avec Cocaine tous les concours normands : St Lô, Auvers, Rennes Vayrie, Deauville, Gavray, Villedieu les Poeles, Notre Dame d’Estrées, Saint Sauveur le Vicomte entre autres. Elle a bénéCarol, du meilleur coaching, au sein de leur centre équestre, Montgardon Equitation, créé en 2010, Pôle Technique pour le BPJEPS. May est ancienne labellisée « Espoirs Normandie », de 2017 à 2020. May et Cocaïne ont classé jusqu’en Grand Prix 140 et sont (entre autres !) championnes de Normandie amateur élite en 2019.

Nous ne résistons pas à l’envie de retranscrire le bel hommage que

Vicomte : «

Val gagne le grand prix de Bordeaux avec Grégory Cottard ! 4e de la 135 en 2019 à Saint Sauveur le Vicomte avec la jeune May Huguenin ici en photo en présence de ses naisseurs Alain et Monique De Folleville. Alain est membre du bureau de la SHR et

que notre chef de piste Jean Paul Lepetit (natif du canton) sait préparer les jeunes chevaux et les moins jeunes pour aborder ensuite les prestigieux 5 étoiles ! Inutile de vous dire qu’à la prochaine assemblée générale le vendredi 10 mars on fêtera cela ! ».

Expertise d’étalons Zangersheide à Deauville (PIC) les 11 et 12 mars

Pour la 10 e année, le stud-book Zangersheide organisera son expertise d’étalons les 11 et 12 mars 2023 au Pôle International du Cheval Longines Deauville.

L’expertise des étalons est ouverte à tous les mâles âgés de 3 ans et plus (nés en 2020 et avant) enregistrés dans un stud-book membre de la WBFSH :

- Les candidats étalons âgés de 3 ans seront jugés en main et au saut en liberté sur une ligne d’obstacles.

- Les candidats étalons âgés de 4 ans seront jugés en main et au saut en liberté sur une ligne d’obstacles, ou bien montés sur cette même ligne d’obstacles ou sur un parcours standard.

- Les candidats étalons âgés de 5 à 12 ans seront jugés en main et sur un parcours standard.

- Les candidats étalons âgés de 13

(© ER)

ans et plus seront jugés en main et évalués selon leurs performances

Cette expertise d’étalons servira également de support pour une éventuelle sélection à une prochaine Z Online Auction.

NB : La clôture des engagements -

vez dès à présent inscrire votre candidat étalon en cliquant sur le lien suivant : https://events.zangersheide.com/fr/event/Hengstenkeuring-Deauville-2023-03-11

Pour toutes informations complémentaires, merci de bien vouloir contacter Z-France

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 NORMANDIE 19
C. Robert
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Le Poulbert Jump jette l’éponge

Qui ne connaît pas le Poulbert Jump de la Trinité-Sur-Mer dans le Morbihan ? Pourtant l’équipe du Poulbert Jump doit jeter l’éponge...

« C’est avec une grande tristesse que nous vous informons que nous

Poulbert après 40 ans d’existence ».

C’est en ces termes que les organisateurs de cet événement incontournable en Bretagne a annoncé la nouvelle. Ils s’en expliquent :

« Au moment de cette annonce, nous avons une pensée pour celles et ceux qui ont oeuvré tant et tant pour inscrire ce concours dans la durée.

C’est une décision que nous n’aurions aimé n’avoir jamais à prendre. Après concertation avec le bureau, après avoir retourné le problème dans tous les sens, cherché des alternatives, nous n’avons trouvé aucune solution pour organiser ce rendez-vous équestre dans de bonnes conditions.

Tout d’abord merci à celles et ceux qui nous ont accompagnés jusque là. Merci à la Mairie de La Trinitésur-Mer, au conseil départemental du Morbihan, aux cavaliers qui sont

toujours, à nos amis du jury et bien sûr notre formidable équipe de bénévoles. Malheureusement, les conditions d’utilisation du site ont évolué, la ville a annoncé diminuer ses subventions, le parking journalier disparaît ainsi que les sanitaires, les engagements ont diminué en 2022 et nous avons dû faire face à la concurrence d’autres concours. Autant d’éléments

qui ont fait et font que notre bilan que négatif. Cette situation ne nous permet pas d’organiser un concours... si ce n’est à moitié... Cela ne nous ressemble pas. Nous avons toujours eu à coeur de récompenser au mieux nos concurrents, de les accueillir le mieux possible pour que tout le monde passe un bon moment. C’est donc l’heure de refermer la page du

Des courageux à la Vayrie !

concours du Poulbert.

Bien sûr, vous nous connaissez, nous nous mettons en quête d’un nouveau site pour un concours estival à l’avenir. En attendant, nous nous retrouverons au haras d’Hennebont pour les championnats départementaux club et le concours jeunes chevaux. A très bientôt L’équipe du Poulbert Jump. »

La Menounière : Antonin Rossi dans l’élevage

Pierre Andrea Rossi est en concours assez souvent depuis plus de 10 ans. Ce qui n’est pas du tout le cas de son jeune frère de 19 ans Antonin : « j’ai fait un peu d’équitation quand j’étais plus jeune. Mais j’étais un peu touche à tout dans le sport et j’ai arrêté de monter à cheval. ». Antonin se consacre alors à la pratique du rugby, tout en s’intéressant aux croisements de l’élevage de son père, il investit même dans les chevaux, avec notamment des parts dans plusieurs embryons. Au rugby, Le garçon a un bon niveau puisqu’il étudie au CREPS et pratique son sport à un échelon national. « Mais j’étais souvent blessé et aujourd’hui je suis cas-cé ». Il y a un peu plus d’un an, un malheureux évènement s’abat sur la famille, Pierre Andrea et Antonin perdent leur mère. « Le déclic de me lancer dans l’élevage de chevaux est venu à ce moment-là ».

Loge par Elan de la Cour (souche de Cabre Ibarra), la jument familiale, était la toute première de Pierre Andrea. Antonin décide decessus s’est enclenché.

La naissance de l’élevage

La toute première jument à être inséminée fut Uma Ibarra. Suite à cela, Antonin, désireux de se former dans le milieu, part alors quelques mois travailler chez Genetiqu’Anglo dans le sud-ouest. « Je ne suis pas resté longtemps, je suis rentré parce que la saison de poulinage allait commencer. En tout cas j’ai beaucoup appris sur les exi-

gences de ce milieu-là ».

La famille possédant des chevaux avec de bonnes souches, Antonin Moonlight, 3e du régional des foals derrière deux protégés du Haras de Hus.

« Pour être crédible auprès des banquiers, investisseurs et futurs clients, je me suis dit qu’il fallait se lancer dans quelque chose en rapport avec

l’étalonnage suite à ce que j’avais vu lors de mes quelques mois passés à Génétiqu’anglo ». Le garçon est également copropriétaire de la jument Usurpée du Cellier LA, elle a couru les Masters Pro et a participé à quelques internationaux avec Pierre Andrea.

Antonin a dernièrement acquis Otto Mail (Weltmeyer x Feva Mail), et son arrivée a marqué ses premiers pas vers la professionnalisation. « Il est déjà prévu pour l’année prochaine qu’il saillisse quelques juments maison et quelques juments d’éleveurs

Pour la jumenterie, on est en association avec les poulinières d’Uma de même Isaura Vg, une souche de Querido VG Z et de Jupiter VG, une ancienne jument de chez Stephex montée par Petronella Andersson. Elle a concouru à Lanaken et est vice-championne de Belgique. On va donc valoriser cette souche et pérenniser cette activité ». Cette année, Uma Ibarra mettra au monde un poulain de Conte Bellini (Cornet Obolensky x Ramiro).

Visite et spectacle à Hennebont

Pendant les vacances d’hiver, le Haras National d’Hennebont propose des après-midis animés : le parcours de visite, des animations et un spectacle équestre sous chapiteau, du 14 février au 5 mars 2023. Les équipes du haras invitent à déambuler librement dans les différents espaces du haras.

Parcours réenchanté

Napoléon III, initiateur du Haras, vous accueille. Ce temps de visite, dans l’Écurie d’honneur, est celui de la découverte de l’histoire du Haras, de ses activités qui se sont adaptées aux époques, des métiers qui lui sont propres et bien évidemment des chevaux qui y ont séjourné. Le parcours original vous invite à la curiosité, à la mani-

pulation, au jeu, à la rencontre d’un univers singulier et prestigieux.

L’écurie 2 est le cœur du parcours. C’est celle qui héberge les chevaux de trait bretons, comtois ou

trait du nord, les chevaux de sport ou de spectacle que présentent les médiateurs du haras. Elle abrite également depuis peu deux pensionnaires très particuliers, impressionnants et chimériques qui ne manqueront pas de surprendre.

Enora Couturier a tenu à remercier les participants à son premier concours 2023 organisé à l’écurie de la Vayrie. Malgré le froid les cavaliers étaient au rendez-vous. Prochain concours : le cross indoor du 24 au 26 février.

« Nous entamons 2023 de belle manière avec de bons résultats de nos cavaliers pour ce premier

CSO de l’année ! Nous remercionsvoles ayant fait le déplacement pour venir nous voir par ces températures glaciales. Et sommes heureux d’avoir pu effectuer le concours dans de bonnes conditions N’oubliez pas : les épreuves du cross indoor ont été reportées au week-end du 24 au 26 février, nous vous attendons encore plus nombreux à cette date en espérant que les températures soient avec nous. »

Les classements

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Fanny Lemardele/Fol

Espoir de Namyere; 2. Ines Waterlot/Atlas de Vallet

GP Amat 2 (1,10 m) : 1. Cécile Benchergui/

Barsa du Pestel; 2. Ines Waterlot/Gandhali de

Maha; 3. Sixtine Morvillers/Greatest Love.

GP Amat 3 (1 m) 1. Maxime Gauquelin/Dollars des Devins; 2. Anne Bérangère Trémaudant/Al Espoir du Parc; 3. Maxime Gauquelin/ Surely Try.

Accessible depuis l’Écurie 2, la sellerie d’honneur à l’atmosphère feutrée dévoile ses trésors de Elle est aussi l’écrin d’une projection spectaculaire qui invite à découvrir l’intimité et la délicatesse de la relation si particulière qui unit l’Homme et le Cheval depuis toujours.

Cour de la forge C’était le passage obligé et régulier pour tous les chevaux. Ilmais au ferronnier et coutelier, l’atelier de sellerie et tout l’univers de ces savoir-faire ancestraux que nous vous invitons à découvrir. Vous retrouvez l’univers des métiers ancestraux liés au cheval. Ici, vous assistez à une animation sur le ferrage ou la sellerie.

Accès écuries, sellerie d’honneur, cour de la forge, chapiteau

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 BRETAGNE 20
C’est reparti ! (© Ecurie Rennes Vayrie)
Plus d’infos et plus d’images sur www.lecheval.fr
F. Pamart

La FEI à Jardy pour la sécurité en Concours Complet

La Fédération Française d’Équitation (FFE) et le Haras de Jardy (92) ont été les hôtes d’un séminaire FEI du 20 au 22 janvier. Au programme, visite à Versailles (78) du site olympique et paralympique des épreuves équestres de Paris 2024 et de nombreux échanges autour de la sécurité dans le complet. Au total, 108 délégués de 24 Fédérations Nationales (FN) étaient présents.

