L'ART-VUES | N°JUIN - JUILLET 2009

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JUIN - JUILLET 2009
« Le Jardin des Délices » de Blanca Li © Ali Mahdavi
magazine
région ... ’ Spécial Evénements de l’été Festivals et expositions
lArtvues Le
culturel de votre

Sarl Médi’Art Communication

15 bis, rue du Bel Air

34770 Gigean

Tél. 04 99 04 04 99

Fax : 04 67 51 01 30

E-mail : mediart@wanadoo.fr

Directeur de la publication : Stéphane Jurand

Direction commerciale : Philippe Pech

Rédacteur en chef : Luis Armengol

Rédaction :

Luis Armengol, Marie-Christine Harant, Marie Susplugas, BTN

Brèves :

Cécile Doerfler, Jacques Moynier

Administration et abonnements : Christine Martinez

Réalisation : Francis Duval

Impression : Pure Impression

Diffusion : BMC Diffusion

Dépôt légal à parution - Magazine gratuit

ISSN : 1164-7531

Edition et régie publicitaire

Société Médi’Art (Sarl au capital de 27 000 €)

RCS Montpellier B 384662599

Les manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas le journal n'est responsable des documents qui lui sont confiés. Toute reproduction même partielle des articles et illustrations parus dans ce numéro est interdite, sauf autorisation préalable et écrite de la direction. Les articles insérés n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

• Agenda concerts p.4

• DOSSIER

La culture à Nîmes .......... p. 7 à 32

• Comédie du Livre p. 35

• Festivals p. 36 à 41

• Musées p. 42 et 43

• Arts plastiques ............ p. 44 à 55

• Calendrier : expos, théâtre, musique, lyrique, danse p. 57-58

• Cahier spécial

Salon Bozart Béziers p. 60 à 63

En couverture :

« Le Jardin des Délices » de Blanca Li aux festivals : Montpellier Danse (page 7)

Festival de la Cité à Carcassonne (page 15)

Les Estivales de Perpignan (page 18)

Editorial Pourle plaisir

La grande déferlante des festivals de l’été s’apprête à recouvrir le Sud de la France. Loin d’être barbare, c’est une invasion pacifique qui s’accomplit, même lorsqu’elle interroge les bouleversements et les convulsions du monde comme le fait le In d’Avignon, ville où un millier de spectacles par jour rythment le Off pendant trois semaines. Songes de nuits d’été portés ici et là par des comédiens, des danseurs, des musiciens, des chanteurs qui viennent offrir au public cette étincelle de vie, cette part de rêve qui distingue l’homme du «gros animal» comme le nommait Platon.

Monde de la création en même temps que récréation du monde, les festivals marquent un temps de pause privilégié pour communier à un spectacle dans le même instant, partager un espace et du temps de vivre, passer du jeu au nous.

Entre un festival de création et un ensemble de concerts qui réunit des têtes d’affiche, quoi de commun ? Le plaisir du public, tout simplement, qui seul les légitime, même si les exigences et les voies pour y parvenir sont radicalement différentes. «Il faut estimer le beau, les vertus et autres choses semblables s’ils nous procurent du plaisir, autrement non», disait Epicure. Alors va pour l’épicurisme, il s’accommode bien des douceurs de l’été. Goûtons notre plaisir à même l’arbre, il n’est de joie que d’aimer.

Comme il vous plaira, c’est ainsi que Shakespeare a titré une de ses comédies célèbres. On y entend cette réplique: « Le monde entier est une scène, Hommes et femmes, tous n’y sont que des acteurs Chacun fait ses entrées, chacun fait ses sorties, Et notre vie durant, nous jouons plusieurs rôles dans une pièce en sept âges.»

La diversité des festivals est le signal fort d’un monde artistique qui résiste aux difficultés, cela ne date pas d’aujourd’hui. Il clame son envie d’exister. Au(x) public(s) de lui manifester en retour son soutien, loin de la consommation individuelle des loisirs standardisés, afin que le spectacle vivant puisse continue de célébrer cette irremplaçable rencontre de l’homme avec l’art de son temps.

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(Prochain numéro
le
Nom
© Photo de Ali Mahdavi

agenda des spectacles et concerts

Elie Semounmercredi 10 juin à 20h30 à la Salle Zinga Zanga à Béziers

I amjeudi 11 juin à 20h au Théâtre de la Mer à Sète

Olivia Ruiz vendredi 12 juin à 20h au Théâtre de la Mer à Sète

Soirée Rien à jetersamedi 13 juin à 20h au Théâtre de la Mer à Sète

Sinsemiliadimanche 14 juin à 20h au Théâtre de la Mer à Sète

Celtic Legendsamedi 13 juin à 20h30 au Théâtre de Lamalou Les Bains

Gregoire mercredi 17 juin à 20h00 au Rockstore à Montpellier

Vincent Lagafsamedi 20 juin à 20h30 au Théâtre de Lamalou Les Bains

Burning Headsamedi 20 juin à 19h à Secret Place à St Jean de Védas

Strychninemercredi 24 juin à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

Florence Forestijeudi 25 juin à 20h30 à la Salle Zinga Zanga à Béziers

Uzlagomvendredi 27 juin à 20h à la salle bleue à Palavas

Julien Clercmercredi 1er juillet à 20h30 aux Jardins de la Fontaine à Nîmes

Tryojeudi 2 juillet à 20h30 au Théâtre Antique à Vaison-la-Romaine

Julien Clercvendredi 3 juillet à 21h au Théâtre Antique à Vaison-la-Romaine

Depeche modelundi 6 juillet à 21h30 à l’Esplanade Gambetta à Carcassonne

Metallicamardi 7 juillet à 19h aux Arènes de Nîmes

Status Quomardi 7 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Joe Louis Walkermardi 7 juillet à 21h au Théâtre de la Mer à Sète

Johnny Hallyday mercredi 8 juillet à 19h au Stade de la Méditerranée de Béziers

Roy Hargrove Quintetmercredi 8 juillet à 21h au Théâtre de la Mer à Sète

Vincent Amigojeudi 9 juillet à 21h au Théâtre de la Mer à Sète

Justin Nozuka, Alela Diane et Jason Mraz jeudi 9 juillet à 19h30 aux Arènes de Nîmes

The Rabeatsjeudi 9 juillet à 21h30 aux Arènes de Palavas

Lenny Kravitzjeudi 9 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Celtic Legendsvendredi 10 juillet à 22h sur la Plage à Valras-Plage

Eigt Killers Blues Brotherssamedi 11 juillet à 22h sur la Plage à Valras-Plage

Patricia Kaasdimanche 12 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Rock Voisinelundi 13 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Jeff Becklundi 13 juillet à 21h au Théâtre de la Mer à Sète

Gilberto Gil mercredi 15 juillet à 21h30 sur la place Jean Jaurès à Béziers

Patrick Fiorijeudi 16 juillet à 21h30 au Théâtre de Verdure à la Grande Motte

Buika jeudi 16 juillet à 21h30 au Cloître Saint Nazaire à Béziers

Khaledvendredi 17 juillet à 21h30 au Cloître Saint Nazaire à Béziers

Madonnadimanche 19 juillet à 19h30 au Stade Vélodrome à Marseille

Franz Ferdinandmardi 21 juillet à 19h00 aux Arènes de Nîmes

Sealmardi 21 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Raphaël Saadiq+Ayo+Seal mercredi 22 juillet à 20h aux Arènes de Nîmes

Salvatore Adamomercredi 22 juillet à 21h à la Cathédrale St-Etienne à Agde

The Prodigyjeudi 23 juillet à 19h30 aux Arènes de Nîmes

Herbert Léonardjeudi 23 juillet à 21h30 aux Arènes de Palavas

Francis Cabrerljeudi 23 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Bénabarvendredi 24 juillet à 20h30 aux Arènes de Nîmes

The Bellraysvendredi 24 juillet à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

Duffy+Charlie Winston+Cocoonsamedi 25 juillet à 19h30 aux Arènes de Nîmes

Julien Clercsamedi 25 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Keziah Jonesdimanche 26 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Avalon Celtic Dancelundi 27 juillet à 21h30 aux Arènes de Palavas

La Rue Kétanoulundi 27 juillet à 21h30 au Théâtre de Verdure à la Grande Motte

Mew + Nine Inch Nailsmardi 28 juillet à 20h aux Arènes de Nîmes

Les chevaliers du fiel mardi 28 juillet à 21h30 aux Arènes de Palavas

BB Brunesmardi 28 juillet à 21h à la Cathédrale St-Etienne à Agde

Scorpionsmardi 28 juillet à 21h30 au Théâtre Jean-Deschamps à Carcassonne

Julien Clercmercredi 29 juillet à 21h30 au Théâtre de Verdure à La Grande-Motte

Francis Cabreljeudi 30 juillet à 21h au Théâtre Antique à Vaison-La-Romaine

Bénabarjeudi 30 juillet à 22h sur la Plage à Valras-Plage

4ème Nuit Celtiquevendredi 31 juillet à 21h à la Cathédrale St-Etienne à Agde

Natasha St-Piermardi 4 août à 21h à la Cathédrale St-Etienne à Agde

Nicolas Canteloupmercredi 5 août à 21h00 au Théâtre Antique à Vaison-La-Romaine

Patrick Bruelmercredi 5 août à 21h30 au Théâtre de Verdure à La Grande-Motte

Patrick Brueljeudi 6 août à 21h au Théâtre Antique à Vaison-La-Romaine

Thomas Dutroncjeudi 6 août à 21h au caveau du Château de l’Hospitalet à Narbonne

Robin Mac Kellevendredi 7 août à 21h au caveau du Château de l’Hospitalet à Narbonne

Michel Fugainsamedi 8 août à 21h au caveau du Château de l’Hospitalet à Narbonne

Noëlle Perna « Mado fait son show »samedi 8 août à 21h30 au Théâtre Antique à Vaison-La-Romaine

Yuri Buenaventuradimanche 9 août à 21h au caveau du Château de l’Hospitalet à Narbonne

Théâtre avec Michel Galabrulundi 10 août à 21h30 au Théâtre de Verdure à La Grande-Motte

Nicolas Canteloupmardi 11 août à 21h30 au Théâtre de Verdure à La Grande-Motte

Gérard Lenormanmardi 11 août à 21h à la Cathédrale St-Etienne à Agde

Nicolas Canteloup mercredi 12 Août à 21h30 aux Arènes du Cap d’Agde

Léonard Cohebjeudi 20 août à 20h aux Arènes de Nîmes

Abbamaniasamedi 22 août à 22h sur la Plage à Valras-Plage

Florence Foresti vendredi 11 septembre à 20h300 à l’Espace Vergeze à Vergeze

Soirée Axesscodesamedi 19 Septembre à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

The Freeksjeudi 24 septembre à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

Serge Lamamardi 29 septembre à 20h30 à la Salle Zinga Zanga à Béziers Archivemardi 29 septembre à 20h au Rockstore à Montpellier

RFM Party 80mercredi 30 septembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Renan Lucejeudi 1er octobre à 20h au Rockstore à Montpellier

Celtic Legendssamedi 3 octobre à 20h à la salle Zinga Zanga à Béziers

Slimyvendredi 9 octobre à 20h au Rockstore à Montpellier

The Météors vendredi 16 octobre à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

GBH +Arrach + Les Cadavres samedi 17 octobre à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

Johnny Hallydaylundi 19 octobre à 20h au Zénith de Montpellier

Johnny Hallydaymardi 20 octobre à 20h au Zénith de Montpellier

Secret de famille avec Michel Sardou mercredi 21 octobre à 20h30 à la Salle Zinga Zanga à Béziers

Tournée d’adieu de Philippe Candelorosamedi 24 octobre à 21h au Zénith de Montpellier

Tournée d’adieu de Philippe Candelorodimanche 25 octobre à 15h au Zénith de Montpellier

Nine Pound Hammermardi 27 octobre à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

«Secret de Famille» avec Michel Sardoujeudi 29 octobre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Brassen’s not Dead + Heyokavendredi 30 octobre à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

Olivia Ruizvendredi 6 novembre à 20h au Zénith de Montpellier

Franck Duboscmardi 10 novembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Astro Zombies + Jungle Fever vendredi 13 novembre à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

Indochinelundi 16 novembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Roch Voisine mercredi 18 novembre à 20h30 à la Salle Zinga Zanga à Béziers

Roch Voisinevendredi 20 novembre à 20h30 à l’Espace Vergèze à Vergèze

Symphonic Maniamardi 24 novembre à 15h et 20h30 au Zénith de Montpellier

La Fabuleuse Histoire De Bollywoodvendredi 27 novembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Emmanuel Moirevendredi 27 novembre à 20h au Rockstore à Montpellier

Superbus jeudi 3 décembre à 20h au Zénith de Montpellier

Gad Elmalehjeudi 10 décembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Serge Lamajeudi 10 décembre à 20h30 à l’Espace Vergeze à Vergèze

Gad Elmalehvendredi 11 décembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Arthur vendredi 11 décembre à 20h30 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Calogerosamedi 12 décembre à 20h au Zénith de Montpellier

La petite sirène dimanche 13 décembre à 15h au Zénith de Montpellier

Alain Souchonmardi 15 décembre à 20h au Zénith de Montpellier

Lara Fabian jeudi 17 décembre à 20h30 au Zénith de Montpellier

Henri Dèssamedi 19 décembre à 19h00 à la salle Zinga Zanga à Béziers

Nicolas Canteloupmardi 19 janvier 2010 à 20h30 au Zénith de Montpellier

100 violons tziganes de budapest samedi 23 janvier 2010 à 20h30 au Corum Berlioz à Montpellier

Disney sur Glace Rêve de Princessesmardi 26 Janvier 2010 à 20h au Zénith de Montpellier

Disney sur Glace Rêve de Princessesmercredi 27 janvier 2010 à 14h et 17h30 au Zenith de Montpellier «Diner de Cons» avec Chevallier et Laspalèsmardi 2 février 2010 à 20h30 au Zénith de Montpellier

Lux Dayjeudi 4 février 2010 à 20h à Secret Place à St Jean de Védas

Jean-Marie Bigardvendredi 5 février 2010 à 20h30 à la Salle Zinga Zanga à Béziers

Jean-Marie Bigardsamedi 6 février 2010 à 20h30 à l’Espace Vergeze à Vergèze

Oui-Oui et le Cadeau Surprisemercredi 3 mars 2010 à 14h et à 17h au Zénith de Montpellier

Marc Lavoinemercredi 10 mars 2010 à 20h00 au Zenith de montpellier

Les Etoiles Du Cirque De Pekinmercredi 17 mars 2010 à 20h30 au Zénith de Montpellier

Florent Pagny lundi 29 mars 2010 à 20H30 au Zenith de Montpellier

Pascal Obispovendredi 26 mars à 20h30 au Zénith de Montpellier

Mozart «L’Opéra Rock»samedi 29 mai 2010 à 15h au Zénith de Montpellier

Mozart «L’Opéra Rock»samedi 29 mai 2010 à 21h au Zénith de Montpellier

Location : Fnac de Montpellier, Nîmes, Perpignan et Avignon, Virgin Montpellier, Carrefour, Auchan, Leclerc.

Location par internet : www.ticketsud.com

Florence Foresti Johnny Hallyday Julien Clerc Olivia Ruiz Patricia Kaas
l’art-vues page quatre juin
...
- juillet
© LizaRoze © M. T aillefer The Prodigy

La grande déferlante

DePerpignan à Arles, en passant par Montpellier ou Avignon, les festivals d’été ont l’accent du Sud sur lequel ils s’apprêtent à déferler à la rencontre du public le plus large. Ils offrent dans le même temps l’occasion aux populations locales de redécouvrir des lieux patrimoniaux investis par le spectacle vivant, de même qu’ils favorisent la rencontre et l’échange avec leurs hôtes.

Certains festivals privilégient la convivialité, d’autres aspirent à présenter les formes les plus novatrices des langages artistiques. Tous poursuivent en tout cas le même but qui est de satisfaire leur public. La sélection de l’Art-vues, sans prétendre à l’exhaustivité, offre un panorama des principaux événements pour mieux se repérer dans l’agenda foisonnant de l’été culturel.

Montpellier Danse du 19 juin au 4 juillet

Un festival de transition. L’année prochaine, Montpellier Danse fêtera ses 30 ans. Jean-Paul Montanari, son directeur, promet un bel anniversaire. En attendant, il a tissé pour cette édition, un programme très ancré dans la création méditerranéenne, où l’Espagne se taille la part du lion, mais qui met à l’honneur, aussi, les chorégraphes de France et de la région.

ne édition comme un passage pour aller d’un état vers un autre, pour mieux tracer de nouvelles voies. Il se fait l’écho des identités chorégraphiques exprimées dans le bassin méditerranéen, en Europe et dans le monde», écrit Jean-Paul Montanari dans son éditorial. Passage d’un lieu à un autre, pas moins de treize pour Montpellier et six pour l’Agglomération, passage d’une ville à l’autre en essaimant en région avec les créations de Patrice Barthès, Mathilde Monnier, Blanca Li et Bouchra Ouizguen. Enfin une édition en hommage au public fidèle qui cultive son goût pour les œuvres exigeantes. « La presque totalité des œuvres présentées étant des créations, on peut penser que l’inédit attise la curiosité et entretient la fidélité, un quart des spectateurs suit pas à pas, tous les ans le festival, et ce, depuis sa création.» Voici donc pour eux et pour tous les autres, ce programme riche de curiosités autour de vingt-huit chorégraphes représentant les sensibilités les plus diverses et pratiquant le détournement avec un art consommé.

MCH

Le programme et les temps forts : Tous les temps forts.

• Madame Plaza, création de Bouchra Ouizguen (Maroc), 19 et 20 juin et le 20 juillet à Lodève.

• Le Jardin des Délices, de Blanca Li (Espagne) inspirée par Jérôme Bosch, 19 et 20 juin et 11 juillet à Carcassonne, 13 juillet à Perpignan.

• Rendez-vous, de Patrice Barthès, avec 6 danseurs et une centaine d’amateurs, et avec la complicité de la radio Divergence fm, 20 juin et 1er juillet à Montpellier et dans l’Agglomération et à Mende les 3 et 4 juillet.

• Ciao bella, d’Herman Diephuis, 20 et 21 juin.

• Auto, de David Wampach, 22 et 23 juin.

• Cribles, d’Emmanuelle Huynh, 22 et 23 juin.

• Un funambule, d’Angelin Preljocaj, solo, sur un texte de Jean Genet, du 22 au 24 juin.

Democratic Combine, de Didier Théron (France) et

Keith Thompson (Etats-Unis), 23 au 25 juin

• Dans sa peau, de Mitia Fedotenko, 23 et 24 juin

• El final de este estado de cosas, Redux, d’Israel Galvan (Espagne), sur un texte de l’Apocalypse, 24 juin.

• Passengers, de Rita Cioffi, musique de Rinôçérose, 23 et 24 juin.

• Manta, d’Héla Fattoumi et Eric Lamoureux, 26 et 27 juin.

• Mi ultimo secreto, de Mercedes Ruiz (Espagne), 26 juin.

• City maquette, de Mathilde Monnier, et l’intervention de quatre-vingts amateurs, 27 et 28 juin et à Uzès le 13 juin.

•Tragic/love, de Stephen Petronio (Etats-Unis), digression sur le Roméo et Juliette, 27 juin.

• H3, de Bruno Beltrao (Brésil), inspiré par le hip hop, 27 au 29 juin.

• Les petites pièces de Berlin, de Dominique Bagouet, 29 juin.

• Falsou, de Nejib Ben Kahalfallah (Tunisie), 30 juin et 1er juillet.

• Variations d’hiver, d’Emmanuel Gat (France, Israël), 30 juin.

• Tous à la barre!, avec les danseurs du ballet de Lorraine, 30 juin, ouvert à tous sur la place du marché aux fleurs, à 12h.

• Dokuman, de Filiz Sizanli et Mustafa Kaplan (Turquie), 1er et 2 juillet.

• El cielo de tu boca, d’Andrès Marin (Espagne), 1er et 2 juillet.

• Sans titre, une pièce pour Faustin Linyekula, de Raimund Hoghe (Allemagne), 2 et 3 juillet.

• Do you remember no I don’t, de François Verret, 2 et 3 juillet.

• Mozart dances : Eleven, Double grand duo, de Mark Morris (Etats-Unis), musique de Mozart, 3 et 4 juillet.

Ceci n’est pas une conférence démonstration,de Vera Montero (Portugal) et ses invités, 3 et 4 juillet.

Et aussi un colloque européen, La tribune des critiques et tous à la barre.

l’art-vues • page sept juin - juillet >>> L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Tél. 0 800 600 740. www.montpellierdanse.com
« Le Jardin des Délices» de Blanca Li «Tragic/love » de Stephen Petronio © AliMahdavi
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© LaurentPhilippe

Festival d’Avignon

du 7 au 29 juillet

Une trentaine de spectacles à l’affiche du festival d’Avignon, « créatif, insolent, énervé et enthousiaste » selon le vœu de ses deux directeurs. L’artiste associé est le libano-québécois Wajdi Mouawad. Cette 63ème édition affiche une dominante méditerranéenne et s’ouvre à un monde en plein bouleversement.

L’affichedessinée par Lino pour le festival d’Avignon 2009 est parlante.

Sur un fond grisâtre, on y voit ce qui peut à la fois figurer des oiseaux ou des avions menaçants. Elle contient peut-être le message subliminal de cette nouvelle édition qui se veut ouverte sur le monde et aux prises avec les convulsions de celui-ci.

« Après l’intrigue et le mystère qui caractérisaient le festival précédent, on revient cette année à la narration et au récit », annonce Vincent Baudriller qui pilote le grand paquebot avignonnais avec Hortense Archambault. Leur dialogue avec l’auteur et metteur en scène libano-québécois Wajdi Mouawad, artiste associé de cette édition, a donné sa couleur à ce festival qui s’interroge sur l’importance du récit et de la mémoire, du théâtre, de la peinture et de la littérature.

Le travail des artistes présents – de la Méditerranée au Canada - est en résonance avec ce besoin de raconter des histoires pour se reconnecter à humanité de l’homme et combattre la tentation d’amnésie. Ces histoires sont en plusieurs langues, ce qui est une constante du festival d’Avignon, « mais principalement dans un français venu de plusieurs continents » souligne Vincent Baudriller.

De la tragédie grecque aux textes contemporains, les écritures dramatiques croisent les écritures chorégraphiques, voire cinématographiques avec un abondant programme conçu avec le cinéma Utopia. Cette dernière orientation n’est pas anodine

car le festival semble faire ainsi un clin d’œil à son histoire et aux rencontres cinématographiques, animées il y a des décennies par Jacques Robert, qui trouvaient toute leur place dans la programmation.

D’où la présence de cinéastes comme Amos Gitaï ou Christophe Honoré qui évoquent dans leurs films les territoires visités cette année.

Déjà présent par deux fois à Avignon, Wajdi Mouawad présente Le sang des promesses qui réunit ses quatre pièces Littoral, Incendie, Forêts et Ciel dans la Cour d’honneur les nuits du 8 au 12 juillet de 20h à 7h du matin.Autour de Mouawad, d’autres artistes du Liban ou du Québec, Lina

Saneh et Rabih Mroué, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige pour les premiers, Denis Marleau, Christian Lapointe et Dave Saint-Pierre pour les seconds. Le cinéaste israélien Amos Gitaï fait l’ouverture le 7 juillet (jusqu’au 13) dans la carrière de Boulbon avec La guerre des fils de la lumière contre les fils des ténèbres, (avec Jeanne Moreau) d’après le récit du siège de Massada par l’historien Flavius Josèphe. A signaler que ce spectacle est le fruit du réseau Kadmos qui réunit désormais quatre festivals: Athènes-Epidaure, le Grec de Barcelone, l’IKSV d’Istambul et Avignon. Autre cinéaste présent, Christophe Honoré met en

Festival Off

Du 8 au 30 jui llet

scène Angelo, tyran de Padoue (12 au 27 juillet) de Victor Hugo (avec Emmanuelle Devos) qui explore les affrontements du désir et de la révolte.

La Cour d’Honneur du Palais des Papes accueille (A)pollonia (16 au 19 juillet) de Warlikowski qui mêle les écritures d’Euripide, Eschyle, Hanna Krall, Jonathan Littell et J.M.Coetzee autour d’une histoire meurtrière qui voit s’affronter bourreaux et victimes. Dans le même lieu, on pourra assister au Casimir et Caroline de Ödön von Horvath, mis en scène par J. Simon et P. Koek (23 au 29 juillet) dont le théâtre musical a déjà montré à Avignon son efficacité.

A l’affiche encore du festival Joël Jouanneau avec Sous l’œil d’Œdipe (13 au 25 juillet) pour raconter la malédiction d’une famille, le Suisse Stefan Kaegi qui revient avec Radio Muezzin (22 au 28 juillet), le Congolais Dieudonné Niangouna (Les inepties volantes du 10 au 17 juillet), le Malgache Jean-Luc Raharimanana (Les cauchemars du gecko du 20 au 25 juillet), l’Argentin Federico Leon (Yo en el futuro du 20 au 23 juillet) et l’Italien Pippo Delbono (La Menzogna 18 au 27 juillet), sans oublier l’extraordinaire danseur Israël Galvan dans la carrière de Boulbon (18 au 26 juillet) Claude Régy signe sa première participation au festival avec Ode maritime (9 au 25 juillet), et Hubert Colas revient avec Le livre d’or de Jan (9 au 17 juillet)

Côté danse, Maguy Marin (8 au 16 juillet) et Jan Fabre, avec son très commenté Orgie de la Tolérance, sont présents. Et beaucoup d’autres spectacles à découvrir dans cette éditionqui s’annonce aussi passionnelle que passionnante.

Tél. 04 90 27 66 50 www.festival-avignon.com

Le Off ne connaît pas la crise : pas moins de 825 compagnies présentent 983 spectacles dans 106 lieux durant le Festival d’Avignon. Un hommage à Koltès, qui avait débuté dans le Off, sera l’événement central de ce qui est devenu l’un des plus grands festivals de compagnies indépendantes au monde.

LeOff ouvre avec une grande parade le 7 juillet, la veille de l’ouverture des représentations. Les dates sont cette fois-ci alignées sur celles du festival In, après le bilan critiqué du décalage de l’an dernier. L’année 2009 coïncide avec le vingtième anniversaire de la mort Bernard-Marie Koltès qui fut révélé par le Off d’Avignon en 1977. Le festival lui rend hommage, avec l’accord de son frère, François Koltès, sous forme de lectures impromptues offertes au public par les artistes du Off, un film longtemps resté secret, «La nuit perdue», projeté au cinéma Utopia, ainsi que des manuscrits jamais montrés au public exposés à la médiathèque Ceccano. Le 16 juillet, une journée entière sera consacré à cet auteur majeur du théâtre contemporain à l’Espace Jeanne-Laurent.

Autour de l’événement Koltès, on retrouve le foisonnement des spectacles qui fait du Off avignonnais un des plus grands festivals de compagnies indépendantes au monde par la diversité de ses offres culturelles Un échantillonnage fidèle du talent, mais parfois aussi de la précarité qui règne dans le monde des compagnies indépendantes, lesquelles jouent parfois avec des moyens professionnels limités. Mais c’est aussi l’une des libertés du Off de ne fermer la porte à personne.

Peu importe, l’essentiel pour ces compagnies est de faire le voyage à Avignon car c’est là qu’il faut être à ce moment pour avoir la chance d’être repéré par les programmateurs. Car le Off, c’est aussi le rendezvous annuel de plus de 3000 programmateurs, professionnels du spectacle, journalistes et représentants des institutions.

« La croissance régulière du nombre de compagnies exige que nous passions d’une logique d’accueil des équipes artistiques à une logique de recherche et de développement du public. Cette question se pose aussi bien en terme quantitatif qu’en termes de diversité. Il convient donc d’inventer de nouvelles relations avec ces publics » déclarait récemment l’un des responsables de l’AFC, association qui regroupe les compagnies participantes.

Les rencontres critiques, quotidiennes et thématiques, vont associer spectacles du Off et du In, auxquelles s’ajoutent des tables rondes, puisque le Off rassemble des milliers d’artistes et que l’une de ses vertus est de susciter la réflexion sur des sujets aujourd’hui cruciaux pour l’ensemble des acteurs culturels.

Tél. 04 90 85 13 08 www.avignonleoff.com

l’art-vues • page huit juin - juillet ...
L’ÉTÉ DES FESTIVALS
L.A.
Le Off rend hommage à Bernard-Marie Koltès qui y fit ses débuts © ElsaRuiz « Forêts » de Wajdi Mouawad © ThibautBaron

Festival de Radio France

du 13 au 31 juillet

Pour sa 25ème édition, le Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon poursuit son exploration de l’univers musical. Au programme, des découvertes, des interprètes d’exception, fidèles ou nouvellement invités, les jeunes solistes, les soirées jazz, électro ou encore les Rencontres de Pétrarque. Du 13 au 31 juillet, nombreux sont les rendez-vous à ne pas manquer, à Montpellier, sur les scènes de l’Agglomération, mais aussi dans toute la région.

Cetété, le Festival s’ouvre par une belle surprise: l’opéra Zaira, de Bellini, création en France en version concert. Inspirée de la tragédie de Voltaire, l’œuvre est servie par une distribution de qualité, dont la soprano Ermonela Jaho dans le rôle titre. Deux autres soirées lyriques figurent aussi au programme: Ezio, de Haendel, avec notamment Veronica Cangemi et Marie-Antoinette, création mondiale conçue et mise en scène par Jean-Paul Scarpitta, avec Sylvie Testud dans le rôle de la reine. Les musiques sont celles contemporaines du règne. Autre création mondiale, le drame acousmatique – terme désignant les sons que l’on entend sans en voir la source – Parole perdue, de Daniel Teruggi, mis en scène par Jean-Claude Fall, avec la comédienne Emmanuelle Laborit, guidée par la voix enregistrée de Guillaume Depardieu. Parmi les solistes invités, des fidèles, comme les pianistes Evgeny Kissin, les sœurs Katia et Marielle Labèque, Maria Joao Pires, Aldo Ciccolini ou encore la violoniste Silvia Marcovici. Les festivaliers écouteront aussi les voix sublimes de Waltraud Meier et de Vesselina Kasarova, deux mezzo-sopranos exceptionnelles. Fanny Ardant et Gérard Depardieu partagent l’affiche de La Haine , d’Offenbach, sur un livret de Victorien Sardou,

Programme : Les soirées : Zaira, de Bellini, Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon, direction Enrique Mazzola (13 juillet). Silvia Marcovici, violon, Alexander Kniazev, violoncelle et Evgeny Kissin, piano, œuvres de Mendelssohn et Tchaikovski (14 juillet). Mayté Martin, voix flamenca, Katia et Marielle Labèque, pianos, Thierry Biscary et Paxkal Indo, percussions basques et Jacques Charneux, percussion, œuvres de Gardel, de Falla, Granados, Albéniz, Ravel, etc (15 juillet) Menahem Pressler, piano, Nora Cismondi, hautbois et l’Orchestre National de France, dir. Daniele Gatti, œuvres de Fauré, Mozart, Gatti et Honegger (16 juillet). JeanYves Thibaudet, piano et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, dir Emmanuel Krivine, œuvres de Gershwin et Braunfels (17 juillet) Katia et Marielle Labèque, pianos et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, dir Emmanuel Krivine, œuvres de Debuzzy, Gershwin et Dvorak (18 juillet). Fanny Ardant et Gérard Depardieu et l’Orchestre National de Montpellier, dir. Enrico Delamboye, œuvres de Gurlitt et Offenbach (19 juillet). Paroleperdue, drame acousmatique de Daniel Teruggi, mis en scène par Jean-Claude Fall, avec Emmanuelle Laborit, comédienne et Guillaume Depardieu, voix enregistrée (20 et 22 juillet). Vesselina Kasarova, mezzo-soprano et Julia Schröder, violon et le Kammerorchesterbasel, dir. HK Gruber, œuvres de Haydn, Gruber et Mozart (21 juillet) Boris Berezovsky, piano et l’Orchestre

National d’Île-de-France, dir Dmitri Liss, œuvres de Perez-Ramirez et Tchaikovski ( 22 juillet, Narbonne). Boris Berezovsky, piano et l’Orchestre

National d’Île-de-France, dir Dmitri Liss, œuvres de Suk, Medtner et Tchaikovski (23 juillet) Naïra Abrahamyan, soprano, Ricardo Bernal et

Les Troubadours chantent l’art roman jusqu’au 30 octobre

donné en création mondiale. En entrée libre, soirées jazz, reggae, électro ponctuent le festival, ainsi que les rendez-vous avec les jeunes solistes. De nombreuses communes de l’Agglomération et de l’ensemble de la région accueillent cette année le festival décentralisé, notamment Narbonne, Carcassonne, Perpignan et Mende. Marie

l’Orchestre National de Montpellier LanguedocRoussillon, dir. Alain Altinoglu, œuvres de Charpentier, Bizet, J. Strauss fils, de Falla, Puccini, etc (24 juillet) Waltraud Meier, mezzo-soprano et l’Orchestre Philharmonique de Radio France, dir. Eliahu Inbal, œuvres de Dvorak, Richard Strauss, Zemlinsky (25 juillet) Aldo Ciccolini, piano, œuvres de Mozart, Satie et Chabrier (26 juillet) Brigitte Engerer et Boris Berezovsky, pianos, œuvres de Liszt, Borodine, Rachmaninov (27 juillet). Ezio, opéra de Haendel, avec Veronica Cangemi, soprano et le Kammerorchesterbasel, dir. Attilio Cremonesi (28 juillet). MarieAntoinette, œuvre conçue et mise en scène par Jean-Paul Scarpitta, avec Sylvie Testud et l’Europa Galante, dir.Fabio Biondi (29 et 30 juillet)

Concert de clôture, avec Maria Joao Pires, piano, Pavel Gomziakov, violoncelle, œuvres de Chopin; Friederike , Singspiel de Franz Lehar, avec l’Orchestre National de Montpellier LanguedocRoussillon, dir. Lawrence Foster (31 juillet).

Les entrées libres : Musique dans l’Agglo, musique classique et musiques du monde (15 au 31 juillet). Jeunes solistes (13 au 31 juillet).

Rendez-vous de 18 h, musique classique et musiques électroacoustique (13 au 31 juillet).

Soirées jazz (15 au 31 juillet) Reggae (25 au 27 juillet). Musiques électroniques (28 au 30 juillet).

Master-Class Aldo Ciccolini (28 au 31 juillet).

Conférences, Films (13 au 31 juillet). Rencontres de Pétrarque de France Culture (20 au 24 juillet)

LaRégion Languedoc-Roussillon multiplie les actions de promotion des cultures occitanes. Un des plus beaux fleurons de cette politique, Les Troubadours chantent l’art roman qui irrigue l’ensemble de la région pendant six mois. Ce festival, pour sa quatrième édition, jusqu’à l’automne, rassemble des artistes du monde entier, de culture occitane, espagnole, arabo-andalouse, séfarade, slovaque, japonaise ou africaine sur l’ensemble du territoire régional, pour offrir au public une programmation riche, diversifiée et multiculturelle. Pendant six mois, la Région Languedoc-Roussillon se replonge dans le Moyen-Âge et ses valeurs transmises par les troubadours : la conviviencia, l’art de vivre ensemble, un peu plus que la simple convivialité d’aujourd’hui. Des concerts mais aussi des : causeries sous le figuier, des parleries… Une valorisation vivante du patrimoine roman exceptionnellement riche en Languedoc-Roussillon, de l’Abbaye de Gellone à l’Ermitage Sainte-Enimie, de l’église Saint-Hippolyte de Fontès à Saint-Flour du Pompidou. Quelques temps forts :

• Le 18 juin, Saint-Roman, visite guidée de l’abbaye troglodyte.

• Les 26 et 27 juin, Saint-Guilhem-le-Désert,animations et concerts.

• Du 29 juin au 13 juillet, Abbaye de Valmagne, exposition Lavie quotidienne au Moyen Âge ; causerie et concert le 3 juillet.

• Le 5 juillet, Prieuré de Serrabona, causerie et concert.

• Le 9 juillet, Saint-Michel-de-Cuxa, concert.

• Le 12 juillet, Prieuré Saint-Michel de Grandmont-Saint-Privat, concert.

• Le 20 juillet, Aigues-Mortes, spectacle épique, Rempart sud.

• Le 23 juillet, Vebron (Lozère), concert au château de Salgas.

• Le 2 août, Prieuré de Marcevol-Arboussols (P-O), causerie et concert.

• Le 8 août, Lagrasse, concert et spectacle épique. Et encore, une soixantaine de manifestations… Les Troubadours chantent l’art roman, jusqu’en octobre. www.laregion.fr

Total Festum jusqu’au 27 juin

Autre manifestation qui illustre la politique de diffusion des cultures occitanes et catalanes, Total Festum, jusqu’au 27 juin qui se propose de faire la fête en s’appuyant sur des coutumes ancestrales pour fêter le solstice d’été. Au menu de cette opération qui a débuté très sérieusement à Sète par un colloque sur la latinité, la méditerranée et la mondialisation culturelle, des concerts gratuits, bal, focs de la Sant Joan (feux de la Saint-Jean). Là encore toute la région entre dans la fête populaire du Larzac au Minervois et des plages aux Cévennes.

Quelques temps forts :

• Le 20 juin :Tharaux, ateliers de danses traditionnelles et bal ; Massa, marché, grillades, farandoles, feu ; Nîmes, visite guidée de la ville, repas, concert et bal,

• Les 20, 21 et 23 juin à Langogne, marché, sortie officielle de Gargantua, feux.

• Les 20 et 24 à Limoux, concert avec Riata Macedo, bal feux.

• Du 20 au 24 à Gigean, marché, danses, théâtre de la rampe, expostion.

• Le 21 à Saint-Jean-de-Maruejols, spectacle déambulatoire, concert et feu.

www.festivalradiofrancemontpellier.com

Le Festival en région : à Carcassonne, Limoux, Narbonne, Aigues-Mortes, Bagnols-sur-Cèze, Cornillon, La Grand’Combe, Junas, Bédarieux, Lunel, Mèze, Sète, Chanac, Florac, Mende, Argelès-sur-Mer, Perpignan et Toulouges. Tél.

• Le 13 juin à Montpellier : défilé au Peyrou, embrasement de la place de la Comédie, bal, concerts, avec Gari du Massilia Sound System et Claude Sicre des Fabulous Trobadors.

• Le 18 juin à Montpellier :cabaret convivvencia à La Vista expostion, chansons, conte théâtral, concert avec lamparo.

• Les 22 et 23 à Narbonne, conférences, chorale, déambulation avec les Diables de la garrigue.

• Les 22, 23 et 27 à Thuir, sardanes, théâtre bal feux.

• Du 8 au 20 juin à Saint-Hyppolite-du-Fort, exposition, concerts, retraite aux flambeaux. Total Festum jusqu’au 27 juin.

Tél. 04 67 11 85 10. www.laregion.fr

l’art-vues • page neuf juin - juillet L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Le Troubadours Art Ensemble
© RégionLanguedoc-Roussillon
04 67 02 02 01.
S ylvie Testud PhotoMarcGinot Total Festum à Montpellier et dans toute la région

Tandis que le printemps des Comédiens continue avec ses Zoulous, ses Fourberies, son drôle d’atelier de peinture, déjà se profilent à l’horizon les Folies d’O et les Nuits d’O. Un bel été spectaculaire dans le plus beau domaine de Montpellier.

Le Printemps Zoulou

jusqu’au 1er juillet

LePrintemps des Comédiens est déjà bien lancé. Il fait la part belle à l’Afrique du Sud et à sa figure emblématique Nelson Mandela. Infatigable voyageur, Daniel Bedos est rentré bouleversé des rencontres faites à Kliptown, le plus vieux bidonville de Soweto. Le spectacle de 18h, Zoulou, est dédié à ces artistes de ce pays lointain qui n’en finit pas de panser ses plaies. Gumboots, les parias du ghetto ne pouvaient s’exprimer qu’en claquant les paumes de la main sur leurs bottes de caoutchouc.

Izimpelezi, les guerriers investissent la scène avec leurs boucliers de cuir et leurs pagnes en peau de léopard. Tsongas-Shangaans, les hommes des bois, rencontrés au milieu de nulle part, perpétuent une culture pastorale et guerrière. Sangoma, les sorciers, incontournables symboles de la culture africaine, ceux-ci sont hommes et femmes

Vumile, les femmes, font onduler leurs corps majestueux. Les Shebeens , la musique pour oublier, popularisée par Myriam Makeba. Printemps Solidaire, un euro par place sera prélevé pour aider à financer les artistes de Soweto.

Jo’burg café, une nouveauté, prolonge l’ambiance zouloue en musique. Pour fermer le chapitre zoulou, Johnny Clegg sera l’invité de la fête de la musique, et son cri, Asimbonanga, qui a fait le tour du monde en le bouleversant. Un programme de saltimbanque à l’image de Daniel Bedos, son directeur.

Tous les temps forts du Printemps

Zoulou, conçu et mis en espace par Daniel Bedos, jusqu’au 28 juin, sauf les lundis; lundi 15, Castelnau-le-Lez; mercredi 1er juillet, Frontignan.

Jo’burg café, avec Jessica Mbangeni, Mabi

Thobejane et Madala Kunene, jusqu’au 28 juin à 20h30, sauf les lundis; lundi 15 Castelnau-le-Lez; mercredi 1er juillet, Frontignan.

