L'ART-VUES | N°AOÛT-SEPTEMBRE 2025

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NUMÉRO SPÉCIAL • EXPOSITIONS DE L’ÉTÉ

Exposition "Destins croisés" Joan Miró, Dora Maar, Salvador Dalí, Pablo Picasso à Narbonne

Numéro du 10 août au 10 octobre

Prochain numéro Spécial rentrée culturelle : le 10 octobre

L'édito

Du bonheur dans le bon art

L’art fait du bien. On s’en rend compte à chaque fois qu’on sort d’un spectacle avec cette sensation de plénitude que génère la contemplation d’une belle œuvre interprétée par des acteurs talentueux, complétée par la conviction d’avoir communié en même temps que d’autres aux plaisirs que procure un moment de spectacle vivant.

Ce que l’on sait moins, c’est que si l’art fait du bien, il peut aussi soigner. Depuis une trentaine d’années, en France, de nombreuses structures de santé ont mis en place des ateliers d’art-thérapie, activité qui reste encore marginale dans notre pays. Il est pourtant prouvé que, grâce au support de toutes les formes artistiques, l’art-thérapie contribue à l’amélioration du moral du patient et lui permet de réduire sa dose de médicaments tout en écourtant sa convalescence. Nous avons déjà évoqué dans ces colonnes l’initiative L’Art sur ordonnance, alors inédite en France, lancée en 2022 par le MO.CO, Montpellier Contemporain, en partenariat avec le Département d’Urgences et Post-Urgences Psychiatriques (DUPUP) du CHU de Montpellier et avec le soutien de la Drac Occitanie et de la ville. Pour soigner leur dépression ou leur anxiété, trois groupes d’environ dix patients chacun ont bénéficié de la prescription d’un mois d’activités culturelles gratuites. En Grande-Bretagne, au Canada ou en Belgique,

L'équipe

SARL MEDI’ART COMMUNICATION

Immeuble l’Arbre Blanc. 1, Place Christophe Colomb 34000 Montpellier

Tél. 04 67 12 06 00. contact@lartvues.com

Directeur de la publication : Stéphane Jurand

Directrice de la rédaction : Eva Gosselin

Direction commerciale : Philippe Pech

Rédacteur en chef : Luis Armengol

Rédaction : BTN, Marilyn Beaufour, Manon Haddouche, Marie-Christine Harant

Laëtitia Toulout, Nathan Bouyssou, Mireille Fabre, Colette Dimo

Développement : Dominique Dupland-Ychou

Administration commerciale et abonnements : Christine Jurand

Réalisation : K Y A H

Impression : Rotimpress - Diffusion : BMC Diffusion

Dépôt légal à parution - Magazine gratuit - ISSN 1164-7531

Édition et régie publicitaire : Médi’Art Communication

(Sarl au capital de 27000€)

RCS Montpellier B384662599

N° 08/2025

Les manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas, le journal n’est responsable des documents qui lui sont confiés. Toute reproduction même partielle des articles et illustrations parus dans ce numéro est interdite, sauf autorisation préalable et écrite de la direction. Les articles insérés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

les médecins peuvent prescrire jusqu’à cinquante visites de musée par an à leurs patients. Par quels mécanismes l’art agit-il sur notre santé et que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous regardons, par exemple, un tableau ? Le neurologue Pierre Lemarquis, auteur de L’art qui guérit (éditions Hazan, 2020), observe que si la contemplation d’un tableau nous procure un plaisir intense, quasiment jouissif, c’est parce que l’art provoque des réactions chimiques dans notre cerveau. Face à l’œuvre d’art, nous sécrétons de la dopamine et de la sérotonine, hormones du plaisir. Selon un autre spécialiste, Jean-Pierre Changeux, neurobiologiste et professeur au Collège de France, (Du vrai, du beau, du bien, éditions Odile Jacob), ʺIl y a la transformation par la rétine des radiations lumineuses en signaux électriques qui se propagent dans notre cerveau, du cortex visuel au cortex préfrontal, déclenchant une inondation de dopamineʺ. Les circuits des émotions peuvent alors s’activer, transformant l’expérience esthétique en récompense.

Ce numéro d’août de l’Art-vues, consacré en majorité aux expositions, est donc bourré de dopamine et de sérotonine, puisqu’il est prouvé que le bonheur est dans le bon art. Nul besoin de consulter un spécialiste, la prise de ce médicament est sans risque et on peut en augmenter la dose à volonté, l’addiction à cette drogue douce étant particulièrement recommandée.

Luis Armengol Rédacteur en chef

Exposition

Destins croisés

Joan Miró, Dora Maar, Salvador Dalí, Pablo Picasso à Narbonne
© Joan Miro, « Composition »,Gravure sur bois, 1989-1991. Pour Jacques Dupin, Miro graveur - Paris, Repères, Daniel Lelong, Collection privée

Cahier Région

Un été

Sous le signe de l'art en Occitanie

Cahier Spécial

Au fil du COM... Domaine de Biar

Nouvelle saison

La Traviata | Don Giovanni | Le Sacre du printemps

Le Carnaval des animaux | Tableaux d’une exposition

Les Quatre Saisons ...

À travers ce dossier, la Région Occitanie met en lumière les expositions phares de l’été 2025 à Narbo Via, au Crac, au Mrac et dans les Frac. À Narbonne, le musée Narbo Via retrace l’histoire du port antique de Narbo Martius avec Escales en Méditerranée romaine, et présente les photographies de Jean-Claude Martinez sur la Via Domitia. À Sète, Leonor Antunes transforme le Crac en paysage sculptural tandis qu’à Sérignan, Sophie Calle explore l’intime avec Êtes-vous triste ?. En région, les Frac déploient six expositions hors les murs : du canal du Midi à la montagne, du geste artisanal à l’univers du western. Un panorama riche et vivant, soutenu par la Région Occitanie, qui affirme son engagement pour une création contemporaine accessible sur tout le territoire.

Cahier Région

Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

Un été

Sous le signe de l'art en Occitanie

Narbo Via

Faire revivre la cité antique de Narbo Martius

Lancé en 2010 par Geroges Frêche, alors Président de la Région LanguedocRoussillon, le musée Narbo Via sera inauguré en décembre 2021. L’objectif est alors d’offrir un écrin aux collections archéologiques qui racontent l’histoire de la cité antique de Narbo Martius, carrefour commercial et culturel à la croisée des voies Domitienne et d’Aquitaine.

Un bâtiment emblématique

Construit aux portes de Narbonne, le bâtiment de Narbo Via est né de l’imagination du groupe Foster+Partners, associé à Jean Capia architecte cotraitant nîmois et au Studio Adrien Gardère pour la scénographie. La conception architecturale de Sir Norman Foster permet de retrouver la monumentalité des édifices de la capitale antique de la Narbonnaise. La construction comprend une innovation majeure, le béton structurel stratifié, un procédé canadien, inventé en 1992, et utilisé en Europe pour la toute première fois. Au-delà de la performance architecturale, il s’agit d’un symbole : il évoque les couches stratigraphiques qui apparaissent lors d’une fouille archéologique, marquant les différentes époques qu’un site a traversées, ainsi que le pisé, mélange de terre argileuse et d’eau tassé par couches successives dans un coffrage, technique de construction que les Romains utilisaient déjà.

Arnaud Späni © Narbo Via
Arnaud Späni © Narbo Via

Les collections

Le musée Narbo Via, dont le nom fait référence à la cité romaine de Narbo Martius, est entièrement tourné vers la valorisation des collections archéologiques de la Narbonnaise antique. 8000 œuvres y sont conservées. Capitale de la province romaine de la Narbonnaise, Narbonne fut l’une des premières colonies romaines en Gaule. Pourtant, contrairement à Nîmes ou Arles, la ville conserve peu de vestiges monumentaux visibles. Seul l’Horreum, réseau de galeries souterraines, subsiste en élévation. Le Clos de la Lombarde, site archéologique majeur, n’offre pas de structure conservée, mais témoigne d’une activité de fouille d’envergure, révélatrice de l’organisation urbaine antique. En revanche, la richesse du mobilier archéologique de Narbonne compense cette absence. Fruit de plus de deux siècles de fouilles locales, cette collection reflète aussi bien la vie quotidienne que le statut éminent de la cité romaine. Parmi les ensembles majeurs figurent les trouvailles du Clos de la Lombarde – près de 1900 pièces éclairant habitat, peinture murale et modes de vie – et les blocs sculptés remployés dans les anciens remparts d'où ils ont été extraits pour être conservés pendant près de deux siècles dans l'Église de Lamourguier, ancien Musée Lapidaire de la ville de Narbonne. Ces vestiges funéraires offrent de précieuses inscriptions qui renseignent sur la population narbonnaise antique. La collection illustre également le rôle central de Narbonne, encore appelée première fille de Rome, comme colonie romaine dotée d’un appareil administratif développé, comme grand port commercial de la Gaule, et comme métropole chrétienne dans l’Antiquité tardive.

Porte d’entrée de la civilisation romaine en Gaule, Narbonne incarne un modèle d’acculturation précoce et profonde. Ce lien étroit à Rome a forgé l’identité de la cité antique et s’est perpétué, au tournant du Moyen Âge, dans le rôle central qu’a joué l’Église dans la transmission de l’héritage romain.

L'exposition permanente

Véritable colonne vertébrale du bâtiment, un mur monumental composé de 760 blocs de pierre, issus pour la plupart des remparts et des nécropoles romaines de la ville antique, ouvre le parcours des collections. Réserve ouverte et modulable, grâce à un dispositif automatisé inédit dans un musée, ce mur lapidaire permet de restituer aux visiteurs la mémoire et la monumentalité de la ville romaine. Réparti sur 2 800 m2 , le parcours présente, avec plus de 580 pièces, la cité de Narbo Martius sous l’Empire romain : organisation sociétale, urbanisme et architecture (vestiges monumentaux et décors fastueux des maisons du Clos de la Lombarde, plus belle collection de peintures gallo-romaines hors d’Italie) , vie économique et portuaire, avec en filigrane un état des lieux des recherches et des fouilles en cours sur le territoire. De nombreux dispositifs de médiation, avec notamment des restitutions en trois dimensions du port antique, sont autant d’occasions de stimuler la curiosité des visiteurs tout au long de leur parcours.

L'Horreum et Amphoralis

Du fait de leur gestion par un même établissement, le musée Narbo Via, l'Horreum et Amphoralis, sont étroitement liés et témoignent de l'époque romaine en territoire narbonnais. Les galeries souterraines de l'Horreum situées en plein centre de Narbonne, correspondent aux fondations d’un bâtiment, sans doute un marché, dont la recherche n’a pas encore révélé tous les secrets ( signifiait entrepôt en latin). Il est l’un des seuls témoignages de bâtiments romains conservé au cœur de la ville moderne. Le site antique de potiers gallo-romains Amphoralis, à Sallèles-d’Aude, est quant à lui un espace de production de masse d’amphores romaines. Il présente un jardin où sont cultivées près de 200 espèces répertoriées par les agronomes latins, un arboretum, et dispose d’une expertise en archéologie expérimentale (avec des fours et bâtiments reconstitués en fonction des connaissances sur les techniques romaines).

L'EPCC

Narbo Via

Narbo Via est un EPCC, un établissement public de coopération culturelle, qui regroupe trois sites antiques dans le narbonnais. L’EPCC Narbo Via a été créé le 1er février 2020 à l’initiative de la Région Occitanie, de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, de la Ville de Narbonne et de l’État. Il a notamment pour missions de proposer une programmation culturelle, de veiller à l'enrichissement ainsi qu'à la conservation des collections et de mettre en place une politique des publics.

Arnaud Späni © Narbo Via

Escale en Méditerranée romaine jusqu'au 30 septembre

Cet été, Narbo Via entraine les visiteurs à la découverte du port de Narbo Martius.

Situé au cœur de Mare Nostrum, ce havre majeur avait la fonction stratégique de redistribution entre l’Italie et l’Espagne, mais également en direction de l’Atlantique, du nord de la Gaule et des Îles Britanniques.

On y exportait également du vin, des minerais ou encore des céramiques. Il restera très actif durant l’Antiquité tardive.

Cette exposition temporaire est le fruit de découvertes et fouilles menées sur les sites des étangs de Bages-Sigean et de Gruissan. Elle révèle un véritable système portuaire complexe avec de nombreuses infrastructures : un phare, des quais, des entrepôts…

À travers plus de 150 pièces uniques, dont des céramiques, mosaïques, amphores, monnaies et objets du quotidien, l’exposition présente le résultat de ces recherches archéologiques et les relie aux connaissances relatives à d’autres ports de commerce romains de la Méditerranée occidentale. Cartes animées, dispositifs audiovisuels et tactiles permettent de plonger dans l’environnement sonore et olfactif du port antique, de comprendre les techniques de navigation, de localiser les épaves explorées et d’appréhender les métiers de l’archéologie.

À ne pas manquer, une mosaïque exceptionnelle représentant la proue d'un navire, un quai et probablement un phare, reproduction empruntée au musée de la Civilisation romaine à Rome.

Visite découverte de l’exposition les samedis 6 et 13 septembre à 14h30, tous les vendredis à 15h jusqu’au 29 août.

Les expositions temporaires

Via Domitia.

Parcours photographique de Jean-Claude Martinez

jusqu’au 4 janvier 2026

À travers cette exposition installée à Narbo Via, l'Horreum et Amphoralis, hommage est rendu à l’antique via Domitia, la plus ancienne voie romaine de Gaule, ainsi qu’au travail de nombreux passionnés de l’association Via Domitia-Collectif Occitanie, qui œuvrent à retrouver son tracé précis et à le valoriser. Narbo Via présente sur ses 3 sites une sélection de photographies, réalisées par le photographe Jean-Claude Martinez, qui donnent à voir les vestiges de cette artère de nos jours. L'artiste a réalisé un travail photographique le long de cette voie mythique, afin de saisir la manière dont elle est « vécue » et pratiquée aujourd’hui par de nombreux acteurs du territoire ou visiteurs de passage. Il pose ainsi un regard personnel sur ces nombreux vestiges, des plus spectaculaires aux plus discrets, mais aussi sur toutes les personnes qui rendent ce patrimoine toujours vivant.

Sélection dans l’agenda

Mar. 26 août à 21h30 → projection du film Loin des hommes de David Oelhoffen (2014). Jeu. 4 septembre à 18h → conférence "Le vivier augustéen de La Nautique et le système portuaire de Narbo Martius".

Jeu. 14 septembre à 14h30 → visite côté coulisses du musée.

Ven. 19 septembre à 18h → table-ronde en clôture de l’exposition temporaire "Aux frontières du port".

Sam. 20 et dim. 21 septembre → Journées européennes du patrimoine avec visites guidées thématiques, ateliers…

Tél. 04 68 90 28 90. narbovia.fr

© F.Hédellin

Gauche et droite. Vues de l’exposition "les inégalités constantes des jours de leonor*" de Leonor Antunes, 2025, Crac Occitanie, Sète. © Nick Ash Droite . "Sadie", 2024, soie, perles de verre, fil nylon. Courtesy de l’artiste.

© Nick Ash.

Leonor Antunes, les inégalités constantes des jours de leonor*

jusqu'au 31 août

Présentée depuis le 7 juin au Crac Occitanie, les inégalités constantes des jours de leonor* est une nouvelle installation sculpturale de Leonor Antunes, conçue en résonance directe avec l’exposition da desigualdade constante dos dias de leonor, exposée quelques mois plus tôt au Centre d’Art Moderne de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne.

À Sète, comme à Lisbonne, l’artiste déploie un réseau d’œuvres suspendues, d’objets hybrides, de motifs réinterprétés, dans une scénographie fluide où le public est invité à circuler librement. L’installation occupe six salles du rez-de-chaussée du Crac, mêlant sculpture, design, arts décoratifs et techniques artisanales dans une approche décloisonnée.

Le titre, emprunté à un dessin d’Ana Hatherly réalisé en 1972 - année de naissance d’Antunes - établit un lien intime avec cette artiste, poétesse et cinéaste portugaise. L’ensemble du projet se construit autour d’un enchevêtrement de références à des figures féminines de l’histoire de l’art et du design, souvent reléguées au second plan, comme Sadie Speight, Marian Pepler ou Charlotte Perriand. À Lisbonne, Antunes avait également conçu une exposition parallèle à partir de la collection du CAM, consacrée exclusivement à des artistes femmes. Ce geste curatorial se poursuit à Sète, à travers la présence d’œuvres rendant hommage à ces créatrices, dont les prénoms ou initiales apparaissent dans les titres. Les matériaux utilisés (liège, cuir, perles, osier) et les motifs (nœuds, mailles, filets) témoignent d’une attention aux techniques souvent associées à l’artisanat ou aux arts dits mineurs.

En tissant ensemble architecture, mémoire et pratiques invisibilisées, Leonor Antunes propose une relecture critique et poétique des récits modernistes, dans un espace où le regard circule sans hiérarchie.

Crac Occitanie

Nouvelle exposition cet automne

Yvonne Rainer: A Reader

Du 11 octobre 2025 au 15 février 2026

L’exposition Yvonne Rainer: A Reader emprunte son titre au terme anglais "reader" - à la fois recueil de textes et posture de lecture - pour proposer une approche transdisciplinaire de l’œuvre de la chorégraphe et cinéaste Yvonne Rainer née en 1934 à San Francisco.