« La FFE est ravie d’avoir pu contribuer à l’accueil de ce séminaire FEI réunissant en France plus d’une centaine d’acteurs importants du concours complet international, représentants de 24 pays différents. Le très bon déroulement de ce rassemblement a été rendu possible par une organisation sans faille de l’équipe du Haras de Jardy, menée par Julien Pelletier, structure au sein de laquelle le concours complet dispose d’une place de choix Quentin Simonet, responsable des relations internationales de la FFE.

Ce séminaire était animé par David O’Connor, médaillé olympique de concours complet, membre du conseil d’administration de la FEI, président du comité de concours complet de la FEI et directeur sportif de la fédération américaine, aux côtés de Geoff Sinclair, président du groupe de pilotage de la gestion des risques de la FEI.

La sécurité au coeur des échanges • Un avant-goût sur le dispositif

En préambule de ces trois jours de Forum, Mats Björnetun, fondateur du dispositif frangible MIM, et le chef de piste James Willis ont mené une journée d’échanges le jeudi 19 janvier autour de ce dispositif, à laquelle ont participé 72 représentants des fédérations nationales.

• Collecter et analyser les données

Depuis 2004, la FEI a adopté une approche holistique de la gestion des risques, avec une collecte et une analyse approfondétaillé de ce qui se passe dans le sport, comprendre les tendances et surveiller les effets des différentes actions mises en place pour atténuer et minimiser les consacrée à des discussions sur les statistiques et les tendances en matière de gestion des risques, basées sur ces données complètes recueillies depuis presque 20 ans. Il a été souligné qu’en 2022, le plus faible nombre de chutes rotationnelles a été enregistré en compétitions FEI depuis le début de ce suivi des données.

• Regard sur les initiatives de chaque pays concernant la sécurité

Un temps a été consacré aux statistiques et aux programmes de gestion des risques menés par les fédérations nationales. Les responsables nationaux de la sécurité auprès de la FEI (NSOs - National Secu-

Les 50 ans de

France Michel Asseray, directeur technique national adjoint chargé du complet, accompagné de Pierre Michelet, chef de piste international, et de Laurent Bousquet, à la tête de la commission fédérale de pilotage sur la sécurité, ont présenté et partagé leurs initiatives en matière de sécurité au niveau national, issues du projet fédéral de sécurité « Tous concernés ». Trois sujets ont tout particulièrement retenu l’attention :

- Tout d’abord, la Fédération a une fois de plus mis l’accent sur la sécurité et le bien-être des poneys et chevaux en modiconcours complet, inscrivant que « le cavalier et le poney/cheval sont formés par un entraînement adapté et progressif pour pouvoir répondre aux exigences techniques, physiques et mentales de cette discipline en compétition doit être évaluée après chaque compétition en fonction de l’évolution du savoir-faire du couple et dans le respect du bien-être animal ».

- La création du rôle d’Alerteur et sa mise en place en 2021 a fortement intéressé.

l’Association

Française d’Attelage !

« Tout l’avait désigné pour cette fonction : d’avoir été major de sa promotion de l’Ecole du Pin, comme il l’avait été également à l’Ecole de Cavalerie de Saumur, de s’être montré, tout au long de sa carrière, un excellent administrateur dans différents berceaux de race, en Normandie, dans l’Est, d’être reconnu comme un maître en matière de menage, tradition des Haras Nationaux ». Adrien Drion ancien Directeur des Haras en 1968-1969, était présenté ici par Cédric Guillotel dans sa trilogie des Haras Nationaux.

Nous sommes en 1970, feu le Prince Philip, duc d’Edimbourg est Président de la Fédération Equestre Internationale et il initie les concours sportifs d’attelage. En écho, dès 1973, Monsieur Drion alors inspecteur général des Haras, avec Jacques Chirac Ministre de l’Agriculture, fonde l’Association Française d’Attelage (A.F.A.). Sous son impulsion, l’association crée les concours complets d’attelage, les diplômes et la formation des moniteurs et juges.

Le contexte place la mission d’étaet des Haras nationaux toujours au cœur de la mission qui se porte encore bien à l’époque. « Le Code des Haras » de Monique Wettstein-Deyme, professeur de réglementation à l’Ecole Nationale des Haras partage les chiffres suivants pour la saison de monte 1976 : « L’effectif des étalons nationaux était de 1809 à savoir 1265 étalons de pur-sang ; 25 étalons arabes, 214 étalons anglo-arabes, 92 étalons trot-

Mandatés par la Fédération, ce sont des soutiens supplémentaires au jury en signalant des comportements à risque. Cette mesure vise à encore mieux protéger les cavaliers et leurs montures.

- La liste de contrôle créée en 2020 à destination des commissaires au padl’état général du cheval et le réglage des protections. En plus de s’assurer que le couple part sur son parcours de cross en toute sécurité, cela permet de créer un lien entre les cavaliers, leurs entraîneurs constructive. L’historique des mesures liées au projet “Tous concernés” est disponible sur le site internet de la FFE.

Une volonté d’amélioration constante de la sécurité Des échanges se sont tenus sur les sanctions à mettre en place pour permettre l’amélioration de la sécurité et le développement futur des événements 5*, avec un retour détaillé des organisateurs de Pau (64), Badminton (GBR), Burghley (GBR) et Lexington (USA).

Dans un objectif constant d’amélioration de la sécurité, ont également discuté des normes pour les parcours de cross, la possibilité de rendre les étriers de sécurité obligatoires, l’utilisation de l’indice de forme du cheval (Horse Form Index, un outil développé par la FEI avec le soutien d’EquiRatings®), tandis qu’un certain nombre d’innovations technologiques et conceptuelles ont été présentées.

“ La France fait partie des nations les plus actives sur la sécu« Ce séminaire s’est très bien déroulé. C’est important de se réunir entre représentants de chaque pays pour voir comment le complet évolue et de pouvoir travailler avec des cavaliers comme c’était le cas cette année. Je tiens également à souligner la contribution active des acteurs français du complet qui étaient conviés par la FEI sur la base de leur

Ces échanges communs nous enrichissent et de nombreuses idées sont partagées, ce qui permet de pousser encore plus loin notre réla France, je suis NSO auprès de la FEI, mais j’effectue un pilotage de la sécurité en duo avec Laurent Bousquet, à la tête de la commission fédérale sur la sécurité et également membre du groupe de pilotage de la gestion des risques de la FEI. Sur cette thématique, nous nous rendons compte que la France fait partie des nations les plus actives grâce à un projet fédéral nommé “Tous concernés” et les initiatives présentées par la Fédération ont tout particulièrement attiré l’attention, preuve que nous sommes sur la bonne voie. »

Visite à Versailles sur le site des Jeux de Paris 2024

Vendredi matin, les participants se sont rendus à Versailles, où ils ont eu le privilège de pouvoir avoir un aperçu du futur site olympique et paralympique pour les épreuves de sports équestres aux prochains Jeux de Paris 2024.

Une présentation et une visite ont été réalisées conjointement par les équipes de Paris 2024 et GL events Equestrian Sport, qui assure la livraison des opérations événementielles et sportives des épreuves équestres et para équestres.

Étaient présents pour servir de guides :

• Anne Murac, représentante du Comité d’Organisation de Paris 2024 ;

• une délégation de GL events Equestrian Sport comprenant Sylvie Robert et des membres de l’équipe responsable de latallation et de la gestion du site pour le compte de Paris 2024 ;

• Paul Jacques Tanvez (FRA), spécialiste des sols ;

• Laurent Bousquet (FRA), conseiller technique pour le complet auprès de GL events Equestrian Sport et membre du groupe de pilotage de la gestion des risques de la FEI.

teurs français, 270 étalons selle français, 96 étalons cobs, 955 étalons de races lourdes, 28 étalons poneys et 3 baudets. […] Les meilleurs étalons nationaux étant trop demandés, leurs saillies sont tirées au sort entre les meilleures juments. Pour ce faire ces dernières sont catégorisées ».

Les anciens se souviennent : « Tu n’arrivais pas au Pin, tu naissais au Pin et tu prenais l’habit ». Le cheval était encore compagnon de vie, de travail, de transport, de guerre, de survie… Wikipédia de traduire « Symbole de l’absolutisme, l’institution des Haras Royaux touche à toute la société française, à travers la volonté d’Etat de contrôler et de centraliser l’élevage des chevaux »… sic… La rencontre des Mondes est parfois brutale, et bien réelle. Le 19 juillet 1982, le couperet tombe. « Haras est supprimé. Les fonctionnaires de ce corps sont intégrés dans

le corps du génie rural des Eaux et Forêts, dans les conditions qui seront d’Etat ».

En 1988 après ces années qui auront bouleversé toute la strucpendant quinze ans la compétition, l’A.F.A. donne les clefs à la FEI. Les rencontres d’attelage sportif sont un franc succès. En 1993, l’association développe l’idée de concours d’attelage de Tradition. L’objet : « Maintenir l’art et la connaissance de l’attelage classique et de sauvegarder notre patrimoine hippomobile qui fut le premier au monde au 18e et 19e siècles ».

En 2022, l’équipe de France des attelages à un cheval remporte le championnat du Monde au Pin, parmi les meneurs Fabrice Martin, meneur en rouge de l’IFCE, porte

un symbole fort de la grande Maison de traditions équestres françaises. En 2023, grâce à la mobilisation de la communauté des experts toujours réunie au sein de l’Association Française, l’opération de sauvetage des #chefdoeuvrenperil est lancée, avec toujours ses anges gardiens qui veillent activement prouvant ô combien du haut de ses 50 ans, l’AFA a toujours sa place et un vrai rôle à jouer !

Sources : Les Haras Nationaux. Gérard Guillotel. Editions Lavauzelle. Le Code des Haras. Monique Wettstein-Deyme. Editions CreponLeblond.

La lettre de l’A.F.A. N°129. Janvier 2023. Archives Nationales Répertoire 1990034/119900334/64. Agriculture, Service haras, courses, équitation (1908-1982). www.afa-attelage.org

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 ILE-DE-FRANCE 21
M.G. Association Française d’Attelage 44 rue de Laborde - 75008 Paris
(© FFE) L’occasion de découvrir les terroirs lors des rassemblements

CSO - LE MANS BOULERIE 2 (72) - 27-29 JANVIER

Grégory Cottard, atypique chez les Bleus

Le Francilien a vécu une année 2022 exceptionnelle ; de la finale de Coupe du Monde aux Mondiaux à Herning il revient cette saison encore plus fort mentalement. Le week-end qui précédait Bordeaux, où il s’imposera de façon magistrale, il était au Mans.

Grégory Cottard a trouvé du confort dans sa nouvelle équitation. Le bien-être de ses chevaux fait de lui un cavalier épanoui. La recherche de la complicité réciproque, d’une connexion promotive au quotidien. Il pratique une équitation plus simple, et les résultats obtenus l’encouragent dans sa démarche.

Quel bilan fait-il de la saison 2022 ? : « Le bilan de l’année passée est bon. J’ai pris une énorme du monde à Leipzig, une première pour moi et Bibici. Les Championnats du Monde à Herning étaient également une première. J’ai pris de l’expérience et ce n’est que du positif. Tout cela m’a endurci mentalement. Je suis beaucoup plus serein aujourd’hui. »

Quel est son état d’esprit en ce début de saison 2023 ? « On va voir comment on aborde l’année 2023 mais pour l’instant ça se déroule bien » expliquait le cavalier qui revient d’une étape Coupe du monde à Leipzig où il a obtenu des classements avec Bibici. « La jument a bien sauté à Leipzig, je fais 4 points dans chaque Grand Prix. Le ressenti est super bon. On verra à Bordeaux. En tant que

Français, c’est un concours qui nous tient à cœur. On a envie d’y faire une bonne performance ; maintenant un 4 points est vite arrivé » ajoute le Francilien, réaliste.