Faiseur de monstres, mise en scène d’Axel de Booseré, un spectacle de la cruauté inspiré par le Grand Guignol, du 12 au 16 juin. (déconseillé au moins de 8 ans).

La voix de l’écuyer, opus 2009, par l’Académie du spectacle équestre de Versailles, direction artistique Bartabas, du 12 au 18 juin.

Les Fourberies de Scapin, d’après Molière mise en scène d’Omar Porras, un habitué du Printemps, déjanté.

Les Folies d’O les 7, 9 et 10 juillet

Le malade imaginaire, de Molière avec Michel Bouquet; le 13 juin à Pézenas.

Variation sur l’abécédaire de G. Deleuze, par l’Autre Théâtre, mise en scène d’Aglaïa Romanovskaïa, du 17 au 19 juin.

Johnny Clegg, concert, 21 juin.

L’atelier du peintre, par le Cirque Plume, d’autres habitués du Printemps, qui nous font voyager dans leur imaginaire, du 22 au 25 et du 27 juin au 1er juillet.

Cabaret chromatic, par la compagnie Transe Express, écrit et mis en scène par Gilles Rhode, une sorte de spectacle-hommage à des tableaux célèbres, 26 et 27 juin.

Baal, de Brecht, mise en scène de Mathias Beyler par la compagnie U-Structure Nouvelle, 26 et 27 juin.

Obludarium, de Matej et Petr Forman, mise en scène de Petr Forman, une nouvelle surprise par les créateurs de La volière Dromesko, du 29 juin au 1er juillet.

Saleté, de Robert Schneider, mise en scène de Moni Grego, avec Mohamed Guellati. 30 juin et 1er juillet.

Rencontres-débats avec Aglaïa, Romanovskaïa (Russie), sur Théâtre et handicap social et physique, lundi 15 juin; Eduardo Manet (Cuba), auteur dramatique, en collaboration avec la compagnie théâtrale de la mer, vendredi 19 juin; Johnny Clegg (Afrique du Sud), sur Blanc ou Zoulou? samedi 20 juin ; Maryse Condé (Guadeloupe), écrivain et poète, en collaboration avec la compagnie théâtrale de la mer, mardi 1er juillet.

Scènes ouvertes : Novecento et Un grand conte surréaliste, à La Vista ; Ode à un public malveillant, de et par Romain Bouteilleet Vacances au bard de la mer, au Théâtre de la Plume ; Un petit jeu sans conséquence et Shakespeare même pas peur, au Kawa Théâtre; Inconnu à cette adresse et L’Etranger de Camus, au Théâtre Pierre Tabard.

Jusqu’au 1er juillet: Printemps des Comédiens, 178, rue de la Carriérasse à Montpellier.

Tél. 04 67 63 66 66. www.printempsdescomediens.com

LesFolies d’O avec La grande duchesse de Gérolstein. Ne cherchez pas sur la carte le Gérolstein, vous ne le trouverez pas. Ce petit pays est sorti de l’imagination d’Offenbach et de ses complices, Meilhac et Halévy, pour les nécessités d’une opérette, la grande duchesse de Gérolstein. A l’époque, certains ont reconnu l’impératrice Eugénie sous ce nom et la Cour de Napoléon III dans les protagonistes; il se murmure qu’aujourd’hui Carla, Nicolas et les autres pourraient s’y reconnaître. C’est du moins ce que pensent François de Carpentries (metteur en scène et adaptateur) et Karine Van Hercke (costumes et adaptation). A vérifier à l’Amphi d’O puisque cette oeuvre est programmée dans le cadre des Folies d’O, troisième saison. Des folies qui prennent leur envol, en devenant l’association Folies lyriques. Jérôme Pillement dirige à nouveau Offenbach, parce qu’il ne se lasse pas de ce compositeur: «j’adore cet humour. Parfois, oui, j’ai envie de couper un peu dans les textes. Ou alors de souligner d’un trait musical quand ça tombe un peu. Mais c’est au metteur en scène de voir : moi je suis dans la fosse et c’est pour mon bonheur C’est un opéra bouffe de chanteurs, de chœurs et de chef.» Une œuvre légère comme des bulles de champagne pour faire passer une critique à peine voilée des mœurs de l’époque, de la cour et autres grands de ce monde

d’hier, qui ressemble comme un frère à celui d’aujourd’hui. Avec Marie-Ange Todorovitch, en grande duchesse qui entraîne dans son tourbillon: Elisabeth Bailey, Loïc Félix, Flannan Obé, Avi Klemberg, Olivier Grand, Jean-Vincent Blot, Jacques Lemaire. L’orchestre lyrique de région Avignon Provence joue cette musique festive, un orchestre récemment sauvé du naufrage, c’est heureux .

La grande duchesse de Gérolstein, les 7, 9 et 10 juillet, Amphi d’O, domaine d’O, 178 rue de la Carriérasse. Tél. 04 67 67 68 68. www.folieslyriques.com

Les Nuits d’O

du 20 au 22 août et du 27 au 29 août

Derniers feux des vacances, premiers frissons de rentrée, les Nuits d’O se proposent depuis six ans de prolonger l’été dans la convivialité sous les étoiles.

Des soirées en trois parties, un concert sous la pinède, un grand film dans l’amphi et un bal ou un mini concert pour terminer. Innovation cette année, la manifestation initiera une démarche éco-responsable de la réduction de l’impact des déchets à l’incitation aux modes de transport doux, en passant par une consommation bio. Une initiative qui sera étendue dans l’avenir,à l’ensemble du domaine.

Programme :

• 20 août, Nuit country, avec Texas side step, Honky Tonk Man (1982), de Clint Eastwood. Et un bal animé par Nashville Cats et Arizona kid country.

• 21 août, Nuit Québec, Concert des Batteuxslaques (chanson québécoise), Crazy (2005) de Jean-Marc. Et bal québécois animé par Si Pieds.

• 22 août, Nuit désert, Concert de Afel Bocoum, L’histoire du chameau qui pleure (2003) de Byambasuren Davaa. Et DJ Chaza, ethno groove.

• 27 août, Nuit de l’humour, Les Désaxés (humour musical), OSS 117, Le Caire, nid d’espions (2006) de Michel Hazanavicius, et Marc Pastor, autour de quelques chansons humoristiques françaises !

• 28 août, Nuit polar, Concert de Stephan Oliva quartet, Renaissance (2006) de Christian Volckman, et un blind test géant!

• 29 août, Nuit napolitaine, Concert du Néapolis ensemble (musique traditionnelle napolitaine), Mariage à l’italienne (1964) de Vittorio de Sica et un bal napolitain animé par le groupe Telamuré, pour clôturer ces Nuits d’O 2009.

Les Nuits d’O,du jeudi 20 au samedi 22 et du 27 au 29 août, Amphi d’O au Domaine d’O - 178, rue de la Carriérasse. Tél. 04 67 67 68. 68.

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MCH
L’ÉTÉ AU DOMAINE
D’O
Marie-Ange Todorovitch Les Nuits d’O, toiles et concerts sous les étoiles «Zoulou», le 18/20h du Printemps des Comédiens

L’été au

Pont

du Gard

du 15 juin au 31 août

Festivités de Frontignan la Peyrade du 22 juin au 2 août

Avec le grand retour d’une mise en lumière du monument dès la tombée de la nuit et l’ouverture du nouveau restaurant de la rive droite, le Pont va renaître en soirée, notamment les week-ends avec des animations musicales et des visites guidées insolites.

Avec le grand retour d’une mise en lumière du monument dès la tombée de la nuit et l’ouverture du nouveau restaurant de la rive droite, le Pont du Gard va renaître la nuit. Le Site du Pont du Gard est aussi le lieu d’une programmation culturelle riche et diversifiée. Il propose à nouveau cette année un programme d’activités culturelles et d’événements artistiques qui se décline sous différentes formes : théâtre, cinéma, cirque, conférences, animations, ateliers hors saison, expositions temporaires, soirées musicales et participation aux journées nationales.

•Le grand rendez-vous festif du15 août

« Bals au Pont » revient pour la 3ème année consécutive avec sa large palette de couleurs musicales et dansantes.

• Les soirées musicales au Pont

Tous les vendredis du 3 juillet au 21 août 2009 rive droite, rive gauche et au gré des envies des musiciens

3 juillet : « Enchanté Madmoiselle »; 10 juillet : «Wonderbrass »; 17 juillet : « Caroline Jazz Band»; 24 juillet : « Les Enjoliveurs : Olé Maestro ! »; 31 juillet : « Wonderbrass »;

7août: « Les Enjoliveurs : Olé Maestro ! »; 21 août: Caroline Jazz Band « Enchanté Madmoiselle»

• Les Expositions Temporaires

Viniculture, la civilisation de la vigne et du vin en Languedoc-Roussillon ». Du 2 au 31 juillet.

« 40 ans d’architecture remarquable en

Dès cet été, dégagé de la préoccupation du parking, le visiteur est invité à une soirée étincelante sous les étoiles avec une toute nouvelle mise en lumière du monument et pourra se restaurer dans le nouvel espace accueillant réaménagé des Terrasses. Chaque soir, le Pont du Gard revêt ses habits de lumière

En fin de semaine, après les journées soleil et plage des « Rendez-vous à la rivière », l’apéritif prend des airs de fête avec les ambiances musicales au son des cuivres et des percussions… sur la rive gauche du Pont du Gard.

Languedoc-Roussillon ». Du 1er juillet au 20 septembre.

• le 26 juin - Temporock

La finale du festival de musique actuelle Temporock se déroulera sur la Site du Pont du Gard avec en tête d’affiche Mlle K.

• Samedis 11 et 25 juillet et 8 août - Le Pont, La Nuit, Ses Mystères...

La traversée nocturne à la lampe de poche de 275 mètres de canalisation antique au dernier étage du célèbre aqueduc

• Lundi 27 juillet - Festival Autres Rivages

Le Site du Pont du Gard accueille une soirée du Festival Autres Rivage autour du groupe de musique Konono N°1.

• Samedi 1er ou 8 août - Cinéma Sous Les Étoiles Avec le Cinéma d’Uzès le Capitole

• Samedi 29 août - 12e Nuit Européenne de La Chauve-Souris.

Tél. 04 66 37 51 10 www.pontdugard.fr

Frontignan a décidé cette année de réunir sous la même bannière ses trois festivalsafin d’aboutir à une meilleure lisibilité, comme le confie Simone Tant, adjoint au maire de Frontignan déléguée à la culture. «Notre politique culturelle est de toucher tous les publics, que chacun puisse trouver dans nos festivités et dans nos actions à l’année une entrée qui lui convient.» Si la ville a le privilège d’abriter un des tout premiers festivals de polar français, à résonance internationale, celui du Muscat ainsi que les rencontres du Sud intéressent également des professionnels de tout le pays et même d’Europe. «Frontignan est une ville de mixité », rappelle l’élue, il s’agit de prendre en compte la diversité des racines pour que les habitants puissent trouver un écho de leur culture tout en s’ouvrant aux autres. » Une convivialité célébrée autour du muscat, bien entendu, avec des rencontres avec les viticulteurs et une collaboration étroite des associations de la ville. Cette année, le festival se déplace dans plusieurs villes et reçoit en retour le Printemps des Comédiens.

• Festival du Polar Du 22 au 28 juin

A Frontignan et d’autres villes alentour, la 12e édition du FIRN invite plus de 40 auteurs de la planète polar autour du thème «Roman noir et frontière». Une occasion de franchir la ligne en toute liberté. Les organisateurs de ce festival bien encré annonce la couleur: noire bien entendu, mais avec toutes les nuances d’un cosmopolitisme qui lui donne des miroitements « morts-dorées», pour rester dans la veine polar, sanglante comme il se doit.Qu’ils soient américains, anglais, algériens, espagnols, iraniens, argentins, belges ou français, la quarantaine d’auteurs invités vont aborder,à travers tables-rondes et séances de dédicaces conviviales, tant les frontières géographiques et géopolitiques que les aventures intérieures, les frontières physiques, éthiques, juridiques, psychologiques, culturelles, littéraires et scientifiques. Le cinéaste Michel Deville présente une sélection de ses meilleurs films à l’occasion de cette douzième édition du FIRN qui convoque, sans bornes ni frontières, d’autres pratiques artistiques : cinéma, musique, théâtre de rue, murder-parties, lectures

publiques, ateliers bd et graph, expositions. Tél. 04 67 18 50 04 - 04 67 92 53 48 www.polar-frontignan.org

•23ème Festival du Muscat de Frontignan. Du 16 au 19 juillet.

Capitale mondiale du fameux nectar, Frontignan la Peyrade le fêtera dignement à l’occasion de la 23ème édition de son festival. Producteurs, négociants, oenologues et amateurs de muscat se retrouveront pour faire honneur à cet AOC viticole depuis 1936. Visites des caves, balades vigneronnes, dégustations, exposition, confrontations oenologiques de muscats du monde rythmeront ces 4 jours de fêtes avec en point d’orgue, le traditionnel marché des saveurs le 19 juillet.

• Rencontre des Suds. Du 23 juillet au 3 août. Espagne, Occitanie, Italie, Portugal, tous les suds se rencontreront à Frontignan la Peyrade pour dévoiler leurs richesses culturelles au travers de nombreuses expressions artistiques. Enfin, population et festivaliers célèbreront leur méditerranée, la mer des Suds avec la fête de la mer et le traditionnel retour de Saint-Paul.

- Jeudi 23 juillet Piccola Banda Ikona (Méditerranée)

- Vendredi 24 juillet Encores Fado (Portugal)

- Samedi 25 juillet Parto Nuvole Pesanti (Italie)

- Exposition photo de Jean-Loup Gautreau sur les différents pays de la Méditerranée du 23 juillet au 3 août.

• Fête de la Mer et retour St-Paul.

Les 26 et 27 juillet.

26 juillet : Original ‘Occitana (Occitanie)

De la traditionnelle procession de Saint-Paul, patron de la ville, à son retour dans une église illuminée pour l’occasion, en passant par la sortie en mer et la bénédiction des bateaux, ce grand moment est à ne manquer sous aucun prétexte.

• Journées Andalouses, les 31 juillet , 1er et 2 août

Tél04 67 18 31 60

www.ville-frontignan.fr

www.tourisme-frontignan.com

l’art-vues • page onze juin - juillet ...
Festival du Muscat, Rencontre des Suds, Fête de la Mer et Festival du Polar se partagent l’affiche estivale de Frontignan la Peyrade.
L’ÉTÉ DES FESTIVALS

L’ÉTÉ DES FESTIVALS

Fiest’a Sète du 25 juillet au 7 août

Aucarrefour des musiques du monde. Treize ans déjà que l’équipe de Fiest’a Sète nous entraîne dans sa croisière musicale à la rencontre des musiques du monde en surfant sur la vague du plaisir de la découverte. L’affiche mêle en effet les artistes de renom, les nouveaux talents et les découvertes. «Quelle entité plus qu’une cité ouverte sur la mer peut se targuer d’accueillir et d’entretenir des liens culturels avec l’univers entier ? Un carrefour maritime des musiques du monde où Sète devient une escale incontournable d’un tout culturel, vivant et pluri éthnique, à l’image de la société idéale», telle est selon José Bel, directeur artistique, la couleur de la manifestation, précédée d’escales sur le bassin de Thau.

Tous les concerts

•1er août : Stephanie Mckay, Alice Russell, soirée Soul & groove Ladies, en partenariat avec Cosmic Groove.

•2 : Havana D’ Primera Eddie Palmieri, soirée Fiesta latina.

•3 : Mulatu Astatke & The Heliocentrics, Getatchew Mekuria & The Ex, soirée Ethiopiques 2.

•4 : Anthony Joseph and the Spasm Band, Femi Kuti, soirée Caraïbes-Afrobeat

•5 : Harold Lopez Nussa trio, Omara Portuondo, soirée Siempre Cuba.

•6 : Le Spok Frevo Orquestra, Lénine, soirée Brasil nordeste / Brasil novo.

•7 : Zimameya, Amadou et Mariam, soirée Vendredi à Bamako.

Acte III Scène 7 du 16 au 24 juin

Placeau théâtre amateur. Depuis dix ans, ces compagnies non professionnelles, d’ici et d’ailleurs, relèvent le défi de se produire dans un site réputé difficile : le Théâtre de la Mer. Chapeau. La commission de sélection a misé cette année encore sur l’éclectisme.

• Mardi 16 – Toxy, création, Compagnie 4C du Collège Maffre-Baugé (Paulhan); Jedermann de Von Hofmannsthal, Etablissement Saint-Joseph (Sète).

• Mercredi 17 – Qui a peur de Virginia Woolf d’Albee , Théâtre du Ressac (Sète).

• Jeudi 18 – La poudre aux yeux de Labiche, Le Strapontin (Poussan).

Les escales

• 25 juillet : Poussan (devant la cave coopérative), Ba Cissoko et DJ Click Balkan Band.

•28 : Ile de Thau de - Sète (place du marché), Peter Solo, Heleno Dos 8 Baixos.

•29 : Balaruc-les-Bains (Parc Charles de Gaulle) Calypso Rose et Les Barbiaix Truites.

•31: Restaurant - Bar La Ola - Sète (route des plages à Sète) Mix “Tropical Groove” avec DJ RKK (Nova) et DJ Caroll.

Et encore: Rencontres & conférences musicales, expositions, afters sur la plage au bar restaurant La Ola, stages de danse et musique, cinéma, gastronomie méditerranéenne...

Fiest’a Sète, du 25 juillet au 7 août, Théâtre de la Mer, Promenade Maréchal Leclerc.

Tél. 04 67 74 48 44. www.fiestasete.com

Jazz à Sète du 7 au 13 jui llet

Blues, soul et flamenco. A l’origine, deux soirées en 1985 avec Frédéric Sylvestre, Jimmy Gourley trio et Jacques Vidal, organisées par un passionné, Louis Martinez. Contre vents et marées, Jazz à Sète est devenu un festival culte pour les amateurs de jazz et Louis Martinez, son directeur artistique, maintient le cap de la diversité de styles. Cette année, soul, blues, flamenco, jazz européen et américain, du 7 au 13 juillet, au Théâtre de la Mer.

Tous les concerts

• Mardi 7 : Soulvaccination et Joe Louis Walkeer.

• Mercredi 8 : Fabien Mary Quartet et Roy Hargrove quintet.

• Jeudi 9 : Vicente Amigo.

•Vendredi 10 : Philip Catherine, Quintet Didier Lockwwod, Sylvain Luc, Ira Coleman, Keyvan et Bijan Chemirani.

• Samedi 11 : Eric Legnini trio et Baptiste Trotignon quintet.

• Lundi 13 : JeanMarc Floury (gagnant du tremplin jazz à Sète) et Jeff Beck. Autour du festival: afters à la Ola ; ateliers; expos; tremplin, le lauréat joue l’année suivante; rencontres.

Jazz à Sète, du 7 au 13 juillet, Théâtre de la Mer, promenade Maréchal Leclerc. Tél. 04 67 74 71 71. www.jazzasete.com

Worldwide festival du 2 au 5 juillet

Auxcouleurs de Gilles Peterson. Créé en 2006, ce festival est à l’image de l’émission de Gilles Peterson Worldwide, il propose une sélection artistique inédite, composée de musiques éclectiques à travers les cultures. Cette quatrième édition qui a lieu du 2 au 5 juillet, ne déroge pas à cet esprit. Elle accueille au Théâtre de la Mer : Gilles Peterson feat; Earl Zinger, Diplo, Todd Terje, Laurent Garnier live feat; ScanX, LeFtO, Mocky live, Sébastien Schuller live, Jimitenor live, Soil & Pimp «Sessions» live, Stereotyp’s KU BO project, Fuzati, the bPm, Sundae, Son of Kick, Jazzamar, Elan Melher live, Dorian Concept live, Martyn, Aline & Da Vince, Garfid, Benji B, James Stewart,

Michael Rutten, Trus’me, DJ Oil et bien d’autres, à découvrir sur place.

Parmi les temps forts, une beach party gigantesque de 16 heures en clôture.

Worldwide festival du 2 au 5 juillet, Théâtre de la Mer, promenade Maréchal Leclerc. www.worldwidefestival.com

• Vendredi 19 – Le baiser d’Icare de Marinho Obliques (Montpellier).

• Samedi 20 – Le Bourgeois Gentilhomme d’après Molière, Compagnie des 4 Coins (Montpellier).

• Lundi 22 – Mare Nostrum, La Mandrag’Or

(Montpellier).

• Mardi 23 – Le Magicien d’Oz de Fleming, Maison d’enfants ADPEP 34 (Sète).

• Mercredi 24 – L’exception et la règle de Brecht, C’est pas moi c’est toi (Sète).

Acte III Scène 7, du 16 au 24 juin, Théâtre de la Mer, promenade Maréchal Leclerc.

Tél. 04 67 74 70 55.

Soirées lyriques les 22 et 23 juillet

Les sixièmes soirées lyriques ne peuvent encore rivaliser avec le festival de Lamalou-les-bains. Elles ont cependant réussi à se tailler une place dans le paysage musical sétois entre le jazz et les musiques du monde, grâce à Franck Fontcouberte, directeur artistique de la manifestation. L’ensemble instrumental Contrepoint et la Chorale de Sète continuent à en être les pivots, pour ouvrir la musique classique aux non mélomanes. Hermine Huguenel (mezzo-soprano), Kristian Paul (baryton) et Mateja Marinkovic (violon), des solistes de renommée internationale, rejoignent la Chorale de Sète, le Chœur Francis Poulenc dirigé par Pasqualino Frigau et l’Orchestre Symphonique Contrepoint sous la direction de Franck Fontcouberte, pour deux soirées. Mercredi 22 juillet, Airs et chœurs d’opéra, de Verdi, Bizet, Bellini, Gounod… et jeudi 23 juillet, Misa tango,

de Luis Bacalov et des tangos de Piazolla pour une soirée dédiée à l’Argentine.

Sixièmes soirées lyriques les 22 et 23 juillet, Théâtre de la Mer, promenade Maréchal Leclerc. Tél. 04 67 74 71 71. www.resomusic.com

Festival de Thau du 15 au 26 jui llet

Festival de Thau, place à la biodiversité culturelle. Ce festival a construit son originalité sur le thème de la diversité culturelle, autour des musiques du monde. Cette année, avec l’association Cap Sud, il fait le pont entre la biodiversité et la diversité culturelle, à travers des tables rondes, des films et des animations, dans une ambiance festive qui facilite les rencontres. La marque de cette manifestation depuis dix-huit ans.

Gigean : Mercredi 15, Seyni et Yéliba (Guinée Conakry); jeudi 16, Ocho y Media (France) et avant première, festival de rue « Chapeau les artistes », spectacles permanents de 18h à 21h30.

Frontignan : lundi 20, Skeleton Band, Caravan palace (France), Herman Dune (Etats-Unis) ; mardi 21, Beat Assistant (Etats-Unis), Nneko (Nigeria).

Mercredi 22 : table ronde ; Projection de Faro la reine des eaux, de Salif Traoré.

Jeudi 23 : projection de Africa paradis , de Sylvestre Amoussou ; table ronde; apéro musical avec la Diva Commando; projection de Aide-toi le ciel t’aidera, de François Dupeyron; concert avec Sébastian Sturm and the Jin Jin Band (Allemagne).

Vendredi 24 : table ronde; Rachel Ratsizafy

(Madagascar/France); Abd Al Malik (France); Melissa Laveaux (Haïti/Canada).

Samedi 25 : table ronde ; Ernest Ranglin (Jamaïque), Patrice (Allemagne).

Dimanche 26 : projection de Home de Yann Arthus-Bertrand; table ronde; Hindi Zahra (France/Maroc); Gorran Bregovic (Yougoslavie).

Festival de Thau, du 15 au 26 juillet, place du village à Gigean, site des Mouettes à Frontignan Plage, sur le port à Mèze. Tél. 04 67 18 70 83. www.festivaldethau.com

l’art-vues • page douze juin - juillet ...
Jeff Beck L’Ensemble Contrepoint et la chorale de Sète « C’est pas moi c’est toi » Amadou et Mariam Laurent Garnier PhotoR.Simeon Abd Al Malik

Le festival des 2 cités, un feu d’artifice de vedettes du 4 au 31 juillet à Carcassonne

Festival Convivencia

du 27 juin au 23 juillet sur le canal du Midi

Quelle ville peut s’enorgueillir de posséder deux cités sinon Carcassonne ! Et quelles cités ! La Cité, celle d’en haut, fière et altière et celle d’en bas, débordant l’ancienne bastide Saint-Louis, s’étire paresseusement entre l’Aude et le Canal du Midi. Les voilà réunies pour un festival, du 4 au 31 juillet, « avec toutes les palettes artistiques, de l’opéra au rock en passant par le théâtre et la danse, c’est l’ouverture à toutes les tonalités, à toutes les générations », selon Gérard Larrat, Maire de Carcassonne. Dix-huit spectacles payants et soixante-dix gratuits, dans le cadre majestueux du Théâtre Jean Deschamps ou dans le plus intimiste Jardin du Musée, tous les plus beaux espaces de la ville entrent dans la fête avec Michel Bouquet, Patricia Kaas, Dépêche Mode, Lenny Kravitz... Avec un point d’orgue, l’embrasement de la Cité le soir du 14 juillet. Un événement unique au monde, à voir au moins une fois dans sa vie.

Tout le programme

• La Cité, Théâtre Jean Deschamps, 21h 30 : Rigoletto, de Verdi (le 4) ; Status Quo (le 7) ; Lenny Kravitz (le 9) ; Le Jardin des Délices, chorégraphie de Blanca Li (le 11) ; Patricia Kaas (le 12) ; Roch Voisine (le 13) ; Le Malade imaginaire, de Molière avec Michel Bouquet (le 16) ; Orchestre national du Capitole de Toulouse, hommage à Nougaro et extraits classiques très célèbres (le 17) ; Katia et Marielle Labèque (le 19) ; Seal (le 21) ; Jazzing Flamenco, compagnie Antonio Hajarro (le 22) ; Francis Cabrel (le 23) ; Mado fait son show, de et avec Noelle Perna (le 24) ; Keziah Jones et Patrice (le 26) ; Scorpions, précédé de Karelia (le 28)

• La Cité, cour du Château Comtal, 21h30 : Mon fils Wolfgang Mozart, de Claire Lugassy, mise en scène et avec Jean-Claude Drouot (le 8) ;Trio Atma (le 20) ; Makali et Zaza Fournier (le 22).

• Ville basse, Esplanade Gambetta, 21h30, Depeche Mode (le 6).

• Place Carnot : Grégoire (le 7) ; Lady Palavas et Mareva Galanter (le 8) ; Fred’Angelo et BP Zoom

(le 9) ; William Baldé et Grace (le 13) ; In the Club et Martin Solveig (le 14) ; Thomasi et Gérard Darmon (le 15) ; Norha et Bumcello (le 21) ; Nada Roots et Taïro (le 28) ; Gatsby et Christophe (le 29).

• Place Marcou : West Coast big band (le 8) ; Jo Styk (le 11) ; Blue Roots quintet (le 17) ; Dis-moi que tu m’aimes (le 27)

• Jardin du Musée : Le béret de la tortue, de Jean Dell et Gérald Sibleyras (le 8) ; Quatuor de guitares « Méditerranée » (le 9) ; Les femmes savantes de Molière (le 13) ; Cap Horn (le 15) ; Trio Arpège (le 16) ; La maladie du sable, de Jean-Paul Alègre (le 20) Smky Joe Combo (le 22) ; Wiosna (le 23) ; Japon, sept pièces composées par Henri d’Artois (le 25) ; Le cauchemar de Trencavel, adaptation de Michèle Ibanez (le 27) ; Mathieu Solaire (le 29) ; Canapati (le 31)

• Hôtel de Rolland : Knock, de Jules Romain (le 10) ;Trio Callypige (le 11) ; Hôtel des deux mondes, de Eric Emmanuel Schmitt (le 17) ; Les Tristes Sires (le 18) ; Musée haut musée bas, de Jean-Michel Ribes (le 24)

• Square André Chénier, 20h30 : Sidilarsen et Mass Hystereia (le 10) ; Moon Pallas et Cock Robin (le 11) ; Domi et Maxime Le Forestier (le 16) ; Che Sudaka et Desorden Publico (le 17) ; Mas ay pas et Sinsemilia (le 18) ; Les fils de Teuphu et Popa Chubby (le 23) ; Roxane Brooke et Madcon (le 24) ; Les Chirs du Son zr Map (le 25) ; RCP, Amadou et Mariam (le 30) ; Les Caméléons et Ska Cubano (le 31)

• Et encore : méditation à musique ; La musique du marché ; Saint-Vincent carillonne, le samedi ; les concerts de la Cac et les bandas, dans les rues de la Bastide.

• Et surtout, mardi 14 à 22h30, Embrasement de la Cité ! Festival des 2 cités, du 4 au 31 juillet.

Tél. 04 68 11 59 15.

www.festivaldecarcassonne.com

Des concerts de musiques du monde donnés depuis le pont d’une péniche amarrée sur le Canal du Midi, une ambiance chaleureuse, où le public peut trouver sur place à se restaurer, telle est Conviviencia (vivre ensemble), ce festival navigant qui en est à sa treizième édition. La péniche est partie depuis le 27 juin de Castanet Tolosane, elle achève, dans l’Aude, sa croisière musicale.

• Castelnaudary, dimanche 12 : Samarabalouf.

• La Redorte, jeudi 16, halte nautique : Mosaïca.

• Olonzac (34), vendredi 17, écluse d’Ognon : Jala Mano et Beltuner.

• Sallèles d’Aude, dimanche 19, quai d’Alsace : Guillaume Lopez en companhia.

• Roubia, mercredi 22, le Port : Parno Graszt.

• Le Somail, jeudi 23, le Port : La fanfare du Minervois et Chet Nuneta.

Festival Convivencia, du 27 juin au 23 juillet, sur le canal du Midi. Tél. 05 62 19 06 06. www.festivalconvivencia.com

Nava

du 23 juillet au 2 août à Limoux

Nava, un festival de révélations théâtrales

Jean-Marie Besset et Gilbert Désveaux, directeurs artistiques de Nava de Limoux, sélectionnent chaque année des textes originaux « qui soient le reflet du monde dans lequel nous vivons ». S’inspirant de festivals américains, ils souhaitent que leur manifestation soit une rampe de lancement pour des auteurs et que cette avant-première participe également « au désenclavement culturel d’une région par un événement touristique estival de haute tenue » Pour ce faire, les représentations ont lieu dans des sites différents de la vallée de l’Aude : Limoux, Saint-Hilaire, Serres, du 23 juillet au 2 août.

Programmede la dixième édition : La maison et le zoo, d’Albee, 23 et 25 juillet, théâtre de plein air, château de Serres. Une nuit de Grenade, de François-Henri Soulié, 24

et 26 juillet, cloître de l’abbaye, Saint-Hilaire. Stage d’art dramatique sur le thème: La subversion du réel par le burlesque,à partir de pièces courtes de Sébastien Thiery, du 20 au 24 juillet, Cinéma Elysée, Limoux.

Le débat de Nava, sur le thème Dixéditions de Nava, vers l’esquisse d’un répertoire ? 25 juillet, Théâtre de l’île de Sournies, Limoux. Algérie chérie, de et par Alain Marcel, 28 juillet, Théâtre de l’île de Sournies, Limoux.

Madame Bauman , de Sébastien Thier y, avec Catherine Samie de la Comédie Française, 29 et 30 juillet, Théâtre de l’île de Sournies, Limoux. Je ne veux pas me marier, de Jean-Marie Besset, 1er et de 2 août, Théâtre de l’île de Sournies, Limoux. Nava, du 23 juillet au 2 août, Limoux, SaintHilaire - Serres. Tél. 04 68 31 85 08. www.limoux.fr • www.festival-nava.com

l’art-vues • page quatorze juin - juillet ...
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L’ÉTÉ DES FESTIVALS
EmilieLescale La péniche de Convivencia poursuit son chemin Le Théâtre de la Cité, un lieu de spectacle unique 10ème anniversaire pour Nava

Estiv’Alès du 7 juillet au 29 août

Alès multiplie les manifestations et propose notamment « Les Musicales », festival d’un nouveau genre, pour le plaisir du partage et l’enchantement des oreilles. « Les fous chantants » sont intégrés dans une vaste programmation.

L’événementdes festivités d’Alès est sans aucun doute Les Musicales organisées pour la première fois. Variétés, Jazz, Classique, ces Musicales veulent dépoussiérer les idées reçues, mêler les goûts et les couleurs pour le plaisir du plus grand nombre. « On a changé un peu la donne, explique Bernard Sartre, chargé de la programmation de ces festivités à la mairie d’Alès. On innove avec un corso fleuri, des bals guinguette au bord du Gardon, mais aussi un bal années 80 et des groupes de salsa.» Moins classiques peut-être, en tout cas rajeunies, Estiv’Alès a de quoi séduire tous les goûts du public.

• 27 juin – Nuit du Bac (jeunes 15-25 ans – gratuit)

– Arènes.

• Du 2 au 4 juillet - Cratère Surfaces, Alès et les Arts de la rue (gratuit).

• Mardi 7 juillet aux Arènes d’Alès. Garou. Garou est authentique, de la race des passionnés, heureux comme un poisson dans l’eau lorsqu’il habite la scène et abandonne aux spectateurs la profondeur de son âme. Le répertoire proposé mélange savamment succès passés et dernier album.

• Mercredi 8 juillet au Parc du Bosquet. Orchestre de Chambre de Toulouse. Au programme: Bach, Haydn, Mendelssohn, Mozart…

Baroque par son exubérance, par le jaillissement de sa créativité, l’excellentissime Orchestre de Chambre de Toulouse est éminemment contemporain dans son approche des interprétations et dans le rapport qu’il établit avec son public. L’occasion de découvrir ou d’apprécier dans un écrin de verdure un programme de musique classique populaire dans le sens noble du terme…

• Jeudi 9 juillet au Parc du Bosquet. Monty Alexander. Un jazz accessible à tous, un jeu pianistique robuste et imprégné d’influences tropicales, un swing joyeux et expansif, voilà les secrets du succès international de ce musicien jamaïcain. En tournée cet été dans des festivals aussi renommés que Montreux ou Marciac, cette halte presque inespérée à Alès est une chancede découvrir le spectacle jazz reggae de l’uns des meilleurs pianistes de jazz contemporains.

Autres festivités d’Estiv’Alès:

•8 juillet : marché nocturne, avec animations.

•9 juillet : bal musette –Tamaris.

•10 juillet : Pierret Perret Bosquet.

• 10 et 11 juillet : Digit’Alès - Arènes.

• 14 juillet : Feu d’artifice et corso fleuri avec bal

«guinguette» (gratuit) sur les bords du Gardon et bal «variétés». Place Mairie.

•15 juillet : bal «guinguette» sur les bords du Gardon.

• 16 juillet : bal «musette» à Clavières.

• 17 juillet : Zouk machine et Frankie Vincent Bosquet.

• 18 juillet : Summer’night

• 19 juillet : Patrick Bosso – Arènes.

• 21 juillet : bal «années 80» (gratuit) - place de la mairie.

• 25 juillet au 1er août : Fous chantants d’Alès :

- Frères Brothers – 25 juillet.

- Witloof by – 26 juillet.

- Nuit des Fous : soirée festive – 28 juillet.

- Hommage Québec par 1000 choristes– 1er août.

• 29 juillet : marché nocturne, avec animations.

•4 août : bal années 80 (gratuit) - place Barbusse.

•5 août : marché nocturne, avec animations.

•7 août - Titoff (gratuit) - Bosquet.

• 11 août : bal «années 80» (gratuit)- place Barbusse.

• 12 août : marché nocturne, avec animations.

• 13 août : bal «musette», parc de la Tour Vieille.

• 14 août : «J’aime beaucoup ce que vous faites» (théâtre).

• 15 août : Summer’night

• 18 août : bal «années 80»

• 21 août : Grand Prix de la Chanson

• 29 août : Summer’night

• Mine témoin d’Alès: Visites guidées, 7/7j, avec descente dans la mine pour découvrir l’univers des «gueules noires». Visites spéciales tous les jeudis de juillet et août : à la lampe de mineur, théâtralisées... Mine Témoin – Rochebelle à Alès.

• Balades de l’Office de Tourisme :

- balades fleuries, à travers les parcs et jardins, en l’honneur de la 4e fleur décrochée cette année par la ville d’Alès.

- balades urbaines, pour découvrir le patrimoine alésien, dont les Arènes.

• Expositions dans les musées municipaux :

- 20 ans du Musée PAB de Rochebelle (plus : jardin avec roseraie).

- Sculptures de José Abad à l’Espace de Rochebelle

- Beaux Arts et archéologie au musée du Colombier

• Pôle mécanique Alès Cévennes : Des installations professionnelles à disposition du public pour du karting, des stages de pilotage…

Tél. 04 66 56 11 47 ou 04 66 52 32 15.

www.ville-ales.fr

l’art-vues • page seize juin - juillet ...
Monty Alexander Garou
L’ÉTÉ
Zouk Machine
DES FESTIVALS

Festival Pablo Casals

Du 26 juillet au 13 août à Prades et alentours

Les Estivales de Perpignan du 4 au 26 juillet

Pour sa 58e édition, le Festival Pablo Casals de Prades célèbre le cosmos en musique sous le nom de Cosmophonia. L’Unesco a en effet déclaré 2009 «année mondiale de l’astronomie», pour marquer le 400e anniversaire de la découverte de la lunette astronomique. Musiciens savants et astronomes mélomanes se donnent ainsi rendez-vous au festival pour des concerts de musique de chambre et des conférences.

Près de 40 concerts sont proposés entre le 26 juillet et le 13 août. Solistes et ensembles de renom participent. Parmi eux, les violonistes Hagai Shaham, Veronique Bogaerts ou Svetlin Roussev, l’altiste Bruno Pasquier, les violoncellistes Gary Hoffman et Natalia Gutman, les pianistes Brigitte Engerer et Boris Berezovsky, l’Orchestre de chambre de Toulouse ou encore le Fine Arts Quartett. Les concerts ont essentiellement lieu dans le cadre magnifique de l’abbaye romane Saint-Michel-de-Cuxa et dans l’église Saint-Pierre de Prades. Les soirées honorent un compositeur en particulier ou présentent une thématique originale, telle la soirée «dans les cuisines… »à Molitg, un hommage à Galilée, «les jeux et les danses» ou encore l’Orient Express. Hommage sera rendu au compositeur Marcel Landowski et, traditionnellement, à Pablo Casals, fondateur du festival et grand violoncelliste. Dans la journée, scientifiques et compositeurs viendront donner des conférences. Parmi eux, Hubert Reeves et Serge Charpak, Marc André Dabalvie ou encore Krysztof Penderecki.

M.S.

Programme

Haydn, La Création (26 juillet) ; «Image de l’univers» de Hubert et Benoît Reeves «Conteur d’étoiles» de l’Office National du Film du Canada, réalisationIolande Rossignol (27 juillet) ; Récital de piano à 4 mains Brigitte Engerer et Boris Berezovsky, œuvres de Liszt, Rachmaninov, Borodine (28 juillet) ; Natalia Guttman et l’Orchestre de chambre national de Toulouse, œuvre de Grieg, Haydn, C.P.E. Bach, Britten (30 juillet) ; Soirée «Grands Quatuors»

avec le Fine Arts Quartett et le Shangai Quartett, œuvres de Haydn, Barber, Ravel (1er août) ; Orchestre de chambre de Toulouse, œuvres de Bach (2 août) ; Révélations classiques de l’Adami (3 août) ; Soirée « Re-Découvertes », œuvres de Bach/Mozart, Mendelssohn, Bruckner, Beethoven (3 août) ;« Dans les cuisines…», œuvres de Martinu, Rossini, Saint-Saens (4 août, Molitg) ; Soirée Mozart (4 août,Saint-Michel-de-Cuxa) ; « Hommage à Marcel Landowski», œuvres de Wieniawski, Landowski, Vieuxtemps, Honneger (5 août, Finestret) ; «Hommage à Galilée», œuvres de Messiaen, Galilei, Boccherini, Haydn, Vivaldi, Cherubini, Maratka (5 août, Saint-Michelde-Cuxa) ; «Du génie à la folie…», œuvres de Martinu, Festa, Schumann, Chostakovitch (6 août, Saint-Michel-de-Cuxa) ; «Jeux et danses…», œuvres de Beethoven, Mozart, Bottesini, Suess, Piazzola (7 août) ; Soirée Beethoven (7 août, StMichel-de-Cuxa) ; Soirée «Atmosphères…», œuvres de Dvorak, Fauré, Clarke, Schumann, Laderman (8 août, Mosset) ;« La tête dans les étoiles », œuvres de Herschel, Haydn, Penderecki, Glinka, Saint-Saens (8 août, Saint-Michel-deCuxa) ; «Bienvenue chez Vauban», œuvres de Haydn, Liszt, Paganini, Hummel (9 août, Villefranche) ; «Hommage à Casals», œuvre de Bach, Mozart, Schubert, Casals (9 août, Prades) ; «Rendez-vous à Vienne…», œuvres de Hoffmeister, Haydn, Mozart, Schubert (10 août, Corneilla) ;« Orient Express, 1ère journée, Londres-Vienne », œuvres de Haydn, Dabalvie, Mozart, Brahms (10 août, Saint-Michel-de-Cuxa) ; « Orient Express, Prague-Constantinople », œuvres de Mozart, Bartok, Donizetti, Enesco, Mate (11 août, Marcevol) ; Haydn, Les sept dernières paroles du Christ (11 août, Saint-Michel-deCuxa) ; Soirée Schubert (12 août, Saint-Michelde-Cuxa) ; «Soirée d’anniversaires…», œuvres de Haydn, Martinu, Spohr, Mendelssohn (13 août, Saint-Michel-de-Cuxa).

