Journal Le Cheval n°364 du 23 Décembre 2022

Dans nos pays d’Europe de l’ouest - il est toujours préférable de ne parler que de ce que l’on connaît - la sélection de nos chevaux de CSO commence dès le plus jeune âge par le modèle.

Ainsi voit-on évoluer les foals sous la mère. Puis les 2 ans (on n’attend rien des yearlings). Et les 3 ans où l’on pense que l’avenir se décide. Cela peut aussi continuer en cours d’exploitation.

On a donc tous les ans des classements selon les âges, le sexe, les régions et on couronne par un national. L’éleveur du 1er prix se sent toujours investi de l’intérêt général suprême. Au point parfois d’échafauder des plans d’avenir dont il serait intéressant d’en vérifier l’aboutissement. Ce qui curieusement n’a jamais été fait.

Est-ce parce que nous ne vivons que le moment présent, fort de notre certitude qu’il ne mènera qu’à l’apothéose ? Ou sommes-nous fortement teintés d’orgueil au point de ne voir que ce que nous croyons alors qu’il serait incontestablement plus judicieux de croire ce que nous voyons. Cela prend évidemment beaucoup plus de temps.

Au fait, d’où nous vient cette obsession du modèle chez les jeunes sujets ? Elle remonte sans doute à une époque où la cavalerie - l’armée - dans son besoin d’ordre absolu et de déplacements incessants, exigeait des chevaux aux aplombs parfaits et avec des tissus les moins problématiques possibles (c’est peut-être pour cela qu’en Allemagne on évinça les alezan). Rien à redire sur ces deux points. Il n’était toutefois venu à l’idée de personne de calculer les angles, les courbes, les ci, les là, qui ne pouvaient flatter que l’orgueil du moment. Ajoutons qu’à cette époque si la cavalerie exigeait des chevaux les plus

L’obsession

identiques possibles, c’était aussi vraisemblablement pour créer l’harmonie et la beauté du défilé, de la parade. Un beau cheval, un cavalier sur un beau cheval, des spectateurs autour d’un cavalier montant un beau cheval : succès assuré ! Confiance renforcée !

Et puis un jour, beaucoup plus tard, quand tous les chevaux sont beaux, l’un saute quand même plus haut que les autres ! Avons-nous déjà regardé s’il s’agissait du plus beau ? Objectivement je veux dire, selon les critères définis par les différents stud-book ? Clairement, il n’est pas malsain de chercher à avoir des chevaux dont la morphologie leur permettra de répondre avec le moins de dommages possibles à ce à quoi on les destine. Et quand la beauté - toute relative néanmoins - s’allie à la performance notre sourire vaut bien de l’or.

Et pourtant... Et pourtant leurs carrières sont de plus en plus courtes et la médecine vétérinaire qui les encadre toujours plus sophistiquée. Alors, le modèle ciblé est-il en cause ? La sélection opérée à partir de sujets fragilisés mais que la médecine a prolongés est-elle souhaitable ? L’enchaînement des CSO estil effréné? Les cavaliers sont-ils attentifs à leurs montures ? Le mode de vie des chevaux est-il devenu stressant pour eux ? Et bien d’autres interrogations possibles encore... Autant de questions auxquelles il serait bon de réfléchir. Dans l’intérêt de tous les acteurs principaux, à commencer par les chevaux, lesquels ne semblent plus être l’animal que la mythologie avait sanctifié au point d’en faire un cheval ailé nommé Pégase.

Mais tenons nous-en à l’essentiel, les exemples étant légion de chevaux « vilains » ayant tenu le haut de l’affiche. Alors ? Notre sélection sur le modèle n’est-elle en premier lieu qu’un

élément de parade ? Tant il nous est devenu impossible de regarder les chevaux pour ce qu’ils sont. S’il est incontestable qu’il y a aujourd’hui beaucoup plus de chevaux capables d’enchaîner un gros tour, les raisons en sont multiples. A commencer par une professionnalisation des métiers du cheval. Le pan économique qu’ils représentent désormaiset que les politiques aussi ont bien perçu - influence sans doute fondamentalement l’avenir des chevaux. A l’heure où l’on nous dit qu’il va falloir revoir notre mode de vie, combien même la majorité a misé sur la « marche forcée » toujours plus, toujours

plus loin, sans jamais s’interroger sur le « mais pour aller où », on peut se poser la question du « Comment ».

Il est rafraîchissant de voir sur la carrière d’un poney-club tous ces enfants avec un sourire à attendrir les plus endurcis , trottinant à contre-temps sur leur monture , quelle qu’elle soit , alezane ou baie, « belle » ou pas. A cet instant précis, mais aussi sans doute la nuit dans leurs rêves , ils chevauchent Pégase.

Nul ne sait s’ils combattront un jour la Chimère.

RUCIO

LA CHRONIQUE DE RUCIO

Testage 3 ans : Francis Mas donne ses impressions

Comment s’est déroulé le testage cette année ?

Très bien ; on a changé des petites choses, et cette année on avait moins de chevaux que l’année dernière : il y a une sélection un tout petit peu plus drastique, ce qui fait qu’avec une cinquantaine de chevaux on a pu travailler avec beaucoup plus de sérénité et mieux les observer. Cela dit le lot était beaucoup plus homogène que l’année dernière, plutôt moyenne +, avec des chevaux qui avaient un modèle intéressant et un très bon galop. Serge Cornu les a fait travailler sur le plat, il les a un petit peu déshabillés et orientés. Essayer de les orienter un petit peu, de les relâcher, c’était le but, de les voir un peu plus au naturel. Il était assez satisfait de voir des chevaux qui avaient des bonnes allures. Pour ma part à l’obstacle ça a été différent parce qu’on a demandé une entrée en testage qui était un petit peu plus technique que d’habitude ; on avait envoyé aux éleveurs 2-3 petits exercices qu’ils devaient pouvoir faire avant de rentrer en testage, ce qui nous a permis de perdre moins de temps avec ces chevaux-là, de moins les faire sauter, donc de les avoir plus frais. Grâce à cela on a mieux jugé les chevaux à l’entrée parce qu’ils avaient déjà un travail de fait, on a pu les faire sauter une seule fois le samedi dans des bonnes conditions et moins longtemps que la fois dernière. On leur a laissé une journée de repos le dimanche au lieu de les tourner à la longe comme on avait fait la fois d’avant, ce qui fait qu’on a eu des chevaux le dernier jour beaucoup plus pétillants, avec bien entendu des chevaux qui avaient beaucoup d’influx.

On a eu 2-3 chevaux qui se sont présentés peut-être moins bien parce qu’ils étaient débordants d’activité, mais il vaut mieux voir ça que des chevaux éteints. On a aussi changé un petit peu le dispositif de présentation avec des obstacles un petit peu plus sautants, ce qui nous a permis de voir aussi des chevaux mieux exprimés.

Tu peux expliquer le parcours que vous avez imaginé ? Disons qu’il y avait un obstacle de réglage pour voir comment les chevaux s’y prenaient, ensuite on avait une ligne avec un vertical et à 6 foulées régulières,

une petite combinaison de croix-croixvertical (mais vertical très appelé, pas très gros), ensuite on avait une 2e ligne avec un obstacle de réglage devant un oxer, et pareil à 6 foulées régulières derrière un autre oxer, et on finissait sur une ligne droit-oxer qui permettait aux chevaux de bien s’exprimer. Le but c’est de voir si les choses peuvent se stabiliser, les distances étaient faites pour des chevaux ayant une bonne action mais pas débordante. On n’a pas voulu faire des lignes trop serrées parce que les jeunes chevaux ne sont pas encore capables de se tenir et de se refermer, donc quelques chevaux ayant beaucoup d’action se sont trouvés peut-être un tout petit peu serrés mais avec la qualité qu’ils avaient ils n’ont pas été gênés. Les chevaux qui manquaient d’action on les voyait très bien aussi, donc ça permettait de juger de leur action, de leur équilibre et de leur réactivité. À priori dans l’ensemble les gens qui regardaient étaient plutôt satisfaits parce qu’on pouvait bien voir les chevaux et bien les dégager par groupe de qualité.

On va donc essayer de rester dans cet esprit-là peut-être en améliorant les choses encore : on a un tournant qui n’était pas suffisamment fluide et qui peut être amélioré encore, je pense.

Vous constatez une progression ?

Sur une majorité de chevaux nous avons des progrès dus au travail que fait Serge sur le plat, au dispositif qu’on installe pour les voir bien sauter et aussi la participation de Manuel Godin qui est éthologue et qui a des très bonnes

MOUVEMENTS DANS LE STAFF FÉDÉRAL

■ Florence Lenzini change de fonctions à la FFE

Alors que les Jeux Olympiques de Paris se rapprochent petit à petit, la fédération française d’équitation a procédé à plusieurs changements dans ses rangs.

L’adjointe au dressage Juniors en CCE depuis une dizaine d’année, Florence Lenzini, quitte ses fonctions. Elle conserve cependant son rôle d’experte fédérale et se concentre plutôt sur plusieurs missions fédérales transversales. Elle a intégré le projet Jeunes Talents FFE en saut d’obstacles ainsi qu’un projet fédéral de recherche en intelligence artificielle (IA) alors qu’elle était déjà impliquée dans les stages Amateur Team qui se tiennent tous les ans au Parc équestre fédéral.

■ Jérôme Ringot : nouveau formateur technique Enfants et Juniors Cavalier international et entraineur de beaucoup de jeunes cavaliers, comme Antoine Ermann ou Baptiste Eichner, Jérôme Ringot intègre l’équipe fédérale de saut d’obstacles dédiée aux Jeunes dirigée par Olivier Bost le sélectionneur national et Maryline Millet Lesage, la conseillère technique nationale pour les Jeunes. Désormais, trois formateurs techniques encadreront les cavaliers : Jérôme Ringot pour les Juniors et Enfants, Bertrand Poisson pour les Poneys et Edouard Coupérie pour les Jeunes cavaliers.

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Laurent Gallice au dressage

Pour donner suite au départ d’Emmanuelle Schramm, Laurent Gallice se voit confier la discipline du dressage. Ancien cavalier de CCE de haut niveau, il travaillera aux côtés de Jean Morel, le sélectionneur national. Déjà chargé depuis 10 ans du Generali Open de France, des championnats de France de toutes les disciplines, du mountain-trail, du western et des Majors de saut d’obstacles à la direction technique nationale de la FFE, Laurent Gallice rajoute une corde à son arc.

bases de d’équitation classique mais qui nous permet d’interpréter ou d’améliorer les chevaux qui ont des problèmes de comportements, peurs, fuite, etc. Donc à 3 on arrive avec les chevaux dans une attitude de décontraction et dans une attitude qui nous permet de mieux les juger.

C’est un vrai stage de formation ce testage ?

Disons qu’on essaie de voir les chevaux au plus naturel possible, c’est à dire que des chevaux qui sont arrivés avec un petit manque de travail font forcément des progrès, des chevaux qui par contre n’ont pas été très bien préparés ou peut-être « un petit peu préparés » se relâchent un peu, donc on peut dire que plus des 3/4 des chevaux sortent du testage dans de meilleures conditions. On a toujours le cheval qui est un peu fatigué, le cheval qui est moins disponible, et souvent les problèmes qu’on a sont avec des chevaux qui ont une locomotion, qui ont une façon, des fois même des petits problèmes vétérinaires.

Combien de cavaliers ? Cette année il y avait 8 cavaliers. On essaie chaque année d’avoir des gens compétents. Cette année on avait un bon groupe. On a bien entendu quelques personnes qui ne sont pas toujours satisfaites de la façon dont leurs chevaux sont utilisés, à juste ou à tort, c’est un petit peu le problème, mais on est vigilants pour améliorer le niveau des cavaliers chaque année.

ProposrecueillisparE.R.

MOUVEMENTS DANS LES ÉCURIES

■ Le couple Antoinne Ermann et Béryl des Prés se sépare Alors qu’ils sortaient sur les compétitions internationales ensemble depuis 2018, Antoine Ermann et Béryl des Prés (Popstar Lozonais x Djalisco du Guet) vont se séparer. Né chez Roland Bazire, le hongre Selle Français de 11 ans va rejoindre le cavalier Karl Schneider en Allemagne.

Le couple formé par Béryl et Antoine Ermann a gravi plusieurs étapes, des épreuves 7 ans 4*, des classements dans des Grands Prix 3*, une participation aux championnats d’Europe Jeunes cavaliers. Antoine a également terminé quatrième des derniers championnats de France Pro 1 de Fontainebleau avec le bai. Ils se sont également offert la victoire d’une 145cm à Valence, ainsi que chez les moins de 25 ans à Genève.

■ Cocktail de Talma traversera la Manche bientôt

Le fils de Baloubet du Rouet de Reggae de Talma (Cento x Quidam de Revel) vient de passer trois années sous la selle du Belge Grégory Wathelet. Formé par Audrey Teixidor, l’étalon de 10 ans va rejoindre les terres gaéliques suite à l’achat du marchand belge Karel Cox pour le compte de l’un de ses clients irlandais. Né dans les Ardennes Françaises, il est le frère d’une famille reconnue au niveau international : Une de l’Otain, Boréale de Talma, etc. Sa mère, Reggae de Talma figure parmi les cinq meilleures poulinières mondiales ayant des produits en âge de concourir.

L’alezan approuvé au stud-book Selle Français s’est imposé dans plusieurs Grand Prix avec Grégory Wathelet, notamment dans deux 2* successifs à Grimaud en 2021. Plus tard, il est arrivé sixième du Grand Prix 5* de Stockholm et neuvième à Valkenswaard. Dernièrement, à Lyon, il terminait neuvième du Grand Prix Longines CSI5*-W pour son avant-dernier concours sous les couleurs rouges, jaunes et noires.

■ Quabri de l’Isle chez BLH

En retraite en Belgique à l’élevage Sitte depuis 2021, Quabri de l’Isle est de retour en France. Il commencera sa seconde carrière d’étalon, au sein de l’European Stallions Resort, la station de Béligneux Le Haras, pour la saison de monte 2023.

L’alezan brûlé né chez Etienne Poisson, dans la Manche, est un fils de Kannan par Socrate de Chivre. On retiendra ses brillantes apparitions sous la selle du Brésilien Pedro Veniss, qu’il a rencontré en 2014. Le couple a remporté le fabuleux Grand Prix 5* de Calgary en 2017, celui du 5* de Versailles la même année et celui du 5* de Genève en 2016. Ils faisaient également partie de la délégation brésilienne parée d’or lors des Jeux Panaméricains de Lima en 2019 et avaient déjà représenté les couleurs brésiliennes aux JEM de Caen en 2014, ceux de Tryon en 2018 et aux JO de Rio et Tokyo en 2016 et 2021.

Le triumvirat du testage, Francis Mas, Serge Cornut et Manuel Gaudin

Coup double pour l’élevage des Forêts

Jet des Forêts (Untouchable 27) et Kasallito des Forêts (Casall) ont respectivement remporté le championnat des étalons de 2 et 3 ans à Saint Lô.

Intouchable, l’écurie Paris. C’est avec Jet des Forêts, un fils d’Untouchable 27 le bien nommé, fils d’Hors la Loi et Papillon Rouge que l’élevage des Forêts a pris le large à l’issue du testage de la cuvée 2022 des mâles de 3 ans. Une semaine d’un testage allégé par rapport aux autres années, dirigé par Francis Mas, Serge Cornut et Manuel Gaudin. Lot homogène, qualiteux, bien dans le sang et en grande forme lors de l’ultime journée. Jet des Forêts, acquis par le GFE à 2 ans, n’avait pas fait le championnat l’an dernier. Harmonieux, pétri de moyens, avec une belle classe de galop, l’alezan des Forêts est le fils d’Eclipse (Calvaro) qu’Hugo sort en 150. C’est la bonne souche basse des Forêts qui a donné des performers tels que Quamikase,(Mr Blue-LicorneVoltaire) rebaptisé Zirocco Blue VDL, champion d’Europe par équipe avec Jür Vrierling, Un Diamant (Diamant), Nicos de la

Cense (Eyken des Fontenis) ISO 173.

Joker d’Euscadi*GFE sort 2e de ce testage. Le très chic et distingué mâle noir, 7e du championnat des 2 ans, se déplaçant comme un seigneur, a fait 200 saillies l’an dernier. C’est une des grosses cartouches de la jeune génétique du GFE ; Marc Hiriart Durruty l’a fait naître dans la Pays Basque. Il est de la même souche maternelle que Rhune d’Euskadi (Dollar du Murier-Jus de Pomme)ISO 168. Il effectuera son année de 4 ans sous la selle de Elie Herphelin. 3e, Jackson Tame, digne fils d’une génération Qlassic Bois Margot (5 fois représenté dans cette session pour 4 approuvés) et d’une mère Thess Tame x Quaprice*Bois Margot Quincy, lignée maternelle d’Il Pleut Bergère dans laquelle on trouve des chevaux fort bien indicés tels Panama Tame (Carthago) ISO 166, Québec Tame (Hélios de la Cour) ISO 161, Parenthèse Tame (Carthago) ISO 165. Il appartient à son naisseur Denis Brohier. 54 étalons participaient à ce testage, 46 ont été approuvés dont 19 Très Prometteur et 24 Espoir. Qlassic Bois Margot avait 5 produits, Untouchable 4, Ogrion des Champs et Mylord Carthago 3 chacun.

2 ans : génération Casall

Deux Casall dans les quatre premiers et deux Forêts. Le premier, Kasallito, mère Volvic des Forêts x Lupicor, le deuxième

Kasall des Forêts, mère Eclipse x Calvaro. Pourquoi Casall ? Réponse de Fabrice Paris « parce que j’aime ce cheval et je pensais qu’il conviendrait à certaines

Deseuzes qui pilote Drugster des Forêts (Kannan). Kallisto ne se distingue pas par ses allures (16,5) mais par un coup de saut magnifique qui lui a valu la meilleure note de 17,87, note approchée par Kollector Riverland

(Dollar du Rouet) avec 17,50 et Kalliste des Cyclades (Glasgow) avec 17,25.

L’an dernier, l’élevage de Riverland avait réalisé le doublé. Cette année il pointe à la 2e place avec Katoki de Riverland (CatokiAction Breaker) avec 17,92 de moyenne ; C’est un frère utérin d’Itoki (Candy de Nantuel*GFE), double champion à 2 et 3 ans et 3e de la finale des 4 ans à Fontainebleau. Souche maternelle du Château. La meilleure note de modèle revient à son demi-frère Komando avec 17,20.

Troisième place du podium pour Kyo de Bieville né dans le Finistère chez Alexandra Klouytten. Fils de Cornet Obolensky et d’une mère par Kannan, sœur utérine de Vahiné de Bieville sortie sur les hauteurs par Margaux Rocuet.

Pas de SFO dans ces deux générations mais un Anglo de croisement très remarqué, Kraquant d’Ivraie fils du SF Cyann d’Ivraie avec pour mère Caouette d’Ivraie x Scandale d’Ivraie x Laurier de Here. Un pur bon grain d’Ivraie signé Stéphane Chalier avec tous les grands courants de sang de la race Anglo.

• 3 ans

1. Jet des Forets (Untouchable(Nl) et Eclipse des Forets x Calvaro (De)); 2. Joker d’Euskadi (Diarado (De) et Astuce d’Euskadi x L’Arc de Triomphe (De)) (Appro 2 ans); 3. Jackson Tame (Qlassic Bois Margot et Thess Tame x Quaprice Boimargot Quincy (De)) (Appro 2 ans);

Autres étalons très prometteurs : Jerry de Chivallet (Mylord Carthago et Querie la Goutelle x Lupicor (Nl)); J’or Dan du Pomiez (Douglas du Gue et Oriane des Baumes (Ch) x Landjuweel Saint Hubert); Jolly Boy des Etangs (Mylord Carthago et Fleurdesel des Etangs x Con Air (De)); Justinien de Vains (Untouchable(Nl) et Byzance de Vains x Ogano Sitte (Be)); Jalou B d’Argance (Orient Express et Palme de Moyon x Barbarian); J’Accuse Boismargot (Qlassic Bois Margot et Rosee de la Haye x Quaprice Boimargot Quincy (De)); James Mouche (Deuxcatsix d’Eglefin et Dayana Mouche x Utrillo Vd Heffinck (Be)); Jaipur Dns (Candy de Nantuel et Une Star des Baisses x Winningmood Vd Arenberg (Be)); Just Ice Paese Verde (Cornet’s Prinz(De) et Qualinka Z x Quasimodo Z (Be)); Joris des Monceaux (Untouchable(Nl) et Belya des Monceaux x Mozart des Hayettes (Be)); Joli Coeur du Cedre (Dollar Dela Pierre et Dubai du Cedre x Baloubet du Rouet) (Appro 2 ans); Jenepi Ste Hermelle (Qlassic Bois Margot et Quervoise Ste Hermelle x Iron Man Vd Padenborre) (Appro 2 ans); Jasalito de Riverland (Casall et Buguette de Riverland x Quatro de Riverland) (Appro 2 ans); Jess d’Helby (Conte Bellini (De) et Messaline du Ry x Carthago (De)) (Appro 2 ans); Jagger de Marigny (Quabri de l’Isle et Vodka de Marigny x Controe) (Appro 2 ans; Jordan du Chalet (Candy de Nantuel et Esperanza de Hus Z x Eldorado de Hus) (Appro 2 ans); Jumper des Grezils (Eldorado d’Elle et Victoire des Grezils x Quaprice Boimargot Quincy) (Appro 2 ans); Jimmytchou Ash’m (Cristallo et

Quassandra x Hiram Chambertin) (Appro 2 ans); Junesco de Riverland (Dollar du Rouet et Gariguette Riverland x L’Arc de Triomphe (De)) (Appro 2 ans).

Étalons Espoirs :

Jahz des Aulnes (Qlassic Bois Margot et Diva du Mont x Norton d’Eole); Jimbaho des Grevis (Emerald Van’t Ruytershof(Be) et Olympe de Coquerie x Heartbreaker (Nl)); Jasmin de Laume (Ogrion des Champs et Samba de Laume x Allegreto); Jackson de Prepinson (Contendro(De) et Veda de Hus x Spartakhus (De)); Justice Dela Chapelle (Tornesch(Nl) et Very Up de la Roque x Kannan (Nl)); Jaguar des Joanins (Kannan(Nl) et Esha Mail x Iowa (Nl)); Jakarta d’Aiguilly (Diamant de Semilly et Utah d’Aiguilly x Kashmir Van’t Schuttersho (Be)); Jazz Cot Chat (Classic Orange Z (Be) et Obonny des Hayettes x Banboula du Thot); Jim de Brekka (Emerald Van’t Ruytershof(Be) et Elyria de Brekka x Dayton Sitte (Be)); Joli Mome de Tus (Untouchable(Nl) et Bahia de Tus x Controe (De)); Jersey de Talma (Vigo Cece et Ecosse de Talma x Canturo (De)); Jackpot d’Elbe (Connor(De) et Girl d’Elbe x Alfa d’Elle); Jentleman de Belheme (Vagabond de la Pomme(Be) et Soudaine du Montet x Windows Vh Costersveld (Be)); Jogson d’Ivraie (Ogrion des Champs et Diva des Hayettes (Be) x Quartz Adelheid Z (Be)); Jumpy de la Mesloire (Montender(Nl) et Lumiere du Brun x Rosire); Jarpeggio de Kergane (Eothymm de Kergane et Pavinia de Kergane x Elan de la Cour); Jet Set Dlh (Ogrion des Champs et Divent Andour de Hus x Castronom Z (Be)); Jayden de Yo’ (Diarado et Triska d’Eglefin x Taloubet du Rouet (Appro 2 ans); Joran de Rueire (Ogrion des Champs et Monilia de Rueire x Echo des Forets II) (Appro 2 ans); Jevisto de Riverland (Qlassic Bois Margot et Banda de Riverland x The Must de Riverland) (Appro 2 ans); J’Heraldik d’Aury (Herald et Qatoucha m’Aurea x Diamant de Semilly) (Appro 2 ans); J’Aime l’Etre (Contendro (De) et

Pt - 17,92;

3. Kyo de Bieville (Windows Vh Costersveld et Andalie de Bieville x Kannan) - Laurent Praquin - 16,7/17,5/16,75/1 Pt - 17,88;

4. Kasall des Forets (Casall et Eclipse des Forets x Calvaro) - Scea Paris-Elevage des Forets - 16,2/17,62/16/1 Pt - 17,41;

5. Kado de Felines (Conthargos et Ja Barones x Vigo d’Arsouilles) - Haras de Felines - 15,8/17,25/16,62/0,6 Pt - 17,02

6. Kharjo de Scioto (Panama Tame et Diva de Scioto x New Look du Thot) - Johan Viel - 16,6/16,5/16,12 - 16,39 7. Kopeck du Rio (Conthargos et Firenze du Rio x Windows Vh Costersveld) - Jean Luc Parizel - 16,2/17,37/16 - 16,36; 8. Kitoko des Forets (Untouchable et Veleta Normande x Made In Semilly) - Scea Paris-Elevage des Forets - 16,3/15,37/16,87 - 16,35; 9. Komando de Riverland (Catoki et Calbonny de Riverland x L’Arc de Triomphe) - Scea Riverland - 17,2/16/15,62 - 16,33; 10. Konte du Linon (Conte Bellini et Volivia Vdl x Robin Z) - Virginie Blanquin - 15,7/16,75/16,75 - 16,33; 11. Kalliste des Cyclades (Glasgow W Vh Merelsnest et Sandro’s Girl de Pleville x Sandro Boy) - Marianne Perriat - 15,5/16/17,25 - 16,3; 12. Kollector Riverland (Dollar du Rouet et Tigresse de Riverland x Quaprice Boimargot Quincy) - Riverland Scea - 15,2/16/17,5 - 16,28 13. Ken Delaumone (Armitages Boy et Valentina Jeclai’s x Nippon d’Elle) - Mathieu Laisney - 16,4/16,62/15,87 - 16,24 14. Kabourg

Cameo (Quaprice Boimargot Quincy et Perle de Virton x Kashmir Van’t Schuttersho) - Haras des Cepierres - 15,8/17,37/16 - 16,2 15. Kiss Me de St Jean (Qlassic Bois Margot et Flight Aravelstsimeon x President) - Marie Fabien - 16,2/16,5/16 - 16,18 16. Kill

Bill des Parts (Armitages Boy et Holly Girl x Padock du Plessis) - Gaec des Parts - 16,2/17/15,75 - 16,18 17. Kotton Club

(Armitages Boy et Boite de Nuit x Cardero) - Fabienne Bianchi Luraschi - 15,7/16,37/16,5 - 16,16 18. Kamet de Talma

(Conthargos et Fame de Talma x Baloubet du Rouet) - Guiot Michel - 15,6/17,87/15,75 - 16,12; 19. Kentucky de Hus (Comme Il

Faut et Qaresse de Kreisker x Diamant de Semilly) - Xavier Marie - 16,1/17,5/15,37 - 16,09 20. Kabri du Marais (Mylord Carthago et Galaxie du Marais x Kannan) - Mesnil Remi (50%), Mesnil Bernadette (10%), Mesnil Emilie (40%) - 15,8/15,75/16,5 - 16,07

21. Karlito des Laquais (Balou du Rouet et The Miss Blue St Just x Mr Blue) - Christian Morlas - 15,1/16,12/17 - 16,07

22. Kheops des Ruettes (Bamako de Muze et Armani de Bieville x Diamant de Semilly) - Laurent Lenoury - 15,7/16,25/16,25 - 16,03

23. Karaganda Semilly (Mylord Carthago et Banda Semilly x Diamant de Semilly) - Scea Levallois Richard - 16,4/15,5/15,87 - 16,01

24. Kilimandjaro Semilly (Action Breaker et Une Bel Marocaine x Baloubet du Rouet) - Scea Levallois Richard – 16/15,87/16 - 15,98; 25. Keep Cool Semilly (Casall et Alizee Semilly x Diamant de Semilly) - Scea Levallois Richard - 16,1/17,37/15,12 - 15,97; 26. Klassic des Forets (Qlassic Bois Margot et Flamby des Forets x Contendro) - Scea Paris-Elevage des Forets - 15,7/15,62/16,37 - 15,96

27. Klyde de Riverland (Qlassic Bois Margot et Blistead de Riverland x Hickstead) - Riverland Scea - 15,5/16/16,37 - 15,95

Anglo-Arabe Approuvé SF 28. Kraquant d’Ivraie Aa (Cyann d’Ivraie et Caouette d’Ivraie x Scandale d’Ivraie) - Stephane Chalier - 15,1/16/16,5 - 15,84

de mes juments ». Gagné. L’étalon a été acheté poulain par Nicolas

Etienne Robert

Jet des Forêts champion des 3 ans

Joker d’Euskadi 2e des 3 ans

Jackson Tame 3e des 3 ans

Des 28 étalons approuvés de 2 ans, un seul Anglo-Arabe, Krakant d’Ivraie AA, un fils de Cyann d’Ivraie et Caquette d’Ivraie AA par Scandale d’Ivraie AA. (Modèle15.1, allures en liberté 16, saut en liberté 16.5 (Total 15.84)

Alors, content de l’approbation de Krakant d’Ivraie?