« Les Championnats d’Europe cet été, et Monde : « J’ai pris des points pour aussi pourquoi pas ».

JOURNÉES DU COMPLET - SAUMUR (49) - 21-22 JANVIER

Maxime Livio

et Boleybawn

En attendant, compte tenu du fait que les Championnats d’Europe auront lieu sur herbe, l’objectif de Grégory Cottard sera de mettre cette surface. D’autant que l’an dernier elle n’a pas fait un seul parcours sur herbe.

Adepte d’une équitation difféde cavalier atypique. « C’est vrai que j’ai mon mode de fonctionnement. J’ai une équitation un peu différente des autres, mais ça me tient à cœur. Depuis quelques années, j’ai trouvé une nouvelle façon de monter. Je suis beaucoup aidé pour cela. J’ai un préparateur physique et mental. On fait des stages et des debriefs techniques après les parcours. Tour cela me fait avancer vitesse grand V. Je me suis même demandé ce que je faisais aux Mondiaux, l’année dernière. En tout cas ça progresse toujours. Je sens que cet hiver j’ai passé des caps avec les chevaux. Je prends de plus en plus de plaisir à monter car je retrouve de la compétitivité que j’avais perdu un peu ».

Paris 2024 ?

Grégory Cottard répond : « Mon rêve de gosse, c’était les championnats d’Europe. J’étais réserviste il y a deux ans. Donc je n’ai pas participé. Mon vrai premier championnat ce fut les Mondiaux. La marche a été haute. Mais maintenant que j’ai la jument,

Prince, les meilleurs

que je la sens plus confortable, que moi j’y vois plus clair et que mentalement je gère, ça donne envie de participer ».

Cocaine du Val

Ce qu’il ne savait pas encore 3 jours avant Bordeaux, c’est que ce ne serait pas Bibici, mais Cocaine du Val, qui lui apporterait sa plus belle victoire (lire article en Normandie).

C’était week-end de repos pour ses deux juments de tête, Bibici et Cocaine du Val, sollicitées huit jours plus tôt à Leipzig. Il était venu avec cinq chevaux, avec lesquels il tourna en Pro 2 et Pro 3, Gagnant les deux épreuves Pro 3 avec la jeune Papillot de Muze

(Aktion Pur Z x Bamako de Muze) et son autre 8 ans, Freesby de Wy (Armitages Boy et Pepyt’des Elfs x Landsturm). Il remporte également le Grand Prix Pro 2 (1,35 m) avec sa jument danoise Gammelgaards Carola (Companero) après un barrage qui s’est joué à 7. Il devance Pauline Guignery, 2e avec son deux victoires des GP 1,30 m les jours précédents. Joli ! Stéphane Dufour quant à lui décroche de belles 2e, 4e et 5e places dans les deux épreuves Pro 3 avec les deuxmont (Topinambour x Kassidi, SF), produit maison.

Les classements

1. Grégory Cottard/ Papillot de Muze; 2. Quentin Le Biniguer/Balzane des Roches; 3. Julien Ferrand/Gotham Vd;

4. Grégory Cottard/Freezby de Wy; 5. Stéphane Dufour/Focus du Cerisier.

1. Pauline Guignery/ Claudio Fizz; 2. Pauline Guignery/Cheri Lady;

3. Grégory Cottard/Gammelgaards Carola;

4. Caroline Beaugrard/Tara Coeur Volant; 5. Cédric Hurel/Fantasio Floreval Z.

1. Grégory Cottard/ Freezby de Wy; 2. Stéphane Dufour/Focus du Cerisier; 3. Odessa Cottaz/Eros du Rouet; 4.gane Berger/Granny Smith de Vieve.

1. Camille Fuzeau Thomas/Emingway Ct (0+0 et 41’’08);

2. Lou Anne Pustelnik/Dakota des Naudieres (0+4 et 35’’70); 3. Anne Chautard/Unabelle Alize de Landette (4 et 70’’03); 5. Lou Anne Pustelnik/Elou de l’Abbaye (4 et 70’’76).

1. Grégory Cottard/ Gammelgaards Carola (0+0 et 37’’07); 2. Pauline Guignery/Claudio Fizz (0+0 et 37’’72); 3. Caroline Beaugrard/Tara Coeur Volant (0+0 et 38’’46); 4. Cédric Hurel/Fantasio Floreval Z (0+0 et 41’’94); 5.

C’est sous un nouvel éclairage de ce Grand Manège des Ecuyers, mis à disposition par le Cadre de Noir et l’IFCE, que s’est déroulée cette édition 2023 du Cross Indoor de Saumur. Un superbe plateau avec quelques-uns des meilleurs cavaliers français et cavalières françaises du moment. Les traditionnels « Journées du Complet & Cross Indoor de Saumur 2023 », organisés par l’association France Complet Association ont tenu leurs promesses.

La 14e édition des Journées du Complet les 21 et 22 janvier 2023 à l’IFCE - Saumur, ce fut deux journées 100 % Complet. L’occasion de réunir tous les

acteurs de la discipline pour partager, échanger et se former autour de conférences-débats, de clinics, entourant le cross indoor du samedi soir. Parmi les intervenants, des experts de l’IFCE avec Agnès Olivier, responsable du plateau technique de Saumur, l’écuyer du Cadre noir Philippe Mull, entraîneur des cavaliers du Pôle France et l’écuyer Matthieu Van Landeghem, cavalier, compétiteur, formateur.

La piste, montée par Didier Dhennin et Philippe Mull, présentait seize obstacles, vingtdeux efforts. La voix de Yann Pierre, speaker depuis quelques années déjà sur l’évènement, s’élève sur la piste, échangeant haut et fort avec Edouard Legendre qui a mené la reconnaissance commentée avant le début de l’épreuve.

Laure Weber, présidente du jury, Charles Lebrun, chronométreur, l’équipe de 4.1 production à la captation vidéo… Ils sont tous prêts.

19 h, l’heure du départ du premier concurrent a sonné. C’est Albert Hermoso Farras qui s’élance avec la jeune Keenabout Wonderland Z, 9 ans sous les ordres de Guillaume Blanc, starter. Pénalisé d’1,2 point de e de l’épreuve.

Fabrice Saintemarie s’élance par la suite, premier cross indoor pour lui ainsi que pour le SF Saphir du Bisson (Esprit de Conquête x Qyou de Longvaut). Premier sans-faute aux obstacles, pénalisé de temps malgré une option osée mais réussie.

Troisièmes à partir, François Pons et la jument Anglo Arabe née chez lui, Vénus de Bordeet Milady de Bordenave (AA) temps qui leur permettra longtemps de garder la première place… longtemps, jusqu’à ce que Maxime et Boleybawn Prince (Colin Diamond) entrent en piste. Déjà vainqueurs l’an

dernier à Saumur, ils se sont démarqués à Stockholm et Genève en remportant l’épreuve en 2022. Un tour tout en équilibre du hongre irlandais se jouera des sacré saut de puce qui aura fait bien des dégâts.

François se voit donc relégué à l’argent, qu’il conservera jusqu’en bout d’épreuve puisquenet et de l’Anglo Arabe Sursumcord’Or (Yarlands Summer Song) est pénalisé de 0,8 points de temps, leur donnant la 3e place.

Plus d’infos et plus d’images sur

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 PAYS DE LA LOIRE 22
Pauline Guignery/Feline Peguignon (0+4 et 37’’53). 1. Killian Rouchvarger/Dame de Kerglenn; 2. Elise Lejeune/ Crackam de Nils; 3. Herve Dugue/French Kiss Couparie; 4. Coraline Fournier/Drako Mail; 5. Armelle Marty/Alpha d’Or.
« Merci à toute l’équipe de l’IFCE, à tous nos partenaires et exposants (Cavalassur, Forestier, Hermet, Concept PGO, Royal Horse, le studbook Selle-Français, l’ANAA, Equyp, la Cavalière de l’Impossible…), à Flore & Sens ainsi qu’à la Mairie de Saumur d’avoir décoré la piste, et aux bénévoles qui ont oeuvré dans l’ombre pour que l’évènement seciels d’avoir été présents ! » www.lecheval.fr

DRESSAGE PÔLE EUROPÉEN DU CHEVAL - 20 22 JANVIER 2023

« Il faut que je sois plus exigeante »

La cavalière du Cadre Noir de Saumur s’est révélée en Grand Prix de dressage l’année dernière avec Sertorius de Rima IFCE. Cette saison, elle compte bien s’affirmer davantage et s’imposer parmi l’élite de la discipline. Le couple a remporté le Grand Prix pro élite du Mans le 20 janvier.

L’année dernière aura été, pour Pauline Basquin, une année plus que positive. Après avoir remporté les épreuves de 7 ans, les Pro 2 et les Pro 1, le protégé de la cavalière du Cadre Noir de Saumur découvrait en 2022 les Grands Prix.

Et pour cette année au plus haut niveau, le couple remportait le titre de champion de France et se voyait sélectionné pour les Jeux Mondiaux à Herning.

« Ça a été un moment fort. On a été capables de le faire. Il y a ce satané changement de pied au temps, mais on a fait notre Grand Prix. Il y avait plein de choses mieux que d’habitude. C’était plutôt positif pour une première participation autant pour lui que pour moi. Il y a eu de la pression mais en même temps, il n’y avait pas d’enjeu, on savait

du monde. La pression c’était de bien faire et de montrer qu’on avait notre place au sien de l’équipe de France. Il ne fallait pas décevoir l’équipe car je partais en ouvreuse. Ils devaient partir sereins. L’objectif était 70, je suis à 69,938 » se remémore la cavalière.

Les JO en ligne de mire Pour revenir encore plus forte, l’intersaison pour travailler sur elle-même. « J’ai beaucoup travaillé sur moi car les fautes de changement de pied au temps, c’est lui mais c’est aussi moi, car je ne le prépare pas bien. J’ai travaillé ma position, mon assiette, à être plus proche de mon cheval » expliquait l’écuyère qui Ils sont déjà en termes de notation, j’aimerais bien atteindre 72, 73 %. On est

capables car on a fait 70 avec quelques petites fautes. Il a encore progressé dans le rassembler, le piaffer, je sais qu’on peut gagner des points. C’est rapidement atteignable. J’aimeraistion pour les Jeux Olympiques dès cette année et être sélectionnée pour les Championnats d’Europe de septembre prochain. Et sur cette compétition, entrer dans le Grand Prix spécial ». Assidue et à l’écoute, Pauline Basquin sait qu’il faudra participer à des concours 5 étoiles et aux Coupes des Nations. « Le but est de sortir car il faut être vu et prendre de l’expérience mais ne pas non plus fatiguer le cheval ». Avec un cheval en pleine forme, Pauline sera présente dans 3 semaines lors du CDI 3 étoiles du Mans. « Je vais travailler le rassembler, je ne vais pas assez loin dans l’exercice. Je dois le garder avec moi dans le mouvement en avant. Je monte un c’est ma façon de monter. Mais il faut que je sois plus exigeante ».

S. Proust

Les classements

1. P. Basquin/Sertorius de Rima Z*IFCE (70,072); 2. G. Siauve/Feneton (68,116); 3. S. Brieussel/Fellini du Soleil (66,848).