Danse, cinéma, performance, vidéo, arts visuels, littérature et archives s’entrelacent pour créer un parcours critique face au masculinisme de l’avant-garde new-yorkaise, au postmodernisme et à un féminisme essentialiste, annonçant par bien des aspects une pensée queer

Tout en prenant l’apparence d’une monographie, l’exposition rassemble de nombreux artistes, performeurs et chercheurs dont les voix résonnent autour de celle d’Yvonne Rainer, dessinant une constellation d’échos, de regards et de formes autour d’une œuvre toujours en mouvement.

L’Agenda du Crac

Lun., mer. et jeu. des vacances de 16h à 16h15 → Visites flash. Tout public. Sam. et dim. à 14h et 16h → Visites week-end. Tout public.

1er, 8, 15, 22 et 29 août de 14h à 15h30 → Atelier Cric Crac. 7 à 12 ans, sur inscription.

Du 2 au 17 août → bouche, bave, main avec Clarissa Baumann. Tout public.

Dim. 3 août de 16h à 17h → Visite en famille. + de 6 ans avec adulte. Sur inscription.

Dim. 10 août de 17h à 18h → Visite des tout-petits. 6 mois à 3 ans, avec un adulte, sur inscription.

Mer. 13 août de 18h30 à 21h30 → Festival De l’impertinence. Tout public.

Dim. 24 août de 17h à 18h → Visite "au Crac avec ton Doudou". 3 à 6 ans, avec un adulte, sur inscription.

Du 21 au 31 août → TraceS, voyage au cœur des luttes, par la Fabric’Art-thérapie. Tout public.

Tél. 04 67 74 94 37. crac.laregion.fr

Mrac Occitanie

Sophie Calle Êtes-vous triste ?

jusqu'au 21 septembre 2025

Avec Êtes-vous triste ? le Mrac de Sérignan consacre une grande exposition à Sophie Calle, figure incontournable de l’art contemporain depuis plus de quarante ans. Le titre, tiré d’un passage de son texte La Visite médicale, donne le ton : une simple question, anodine en apparence, qui ouvre la porte à l’introspection, à la mémoire, au sensible.

Connue pour sa capacité à mêler textes, photographies et récits de vie dans des œuvres entre documentaire et fiction, Sophie Calle explore ici des thématiques centrales de son travail : la douleur, la disparition, l’absence, l’amour, la mort. L’exposition réunit des pièces emblématiques comme Douleur exquise – journal d’une rupture sublimée par un dispositif d’échange de récits avec d’autres – Pas pu saisir la mort, Voir la mer ou La Dernière image. Toutes prennent racine dans l’intime, mais s’ouvrent sur l’universel.

Sous une apparente simplicité d’écriture, chaque œuvre devient un jeu de protocoles où hasard, rigueur, et émotion se conjuguent. L’artiste y interroge aussi sa propre position, la réception de son œuvre, et sa transmission à venir. À travers installations, vidéos, textes et images, elle transforme des expériences personnelles en matériaux artistiques, sans jamais verser dans le pathos.

Allons

Exposition des collections jusqu'au 4 janvier 2026

L’exposition des collections du Musée régional d’art contemporain Occitanie emprunte son titre Allons à une peinture murale de l’artiste MCMitout.

Ce mot - aux multiples entrées - a permis de rassembler et de faire dialoguer, dans ce nouvel accrochage des collections, des œuvres de plus de 40 artistes. Dans cette exposition, le regard est porté sur des artistes dont les propositions font écho aux interrogations contemporaines, qu’elles soient écologiques, politiques ou poétiques. Ces artistes entretiennent un rapport au présent, tout en ouvrant des horizons permettant la construction d’un espace commun.

L’Agenda du Mrac

Nouvelles expositions cet automne

Sylvie Fleury, Anna Meschiari, Armelle Caron

Du 11 octobre 2025 au 22 mars 2026 Trois expositions et trois artistes féminines seront à découvrir cet automne au Mrac. D’abord, une ambitieuse exposition monographique de Sylvie Fleury, célébrant plus de trois décennies de création. Depuis son apparition sur la scène internationale au début des années 90, l’artiste se joue des codes et croise les univers, entre le féminin et le masculin ou l’art et la mode dont elle explore les relations d’emprunts et d’inversions multiples.

Anna Meschiari, lauréate du Prix

Occitanie Médicis 2024, proposera, elle, une exposition inédite. Le temps de la résidence de trois mois à la Villa Médicis à Rome, lui a permis d’explorer de multiples sources d’influences comme l’art étrusque, les projets de l’architecte Marta Lonzi (membre dans les années 70 du mouvement "Rivolta Femminile") ou encore de s’approcher de la figure de Plautilla Bricci (première femme architecte et peintre baroque reconnue de l’histoire). Elle livre une installation immersive mêlant pour la première fois vidéos, peintures sur toiles libres, sculptures et architecture au sein d’un même espace.

Enfin, le cabinet d’arts graphiques sera investi par Armelle Caron qui développe une œuvre interrogeant les lieux dans ce qu’ils ont de mémoriels, de géographiques ou de structurels en utilisant les ressorts de la poésie et de la couleur. Elle transportera le visiteur dans ce qui pourrait être un déploiement de son atelier entre dessins, maquettes, esquisses et interventions murales in situ

Mer. 6 et 20 août à 15h → Atelier en famille. Dès 5 ans, sur réservation.

Jeu. 7 et ven. 8 août → Mes vacances au musée. Atelier du comédien Philippe Leroy 5 à 12 ans, sur réservation.

Mer. 13 août à 15h → Visite ludique en famille. À partir de 5 ans. Sur réservation.

Mer. 20 août à 10h → Atelier en famille du Mini musée. 2 à 4 ans, sur réservation.

Dim. 24 et 31 août et 7 septembre à 15h → Visite découverte Sophie Calle. Êtes-vous triste ?

Dim. 14 septembre à 15h → Atelier en famille. Dès 10 ans, sur réservation.

Sam. 20 et 21 septembre → Journées européennes du patrimoine.

Dim. 28 septembre et 5 octobre à 15h → Visite découverte : ALLONS, exposition des collections. Tél. 04 67 17 88 95. mrac.laregion.fr

© Sophie Calle/ADAGP,

Les Abattoirs

Musée-Frac Occitanie Toulouse

Institution inédite née de la fusion du Musée d’art moderne et contemporain de la ville de Toulouse, et du Fonds régional d’art contemporain, les Abattoirs réunissent sur site des collections permanentes, des expositions, une bibliothèque, une galerie des publics, des ateliers, un auditorium, une librairie et un restaurant. Ils diffusent en Occitanie les collections de l’établissement et accompagnent des productions d’artistes, dans les lieux les plus divers en lien direct avec les acteurs du territoire.

Clara Denidet, Reprises de soir

Pavillon blanc Henri-Molina. Colomiers

Haute-Garonne jusqu’au 23 août

L’artiste Clara Denidet se penche sur l’art de la réparation et la notion de soin que ce geste implique. Ces pratiques sont pensées comme des outils au service d’une éthique sociale et environnementale. Ses œuvres montrent l’attention que ces activités suscitent dans nos relations aux autres, aux objets, à la matière et aux espaces.

La plus petite chambre d'hôtel du monde

Le Transfo. Aulon

Hautes-Pyrénées jusqu’au 30 septembre

Installée en extérieur, cette exposition naît d’un dialogue entre l’abri mobile du collectif N55 et la pratique du modelage textile de Jeanne Gilois. Dans une approche croisée de l’habitat léger et précaire, les œuvres questionnent les façons de vivre en montagne, liées aux évolutions des pratiques agropastorales.

Juliette Agnel, Les souffles nocturnes du canal

Maison du port. La Redorte

Aude jusqu’au 21 septembre

L’artiste photographe des espaces naturels, Juliette Agnel, présente un ensemble inédit de photographies créé suite à une résidence embarquée sur le canal du Midi au printemps 2025, sur invitation de la Mission Mécénat de Voies navigables de France "Replantons le canal".

Tél. 05 34 51 10 60. lesabattoirs.org

Frac, 6 expositions en Occitanie

Frac Occitanie Montpellier et

Les

Abattoirs, Musée-Frac

Occitanie Toulouse

Les deux Frac Occitanie présentent six expositions en région en 2025. Elles font partie de l’ensemble des expositions développées toute l’année par le Frac Occitanie Montpellier et les Abattoirs, MuséeFrac Occitanie Toulouse sur site et hors les murs. La Région Occitanie est membre de ces deux institutions cultuelles et contribue à l'ensemble de leurs activités.

Le Frac Occitanie Montpellier

La première mission du Frac Occitanie Montpellier, soutenu par la Région Occitanie et le ministère de la Culture, est de constituer une collection. En 2024, cette dernière s’est enrichie de 15 nouvelles œuvres acquises auprès de 13 artistes, dont quatre résident en Occitanie. Toujours en 2024, ce sont 245 œuvres provenant de 108 artistes qui ont été présentées dans 47 expositions organisées par différentes structures, créant ainsi des liens artistiques, culturels, pédagogiques, mais aussi sociaux sur le territoire de la région Occitanie.

Valérie du Chéné, Saumon, brandade et meringue Itinérance en Sud-Hérault

Saint-Chinian et Cessenon-sur-Orb jusqu’au 9 mai 2026

Roueïre – Centre d’Arts et du Patrimoine et le Frac proposent aux habitants des communes Sud-Hérault des expositions dans les salles polyvalentes ou les médiathèques : grâce à des modules mobiles conçus par l’artiste Pablo Garcia, une série de sérigraphies de Valérie du Chéné sera successivement montrée à Saint-Chinian et Cessenon-sur-Orb. Où il est question de récits du quotidien, d’apprentis serveurs et de plats aux noms extravagants…

Espace d’images

Musée des beaux-arts de Carcassonne

Aude jusqu’au 30 septembre Nouvelle étape d’une collaboration initiée en 2023, l’exposition propose un dialogue entre une sélection d’œuvres des collections XXe et XXIe siècles du musée et des œuvres contemporaines de la collection Frac. Une invitation à un voyage imaginaire, où l’art est à la fois le reflet du monde et son propre monde.

Comme un Western Frac Occitanie Montpellier jusqu’au 29 novembre Le Frac lance un nouveau programme d’accompagnement de jeunes artistes qui ont tous suivi leur formation dans les écoles supérieures d’art d’Occitanie, à Nîmes, Toulouse, Montpellier et Pau-Tarbes. Durant deux ans, seize artistes bénéficient de ce dispositif professionnel et quatre d’entre eux d’une exposition au Frac : conçue comme un décor de western, elle propose une immersion sonore et visuelle sur fond de coucher de soleil camarguais, et « vous êtes priés d’y croire ».

Tél. 04 11 93 11 60. frac-om.org

Mickalene Thomas : All About Love LES ABATTOIRS, TOULOUSE

Arts plastiques Arts plastiques Les expos de l'été

Mickalene Thomas : All About Love

LES ABATTOIRS

MUSÉE – FRAC OCCITANIE

Toulouse, Haute-Garonne Jusqu’au 9 novembre

Les Abattoirs consacrent une grande exposition à Mickalene Thomas, figure majeure de la scène artistique américaine, classée parmi les 100 personnes les plus influentes de 2025. L’exposition, itinérante depuis les États-Unis, se déploie sur deux étages pour donner à voir tout le glamour engagé de l’artiste, qui s’inspire des femmes de son entourage – ses "muses" –pour révéler la pluralité des beautés noires. Peintures, collages, vidéos, installations et scénographies forment un univers visuel sensuel et revendicatif. L’artiste y renverse les codes du regard : ses modèles, puissants et souverains, ne se laissent ni capturer ni réduire. Les motifs seventies, les matières chatoyantes comme le wax, le travail en précision des strass ou encore les espaces domestiques créés, participent d’une réécriture de l’histoire de l’art, où s’affirment des corps longtemps exclus. Chaque salle se fait manifeste ; entre hommage intime, critique sociale et plaisirs pop.

• Tél. 05 62 48 58 00. lesabattoirs.org

Musées

Les plantes qui soignent

MUSÉE CÉVENOL

Le Vigan, Gard

La Céramique au féminin, 30 Glorieuses des années 40, 50 et 60

MUSÉE DE LA POTERIE MÉDITERRANÉENNE

Saint-Quentin-la-Poterie, Gard Jusqu’au 31 octobre

À travers une sélection de près de 150 œuvres, le musée de la Poterie méditerranéenne met en lumière le rôle fondamental des femmes dans le renouveau de la céramique d’après-guerre. L’exposition réunit une trentaine de céramistes actives entre les années 1940 et 1960, souvent oubliées ou négligées par l’histoire de l’art. Dans un contexte où les ateliers comptaient majoritairement des femmes, leurs créations - entre pièces utilitaires, sculptures, recherches formelles et expérimentations techniques - témoignent d’un souffle créatif aussi discret que décisif.

À Saint-Quentin-la-Poterie comme ailleurs en France, ces artistes ont contribué à faire évoluer la discipline, entre tradition populaire et avant-garde. L’exposition, sensible et documentée, rend justice à ces pionnières de la terre.

• Tél. 04 66 03 65 86. musee-poterie-mediterranee.com

Jusqu’au 31 octobre

Trois mots résument l’intervention d’Ursula Caruel dans ce musée voué aux activités des Causses et des Cévennes et à ses traditions : art, science et territoire. Pour l’heure, ce sont les plantes médicinales du territoire qui sont mises à l’honneur, mettant en évidence la biodiversité du secteur. Ursula Caruel, représente un art contemporain qui redécouvre les pratiques textiles et artisanales. Elle ne sera sera pas la seule artiste présente puisqu’elle est entourée des aquarelles d’Omer Faidherbe (aujourd’hui décédé) et d’Isabelle Mouton, reprenant les travaux d’un membre actif du siècle des Lumières, François-Alexandre Rouger et aussi d’une ethnologue des années 50-60 Adrienne Durand Tuflou. C’est le thème de la plante, et donc de l’herbier qui est ainsi mis en exergue. Certes, on ne traite pas de la même manière les plantes dans le genre un peu particulier de l’herbier (à la croisée de l’art et de la science) comme l’on traite une nature morte, à fortiori un paysage. On a affaire à ce qui fut du vivant, et Ursula Caruel leur attribue des lettres de noblesse soit en lui adjoignant des broderies singulières, soit en jouant sur la particularité des supports (ces tambours circulaires qu’elle a tendance à démultiplier, en jouant d’ailleurs sur des gradations de tailles) soit en débordant du mur au sol, soit même en pratiquant la fresque in situ ou l’installation. On connaît par ailleurs l’intérêt de la Montpelliéraine pour l’herbier de J.H. Fabre. Évidemment, en bonne artiste nomade, ainsi se définitelle, Ursula Caruel s’adapte toujours aux lieux qui l’invitent, en l’occurrence, ce musée viganais, et l’environnement végétal très riche, notamment au printemps. Elle s’inscrit dans la tradition de ceux qui ont su tirer parti des ressources inouïes que nous fournit la nature dans des époques où l’humain vivait en relative symbiose avec elle. Ainsi l’artiste nous montre-t-elle la voie, que l’on appelle aujourd’hui résiliente, d’une possible guérison, par la connaissance scientifique, mais surtout par l’art. Elle nous donne de la sorte une leçon d’espoir. BTN

• Tél. 04 67 81 06 86. musee-cevenol.fr

Textiles

NÎMES

Gard

Jusqu’au 16 novembre

Portée par la ville de Nîmes, la saison d’expositions Textiles revient sur les multiples facettes de cette industrie à travers plusieurs expositions dans les musées nîmois. Jusqu’au 16 novembre, on pourra découvrir Jean, un vêtement sous toutes les coutures à la Chapelle des Jésuites et Issus d’Afrique au Muséum d’histoire naturelle. Le musée du Vieux Nîmes mettra en avant l’histoire de l’industrie textile du Moyen Âge à nos jours avec Tisser le fil jusqu’au 28 septembre. Le Musée des Beaux-Arts, lui, reviendra sur l’histoire de la mode avec Drapés, une histoire d’illusion(s) jusqu’au 16 novembre. Enfin, si le musée de Cultures Taurines donnera à voir les costumes portés par les toreros avec D’or et de soie, costumes de lumière du 18ème siècle à nos jours jusqu’au 31 octobre, bien d’autres clins d’œil seront faits au textile à travers la ville.

• Tél. 04 66 76 70 01. nimes.fr

Alechinsky sur papier

Au fil des Cévennes.

Photographies de Thierry Vezon

MAISON ROUGE

MUSÉE DES VALLÉES CÉVENOLES

Saint-Jean-du-Gard Jusqu’au 2 novembre

Au fil des Cévennes propose une immersion contemplative dans les paysages familiers du photographe Thierry Vezon. En 31 grands tirages, l’artiste rend hommage à un territoire qu’il connaît intimement, entre forêts, chaos granitiques et drailles ancestrales. Mais derrière la beauté brute de cette nature saisie avec sensibilité, se dessine une réflexion plus vaste : qu’est-ce que l’authenticité d’un paysage ? Que dit-elle de notre identité collective ? En magnifiant des Cévennes préservées, presque intemporelles, l’exposition interroge nos représentations du territoire et nous invite à exercer un regard critique sur ce que nous choisissons de voir – et de montrer.