Renseignements et réservations

Tél: 04.68.96.33.07

www.prades-festival-casals.com

Fête des imaginaires méditerranéens. Le festival est dédié à Bashung, « le faiseur de rêves», qui aurait dû chanter le 23 juillet. Il est placé sous le signe des Imaginaires méditerranéens, il met à l’honneur, les facettes culturelles du bassin et débute par un événement symbolique, Roberto Alagna, dans Le Sicilien, un récital en mémoire à ses origines, qui chantera au Campo Santo, comme tous les invités des grandes Scènes. La nouveauté de cette édition, l’ouverture au cirque, Cirk’ouvert, avec des spectacles en soirée au square Bir Hakeim, sous chapiteau et des ateliers stages.

Comme chaque année, Scènes ouvertes donne un coup de pouce à des compagnies. Le public est invité à décerner des Coups de foudre, les sélectionnés recevront une aide à la diffusion.

Le programme des soirées au Campo Santo

Samedi 4, Sicilien, avec Roberto Alagna, récital d’airs d’opéras et traditionnels.

Mardi 7, Perthus, de Jean-Marie Besset, théâtre.

Jeudi 9, Tosca, Traviata, Lucia, passions extrêmes, grand concert symphonique lyrique.

Lundi 13, Le Jardin des Délices, chorégraphie de Blanca Li.

Vendredi 17 et samedi 18, Blanche Neige, chorégraphie de Preljocaj, costumes de Gaultier, musique de Malher, livret de Grimm.

Mercredi 22, Don Carlos, Infant d’Espagne, de Schiller, drame historique.

Jeudi 23, Julien Clerc en concert.

Samedi 25, Sevilla, Cie Maria Pagès, du très grand flamenco.

Du 5 au 7, Crok’ta pom, Cie toi d’abord, jonglerie clownesque.

Du 8 au10, Une vie de siamois, Cie Hocus et Pocus, jonglerie rock’n burlesque. Scènes ouvertes, au couvent des Minimes : Festina Lente, Cie Vent de sable, danse, du 7 au 9 ; L’autorisation, Théâtre du réflexe, du 11 au 13 ; Andromaque Quartet, Cie tout le monde dehors, théâtre, du 10 au 13 ; Déracinés…cher pays de notre enfance, Cies, Théâtre chez soi, Les planches et les nuages, théâtre/danse, du 15 au 18 ; Les sept jours de Simon Labrosse , de Carole Freychette, Cie des Ils et des elles, comédie, du 15 au 18 ; Out !, Cie Perehosta, théâtre d’humour, du 20 au 23 ; La jeune fille, le diable et le moulin d’Olivier Py, d’après Grimm, atelier théâtre 24, pour tous dès 7 ans, du 20 au 23 ; Memoria, Cie Blicke, danse, du 25 au 28 ; les caprices de Marianne, d’après Musset, Cie Kinescopage, théâtre. Et encore : cinéma, colloques, expositions, stages, scènes ouvertes itinérantes, la guinguette du festival.

MCH

Estivales, du 4 au 26 juillet, 45 rue Rabelais à Perpignan. Tél. 04 68 35 01 77. www.estivales.com

l’art-vues • page dix-huit juin - juillet ...
L’ÉTÉ DES FESTIVALS
DanielTosi dirigera un concert lyrique « Blanche Neige » de Preljocaj C oncert à l’abbaye Saint-Michel-de-Cuxa
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© AlixLaveau
J.-C.Carbonne
B.Lebrun
Roberto Alagna présente «Le Sicilien»

Festival de Carillon

juillet et août à Perpignan

l’arrangement et la composition.

Le temps d’un été, Perpignan et son ensemble campanaire de 46 cloches permettront à tous de découvrir six écoles aux techniques de jeu et aux approches pédagogiques différentes. Birmingham, Cork, Dordrecht, Douai, Malines et SaintPétersbourg sont à l’affiche. Dès lors, dans le cadre exceptionnel du parvis de l’église Saint-Jean-leVieux, à chaque concert, un professeur accompagné d’un de ses élèves feront résonner le carillon historique Amédée Bollée.

Au-delà de cette programmation, en choisissant ce thème fédérateur, les carillonneurs attitrés de la cathédrale souhaitent sensibiliser les décideurs sur l’importance de pérenniser l’art campanaire à Perpignan en créant une école.

Au programme:

- Jeudi 16 juillet Carillon Instituut Nederland de Dordrecht (Pays-Bas).

Vaison Danses

Du 10 au 26 juillet à Vaison-la-Romaine

Pourcette septième édition, tous les jeudis, du 16 juillet au 20 août, le Festival international de carillon de Perpignan proposera six concerts autour d’un thème fédérateur : Les écoles européennes de carillon.

Jusqu’à la création de ces institutions, la pratique du carillon se transmettait oralement. Pire, nombreux étaient les carillonneurs autodidactes. Sous l’impulsion de Jef Denyn, la première école de carillon est créée à Malines en 1922.

Depuis, sous diverses formes, nombreuses sont ces structures en Europe qui dispensent l’art de jouer du carillon mais également la campanologie,

- Jeudi 23 juillet Ecole française de carillon - CRR de Douai (France).

- Jeudi 30 juillet University College Cork, Music Department (Irlande).

- Jeudi 6 août George Cadbury Carillon School de Bournville, Birmingham (Angleterre).

- Jeudi 13 août Saint-Petersburg carillon fund avec Olesya Rostovskaya (Russie).

- Jeudi 20 août Ecole royale de carillon Jef Denyn de Malines (Belgique).

En juillet et août, les jeudi à 18h, Parvis de l’église Saint-Jean-le-Vieux à Perpignan.

Tél. 04 68 66 30 30.

Piano fortissimo du 16 au 18 juillet à Elne

Vaison Danses 2009 fait le choix de la poésie, de la virtuosité et de l’humour Plusieurs raisons à cela, selon son directeur Philippe Noël: « Parce qu’un festival se doit d’être multiple, populaire, intelligent, rieur, parce que le théâtre antique de Vaison-la-Romaine est un lieu de partage et de voyages, parce qu’il est devenu urgent de retrouver le droit au plaisir, à l’émotion. Les artistes qui nous permettent de rêver, nourrissent aussi nos vies.»

Un bel hymne à la joie et à la beauté que vont accompagner cet été Angelin Preljocaj, Carolyn Carlson, Georges Momboye, Antonio Najarro, et toute l’équipe des Stomp.

Vaison Danses confirme une fois de plus l’ambition réelle d’être un miroir de la danse dans tous ses états. Formule gagnante car chaque édition s’avère un succès, avec l’adhésion d’un large public qui mêle passionnés de danse, locaux et vacanciers en quête de soirées culturelles.

• 10 et 11 juillet. Ballet Preljocaj, Blanche Neige, création 2008.

Après un long voyage dans les contrées de la danse abstraite, Angelin Preljocaj met le cap sur l’archipel des contes, guidé par son besoin de réenchanter sa danse. Homme de tous les défis, il a choisi Blanche Neige, conte encore peu exploré par la chorégraphie, pour en narrer l’histoire à la façon d’un grand ballet romantique teinté d’une lumière contemporaine.

• 18 juillet. Compagnie Georges Moboye. Entre Ciel et Terre, quatuor n°4 de Béla Bartok, quatuor danseurs, (création 2009). Prélude à l’Après-midi d’un Faune de Claude Debussy. Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky.

Le chorégraphe ivoirien Georges Momboye revisite avec originalité deux oeuvres majeures du XXe siècle qui suscitèrent l’un des plus grand scandale de l’histoire des Ballets russes il y a près d’un siècle.

Cette musique de la terre et du sacrifice n’a rien perdu de sa force, elle s’est même enrichie d’interprétations nouvelles. Il en est une qui n’a jamais été explorée : la rencontre avec la culture africaine, dans son rapport aux rythmes, aux rites, à la nature et au corps.

• 21 juillet. Compagnie Antonio Najarro. Jazzing Flamenco, création 2008.

Danseur et chorégraphe au Ballet National d’Espagne, Antonio Najarro fait partie de la nouvelle et très prometteuse génération du flamenco. Figure brillante de la danse espagnole, il fonde en 2002 sa propre compagnie, avec une démarche originale : ouvrir la danse flamenca à d’autres influences. Flirtant avec le tango, les musiques orientales et aujourd’hui avec le jazz, il réussit une fusion des genres qui a valu à la compagnie une ascension fulgurante.

Avec son acoustique exceptionnelle, la cathédrale d’Elne, ancien évêché des PyrénéesOrientales, était prédestinée à devenir le cadre d’un festival de musique. Elne Piano fortissimo, pour sa quatrième édition, du 16 au 18 juillet, s’affirme comme un rendez-vous incontournable des grands noms de la scène internationale, mais également des jeunes talents natifs d’ici, qui trouvent dans ce cadre majestueux un tremplin à leur épanouissement. Pour s’ouvrir à un public plus large la manifestation accueille à l’espace Gavroche deux événements plus populaires : une soirée musique et cinéma et une matinée musique et photos. Ville d’art à une poignée de kilomètres de Perpignan, Elne mérite une visite le temps d’une journée pour

admirer son cloître et se laisser aller à son charme. Tous les concerts ont lieu à la cathédrale.

Le Programme : •16 juillet : Récital des élèves de l’Ecole de musique d’Elne et projection du film de Mikhail Rudy, en présence de l’artiste, espace Gavroche.

• 17 juillet : Récital de David Bismuth et récital de Mikhail Rudy.

• 18 juillet : Récital d’Edna Stern et récital de Franck Braley.

MCH

Elne Fortissimo, du 16 au 18 juillet, cathédrale et Espace Gavroche à Elne. Tél. 04 68 22 05 07. www.elne-piano-fortissimo.fr

Les plus belles partitions de Gustav Mahler, les décors monumentaux de Thierry Leproust, les costumes somptueux de Jean Paul Gaultier et le talent des 26 danseurs de la compagnie ont réveillé la blanche endormie.

• 15 juillet. Carolyn Carlson. Blue Lady [Revisited], création 2008.

Créé en 1983 à la Fenice, Blue Lady, le solo mythique de Carolyn Carlson a laissé des images inoubliables dans le monde entier cristallisant les rêves, les aspirations, les émotions de milliers de spectateurs.

L’inspiration de la pièce est marquée par Venise et par la maternité de Carolyn Carlson, et c’est entre les deux que s’est tissée la structure de Blue Lady, fascinante galerie de portraits féminins qui embrasse l’espace d’une vie.

Jazzing Flamenco marie ainsi tradition classique et modernité, au travers d’une danse revivifiée, captivante et sensuelle portée par des musiciens exceptionnels.

• 24, 25, 26 juillet. Stomp, chorégraphie de Luke Creswell et Steve McNicholas pour 8 danseurs-percussionnistes.

Depuis 1991, date de sa création par Luke Cresswell et Steve McNicholas au Festival d’Edimbourg, le phénomène Stomp s’impose comme un « spectacle culte » et n’a cessé de surprendre : ni théâtre, ni danse, ni musique, mais tout cela à la fois. Quelque chose d’urbain et de primitif, une frénésie rythmique jubilatoire truffée d’humour qui réunit dans un même élan toutes les générations.

Tél. 04 90 28 74 74 www.vaison-danses.com

l’art-vues • page dix-neuf juin - juillet
L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Olesya Rostovskaya
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Mikhail Rudy Edna Stern Au programme de Vaison Danses, un « Blanche Neige » exploré par Preljocaj, chorégraphe virtuose, un solo mythique de Carolyn Carlson, deux œuvres majeures du XX e siècle, du nuevo flamenco et la frénésie des Stomp. « Stomp » de L. Creswell et S. McNicholas LaCompagnie Georges Moboye © Steve-Appel © Oleg-Micheyev

Jazz à Junas du

15 au 18 juillet

Les Arts de la Voix

Du 18 au 30 juillet entre Cèze et Ardèche

Jazz à Junas accueille le jazz hongrois dans ses belles carrières de pierre. L’improvisation est au rendez-vous d’un festival qui continue d’explorer des pistes originales en invitant des musiciens atypiques.

Après la Sardaigne l’an dernier, Jazz à Junas accueille des musiciens hongrois dont la tradition musicale laisse un grande place à l’improvisation. «Nous souhaitons faire découvrir des sonorités issues des musiques traditionnelles de cette partie de l’Europe, mais également montrer la très grande créativité de ces artistes qui place le jazz hongrois parmi les plus novateurs», annonce le président de l’association, Stéphane PessinaDassonville.

Un festival qui se déroule à la frontière du Gard et de l’Hérault, dans des carrières de pierre exploitées depuis l’Antiquité. Un site d’une ampleur exceptionnelle qui offre à la musique un espace magique, sous le regard des étoiles, pendant les longues nuits d’été du festival.

Cette année, la programmation permet de réunir à la fois de jeunes et talentueux musiciens comme Manu Codjia, Sébastien Boisseau, Christophe Monniot, Mathieu Donarier, des grands noms de la scène jazz avec Henri Texier, Michel Portal, Louis Sclavis et Jean-Pierre Drouet autour du projet L’œil de l’Eléphant du photographe Guy Le Querrec. Au rendez-vous de Junas également Daniel Humair et son nouveau Baby Boom, des figures emblématiques venues des Etats-Unis comme Archie Shepp ou David Krakauer, ainsi que des découvertes hongroises de qualité comme Gabor Gado, Mihaly Dresch, Mihaly Borbély, Akosh ou encore Daniel SzabO.

Implantée au coeur du village, l’association Jazz à Junas accueille des bénévoles de tous âges qu’ils soient junassols ou passionnés de toute l’Europe, ce qui donne toute sa spécificité à cet événement estival.

L’autre particularité du festival est de faire vivre différemment un autre lieu appartenant au patrimoine du village: le temple, avec la collaboration de la communauté protestante de Junas-AujarguesSouvignargues, où sont proposés cinq concerts gratuits pendant le festival.

Ces concerts dans un espace intime où les musiciens peuvent jouer en acoustique permettent de faire partager d’une manière plus sensible encore

des expériences très différentes. Après quatorze éditions, Jazz à Junas reste un festival à taille humaine, où continuent à se rencontrer, dans un espace de convivialité, des artistes français et européens.Enfin, plus que jamais, l’association Jazz à Junas s’inscrit dans les dynamiques locales et régionales à travers le projet Vagabond’Jazz. Un projet qui passr par l’organisation de concerts à l’année et la réalisation d’interventions pédagogiques, dans le but d’impulser une dynamique culturelle dans les villages alentours, de mettre en valeur des artistes locaux et de faire découvrir le jazz au plus grand nombre.

Pour ce 16ème Festival une place importante sera faite à des groupes et fanfares régionales en amont du festival sur des marchés locaux (Sommières, Calvisson et Lunel), lors du Banquet Républicain de Junas, le 13 juillet, avec le vernissage de l’exposition Jazz en rue, et pendant le Festival avec une fanfare présente tous les soirs de 19 h 00 à 20 h 00. Les groupes et fanfares à l’affiche: Kava bar, Le Chauffeur est dans le pré, la Fanfare du Boukistan, Enchanté Mademoiselle et les Duracuivres.

Les dates

15 juillet Temple de Junas :Denis Badault solo.

Carrières de Junas : Akosh S et eRiKm «Zufall».

L’œil de l’éléphant (Le Querrec, Sclavis, Portal, Texier, Drouet)

16 juillet. Temple : Joël Allouche et Louis Winsberg duo. Carrières : Mihaly Dresch quartet.

Daniel Humair «Baby Boom II»(Humair, Codjia, Boisseau, Monniot, Donarier)

17 juillet. Temple : Michel Benita et Manu Codijia «Ramblin». Carrières :Gabor Gado quartet

«Unknown Kingdom» - Archie Shepp quartet

invite Mihaly Dresch

Samedi 18 juillet. Temple : Concert Jazz vocal des stagaires Cenart. Daniel Szabo solo. Carrières : Mihaly Borbely quartet «Chrystal Mountain» - David Krakauer et Klezmer Madness.

Tél. 04 66 93 01 59 ou 04 66 80 30 27

www.jazzajunas.asso.fr

Placé sous le signe de l’exigence artistique, ce festival très attendu de l’été gardois a su construire son identité au fil des ans. Il innove cette année en s’ouvrant à de nouvelles formes comme la danse contemporaine, tout en invitant des créations

Favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre, mais aussi créer du lien entre les villages du territoire en participant à une meilleure cohésion social et, à un bien être de vie : tel est le credo de la politique culturelle mise en oeuvre sur le territoire de Valcèzard par la communauté de communes.

Pour le directeur général de celle-ci, Daniel Michel, l’ouverture cette année des Arts de la Voix à la danse contemporaine s’inscrit dans une logique de travail de fond. « Jusqu’à présent, la danse contemporaine avait fait quelques apparitions en même temps que les arts plastiques, nous l’accueillons à présent dans la programmation officielle.»

Une nouveauté qui ne déplaira sans doute pas à un public dont la confiance s’est solidement ancrée au fil de l’aventure des Arts de la Voix. « Le festival a

Les dates

• Samedi 18 juillet à 21h30 cours du château de Cornillon à Cornillon.

Ensemble Clément Janequin. Concert d’ouverture exceptionnel avec un double plateau : le concert décentralisé du festival de Radio-France et Montpellier Languedoc-Roussillon: ensemble

Clément Janequin. Cet ensemble est la référence du répertoire polyphonique français de la Renaissance. A la tête de cette formation Dominique Wisse artiste lyrique le plus demandé de l’opéra Baroque.

Osez Mozart. Proposition de la chorégraphe

Zéline Zonzon : rencontre avec un piano, une voix, des danseurs et la musique de Mozart.

• Mardi 21 juillet à 21h 30 à la Roque sur Cèze. Chet Nuneta Trois voix exceptionnelles accompagnées d’un percussionniste pour une succession d’atmosphères qui épousent une palette d’émotions: d’une isba russe à une nuit cap verdienne, d’un caravansérail arabe à une communauté malgache, les Chet Nuneta nous font parcourir les chants du monde dans une délicieuse ambiance.

su rester à taille humaine, ce qui est un atout en milieu rural où le public se sent ainsi à l’aise pour répondre à nos propositions artistiques» souligne son directeur. Un public qui peut aussi côtoyer les artistes programmés, ce qui va dans le sens d’une manifestation où la convivialité n’exclut pas la plus grande exigence artistique.

Les Arts de la Voix sont devenus de fait un rendezvous incontournable du Gard Rhodanien, né d’une volonté de partenariat entre le Conseil général du Gard et la Région Languedoc-Roussillon dans le but de promouvoir un territoire à travers des événements qui proposent de découvrir à la fois un univers musical et un patrimoine rural.

Le festival reste fidèle à son principe d’itinérance ainsi qu’à sa volonté de faire découvrir de nouveaux talents, loin des têtes d’affiche que se disputent les festivals d’été, ce qui fait son originalité.

• Jeudi 23 juillet à 21h 30 à St-Julien de Peyrolas. TangoFado La danse se mêle au chant du Fado, la guitare portugaise prend les couleurs du tango la contrebasse celles du Fado. Cette création tournée vers la danse nous invite à vivre l’intensité de ces deux cultures nées dans les docks et maisons closes du 19ième siècle à Buenos Aires et Lisbonne.

• Mardi 28 juillet à 21h 30 à Le Garn.

Tres Puntales par la cie Laura Clemente. Avec Tres Puntales, la chorégraphe flamenca Laura Clemente visite l’Andalousie éternelle pour restituer ses rites et ses célébrations. La semaine sainte, le pèlerinage du Rocio et les veillées de Noël en terre d’Alméria constituent «les trois piliers» fondamentaux de son spectacle.

• Jeudi 30 juillet à Salazac.

Calypso Rose Légende vivante du calypso et de la soca, Calypso Rose est une icône, son charisme, sa personnalité et sa joie de vivre en font une femme d’exception. Cette diva caribéenne de la chanson populaire est aussi une irrésistible performeuse qui à 68 ans met toujours le feu aux scènes.

l’art-vues • page vingt et un juin - juillet ...
Akosh S. et Erikm duo (Hongrie) Tél. 04.66.82.30.02 ou 04.66.82.69.41- www.valcezard.fr La Compagnie Laura Clemente C alypso Rose
L’ÉTÉ DES FESTIVALS

32e festival de musique sacrée

du12 juillet au 30 août à Sylvanès

«Festivalde temps de crise ! Festival d’ouverture ! », ainsi se définit ce 32ème festival de musique sacrée de Sylvanès, selon son directeur artistique Michel Wolkowitsky. La manifestation se propose de célébrer l’harmonie des peuples à travers un itinéraire musical des grandes traditions sacrées populaires. « Toujours conçue comme une nouvelle invitation au voyage et à la découverte, cette nouvelle édition dévoilera des styles nouveaux jamais exploités à Sylvanès et mettra toujours à l’honneur les grandes œuvres sacrées pour chœurs et orchestre », insiste Michel Wolkowitsky.

Les temps forts.

• Musique baroque sacrée latino-américaine et Nuit du Gospel, 12 juillet.

• El grito, el silencio, rencontre entre musiques persanes et flamenco, le 14.

• Splendeur du baroque sacré italien et Polyphonies de l’Italie du sud, le 19.

• Les voix polyphoniques de Georgie et La Féérie des flambeaux tziganes, le 26.

• Bach is back, 1er août, Eglise de Sauveterre du Rouergue.

• Spatzemesse de Mozart et Missa in tempore belli de Haydn ; Les larmes de Lisbonne,fado. Le 2.

• La voix de l’âme corse, le 5, église de Canac et le

6, église Saint-Grégoire, Lavernhe.

• Musiques mariales de la renaissance baroque, le 6, cathédrale de Vabres-l’Abbaye.

• Variations tziganes, le 7 à Loc Dieu et le 8 à Comberoumal.

• La musique sacrée aux XXème et XXIème s. le8.

• Viva Vivaldi, le 9, Sylvanès, suivi de Canta Napoli et le 10, collégiale de Villefranche-de-Rouergue.

• Occitanie éternelle, le 11, église de Buzeins.

• Méditations et louanges, Stabat Mater de Boccherini et Sérénade de Dvorak, le 11.

• Marie porte du ciel, oratorio du Père André Gouzes, création après Lourdes, le 13.

• Un requiem allemand de Brahms, 10e symphonie de Mendelssohn, le 13 au Vigan, le 15 à Sylvanès, suivi, le 15, de An american night. Et le 16, du Shtetl à New York.

• Chefs-d’œuvres de la musique française sacrée et la magie des voix corses, le 23.

• Polyphonies du pays basque, du sacré au traditionnel, le 30.

• Festival off, jusqu’au 29 août.

Festival de musique sacrée, du 12 juillet au 30 août, abbaye de Sylvanès, Aveyron. Tél. 05 65 98 20 20. www.sylvanes.com

Estivada du 22 au 25 juillet à Rodez

Encore un festival pour défendre la culture occitane. Lui aussi s’ouvre au monde de l’Atlas aux Pyrénées et tout autour de la Méditerranée. En Aveyron, où la langue d’Oc est vraiment restée ancrée, un tel festival s’imposait. « Il n’est pas de frontière naturelle et la mer Méditerranée ne fait point exception. Peut- elle alors permettre de retrouver des passerelles entre des populations qui, jusqu- là, les ignorent quand elles ne s’ignorent ? Seule sa traversée peut nous permettre l’esquisse d’une réponse », souligne Patrick Roux, directeur de l’Estivada qui a lieu à Rodez du 22 au 25 juillet. Une soixantaine de spectacles, tous gratuits, auxquels participent 450 artistes, musiciens, poètes, chanteurs, conteurs, écrivains. Tout cela dans une ambiance conviviale et de partage, dans la plus pure tradition occitane. Le coup d’envoi le 22 juillet, 800 ans exactement après le sac de Béziers, ce n’est pas tout à fait un hasard. Les temps forts :

• Le 22 : La canso de la crozada de Claude Marti ; nadau en sinfonia dab l’orcquestra de pau e deu pais de bearn.

• Le 23 : Peio Serbielle, Nadine Rosello, Eric Fraj ; Miquel Gil et l’orchestre arabe de Barcelone.

Festival Détours du Monde du 16 au 18 juillet à Chanac

Le Festival Détours du Monde revient pour une 6ème édition! Fidèle à ses principes fondateurs, Détours du Monde invite à un voyage des sens et de l’esprit, à la découverte des cultures du monde et de l’Autre, sans frontière sociale ni ethnique. Cette année encore des propositions artistiques et humaines porteuses de sens et de valeurs, éclectiques et métissées, appellent les rencontres et les échanges. Comme chaque année depuis 6 ans, le petit village de Chanac (Lozère), porté par l’association Ca S’Ouïe et toute une équipe de bénévoles, s’ouvre au monde avec le soutien bienveillant et militant des parrains du festival Détours du Monde: l’acteur franco-sénégalais Richard Bohringer, le Président du festival L’Aïr au Niger Attefock Amo et l’écrivain humaniste Pierre Rabhi. Concerts, marché artisanal, spectacles de rue, expositions et conférences seront au rendez-vous comme autant de langages, d’occasions de partages et de rencontres.

Cette année, la scène érigée au pied de la Tour de Chanac, accueille la relève du hip-hop malien, SMOD, dont le dernier album est produit par Manu Chao.

Evénement très attendu, les figures mythiques du reggae jamaïcain Israël Vibration viennent avec leurs textes affûtés dans le pur esprit Rastafari et leurs voix toujours aussi aiguisées. Une troisième partie de soirée hystérique s’annonce avec la venue de Fred Galliano & Kuduro Sound System ! Le

français marque une pause dans sa tournée européenne pour poser ses platines à Chanac… Puis envol vers l’Ethiopie avec la Diva Minyeshu. Le style propre du groupe brasse influences tribales traditionnelles et modernes occidentales pour nous montrer une fois de plus la richesse du métissage musical !

Autre rendez-vous immanquable, le Buena Vista Social Club présente Eliades Ochoa. Le guajiro (paysan) de Santiago de Cuba, accompagné de sa légendaire guitare, vient partager avec les spectateurs privilégiés du festival, le Son Cubain. Dj Bembé vs Selector Matanzas & Rude, l’échappée d’Amparanoïa et le citoyen du monde pirate de la toile, enflammeront les festivaliers résistants, au cours d’un sound system festif teinté de sonorités hispaniques et de mix trans-genres.

Les 16, 17 et 18 juillet, Festival Détours du Mondeà Chanac. Tél. 04 66 48 29 28.

• Le 24 : Compagnie Rassegna et Natacha Atlas.

• Le 25 : Somi de Granadas. Estivada, du 22 au 25 juillet à Rodez. Tél.05 65 78 10 74. www.ot-rodez.fr www.estivada-rodez.com

l’art-vues • page vingt-deux juin - juillet
L’ÉTÉ DES FESTIVALS ...
La superbe abbaye de Sylvanès accueille la 32 ème édition du festival Claude Marti PhotoCarlieKenton Israël Vibration

L’ÉTÉ DES FESTIVALS

Festa d’Oc à Béziers du 15 au 19 juillet

L’Occitanie salue le monde. Le meilleur de la musique occitane a rendez-vous à Béziers pour cette festa d’Oc créée pour promouvoir la culture occitane, héritage biterrois.

Pendant ces cinq jours ce sera la fête aussi bien sur les allées, que dans le cloître Saint-Aphodrise ou sur la terrasse de Zinga Zanga pour célébrer la langue d’Oc. Mais pas seulement, Festa d’Oc n’est pas un festival identitaire. A Béziers, le soleil ne se couche pas sur l’Occitanie qui s’ouvre au monde, au métissage des musiques, aux cultures nées sur les rives de la méditerranée ou sur celles de l’Atlantique. Une ambiance muy caliente et très conviviale. Jugez plutôt !

• Le 15 juillet, allées Paul Riquet : Concert d’ouveture avec Gilberto Gil, la légende brésilienne, place Jean-Jaurès. Jeux géants, marché aux saveurs, jusqu’au 18. Au cloître SaintAphrodise : Cabaret occitan jusqu’au 18, Manja drech, buffet dinatoire; Les nouveaux Cantadores, concert. Exposition, les Terrasses de Béziers, photos de J.-Claude Martinez.

• Le 16 juillet, Cloître St-Nazaire : Joanda et Buika, concert. Cloître St-Aphrodise : Ay Tolosa e Provença, concert avec Marti ; Tafanari, balèti.

• Le 17 juillet, au cloître Saint-Nazaire : Original Occitana et Khaled ; allées Paul-Riquet : Du Bartas et les Barbeaux, concert. Au cloître St-Aphrodise : Les petites laines, concert ; El Ministrils,bal.

• Le 18 juillet, allées Paul-Riquet : concerts spectacles avec La police occitane de proximité, Les Diables de la Garrigue, parade ; Aïoli clash avec mauresca Fracas dub & Pirat’s sound Sistema. Au cloître Saint-Aphrodise : Lo mago d’en casteu, concert ; Occitaniss, bal.

• Le 19 juillet, sur la terrasse de Zinga Zanga : marché aux saveurs; dimenjada de la danse avec la farandole biterroise ; Los Gavelaires d’Ouveillan ; Los mainatges de Montréal ; Kina folk de Mayotte. Larguesa et 1209, par Michele Stenta. Tastes et tchatches avec les vignerons de Corneilhan. Intermèdes musicaux par la Bande à Béziers MoussuT & Lei Jovents, Oaistar, Rit vs Papet J, concert. Aux arènes : animations, danses folklorique et course camarguaise.

Tél. 04 67 36 82 30. www.ville-beziers.fr

Les Estivales de Beaucaire du 13 juin au 6 août

Point de départ depuis toujours vers le monde Ibérique, l’Orient ou les régions plus septentrionales, Beaucaire en Terre d’Argence est aussi un lieu de convergence. Un programme copieux de manifestations anime l’été de cette ville gardoise de 15 000 habitants.

«Leschoses n’arrivent jamais par hasard. Suite à ma rencontre en 2008 avec l’humoriste Eric Blanc, venu assister au premier Festival du Cinéma de Beaucaire, organisé en collaboration avec les Têtes à Clap, l’idée a germé de proposer aux Beaucairois un nouveau rendez-vous annuel placé sous le signe de la bonne humeur » raconte l’adjoint aux festivités de Beaucaire, Benoît Despierres. Le festival d’humour était né, les «Beaucairoiseries», dont la ville s’apprête à célébrer une nouvelle édition.

• 13, 18 et 25 juin; 2 et 16 juillet; 6 août : «Les Beaucairoiseries» Festival de l’humour parrainé par Eric Blanc. Avec Eric Blanc Et Rachel Cabot, Daniel Villanova, Le Duo Des Non, Les Chevaliers du Fiel , Noelle Perna Et Laurent Gerra.

• Tous les vendredis de juillet et août dès 18h : Les Beaux Quais du Vendredi. Marché artisanal en nocturne, concerts gratuits, animations enfants, spectacles. Port de Plaisance et centre-ville.

• Du 11 au 13 juillet : Les Rencontres Equestres Méditerranéennes. Championnats de France Lusitanien et pure race Espagnole, masters cheval ibérique, équitation de travail et Horse-Ball.

Pour la septième année consécutive, Les Rencontres Équestres Méditerranéennes investissent le Champ de Foire et proposent de faire découvrir le plus gros rassemblement de chevaux ibériques de France et l’équitation de travail avec près de 200 têtes de bétail et 100 cavaliers.

Près de 450 chevaux seront répartis sur cinq carrières sur lesquelles des démonstrations et exhibitions offrent l’occasion de voir évoluer les plus belles races.

• 12, 19, 23 et 27 juillet : La Palme d’Or, Courses Camarguaises. Arènes Paul Laurent.

• 25 et 26 juillet : La Feria du Toro. 2 corridas et 1 novillada. Arènes Paul Laurent - Champ de Foire.

• Du 21 au 27 juillet : Les Fêtes de la Madeleine (fête votive). Défilés, spectacles, concerts, animations taurines de rues, 100 taureaux, 100 chevaux, feux d’artifice, bodegas, braderie…

• Jeudi 30 juillet : Concert de Patrick Bruel «Seul… ou presque en acoustique» dans les arènes Paul Laurent.

Tél. 04 66 59 26 57.

www.beaucaire.fr

Villeneuve en Scène du 5 au 24 juillet

Le festival des théâtres itinérants pose ses chapiteaux et autres Magic Mirrors à Villeuve-les-Avignon pour accueillir, cette année encore, ce qui se fait de mieux en termes d’itinérance. La chorégraphe Karine Saporta y transporte son fascinant « Dansoir ».

Ilya Avignon In, le Off et en face, de l’autre côté du Rhône, Villeneuve en Scène. De quoi se mettre au vert dans la fraicheur de la plaine de l’Abbaye, au coeur d’un écrin de verdure en bord de Rhône. Heureusement, le théâtre itinérant bouge encore, et Villeneuve-les-Avignon, en 5 ans de festival dédié à l’itinérance, en est devenu une de ses étapes majeures. Le CITI (Centre International pour les théâtres itinérants) va s’y implanter cette année, tandis qu’un pôle d’accompagnement se créé avec notamment la première résidence d’une compagnie.

Villeneuve en Scène offre, sur différents sites, 7 chapiteaux sur 4 hectares. Cette année, on peut échapper à la moiteur avignonnaise et finir la soirée dans le Dansoir de Karine Saporta, un événement majeur de la riche programmation villeneuvoise. La chorégraphe déplace son nouveau lieu installé depuis novembre dernier sur le parvis de la Bibliothèque nationale de France à Paris. Ce magnifique chapiteau tout en chêne massif et en miroirs tient à la fois de

la salle de bal, de la salle de spectacle et du cabaret. La Maison Chérie / Chéri imaginée par Karine Saporta, se situe entre installation plastique, cabaret et… soirée dansante ouverte à tous. Cette proposition inédite, sur le thème de l’érotisme, fera du Dansoir l’endroit où se retrouver,de 22h30 à 1h30 du matin, pour assister à des performances chorégraphiques, s’essayer à la pratique de la «Danse Sensuelle », rejoindre des amis, ou faire des rencontres autour d’un verre… après s’être délecté des propositions des 26 000 couverts, Philippe Car, Hunstad et Bonfanti, du Petit Théâtre de Pain, du Buchinger’s Boot, Arsenic, des Royales Marionnettes, Retour à la Première Hypothèse, la Fabrique des Petites Utopies, ou pour les plus jeunes de Papipol ou Dominique Lardenois.

Tél.04 90 26 07 40

www.villeneuve-en-scene.fr

l’art-vues • page vingt-quatre juin - juillet ...
© LaurenceFragno
«Et si l’Homme…» par la Fabrique des Petites Utopies Les Chevaliers du fiel G ilberto Gil

Chorégies d’Orange du 11 juillet au 4 août

Le Festival 2009 revient au répertoire italien avec La Traviata et deux ouvrages jamais montés devant le Mur, Cavalleria Rusticana et Pagliacci, avec une forte présence de Roberto Alagna. Les concerts symphoniques accueillent deux grands artistes, la pianiste Hélène Grimaud et le violoniste Renaud Capuçon.

L’Opérafrançais avait été mis à l’honneur l’an dernier, mais ces Chorégies 2009 voient le retour en force de l’opéra italien. La Traviata en premier lieu, mais également deux œuvres qui n’ont jamais fait le voyage d’Orange: Cavalleria Rusticana de Mascagni et Pagliacci de Leoncavallo.Une volonté de Raymond Duffaut, le directeur artistique d’Orange, qui souhaitait depuis longtemps faire entrer au répertoire des Chorégies ces deux opéras véristes. L’enthousiasme de Roberto Alagna, immédiatement partie prenante, a fait le reste. Le souvenir de Patrizia Ciofi incarnant Lucia di Lammermoor est encore vivant dans les mémoires des festivaliers. Elle revient cette année dans son rôle de prédilection: La Traviata Aux côtés des habitués d’Orange, tels Jean-Claude Auvray et son équipe, Roberto Alagna, Inva Mula, Béatrice Uria-Monzon, les Chorégies recevront pour la première fois nombre de jeunes talents déjà consacrés, comme le réalisateur Frédéric Bélier-Garcia, les chanteurs Armando Noguera, Anne-Catherine Gillet ou Stéphane Degout, parmi d’autres. Les concerts symphoniques sont par ailleurs l’occasion d’accueillir deux musiciens qui figurent parmi les plus grands artistes de notre époque : Hélène Grimaud, qui jouera pour la première fois aux

Opéras :

• 11 et 15 juillet. La Traviata de Verdi. Orchestre Philarmonique de Radio France, direction musicale Myung-Whum Chung, mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia. Avec Patrizia Ciofi, Laura Brioli, Christine Labadens, Vittorio Grigolo, Marzio Giossi, Stanislas de barbeyrac. • 1er et 4 août. Cavalleria Rusticana de Mascagni et Pagliacci de Leoncavallo. Orchestre National de Radio France. Direction musicale: Georges Prêtre. Mise en scène de Jean-Claude Auvray. Avec Beatrice Uria-Monzon et Roberto Alagna pour Cavalleria Rusticana et Inva Mula et Roberto Alagna pour Pagliacci.

Concerts symphoniques :

Chorégies, et le violoniste Renaud Capuçon. Fidèles compagnons des Chorégies depuis 1971, les deux orchestres de Radio France assureront aussi bien les opéras que les concerts, avec au pupitre Myung-Whun Chung, Georges Prêtre et le jeune chef norvégien Eivind Gullberg Jensen.

• 18 juillet. Concerto pour violon et orchestre en ré majeur de Tchaïkovski et la Symphonie Fantastique de Berlioz. Orchestre Philarmonique de Radio-France sous la direction de Myung-Whum Chung. Soliste: Renaud Capuçon (violon). 3 août. La foire de Sorotchintzi et Les tableaux d’une exposition de Moussorgski, Concerto N°2 pour piano et orchestre de Rachmaninov, Marche Slave de Tchaïkovski. Orchestre National de France. Direction: Eivind Grillberg Jensen. Soliste : Hélène Grimaud (piano). Tél. 04 90 34 24 24. www.choregies.com

Cratère Surfaces du 2 au 4 juillet à Alès

Pique-nique géant pour l’ouverture, afin de s’embarquer pour trois jours dans une équipée délirante sur les pas des poètes du bitume. La onzième édition du festival Cratère Surfaces d’Alès s’annonce aussi haute en couleurs que les précédentes.

Angle Denis Lafaurie et son équipe de la Scène Nationale d’Alès ont mitonné cette 11ème édition de Cratère Surface, un festival entièrement consacré aux arts de la rue qui se tient pendant trois jours, tous les premiers week-ends de juillet. Les spectacles y sont gratuits et organisés de manière chronologique afin que le public puisse tous les voir,une différence avec d’autres festivals consacrés aux arts de la rue où une sympathique pagaille n’est pas toujours un gage de visibilité. « Nous fomenterons ce qui est possible pour faire basculer quelques uns de nos espaces quotidiens d’Alès, en univers improbables, enchantés et débordants de vie » promettent les organisateurs. Les poètes du bitume sont donc conviés à Alès du 2 au 4 juillet pour faire découvrir leurs dernières créations, au sens fort du terme, car l’inventivité est la règle de Cratère Surfaces. Un pique-nique géant inaugure le festival le premier jour à 19h30. Une grande fête pour rencontrer en toute simplicité vos voisins, l’équipe du Cratère et échanger avec les artistes, qui permet d’en découvrir un peu plus sur leur univers. Un pain bio de 10 mètres de long sera fabriqué à cette occasion par les artisans boulangers d’Alès.

Quelques spectacles :

• Oh Suivant! Cie D’Irque et Fien. Avec une solide formation de cir-

cassien, quinze ans d’expérience en théâtre de rue dans plus de vingtcinq pays, D’Irque et sa complice Fien créent une réelle connivence avec le public à travers un spectacle acrobatique de haut vol, tendre et poétique, à l’humour finement ciselé.

• Dérapage. Cie Carnage Productions. Avec plus de mille représentations données un peu partout en France et dans le monde, le collectif

ariégeois Carnage Productions continue à occuper la rue avec ses cascades spectaculaires et son célèbre sens du ridicule

• Diabladas corps soufflant. Cie Belle Image.Dans un mélange explosif de fougue et d’émotions, La Belle Image nous fait découvrir le répertoire riche et souvent méconnu des musiques festives des fanfares sud américaines.

• Flux 44°/04 F Cie théâtre du Centaure. Un parcours poétique mêlant films d’art, déambulation et performance équestre.

• Glisssssendo Cie Ulik et le snob. Etranges musiciens qui, semblant ignorer les lois de la gravité, glissent sur le pavé en d’étranges chorégraphies où l’on croit reconnaître des airs de Philip Glass, Frank Zappa ou Eric Satie.

• L’aile ou la cuisse. Cie Fanfare A.O.C. Dans la mouvance qui lie fanfares et harmonies, pour une musique festive et déambulatoire.

• La roue de la mort Cie les Studios de cirque de Marseille. A dix mètres du sol, des acrobates, sans protections, défient la mort Egalement présentes les Cies Dramatique Parnas, Lackaal Duckric, XY, Pernette, Rémy Luchez, 12 balles dans la peau.