1. S. Brieussel/ Fellini du Soleil (69,255); 2. S. Brieussel/Happy Lady (66,348); 3. C. Godin/Querida de Hus (63,936).

1. P. Guillem/Lucky Gold (68,725); 2. S. Mazzacco/Wizard W (67,696); 3. G. Siauve/Feneton (67,647).

Colloque « Cheval et parcours de vie » à Mulhouse

Ce colloque est organisé par le Comité Régional d’Équitation du Grand Est, avec le soutien de la Fédération

d’Équitation,Française sur le

thème « Cheval et Parcours de Vie ».

Il sera animé par d’éminents spécialistes des activités équestres et des professionnels de santé. Il se déroulera le :

Lundi 6 mars 2023 de 9 h à 17 h au Centre de réadaptation de Mulhouse, 7 boulevard des Nations, 68000 Mulhouse.

Les inscriptions sont ouvertes.

Programme :

• Présentation générale

• Conférences et présentations de 9 h à 13 h :

- Cheval et Diversité dans le

Grand Est - Impact 2024

Introduction

- CPSF, sémantique et actions en territoire - Paul Caillet

- Cheval et Réussites éducatives

- SHM Nadine Vithu et Ville de Mulhouse

témoignages - Dr Chasserot Pascale et Cloé Mislin

- Pause 15 min

- Equitation et sclérose en plaques - Dr Lanotte Livia et Luc

Dettwiller

- Prise en charge de l’enfant autiste en Israël par l’équithérapieLaurence Ikan Weill

- Evolution de l’image du corps grâce à l’équitation - Michèle Pfender

- L’enfant DYS et l’équitationNicole Denni Krichel

- Équicoaching dans les parcours de vie professionnel et person-

nel - Carole Yvon-Galloux

- Le cheval pour se reconstruire ? Femmes et violences / Jeunes, harcèlement et phobie scolaire - Cloé Mislin et Isabelle Chapiron

- Seniors et médiation équineEmmanuelle Denni

Les 4 tables rondes ci-dessus seront reproduites 2 fois.

• Restitutions : de 16 h à

Renseignements : chevaletdiversite.grandest@gmail.com Inscriptions via ce formulaire : https://forms.gle/LSNANTKtbzymNEG3A

30 euros (buffet déjeunatoire compris) Paiement par virement bancaire sur le compte du CRE Grand-Est (RIB dans le formulaire d’inscription).

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 PAYS DE LA LOIRE / GRAND EST 23
Pauline Basquin

Cheval’Expo Nancy : le succès

Quelle fréquentation ! Le salon Cheval’Expo de Nancy a connu pour sa troisième édition au Parc des Expositions un franc beau succès les 27, 28 et 29 janvier 2023 ! Ils ont frôlé les 800 engagés dans les épreuves Amateurs et Pros à la carte. Les animations, encore plus nombreuses que l’an dernier ont affiché complet, les gradins étaient combles les deux jours. Un régal, une véritable réussite.

Seule rançon de la gloire, les mètres de queue aux deux seules caisses d’entrée... et il faisait froid. Mais c’est promis, ils prendront les mesures nécessaires de prévente pour prévenir ce petit désagrément.

Une cérémonie de remise des Trophées à tous les cavaliers(ères) Champions de France ou ayant réalisé un podium en Championnat d’Europe ou du Monde s’est tenue lors du salon du cheval. Ce moment fut plébiscité par le public, venu en nombre y assister. Ce fut un beau moment de convivialité et d’échanges !

Concours de saut d’obstacles

Ils ont frôlé les 800 engagés à Nan-

La cérémonie du Pégase d’Or a attiré les foules

cy, dans les épreuves Amateurs et Pros à la carte. Guillaume Paroty s’empare du premier Prix Pro 2 de vendredi avec l’étalon de 8 ans Furioso du Nevez, mère par Diamant de Semilly. Le lendemain il s’offre la 7e place du GP 1,30 m Super 10 (option B, 1re Manche Chrono), face aux 9 autres participants à la seconde manche.

c’est le cavalier colombien installé en Lorraine, Farid Alejandro Hernández Herrera qui l’emporte, aux rênes d’Ella Canturo, cette fois par Hurlevent. Excellent début de saison pour le couple qui huit jours plus tôt lors du concours de Rosières aux Sa-

L’élevage lorrain en deuil

Eleveur avisé, Michel fut aussi un adhérent actif et écouté de l’association des éleveurs meusiens qu’il présida puis de l’ADECLOR qui pouvait compter sur sa disponibilité et sur son sens de la convivialité pour animer l’espace lorrain, toujours très fréquenté, à la Grande semaine de Fontainebleau. Michel a transmis le virus à son neveu Benoît, éleveur à impliqué dans le haut niveau aux côtés de Simon Delestre.

lines prenait la 8e place du Grand Prix 1,35 m. Ravi, Farid : « Super barrage pour Ella qui après avoir l’épreuve d’hier soir à Cheval’Expo. On a été au barrage avec deux chevaux engagés ; French Kiss des Lotus s’est classé aussi à la 8e place. Merci aux organisateurs pour le super événement. » Farid était talonné à quatre centièmes de seconde seulement par Guillaume Liccardi et son étalon de 16 ans Théodème For History (Lucciano). Troisième, Lena Dreydemy et son hongre de 7 ans seulement, Gent-kato (Hann) et d’une mère par Windows Vh Costersveld, double sans-faute également, qui entame sa saison sur les chapeaux de

roue puisque huit jours plus tôt elle gagnait la 2e place du GP Ama Elite 1,25 m !nical voit s’imposer Pierre Coiteux Fontaine avec Vista du Chalet, lors d’une seconde manche qui s’est jouée à 8. Sa jument, née chez Claude Pergent, par Nidor Platière a de l’expérience, mais sa victoire s’est jouée à deux dixièmes de seconde ! En effet Laura Klein le talonne avec James Gravelotte (Inshallah de Muze x Lux Z, Han), un jeune hongre sBs de 8 ans, que seulement au mois de juillet. Attention, pépite ! Guillaume Paroty, décidément au mieux de sa forme, montera à nouveau sur le podium, 3e en compagnie de sa jument Jheevana Hero Z (Jenson Van’t Meulenhof) qu’il débute cette saison, après qu’elle ait connu la selle de Georges Ngan Sassi.

L’Amateur Elite s’est disputé à 38 Partants, dont seuls 7 ont disputé le barrage. Clea Durand et son hongre SF Fahrenheit The One (Goldfever, Han x Trésor de

Doux Rêve d’Argonne cartonne...

Cheux) sont les plus rapides des trois doubles sans-faute. Beaux débuts de saison pour le couple déjà 3e du GP Amateur 1 le premier jour, et qui disputait là sa première épreuve Amateur Élite. Ils devancent Clara Cansell/Cacao

Dechamb et Emma Muller/Couleur Chianti. Dan Eschmann ira à la faute en tentant de battre le chrono avec Diamant de la Nee ; le podium lui échappe.

Les classements

1. Nicolas Houzelle/ Cru du Sablon; 3. Frederic Sonntag/Baby Doll de Bas; 4. Nicolas Houzelle/Chippie de Montsec; 5. Laura Klein/Elijah des Baleines.

1. Farid Alejandro Hernandez Herrera/Ella des Cabanes; 2. Guillaume Liccardi/Theodeme For History; 3. Lena Dreydemy/Gentleman de Pleville; 4. Adele de Risseau/Vaillant Deva; 5. Pauline Lacroix/Veynus de Beauval.

1. Matteo Defrasne/ Bahia Maquiva; 2. Guillaume Paroty/Grand Cru du Sablon; 3. Jeanne Lacroix/Burgs Roses;

4. Pierre Coiteux Fontaine/Envoie la s’Huit; 5. Nicolas Houzelle/Chippie de Montsec. 1. Clea Durand/Fahrenheit The One (0+0 et 28’’08);

2. Clara Cansell/Cacao Dechamb (0+0 et 29’’50); 3. Emma Muller/Couleur Chianti (0+0 et

Nouvelle vente aux enchères pendant Jump’Est

Trois décès viennent d’attrister la communauté des éleveurs en Lorraine : ceux de Michel Zimmermann (élevage d’Etain en Meuse), quelques heures après celui de son épouse et celui de Michel Pierre (élevage de Badon), lui aussi en Meuse.

Michel Zimmermann, 94 ans, s’est éteint quelques heures après que sa famille lui a appris le décès de son épouse. Unis dans la vie comme dans la mort.

Michel qui passa sa vie professionnelle à la tête d’une agence du Crédit agricole, fut un avantgardiste dans l’élevage, traditionpassion héritée de ses parents. Il fut un des premiers à aller aux étalons privés et n’hésitait pas à faire les voyages à la Roche-surYon où était stationné Double Espoir ou Saint-Lô pour Grand Veneur. Il fut aussi un des premiers de sa région à se servir du grand Galoubet. L’insémination dans ces années-là.

Les plus anciens se souviennentnotte C (Verdi PS) et Double Espoir. Sa descendance continue à produire en Lorraine et ailleurs. Elle a terminé sa carrière de reproductrice chez JeanPierre et Michèle Euriat. Il y eut

PS Rainy Lake. La recherche du sang, c’était son souci permanent.

Le « P’tit Pierre », c’est ainsi qu’on appelait familièrement Michel Pierre, un fort tempérament, éleveur des Badon. Il s’en est allé dans sa 91e année. Les Badon ont fait les beaux jours de nombreux cavaliers. Bambi de Badon, node Rosières-aux-Salines, Hidalgo de Riou et piloté par Olivier Grimmer. Il y eut aussi Capucine de Badon (Nidor Platière) avec Marcel Delestre, Elsa, un autre Nidor avec Olivier. Grand communicant, à sa façon, le P’tit Pierre, représentant en aliment du bétail, était toujours « à la photo », notamment aux ventes Fences où pendant de nombreuses années sa place de prédilection fut dans les tribunes, au-dessus du gros oxer, pour la photo…

Tout un chapitre de l’histoire de l’élevage lorrain est en train de se tourner avec ces disparitions.

Mais pas de s’effacer. Rappelons, aux moins de 20 ans, le souvenir de Roger Gaspard (du Madon), Henry Laveine (de l’Illon), Pierre Rediger (de Vaux), M. Legendre (du Chanois), Denis Rossetti (de Montsec) Alain Peupion (du Valon) M. André (de Chap), entre autres, qui ont donné l’impulsion au bon moment et tracé une voie que les générations d’après ont suivie et enrichie.

Que les familles Zimmermann et Michel soient assurées de notre sympathie attristée.

(Photos archives)

L’étalon Doux Rêve d’Argonne, par Quite Easy et sa propriétaire et cavalière Laure Pocquet gagnent le Grand Prix Pro2 du Jump’in La Malle à St Brice Courcelle, en Champagne Ardennes.

Ils commencent cette saison 2023 de la même manière qu’ils avaient terminé celle de 2022, déjà à St Brice Courcelle, le 11 décembre, à la grande joie de ses naisseurs Pascal et Sylvie Trassart, et de son propriétaire Vincent Blanchard !

Après une première édition réussie en mai 2022, il a été décidé de reconduire cette vente lors du CSI 3 étoiles organisé par Jump’Est du 27 au 30 avril 2023.

La vente aura lieu le 29 avril à partir de 19h 30 sur le site de Rosièresaux-Salines. Comme lors de la 1re édition, seront présentés des chevaux de 3 et 4 ans au saut en liberté ainsi que des foals de l’année, pouliches et poulains de 1 an, tous issus d’élevages du grand Est.