Oui, d’autant qu’on n’était pas nombreux, les Anglos. Il fait partie des dix meilleures notes au saut, la 7e exactement (16,5), il est noté 16 aux allures (8e meilleure note).

Ses Origines ?

C’est Cyann d’Ivraie, qui est un Dollar dela Pierre avec une souche anglo : j’ai marié mes trois bonnes souches anglos, à savoir la souche du Maury, la souche Laurentides et la souche Qlamp d’Ivraie, qui a tourné à 1,60m (avec l’Espagnol Gonzalo Anon Suarez, ndlr).

Donc c’est un pur Chalier ? Oui c’est un pur Chalier, c’est pas que je l’aie fait exprès

mais quand j’ai regardé le papier je me suis dit que c’était un vrai, vrai Ivraie celui-là.

Et sa future carrière celui-là ?

Il y a peut-être quelques étalonniers intéressés. Aujourd’hui en étant tout seul, étalonnier c’est un peu compliqué, mais bon ça va se décider dans les jours qui viennent.

Il va être vendu ?

Vendu ou en partie, je ne sais pas on va regarder ça de plus près mais l’idée c’est qu’il saillisse et s’il pouvait saillir sur la Normandie, ça serait intéressant.

Et la carrière de Mademoiselle Chalier ?

Elle a fini par Equita Lyon, sur une belle 6e place sur 1,50 m avec une belle concurrence. Là elle monte pas mal de jeunes chevaux qu’elle forme pour l’avenir.

Elle va monter un Ivraie un de ces jours ? Elle a une très bonne 6 ans qui va prendre 7 ans (Gazelle d’Ivraie-Quicky de Kreisker x Calvaro), qui est sa future jument d’avenir, si on arrive à la garder.

ProposrecueillisparE.R.

Bertrand Pignolet se rétablit

Sur la page Facebook dur Haras d’Elle, Bertrand Pignolet a annoncé de bonnes nouvelles sur son état de santé jeudi matin en postant une photo de sa compagne et de ses enfants. Il écrit : « Après un mois

sans connaissance au CHU de Caen et de Saint-Lô, quel bonheur de voir ma femme et mes enfants ». Il a également profité de l’occasion pour apporter son soutien aux Bleus qui viennent d’affronter

l’Argentine dans le cadre de la Coupe du Monde de football. Victime d’un accident de quad début novembre, il va continuer sa rééducation pour pouvoir rejoindre sa maison au plus vite.

Kraquant d’Ivraie, le seul Anglo

Kasallito des Forêts champion des 2 ans

Katoki de Riverland, 2e des 2 ans

Kyo de Bieville, 3e des 2 ans

Konte du Linon, 10e des 2 ans

Kado des Félines, 5e des 2 ans

J’or Dan du Pomiez, approuvé très prometteur

Mégane Moissonier : de la ferme aux étoiles

■ Agriculteurs de père en fils

Pas une semaine sans qu’un média de la presse équestre ne fasse sa une avec la talentueuse et supersonique Mégane Moissonier, qui depuis deux ans connait une fulgurante ascension dans le classement mondial des meilleurs cavaliers (84 e aujourd’hui), jusqu’à être régulièrement sélectionnée en équipe de France pour une coupe des nations. A moins de 25 ans, la jeune amazone étonne les spécialistes par sa très haute qualité technique, sa maturité et sa gestion du stress. Tout le monde connait maintenant son parcours, partant de ses premiers poneys en

passant par l’équipe de France junior jusqu’au présent chez Laurent Guillet avec les cracks Cordial, Bracadabra et autres plus jeunes chevaux.

Mais qui connaît vraiment ses origines paysannes, son enfance au milieu des veaux et poulains, ses parents agriculteurs qui doivent, comme il se doit, consacrer tout leur temps et leur énergie à leur ferme et en même temps laisser s’épanouir ce diamant brut du saut d’obstacle ? Et, n’est-ce pas cette particularité qui fait la différence aujourd’hui ? Sa maman Christiane n’est pas loin de le penser et c’est pourquoi elle nous reçoit aujourd’hui dans leur ferme de Lent, joli village de l’Ain à 15 km de Bourg-en-Bresse, accompagnée de son mari Bernard et bien sûr Mégane avec ses yeux bleus perçants, qui en disent tant sur sa détermination.

Les Moissonier agriculteurs à Lent, c’est une histoire de famille puisque Bernard se retrouve à la tête de l’exploitation à 20 ans au retour de son service militaire et au décès de son père. Il se confie : « Je n’ai pas eu le temps ni l’occasion de profiter de l’insouciance de la jeunesse, je me suis retrouvé soutien de famille avec une petite sœur de 2 ans. J’ai été tout de suite confronté aux responsabilités et au dur travail d’une exploitation agricole. » La ferme exploitait déjà des chevaux en plus des vaches sur 80 hectares (il pense que son grandpère en avait déjà). Les vaches et les chevaux sont ensemble dans les prairies comme en Normandie. Bernard, qui était alors membre de l’équipe de France de complet, n’a pas eu d’autre choix que de tout consacrer à son métier. Et comme la passion du cheval est là, il développe cette activité avec succès. Le travail ne manque pas à la ferme et le commerce des chevaux s’avère bientôt plus rentable que les bovins. En 2015, suite à une opération de la hanche, Bernard et Christiane décident d’arrêter les vaches, pour se consacrer uniquement aux che- vaux. À ce jour c’est 60 chevaux et l’autonomie en herbe, foin et paille car la ferme produit aussi du blé. L’éleveur est aussi un membre actif du Syndicat des éleveurs de chevaux de sport de l’Ain où il fait profiter de son expérience, de sa sage parole et est toujours disponible à aider, ici au montage des obstacles, là à tenir une chambrière.

■ Proche de la nature Revenons à la jeunesse de Mégane, qui toute petite monte sur les veaux, les poulains et s’épanouit dans ce monde où les valeurs sont le travail, le respect de la nature avec ce qu’elle nous donne au moment où elle nous le donne, l’écoute des

aînés et la notion des vraies choses importantes dans la vie. Le tempo, ce sont les saisons et la météo qui le donnent. Bernard se rappelle qu’un jour, alors qu’elle avait 2 ans, il l’a trouvée entre les jambes d’un entier, en train de lui faire des papouilles sous le ventre. C’est à ce moment que la décision est prise de lui acheter son premier poney. Depuis Mégane ne pense plus qu’à ça et sa jeunesse est rythmée par le passage de ses galops, la compétition, sa formation et son ascension dans ce sport qui est sa passion tout en étant ancrée dans ce mode de vie rurale. Elle ne néglige pas sa scolarité, bien au contraire car elle est une élève brillante et passe ses diplômes en comptabilité afin d’être assurée en cas de pépin. Le bon sens terrien est plus que présent dans son esprit.

■ L’aventure avec Laurent Guillet

Diplôme en poche, elle monte sa micro-entreprise de cavalière professionnelle et c’est là que Laurent

Guillet rentre dans le jeu. Il fait, à la même époque, une chute à cheval et demande à Mégane de le remplacer en attendant son rétablissement.

Mais force est de constater que la petite a du talent à revendre. En homme de cheval averti, Laurent décide de prolonger l’aventure et depuis c’est la fulgurante ascension que tout le monde connait maintenant.

Christiane sa maman, elle aussi est une fille d’agriculteurs avec des chevaux à Chalamon (à 15 km de Lent) où la famille Maure est connue sous l’affixe « du Gas ».

D’ailleurs son frère Raymond fait perdurer cet élevage familial de grande qualité sous l’affixe Karka, en trustant régulièrement les trophées jeunes chevaux Elle aussi était une cavalière de CSO à haut niveau en son temps.

Le gène cheval et l’environnement agricole sont à tous les étages dans cette famille et Mégane ainsi que son demi-frère Eddy ne pouvaient pas passer à côté. C’est

Christiane qui consacrera la partie de son temps indispensable à l’accompagnement de ses enfants dans la construction de leur carrière équestre, Bernard devant prioriser la ferme.

Quand on lui parle de cet étonnant sang-froid que montre sa fille lors des grands évènements, elle confie : « Je pense que Mégane a toujours eu ça en elle, que son environnement et son éducation sont la clef de cette capacité mentale qui lui permet de relativiser ce qui est vraiment important dans la vie. De plus elle a encore sa chambre chez nous et revient régulièrement se replonger dans l’ambiance familiale ».

Pour perpétuer cette saga « agroéquine-familiale », Eddy Seguin Maure le demi-frère de Mégane, aussi cavalier et aussi talentueux, vient d’ouvrir sur la ferme une structure de formation et valorisation jeunes chevaux avec sa compagne.

Peut-être par la suite, prendrontils la relève du couple à la tête de la ferme et ainsi pérenniser toute ces générations d’éleveurs passionnés. Il est de plus très complice avec sa demi-sœur.

On laissera le mot de la fin à notre cavalière préférée : « La saison va se terminer avec Genève. Ensuite ce sera les vacances au soleil, j’en ai besoin, après une longue saison, inédite pour moi, ou j’ai vécu entre hôtels et camions ».

Nous lui souhaitons de bien profiter des vertus de la chaleur et de la lumière et de nous revenir pour une saison 2023 encore plus prolifique en exploits et qui sait (chut il ne faut pas en parler), d’une participation aux Jeux Olympiques de Paris 2024 mais ça, c’est une autre histoire. Et si c’est le cas, c’est sûr, la ferme montera à Paris.

Pierre Cogne

Mégane avec ses parents...

... et avec Eddy Seguin-Maure

De Vilamoura à Genève

Boleybawn Prince (Colin Diamond x Clover Hill) qui s’est imposé en s’approchant le plus du temps idéal de 150’’75. Il devance Karim Laghouag associé à son grand complice anglo arabe Punch de l’Esques (Hermes d’Authieux x Ultan) 2e en 153’’62. Sébastien Cavaillon et Black Pearl Z complètent le podium en 155’’01.

■ Un premier sacre majeur pour McLain Ward à Genève

Le Rolex Grand Prix de Genève a plus que tenu ses promesses. Le public a retenu son souffle jusqu’au dernier instant de ce barrage et a assisté à une pléiade de rebondissements. Au terme d’un tracé époustouflant d’agilité et de rapidité McLain Ward et Azur HH ont devancé de plus d’une seconde les vainqueurs 2021, Martin Fuchs et Leone Jei. L’Américain et sa fidèle complice de 16 ans Azur HH remportent ainsi à Genève leur premier majeur du Rolex Grand Slam of Show Jumping.

Ils étaient 13 à signer le sansfaute lors du parcours initial. Les grands noms étaient au rendezvous : Ben Maher, Daniel Deusser, Andre Thieme, McLain Ward et, bien entendu, Martin Fuchs, qui continue de se dépasser pour « son » public.

Daniel Deusser, qui chassait une 3e victoire dans un majeur du RGS cette année, en selle sur son fantastique Scuderia 1918 Tobago Z, bouclait un magnifique parcours qui paraissait déjà rapide en 42’’58. C’était oublier le talent du jeune prodige belge Gilles Thomas, déjà brillant à Calgary cet automne, qui prenait tous les risques et mettait à l’amende les grands champions d’expérience passés juste avant lui : presque deux secondes d’avance.

Le cavalier de 24 ans ouvrait la voie à d’autres options dans un tracé très bien pensé pour un barrage. Martin Fuchs et Leone Jei furent portés par le public ; tout Palexpo retint son souffle. Leur temps à battre, sous la barre des 40 secondes, semblait impossible à améliorer. Si Daniel Bluman se fit piéger sur l’entrée du double, il restait McLain Ward et sa complice Azur HH. Cette grande dame, « a true Queen », comme l’Américain l’appelle, a sauté sept Grands Prix majeurs cette année, sans jamais faire tomber une barre. Elle réalise ici l’exploit d’exploser encore un peu plus le chronomètre : 38’’43. Une victoire remplie d’émotions pour l’Américain qui a connu son premier Genève voilà 30 ans. « C’est très spécial pour moi : François Mathy, qui a découvert Azur HH et en est le propriétaire, était là pour assister à ce succès. Il est comme un père pour moi, et je pense aussi au mien qui me regarde de là-haut. Je suis très ému, Genève fait partie de ces concours dont je rêvais étant gamin, j’avais soif de m’imposer ici. « Merci (sic) « au meilleur public du monde. ».

Top 10 Rolex IJRC

Fantastique soirée pour la 21e édition du Top 10 Rolex IJRC à Genève ; les 10 premiers cavaliers au classement mondial se sont affrontés. Ils ne seront que quatre à disputer la seconde manche. Ce sont 9 obstacles et 10 efforts que les couples doivent franchir en 60 secondes. Peder Fredricson est le premier avec Catch Me Not S, sans-faute et seulement un point de temps dépassé (1re manche). Ils prendront sur le podium la troisième place : Henrik Von Eckermann et King Edward rentrent en piste et réalisent un parcours d’une fluidité exceptionnelle et réalisent le premier double sans-faute en 48’’49. Simon Delestre et Cayman Jolly Jumper ne peuvent faire mieux (49’’35) mais réalisent le second et dernier double sans-faute de cette épreuve d’exception ! « Cayman est un cheval exceptionnel, le digne fils de son père. » McLain Ward n’évite pas la faute avec Contagious, il finira 4e

Le n°1 mondial continue d’allonger son très beau palmarès 2022 en remportant le trophée Rolex.

Podium 100% tricolore au cross indoor

Les Tricolores du concours complet ont réalisé le triplé sur le cross indoor du CHI de Genève, en ouverture de la grande soirée du Top 10. Seize couples étaient au rendez-vous du désormais traditionnel cross indoor du CHI de Genève. Les tricolores ont frappé fort, en s’adjugeant les 3 premières places de cette épreuve spectaculaire et toujours aussi prisée du public genevois.

C’est Maxime Livio, en selle sur

■ Madrid : victoire particuliere pour Epaillard/Caracole de La Roque Sacré Epaillard ! Madrid a été à deux doigts de ressembler furieusement à son exploit lyonnais : il remporte le Grand Prix du CSI5*-W de Madrid avec Caracole de la Roque, et le même jour est 2e de la vitesse 1,45 m avec le 9 ans Donatello d’Auge, fils de Jarnac. Mais samedi il s’incline avec Donatello dans la 2e qualif’, l’Allemand Deusser remportant la mise du GP 1,50 m avec la jument grise Jasmien Vd Bisschop (Larino). Deux victoires, à Lyon et Madrid, pour deux étapes courues seulement le propulsent à la 2e place du classement provisoire de la Coupe du Monde Longines (40 pts), à deux points de Kevin Staut (6 étapes disputées), qui en prend la tête grâce à sa 7e place madrilène et devant Henrik Von Eckermann (34 pts en 4 étapes).

Cela pourrait lui monter à la tête, au numéro 3 du classement mondial. Que nenni. Il n’a en rien changé son calendrier qu’il nous avait annoncé à Lyon : il ne disputera pas l’étape de La Coruna (Esp), mais disputera le CHI de Genève en Suisse et son Grand Prix Rolex dans quinze jours, avant un repos bien mérité. L’objectif reste les JO. Donatello courra le CSI5* de Malines (Mechelen, Be) fin décembre. Pas question d’épuiser ses deux pépites.

Nos collègues espagnols du magazine Ecuestre n’avaient pas manqué d’interviewer le champion normand dès samedi. Ils avaient titré leur article avec cette phrase du champion normand : « Pour aller vite, le cheval doit vous faire confiance et vous devez lui faire confiance ».

Le Grand Prix prouva à nouveau

le niveau de confiance entre Julien et Caracole, 74e victoire internationale individuelle de cette saison. L’épreuve disputée par 40 couples sur un parcours de 13 obstacles, avec un triple et un double sur la dernière ligne, sur des cotes à 1,60 m était très technique. Quinze couples d’élite se sont montrés à la hauteur et vont au barrage. 8 obstacles, offrant de grandes galopades et un demi-tour impressionnant. Julien est le second à s’élancer. Le parcours du couple semble facile, rythmé et fluide sans aucune précipitation. 42’’61, que nous pensons tous être facilement raccourcies. Hé bien non. Et pourtant... Martin Fuchs/The Sinner, Steve Guerdat/Albfuehren’s Maddox, Daniel Deusser/Bingo Ste Hermelle, Ben Maher/Exit Remo, et trois autres Français, Simon Delestre/Cayman Jolly Jumper, Kevin Staut/Visconti du Telman et Grégory Cottard/Bibici sont aux

a devancé sa compatriote Katrin Eckermann et Cala Mandia (West, Capistrano x Valentino), qui forment la seule autre paire à avoir trouvé la clef du double sans-faute. En selle sur sa fidèle

HH Azur (ex- Azur Garden’s Hoses, sBs, Thunder van de Zuuthoeve x Sir Lui vd Zuuthoeve), McLain Ward a complété le podium avec un seul point de pénalité.

■ CSI 4* Stockholm : duels belgo-suédois de haute volée

Quel Grand Prix ! Le dimanche 27 novembre le Grand Prix 4* du CSI de Stockholm, en Suède, connut un barrage atypique : si l’on oublie la présence de la jeune Grecque Ioli Mytilineou, face aux quatre Suédois se trouvaient trois Belges. Un vrai duel. Si Henrick von Eckermann en était privé, fautif avec la jument SF Dzara Dorchival, deux des

Tuytershof Z (Levisto Z).

Ils auraient tant aimé apporter un baume au cœur des Belges déchirés par leur défaite une heure plus tôt à la Coupe du Monde de Football de Doha (Qat) face au Maroc. Mais le duel belgo-suédois tourne à l’avantage de Peder Fredricson et H&M Christian K, même si c’est de justesse. Les deux frères Philippaerts s’emparent des deux autres places du podium, Olivier 2e à 4 dixièmes de seconde, Nicola 3e à un peu plus d’une seconde du vainqueur. Angelica Augustsson Zanotelli est la dernière double sans-faute avec Chadora Lady : Jérôme Guéry réalise le second meilleur chrono avec Great Britain V, mais au prix d’une barre. Il est 5e

Samedi Bertram Allen sera le plus rapide avec le jeune FS Empoli de Champloue, 8 ans seulement, un fils d’Arko né chez Jean-Marie Charlot. L’Italien Zanotelli lui emboîte le pas avec la jument sBs Heureuse Nouvelle Wh (Cardento 933) ; Von Heckermann prend la 3è place avec une autre SF, la jument Dzara Dorchival, fille de Qlassic Bois Margot, appartenant à son naisseur Sébastien Fonck.

taquets. Mais en vain. Celui qui aura pu s’approcher du résultat du Français « un peu comme chez lui », son épouse Susana étant espagnole, c’est Daniel Deusser, vainqueur samedi avec Jasmien Vd Bisschop (Larino). Là il monte l’étalon Sf né chez Raymond Lefebvre en Belgique, Bingo Ste Hermelle, un fils de Number One d’Iso qu’il monte depuis mars 2021, et qui compte 2 victoires en GP5*, à Valkenswaard et Cannes. Malgré son brillant parcours, le couple finit en 44’’30. Il prend la 2e place. Simon Delestre et le fils d’Hickstead (x Quaprice Boismargot Quincy) Cayman Jolly Jumper forment un couple très rapide, mais il leur manquera 7 petits centièmes : c’est une belle 3e place. L’Italien Piergiorgio Bucci, malgré un spectaculaire rétablissement où il évite la chute à la réception de l’avant-dernier obstacle, avec un fils de Casall, Cochello, réalise le 4e meilleur temps. Le champion olympique britannique Ben Maher et son Kwpn Exit Remo, avec une barre à terre à l’entrée du double, réalisent le chrono (42’’92) le plus proche de celui d’Epaillard.

■

LGCT CSI5*-W Prague : Deusser et Tobago Z

Aux rênes de son génial Scuderia 1918 Tobago Z (Tangelo van de Zuuthoeve x Mr Blue), Daniel Deusser s’est s’adjugé la quatrième édition du Super Grand Prix du Longines Global Champions Tour, disputée à Prague dans le cadre des Play-offs de Global Champions. L’Allemand

Face à eux, trois Belges. L’Olympique Jérôme Guéry

le sBs

■ CSIO 3* Vilamoura : victoire française La France s’est imposée dans la dernière Coupe des nations de l’année, disputée dans le cadre du CSIO 3* de Vilamoura, au Portugal. Composée de Juliette Faligot/Arqana de Riverland (SF, Cornet Obolensky x Diamant de Semilly), Jules Orsolini/ Charlotte 198 (Holst, Casall x Carry), Margaux Rocuet/Djibouti de Kerizac (SF, Quaprice Bois Margot*Quincy x Le Tot de Semilly) et Maëlle Martin/Bise des Bardellières (SF, Lamm de Fetan x Persan II), l’équipe tricolore a conclu cette épreuve avec huit points au total des deux manches. Elle a notamment pu compter sur les doubles sansfaute de Juliette Faligot et Margaux Rocuet pour devancer les États-Unis, qui ont totalisé douze pénalités, et l’Irlande, qui en a accumulé dix-huit.

C. Robert

champions olympiques par équipe de Tokyo étaient bien présents : Malin Baryard Johnson avec Harley Davidson et Peder Fredricson avec le Kwpn H&M Christian K, complétés par Angelica Augustsson Zanotelli et une fille de Chacco Blue de 9 ans, Chadora Lady, ainsi que Jens Fredricson/Markan Cosmopolit.

avec

Great Britain V (Nabab de Reve) et les deux frères Philippaerts, Olivier avec H&M Miro, un fils de Diamant de Semilly par Kannan et Nicola associé à H&M Luna

Van’t

Epoustouflants McLain Ward et Azur à Genève (© Mélanie Guillamot)

Une équipe de choc remporte le CSIO 3* de Vilamoura : Juliette Faligot, Maëlle Martin, Jules Orsolini et Margaux Rocuet (© Vilamoura)

Bertram Allen vainqueur à Stockholm avec Empoli de Champloue (© FEI)

Clooney 51 : itineraire d’un génie précoce

Après une des plus belles carrières de cette dernière décennie, le compagnon de route de Martin Fuchs, le bouillonnant Clooney 51 a fait son dernier tour de piste au CHI de Genève dimanche dernier, afin de pouvoir dire au revoir à son public. Choix de Martin Fuchs, parce que Genève, pour Martin : « C’est vraiment ma victoire la plus émouvante, le Grand Prix de Genève. » Adieu émouvant pour Martin et le public, nombreux à saluer « le cheval de saut d’obstacles le plus performant de l’histoire de la Suisse », comme l’a précisé le jeune cavalier. Mais quelle est l’histoire de la rencontre de ces deux-là ?

Nous n’avons pas pu nous empêcher de nous poser la question : l’Olympique Nino des Buissonnets, qui fit ses adieux ici même le 11 décembre 2016, avec Steve Guerdat était-il moins performant que Clooney 51 ? Nous laisserons la responsabilité de cette déclaration à Martin...

Le cheval gris est né le 3 mars 2006 à l’élevage de Bernd Richter à Ladbergen, en Allemagne. Inscrit au stud-book du Westphalien, il est le fils de Cornet Obolensky (ex Windows vh Costersveld) et de Fräulein vom Moor par Ferragamo, jument née elle-même chez Bernd Richter. De petite taille, il montre des aptitudes pour le saut d’obstacles.