Tél. 04 66 52 52 64

www.lecratere.fr

La nuit des Camisards Du 7 au 30 juillet en forêt à Saint-Jean-du-Gard

Une fiction de Lionnel Astier, originaire d’Alès, pour raconter l’histoire des camisards. A partir de faits réels et imaginés, un voyage au coeur de ce conflit qui continue de marquer très profondément la culture et l’imaginaire des cévenols.

Nous sommes le 22 juillet 1702, quarante-huit heures avant que n’éclate la guerre des camisards. Catholiques, protestants, nouveaux convertis, abbés, missionnaires, miliciens, prédicants, prophètes, paysans, insoumis, sont « sur les dents ». La région est une poudrière. Peur, révolte, fièvre, excitation sont à leur paroxysme. L’action est imminente.

Lionnel Astier, originaire d’Alès, a écrit une fiction pour raconter cette histoire. A partir de faits réels et imaginés, il emmène le public au coeur de ce conflit qui continue de marquer très profondément la culture et l’imaginaire des cévenols. Quoi de mieux que d’inscrire cette histoire dans un lieu du « désert », où se cachait la dissidence, les assemblées et les groupes armés. C’est donc en pleine forêt que Gilbert Rouvière, metteur en scène du Zinc Théâtre, a choisi de réunir près de 25 comédiens expérimentés et enthousiastes pour faire revivre la fièvre, la passion et le vent de folie qui embrasèrent le pays.

L’histoire se passe entièrement dans les montagnes que nous avons

sous les yeux avec les personnages qui y vivent, s’y cachent, s’y rassemblent, les traversent au quotidien. Les acteurs de l’histoire sont tous cévenols à quelques rares exceptions près. Catholiques, protes-

tants nouveaux convertis, abbé, missionnaires, miliciens, paysans, déserteurs sont les personnages.

« J’aime la fiction et je crois à sa vertu édifiante. La Guerre des Camisards a quelque chose, à la fois d’unique, et de commun avec toutes les guerres du monde: pouvoir, peur, trahison, délation, héroïsme, lâcheté, martyrs, génie, croyance, inspiration, résistance… Mais comment ne pas trahir l’histoire?» dit Lionnel Astier. Et de citer alors Dumas: « On ne peut éviter de violer l’histoire, alors il faut lui faire un enfant ».

Place d’Armes à St-Jean-du-Gard. (relâche les 13, 14, 20 et 27). (Prévoir chaussures de marche et lampe torche).

Renseignements et réservations : Le Cratère : Tél. 04 66 52 52 64. Achat de places en ligne : www.lecratere.fr

L’Office du Tourisme de St-Jean du Gard : Tél.04 66 85 32 11. www.tourismegard.com

l’art-vues • page vingt-sept juin - juillet ...... L’ÉTÉ DES FESTIVALS
De grands moments lyriques en perspective à Orange © PhotoGrand « Diabladas corps soufflant » Une mise en scène signée Gilbert Rouvière © K.Elmore

L’Eté des Hivernales du 10 au 26 juillet à Avignon

La cinquième édition de l'été des Hivernales « Quand les régions s'en mêlent » invitent 10 compagnies à découvrir au Studio et au Théâtre des Hivernales. Toujours à la recherche de nouvelles collaborations, les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et de Rhône-Alpes sont rejointes cette année par Languedoc-Roussillon, Auvergne, ainsi que la Communauté Wallonie-Bruxelles et la région du Piémont en Italie.

Depuis leur création en 1979, les Hivernales témoignent de la vitalité de la danse contemporaine. Un très grand nombre de chorégraphes ont été programmés, démontrant la richesse de l’art chorégraphique. En 2001, Les Hivernales deviennent Centre de Développement Chorégraphique et font l’acquisition en 2004 d’un lieu permanent pour la danse qui accueille spectacles et chorégraphes en résidence.

Depuis juillet 2005 les Hivernales organisent l’été danse des hivernales « Quand les régions s’en mêlent…», une manifestation initiée par les Régions et les DRAC de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Rhône-Alpes, rejointes chaque année par d’autres régions. Une douzaine de compagnies sont présentées au studio et au théâtre des Hivernales afin d’encourager les coopérations. Au Studio des Hivernales / La Manutention : Delgado Fuchs (Belgique francophone et Suisse) Manteau long en laine marine porté sur un pull à encolure détendueavec un pantalon peau de pêche et des chaussures pointues en ubuck rouge.

Uzès Danse du 13 au 18 juin

• Cie Aurelia – Rita Cioffi (Languedoc-Roussillon) Pas de deux.

• Cie Epiderme – N. Hubert (Rhône-Alpes) Métaphormose(s).

• La Vouivre (Auvergne) [oups + opus].

• Ambra Senatore (Piémont Italie) Maglie & Merce

Au Théâtre des Hivernales :

• OnStap (PACA) Parce qu’on va pas lâcher.

• Cie Propos – Denis Plassard (Rhône-Alpes) DéBaTailles.

• Sébastien Ramirez et Raphael Hillebrand / Clash 66 (Languedoc-Roussillon) Seuls, ensemble.

• Pascal Montrouge Objets Chorégraphiques (La Réunion) Superman et moi.

• Cie La Liseuse – Georges Appaix (PACA) Rien que cette ampoule dans l’obscurité du théâtre.

Cette coopération permet de présenter dix compagnies chorégraphiques au Studio et au Théâtre des Hivernales.

Tél. 04 90 82 33 12

www.hivernales-avignon.com

La programmation d’Uzès Danse examine le rapport entre l’intime et l’universel en mettant en perspective, en regard ou en opposition des créations et des oeuvres invitées pour créer des liens, des tensions ou des filiations.

Depuis sa création, Uzès Danse est fidèle à certains artistes qui reviennent régulièrement et dont le public peut ainsi suivre l’évolution Leur point commun est le rapport entre l’intime et l’universel. C’est ainsi que Karine Ponties dévoile la suite de son projet autour de la figure de l’épouvantail et que Pascale Houbin projette en première mondiale un film sur les gestes des métiers pratiqués au Haras national d’Uzès.

Christophe Haleb, chorégraphe associé d’Uzès danse, présente un travail autour de la notion d’amour Après Les Inconsolés, l’une de ses pièces fondatrices, Alain Buffard revient avec Self&Others, son nouvel opus en forme d’autoportraits croisés.

Anne Lopez sera à nouveau présente avec La Menace, pièce sur les dangers réels et imaginaires auxquels nous sommes confrontés tous les jours, relayés par les médias.

Mathilde Monnier et Frédéric Flamand signeront l’ouverture de cette 14ème édition, qui, outre les six jeunes chorégraphes de Looping, permettra de découvrir le travail de Nelisiwe Xaba, Tania Carvalho Et Vincent Dupont.

Dans le cadre de la journée des enfants, Michel Kelemenis présente une fantaisie ludo-anatomique sur la découverte du corps et de son mouvement : L’Amoureuse de Monsieur Muscle.

Comme chaque année, le festival sera ponctué par des ateliers

Feldenkrais, des ateliers du regard, des rencontres avec les chorégraphes juste après les spectacles (Le quart d’heure d’après), une rencontre sur le thème de la dramaturgie et des lectures chorégraphiques. Les dates :

Samedi 13 juin. 18h - City Maquette, Mathilde Monnier; 22hMétamorphoses, Frédéric Flamand – Ballet national de Marseille.

Dimanche 14 juin. 18h - Vernissage de l’installation Aujourd’hui à deux mains et présentation du film de Pascale Houbin. 20h - La Menace, Anne Lopez;22h - Liquide, Christophe Haleb - La Zouze.

Lundi 15 juin. 10h-15h30 - Journée des enfants; 19hL’Amoureuse de Monsieur Muscle, Kelemenis; 22h - Black?… White! Nelisiwe Xaba.

Mardi 16 juin. 19h - Self&Others, Alain Buffard; Mercredi 17 juin. 18h - 3 créations du projet Looping ; 22hFidèle à l’éclair suivi de Havran, Karine Ponties ; Jeudi 18 juin. 10h à 16h - Rencontre organisée avec Réseau en scène Languedoc-Roussillon : Danse et dramaturgie. 18h - 3 créations du projet Looping ; 22h - But from me I can’t escape, have patience! Tania Carvalho.

Tél. 04 66 03 15 39 - www.uzesdanse.fr

Autres Rivages du 12 au 31 juillet à Uzès

Autres Rivages défend sans compromission une ligne artistique axée sur la diversité ethnique. La 14ème édition se réclame de cette ambition, aux rivages du sacré.

« Plutôt que de céder aux trompettes de la renommée, ce festival a, dès son origine, programmé des formations et des ensembles inconnus du grand public et pris, en conséquence, des risques artistiques indéniables et sciemment revendiqués » rappelle Christian Florentin, le directeur artistique du Festival Autres Rivages. Et de confier: « La prestation d’une confrérie ou d’une famille apporte parfois au public une telle intensité émotionnelle et spirituelle qu’elle en devient un événement imprévisible, unique et, donc, inestimable.»

Les concerts :

12 juillet : Fanfare Vagabontu (Moldavie)à Saint-Quentin La Poterie.

15 juillet : Le voyage de Maïomide par l’Ensembe Naguila

« Congotronics »

(Montpellier) à Uzès.

16 juillet : Los Gaiteros San Jacinto (Colombie) à Uzès.

17 juillet : Glick et Diwane (Algérie) à Blauzac.

18 juillet : La Quadra di Canto Popolare de Gênes à St Siffret.

19 juillet : Gangbe Brass Band (Benin) à St Siffret.

21 juillet : Las Hermanas Caronni (Argentine) à Aigaliers.

24 juillet : Parno Graszt (Hongrie) à Arpaillargues.

27 juillet : Congotronics (Congo) au Pont du Gard.

29 juillet : Confrérie Rkeb al Filali (Maroc) à Sanilhac.

31 juillet : Guarachando et Robert Santiago (Cuba) aux arènes de Remoulins.

Tél. 04 66 22 68 88

www.autres-rivages.com

l’art-vues • page vingt-huit juin - juillet ... L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Delgado Fuchs «Métamorphoses»de Frédéric Flamand PhotoPinoPipitone © DelgadoFuchs

Les Suds à Arles du 13 au 19 juillet Cordes Sensibles en Cévennes du 1er au 7 août

14 e édition du Festival des musiques du monde sur le thème « Deltas et nomadisme » pour découvrir les cultures des peuples de tous les suds.

Chaqueannée en juillet depuis 1996, toutes les musiques du monde s’invitent dans la cité provençale. Le Festival accueille en moyenne quelque 60 000 festivaliers, une centaine de prestations publiques de 10h à 4h du matin à travers toute la ville, des concerts gratuits ou payants par plus de 200 artistes venus du monde entier, 500 participants - amateurs à professionnels - aux stages de danse, chant et musique.

Une flânerie musicale qui emporte d’une scène en ville ombragée au jardin d’été à un Apérodécouvertes en bord de Rhône ; d’un salon de musique au coeur des collections du Musée de l’Arles antique à une Sieste Musicale sous les arcades de l’Espace Van-Gogh ; d’un concert de fin d’après-midi à un Moment Précieux dans l’intime Cour de l’Archevêché.

L’édition 2009 marque le point de départ d’un projet déposé dans le cadre de Marseille-Provence, capitale européenne de la Culture en 2013 et qui, sous le titre « Deltas & Nomadisme » permettra de découvrir au fil des éditions, de 2009 à 2013, les cultures des populations nomades des zones du Guadalquivir (Espagne), du Pô (Italie), du Danube (Roumanie), du Nil (Egypte) et du delta du Rhône.

Quelques dates:

• Mercredi 15 juillet: Rodrigo et Gabriella (Mexique).

• Jeudi 16 juillet : Khaled (Algérie).

Première partie : musique chaâbi.

• Vendredi 17 juillet : Cesaria Evora (Cap-Vert).

Première partie : Yom (France/klezmer).

• Samedi 18 juillet : Melingo et Juliette, invitée sur quelques morceaux (Argentine/France).

Première partie : La Horde, une cinquantaine de hautbois languedociens et fanfare.

Tél.04 90 96 06 27 www.suds-arles.com

Les Escales du Cargo du 22 au 25 juillet à Arles

5 ème édition des Escales du Cargo dans le théâtre antique d’Arles, avec le meilleur des musiques actuelles.

Inscrit dans la continuité du travail annuel de la salle de concert, le festival a été créé dans une volonté de soutien et de développement des musiques actuelles. A l’affiche de cette 5ème édition:

Alice Russell pour de la soul vintage, Fat Freddy’s Drop et leur reggae démentiellement cuivré, Java et le retour au rap musette, Caravan Palace pour que ça swing, Peter Von Poehl le folk singer sensible et Peter Doherty le rendez-vous incontournable.

• 22 juillet.Alice Russell / Soul Funk. Angleterre.

Bienvenue dans le pays d’Alice, la nouvelle merveille de la Soul vintage qui dépoussière les standards et s’impose parmi la lignée des voix d’Aretha Franklin, Marvin Gaye et Stevie Wonder.

Fat Freddy’s Drop / Reggae Dub Soul. NouvelleZélande. Une tribu de musiciens surexcités s’imposant en ambassadeurs d’un nouveau reggae.

• 23 juillet. Java / Rap Musette. Paris. Une pincée d’accordéon, un brin de nostalgie parisienne, un soupçon de hip-hop et quelques rythmiques funky, tel est l’univers musical de Java.

Caravan Palace / Swing Jazz Electro. Paris. Il a suffi de quelques concerts pour créer un buzz énorme, inonder les ondes radio, être nominé aux Victoires de la Musique 2009 et au final partir en tournée à travers l’Europe.

• 25 juillet.Peter Von Poehl / Pop Folk. Suède.

Place au coup de cœur du Cargo de Nuit:P.Von Poehl, le troubadour des temps modernes, le Folk singer nouvelle-vague, l’ange à la voix délicate. Peter Doherty/ Acoustique Folk. Angleterre. Après avoir déchaîné ses fans avec The Libertines et Babyshambles, Peter et non plus Pete, a tout d’une star et il l’affirme par un virage solo. Tél. 04 90 49 55 99 www.escales-cargo.com

Le Festival de la musique ancienne en Cévennes propose un itinéraire musical à travers des lieux patrimoniaux du territoire.

Saint-Ambroix,

Saint-Brès, Saint-Jean-deValériscle, Potelières, Cendras (château de la Tour) accueillent cette 6ème édition marquée par la présence du «Grupo Anima» de Sao Paolo, de Timothy Roberts, musicien anglais de grand renom, et de Paolo Pandolfo, l’un des meilleurs gambistes internationaux.

Deux nouveautés cette année: la Jam Session avec tous les solistes du festival, et le Concert Jeune qu’inaugure Patrick Ayrton en trio avec ses deux filles.

Le jeune prodige virtuose Diego Ares interprètera les Variations de Goldberg Au programme encore, le groupe vocal Voces8, récemment lauréats de plusieurs concours internationaux.

Concerts :

•1er août : Donzella Guerriera. Récital Grupo Anima, SaoPaolo. Musique ancienne de Brasil. Saint-Ambroix / château de Fabiargues à l’orangerie.

•2 août : Stylus Phantasticus par Thimothy Roberts, Orgue et clavichorde. La Tour, à la chapelle Saint-Pierre de la Tour.

•3 août : Recital Paolo Pandolfo, viole de gambe, Markus Hünninger, orgue et clavecin, à Saint-Jean de Valeriscleà l’église.

•4 août : «Soiree Jam Session», avec Paolo Pandolfo, Ulrich Messthaler, Markus Hünninger, Patrick Ayrton, Marilia Vargas, Diego Ares.Chateau de Poteliereà l’orangerie.

•5 août : Variations de Goldberg, récital Diego Ares, clavecin. Le chef d’oeuvre de J.-S. Bach à l’église de Saint-Brès.

•6 août : Concert Jeune. Récital Ayrton-Trio à l’église de Courry.

•7 août : «L’Art du A Capella». Récital Voces8 à l’église deSaint-Jean de Valeriscle.

Tél. 04 66 24 33 36

www.festivalcordessensibles.com

Les Musicales du Luberon du 24 juillet au 12 août

Avec l’expérience que confère le temps, l’enthousiasme d’une équipe de bénévoles mélomane et un public fidèle, les Musicales du Luberon cultivent l’art de vivre la musique en Provence l’été.

Leprésident des Musicales, Patrick Canac, peut s’enorgueillir d’avoir détecté en avant-première des personnalités promises à de belles carrières mais aussi d’avoir séduit des stars confirmées. Il les aura convaincus qu’entre le Festival d’Aix et les Chorégies d’Orange, les Musicales étaient une étape peut-être moins grand public, plutôt « cousu main », mais fidèle à sa devise : l’art de vivre la musique en Provence. Car les Musicales, c’est avant tout une atmosphère, un accueil et un style. Cette édition 2009 célèbre le chant. Chant classique avec Mozart, opéra baroque avec Haendel, récital romantique avec Marie-Ange Todorovitch et enfin, « cross-over » avec le « Jazz et la Diva ».

« Ce festival désormais majeur promet des enchantements un peu magiques, des états proches de l’apesanteur et des parenthèses de bonheur » annoncent ses responsables. A vérifier sur place dans le cadre enchanteur du Luberon.

•Vendredi 24 juillet à Ménerbes.

Une soirée chez Mozart Airs, ensembles et ouvertures. Direction musicale : Martin Gester.

16ème Académie baroque européenne d’Ambronay

• Lundi 27 juillet à 21h3 à Ménerbes.

Opéra Acis et Galatée de Georg Friedrich Haendel.

Gabrieli Consort, dirigé par Paul Mac Creesh.

• Vendredi 31 juillet à Ménerbes.

Récital Lyrique. Marie-Ange Todorovitch, mezzosoprano. Piano : Nathalie Steinberg. Oeuvres de Haendel, Gluck, Rossini et Bizet.

• Mardi 4 août aux Taillades.

Le Jazz et La Diva - Opus II. Mise en scène : Alain Sachs. Caroline Casadesus, soprano, Didier Lockwood, violon et saxophone, Thomas Enhco, piano et violon, David Enhco, trompette et basse. Mercredi 12 août à Ménerbes

Les motets de Jean Sébastien Bachpar le Chœur du Luberon.

Tél. 04.90.72.68.53 / 06.85.68.65.34

www.musicalesluberon.com

... l’art-vues • page trente juin - juillet
L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Melingo Peter Doherty D iego Ares Caroline Casadesus et Didier Lockwood

Danse, arts de la rue, cirque, musique et théâtre : cet été, Réseau en scène Languedoc-Roussillon poursuit sa mission d’aide à la création en soutenant 44 compagnies, soit 157 représentations. Créé en 2006, l'association est subventionnée par la Région Languedoc-Roussillon, du ministère de la culture, Drac Languedoc-Roussillon, et les cinq Départements de l'Aude, du Gard, de l'Hérault, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales, configuration exceptionnelle sur le territoire national. Elle soutient des projets originaux conçus par des compagnies régionales et présentés dans des lieux ou festivals reconnus, en région et à l’extérieur de celle-ci. Directeur de Réseau en scène, Jean-Pierre Wollmer explique comment procède son équipe pour choisir des spectacles parmi l’offre artistique proposée, très abondante en Languedoc-Roussillon, en coordonnant les programmateurs et les artistes.

Entretien avec Jean-Pierre Wollmer, Directeur de Réseau en scène Languedoc-Roussillon

Pouvez-vous rappeler la mission de Réseau en scène et préciser son action dans le cadre des festivals de l’été?

Réseau en scène soutient la création artistique en région et favorise la promotion des artistes qui la portent. Cet été, l'association soutient 44 compagnies, pour 157 représentations, sur une vingtaine de lieux et festivals.

Quels sont les critères de choix?

Le Languedoc-Roussillon compte un grand nombre de compagnies, environ 400. C’est la 4e région de France en volume de compagnies. Tout d’abord, nous ne soutenons que des compagnies implantées dans la région et des créations de la région. Nous choisissons de soutenir les compagnies qui travaillent dans des conditions professionnelles et se produisent dans des festivals reconnus. Nous décidons aussi parfois de soutenir les œuvres les plus difficiles.

Concrètement, comment procédez-vous?

L'équipe de Réseau en scène voit beaucoup de spectacles. Lors de la présentation de l’œuvre, nous diagnostiquons où elle pourra être programmée, en concertation avec les compagnies et les programmateurs. L'aide à la diffusion que nous apportons joue ensuite un rôle de levier pour la compagnie qui peut alors trouver d’autres dates dans des conditions plus favorables.

L’aide à la mobilité pour la création chorégraphique

Du 10 au 26 juillet, des compagnies de la région présentent leur spectacle lors de L’été des Hivernales d’Avignon. Ainsi, la chorégraphe Rita Cioffi et Claude Bardouil de la Compagnie Aurelia, dansent-ils un Pas de deux qui questionne sur l’identité. Seuls, ensemble, de la Compagnie Clash 66, interroge sur le sentiment de solitude, paradoxal dans nos centres urbains surpeuplés. Pour ce spectacle, le Perpi-

gnanais Sébastien Ramirez s’est associé au Berlinois Raphael Hillebrand. Recherche de l’autre, de soi, la dramaturgie utilise la vidéo, la lumière et la musique pour accompagner la danse. Les représentations sont soutenues par Réseau en scène Languedoc-Roussillon, dans le cadre de l’aide à la mobilité.

Renseignements et réservations:04 90 82 33 12.

Réseau en scène apporte une aide financière?

Nous apportons des garanties financières sur des œuvres aux programmateurs, un pourcentage pour alléger le déficit. C’est, de manière indirecte, une aide à l’œuvre. Nous avons aussi un dispositif d’aide à la mobilité, pour alléger les coûts de déplacement des compagnies. Ces aides déchargent le programmateur et l’incitent à engager les compagnies régionales. C’est ainsi, par exemple, que Dimoné est invité à la Maroquinerie, scène musicale célèbre de Paris.

Avez-vous des conditions dans le choix des programmateurs?

Oui, nous soutenons tout type de programmateur qui s’inscrit dans le cadre d’une saison organisée, avec un travail auprès des publics. Réseau en scène n’apporte en revanche aucun soutien à l’événementiel. Pour les festivals, ceux qui sont aidés sont souvent ceux qui ont des saisons. Nous privilégions les festivals où se rendent les professionnels, journalistes et programmateurs.

•Passengers

Du 24 au 26 juin, dans le cadre du Festival Montpellier Danse, la Compagnie Aurelia présente son spectacle Passengers au Chai du Terral de Saint-Jean-de-Védas. La chorégraphe Rita Cioffi a travaillé autour du rock, moyen d’expression pour les «écorchés», quelle que soit la génération. Le projet est issu de la rencontre entre la compagnie et le groupe de musique Rinôçerôse. Une question plane, en observant le succès posthume de nombreuses rockstars : mourir est-il bon pour la carrière? Passengers s’interroge alors sur le

A la rencontre de la création

Du 20 juin au 2 juillet, cinq équipes d’artistes en résidence à Montpellier relient leurs espaces de travail dans le cadre de Mouvements sur la ville #1, manifestation complémentaire du Festival Montpellier Danse. On peut ainsi découvrir les lieux où naissent les créations chorégraphiques. Le Studio de la compagnie Les Gens du quai ouvrira ainsi ses portes du 25 au 27 juin pour présenter ses Insomnies.A l’Espace Bernard Glandier, on verra plusieurs spectacles entre le 26 juin et le 2 juillet :

Coup de projecteur

rappor t de l’artiste à la mor t et l’héritage laissé par les légendesdu rock.

Du 24 au 26 juin à 22h au Chai du TerralMontpellier Danse 2009 - Saint-Jean-de-Védas (Hérault). Tél. 0 800 600 740.

• Ido what the voices in my head tell me to do

Le 3 et le 4 juillet, la Compagnie Lackaal Ducrick présente I do what the voices in my head tell me to do, spectacle élaboré lors d’un laboratoire effectué en octobre 2008 à Alès, en collaboration avec la scène nationale Le Cratère. Notes accumulées dans

des cahiers depuis vingt ans, dialogues avec les habitants, impressions sur la ville… Tout ceci a été ensuite exposé dans le théâtre en un véritable cabinet de curiosité. Cet été, le spectacle est donné dans le cadre du festival Cratère Sur face.

3 et 4 juillet - Le Cratère, Scène Nationale d’Alès (Gard). Cratère Surface.

Tél. 04 66 52 52 64.

• Septembres

Pour sa nouvelle création, le Théâtre de la Mauvaise

Tête réunit une belle équipe: l’auteur Philippe

Chimique, par la Compagnie Michèle Murray et Maya Brosch, Harakiri et Avantpremière, par la Cie Didier Théron. L’Atelier de la Cie Yann Lheureux invite trois chorégraphiesles 27 et 28 juin, trois solos: Los Zuecos van hacia sus buenos habitos, par la Compania Nomada Danza-Teatro; Corps de soi,par la Cie Gilschamber et Le Nombril, de la Cie La Mentira. Enfin, du 30 juin au 2 juillet, Salle 3 propose Volumen II, par la Cie Doctor Alonso, Thomas Aragay, La Jeune fille que la rivière na pas gardée et Shagga par la Cie Hors Commerce.

Malone, le metteur en scène Michel Simonot et le comédien Jean Marc Bourg et le musicien Franck Vigroux.

Septembres raconte l’histoire d’un poseur de bombe, d’un enfant qui devient un kamikaze. Musique et théâtre se mêlent pour dérouler ce processus de déshumanisation.

Du 19 au 21 juillet 2009

La Chartreuse, Centre national des écritures du spectacle.

Villeneuve-lez-Avignon (Gard)

Tél. 04 90 15 24 24.

l’art-vues • page trente-trois juin - juillet
L ’ é é t t é é d e l a c c r é é a t i i o n n e n L a n g u u e d o o c c- R R o u u s s s i l l o n
par Marie Susplugas
« Nous choisissons de soutenir les compagnies qui travaillent dans des conditions professionnelles et sont à l'affiche de programmations reconnues »
Jean-Pierre Wollmer
R é és s e a u e en n s c c è n ne e L La a n g guue e d dooc c- R Ro o u us s s si i l l lo o n Infos pratiques : Tél. 04 67 66 90 90 • contact@reseauenscene.fr • www.reseauenscene.fr
« Pas de deux » de la Cie Aurelia © Michel Pieyre © Luc Jennepin

Nuits Musicales d’Uzès

du 17 au 26 juillet

Quatre siècles de chefs d’oeuvres musicaux aux Nuits Musicales, de la Messe en Si mineur de J.-S. Bach à la Bossa Nova d’Eliane Elias, en passant par les Quatre Saisons de Piazzolla, le flamenco-jazz de Raphaël Fays, le jazz manouche de Biréli / Lockwood.

Rencontres d’Arles

du 7 juillet au 13 septembre

40 ans de rencontres, 40 ans de ruptures : c’est le titre de la nouvelle édition des Rencontres d’Arles qui sollicitent l’expertise de commissaires venus du monde entier pour créer à Arles des expositions produites spécialement.

« De

Bach à la Bossa Nova, les 39èmes Nuits Musicales d’Uzès sont l’incontournable rendez-vous d’Eté des mélomanes, amateurs d’émotions musicales intenses et raffinées, dans le cadre somptueux du 1er Duché de France » dit Eric Desnoues, le directeur artistique de ce festival. Il est vrai qu’au fil des éditions, cette manifestation confirme ses ambitions en conjuguant la magie d’un lieu, la beauté d’une œuvre et le talent des interprètes.

• 17 juillet. Messe en si mineur de J.S. Bach par l’Ensemble Vocal et Instrumental de Lausanne sous la direction du mythique Michel Corboz.

• 18 juillet. « La Musique des Mots » avec JeanFrançois Zygel.

• 19 juillet. Chants basques profanes et sacrés par le choeur d’hommes basque Anaiki.

• 21 juillet. Quatre saisons de Buenos Aires (Piazzola) et Sérénades de Tchaïkovski par l’Orchestre de Chambre de Toulouse.

• 22 juillet. De l’Italie au Brésil par la soprano Blandine Staskiewicz accompagnée par l’Ensemble Una Stella.

• 24 juillet. Bossa Nova stories par Eliane Elias.

• 25 juillet. Jazz manouche. Le violoniste Didier Lockwood invité par le guitariste Biréli Lagrène et son Gipsy Trio.

26 juillet. Flamenco-Jazz avec le guitariste Raphaël

Faÿs et la danseuse flamenca Raquel Gomez. En première partie muique corse avec Ange Lanzalavi trio.

Tél. 04 78 38 09 09. www.nuitsmusicalesuzes.org

Les Nuits du sel du 16 au 18 juillet à Aigues-Mortes

Entrez dans la danse. C’est depuis 2002 qu’Aigues-Mortes a fait entrer la danse entre remparts et carnelles de sel. Un petit festival de trois soirs, mais exceptionnel tant par la qualité de la programmation que par le cadre. Cette fois encore, les Nuits du sel, du 16 au 18 juillet misent sur le prestige des compagnies invitées. Le Ballet Royal du Danemark ouvre le bal, le 16 . Jean Lucien Massot, danseur étoile de la compagnie, au sommet de sa carrière, natif du Sud Est de la France, souhaitait retourner dans sa région natale afin de danser. Les chorégraphies de la soirée sont signées Auguste Bournonville, fondateur de l’Opéra, Tim Rushton, Balanchine, Petr Zuska, Stanton Welsh, Jorma Elo… Quinze tableaux, mis en scène tout exprès pour Aigues-Mortes. Carmina Burana, un monument sans cesse représenté. Le chorégraphe Marc Bogaerts s’est emparé de la musique de Orff, pour un solo émouvant où sensibilité et force créent une alchimie déroutante. Il mêle rigueur classique, épanouissement contemporain et théâtralité, pour transcender la condition féminine. Une version très personnelle à découvrir le 17. Pour la soirée de clôture le 18, les organisateurs ont programmé KD Danse. La pièce chorégraphique de Kirsten Debrock : Le temps, aborde notre relation à cette notion abstraite et indéfinissable. Travaillé à Aigues-Mortes dans le cadre de la résidence de danse contemporaine, l’univers créé ici sur le plateau transporte les danseurs entre la Terre Mère et la spiritualité de nos êtres.

Les Nuits du sel, du 16 au 18 juillet, AiguesMortes. Tél. 04.66.53.73.00.

www.ot-aiguesmortes.fr

François Barré, Président des Rencontres d’Arles: «La crise que nous traversons révèle plus que jamais la place vitale de la culture et de l’invention artistique dans nos vies et dans nos villes. L’aventure d’Arles et des Rencontres connaîtra dans les années prochaines une extraordinaire mutation à la mesure des évolutions du monde. Nous la devrons à l’initiative et à l’action de Maja Hoffmann et de la Fondation LUMA qui, en cette période critique confirment et développent le projet de reconversion des Ateliers SNCF. À la fois urbain et culturel ce projet permettra à Maja Hoffmann avec le concours de la ville et de son maire Hervé Schiavetti, de la Région et de son président Michel Vauzelle, avec les Rencontres de la Photographie, l’École Nationale Supérieure de la Photographie, avec Actes Sud et de nombreux acteurs économiques et culturels de mener à bien sous la houlette de Frank Gehry la réalisation exceptionnelle d’un dessein mécénique sans équivalent en Europe et la

construction d’une cité des arts en même temps que d’un second centre pour Arles. Demain encore, les beaux jours.»

Quelques dates

• 7 juillet : Vanity Fair. The Portraits.

• 8 juillet : Le montreur d’images. Robert Delpirre par Sarah Moon. Nous Rapho, par Frédéric Mitterrand.

• 9 juillet : Duane Michals.

• 10 juillet : Nuit de l’année.

• 11 juillet : Nan Goldin. The Ballad of sexual dependency. www.rencontres-arles.com

Musique sur Cour du 15 au 17 juin à Nîmes

Lamusique voyage dans les cours de Nîmes, portée par des artistes exceptionnels. Quelques moments précieux pour les premières soirées d’été. Cette 3ème édition de Musique sur Cour est placée sous le signe de Joseph Haydn, à l’occasion du 200ème anniversaire de sa disparition. Quatuors à cordes, Adagios, Concertos, Sonates et trios pour piano de Haydn, mais aussi de Mozart : tous deux entretenaient une belle amitié ainsi qu’ une admiration réciproque. « Lui seul a le secret de me faire sourire, de me toucher au plus profond de mon âme… » dira de Haydn le génie de Salzbourg.

Avec:

• Iddo Bar-Shaï, piano.

“Ce pianiste semble avoir tout compris de Haydn : les mouvements rapides sont justes tandis que les mouvements lents sont emprunts d’une certaine poésie qui nous emmène à chaque fois dans une histoire différente.” (Resmusica.com).

• Claire-Marie Le Guay, piano.

“Son jeu est d’un vrai raffinement : respiration noble, sens de l’espace, pulsation juste, ornements étincelants... Et il y a naturellement chez cette belle artiste une élégance rare et un tempérament «classique» qui s’expriment avec grâce.” (Le Monde de la Musique).

•Trio Wanderer, trio avec piano.

“Les Wanderer sont parvenus à cette cohésion qui fait du trio avec piano un instrument à part entière. Cette fusion des sonorités, des intonations, des harmonies et des rythmes n’obère en rien la per-

sonnalité de chaque musicien.” (La Voix du Midi).

• Quatuor Modigliani, quatuor à cordes.

“La diversité des accents, l’attention aux enchaînements, la clarté des divers plans de la conversation musicale captivent de bout en bout. L’art des nuances, du dialogue intérieur, des couleurs inscrit les Modigliani parmi les meilleurs quatuors de l’heure.” (Classique News).

Lundi 15, mardi 16 et mercredi 17 juin à 19h au Cloître des Jésuites, à 21h dans la Cour de l’Hôtel Boudon. Programmation Théâtre de Nîmes. Tél. 04 66 36 65 10.

l’art-vues • page trente-cinq • juin - juillet ......
L’ÉTÉ DES FESTIVALS
«Bossa Nova stories» par Eliane Elias «The Ballad of sexual dependency.» de Nan Goldin « Carmina Burana » chorégraphie de M. Bogaerts Le Quatuor Modigliani © Andrew French

Festival Jordi Savall

du 28 juillet au 1er août à l’Abbaye de Fontfroide

C’estdans le cadre unique de l’abbaye de Fontfroide qu’aura lieu pour la quatrième année un festival de musique baroque sous la houlette de Jordi Savall. L’édition de cette année a pour thème Musique et histoire pour un dialogue interculturel Nous montrerons que « la musique est la véritable histoire vivante de l’humanité, on y adhère sans résistance car son langage relève du sentiment, et sans elle, nous ne détiendrons que des parcelles mortes» déclarent Monserrat Figueras et Jordi Savall, reprenant Elias Canetti. Un festival à suivre pour la qualité de sa programmation et pour la magie du lieu.

• Mardi 28 juillet - 21h30 - Eglise abbatiale. Tout le programme :

• 28 juillet, abbatiale. Mare Nostrum, dialogue des musiques chrétiennes, séfarades, ottomanes, arabo andalouses du pourtour méditerranéen par Montserrat Figueras, Hespèrion XXI, Jordi Savall, musiciens invités : Maroc, Turquie, Israël, Grèce...,

• 29 juillet, réfectoire. Sud et Nord, 1550 – 1680, dans l’Europe de la Renaissance et du Baroque, de Julio da Modena à Henry Purcell, par Le Concert des Nations, Jordi Savall.

• 30 juillet, abbatiale. Ninna Nanna, Florilège de berceuses anciennes et modernes, par Montserrat Figueras, Hespèrion XXI.

• 31 juillet, réfectoire. Ostinato, l’art de la variation par Jordi Savall, Hespèrion XXI, violes de gambe.

• Samedi 1er août, abbatiale. Villancicos y danzas criollas, le baroque, dans l’ancienne et la nouvelle Espagne, par Tembembe Ensamble Continuo, Mexico & de nombreux solistes mexicains,

Montserrat Figueras, La Capella Reial de Catlunya et Hespèrion XXI.

Festival Jordi Savall, Abbaye de Fontfroide, du 28 juillet au 1er août. Tél. 04 68 45 50 74. www.fontfroide.com

Rockfest, une première les 26 et 27 juin à Narbonne

Jazz sous les châtaigniers du 6 au 8 août au Château de Roquefère

L’associationMusique et Culture en Cabardès organise un festival de jazz dans le beau château de Roquefère, en Cabardès, dans ce coin de l’Aude qui flirte avec la Montagne Noire. Depuis neuf ans déjà, les grands noms du jazz investissent la vieille batisse et se succèdent pendant trois jours sur le plateau. Jazz sous les châtaigniers est bien implanté, un public de connaisseurs conquis le suit fidèlement. L’affiche de cette année est encore plus prestigieuse, promet Jean-Pierre Mongay, président de la manifestation. Pour lancer la manifestation le 6 août, West Coast Big Band invite Glenn Ferris, le fameux tromboniste. Jazz au féminin le 7 avec successivement, Doodlin Quartet et Terez Montcalm Quartet. Et pour finir le 8 août Atipa Quartet assure la première partie de Jacky Terrasson, le magicien du piano en trio. Jazz sous les Châtaigniers, du 6 au 8 août au Château de Roquefère (Aude).

Tél. 06 81 32 49 23 www.jazz-roquefere.com

Jazzinade

Samedi 4 juillet à Agde

Nouvel événement dans le paysage culturel audois, un festival majeur à destination de la jeunesse. Et ce qu’elle aime la jeunesse, c’est le rock, c’est l’ambiance, ce sont toutes les musiques actuelles. Pendant deux jours, la ville va résonner de sons colorés éclectiques, le temps de ce premier Narbonne Rockfest. Les concerts débutent à 18 h au Parc des sports et de l’amitié. L’affiche est

impressionnante. Le 26, Emir Kusturica & The No Smoking orchestra, Papet J, Arthur H, Massilia Sound System, RIT, BB Brunes, se succèdent. Le 27 c’est au tour de Groundation, Ska P, Les croquants, Dub Inc. Deux soirées de folie.

Le Narbonne Rockfest, 26 et 27 juin, Parc des sports et de l’amitié. Tél. 04 68 90 65 28.

Ily a 11 ans, l’Association Jazzinade est née de l’envie de quelques amoureux de jazz d’associer musique et convivialité. Elle n’a cessé de grandir en nombre d’adhérents, dont 15 musiciens, mais aussi en dynamisme et en maturité. La formation à « jazzométrie variable » peut ainsi proposer des interprétations de grands standards du jazz d’une qualité toujours croissante Le groupe ne s’est jamais départi de ses valeurs fondatrices : amitié, respect mutuel, une manière toujours renouvelée d’y croire sans s’y croire... La Nuit du Jazz à Château Laurens, rendez vous incontournable du premier samedi de juillet, incarne pleinement cette façon d’être. Initialement pensée comme un plaisir à partager entre intimes, cette manifestation est devenue au fil des années un événement musical attendu par un public de fidèles, toujours plus nombreux. Au programme :

• A 18h: Jazzinade. Apéro concert sous les ombrages. Les grands standards du jazz des années 30 à 60.

• A 19h30: Dixieland Jazz Band. Dixieland Jazz Band, un orchestre Nouvelle Orléans présente un programme de Jazz traditionnel : de Louis Armstrong à Sidney Bechet. Cette formation vous fera revivre les plus belles heures du Jazz, en vous

entraînant sur les chemins endiablés du Swing, ou sur les émouvantes mélodies du Blues.

• A 21h: David Fackeure 4tet « Jazz on Biguine». Le déterminisme en matière de musique toucherait-il à sa fin ? Le pianiste David Fackeure est originaire de Dunkerque. Pourtant il joue la musique des Antilles comme s’il était né sous les Tropiques. Il s’est choisi ce territoire musical, comme d’autres le be-bop ou la Salsa. Son « Jazz on Biguine » évoque les « Biguine Reflections » d’Alain Jean-Marie, qu ‘il se reconnaît comme maître. Le vétéran du jazz antillais, le tromboniste Al Lirvat, a ces mots à son égard : « Mon cher David, tu as tout compris ! ».

• A 22h30: Angelo Debarre & Ludovic Beier 4tet. Swing rencontre entre le style tsigane, le jazz manouche, et le son « West-coast ». Angelo Debarre & Ludovic Beier ont récemment enregistré avec succès l’excellent album « Parole de Swing ». Et effectivement, il suffit de les écouter, pour entendre parler leurs mains ! Ces deux compèreslà vibrent à l’unisson pour notre plus grand plaisir. Un pur moment de bonheur, à déguster sans modération.

Samedi 4 juillet au Parc de Château Laurens à Agde. Tél. 04 67 77 69 88.

l’art-vues • page trente-six • juin - juillet L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Glenn Ferris M ontserrat Figueras BB Brunes Concert dans le parc du Château Laurens à Agde

Estivales de Carpentras du 16 au 31 juillet

Le festival rend hommage à Jean-Pierre Darras, disparu il y a 10 ans, et propose du théâtre, de la musique, de l’humour, de la danse, de la variété, avec une programmation éclectique, populaire mais de qualité.

On«en a fait de belles choses à Carpentras depuis cet automne 92 où j’ai rencontré, pour la première fois, Jean-Pierre Darras, chez des amis communs et que nous avons imaginé remplacer le festival international Offenbach devenu trop «pointu» par un festival diversifié et ouvert sur la population carpentrassienne», se souvient le président des Estivales JeanLuc Becker.