Le comité de sélection composé

de Jean Michel Gaspard, Alain ForGuyot veillera à la qualité génétique et sportive des chevaux présentés lors des 3 journées de sélection organisées dans les Ardennes, Lorraine et Alsace.

Cette vente fut organisée en partenariat avec la société de commissaires priseurs Balsan enchères, reconnue nationalement comme un des principaux acteurs de vente aux enchères de chevaux de sport.

Cette année voit l’ajout d’une vente de chevaux d’âge (de 5 à 7-8 ans) présentés en main lors de cette soirée. Pour ce faire, les chevaux retenus ont pu être essayés sur un parcours dédié dès le jeudi 27 avril.

CSO - ROSIÈRES AUX SALINES (54) - 19-22 JANVIER

Jean-Philippe Chiarotto et Intouchable ZG

Belle victoire de Jean-Philippe Chiarotto et Intouchable ZG (Modesto x Diamant de Semilly), mâle Kwpn de 10 ans dans le Grand Prix (Pro 1-1,40 m) de Rosières aux Salines lors de son

de

le 22

Grand Cru du Sablon; 3. Fabien Cannelle/ Cachemire Beranville; 4. Guillaume Paroty/ Quintero Van’t Gestelhof; 5. Genevieve Munson/Nefertiti Vd Kooldries.

1. Lisa Granddidier/Karla des Wagnes (0+0 et 32’’78); 2. Lena Dreydemy/Gentleman de Pleville (0+0 et 36’’70); 3. Olivia Cuart/Filanda (0+0

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 GRAND EST 24
C. Robert 30’’75); 4. Dan Eschmann/Diamant de la Nee (0+4 et 26’’07); 5. Damien Fassenet/ Darling du Chene (0+4 et 31’’26). 1. Pierre Coiteux Fontaine/Vista du Chalet; 2. Laura Klein/ James Gravelotte; 3. Guillaume Paroty/ Jheevana Hero Z; 4. Fabien Ehrhart/ Aubepine du Pre Oudot; 5. Guillaume Liccardi/ Theodeme For History. concours reprise janvier ! 1. Elora Schmitter/ Chocoprince Z; 2. Guillaume Paroty/Furioso du Nevez; 3. Fabien Ehrhart/Aubepine du Pre Oudot; 4. Fabien Ehrhart/Diablo de Lyr; 5. Adam Prudent/Labalou. 1. Guillaume Paroty/ Gentleman du Sablon; 2. Guillaume Paroty/ et 38’’41); 4. Sarah Vagne/Fergus de Prelle (0+4 et 36’’14); 5. Adele de Risseau/Vaillant Deva (0+4 et 38’’44). 1. Jean Philippe Chiarotto/Intouchable Zg (0+0 et 41’’42); 2. Fabien Cannelle/Dywen Fondcombe (0+4 et 39’’23); 3. Thibault Palm/Bolero Z (0+4 et 39’’58); 4. Guillaume Paroty/Full Options d’Elo (0+8 et 37’’43); 5. Guillaume Paroty/Furioso du Nevez (4 et 64’’07).
R.
E.

HAUTS-DE-FRANCE

Assemblée générale de l’AECCP : bilan positif

Le dimanche 22 janvier s’est tenue l’assemblée générale de l’AECCP (Association des éleveurs de chevaux, des Cavaliers et des Propriétaires du Nord-Pasde-Calais Picardie) dans la salle des fêtes de Verquigneul. Première année de direction pour Emmanuel Dekmeer ; bilan et projets ont été abordés pendant plus de 2 heures.

Pour sa première réunion en tant que président successeur du regretté Bernard Lesage, Emmanuel Dekmeer se réjouit : « L’intérêt de cette réunion c’est qu’on participe tous pour partager les idées des uns et de des autres, d’en tenir compte et surtout de les mettre en pratique si elles amènent de la valeur ajoutée à notre association ». Des suggestions ont fusé après les différents discours. Lors de questions-réponses assez mouvementées, certains éleveurs ont

demandé plus de communications sur les réseaux sociaux de la part de l’AECCP, ou encore la présence d’un juge national sur les concours foals. Mais surtout, davantage d’épreuves poneys, qui manquent grandement selon eux dans la région.

Autre point positif à souligner pour le président : « Nous avons des adhérents en croissance, nous sommes à + 8 % cette année et on veut que ça continue comme ça ».

Leur plus gros projet pour l’année 2023, Emmanuel Dekmeer On va faire une très en lui joignant notre championnat des Foals poneys et chevaux pour faire un évènement élevage dans la région des Hauts de France. Ce sera à Genech les 5 et 6 août ».

Cette année encore, plus de 20 000 € de primes ont été distribués aux éleveurs.

quigneul Michel Guiot, Président de la Société Hippique Française était également de la partie, ce que salua M. Dekmeer.

Le vétérinaire a pu faire part des quelques nouveautés qui concernent la SHF cette année. La première est que les cavaliers internationaux vont pouvoir s’ils le souhaitent désormais participer aux cycles libres. « Si un sans-faute est réalisé le dimanche pour les 6 ans, cela comptera comme un sans-faute SHF. Le but étant qu’ils puissent être présents à la Grande Semaine de Fontainebleau en tant que cavaliers et pas seulement spectateurs » expliqua-t-il. Deuxièmement, cette grande semaine de Fontainebleau sera désormais associée à deux autres compétitions, le Sologn’Pony, qui débutera le 16 août, suivi de la Grande Semaine de Cso, puis de la semaine de dressage : « Il y aura 3 semaines de compétitions intensives autour du Grand Parquet ». Autre nouvelle d’importance qui devrait ravir éleveurs et propriétaires : Michel Guiot a annoncé que les tarifs des engagements sur les concours qui se dérouleront sur les terrains en herbe seront désormais moins élevés.

Les plus Grandes Écuries d’Europe : 300 ans d’histoire

Le temps des récompenses

Comme chaque année, l’assemblée générale fut suivie d’un repas très animé, rythmé par les remises des primes aux éleveurs, et la mise à l’honneur des plus belles réussites de certains d’entre eux, sans oublier l’hommage rendu aux familles qui ont été éprouvées en 2022, en particulier celles de Franck Vancrayelynghe et Christophe Decret. fut le premier à être salué par ses pairs, l’AECCP lui décernant un titre de membre honoraire. « A l’aube de vos 89 ans il était temps de vous honorer en osant croire que cette distinction du cœur et de la reconnaissance vaudra autant que cette légion d’honneur à laquelle votre génération n’a pas eu droit fort injustement. », concluera

Emmanuel Dekmeer. Et de rappeler : « Eté 1976, votre ami le Docteur Trinez, médecin à Amiens a refusé de vendre votre complice, Belle de Mars malgré de belles offres. Vous voici donc au Canada aux Jeux Olympiques de Montréal en compagnie (comme vous aimez le dire) d’un formidable entraîneur, Jean d’Orgeix et de trois bons copains, mieux, des frères : Hubert Parot avec Rivage, Michel Roche en selle sur Espoir et Marcel Rozier sur Bayard de Maupas. Pour clore cette quinzaine olympique vous allez offrir à la France une fantastique Médaille d’Or par équipe devant l’Allemagne et la Belgique. »

des Broucks (Upsilon et Double Magic Wonderland x Chin Chin) a participé à 4 championnats de France en concours complet et obtenu 4 podiums dont trois titres nationaux. Le dernier sera le titre de championne de France des chevaux de 7 ans remporté au Pin la saison dernière, sous la selle de Tom Car-

lile. Historique ! La Française des Jeux parraine la belle bai de 8 ans.

Deux Champions de France Evénement Femelle 2 ans Fontainebleau : Championne de France Kiss’ Me Mazur de Loye (Kannan et Fancy de Hus par Windows VH Costersveld) avec une moyenne de 17,62 une note de 17 aux allures en liberté, 17,05 au modèle et 18,12 au saut en liberté. Née au Haras de la Bouloye à Wirwignes (62), propriété de la vétérinaire Audrey Marchand et du gérant Anthony Vauquelin. Une jument préparée et présentée par Morine et Kevin Licciardi de l’élevage Floradel à Ligny les Aire (62).

K’Rose Star de Holland (Very Star Kerveyer et Rose d’Or des Cedres) remporte la catégorie des 2 ans Hongres sport, après Impho de Holland, Daho du Paradis et Symphonie de Holland qui remportait le titre dans la catégorie des 3 ans femelles en 2021. Un second titre pour Mathilde Holland !

À Chantilly, le musée du Cheval se réinvente

Pour toucher un public plus large et familial, le musée du Cheval a entamé, depuis le mois de décembre 2022, une phase de travaux de réaménagement. Nouvelle médiation, scénographie innovante et thématiques inédites : les visiteurs pourront découvrir un musée interactif et ouvert à tous les mondes du cheval dès le mois de juillet 2023

première phase des travaux).

Le musée du Cheval se tient au sein des plus belles et des plus grandes écuries d’Europe : les Grandes Écuries du château de Chantilly.

C’est Louis-Henri de Bourbon, prince demanda ce véritable palais pour les chevaux. Chef-d’œuvre de l’architecture du XVIIIe siècle, les Grandes Écuries sont majestueuses par leurs dimensions et par leur riche décor sculpté. Elles logeaient 240 chevaux au XVIIIe siècle. Trois cours servent alors différentes fonctions : manège, remises pour les voitures hippomobiles et chenils. C’est un lieu essentiel dans l’histoire de l’architecture française en général et dans l’histoire de Chantilly en particulier. Cette écurie princière enchante par ses volumes et son dôme, devenu aujourd’hui le théâtre des spectacles équestres. L’ancienne cour des Remises accueille quant à elle le musée du Cheval.

Le musée du Cheval le plus important au monde

Le musée vivant du Cheval est créé en 1982 par l’écuyer Yves Bienaimé qui organise des des années, un musée pédagogique.

En 2006, Son Altesse l’Aga Khan entreprend des travaux de rénovation des lieux et crée un nouveau musée. Distribué dans quinze salles autour de la cour des remises, le mobilier muséographique moderne valorise de collections du musée sont réparties selon différents thèmes liés à l’histoire du cheval dans toutes les civilisations : matériels équestres, objets d’art, peintures, sculptures. C’est un musée tout à fait unique en France qui s’inscrit dans une histoire forte et dans un lieu exceptionnel.

Le Château de Chantilly modernise un musée dédié à l’une des composantes essentielles de notre culture, véritable conservatoire vivant du cheval et de sa civilisation.

Chantilly, capitale du cheval

Chantilly est le premier centre d’entraînement de chevaux de course en Europe.

L’hippodrome, qui est l’un des plus beaux de France, accueille chaque année de nombreuses courses hippiques dont les plus prestigieuses de notre pays : le Prix de Diane et le Prix du Jockey Club. Le patrimoine vivant du cheval s’impose à Chantilly par les courses, par le sport avec le polo et le jumping, et par les spectacles équestres des Grandes Écuries du Château de Chantilly.

Un musée pour tous

En développant sa valeur pédagogique, le musée du Cheval a pour ambition de rendre ses collections accessibles au plus grand nombre : cavaliers, néophytes, familles et curieux. Le parcours de visite est également adapté pour répondre aux besoins du public familial et scolaire.

Depuis le mois de décembre 2022, les visiteurs peuvent découvrir l’histoire des spectacles équestres de Chantilly à travers réalisés par Monika Mucha et Michel Blancard. La salle dédiée à l’histoire de la vènerie a également vu son accrochage renouvelé en janvier 2023. De nouvelles acquisitions y sont présentées : une tenue aux couleurs de l’équipage Condé, une paire de bottes de vènerie et une trompe de chasse ornée d’une guirlande cynégétique.