■ Ses débuts

A l’âge de 3 ans, son éleveur décide de le castrer à cause d’un caractère trop turbulent. Il rappellerait sa grand-mère : Pan Am (Pilot x Pik Bube II), une jument d’une très grande qualité avec un « fort » caractère. À 5 et 6 ans, Clonney se retrouve sous la selle de l’Allemande Sandra ter Bahne avec qui il apprend les bases du métier. En 2012, il passe sous celle de Jana Wargers, une cavalière locale de 20 ans installée pas très loin du gris.

Un an après avoir foulé les pistes des cycles classiques en Allemagne, le couple débute les CSI Jeunes Chevaux en 2013.

Le cheval brille au Mondial des sept ans à Lanaken où il termine sixième derrière d’autres futurs cracks de sa génération (Bacardi VDL, All In de Vinck, etc.).

■ La rencontre avec Martin… Face à une foule de propositions, c’est à

Luigi Baleri que son naisseur décide de le céder. Comment passe-t-il sous la selle du jeune Martin Fuchs, 20 ans alors ? Clooney a sept ans. Martin explique : « Mon ami Michaël Cristofoletti me dit que sa petite amie Jana Wargers avait un véritable top cheval, et qu’il me conviendrait bien. Donc mon père et moi nous sommes envolés tout de suite pour essayer Clooney. Quand mon père a enlevé sa couverture et a vu le dos et la conformation de Clooney, il n’a même pas voulu que je le monte. Mais ensuite il m’a laissé faire et dès que nous avons fait les premiers sauts, mon père et moi savions déjà que Clooney était un cheval très spécial et que nous ne voulions pas rentrer à la maison sans lui. Bien sûr, nous avions placé de grands espoirs dans Clooney lorsque nous l’avons acheté, mais nous n’avions même pas imaginé qu’il deviendrait un cheval aussi exceptionnel. Je n’aurais jamais imaginé que nous allions remporter

autant de victoires fantastiques ensemble. Et je suis extrêmement fier que Clooney soit le cheval de saut d’obstacles le plus performant de l’histoire de la Suisse et que j’aie été autorisé à être son cavalier. »

■ Le palmarès Tout s’enchaîne très vite : seulement 4 mois après, le cheval performe et passe en un an des CSIYH1* aux CSI5*. Depuis, c’est une floppée de médailles que l’actuel N°2 mondial et le cheval ont obtenue. Un palmarès impressionnant… Cheval sélectionné pour les Jeux Olympique par deux fois (Rio 2016 et Tokyo 2021), le gris offre à son cavalier en 2019 le titre de Champion d’Europe à Rotterdam. La même année, ils remportent l’une des plus belles victoires de leur carrière commune, le Rolex Grand Prix de Genève. Ils ont également été vice-champions du monde, deuxièmes de la finale de la Coupe du monde et vainqueurs des Grands Prix de Genève, Zurich, Bâle et Lyon.

■ L’accident En août 2021, fraîchement revenu des JO de Tokyo, il fait une malheureuse chute au parc qui entraîne une fracture de l’épaule. « L’accident de Clooney a été un choc énorme pour nous tous, on ne peut même pas imaginer que quelque chose puisse arriver à un cheval comme Clooney sur le terrain. Il a volé dans le monde entier et finalement quelque chose d’aussi banal que ce qu’il faisait pendant des heures chaque jour a mis fin à sa carrière. Mais nous avons aussi beaucoup appris pendant cette période. Et c’était formidable de sentir le soutien de la famille, des amis et des propriétaires et de voir comment ils ont soutenu Clooney pendant des heures avec nous. Ce sont des moments que l’on n’oublie jamais et qui ont eu un véritable impact sur moi et ma vie. »

Aujourd’hui tout va mieux, même si Mar-

tin et tout l’entourage de Clooney ont eu très peur, et que la rééducation fut longue : « Clooney va bien, il est de nouveau monté, il est très important qu’il bouge son épaule et qu’elle soit mobilisée, il passe beaucoup de temps au paddock et lorsque le temps le permet, nous le sortons au pré. »

■ La plage et l’élevage du Thot comme retraite

Depuis, il récupère à l’élevage du Thot de Margareth (cousine de Thomas et Markus Fuchs) et Jean-François Noël, entre ballades sur la plage et liberté au parc. Le couple ne le savait pas encore à ce moment-là, mais leur 16e place à Tokyo serait leur dernier tour de piste…enfin presque.

Il lui en manquait un dernier, afin de pouvoir dire au revoir à son public. C’est ainsi que Martin Fuchs a décidé que Clooney 51, âgé maintenant de 16 ans, fera ses adieux à Genève, le dimanche 11 décembre à 14h. Parce que Genève, pour Martin : « C’est vraiment ma victoire la plus émouvante, le Grand Prix de Genève, c’était un moment si merveilleux. Beaucoup de larmes, des larmes de joie et hier encore, j’ai revu le moment de la victoire. » Martin : « Clooney est le cheval de ma vie, un être extraordinaire. Il m’a tant donné et c’est avec lui que j’ai connu mes plus beaux succès. Son accident a été une terrible épreuve pour lui et pour toute mon équipe, mais face à cela aussi il a prouvé quelle force de caractère il a. Aujourd’hui, il va bien et il mérite de vivre une cérémonie à l’image de sa fabuleuse carrière et du génie qu’il est. Genève est apparu comme une évidence, car nous avons vécu ici l’un de nos plus beaux moments en remportant le Grand Prix. Je me réjouis énormément de ces adieux, qui s’annoncent forts en émotion, et durant lesquels je serai entouré du fabuleux public genevois, de ma famille, de mon équipe et de mes amis. »

Billabong du Roumois, itinéraire d’un sacré Breton

Ils étaient nombreux les chevaux SF dans le CSI5*-W de La Coruna (Esp) le premier week-end de décembre : Bingo Ste Hermelle avec Daniel Deusser, Venard de Cerisy avec Steve Guerdat, Ballerine du Vilpion avec Bosty, Bentley de Sury avec Eduardo Alvarez Aznar, Bibici avec Grégory Cottard et Billabong du Roumois, sous la selle du jeune Harry Charles. Ce dernier couple s’offre une victoire et une 2e place. Retour sur un p’tit Breton pas si petit que cela...

■ Une jeunesse dorée et percutante

L’alezan Billabong du Roumois naît il y a 11 ans chez Philippe Bertho à l’élevage du Roumois dans les Côtes d’Armor. Ce fils de Mylord Carthago et Iroise du Roumois par Papillon Rouge*Normandie fait ses premiers pas doucement avec Armand Mallet à 4 ans : quelques parcours seulement. Régis Bouguennec reprend le flambeau à 5 ans, puis Margaux Rocuet l’emmène à la victoire de la petite finale à Fontainebleau ; il sera 5e à 6 ans.

■ Des débuts

C’est alors que Philippe confie le jeune alezan à son fils Clément. Entre ces deux jeunes le courant passe. Le couple dispute la finale du championnat des 7 ans à Fontainebleau; ils sont 25e, sur 89 postulants.

Clément vit pourtant un moment difficile : la même année Saxo du Roumois, qui l’a emmené en GP 150, qui lui a offert la médaille de bronze au championnat de France junior 2016, avec lequel il est vice-champion de France des jeunes cavaliers et avec lequel il devait participer à sa première coupe des nations Jeunes Cavaliers en Belgique, s’est grièvement blessé lors du grand prix du CSI2* d’Auvers. Fin de carrière sportive pour ce fils de For Pleasure, une retraite paisible à la maison et la fin brutale d’une belle complicité. Mais Billabong est là.

En 2019, « À 8 ans, Billabong du Roumois fait honneur à l’élevage familial », résumera Philippe. En effet : à sa 3e place dans la ranking 145 du CSI *** de Vilamoura succède une victoire en CSIO jeunes cavaliers de Fontainebleau, puis le couple obtient la 7e place au classement du championnat de France des Jeunes cavaliers de Mâcon. Il disputera le Grand Prix du CSIO Jeunes Cavaliers d’Opglabbeek en Belgique avec Clément, et leur trajectoire se répète en 2021. C’est alors que Philippe Bertho confie le hongre à Julien Epaillard. Objectif ? Le commercialiser. Bonne pioche.

■ Le haut niveau : Epaillard Il aura fallu huit mois pour que Julien Epaillard concentre la lumière des projecteurs du haut niveau sur le fils de Mylord Carthago, il faudra huit mois à Harry Charles pour performer avec lui en Coupe du Monde.

Julien Epaillard débute avec lui en juin 2021 au CSI3* de Cabourg, il accumule dix victoires, dont un extraordinaire doublé lors du CSI5*-W de Madrid. Le duo devait d’ailleurs prendre part à la finale du circuit de Leipzig

en 10 avril 2022. Il n’ira pas : Billabong du Roumois est vendu à la famille britannique Charles. Ce n’est pas une première : les contacts entre l’éleveur et la famille olympiques existent déjà : Harry Charles s’était illustré il y a 3 ans lors des CSIW 5* de Londres et de Genève avec le frère utérin de Billabong, Utrillo du Roumois...

■ ... et Harry Charles Comme l’expliquera Julien, les Britanniques s’engagent à le faire évoluer dans le même

état d’esprit et déferré.

Le jeune cavalier britannique Harry Charles, 23 ans, qui a pris part aux JO de Tokyo avec Romeo 88 semble bien parti pour succéder à son père Peter, champion olympique par équipe aux JO de Londres. Il prend part à sa première compétition avec Billabong en avril 2022 au CSI2* de St Tropez-Grimaud.

Huit mois plus tard, lors du CSI5*-W de La Coruna le jeune Britannique réitère (presque) l’exploit de Julien : il remporte le Grand Prix du vendredi en battant de plus de deux secondes le n°1 mondial Henrik Von Eckermann et Glamour Girl (VDL Zirocco Blue) et finit 2e du GP Longines samedi soir. Il manque en effet au couple deux dixièmes de secondes pour l’emporter ; il s’incline devant l’Allemand Philipp Weishaupt et Coby (Han, Contagio x Escudo 19).

Le jeune prodige préservera Billabong lors du GP Coupe du Monde dominical en engageant un fils de Chacco Blue, Casquo Blue, 3e au CSI5*GCT de Riyadh. Ils ne sont que deux au barrage et le jeune homme s’incline face à l’Allemande Janne Friederike MeyerZimmermann qui conduisait le Bwp Messi V’t Ruytershof, un fils de Plot Blue. Kevin Staut ne démérite pas, 6e avec la Holsteiner Cheppetta, pas plus que Grégory Cottard, 8e avec la fille de Norman Pré Noir, Bibici.

C. Robert

C. Robert et F. Pamart

Clooney 51 a fait ses adieux à la piste à Genève (© CHI Genève/Soraya Exquis)

Billabong du Roumois fait un spectaculaire doublé au CSI 5* de Madrid avec Julien Epaillard

L’économie dans la filière : premiers chiffres 2020-2021

Erick Bossard, Directeur d’Equicer France* partage avec nous les premiers chiffres comparatifs des résultats économiques 2020-2021 d’un panel d’éleveurs de chevaux de sport. Il apparaît que contrairement à ce que l’on pourrait penser le montant total des ventes de chevaux a augmenté en 2021 par rapport à 2020, même si la moyenne du groupe accuse un déficit global.

« Nous avons observé un groupe de 188 dossiers sur deux années, spécialisés sur la filière éleveurs de chevaux de sport. Les moyens de production sont identiques entre 2021 et 2020 aussi bien pour la moyenne que pour le quartile supérieur.

Le montant total des ventes de chevaux a augmenté de 272 000 euros entre les deux exercices avec 455 chevaux commercialisés soit

Moyens de production

Résultats économiques

un prix moyen de 7 640 euros hors taxe. Le quartile supérieur réalise des meilleures ventes avec un prix dépassant les 10 000 euros par cheval.

Le total des produits pour la moyenne du groupe a augmenté de 9 %. Les charges opérationnelles sont en baisse de 2 % par rapport au total des produits. Aucune hausse, ni baisse sensible à relever sur les postes de charges entre les

deux années. L’excédent brut d’exploitation permet seulement d’assurer qu’une partie des annuités d’emprunts. Il est à noter que le quartile supérieur réalise un EBE dix fois supé-

Bilan 2021

rieur à la moyenne du groupe et montre cette année un résultat d’exercice qui est bénéficiaire de plus de 20 000 euros, alors que la moyenne du groupe accuse un déficit. »

(* Equicer : premier réseau de spécialistes de l’expertise comptable et du conseil de gestion pour les professionnels de l’univers du cheval). 2021

Trésorerie et ratios financiers

Produits

Charges opérationnelles

TVA : le combat continue

Près de 200 camions et environ 500 dirigeants venus de toute la France étaient présents le 8 décembre à Paris, sur l’Esplanade des Invalides, pour défendre la sécurisation de la TVA à 5,5% concernant les activités équestres. Quelques avancées mais une issue définitive toujours retardée par le Gouvernement.

■ Une mobilisation qui a surpris jusqu’aux forces de l’ordre Bien décidés à se faire entendre afin que le Gouvernement honore la promesse de 10 ans faite à la profession, les dirigeants de centres équestres ont répondu en nombre à l’appel à la mobilisation nationale lancée conjointement par le GHN et la FFE. Face à l’affluence et malgré les accords de la préfecture, les forces de l’ordre ont tenté de perturber la bonne marche des cortèges motorisés lancés depuis les 5 points d’entrées identifiés aux abords de Paris. Tout le monde a pu finalement rejoindre les Invalides.

■ Un soutien réaffirmé des membres de la représentation nationale Présents aux côtés des manifestants, la Députée Véronique Louwagie (Orne, Les Républicains) et le Sénateur Jean-Pierre Vogel, Président du Groupe Cheval au Sénat (Sarthe, Les Républicains) ont réaffirmé leur soutien plein et entier à voir sécurisé le taux de TVA de 5,5% en ce qui concerne les activités équestres. Les parlementaires des deux chambres déplorent le fait que nos activités soient des victimes collatérales du fonctionnement institutionnel actuellement dégradé.

■ Un rendez-vous à Bercy rassurant mais non conclusif En suspens depuis plusieurs jours, la mobi-

lisation des dirigeants de clubs a finalement permis d’obtenir un nouveau rendez-vous en urgence auprès du Cabinet du Ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire à Bercy. Les Présidents du GHN et de la FFE ont pu à nouveau réaffirmer l’incompréhension et l’inquiétude de la profession à voir le Gouvernement différer la sécurisation du taux de 5,5% de TVA dans une loi de Finances. Bien qu’aucune garantie à court terme n’ait pu être apportée à l’occasion de ce rendez-vous, les membres du Cabinet du Ministre se sont montrés rassurants quant à la position du Gouvernement vis-àvis de l’application du taux de 5,5% de TVA applicable aux activités équestres. Ils se sont engagés à :

• Maintenir les termes de la mesure transitoire concernant le taux de TVA de 5,5% au titre de la mise à disposition des infrastructures sportives ainsi qu’aux prestations de découverte et d’équitation spécifique (scolaires, personnes en situation de handicap).

• Conserver une place pour les activités équestres parmi les items éligibles aux taux réduits en droit français.

• Retravailler dès janvier le chiffrage concernant l’impact de la mesure dont l’analyse par les services de Bercy reste de façon incompréhensible discordante en comparaison avec celle faite par l’IFCE et corroborée par les analyses du GHN et de la FFE.

• Sécuriser la TVA pour les activités équestres dès que la conjoncture le permettra.

• Ils ont dit

Serge Lecomte, Président de la FFE

« Aujourd’hui, nous avons réuni bon nombre de clubs de toutes les régions et avons une fois de plus été reçus à Bercy. À travers cette dé-

marche, nous affirmons une nouvelle fois notre présence et notre volonté d’aller jusqu’au bout dans nos revendications et nos demandes d’avoir une fiscalité adaptée aux centres équestres avec la sécurisation du taux réduit de 5,5 %.

Les promesses se renouvellent à chaque fois, nous resterons vigilants et attentifs. Il est important, en région, que les préfets fassent remonter les mécontentements sur la situation des poney-clubs et centres équestres. Nous avons de nouveau expliqué, et c’est bien compris et entendu, que les activités équestres sont des activités populaires qui touchent plus d’un million de Français et que nous sommes un des seuls sports fiscalisés, les autres étant soutenus par les collectivités publiques.

Je ne vais pas le cacher, je suis déçu, mais nous savions que le Gouvernement ne voulait pas parler de TVA pour ce projet de Loi de finances, ni pour nous ni pour personne d’autre. Nous n’avons pas réussi à dépasser cette volonté de ne pas aborder le sujet, mais le Président de la République, la Première ministre et les ministres concernés se sont engagés, une nouvelle fois comme depuis 10 ans, à aborder ce problème de TVA.

Nous vous remercions tous pour votre mobilisation, votre soutien et allons continuer à nous battre pour obtenir la sécurisation de la TVA à 5.5% pour les activités équestres. Nous ne sommes jamais assez, jamais trop, nous avons besoin de vous tous !”

Philippe Audigé, Président du GHN

« À la suite de cette mobilisation, je tiens à remercier chaque dirigeant impliqué de près ou de loin. Si nous n’avons pas obtenu d’engagement ferme à sécuriser le taux de 5,5% pour les prestations d’équitation dès ce PLF, nous avons tout de même conduit les représentants du Gouvernement à se prononcer publiquement en notre faveur. Les services de Bercy comme de Matignon ont souhaité que le travail reprenne dès janvier. Pour autant, nous poursuivons nos efforts pour que notre sujet reste au cœur du débat législatif de l’actuel PLF. Afin de nous donner les moyens de cette ambition partagée, rejoignez le GHN et participez à la mise en œuvre de votre défense professionnelle. »

Grand National : les gagnants

Les finales CSO et Dressage se sont courues à St Lô début décembre. Alexandra Ledermann/Requiem de Talma ont remporté l’épreuve. Maxime Collard avec l’étalon Kwpn Cupido PB (Pianted Black) signe la meilleure reprise de l’épreuve Pro Elite Libre avec la belle moyenne de 74.890%. Maxime qui disait chercher le bon dosage énergie/sérénité avec le bel étalon noir semble l’avoir trouvé à Saint-Lô ! Elle permet donc à son écurie Ekeep – Sport 2000 de remporter cette ultime étape.

■ Saut d’Obstacles

Mathieu Billot remporte la 15e édition du Grand National. Il n’aurait raté cette finale pour rien au monde. Sa première participation date de 2008, au mois de mars à Ste Mère Église, avec Wiltana Vd Ruitershoeve. Ici il remettait son titre 2015 en jeu. Il était en- gagé dans la Pro Élite avec la jeune Darling de l’Angevine, la fille d’Air Jordan (x Clinton) qui remportait une épreuve du CSI4* d’Equiseine il y a une semaine. C’est également avec elle qu’il s’était imposé dans la Pro Élite de l’étape de Compiègne au mois d’août.

Son palmarès ? Il détient le record de 17 victoires en Grands Prix Pro Elite GP 1m50. Il remporte le circuit en 2012 et en 2015, et maintenant 2022 ; il est 2e en 2017, 3e en 2016, 2018 et en 2019.

1. Ecurie Antares - EBM (Mathieu Billot, Jean Luc Mourier et Alice Laine); 2. Ecurie Ar Tropig (Cédric Hurel, Jérôme Hurel et Dylan Ringot); 3. Ecurie BC Alteo (Alexandre Fontanelle, Alexandra Francart et Matteo Laquet).

Le cross indoor ne put malheureusement se tenir à St Lô cette année, faute de participants. La remise des prix aux meilleurs fut malgré tout réalisée, même si Karim Laghouag, 2e était absent. L’Écurie de Nicolas Touzaint, au sein de laquelle il faisait équipe avec Luc Château et Julie Simonet, l’emporte ; c’est la 9e victoire du circuit pour Nicolas. Son palmarès est en effet impressionnant : il gagne 20 Grands Prix Pro Elite et domine le circuit de 2009, à 2012, ainsi qu’en 2015, 2016, 2019 et 2020 ; il finit 2e en 2008, 2013, 2017 ; il est 3e en 2014 et 2021. Il est toujours resté fidèle au circuit.

1. Ecurie Forestier Sellier - Royal Horse (Nicolas Touzaint, Luc Château et Julie Simonet); 2. Ecurie Equithème - La Gée équipement du cheval (Karim Laghouag, Gwendolen Fer et Noémie Bosc); 3. Ecurie I-Bride - TRM (Mathis Portejoie, Marie Bouchainville et Lucas Brun).

■ Dressage

1. Ecurie Cavalcar (Charlotte Chalvignac, Lana Portejoie et Alexandre Cheret); 2. Ecurie Ekeep - Sport 2000 (Maxime Collard et Léa Grange); 3. Ecurie Le Cadre Noir IFCE (Guillaume Lundy CNE, Pauline Basquin et Loic Devedu).

Rendez-vous en 2023 pour la 16e édition du Grand National FFE – AC Print !

■ Concours Complet

Les écuries CSO gagnantes : Antarès, Ar Tropig, BC Altéo (© FFE/PSV)

St Lô : Joris de Monceaux et Ken Delaumone les meilleurs

53 jeunes étalons de 3 ans, 89 sujets de 2 ans ont fait leurs premiers pas sous l’œil des juges Selle Français, lors des Qualificatives Étalons Selle Français de SaintLô. Le mâle gris Joris des Monceaux (Untouchable, Kwpn et Belya des Monceaux x Mozart des Hayettes, sBs) décroche la première place de la qualificative des mâles de 3 ans. L’étalon est né chez et appartient toujours à Chantal Magdelaine. Ken Delaumone (Armitages Boy, Old et Valentina Jeclai’s x Nippon d’Elle) est le grand gagnant des 2 ans. Bravo à Mathieu Laisney qui présentait les deux champions.

Très belle série que ces 53 étalons de 3 ans, dont deux récoltent une moyenne totale de plus de 17/20, huit totalisent une note de 16 et plus, quatre autres frôlant cette note d’excellence. Le gagnant Joris des Monceaux doit sa note générale (17,24) à l’excellence de chacun des ateliers : plus de 17,

Les 20 premiers de chaque catégorie : 3 ans (Lecture note : Modèle/Saut en liberté/saut monté/Allures - note générale)

: 1. Joris des Monceaux (Untouchable et Belya des Monceaux x Mozart des Hayettes) - Magdelaine Chantal - 17,1/17/17,75/17,25 - 17,24 2. Jet des Forets (Untouchable et Eclipse des Forets x Calvaro) - Scea Paris-Elevage des Forets - 16,4/16,25/18,75/1817,16 3. Jentleman de Belheme (Vagabond de la Pomme et Soudaine du Montet x Windows Vh Costersveld) - Pierre, Laure, Frederic Aimez - 16/16,5/19/16,75 - 16,85 4. J’accuse Boismargot (Qlassic Bois Margot et Rosee de la Haye x Quaprice Boimargot Quincy) - Haras du Bois Margot - 16,2/15,75/17,25/17,5 - 16,58 5. Jukebox de la Cense (Utrillo Vd Heffinck et Ulrieke V D Mispelaere x Skippy Ii) - Scea du Noron - 16/16,75/16,75/17 - 16,5 6. Justice Dela Chapelle (Tornesch et Very Up de la Roque x Kannan) - Scott Smith Show Jumping - 15,3/15,25/18,25/17,75 - 16,37 7. Justinien de Vains (Untouchable et Byzance de Vains x Ogano Sitte) - Haras du Fougeray

que ce soit au Modèle (17,1), au Saut en liberté (17), en saut monté (17,75) ou aux allures (17,25 ). Le deuxième, Jet des Forets, est également fils du Kwpn Untouchable (et Eclipse des Forets x Calvaro) appartient toujours à son naisseur Fabrice Paris. Sa note générale de 17,16 ne reflète que

- 16,2/15,5/17/16,75 - 16,33 8. Jerry de Chivallet (Mylord Carthago et Querie la Goutelle x Lupicor) - Scea Ecurie de Chivallet - 15,8/15,75/17/16,75 - 16,22

9. James Mouche (Deuxcatsix d’Eglefin et Dayana Mouche x Utrillo Vd Heffinck) - Earl Elevage Mouche15,1/16,5/17,5/15,75 - 15,99 10. Jarco du Houlley (Utrillo Vd Heffinck et Sexy Clary x Jadis de Toscane)Luc Siari - 15,5/14,75/17,75/16,25 - 15,95 11. Jasmin de Laume (Ogrion des Champs et Samba de Laume x Allegreto) - Morel Denis - 15,7/15,75/16,25/16,2515,93 12. Jahz des Aulnes (Qlassic Bois Margot et Diva du Mont x Norton d’Eole) - Alexa Hinard 14,9/15,5 18/16,25 - 15,91 13. Just Ice Paese Verde (Cornet’s Prinz et Qualinka Z x Quasimodo Z) - Milena Le Cloirec - 15,9/16,75/16/14,75 - 15,86 14. Jersey de Talma (Vigo Cece - Sf Ecosse de Talma - Sf Canturo - Holst) Talma Stallions/15,2/15,5/16,5/16,5 - 15,78; 15. Jim de Brekka (Emerald Van’t Ruytershof et Elyria de Brekka x Dayton Sitte) - Pierre Le Boulanger14,9/15,75/16,75/16,5 - 15,76; 16. Jehol Bois Margot (Conte Bellini et L’Edition Bois Margot Z x L’Arc de

Duels Anciaume, Leprévost et Briand Chevalier

Ils ont frôlé les 1 800 engagés sur les deux week-ends de leur Meeting d’hiver Jump AEC qui se sont joués à SaintLô au mois de novembre. Du beau monde, de belles victoires, dont voici les plus marquantes.

Le Grand Prix 145 du 1er week-end du Meeting d’Hiver Jump AEC dessiné par Alain Lhopital et son équipe aura été prometteur pour 5 couples barragistes. Timothée Anciaume et l’étalon Bwp de 9 ans New Libero One d’Asschaut (Van Gogh x For Pleasure) s’offrent la 1re place du barrage. Jolie perf’ du couple qui l’an dernier aux mêmes dates finissait 3e du GP ! Il supplante une Penelope Leprevost redoutable, engagée avec la non moins redoutable et prometteuse jument de 8 ans Eyepop Semilly (Diamant de Semilly x Canturo), déjà 3e vendredi sur 1,40 m, qui clôture là une saison d’exception. Pénélope s’y imposait avec Candy d’Elle, la fille de Conrad (x J’ai L’Espoir d’Elle), sous la selle de Michel Robert jusqu’à cet été. Une victoire et deux podiums pour la cavalière et ses chevaux.