• Tél. 04 66 85 10 48. maisonrouge-musee.fr

Gaulois, mais romains ! Chefsd'œuvre du musée d'Archéologie nationale

MUSÉE DE LA ROMANITÉ

Nîmes, Gard Jusqu’au 4 janvier

Avec humour et pédagogie, l’exposition

Gaulois, mais romains ! investit le musée de la Romanité. Au fil d’un parcours riche en objets archéologiques et dispositifs immersifs, le visiteur explore la romanisation de la Gaule : adoption des coutumes romaines, changements dans l’habitat, la langue, la religion… Loin des clichés sur Astérix, l’exposition invite à repenser l’identité des Gaulois après la conquête de César. Était-on Gaulois de souche ou Romain de culture ? Une grande fresque sur l’évolution des sociétés gallo-romaines, qui interroge subtilement nos représentations d’hier à aujourd’hui.

• Tél. 04 48 21 02 10. museedelaromanite.fr

MUSÉE-BIBLIOTHÈQUE, PIERRE ANDRÉ BENOIT

Alès, Gard Jusqu’au 4 janvier 2026

Pour cette exposition imaginée par Alechinsky lui-même, le musée PAB n’est pas un lieu anodin, mais bien le symbole de sa rencontre avec l’artiste et poète Pierre André Benoit en 1967. Le peintre et graveur de 97 ans a regroupé ses œuvres en s’appuyant sur les contrastes entre ces dernières, comme les oppositions de couleurs. Ses créations, marquées par ses débuts dans l’imprimerie, témoignent de son implication dans la technique et de son goût pour l’innovation. Entre gravures, livres d’artistes, peintures, le peintre belge, par la diversité de ses œuvres, nous frappe en utilisant l’art comme un terrain d’expérimentation. Sa vision de la création artistique, s’affranchissant des dogmes établis, trouva d’ailleurs un écho dans le groupe d’artistes CoBrA (pour Copenhague, Bruxelles et Amsterdam), qui ne s’identifiait à aucun style précis. Alechinsky en est aujourd’hui le dernier membre encore en vie.

• Tél. 04 66 86 98 69. museepab.fr

Dulle Griet au bal du rat mort, 1996, tempéra à remarques marginales sur papier marouflé, 146 x 186 cm ©Pierre Alechinsky
© Thierry
Vezon

Céline Cadaureille

MUSÉE GALLO-ROMAIN, VILLA LOUPIAN

Loupian, Hérault

Jusqu’au 15 septembre

Si chaque village peut s’honorer de son patrimoine, celui de Loupian n’a pas été le plus mal servi avec la redécouverte de cette villa antique, ancien domaine agricole et qui conserve pieusement ses mosaïques polychromes et classées. Les artistes aiment se mesurer au passé et la Stéphanoise Céline Cadaureille ne déroge point à la règle. Au contraire puisqu’elle échafaude son œuvre à partir du concept de Porosité, entre les époques certes, mais aussi entre les matières terrestres et liquides, entre nos corps et la terre. Une impression sur bâche, Felix, quelque peu propitiatoire en façade de l’Espace025rjj (centre-ville), est censée attirer le regard de l’extérieur vers l’intérieur justement. De l’entrée à la salle de réception, en passant par la Salle noire du musée, ou celle dite du Banquet, se dessine un parcours marqué par l’échange poreux entre le présent et l’ancestral. On y trouve des amphores détournées souillées de sel ou de tanin, la barbe bouclée d’Héraclès, envahie par les escargots qui hantent les feuilles de vignes, neuf grands plats au sol censés illustrer la danse du potier et recueillir des auréoles, des grandes jarres amollies écrasées par le pied d’une petite fille, celle de l’artiste. Cette dernière se met en scène dans un autoportrait avec masque à visage, ou prend sa fille comme modèle d’un portrait en grès émaillé. Inscription du présent dans une tradition, et démonstration de cette fameuse porosité qui traverse les époques. Le parti pris anthropomorphe est évident dès la première salle où le contenant est associé à un cœur comme le vin l’est au sang. Une assiette montre la main de l’artiste en prière, histoire de nous souhaiter le meilleur (et aux générations futures), tout comme les anciens occupants priaient pour la prospérité et la santé de la famille. La technologie n’est pas oubliée avec une vidéo en temps réel, montrant comment se construit, si l’on peut dire une ruine à partir de l’érosion de la terre crue. Dans ses recherches, Céline Cadaureille s’est intéressée à l’emmaillotement, activité typiquement féminine, en des temps où la mortalité infantile atteignait des proportions inouïes. Cela donne une installation spectaculaire : Un grand bain d’homonculus. Il faut compter aussi avec cette grande jarre au cou de laquelle sont suspendues amphores en forme de cœur et roches du terroir. L’artiste travaille la série ce qui lui permet d’effectuer des variations sur un thème et multiplier ainsi les formes, matières et couleurs. Ainsi des têtes en forme de cruches, à partir d’estampages inspirés de son visage, et la série Être poreuse où sont présentées 30 propositions d’amphores en grès. Comme quoi le contemporain, avec ses préoccupations brûlantes (la cause féministe) peut cohabiter avec l’ancien, devenu, comme le monde, matière à précieuse préservation. BTN

• Tél. 04 67 18 68 18. patrimoine.agglopole.fr

Superbemarché

MIAM Sète, Hérault Jusqu’au 8 mars 2026

Papiers d’agrumes (Alfredo Massip) et cagettes (collection Belluc ou Bonifas) : voilà des objets typiques du quotidien, passé et présent, que nous sommes peu enclins à considérer dans leur contexte fonctionnel et que le MIAM nous apprend à regarder autrement. Dans ce lieu magique, le pauvre, le populaire, souvent laissé pour compte, bref, le modeste, se voit hissé au rang et statut d’œuvre d’art. Une telle idée a dû, un jour ou l’autre, et peu ou prou, surtout quand on prospecte du côté de l’enfance, nous trotter par la tête. Le MIAM la concrétise : tout est passible d’émotion esthétique, de représentation du monde, de détournement à des fins artistiques. Le modeste (paronomase ironique de moderne) a ainsi droit, tout comme l’art brut, au royaume des yeux. Dans ce Superbemarché, sur deux étages, les boîtes à pizzas se métamorphosent en sculptures de porcelaine émaillée réalisées par Aubry et Broquard. Plus symptomatique encore, les motifs d’emballage de Carambar suscitent de superbes toiles abstraites (François Baudevin). On découvre les citrons en gros plan d’Antoni Miralda, qui enrichissent le genre de la nature morte. Le Sopalin entérine l’observation du réel du duo Mazaccio et Drowilal, sur bâche géante mêlant motifs nunuches et photos d’amateurs. Les Matons (sans Hélène Fabre, aujourd’hui disparue) rouvrent leurs stands d’agrumes tandis que Félicité Landrivon rappelle l’importance du design inventif des pochettes de disques. N’oublions pas les billets de banque, revisités par éditeur et graphistes. Toutefois, ce sont les motifs de cagettes présentées en compositions murales par El Vivero, les sacs plastique d’Eric Monin, toujours se référant à l’architecture, les calots publicitaires de la collection Pierre Taugourdeau, les papiers dits d’usage de Sylvie Sauvageon, et les innombrables papiers de fruits qui retiennent le plus l’attention. Les artistes dits contemporains et vénérés par les élites, ironie du sort, ne sont pas oubliés, en la présence de deux illustres défunts : Robert Filliou, et qui nous invite à confectionner des chapeaux de papier. Et Louise Bourgeois, laquelle ressuscite les gestes de son enfance en sculptant, devant la caméra, un personnage en pelure d’orange. La scénographie est labyrinthique, la surprise nous attend à chaque détour et mouvement grâce à des thèmes spécifiques, en grand ou petit format, en vitrine ou en documents, en tas ou déployée dans l’espace. Le ciel du Miam à Sète est bleu comme une orange. BTN • Tél. 04 99 04 76 44. miam.org

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Rendre visible

MUSÉE DE LODÈVE

Lodève, Hérault Jusqu’au 31 août

L’exposition Rendre visible réunit deux duos d’artistes, séparés par le temps et les médiums, mais unis par un même objectif : Rendre visible ce que la nature dissimule au premier regard. Hans Reichel (1892-1958) et son ami Paul Klee (1879-1940) partagent une vision intimiste du vivant, centrée sur les métamorphoses et les mouvements du monde naturel. Villas florentines de Klee, réalisée à l’huile sur carton, et Parade de poissons n°9 de Reichel, aquarelle délicate, traduisent cette sensibilité. En écho contemporain, Anne-Charlotte Finel et Julien Discrit adoptent une approche plus onirique et expérimentale, mêlant vidéos, sculptures et installations. Leur regard, entre réel et imaginaire, donne à voir une nature mystérieuse, parfois inquiétante, comme dans la série photographique États inversés de Julien Discrit. À noter : une nouvelle exposition, Anatomie comparée, sera présentée à partir du 18 octobre.

• Tél. 04 67 88 86 10. museedelodeve.fr

Jean-Pierre Blanche

MUSÉE VULLIOD SAINT-GERMAIN

Pézenas, Hérault Jusqu’au 2 novembre

Le musée de Vulliod Saint-Germain à Pézenas clôt son cycle de peintres en région par une exposition consacrée à Jean-Pierre Blanche. Né en 1927 à Paris, décédé en 2022 près d’Aix-en-Provence, il commence à peindre à 13 ans. Son ami Vincent Bioulès disait avec humour : « Lorsqu’il apprit à écrire son nom sans faire de pâtés, il fit son premier dessin de grande personne… » Sa vie et son œuvre sont profondément ancrées dans le bassin méditerranéen et l’Europe. Proche d’Edmond Charlot, rencontré en Algérie, il resta attaché à Pézenas. Ses fils ont conçu une exposition intime, en évoquant la nature à travers fenêtres, portails, volets entrouverts. Huiles, pastels, gouaches, pierre noire, crayon… toutes les techniques sont là. Les Amis de Pézenas invitent à entrer dans « le jardin intérieur d’un poète de la lumière et de la couleur ». • Tél. 04 67 98 90 59. ville-pezenas.fr

Sabrina Gruss

MUSÉE D’ART BRUT

Montpellier, Hérault Jusqu’au 30 août

Le musée d’art brut de Montpellier consacre une exposition à Sabrina Gruss, visible jusqu’au 30 août. Diplômée des Beaux-Arts d’Avignon, l’artiste développe depuis plus de quarante ans un travail singulier autour de la mémoire, de l’identité et de la disparition. Ses sculptures, composées d’ossements, de matières naturelles et de végétaux, évoquent des êtres hybrides, fragiles et poétiques. Une œuvre rare, intime et puissante, saluée par l’Académie des Beaux-Arts qui lui a décerné le prix Paul Niclausse en sculpture

• Tél. 04 67 79 62 22. musee-artbrut-montpellier.com

Dame de pique, Reine de cœur

MUSÉE PARCELLE473

Montpellier, Hérault Jusqu’au 12 octobre

Cet été, le musée Parcelle473 à Montpellier met à l’honneur la street artiste Miss. Tic au travers d’une exposition retraçant son parcours et l’héritage qu’elle lègue à l’art urbain. Une cinquantaine d’œuvres seront présentées. Elles sont issues de la collection personnelle de la galeriste historique et amie de l’artiste Lélia Mordoch, des collections privées d’Eric Brugier et de Laurent Rigail, fondateurs du musée et de prêts de collectionneurs. Pionnière du pochoir, Miss.Tic a su imposer son style reconnaissable entre tous : des silhouettes féminines percutantes accompagnées de phrases incisives. Installations, sculptures, peintures et diffusion d’un documentaire intime sur l’artiste… Avec cette exposition, Parcelle473 propose une immersion dans son univers, où chaque œuvre dialogue avec les grands thèmes de son travail : la liberté, la féminité et l’insolence.

• Tél. 06 66 02 69 29. parcelle473.com

© Hans Reichel, Cristaux, 1948

Alechinsky sur papier

Musée-bibliothèque

Pierre André Benoit

du 20 juin 2025 au 4 janvier 2026

Conversation avec

JULIETTE TREY

Directrice du musée Fabre

"Aujourd'hui les musées doivent s'interroger sur leur rôle pour élargir le champ de curiosité du visiteur"

Ancienne conservatrice au musée du Louvre et au château de Versailles, Juliette Trey a pris la direction du musée Fabre en mai 2025. Séduite depuis longtemps par la singularité de cette institution fondée sur l’esprit de collection, elle souhaite aujourd’hui en écrire un nouveau chapitre. Expositions grand public, partenariats prestigieux, réflexion sur le rôle du musée dans la société : sa feuille de route s’annonce dense, avec en ligne de mire un vaste projet d’extension prévu jusqu’en 2029 et la célébration du bicentenaire du musée.

Comment avez-vous découvert le musée Fabre et qu’est-ce qui en constitue, selon vous, l’identité ? Je connaissais depuis longtemps le musée Fabre pour la richesse de ses collections et la qualité de sa programmation. Mais j’en ai véritablement découvert les espaces il y a un peu plus de dix ans, et ce fut un coup de cœur. J’ai été éblouie par la mise en espace des collections et impressionnée par l’architecture du musée, et l’admirable rénovation de 2007. Le musée a une vraie personnalité et c’est ce qui me touche. Mon parcours m’a souvent conduite à travailler autour de figures de collectionneurs et de donateurs, une dimension très présente dans l’histoire du musée. Contrairement à d’autres institutions, dont les collections sont souvent issues de dépôts de l’État, Fabre est d’abord un musée de collections privées. Il porte le nom de son premier donateur, ce qui lui confère une identité singulière. Cette première donation a créé une dynamique : on perçoit chez les collectionneurs suivants l’envie de contribuer à cette œuvre collective. En visitant le musée, on entre dans l’intimité de ces choix personnels, on découvre une collection unique, qui n’existe nulle part ailleurs. L’architecture du lieu est aussi l’un de ses grands atouts. Dès la façade, on ne peut qu'être séduit. Le parcours de visite alterne grandes salles et espaces plus intimes. Cette configuration, à la fois discrète et très présente, est totalement dédiée aux collections. En ouvrant les cours au public, je souhaite aussi valoriser son histoire architecturale.

Quels sont les grands axes du projet que vous souhaitez mener pour le musée ?

médecine ou la symbolique du rose résonnent avec nos préoccupations contemporaines. Aujourd’hui, les musées doivent s’interroger sur leur rôle, sur la pertinence de leur discours : non pas pour adopter une posture didactique, mais pour élargir le champ de curiosité du visiteur. Nous poursuivons aussi nos actions à destination des publics du champ social et médico-social. Le second grand axe de travail concerne le projet d’extension du musée.

Pouvez-vous nous parler plus précisément du projet d’extension ?

Ce chantier nous mobilisera jusqu’en 2029. Il permettra la création de nouveaux espaces pour redéployer les collections d’art moderne et contemporain, repenser le parcours des collections permanentes, et accueillir une nouvelle salle d’expositions temporaires. Cet agrandissement est devenu indispensable : depuis 2007, les collections se sont enrichies, et faute de place, de nombreuses œuvres restent invisibles. Le projet prévoit également une réorganisation de l’accueil, avec des accès différenciés pour les groupes et les visiteurs individuels. Le musée restera ouvert tout au long des travaux.

Comment envisagez-vous les grandes expositions à venir et les partenariats avec d’autres institutions ?

Tél. 04 67 14 83 00 museefabre.fr

Le projet que je souhaite porter repose sur plusieurs axes. Le premier concerne la programmation des expositions temporaires, avec deux grands enjeux : d’une part, faire rayonner le musée et renforcer son attractivité à l’échelle locale, nationale et internationale ; d’autre part, renouveler les publics. Les expositions d’été sont clés dans cette stratégie : elles coïncident avec la saison touristique tout en continuant à toucher le public local à la rentrée. Nous proposerons aussi, été comme hiver, des projets capables de capter des visiteurs qui ne viennent pas habituellement au musée. Je pense à l’exposition prévue pour l’été 2026 sur Pierre Paulin et le design, qui devrait séduire un public plus jeune, ou à des expositions thématiques comme celle autour de la couleur rose. Elles soulèveront aussi des enjeux de société. Un musée ne doit pas être réservé aux historiens de l’art. Il doit offrir à chacun des clés pour comprendre le monde dans lequel il vit. Des sujets comme l’évolution de l’hygiène, de la

Pour renforcer le rayonnement du musée, il est essentiel de pouvoir s’appuyer sur de grands partenaires culturels. Nous avons ainsi signé un accord-cadre avec le musée du Louvre, qui nous accompagnera sur plusieurs projets majeurs : l’exposition de l’été 2027 sur l’influence des antiquités orientales dans la culture artistique, savante et populaire, une exposition autour de Delacroix et de la modernité prévue pour 2030. Le Louvre pourrait également nous accorder des prêts exceptionnels dans le cadre de sa fermeture temporaire. En 2029, nous collaborerons avec le musée d’Orsay sur une exposition consacrée à l’hygiène et à la médecine au XIXe siècle, un sujet en résonance avec l’histoire de Montpellier et des œuvres de Bazille, qui fut étudiant en médecine. Pour l’exposition sur Pierre Paulin, nous espérons formaliser un partenariat avec le Mobilier national. Nous préparons aussi une collaboration avec le Van Gogh Museum d’Amsterdam pour l’exposition Van Gogh et Gauguin de 2028. Enfin, un partenariat exceptionnel avec le musée Guimet nous accompagnera sur quatre ans et nous offrira l’opportunité d’ouvrir le musée Fabre à d’autres aires culturelles.