Cette 17e édition des Estivales de Carpentras aura donc lieu, comme chaque année, du 16 au 31 juillet. Ouverture le 16 avec du théâtre : «Cochons d’Inde» avec Patrick Chesnais, qui vient d’obtenir deux Molières (meilleur comédien et meilleure pièce comique).

Théâtre encore avec la pièce écrite par Pierre Palmade «Le Comique» qui rencontre un très gros succès à Paris. Le 28 juillet, événement théâtral puisque le comédien Philippe Lellouche a écrit une pièce spécialement pour les Estivales de Carpentras qui sera jouée pour la première fois en France à Carpentras : « Boire, fumer et conduire vite».

Mais lecoup de coeur des Estivales, c’est à coup sûr le mime-clown Julien

Cottereau, confie le président Becker. Un moment de poésie pure, un spectacle universel avec ce digne héritier du mime Marceau.

A voir aussi les « one man show », amusants et émouvants, de Patrick Bosso et de François-Xavier Demaison. Pour les amateurs de variétés, Grégoire (au

Grand Théâtre de Plein Air), IAM (pour ses 20 ans d’existence) et BB Brunes (au stade de la Roseraie).

Les spectacles

16 juilllet : Théâtre. Cochons d’Inde.

17 juilllet : Imagine-toi avec Julien Cottereau (Molière 2007 de la Révélation Théâtrale Masculine).

18 juilllet : One Man Show de Patrick Bosso.

19 juilllet : Les coralistes

20 juilllet : Grégoire, Variétés

21 juilllet : François-Xavier Demaison. One man show

23 juilllet : Jazz Blues avec Guy Marchand

24 juilllet : Marc Jolivet et ses Trompotes

25 juilllet : Pierre Palmade

26 juilllet : The Gentlemen Singers choeur de la République Tchèque

27 juilllet : Le Ballet d’Europe. Danse.

28 juilllet : Théâtre: Boire, Fumer et Conduire Vite. Création.

30 juilllet : IAM. Concert.

31 juilllet : BB Brunes. Concert

Tél. 04 90 60 46 00. www.estivales-de-carpentras.com

Festival du Cor à Avignon du 22 juin au 24 juillet

Ce festival, dont la double originalité est de mettre en avant un instrument rarement joué en soliste et de faire la part belle à la jeunesse, s’accompagne d’une académie qui accueille des professeurs de notoriété nationale et internationale

Unique en France, le festival du Cor organisé par Eric Sombret, instrumentiste et professeur au Conservatoire d’Avignon, s’apprête à accueillir encore une fois la fine fleur des spécialistes de cet instrument.

Places, placettes et salle de concerts d’Avignon et des Pays de Vaucluse, mais pas les bois alentour, vont résonner au son du cor. Les meilleurs cornistes, parmi les plus réputés représentant tout l’éventail des genres musicaux, classique, baroque et moderne, sont attendus à partir du 22 juin 2009 dans la Cité des Papes.

Juste avant le festival d’Avignon, c’est un événement musical qui prépare la ville au mois de juillet imminent, avec son effervescence exceptionnelle, comme si on l’annonçait à grand renfort de cuivres.

• Les 27 et 28 juin aura lieu un concours de Cor des Alpes à l’auditorium Olivier Messiaen, tandis que des masterclass se dérouleront du 22 au 27 juin, animées par d’éminents spécialistes comme Stephan Dohr, Antoine Dreyfuss,

Résonance

Christophe Danel, Bruno Schneider, Jacques Deleplancque, Lionel Surin ou Pascal Proust entre autres.

• 26 et 27 juin: l’OLRAPet les élèves du CRR du Grand Avignon. «Autour de Robert Schumann» - Konzertstück pour 4 cors.- Adagio et allegro- Symphonie n°3 “Rhénane”. Sous la direction de Jonathan Schiffman.

• 27 et 28 juin : concours de Cor des Alpes (Conservatoire Olivier Messiaen).

• 28 juin à l’hôtel de Ville: Concert par l’Ensemble de Cors du Conservatoire Olivier Messiaen.

• 18 juillet à Morières: l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence.

• 21 juillet à Bagnols sur Cèze:l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence.

• 24 juillet aux Taillades. l’Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence.

Tél. 06 22 16 25 96

à Avignon du 31 juillet au 2 août

Programmer des musiques actuelles sur des sites patrimoniaux de la ville d’Avignon, telle est l’ambition du festival Résonance qui propose aux visiteurs traditionnels de ces monuments une initiation aux rythmes d’aujourd’hui.

Cette première édition du festival Résonance se déroulera sur trois jours et trois sites : la cour intérieure de la Collection Lambert, le jardin du Rocher des Doms et le Pont Saint-Bénezet. Toutes les manifestations sont en libre accès, avec une programmation musicale «variée, pointue et accessible » selon le vœu des organisateurs.

De la soul à l’electro en passant par le funk, le hip-hop, la house, la bossa, le dub, les nouveaux talents régionaux y côtoient les artistes de renommée internationale. Et puisque Avignon célèbre le 700ème anniversaire de l’arrivée des papes, le festival Résonance programme un dj sur le Pont Saint-Bénezet. • Vendredi 31 juillet – Collection Lambert.

La première soirée du festival a lieu dans le cadre de la cour intérieure de la Collection Lambert. Du 21 juin au 4 octobre, la Collection consacre une exposition monographique à l’artiste américaine Roni Horn, regroupant sur trois décennies de création plus de 120 œuvres, photographies, sculptures et dessins, dont la plupart n’ont jamais été présentées en France.

Sei A [Missive - Glasgow]. Après avoir signé de nombreux maxis sur Urbantorque, Audio Therapy, Missive et Imprime, Andy Graham alias Sei A se démarque avec son très attendu premier album « Editing Shadows » sur le label Missive.

Dyed Soundorom [Freak & Chic - Crosstown Rebels - Paris]. La nouvelle sensation des soirées parisiennes.

Thefkclub [Marseille] La musique de Marc Lapeyre est héritière à la fois des technologies sophistiquées de l’électro et des univers troubles du rock.

• 1er août. Rocher des Doms

Remy Kolpa Kopoul [Radio Nova – Paris].Surnommé RKK, un journaliste grand amateur de musique, qui officie sur Radio Nova.

Aline [Radio Nova – Paris] Aline Afanoukoé s’est parfaitement fondue dans l’univers Nova.

Harlem Funk Trotters [Avignon]. Un collectif de cinq dj’s hypers actifs, organisateurs de soirées depuis plusieurs années, sortis tout droit d’Avignon.

• Dimanche 2 août – Pont Saint-Bénezet

Le festival se termine le dimanche avec une après-midi musicale organisée sur le Pont Saint-Bénezet pour proposer au public de « danser sur le Pont d’Avignon ».

Ivan Smagghe [Kill The Dj – Londres]A 35 ans, ce Français est ce qu’on appelle une figure de l’underground.

Tél. 06 18 92 36 24. www.festival-resonance.com

l’art-vues • page trente-neuf • juin - juillet ... L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Photo Campomar Photo Roux-V aloir Le mime-clown Julien Cottereau Dyed Soundorom Photo S. Burlot
STRATEGES ORGANISATION (LIC. 2-124338) PRÉSENTE Rens. et loc. : Office de Tourisme : 04 67 56 44 89 - FNAC/Carrefour/Géant : 0 892 68 36 22 (0,34€ TTC/min) ou www.fnac.com - Auchan/Virgin Mégastore/E.Leclerc/Cultura : 0 892 390 100 (0,34€TTC/min) ou www.ticketnet.fr

Les Voix de la Méditerranée du 18 au 26 juillet à Lodève

Le patronage de l’Unesco et le soutien de l’Institut du Monde Arabe. Excusez du peu, Les Voix de la Méditerranée à Lodève bénéficient de cette double reconnaissance. Ce festival unique, créé il y a 12 ans, a déjà reçu plus de 1000 poètes et artistes dont certains quittaient leur pays pour la première fois; une des spécificités de ce festival unique. « Je ne souhaite pas modifier cette formule », insiste Maïté Vallès Bled, sa directrice «elle est conforme à ce qu’on veut dire, à ce qu’on veut être, un large panorama de la poésie méditerranéenne. » Ils seront comme chaque année une centaine, venus d’Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Bahrein, Bosnie Herzégovine, Chypre, Croatie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Iraq, Israel, Italie, Liban, Libye, Macédoine, Malte, Maroc, Montenegro, Oman, Palestine, Portugal, Serbie, Slovénie, Syrie, Tunisie, Turquie, en résidence à Lodève du 18 au 26 juillet. « Connus ou jeunes poètes, ils sont réunis simultanément, à Lodève. Unité de lieu, unité de temps, propice à l’échange, à travers la pluralité des langues. On fait entendre la poésie par les poètes, on n’en parle pas. Le fait que les textes soient dits par ceux qui les ont écrits est porteur d’une force et d’une émotion qui fait que flotte sur le festival un sourire alors qu’il y a des choses parfois douloureuses qui sont dites », poursuit Maïté Vallès Bled. Un festival qui ressemble à Lodève, une ville métissée aux portes et aux couleurs de la Méditerranée.

Les événements

•Soirée d’ouverture, grand spectacle musical et poétique, le 18, place

de l’Hôtel de Ville.

• Marie Rouanet, place du Marché et Jane Birkin, le 19, scène de la Cathédrale.

• Delphine Aguilera, concert, jardin de la mégisserie ; Jean Guidoni, concert et Cie Ananaia, place du Marché, le 20.

• Serge Utgé-Royo, spectacle, place du Marché et Cesaria Evora, le 21, scène de la Cathédrale.

• Poésie sonore et visuelle, Jardin de la mégisserie ; Marie di Iorio, Ô marches du Palais et Susana Azquinezer, place du Marché, le 22.

• Marie di Iorio,Ô marches du Palais ; soirée Palestine, Hommage à Marmoud Darwich, place du Marché et Arthur H, concert, scène de la Cathédrale, le 23.

• Mélodies toxiques avec Isabelle Furst, jardin de la mégisserie ; Marie di Iorio,Ô marches du Palais ; Abed Azrié, concert, place du Marché, le 24.

• Roula Safar, concert inédit, place du marché et Rachid Taha, concert, scène de la Cathédrale, le 25.

• Soirée de clôture, le 26, place de la Cathédrale.

• Et tous les jours : lectures à la chandelle, les pieds dans l’eau, rencontres radiophoniques, les dialogues sur l’herbe… une trentaine de propositions à déguster sans modération, au fil des heures. MCH Les Voix de la Méditerranée, du 18 au 26 juillet à Lodève. Tél. 04 67 44 24 60. www.voixdelamediterranee.com

Mirondela dels Arts du 5 juillet au 7 août à Pézenas

Quarante ans, qui dit mieux, dans l’Hérault, aucune ville, en dehors de Lamalou-les-bains, ne peut se targuer d’une tel âge. Créée le 2 juillet 1967, la Mirondela dels Arts est née de la proposition d‘un linguiste de l’Université Paul Valéry de Montpellier, pour promouvoir la culture à Pézenas ; le terme signifie enseigne ou affiche en occitan. Un festival d’abord dédié à la peinture, la sculpture et l’artisanat d’art, tout l’été et des spectacles programmés au Théâtre de Verdure ou à La collégiale. Les artistes invités à exposer sont à l’Hôtel Lacoste:

Jane Appleton, Hélène Cuny-Coulon, Christine Devaux, Pascale Kutner, Sabine Louriac, Pierre Nordmann, Nathalie Riskwait, en juin.

Tony Gaunt, Michel Littée. Madge, en juillet.

Armelle Bastide d’Izard, Alexandrov’, René-Claude Vidal de Rueda, en août. Michel Ogier, Véronique Richard, en septembre.

Temps forts du programme

•5 juillet, inauguration : visite des échoppes d’artistes et d’artisans,

parade du Cheval et du poulain de Pézenas, Les Femmes savantes, de Molière, par la compagnie du jeu de Paume.

• 23 juillet, Les Chevaliers du fiel, humour, Théâtre de Verdure.

• 24 juillet, jazzing flamenco avec la Compania Antonio Najarro, Théâtre de Verdure.

• 31 juillet, Le jazz et la Diva Opus II, spectacle musical avec Didier Lockwood, Caroline Casadesus, Thomas et David Enhco.

•2 août, Les Cordes d’Argent de Saint-Pétersbourg, concert à la Collégiale.

•4 août, L’été, de et avec Daniel Villanova.

•7 août, la compagnie Michel Galabru dans Mais ne te promène pas toute nue, de Feydeau et Les mentons bleus, de Courteline. MCH

Mirondela dels Arts, du 5 juillet au 7 août à Pézenas. Tél. 04 67 98 20 90. www.mirondela.com

Les ArtS dEs VignEs du 1er au 5 juillet à Sussargues

Un festival récent mais qui prend une place laissée libre. Original, il se déroule dans les carrières de Sussargues. Il est ouvert à tous ceux qui aiment les musiques de tous styles, pourvu qu’elles soient innovantes, le théâtre de rue, les vidéos projections sur écran de pierre. Les poussettes les bienvenues, on s’installe comme on peut sur des plaids, à la bonne franquette. Un micro Woodstock !

Les ArtS dEs VignEs, ont leurs fidèles, plus de 600 personnes l’année dernière, malgré une communication assez discrète, par manque de budget. Tous les moyens sont mis dans l’artistique. « Ici le terroir a du caractère et le nouveau millésime intègre un gouleyant dosage de patrimoine pour le plus grand plaisir du sens », soulignent les organisateurs. Les vignerons font déguster leurs meilleures cuvées, accompagnées d’une cuisine soignée et font pétiller des soirées parmi les plus originales de l’été.

Programme :

• Paroles de carriers et concert, le 1er juillet : Hommage aux hommes et femmes qui ont façonné les paysages de nos car-

rières à partir d’archives sonores réalisées dans les années 1990 et prêtées par l’ethnologue Zoé Vallat et une création artistique avec Nessim Bismuth au chant et à la taille de pierre. Emphase2.2 est une création originale basée sur une expérience musicale pour guzheng (cithare chinoise) et ordinateurs.

• Opus 47 de la Cie Doré, violon et clown ; Opside, groupe montpelliérain, funk, hip-hop, soul ; Duo Besnard-Séguron, clarinette et contrebasse ; Musique dans le noir de la Cie Ludic’art , expérience collective de light painting ; Asian Attack, live musique & vidéo avec Etienne Schwarcz, le4 juillet.

• Les marcheurs suspendus, impromptus danses et marionnettes, avec Amandine Meneau ; Collectif KOA + atelier de soundpainting ; Collectif Med, une émanation de Sfumato ; La trilogie Chorégraphique de A. Demuynck et Cie Korzeart, le5 juillet.

Les ArtS des VignEs, du 1er au 5 juillet, Carrières de la Font d’Armand à Sussargues. www.lesartsdesvignes.fr

l’art-vues • page quarante-trois juin - juillet ...
L’ÉTÉ DES FESTIVALS
Marie Di Iorio Daniel Villanova Le très beau décor des carrières à Sussargues

Les Nuits de la Terrasse

et del Catet du 26 au 31 juillet

Communauté de communes Orb et Taurou

L’équipede Sortie Ouest et la Compagnie In Situ ont la responsabilité artistique de ce festival du biterrois qui en est déjà à sa neuvième édition. Les Nuits de la Terrasse et del Catet sont pluridisciplinaires, théâtre, cirque, musique actuelle et classique alternent en harmonie et bénéficient du cadre exceptionnel du parc du château de Mus. Et d’autres sites tout aussi intéressants à découvrir, du 26 au 31 juillet sur les rives poétiques de l’Orb.

Les spectacles

Une Nuit à l’Opéra avec le ténor Jean-Luc Viala, l’Orchestre Perpignan Méditerranée et le Collegium

Instrumental Méditerranée sous la direction de Daniel Tosi, le 26

La Caravane de Clothilde, d’après les textes de Copi, La Bruyère, Edouard Launet et Elodie Buisson, mise en scène Sophie Rodrigues et Dans l’air du temps : Nom de code, Temps libre, Compagnie Hors Piste; Tendre suie, Compagnie Toron Blues ; Cirque Précaire, Compagnie La faux populaire le mort aux dents, le 27. Concert Jazz, Chick Corea et Bary Burton en duo, le 28.

Diktat d’Enzo Cormann, Mise en scène Julien Guill et Les Trois Farces, La Demande en mariage, LeTragédien malgré lui et L’Ours d’Anton Tchekhov, Mise en scène Patrick Pineau, le 29.

Stabat Mater Furiosa de J.-P. Siméon, Mise en scène Dag Jeanneret et Les Trois Farces, La Demande en mariage, Le Tragédien malgré lui et

L’Ours d’Anton Tchekhov, Mise en scène Patrick Pineau, le 30.

Rendez-Vous chez Nino Rota de et avec Mauro Gioia, avec la participation de Catherine Ringer et Maria de Medeiros, le 31.

Les Nuits de la Terrasse et del Catet, du 26 au 31 juillet. Plus d’info à Sortie Ouest.

Tél. 04 67 28 37 32.

Festival d’opérette

la fête des 130 ans du24 juillet au 23 août

L’histoired’amour entre Lamalou et l’opérette remonte sinon à la nuit des temps, du moins au début du XIXème siècle. Dans les hôtels particuliers, des ouvrages étaient présentés en première lecture ou en concert. Ville d’eau à la mode, Lamalou-lesBains a vu défiler têtes couronnées, écrivains, musiciens de l’époque : Hugo, Bizet, Dumas, Gounod, Saint-Saëns… C’est tout naturellement qu’une saison lyrique voyait le jour en 1880 au Théâtre du Casino. Au XXIème siècle, l’histoire d’amour continue grâce à la municipalité qui soutient les passionnés de lyrique. Les dix spectacles programmés : opéra, opérette, comédie musicale, sont produits, créés à Lamalou avec des professionnels du spectacle, salariés ou intermittents, pas loin d’une centaine de personnes, dont quatre chefs d’orchestre. Les œuvres sont données en alternance du 24 juillet au 23 août. Le festival honore Vincent Scotto en programmant quatre de ses œuvres les plus célèbres. Qui a dit que l’opérette était démodée ?

Programme :

Carmen, de Bizet, 24 juillet, 21 et 22 août.

La Mascotte, d’Edmond Audran, 26 juillet et 19 août.

La belle de Cadix, de Francis Lopez, 29 juillet, 13 et 15 août.

Hello Dolly, de Jerry Herman, 31 juillet et 18 août.

La Saison Musicale et les Heures d’Orgue

du 4 au 12 juillet à Saint-Guilhem-le-Désert

La38e édition de La Saison Musicale de SaintGuilhem-le-Désert s’intitule «Viva Vivaldi! », cri du cœur des Amis de saint-Guilhem, organisateurs du festival. Six concerts exceptionnels auront lieu dans l’abbaye romane. Les soirées autour du célèbre compositeur italien sont thématiques: «Vivaldi sacré et profane», puis «Splendeur du sacré!», avec l’Ensemble baroque de Toulouse, dirigé par Michel Brun; «Vivaldi et Venise», avec l’ensemble Fuoco e cenere, dirigé par Jay Bernfeld; «Vivaldi sacré et virtuose!», de l’Ensemble XVIII-21 baroque nomade, dirigé par Jean Christophe Frisch; des «Variations tziganes autour des Quatre saisons de Vivaldi!», par le Quatuor Accordo, placé sous la direction de Liviu Badiu et enfin «Vivaldi et Haendel!», par l’Ensemble Ariana.

Du 15 juillet au 26 août, les Amis de Saint-Guilhem organisent aussi les Heures d’Orgue, invitation à écouter de grands artistes sur l’orgue historique Cavaillé-Sals, du XVIIIe siècle. Programme «Vivaldi sacré et profane», Ensemble baroque de Toulouse, Eliette Parmentier, soprano et Bertrand Dazin, Alto, direction Michel Brun (4 juillet) ;

à Lamalou-les-Bains

« Au pays du soleil » de Vincent Scotto

L’auberge du cheval blanc, de Ralph Benatzky, 2 et 15 août.

Un de la canebière, de Vincent Scotto, 4 août.

Trois de la marine, de Vincent Scotto, 6 août.

Violettes Impériales, de Vincent Scotto, 8 et 9 août.

Au pays du soleil, de Vincent Scotto, le 11 août.

Les adieux à l’opérette, spectacle et dîner, le 23 août.

Festival d’opérette, du 24 juillet au 23 août, Lamalou-les-Bains. Tél. 04 67 95 67 35.

www.lamalou-operette.com

«Splendeur du sacré!», Chœurs et orchestre de l’Ensemble baroque de Toulouse (5 juillet) ; «Vivaldi et Venise», par Fuoco e cenere, dir. Jay Bernfeld, œuvres de Vivaldi et Albinoni (9 juillet) ; « Vivaldi sacré et virtuose!», par l’Ensemble XVIII-21 baroque nomade, dir. Jean Christophe Frisch, avec Cyrille Gestenhaber, soprano, œuvres de Vivaldi et Marcello (10 juillet) ;«Variations tziganes autour des Quatre saisons de Vivaldi!», par le Quatuor Accordo, dir. Liviu Badiu (11 juillet) ; «Vivaldi et Haendel!», par l’Ensemble Ariana (12 juillet).

Renseignements et réservations: Office de Tourisme Saint-Guilhem-Vallée de l’Hérault. Tél. 04 99 61 73 01 www.saisonmusicalestguilhem.over-blog.com

Rencontres musicales

Saint-Guilhem-le-Désert

Poursa 10e édition, les Rencontres musicales de SaintGuilhem-le-Désert ont concocté un menu d’anniversaire autour de trois concerts de musique de chambre de grande qualité.

Le Quatuor Elysée ouvre le bal. Fondé en 1995, il est composé d’anciens membres de deux ensembles prestigieux, les Quatuors Anton et Ysaÿe. Ecoles russe et française mêlent leurs influences pour créer une expression musicale originale.

Au programme:

Le Quatuor n°2op. 76, dit « Les quintes» de Haydn; le Quatuor n°2 de Rachmaninov et le Quatuor n°2 op. 44 de Mendelssohn. Le concert à lieu à l’église abbatiale.

Le lendemain, le piano-fortiste Arthur Schoonderwoerd revient pour une soirée célébrant le bicentenaire de la disparition de Haydn. Il jouera six de ses Sonates en l’église abbatiale.

Le dernier concert sera donné par la violoniste Hélène Schmitt, en trio avec le violoncelliste

Renseignements et réservations : Tél. 04 67 63 14 99.

contact@ledesertimaginaire.fr

www.ledesertimaginaire.fr

l’art-vues • page quarante-quatre juin - juillet ...
Gaetano Nasillo et le claveciniste Jörg-Andreas Bötticher Ils joueront à la Chapelle des Pénitents des œuvres de Haendel, Matteis, Scarlatti et Carbonnelli.
de
du 20 au 22 août
L’ÉTÉ DES FESTIVALS
© Pidz « L’Ours » de Tchekhov La violoniste Hélène Schmitt L’Ensemble baroque de Toulouse

Samedi 18 juillet : La nuit Blanche de Cassan Dîner de Gala de la confrérie OTVO

• La soirée débute à 19h par un apéritif/concert avec le groupe MP2.

• A 20h, dans l’église prieurale, dîner signé par le Délice des Princes, animation et sélection des vins, spectacle Flamenco.

• A 22h30, Cassan s’illuminera en sons et lumières avec une création originale de Jean Tuffou "Cassan 1209 centre du Paratge" dans les jardins du château.

• La grande terrasse vous accueille jusqu’au bout de la nuit pour une soirée dansante avec MP2.

Tenue blanche exigée Table de 8 convives. Tarif : 70 €/ personne pour la soirée.

Renseignements et réservation avant le 10 juillet au 04 67 245 245 Château-Abbaye de Cassan - route de Gabian - 34320 Roujan Tél: 04 67 245 245 - info@chateau-cassan.com www.chateau-cassan.com

Les Festivals, encore et toujours !

9ème Festival du Conte en Uzège à Uzès-Uzège (Gard) du 3 au 14 juin Conte Tél : 04 66 22 68 88 5ème Festival « Gard eu Jazz » à Redessan (Gard) le 6 juin Jazz Tél : 04 66 20 69 77 Festival Guy Labory à Nîmes (Gard) du 18 au 21 juin Jazz Tél : 04 66 64 28 77 Le festival Labory métisse le Jazz à Nîmes (Gard) du 18 au 21 juin Jazz Tél : 04 66 64 28 77 4ème Festival Architectures vives à Montpellier (Hérault) du 18 au 21 juin Patrimoine architecture Tél : 04 67 92 51 17 Magie d’orgue et sonorités puissantes à Carcassonne (Aude) du 21 juin au 20 septembre Chanson française Tél : 04 68 47 97 46 Festival du rythme en Cévenne à Saint-Jean-du-Pin (Gard) du 23 au 25 juin Musique blues-Jazz Tél : 04 66 52 58 62 Concert d’été en méditerranée à Palau del Vidre (P.-O.) du 25 juin au 4 juillet Musique et Poésie Tél : 04 68 22 37 41 Tous les sons rythment les Nuits Couleurs à Gignac (Hérault) du 25 juin au 10 juillet Musique Tél : 06 65 69 03 54 Des sardanes au flamenco, via les Toros à Céret (P.-O.) du 26 juin au 19 juillet Danse Tél : 04 68 87 46 49 Théâtre amateur à Grabels (Hérault) du 26 juin au 4 juillet Théâtre Tél : 04 67 10 93 02 Les Nuits Couleurs à Gignac (Hérault) du 26 juin au 11 juillet Cinéma et Musique Tél : 06 65 69 03 54 Tangalo aux Arènes d’Aramon (Gard) les 27 et 28 juin Spectacle Equestre Tél : 04 66 62 97 28 Festival de Sérignan à Sérignan (Hérault) du 29 juin au 5 juillet Théâtre Tél : 04 67 326 326 ImageSingulières à Sète (Hérault) jusqu’au 30 juin Exposition photographique Tél : 04 67 18 88 69 12ème Festival de guitare à Bellegarde (Gard) les 3 et 4 juillet Musique Tél : 04 66 01 10 24 Sous le cerisier à Savignargues (Gard) du 3 au 5 juillet Rencontres théâtrales Tél : 04 66 60 42 48 Humour et acrobaties déferlent à Mende (Lozère) du 3 au 6 juillet Théâtre Danse Tél : 04 66 49 00 30 Les Bellilociennes à Beaulieu (Gard) du 3 juillet au 7 août Théâtre-Musique et AnimationsTél : 04 67 86 60 28 Semaines musicales de l’abbaye de Valmagneà Villeveyrac (Hérault) du 3 juillet au 4 septembre Musique classique-jazz Tél : 04 67 78 47 31 Sur les Orgues de Saint-Etienne à Agde(Hérault) du 3 juillet au 13 septembre Musique Orgue Tél : 06 73 34 73 38 Festival de l’abbaye Saint-Félix à Gigean (Hérault) les 4 au 5 juillet Musique Piano Violoncelle Tél : 04 67 43 34 81 Le théâtre amateur déboule dans les rues à Narbonne (Hérault) du 4 au 12 juillet Théâtre Tél : 04 68 90 30 30 Les Estivales à Camplong-d’Aude (Aude) du 7 juillet au 20 août Musique-Théâtre-Spectacles Tél : 04 68 43 60 72 Les Déferlantes à Argelès-sur-Mer (P.-O.) du 8 au 14 juillet Musique Tél : 04 68 81 10 15 Goud’Acoustic deuxième ! à Goudargues (Gard) du 10 au 11 juillet Musique www.goudacoustic.com Destination soleil à Marseillan-Plage (Hérault) du 10 au 12 juillet Musique Tél : 04 67 60 00 38 Les Promenades à Montarnaud (Hérault) du 10 au 12 juillet Musiques et Danses contemporainesTél : 04 67 20 13 42 Millau en Jazz à Millau (Aude) du 11 au 18 juillet Musique Jazz Tél : 05 65 60 82 47 Les nuits musicales de Pise à Quissac (Hérault) du 11 au 30 juillet concerts musique Tél : 04 67 77 11 48 Festival d’orgues baroque à Vinça (P.-O.) du 11 juillet au 18 août Musique Tél : 04 68 05 87 02 Festival lyrique et médiéval du Vilar à Villelongue-dels-Monts (P.-O.)du 11 juillet au 29 août Concerts Tél : 04 68 89 64 61 29ème Rencontres autour d’un orgue à Sète (Hérault) du 12 juillet au 23 août Musique Tél : 04 67 53 45 72 Foi sacrée de la virtuosité à St-Pons-de-Thommières (Hérault)du 12 juillet au 23 août Musique Tél : 04 67 97 00 78 L’illustre théâtre à Pézenas (Hérault) du 13 juillet au 28 août Théâtres Tél : 04 67 98 09 91 La lumière du Roman à Conques (Aveyron) du 15 juillet au 13 août Musique Tél : 05 65 71 24 00 Horizon Méditerranée à Narbonne (Aude) du 16 au 19 juillet Concerts-Expos-Conférences Tél : 04 68 90 26 39 Polyphonies et chants d’autres horizons au Pompidou (Lozère) du 16 juillet au 13 août Musique Tél : 04 66 60 39 33 M.A.D. in Sauve à Sauve (Gard) du 17 au 18 juillet Musique-Spectacles Danse Tél : 04 66 77 13 91 Les Nuits de Rocher à Castries (Hérault) du 17 au 19 juillet Jazz Tél : 04 67 91 28 50 Fugue en Aude romane sur l’Aude du 17 au 28 juillet Musique Tél : 04 68 11 74 37 Festival de musique Au Vigan (Hérault) du 17 juillet au 22 août Musique intimiste Tél : 06 08 62 71 64 Du jazz de haute volée à Sigean (Aude) du 19 au 21 juillet Musique Jazz Tél : 04 68 45 69 99 Les cultures du monde visitent 18 communes sur l’Aude du 20 au 26 juillet Danse Tél : 04 68 20 00 44 Musique de chambre en Pays d’Olt Vallée d’Olt Aveyron du 21 au 31 juillet Concerts Musique Tél : 05 65 70 43 42 Humour à Marvejols (Lozère) du 23 au 25 juillet Concerts-Comédies musicales Tél : 04 66 32 02 14 Festival « Le Festcoubille » à St-Géniès-de-Fontedit (Hérault) du 23 au 25 juillet Musique Tél : 06 84 14 79 62 Raoul Petite et Jean-Jacques Milteau à Saint-Jean du Pin (Gard) du 23 au 25 juillet Musique Tél : 04 66 52 58 62 12ème Festival du film court à Aigues-Vives (Aude) les 24 et 25 juillet Cinéma Tél : 04 66 51 04 78 Vias en Jazz met le Cap au groove à Béziers et le Cap d’Agde (Hérault)du 24 au 26 juillet Musique Blues Swing Tél : 04 67 21 60 26 9ème Rencontre en Catalogne à Céret (P.-O.) du 24 juillet au 2 août Concerts Jazz Tél : 04 68 87 48 59 Les 13ème Chambalonades à Florac (Lozère) du 24 juillet au 14 août Musique Tél : 04 66 45 16 84 3ème Festival « Terre et Mer » à Port-Camargue (Gard) du 25 et 26 juillet Rencontre Littéraire Tél : 04 66 51 67 70 Chansons de paroles à Barjac (Gard) du 25 au 30 juillet Musique Tél : 04 66 24 40 98 Le poids des mots, le son des tempos à Barjac (Gard)du 25 au 30 juillet Chansons de parole Tél : 04 66 24 40 98 5ème Festival Electromind à Montpellier (Hérault) du 29 juillet au 2 août Musique www.electromind.fr 40ème Festival de musique à Villevieille-Salinelles (Gard) du 30 juillet au 6 septembre Musique Tél : 04 66 80 99 30 Pointures gratuites à Lunel (Hérault) du 12 au 15 août Musique Jazz Tél : 04 67 71 01 37 Chakanight, la folie électronique à Narbonne (Aude) le 2 août Musique Electro www.chakanight.com Voix et instruments traversent les époques sur le plateau du Larzac du 3 au 16 août Musique Tél : 05 65 62 79 98 Folklore venu du monde entier à Amélie-les Bains (P.-O.) du 4 au 9 août Musique Tél : 04 68 39 01 98 Les Méditerranéennes à Leucate (P.-O.) du 5 au 7 août Musique variété française www.lesméditerranéennes.fr Remise à Neuf à St-Jean de la Blaquière (Hérault)du 7 au 9 août Théâtre Tél : 04 67 88 86 44 Country dans les carrières de Junas à Junas (Gard) du 7 au 9 août Musique Country Rock Tél : 06 67 02 82 37 Beethoven et Schubert au cœur des pyrénéesà Hix (P.-O.) du 7 au 14 août Musique Tél : 04 68 04 52 41 Festival « Autour du quatuor » à Olargues (Hérault) du 19 au 28 août Musique Tél : 04 67 97 84 54 Quand le cassoulet se fête à Castelnaudary (Aude) du 24 au 29 août Musique Tél : 04 68 60 03 69 Musique en Catalogne Romane à Elne (P.-O.) du 4 au 26 septembre Musiques anciennes Tél : 04 68 22 70 90 Festival Nomade à Lasalle (Gard) du 19 au 20 septembre Théâtre Tél : 04 67 73 98 40 Liste non exhaustive

escapades l’Av

Le Caraïbar à La Palourdière

Actualités de la Compagnie Didier Théron

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L’excellent restaurant La Palourdière, étape incontournable des gourmets et son site extraordinaire surplombant le bassin de Thau, a ouvert cet été un nouvel espace convivial pour accueillir des spectacles, le Caraïbar. Un lieu exclusivement réservé au piano bar et aux soirées musicales autour de cocktails, glaces et délices en tout genre. Le Caraïbar jouxte le restaurant et l’on peut y prendre un verre en écoutant un concert dans un cadre magnifique. Un des endroits incontournables à découvrir cet été. Programmation :

Juin :

• 20 juin : en exclusivité, concert jazz avec Bob Seller, ex-pianiste de Nicole Croisille et Michel Polnareff.

• 21 juin : 21h30 concert jazz avec Bob Seller / 22h30 : Patrick. Variétés françaises et internationales avec tous les artistes du variété club Frontignan La Peyrade (fête de la musique).

Direction musicale : Patrick Ginestet.

• 23 juin : 21h30 : Soirée de clotûre : concert jazz avec Bob Seller.

Juillet :

•1er : Patrick. Variétés françaises et internationales. • 3 : Soirée Rock 80 avec Quadra.

• 4: Soirée Blues/rock avec Monjo band. • les 5 et 8 : Patrick.• 10 : Soirée JukeBox : Les années tube au rdv. • 11 : Soirée variétés : Mamadjan.• les 12 et 15 : Patrick. • 17 : Soirée Ambiance espagnole avec Juanito.• 18 : Monjo band. • les 19 et 22: Patrick. • 24 : Manolita : Succès français et mondiaux. • 25 : Jukebox.

• les 26 et 29: Patrick. • 31 : Manolita.

Août :

• 1er : Manolita. • les 2 et 5: Patrick. • 7 : Manolita.• 8: Monjo Band.• les 9 et 12 : Patrick. • 14 : Juanito. • 15 : Manolita. • les 16 et 19 : Patrick.• 21 : Jukebox. • 22 : Monjo Band. • les 23 et 26 : Patrick. • 28 : Juke Box.

• 29: Duo Chanson Swing : Ambiance blues.

• 30 : Patrick.

• Tous les mardis de l’été : Salsa avec la célèbre Cathy Chabrot.

Le Caraïbar à partir de 21h30, tous les soirs (sauf lundi) à côté du restaurant La Palourdières - Chemin de la Catonnière à Bouzigues. Tél. 04 67 43 80 19. www.lapalourdiere.com

Ces prochains mois, la Compagnie Didier Théron a une grosse actualité. Entre le festival Montpellier Danse, des représentations, des stages pour enfants et une grande tournée, elle sera à l’affiche dans de nombreux lieux.

Dans le cadre de Montpellier Danse 09 Esplanade Charles De Gaulle / Le Corum:

• Democratic Combine - 23/24/25 juin à 17h.

Duo de et avec Keith Thomson et Didier Théron. Musique Gérôme Nox. Scénographie et costumes de Donald Becker. Production : compagnie Didier Théron. Cette pièce a reçu le soutien de F.U.S.E.D, (French-US Exchange in Dance).

Dans le cadre de Mouvements sur la ville-1, Espace B. Glandier à Montpellier:

• Harakiri - 28/29 juin à 16h. Pièce pour 6 danseurs. Production : compagnie Didier Théron. Coproduction Scène Nationale de Narbonne et la ville de Mende.

Avant-première 2009, Espace Bernard Glandier Montpellier:

•L’Art - 1er et 2 juillet à 16h. Pièce pour un acteur, un musicien et un danseur. Texte : Dimitri Dimitriadis.Avec Jean-Marc Bourg, Gérôme Nox et Didier Théron. Conseils artistique: Michèle Murray Production : compagnie Didier Théron.

• Enfants:

Les enfants dansent, spectacles de fin d’ateliers menés par la compagnie dans les écoles de la ville de Montpellier Espace Bernard Glandier,18 et 19 juin à 15h.

Vacances Danses, du 6 au 10 juillet, Espace Bernard Glandier, stage d’initiation à la danse et à la scène pour les enfants de 6 à 12 ans. Spectacle le 10 août à 15 h - Espace Bernard Glandier. Direction: Maya Brosch et Brigitte Galissian.

• La Compagnie Didier Théron en tournée: Chamarande Essonne, Harakiri, dimanche 5 juillet 2009. Paris, Collège de France, performance Les danseuses, 16 et 17 septembre 2009. Villeurbanne, Nous Autres, samedi 19 septembre 2009 Médiathèque Le Rize. Alès, Harakiri, mardi 20 octobre 2009 Le Cratère Scène Nationale d’Alès. Perth, Australie, Harakiri, recréation à Perth au Pica Australie du 12 octobre au 15 novembre. Représentations: 11 au 15 novembre au His Majesty ‘s. Sète, En Forme, vendredi 9 Janvier 2010 à la Scène Nationale de Sète. Lunel, En Forme, jeudi 9 avril 2010 Salle Georges Brassens. Shangaï, création pour l’ouverture du pavillon français de l’Exposition Universelle de Shanghai 2010. Tournée en France dans les centres de vacances, CCAS, En Forme, du 3 au 14 août 2009. Informations/Réservations, Tél.:04 67 03 38 22 - www.dididertheron.com Espace Bernard Glandier, 155 rue de Bologne à Montpellier.

Voyage gustatif et culturel à la Guinguette des Amoureux

,La Guinguette des Amoureux, située au lac de Cécélès à Saint-Mathieu de Tréviers au pied du Pic St-Loup a repris son activité estivale et restera ouvert midi et soir jusqu’au 15 octobre. Pour la troisième année, Alex et Clotilde offrent, dans le cadre magique, boisé et aquatique de six hectares, un voyage gustatif et culturel.

- Le restaurant.

Alex Lagouche, le responsable des lieux est un jeune chef de cuisine qui travaille depuis l’age de 16 ans dans divers restaurants de Paris, d’Irlande et de l’Hérault. Sur son parcours, en qualité de second de cuisine des établissements prestigieux comme le Fouquet’s, le Ministère des Finances, la Closerie des Lilas, le Hilton… Depuis qu’il a travaillé dans les cuisines du Cabaret Sauvage en 1997, magnifique chapiteau circassien au Parc de la Villette à Paris, il s’est juré d’ouvrir son premier restaurant au cœur d’activités culturelles avec la femme qu’il a rencontré là et épousé, Clotilde Heusse.

- La programmation artistique.

Clotilde Heusse et l’association Circée présidée par Marion Lanceau secondé par Leila Lahlah et Nadine Pons vous mijote en 2009 une programmation artistique pluridisciplinaire. Expositions d’arts visuels, cirque, conte, théâtre de rue, danse... et bien sur musique créative. Qu’elle soit chanson alternative, lyrique, java, trad ou musique du monde et du voyage, les artistes interprètent leur propre compositions. Les concerts ont lieu tous les vendredis soir de de 20h à 24h au prix d’entrée unique de 2 € pour les plus de 15 ans.

En mai, début juin et septembre, les propositions artistiques vous offrent de la musique à déguster et du 12 juin au 28 août la guinguette devient festive.

Les spectacles pluridisciplinaires et souvent jeune public ont lieu le mercredi généralement l’après midi et sont gratuits.

Tous les concerts sont faits par des artistes auteurs-interprètes, pas ou très peu de reprises sont proposées dans la soirée...

Des ateliers découverte du cirque et écriture théâtrale sont proposés parfois au cours de l’été et toujours en début de semaines.

Prochainement:

Vendredi 12 juin: Zoreol.

Vendredi 19 juin: Divan Dormensa.

Vendredi 26 juin : Ivoire petit Son.

Vendredi 3 juillet: Comptoir des Fous.

Vendredi 10 Juillet: Patti Fatti.

Vendredi 17 juillet: Lezard de Nuit.

Vendredi 24 juillet: Art Vida.

Vendredi 31 juillet: Nikita.

La Guinguette des Amoureux au Lac de Cécélès à Saint-Mathieu de Tréviers. Tél. 04 67 55 31 16.