Le second week-end c’est le Breton Bernard Briand Chevalier qui s’illustre par deux fois en remportant les deux Grands Prix Pro 1 (1,40 m et 1,45 m) avec la même monture, sa jument Dahna de Ponthual, fille du Hanovrien Goldfever (x Calypso d’Herbiers) qu’il a démarrée à 5 ans. Après une saison que beaucoup pourraient lui envier, cette pépite devrait franchir la saison prochaine sans encombre la petite marche qui

la sépare des cotes à 1,50-1,60 m !

partiellement ses points forts : le saut monté qui reçoit la note rare de 18,75 et les allures : 18.

Le troisième, Jentleman de Belheme, un fils du sBs Vagabond de la Pomme et Soudaine du Montet par le Bwp Windows Vh Costersveld, produit de la famille Aimez de Arques, en Haute Normandie, les

Les classements

Triomphe) - Haras du Bois Margot - 15,2/15,5/15,75/17 - 15,73; 17. Jimbaho des Grevis (Emerald Van’t Ruytershof et Olympe de Coquerie x Heartbreaker) - Mathieu Thomas - 14,8/15,75/17,5/15,5 - 15,67 18. Jeff de la Cour (Emerald Van’t Ruytershof et Cadence de la Cour x Helios de la Cour II) - Earl de la Cour - 15,6/16/16/15 - 15,64 19. Jamaic Farmer (Qlassic Bois Margot et Rhapsody Farmer x Kento) - Lydie Guillou - 16,7/14,5/15/15,25 - 15,63 20. Je t’Aime Semilly (Quabri de l’Isle et Betty Boop Semilly x Diamant de Semilly) - Scea Levallois Richard16,3/15,75/14,5/15,25 - 15,62

2 ans (Lecture note : Modèle/Allures en liberté/Saut en liberté - Note générale) : 1. Ken Delaumone (Armitages Boy et Valentina Jeclai’s x Nippon d’Elle) - Mathieu Laisney - 16,1/17,5 18,25 - 17,24 2. Katoki de Riverland (Catoki et Dirka de Riverland x Action Breaker) - Riverland Scea - 16,5/17/17,75 - 17,1 3. Kasallito des Forets (Casall et Volvic des Forets x Lupicor) - Scea

talonne de peu. Il se distingue par le saut monté, noté 19 par les juges du Selle Français, note rarissime. Deux fils d’Untouchable donc pour les premiers, sans oublier le 7e étalon, soit trois produits parmi les dix premiers. Qlassic Bois Margot compte également trois produits parmi les vingt premiers, tout

Paris-Elevage des Forets - 16,3/16,75/17 - 16,67;

4. Kitoko des Forets (Untouchable et Veleta Normande x Made In Semilly) - Scea Paris-Elevage des Forets - 16,1/16/17,5 - 16,64 5. Kharjo de Scioto (Panama Tame et Diva de Scioto x New Look du Thot) - Johan Viel - 16,5/16,5/16,75 - 16,6 6. Karenzzo de Kreisker (Arezzo Vdl et Team de Kreisker x Contendro) - Marie Xavier - 15,2/17/17,75 - 16,58

7. Kaolin des Ruettes (Silver Deux de Virton et Roirita x Quaprice Boimargot Quincy) - Laurent Lenoury - 15,9/17/17 - 16,56; 8. Kyo de Bieville (Windows Vh Costersveld et Andalie de Bieville x Kannan) - Colette Oursin - 16,5/16,25/16,5 - 16,45; 9. Kentucky de Hus (Comme Il Faut et Qaresse de Kreisker x Diamant de Semilly) - Xavier Marie - 16,1/16/17 - 16,44; 10. Komando de Riverland (Catoki et Calbonny de Riverland x L’Arc de Triomphe) - Riverland Scea16,9/16,5/15,75 - 16,36 11. Kollector Riverland (Dollar du Rouet et Tigresse de Riverland x Quaprice Boimargot Quincy) - Riverland Scea - 15,6/16/17 - 16,24;

12. Kilimandjaro Semilly (Action Breaker et Une

comme l’étalon Bwp Emerald Van’t Ruytershof.

C’est sans surprise qu’avec de telles notes les 7 meilleurs de St Lô prennent la tête du classement provisoire avant l’étape de Saumur.

Du côté des 2 ans, deux sujets récoltent une note générale supérieure à 17, huit une note supérieure à 16, pour les 89 étalons présentés. Ken Delaumone, le fils de Armitages Boy et Valentina Jeclai’s par Nippon d’Elle, présenté par Mathieu Laisney se distingue du reste du lot par l’excellente note de saut en liberté, 18,25. Katoki de Riverland (Catoki et Dirka de Riverland x Action Breaker) n’est pas loin, 17,75 pour ce même atelier. Il est 2e.Troisième, Kasallito des Forets (Casall et Volvic des Forets x Lupicor), à Fabrice Paris, est noté 17. Les deux premiers sont en tête du Championnat après l’étape de Lamballe avant la finale. Les quatorze meilleurs sujets de 2 ans à St Lô font partie des 20 premiers au classement général avant Saumur.

C. Robert

Bel Marocaine x Baloubet du Rouet) - Scea Levallois Richard - 15,7/16/16,75 - 16,18 13. Kador d’Ange (Gentleman d’Eelle et Perle d’Ange x Qredo de Paulstra) - Ecurie de la Souleuvre - 15,4/16/17 - 16,16 14. Kill

Bill des Parts (Armitages Boy et Holly Girl x Padock du Plessis) - Gaec des Parts - 16,1/15,5/16,5 - 16,14

15. Kzar de Reve Semilly (Windows Vh Costersveld et Etoile Dereve Semilly x Diamant de Semilly) - Scea Levallois Richard - 15,9/16,25/16 - 16,01

16. Kerian du Thot (Untouchable et Seduction de la Roque x Kannan) - Earl Elevage du Thot - 15,6/15,5/16,515,94; 17. Klassic des Forets (Qlassic Bois Margot et Flamby des Forets x Contendro) - Scea Paris-Elevage des Forets - 15,9/15,75/16 - 15,91 18. Koh Naka

Valley (Filou de Hus et Bora Bora des Biches x Robin II Z) - Alexandra Millet - 16,2/16/15,5 - 15,88; 19. Kabri Manciais (By Ceira d’Ick et Lavande de l’Isle x Urbain du Monnai) - Denis Hubert - 15,5/15,25/16,5 - 15,85

20. Kannan du Gue (Kannan et Capsule du Gue x Diamant de Semilly) - Scea Paris-Elevage des Forets15,3/15,5/16,5 - 15,82

Java Blue : celle qui ensorcelle

Championne de Normandie des pouliches de 2 ans, Java Blue récidive en remportant cette année le titre des femelles et hongres de 3 ans.

Née chez Patrick Blouet à Baudre, près de Saint-Lô, choyée par Flora Zanello, Java Blue avait changé de main à l’issue du championnat. Elle est, depuis, la propriété d’Olivier Hue. Java Blue est une fille de Cornet’s Prinz et Toscana Blou par Oldmaster de Riverland.

chevaux, femelles et hongres de 3 ans au Pôle Hippique de Saint-Lô, Java Blue s’est imposée. Pour l’occasion, de nombreux marchands s’étaient donné rendez-vous. Dans un contexte commercial favorable, outre des ventes immédiates, de nombreux contacts ont été noués.

Dès la mi-décembre et jusqu’à fin février, avec le soutien des départements de la Manche, du Calvados et de partenaires privés, les Pôles de Saint-Lô et Deauville, accueillent, en alternance, les épreuves de la 3e édition du « succesfull » « New Tour » dédié à la valorisation des jeunes chevaux.

Pour Bernard, la victoire de vendredi est double, comme il l’explique : « Victoire de Dahna de Ponthual dans la vitesse Pro 1 140. Nous devançons de 2 centièmes un cheval issu de l’élevage familial, Aragon la Garette Z, commercialisé à 8 ans, il est désormais monté par Axelle Lagoubie. » C. Robert

Les classements

17-20 novembre

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Penelope Leprevost/Candy d’Elle; 2. Konstantin Van Damme/D’Jinto de Lescale; 3. Penelope Leprevost/Eyepop Semilly.

GP Pro 1 (1,45 m) : 1. Timothee Anciaume/New Libero One d’Asschaut (0+0 et 35’’10); 2. Penelope Leprevost/Eyepop Semilly (0+0 et 35’’86); 3. Valentin Besnard/Diamantina Beaufour (0+4 et 35’’37).

24-27 novembre

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Bernard Briand Chevalier/ Dahna de Ponthual; 2. Axelle Lagoubie/Aragon la Garette Z; 3. Axelle Lagoubie/Chistera Mail.

GP Pro 1 (1,45 m) : 1. Bernard Briand Chevalier/ Dahna de Ponthual (0+0 et 34’’72); 2. Clarance Gendron/Azura Z (0+0 et 35’’03); 3. Arthur Le Vot/Divine de B’Neville (0+0 et 35’’70); 4. Alexis Deroubaix/Castel du Plessis (0+0 et 36’’79).

Au terme d’un marathon de deux jours qui rassemblait 306

TexteetphotosJeanBougie

Le Palmarès, il vous est proposé, non pas sous forme de classement général, mais par session des 4 demijournées, avec en exergue le podium des 3 premiers.

1. Java Blue Moyenne 17.45

2. Jasmine du Bois Moyenne 17.36

3. Jordania Semilly 17.07

Les meilleures notes sont :

Modèle Jasmine du Bois 18.20

Saut en Liberté : Java Blue 17.75

Allures Montées Jalisca de l’Abbaye et Jaisalmer du Parc 17.75

Saut Monté : Jordania Semilly 19.00

(Lecture notes Moyenne - Modèle/Saut en liberté/ Allures montées/Saut monté). Mardi 22 novembre matin - 62 Chevaux

1. Jelka de la Cour (Casall et Dynamite de la Cour par Hélios de la Cour II) à Jean-François Couétil de Moyon (50) - 16.40 - 16.00/16.50/16.75/17.00;

2. Jasmine Minotiere (Balou du Rouet et Bécane Minotière par Quaprice Boimargot) à Stéphane Allain de Souleuvre en Bocage (14) - 16.36 - 16.20/17.50 (Meilleure note)/15.50/15.25; 3. Jackson Desmac (Topinambour et Reine Marco Pondi par Darco) à Yoann Lebouteiller de Saint-Lô (50)16.20 - 16.70 (Meilleure note)/15.00/16.75/16.75.

Aux allures montées, la meilleure note est pour Jouvence du Grand Pre (Delstar Mail) avec 17.25 et au Saut monté pour Junior Manciais (Mylord Carthago), Jubaya de Brenus (Qlassic Boimargot) et Jumper Longane (Echo Longane) avec 17.00.

Mardi 22 novembre après-midi - 90 Chevaux

1. Java Blue (Cornet’s Prinz et Toscana Blue par Oldmaster de Riverland) à Olivier Hue de Mortain (50) - 17.45 - 17.30 (Meilleure note)/17.75 (Meilleure note)/17.50/17.00; 2. Jalousie du Bidou (Fahrenheit de Vains et Galathéa de Blondel par Lauterbach) à Charles Hubert Blin de Formigny la Bataille (14) - 16.88 - 16.50/17.00/16.75/18.25 (Meilleure note); 3. Jamel A des Forets (Contendro et Licorne des Forêts par Voltaire) à Fabrice Paris de Couvains (50) - 16.64 - 16.60/17.00/16.50/16.00.

Aux allures montées la meilleure note revient à Jalisca de l’Abbaye (Ekano DKS) avec 17.75, qu’elle partage avec Jaisalmer du Parc (Casall).

Mercredi 23 novembre matin - 66 chevaux

1. Jordania Semilly (Ekano DKS et Zarina Velvet par Heartbreaker) à Richard Levallois de Couvains (50) - Notes : 17.07 - 17.30 (Meilleure note)/16.50/16.50/19.00 (Meilleure note); 2. Java

Tame (Diégo Tame et Evira Tame par Quartz du Chanu) à Denis Brohier de Saint-Côme du Mont (50) - 16.79 - 16.40/17.50 (Meilleure note)/17.00 (Meilleure note)/15.75; 3. Jirandole du Mesnil (Filou de Hus et Girandole par Bill de Baugy) à Jean- Luc Lebourgeois de La Lucerne d’Outremer (50) - 16.42 - 16.50/17.25/15.75/15.00.

Mercredi 23 novembre après-midi - 88 chevaux

1. Jasmine du Bois (Eldorado d’Elle et Canelle du Bois par Keops Saint-Lois) à Alain Goffinet de Sainte-Cécile (50) - 17.36 - 18.20 (Meilleure note)/17.00/16.75 (Meilleure note)/16.25; 2. Jtadore des Fontaines (Oscar des Fontaines et Osana du pré par Le Tot de Semilly) à Julie Notteau de Bourg Saint Léonard (61) - 16.8217.70/17.25/15.50/14.75; 3. Jazz Mouche (Dollar du Rouet et Sigma Mouche par Papillon Rouge) à Julien Bellet de La Mouche (50) - 16.6917.10/17.00/15.75/16.00.

Au Saut en liberté, les meilleures notes sont pour Jelka Mouche (Excalibur de la Tour Vidal) et Jolidam des Fontaines (Oscar des Fontaines) avec 17.50 et au Saut Monté, pour Joly de la Chatre (Ogrion des Champs) avec 17.75.

Joris des Monceaux (Untouchable, Kwpn et Belya des Monceaux

x Mozart des Hayettes, sBs) appartenant à sa naisseuse Chantal Magdelaine remporte les 3 ans (© Les Garennes)

Ken Delaumone (Armitages Boy, Old et Valentina Jeclai’s x Nippon d’Elle) est le grand gagnant des 2 ans (© Les Garennes)

Bernard Briand-Chevalier/Dahna de Ponthual

Une saga contemporaine

Totalement aux mains des privés depuis les années 2010, l’étalonnage a beaucoup évolué au cours de cette dernière décennie.

Selon une récente étude de l’IFCE, 9063 étalons étaient en activité en 2020. 6349 (70%) d’entre eux sont stationnés en France et 2174 (30%) à l’étranger. 90% des

Quand avez-vous com mencé à vous intéresser aux étalons et pourquoi ? « Le premier étalon auquel je me suis intéressé s’appelait Turner, un Pur-Sang par Tiepoletto. C’était en 1966 j’avais 13 ans, c’était mon père qui s’en occupait, c’est mon premier souvenir. C’est un des pre miers étalons privés dans la région de St-Lô.

A l’époque c’était encore la monte naturelle comme chez les Pur-Sang aujourd’hui, c’était le bon temps. Il n’y avait pas d’insémination artifi cielle.

J’ai commencé à en faire mon métier en 1984, quand on a créé Equitechnic qui était la première société à congeler de la semence, je me suis mis à faire du courtage de saillie ».

Comment avez-vous dé veloppé cette activité et où en êtes-vous au jourd’hui ?

« Equitechnic c’était avec Éric Palmer qui avait mis au point la technique pour l’INRA et Pierre Julienne qui gérait le Haras des Cruchettes dans lequel les étalons venaient l’hiver. On congelait leur semence et moi je me suis très vite occupé du côté commer cial c’est-à-dire de recruter des étalons. Puis recruter des centres pour pratiquer l’insémination arti ficielle. On est allés dans tous ces centres pour expliquer aux éleveurs l’intérêt et les bienfaits de l’insémination artificielle. Entre 1984 et 1988 c’est une technique qui s’est développée, on est passés de rien du tout à à peu près une soixantaine de stations-haras privés. Les Haras Nationaux aussi à ce moment-là ont mis en place de la semence congelée. Ça a été le début du lancement de cette technique.

En 2002, le fait que les Haras Nationaux allaient un jour ou l’autre arrêter leur activité devenait de plus en plus évident, j’ai décidé d’essayer de grandir. Je ne pouvais pas grandir tout seul, on a alors fait le Groupe France Elevage (GFE) qui était une association d’éleveurs qui ont mis en commun leurs moyens pour acheter et louer des étalons. Aujourd’hui le GFE travaille avec deux centres pour congeler et un peu plus de 300 centres d’inséminations dans toute la France ».

Parlez-nous de l’évolution du commerce de la semence

« C’est une longue histoire mais au tout début la principale barrière du développement de la semence congelée, c’était la confiance des éleveurs dans la technique. Donc très vite on leur a proposé une assurance qui leur remboursait tous leurs frais si la jument n’était pas pleine. Et ils ne payaient la saillie que quand la jument était pleine.

Pour cette raison, on confiait en général beaucoup de paillettes aux centres d’insémination qui les géraient, ils inséminaient les juments et ils nous renvoyaient à la fin de la saison les stocks de semence qui n’avaient pas été utilisés. Ça c’était la démarche commerciale des Haras Nationaux et ça a été aussi la nôtre au départ avec Equi-

moins actifs réalisent 20% des saillies tandis que les 10% des plus actifs se partagent le reste. Le chiffre d’affaires généré par ces ventes en filière sport est estimé à 15 millions d’euros pour un cheptel d’un peu plus de 20 000 juments saillies.

Le positionnement de la France parmi les meilleurs

pays producteurs de chevaux performers, selon la même étude, génère une activité dynamique sur la scène du commerce international de chevaux élite dans plusieurs disciplines (en particulier en endurance, CSO, CCE). Le départ de ces élites rend parfois compliqué l’évaluation génétique des reproducteurs. En effet,

Arnaud Evain, président du Groupe France Elevage

mère émeut son produit dans son ventre. Puis l’éducation se poursuit dans l’accompagnement des cinq premiers mois de la vie du poulain qui les passe avec sa mère. Elle va lui inculquer, entre autres savoirs, un mode de rapport avec l’homme. Il y a des comportements que la main de l’homme arrive à corriger mais d’autres restent pour toujours. Les chevaux émotifs dont l’émotivité a été cultivée par celle de la mère resteront émotifs plus que la moyenne pendant toute leur vie. C’est important ».

Pas seulement si son grand-père a fait du show-business, mais lui : ce qui nous paraît être ses points forts, ses points d’intérêts et éventuellement ses limites. Après l’éleveur fait la même chose avec sa jument, il se retrouve avec le choix entre 2-3 étalons et là seulement il peut laisser parler son intuition. Après l’hésitation de dernière minute, il faut y aller au feeling ».

Qu’est-ce qui fait qu’un étalon est ou n’est pas à la mode ?

technic. Aujourd’hui avec le GFE on continue à pratiquer de cette manière-là, mais en parallèle s’est développée une autre méthode qui consiste à vendre les semences. Donc vous avez des étalonniers qui proposent aux éleveurs de vendre 2,3,4 paillettes et puis s’ils n’ont pas de résultats tant pis pour eux, s’ils en ont tant mieux pour eux. Nous on n’est pas très fans de cette méthode-là parce que personne n’est capable de garantir la qualité d’une paillette. On ne peut pas voir la différence entre une paillette qui contient du sperme qui va être de bonne qualité ou une paillete qui contient du sperme qui va être de moins bonne qualité. Vu de l’extérieur dans l’azote on ne peut pas la voir la différence. Donc la seule manière de rassurer le client c’est de lui dire qu’il ne paiera que s’il a un poulain. Maintenant ce n’est même plus si elle est pleine c’est quand le poulain naît, selon la formule « poulain vivant ».

Culture

La connaissance des origines : un long périple dans l’histoire des familles de la voie mâle, Racontez.

« Choisir un étalon c’est choisir un pedigree, une génétique, et des caractéristiques. La connaissance des origines, voie mâle comme femelle permet de rapprocher les caractéristiques de la génétique. Et c’est intéressant de connaître la génétique et la manière dont tel ou tel étalon a reproduit, ce qu’il a transmis, etc. Pour voir si son descendant qui serait candidat étalon a les caractéristiques intéressantes liées à sa génétique. Donc la

connaissance de la voie mâle c’est le fait de savoir ce que les étalons apportent et transmettent. On a écrit un livre il y a une dizaine d’années qui s’appelle « The European Stallion Families » qui retrace la généalogie de tous les étalons en Europe jusqu’au milieu du 19e siècle. Et on s’aperçoit que tous les étalons ont des ancêtres Pur-Sang communs. A partir de là, chaque grand reproducteur a transmis des caractéristiques et de temps en temps vous entendrez quelqu’un dire « Tiens ce fils de Jalisco qui était lui-même fils d’Alme, il me rappelle un peu Alme ». En cela la connaissance des lignées mâles permet de reconnaître ces signeslà. Et la connaissance de la lignée maternelle est largement autant sinon plus importante ».

Est ce qu’il existe des chiffres ou des études qui prouvent que tel ou tel cheval va transmettre tant de pourcentage de ses performances, qualités ou défauts à son poulain ?

« Là il faudrait aller un peu se promener sur « haras Sire » qui donne beaucoup de réponses sur une science connue chez les autres animaux et à laquelle on commence à s’intéresser fort dans le cheval qui s’appelle la génomique, qui est l’étude du génome. Elle permet de regarder éventuellement de quelles caractéristiques un étalon est porteur. Aujourd’hui on mesure sa valeur génétique au début par un pronostic grâce à son pedigree. Ensuite on y ajoute ses performances, et après on ajoute l’information qui permet vraiment de mesurer la valeur génétique d’un reproduc-

teur : la qualité de ses descendants. Sur ces trois phases, les gènes ont prédit leur valeur d’après leur pedigree et leurs prédispositions naturelles : morphologie, manière de se déplacer, manière de sauter, etc. Ce sont les paramètres que l’on utilise pour mettre un jeune étalon en route. Après cela pendant qu’il fait ses premiers poulains il fait du concours et ça permet de vérifier si ses qualités fortes d’une part lui servent pour être performeur en concours, et d’une autre part s’il les transmet à ses descendants. Par exemple si un étalon a comme qualité forte d’avoir une grande foulée de galop, mais que celle-ci n’est pas transmise à ses descendants, ce n’est pas intéressant. A la fin, au bout de 10 ou 15 ans de reproduction on sait mesurer la performance de ses descendants. Donc on sait dire si un étalon transmet plus de qualités qu’un autre pour faire du concours hippique par exemple ».

Du coup pour ce n’est pas suffisant la connaissance de la voie mâle ? Il faut s’intéresser aussi aux lignées maternelles ? « Il faut s’intéresser à la lignée femelle d’un mâle parce qu’elle fait comprendre certaines de ses caractéristiques. Il faut surtout s’intéresser à la lignée femelle quand on fait un accouplement en sachant que beaucoup des paramètres du tempérament, qui sont importants pour faire de la compétition, sont liés à ce qu’on appelle l’épigénétique c’est-à-dire à une transmission d’une génération à l’autre, non par les chromosomes mais par l’éducation maternelle. Cette éducation maternelle commence dans la vie intra-utérine : ce qui émeut la

Détecter les nouveaux sires : intuition ou méthode ou les deux ? « Je me méfie beaucoup de l’intuition. L’intuition c’est ce qui fait que l’éleveur à la fin va choisir un de nos étalons pour le mettre avec sa jument mais ça vient à la fin d’une phase de réflexion. Choisir un étalon c’est d’abord observer. C’est mesurer le plus objectivement possible ses caractéristiques, mesurer ses qualités et ses défauts, faire le bilan en se demandant si les qualités fortes qu’il présente permettent de compenser les défauts. Puis enfin de regarder les premières générations de poulains pour voir dans quelle proportion il transmet qualités et défauts, et décider si on continue à l’utiliser ou pas. Nous faisons énormément d’observation sur les étalons et dans nos catalogues du GFE on rapporte toutes ces observations à l’éleveur en disant : « Voilà il va un peu améliorer l’élégance de la tête, il va un peu améliorer la taille, il ne va pas beaucoup améliorer la technique des antérieurs mais il va beaucoup améliorer le respect ». Et on fait la balance des raisons qui font qu’on l’a pris comme étalon.

« A la mode et intéressant, ce sont deux choses différentes. Pour être à la mode il faut avoir fait une belle performance ou avoir un poulain qui a fait une belle performance. Ça crée les effets de mode. L’effet de mode permet de faire le prix de la saillie. Ce qui fait l’intérêt de l’étalon c’est la transmission de ses caractéristiques fortes et utiles. Après l’effet de mode il justifie un prix de saillie plutôt que d’un autre. L’effet de mode est par essence éphémère, pour être à la mode c’est un travail en continu. C’est tous les ans qu’il faut revenir à la mode ».

La collection 2023 est en route. Quoi de nouveau chez vous ?

« On est en train de regarder ce qui se passe avec les jeunes et les futurs reproducteurs. On va avoir un lot de 7 ou 8 jeunes étalons qui ont fait les finales des 4-5 ans et qui vont faire les finales des 2 et 3 ans. Dans les vieux chevaux pour l’instant on a un cheval qui s’appelle Apardi qui est un peu notre grosse recrue de l’hiver pour le moment. Et puis on regarde du côté des jeunes, tout ça va se dessiner vers la mi-décembre à peu près ».

Le GFE réinvente la PAM

Le Challenge de la Prime aux Naisseurs (PAM) orchestré par le GFE pendant le CSI de Saint-Lô a permis de récompenser 11 éleveurs :

Vainqueur du Grand Prix 4* avec Julien Épaillard, Caracole de la Roque réalise un triplé et permet au Haras de la Roque d’empocher 3 fois le montant maximal. Bibici se classe par deux fois sous la selle de Grégory Cottard et offre deux primes à son naisseur Daniel Millet (60).

Dans le Grand Prix CSI4*, les éleveurs d’Indre et Loire ont la part belle avec la 2e place de Bise des Bardellières née chez Martine Choisie avec Maëlle Martin et la 3e place de Best Of Iscla né chez Guy Duchamp avec Nicolas Layec.

Dans le Grand Prix CSI2*, Catchar Mail est 1er cheval Français sous la selle de Ed-

ward Levy et permet à Bernard Pierre Lecourtois (61) de remporter la prime offerte au vainqueur. La fille de Kannan Estia de Denat née chez Anne et Thierry Clausse (16) est 2e avec Laurent Goffinet, Eve d’Ouilly récompense Alexandra Lebon (14).