Recueilli par Eva Gosselin

Pierre Soulages. La Rencontre

Montpellier, Hérault

Jusqu’au 4 janvier 2026

Deux décennies auront suffi pour que les Outrenoirs de Soulages s’imposent, dans leur écrin de lumière conçu spécialement pour eux, comme chefsd’œuvre incontournables aux yeux des visiteurs du musée Fabre. Entre le grand artiste et ce lieu emblématique de la vie culturelle des temps passés et présents, ce fut une histoire de rencontre au temps de jeunesse : avec Courbet (auquel fait explicitement allusion le titre) ou Zurbaran en particulier. L’expo se déploie en six sections et sur trois étages, auxquels on ajoutera le voyage virtuel dans l’œuvre et l’atelier sétois du peintre (ceux qui ont eu la chance de le visiter ou de déambuler sur sa fameuse terrasse, face à l’horizon marin, auront l’impression de revivre un précieux souvenir). En fait, le mot « rencontre » est polysémique. Chaque section associe les œuvres d’une période spécifique, ou d’un thème, aux Outrenoirs des quatre dernières décennies. Le but est de montrer la cohésion de l’œuvre qui s’appuie sur des constances, mais aussi sur quelques variations. Outre les inédits de l’entrée, on chemine de la Matière première (avec les séries de brou de noix sur papier, de goudron sur verre brisé ou d’expériences de gravure sur cuivre), au rez-de-chaussée, à L’espace de la peinture à l’étage. On y constate le passage au grand format qui permet une circulation, une appropriation par le spectateur des phénomènes de lumière et un rapport nouveau avec le corps. Entre temps, la période charpentée des années 50, qui assura sa célébrité (Bâtir la peinture) ou la tentation de l’Extrême-Orient (Ecriture et Silence plastique), qu’il découvre avec Zao Wou-Ki, sa calligraphie, et le groupe Bokujinkai. Rencontre aussi avec d’illustres prédécesseurs qui ont confirmé cet infatigable chercheur dans la voie qu’il s’est assez vite trouvée : les statues menhirs de sa ville natale pour la préhistoire, les maîtres du clair-obscur (Rembrandt, Le Lorrain, Van Gogh…) dans la section Du clairobscur au noir lumière. Mondrian, Picasso ou Max Ernst pour les modernes, Cézanne pour la génération qui les précède. Auxquels il faut ajouter les compagnons de route (Hartung, avec une amicale pensée pour Georges Desmouliez ; Pierrette Bloch, Ana-Eva Bergman) et les cadets (Degottex, Geneviève Asse, Buraglio, Hantaï, le canadien Riopelle, ou J.M. Meurice qui l’a patiemment filmé) et non moins amis…. Rencontre du public, grâce à un lieu et une scénographie adéquate, dont les plus jeunes ignorent sans doute la diversité d’une œuvre qui, si elle a mis en exergue la couleur noire dans des contextes divers (notamment dans la section L’envers du noir, Blancs et transparences), a expérimenté sa relation aux autres couleurs en recourant à des outils inattendus et souvent empruntés au monde du travail manuel ou de force. Soulages ne recouvre pas toujours, il lui arrive d’enlever de la peinture. Ainsi l’immense majorité du public qui ne connaît Soulages que grâce aux épais balayages « monopigmentaires », ou peindre s’accommode du peigner, peut-il mieux comprendre ses cheminements, en perpétuelle quête de nouveauté, sans jamais céder aux séductions de l’image. Même si d’aucuns affirmeront que les effets de lumière rappellent les chatoiements lumineux qui peuplent l’horizon marin que Soulages pouvait contempler, de sa villa du Mont Saint-Clair, la nuit en particulier. Des photos de Gustave le Gray nous orientent vers cette interprétation. Celle-ci, pour Soulages, évolue avec les époques et les regardeurs. C’est la raison de son abstraction radicale, de son « silence plastique » qui choque encore les uns, mais finit par convaincre le plus grand nombre. Cette « Rencontre » au présent, sur les lieux mêmes d’une plus ancienne, peut y contribuer. BTN

Philippe Cognée

MUSÉE PAUL VALÉRY

Sète, Hérault Jusqu’au 2 novembre

L’histoire d’amour entre Sète et la peinture figurative se poursuit du côté du musée voué à la mémoire du poète. Après Boisrond ou Martial Raysse, Combas ou Verny, et en attendant Cervera, c’est l’un des peintres phares des années 80-90 qui est à l’honneur. Au rez-dechaussée, précédées d’une série d’autoportraits à l’encaustique, les premières productions de l’artiste, autour du labyrinthe, peint comme un jeu de l’oie, et du Minotaure, et aussi de toutes petites peintures sur bois, format carte postale, et croquant l’environnement immédiat à un moment donné. Des scènes de la vie familiale, à la plage notamment, déjà dans le style flouté qui le caractérise, et des décors plus intimistes : chambre d’hôtel, échappant à l’oubli, table conviviale, intérieur avec lit et reliefs de repas. Le thème de temps est crucial et c’est pourquoi il est mis en exergue dans le titre retenu pour couvrir plus de cinq décennies de production : L’œuvre du temps. On s’en aperçoit à l’étage avec les 32 fusains écrasés sur papier qui composent une série consacrée à des immeubles ressemblant à leur future ruine. Des vues de mégapoles babéliques (Traverser la ville), de Beaubourg ou, ironie du sort, de châteaux de sable, sur toile marouflée, la complètent et y ajoutent quelques traces de couleurs. Quand on parle du temps, le thème de la mort n’est pas loin, et appelle les « Memento mori ». C’est la raison pour laquelle Cognée s’est intéressé aux crânes, cervelles et autres carcasses, dans une impressionnante suite de 36 gros plans à l’encaustique revisitant la tradition de Rembrandt à Bacon du thème de la bête écorchée. Un triptyque d’amaryllis, démesurément agrandis, témoigne de la splendeur mais aussi de la vulnérabilité de la nature, soumise à l’ordre temporel des choses. Cognée s’est souvent servi de la photographie ou de la vidéo pour composer ses peintures, travaillées selon un protocole très particulier impliquant un film plastique et un fer à repasser, afin de déréaliser l’image. Car l’artiste, est ouvert aux innovations technologiques à même d’enrichir son art. Ainsi, pour ces vues aériennes de New York ou Tokyo, sans parler de la référence directe à Google. De même, il est capable de s’attaquer, toujours en grand format, à des plans d’ensemble désignant la foule. Il évolue avec son temps. La dernière salle résume quelque peu les époques, les genres différents auxquels s’adonne Cognée puisque l’on y retrouve les portraits de proches (Andy et Martin), des hommages à la nature florissante (La lumière vient des fleurs ou Champs de coquelicots), des souvenirs d’Afrique (l’artiste y a passé son enfance) et une œuvre aussi récente et dépouillée que La lune se lève sur la mer calme, une marine bien dans l’esprit du musée sétois face à la mer. Les livres d’artistes ne sont pas oubliés, avec James Sacré, Bernard Noël, François Bon, Michel Onfray... Au bout du compte, une œuvre qui prouve que la peinture a quelque chose à nous apprendre, nous qui passons, comme elle, notre temps à construire et détruire. Celle de Cognée ne lésine pas avec la matière. C’est cette générosité qui la fait durer, malgré les injures du temps qui passe. BTN

• Tél. 04 99 04 76 16. museepaulvalery-sete.fr

Chevaux, héros oubliés

Jusqu’au 5 janvier 2026

Fouille, farfouille aventure-toi dans le temps

Jusqu’au 31 août

SITE ARCHÉOLOGIQUE LATTARA, MUSÉE HENRI PRADES

Lattes, Hérault

Le musée Henri Prades à Lattes propose cet été deux expositions passionnantes. Fouille, farfouille. Aventure-toi dans le temps !, invite les enfants de 3 à 6 ans à devenir de vrais archéologues. À travers des ateliers ludiques et une immersion dans la vie gallo-romaine, les plus jeunes découvrent la fouille archéologique en s’amusant, avec des outils et personnages Playmobil pour mieux comprendre le métier. Parallèlement, Chevaux, héros oubliés met en lumière le rôle essentiel des chevaux dans les conflits mondiaux, à travers objets, photographies et témoignages émouvants. Une exposition rend hommage à ces compagnons.

• Tél. 04 99 54 78 20. museearcheo.montpellier3m.fr

Le langage des fleurs

MUSÉE MÉDARD

Lunel, Hérault Jusqu’au 21 septembre

Une ode à la beauté florale ! Au musée Médard, l’exposition nationale, 100 œuvres qui racontent le climat, portée par le musée d’Orsay, s’est achevée en juillet. En regard, le musée propose un parcours thématique, Le langage des fleurs. Dédié aux arts et métiers du livre, le musée y présente des ouvrages de jardinage et d’agriculture, des traités, des gravures et des reliures montrant l’importance du végétal dans la littérature, tant dans les écrits que dans les illustrations. Il montre aussi des objets comme des distillateurs. Cette promenade révèle les trésors et la beauté de la nature, notamment ses espèces végétales. Dans cette continuité, le lieu accueillera cette année la 6e édition du Prix International de la Reliure d’Art dont la thématique est « Reliures enchantées : l’imaginaire végétal ».

• Tél. 04 67 87 83 95. museemedard.fr

expositions

AVRIL > NOVEMBRE

DANS

TOUS LES MUSÉES

L’art du tatouage au Japon

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

Carcassonne

Aude Jusqu’au 28 septembre

Une exposition sur l’art du tatouage japonais a actuellement lieu au musée des Beaux-Arts de Carcassonne. Elle retrace l’histoire de cette pratique traditionnelle à partir de l’ère Edo (XVIIe siècle) et comment il s’est imposé dans la culture japonaise comme symbole d’expression artistique puis moyen de protestation contre la censure. Au travers de plus de 160 photographies, estampes et mannequins tatoués, l’accrochage se divise en trois parties. La première section présente l’aspect esthétique du tatouage, la seconde retrace le parcours de la discipline au cours du temps et le dernier espace est destiné à la pièce de Kabuki Benten Kozō, où le tatouage occupe une place centrale.

• Tél. 04 68 77 73 70. carcassonne.org

Maillol-Picasso. Défier l’idéal classique

MUSÉE HYACINTHE-RIGAUD Perpignan, Pyrénées-Orientales Jusqu’au 31 décembre

Le musée Rigaud confronte deux figures majeures du 20ᵉ siècle : Aristide Maillol et Pablo Picasso. Sous le prisme du corps et de la forme, l’exposition interroge leur rapport à l’idéal classique : celui qu’on hérite, qu’on admire, qu’on détruit. Tandis que Maillol réinvente la sculpture en puisant dans la pureté antique, Picasso déconstruit la tradition, explore la distorsion et les tensions formelles. Cette confrontation met en lumière deux visions complémentaires d’un art moderne en quête de liberté, entre harmonie retrouvée et violence du geste.

• Tél. 04 68 66 19 83. musee-rigaud.fr

Back to Matisse

MUSÉE D’ART MODERNE

Collioure, Pyrénées-Orientales Jusqu’au 28 septembre

En hommage à l’héritage de Matisse, le musée d’art moderne de Collioure invite dix artistes contemporains à revisiter l’esprit fauve à travers une création libre et colorée. Peintures, collages, sculptures ou installations dialoguent avec les paysages méditerranéens qui ont tant inspiré Matisse. Delphine Dénéréaz, Didier Béquellard, Barbara Nascimbeni ou encore Benoît Bonnemaison-Fitte explorent la lumière du Sud, les aplats vifs et les formes audacieuses du maître dans des œuvres qui réinterprètent les lieux d’inspiration. Une immersion sensorielle où la mémoire de l’art moderne se mêle à l’énergie de la création actuelle. Entre résonance historique et liberté plastique, une relecture vive et joyeuse du patrimoine artistique local.

• Tél. 04 30 44 05 46. museecollioure.com

75 ans d’amitié, les artistes et le musée

MUSÉE D’ART MODERNE

Céret, Pyrénées-Orientales

Jusqu’au 16 novembre

Visiter un musée avec la certitude qu’on y découvrira, ou reverra, des dessins de Matisse période fauve, une Vanité de Picasso, l’univers onirique de Chagall, la rigueur néo-cubiste d’une gouache d’Herbin, deux huiles majeures de Valentine Prax, compagne de Zadkine, une vue urbaine de Marquet… voilà qui vaut le détour. Une soixantaine d’artistes sont ainsi rassemblés, dans cette grande exposition estivale, sous le signe de cette amitié qui les a liés à la ville de Céret, ses conservateurs, son musée. Ainsi, ce dernier s’est-il acquis une solide réputation grâce à sa relation particulière à l’art moderne, et à tout ce qui l’a suivi. Les musées ne sauraient survivre sans l’apport de donations et dépôts qui les enrichissent - même si l’œuvre exposée de Miró, a bel et bien été acquise. Christine Boumeester représente l’abstraction, au féminin, Riopelle la masculine, avant que la génération des années 60-70 ouvre à l’art contemporain : Viallat et ses draps récupérés marqués de sa fameuse empreinte, Toni Grand introduisant l’anguille dans ses sculptures en polyester, Bioulès, après une période d’abstraction radiale, se consacrant au paysage dans une symphonie de couleurs en hommage à Saint-François, Christian Bonnefoi s’inspirant d’Ubu roi par le biais de collages, le régional Capdeville, le très mondain Cocteau…. Pour les années 80, Alain Clément laisse ses formes picturales s’émanciper en sculpture, Dominique Gauthier se confronte à la démesure dans un esprit baroque prêt à tous les risques. Le catalan Tom Carr nous introduit, grâce à des jeux de miroirs, dans les paysages du cru tandis que Josep Riera i Arago étonne par une hélice géante et anthropomorphe : son rêve du navigateur. Il faut y ajouter les conservateurs eux-mêmes (Brune, Badin, Janson…), les compositions dynamiques d’Anne-Marie Pécheur, les drôles de pilules d’Hervé Fischer, les gestes floraux de Najia Mehadji, l’abstraction radicale de Patrick des Gachons. Enfin, un parcours contemporain où l’on retrouve les artistes de la région, Caruana, Vila, feu André Valensi, Henriette Viallat. Le catalan Jaume Plensa, le Majorquin Barceló, l’Américaine Shirley Jaffe, la Roumaine Simona Ertan, et bien d’autres (Pincemin, Jaccard, Buraglio, Saytour, Ben, Nemours, Benzaken, Verny…). De quoi réviser 75 ans d’histoire de l’art au moins. BTN • Tél. 04 68 87 27 76. musee-ceret.com

Escale en Méditerranée romaine Jusqu’au 21 septembre

Via Domitia Jusqu’au 4 janvier 2026

NARBO VIA Narbonne, Aude

Le musée d’archéologie romaine accueille actuellement deux expositions. La première, Via Domitia, jusqu’au 4 janvier, explore les lieux de la Via Domitia (Voie Domitienne) à travers un parcours d’une trentaine de photographies de ses vestiges signées Jean-Claude Martinez réparties dans le parcours permanent du musée. Cette route datant de 120 av. J.-C. est le plus grand monument romain du Languedoc-Roussillon et avait pour fonction de relier l’Espagne à l’Italie afin d’en faciliter les flux.

La seconde, Escale en Méditerranée romaine, permet jusqu’au 21 septembre, d’explorer l’un des ports les plus importants de la Méditerranée antique. Elle plonge, en effet, au travers d’une grande collection archéologique, dans le passé de la ville portuaire de Narbo Martius et de son rôle central dans les échanges entre pays à cette époque.

• Tél. 04 68 90 28 90. narbovia.fr

Là-bas (si j’y suis)

MUSÉE DES ARTS ET MÉTIERS DU LIVRE

Montolieu, Aude Jusqu’au 31 décembre

La Coopérative-Musée Cérès Franco, actuellement en cours de rénovation, fait son retour à Montolieu, Village du Livre, à l’invitation du Musée des Arts et Métiers du Livre, pour une exposition intitulée Là-bas (si j’y suis). Elle propose une réflexion sur le voyage subi, à travers le concept de déterritorialisation. En partant du « eux » des exilés jusqu’au « nous » des corps blessés, l’accrochage vise à décontextualiser les œuvres pour mieux les resituer – et d’abord, ici même, à Montolieu, où fut établi l’un des camps d’internement de la Retirada. L’occasion de retrouver une sélection d’œuvres de la collection Cérès Franco à Montolieu, en avant-goût de la réouverture du musée, prévue au printemps/été 2026.

• Tél. 04 68 24 80 04. montolieu-livre.fr

DU 13/06/24 AU 05/01/25

DU 13/06/24

AU 05/01/25

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Soulages, un pas de côté

MUSÉE DE MILLAU ET DES GRANDS CAUSSES

Millau, Aveyron Jusqu’au 28 septembre

Le musée de Millau et des Grands Causses présente l’exposition, Soulages, un pas de côté, soit 25 clichés en couleur et de très grand format de Christophe Hazemann, à la fois artiste photographe-plasticien et directeur-adjoint du musée Soulages à Rodez depuis 2017. « J’ai mêlé les deux univers, le mien et celui de Pierre Soulages. 2/3 des photographies proviennent de ses œuvres, les autres de mon inspiration. Mes photographies, de tendance abstraite, sont constituées de reflets, de mouvements, d’effets de lumière… L’accrochage est innovant avec des œuvres suspendues, des vidéos et des textes de Jean-Yves Tayac avec qui j’ai co-écrit un livre, Pierre Soulages : le pas de côté » précise le photographe. Il montre également douze photographies en regard d’œuvres des collections du musée. Passionnant.