Durant le mois de février, puis à partir de cet été, les visiteurs auront la possibilité d’expérimenter l’équitation en essayant des selles variées : selles d’amazone, de CSO, de dressage, western et une bardette (selle adaptée à la pratique de l’équitation à shetland) pour les tout-petits. Le musée se veut interactif, en liaison avec les

différents ateliers pédagogiques qui y sont organisés.

Les métiers d’art et les savoir-faire propres au monde équestre seront valorisés, pour, peut-être susciter des vocations. Selliers, maréchaux-ferrants, vétérinaires, jockeys, disciplines équestres, cavaliers de spectacle seront présentés dans le parcours.

Fin avril, une salle dédiée au métier de sellier ouvrira également ses portes. Un partenariat avec la formation de sellier du haras du Pin a permis l’acquisition d’une la fabrication de la selle, outil indispensable du cavalier.

En juillet, une sellerie sera reconstituée pour y présenter une trentaine de selles provenant du monde entier et illustrant la diversité des disciplines équestres. Par ce réaménagement, la collection exceptionnelle de plus de 200 selles sera valorisée. prêts et des restaurations. Plus tard, un atelier de maréchal-ferrantcation sur-mesure des fers à cheval et l’importance des pieds des chevaux.

galop seront enrichies par de nouveaux objets prochainement déposés et une nouvelle médiation.

Le musée conservera néanmoins la valeur artistique et ethnographique de son accrochage.

L’accent sera porté sur une expérience totale de visite grâce à l’ajout de bandes sonores, notamment pour les courses.

L’ambition est de projeter le musée du Cheval dans le XXIe siècle, en partenariat avec tous les acteurs du monde équestre, dans le but de le rendre accessible à tous et de transmettre un patrimoine multiséculaire à l’avenir prometteur.

En septembre 2022, la société des Amis des Grandes Écuries a été créée. Elle a pour vocation de soutenir les projets de restauration, d’acquisition et de réaménagement du musée du Cheval et de soutenir la création des spectacles équestres. En 2023, elle participera à la restauration d’une partie des fastueux harnais des princes de Condé, chefs-d’œuvre de l’art hippomobile du début du XIXe siècle

25 Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023
Président de la Communauté de Communes Pévèle Carembault, Une salle rendant hommage au travail

AG CDE PAS DE CALAIS - 29 JANVIER

Près de 1 000 licences de plus !

AG de l’Association des Éleveurs de chevaux de selle et poneys de Franche-Comté

Quel plaisir de se retrouver enfin en présentiel lors de l’assemblée générale du Comité départemental du Pas-de-Calais dans la salle des fêtes de Gouy Servins en présence d’Edith Cuvelier, vice-présidente du CRE, Jean-Pierre Dubreu, Président du CRTE et Philippe Gheeraert, Président du CDTE !

Avec son dynamisme habituel le Président du CDE Didier Delsart a ouvert la séance, laissant la place ensuite aux réglementaires rapports, moral et

On a pu constater une augmentation de 957 licences en 2022 pour un total de 15 749, dont 2 929 licences compétition pour 147 établissements. L’Equirando a été un réel succès et une subvention de 2 600 € fut attribuée aux cavaliers du département y ayant participé. Précision d’importance, c’est le club engageur qui a reçu les montants correspondants, aux cavaliers de se rapprocher de leur centre équestre. Au Générali Open de France Poneys quinze podiums ont été gagnés, dont 4 en Or, 6 en Argent et 5 en Bronze ; lors de l’Open Clubs on a dénombré huit podiums 2 Or, 5 argent et 1 Bronze. Douze enseignants ont participé à la première journée de formation Equifun et sont repartis avec un Kit pédagogique offert par le CDE.

Le challenge est bien évidement reconduit pour 2023 avec une forte augmentation du budget qui sera de 5 000 € pour le Dressage et le Cso, un circuit permettant de doubler les points de qualiBeuvron. Le règlement et les dates sont consultables sur le site du CDE62. Après quelques ques-

tions diverses la sympathique remise des Prix des challenges 2022 a précédé un délicieux et très amical apéritif dinatoire.

Le Challenge 2022 a récompensé les meilleurs cavaliers et cavalières de CSO en poney et club. Les Ecuries de La Motte ont reçu un chèque de 500 € pour le club ayant eu les meilleurs résulpédagogique pour leur club.

P4 : 1. Clémence Pouchin 48 points Ecuries de Gouy-Servins; 2.Manolo Helle Maligno 41 points Ecurie du Liévinois; 3.Cosette Jade 40 points Ecurie de la Motte.

P3 : Hamille Céline 40 points Centre Equestre du Boulonnais; 2. Mullet Louis 20 points Ecurie de la Méroise; 3. Bloquet Elona 19 points Ecurie des Charmes.

P2 : 1. Nathan Leclercq 40 points Écuries de Gouy-Servins; 2. Asquin Constant 38 points Centre Equestre du Ternois; 3. Asquin Lucien 20 points Centre Equestre du Ternois.

P1 : 1. Cosette Lola 40 points Ecurie de la Motte; 2. Evrard Arthur 34 points Ecurie de le Motte; 3. Garache Emma 18 points Ecurie de la Méroise

P Elite : 1. Millener Hortense 34 points Ecurie de la Motte; 2. Lenfant Julie 33 points Ecuries de Violaines ; 3. Top Juliette 32 points Ecurie du Boulonnais.

Club 3 : 1. Brévaux Léa 40 points Ecuries de Montreuil; 2. Leclercq Clémence 30 points Ecuries de Gouy-Servins; 3. Magniez Marine 20 points Ecuries de Gouy-Servins.

Club 2 : 1. Goguillon Pauline 24 points Haras de Bouvigny.

Club 1 : 1. Martin Zoé 22 points Centre Equestre du Boulonnais; 2. Crépin Sarah 21 points Centre Equestre du Boulonnais; 3. Carmello Helle Maligno 20 points Ecurie du Liévinois.

Véro Lecocq

N’oubliez pas le chèque formation

Le CRE BFC, propose aux enseignants et dirigeants d’un club BFC, avec une carte professionnelle à jour et une licence FFE du millésime, 2 chèques formations d’une valeur maximale de 50 € valable sur l’exercice (1er septembre au 31 août).

la procédure à suivre : - Le stage ou la formation devra en amont être validé par le CRE BFC qui remettra au club organisateur une feuille de présence à compléter et renvoyer à l’issue du stage. Lors de la promotion du stage, le macaron du CRE avec la mention « formation validée » devra obligatoirement apparaître, macaron à demander directement au CRE BFC.

- l’enseignant/dirigeant doit prévenir le secrétariat du CRE BFC de sa participation au stage.

tion à remplir et à faire valider par l’intervenant et le club organisateur au moment du stage. L’enseignant / dirigeant devra signer une feuille de présence pour attester de sa participation au stage.

- l’enseignant / dirigeant retournera ce chèque formation avecture faite par le club ou par l’infaire rembourser par ce dernier. Merci de joindre également une photocopie de la carte professionnelle à jour. Ne seront remboursés que les enseignants dont

Le samedi 28 janvier s’est tenue l’assemblée générale des éleveurs de chevaux de selle et poneys de Franche Comté.

Les éleveurs étaient nombreux à s’être retrouvés autour du président Bernard Curty. Ce dernier a prod’existence de l’association. Après la tenue des rap-

tirage au sort de saillies offertes par plusieurs étalonniers ont enchanté l’assemblée. Un repas en commun a clôturé cette réunion dans une ambiance joyeuse et amicale.

Merci au soutien de tous, sponsors, instances départementales, journal Le Cheval pour le réussite de cette journée.

la carte professionnelle mentionne un des diplômes suivants : BEES - BPJEPS - AQA - DEJEPSDESJEPS.

Attention vous disposez d’un délai d’un mois maximum pour renvoyer vos documents, au delà de ce délai aucun paiement ne pourra être effectué.

Attention

- L’enseignant/dirigeant s’occupe de son inscription auprès du club organisateur

- Un seul chèque formation utilisable par stage.

- Un enseignant/dirigeant qui organise un stage ou une formation dans son club ne pourra pas prétendre au chèque formation. Le chèque formation sera délivré à l’enseignant/dirigeant uniquement dans le cadre de formations/stages extérieurs à son club.

- Paiement de 2 chèques formation équivalent au montant de l’inscription pour un montant maximum de 50 € et de 2 formations dans l’année.

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 26 HAUTS-DE-FRANCE / BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
L’assemblée attentive lors de la lecture du rapport d’activités lu par Bernard Curty Champions départementaux du Pas de Calais 2022

CENTRE-VAL DE LOIRE

Rendez-vous pour les 1res Rencontres du TREC

Du 18 au 20 mars prochain, la première édition des Rencontres du TREC se déroulera au Parc équestre fédéral, à Lamotte-Beuvron (41). Formations, conseils, échanges sont au programme en parallèle du stage des équipes de France Juniors et Jeunes cavaliers. Clôture des demandes de participation le 16 mars.

Pendant trois jours, le TRECtechnique de randonnée équestre en compétition - sera mis en avant. Ces journées sont ouvertes à tous, les enseignants et organisateurs souhaitant se perfectionner, notamment dans l’organisation d’une compétition de TREC, mais et aux cavaliers. Les auditeurs libres sont les bienvenus. Chaque jour, des thématiques volonté de la Fédération est de chacun s’y retrouve et puisse repartir avec de nombreuses idées à mettre en place.

Une journée dédiée au POR Samedi 18 mars, l’orientation sera

à l’honneur. L’objectif est de mieux appréhender les fondamentaux de cette épreuve proposée en ouverture des compétitions, ainsi que les tracés.

Laurence Denis et Valérie Dalodier, présidente du Comité national de tourisme équestre, toutes deux expertes fédérales et chef de piste POR National Élite, encadreront cette première journée.

Dimanche 19 mars, la journée sera consacrée au parcours en terrain varié et la construction de pistes de club.

Laurence Denis et Tristan Gracient, chef de piste PTV National Élite, tous deux experts fédéraux, conseilleront les participants.

OCCITANIE

Cré’Actives : une belle initiative

Une journée dédiée aux enseignants

Lundi 20 mars, la journée sera dédiée à un stage découverte pour les enseignants et enseignants en formation qui souhaitent s’initier à la discipline. Au programme, une découverte de la discipline de manière théo-voir mettre le TREC facilement en place dans son centre équestre. À noter qu’il est possible de participer à ce stage enseignant avec son propre cheval. Cette dernière journée sera animée par Laurence Denis et Thierry Maurouard, sélectionneur national.

Le format

Les trois journées seront indépendantes les unes des autres mais se

dérouleront selon le même format : une partie théorique et une partie pratique.

est programmé en salle sur les fondamentaux des épreuves avant une mise en pratique sur le terrain les après-midis.

Le repas du samedi soir permettra aux participants de partager un moment convivial avec les cavaliers des équipes de France Juniors et Jeunes cavaliers.

Les formules

• Une seule journée (samedi ou dimanche) - 20 €

• Une formule de deux jours (samedi et dimanche) - 60 €

• Stage enseignants - 20 € (sans cheval) / 40 € (avec cheval)

Les intervenants

• Thierry Maurouard, sélectionneur national de TREC, juge et chef de piste PTV National Élite ;

• Laurence Denis, présidente de la commission TREC de la FFE, experte fédérale, juge, cheffe de piste POR et PTV National Élite ;

• Valérie Dalodier, présidente du Comité national de tourisme équestre, juge National, cheffe de piste POR et PTV National Élite et experte fédérale ;

• Tristan Gracient, expert fédéral, juge, chef de piste POR et PTV National Élite.