Mention spéciale pour les produits de Air Jordan avec la victoire associée à Mathieu Billot de Darling de l’Angevine née chez Majorie Binet Feron (14) et à Delph de Denat avec Roger-Yves Bost, qui à l’image de sa soeur utérine rapporte une 2e prime à l’Elevage de Denat (16). Bulgarie d’Engandou née à la SARL d’Engandou et Domaine de Fleyres (31) complète le podium sous la selle de Nicolas Layec. Sont également récompensés Daniel Laborde (95) grâce à Valou du Lys et Sylvain Leroux (74) grâce à Bagatelle de Granlieu.

Emu aux larmes Arnaud Evain avec son champion des 7 ans Falco de Hus (© ER)

du business de la semence

la traçabilité des performances des chevaux français élite exportés n’est pas optimale actuellement et nécessite d’adapter l’indexation en intégrant les informations de performances sous couleurs étrangères, qui sont à ce jour à aller chercher manuellement et qui ne concernent que les performers principaux dans les

Quand avez-vous commencé à vous intéresser aux étalons et pourquoi ?

« Nous avons un parcours un peu particulier car on fait les montes en main, les montes naturelles. On a commencé il y a une vingtaine d’années parce qu’on a compris que certaines juments ne correspondaient pas aux inséminations artificielles. Donc on a pris un étalon, Dauphin de Savinia, un bon Selle Français. On pensait faire 4-5 juments. C’est-à-dire les nôtres et celles d’amis et finalement il en a fait 45 la première année. On a compris qu’il y avait une demande. On a augmenté tout doucement, maintenant on tourne avec étalons chevaux, et trois étalons poneys.

On fait environ 250 juments par an, selon les années avec un suivi sanitaire sérieux. Par moment on a 75 juments sur une surface de 100 hectares. Paul est inséminateur.

Nous élevons depuis plus de 40 ans. Mon mari, maréchal ferrant, avait un centre équestre et moi j’étais cavalière ».

La connaissance des origines : un long périple dans l’histoire des familles de la voie mâle, Racontez.

« Le plus important c’est la voie femelle. Maintenant avec l’insémination artificielle, je crains qu’on vienne trop vers les mêmes étalons. Par exemple, les Selle Français étaient de très bons chevaux à l’origine, maintenant tout le monde a du Kannan ou du Diamant, il faut élargir un peu ces origines. Il y a au moins 500 naissances du même étalon par an et je trouve que ce

races SF et AA, seuls identifiés sur les listings de la FEI.

A l’aube de la nouvelle saison de monte, nous allons publier une série de portraits des étalonniers français qui oeuvrent sur le marché intérieur comme à l’international. Pourquoi, comment, avec quels moyens exercent-ils ?

Prochaine

Beth et Paul Loisil (Haras de la Claise)

n’est pas une très bonne chose ».

Est-ce suffisant (la connaissance de la voie mâle) ou faut-il s’intéresser aussi aux lignées maternelles ?

« Non. Même si on est étalonniers tous les deux et qu’on veut bien mettre les étalons en valeur, je crois que les souches femelles sont plus importantes que celles des mâles. Mais ce n’est que mon avis personnel. Je crois que c’est la mère qui apporte un peu plus de génétique à son poulain. Quand le poulain est élevé par la mère, une partie du comportement lui est transmis. Maintenant avec les transferts d’embryons, on voit beaucoup plus rapidement les résultats du côté femelle ».

Détecter les nouveaux sires : intuition ou méthode ou les deux ?

« Souvent, on prend des étalons performeurs qui sont en fin de carrière sportive, parce que pour faire la monte en main, un jeune cheval c’est compliqué. D’autant plus qu’il faut qu’il soit sur place, alors s’il sort en concours… Quand on en sélectionne un on regarde tout, les performances, la production, le modèle, la locomotion et le caractère. On est un peu différents. On ne regarde pas seulement le cheval qui saute. On a gagné les championnats de Francfort trois fois et je me dis que ce n’est pas parce qu’on est meilleurs que les autres mais plutôt parce qu’on fait de la monte naturelle, ce ne sont pas des paillettes ».

Qu’est-ce qui fait qu’un étalon est ou n’est pas à la mode ?

« Beaucoup de publicités. Je crois que la mode en France c’est de passer très vite aux nouveaux jeunes étalons. Bien sûr il y a les chefs de race comme Kannan, Diamant ou Cornet. Mais il y a énormément d’étalons sur le marché, beaucoup ont été approuvés à 2-3 ans, Le Studbook Selle Français essaie d’aller vers ces jeunes étalons. Quand ils sont aussi jeunes c’est difficile d’imaginer la valeur de la production. Il y a beaucoup d’étalons qui pour moi ne sont pas de mauvais chevaux mais qui ne sont peutêtre pas chez les gros étalonniers comme le GFE ou France Étalon, ce qui fait qu’ils font peu de juments donc pas beaucoup de résultats. De très bons étalons sont passés à côté à cause de ça. Puis, pour qu’un étalon soit reconnu bon, il faut qu’il saillisse de bonnes juments, que les produits soient correctement mis en valeur dans les mains de bons cavaliers. Ce n’est pas que le père et la mère ».

La collection 2023 est en route. Quoi de nouveau chez vous ?

« Il y a un nouvel étalon qui va arriver mais il n’est pas encore là donc je ne veux pas en parler. Nous aurons quatre sires dont un des meilleurs poneys Français de Selle qui arrive : Usandro Tilia Derlenn. C’est celui qui saillit le plus depuis maintenant 3 ans ».

Rencontre avec Arnaud Evain, le patron du puissant GFE et Paul et Beth Loisil qui ont fait de la monte en main leur spécialité au cœur du Berry.

série, Bernard Le Courtois (Brullemail) et Juliette Mégret (Ibreed Agency).

Etienne Robert

Propos recueillis par F. Pamart

Paul et Beth aux championnats de France des foals à St-Lô

Bernard Lecourtois touche la prime aux naisseurs pour Catchar Mail (© Pixels Events)

Imaginé, initié et mis en œuvre en 2021 dans un contexte difficile par l’association des éleveurs de chevaux de sport de Normandie, le New Tour se remet en selle pour la 3e année consécutive. Le seul circuit d’hiver de saut d’obstacles éducatif en indoor, dédié à la formation, à la valorisation

et à la commercialisation des jeunes chevaux s’installe désormais durablement dans le paysage de la filière équine régionale.

Il se déroulera, au cours de 7 étapes, alternativement à Saint-Lô et Deauville entre le 16 décembre 2022 et le 23 février 2023.

Au cours de la présentation de l’édition 2023 dans les locaux du

Le New Tour revient

département du Calvados, tour à tour, Madame Gady-Duquesne et Monsieur Agnès, l’une et l’autre responsables de la filière équine dans les départements du Calvados et de la Manche, ont salué l’initiative et la persévérance des bénévoles de Cheval Normandie dans la conduite de ce circuit.

Les deux élus ont rappelé l’action symbolique que constitue le soutien au New Tour dans l’ensemble du plan cheval 2022/2028 que le département vient tout juste d’élaborer et se félicitent que les idées novatrices de Cheval Normandie poussent la collectivité qu’elle représente à en avoir également. L’aide financière de la Manche comme du Calvados à l’opération, souligne que tous deux parlent d’une même voix tant en ce qui concerne le cheval que d’autres domaines, souhaitant que le mouvement s’amplifie et que les liens s’élargissent.

José Devaux, de Cheval Normandie, avant de présenter plus en détail le circuit, rappelle que le New Tour s’inscrit dans une vision à long terme et que, dans le monde associatif, le plus grand défi est de durer. Il ne manque pas d’ajouter qu’aux côtés des collectivités, de nombreux partenaires privés prolongent le soutien qu’ils ont apporté depuis sa création. L’administrateur de Cheval Normandie constate l’attractivité croissante

du circuit, eu égard aux demandes émanant en particulier de Bretagne et de la Région parisienne.

■ 7 Dates - 2 Finales retransmises en « Live »

• Saint-Lô : 16 décembre, 18/19 janvier, 8/9 février, Finale-22/23 février

• Deauville : 11/12 janvier, 25/26 janvier, Finale 15/16 Février

■ Attractivité commerciale La présence de nombreux courtiers et marchands, tant français que venus des pays voisins, suffit à prouver l’intérêt commercial du circuit. José Devaux atteste que lors du circuit 2022, un courant financier d’environ 800 000 € a pu être évalué. Par ailleurs, grâce à la

PAYS DE LA LOIRE

Reynald Angot et Chrome d’Ivraie en seigneurs

Fulgurante victoire du couple Reynald Angot et Chrome d’Ivraie dans le GP Pro Elite 1,50m du Grand National du Mans le dimanche 20 novembre : près de 3 secondes de mieux ! Reynald remportait le matin la Pro 1 Grand Prix 1m40 avec Vendôme d’Anchat*HDC. Les deux autres moments forts du week-end sont pour les filles : Alice Vancrayelynghe/Dior Ter Klomp Z le vendredi et Axelle Lagoubie/Chistera Mail samedi. Récit d’un week-end passionnant et foisonnant !

Le Mans était le dernier rendezvous de la saison 2022 avant la finale des 2 et 3 décembre au Pôle Hippique de Saint-Lô (50). Philippe Rossi et ses équipes ont frôlé les 2 000 engagés autour de 50 épreuves. Trente-six couples se sont élancés dans cette 15e Pro Elite Grand Prix 1m50 dessinée comme chaque année par Grégory Bodo, qui officiait il y a 15 jours du CSI5*W de Lyon (69) et orchestrera le CSI4* de Rouen (76) la semaine suivante.

Parcours de haute tenue : seuls quatre couples disputeront le barrage. Reynald Angot repart avec ses deux chevaux engagés : Chrome d’Ivraie et Untouchable Gips*HDC, 5e vendredi. Jean-Luc Mourier/Kielekoo van T et L et le cavalier du Vulsain, David Gonzalez Herrera/ Vackanda de Lojou déjà très en forme dans la Pro 1 Grand Prix 1m45 de vendredi sont les deux autres couples à disputer chèrement la victoire.

Ils sont les premiers à s’élancer, Rey-

nald Angot et Chrome d’Ivraie, cet étalon anglo-arabe auquel croyait tant son frère Florian lorsqu’il l’acheta à ses tout débuts, fils du Sf Jarnac et Loa de Petra AA par Tigris AA, l’année de ses cinq ans, et qui passa le flambeau à Reynald au mois de mai seulement : 36’’34 ! David Herrera Gonzalez, déjà 5e de l’étape de Mâcon Chaintré (71) au mois de septembre, va malheureusement à la faute, en 40’’99. De retour sur la piste avec Untouchable Gips*HDC, Reynald va manquer de réussite, 4 points tout comme le dernier couple à partir, Jean Luc Mourier avec un chronomètre de 39’’20.

Seul double sans-faute de l’épreuve, Reynald remporte donc cette épreuve avec Chrome d’Ivraie. Jérôme Hurel, vainqueur de ce Grand Prix en 2014 et ambassadeur de l’écurie Ar Tropig, est quant à lui pénalisé d’un point de temps dépassé avec Elektra du Val Henry, sa fille de President, 8 ans seulement il est vrai ; il est 5e Romain Bourdoncle sera malchanceux également avec l’étalon Dali d’Elle (L’Arc de Triomphe), fautif sur le dernier obstacle du parcours.

Jean-Luc Mourier classe quant à lui son deuxième cheval, sa Bwp grise Latina G (Der Senaat 111), à la 7e place alors que Pierre Louis Darbary est le dernier appelé à la remise des prix avec sa fille de Jumpy des Fontaines, Vanille de Launay. Les étapes sont ainsi toutes courues pour cette 15e édition du Grand National FFE - AC Print. Place à la Finale dans 15 jours à St Lô, couplée avec la finale de Dressage et le cross indoor.

■ Alice Vancrayelynghe/ Dior Ter Klomp Z Vendredi c’est sur la Pro 1 Grand Prix 1m45 que s’est jouée la première épreuve qualificative au Grand Prix dessinée par Grégory Bodo. Des 32 partants onze couples repartent au barrage. C’est Alice Vancrayelynghe avec l’étalon qu’elle monte depuis 2020, Dior Ter Klomp Z (Diamant de Semilly x Corofino, Holst) qui réalise le double sans faute le plus rapide de ce barrage en 38.18 secondes. Belle opération du couple : il s’agit de leur première victoire sur des cotes à 1,45 m.

La cavalière devance de seulement

quelques centièmes Jean-Luc Mourier et son Bwp Kielekoo van T et L (Carabas Vd Wateringhoeve), redoutable d’efficacité et Jérôme Hurel, engagé avec le jeune Elios du Marais (Kannan x Lamm de Fetan), qui tâte du 2 et 3* depuis le mois de juin avec une réussite qui augure une belle carrière internationale. Dernier des doubles sans-faute, l’Aquitain Sébastien Bourlot et Darlany du Bois, un fils de Malito de Reve né chez Alain Goffinet, 3e du GP Pro 1 de Royan 8 jours plus tôt. Reynald Angot joue la vitesse avec le récent gagnant d’un GP du CSI5*W de Lyon, Untouchable Gips HDC (Portofino 46), et gagne quatre centièmes de seconde, mais ce sera au prix d’une barre au sol ; il est 5e

■ Axelle Lagoubie/Chistera Mail samedi

Axelle Lagoubie remporte la vitesse 1,45 m, seconde qualificative au Grand Prix dominical avec une Chistera Mail très réactive au rythme appuyé, qui prendra plus d’une seconde au deuxième. Cela face à 43 adversaires et non des moindres, et sur un parcours difficile signé Grégory Bodo, qui provoquera 5 abandons, et dont sortiront indemnes seulement cinq couples. Belle performance pour ce couple dont c’est la première victoire sur ces hauteurs.

Alexandra Francart, rafle les 2e et 3e places, 2e avec la 8 ans Eve d’Ouilly, fille de Qlassic Bois Margot, qui touche de près la victoire il y a un bon moment et sa jument de tête Betty du Prieuré (Doremi, Bwp). Les derniers sans faute sont signés Clement Cozien avec son vieux complice, létalon de 16 ans Cardamome (Cassini I) et Youri Trotereau avec Carina Eda (Conthargos), jument westphalienne qu’il a débutée à 5 ans et qui réalise une excellente saison, comme en atteste sa 9e place dans le Grand Prix du CSI3* de Canteleu.

C. Robert

retransmission en direct des deux finales, tout autant qu’au bénéfice de l’espace dédié, pendant les épreuves, outre les échanges commerciaux, de nombreux contacts se nouent.

■ Un cavalier en parle Alexis Gautier, double Champion de France, coach reconnu évoque son expérience du New Tour : « C’est devenu un outil indispensable. Il a vraiment fait avancer le déroulement de la formation des jeunes chevaux, les plus jeunes en particulier. Il nous permet, entre deux, de nous rendre compte et de comparer l’avancement du travail hivernal. Par ailleurs, il active sérieusement le commerce et plus spécialement avec le Bénélux. »

■ Les épreuves

Elles sont, selon le règlement de la SHF ouvertes aux chevaux de 4 à 6 ans ainsi qu’aux poneys de toutes races. Les chevaux de 7 ans pourront également effectuer des tours de travail selon un processus d’engagement spécifique. Les pistes seront, afin de proposer des options plus larges, construites par quatre techniciens différents : Yoann Lebouteiller, Alain Lhopital, Michel Barbey et Vincent Mollard.

et Informations

Contact

Cheval Normandie 02 33 57 79 31 ou 07 61 30 79 31 contact@cheval-normandie.fr José Devaux - 06 60 56 28 69 Yoann Lebouteiller 06 11 28 15 55

QUALIFICATIVE 2-3 ANS - SAUMUR (49) 22 NOVEMBRE

Kheops du Cèdre est le grand gagnant des 2 ans. Ce fils de Luigi d’Eclipse (Catoki) et Quivas Ducas SF (Gipsy de St Martin SF) est né chez Claudie Avenet, en Indre et Loire (37). Des 38 sujets présentés devant les juges, il est le seul à bénéficier d’un cumul de notes au-dessus de 16 ; il se distingue en outre par une excellente note aux allures (17,75). Trois autres étalons frôlent la note générale de 16. Le deuxième, Keros Laumaie (Untouchable Kwpn et Shalimar Fontaine d’O x Burggraaf Holst) était engagé par Stéphanie Blon- din. À sa moyenne générale de 15,97 s’ajoute la 2e meilleure note aux allures : 17,25. Troisième, Karlito des Laquais (Balou du Rouet Old et The Miss Blue St Just x Mr Blue Kwpn) de Christian Morlas (15,91 de moyenne générale) se distingue par la meilleure note de saut en liberté, 16,75. Deux autres mâles partagent cette excellente note de saut : le 4e, Kongo du Gery (Top Ten du Gery et Simply d’Amaury x Parco) de Denis Gauffreteau et le 6e, Kapardi du

Jalou B d’Argance est le meilleur des 3 ans ; 18 jeunes mâles seulement étaient présents. Quatre d’entre eux récoltent une moyenne égale ou supérieure à 16. C’est un fils d’Orient Express SF (Quick Star SF) et Palme de Moyon SF (Barbarian SF), né au Haras du Pere chez Kevin Cottard en Charente Maritime (17) qui l’emporte. Il se distingue par les deux meilleures notes (sur 4) en modèle (16,1) et l’excellente note de saut monté (16,75). Deuxième, Jaipur Dns, un fils de Candy de Nantuel et Une Star des Baisses par Winningmood Vd Arenberg Bwp), engagé par Marie-Laure Decamp (Earl Ml Jumping), venue d’Ile et Vilaine. Troisième, Jumpy de la Mesloire est un fils du Kwpn Montender et Lumiere du Brun par Rosire, engagé par Didier Martin. Outre sa moyenne générale de 16,12, il cumule deux des meilleures notes, en saut en liberté et allures (16,75).

Madame Gady-Duquesne pour le département du Calvados et Monsieur Agnès pour la Manche sont entourés des représentants de Cheval Normandie. A gauche, Michel Mesnil (Président), Yoann Lebouteiller, José Devaux. A droite, Thomas de Cornière, Olivier Brohier, Vincent Monnier

Le podium (© FFE/PSV)

Gery (Apardi et Vegastar Gery x Ilvien des Mielles), également né chez Denis Gauffreteau.

Kheops du Cèdre, vainqueur des 2 ans (© Les Garennes)

Kopeck du Rio et Jarpeggio de Kergane premiers à Lamballe

Kopeck du Rio, un fils de Conthargos (Old) et Firenze du Rio SF (Windows Vh Costersveld, Bwp), né chez Monsieur et Madame Parizel, éleveurs dans les Côtes d’Armor (22) remporte les 2 ans des Qualificatives Mâles de Lamballe. Jarpeggio de Kergane remporte les 3 ans. Fils de Eothymm de Kergane et Pavinia de Kergane par Elan de la Cour il est né chez Victor Jegu, dans le Morbihan (56).

Ils étaient 22 sujets de 2 ans et 11 de 3 ans seulement à se présenter devant les juges du Selle Français au haras National de Lamballe.

Le gagnant des 2 ans est le seul à atteindre une moyenne supérieure

à 16 : Kopeck du Rio, un fils de Conthargos, Old et Firenze du Rio par le Bwp Windows Vh Costersveld appartient à son naisseur, Jean Luc Parizel obtient la moyenne générale de 16,3, et se distingue par le modèle (16,2) et le saut en liberté (16). Il ne manque à Kabri

2 ans (lecture note Modèle/Allures en liberté/Saut en liberté - Noté générale)

1. Kopeck du Rio (Conthargos, Old et Firenze du Rio x Windows Vh Costersveld, Bwp) - Jean Luc Parizel - 16,2/15,75/16 - 16,03; 2. Kabri du Marais (Mylord Carthago et Galaxie du Marais x Kannan, Kwpn) - Remi Mesnil (50%), Bernadette Mesnil (10%), Emilie Mesnil (40%) - 15,7/15/16,75 - 15,98

3. Kolibri Saint Maudet (Mylord Carthago et Rutica de Perhet x Quaprice Boimargot Quincy, Holst)Olivier Arens - 16,1/15,25/15,75 - 15,79 4. Kheops d’Helby (All Star 5, Han et Uliade d’Helby x Ivor d’Helby) - Trihan-Lamotte - 15,9/16,75/15 - 15,71

5. Khors d’Ivin (Mylord Carthago et Audace de Kerglenn x L’Arc de Triomphe, Old) - Cedric Le Goff15,5/15,75/15 - 15,35; 6. Khalonek de Kergane (Canturo et Grisskell de Kergane x Quaprice Boimar-

du Marais que deux dixièmes pour atteindre les 16 de moyenne générale : sa note de 15,98 inclut la meilleure note de saut en liberté : 16,75. Ce fils de Mylord Carthago et Galaxie du Marais par Kannan Kwpn) est né dans la famille Mesnil de l’élevage du Marais. Troisième,

got Quincy, Holst) - Scea de Kergane - 15,1/16/15,25 - 15,34 7. Kuantico du Donel (Bisquet Balou C Vd Mispel, Rhdl et Physalie x Bayard d’Elle) - Jerome Hardy - 15,2/16,25/15 - 15,33 8. Kalifornium de Vayrie (Untouchable, Kwpn et A la Miss de Busseol x Norway de la Lande) - Dominique Mauny - 15,3/16,25/14,75 - 15,27; 9. Khoul de Kergane (Fancy de Kergane et Rebelle de Kergane x Hornet Rose) - Scea de Kergane - 14,5/15,25/16 - 15,25;

10. Korail des Perrieres (Eldorado d’Elle et Valencia d’Elle x Nippon d’Elle) - Sarl Les Ecuries des Perrieres - 15,6/15,5/14,25 - 15,04 11. Kalin d’Helby (Camargo, Han et Elite d’Helby x Urbain d’Helby) - Trihan-Lamotte - 15,7/15,25/14,25 - 15,03

12. Kheops du Bodery (Grandorado Tn, Kwpn et Derniere Minute Poher x L’Arc de Triomphe, old)Jeremy Floch - 14,8/16/14,75 - 15,02; 13. Kristal de

Kolibri Saint Maudet, autre fils de Mylord Carthago (et Rutica de Perhet x Quaprice Boimargot Quincy, Holst) est né chez Olivier Arens, de sa moyenne générale 15,79, il tire sa meilleure notation en modèle : 16,1. Cinq fils de Mylord Carthago se distinguent

Les classements

Kermor (Mylord Carthago et Bahia de Kerglenn x Cassini II, Holst) - Elevage de Kermor - 15/14,5/15,2515; 14. Korsaire Champ Blanc (Andiamo Semilly et Jupla Van’t Voorhof, Bwp x Fantomas de Muze, Bwp)Jeremy Floch - 15,3/15,5/14,25 - 14,92; 15. Kimono d’Iscla (Diarado, Holst et Signora x Kannan, Kwpn) - Elevage d’Iscla S.C.E.A. (100%) - 15/15/14,25 - 14,7 16. Kenzo Kervec (Vleut, Kwpn et Gazelle Kervec x Windows Vh Costersveld, Bwp) - Kervec M.C.C.E Selection - 14,9/15/14,25 - 14,66; 17. Kolinoa des Forges (Ekano Dks et Qualinoa de Laume x Idem de Laume) - Jeremy Floch - 15,2/15,25/13,75 - 14,63 18. Kidaho d’Arcadie (Mylord Carthago et Doha d’Arcadie x Old Chap Tame) - Dominique Mauny14,8/14,75/14,25 - 14,57 19. King Lande (Dollar du Rouet et Occitanne, AA x Fusain du Defey, AA)Vincent Renault - 15/14,25/14,25 - 14,55 20. Ke-

ILE-DE-FRANCE

parmi les 20 premiers.

Du côté des 3 ans, ce sont trois « purs » SF qui se trouvent aux premières places. Aucun des onze étalons n’atteint la note de 16, même si le premier la frôle : Jarpeggio de Kergane, fils de

larnou de Kerbrat (Fancy de Kergane et Falviann de Kergane x Quinoto Bois Margot) - Ogor Damien - 15/14,5/14 - 14,5

3 ans (Lecture note Modèle/Saut en liberté/Saut monté/Allures - Note générale) 1. Jarpeggio de Kergane (Eothymm de Kergane et Pavinia de Kergane x Elan de la Cour) - Scea de Kergane - 16/15,75/15,75/15,5 - 15,8 2. Jolinoa des Forges (Andiamo Semilly et Qualinoa de Laume x Idem de Laume) - Jeremy Floch - 15,1/16/16,75/15,7515,74 3. J Arrive de Ponthual (Dollar du Rouet et Money de Kreisker x Le Tot de Semilly) - Earl Claire Chevalier-Elevage de Ponthual - 15,6/15,5/16/15,25 - 15,59; 4. Jason d’Helby (Untouchable et Undoctra d’Helby x C Indoctro) - Trihan-Lamotte15,7/13,5/16,25/15,75 - 15,38 5. Jaqen Haghar

Les champions de Liverdy

La fin de saison est traditionnellement chargée pour la team Longis, au haras de Liverdy en Brie, et leurs 8 concours depuis le mois de septembre. 830 engagés ont partagé les pistes du 18 au 20 novembre, autour de 30 épreuves amateurs et pros. Laure Pocquet et son étalon de 9 ans Doux Rêve d’Argonne

et Thibault Touron avec Gin Fizz D.S. se partagent les coupes en Pro 2, tandis que Vanessa Soubrier s’offre le doublé dans les Grands Prix Amateur Elite et Amateur 1, avec la jument Daadaa Marsa Choisie.

La première victoire dans les Grands Prix Pros revient à la Champardenaise Laure Pocquet et son étalon de 9 ans Doux Rêve , un fils d’Arko III et Rêve d’Argonne (Quite Easy, Holst) le samedi dans le Grand Prix m. Cette fin de saison ne s’est d’ailleurs pas arrêtée là puisque le couple va remporter le 11 décembre le Grand Prix 2 du Jump’in La Malle de St Brice Courcelle. Après trois victoires en Amateur Élite, ces deux victoires laissent augurer une belle Grand Prix Pro 2 do, des 23 partants seuls 4 accèdent au barrage.