• Tél. 05 65 59 01 08. mumig.fr

Agnès Varda : Je suis curieuse. Point

MUSÉE SOULAGES

Rodez, Aveyron Jusqu’au 4 janvier 2026

Agnès Varda s’invite au musée Soulages avec une exposition foisonnante, à son image : libre, tendre et malicieuse. Plus de 150 œuvres – photographies, extraits de films, installations et objets – de Varda et d’autres artistes comme Valentine Schlegel, déploient un autoportrait en fragments, traversé par la mer, les visages, les cabanes, les chats, les mots. La cinéaste s’y révèle artiste visuelle à part entière, tissant des liens sensibles entre documentaire et imaginaire, engagement sociétal et poésie du quotidien. En écho à Soulages, Varda explore la lumière, l’ombre, la matière, toujours avec curiosité et humour. Une exposition vivante, joyeuse et immersive, qui célèbre la liberté d’une œuvre inclassable et l’élan vital d’une artiste qui n’a jamais cessé de regarder le monde avec tendresse et acuité.

• Tél. 05 65 75 76 77. musee-soulages-rodez.fr

Visages.

L’art du portrait grec et romain dans les collections du musée du Louvre

MUSÉE FENAILLE

Rodez, Aveyron Jusqu’au 2 novembre

Une collaboration exceptionnelle entre le musée Fenaille et le musée du Louvre plonge le visiteur dans le monde d’un art essentiel antique, le portrait. Cette présentation répond à trois questions : comment le genre du portrait se définit-il en termes de moyens artistiques ? Quelles fonctions remplit-il dans l’Antiquité classique ? Et, comment devient-il un moyen privilégié d’expression du pouvoir à partir de l’époque hellénistique ? Riche de soixante œuvres majeures, l’exposition associe à la contemplation des portraits à une approche résolument moderne. Se côtoient le buste du jeune Marc Aurèle et les visages d’Homère, d’Alexandre le Grand, d’Hadrien ou encore de l’empereur Auguste. Une exploration passionnante de la représentation de la figure humaine et des contextes de son expression dans les sociétés.

• Tél. 05 65 73 84 30. musee-fenaille.rodezagglo.fr

Du fil dans le buisson

MUSÉE DES ARTS BUISSONNIERS

Saint-Sever-du-Moustier

Aveyron Jusqu’au 21 septembre

Profusion de tissus, de dentelles, de boutons, de galons et de perles au Musée des Arts Buissonnier cet été. L’exposition collective, Du fil dans le buisson, montre les créations de dix-neuf artistes, Christine Fayon, Lili Simon, Reinaldo Eckenberger, Philip Jacq, François Burland, Nadine Vergues… Dans ce musée dédié à l’art brut et créé en 1995 par l’association Les Nouveaux Troubadours, des tentures, des sculptures à base de laine ou cousues, des œuvres brodées ou au canevas, des poupées de chiffon… À ne pas manquer, l’immense tapisserie de l’artiste Aurélia Joubert. Elle a assemblé plusieurs toiles tissées ou de canevas, créant ainsi une composition narrative. Une union intéressante entre art populaire et histoire de l’art. Une exposition originale à découvrir en famille.

• Tél. 05 65 99 97 97. arts-buissonniers.fr

Corps à corps et L’Odyssée intérieure

MUSÉE INGRES-BOURDELLE

Montauban, Tarn-et-Garonne

Jusqu’au 19 octobre

Chaque ville a ses enfants, chéris par la postérité. Outre Ingres, Montauban a Bourdelle, sans doute le plus grand sculpteur de sa génération. Mais Rodin fut le plus grand de la sienne, qui exerça une grande influence sur son cadet, lequel fut même son praticien durant quinze années formatrices. Cette expo estivale, très documentée, retrace les relations complexes entre les deux créateurs tout en mettant en exergue leurs différences et leurs convergences. Elle est composée de plusieurs sections à travers lesquelles se dessinent à la fois l’originalité des deux artistes et leur filiation à Michel Ange, leur intérêt pour le marbre, le goût de la monumentalité ou encore la manière expressionniste de traiter le corps, quitte à mettre en exergue une esthétique du fragment revendiqué comme tel. La première section revient sur la période où Bourdelle collabora à l’œuvre de Rodin tout en cherchant à trouver sa voie spécifique. La seconde s’intéresse à ses expériences où le corps est littéralement mis en morceaux, qu’il s’agisse de la tête, du torse ou de la main. La troisième à l’esthétique du monumental qui a tant fasciné les deux artistes. La dernière montre que l’hybridation, qui travaille tant la contemporanéité, avait su fasciner autant le maître de Meudon que le sculpteur d’Héraklès. Les amoureux de la tradition, même si elle eut du mal à s’imposer en son temps, ce que l’on a souvent tendance à oublier (Rappelons-nous le Balzac, de Rodin), ne pourront qu’applaudir à cet éloge du travail bien fait, dans un esprit de prospection qui nous conduit aux portes pas seulement de l’enfer mais de la modernité. Or, nous sommes à l’étage. C’est au sous-sol que se trament les créations d’aujourd’hui.

Dans l’historique salle du Prince noir, le collectif montalbanais Mister Freeze décline, en six chapitres, une histoire d’enfance à livre ouvert. Évolutive, elle s’étale sur six mois avec un prologue (en mai) et un épilogue (en octobre). Il s’agit d’emplir les pages d’un livre ouvert par le biais de la peinture, du dessin ou du découpage, comme si les adultes pouvaient, parfois avec difficulté, retrouver l’esprit imaginatif de l’enfance. Ainsi, au fil des mois, se succèdent et superposent les réalisations de chaque membre du collectif : de Marie & Clément (Faudrait pas que ça grandisse) et Cédric Lascours Reso (Instincts effacés) à Julia Forma (Dans la douceur de tes pages) ou Tank et Popek (Parle leur de batailles, de princes et d’éléphants). Cela va du matériel géant d’un écolier à un château de carton, en passant par un avion en papier ou encore des silhouettes de femme protectrice. La première section, de Marie & Clément résume bien le propos : se détourner de l’urbanisme tentaculaire pour retrouver la simplicité du campement et le monde tels que le perçoivent les enfants, avec ses échelles qui se moquent bien des perspectives d’adultes. BTN • Tél. 05 63 22 12 91. museeingresbourdelle.com

À toute vitesse !

L’âge d’or de la bicyclette

MUSÉE DES ARTS PRÉCIEUX

PAUL-DUPUY

Toulouse

Haute-Garonne Jusqu’au 31 août

Mise en place à l’occasion du passage du Tour de France dans la ville Rose, l’exposition À toute vitesse ! L’âge d’or de la bicyclette retrace l’histoire du vélo de 1890 à 1930. Par la vaste collection d’affiches publicitaires du musée des Arts

Précieux Paul-Dupuy, l’accrochage nous offre une rétrospective de l’évolution du vélo évolution au fil des années. Depuis sa démocratisation, la bicyclette a en effet connu de nombreuses modifications, marquée par les époques qu’elle a traversées ; les avancées techniques, la rivalité commerciale entre les différents pays ainsi que la naissance du cyclisme comme sport à part entière.

• Tél. 05 31 22 95 40. museepauldupuy.toulouse.fr

Quand la mémoire

rencontre l’histoire, 50 ans de collection

MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION

Toulouse,

Haute-Garonne Jusqu’au 8 mars 2026

Pour célébrer ses 50 ans, le musée départemental de la Résistance et de la Déportation retrace son histoire ainsi que celle des résistants et des déportés de la Seconde Guerre mondiale qui l’ont fondé à travers Quand la mémoire rencontre l’histoire, 50 ans de collection. L’accrochage s’articule en cinq actes. De la préservation des objets de la guerre à partir de 1945, à la création de l’Association pour le musée de la Résistance et de la Déportation de Toulouse en 1975, puis du musée actuel en 1977 jusqu’à aujourd’hui. Armes, cartes d’identités, casques, drapeaux et autres écrits présentés, relatent l’évolution des mémoires de ce conflit au travers de 50 ans de collection.

• Tél. 05 34 33 32 31. haute-garonne.fr

L’Espagne des Dieuzaide. Michel & Jean

MUSÉE ARTS & FIGURES DES PYRÉNÉES CENTRALES

Saint-Gaudens, Haute-Garonne Jusqu’au 31 décembre

Père et fils réunis pour cette exposition imaginée par Michel Dieuzaide, qui nourrit depuis plusieurs années un lien fort avec la ville de Saint-Gaudens. Pour cette exposition, un dialogue inédit entre ses photographies et celles de son père, Jean, né sur les murs du musée Arts & Figures des Pyrénées centrales autour du même thème : l’Espagne. Un pays dont la résonance avec les territoires pyrénéens a du sens : géographiquement et historiquement. Si le propos, lui, ne sera pas historique ou documentaire, il sera le reflet de deux regards sur un pays. Trente ans d’écart entre les deux, trente ans de mutation pour l’Espagne. Des émotions traduites dans des clichés à la temporalité universelle et à la beauté sincère qui reflètent un « besoin d’Espagne ».

• Tél. 05 61 89 05 42. stgo.fr

Natures fabuleuses :

Carte blanche à Violaine Laveaux

MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE

Gaillac, Tarn Jusqu’au 30 novembre

Le musée des Beaux-arts et le Muséum d’histoire naturelle de Gaillac s’entrelacent dans Natures fabuleuses, une exposition née de la rencontre entre Violaine Laveaux et les collections gaillacoises. L’artiste y crée des œuvres organiques, poétiques et sensibles, en résonance avec les pièces exposées. Un dialogue inattendu s’installe entre art contemporain, beaux-arts et histoire naturelle. Cabinet de merveilles d’un côté, théâtre de fables de l’autre, Natures fabuleuses interroge notre manière de représenter, classer et réinventer la nature, tour à tour fragile, puissante et symbolique.

• Tél. 05 63 57 18 25. gaillac.fr

Toulouse-Lautrec et l’art de l’affiche

MUSÉE TOULOUSE-LAUTREC

Albi, Tarn

Jusqu’au 31 août

Loué de son vivant pour ses affiches novatrices et percutantes, Henri de Toulouse-Lautrec s’est révélé être un excellent lithographe et un précurseur de l’affiche moderne publicitaire. Dans cette exposition, toutes les affiches réalisées par l’artiste, ainsi que ses projets d’affiches, sont présentées et leur contexte de création détaillé. Confrontées à des réalisations d’autres affichistes (Jules Chéret, Alfons Mucha, Jane Atché, etc.), ces œuvres sont également placées en regard d’esquisses et d’études préparatoires, permettant ainsi de retracer les méthodes de l’artiste. On découvre ainsi toute la diversité et la modernité de l’œuvre d’affichiste de Toulouse-Lautrec tout en le replaçant dans le contexte de l’essor de l’affiche illustrée et du développement de la publicité moderne.

• Tél. Tél. 05 63 49 48 70. musee-toulouse-lautrec.com

Dom Robert et la figure humaine

MUSÉE DOM ROBERT

Sorèze, Tarn

Jusqu’au 21 septembre

L’exposition, Dom Robert et la figure humaine, met en avant le travail d’un grand maître de l’art de la tapisserie du XXe siècle, Dom Robert (1907-1997). Un artiste surtout connu pour ses représentations animales et végétales. À l’occasion de l’anniversaire de ses 10 ans, le musée a décidé de mettre à l’honneur un aspect méconnu de la production artistique de Dom Robert, l’humain. Effectivement, entre 1930 et 1980, la figure humaine tient une place importante dans les peintures et les croquis de ce moine bénédictin et célèbre peintre cartonnier de tapisserie. L’exposition s’appuie sur les fonds du musée et des prêts de collectionneurs privés ou d’établissements. Parmi les nombreuses pièces inédites montrées, des moines jouant au cricket, une vie de village avec ses paysans au travail, le marché de Londres, une jeune femme assise sur un canapé et même deux autoportraits à la mine de plomb. Une facette passionnante de Dom Robert à découvrir.

• Tél. 05 63 50 86 38. cite-de-soreze.com

Le chorégraphe des lettres

MUSÉE CHAMPOLLION

LES ÉCRITURES DU MONDE

Figeac, Lot Jusqu’au 2 novembre

À l’occasion d’une donation exceptionnelle d’Hassan Massoudy à la ville de Figeac, le musée Champollion - Les Écritures du Monde, propose une immersion dans l’œuvre de ce maître calligraphe. Né en 1944 à Nadjaf, en Irak, berceau des premières écritures, Massoudy renouvelle la calligraphie arabe par un style unique, mêlant tradition et modernité. Ses gestes, à la fois libres et maîtrisés, dessinent des calligraphies porteuses de paix, d’amour et de sagesse, échos de son histoire personnelle marquée par la guerre et l’exil. Son art, nourri de rencontres et d’influences diverses, est un pont entre Orient et Occident. Hassan Massoudy, humble et érudit, est un véritable chorégraphe des lettres, inspirant de nombreux artistes contemporains.

• Tél. 05 65 50 31 08. musee-champollion.fr

Une vie au fil du Lot

Cahors, Lot Jusqu’au 31 décembre

Les artistes Sally Davies et Jeffery Stride, installés depuis plus de 50 ans dans le Lot, exposent au musée Henri-Martin une œuvre lumineuse, enracinée dans le Quercy. À travers pastels, huiles et dessins, ils tissent un dialogue entre figuration et abstraction, nature et mémoire. Lui peint en plein air, au fil de la rivière ou sur les hauteurs ; elle puise dans son jardin, ses enfants, ses marées intérieures. Leur pratique, nourrie d’un regard critique mutuel, révèle d’une rare maîtrise de la lumière, issue d’observation et immersion dans ses variations, dans les mouvements du paysage au fil des saisons. Ensemble, ils rendent hommage aux nuances changeantes du paysage lotois. Une exposition sensible, apaisée et vibrante, qui célèbre la beauté du territoire où se dessine l’ensemble d’une œuvre, entre simplicité, intensité et authenticité.

• Tél. 05 65 20 88 88. museehenrimartin.fr

Duplessis (1725-1802).

L’art de peindre la vie

L’INGUIMBERTINE, BIBLIOTHÈQUE-MUSÉE

Carpentras, Vaucluse

Jusqu’au 28 septembre

L’Inguimbertine à l’hôtel-Dieu de Carpentras accueille une exposition inédite consacrée à Joseph Siffred Duplessis, l’un des portraitistes les plus remarquables du XVIIIe siècle, à l’occasion du tricentenaire de sa naissance. Un événement qui met en lumière l’œuvre de cet artiste exceptionnel originaire de Carpentras et offre une plongée dans son univers artistique. L’exposition réunit, parmi les 200 tableaux qu’il a peints, une soixantaine d’œuvres provenant de collections prestigieuses. Elle offre aussi l’occasion à l’Inguimbertine de valoriser la richesse de ses collections, détenant notamment le plus important fonds public de l’artiste, soit 22 tableaux et dessins parmi lesquels les deux seuls tableaux religieux qu’il a réalisés. • inguimbertine.carpentras.fr

Ours, mythes et réalités

MUSÉE DU GÉVAUDAN

Mende, Lozère Jusqu’au 4 janvier 2026

Après une exposition Beaux-Arts en 2024, le musée du Gévaudan accueille l’exposition itinérante Ours : mythes et réalités. Conçue par le Muséum de Toulouse, cette exposition a obtenu le prestigieux label « Exposition d’Intérêt National ». La thématique fait écho aux collections zoologiques du musée du Gévaudan ainsi qu’aux ossements d’ours des cavernes présentés dans son parcours permanent. Une exposition tous publics, qui rend compte d’un état des lieux sur notre rapport à l’ours. Elle se compose de trois grandes séquences : la culture, la nature et la société. La première thématique invite le public à découvrir la diversité des mythes et rituels associés à l’ours. La deuxième permet de présenter la famille des Ursidés d’un point de vue scientifique, pour comprendre, au fil des saisons, leurs modes de vie et leurs particularités. Enfin, la troisième thématique met en lumière les enjeux et problématiques de la cohabitation entre l’humain et l’ours.

• Tél. 04 66 49 85 85. musee-du-gevaudan.fr

Collections Collection

MUSÉE DE LA MODE ET DU COSTUME FRAGONARD

Arles, Bouches-du-Rhône Jusqu’au 5 janvier

C’est au cœur de l’Hôtel Bouchaud de Bussy que vient de naître le musée de la Mode et du Costume Fragonard. Réunissant deux collections familiales impressionnantes, ce projet, est né de la rencontre entre Odile Pascal et Anne, Agnès et Françoise Costa, dirigeantes de la Maison de parfum Fragonard Collections Collection est la première exposition du musée. Elle rassemble ainsi de très nombreuses pièces, issues de la fusion entre des collections Costa et Pascal et retrace l’évolution des tendances vestimentaires depuis le XVIIe siècle. On découvre la diversité étonnante des modes au fil du temps. Les costumes arlésiens sont notamment mis en valeur, en tant qu’éléments clés de cette grande collection. En complément, une installation vidéo réalisée par l’artiste Charles Fréger sur l’art de la coiffure et de l’habillage de l’arlésienne.