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l’art-vues • page quarante-huit juin - juillet ...
« Harakiri »

Le Caraïbar

Cocktail - Bar - Glacier

Tout l’été, animation musicale assurée le soir à partir de 21h30

La Palourdière vous met l’étang de Thau à la bouche

En 7 ans, Sabine et Bruno Vitalis ont fait de La Palourdière à Bouzigues, l’étape incontournable des gourmets désireux de découvrir les richesses du fond de la lagune tout en la surplombant. Dès la porte franchie, le charme agit. Le point de vue exceptionnel qu’offre le restaurant sur le bassin de Thau, les tables conchylicoles et, en toiles de fond, la « montagne » de Sète, y assurément pour beaucoup mais ne saurait expliquer à lui seul, le remarquable pouvoir d’attraction que La Palourdière exerce sur les gourmets de la région. Il est le résultat du

mariage réussi entre des ingrédients rigoureusement sélectionnés. Les produits révèlent toute la richesse de la lagune, palourdes, huîtres de Thau, dorades et loup frais.

Ainsi, Sabine Vitalis a créé quelques plats qui, sur la base des produits du cru, sont devenus des incontournables : le cassoulet de fruits de mer, le civet de baudroies Côtés grillades, c’est sur les ceps des vignes de Thau que les viandes rigoureusement sélectionnées prennent toute leur saveur.

Si ce n’est pas le paradis, ça y ressemble.

La Palourdière

Restaurant - Espace Musical - Bar - Glacier

Chemin de la Catonnière – 34140 Bouzigues.

A midi, formule à 17,50 € ; menu à 27 € et carte. Fermé le lundi

Tél. 04 67 43 80 19www.lapalourdiere.com

En sortant de l’autoroute A9 (sortie Sète – Bassin de Thau), emprunter la RD 613 en direction de Mèze. Au niveau de Bouzigues, prendre la 2ème sortie à gauche.

ESPACE Jean Pierre Cassel

du 13 au Dimanche 19 Juillet

16ème FESTIVAL DE JAZZ

Concerts gratuits à 21h30

No Mad – Bayou Brothers

Quartet Jazz Swing

Les Pommes de ma Douche

Big Band Narbojazz

Juillet et août

MUSICALALUNE

Chanson française

musique classique

musique festive

Concerts gratuits

Ensemble Vocal Euridyce –

Zorozora – Barrio Populo

Danito – Mano Libre

Melodyssee – Les P’tites Causes …

Renseignements : 04.66.51.10.91

NOUVEAU À DÉCOUVRIR !
É V É N E M E N T
LE GRAU DU ROI-PORT CAMARGUE Palais des Sports et de la Culture Rens. 04 66 51 10 70

Un été haut en couleur

L’été, il y a certes les festivals et festivités en tout genre mais c’est également le grand rendez-vous des expositions. Et dans ce domaine l’offre ne manque pas d’être importante. A commencer par les musées qui sortes leurs grands événements de l’année comme notamment celui du Petit Palais à Avignon avec « Avignon-Sienne ». L’incontournable musée Fabre accueille une rétrospective Mucha, Lodève présente l’intimiste Bonnard, le musée Paul Valéry à Sète rend hommage à Blondel, Céret présente un siècle de paysages sublimés, Carré

d’Art accueille Valérie Favre, etc.

Mais les expositions, ce sont aussi dans les galeries d’art de la région qu’elles sont en nombre et de ce point de vue là, il y en a pour tout le monde et tous les goûts.

A travers les pages qui suivent, L’Art-vues vous incite à aller à la rencontre de ces lieux et des ces artistes qui ce sont mis sur leur 31 pour vous accueillir et faire que l’été soit beau et haut en couleur. Bon parcours.

Avignon-Sienne au Musée du Petit Palais

L’héritage artistique de Simone Martini

A l’occasion du 700ème anniversaire de l’installation des papes à Avignon, une collaboration exceptionnelle entre la Pinacothèque de Sienne et le musée du Petit Palais aboutit à une exposition qui s’annonce comme l’un des événements picturaux de l’été.

Apartir du 20 juin, le public pourra découvrir à Avignon l’héritage de Simone Martini (12841344), l’un des peintres italiens dont l’influence fut majeure aux XIVe et XVe siècles.

Le musée du Petit Palais conserve une exceptionnelle collection de primitifs italiens du XIIIe au début du XVIe siècle. Déposée à Avignon par le musée du Louvre en 1976, elle est reconnue comme l’une des plus importantes collections de peinture italienne du Moyen Âge et de la première Renaissance hors d’Italie.

Au sein de cette collection originale, un important ensemble de peintres siennois des XIVe et XVe siècles a été constitué par le marquis Campana. C’est pourquoi, le musée du Petit Palais a, depuis plus de deux décennies, entretenu des rapports étroits avec Sienne et ses musées.

En 1985, la Pinacothèque Nationale de Sienne a proposé au public une exposition intitulée Simone Martini et «chompagni», la première consacrée à l’un des plus importants peintres italiens de cette époque, Simone Martini.

C’est dans le sillage de celle-ci que se situe l’exposition proposée cette année à Avignon par le musée du Petit Palais et la Pinacothèque de Sienne. Elle examine l’héritage de cet artiste dans la peinture siennoise des XIVe et XVe siècles, comme cela a été fait pour Giotto aux musées des Offices de Florence en 2008.

La Pinacothèque de Sienne a consenti un prêt exceptionnel de près de trente oeuvres qui sont présentées en regard des œuvres de peintres siennois de la collection Campana du musée du Petit Palais. Cette exposition convie le spectateur à découvrir comment se diffuse l’influence d’un maître incontesté de la peinture italienne, parmi ses contemporains tout d’abord, puis chez ses successeurs.

Nombreux sont les documents et témoignages consacrés à Simone Martini qui fut l’un des peintres les plus actifs du XIVe siècle. Sa première

oeuvre signée connue est la très fameuse Maestà peinte à fresque en 1315 au Palais Public de Sienne. A une date non précisée par les documents (1336 ou 1339), Simone Martini vint s’installer à Avignon, à proximité de la cour pontificale. Il eut de nombreux collaborateurs et élèves et son influence perdura dans la peinture siennoise jusqu’en plein XVe siècle, et se fit également sentir à Pise, Lucques, Naples et en Provence.

En 1309, l’arrivée et l’installation du pape ClémentV à Avignon amorcèrent la transformation de cette cité rhodanienne d’importance moyenne en capitale de la chrétienté. La population de la ville s’accrut alors dans des proportions considérables et celle-ci devint cosmopolite. Cardinaux, banquiers et commerçants italiens s’y installèrent en grand nombre. Parmi tous ceux que cette nouvelle activité attirait à la cour d’Avignon figuraient des peintres que mentionnent les archives pontificales. Simone Martini, puis Matteo Giovannetti, ainsi que les peintres italiens travaillant auprès d’eux, importèrent à Avignon les traditions picturales siennoises. Elles s’enrichirent là des apports d’un milieu culturel cosmopolite opérant une synthèse entre des courants artistiques septentrionaux et méridionaux. C’est ainsi que se développa à Avignon un des premiers foyers d’humanisme. Simone Martini et son ami Pétrarque furent au nombre des protagonistes essentiels de ce courant culturel qui fit d’Avignon un foyer artistique majeur en Europe au cours du XIVe

Avignon-Sienne, l’héritage artistique de Simone Martini. Musée du Petit Palais à Avignon.

20 juin-31 octobre Commissariat: Anna-Maria Guiducci, directrice de la Pinacothèque nationale de Sienne, et Dominique Vingtain, directrice du musée du Petit Palais d’Avignon.

Musée ouvert tous les jours sauf le mardi: 10h13h et 14h-18h. Visites guidées sur demande. Tél. 04 90 86 44 58 www.avignon.fr

l’art-vues • page cinquante et un juin - juillet ...
EXPOSITIONS

Musée Fabre à Montpellier

Alfons Mucha, l’insouciance de la belle époque

Encore un artiste de l’Europe de l’Est au Musée Fabre, après Nolde voici Mucha (1860-1939). La rétrospective consacrée à cet artiste, qui débute le 20 juin, est précédée d’un label national flatteur, celui d’exposition d’intérêt national, qui s’accompagne d’une aide financière, il récompense les qualités scientifiques de l’exposition. Deux cent quatre-vingts œuvres du plus célèbre représentant de l’Art Nouveau seront présentées au Musée Fabre, unique étape française de la rétrospective entre Vienne et Munich. L’événement est en effet réalisé en partenariat avec ces deux villes et avec le soutien du Musée d’Orsay. Peintures, dessins, affiches, livres, photographies, bijoux, pièces de mobilier et objets d’art, le visiteur aura une image assez complète des multiples facettes de la créati-

vité du début du XXème siècle. Une scénographie originale et la reconstitution de décors monumentaux restitueront un peu de l’insouciance de la Belle Epoque. On découvrira également les ambitions humanistes d’un artiste slave profondément engagé qui, convaincu de son destin national, n’hésita pas à renoncer à la modernité européenne,qui avait fait sa renommée pour se consacrer à la gloire de sa patrie. Dans le prochain numéro nous reviendrons longuement sur cette exposition.

Rétrospective Mucha, du 20 juin au 20 septembre, Musée Fabre de MontpellierAgglomération, 39, boulevard de Bonne Nouvelle. Tél.04 67 14 83 00. www.montpellier-agglo.com/museefabre

Pierre Bonnard, l’intimiste

«Bonnardappartient à cette catégorie d’artistes dont l’œuvre, dans sa totalité, apparaît comme une célébration ininterrompue de la peinture. Guetteur sensible du quotidien, il se saisit avec recueillement des objets les plus banals, des gestes les plus naturels, et restitue un univers d’intimité empreint d’un insaisissable mystère », écrit Maïthé Vallès-Bled, commissaire de l’exposition Bonnard à Lodève, dans sa présentation. L’exposition débute le 20 juin, elle propose un regard d’ensemble sur l’itinéraire de cet artiste du groupe des Nabis ; un éclairage particulier sera apporté aux œuvres réalisées par le peintre dans le Midi, mettant en évidence le rôle tenu par la lumière méditerranéenne dans l’évolution de sa production. On suivra cette évolution marquée par des audaces dans l’utilisation totalement libre des couleurs et de la représentation spatiale, qui ne sont pas très éloignées de l’abstraction. Les prêts exposés viennent aussi bien des musées que des collections particulières tant françaises qu’étrangères.

Nous reviendrons en détails sur cette exposition dans le prochain numéro.

André Blondel, le Polonais sétois

Bonnard, guetteur sensible du quotidien, du 20 juin au 1er novembre, Musée Fleury, square Georges Auric, Lodève. Tél. 04 67 88 86 10.

www.lodeve.com

Sasza

Blonder est né en 1909, à Czortkow, dans une province de Pologne, aujourd’hui ukrainienne, et devient André Blondel à la suite de son mariage avec Louise Bonfils en 1943. Sète rend hommage à cet artiste trop tôt disparu (il meurt en 1949) qui avait adopté cette ville, où sa femme était née. Il fréquente Joe Bousquet dont il réalise trois portraits. Aux côtés de François Desnoyer, il fait partie de l’Ecole de Sète. Le port et ses quais, les chemins du Mont Saint-Clair l’inspirent tout particulièrement; il trouve dans cette ville, un milieu artistique riche et fécond. Son talent y trouve son plein épanouissement : compositions, natures mortes, portraits, paysages se succèdent à un ryth-

me soutenu. Passionné par son art, il peint sans relâche. Cette importante rétrospective est organisée à l’occasion du centenaire de la naissance du peintre. Elle mettra en valeur la diversité de son œuvre à travers des portraits, des natures mortes, des paysages,et des tableaux datant de son époque polonaise. Son style d’abord expressionniste teinté de fauvisme, approchera le cubisme. L’exposition débute le 10 juillet, elle sera développée dans notre prochain numéro.

André Blondel, du 10 juillet au 8 novembre, Musée Paul Valéry, Rue François Desnoyer à Sète. Tél. 04 67 46 20 98.

Musée Brayer aux Baux-de-Provence

Louis-Mathieu Verdilhan

Petite incursion aux Baux-de-Provence à l’occasion de l’exposition Louis Mathieu Verdilhan (1875-1928) au Musée Brayer. Une exposition didactique construite autour de Couleur et Puissance, les caractéristiques de l’œuvre d’un artiste très prolifique. Son plus grand mécène, le Toulonnais Edouard Latil possédait deux cent cinquante œuvres du peintre accrochées à touchetouche dans ses salons. La couleur donc, et d’abord le bleu, hérité des impressionnistes, celui de la mer, celui du ciel comme dans Le champs de Sainfoin (1900-1905). Une toile achevée alors qu’il perdait un œil, à la suite d’une projection de bleu indigo. Du fait de ce handicap, sa vision de la perspective s’aplatit, la couleur prend une fonction constructive. Il s’engouffre naturellement dans la brèche ouverte par les fauves et délaisse ses précédentes influences à la fois impressionnistes et expressionnistes, de sa première période, celle du Lac aux cygnes (1890-1895), où les ors et les bleus se mêlent en un feu d’artifice. Sa palette se rapproche de celle de Cézanne, les ocres et les verts s’associent dans les Cavaliers dans un parc (1909-1913), inspiré par une scène dans le parc de Saint-Cloud. Elle contraste avec La place de l’Hôtel de ville d’Aix (1908-1912), où les couleurs audacieuses, les jaunes et les bleus, rivalisent dans leur

stridence. Puissance dans sa façon de cloisonner systématiquement d’un gros trait noir ses aplats colorés comme dans Le port de Toulon (19101911) et plus encore dans Le port de Marseille (1912-1920).

Louis Mathieu Verdilhan, jusqu’au 28 août, Musée Brayer, Les Baux-de-Provence. Tél. 04 90 54 36 99. www.yvesbrayer.com

l’art-vues • page cinquante-deux juin - juillet ... LES MUSÉES
Musée Paul Valér yà Sète Musée Fleur yà Lodève © PierreMarilly

Un siècle de paysages sublimés

Pablo Picasso, Georges Braque, Auguste Herbin, Chaïm Soutine, Pierre Brune, André Masson, Manolo, Pinkus Krémègne, Juan Gris, Francis Picabia, Georges Deniker, Marc Chagall, Raoul Dufy, Jean Marchand, Moïse Kisling, Max Jacob, Maurice Loutreuil, Frank Burty Haviland, André Lhote, tous les plus grands artistes du XXème siècle ont séjourné à Céret et dans le petit port de Collioure, haut lieu du fauvisme. La petite cité catalane, capitale du Vallespir est étroitement liée aux différents mouvements picturaux qui ont jalonné les années 1990 à 2000. Ils ont en commun leur attachement quasi sentimental aux paysages des alentours, il devient le lien fédérateur entre tous les artistes ayant séjourné dans la ville. L’exposition, Céret : un siècle de paysages sublimés, se propose de raconter le passage de ces artistes. Elle illustre aussi le dialogue qui s’établit sur cette thématique entre ces artistes et ceux de la région comme Etienne Terrus, Aristide Maillol, Louis Bausil, Camille Descossy… La création contemporaine sera également représentée par des artistes travaillant sur le concept du paysage. A travers les deux cent cinquante œuvres de cinquante artistes, l’exposition offre au visiteur l’opportunité d’une

Couleurs de Collioure

confrontation et d’une réflexion entre le paysage sublimé et magnifié présenté à l’intérieur du musée, avec une mise en perspective muséographique et pédagogique et le choc émotionnel visuel et esthétique de la rencontre du visiteur avec les paysages réels de l’extérieur du musée. Cet événement sera développé dans notre prochain numéro. Du 20 juin au 31 octobre au Musée d’art moderne de Céret.

8, Boulevard Maréchal Joffre à Céret. Tél. 04 68 87 27 76. www.musee-ceret.com

Complément indispensable à l’exposition de Céret, le dernier album des éditions Equinoxe, Couleurs de Collioure est lui aussi un florilège. Les photos de Michel Descossy et les textes de Joseph Pous font revivre la fameuse hostellerie des Templiers, tenue par Pauline et René Pous, le rendez-vous des artistes, de Dali à Picasso, de Bioulès à Viallat. Ils ont tous immortalisé leur passage dans le livre d’or, dont cet album reproduit certains souvenirs exceptionnels. Pour sa part, Michel Descossy a mis ses pas dans ceux de son père Camille, pour recueillir des images inattendues de Collioure, ce port singulier aux couleurs d’une palette.

Musée de Millau

Le Mustang, royaume interdit du Népal

Dansle cadre de Millau 2009, les Pieds sur terre, du 3 au 5 juillet, le musée de la ville a commandé une quarantaine de photographies grand format à Viviane Dalles. Cette série, Le Mustang, royaume interdit du Népal, entraîne le visiteur entre paysages transparents, silences vibrants, dans le quotidien de cette société vivant en symbiose avec la nature. L’entrée dans ce territoire est rigoureusement réglementée afin de préserver une population qui perpétue des coutumes ancestrales protégée d’une barrière montagneuse de plus de 3000 mètres, à l’abri des moussons et du monde extérieur, bien que ce territoire soit ouvert aux étrangers depuis les années 70. Cette exposition est l’occasion de visiter les collections permanentes de ce musée. Les ammonites et le fameux Occitanosaurus Tournemirensis, témoins de l’époque où l’espace des Causses était occupé par une mer chaude ; puis vinrent les hommes, sédentarisés dans les grottes au paléolithique et au néolithique. Millau, ville gallo-romaine, conserve des céramiques venant des ateliers de la Gaufresenque, le musée présente l’organisation de ces ateliers et nous replonge dans la vie quotidienne de ses habitants lorsque Millau s’appelait encore Condatomagus. Depuis le XIème siècle, l’industrie de la peau et du gant rythme la vie de la ville de Millau,

le musée expose tous les aspects de la chaîne de transformation des peaux brutes et périssables en peaux fines, souples et moelleuses, le travail des mégissiers qui a fait la réputation de la ville. Enfin, plus proche de nous, la mémoire d’Emma Calvé, la célèbre cantatrice de la fin du XIXème siècle, est conservée. Elle passait ses vacances dans son château de Cabrières, près de Millau. On peut voir ses costumes, des photos et divers documents. En partant ou en venant, regarder la ville sur les rives du Tarn, du haut du Viaduc est devenu un must.

MCH

Le Mustang, royaume interdit du Népal, du 3 juillet au 20 septembre, Musée de Millau, Hôtel de Pégayrolles, Place Foch. Tél. 05.65.59.01.08.

l’art-vues • page cinquante-trois juin - juillet
Musée d’art moderne de Céret
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A ndré Masson

Avec sexe… ou pas

L’étésera chaud du côté de la Catalogne, où l’on n’a pas attendu le sieur Casanova pour prendre les devants. C’est donc à une exposition où le sexe est mis en exergue que nous serons conviés et auquel participeront dix-sept (comme l’arcane du tarot) artistes de la galerie (notamment les catalans d’au-delà des Pyrénées que Vincent Madramani déniche régulièrement) et quelques surprises comme le figuratif analytique Valerio Adami, le très fétichiste Richard Lindner que d’aucuns considèrent comme un précurseur du pop art et même Marcel Duchamp (lequel il est vrai est le concepteur d’Etant donné la chute d’eau… l’une des œuvres les plus perversement érotiques qui soient !). Certains auront, on s’en doute, traité le thème avec subtilité, on peut compter sur quelqu’un comme Jean Le Gac pour cela, lui qui s’inspire d’illustrés et de l’imagerie féminine de sa jeunesse en général, ou des héroïnes de papier qui l’auront fait rêver ou sur Richard Lindner avec ses personnages massifs aux couleurs vives, en l’occurrence un gentleman avec une peau de panthère en guise de manteau. Artur Heras a fait dans la suggestion analogique de type surréaliste en peignant une grosse banane sur un lit. D’autres se sont ouvertement inspirés de l’image pornographique en plans plus ou moins rapprochés - Joan Rabascall y excelle - vers les objets du désir ou du cinéma érotique parmi lequel on croit reconnaître L’Empire des sens d’Oshima par Jaume Plensa (fabuleux sculpteur qui s’intéresse depuis longtemps au corps humain). Certains artistes comme Stéphane Pencréac’h (qu’Hambursin-Boisanté vient de décrocher),

dont c’est un sujet de prédilection, ne se sont pas gênés pour déformer le corps comme s’il était torturé par le plaisir – on a lu son Bataille! – ou pour élaborer des mises en scène fantasmatiques, ou

Au Carré Ste-Anne et à la Galerie Vasistas à Montpellier

Dominique Figarella

Nous avons, qui vivent en région, sans forcément y travailler, une bonne vingtaine d’artistes à même de rivaliser avec leurs confrères de Paris ou de la Province – et donc du monde entier ! Dominique Figarella fait partie de ceux-là. Son entreprise est d’autant plus surprenante qu’elle témoigne d’une relative fidélité au support tableau en tant qu’il est à même d’incorporer les principaux acquis de l’art contemporain en matière de réflexion sur l’image, d’intégration du corps à l’œuvre et bien évidemment la Peinture dans son historicité. Par ailleurs il constitue une tentative originale de dépassement des expériences extrêmes comme celle du monochrome ou de la répétition d’une forme à l’infini. Tout d’abord il faut se souvenir que cet artiste n’a jamais reculé devant l’incongruité tant qu’elle est porteuse de questionnement, qu’il s’agisse de recourir aux chewing-gum, au sparadrap, à la balle de tennis ou aux ventouses. Mais c’est surtout avec l’insertion de la photographie que son œuvre a pris un nouveau tournant. L’artiste en effet met en place tout un dispositif visant à saisir la peinture en cours d’élaboration avant que de confronter le résultat final à son état temporaire car qui peut dire à partir de quel moment un tableau est achevé ? La tache abstraire fonctionne comme une flaque reflétant l’image du peintre et son environnement en train de photographier l’œuvre. On a donc dans un premier temps un acte

Celine N

Voué aux arts numériques, Kawanga n’est pas seulement un espace d’exposition mais un lieu de ressource tourné vers les nouvelles technologies de l’image et de la communication visuelle. L’univers des nouveaux médias est en effet un continent en voie de découverte, lequel anticipe sur le monde de demain. Certains ont passé l’âge de s’en rendre compte mais quelque chose est en train de changer dans les diverses conceptions que l’on peut se faire de nos valeurs culturelles et Kawanga est le type de structure, initiatique, éducative, documentaire et artistique pouvant contribuer à nous faire prendre conscience des modifications profondes en train de s’opérer dans les mentalités. Ainsi les jeunes générations sont-elles plus sensibles que les autres au formidable pouvoir de l’image contemporaine, qu’il s’agisse de la reprographie, du bricolage informatique, des conceptions virtuelles et de l’apport décisif du cinéma d’animation ou de la vidéo à vocation créatrice dans le champ des activités profes-

sionnelles et artistiques. C’est cet aspect que nous retiendrons à travers la présentation de Céline N, déjà montrée au Baloard « A fleur de peau », qui vient d’obtenir un prix pour Son « ombre du soupir » et qui présentera une conception soutenue par la Drac, Take your time. Assorties d’une musique plaintive, les images défilent, parfois fixes,

l’inévitable Robert Combas qui n’a jamais figuré librement dans la dentelle, pour ne rien dire de Ben qui n’a pas hésité jadis, car l’on ne peut pas être et avoir été, à payer de sa personne lors de ses performances mémorables et libérées. Vincent Corpet de son côté a fait du nu l’un de ses motifs favori. Mais ce seront les prestations des artistes méconnus de notre côté de la frontière qui attireront sans doute le plus l’attention et devraient réserver quelques surprises : Je pense à Miguel Navarro et ses trains-tunnels-ciudads pleins d’ambiguïtés ou aux concours de boudins de Carlos Pazos. En tout cas on se rincera les yeux avec Michel Gouery et sa statuette phallique à base de coquillages et bibelots en rose et bleu. Ou avec ce pubis féminin aux poils noirs mêlés de fil rouge d’Esther Ferrer. Les volumes fessus de Charles Dreyfus. Et de cette scène de sodomie en sculpture dont je ne peux même identifier le matériau et qui semblerait être de Man Ray dont on a dit qu’il avait été peut-être impliqué dans la fameuse affaire du Dahlia noir. La femme est ultra minoritaire parmi tous ces mecs même si Carmen Calvo en vaut probablement deux, avec sa poupée nue en équilibre sur le sommet d’un tréteau qui l’entaille. Un scoop : Adami s’est polarisé sur les gros seins dans des tons particulièrement chauds. Comme l’été, disais-je. On en redemande.

BTN

Du 3 juillet au 27 septembre, Acentmètresducentredumonde3, avenue de Grande Bretagne à Perpignan.

Tél. 04 68 34 14 35.

d’affirmation picturale, dans un second temps sa réflexion photographique, avec son cadre, ses limites et ses restrictions, dans un troisième temps son dépassement dialectique avant l’affirmation d’une clôture ou d’un possible achèvement. Mais cette démarche n’est pas seulement spéculative. L’artiste recourt à des couleurs étranges, inattendues, décalées. L’interrogation critique va jusqu’à l’intégration de mots dans la peinture, en couleurs comme dans les voyelles de Rimbaud. C’est dire si la dimension ludique, partant l’univers de l’enfance est sollicité, la peinture devant également être à la fois source d’émerveillement face à sa puissance magique et distanciation spéculative car elle est depuis longtemps une chose mentale, depuis De Vinci et les moustaches de Duchamp au moins. Et puis cette image du peintre qui apparaît en transparence ne nous donne-t-elle pas l’impression que le peintre surveille nos réactions, photographie notre attitude de spectateur plus ou moins passif qu’il invite ainsi à interroger sa peinture, la peinture ? BTN

Du 9 juin au 8 août à la Galerie Vasistas - 37, avenue BuissonBertrand à Montpellier.Tél. 04 67 52 47 37.

Du 19 juin au 27 septembre, Carré Sainte-Anne, Place Sainte-Anne à Montpellier. Tél. 04 67 60 82 42

parfois en mouvement, souvent mises en diptyques et créant ainsi des associations visuelles et mentales, sonores et graphiques voire textuelles car cette dimension joue un grand rôle dans ces propositions offertes aux spectateurs. Le corps et le paysage sont les thèmes de prédilection comme s’il s’agissait de restituer une relation équilibrée au monde, en leurs points de rencontres, soulignée par les associations d’images. D’autant que le rythme est volontairement lent. On n’est loin de la frénésie des clips et spots publicitaires. C’est d’ailleurs ce qu’indique bien le titre de la vidéo à découvrir lors de cette exposition, et qui invite à « prendre son temps ». De regarder la vidéo certes mais aussi de plus près les choses et êtres auxquels elles nous renvoient, à fin qu’ils s’incorporent mutuellement. S’identifier à l’autre, et ressentir ce qu’il éprouve. Telle est l’ambition qui sous-tend le projet. Du 12 juin au 17 juillet, Kawenga - 21, boulevard Louis Blanc à Montpellier. Tél. 04 67 06 51 66.

l’art-vues • page cinquante-quatre juin - juillet ... ARTS PLASTIQUES
ACMDCDM
Perpignan
à
A Kawenga à Montpellier « Adieu au modèle 21» de Jean Le Gac
EXPOSITION Claire CHARPENTIER Le monde selon Claire Charpentier du 29 mai au 30 août 2009 Du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 15h à 18h Le samedi et le dimanche de 15h à 18h ESP A CE D’AR T CONTEMPORAIN Maison des Arts de Bédarieux 19 av. Abbé Tarroux 34600 BEDARIEUX 04 67 95 48 27 / culture@bedarieux.fr Bernard Heidsieck • Michèle Métail • Louis Roquin Trans-positions 13 septembre- 15 novembre 2009 du mardi au dimanche de 14h à 18h30 © BernardHeidsieck La Coopérative Centre d’Art et de Littérature 11170 MONTOLIEU Village du Livre Tél. 04 68 78 96 29 www.lacooperativemontolieu.com TITUS-CARMEL La Bibliothèque d’Urcée 13 juin - 23 août 2009 du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h30 © Gérard T itus-Carmel

médiathèque andré malraux

L es actions culturelles JUIN - JUILLET

Retrouvez le programme complet sur www.mediatheque-beziers-agglo.org

EXPOSITION jusqu’au 24 juillet

« Trois fois rien par Fornells, Cartier-Lange, Moska » Visite contée par Alain Fornells. Les mercredis 3/06 et 8/07 à 15h. Toutpublic (Galerie).

COMMEMORATION vendredi 5 juin

« La Retirada et la Colonie espagnole »

• Projection du film

d’Henri François Imbert

« No pasarán, album souvenir »

• Présentation du livre de la Colonie Espagnole

« Plus d’un siècle de mémoire ». Pour ado-adultes à 18h (Auditorium).

CONFERENCE mercredi 10 juin

«Les outils de la prévention chez les jeunes »

Pour ado-adultes de 14h à 17h (Auditorium).

SOIREE REGGAE samedi 20 juin

Conférence

« Get up stand up, l’histoire du reggae » par Doc Reggae. A17h (Auditorium).

Concert

No named family

Pour ado-adultes à20h (Auditorium)

Bruno GUED L

E

Œuvres récentes du peintre

du 27 juin au 27 août

Vernissage

Samedi 27 juin à partir de 18h

Pour le 220ème anniversaire du 14 Juillet 1789 des gravures d'époque seront exposées

17, boulevard du Port 34140 MEZE

Jeu/Dim 15h 19h • Ven/Sam 16h 19h

ou sur RDV06 12 34 68 67 - christine.chomarat7@orange.fr

CAFÉ PHILO mercredi 24 juin

« Sommes-nous libres ? » par Daniel Mercier. Pour ado-adultes à 19h (Auditorium).

A partir du 1er juillet et jusqu’au 31 août, la MAM adopte ses horaires d’été : mardi 15h - 20h

mercredi15h - 19h

jeudi15h - 19h

vendredi10h - 13h

samedi10h - 13h dimanche et lundiFermé

MÉDIATHÈQUE ANDRÉ MALRAUX

1 Place du 14 Juillet - 34500 BEZIERS

Tél. : 04 99 41 05 50

www.mediatheque-beziers-agglo.or g

Christine et Gérard CHOMARAT présentent
"Caprice de Nénuphars "

Carte blanche à Christian Skimao

Nous avons beaucoup fait appel à Skimao dans les derniers numéros de L’art-vues. C’est qu’il est l’un des critiques d’art qui connaît le mieux depuis trente ans, la situation des arts plastiques dans notre région. Pour cette Carte blanche que lui offre l’association d’Aubais les Quatre saisons de l’art, du côté de la galerie Nick et du château, il a choisi quatre artistes qui lui sont chers et qui ont la particularité d’être de sexe féminin : Lorsque les odalisques sont grandes devenues. Le détail pourrait paraître insignifiant s’il ne rappelait l’essor pris depuis quelques décennies par bon nombre d’artistes-femmes dont on oublie trop de rappeler qu’elles n’ont émergé que fort tard dans le champ des activités plastiques en général, non sans méfiance – et au fait où sont les femmes dans Supports-Surfaces ? Sans doute l’une des quatre invitées de Skimao, Françoise Deverre, aurait-elle pu sinon faire partie du groupe du moins se situer dans ses marges immédiates, elle qui se sert de la forme générale de la toile dépourvue de châssis comme d’un territoire mural où décliner des lés, en général trois ou quatre, et qui proposent sur chacun d’eux un raccourci des techniques d’attaque de la toile, dans un registre abstrait toutefois : plus ou moins graphique, plus ou moins tacheté, plus ou moins lyrique, plus ou moins coloré, etc. On aboutit à une espèce d’abécédaire à même de produire de multiples variations à la manière d’un jeu de cartes. Les réalisations de sa consœur Francesca Caruana font davantage appel au graphisme, tout en ne dédaignant pas le recours au travail mural ou à l’installation. Francesca Caruana semble hantée par la ligne d’horizon et tout ce qui s’y recueille, au dessus comme en deçà du niveau de la mer. D’où son recours au thème du filet ou de l’épissure qui sont comme des symboles de la toile, en tant qu’elle

Au CRAC de Sète

Queserait l’art occidental aujourd’hui, et notre espace culturel en général sans l’empreinte indélébile et indéniable qu’y aura laissé la civilisation grecque, en ses multiples avatars ? Mais s’est-on intéressé à ce que représente la Grèce actuelle sur le plan international ? C’est sans doute le premier intérêt de cette exposition estivale, dans un port de surcroît ouvert sur la Méditerranée intemporelle, que de rappeler à notre mémoire ces apports essentiels qui ne demandent qu’à se pérenniser de nos jours. D’où l’idée de laisser à un artisan de cette affirmation spécifique, Denys Zacharopoulos, directeur du mac de Thessalonique, le choix d’une double douzaine d’artistes, certains résolument contemporains, d’autres ayant ouvert les voies de cette contemporanéité. En attendant de la découvrir de visu et d’y revenir dans notre numéro d’été, soulignons le fait que ces artistes recourent en grande partie à l’image filmique, présentée à l’extérieur et donc ouverte à la fois sur le public des non spécialistes et sur le vent du large, les objets occupant plutôt l’espace intérieur du Crac. Cette problématique de l’extériorité et de l’intériorité semble avoir une importance toute particulière en Grèce où les Ulysse sont légion mais sans

donne à regarder sur sa surface plane ce qui normalement se recueille du regard dans la réalité multidimensionnelle. Cette démarche est par ailleurs marquée du sceau de la féminité, tant par le biais du rappel du travail des femmes de marin dans l’attente du retour de l’être aimé

La Première Image

que par le corps de désir qui se noue dans ses moments de solitude. Marie-Christine Srijen a voué sa vie à la photographie par laquelle elle s’exprime aujourd’hui comme créatrice et pas seulement technicienne. Ce sont les paysages forestiers ou les vieilles pierres qui la sollicitent le plus dans ses déambulations de chasseresse. Elle les transforme, par la magie de l’argentique d’une part, par des modulations de valeurs lumineuses de l’autre, jusqu’à les faire accéder à une autre vie : où se génèrent nos références culturelles, prend son essor le merveilleux, s’impose un monde où l’humain brille si l’on peut dire par son absence. A Aubais elle a présente des portraits de têtes en très gros plan de statuettes antiques soumises à l’injure du temps et agrandies. Le tout encadré d’un caisson noir comme pour rappeler l’origine de l’image révélée : la chambre noire. Le résultat est troublant d’expressivité. Enfin, une jeune peintre d’origine chilienne, Daniela Montecinos apporte à ses dessins ou collages un peu des drames vécus par son pays et sans doute aussi sa vision du statut de l’artiste comme marginal dans un monde impitoyable où il se voit condamné à errer au fil des rues. D’où la thématique obsessionnelle du chien solitaire, auquel on peut ajouter les chaussures, celles-là même qui permettent d’avancer, les chaussures de la peinture, celles qui font de l’animal à quatre pattes un être humain. Quatre personnalités au style différent, utilisant des supports et techniques différents et qui donnent un aperçu des goûts profonds de Skimao, et de son intérêt particulier pour les femmes… en peinture.

BTN

Du 20 juin au 26 juillet au Château et à la Galerie HD.Nick à Aubais (30). Tél. 04 66 80 23 63.

Pierre Bendine-Boucar se veut résolument peintre. Depuis des années on l’a vu décliner sous toutes les formes décoratives le motif floral, ses lignes souples, sa propension à la planéité parfaitement adaptée à la surface du tableau, sa plasticité voire sa sensualité, et ses potentialités chromatiques. Comme de surcroît PBB pratiquait la juxtaposition sur le même plan de zones jouant sur les différences de taille entre les motifs on aboutissait à un équivalent pictural de notre univers mental, lequel ne se gêne point pour rendre compossibles des espaces et des temps différents. Le regard unifiait tout cela. Il faut ajouter que la toile était rigoureusement quadrillée comme si l’artiste voulait contrecarrer par une structure forte sous-jacente les émancipations graphiques et colorées qui s’offraient au spectateur. Les œuvres récentes tendent à réduire la présence du motif floral, à le réduire à la synecdoque de lui-même et, dans les cas extrêmes, à le pousser vers la sortie du tableau. C’est donc la structure qui revient au premier plan sous forme en particulier de rayures et avec elle l’af-

doute aussi les Pénélope. Aussi sera-t-il passionnant de voir quelle vision sociale, politique et esthétique la douzaine de femmes présen-

Pierre Bendine-Boucar

tées offriront dans ce florilège à 24 composantes, contrastées comme la nuit et le jour, ou comme ses figures divines dont parle Nerval et qui se découpent sur les fonds bruns des fresques d’Herculanum (la ville vouée à Herakles, l’homme aux douze travaux précisément dans lesquels Mallarmé a cru découvrir la figuration allégorique des douze heures de la journée). Le titre de l’exposition est emprunté à un roman contemporain de Costas Taktsis, universellement connu, preuve que la Grèce sait encore faire parler d’elle et pas uniquement dans nos références profondes. Qu’il ne s’agit pas d’oublier, il s’en faut, au contraire et ce sera certainement l’un des intérêts multiples de cette exposition que de voir quelle représentation les artistes grecs se font de leur propre culture, de la façon dont cette culture a irrigué les autres et notamment autour de l’espace méditerranéen, comment enfin en retour ces filiations lui sont revenues pour les irriguer ou pas à leur tour au présent.

BTN

Du 10 juillet au 27 septembre au CRAC- 26, quai aspirant Herber à Sète. Tél. 04 67 74 59 55.

firmation de la couleur sans la caution figurale du motif. C’est dire si le peintre a conscience de se trouver à la croisée de chemins qui pourraient l’amener vers une abstraction plus austère et sans doute aussi plus dérangeante. Pour l’instant du moins, si la fleur, qui incarnait au fond la peinture, se fait plus discrète, ou du moins méconnaissable du fait de son évocation en très gros plan, la gamme chromatique demeure intense et extrêmement variée. Mais le tableau est moins trépidant comme la ville qui en fin de compte l’inspirait naguère. Plutôt que du côté des Broadway Boogie-Woogie, il semble que Pierre Bendine Boucar ait envie de donner de l’air à l’atmosphère saturée de nos métropoles. De ce point de vue il se rapprocherait donc des suprématistes - d’où le titre de son expo A love suprême - peut-être plus proche de la méditation qui présidèrent à la gestation des toiles dépouillées de Rothko. BTN Du 20 juin au 18 juillet à la GM galerie - 8, rue du Cheval Vert à Montpellier. Tél. 04 99 06 07 94.

l’art-vues • page cinquante-sept juin - juillet ... ARTS PLASTIQUES
A Aubais (Gard)
Ala Galerie GM à Montpellier Photographie de Marie-Christine Srijen

LeLACest certes un lieu d’art résolument tourné vers les expériences les plus contemporaines mais il est aussi la concrétisation des choix, des prises de position esthétiques et de la volonté d’un homme et artiste : Piet Moget. Il est ainsi naturel que celui-ci ait envie de montrer ses amis, ses goûts, ses confrères peut-être même ses influences, en tout cas ses affinités électives. Et c’est justement du pays dont il est originaire, les Pays Bas, que viennent trois des artistes invités pour la saison estivale, le quatrième, un français vivant à Dusseldorf, pouvant lui également être appelé Peintre du Nord. Si leur pratique peut paraître austère, elle ne manque pas de fraîcheur, idéale par temps de canicule. C’est en effet ce qui rapproche ces peintres nés avant-guerre qu’ils ont cherché dans le monochrome, la sérialité, le paysagisme dépouillé des réponses à leur besoin d’exigence et à leur conception de la peinture comme moyen de connaissance et essor de la matière vers une plus vigoureuse spiritualité. Jan Schoonhoven en particulier a trouvé dans le carton ou le papier mâché, disposé de manière sérielle avec des effets de relief, un moyen de détourner la subjectivité du sujet peignant. Ses présentations peuvent s’avérer à claire-voie ce qui donne plus d’importance au vide. Bernard Aubertin, à la suite de Klein s’est fixé sur le monochrome mais aussi des matériaux plus inattendus comme le clou, les pitons,

Expo d’été

les allumettes. Au Lac, il présentera en particulier ses rouges qui ne couvrent pas totalement la surface et ses ors qui réagissent différemment selon leur exposition à la lumière et révèlent dès lors toute la richesse et la subtilité de leur détail. Evert Lundquist, en bon hollandais, comme le Mondrian de ses débuts, privilégie le paysage exposé à une lumière crue, particulière, telle que l’on n’en trouve qu’en peinture. Mais un simple geste suggestif peut également animer l’ensemble de la surface. Il devient signe, à interpréter dans notre relation à l’environnement. Comme on peut le voir ces expériences d’artistes qui ont été animateurs de groupes de renom rappellent les fondamentaux de la peinture. Le dernier JCJ Vanderheyden est peut-être plus proche de l’art actuel, en tout cas il ne néglige ni la photo, ni la vidéo, ni l’installation qu’il offrira en l’occurrence, notamment à partir d’une base de carré, ou de paravent, sur lequel il accroche ou peint son abécédaire formel. Le ciel semble également le hanter comme le prouve ces photos de hublots d’avions. Et ses chaînes enneigées blanches sur fond bleu présageant d’autres cimes. De l’air pur en perspective.

BTN

Du 20 juin au 20 septembre, au LAC, Hameau du Lac à SigeanCorbières. Tél. 04 68 48 83 62.