Le trio de tête sera seul double sans-faute. C’est Thibault Touron, installé à Ménnecy dans l’Essonne qui sera le plus rapide avec Gin Fizz D.S. (Balou du Rouet x Casall), hongre sBs qu’il n’a pris en mains qu’au mois de juillet, après la belle préparation d’Alexa Ferrer qui l’avait propulsé jusqu’en CSI2 et 3*. Le couple n’a donc pas tardé à prouver une belle connexion, confirmée huit jours plus tard en prenant la 4e place d’un GP 1,40 m au CSI2* de Valence où ils clôturent leur saison. L’Adjudant-chef Benjamin Courtat le talonne, 2e avec le vénérable mais bouillonnant Sprinter du Dorset*Mili (Allegreto x Voltigeur du Bois), déjà 4e dans la première Pro 2. Alisson Thory est 3e, venue des Ecuries du Pays d’Auge avec un autre produit signé Pascal Trassart, Carpe Diem Tardonne, une fille de Numero Uno et Urbane Tardonne par Quantum (Holst) qui s’illustre par trois fois cette fin de saison : un mois plus tôt elle s’était offert deux secondes places dans les GP Pro 2 au Haras de Jardy !

Vanessa Soubrier, installée depuis moins d’un mois dans les nouvelles écuries de Marsa Stables, près de Tournan en Brie, a pendu la crémaillère de belle manière un mois plus tard en s’offrant le doublé dans les Grands Prix Amateur Elite et Amateur 1, avec la jument Daadaa Marsa Choisie, une fille de Kannan (x Le Tot de Semilly) qu’elle conduit depuis 3 ans. Joli fin de saison qui compte quatre victoires et six podiums !

C. Robert

Eothymm de Kergane et Pavinia de Kergane par Elan de la Cour), appartenant à la Scea de Kergane obtient la moyenne générale de 15,8, dont 16 au modèle, 15,75 aux sauts en liberté et monté, et 15,5 aux allures. Son dauphin, Jolinoa des Forges (Andiamo Semilly et Qualinoa de Laume x Idem de Laume), engagé par Jeremy Floch (15,74 de moyenne générale) se distingue par son aptitude au saut : 16 au saut en liberté et 16,75 au saut monté. Enfin le 3e , J Arrive de Ponthual (Dollar du Rouet et Money de Kreisker x Le Tot de Semilly), engagé par la Earl Claire Chevalier-Elevage de Ponthual (15,59) lui aussi démontre de belles qualités à l’obstacle en saut monté en atteignant la moyenne de 16. Jason d’Helby (Untouchable et Undoctra d’Helby x C Indoctro), 4e (15,38) obtient la deuxième meilleure note en saut monté : 16,25.

C. Robert

d’Ael (Luidam et Fashion d’Ael x Lux Z) - Ecurie Le Floc’h - 15,8/14,75/15/15,25 - 15,32; 6. Just Gigolo (Best Of Iscla et Elesse Mg x President) - Bruno Rocuet - 15,6/15,75/14,25/15 - 15,24; 7. Japardi d’Helby (Apardi et Rapide d’Helby x For Pleasure) - TrihanLamotte - 15,8/15,5/14/15 - 15,22; 8. Jewel Gay (Glasgow W Vh Merelsnest et Valentina Desbruyeres x Clinton) - Alice Princelle - 15,9/14,25/14,25/15,2515,11; 9. Jereve de Plabenn (Mylord Carthago et Romance du Moyec x Robin II Z) - Denis Le Guen15,1/14,75/14,25/15 - 14,84 10. Jagger Minotais (Windows Vh Costersveld et Bliss d’Etain x Zandor Z) - Groupement Agricole d’Exploitation en Commun Lemoine - 15/14,75/14/14,75 - 14,7 11. Jules Cesar de Vima (Quercus du Maury et Tennessee de Vima x Pamphile) - Elevage de Vima - 14,8/14,75/13/14,25 - 14,32.

Jarpeggio de Kergane, gagnant des 3 ans (© Les Garennes) Kopeck du Rio, gagnant des 2 ans (© Les Garennes)

Beau doublé de Vanessa Soubrier, et Daadaa Marsa Choisie (ici au Haras de Monthomé en juillet)

Laure Pocquet et Doux Rêve d’Argonne (© archives PSV)

Sensationnelle Camille Conde Ferreira

Grosse fin de saison aux écuries des frères Lambert. Les cavaliers du Nord étaient de retour pour le deuxième week-end consécutif, après la tenue de leur CSI1*. Cette fois, ce sont plus de 660 couples qui ont pris le départ des 32 épreuves proposées en indoor. Camille Conde Ferreira a fait sensation en remportant toutes les épreuves Pro (ou presque !).

Quand l’expression plus vite que son ombre prend tout son sens… Camille Condé Ferreira a dominé la Pro 1 140 cm dominicale. Au programme de cette épreuve, 16 partants et un barrage qui promet d’être palpitant. Il n’en est rien, le barrage est annulé : la seule à boucler son tour sans-faute est en effet Camille Conde Ferreira par trois fois. Il est donc décidé qu’elle finira 1re ex-aequo avec ses 3 chevaux. Le plus rapide de tous : Éclair de Rouhet*Ohlala, un mâle de 8 ans, fils de Cardero et de Leda de Rouhet par Allegreto qui se trouvait sous la selle d’Edward Levy jusqu’au mois de septembre. La deuxième plus rapide est également la jument de 8 ans, Europa Gem (Utrillo Vd Heffinck x Kannan), appartenant à sa naisseuse Geneviève Mégret, 4e du GP du CSI1* du mois de novembre. Enfin, le trio gagnant se termine avec l’étalon holsteiner Corrado du Moulin, un Holsteiner fils de Eurocommerce Berlin et

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Isaure Charpentier/Diaman d’la Rousserie; 2. Camille Conde Ferreira/Firts d’Amour; 3. Alix Ragot/Eliott de Ferivel; 4. Ema Legay/Bluelove du Candy; 5. Alix Ragot/Feline du Figuier.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Camille Conde Ferreira/Goldeneye Gem; 2. Alix Ragot/Korrigan Hz; 3. Thomas Scalabre/

de I Lagune par Landadel, qui parachève là une excellente saison.

La fantastique Camille Conde Ferreira a mis tout le monde d’accord, Thibault Destrebecq se contentant de la 4e place avec un seul point de temps dépassé…Il montait la jument grise Djerba Mouche (Malito de Reve x Diamant de Semilly). Alix Ragot est 5e avec la 7 ans Féline du Figuier, grande gagnante du Top 7 du CSI1* du mois de novembre.

■ Camille Conde Ferreira n’a laissé de chance à personne (ou presque)

Ce week-end-là, il ne fallait pas être partant sur la même épreuve que Camille...

Dès le premier jour en effet, elle remporte la Pro 2 Vitesse 135 cm, déjà avec Corrado du Moulin devant Alix Ragot et Eliott de Ferivel (L’Arc de Triomphe x Diaman de l’Abbaye) ainsi que Vincent Balleux et Duc du Fresne.

Le lendemain, c’est Goldeneye Gem (Cicero Z x For Pleasure), âgé de seulement 6 ans, qui l’emmène à la victoire dans la Pro 2 Grand Prix 130 cm. Romuald Brossier et David Gonzalez Herrera en ont fait les frais, Romuald deuxième sur Surcouf de Queen (Qredo de Paulstra x Ulior des Isles) et David troisième avec Galvano Hoy (Lejano x Tenson Van Het Lindenhof), également 6 ans.

Le dimanche elle s’était déjà imposée, pour la deuxième fois du week-end avec Goldeneye Gem dans le Pro 2 Grand prix 130 cm, devant Alix Ragot et Korrigan HZ, et Thomas Scalabre qui montait Froh Zarathustra Eoz (Number One

Les classements

Froh Zarathustra Eoz; 4. Manon Ravenel/Aristo de Theyssamy; 5. Romuald Brossier/Surcouf de Queen.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Camille Conde Ferreira/Europa Gem (0+Np); 2. Camille Conde Ferreira/Corrado du Moulin (0+Np); 3. Camille Conde Ferreira/Eclair de Rouhet*Ohlala (0+Np); 4. Thibault Destrebecq/Djerba

d’Iso x Leprince de Thurin), 3e Chez les Lambert, elle aurait pu réaliser un Grand Chelem. Mais c’est sans compter la jeune Isaure Charpentier et son Diamant d’la Rousserie (Lando x Rosire) qui ont été incroyablement plus rapides de près de 5 secondes sur Camille et Firts d’Amour (President x Kannan) lors de la Pro 2 Grand Prix 135 cm du samedi. Alix Ragot, le Poulidor du week-end, et Eliott de Ferrivel (L’Arc de Triomphe x Diaman de l’Abbaye) viennent compléter ce podium.

Mouche (1 et 74’’23); 5. Alix Ragot/Feline du Figuier (4 et 68’’33).

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Amandine Leboeuf/Valanga; 2. Aurore Laloux/Antinea des Flayelles; 3. Anouk Bourel/Belle Fee Sauveniere; 4. Aurore Fourrier/Cyberiane Spiceen; 5. Delphine Seghezzi/Real de Thoisy.

Sarah Arpagaus s’impose en grand à Villers-Vicomte

La famille Lambert a accueilli plus de 900 engagés le dernier week-end de novembre dans leurs écuries situées à Villers-Vicomte. Pour le bonheur des spectateurs et des cavaliers la compétition s’est déroulée dans leur manège à l’abri du froid. L’Isarienne Sarah Arpagaus repart avec le plus gros flot de l’épreuve majeure tandis qu’Alice Vancrayelynghe s’offre deux podiums.

Sur 18 couples partants lors de la Pro 1 140 cm dominicale, seulement 4 décrochent leur ticket d’entrée pour prendre part au barrage. Même les 4 points sur la première partie de l’épreuve sont rares. Peu sont ceux qui ne se sont pas fait avoir par les pièges du chef de piste Joseph Martin. Le barrage va parfaire la sélection puisque sur 4 couples, un seul parvient à assurer le double sans-faute. Il s’agit de Capsule d’Argent, une

jument de 10 ans, fille d’Elvis Ter Putte et de Jelma des Vallées par Quat’sous, sous la selle de Sarah Arpagaus. Cela ne fait qu’un peu plus d’un an que le couple concourt ensemble. C’était leur toute première victoire à ce niveau.

C’est le Francilien Baptiste Couperie qui prend la deuxième place grâce au hongre né chez Michel Guiot, Del Star de Talma (Quick Star x Cento). Malheureusement ils ne réitèreront pas le sans-faute de leur premier passage et termineront la compétition avec un total de 4 points. Couple formé depuis un peu plus d’un an maintenant, il partira fin janvier 2023 pour le CSI de Oliva en Espagne.

C’est un autre Francilien qui vient compléter ce podium : Nicolas Chuinard. Tout comme Del Star de Talma, le cavalier montait un mâle de 9 ans : Diamond Boy Beaufour, un fils de Diamant de Semilly par Cassini I né chez Éric Levallois. Pour eux, ce sera un total de 8 points de pénalités.

■ Double podium pour Alice Vancrayelynghe

La jeune cavalière des Hauts-de-France a brillé

lors des deux premiers jours de compétition. Dès le vendredi 25, lors de la toute première Pro 2 du week-end, une vitesse 135cm. Alice l’a remportée haut la main avec plus d’une seconde d’avance sur ses poursuivants. Sous sa selle, Camarocka de l’O, une jument de 10 ans, fille de Rock’n Roll Semilly par Verdi. Mathieu Lambert fut son cavalier avant qu’elle soit confiée à Alice en septembre 2021.

Deuxième place sur le podium pour Diamond Boy Beaufour et Nicolas Chuinard, devant Alexis Gourdin et Darco d’Aubin Z (Dayton Sitte x Lacantus). Le trio gagnant comprend les trois seuls sans-faute de l’épreuve.

Le lendemain, ce n’est pas une victoire mais une deuxième place que s’offre Alice sur la Pro 2 130 cm vitesse. Cette fois, elle montait Orginto (Thunder Van de Zuuthoeve x Orlando). Le couple se fait devancer de plus de 3 secondes (!) par Heloise Cormary et Une Star de Pazray (Lupicor x Hurlevent). Big Star (Quick Star x Gio Granno) vient compléter ce podium sous la selle de Jean-Christophe Bertin

F. Pamart

David Gesquière Ambassadeur AD Vitam

David Gesquière, cavalier régional professionnel, éleveur de chevaux de sport dans le Pas-de-Calais et coach titulaire du DE, termine une saison avec une excellente 4 e place lors de la Grande semaine de Fontainebleau, associé à l’entier Gangster de Turan et de nombreux classements en Pro 2 avec un produit maison, la 6 ans Grace de la Biette.

Depuis un an, il a accepté de devenir Ambassadeur d’une jeune marque, Ad Vitam, créée par l’une de ses amies, Vicky Bouclet. Vicky commença l’équitation à 7 ans et eut la chance d’avoir très vite des chevaux chez elle dans les Hauts-de-France. Ancienne cavalière sur les circuits de CSO et Dressage, quotidiennement au contact des chevaux, elle subit la poussière (pansage, distribution paille, foin, ...) et les conditions climatiques.

Exposée à ces aléas sa peau souffrait beaucoup ; un déclic pour elle qui décide de se former et obtenir la certification en Aromathérapie (utilisation de composés aromatiques extraits de plantes, les huiles essentielles, à des fins médicales ou cosmétiques), lui permettant de créer et de formuler entièrement sa gamme de produits.

Des soins assainissants et purifiants pour la peau à base d’huile d’argan et d’huiles essentielles. Une routine voulue délibérément simple, rapide et minimaliste pour sportifs toujours pressés.

Voilà ce que les produits Ad Vitam (savon, lotion, crème, huile et roll-on lèvres) remplissent parfaitement comme mission, une marque au plus proche des cavaliers. Vicky est bien sûr reconnaissante envers David, un ami de longue date. Il nous la conseille à 300 %.

Nous souhaitons pleine réussite à cette jeune entreprise. Retrouvez la marque sur les réseaux (facebook+instagram) Advitamtrends et sur internet: www.advitamtrends.com

Véro Lecocq

Carnet

Figure incontournable de la région, Christophe Decret devait fêter ses 62 ans début décembre. La maladie ne lui en a pas laissé le temps, il nous a quittés le samedi 3 décembre, dans son Élevage du Paradis à Beaudignies, près de Valenciennes. Ancien négociant agricole, lorsqu’ il arrivait sur les terrains avec Douce Amère II ou Mokka du Borget, on savait que ce couple avait toutes ses chances face à Franck Vancraeyelyngue, Pascal Lecomte ou Bruno Broucqsault, et les classements se sont accumulés durant plusieurs années. Il remporta le titre national de Champion de France Amateur 1 en 2009. Ses performances ne se sont pas arrêtées à sa carrière de cavalier : Christophe s’est passionné de génétique toute sa vie. Depuis plusieurs années

lors de l’AG de l’AECCP, il offrait une saillie de MTM*Rêve du Paradis ((Crown Z x Adelfos). Sa plus belle fierté, cet étalon qu’il a fait naître avec sa sœur Caroline, et qui porte encore haut les couleurs de l’élevage aux Etats-Unis, sous la selle de Tracy Fenney, classé en Grand Prix Coupe du monde. Nos pensées très amicales vont vers sa famille et son épouse Clémence.

ILE DE FRANCE

Hardouin au

Olivier

Centre Equestre de Jablines-Annet

Bienvenue à Olivier Hardouin, expert en jeunes chevaux et cavalier international de concours complet. Olivier va intégrer l’équipe pédagogique du Centre Équestre de Jablines et faire partager sa grande expérience de la filière équestre début janvier.

Formé au régiment de cavalerie de la Garde Républicaine où il a été cavalier à l’écurie de dressage et de

complet, il a participé à de nombreuses compétitions nationales et internationales et a obtenu le statut d’athlète de Haut Niveau. Développer la compétition club avec pour objectif les championnats de France à Lamotte Beuvron en 2023 sera une de ses missions, il interviendra aussi sur la formation pour le concours complet et les jeunes chevaux.

Carnet

Nous avons appris le décès du cavalier, enseignant et dirigeant de centre Yves Héry par le Comité Régional d’Ile de France qui lui a rendu hommage : « C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de M. Yves Héry, ancien dirigeant du centre équestre de Chevreuse de 1983 à 2019 qui s’est éteint dimanche soir à l’âge de 82 ans. L’ensemble des élus du CREIF adresse leurs plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. »

F. Pamart

Camille Conde Ferreira et Eclair de Rouhet*Ohlala

Christophe et Clémence decret

Filière Grand Est : le coup de gueule de Jean-Jacques Guyot

Pas content, Jean-Jacques Guyot. Passionné de longue date par le sport et l’élevage, aujourd’hui libéré de ses engagements professionnels, il a remis le pied à l’étrier du collectif. Homme de communication, élu un temps au CA de Cheval Grand Est, évincé lors de la dernière (et confidentielle) AG de l’association que préside le Champenois Remy Ploix, il réagit ici au laxisme d’un collectif qui selon lui – et l’avis de beaucoup de cavaliers, éleveurs et observateurs - ne sert plus les intérêts de sa

de la vente réalisée au mois de mai 2022 lors du CSI *** de Jump’Est (mail au journal pour se désolidariser de la vente …)

La seconde est le ressenti négatif des éleveurs, des propriétaires et des cavaliers vis-à-vis de l’association.

Je sens monter de leur part un ras-le-bol du système de fonctionnement. Entre autres, lors de la journée de qualification des étalons SF à Rosières, l’organisation était insuffisante, une absence totale de convivialité, aucun accueil prévu pour les dirigeants du stud-book et les juges. Moins de courtoisie, on ne peut pas. Avec 16 chevaux de 3 ans, on ne peut faire moins. Aujourd’hui nous n’avons aucune communication de la part de l’association, tant de Cheval Grand Est que du Conseil des Chevaux, dirigés par les mêmes, la conséquence étant une inertie totale. J’en veux pour preuve le revers de la vente du mois d’octobre. Aucune info sur les résultats de cette vente. Ils m’avaient sollicité mais j’ai décliné leur demande pour les raisons invoquées ci-dessus.

Je n’ai aucun intérêt personnel à défendre, ce qui m’intéresse c’est le bon fonctionnement de notre filière au service des éleveurs. On ne peut plus rester en l’état. Bon nombre d’administrateurs et de membres du comité pensent la même chose mais n’osent pas le dire.

Le CRE affiche son dynamisme

Je me sens dans l’obligation de faire bouger les choses concernant l’association « Cheval Grand » et ce pour deux raisons. La première est l’absence paration

Le message que je souhaite faire passer à tous les acteurs de la filière : réveillons-nous ! Quand je vois ce qui se passe en Normandie, en Aquitaine et ailleurs, c’est un autre dynamisme, soyons plus ambitieux ! Ne nous rangeons pas derrière les autres, soyons fiers de notre élevage et faisons en sorte de favoriser notre commerce, c’est l‘intérêt de tous.

C’est toute une dynamique nouvelle qu’il faut mettre en place et il est absolument nécessaire aujourd’hui de poser la question. Si la majorité des adhérents veut rester en l’état, ce serait bien regrettable car, au sein de ces associations, des jeunes ont envie de faire bouger les lignes, mais ils ne sont pas écoutés. On leur dit « de toute façon c’est nous qui décidons, c’est nous qui faisons et c’est nous qui avons les subventions ».

Il faut mettre un coup de pied dans la fourmilière. Je suis adhérent de Cheval Grand Est mais je ne suis pas au comité, et pour cause, on m’en a exclu (je ne suis pas le seul).

Tout ce que je souhaite, c’est que tous les membres de la filière, qu’ils soient éleveurs, propriétaires et cavaliers, se fédèrent autour d’un projet commun différent de l’actuel, capable de donner un nouvel élan à notre filière. Réunissons-nous, discutons ».

E. R.

Grégory Bodo co-chef de piste aux Jeux de Paris 2024

Soutenu par la Fédération Française d’Équitation, le Mosellan Grégory Bodo sera le co-Chef de piste des Jeux de Paris 2014 avec Santiago Varela. Il est reconnu comme l’un des meilleurs chefs de piste de sa génération.

Grégory Bodo est chef de piste depuis plus de vingt ans. Originaire de Forbach, en Moselle, il se passionne pour la construction de piste dès l’âge de 15 ans. Assez vite, à 18 ans, il devient chef de piste régional. Il acquit par la suite le titre international niveau 2, puis niveau 3.

Depuis, il intervient sur les plus importants concours internationaux et a également obtenu le niveau 4 en 2019, la plus haute distinction de la FEI. Lors des Jeux de Tokyo en 2021, il était l’assistant de Santiago Varela, un rôle qu’il a également occupé lors des championnats d’Europe de 2019 et 2021.

En mai 2022 au CSIO5* de la Baule, il avait signé pour la première fois de sa carrière le tracé d’une Coupe des nations du plus haut label. Il avait déclaré à ce moment-là que « construire une Coupe des nations puis un Grand Prix est le schéma classique des CSIO. C’est un honneur pour moi d’être ici, sur un terrain français et mythique, qui rayonne dans le monde depuis de

nombreuses années à travers son Officiel de France, ses championnats d’Europe, etc. »

Ce jeudi 8 décembre, la Fédération équestre internationale l’a nommée co-chef de piste des Jeux de Paris 2024 aux côtés de l’Espagnol Santiago Varela. Plébiscité par tous pour ses parcours respectueux des chevaux, le quadragénaire était soutenu par la

Fédération Française d’Équitation pour officier aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Grégory Bodo réagit

C’est une grande satisfaction de voir l’aboutissement positif d’un parcours semé d’embûches, qui a nécessité des mois de travail de la part de la FFE, de l’International Jumping Riders Club à travers la voix de Kevin Staut, ou encore de GL Events. C’est un honneur d’être nommé par la FEI, que je remercie, et je me réjouis d’avance de cette collaboration avec mon ami espagnol Santiago Varela. C’est une consécration et je suis ravi de faire partie de cette grande aven-

Les Jeux olympiques sont l’événement sportif planétaire majeur et en avoir la co-responsabilité est de la plus haute importance.

Les derniers Jeux à Paris se sont tenus il y a un siècle, jamais un chef de piste français n’a été à la tête d’un tel événement. Je vais être plongé dans le grand bain en étant co-décisionnaire de ce qui fera le grand sport.

J’ai la tête sur les épaules, je vais continuer à être moi-même et à travailler comme je le fais depuis des années, en priorisant le bien-être des chevaux. Je vais savourer pendant quelques jours cette victoire et dès le début de l’année 2023, nous allons nous mettre au travail, nous retrouver avec Santiago et le comité directeur pour décider de la direction à donner » F. Pamart

Assemblée générale en simultané le 6 décembre sur les trois site de la grande région. Quorum atteint, l’assemblée a pu délibérer valablement sur les affaires des sports équestres comme sur celles du tourisme équestre que Guy Matras, en Champagne, mène avec détermination.

Valérie Hamelin Boyer, la présidente, n’a pas caché son inquiétude face à la menace qui pèse sur la TVA des structures équestres. Le 8 décembre elle était à la manifestation parisienne en compagnie de Jean-Pierre Euriat. Le statu quo qui en résulte (lire page 10) est de nature à apaiser momentanément

les inquiétudes.

Le dynamisme de la région se traduit par une progression de près de 3 % des licenciés au nombre aujourd’hui de 58 453 ce qui place le Grand-Est au 6e rang des régions. Le Bas-Rhin arrive au sommet de la hiérarchie avec 12 358 licenciés suivi par la Moselle avec 10 122 licenciés, la Meurthe et Moselle 9 056, le Haut-Rhin 6 761, la Marne 5 964, les Vosges 3 973, l’Aube 3 016, les Ardennes 2 703, la Meuse 2 581 et la Haute-Marne 1 829. La région compte 211 licences des compétition pro, 2 492 Amateur et 9 963 licences clubs. Une nouvelle commission dite « Bien être animal » vient d’être créée sous la présidence de Philippe Marsan. « On ne passera pas sous silence, note Pascale Obert dans son rapport moral, les progrès en matière d’éco-responsabilité ni encore les avancées dans le domaine de « Cheval et diversité » pour lequel

nous sommes en recherche d’un emploi sportif qualifié. Un colloque « Cheval et parcours de vie » va être organisé en mars prochain à Mulhouse dans le but de rassembler les professionnels de santé, les enseignants et dirigeants de nos établissements équestres ». Des rapports des commissions, nous retiendrons le travail réalisé pour le Complet. JeanPierre Euriat, son président, remue ciel et terre pour favoriser la formation et l’organisation de concours : 9 concours amateurs pour l’année 2022/2023 (contre 4 ou 5 précédemment) pour un circuit régional « hors du commun » ainsi que de nombreux derbyeventing et derby-cross.

Pour ce qui est du dressage, Vittel se propose pour accueillir les championnats et critériums Pro/ Amateur en septembre. S’y ajouteront des épreuves clubs pour que la fête soit complète.

Le tourisme équestre voit grand et a posé sa candidature pour l’organisation de l’Equirando 2024. Ses efforts portent sur la réalisation du « Circuit du parc national des forêts » avec 220 km aménagés et viabilisés y compris pour les attelages ; sur la mise en chantier d’une « Route du Grand-Est » ralliant tous les départements.

Au chapitre des questions diverses, Dominique Francin a dit son mécontentement d’avoir dû annuler un concours en juillet face à une concurrence déloyale, sa date étant inscrite au calendrier depuis longtemps.

E. R.

Autour de Valérie Hamelin Boyer à Tomblaine

Beaux duels franco-suisses à Chazey

On dirait bien que la domination absolue « à la Epaillard » sur les GP5* d’Equita Lyon fait des émules... Le plus franco-suisse des concours organisés sur l’hexagone à Chazeysur-Ain, concocté par toute l’équipe de Horse Events a vu triompher la Mosellane Stéphanie Hennequin dans les trois Grand Prix du Big Tour 1*, jeudi et vendredi avec Delverdie du Temple et dimanche, dans le Grand Prix Horse Events 1,40 m aux rênes de Mackay.

Le tracé du chef de piste Julien Pradervand aura permis à 7 des 38 couples engagés dans ce Grand Prix dominical de se qualifier pour le barrage ; parmi eux deux cavaliers suisses. Mais pas question de se voir privée de Marseillaise : près deux victoires les jours précédents, Stéphanie Hennequin est gonflée à bloc ; elle va s’imposer, et de belle manière (plus de 4 secondes d’avance), avec un mâle de 8 ans qu’elle débute cette saison, le Hanovrien Mackay, fils de Mylord Carthago (x Quidam de Revel). Il s’était déjà offert une victoire en Pro 1 lors du Grand National d’Equita Lyon.