Clôture des demandes de participation le 16 mars prochain !

L’ événement équestre en Occitanie

À chaque région son salon du cheval ! Au Parc des Expositions, le 11 et 12 février 2023, la ville d’Albi est devenu la capitale régionale du cheval, de ses disciplines et de son art. Est-ce un des effets Covid ? Les salons fleurissent à nouveau dans les régions, fruits d’une belle émulation que l’on croyait enterrée.

Le Comité Régional d’Equitation invitait les 30 et 31 janvier les dirigeants de club et les enseignants à participer à un grand rassemblement de professionnels du cheval au Domaine de Milhas, Castelnaudary autour de quatre volets : juridique, social, l’outil de travail et le volet économique. Le Comité Régional d’Occitanie prenait en charge les repas et l’hébergement. Une belle initiative.

Ce furent deux journées riches d’échanges et de partages entre les dirigeants, selon les organisa-

teurs, « accompagnés d’experts de nos problèmes du quotidien ». Le but pour le Comité Régional d’Equitation, était bien de s’appuyer sur ces échanges pour dégager des idées et les actions 2023. : « Le président et son équipe ont maintenant la matière première pour élaborer les actions du CRE 2023/2024. »

Mathias Hébert, délégué du GHN qui participait en qualité d’expert a salué la tenue des débats : « Ces deux journées de travail qui ont réuni plus de soixante professionnels de la région Occitanie ont permis d’échanger autour des problématiques du centre équestre de demain. Ajoutez à ces tables rondes la convivialité et le soleil du Sud pour obtenir un congrès au top ! Merci à Claude Saramon, Président du CRE, et toute son équipe pour cette organisation. »

Le thème : le modèle des structures équestres de demain.

Comment : grâce à l’échange entre professionnels autour de tables rondes et l’intervention d’experts, comme l’IFCE, le GHN, des assureurs, une banque, et des spécialistes du management des hommes et des organisations. Objectifs : échanger nos pratiques, repartir avec des idées inspirantes !

Les sujets des tables rondes :

• Les problématiques des centres équestres

• L’emploi

• Les obligations juridiques

• Le cheval

• Rentabilité /Gestion

• Le développement durable

• Le modèle social de demain.

8 500 m2 couverts dédiés au cheval, à 3,5 km de la Cathédrale Sainte-Cécille. Près de 10 000 visiteurs étaient attendus, mais la fréquentation a dépassé les attentes des organisateurs : les cavaliers, vrais initiés, amateurs du cheval et curieux ont littéra-

lement envahi la Cité Episcopale pour deux jours de fête. Près de 100 chevaux et autant d’intervenants équestres et artistes se sont côtoyés dans l’enceinte du Parc des Expositions d’Albi.

Au programme ?

Les Animations (25 heures de spectacles et démonstrations équestre), conférences, Soirée spectacle (Vincent Liberator et ses 7 chevaux en liberté) et Soirée VIP ont rythmé l’événement. Attelage, Horse Ball, équitation de travail, équitation western et espagnole, cabaret équestre, présentation de races de chevaux ont connu un franc succès. Les exposants faisaient la part belle aux éleveurs et aux écuries, aux associations de races de chevaux, aux lycées agricoles et aux selleries essentiellement.

de competition attelage

Juges et chefs de piste Samedi 18 mars de 9 h à 17 h

A Cap Découverte (site des grands Festivals)

81450 Le Garric

Formateurs : Louis Basty et Jacques Tamalet Programme matin :

• Règlement et nouveauté

• Travail sur vidéo après midi 2 groupes

• Jugement dressage et étude des locomotions.

• Conception d’obstacles de parcours de marathon et de maniabilité.

Inscriptions avant le 14 mars par mail attelagetarnais@ gmail.com

Formation gratuite !

niveau club, amateur ou bien les bienvenus !

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 27
60 professionnels qui ont vécu deux journées intenses, sources d’actions pour le CRE
Plus d’infos et plus d’images sur www.lecheval.fr

Matthieu Gay-Perret, Champion du Monde de Trec

Matthieu Gay-Perret est savoyard, il a acheté son unique cheval il y a un peu plus de 10 ans, en tombant sous le charme d’un Franches-Montagnes : Vandale de Tremalla. Aujourd’hui, il est le seul cavalier de TREC (Technique de Randonnée Equestre en Compétition) à être à dos d’un Franches-Montagnes à haut niveau amateur en France. Matthieu a gagné le Circuit Coupe France 2022 et est devenu Champion du Monde cet été à Lamotte-Beuvron. Il nous raconte son histoire, cette victoire en TREC et sa relation avec Vandale…

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

« Je suis un grand passionné de moto-cross et le cheval est venu par la suite. Je n’étais pas du monde du cheval, dans ma vie professionnelle je suis paysagiste. Le cheval est complémentaire dans mes activités loisirs. La moto, on ne peut pas forcément en faire tout le temps - les terrains ne sont pas toujours ouverts, le sol pas toujours praticable - Alors que le cheval, c’est dès que je veux ! »

Comment avez-vous connu la race

« Quand j’ai voulu acheter mon cheval, je suis allé essayer plusieurs chevaux chez un vendeur en France, dont un Franches-Montagnes. Je n’étais pas un grand cavalier, j’avais 10 heures de centre équestre. Je me rappelle que le vendeur m’a dit : “ Prends un Franches-Montagnes, c’est plus sécurisé pour toi ! ”. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Vandale de Tremalla, qui avait 3 ans et une semaine de selle. J’ai eu un gros coup de cœur pour ce cheval. »

Pouvez-vous nous parler de Van« Vandale a son petit caractère ! Il peut être à la fois énergique et très posé. Quand on est au départ d’un PTV (Parcours en Terrain Varié), on entend un décompte et dans ces moments-là je le sens sous la selle, il monte en ébullition… Heureux de partir sur le parcours en fait. Devant un obstacle, je peux sentir toute son énergie et tout de suite après il est capable de redescendre en pression. Il est aussi très câlin et respectueux envers l’homme. »

« C’est un cheval très endurant pour l’orientation. Il récupère très vite. Je n’ai jamais été refusé aux contrôles vétérinaires sur les concours. Quand je vois les autres chevaux, ils se font souvent refuser pour des boiteries ou des fragilités, alors que le FM est robuste. Le Franches-Montagnes c’est le couteau suisse. Finalement, il est fait pour toutes les disciples, pour quelqu’un qui veut se faire plaisir en loisirs, c’est l’idéal. On peut faire ce qu’on veut avec un FM, il apprend très vite. À beaucoup de personnes qui veulent acheter un cheval, je leur conseille cette race. On a un énorme sentiment de partage avec le FM. »

Qu’est-ce qui vous plaît dans la dis« Je me suis lancé dans le TREC pour la compétition. Quand j’ai acheté mon cheval, l’idée c’était de faire de la balade, mais je suis compétiteur ! Au bout d’un moment quand on se promène autour de chez nous, on a fait le tour… Et l’accès à la compétition permet de voir autre chose. Par exemple sur le Circuit Coupe de France, il y a 6 étapes un peu partout en France. Cela permet de voyager, de randonner ailleurs que chez soi et de rencontrer beaucoup de monde. Car le TREC c’est aussi une grande famille. C’est très convivial et sur les compétitions il y a un bel esprit de partage. Ce qui me plaît aussi, c’est que les compétitions se déroulent généralement le samedi et le dimanche. Résultat : on fait du cheval tout le week-end ! Ce n’est pas court comme peut l’être notre cheval et de la nature. Il ne faut pas avoir peur de voyager, de bouger, pour que le cheval découvre de nombreux univers. Il s’adaptera à tout et n’aura peur de rien, c’est ce qui fait qu’il deviendra un bon cheval de TREC. »

Comment vous êtes-vous préparé pour les Chamde Lamotte-BeuLe TREC, ça ne se prépare pas la veille pour le lendemain ! Ce sont ces 3 dernières années qui ont fait qu’on en est arrivés là : 3 années de concours à sortir le cheval pour lui apprendre à voyager très facilement. L’année Covid nous a aussi permis de beaucoup nous entraîner à la maison sur les obstacles

PTV. L’hiver, je fais aussi du ski joering avec Vandale. C’est un super entraînement pour travailler l’endurance ! Une personne qui fait beaucoup d’endurance m’a également dit : “ respecte ton cheval, laisse-lui du repos ”. Entre chaque compétition, on travaillait très peu pour laisser le cheval se reposer disponible toute l’année. » Quelques mots sur cette première place ?

« Pour moi, participer a déjà été une belle expérience ! À l’issue de la première épreuve, j’ai vu que j’étais premier du classement provisoire et je me suis dit “ Là ça rigole plus ! ”. J’avais 5 points d’avance sur l’Italien et toutes mes chances de gagner... Alors qu’à la base je n’étais pas dans les favoris. J’étais à la fois surpris et heureux, c’était la concrétisation de tous les concours de l’année et de toutes ces années de travail. Je tiens aussi à souligner qu’on était 3 à remporter cette victoire : Vandale de Tremalla, ma groom et moi. On parle surtout du cavalier, du cheval mais il y avait aussi ma groom, Laetitia Katzenfort, qui m’a bien aidé à m’occuper du cheval. »

Quelle est la prochaine étape ? « Maintenant, du repos. Ça ne veut pas dire rien faire ! On va faire des balades par-ci par-là, je me suis aussi engagé avec Vandale sur quelques épreuves de complet. L’année prochaine, mon projet est de repartir sur le Circuit Coupe de France mais aussi sur des épreuves à l’étranger : en Suisse, en Allemagne, en Italie, etc. »

Interview Association

Franches-Montagnes de France

Les vœux du Président J. Navarro

Jacques Navarro, président du Comité Régional d’Équitation d’année à faire le point des actions menées par le comité en 2022, « mobilisé pour renforcer l’accompagnement des clubs et des pratiques sur l’ensemble du territoire, entre autres avec la création du Centre de Formation CRE A-RA, qui a permis d’apporter un coup par apprentissage et à la formation continue.

De gros efforts ont été également déployés pour encourager le grand public à faire ses premiers pas dans les Clubs. »

Il s’est également employé à mettre en lumière toutes les disciplines sportives, que ce soit en accompagnant le haut niveau (CSI Bourg-en-Bresse, Megève, Lyon, compétitions internationales de

Morgan Barbançon sur un nuage

Un début de saison en fanfare ! En deux week-ends successifs au CDI4* de Wellington, en Floride (l’Adequan® Global Dressage Festival) Morgan Barbançon Mestre s’est imposée par trois fois, dans le Grand Prix le 20 janvier avec Deodoro, la RLM avec Bolero le 22 et dans le Grand Prix FEI Spécial le 28 grâce à Habana Libre A.

AGDF 2023 accueille sept semaines de compétitions CDI jusqu’au 2 avril.

La performance de 74,404 % de Morgan avec Habana Libre A, son hongre Kwpn par Zizi Top est le score le plus élevé du couple en Grand Prix Spécial à ce jour.

A 11 ans, Habana Libre A était le plus jeune cheval concourant. Le couple a terminé avec plus de trois points de pourcentage d’avance sur la deuxième, l’Allemande Anna-Christina Abbelen, qui montait Sam Donnerhall (71,234 %). L’Espagnol Pablo Gómez Molina a terminé troisième avec Ulises de Ymas (69,915 %).