Luc Bouzat

Nous aimons beaucoup Luc Bouzat du côté de L’Art-vues, tant ses années Peintrake que ses empreintes végétales (montrées au Château d’O ou à L’Arpac) dont il va dérouler une pièce monumentale sur le mur Foster, de 22 mètres de long sur 2 de large, assemblage de format 50 x 65 cm. Il s’agit en fait de spectres de feuilles de marronniers prélevées dans les jardins de la fontaine à Nîmes et reproduites sur du papier absorbant. On ressent dans cette initiative printanière le besoin d’exprimer l’énergie de vie présente dans le monde à travers des substances vivantes comme le jus de coquelicot, en tant que le vivant suscite des résultats formels étonnants. La forme végétale, extrêmement sensible, comme peut l’être l’image sur une plaque photographique, est reçue de l’environnement comme un cadeau, le monde devenant dès lors un réservoir de formes mis à notre disposition ce qui permet à l’artiste, de restituer son bien au monde mais transmuté par le truchement de l’art. Au fond l’opération alchimique qui aura permis à la nature de transmuter des formes jusqu’à aboutir à celle de feuilles d’arbres séculaires est reproduite dans le domaine de l’art de sorte que l’œuvre présentée restitue au monde ce qui lui aura été emprunté, transfiguré lui aussi. On a affaire à une double révélation, celle que la nature propose à l’œil exercé de l’artiste, celle que l’art réintroduit de sa nature dans un lieu de culture. Cette

œuvre en effet s’inscrit dans la grande tradition des ornements végétaux qui hantent l’histoire de l’art et de ce que nous nommons architecture ou décoratif. Mais aussi dans la continuité d’expériences incontournables ayant placé le vivant au cœur du dispositif : Beuys et Laïb, peut-être Penone, assurément Anish Kapoor. L’artiste le dit à qui veut l’entendre: « La beauté est une clef qui ouvre le cœur et l’esprit.»

Valérie Favre

Carré d’Art propose régulièrement des expositions de peinture comme pour prouver que l’histoire d’amour de celle-ci n’est pas terminée avec le milieu de l’art d’une part, le grand public de l’autre. D’autant que la période estivale est propice à offrir à des gens qui ne fréquentent pas forcément les grandes expositions dans le courant de l’année, des œuvres de qualité à même de les ramener à la production contemporaine plutôt que de les en éloigner. D’origine suisse, Valérie Favre s’est installée du côté de Berlin, la ville la plus inventive actuellement, avant de voir ses talents reconnus du côté de chez nous. Ses peintures d’aigles au tapis ne sont d’ailleurs pas dépourvues de significations politiques dans le contexte allemand de l’après-mur. Des diverses séries présentées à Carré d’art on retiendra surtout ses emblématiques « lapines » et ses « Automobiles la nuit » qui permettent de mettre en évidence l’intérêt de son travail. Valérie Favre sait, le cinéma aura dominé la banque d’images du XXème siècle tout en supplantant, dans le cœur du grand public, ses parents pauvres que sont la peinture, la sculpture, la poésie et consorts. Une référence explicite est faite à la scène de l’escalier du célèbre film d’Eisenstein, histoire de mettre les visiteurs en condition. Mais justement la peinture n’a jamais cessé de se renouveler en intégrant les autres moyens d’expression, en les critiquant au besoin, ressuscitant en permanence de sa confrontation renouvelée à ce qui la conteste ou rivalise. Ainsi ses

Encore faut-il la déceler dans le fatras de sollicitations qui nous envahissent par médias et technologies de pointe interposées. Elle est souvent là, à portée de regard ou de mains, on va souvent la chercher bien loin. La feuille a également la capacité d’une part de se concilier par sa vulnérabilité à la fragilité de la feuille qui l’accueille et qui va lui permettre d’accéder à une autre vie, de celle qui se marque, se démarque et s’impose dans la mémoire des hommes. Car elle devient en quelque sorte fossile d’un instant à jamais fixé, comme certains êtres ayant brusquement disparu à Hiroshima ou Pompéi, et dont ne reste qu’une vague silhouette ou une ombre. Enfin sa souplesse plastique est indéniable, chaque feuille étant différente de l’autre et permettant ainsi des variations compositionnelles à l’infini, à même enfin de s’adapter à l’espace mural qui l’accueille. Au fond tout se passe comme si la feuille cachait l’arbre, recomposé dans sa planéité, comme celui-ci cache la forêt. Dans laquelle ont vécu nos ancêtres, et où l’on peut se plaire aujourd’hui à se promener, afin de profiter de l’instant présent. Et glaner comme Agnès Varda ses images, ou Richard Long ses pierres de quoi laisser des traces du vivant, de l’art et du vivant dans l’art. BTN Jusqu’au 5 juillet, Mur Foster, place de la Maison Carrée à Nîmes.Tél. 04 66 76 74 49.

« lapines » semblent-elles l’hybride association de la femme comme emblème de l’image en mouvement et des héros animaliers du cinéma d’animation ou des comics. Quant aux Automobiles la nuit, elles inversent le rapport supposé de l’image et du temps puisque cette série est censée développer en 24 toiles une seconde de film, et donc nous donner à voir dans une temporalité dilatée ce que notre appareil perceptif n’a guère le temps d’enregistrer face à un écran. Ajoutons à cela que le travail de la matière, la singularité des couleurs, la profusion des nuances suppose une vision que le cinéma ne saurait offrir.

Valérie Favre ne se limite pourtant pas à la peinture figurative même si elle réactualise au besoin des tableaux célèbres dans le souci de les traiter selon un style qui nous les rend plus proches. Elle produit aussi, annuellement, au compte-gouttes, des tableaux abstraits à partir d’une technique qui joue beaucoup sur l’aléatoire et en particulier ces « intitulés Balls and tunnels » aux évocations tant sexuelles que cosmiques. Entrer dans les tableaux de Valérie Favre, c’est ainsi pénétrer dans un univers étrange dont on repère tout de go la singularité.

l’art-vues • page cinquante-huit juin - juillet ARTS PLASTIQUES
Au LAC de Sigean
Mur Foster au Carré d’Art
BTN
Jusqu’au 20 septembre, au Carré d’Art, place de la Maison Carrée à Nîmes. Tél. 04 66 76 35 70.
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Au Carré d’Art à Nîmes Œ uvre de JCJ Vanderheyden

Daniel Dezeuze

LeMusée Fabre s’ouvre à l’art contemporain et offre une place de plus en plus importante, soit dans son fonds et ses collections permanentes, soit dans ses expositions temporaires, à des artistes majeurs du XXème siècle. Un enfant du pays, Daniel Dezeuze, ancien enseignant des Beaux-Arts, pilier théorique du groupe Supports-Surfaces, et vivant à quelques encablures de son aîné, l’immense Pierre Soulages, fait ainsi partie des heureux élus. Daniel Dezeuze est surtout connu pour ses déclinaisons inattendues du châssis, métamorphosé en échelle, en claies de jardin, voire en simple porte usagée alors que la tarlatane tenait lieu de surface. Cela ne l’a pas empêché de réaliser des toiles colorées inspirées de ses voyages en Amérique du Sud ou du Nord ainsi que l’on a pu le constater dernièrement à la Galerie HambursinBoisanté. Toutefois il ne faudrait pas limiter Daniel Dezeuze à des partis-pris formalistes. Ses séries d’armes factices en particulier, réalisées à partir d’objets de récupération, font preuve d’une grande variété et d’un certain foisonnement que l’on retrouve par ailleurs dans ses dessins végétaux. Pour lui, le papillon (Galerie Trintignan) est une peinture volante parfaitement identifiée et ses objets de cueillette montrent qu’une arrière-pensée d’ordre anthropologique hante cette production qui cherche à concilier nos origines et notre univers contemporain. Par ailleurs, la question du passage du plan ou du mural au volume voire à l’installation

A la Vigie à Nîmes

(parvis Hôtel de Région) prouve que la production de cet artiste polyvalent – et poète de surcroît –s’est constamment enrichie de nouveaux projets et aura fonctionné sur le modèle d’une expansion continue. Dans les quatre salles qui lui sont allouées, au Musée Fabre, on voit justement combien l’œuvre de Daniel Dezeuze est hantée par le volume et le décollement du mural, notamment avec ses pavillons repliés sur eux-mêmes, ce cube fait de croisillons en bois démultipliés, ou même ces nefs immaculées et transparentes. La couleur rappelle l’historique du tableau en tant qu’il semble avoir perdu d’un côté sa rigidité de l’autre sa dépendance par rapport au mur. L’œuvre de Dezeuze est donc toute en indépendance et désaliénation. Elle est rigoureusement émancipatrice.

BTN

Jusqu’au 5 juillet, au Musée Fabre - 39, boulevard Bonne-Nouvelle à Montpellier.

Tél. 04 67 14 83 00.

Rencontres 33

ème Rencontre et toujours pas de nécessité de faire appel au docteur pour guérir d’une éventuelle maladie liée à la longévité. Les quatre artistes ont pour particularité d’être des femmes (Mais où sont les hommes, flûtait le chanteur ?) et d’accorder une grande importance à la linéarité graphique, chacun avec son vocabulaire propre. Alexandra Roussopilos est sans doute celle qui se situerait le plus près d’une sensibilité nîmoise (si tant était qu’elle existât). En tout cas sa volonté d’inventer de nouvelles formes émancipées du tableau, pour ludique et prospective qu’elle soit, n’est pas sans rappeler l’origine de formes répétitives que nous connaissons bien dans la région. A La Vigie, elle est censée présenter des maquettes ou espaces utopiques réalisées justement à partir de la déclinaison de ses formes colorées. Ses photomontages ne manquent pas d’humour notamment quand elle s’efforce de caser ses réalisations comme des volumes au sein de bâtiments désaffectés ou quelquefois publics. Comme si ces formes sinueuses qu’elle a inventées chercher à se glisser dans tous les endroits vacants. Marie Lepetit travaille surtout le « wall drawing » dans un esprit de géométrie qui privilégie la prolifération circulaire. La multiplicité des points utilisés suggère le vertige et certaines réalisations ont d’ailleurs des résonances cosmiques, comme si l’artiste était à la recherche d’une nouvelle dimension et que cette dimension picturale inédite soit à même d’interagir sur nos corps. Il y a comme une volonté de capter le chaos et de s’en rendre maître et c’est au fond le rêve, utopique, de tout peintre. Marion Jannot intervient également sur le mur mais dans une perspective tout à fait différen-

EXPOSITION PASCAL MAISONNAT AU MAS GÉNÉGALS

Du 1er juillet au 30 septembre

Vernissage

le 19 juillet à 18h30

te, davantage figurative même si la figure, démultipliée, semble une simple potentialité de l’acte graphique. Ce sont nos objets familiers qui semblent dès lors se rappeler à notre bon souvenir mais dans une perspective différente que dans leur fonctionnalité première. Ici c’est leur forme qui importe et leur déformation par la répétition libre qui évoque une sorte de constellation. A la Vigie, elle est censée proposer un travail in situ à partir de ficelles tendues et de têtes de punaises à regarder de plus près. Enfin, Florence Carbonne a adopté depuis longtemps une démarche plus radicale dans la mesure où son travail semble s’articuler autour de la lumière, des phénomènes lumineux et des lignes qui accompagnent la diffusion colorée. Ses installations sont tantôt pénétrables, à voir dans la pénombre ou les ténèbres, tantôt réalisées pour être perçues de l’extérieur comme à distance, comme si la lumière imposait le respect. Quatre démarches de nature différente mais réunies le temps d’une rencontre que l’on espère fructueuse.

BTN

Jusqu’au 25 juillet à La Vigie - 32, Rue Clérisseau à Nîmes. Tél. 04 66 21 76 37.

Musée Marcel Gili - Mas Génégals 66600 Vingrau

Tél. 04 68 29 40 17 - http://genegals.free.fr contact : pascal.maisonnat@wanadoo.fr

SUPER SAISON 2009 UN SUPER APRÈS-MIDI AU MAS GÉNÉGALS

PROGRAMME DE L’ÉTÉ

5 juillet à 17h HUMANISME ET BIODIVERSITÉ Pascal FRISSANT, oenologue, économiste, écrivain.

12 juillet 17h LA NOTION DE FRONTIÈRE ENTRE OCCITANIE ET CATALOGNE

Marc PALA, vigneron, écrivain, spécialiste de l’histoire régionale.

19 juillet FÊTE À GÉNÉGALS

17h Récital de chansons par Jacques BERTIN, auteurcompositeur (p.a.f. : lO€)

18h30 Vernissage de l’exposition du peintre Pascal MAISONNAT 20h : Apéritif, repas et animation musicale (p.a.f. : 15€) P.a.f pour l’après-midi : 20€

26 juillet 17h PERMANENCE ET CHANGEMENTS ENTRE LES ARTS ANCIENS ET L’ART CONTEMPORAIN Jean RAYNAL, historien, écrivain et conseiller auprès du Conseil Général pour le patrimoine.

2 août 17h CONVERSATION

Entre Catherine MILLET, critique d’art, écrivain et Francesca CARUANA, plasticienne, à propos de son livre «Jour de souffrance».

9 août 17h ABSENCE ET MÉDIATISATION À L’ÈRE DU MUSÉE IMAGINAIRE

Denys RIOUT, historien d’art «Des œuvres invisibles».

23 août 17h «LE CATALAN, LANGUE MODERNE D’AUJOURD’HUI ET DEMAIN « (dans les domaines culturel, politique et économique) Joan Lluis LLUIS, écrivain.

6 septembre 17h CONCERT

Pascal GOZE, guitare et Jacques LESBURGUÈRES, flûte : oeuvres de Bartok, Piazzolla, Vachez et Castenovo-Tedesco.

Association les Amis de Marcel Gili

Mas Génégals 66600 Vingrau

Tél. 04 68 29 40 17 - http://genegals.free.fr

l’art-vues • page cinquante-neuf juin - juillet
Au Musée Fabre à Montpellier 33
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Œuvre de Pascal Maisonnat

l’Av

expos

Pierre Poli et Jean-Louis Bonnet à la Chapelle des Capucins

,

Depuis le 27 mai, la jolie Chapelle des Capucins de la place Saint-Louis à AiguesMortes accueille deux artistes dont le travail est loin de laisser indifférent le public.

• Pierre Poli.

Né en 1952, Pierre Poli partage son temps entre ses deux passions: la peinture et la musique, il est aussi trompettiste de Jazz. Après l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, puis l’Ecole de publicité de Corvisart, il s’installe en 1992 à Montpellier, expose en France, aux Etats-Unis, en Allemagne, au Danemark, en Suisse et en Chine.

Au cours d’ateliers de modèles vivants Pierre Poli élabore au fusain, à l’encre ou à la craie noire, des croquis aux traits sûrs et forts, s’arrêtant parfois sur un visage, une expression, une attitude d’où naissent alors ses portraits vigoureux au pouvoir d’évocation intense.

Certains seront retravaillés à l’huile ou aux pastels, d’autres s’introduiront dans des espaces intérieurs… la femme alors se dévoilera à la lumière délicate d’un dehors qui s’invite à l’intimité.

Explosion des couleurs, douceurs des courbes, affirmation du trait, l’œuvre de Pierre Poli maîtrise la construction, dans laquelle se conjuguent avec plénitude la vitalité charnelle et la pudeur d’un regard introspectif.

• Jean-Louis Bonnet.

Jean-Louis Bonnet est né en 1951. A l’âge de seize ans, son expression sculpturale a pour déclencheur une rencontre importante : un livre sur l’art moderne (Kandinsky, Mondrian, Calder, Arpt.)

Il expose depuis plus de 12 ans, avec des «immersions» dans des milieux artistiques et fonderie d’art. Il est présent dans des collections privées en Allemagne, Belgique, Canada, France, Italie, Luxembourg, Pays Bas, Suisse, ainsi que dans le dictionnaire « Drouot cotation» Artistes modernes et contemporains…

A la recherche de ses premières émotions, pendant la création il extériorise ses désirs. Au cours de ces moments, son imaginaire lui permet de concevoir des formes, évocation du vécu ou de rêves exprimés de manière voilée, au moyen de métaphores. C’est aussi l’attente de ces instants fortement chargés en sensations, où, la complicité du matériau, apporte ce supplément d’âme, qui donne vie, émotion et poésie à la matière.

Le bronze et le bois flotté sont ses matériaux de prédilection.

En quête constante afin d’exprimer quelque chose d’insaisissable mais dont la présence, restituée par l’œuvre nous fait signe… un je ne sais quoi qu’on ne peut exprimer, nous surprend, nous bouleverse, nous emporte… Du 27 maiau 24 juin à la Chapelle des Capucins à Aigues-Mortes.

Tél. 04 66 73 90 91.

David Jamin, peintre de l’humain

Galerie Nicole Gogat

,D’abord dessinateur passionné depuis l’enfance, et très doué, David Jamin peint l’humain de l’intérieur, comme si chaque tableau résultait d’une introspection. Ce Nîmois d’origine, né dans cette ville en 1970, et qui vit dans le nord de la France, a su se créer un style, reconnaissable au premier coup d’œil: le trait noir, appuyé, souligné d’ocre beige et de rouge. Trois couleurs pour animer le sujet, trois couleurs pour fairenaître l’émotion. Nicole Gogat qui ne marche qu’au coup de foudre, en a eu un pour Jamin qu’elle expose à la galerie Pasteur. «L’esthétique m’importe peu, l’important à mes yeux, c’est la force » explique t-il. Et c’est bien elle qu’il libère dans ses œuvres. Il vit sa peinture comme il vit sa vie, avec passion, fougue et détermination ! MCH Jamin, jusqu’à septembre, Galerie Nicole Gogat, rue Pasteur à Aigues-Mortes.

S. Marinangeli et A. Ansquer à L’Art de lire à Ganges

,Photographe auteur, illustrateur, infographiste, Stéphane Marinangeli a suivi une double formation, en optique électronique et télécom et auprès de photographes spécialisés dans les domaines que sont le graphisme, l’éclairage photographique, la sensitométrie ou la culture photographique. Il cultive l’art de la transparence. La plasticienne Aurélie Ansquer crée, dans une réflexion autour des notions de vide et de plein dans le paysage, expérimentant avec fascination, le glissement de l’un à l’autre en peinture et dessin. Proche de l’expressionnisme abstrait, ses œuvres sont aussi le reflet d’une grande affection pour le monde végétal qui lui vient de son enfance en Bretagne. MCH Stéphane Marinangeli, jusqu’au 30 juin et Aurélie Ansquer, du 3 au 31 juillet, L’art de lire, 7 rue des Arts, Ganges.

Tél. 04 67 73 59 52.

Extérieur-Intérieur-2

,

A la Galerie Z à Aigues-Mortes

,Deux expositions s’enchaînent en ce début d’été :

• Lionel Borla (peintre). Des signes à partager, c’est ainsi que ce jeune architecte marseillais voit sa peinture. Fasciné par Le Corbusier, il imagine un monde empreint de poésie et de pureté. L’ambition de l’artiste est « d’offrir au regard un moment de sérénité esthétique et graphique propice au voyage silencieux de l’esprit ».

• Wen Tien (céramiste). « En Asie d’où je viens, le vide vaut le plein, et un signe peut changer la forma, la forme peut transformer le signe » C’est ainsi que travaille Wen : après une longue gestation , la forme naît de ses mains, évidente et paradoxale ; puis elle la soumet à l’alchimie du feu qui l’enfume et la révèle dans sa perfection. Jusqu’au 25 juin.

• Jean-Rayond Meunier (sculpteur). « En terre, en bois ou en fer, je sculpte des personnages qui me ressemblent, qui nous ressemblent ; ils parlent d’amour, de plaisir, de douleur, de tristesse, de joie, de laideur, de beauté… de tout ce qui fait notre quotidien. »

• Mika (peintre). Mika s’amuse et nous amuse. Il a retrouvé son âme d’enfant et s’en donne à cœur joie, dans un foisonnement de couleurs à travers une production d’une fantaisie débridée et d’une extraordinaire vitalité centré sur le couple et l’amour.

• Louis-Pierre Sarazin (peintre). Musicien de jazz, c’est en musique que Louis-Pierre Sarazin travaille: et c’est désormais sur la toile qu’il fait inlassablement ses gammes et plante ses accords. Des silhouettes élégantes dansent et nous entraînent dans de joyeuses farandoles . Du 27 juin au 6 août.

A la Galerie Z - 4, place Saint-Louis à Aigues-Mortes. Tél. 04 66 53 61 98.

Deuxième édition de l’événement,« ExtérieurIntérieur–2 » propose une approche originale d’œuvres d’artistes contemporains. Située au 126B de la Route de Sauve à Nîmes, l’exposition trouve en effet sa place dans les jardins et l’intérieur d’une villa de particuliers, espace privé qui, par la présence des œuvres, devient pour un temps lieu public voué aux arts visuels. Lieu avec lequel œuvres et visiteurs entreront en inter-activité, choix initiateur de la démarche et des intentions ayant présidé à la création de l’événement.

On se souviendra par exemple, des deux grandes installations au sol réalisées en 2008 par Marcel Robelin qui ont longuement retenu l’attention des visiteurs.

Cette année les artistes présents sont : Denis Schmitt et Michel Jonquet-Tudela, pour l’«Extérieur » qui proposeront sculptures et installations (à voir la « structure habitable » de D. Schmitt). Jean-Noël Bouet, Valérie Crausaz, Dominique Godmet (peintres) accrocheront leur travaux en « Intérieur », ainsi que Elsa Lartizien, qui viendra de Bastia. Exposition du 20 au 28 Juin. 126 B, route de Sauve à Nîmes. Visites sur rv. Tél. 06 79 66 03 36.

l’art-vues • page soixante juin - juillet ...
Photo de Stéphane Marinangeli à L’Art de lire à Ganges D avid Jamin à la Galerie Nicole Gogat à Aigues-Mortes Lionel Borla à la Galerie Z à Aigues-Mortes

Galerie Aniane

Jusqu’au 20 juin

Corinne

Bracco

bustes

Du 26 juin au 26 juillet

Gérard

Bayssière

Fantasia (photos)

« Iconoclaste? » la Galerie

44, camp de sauve (à côté de la poste) - 34150 Aniane

Tél. 04 67 59 41 69 http://iconoclaste.over-blog.net/

Ouvert tous les jours aux environs de 8h-9h jusqu’aux alentours de18h30-19h00

Le week end matin et de 15h30 à 19h (téléphoner au préalable)

de Souza

Artiste Australien expert en encre sur papier de riz

En permanence

www.iandesouza.com.au

Francis Duval peintures Didier Almon photographies
Ian
Expose du 3 Juillet au 12 août Ô Marches du Palais Galerie d’Ar t sur 3 niveaux / Cave & Bar à Vins 2,bd Jean-Jaurès 34700 Lodève / 04.67.88.54.04 • lutevins.blog.mongenie.com • omarchesdupalais@orange.fr Pour la Première fois en Europe

Claire Charpentier à Bédarieux

,L’Espace d’Art Contemporain du Musée de Bédarieux accueille une artiste audoise qui va nous faire découvrir un univers empreint de préoccupations et de questionnements sur le monde contemporain.

La peinture de Claire Charpentier aborde avec pertinence le réel des hommes à travers leur environnement urbain et leurs lieux de vies, où parfois ils peuvent se croiser de manière furtive ou anonyme. Ce questionnement est néanmoins rempli d’émotions et de rencontres ; le regard de Claire Charpentier est une sorte de quête personnelle vers la recherche du beau. Le parcours de Claire Charpentier commence en 1987 avec une exposition à la Fondation Paul Ricard à Paris puis à la Galerie Transparences à Troyes en 1989, au Musée Saint-Germain et à Bordeaux à la Galerie le Signe du Jour. Elle s’installe dans l’Yonne et expose dans plusieurs Galerie de ce département dès 2003. Son nouveau lieu de vie dans l’Aude à Saint-Laurent-de-Cabrerisse va lui ouvrir d’autres horizons avec une première exposition à Bages à la Galerie l’Étang d Art en 2008.

Le travail de Claire Charpentier se situe entre la figuration libre et l’abstraction, un univers à découvrir à l’Espace d’Art Contemporain. Claire Charpentier rencontrera le public pendant la durée de l’exposition à plusieurs reprises.

Jusqu’au 30 août à l’Espace d’Art contemporain, Maison des Arts de Bédarieux.

Tél. 04 67 95 48 27.

Jeux de miroirs au Musée Louis Vouland

,Le musée avignonnais rend hommage à cet accessoire essentiel du quotidien et de l’intimité qu’est le miroir intrigue les hommes depuis que le beau Narcisse a découvert son reflet au fond de l’eau claire.

Le Musée Louis Vouland, à Avignon, est un hôtel particulier où un amateur passionné a mis en scène sa collection d’art décoratif, meubles, objets d’art et peintures, constituée au milieu du XXe siècle auprès des antiquaires de la Provence et du marché parisien.

Pendant l’été 2009, le musée accueille « Jeux de miroirs » pour distraire ses collections de meubles, alors que dans les salles modernes dédiées aux expositions temporaires seront développés quelques chapitres essentiels ou plus inattendus de l’histoire du miroir.

La sélection de miroirs évoque les grands décorateurs français de l’après guerre et propose un parcours dans l’aventure en Arts

Décoratifs de ce morceau d’illusion qui ne cesse de taquiner les grands designers. Poillerat, Max Ingrand, Serge Roche, La Maison Bagues évoquent le goût français pour l’artifice décoratif. Un ensemble de miroirs de Line Vautrin raconte à quel point le miroir peut cristalliser un univers créatif exceptionnel.

Ettore Sottsass, Carlo Molino, Alessandro Mendini témoignent pour leur part de la force persuasive du design italien quand il reflète son temps. Egalement dans cette exposition, des réalisation de Starck, Tom Dixon, Ron Arad, Roman et Erwan Bourboulec, Nathalie Crasset, Pierre Charpin, André Dubreuil, Elisabeth Garrouste et quelques autres. Du 26 juin au 4 octobre au Musée Louis Vouland à Avignon.

Tél. 04 90 86 03 79 - www.vouland.com

Terralha, Festival européen des Arts céramiques à Saint-Quentin-la-Poterie

,Depuis un quart de siècle, Saint-Quentin-la-Poterie célèbre la céramique française et européenne au cours du festival Terralha. Cette édition se propose de rapprocher les différentes formes d’expression artistique et culturelle présentes en Europe en matière de céramique, en insistant sur la jeune création. Les artistes sélectionnés sont exposés au Musée de la Poterie Méditerranéenne jusqu’au 27 septembre 2009, ils seront récompensés par trois Prix dotés financièrement. Les céramistes italiens, belges, allemands, anglais investissent une vingtaine de cours et jardins privés du village, dessinant un véritable Parcours Céramique favorisant le dialogue interculturel entre festivaliers et exposants. Toutes les animations : Cuisson à la broche par Jean-François Bourlard, place du Monument aux Morts, le 13 juillet de 10h à 19h.

• La trace du geste avec les céramistes de l’Uzège, performance artistique ; Sculpture éphémère par Luce Nebrens, place de la Mairie, du 12 au 14 juillet, de 10h à 19h •L’Homme d’Argile par André Bloch ; Nom d’une pipe ! Balade Contée suivie de Contes en pot par la conteuse Sophie Joignant ; Les Assortis, animation musicale. Dans les rues du village, du 12 au 14.

• Démonstration : technique de l’Ongki par Sangwoo KIM, Atelier Gisèle Buthod Garçon, du 12 au 14.

• Four Papier avec le Foyer Hubert Pascal, place du Marché, le 13 à partir de 14h.

• Exposition collective des céramistes de l’Uzège, rue de la Fontaine, du 12 au 14, de 10h à 19h.

• Jarres et sabil, le don de l’eau au Soudan, photographies de Christine Robichon et projection de L’être et la forme, de Jacqueline Lerat, Librairie ImagineCeramic, du 10 juillet au 21 août.

• Portes ouvertes au CFA des arts céramiques, exposition, rue du Temple, du 12 au 14.

• Vagabontu, fanfare tzigane (Moldavie), place de la Liberté, le 12 à 22h.

•L’Ensemble Orchestral et les choeurs de l’Université de Toulouse, musique classique, place de la Liberté, le 9 août, 21h30. MCH

Terralha, du 12 au 14 juillet à Saint-Quentin-la-Poterie (Gard).

Pierre François Rétrospective à l’Espace Riquet

,Charme et fraîcheur cachaient un humour décapant, celui qui sourd dans toute son œuvre. Ainsi était Pierre François, peintre sétois qui s’est envolé le 14 février 2007, par amour des amoureux. Il rêvait d’exposer à l’Espace Riquet pour la lumière et la surface. Son rêve se réalise cet été, jusqu’à l’automne. Les cent-vingt œuvres montrées sont toutes prêtées par la famille, plus quelques tableaux peu montrés qu’il ne voulait pas vendre : peintures, reliefs, grandes toiles, objets, pavois, sculptures... sous forme d’un voyage, de ses premiers tableaux en 1969 aux derniers de 2007. De plus une pièce sera réservée à quelques peintres amis, des sétois, les Biascamano, Cervera, Consentino, Rouzeau mais aussi Abad et Mongeois, des artistes qui créeront une œuvre originale pour l’occasion. A noter, une conférence d’Yves Rouquette, le vendredi 3 juillet qui reviendra sur le rôle de Pierre François dans la naissance du mouvement de la figuration libre. C’est avec plaisir que nous lui rendrons longuement hommage dans notre numéro d’août. MCH

Biographie : Pierre François né en septembre 1935 d’une mère issue de l’émigration italienne fille de pêcheur joueuse de piano et d’un père garagiste sétois. Il est l'aîné de cinq fils, leur terrain de jeu, la rue Lazare Carnot, il aime Sète et ne la quittera jamais. Il montera à Paris parce qu’il s’inscrit aux Beaux-Arts, dont il ne prendra jamais aucun cours, il dessine pour quelques journaux, participe à la réalisation de dessins animés publicitaires, le mot graphiste n’existe pas encore.

Mais Sète lui manque trop à moins que ce ne soit son amour de toujours, Maryse Routier, qu’il épouse . Ils prennent en gérance un parc à huîtres sur l’étang de Thau, il devient peintre du dimanche.

Sa rencontre avec Yves Rouquette l'amène à côtoyer le monde occitan, il illustre des revues, des livres et des disques.

Peintre du dimanche ne lui suffit plus. Après un dernier essai comme commercial chez Singer, il se lance. Il devient PIF (il signait comme cela). Sa rencontre avec André Benedetto le propulse dans le milieu du théâtre, ce sont les années 1970. Le théâtre est engagé, militant et c’est ce qui lui plaît, il accepte tout, il devient alors peintre décorateur Plusieurs collaborations avec des troupes régionales : Théâtre de la Carriera, les Bouffons du Midi, le Théâtre des Carmes bien sûr. Des affiches, des fresques, décoration de bus pour le département, pour ce boulimique de la peinture rien n’est anodin. La découverte de l’acrylique l’aide à peindre sur tous les supports, plastique toile de jute...

Les expositions s'enchaînent, de fidèles amateurs le soutiennent, on aime autant Pierre François que sa peinture, tous les deux sont généreux ,vivants, et joyeux. Il peint Sète bien sûr, les joutes le canal, le bœuf de Mèze, la pêche à la daurade, tous ces sujets sont ancrés dans la culture du Languedoc. Sa peur de l’avion dépassée, il voyage : New York, Rome, le Maroc, il aime les ports, tous les ports. Sa peinture s'enrichit, son style s’affirme. Il aime peindre vite, il écrit et ses enveloppes sont elles aussi décorées, les ébauches d’un tableau à venir Sa réputation reste régionale certes, mais ces toiles sont exposées chez des particuliers dans le monde entier Il s’éteint en 2007 le jour de la fête des amoureux.

Du 26 juin au 11 octobre, Espace Riquet. 7, rue Massol à Béziers.

Tél. 04 67 28 44 18. www.ville-beziers.fr

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Claire Charpentier à la Maison des Arts de Bédarieux « Jeux de miroirs » au Musée L. V ouland Pierre François à l’Espace Riquet

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expos

Poem Express

Maison départementale de l’Environnement

,Initié par les Pays-Bas, il y a dix-sept ans, Poem Express s’est développé en France via le théâtre de Clermont-l’Hérault ; le concept s’articule autour de la poésie et des arts plastiques. Il s’adresse aux jeunes, de 6 à 14 ans,le mot d’ordre : Ecris la poésie en images ! Il s’agit de réaliser un poème-affiche sur un thème donné, celui de cette année, Résister. Les œuvres sont d’abord exposées localement, puis rassemblées, cette année à la Maison départementale de l’Environnement, enfin une sélection sera proposée pour l’exposition internationale et voyagera pendant un an dans d’autres pays participant à Poem Express. Chaque année, deux œuvres sont primées et éditées. Pour s’imprégner, les enfants participentà des ateliers animés par des artistes et écrivains tels que Michaël Gluck, Tom Torel, Rita Cioffi, Véronique Merveille… Les poèmesaffiches sont accompagnés de poésie enregistrée, mise en musique. MCH Maison départementale de l’Environnement, Domaine de Restinclières à Prades-le-Lez.

Tél. 04 67 96 50 12.

Sam Kerson à la Maison de la Gravure

,Illustrée et non des moindres par Rembrandt, repris en musique par Stravinsky, l’enlèvement de Perséphone et le mythe de Déméter peuvent-ils encore inspirer les artistes contemporains ? La réponse pour Sam Kerson tient en une série incomparable de linogravures résolument actuelles.

Livrant leurs secrets avec une émotion silencieuse à la Maison de la Gravure Méditérranée, ces estampes émerveilleront les visiteurs. Devant eux, la nudité déchiquetée de leurs traits confère son dynamisme aux scènes. Dans une atmosphère fervente, les blancs irradient sur des aplats sombres.

Déesse de la fertilité, Déméter, inconsolable à la suite de l’enlèvement de sa fille Koré par Hadès, part à sa recherche. «La terre, s’écrie-t-elle, sera affamée tant que je n’aurais pas retrouvé ma fille» Pour éviter la famine attendue, Zeus envoie Hermès à la rescousse et propose un compromis. Sous le nom de Perséphone, Koré passera aux enfers l’automne et l’hiver consacrant le reste de son temps aux travaux des champs. Cet épisode mythologique expliquait aux yeux des Grecs le cycle des saisons et la naissance de l’agriculture. Sam Kerson l’a complètement renouvelé en l’associant aux fléaux de notre époque. Ici se juxtaposent les mondes de la guerre et de la paix tandis que la notion de fertilité s’oppose à la désolation. Du 21 juin au 11 juillet à la Maison de la Gravure Méditerranée à Castelnau-le-Lez.

Tél. 06 76 07 85 98.

Michel Steiner

à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon

,« La durée crée la nouveauté. Approfondir, c’est créer du nouveau, toujours. » Ce credo de Michel Steiner résume la singularité d’un peintre « à contre-courant », non par volonté de se marginaliser, mais par fidélité à lui-même. Alors que ses amis comme Claude Viallat, dans les années 50, s’engageaient dans les nouvelles voies ouvertes par la peinture américaine, lui entrait dans un travail d’inlassable « ressassement » selon sa propre expression, interrogeant sans fin l’expérience du face à face peintre-modèle. D’où ces « présences » et ces « auto-présences », séries ou polyptiques de nus qui forment la part la plus exposée de son oeuvre. Tout a commencé le jour où, étudiant aux Beaux-Arts, il a pris son premier cours de modèle vivant. « C’était une femme de 60 ans, nue. J’ai été sidéré, je le suis toujours », se souvient Steiner. La figure humaine « de chair et d’os » se place d’emblée au coeur de son travail. Elle cristallise les visions d’un Giacometti, l’image terrifiante des déportés sortis des camps, et l’émotion première du Retable d’Issenheim au musée de Colmar.

La figure de Geneviève, sa femme, est centrale dans l’œuvre du peintre. Depuis 50 ans, dans le silence de l’atelier, Michel Steiner questionne du regard, du pinceau, la présence de Geneviève, modèle primordial, ou plutôt leur commune présence dans la peinture en train de se faire. Chaque séance est une première fois, un monde clos où se joue à la fois la confrontation du peintre et du modèle, celle du peintre et de la toile, mais aussi celle, à venir, du regard du spectateur sur le tableau.

Pour Steiner, l’essentiel est dans cet « aujourd’hui de la peinture », un aujourd’hui non daté, susceptible d’être « enfoui » lors d’une nouvelle séance, mais non effacé, toujours présent. Qu’on ne s’y trompe pas, s’il travaille sur le motif, c’est avec distance, à la manière d’un Magritte proclamant :

« Ceci n’est pas une pipe » S’il peint ses modèles à contre-jour, c’est parce qu’ainsi placé, le peintre échappe à la description, contraint de placer son attention ailleurs, dans ce qui se révèle de façon rasante, en biais. » (extrait texte Carina Istre)

Jusqu’au 7 juillet à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon à Ménerbes.

Tél. 04 90 72 38 37.

Stéphanie Lecasble à la Galerie Terre d'Art

,Stephanie Lecasble expose à la Galerie Terre d'Art, Quai Léopold Suquet à Sète. De retour à Sète, où elle a passé une grande partie de son enfance, elle a décidé de monter une exposition en souvenir de sa sœur. Le travail de l'artiste est très éclectique. Sur une même base technique, elle décline des sujets aussi divers que variés. Ainsi, Châteaux du Bordelais, étiquettes de Domaines, décorations de cuisines, images prises de villes aussi éloignées que Bruxelles et Bordeaux plus quelques déclinaisons de cuisines, donnent une palette flamboyante du travail de l'artiste. Après avoir passé une jeunesse dorée, baignée par le soleil, le vent et les lumières crues de l'île singulière, elle replonge dans son enfance pour décliner des natures "dites" mortes sous ses pinceaux. Marines et aquarelles se mêlent aux parfums et images de cuisines. C'est, en effet, la couleur qui domine dans toutes les toiles et même les villes du nord semblent éclairées d'un soleil tout méditerranéen. Une inaltérable joie de vivre émane des toiles et un rayonnement très sudiste entraîne vers des univers emplis de bonheur et d'espoir. Jusqu’au 12 juillet à la Galerie Terre d'Art5, Quai Léopold Suquet à Sète. Tél. 04 67 33 66 28.

Salon de la St-Pierre à Sète

, Comme chaque année depuis 2007, L’Association des Artistes Peintres de la SaintPierre organise son Salon du 3 au 7 juillet, salle Brassens à Sète.

Après le succès de son Salon réservé aux peintres amateurs qui a réuni plus de 100 exposants et près de 1500 visiteurs l’an passé, ce sont les artistes de l’AAPSP et leurs invités qui exposeront à la salle Brassens, vendredi, samedi, dimanche de 10h à 19h et lundi de 10h à 14h. Participeront les peintres de l’Association : Michel Ballanger, Etienne de Grati, René Florentin, Michel-Léo Menella, Louis Pignataro, Christian Wagner et José Jean Maldonado (à titre posthume).

Ils seront accompagnés des invités : Jean-Noël le Junter, Raymond Pujol, Luc Tholome. (Vernissage le 4 juillet). Du 3 au 7 juillet, salle Brassens à Sète.

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P oem Express à Prades-le-Lez Michel Steiner à Ménerbes

C. Bracco et G. Bayssière à Aniane

Imprévus au jardin à St-Gervais sur Mare

,Comme chaque été depuis l'an 2000, la Communauté de communes des Monts d'Orb organise sur le Domaine de la Pièce à StGervais sur Mare (Hérault) une résidence d'artistes plasticiens pluridisciplinaires qui durant trois semaines partagent la vie du village et d'un territoire, les Monts d'Orb. Sept artistes choisis par Christian Gaussen, sont invités cette année pour réagir aux préoccupations de ce pays rural qui veut se développer sans se renier. De contacts avec un paysage préservé, empreint de traditions paysannes, en échanges avec une population ancienne et nouvelle confrontée à la crise économique et aux mutations sociologiques, les artistes attentifs à cet environnement, réalisent une création vidéo, intitulée Opera en Sol Mineur avec pour désir de libérer les imaginaires pour accompagner l'avenir de cette région.

Artistes invités : D.-N. Delafontaine / Niel, Vincent Ducarne, Mounia Kansoussi, Alain Lapierre, Heidi Moriot, Jean-Michel Petit. Exposition/projection des travaux de la résidence du 11 juillet au 9 Août à St-Gervais sur Mare à la Maison Cévenole. Ainsi qu’à Camplong au Grand Café et au Bousquet d'Orb à l'Espace muséographique.

Tél. 04 67 23 78 03.

Parcours Art et Vin dans la région

L’association Com2art organise son deuxième Parcours Art et Vin dans les domaines et châteaux de l’Hérault.

Le Languedoc-Roussillon est une terre riche de culture, d’art, d’histoire et de domaines vinicoles prestigieux. Dans ce cadre unique, l’association Com2art souhaite faire partager sa passion de l’art avec le public d’épicuriens qui vient visiter les propriétés viticoles de la région, et découvrir les vins typiques de ce terroir. Cette année, le Château de l’Engarran (Lavérune), le Domaine de la Dourbie (Canet), le Clos du Lucquier (Jonquière) et la Cave des Vignerons de la Vicomté (Le Pouget) accueillent une nouvelle fois les visiteurs.

A leurs côtés, le Mas du Novi (Montignac), le Château des Mazes (Saint-Aunés), le Domaine de Blanville (Saint-Pargoire) et Vignerons et Passions (St-Félix de Lodez) les rejoignent. Ces lieux exposeront des peintres et des sculpteurs venus de Suisse, du Danemark, d’Espagne, du Canada, de Belgique et de France. Les expositions débuteront dès le 1er juillet et se poursuivront jusqu’au 15 août. Le lancement officiel de cette seconde édition aura lieu le mardi 30 juin au Domaine de la Dourbie (Canet).