Le Marseillais Pierre Peiffer, fidèle au CSI de Chazey chaque année, se classe deuxième avec le SF né chez lui, Ultime sur Mer (Ogrion des Champs), déjà 5e vendredi.

Tous deux font barrage à la Suisse : à Martin Kühnis est dévolue la 3e place ; il montait un Holsteiner de 9 ans, Citano Van Prinsenveld (Cormint x Ephebe For Ever). Le couple lui non plus ne repart pas les mains vides de Chazey : il s’était déjà offert la 3e place du GP Medium Tour 1,30 m. Le couple est un habitué des concours français,

2e du GP du CSI1* de Nice en février, il avait terminé sa saison 2021 au CSI2* de Cluny.

Le Grand Prix final CWD réservé aux poneys, sur des barres à 1,30 m, nous fera vivre un véritable duel franco-suisse, comme lors du Grand Prix du samedi lors du barrage à deux.

Le couple venu de Suisse, Laura André (2e la veille avec Clementine) et Calmar des Islots sera le seul double sans-faute : Lou Ann Beraud cède à la pression et commet deux fautes avec Bamba du Verron. Les gagnants de vendredi et samedi s’inclinent, Arwen Le Saux et Come Girl du Rond Pré sont 13e, Myla Moulin Teste et D’Zeus des Chesnaies 4e. C’est la toute jeune Iséroise Lydie Laroche, écartée du podium les deux jours précédents, qui prend la troisième place avec l’étalon Pfs Darwin d’Isky (Machno Carwyn, Welsh x Dexter Leam Pondi, Con).

Quant aux Amateurs, leur

finale disputée à 51 va réserver une belle surprise, comme la veille : la jeune cavalière savoyarde Maïly Verel ne laisse aucune chance aux dix autres couples du barrage : elle s’impose avec ses deux chevaux, monopolisant les deux plus hautes marches du podium. La victoire revient à sa jument Cocaine Treize (Baloubet du Rouet), 2e la veille, et la seconde place à Urbane de Ribaudière, une fille de L’Arc de Triomphe qui s’imposait la veille ! Paz Maurin se contente donc de la 3e place, venue de la Drôme avec sa jument Bwp Isn’t She Something V Bel (Lord Z) malgré son beau double sans-faute. Elle avait pourtant d’autres ambitions après sa double victoire sur l’Amat 1 et l’Amat 2 GP de Saint-Paul-Trois-Châteaux, trois semaines plus tôt !

■ Samedi Troisième et avant-dernière journée de compétition, le samedi fut marqué par la finale des

jeunes chevaux de 6 et 7 ans (130/135). Au terme d’un barrage disputé par 8 cavaliers, la cavalière de Sainte-Foy-lès-Lyon Marie Pellegrin et le mâle SF de 7 ans que lui a confié Paillot Equestrian il y a deux mois, Fini L’Amour (L’Arc de Triomphe x Manhattan River, Holst) s’imposent dans le Prix Béligneux Le Haras. Victoire particulière pour Marie, écartée des concours depuis cinq mois pour blessure à un adducteur, et qui concourait pour la 1re fois depuis. Elle s’offre en outre la 7e place du Grand Prix avec son mâle gris, le SF de 7 ans Floc (Qlassic Boismargot x Ultimo Vter Moude), avec lequel Benoît Cernin, qui assurait gentiment l’intérim avait remporté la victoire du GP du CSIHY des 7 ans du GN de Villers Vicomte au mois de juillet.

Le Grand Prix 1,30 m met en exergue le couple Nicolas Bodin (déjà vainqueur la veille du prix Crea-Vert - CSI1* Medium Tour 1,30 m, avec Iber-

Jumping International de Bourg-en-Bresse : rendez-vous dans 6 mois

Le Jumping International de Bourg-en-Bresse (Ain) se dévoile, 6 mois avant son coup d’envoi. En route vers l’édition 2023 : pour l’occasion, découvrez l’affiche et les nouveautés en exclusivité.

Dans 6 mois, le Jumping International de Bourg-en-Bresse retrouvera ses partenaires, ses exposants, ses cavaliers et son public pour une édition qui s’annonce haute en couleur.

Tous les ingrédients seront réunis pour un week-end sous le signe du cheval, toujours en accès libre et gratuit. Du sport de haut

niveau, des animations uniques, des spectacles sensationnels et un village exposants varié : voilà de quoi ravir tous ceux qui participeront à cette nouvelle édition.

Avec le Grand Prix 4* doté à

110 000 €, ce week-end sera assurément le grand rendez-vous des meilleurs cavaliers?-.

■ Nouveauté Des nouveautés font leur apparition. La piste bressane ouvre ses

portes aux cavaliers de club. Pour la première fois, des épreuves Club seront proposées sur la carrière d’animation tout au long de la journée du jeudi.

Engagements et informations à venir.

lina T.) et sa jument Holsteiner Emily (Cristo), seul à boucler le parcours en moins de 60 secondes (58’’87). Il s’agissait de leur 3e victoire cette saison. Pour ce podium franco-français, c’est la toute jeune Izéroise Eliza Richard (médaille de bronze en Championnat de France Amateur Elite Jeunes) qui réalise le second meilleur chrono, à plus d’une seconde avec Tuilleadh Uisce Beatha, son hongre irlandais de 11 ans, qu’elle débute cette saison. Ce fils d’Ustinov comble ses espoirs : il lui a offert la victoire par équipe au CSIO Children d’Opglabeek au mois d’avril. Neuf centièmes de seconde seulement les séparent d’Apolline Cozien et Djoye Courcelle, qu’elle ne conduit que depuis le mois de juillet. Cette jument de neuf ans, appartenant à Tanguy Dobremez est un fils de Vagabond de la Pomme par Desir du Château, qui fut monté par Paul Delforge jusqu’à début 2022 ; sous la selle d’Apolline elle fait des merveilles : ce podium

est

Place ensuite aux poneys : la cavalière de St Etienne Myla Moulin Teste et le Pfs de 9 ans D’Zeus des Chesnaies (Kannan x Hercule d’Audes, Welsh) s’emparent du CSIP Big Tour 1,25 m, précédant la Suissesse Laura André et Clémentine. Arwen Le Saux est 3e avec Come Girl du Rond Pré, appartenant à Dominique Simonin, son naisseur installé dans les Vosges à Vittel Le couple s’était déjà imposé vendredi dans le CSIP Big Tour 1,20 m. La fille de Welcome Sympatico et Romance du Rond Pré (Con) par Naughty Van Graaf Janshof (Con), qui faisait partie de la sélection française lors de la Finale de la Coupe des Nations à Kronenberg du 20 au 25 septembre, surfe sur la vague des succès cette saison : 7 victoires et 9 podiums, pas moins ! C.Robert

leur troisième ; en outre ils comptabilisent déjà trois victoires, dont 2 au Touquet. Joli !

Stéphanie Hennequin/Mackay, ici à Equita

Arwen Le Saux/Come Girl du Rond Pré (© Poney-as.com)

Monopole Perreau à Valence

Dernier acte de l’Hubside Jumping, dans la Drôme des collines, à l’occasion des CSI 1, 2 et 3* le premier weekend de décembre. Dans le manège du Haras des Grillons, à Ratières, le cavalier de l’Ain Olivier Perreau s’offre trois victoires et une 2 e place, contre une seule victoire le week-end précédent. Il s’est imposé dans le Grand Prix 3* aux rênes de GL Events Venizzia d’Aiguilly, déjà 2 e jeudi alors qu’il s’emparait de la 1re qualif’ avec Gl Events Dolce Deceuninck. Dolce Deceuninck l’emporte également samedi. Chapeau !

Trente-trois couples étaient au départ de l’ultime Grand Prix 2022 de l’Hubside Jumping sur un parcours à 1,55 m, parfaitement dosé par le chef de piste italien Stefano Morriale : neuf d’entre eux accèdent au barrage. Cinq Français, deux Belges, et deux amazones, l’une italienne, l’autre allemande. Le premier double sans-faute fut signé Kendra Claricia Brinkop, représentante de la Manschaft, qui monopolisait les podiums le premier week-end de compétition avec le bien nommé In Time. Mais son chronomètre allait être immédiatement abaissé... de plus de trois secondes. Trois secondes gagnées par Olivier

Perreau et sa complice née chez lui, Venizzia d’Aiguilly (Diamant de Semilly x Quick Star). Si François-Xavier Boudant terminait avec quelques centièmes d’avance, une faute de Brazyl du Mezel (Haloubet de Gorze x Apache d’Adriers) dans la combinaison le privera de podium. Le Belge Constant van Paesschen faute lui aussi sur le double de verticaux. Perreau conserve donc la tête au provisoire.

Car les autres ne feront pas mieux : ni le Belge Andres Vereecke et son gris Call Me de Muze Z, ni le Français Marc Dilasser et Arioto de Gevres, ni même l’organisateur Sadri Fegaier et son Manchester van’T Paradijs ne parvenaient à rattraper Perreau. Ils terminent respectivement troisième, quatrième et sixième.

Dernier concurrent à s’élancer et non des moindres, Harold Boisset, connu pour sa rapidité en piste, offrit au public drômois un dernier frisson en s’approchant au plus près de la pole position. Mais avec la fille de Kashmir van’t Schuttersho, T’Obetty du Domaine il lui manquera sept petits centièmes... Il est 2e et devance Andres Vereeck.

« Venizzia est une formidable jument. Désormais, elle peut compter sur GL Events Dorai d’Aiguilly pour la seconder, ce qui m’a permis de la déclasser un peu ces dernières semaines. Je pense que cela lui a fait beaucoup de bien ! La semaine prochaine, je serai au CHI de Genève avec Venizzia et Dorai. J’espère que nous aurons autant de réussite ! » confia Olivier.

a couru ici quatre épreuves comptant pour le classement mondial et à chaque fois elle a signé un sans-faute. A seulement huit ans, elle débute à ce niveau de compétition et je suis très heureux de son évolution. Le fait qu’elle sorte de piste sans faute à chaque fois prouve qu’elle est bien au point. Elle prend de l’expérience dans les barrages et cela vient petit à petit. », commenta le Normand.

■ Samedi

Comme la semaine précédente dès le premier jour de compétition, Olivier Perreau, associé à GL Events Dolce Deceuninck (Toulon x Cartier van de Heffinck) s’impose dans la qualificative au Grand Prix. Il devance deux autres couples tricolores : Julien Anquetin sur Cesus de Fougnard, et Marc Dilasser, aux rênes de E2k Abricot Ennemmelle. Belle journée pour le Rhônalpin Perreau qui prend également la deuxième place de l’autre épreuve du CSI 3*, aux commandes

CSO - BARBASTE-JUMPING

GP

du Rozel; 2. Gabrielle Delsol/Ventino des Rosiers; 3. Charlene Ancely/Biebabeloeba V’t Schaapho; 4. Berenice Bouic/Folistoire de Labarde; 5. Manon Sentenac/Visconti Montagne.

et

Sébastien

Diarado d’Euskadi (0+0 et 40’’46); 3. Julien Baux/Edwina Martrettes Aa (0+0 et 42’’46); 4. Olivier Robert/Dragon du Medoc (0+0 et 43’’18); 5. Sébastien Duplant/Chrome Floreval (0+4 et 40’’77).

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Olivier Robert/Careca Ls Elite; 2. Sébastien Duplant/ El Diarado d’Euskadi;

Championnes de France de Hunter

Le lundi 12 décembre eut lieu la remise des trophées remis par le CRE Nouvelle Aquitaine aux médaillés des Championnats de France.

Pour la Nouvelle Aquitaine, Armonie Alessandrin, licenciée à l’écurie d’Aoz, à Prahecq non loin de Niort, s’illustre une nouvelle fois en Hunter récompensée pour : - 2021 : sa médaille d’or en Style Elite et sa médaille d’argent en Style 1 à Mâcon - 2022 : sa médaille d’or en Style Elite Equitation au Mans

La cavalière Pauline Versavaud, également de l’écurie d’Aoz fut mise à l’honneur pour : - 2021 : sa médaille d’argent dans la catégorie Hunter Equitation Jeune Cavalier à Mâcon

Dans le CSI 3*, la qualificative (1,45m) revient au Belge Wilm Vermeir

à la jument Bwp Linguini de la Pomme. Il devance son compatriote Koen Vereecke

le fils de Rock’n Rol Semilly, Arioso du Bois, et le Rhônalpin Jean-Luc Mourier, en selle sur Kielekoo Van T et L (Carabas Vd Wateringhoeve).

A noter la belle performance de Lorenzo de Luca qui remporte l’autre épreuve à barrage du CSI 3* (1,50 m). L’Italien était associé à la jument SF de 9 ans Dirka de Blondel, une fille de Very Berlin de Castel par Lauterbach. Mégane Moissonnier, à cause de deux points de temps dépassé au barrage, rate le podium, 4e avec l’étalon de Laurent Guillet, Cordial (Casall x Chicago Z).

François-Xavier Boudant remporte le Grand Prix 2*, comme la semaine précédente (alors avec l’étalon de 8 ans Etoki (Catoki*Gfe x Kashmir Van’T Schuttersho). Au terme d’un barrage à neuf couples, le Français François-Xavier Boudant s’est imposé aux rênes de sa jument de huit ans, Eloge de la Tour. Signant un barrage parfait en 39’’73, il devance deux autres tricolores, Nicolas Delmotte avec Denerys du Montceau, sans faute en 41’’20 secondes et Mathilde Couturier avec Carlotta de Labarde, ayant écopé de quatre points sur l’ultime oxer. « Eloge

cette fois-ci de GL events Venizia d’Aiguilly. Il est devancé par l’Allemande Kendra Claricia Brinkop, sur In Time

■ Vendredi Mathilde Couturier, remporte l’épreuve du CSI 2*, aux commandes de Carlotta de Labarde. La Française devance deux autres couples tricolores : Paul Delforge sur Dior du Banney est deuxième, Nicolas Delmotte sur Denerys du Montceau, troisième.

, associé

sur

C. Robert

Olivier Perreau/GL Events Venizzia d’Aiguilly (© Sportfot)

Olivier Perreau/GL Events Dolce Deceuninck (© Sportfot)

François-Xavier Boudant/Eloge de la Tour (© Sportfot)

Armonie Alessandrin et Pauline Versavaud (© CRE Aquitaine)

Les Champions régionaux célébrés à Royan

Il y avait un gros lot à la clé : les 10 meilleurs cavaliers des épreuves Amat Elite, Amat 1, Amat 2 et Amat 3 seront conviés au Jumping de Bordeaux pour les finales. Plus de 1 200 couples se sont rendus à Royan du 2 au 6 novembre dernier pour déterminer le classement final de ce championnat. Thibault Tardieux remporte l’épreuve reine du week-end.

Ils étaient 43 à prendre le départ de la Pro 140 cm dominicale à Royan. Après pas moins de 8 abandons, ce sont seulement 4 cavaliers qui réussissent à réitérer le sans-faute de la première manche dans la seconde.

Avec plus de deux secondes d’avance (!) sur ses poursuivants, le Charentais Thibault Tardieux prend la tête du classement et personne ne parviendra à le détrôner. Il montait le KWPN de 10 ans Hamar, un fils de Carembar de Muze par Oklund né chez MMJ Bekkers aux PaysBas. Le couple partage les concours depuis un peu plus d’un an maintenant après

Classement final

que le hongre soit passé sous la selle de Jean-Charles Bernast, Pierre-Marie Friant et Axel Narolles. Thibault Tardieux et Hamar partageaient ici à Royan leur première victoire à ce niveau !

Aux couleurs de la SHF de Nouvelle Aquitaine, c’est Arnaud Barthas qui prend la deuxième place du podium de cette épreuve grâce au gris de 15 ans Halloween Grey (Casantos x Amadeus Z).

Longue histoire que celle de ce couple : Arnaud Barthas monte son gris depuis ses premiers concours SHF en 2011, lorsqu’il avait 4 ans…

C’est un 9 ans qui vient compléter ce podium : Darlany du Bois, un fils de Malito de Rêve et de Hetmye du Bois par Diamant de Semilly. L’alezan était aux rênes de Sébastien Bourlot, cavalier avec lequel il allait concourir dans la Pro Elite 150 cm du Grand National au Mans la semaine d’après. Appartenant à la famille Goffinet et sous la selle de Laurent depuis ses débuts, le hongre a été confié à Sébastien Bourlot en mai dernier seulement.

■ Classement final du Championnat

Le circuit Pro se courait par équipe de deux cavaliers ; après 8 étapes, les lauréats ont été dévoilés à Royan. La première

équipe est la Team Lastik, composée de Olivier Camy-Sarty et de Philippe Wolf. Les deux camarades devancent (et de loin) leurs poursuivants puisqu’avec 78 points, ils devancent de 30 points l’équipe arrivée en deuxième position, la Team Maisons Bebium, représentée par Bruno Jazede et Laurence Kauffman. Jérôme Gachignard et Valéry de Mendite viennent le compléter sous les couleurs de la Team Lafaye/Picoty Atlantique avec un total de 49 points.

Pour le circuit Amateur, tout se courait en individuel.

La première place revient à Justine Calise, qui a réussi à récolter pas moins de 37 points. Sur le circuit elle était accompagnée par deux partenaires : VIP d’Eden (Surcouf de Revel x On The Right) et Emy de la Vigne (Norton d’Eole x Polack II). Avec 30 points, Victoria Gibold est 2e. C’est Boticelli Massuere, un fils de Adagio IV par Diamant de Semilly, qui était sous sa selle tout au long de la saison. Un seul point en moins relègue Paul-Louis Tournie à la troisième marche du podium. Le jeune cavalier licencié à l’IFCE de Saumur montait un bai de 8 ans seulement, Elu de Flamme, un fils de Uppy d’Or de Montigny par Vicomte Manciais.

F. Pamart

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Francois Marcais/Unebelle de Lean; 2. Edouard Chauvet/Berthe de Creans; 3. Jerome Gachignard/Cissro Van Birthe Z; 4. Charlotte Luceyran/Capitain du Medoc; 5. Sebastien Bourlot/Blasters.

GP Amat Elite (1,25 m)-Ci.R : 1. Pauline Walther/Elfe du Relais (0+0 et 42’’37); 2. Olivier Vezie/Djinn de Rhodes (0+0 et 43’’40); 3. Maud Swistek/Cantilene de Mouliere (0+0 et 43’’56); 4. Theo Brancaleoni/Alzia de Riverland (0+0 et 43’’64); 5. Stephanie Bremand/ Demon de Prechat (0+0 et 44’’34).

GP Amat 1 (1,20 m)-Ci.R : 1. Verena Raoux/Alienor Littoral; 2. Zazie Morand/Rossini du Repaire; 3. Mareva Parrain/Eole de Roulard; 4. Margaux Boucherat/Der du Mourau; 5. Bertille Laroche/Etcetera.

GP Amat 2 (1,10 m)-Ci.R : 1. Mareva Parrain/Amor; 2. Manon

Darthenay/Fauve de l’Aubree; 3. Alizee Sauvestre/First Lady du Mas; 4. Nicolas Pierre/Angie du Neovir; 5. Manon Favreau/C’Violette d’Aoz Z (Alias Violette des Cabanes).

GP Amat 3 (1 m)-Ci.R : 1. Lea Labrucherie/Tornade’jac; 2. Alexandra Marin/Alpha de Soulac; 3. Josephine Brunet/Fleur d’Elpegere; 4. Manon Conchou/Cooky Love de Ce; 5. Nael Seklaoui/Boheme de Jantieu.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Olivier Gauzignac/Tamara du Bourg; 2. Olivier Gauzignac/Cayenne de la Cense; 3. Guillaume Bermejo/Barjavel du Gabereau; 4. Guillaume Bermejo/Rubis Galant; 5. Eleonore Fenelon/ Telstar de la Haye.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Thibault Tardieux/Hamar; 2. Arnaud Barthas/ Halloween Grey; 3. Sebastien Bourlot/Darlany du Bois; 4. Bruno Jazede/ Emalvaro d’Albret; 5. Jerome Gachignard/Cissro Van Birthe Z.

Pro Equipe : 1. Team Lastik (Olivier Camy-Sarty et Philippe Wolf) - 78 pts; 2. Team Maisons Bebium (Bruno Jazede et Laurence Kauffman) - 58 pts; 3.Team Lafaye/Picoty Atlantique (Jérôme Gachignard et Valéry de Mendite) - 49 pts; 4. Team CWD/Myhorsely/Bellevue (Thibaud Tardieux et Jonathan Mathe) - 40 pts; 5. Team Destrier (Arnaud Rasquier et Vincent Blanchard) - 22 pts; 6. Team Sud Vin et Plaisirs by JC/Aviva (Laura Lloret et Johannes Coignoux) - 16 pts; 7. Team Renaissance (Bertrand Clot et Adrien Deveze) - 14 pts; 8. Team Alicoop/Destrier (Quentin Paris et Manuel Da Silva Rocha) - 11 pts; 9. Team Atlas Immobilier (Pierre-Antoine Giraud et Alexis Rivière) - 8 pts; 10. Team Carralot Lallement (Stéphane Lallement et Sébastien

Carralot) - 7 pts.

Amat Elite : 1. Justine Calise (37 pts); 2. Victoria Gibold (30 pts); 3. Paul-Louis Tournie (29 pts); 4. Stéphanie Bremand (25 pts); 5. Fanny José (25 pts); 6. Pauline Walther (20 pts); 7. Maud Swistek (20 pts); 8. Aude Faux (20 pts); 9. Christophe Gachinois (20 pts); 10. Théo Brancaleoni (15 pts).

Amat 1 : 1. Diane Venat; 2. Julien Pariollaud; 3. Céleste Blanchard; 4. Charlotte Cizeron; 5. Marion Generes; 6. Franck Porte; 7. Anouk Laubron; 8. Marie-Christine Cizeron; 9. Nathalie Moussouteguy; 10. LiseVictoire Vanet.

Amat 2 : 1. Manon Darthenay (55 pts); 2. Paloma Artiaga Chadebech (27 pts); 3. Emeline Bonnefon (27 pts); 4. Franck Chevalier (30 pts); 5. Fabienne Losq (29 pts); 6. Marie

Trois amis : Bordeaux Sports Equestres et ses ambitions

lieux. Un mois après on a organisé notre première Tournée des As, toujours au Pôle Équestre Vendéen, ça a très bien marché, environ 600 engagés. On y va crescendo.

Et cette année comment cela-a-t-il évolué ?

On a réussi à aller à Pau enfin, en avril pendant les vacances de Pâques. Ça a été une très grande satisfaction parce qu’on a réussi à réunir les 3 catégories, Club, Amateur et Pro sur le même site. On a eu 1 560 engagés.

c’est un circuit qui sera ouvert à tous les cavaliers et pas uniquement à ceux d’Aquitaine. La meilleure équipe remportera une semaine de vacances dans une villa avec vue sur la mer. Le circuit sera sur les étapes de Pau en avril et en juin, la finale sera au mois de juillet à Angoulême Agris. On veut promouvoir les sports équestres et les sports de haut niveau.

Pensez-vous un jour vous élargir à d’autres disciplines ?

On réfléchit à pourquoi pas faire du dressage. Mais doucement : on est vraiment des bénévoles, on a tous un travail à côté. On ne se tire pas un salaire dessus. Je suis commercial dans la nutrition équine dans un magasin « Cheval 33 » à Pessac. Cédric est commercial pour « Soda Distribution » et ma compagne est clerc de notaire. On a un mélange de tout mais on a tous la passion des chevaux et de la compétition. On a tous fait du concours, aujourd’hui on n’a plus trop le temps. Entre le boulot et

1 an de préparation en amont pour un concours de 3 jours, on aimerait bien mais on n’a pas le temps.

Déjà des projets pour 2024 ? On aimerait bien organiser, soit un Championnat de France soit faire un international. Les deux sont bien mais il faut les finances. Pour les partenaires un international va leur donner plus de visibilité et un championnat amène des gens d’un peu partout dans l’hexagone.

ProposrecueillisparF.Pamart

Blanche,

Cathais et Julie Lucbert ont créé Bordeaux Sports Équestres il y a maintenant 3 ans. Le Covid-19 ayant un peu freiné leur démarrage, ils sont repartis sur les chapeaux de roue rapidement et organiseront leur premier Grand Prix 145 cm en avril prochain à Pau.

Comment s’est créée cette jeune association ? Ça fait 3 ans, on est partis en plein Covid en 2019. On a créé cette association avec un groupe d’amis dont moi Kevin, Cédric et ma compagne Julie qui est arrivée un peu plus tard. Autour d’un repas un jour on s’est dit pourquoi pas créer une association pour faire du beau sport. On s’est tapé dans la main, on s’est lancés. Et on a créé l’association en

février 2019. On a voulu lancer les événements en 2020. Les deux premiers, annulés à cause du Covid-19. On s’est pris une bonne claque derrière la tête. On a réussi à faire le premier au mois de septembre à Sainte-Eulalie, il a ramené 960 engagés sur 4 jours. La première édition était attendue au virage, il n’y avait pas d’évènement comme ça à Bordeaux. On avait trouvé une magnifique structure à Sainte-Eulalie. On essaie de louer des structures où il n’y a pas beaucoup de concours.

Comment a continué le développement des évènements avec le Covid ?

En 2021, on devait avoir le premier concours de la saison à Pau. À cause du Covid ce fut annulé. Donc a mis le cap en Vendée, au Pôle Équestre Vendéen, où on a organisé un Amateur-Club qui a très bien fonctionné.

On a eu environ 450 engagés sur deux jours, chose bien pour nous, parce qu’on ne connaissait pas les

On avait peur en tant qu’organisateurs de réunir les trois catégories parce que personne ne le fait en Aquitaine ; donc on s’est dit que c’était un challenge. Et ça a très bien marché parce que les cavaliers Club et Poneys venaient voir les épreuves professionnelles, comme le Grand Prix 135cm. On n’a eu que des bonnes retombées en encouragements. On avait une vingtaine d’exposants. Et en septembre der- nier on est repartis au Pôle Équestre Vendéen, et cette fois on a organisé notre première 140 cm. On a eu 560 engagés, il nous en manquait un peu mais pour une première c’était bien.

Quels sont vos projets pour 2023 ?