• Tél. 04 90 18 37 37. musee-mode-costume.fragonard.com

© Fanny
Terno

Expositions

Jean-Michel Othoniel

LE PALAIS DES PAPES, COLLECTION LAMBERT ET AUTRES LIEUX Avignon, Vaucluse

Du fameux pont où l’on danse, avec sa porte en croix qui rend hommage aux navigateurs de sa majesté le Rhône, à la chapelle Sainte-Claire où repose un cœur de perles rouge-sang dévolu aux deux amants, Laure et Pétrarque, sur les lieux mêmes de leur rencontre… Jean-Michel Othoniel invite à un parcours à la fois amoureux (Les Fantômes de l’amour), astronomique (Cosmos) et quelque peu aquatique vu qu’il faudra naviguer d’un lieu à l’autre. En témoignent : ce tapis de briques bleu qui tourbillonnent dans la Grande Chapelle du Palais des Papes et pouvant illustrer le thème du temps qui s’écoule, sous le regard des grands mouvements cosmiques ; telle fontaine du jardin médiéval, apparentée à celui des Délices ; ou même son intervention dans le musée des Bains Pommer où les fontaines se nichent en miniature dans les cabines de soin. L’amour est partout : dans le cénotaphe de la chapelle Martial (Palais des papes), inspiré d’un tableau célèbre de Poussin évoquant l’âge d’or (Et in arcadia ego), en brique bleu et doré, ou Chapelle St-Jean, où le tombeau semble creusé dans le parterre de briques. Il est aussi dans les colliers multicolores de la Tour des anges, où les perles s’égrènent pour des « amants suspendus » à leur passion. Dans le Petit Palais Louvre, qui abrite la Collection Campana, Othoniel a multiplié les références à l’amour sacré à travers des réalisations circulaires, en verre diaphane et doré, inspirées des auréoles des tableaux renaissants. Certes, le Palais papal, à tout seigneur tout honneur, se taille la part du lion. On peut y admirer : la série d’encres florales, sur feuille d’or blanc, qui s’alignent le long d’un mur du Grand Tinel (et qui se poursuit, herbier merveilleux, au Museum Requien, en hommage à la rouge garance, ou dans la cour du musée Calvet, avec une fleur de lotus géante et argentée) ; la tornade fossilisée de briques en inox miroité (Yan dang) de la Chambre antique du Camérier, Le grand lasso de perles de verre du Trésor Bas, qui s’enroule autour d’un pilier ; les 12 constellations suspendues dans la Chambre de Parement, ou encore la référence au nœud de Lacan (entrelaçant réel, imaginaire et symbolique), en perles noires, afin de rappeler les liens puissants de l’amour, dans la

Jusqu’au 4 janvier 2026

Grande Trésorerie. Tout est démesuré, partant adapté au lieu, à l’instar de l’immense astrolabe du cloître Benoit XII, et qui répond à celui, public, de la place du Palais, non moins longiligne, manifestement inspiré d’une fleur avec sa tige et ses organes de reproduction. Il invite non seulement à naviguer, mais à aller y voir de plus près. Les allusions astrologiques sont multiples, par référence à l’univers médiéval du lieu, et parce que les astres, à l’échelle humaine, c’est ce qui dure quand nous sommes amenés à périr. Les 4 Cosmos qui surplombent la rivière de la Grande Chapelle sont là pour nous le rappeler. La mort n’est pas oubliée avec les Wonder Block ou monolithes du Musée lapidaire, où au mausolée constitué de briques enchâssées, ornées de colliers, et qui répond aux tombeaux de pierre tout proches.

La Collection Lambert accueille également le sculpteur, avec des œuvres plus sobres, plus compactes et géométriques notamment face à des Carl André. Là, on découvre une brique ancienne au soufre, parmi de discrets Richard Tuttle, laquelle détermina sans doute les séries ultérieures. Là, une pierre d’obsidienne noire, polie et qui réfléchit ce qui l’entoure (Sol Lewitt) ; face à un wall-drawing permanent de Sol Lewitt, une rivière de briques. Tout est pensé pertinemment : aux enfilements de Cadere répond une suspension perlée. Face à des peintures de Twombly, Othoniel opte pour des lithographies tachistes ; une œuvre murale répond aux propositions en saillie de Donald Judd ; face à une photo de solfatare, par Nan Goldin, on trouve d’anciennes concrétions en soufre ou obsidienne ; à côté d’un triptyque de Brice Marden, une proposition de monochrome… Les courbes laissent place à des formes minimalistes, toujours avec les mêmes matériaux, le verre en particulier, ou l’inox, qui dialoguent avec les œuvres de la collection. Dans la ville, certaines œuvres sont éclairées la nuit comme par magie tandis que la lumière du soleil intensifie les couleurs. Un bel anniversaire qui permet de découvrir des tas de lieux discrets, mais attachants. BTN

• othoniel-cosmos.com

Les expositions à LUMA

Arles, Bouches-du-Rhône

Il faut compter une bonne journée pour écumer les divers espaces de LUMA cet été. Dominé par sa tour, cet immense espace est composé d’anciens entrepôts (Grande halle, Mécanique générale, Forges, Magasin électrique), un parc paysager conçu par l’architecte belge Bas Smets, comprenant un lac et des tas d’œuvres d’art (Parreno, West…). Nous avons déjà vu, dans le dernier numéro, la collective Danse avec les démons (nouvelle façon originale de présenter peintures et photographies sur un mur, association de sculptures), la peinture figurative de l’Autrichienne Maria Lassnig, et une plongée dans les années 60-70 avec les premières expériences associant Art et Technologie. Le deuxième volet se déroule surtout dans les anciens ateliers, à l’exception des portraits noir et blanc de new-yorkais rebelles et décalés, réalisés dans les années 90, par David Armstrong, lequel s’est également penché, comme par contraste, sur des paysages vaporeux. De même aussi pour la Sibyl de Toni Oursler, à même de nous prédire l’avenir à partir d’un programme géré par IA (on peut acquérir le poster de notre profil personnalisé). Enfin, on y découvre les peintures étoilées, plongées dans le noir et olfactives de la Coréenne Koo Jeong A, une série de ses dessins dépouillées dans une pièce peinte en rose et une sorte d’Alien odorant qui nous accueille dès l’entrée. Aux Ateliers, l’espace est immense et se prête à l’immersion et à la démesure des projets d’artistes. Aux Forges, Peter Fischli nous invite à piétiner des dizaines de photos prises au mobile et témoignant de la circulation permanente que nous impose la société capitaliste. Des feux de signalisation nous incitent à nous arrêter. À l’étage, une installation de couvertures de revues sur miroir, disposées selon des règles mathématiques invitent à méditer après avoir pris le petit train de l’évasion. À la Grande Halle, l’Égyptien Wael Shawky reconstitue une rue de Pompéi qu’il s’approprie, sur fond de Vésuve, grâce à ses propres reliques (bronze et verre), disposées dans des boutiques colorées et sablées. Sa vidéo relate la cosmologie grecque grâce à des marionnettes : l’histoire de Gaïa, la mère des titans, ses fidèles, ses prêtres, les rituels qui l’honorent dans un esprit évident de syncrétisme religieux. Il s’agit, en effet, de repenser l’Histoire et Shawky le fait de manière spectaculaire. À La Mécanique générale, on est immergé dans l’œuvre essentiellement vidéographique du Malais Ho Tzu Nyen, lequel lui aussi a maille à partir avec l’histoire. On est dépaysés par les problématiques liées à l’Extrême-Orient que semble incarner pour lui la figure du Tigre. Phantom of Endless day, revient sur la fin de la guerre mondiale vécue par le Japon et recourt à l’IA pour reconfigurer diverses versions d’un film d’action (et d’amour). Les effets spéciaux sont spectaculaires et impressionnants. Enfin, au Magasin électrique, on suit les projets de Bas Smets, à propos de Notre-Dame de Paris ou d’Anvers dans un esprit de résilience écologique et d’usage intelligent des plantes et de la nature en général. On peut passer des heures à consulter les photos, regarder les vidéos, s’étonner des accrochages, interroger la pertinence des installations, se plonger dans le passé, s’inquiéter du futur, interroger l’IA, s’imprégner de sculptures olfactives ou tout simplement admirer de la peinture. Sans doute, en sortant, en sait-on un peu plus sur ce qui préoccupe les artistes du monde entier de nos jours. Bon… Pour les Français, à part Parreno, on patientera. BTN • Tél. 04 65 88 10 00. luma.org

Barbara Schroeder CHÂTEAU DE TAURINES

Centrès, Aveyron Jusqu’au 21 septembre

Quarante ans que, sous l’impulsion originelle de l’artiste montpelliérain Claude Clarbous, la ruralité et l’art contemporain célèbrent des noces inattendues au château de Taurines en Ségala. Peut-être l’artiste invitée cette année, Allemande d’origine, Bordelaise d’adoption et campagnarde de cœur, Barbara Schroeder, y a-t-elle songé en installant son fameux banquet. Il s’agit, en effet, d’innombrables objets du passé, cédés par des autochtones et métamorphosés grâce à un traitement inattendu à la bouse de vaches, aux vertus curatives ancestrales. L’artiste leur adjoint malicieusement, ou tendrement c’est selon, un gâteau de noces qui attend son heure. Ils ne sont plus objets de rebuts mais pénètrent dans une autre sphère, des plantes et lichens signifiant l’espoir tandis que la bouse accède à un statut inespéré. Elle célèbre l’osmose entre les activités humaines et la nature, entérinée par l’élevage. Or, l’univers de Barbra Schroeder, totalement immergée dans le rapport à la terre (elle peint d’ailleurs à même le sol), ne se limite pas à la rédemption des objets sacrifiés à la loi du temps et de la consommation. Des bustes de paysannes, en porcelaine blanche, rendent hommage à ces travailleuses de l’ombre en les associant à des feuilles de choux. Un clin d’œil est d’ailleurs fait aux Glaneuses, de Millet. À Taurines, l’artiste a envisagé d’ériger ses sculptures comme émergeant d’un ballot de foin. Les femmes sont interrogées sur leur condition de vie dans une vidéo documentaire. Car l’artiste a plusieurs cordes à son art. Elle est avant tout peintre et multiplie les représentations de plantes, de celles qui poussent au ras du sol ou sur l’écorce des arbres : les champignons, les loupes, les lichens dont la fascine la complexité difforme, la capacité à établir des réseaux, l’aspect curatif parfois dès lors qu’il s’agit de guérir des blessures. Et sans doute aussi la résistance et l’incroyable capacité de prolifération. Elle recourt volontiers à l’installation : ces impressions photographiques sur plexiglas, censées montrer la similitude entre les comportements humains et les réactions de certains champignons, sous le contrôle des scientifiques. Certains légumes souterrains sont également anoblis par cette amoureuse de la terre, qu’il s’agisse de pommes de terre, capable d’éviter des famines, ou parfois présentées en chapelets suspendus, des carottes en céramique ou des choux en saillie sur un mur. Le parcours est riche et cohérent puisqu’il s’agit, dans l’esprit de l’artiste, de rendre hommage au monde rural, aux paysans comme aux paysannes par un moyen qui ne leur est pas habituel, qui plus est dans un château voué en d’autres temps, médiévaux, à des habitations nobiliaires. Juste retour des choses. Tout un symbole. Mais aussi de préserver un mode de vie qui maintient un équilibre entre humain et nature. Qu’il s’agit aussi de protéger. Des sortes de tours à graines préservées sont là pour nous le rappeler. Cela se passe dans un petit village de l’Aveyron, à L’Orée des champs BTN • chateaudetaurines.fr

CENTRE D’ART CONTEMPORAIN DU PARVIS Ibos, Hautes-Pyrénées

Jusqu’au 11 octobre

Au-delà de ses revendications féministes, l’Anglaise Zoé Williams nous initie à l’art d’une artiste qui conçoit l’œuvre comme un moyen de rencontre et de réflexion sur des sujets touchants à l’argent, aux rituels de tous ordres notamment ceux liés à la consommation, à la question du sexe enfin. Ce qui fait que cette expo estivale s’adresse à un public averti. Elle se présente, passé un lourd rideau de satin doré, sous la forme d’un bar en inox aux formes arrondies, garni de bouteilles et entouré de tabourets, à partir duquel se déploient des miroirs et des photos encadrées, des dessins intimistes et des vidéos de performances de l’artiste. On est dans l’érotisme le plus poussé, pas toujours dans le sens du bon goût (cette flûte de champagne mise en parallèle avec le produit urinaire d’une mixtion féminine ; cette paire de jambes, élégamment chaussées, qui dégouline de pièces d’argent comme si l’en pissait). Au-delà de l’aspect provocant, des correspondances sont établies entre les cinq sens, telle cette crème blanche onctueuse et savoureuse et qui pourrait s’avérer tout simplement de la peinture. Il faut aller y voir de plus près pour décrypter le fin fond de la finalité des choses présentées : une main en bronze qui semble inciter à la masturbation féminine mais relève de la croyance populaire au pouvoir sacré de certaines statues votives. Zoé Williams pratique aussi la performance, concevant l’activité artistique comme une fête ou un moment de partage, musical ou gustatif. La céramique, qu’elle utilise avec délectation, lui sert à fabriquer des récipients pleins de sensualité, conçus pour des installations. Elle s’approprie les codes du fétichisme (la fourrure notamment), et les détourne à son usage, concevant par exemple une botte à talon en bronze comme s’il s’agissait d’un vase éruptif, d’une urne vivante. L’idée générale est que tout est circulation et ce n’est pas par hasard si une expo qui met à la fois l’argent, les boissons conviviales et les humeurs corporelles en exergue s’intitule En liquide. BTN • Tél. 05 62 90 60 82. parvis.net

Jacques Agniel

TEMPLE D’AIGUES-VIVES

Gard Du 26 septembre au 5 octobre

Une activité peut en cacher une autre. Jacques Agniel est avant tout antiquaire. Son atelier à Aigues-Vives regorge de curiosités, toutes époques confondues. Depuis 25 ans toutefois, il concocte une œuvre picturale et sculpturale dont il offre, à l’orée de l’automne, la primeur à sa ville d’adoption. Le Temple lui permet, en effet, de tendre et suspendre, le long des murs, des toiles libres de grandes dimensions tandis que le centre sera occupé par de fins ouvrages en métal récupéré, très ajourés, à dominante géométrique, avec leur cadre et leur volume, voués à des variations sur la forme circulaire. Ces machines à bonheur sont puisées dans la réalité et sont réutilisées de sorte qu’elles entament une nouvelle vie, laquelle n’exclut pas de conserver les traces de l’ancienne. On pense à un dessin dans l’espace qui mettrait en exergue une dynamique fixe, une sorte de mobilité suggérée, de mécanique gratuite. Il est toujours bon de sortir du système. Le cercle, c’est la forme parfaite, que l’on retrouve dans la nature et dans le cosmos, ce qui justifie le titre de cette exposition : Les étoiles s’alignent. Ces cercles, de différentes dimensions, car ce qui nous paraît semblable en l’espace infini est souvent en réalité de taille distincte, sont unifiés par la patine noire ou rouillée. Ils flottent dans l’espace vacant grâce aux lignes, des sortes de baguettes qui les relient entre eux par les vertus de la soudure, dans une impression générale d’équilibre et d’harmonie. Une modeste maquette de perfection bien en accord avec le lieu qui l’accueille, voué à la reconnaissance de la perfection divine. Et ainsi du Tout dans ses rapports aux parties. Tout bouge en ce monde, même si nous avons l’impression de fixité. On retrouve cette nécessité de l’équilibre global dans les toiles libres de Jacques Agniel, avec la récurrence systématique des figures de cercle, disposées en quinconce, selon une suite qui confine à l’infini et qui s’inspire quelque peu de la disposition aérienne des oliviers dans nos champs méditerranéens. Les supports sont divers : rideaux, bâches, draps, morceaux de siège, pièces de dentelle… Ils ne renient pas la filiation avec l’ami Viallat, bien au contraire. Dans la salle du Temple, ils pourront atteindre des dimensions inouïes et habiller les murs nus. La peinture réagit différemment selon la surface qu’elle imprègne, ainsi, le résultat est toujours une découverte, une surprise. Le hasard fait d’ailleurs bien les choses puisque les supports ne sont pas cherchés, mais trouvés. Les couleurs plus expérimentées que calculées. Ici aussi, il s’agit de redonner de la vie, sans renier les origines diverses du support, souvent populaires, et qu’il convient de préserver pieusement. Ils sont notre mémoire. Pour figurer ces cercles qui envahissent, à intervalles réguliers, la surface, Jacques Agniel se sert de pochoirs en carton ou en toile cirée. Tantôt la peinture recouvre le support, tantôt celuici conserve certains de ses attributs originels, y compris l’écru sans apprêt ou la toile blanche. Les transparences rappellent les phénomènes lumineux qui enchantent les feuillages et frondaisons. Les possibilités d’attaque sont multiples d’autant que le cercle peut se faire cible ou globe oculaire stylisés, la contre-forme s’épaissir ou s’enrichir des différentes particularités du support. Rien ne se perd en effet des récupérations de l’artiste. Tout semble dans Tout et réciproquement. En ce lieu voué jadis à la dévotion, Jacques Agniel nous amène à voir le ciel de manière différente. Dans la matérialité pourrait-on dire, qui n’exclut pas la légèreté. La surface de la toile permet cet ordonnancement idéal que suscite la répétition du même. À quelques nuances près toutefois, car si tous les êtres sont semblables, ils sont également pour la plupart différents. Il en est de même des étoiles sur toile libre de Jacques Agniel. Elles nous forcent à lever la tête. Vers l’harmonie universelle. Loin des imperfections qui nous entourent quand nous restons le nez collé au sol. BTN