Du 30 juin au 15 août, Parcours Art et Vin dans différents domaines de la région. Tél. 09 65 16 78 60.

Jean-Charles Merle au Foyer des Campagnes

,Jean-Charles Merle et la peinture s’envole… La méditerranée berce l’enfance de cet autodidacte né à Sète en 1942. A l’école d’architecture, il fait l’apprentissage de l’espace, il étudie la perspective et la géométrie. Entre 20 et 25 ans, il part courir sa chance sur la Côte d’Azur rencontrer le soleil, et d’aventure en aventure… la nuit.

A l’aube de la quarantaine, endurci et attendri par la vie, Merle décide de se faire la belle, l’oiseau prend son envol… Jean-Charles le rebelle va imprimer sa différence, sa révolte, sa soif de liberté en s’initiant (se donnant) à la peinture… Ce plaisir à peindre devient très vite un besoin, qui se change en vice, le vice à peindre (le vice peinture). Dans ses compositions riches, la matière le guide, l’artiste cherche son contact, il aime la toucher, la sentir pour la faire sienne. Face à la matière, il y a la magie… Magie noire, blanche ou bleue, magie peinte (magie à peindre). Merle le sorcier blanc tombe en transe. Les Tambours vaudous bombent la toile vierge au coeur de la jungle des sentiments… Les couleurs entrent dans la danse, la matière s’anime, surgit la vie. Corne de rhinocéros, poudre de marbre ou de perlimpinpin ? Sulfureux mélange qui pervertit ses oeuvres en ouvrant l’espace pour bâtir le relief et créer le mouvement… Symboles du bien et du mal, figures géométriques, signes de légendes d’Afrique ou d’ailleurs apparaissent en grand formats sur des toiles où les couleurs brutes se touchent et ne se mélangent pas… Pour Merle, chaque toile est un signe, un signe de la main, un signe d’amitié envers l’autre, envers le public. L’artiste dans sa quête de spiritualité réalise des œuvres intenses et fortes. Le divin y côtoie le quotidien en toute plénitude. A travers ses piétas où mère et enfant se fondent en une seule entité, Merle vénère la femme, la vie, la naissance et au-delà la création. Maître des illusions, sculpteur de lumière et d’espace, Jean-Charles Merle nous emmène loin, très loin pour un beau voyage initiatique au coeur de la peinture live.

«L’aspect puissant et architecture des formes se joue à partir des oppositions de ton clair et obscur, intensifiant la mise en relief des lignes. L’application de couleur claire assure le relais des tracés tantôt droits ou horizontaux. Jean-Charles Merle promène notre regard chargé d’émotion sur la nature humaine riche en souvenirs et devenirs. Notre regard doit rester libre de voyager sans à priori entre ces traces devenues langage universel.

Jean-Charles Merle nous entraîne dans une dimension esthétique de l’Art Premier. Si le mythe est une parole choisie pour l’histoire, il importe à cet artiste de sauver l’héritage spirituel, toute la signifiance de son oeuvre réside à en donner l’image.» (Extrait texte Annie Cros)

Du 12 juin au 5 juillet au Foyer des Campagnes à Poussan. Tél. 06 81 31 48 24.

,Corinne Bracco. En juin, le carré de la Galerie IconOclaste accueille Corinne Bracco, artiste contemporaine à l’imagination décousue. Et pourtant elle nous propose du sur mesure, entre «Mannequins peace» et «corps sages», avec cette exposition sur le Buste, son support de prédilection. Des bustes industriels, androgynes et sans âmes, récupérés et détournées de leurs missions initiales.

L’artiste les rhabille et exalte leur féminité dans un univers hispanisant consacré aux arts sacrés, à la fête, au voyage, à la tauromachie.

Elle habille ses créations de papiers, cartons, vinyles, dessins, photos, textes, surpiqués de centaines de pointes à têtes colorées. Une chirurgie artistique rendant corps et âmes à ses torses, nés dans la rigidité d’un moule industriel. Chaque pièce est une œuvre unique. Jusqu’au 21 juin.

• Gérard Bayssière. Passionné de photo et amoureux du Maroc, sa source d’inspiration, Gérard Bayssière présentera ses créations sur les «t’bouridas» ou Fantasia au Maroc, courses guerrières traditionnelles de chevaux légers richement harnachés. «Dix années dévouées à l’image, la chance d’une fantastique aventure photographique me conduisent à sillonner les profondeurs du Maroc éternel. J’acquiers la patience, je forge ma capacité à écouter, sentir, voir, comprendre…

Aujourd’hui, le témoin laisse la place au créateur… le reporter à l’artiste…»

La technique est particulière ; la pose, en vitesse lente, donne à l’image un mouvement d’une intensité saisissante, mais toujours sensible, avec « une envie permanente de faire rêver» Du 26 juin au 26 juillet.

A la Galerie l’IconOclaste - 44, Camp de Sauve à Aniane. Tél. 04 67 59 41 69.

Martine Radunsky à la Maison des Savoirs

,La Maison des Savoirs d’Agde propose une exposition des estampes de Martine Radunsky, du 9 au 27 juin. Cette artiste a suivi l'Ecole des Beaux-Arts de Montpellier puis de l'Ecole de la rue Blanche à Paris, dans la section "décors de théâtre". En 1969, elle est entrée dans l'atelier de gravure de Robert Cami, chef d'atelier de taille-douce à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

La gravure est l'une des plus anciennes formes d'expression artistique : l'art de tracer des signes sur une surface dure en la gravant selon différentes méthodes et avec différents instruments. Son succès est cependant lié à la naissance de l’estampe d’art, dans laquelle l’image dessinée, et, ou gravée sur une matrice en pierre, bois, linoleum, métal, est imprimée dans un nombre limité d’exemplaires, sur un support généralement en papier, grâce à un procédé d’encrage et d’impressions successives. Du 9 au 27 juin dans le hall et sur les coursives de la Maison des Savoirs à Agde. Tél. 04 67 94 67 00.

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F antasia de Gérard Bayssière à la Galerie Iconoclaste Jean-Charles Merle à Poussan

ESPACE

Jean Pierre Cassel

LE GRAU DU ROI-PORT CAMARGUE

Palais des Sports et de la Culture

Rens. 04 66 51 10 70

EXPOSITIONS

Villa Parry:

Du Mardi 9 au Vendredi 12 Juin et du Lundi 22 au Jeudi 25 Juin

Ateliers de création de la Compagnie Littéraire et Artistique

Du Dimanche 14 au Dimanche 21 Juin

Exposition Charles de Gaulle et exposition « Terres de Résistance »

Conseil général du Gard

Du Vendredi 26 Juin au Dimanche 5 Juillet

Exposition de Peinture Hélène Stevens

Du Samedi 18 au Lundi 27 Juillet

Exposition

Annie Guiraud, Ghislaine Torro et Viviane Lehnisdi

Carrefour 2000 : du Samedi 11 au Lundi 20 Juillet

Exposition de peinture Eliane Betton

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expos

Expositions à Mèze

,Cet été encore, l’agenda des expositions de Mèze est bien rempli. A découvrir :

• Françoise Saddier, «La plage Imprimée». “Il y a des années que j’arpente l’estran de Thau, c’est-à-dire cette bordure de notre lagune qui se découvre et se recouvre au gré des vents et de la lune... Ce que j’y vois me fascine... Le tesson romain discute avec le gant de l’ostréiculteur, la salicorne se marie avec un vieux filet et des débris de coquillages enchâssent un bois venu d’on ne sait où... Le spectacle change tous les jours, ordonné par les vaguelettes, vagues ou tempêtes... C’est ce fouillis bien plus organisé qu’il n’en a l’air que j’observe et qui me sert de base pour dessiner et aussi graver sur des supports qui une fois encrés serviront à imprimer sur papier des gravures... L’empreinte de l’étang en quelque sorte...” Du 6 au 21 juin, Grande salle voûtée du Château de Girard.

• Roger Tarin,«Rencontres photographiques».

Roger Tarin aime les Jardins Publics, ces havres de paix au coeur de la ville, ces lieux de rencontres de toutes les générations, ce vivier des scènes de la vie. Son parcours atypique lui fait rencontrer des personnages célèbres dont il propose des portraits inédits. Son regard humaniste saisit l’instant fugitif, magique, l’appareil photo restitue l’émotion. Il l’exprime simplement: “il faut photographier avec le coeur”. Du 28 juin au 12 juillet, Chai du Château de Girard.

• Toiles d’Evelyn Mettot et de Christine Sacaze-Mercier, «Entrelacs».

“Au départ était la toile. Des formes, des couleurs, des lignes, des espaces et des matières qui s’organisent, dessinent des masses, esquissent des formes, suggèrent des atmosphères et des figures. Puis, peu à peu, la toile s’autonomise, impose des déchirures et des fils, rajoute à la matière des reliefs imprévus, s’approprie la couleur en la buvant ou en la rejetant. Coton, lin, soie, chaque matière exprime une vie propre, appelle à un traitement particulier…” (Jean-Philippe Mercier)

Du 4 Juillet au 24 août, Chapelle des Pénitents.

• Hans Rath, «8 jours dans Le Monde ».

C’est d’une photo du nouveau pape Benoît XVI, parue dans le journal «Le Monde» qu’est née la volonté de Hans Rath de se consacrer pendant un an et demi, à la peinture d’une vingtaine de tableaux grand format; tous inspirés et suscités par des visuels -illustrations d’articles du célèbre quotidien. Du 18 juillet au 9 août, Chai du Château de Girard. • Exposition collective, «Balade artistique mèzoise».

Mireille Gavart-Perret, Pierre Accardi, Didier Balez, Hans, Bruno Baudart, Hans Graas, Jean Courty, Jean-Claude Crepet, René Trotot, Yannick Vasutek. Du 15 août au 30 août au Chai du Château de Girard.

En juin, juillet et août, Expositions à Mèze. Tél. 04 67 18 30 58.

A. Bastide d’Izard à La Cardabelle

,La Galerie La Cardabelle à Saint-Guilhem le Désert accueille jusqu’au 31 juillet, les œuvres d’Armelle Bastide d’Izard. La qualité comme maître mot, c’est ce que cultive Armelle Bastide d’Izard dans ses peintures. L’harmonie des couleurs, la diversité des sujets, la légèreté du trait donne aux œuvres une dimension raffinée et spirituelle. Une peinture belle et généreuse en perpétuel mouvement. L’artiste poursuit avec talent sa passion avec pour seuls dénominateurs communs, l’authenticité et le plaisir de peindre pour son public. Les galeries et de l’hôtel de ventes d’Arles permettront à l’artiste d’obtenir sa première cotation en 2009. Expositions permanentes à la Galerie Paul Riquet à Béziers, Galerie 13 à Sète et Galerie Art Passion à Saint-Paul de Vence. Jusqu’au 31 juillet à la Galerie La Cardabelle à Saint-Guilhem le Désert (34). www.bastide-izard.fr

J.-Y. Gargadennec

au Château de Cornillon

Hervé Di Rosa àla Galerie des Augustins

,Artiste français qui s’efforce de concilier les traditions graphiques du monde entier. Voyage et travaille aussi bien en Afrique, en Asie, en Amérique Centrale qu’aux Etats-Unis ou en Bulgarie. Dans les années 1980, il est l’un des fondateur du mouvement de la figuration libre, diversifiant ses approches artistiques sans revendiquer un style et en pratiquant toutes les techniques de création : peinture, sculpture, bande dessinée, tapisserie, estampe, publicité, fresque, laque, dessin animé…

Il défend le concept d’art modeste, redéfinissant ainsi les sources visuelles de l’art contemporain à travers l’imagerie médiatique qui déferle sur la planète. Créateur du MIAM, Musée International des Arts Modestes, il livre une lecture originale du quotidien.

Hervé Di Rosa aime les estampes. Il aime les faire aussi. Il en a réalisé quelque six cents, utilisant toutes les techniques, tous les styles. Cela va de la linogravure à l’image numérique (Di Rosa classic), en passant par des inventions techniques telle que « les fonds préparés à la laque arrachée » (Suite vietnamienne, dessinée au Vietnam) ou l’utilisation très libre du carborundum (Têtes corses élaboré à l’atelier Pasnic à Paris ou la Suite mexicaine mise au point à Mexico). Cela ne l’empêche pas de revenir aux pratiques les plus orthodoxes de la chalcographie (Leçon d’anatomie grotesque, imprimée à Métairie Bruyère) ou de la lithographie sur pierre (Suite mexicaine dessinée dans l’atelier Taller de arte grafico à La Havane). L’œuvre d’estampes d’Hervé Di Rosa est une facette pleine et entière de son activité créatrice. Elle l’accompagne dans tous les moments importants de sa vie et dans ses voyages Autour du Monde (le grand parcours de métissage culturel, qui, à travers ses 16 étapes déjà entreprises, enrichit sa vision des choses et ses manières de pratiquer son art). Les exigences de l’impression l’ont souvent porté vers des inventions hardies qui font des estampes d’Hervé Di Rosa des images originales, pleines de saveur et de force. Jean Seisser Du 8 juillet au 15 septembre à la Galerie des Augustins à Avignon. Tél. 04 90 85 91 78.

Patrick-Luc Chaigneau à l’Agence Galerie de Clermont-l’Hérault

,L’Agence Galerie expose des œuvres de Patrick Luc Chaigneau intitulée «Coquelicots et Salagou » associée à son projet «Presqu’ile rouge ». Dans une démarche artistique sensible, ce projet de création de sentier botanique souligne l’importance d’une écologie appliquée pour le respect vital de notre environnement. Comment peindre la nature sans penser à la protéger ? Coquelicots et ruffles au Salagou : du rouge passion à l’état pur ! Martine Pilate présentera son dernier ouvrage réalisé en collaboration avec André Bec. Ce livre est consacré aux cinq frères Bec, fondateurs de l’entreprise qui porte son nom. Cette histoire est étroitement liée à celle de notre région. Bien des familles de Clermont et ses environs revivront une histoire dont beaucoup des leurs ont été les acteurs enthousiastes bien des années durant, au sein de cette entreprise à l’esprit familial, soixante dix pages de photos illustrent le texte. Un de leurs grands travaux fut la construction du barrage du Lac du Salagou dont nous célébrons cette année le quarantième anniversaire de sa mise en eau ! Une belle réalisation dans notre magnifique région. Tout l’été à l’Agence Galerie à Clermont-l’Hérault. Tél : 04 99 91 44 44.

, « De village en visage » est le titre de l’exposition du photographe Jean-Yves Gargadennec commandée par la Communauté de Communes de Valcèzard et présentée du 7 juillet au 31 août. Ce travail photographique révéle la richesse, la diversité et la réalité de la ruralité. Cette exposition propose 15 portraits tirés sur bâche et installés dans la cour du Château de Cornillon. Un catalogue est édité à l’occasion de ce travail.

« Photographier, c’est écrire par la lumière avec cette notion de vie, de témoignage que l’on sauve des griffes du temps qui passe, déclare J.-Y Gargadennec. Ce travail de portraits en situation rurale me ramène aux premiers photographes indépendants qui parcouraient la France. Ils ont conservé avec leurs appareils la mémoire de notre patrimoine humain, retranscrit la vie de nos villages en vendant leurs clichés sur du papier carte postale. Je traduis ce sujet, ce territoire en y soulignant les gens qui l’ont construit, qui l’entretiennent et qui le vivent au quotidien. Dans mes rencontres, je prends le temps de parler et je note mes impressions, les phrases clés, et j’observe avec attention chaque nouvel endroit. J’éprouve le besoin inaltérable d’élaborer mon image avec tous ces détails. Mon choix, est toujours de respecter l’instant dans l’acte photographique. J’évite les recadrages, tout doit être dit à la prise de vue. Dans la confrontation d’un portrait, je choisis le lieu de la prise de vue ; le lieu c’est avant tout la lumière et le fond. Je m’attache ensuite au sentiment que j’éprouve, au dialogue qui s’instaure ou pas, aux gestes, pour figer la personne qui me fait face. Je n’oublie jamais que c’est moi qui détiens le déclencheur et qui décide. Ce travail intitulé « De village en visage » est une mosaïque de visages qui représente la diversité de la Communauté de Communes de Valcézard ».

Un catalogue est édité à l’occasion de ce travail. L’exposition se déroulera du 7 juillet au 31 août au Château de Cornillon.

Renseignements : Communauté de Communes de Valcèzard - St-Paulet-deCaisson (30). Tél. 04 66 82 69 41.

l’art-vues • page soixante-dix juin - juillet ......
P hoto de Roger Tarin à Mèze P hoto de J.-Y. Gargadennec à Cornillon Armelle Bastide d’Izard à St-Guilhem Hervé Di Rosa à Avignon

les quatre saisons de l’art

30250 Aubais

dans les lieux patrimoniaux du village et chez HD Nick 20 juin - 28 juillet

ouverture vendredi, samedi et dimanche de 17h à 20h et sur r-v

10 juillet - 30 septembre

Atelier 37 - Vailhan (Hérault)

Tous les jours de 14 h à 19 h - Le week-end de 10 h à 19h

Tél. 04 67 24 66 59

exposition proposée par christian skimao

avec :

francesca caruana • françoise deverre

daniela montecinos • marie-christine schrijen

Tél.

JEAN TRUEL PEINTRE DES GOUFFRES
"lorsque les odalisques sont grandes,devenues"
04 66 80 23 63 web: www.hdnick.com

EspaceArtistique

2009 : LA GRANDE EXPO DES 20 ANS ! Objets d’art,céramiques,sculptures,mobilier,bijoux… 30700 St-Quentin-la-Poterie (Uzès) Tél / Fax : 04 66 22 48 78 www.terraviva.fr laguinguette34@gmail.com www.laguinguettedesamoureux.com Restaurant ouvert toute la semaine midi et soir jusqu’à mi octobre Réservation conseillée 04 67 55 31 16 concerts, arts vivants, arts visuels…
La Guinguette desAmoureux des Amoureux LacdeCécélès Lac de Cécélès 34270 St-MathieudeTréviers St-Mathieu de Tréviers Restaurant
LaGuinguette

Paroles ! àla Galerie Méridienne

, Bruce Clarke, Hassan Musa et Alejandro Rodriguez Sardiñas se retrouvent sur les cimaises de la Galerie Méridienne pour la deuxième exposition thématique de la saison 2009 intitulée Paroles !

Ces trois grands artistes vont, cet été, être les "phares" qui guident notre regard et nos émotions sur notre monde. Ils donnent du sens aux couleurs de leurs œuvres et de nos vies. Par une expression picturale figurative et narrative, ils parlent de ce qui griffe nos jours et dénature la vie de nombreux d'entre nous. Leur questionnement se veut fécond et non moralisateur !

Citoyens du monde révoltés, ils sont avant tout artistes et l'art est leur parole ! Paroles de révolte, de témoignage, d'analyse... paroles d'espoir aussi!

Leur parole d'artiste pour donner la parole à ceux que la racisme, l'injustice, la pauvreté, la guerre privent de mots.

Ils sont avant tout des artistes contemporains, inscrits dans une démarche plastique qui va de la figuration réaliste à la réinterprétation des mythes classiques en passant par l'art naïf et imaginaire.

Bruce Clarke peint des personnages en mouvements sur des morceaux d'affiche d'un univers de consommation et de communication où les laissez pour compte sont nombreux.

Hassan Musa inscrit nos intolérances et ses ravages sur des tissus ou des papiers qui, comme nos vies, portent un vécu déja imprimé. Quant à Alejandro Rodriguez Sardiñas, il explore le foisonnement d'éléments d'architecture végétale ou urbaine et y cherche l'homme... perdu, isolé dans un décor démesuré qui semble lui échapper,à moins qu'il ne l'abrite...

Du 4 juillet au 13 septembre à la Galerie Méridienne - Place aux Herbes à Méjannesle-Clap - Tél : 06 64 31 35 72. www.galeriemeridienne.com

Derek Adams et Tanguy Flot

A.N.P.Q, Péret

,L’un est photographe, l’autre peintre, tous les deux portraitistes. Derek Adams, le photographe des poètes contemporains britanniques, côtoie les visages gravés hors du temps de Tanguy Flot, dans un même acte de mémoire, comme Tracé dans l’ombre (traced in the shadow), en référence à un poème de Wallace Stevens qui se rapproche de l’idée de l’art selon Derek Adams. Ce qui compte, en poésie comme en photographie, ce n’est pas tant ce qu’on voit que ce qui se cache au-delà des mots ou du cliché. Les portraits sont pris sur fond uni, rien ne vient distraire des sujets et de leur individualité.

Les visages de Tanguy Flot résultent d’une investigation continue des méthodologies créatives : coulures, sculptures créées en utilisant le vent et le feu, pierres usées par la mer, granit des rivières, argeline,un matériau créé à partir de tissu et d’argile, pour faire naître des images sculpturales taillées dans ce matériau. Tanguy Flot, un artiste majeur qu’on retrouve dans de nombreuses collections privées y compris dans la fondation François Pinault. MCH

Derek Adams et Tanguy Flot, du 20 juin au 25 juillet, Anpq, 4 avenue Marcellin Albert à Péret. Tél. 04 67 44 79 86.

Les 10 ans de l’Espace Dalí

,La direction de la Culture de la Ville de Perpignan fête cette année les 10 ans de la création de l’Espace Dalí au couvent des Minimes. Durant cette période, tous les grands noms de la photographie ayant rencontré le maître du surréalisme ont été présentés dans cet espace qui lui est entièrement consacré. Après le travail de recherche et les nombreuses expositions présentées au public, la direction de la Culture propose aujourd’hui de mettre en place une exposition permanente qui sera ouverte tout au long de l’année, d’octobre à juillet. L’exposition sera fermée au public en août et septembre, période durant laquelle se déroule le festival de photo-journalisme Visa pour l’Image. Cette exposition sur l’axe Perpignan-Dalí a été conçue en deux temps avec une salle consacrée aux photographes qui sont passés à l’espace Dalí, et une salle dédiée au voyage triomphal de Salvador Dalí en Roussillon. «Tout l’univers converge à la gare de Perpignan». Car Salvador Dalí le plus grand des peintres surréalistes a immortalisé la ville de Perpignan en martelant de nombreuses fois et à qui voulait bien l’entendre que la gare de Perpignan était un des endroits les plus importants de la cosmogonie dalinienne. Sacrée centre du monde et de l’univers par le génial catalan, Perpignan honore la mémoire de celui qui a donné à la ville une reconnaissance internationale avec son chef-d’oeuvre simplement intitulé «La gare de Perpignan ». Parmi les oeuvres présentées, de très beaux tirages grands formats couleurs et noir&blanc de Robert Whitaker, Jean-Marie Périer, Jean Dieuzaide, Pierre Boulat, Marc Lacroix, John Mc Cabe, ou Serge Lido. Sont également présentées la série d’affiches réalisées par Dalí pour la SNCF et le fameux Mix Média La gare de Perpignan. Dans la seconde salle, le documentaire Viva, Vive, Visce Dalí sera diffusé au milieu de photographies de la journée triomphale du 27 août 1965.

Jusqu’au 9 août, Espace Dalí au Couvent des Minimes à Perpignan.

Carlos Kusnir au Musée d’art contemporain

,Le musée d’art contemporain de Sérignan consacre son exposition estivale à l’artiste d’origine argentine Carlos Kusnir.

Surdoué de la peinture, Carlos Kusnir joue de la peinture avec humour et dérision, avec conviction, avec force, en sachant déjà que tout est vain. La scène est donc une fiction, un conte, un tableau…

Refusant définitivement de coller ses peintures au mur de peur qu’elles n’y disparaissent, par peur de la figure imposée qui résonne comme la peur de la mort, c’est bien une peinture qui n’est que vie qu’il «installe» de façon naturelle. Matériaux pauvres, contreplaqué déglingué, chutes de bois ou objets hétéroclites, chaises ou balai, bandes sonores issues de la variété française accompagnent le tableau ; la peinture, à priori genre noble, est plongée dans la vie même qui est beaucoup moins «propre». C’est en la mettant en danger, en équilibre incertain, en l’appuyant au mur simplement, en voulant l’extirper du contexte du musée, de l’exposition conventionnelle que Carlos Kusnir la donne à voir.

De la culture populaire, de la vie de tous les jours, il ne s’éloigne jamais beaucoup : c’est par cette simplicité qu’il injecte un indéniable sentiment de liberté à son univers ; c’est là aussi que s’affrontant à la réalité, il rencontre la contradiction, la cruauté, la vanité de toute chose. Carlos Kusnir invente un lieu pour la peinture, refusant de la laisser rejoindre son cadre et s’y enfermer à jamais : c’est bien de liberté dont on parle.

Du 5 juillet au 18 octobre au Musée d’Art Contemporain de Sérignan.

Tél. 04 67 32 33 05.

Raymond Depardon àPerpignan

,Nouvelle étape de l’exposition Depardon, après Alès et avant Montpellier, voici la halte perpignanaise. Les photosse déclinent en deux séries : Un regard sur le LanguedocRoussillon, témoigne à travers trente clichés en couleurs inédites, de la diversité et de la richesse des paysages de la région. Il propose une peinture intime du milieu rural et notamment des paysans des Cévennes, à travers 40 photographies en noir et blanc et couleur. Le photographe explique sa vision et son attachement très personnel au LanguedocRoussillon:

“Ce que j’aime en Languedoc-Roussillon, sa particularité au fond, c’est la lumière. C’est une lumière qui n’est pas celle d’un panorama, pas celle d’un cliché de carte postale, mais qui se mérite. J’aime sa variété, sa richesse, l’arrièrepays... les profonds... et surtout c’est doux, avec un littoral riche, des plages, des ports de pêche nombreux. De par ma culture, j’ai un intérêt pour l’arrière-pays profond, pour l’avoir traversé, même si c’est de manière superficielle. Le Gard, la Lozère, le fond de l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, j’aime ces “bouts du monde”.”

En septembre, une programmation cinématographique et un cycle de conférences sont proposés à l’Institut Jean Vigo. La manifestation s’achève à l’automne à Montpellier.

MCH
l’art-vues • page soixante-treize juin - juillet ...
Raymond Depardon - Du 13 juin au 31 juillet au Palais des Congrès et à la Poudrière à Perpignan. Tél. 04 68 66 30 30. Œuvre de Bruce Clarke à la Galerie Méridienne Œuvre de Carlos Kusnir au Musée de Sérignan

l’Av

expos

P. Chappert-Gaujal au Château de Lastours

,Le Château de Lastours à Portel-des-Corbières dans l’Aude, présente sa grande exposition d’été dans son superbe chai. Entretien avec Patrick Chappert-Gaujal, l’artiste qui fait l’événement.

Comment s’est décidée l’exposition que vous présentez au Château de Lastours et quel travailprésenterez-vous ?

Xavier de Rozières, directeur du Château de Lastours et M. Allard, propriétaire du lieux, ont découvert le travail d’incision sur inox réalisé il ya quelques mois, pour les cuisines du restaurant Narbonnais des Grands Buffets. Il m’a été demandé de réfléchir à la création d’œuvres d’art pour le nouveau bâtiment du chai de vinification du château et de présenter une exposition pour cet été.

Nous avons fait le choix d’un ensemble très varié de pièces, toiles, sculptures en laisses de mer polychromes, mais aussi, de grands dessins sur papier en noir et blanc, des incisions sur inox, des photos et des sculptures d’extérieur en métal.

Vous êtes un artiste qui touche beaucoup à tout. D’où vous vient cette envie et quelle est votre tendance actuelle ?

En effet, je suis très attaché à m’ouvrir à de nouvelles expériences plastiques, articulant mon travail autour d’une sorte de langage que je déploie dans autant de directions que je le peux. Les dernières pistes suivies sont le dessin qu’il m’arrive de réaliser en performances, les sculptures en tôle d’acier découpées très épaisses, mais aussi un travail de technique photographique, l’inox, le verre, des projets de jardins ainsi que des installations, sont au centre de mes préoccupations.

Quels sont les éléments qui inspirent votre travail ?

Ce que je fais, je l’invente à tout moment. Il n’y a rien de précis qui me conduise à faire telle ou telle chose, m’étonner et étonner le spectateur, l’aventure, la découverte, le plaisir aussi, c’est une longue histoire. J’ ai été admis à l’Ecole des Beaux-Arts de Perpignan à 16 ans, depuis je suis immergé dans ce monde extraordinaire qui me permet de m’exprimer et de partager. Quelle est votre actualité en dehors de votre exposition au Château de Lastours ?

Plusieurs projets sont en cours. L’installation, à la fin du mois de juillet, d’une très grande sculpture pour la ville de Barcarès ; une sculpture pour la Ville de Clichy ; l’exposition de sculptures en métal que je présente sur la plage au restaurant Chez Biquet (LeucatePlage). Et bien sûr, beaucoup d’autres projets en France et à l’étranger.

Du 27 juin au 27 septembre au Château de Lastours à Portel des Corbières (11).

Tél. 04 68 48 84 74.

www.chappert-gaujal.com

wwwchateaudelastours.com

Gast Michels à la Ferme des Arts

, Ce sympathique luxembourgeois livre une peinture colorée qui assimile une attitude résolument picturale grâce à des lettres, des mots, des fragments de texte et des assertions qui ont parfois un caractère d’aphorisme... On peut dire que les sujets, lettres et paroles servent de prétexte à une peinture inventive, improvisée, convulsive par moment et nuancée à d’autres... (Extrait texte Jean Aulner)

Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h30 et le samedi de 14h à 17h30. Jusqu’au 26 juin à la Ferme des Arts - Rue Bernard Noël à Vaison-la-Romaine. Tél. 04 90 28 84 49.

Variations II à la Galerie des Hospices

,La Galerie des Hospices à Canet-en-Roussillon accueille l’exposition Variations II regroupant de talentueux artistes du grand sud. L’invité d’honneur est Casimir Ferrer, peintre et sculpteur. Il construit sa peinture dans une envolée lyrique qui laisse transparaître l’impétuosité de son caractère et la sincérité de son éloquence. Ces qualités ont, notamment, été très appréciées du public américain lors d’une récente exposition à Boston et Manhattan. Comptant sur les effets de matière pour exalter son sujet, Ferrer multiplie les audaces dans une alternance de figuration et d’abstraction. Il présentera à la fois ses toiles et ses sculptures.

• Albert Guillou, artiste peintre installé à Toulouse, est originaire de Perpignan. Il y a dans ses œuvres du métier, de l’inspiration et de la sensibilité, de l’imagination et surtout beaucoup de talent.

Il participe à de nombreux grands salons de peinture dans le monde entier.

• Eric Marsiam, artiste dans les P.-O., participe à de nombreuses expositions en France comme à l’étranger. Réalisateur de décors pour l’opéra de Paris, sa peinture est un seul geste d’énergie traversant ses toiles à la vitesse d’une aurore boréale. Une sensation explosive se dégage de ces symphonies multicolores. La puissance abstraite de ses toiles est grandiose. Une œuvre séduisante qui, au-delà d’une esthétique attirante provoque des visions d’éternité.

• Simone Malé et José Manzanares sont un couple de sculpteurs dont les matériaux de prédilection sont la terre, le plâtre, la cire, et le bronze. Simanz est leur signature d’artiste unique. Ils sculptent d’étranges personnages filiformes. Il y a du Giacometti et du Modigliani dans les œuvres de ce duo à quatre mains qui ne nie pas cette influence. Ces artistes exposent dans une vingtaine de galeries en France. Le travail de ces deux individualités est parfaitement accompli.

ouvert tous les jours. Tél. 06 87 05 29 55 www.christianemillan.com

• Brigitte Auvergne est un sculpteur installé dans les P.-O. La terre et le bronze sont ses matériaux de prédilection. Ses personnages en mouvement mi-réels, mi-chimériques expriment la mutation des êtres en quête de liberté. L’ensemble de son oeuvre est d’une vitalité raffinée.

Le public peut découvrir cette exposition librement tous les jours de 15h à 18h.

Du 27 juin au 16 août à La Galerie des Hospices à Canet-en-Roussillon.

Tél : 04 68 86. 72 63.

l’art-vues • page soixante-quatorze juin - juillet ...
« Fête de la Préhistoire » à Ta utavel G ast Michels à V a ison-la-Romaine
Christiane MILLAN Artiste peintre Atelier situé au Domaine Clavel à ASSAS 34820
Sculpture de Patrick Chappert-Gaujal, exposition au Château de Lastours
e-mail : christianemillan@orange.fr

GALERIE de L’ÉCUSSON

11, rue de l’Ancien Courrier - 34000 Montpellier

Tél. 04 67 52 80 14

Email : lecusson@wanadoo.fr www.galerie-ecusson.com

Riba & Soyer

Sculpture

Peinture 1990-2009

Exposition du 4 juin au 11 juillet

Galerie ouverte du mardi au samedi de 11h à 19h et sur rendez-vous

« Reine de la nuit » et « Little black » de
Œuvre de J. Soyer
Riba

Sylvie Lobato à l’Espace d’Art de La Cure Gourmande à Balaruc-les-Bains

La Cure Gourmande accueille Sylvie Lobato pour une exposition sur le thème du corps. Celle-ci offre un souffle léger, à la fois tumultueux à travers la libération du corps…

La légèreté et le raffinement que suggère la gaze, alliée à l’attitude corporelle en constante métamorphose, nous transmet alors un flot d’émotions. Pour évoquer son travail, Sylvie Lobato explique: «Lorsque je peins le corps, cela me donne le sentiment de plonger dans un monde charnel où tous les sens semblent prendre vie.

Accentuer une ligne, réhausser une couleur ou une nuance, me permet d’explorer la condition humaine, et d’en exprimer les multiples facettes comme signe de nos chutes, incertitudes, résurgences ou rebonds. Le corps, lieu où s’expriment nos sentiments, trouve sur la toile l’espace lui permettant de définir par la matière, une multitude d’émotions. Peu à peu, l’expression picturale tend à s’épurer, et me mène vers la suppression du châssis et le choix d’un support d’une grande finesse et légèreté, celle

de la gaze. Un voile sur lequel je reconstitue une peau qui laisse place à une autre histoire, composée de nos fêlures et nos failles. Un support,

Ian de Souza à la Galerie Ô Marches du Palais à Lodève

L’exposition de l’artiste australien Ian de Souza joue de somptueuses couleurs ainsi que de mouvements harmonieux et marque un tournant dans son travail. Dans ses dernières oeuvres, Ian de Souza a développé une manière de peindre qui lui permet d’explorer l’abstraction évolutive en combinant l’art pictural chinois traditionnel sur papier de riz avec une méthode bien à lui, rompant les traditions. Ian de Souza a longtemps était reconnu comme un aquarelliste de talent mais a été profondément déçu par l’approche traditionnelle occidentale de ce médium.

Au cours de ces six dernières années, grâce à son amitié particulière avec le respecté Gao Xu Yong, artiste de Shangai, vivant en Belgique, Ian de Souza est parvenu à comprendre et apprécier les subtilités du papier de riz. Cette expérience lui a ouvert une porte sur une toute nouvelle manière d’aborder la peinture. Il pense y avoir découvert

presque comme animé d’un souffle qu’évoquent les suspensions de cette nouvelle série intitulée « Apparitions»».

Emmanuelle Ravel (historienne d’Art) commente les œuvres de Sylvie Lobato et nous expose sa réflexion : «Peindre le corps au XXème siècle, n’est-ce pas toujours relever un défi ? N’est-ce pas tenter de sauver celui que l’histoire a laissé pour définitivement achevé, morcelé, démembré ?

Il semble que de ces avatars, la peinture de Sylvie Lobato s’informe dans le bon sens. D’une matière âpre, épaisse, elle parvient à dégager le corps de sa texture carcérale.

Au lieu d’y voir une position expressionniste, il serait plus juste de définir les contours d’une telle œuvre par la légèreté, la décision de la grâce, portée par des couches de couleurs libérées justement de tout asservissement à une forme. Ici le corps est en instance, il se meut, se métamorphose, nous émeut».

A découvrir du 26 juin au 31 juillet à La Cure Gourmande – Place de l’ancienne Gare à Balaruc-les-Bains. Ouvert tous les jours. Tél. 04 67 80 01 72.

Les expositions, encore et toujours !

une technique à laquelle il va consacrer le restant de sa vie.

Ian de Souza est d’origine portugaise, malaise, chinoise et indienne. Alors que dans sa jeunesse il s’est imprégné des traditions de peintures occidentales, lorsqu’il s’est affi rmé comme artiste, il s’est tourné de nouveau vers ses origines orientales. Grâce à cette fusion du médium traditionnel chinois et de sa façon de l’exploiter, il semble enfin avoir trouvé une manière de peindre qui ajoute une dimension très personnelle à son expression artistique...

(Extrait d’un commentaire de la dernière exposition de l’artiste, écrit parJody Fitzhardinge - mars 2009).

Du 3 juillet au 12 août à la Galerie Ô Marches du Palais – 2, Bd Jean Jaurès à Lodève. Tél. 04 67 88 54 04.

l’art-vues • page soixante-seize juin - juillet ARTS PLASTIQUES
- Lucas, Martine Coste, F. Jaroniak jusqu’au mardi 30 juin au Moulin de St-Hilaire à Boisseron (Hérault) 04 66 53 47 76 - Comicstrip jusqu’au dimanche 21 juin au Musée de Sérignan 04 67 32 33 05 - Beatriz Garrigo jusqu’au lundi 28 septembre au Musée d’Art Moderne de Collioure 04 68 82 10 19 - Jean Soyer du jeudi 4 juin au samedi 11 juillet à la Galerie de L’Ecusson à Montpellier 04 67 52 80 14 - Les trésors Grecs du Fonds Medard du vendredi 5 juin au samedi 27 juin à la Bibliothèque Municipale à Lunel 04 67 87 84 85 - Astrig Boissier du vendredi 5 juin au samedi 27 juin à Castelnau-le-Lez 04 67 79 41 11 - Jeux d’Etoffes du vendredi 5 juin au dimanche 28 juin à la Chapelle des Pénitents à Aniane 04 67 57 01 40 - Belkacem Boudjellouli du vendredi 5 juin au samedi 4 juillet au Fonds Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon 04 99 74 20 35 - Aria Komianou à Lunel du samedi 6 juin au dimanche 28 juin à l’Espace Louis Feuillade / Abric à Lunel 04 67 87 84 19 - Darwin Now du samedi 6 juin au mardi 15 septembre au Parc Zoologique de Montpellier 04 67 34 70 45 - Marguerite Olink-Coux du lundi 8 juin au mardi 30 juin à la Glacière à Castelnau-le-Lez 04 67 14 27 40 -« La Retirada » du mercredi 10 juin au dimanche 28 juin au Palais des Rois de Majorque à Perpignan 04 68 34 48 29 - Cristelle Berberian du samedi 11 juin au dimanche 26 juillet à l’Open Galerie à Vers-Pont du Gard 09 61 28 48 66 - Jacques Villon du vendredi 19 juin au dimanche 20 septembre au Musée des Beaux-Arts à Carcassonne 04 68 77 73 70 - Bruno Guédel du samedi 27 juin au jeudi 27 août à l’Espace Mèz’Art 06 12 34 68 67 - Punctum du jeudi 2 juillet au dimanche 2 août à l’église Saint-Etienne d’Issensac à Brissac 04 67 06 96 04 -P. Collomb, J. Savajol, J. Petit du vendredi 3 juillet au vendredi 21 août au Centre d’art Rhodanien Saint-Maur à Bagnols-sur-Cèze 04 66 50 50 79 -« Lunel, l’histoire en rouge et vert»du samedi 4 juillet au dimanche 30 août à l’Espace Louis Feuillade / Abric à Lunel 04 67 87 84 19 - Jean Million du mardi 7 juillet au samedi 12 septembre au Soleil Bleu à Lodève 09 61 65 21 66 -« Cousu main » du mercredi 8 juillet au dimanche 29 novembre au Musée Réattu à Arles 04 90 49 37 58 - Jean Truel du dimanche 10 juillet au mercredi 30 septembre à Atelier 37 à Vailhan (Hérault) 04 67 24 66 59 - Christy Puertolas du vendredi 10 juillet au dimanche 2 août au Foyer des Campagnes de Poussan 04 67 78 99 56 - Pascal Maisonnat du dimanche 19 juillet au dimanche 6 septembre au Mas Génégals à Vingrau (P.-O.) 04 68 29 40 17 ... Liste non exhaustive

ESPACE HARMONIA MUNDI

18, rue de la Bonneterie - Avignon

Paule TAVERA-SORIA JUSQU’AU 30 JUIN 2009

L'espace est ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 19h. Sauf dimanche et lundi matin.

• Expos à venir: à l'Opéra-Théâtre d'Avignon et à Manosque.

• En permanence : à la Galerie Ducastel (Avignon), àla Galerie 22 (Coustellet) et sur rendez-vous à l'atelier.

Tél. 06 16 58 88 09

Armelle BASTIDE d’IZARD

Galerie La Cardabelle

Juin 2009 :ouvert tous les week-end de 10h-19h et sur RDV en semaine

Juillet 2009 :ouvert tous les jours de 10h-13h / 15h-19h

Contact :06 76 19 75 98 ou 04 67 57 52 66

www.bastide-izard.fr

Galerie La Cardabelle – 12,rue Cor de Nostra dona

34150 Saint-Guilhem le Désert- France

du 27 juin au 6 août 2009

GALERIE Z Tél. 0466536198 4, placeSaint-Louis-30220AIGUES-MOR TES GALERIE Z Tél. 0466536198 4, placeSaint-Louis-30220AIGUES-MOR TES Louis-Pierre Sarazin Jean-Rayond Meunier Mika

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