22 novembre 2019 - N°321 - 4€ - Prochaine parution le 20 décembre 2019
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Le Cheval
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Lyon : bis repetita !
Ils ont doublé la mise. Vainqueurs l’an dernier du Grand Prix Coupe du monde Longines à Equita, Martin Fuchs et Clooney 51 ont remis ça cette année. Magnifique palmarès pour ce jeune Suisse, champion d’Europe, N°2 mondial devant son compatriote Steve Guerdat qui partage avec lui une grande complicité avec les chevaux normands (Tam Tam du Valon pour Martin et Vénard de Cerisy pour Steve). A ses côtés sur le podium, l’Américaine Jessica Springsteen/Zelicie et le Belge Peter Devos/Claire Z. Pages 4 à 11.
(© PJ)
Le bien-être du cheval au centre de toutes les préoccupations de la filière équine. Voilà un thème rassembleur qui fut mis en musique dernièrement pour Ouest-France lors des Assises de la filière à Angers. Jean-Louis Gouraud, un des grands témoins invités à ce colloque s’est réjoui de ce sursaut national. Il y voit en effet la meilleure des parades contre l’activisme débordant des « animalitaires » de tout poil dont le rêve serait d’interdire de monter à cheval. Nous ne sommes pas tous exempts de critiques et certains
ELEVAGE
Des pistes pour choisir le père de ses poulains
Etre et bien-être
dérapages montés en épingle par les animalistes font désordre certes mais la prise de conscience est là. Le discours prend de la cohérence et le bien-être du cheval s’expose non seulement à travers son habitat pour lequel les équipementiers font preuve d’ingéniosité mais encore dans l’attitude des hommes et des femmes de cheval chez qui le respect est fondamental. Nicolas Blondeau, autre grand témoin, pour qui la voix et le toucher sont primordiaux pour une relation heureuse préconise d’enseigner
la culture équestre et des éléments de psychologie dans les formations. Arnaud Boiteau dit la même chose quand il évoque le cheval athlète qui ne peut atteindre la performance que s’il est bien dans sa tête et dans son corps. Fort et pertinent plaidoyer de l’écuyer du Cadre noir dans une tribune publiée chez notre confrère Grand Prix. Que deviendraient les chevaux si, comme le suggère l’antispéciste Nicolas Marty, on ne pouvait plus ni les monter ni travailler avec ?
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Quelle aberration ! « Lorsque les chevaux n’ont plus de fonction auprès de l’homme, les races concernées sont en péril » constate Gouraud. C’est bien ce qui se produit aujourd’hui avec la plupart des races de chevaux de trait. Entre l’antispéciste animaliste radicalisé et le tout anthropomorphisme échevelé, il y a un large espace de confort, de liberté, de joie où le cheval est heureux avec l’homme. Et vice-versa. E. R.