• Tél. 04 66 35 33 63. aigues-vives.fr

Jusqu’au 5 octobre

Carré d’art s’est mis à l’heure brésilienne. Trois artistes défendent les couleurs de leurs pays, une jeune, un confirmé et un pionnier aujourd’hui décédé. Lucas Arruda, c’est la preuve paradoxale que la peinture, plus particulièrement figurative, gagnait du terrain sur le plan international tandis qu’on la boudait en France, du côté des Beaux-arts comme dans les lieux officiels. Son succès est d’autant plus étonnant qu’Arruda pratique le très petit format, un genre aussi traditionnel que le paysage, et se tient à distance des discours politisés de notre société. Les plus frappants sont ceux marqués par la ligne d’horizon, laquelle entre en tension avec l’espace du musée donnant l’impression que la peinture fait le vide autour d’elle et dépose le paysage, sur la surface du tableau. Le spectateur est invité à s’approcher pour s’imprégner de la douceur des atmosphères, de leur indécision assumée et de l’unité de ton qui harmonise l’ensemble. À ces visions dépouillées, qui tiennent avant tout par l’impression d’équilibre et par la spiritualité qui s’en dégage, s’ajoutent des jungles imaginaires, qui ne cachent pas leur appartenance aux modèles du désert (DesertoModelo). La frontière entre les deux univers est traduite, dans les tableaux, par le passage assez souple de la terre au ciel ou de ce dernier à la mer. Que l’on ne s’y méprenne pas toutefois. La seconde partie de l’exposition pourrait surprendre, voire décevoir les nouveaux gagnants de la peinture triomphante. On quitte la délicatesse du geste, la subtilité de la lumière, la finesse veloutée des couleurs, le caractère atmosphérique du paysage. Une série de diapositives révèle une dimension plus expérimentale, la gravure se faisant directement sur le medium. Ensuite, le visiteur est confronté à une salle épurée, présentant des carrés lumineux, immatériels, imposant la présence du vide. L’importance de la lumière se fait éclatante et l’on accède à une dimension autre. Enfin, la vidéo d’un boxeur, dans le coma en fin de combat, nous laisse sur une note ambiguë. On pense à une déposition christique. L’humain y fait l’expérience des limites. Changement d’ambiance pour, Ivens Machado dont le travail se rapprochait de l’Arte povera (sculptures faisant appel au charbon ou au béton), ou de l’art corporel en vogue dans les années 60-70 (photos et vidéos de performances). N’oublions pas les années de dictature et de violence qu’elle a engendrées. Ces réalisations ne manquent pourtant pas d’humour, en particulier cette énorme chaussure de femme à talon avec sa langue pendante, ou cette sorte de chaise trop haute avec dossier de verre et montants de tiges en fer. Au Musée des Beaux-arts, Marina Rheingantz s’inspire de tableaux des Collections afin d’en offrir sa lecture, tout en sensibilité, sur toile abstraite, tantôt chargée de matière colorée, tantôt au contraire plus dépouillée. Le réel semble s’éparpiller sous ses yeux qui n’en retiennent que les sensations colorées. BTN • Tél. 04 66 76 35 70. carreartmusee.com

Clara Bryon

ESPACE LAWRENCE DURELL

Sommières, Gard

Jusqu’au 30 août

Clara Bryon polarise son attention sur les vibrations de la lumière. Pour en rendre compte, elle a choisi le médium le plus long, celui qui réclame le plus de patience et de savoir-faire : la peinture à l’huile, en l’occurrence sur bois. Lumière, huile : on comprend mieux le choix du titre : Matières Lumières, l’une émergeant de l’autre. On voit tout de suite qu’elle se situe aux antipodes d’un monde sursaturé d’images et de présences, qu’elle cherche au contraire à décanter ou mieux : à abstraire. Ses tableaux sont intimistes ainsi que le prouve le choix de formats moyens qui n’agressent ni ne se laissent dominer. À l’espace Durell, elle expose deux séries (avec la galerie S. Cambie), selon les caractéristiques habituelles de son travail, en règle générale géométrisé, très structuré, et en même temps s’accommodant lumineusement d’une impression de flou, d’indécision, parfois d’éblouissement. La première série s’intitule Paroi Roche et découpe la toile en deux parts antithétiques, l’une lisse et polie à l’instar d’un mur immaculé, ou d’un fond aérien, l’autre escarpée, accidentelle, fissurée comme sait l’être la pierre. Tantôt traitée selon le genre du paysage, avec la roche au premier plan et une unité abstraite de tons pâles en arrière-plan, ce qui crée une illusion de profondeur. Tantôt traitée verticalement, avec un très gros plan sur la paroi rocheuse, mettant l’accent sur les aspérités comme si l’on pénétrait au plus près la surface accidentée de la matière rocheuse, dégageant l’espace lisse et lumineux libéré sur la droite. On y perd par ailleurs nos repères. L’artiste joue non seulement sur la dualité rugueux/lisse ou compact/aérien mais aussi sur la couleur confrontée à la pâleur des gris et blancs, et bien évidemment aux jeux de valeurs : ombre/lumière. Alors qu’elle se cantonnait naguère à des espaces intérieurs, murs et encoignures, Clara Bryon s’extériorise et pratique l’ouverture, au monde s’entend. On le constate dans la seconde série, Là, qui vise à fixer des impressions visuelles à partir de seuils, de lieux de passages, plus ou moins bien identifiés, débouchant sur l’inconnu. D’une architecture donc vers le monde extérieur, avec même parfois, un point de fuite végétal. La première, métonymie de la ville et du monde, nous ancre dans la matière, tandis que la seconde, la lumière nous attire, quitte à dé-réaliser quelque peu le réel. La peinture n’est pas une question de netteté, mais d’honnêteté. Et chacun a pu faire dans sa vie l’expérience d’un moment d’éblouissement lié à une brusque confrontation avec la lumière. C’est qu’elle ne se laisse pas aussi facilement apprivoiser. Il faut de la patience pour y parvenir. Et c’est ce à quoi se soumet Clara Bryon avec sa peinture à l’huile. Il faut du temps pour reconstruire la lumière, pour que nous puissions en quelque sorte la respirer. Son prénom la prédisposait à cette vocation. BTN •sommieres.fr

Valérie

Regards sur le Pont

Pont du Gard

Quarante ans que le Pont qui séduisit Rousseau et Stendhal est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Cela valait bien un petit recensement des artistes qui l’ont choisi comme motif de dialogue avec le génie spécifique des bâtisseurs du passé. En ce temps-là, on faisait du solide, de l’équilibré et de l’élégant au-delà de la fonctionnalité usuelle. Ainsi une carte blanche a-t-elle été confiée à Raymond Depardon, l’homme grâce à qui on ne verra plus jamais les Urgences, les (Paparazzi) Reporters ou les Commissariats (Fait divers) de la même manière. Réalisateur émérite, Depardon est surtout connu pour ses documentaires photographiques, en particulier du monde rural, la terre des paysans, les communes de l’arrière-pays méditerranéen. Pour le Pont du Gard, ses quelques clichés s’accommodent des extrêmes : une plage animée baignée de chair fraîche estivale et de lumière solaire, simple toile de fond pour des touristes blasés, ou au contraire dans la solitude absolue de l’arrière-saison, avec des effets de miroir auquel nul n’a droit de regard sinon le photographe à l’affût, superbe et immémorial, dans sa pleine majesté. Ou encore en noir et blanc dans un autoportrait « en plein tournage » : l’homme et le monument, l’artiste solitaire et les milliers d’anonymes. L’expo de la salle temporaire ne se limite pourtant pas à des photographies. Un graveur du XVIe siècle n’a pas raté l’occasion de rendre hommage, dans la continuité de l’esprit renaissant, à la merveille romaine. Ainsi les générations se sont succédées. En pleine Restauration, au XIXe Christophe Jusky représente en grande pompe la visite d’une duchesse rescapée des troubles révolutionnaires et impériaux. Plus modestement, le peintre nîmois Félix-Hippolyte Lanoüe le saisit à distance, sous prétexte de discrète scène de pêche. Les modes passent et le pont du Gard demeure. Mérimée et la sauvegarde des sites sont passés par là. La modernité se rapproche grâce à la présence et au coup d’œil du conservateur du musée de Bagnols que fut Albert André, proche des Nabis. Puis Bernard Buffet et ses grands traits, définissant un style que l’on a qualifié un peu a busivement d’existentialiste, enterré un peu trop vite mais qui semble sortir du purgatoire. Plus près de nous, James Turrell, le maître de la lumière, présent avec une aquatinte et dont on se rappelle les sublimes éclairages, jusqu’à la nuit noire, des arches du Pont. L’incontournable Viallat, présent avec une toile libre en grand format. L’inclassable Gérard Lattier enfin, avec ses petites peintures narratives qui rappellent l’art des ex-voto. N’oublions pas le caricaturiste Albert Dubout, croquant une famille comme il sait les dessiner, ironiquement, en extase devant la majesté du monument, ni Eddie Pons qui réalise un dessin pour la circonstance. On voyage ainsi dans le temps et les regards. On réalise alors combien les artistes peuvent apporter à notre approche d’un site. À cet égard, ceux qui ont œuvré pour lui donner l’aspect qu’il a aujourd’hui ne sont pas oubliés, architectes et scientifiques, paysagistes et designers puisque les objets touristiques sont aussi à l’honneur. Lieu de croisement et de rencontre, le Pont du Gard a attiré des artistes fascinés par ses formes et sa situation. Il abrite à présent les témoignages laissés ceux-ci au flot perpétuel des visiteurs au fil des décennies. Ceux-ci passent, les artistes demeurent. On peut même découvrir leurs œuvres, rassemblées le temps d’un été, et de regards divers sur le fameux pont… BTN • pontdugard.fr

La dynastie des Roux. Témoins d’une épopée maritime et commerciale

ANCIEN ÉVÊCHÉ

Uzès, Gard Jusqu’au 26 octobre

Au sein de l’Ancien Évêché d’Uzès, se déroule la quatrième édition d’Uzès Exposition, en collaboration avec le commissaire d’exposition Marc Stammegna. Cette année, la dynastie des Roux, qui s’est illustrée dans la représentation de navires, est à l’honneur. La précision et la qualité de leur travail en ont fait l’une des familles peintres de marine les plus renommées à partir du XVIIIᵉ siècle. Des capitaines affluaient de l’étranger dans leur boutique d’hydrographie à Marseille, pour leurs cartes maritimes, leurs plans de ports, représentations de bateaux... En plus des aquarelles des Roux, l’accrochage est complété par des objets de la marine ainsi que des toiles de la famille Adam et des maquettes de bateaux prêtées par le musée national de la Marine de Paris.

• Tél. 04 11 71 94 15. uzes.fr

Stratos

SALLE CARREFOUR 2000

Le Grau du Roi, Gard Jusqu’au 17 août

Artiste à la renommée internationale, Stratos puise son inspiration dans ses origines grecques, un héritage précieux transmis par son grand-père. Dès son plus jeune âge, il est saisi par le besoin de créer. Les paysages méditerranéens nourrissent alors son imaginaire, avec leurs couleurs vives et leurs contrastes lumineux. Peintre et sculpteur, il développe un langage visuel singulier, nourri d’expressions émotionnelles intenses et d’influences variées, de l’expressionnisme à l’art contemporain. Ses œuvres interrogent la condition humaine, la sensibilité, les liens affectifs, avec une acuité rare. Porté par un imaginaire toujours en mouvement, Stratos regarde résolument vers l’avenir. Son engagement s’étend aussi à la défense du vivant : il projette par exemple l’image fragmentée d’un éléphant dans l’esprit d’une calligraphie japonaise, mêlant force symbolique et élégance graphique.

• Tél. 04 66 88 23 56. ville-legrauduroi.fr

Bernard Venet et Claude Viallat

DOMAINE DE PANÉRY

Pouzilhac, Gard

Jusqu’au 27 septembre

Depuis l’ouverture d’un ancien hangar dévolu à l’art contemporain, par la Galerie Ceysson et Bénétière, le Domaine de Panéry est devenu l’un des lieux incontournables des activités culturelles gardoises. Et bien au-delà puisque des œuvres y demeurent toute l’année (Pagès, Stella, Sabathé, Dolla…) dans les chambres de l’hôtel ou dans les extérieurs voués à la culture de la vigne et de l’olive. Cette année, c’est l’un des rares artistes dits conceptuels que la France ait vu naître, et qui s’est focalisé sur toutes les formes de la ligne, qui s’est vu inviter à exposer ses Gribs, ses Stacks et ses Indetermined lines. Que dire sur cet artiste qui n’ait déjà été dit. Il conçoit ses « sculptures » avant de les réaliser en se référant à des calculs d’ordre mathématique qui lui permettent d’obtenir avec précision le degré d’ouverture souhaité pour ses arcs et cercles en barres d’acier de très grands formats. Venet allie art et science. La ligne conçue se matérialise dans l’espace, que l’artiste utilise sous toutes ses configurations : adossée au mur, suspendue, en piles sur le sol. Les lignes s’enroulent sur elles-mêmes jusqu’à devenir une forme inédite, unique et qui vient ajouter du réel au réel. Venet aime à les multiplier, à les aligner en nombre mesuré et à les imbriquer. Quand il les empile, cela donne les Stack, posées au sol sur un sobre socle, de même tonalité, celle de la rouille, les multiples possibilités qui s’offrent à lui confinant à l’infini. L’impact visuel peut inspirer le désordre, comme la musique dodécaphonique, mais la démarche est rigoureuse, pré-conçue. Les Gribs, au contraire, sont inspirés de gribouillages plus libres, avant de se voir, après calcul, découpés et réalisés en volume sur mur, où leur graphisme dynamique surprend étant donné la pesanteur du matériau. Il faut ajouter les gravures et les collages en petit format qui nous seront également présentés. Bref, on peut se familiariser avec toutes les variations sur lignes de cet artiste néo-new-yorkais et dont l’unité de pensée force l’intérêt et le respect. Nous sommes confrontés à des forces qui nous dépassent. Bernard Venet, les maîtrise avec humilité, à son échelle. On pourrait dire la même chose de Claude Viallat dont les dernières productions témoignent d’une inventivité surprenante. La forme est toujours là, reconnaissable entre mille. Le cerne oscille entre la suggestion et l’affirmation. Le support oriente la dynamique des couleurs tout en servant de références à l’exploitation des divers plans, issus du procédé de dépliage. Il semble que les tentes militaires l’aient sollicité par la singularité de leur teinte originelle, par leur dimension aussi et leur physionomie générale qui se prête à explorations diverses : effets de pointu, symétrie, franges reprises ou, retouches obturant la surface, encadrement… Les plis lui permettent d’accentuer la ligne par la couleur comme pour répondre à l’obsession de son ami sculpteur. Mais Viallat aime à mêler les supports. Cela produit une sorte d’hybridité. Il le fait de manière duelle, tripartite ou en polyptyque non sans humour et avec un zeste de provocation dont il garde le secret. La disposition au mur, tantôt verticale, tantôt horizontale, dépend de la spécificité du support mais aussi de son rapport à l’espace investi et aux autres œuvres choisies, toujours avec justesse et soin. On a la chance de voir deux artistes de stature internationale réunis dans notre région. Comment ne pas en profiter ? D’autant que Viallat expose aussi pas très loin de là, galerie Eric Linard, à La Garde-Adhémar. BTN • Tél. 04 66 37 04 44. panery.fr

Philippe Katerine

ESPACE LOUIS FEUILLADE Lunel, Hérault Jusqu’au 27 septembre

Philippe Katerine a épousé très vite la chanson avant de s’adonner à une activité prolifique de sculptures et dessins. Ses réalisations frappent par leur apparente simplicité, elles sont à même de toucher un large public qui ne craint ni l’humour ni les références explicites à la sexualité. Ses bonshommes rose(s) n’ont pourtant rien de sexy, ils sont même asexués, avec une cicatrice du côté du cœur, comme celle de leur concepteur opéré durant son enfance. Ils sont courts sur patte, lourdauds, rondouillards, chauves, pas tout à fait les critères de la beauté canonique. Et pourtant mignons dans l’ensemble, pour qui a su préserver son âme enfantine. On pense à des nains de jardin, nus et monochromes. La résine peinte leur donne l’aspect de créatures Bubble gum. Les gens et notamment les enfants adoooorent (sic). Des spécialistes, un peu moins, qui n’envisagent l’activité artistique qu’à travers le prisme du sérieux et du sacerdoce existentiel. Les bonshommes pullulent à Lunel, toujours dans des positions différentes : regardant par un trou de porte dans un mur, chevauchant le chemin de fer du haut de leur arrière-train, tendant leurs bras aux mains à quatre doigts, seuls ou en bandes, parfois habillés… L’esprit facétieux de l’enfance. L’expo comporte également un grand nombre de dessins assez dépouillés, débordant d’ingéniosité et de drôlerie, traitant le sexe avec la dérision qu’il mérite et qui lui convient. Quelques peintures (prenant, sans forcer le trait, le parti mais avec humour, de la cause animale) et même un assemblage d’objets (araignée et statuette religieuse) complètent le tout. On a ainsi un aperçu de la production de ce chanteur décalé qui s’est fait une place dans la cour des grands. En ville un bonhomme rose nous salue près des Halles, à deux pas du musée Médard ou une fleur étrange, prise en photo, voit son pistil remplacé par le doigt du chanteur. Façon originale de décliner le langage des fleurs. Même si décriée, on ne pourra dénier que cette expo de Philippe Katerine à Lunel ne manque ni de courage ni d’optimisme. BTN • Tél. 04 67 87 83 00. lunel.com