On retourne à Pau, en avril avec une 135 cm, et en juin notre objectif c’est de faire une 145cm. Le site s’y prête, il est magnifique pour pratiquer ce sport. On s’est lancé un vrai challenge. Un autre objectif c’est de créer un circuit pour les cavaliers amateurs et de mettre en avant les partenaires. Il s’appellera la « Horse Cup Partenaires ». On n’a pas encore officialisé, on a eu il n’y a pas longtemps la validation des dates. Maintenant on va pouvoir lancer le sujet même si on en avait un peu parlé à certains cavaliers amateurs qui voulaient déjà signer le bon d’inscription pour faire une équipe. Je pense qu’on aura du monde :

Equipe Lastik (Olivier Camy-Sarthy et Philippe Wolf) (© facebook Olivier Camy-Sarthy)

Les classements

Kevin

Cédric

Aix-Meyreuil : terre d’accueil des meilleurs provençaux

Plus de 800 cavaliers se sont réunis le week-end du 17 au 20 novembre dernier pour prendre part à la Finale d’Aix-Meyreuil Tour. Wilfrid Pierrot repart en tant que grand chef des lieux avec 3 victoires sur le week-end. Deux semaines plus tard, c’est Bernard Lefevre qui gagne l’épreuve reine du concours Amateur et Pro 2 organisé du 2 au 4 décembre.

Lors du premier jour de concours à la Finale d’Aix-Meyreuil Tour, Wilfrid Pierrot remporte la Pro 2 135 cm avec Energie Kokka (Oscar des Fontaines x Orphee de Nantuel), une jument de 8 ans qu’il monte depuis plus de 2 ans. Le lendemain, le cavalier réitère sur la Pro 1 140 cm, cette fois avec Uncle Sam, un fils de Quaprice Boimargot Quincy par Jaguar Mail.

Le dimanche 20 novembre était le jour

17-20 novembre

de la Grande Finale du challenge Gold Tour. Wilfrid Pierrot s’était engagé avec 3 chevaux dans l’épreuve : Energie Kokka, Uncle Sam et Expert Dk Z (Eldorado Van de Zeshoek x Balou du Rouet) qui partait là sur sa toute première 145cm. Si l’espoir d’une victoire sur l’épreuve est possible, cela n’est pas le cas sur le

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Wilfrid Pierrot/Uncle Sam; 2.Vincent Temime/ Cyrius de Bataillard; 3. Jean Jardillier/Virus du Trevoux; 4. David Giffon/ Canabis de la Folie; 5. Candice Dejoie/Belle de Jour Velvet.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Hugo Asplet/Un Peu Plus de Joie (0+0 et 38’’77); 2. Magali Senequier/Taradina Della Caccia (0+0 et 40’’34); 3. Alexandra Barneoud Chapelier/A Propos de Sisse (0+0 et 43’’17); 4. Wilfrid Pierrot/Expert Dk Z (0+4 et 39’’46); 5. Audrey Aslanoff/Grace S (1 et 82’’70).

challenge. Les performances de Vincent Temime sur les étapes précédentes lui assurent la première place. Ce jour-là, il est malheureusement crédité de 4 points. Lui et Cyrius de Bataillard (Qrocodile d’Enfer x Qualisco III) ne peuvent pas prétendre au barrage. Ils finiront à la 5e place de l’épreuve.

Les classements

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Paloma Ronchi/Exocet de Kerser; 2. Lily Felice Ventalon/Aya de Kreisker; 3. Christelle Tomas Portier/Aachen; 4. Prescillia Rolly/Griotte du Bidou; 5. Clara Angeli/Velvet Song.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Solene Voland/Viva Lulu d’Aubigny; 2. Maxime Pierrot/Titou de l’Amont; 3. Ines Bousquet/Bibiche de Coat Men; 4. Veronique Garin/Taganelle du Moulinet; 5. Magali Senequier/Djude Pommereuil.

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Wilfrid Pierrot/Expert Dk Z; 2. Jean Jardillier/ Virus du Trevoux; 3. Wilfrid Pierrot/Uncle Sam; 4. David Giffon/Canabis de la Folie; 5. Vincent Temime/Cyrius de Bataillard.

■ Wilfrid Pierrot s’impose dès le début Aucun barrage n’aura lieu. Wilfrid Pierrot et Expert Dk Z sont les seuls à sortir indemnes du parcours de Michel Chambon. Ils remportent haut la main l’épreuve reine du week-end. Le cavalier Jean Jardiller et Virus du Trevoux (Calvaro x Calido) auraient pu faire trembler le couple lauréat lors d’un potentiel barrage si 2 malheureux points de temps dépassé ne s’étaient pas ajoutés lors du premier passage. Ils se contentent donc de la deuxième place. Wilfrid Pierrot remonte sur le podium à la 3e place, cette fois grâce à Uncle Sam.

En ce qui concerne le challenge Gold Tour, chose promis chose due, la régularité de Vincent Temime a assuré le monopole et le hisse à la première place. Wilfrid Pierrot, lauréat du big tour, prend la deuxième place juste devant Candice Dejoie.

■ 4 décembre 2022 : belle journée pour Bernard Lefèvre Deux semaines plus tard, du 2 au 4 décembre, plus de 400 cavaliers se

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Claire Brunet/Upsilon du Sornin (0+0 et 36’’68); 2. Anais Chartier/Evidence des Douces (0+0 et 37’’83); 3. Veronique Garin/Vitamine du Dieu d’Arras (0+0 et 38’’54); 4. Tiffany Lacroix/Espresso Blanco de Septon (0+0 et 41’’19); 5. Lena Rieu/Eccles (0+0 et 45’’05). 1er-4 décembre

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Jimmy Jean/Fidam Manciais; 2. Charlotte Pietri/Turbo de Villiers; 3. Nathan Vieville/Tolbiac d’Obtree; 4. Lila Lartisien/ Tzigane Alia; 5. Charlotte Pietri/Absinthe

sont rendus à Aix-Meyreuil où une compétition Amateur et Pro était organisée. Après deux belles journées de concours, 15 couples ont pris le départ de la Pro 2 135 cm dominicale. Seulement 4 d’entre eux décrocheront leur ticket d’entrée au barrage : Lea Ronteix, Pascal Lothe, Ludovic Marion et Bernard Lefevre.

Deux jingles de double sans-faute sont lancés. Mais c’est Crumble de la Vigne (Levistan x Danton de Cosniere) sous la selle de Bernard Lefevre qui sera le plus rapide. Le couple remporte l’épreuve devant Pascal Lothe et le 7 ans Figaro de Longa AA (Toby de Longa x Osier du Maury), deuxième couple à sortir de l’épreuve avec un score vierge. Ludovic Marion et Bleuet de Beauvallon (Kannan x Val de Saone II) viennent compléter ce podium après avoir été pénalisés de 4 points sur la deuxième partie de l’épreuve. Lea Ronteix et Fizz Un Prince (Cornet Obolensky x Dollar dela Pierre) se retrouvent à la 4e place avec un total de 5 points.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Celine Villevieille/Soho (0+0 et 42’’43); 2. Jeanne Uglietta/Araisonne du Batut (0+0 et 47’’93); 3. Ornella Martin/Voyou Fontaine (0+1 et 50’’49); 4. Tiffany Lacroix/Espresso Blanco de Septon (0+4 et 46’’09); 5. Malaury Moussa/Cadix des Touches (4 et 83’’48).

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Bernard Lefevre/Crumble de la Vigne (0+0 et 43’’82); 2. Pascal Lothe/Figaro de Longa Aa (0+0 et 44’’37); 3. Ludovic Marion/Bleuet de Beauvallon (0+4 et 44’’97); 4. Lea Ronteix/ Fizz Un Prince (0+5 et 52’’70); 5. Lila Lartisien/Tzigane Alia (4 et 79’’39).

Mandy Mendes Costa Championne du Sud

C’est avec son fidèle partenaire Gray d’Albion D.B. que la jeune Mandy Mendes Costa gagne le titre de Championne du Sud de CSO, au terme d’une Pro 2 135 cm palpitante, le 27 novembre dernier à Vidauban. Ont été récompensés également les Champions d’Amateur Elite, Amateur 1 et Amateur 2.

La société MDME organisait du 25 au 27 novembre dernier une compétition Club, Amateur et Pro à Vidauban. Avec plus de 900 engagés prévus, la compétition était également l’hôte de la Finale du Circuit Régional du Sud. C’est le dimanche que tout s’est joué.

Après une pluie de podiums et de classements cette année, Mandy Mendes Costa finit sa saison avec le titre de Championne de CSO Pro 2 du Sud, au terme d’une victoire sur la Pro 2 135cm dominicale. Ils étaient 22 à se disputer le podium. Mais seulement 5 parviennent à déjouer les difficultés imposées par Xavier Trouilhet et accéder au barrage. Geoffroy Martinez, qui montait Eh Manciais du Bidou (President x Royal Feu) abandonne et laisse 4 concurrents se disputer les 3 seules places disponibles du podium. Tous 4 ressortent double sans-faute.

Mais c’est sans compter le couple Mandy et Gray d’Albion D.B. (Balou du Rouet x Lupicor) qui finissent leur tour avec une avance de près de 4 secondes sur leurs poursuivants. Le couple est sacré Champion Régional. Grace S, une fille de Casall par Acodetto termine deuxième aux rênes de Audrey Aslanoff. Anais Martinez vient compléter ce podium avec Daymon (Quaprice Boimargot Quincy x Ibis de Courcel) tandis que Jeremy Kestemont et Lady Like (alias Corlina), produit de Corlensky G par Landor S se contentent de la 4e place.

■ Place aux amateurs ! Dans la même journée, trois autres Champions ont été sacrés.

Malgré une victoire de Joelle Lesimple et Caliska de Vesquerie (Tresor x J’ai l’Espoir d’Elle) dans l’Amateur Elite 130cm, c’est le dossard arrivé à la cinquième position qui remporte ce championnat : Wanda Millot. Ce jour-là, elle montait Quita Z, une jument de 18 ans fille de Quidam’s Rubin par Baloubet du Rouet. Malheureusement pour le couple, une faute lors de la phase 2 ne leur a pas permis de s’offrir, en plus du Championnat, une place sur le podium de cette 130 cm. Emma Meric et Folie de Baerenrain (Ogrion des Champs x Damiro L) ainsi que Julie Moya Pichaud et Katinka (Enrico Vd Withoeve x Vancouver d’Auvray) s’offraient respectivement les 2e et 3e places de l’épreuve. Après un titre de Champion de France dans

sa catégorie d’âge en Amateur 1, le jeune Nathan Vieville s’impose également en tant que Champion du Sud Amateur 1. Sur cette dernière étape, une 120 cm, lui et son fidèle Tolbiac d’Obtree (Litsam x Paridor) ont terminé à la deuxième place juste derrière Dylan Foison et Daily du Plant (Cardero x Arpege Pierreville). Camille Daret monte sur la troisième marche, elle montait Bagheera du Sornin (Tinkasboy du Temple x In Chala A).

Paolina Bedin est la lauréate du Championnat Amateur 2 ! Avec son Too Much de Parcole (Duc du Murier x Conspirado PBL), elle termine à la troisième position de la 110 cm. C’est Lou Isnard et Faraon de la Vigne (Maloubet de Pleville x Litsam) qui remportent l’épreuve, talonnés de près par Natacha Lefetz et Fay (C Indoctro x Holland).

40’’43); 3. Anais Martinez/Daymon (0+0 et 40’’57); 4. Jeremy Kestemont/Lady Like (Alias Corlina) (0+0 et 42’’07); 5. Geoffroy Martinez/Eh Manciais du Bidou (0+Ab).

Amadeus d’Ick; 2. Jeremy Kestemont/Cleo;

Thomas Canone/Flamenco d’Allobrogie; 4.

Millet/Emingway Ma Muse; 5. Jeremy

GP Pro 2 (1,35 m) - Ch.R : 1. Mandy Mendes Costa/Gray d’Albion D.B. (0+0 et 36’’73); 2. Audrey Aslanoff/Grace S (0+0 et

GP Amat Elite (1,30 m) – Ch.R : 1. Joelle Lesimple/Caliska de Vesquerie; 2. Emma Meric/Folie de Baerenrain; 3. Julie Moya Pichaud/Katinka; 4. Audrey Aslanoff/Isis; 5. Wanda Millot/Quita Z. GP Amat 2 (1,10 m) – Ch.R : 1. Lou

Isnard/Faraon de la Vigne; 2. Natacha Lefetz/ Fay; 3. Paolina Bedin/Too Much de Parcole; 4. Caroline Mathieu/Vert de Gris; 5. Jade Sassola/Aromanche du Chesnay.

Champions CSO Région Sud

Pro 2 Mandy Mendes Costa

Amat Elite : Wenda Millot Amat 1 : Nathan Vieville Amat 2 : Paolina Bedin

CSO - AIX MEYREUIL - 17-20 NOVEMBRE (AIX MEYREUIL TOUR FINALE) ET 2-4 DÉCEMBRE (AMAT ET PRO)

F. Pamart

Wilfrid Pierrot et Expert DK Z

CSO - VIDAUBAN - 25-27 NOVEMBRE

Mandy Mendes Costa et Gray d’Albion (© Facebook MDME/Agence Ecary)

Embrun de Reno confirme les espoirs de Karim

Conditions climatiques idéales (après la pluie de début de semaine, retour du soleil), près de 300 engagés, Pierre le Goupil, le chef de piste des Jeux Olympiques, fidèle entre les fidèles aux manettes, un parc d’obstacles flambant neuf, le Domaine Equestre des 3 Fontaines fêtait cette fin de saison le 10e anniversaire de son CCI4* du Pouget, dans l’Hérault dans les meilleurs conditions possible.

à un sans-faute au saut d’obstacles seulement pénalisé de 0,4 point de temps. Et distant de 2,6 points de Morgan Payement MCH associé à Alois de la Bride*MILI (Horent Rose x Calvaro, Holst), dont l’un des 4 seuls sans-faute à l’obstacle vaut de remonter de la 5e place au dressage à la 2e place. Il était également au coude à coude avec Hélène Vattier et son hongre de 9 ans Darmani Grez Neuville (Conrad x Olympic Boy, ps), 4e à 0,5 point, gonflés à bloc après leur classement dans le CCI4*-S de Lignières il y a un mois !

cond CCI4*-S. On devrait reparler d’eux !

■ CCI3*-S : Alexis Goury et Je’Vall

que 4 ans, la locale de l’étape (elle y a passé son BPJEPS), Marion Cerf remonte à la 4e place grâce à un cross sans-faute seulement grevé de 1,2 point de temps. Belle revanche pour le couple, alors que Marion était tombée lors du cross du CCI3*-L de Bazoges en Pareds au mois de juin ! Engagé dans le CCI2*-L de Saulieu fin août, le couple avait fini 4e

■ CCI2L : Rachel Weiler et Riviero

■ CCI 4*-S

Le Pouget : Karim Florent Laghouag et Embrun de Reno

Le champion olympique par équipes de Rio Karim Florent Laghouag remporte le CCI 4*-S. Le cavalier de Nogent-le-Rotrou a pu compter sur son jeune hongre de 8 ans Embrun de Reno (Eliott MC, Kwpn x Tamaris des Étangs) auquel il croit beaucoup. Deuxièmes du dressage et redescendus d’un rang à cause d’une malheureuse faute lors du test de saut d’obstacles, ils savaient avant le cross qu’il allait falloir jouer serré... Très serré même puisqu’ils étaient distancés par Mathieu Vanlandeghem et Don Juan de Rouhet AA Ifce (Potter du Manaou x Iago C) de 3,6 points, remontés en tête au provisoire grâce

Le jeune hongre qu’il a acquis à 5 ans a parfaitement répondu sur le cross : alors qu’un seul maxi sera constaté, le couple n’écope que de trois secondes de temps dépassé, soit 1,2 point de pénalité. Totalisant 33,8 points, il l’emporte avec seulement 0,1 point de moins que la deuxième !

En effet, Hélène Vattier et Darmani Grez Neuville, 4e au provisoire pourtant, vont effectuer un cross parfait avec deux secondes de retard sur le temps imparti... et remontent à la 2e place à 33,9 points. Troisièmes, Louis Seychal et son étalon SF Bakar de l’Océan LA (Grafenstolz, Trak x Gunter d’l’Herbage), qu’il connaît par cœur depuis 5 ans réalisent le seul maxi de l’épreuve sur le cross. Ils remontent de la 6e place acquise à cause d’une faute sur le saut d’obstacles, alors qu’ils avaient remporté le dressage. 3e place largement méritée pour le

couple vainqueur du CCI3*-S de Saulieu au mois d’août, qui avait gagné une belle 4e place du CCI4*L de Lignières cette saison.

Moins chanceux, Mathieu Vanlandeghem/Don Juan de Rouhet et Morgan Payement/Alois de la Bride sont tous les deux éliminés.

Embrun de Reno, né chez Catherine Sabot, débuta les concours avec Marine Faust avec laquelle il finit 3e de la finale des Jeunes Chevaux de Saumur. Karim s’en porte

acquéreur avec Camille Laffitte et Guy Bessat et il se lance dans la saison des 5 ans. Saison parfaite puisque le couple remporte la finale SHF des 5 ans de Pompadour. La saison suivante c’est une 7e place à la clef du criterium des 6 ans. À 7 ans il cumule une 5e place du Top 7 de CCI3* au Grand Complet du Pin, et la 10è place de l’épreuve réservée aux chevaux de 7 ans au Mondial du Lion. Cette saison il est 6e du CCI3*-S de Saumur et remporte celui de Jardy. Il s’agissait pour le couple de son se-

Alexis Goury s’empare du CCI3*-S avec Je’Vall (Zavall VDL), un mâle gris de 8 ans qui l’a rejoint récemment alors qu’il affrontait 47 autres couples au départ. Deuxième au dressage, derrière MarieCharlotte Fuss/Dakota de Nath (Quite Easy x Le Tot de Semilly), il prend la tête dès le saut d’obstacles grâce à son sans-faute, et conserve l’avantage lors d’un cross parfait, seulement pénalisé de 0,4 point de temps. Marie-Charlotte quant à elle, l’une des 15 maxis sur le cross termine à la 6e place finale après une faute sur le saut d’obstacles. Le cavalier de la Garde Républicaine William Messelet, 4e à l’issue du dressage, avec le SF Bijoux de Chanay (Thoas du Theillet x Super de Bourrière), s’empare à sa suite de la 2e place grâce aux deux autres tests sans aucune pénalité. Autre cavalier de la Garde Républicaine, Frédéric Verge réalise la même performance avec le 9 ans Dollar du Vinnebus (Tibet Tame x Grenat de Grez) et finit 3e alors qu’il occupait la 7e place au dressage.

■ CCI3*-L : Marion Cerf et D’Jack Pot Ils étaient 30 au départ du CCI3*L. 13e à l’issue du premier test du dressage avec le hongre de 9 ans né chez Stéphanie Leroux, un fils de L’Arc de Triomphe (x Bill de Baugy) acquis alors qu’il n’avait

La Dijonaise de l’Etrier de Bourgogne Rachel Weiler gagne le CCI2*-L avec l’étalon de 9 ans Riviero (Riccione, Han), qu’elle monte depuis un an, et qu’elle emmène tambour battant depuis une 2e place acquise sur le carré de dressage à la victoire en ne concédant plus aucune pénalité sur les deux autres tests. Les trois autres effectuent de belles remontées pour les mêmes raisons : Marie Gaëlle Saintemarie, 16e au dressage, monte sur la 2e marche du podium grâce à son grand complice Saphir du Bisson (Esprit de Conquête), Alexis Goury, ex-aequo au dressage avec le tout jeune Golden des Frottards (Quintus d’O9, Bwp x Gold de Brecourt, SF), 6 ans seulement finit 3e. C’est Karim Florent Laghouag qui prend la 4e place, remontant de la 33e place au dressage avec le mâle de 9 ans qu’il possède avec Philippe Lemoine et Guy Bessat, Dream de Vieve, un fils de Calisco du Pitray !

Les pépites de Sébastien Julien

Le Saint Georges Equitation de Montpellier Grabels organisait son concours de saut d’obstacles automnal le week-end du 20 novembre, plébiscité par les cavaliers : près de 800 engagés, amateurs et pros. Le cavalier du Centre équestre Pas des Lanciers, Sébastien Julien va rafler tous les Grands Prix Pros, sauf le premier, que lui prend Stéphane Darré.

Mais même lors de cette première Pro 2, Sébastien, venu de Saint-Victoret dans les Bouches du Rhône est 2e avec la jeune 6 ans Granny St Georges, fille de Kannan par Vauban de Ste Hermelle appartenant à Laure Tagliamonte. Fameuse recrue qui s’offre la 5e place du GP Pro 2 1,30 m dominical.

GP Pro 3 (1,20 m) : 1. Jean Sylvain Fau/Folie St Laurent; 2. Harold Boisset/Galaad des Vavres; 3. Celia Poittevin/Dynamite du Landey; 4. Benjamin Negron/Galaxie Mouche; 5. Erwan Lam Tan/Flash de Riverland.

GP Amat 1 (1,20 m) : 1. Victoire Darcelier/Diska Gesmeray; 2. Agathe Coste/Come On Eileen; 3. Morgane Puech/Ronaldo de Brekka; 4. Victoire Darcelier/Gatsby; 5. Pierre Martin/Ginkgo de Veniers.

GP Pro 2 (1,35 m) : 1. Sébastien Julien/Flower de Farjonniere; 2.

Il s’offre un beau doublé dimanche avec deux 7 ans : il gagne la Pro 1 avec sa jument Flower de Farjonnière (Diamant de Semilly x Quite Easy, Holst), à l’issue d’un barrage à 6 où il était sélectionné avec deux chevaux. Flower de Farjonnière s’était déjà imposée dans le GP Pro 2 de samedi, sur des cotes à 1,35 m. L’étalon noir de Charles Ribolzi, Fantomas d’Aiguilly (Tangelo vd Zuuthoeve x Caretino) lui offre la 3e place également, victime d’une faute. C’est Bernard Lefevre qui réalisera le seul autre sans-faute, avec Crumble de la Vigne, autre étalon, gris celui-là, un fils du Hanovrien Levistan, au mieux de sa forme cette saison puisqu’il raflera deux victoires en Pro 2 quinze jours plus tard à Aix Meyreuil.

C’est Gaja de Farjonniere qui s’impose dans le Grand Prix Pro 2 dominical, face à 32 concurrents. Et de quelle manière ! Le duel qui l’oppose au seul autre

Amanda Jacucci Merle/Dumble d’Or; 3. Harold Boisset/Eurasie du Fief; 4. Julien Soulier/Arlington; 5. Harold Boisset/Fidam Manciais.

GP Pro 2 (1,30 m) : 1. Sébastien Julien/Gaia de Farjonniere; 2. Clément Dub/Exkalibur; 3. Lucas Delachaussee/Sindibad H; 4. Lea Diez/ Daina du Nevez; 5. Sébastien Julien/Granny St Georges.

GP Amat Elite (1,25 m) : 1. Stéphane Auriol/Charme de Toscane (0+0 et 35’’23); 2. Amaury Perilhou/Unic de l’Isle (0+0 et 36’’45); 3. Cla-

sans-faute se conclut par une avance de plus de six secondes (!) Une vraie pépite, Gaja (Diamant de Semilly x Andiamo), qui multiplie les victoires et podiums à seulement 6 ans : 2e du CIR de Cluny (55 partants), elle remporte le Grand Prix Pro 2 d’Aix Meyreuil en août et remporte les 3 CSI réservés aux 5 et 6 ans de Vidauban au mois de septembre. Elle appartient toujours à son naisseur, Yves Faussurier.

Dans le Grand Prix Pro Elite, seuls trois couples disputeront le barrage, après un premier parcours très sélectif que parcoururent 40 partants. Le Toulousain Stéphane Auriol prend le dessus avec le gris Charme de Toscane (Ensor vd Heffinck x Quick Star), qui avait déjà ravi la 2e place du Grand Prix Amateur 1 samedi. Voilà qui clôture de belle manière une saison intense !

C. Robert

risse Gasset Lubac/Ut de Talma (0+0 et 42’’73); 4. Brune Faivre/Bvlgari (Alias Bugatti) (4 et 63’’33); 5. Paul Fernandez/Elasti’s Dream (4 et 64’’73).

GP Pro 1 (1,40 m) : 1. Sébastien Julien/Flower de Farjonnière (0+0 et 36’’94); 2. Bernard Lefevre/Crumble de la Vigne (0+0 et 39’’99); 3. Sébastien Julien/Fantomas d’Aiguilly (0+4 et 39’’31); 4. Erwan Lam Tan/ Lilas Vert Z (0+4 et 41’’86); 5. Alexis Roques/Dixit de la Hiaute (0+8 et 40’’66).

Stéphane Auriol remporte le Grand Prix

Amateur Elite avec Charme de Toscane

Karim Florent Laghouag/Embrun de Reno

Vente de chevaux

Vente de poneys

Véhicules

43. Vds très belle pouliche orientée sport PSL 1 an, hétérozygote sur le gris. Par Arpao Das Lezirias, LUS et Conchita Do Nazario MJZ, LUS. Fera 1,60-1,65 m. Grands rayons, dos court, bon squelette, belle encolure. Agréable, indépen- dante, vive œ réactive mais respectueuse. Idéale cheval de sport ou poulinière. Tél. 06 76 54 70 13 Site362-363

08. Vds Acrobate des Islots, poney hongre 12 ans par Aron N. Qualité et expérience. Facile au quotidien. A gagné des GP. Idéal jeune cavalier voulant progresser rapidement et se faire plaisir. Champion de France en E élite au Sologn’ pony; Champion de France des 7 ans; Plusieurs podiums en AS Elite et As1. Tél. 06 15 33 17 03 Site 362-363

22. Superbe Camion à chevaux 160CH 2.2 Citroên très rare car 5 places assises. Caisse pouvant accueillir 2 chevaux surveiller par une caméra en direct. Tél. 06 70 03 65 00 Site 364-365

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GRAND EST

CSO : 19-22 janvier : F ROSIERES AUX SALINES-MSE (54), Pro-Amat.

HAUTS-DE-FRANCE

CSO : 27-29 décembre : F LE TOUQUET PARIS PLAGE (62), Amat 15 janvier : F HEM LE COMTE (59), Amat.

PAYS DE LA LOIRE

Dressage : 20-22 janvier : F LE MANS BOULERIE (72), Pro, Amat, Avenir, As.

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