« Je suis super contente », a déclaré la cavalière installée non loin de Genève qui concourait pour la première fois à AGDF. « Je suis sur un nuage. Honnêtement, je pensais que nous obtiendrions 72 % ou peut-être 73 %, et j’aurais été super contente de ça, surtout après le Grand Prix, où nous n’avons pas fait une si belle reprise, avec trop d’erreurs et beaucoup de tension ; Je me sentais un peu déçue. »

« d’avoir un test sans faute - et c’est ce que j’ai eu. La pro-

chaine fois, je pourrai le pousser un peu plus parce qu’il

Voyage pénible... Morgan Barbançon a noté que le voyage avec le cheQuand j’ai vu le score, j’ai commencé à pleurer parce qu’il a parcouru un long chemin. Nous l’avons depuis qu’il a quatre ans et n’a pas toujours été le plus facile, donc c’était très spécial. »

Et après ? « »,

a-t-elle poursuivi. « Je vise le cinq étoiles avec Habana, mais je vais le prendre semaine par semaine. Je suis icision, et je suis là pour concourir le plus possible. Je veux ».

maximum et très tôt de toutes les possibilités de

pony-games, championnats de France d’Endurance et Western).

Le point d’orge en fut EquitaLyon, « où le dynamisme de notre région, de ses commissions sportives et de se clubs a, une nouvelle fois été célébré. »

En 2023 se poursuivront les objectifs : améliorer l’accompagnement des dirigeants et enseignants, soutenir les sportifs, développer un sport respectueux du bien-être animal et humain.

« A l’aube de ce nouveau millésime, je fais le vœu de voir, bientôt, Au-mière place des régions équestres de France. Restons attentifs aux évolutions du monde qui nous entoure, restons motivés, ambitieux et créatifs pour transmettre notre passion du cheval au plus grand nombre. »

disputer des concours internationaux de haut niveau, pour progresser à vitesse grand V, en vue des JO. Les trois cartouches qu’elle a en mains sont de grands atouts vers cet objectif : l’étalon Deodoro, 12 ans, en reste, pas plus que son Kwpn Bolero (Johnson x Vincent), qui avait remporté le Grand Prix et la RLM du CDI3* d’Ornago en Italie en septembre 2022. C. Robert

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 AUVERGNE-RHONE-ALPES 28

Chevaux interdits sur un chemin de halage : les cavaliers se cabrent…

La communauté de communes Dombes Saône Vallée (CCDSV) dans l’Ain a pris la décision d’interdire aux cavaliers l’accès au chemin de halage long de 18km entre Fareins et Massieux pour des raisons de sécurité, depuis le 15 décembre dernier. Les cavaliers ne sont pas du tout contents…

Au début de ce mois, le président de la CCDSV Marc Péchoux recevait au siège, à Trévoux, des représentants des cavaliers. Patrice Guillermin, président de l’association L’Ain à cheval, était également présent. Cette réunion a permis à chaque partie de faire valoir ses arguments. Parmi ceux des cavaliers, des règles de bonne conduite telles que circuler au pas, emprunter les bas-côtés ou bien ramasser les crottins. Ces solutions ont déjà été proposées à Bernard Rey, maire de

Saint-Bernard, qui a annulé son arrêté municipal d’interdiction sur sa commune.

Craignant des accidents entre les chevaux et d’autres usagers, et n’ayant pas les moyens d’assurer le respect des règles proposées par les cavaliers, Marc Péchoux n’a pas voulu revenir sur sa décision. Il a également déploré des dégradations sur la piste qui auraient été engendrées par les chevaux. La communauté de commune de remettre en état le chemin longeant la Saône. Les travaux, en cours dans le cadre du projet Voie bleue Moselle Saône à vélo, sont prévus jusqu’au printemps prochain.

Le maire de Trévoux a annoncé que des contrôles et des verbalisations auront lieu en cas de non-respect de cet arrêté municipal. Une autre réunion pourrait avoir bientôt lieu.

Patrice Guillermin met le doigt sur les conséquences écono-

Cheval Passion : une réussite

miques : « Le chemin était emprunté pour des randonnées équestres et je pense que les professionnels du secteur vont être impactés dans leur façon de travailler. Il peut y avoir des déboires économiques car ils sont privés d’une voie qui leur permettait de faire des randos pour satisfaire leur clientèle ».

L’alternative de cette interdiction : un autre itinéraire pour les chevaux. Les cavaliers eux, refusent cette proposition et persistent à vouloir utiliser les bords de Saône. Une pétition a été lancée.

« Depuis plus d’une décennie, l’alchimie chevaux, piétons, poussettes (les parents sont enchantés de montrer ou de faire caresser les chevaux par leurs enfants), vélos et trottinettes fonctionne parfaitement. Les travaux d’aménagement que la communauté de communes a réalisés depuis une décennie ont été un réel succès. Aucun accident n’a eu lieu, il n’y a donc pas de problème de sécurité », peut-on lire dans la pétition qui, à ce jour, a reçu plus de 20 000 signatures.

Depuis sa création il y a 37 ans pour dynamiser Avignon au cours de l’hiver, Cheval Passion chaque année monte en puissance et en notoriété, jusqu’à être aujourd’hui une scène centrale de la création artistique, tout en portant haut les valeurs et la chaleur du sud. Une belle réussite que n’a pas boudé le public. Cheval Passion : plus de 1000 chevaux, poney passion, le cabaret équestre et le gala des crinières d’or, un moment de grâce qui enchante chaque année le public. 2023 n’a pas fait exception à la règle. C’est un rendez-vous annuel que les amoureux des chevaux et du monde équestre ne sauraient de possibilités : découvrir les différentes races de chevaux, assister aux compétitions western, faire un tour au Salon dans l’après-midi, se promener dans les box et les boutiques dédiées, s’arrêter dès 19h au Cabaret équestre pour se restaurer tout en admirant les prouesses équestres en démonstration et à 20h30, scène majeure du spectacle équestre européen.

Cette année le gala des Crinières d’Or 2023 mettait en lumière l’Europe équestre dans toute sa diversité. Les spectacles se sont succédés : Cordoba Ecuestre et le charme des chevaux Andalous venus des écuries royales de Cordoue, les maîtres italiens du dresfascinante artiste et psychologue comportementaliste belge Delphine Boonkens, les cascadeurs virtuoses Jérôme Sefer et Kevin Ferreira, la troupe Nagaïka Tribe

tige, la composition originale du duo Marie Barcelo et Pierre-Antoine Chastang, la Cie Le Sacre du Cheval, la jeune et talentueuse Lysiane Moerschel et son complice ibérique Pescador… ont offert les émotions intenses d’un spectacle rythmé et féerique.

Poney Passion

C’est la troisième fois que l’écurie du Réal remporte Poney Passion. Rappelons-le, Poney Passion c’est un challenge, le projet culturel , créé par les équipes du salon qui accompagnent toute l’année les centres équestres et les écoles de la région invités à s’unir pour créer des numéros, qu’ils présenteront ensuite sur la piste du Palais A. L’équipe gagnante fait l’ouverture du Gala des Crinières d’or le dimanche. Ils s’étaient déjà imposés en 2018 et l’année dernière. Les cavaliers et chevaux de l’Ecurie du Réal à Jonquerettes dans le Vaucluse ont présenté un vrai spectacle, avec décors, sons et jeux de lumières. « Ce qui est important avant tout, c’est le message qui est transmis, vient costumes. » explique Diego Cassaro, du théâtre équestre de Wattrelos. Cette année le numéro présenté par les cavaliers de l’écurie, qui participe depuis 5 ans, a mis en scène des tableaux illustrant la tolérance suite aux événements en Ukraine. Créé en incorporant

une classe de l’école maternelle de Châteauneuf-de-Gadagne, le petit spectacle a recueilli les suffrages du jury et du public.

Dans le cadre du Grand Club de Cheval Passion, organisé par le CRE Sud et CRE Occitanie, en partenariat avec Royal Horse, le cavalier multi-médaillé de concours complet Nicolas Touzaint s’est prêté au jeu de l’initiation équestre. Tir à l’arc à cheval, l’équitation de travail et équifeel, le cavalier s’est prêté avec beaucoup d’enthousiasme à ces initiations.

Ranch sorting épreuves de Ranch sorting toutes catégories eut lieu le dimanche grâce à à l’AFET, l’association française d’équitation de travail.

La 6e édition du Challenge de l’Innovation a distingué six lauréats, sélectionnés pour leur capacité à apporter des solutions innovantes dans le secteur de l’équitation et des loisirs équestres.

1er Prix : @DUC Design pour ses « Peintures personnalisées sur les casques d’équitation »

2e Prix : Askara Equitation pour son « Gilet airbag kid 17 kg »

3e Prix : RID’ UP pour son « Système d’attache de l’étrivière »

Le Trophée Spring Jump

C’est la grande nouveauté des circuits club & poney en région Sud. Le Domaine équestre du Poët est un acteur Provence Alpes Côte d’Azur. Il fut repris en 2011 par Nicolas Bergé, ce passionné de compétitions qui n’a cessé de développer l’activité du domaine. Après des années de travail et de concessions, le domaine est aujourd’hui polyvalent grâce à ses 4 pôles complémentaires; loisir, formation professionnelle, reproduction équine et bien sûr le pôle compétitions : « Nous souhaitons apporter un vent de fraîcheur et de nouveautés sur l’ensemble des compétitions club poney amateur et pro ». En ce début d’année le domaine a souhaité valoriser les circuits club et poney en organisant un Trophée jamais vu sur la région : le Trophée Spring Jump.

Alors c’est quoi ?

C’est un challenge CSO sur 3 étapes avec des épreuves pour tous les niveaux jusqu’à As poney 1. Il se déroulera sur les 3 mois de printemps avec une étape par mois.

1re étape : 12 mars

2e étape : 2 avril

3e étape et Finale : 14 mai

À l’issue de ces 3 étapes le meilleur cavalier de chaque épreuve sera nommé grand vainqueur de son épreuve et recevra un lot exceptionnel remis par l’un des 15 partenaires sur ce Trophée.

C’est un peu une préparation pour le Ride and Fun, championnat régional multi-disciplines qui se déroulera également au Domaine du 27 au 29 mai.

Une dotation jamais vue en région sud ! Finis les cure-pieds, bouchons et peignes que l’on accumule toute la saison bien qu’ils soient très pratiques : « Nous avons voulu motiver et récompenser comme il se doit les cavaliers de la région. Grâce à nos généreux partenaires nous avons dépassé les 15 000 € de lots sur l’ensemble du challenge; selle « equipe », malle de concours, trottinette électrique, baptêmes de vols en chute libre, kit de matériels et de soins,... C’est du jamais vu sur la région ! » Alors, convaincus par ce nouveau Trophée Spring Jump ?

Les engagements ouvrent lundi 13 février. Bu-

vette, restauration & village exposant. Règlement complet sur le site: https://www. domaine-equestre-poet.com/event/tropheespring-jump/

Et du côté des circuits amateur et pro ? Les cavaliers pro et amateurs ne seront pas en reste avec la première étape du SunTour du 13 au 16 avril suivie par le Crazy Mountain Jump, événement phare du domaine qui reviendra cette année avec encore plus de folies du 27 au 30 juillet et que nous travaillons déjà sur notre grande nouveauté de l’année le SO’Jump qui se déroulera du 21 au 24 septembre 2023.

Le Cheval - N°366 - Vendredi 17 février 2023 AUVERGNE-RHONE-ALPES / PACA 29

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