Françoise Pétrovitch

MO.CO

Montpellier, Hérault jusqu’au 2 novembre

Le MO.CO. et La Panacée nous offrent deux monographies d’artistes assez différents, que réunissent cependant une certaine prolixité et le recours à la figure, même si elle est traitée de manière distincte. Voilà de quoi séduire à la fois le grand public et les initiés. Françoise Pétrovitch peut se targuer d’avoir su demeurer fidèle au médium pictural qui l’a fait connaître à une époque où il était de bon ton de le critiquer, voire de le censurer tous azimuts. Elle se retrouve ainsi en situation de pionnière, de celles que l’histoire retiendra. Le titre même Sur un os, traduit la solide fragilité de l’artiste, pris(e) entre son univers intime et les pressions du milieu dans lequel il (elle) est amené(e) à évoluer, hostile ou au contraire trop enclin à tout accepter. Pas facile de s’y orienter. C’est pourquoi Françoise Pétrovitch peuple ses tableaux de portraits d’adolescents, ces êtres en devenir et, dans le même temps, baignés d’incertitudes et d’angoisses. On en voit bon nombre dans cette expo construite en boucle, démarrant sur des séries de portraits en plein sur un fond vide et se terminant des visages vides ou effacés sur un arrière-plan peint. Entre temps, une plongée dans diverses expérimentations de l’artiste à la recherche de sa voie, sur cartes postales ou incluant de féminines broderies sur toile. C’est pour mieux nous préparer au choc de la grande salle, avec les portraits géants à l’huile qui occupent les murs de l’étage dont un impressionnant polyptyque. Les jeunes, souvent saisis dans une attitude qui interroge, s’y retrouvent sublimés, transfigurés, d’autant que l’instant est immortalisé sur la toile. Une série de dessins au lavis, alternant, portraits solitaires ou en couples, et paysages fournissant un contexte distant (plus ou moins apocalyptique), occupent tout un pan de mur. Le rez-de-chaussée nous plonge dans une installation immersive à base d’images en mouvement. Sur un écran tendu, on assiste à la naissance sur plaques de verre, d’une histoire de papillons, assez proche de l’esprit de l’enfance. L’ambiance est feutrée, brumeuse, comme en rêve. Enfin, au sous-sol, entourée de toiles Sans teint, la production sculpturale de Françoise Pétrovitch, en bronze ou céramique. On retrouve l’impression d’indécision, d’entre-deux, dans l’hybridité des créatures imaginées par l’artiste, de même qu’une certaine ambivalence au niveau du sens. Je pense à Dans mes mains (protectrices ou prédatrices ?). Ou à la petite fille en équilibre sur un fémur d’ogre. Sur un os : Une expo bien conçue, à même de bien mettre en valeur l’univers si particulier de la peintre, bien en phase avec les périodes d’incertitudes que nous traversons. BTN

Jean-Marie Appriou

LA PANACÉE

Montpellier, Hérault jusqu’au 29 septembre

À La Panacée, l’impression de légèreté laisse place à du lourd. Il s’agit de sculpture (et quelques gravures géantes) : de la fonte à l’extérieur, avec des barbecues en forme de coquillages (thème du feu), de l’aluminium ou du bronze à l’intérieur, adoucis parfois par la présence du verre. On s’en aperçoit dans les Lucioles qui hantent les couloirs, dans la tête humaine qui couronne Lighthouse watcher (sorte de colosse jouant le rôle de phare antique), ou dans les appliques multiples illustrant le thème de l’éther, la cinquième essence, titre du parcours. Les éléments sont, en effet, primordiaux dans l’univers de Jean-Marie Appriou, qui illustre successivement celui de l’eau (avec en particulier une barque sur pilotis de rames et invitant au voyage, ou encore une vague au sol, ainsi que des grottes marines abritant des mains fantastiques), en étroite collaboration avec l’action bénéfique du vent (le grand mural en aluminium patiné intitulé Event Horizon). Deux salles sont consacrées à la Terre, avec ce rideau d’épis de maïs (Crossing the Parallel world) ou encore, au sol, comme fauchés par le vent, Breath of the suns, qui annonce le thème de l’air. La grande salle est impressionnante, car rythmée par la vision particulière que l’artiste propose des douze signes du zodiaque. Au centre, trône un cosmonaute des temps futurs ou de l’imaginaire. Reste à découvrir la pertinence de cette production, qui ne lésine guère avec les références mythiques et lorgne aussi du côté de la science. Sans doute répondent-elles aux angoisses de sa consœur. L’angoisse, au présent, du futur, peut en effet, se voir contrecarrée par les certitudes sur lesquelles s’appuyer et qui émanent du passé, nos mythes et cosmogonies. Et parmi les émanations de celui-ci, le traitement du métal, l’histoire d’une technique et d’un art, sur lesquels s’appuie, sans complexes, Jean-Marie Appriou. BTN

plein la tête, rythmes endiablés. Ça monte et ça descend sans interruption jusqu'à ce que ça s'arrête

L’unvit à Sète, est la star incontestée de la figuration dite libre dans les années 80, et expose en la Capitainerie de La Grande Motte (Espace Michèle Goalard), la ville aux pyramides qui ont tant inquiété jadis L’Homme de sable (Jean Joubert). L’autre est le photographe des stars, je parle des arts plastiques, qu’ils se soient nommés Keith Haring ou Louise Bourgeois, César ou Lichtenstein, ou encore les ténors du street art. Et parmi celles-ci, Robert Combas, notre illustre sétois, depuis des lustres à présent. Il expose ses clichés en l’Hôtel La plage.

Robert Combas

ESPACE MICHÈLE GOALARD

La Grande Motte, Hérault

On a beau connaître et suivre la production de Combas depuis des années, on est toujours époustouflés : par son inventivité figurale d’abord, qu’elle concerne son rapport avec la mer (on pense à ses quatre têtes de baigneurs coiffés d’un bateau), sa relecture des mythes (son Janus, Adam et Eve) ou de l’Histoire de l’art (Douanier Roussi, entendre Rousseau), sa façon naturelle de traiter des sujets familiers (Geneviève d’eau, la même sous les pins du jardin…). Par cette boulimie de peindre ensuite, qui lui fait saturer les surfaces de traits noirs ou colorés autour des protagonistes, de sorte que le fond soit de moins en moins présent, et que le vide tende à se raréfier. De ce point de vue, la peinture de Combas est à l’image de notre vie moderne, où nous baignons dans mille sollicitations en même temps. L’image finit par nous apparaître brouillée, se confondant avec son environnement pictural ou graphique comme si elle n’était plus qu’un prétexte à peindre. Enfin, on ne peut pas dissocier Combas de sa science des couleurs qu’il aime à juxtaposer, en zones bien distinctes, que l’épais cerne noir auquel il recourt, aide à délimiter. Il ne s’agit pas de susciter des effets de matière. Plutôt de conjuguer des couleurs :

Jusqu'au 17 août

il fut un fervent lecteur de BD en son jeune temps. Pour cette exposition, outre des affiches créées autour des fameuses pyramides de Jean Balladur, Combas a essaimé l’espace de sculptures, une partie moins connue de sa production. On retrouve ses thèmes de prédilection, l’eau, la femme et le mythe (La déesse Isis-Vénus, en résine peinte en blanc et noir), des scènes de la vie intime, un totem de type hybride et animalier (acrylique sur bois), son nom sur quatre pattes. Dernière chose : le dessin, chez Combas, est sciemment enfantin, sans doute un peu brut. N’est-ce pas dû au fait qu’il conserve en lui cette imagination fertile de l’enfance que les adultes s’efforcent de refouler ? La capacité de s’émerveiller de toutes choses : une baignade, une beauté, le sexe… Sète à La Grande Motte c’est toute la culture populaire parmi les gens aisés. C’est la pêche clandestine parmi les yachts, des fesses à l’air dans un milieu quelque peu guindé. C’est le miracle de certains artistes que de faire accepter le mariage de la carpe et du la-peint. La tolérance n’est pas une affaire de classe. C’est une question d’humanité. BTN • Tél. 04 67 29 03 03. lagrandemotte.fr

Philipp Hugues Bonan

HÔTEL LA PLAGE

La Grande Motte, Hérault

Jusqu’au 21 septembre

Philipp Hugues Bonan entretient une relation amicale et suivie avec son aîné, qu’il admirait déjà avant de faire sa connaissance, il y a plus de 30 ans. Il l’a donc pris en photo à maintes reprises, révélant ainsi des secrets d’atelier, le monde intime du peintre, en son antre de création. On pourra les voir, à l’Hôtel La plage, mais pas seulement… Bonan, à l’instar de son maître André Villers, ne limite pas sa créativité à la seule photographie. Il s’est essayé à la peinture, au collage, au bri-colage inventif. Et entre autres en récupérant des reproductions de parties isolées de tableaux de son ami peintre qu’il insère dans un autre contexte : noir et blanc, new-yorkais, traquant les graffitis. Ainsi deux lieux, deux modes d’expression, les couleurs et valeurs cohabitent-elles. Bonan y ajoute des signes de son cru, notamment des croix, des spirales, des cœurs. Il se fait trait d’union entre deux modes de vie : le petit port de pêche et la mégapole toujours en éveil, le temps d’élaboration de la toile du peintre et celui qui aboutit au déclic, la prise de vue avec son cadrage et ses angles de vision. C’est une autre manière d’aborder l’œuvre du peintre, sans pour autant l’imiter (il s’agit de découpages), avec modestie et sobriété (les dimensions sont celles d’un format A4), de façon plus inventive encore que l’image photographique, laquelle dépend beaucoup des circonstances, de la chance et du hasard. Autant que créative, peut-être un peu ré-créative. Bonan est photographe certes, mais également plasticien. Cette expo grand-mottoise est là pour le démontrer. BTN • Tél. 04 67 299 300 hotellaplage-grandemotte.com

© Robert Combas, 2025
Tempête
©Philipp H Bonan
Robert Combas

J.R. Adventice

Montpellier, Hérault

Terra Mar

AQUARIUM PLANET OCEAN

Montpellier

Hérault Jusqu’au 30 septembre

L’exposition Terra Mar se déroule actuellement à l’aquarium Planet Ocean. Cet accrochage, à la fois scientifique et artistique, a pour but d’instruire et de sensibiliser le public sur les socioécosystèmes marins. Conçue par le Laboratoire Mixte International TAPIOCA, l’expo Terra Mar entraine le visiteur dans une exploration de l’Atlantique tropical, en partant des mangroves pour embarquer dans les fonds marins. Par le biais de photos, vidéos et maquettes 3D, elle montre les interactions entre les différents membres de cet écosystème, les liens qu’il entretient avec le reste de notre planète, ainsi que les moyens de le préserver des dangers auxquels on l’expose.

• Tél. 04 67 13 05 50. terramar.online

Jusqu’au 7 décembre

Sept ans, autant dire une éternité, que l’église la plus haut perchée de la ville nous laissait une impression de regret, comme si l’on n’était plus sûr de la voir rouvrir un jour restaurée. Homme de peu de foi… C’est fait et il fallait fêter l’événement par un choix spectaculaire et cohérent. Il s’est porté sur un artiste engagé dans la responsabilité primordiale de l’art comme facteur de cohésion sociale. J.R. n’est jamais aussi à son aise que quand il faut s’attaquer à un projet monumental. Il recourt à la photo qu’il inclut dans le décor urbain de manière naturelle, trouvant à chaque fois le bon dispositif adapté au lieu ainsi que l’on peut le voir dans son film avec Agnès Varda. C’est le cas au Carré Sainte-Anne où, malgré la persistance de la couleur qui émane des vitraux, il impose le noir et blanc, sans doute plus rude, et s’offre aux regards tout de go, grâce aux percements de murs qui en occultaient l’entrée. Avec une œuvre participative, un arbre épais, branchu et feuillu, dont les feuilles sont remplacées par des mains de papier, recto verso, sous lesquelles déambulent les visiteurs. L’armature est de métal et l’intérieur de polystyrène peint, de manière à donner l’illusion de la stabilité d’un chêne. On est donc dans le trompe-l’œil. Au sol, des ombres en prolongent les racines et contours grâce à des photos-impressions. L’arbre après tout fût le premier abri et sans doute le premier lieu de rassemblement pour certaines communautés dont les premiers chrétiens. Toutefois l’idée de J.R . est de rassembler les mains d’individus multiples, de toutes origines et de prouver qu’elles peuvent cohabiter et former un tout harmonieux, à l’image de graines des bords du Lez ayant intégré le paysage, suite à des voyages des temps jadis en pays lointains. Adventice, titre de l’expo, vient du latin et signifie « qui vient de l’extérieur », nous rappelle Numa Hambursin. Le message politique est clair. Des photocopieurs sont par ailleurs mis à disposition du public afin de confectionner des bouquets qui finiront par métamorphoser le point de vue que nous avons sur l’arbre, de l’entrée principale de l’église enfin réouverte. Le long des murs, se glissent des œuvres sur bois, des sortes de portraits d’arbres photo-imprimés et adoptant le même principe de mains humaines en guise de bouquets de feuilles. Toujours en noir et blanc. Nul doute que le Carré Sainte-Anne retrouvera vite le public qu’il mérite et qui est assez friand aujourd’hui de tout ce qui émane des cultures urbaines et, dans le domaine des arts plastiques, du street art. BTN • montpellier.fr

Matière(s) à histoire(s)

ESPACE MOLIÈRE

Agde, Hérault

Jusqu’au 30 août

Tiffany Vailier façonne des paysages intimes où se croisent gravure, collage, dessin ou bioplastique, traquant les liens invisibles entre l’humain et son environnement. Par strates de matières, jeux d’ombres et transparences, elle compose des œuvres hybrides, entre observation naturaliste et rêverie poétique. Cette exposition personnelle retrace son parcours artistique, des premières œuvres sur bois aux compositions aériennes inspirées du cirque, jusqu’aux recherches récentes explorant notre lien au vivant.

• Tél. 04 67 32 35 76. ville-agde.fr

©

CRAC

Sète, Hérault

Jusqu’au 31 août

Ce que l’on aime, au Crac, c’est la façon dont les artistes s’approprient l’espace de l’ancien lieu de conservation. La Portugaise Leonor Antunes invite ainsi à un parcours singulier au sein d’un espace aveugle totalement remodelé. L’artiste a en effet couvert le sol d’un revêtement de lino et de liège complété de cercles de laiton réfléchissant et traversé d’un motif oblique et binaire, emprunté à la designer anglaise Marian Pepier. L’une des salles, la plus intimiste, axée sur ce traitement original du sol, prouve que cette intervention se veut sculpturale, décorative et surtout architecturale. L’idée est de réhabiliter des matériaux méprisés, un peu comme le furent ces artistes femmes que Leonor convie à son intervention en ces lieux : Sophie Taeuber, dont elle reprend les motifs sur des lés en perles de verre, l’architecte Sadie Speight, qui lui inspire une étrange suspension en cuir, mousse et fil de nylon, Mira Schendel à qui elle emprunte des cordes de coton nouées et entortillées de manière complexe. Car l’espace du Crac est occupé de telle sorte que l’on embrasse tel ensemble d’un coup d’œil, selon les principes de la Brésilienne Lina Bo Bardi, avant de s’abandonner à l’approche d’un détail et à un parcours particulier, dont nous sommes les acteurs et actrices. La première salle, de loin la plus immense, résume le propos : une sorte de plate-forme en bois à claire-voie, suspendue assez haut, sert à la fois de support et de métrique à un débondement de tissu chatoyants et à une colonne de carreaux métalliques noir et blanc. Ces « Voilettes » se réfèrent aux panneaux conçus par la designer Charlotte Perriand dans les années 60. Les matériaux sont souples : on y repère la soie, du textile et beaucoup de cuir, que l’on n’a pas souvent l’occasion de rencontrer. Dans une autre salle, des formes objectales en rotin, gigantesques car adaptées au lieu, déclinées de l’œuvre de la milanaise Franca Helg, viennent compléter le propos qui est d’échapper à la tyrannie masculine de l’angle droit et à la dureté des matériaux. Leonor Antunes leur substitue des suspensions souples, aérées, libres ou livrées à leur pesanteur spécifique. Relevant de techniques dévaluées ou de l’artisanat, rejeté par l’Histoire. Dans chaque salle, matériaux en suspension émergeant du lointain plafond et tressages ou nouages, alternent, de façon à nous immerger dans l’univers féminin de l’artiste, avec les variations au sol comme base (et basse) continue. Dans la dernière, deux rideaux de cuir noirs jouent sur la transparence et l’opacité plus ou moins complexe selon le point de vue adopté. L’artiste emprunte son titre à un dessin incluant son prénom de sa compatriote Ana Hatherly : (Les inégalités constantes des jours de Leonor). Cette expo émane d’un partenariat avec la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, dont Sadie Speight fut co-conceptrice, mal reconnue de ses services. Solidarité n’est pas un mot creux pour l’artiste qui tisse ainsi un réseau de références, un peu comme une nouvelle famille ou patrie. BTN • Tél. 04 67 74 94 37. crac.laregion.fr

Claude Bertrand. Parcours (1964-2025)

ESPACE D’ART CONTEMPORAIN

Bédarieux, Hérault Du 5 septembre au 1er octobre

L’Espace d’art contemporain de Bédarieux consacre une rétrospective à Claude Bertrand, avec près de soixante œuvres couvrant l’ensemble de sa carrière.

« L’œuvre de Claude Bertrand est avant tout une histoire d’émotions », souligne le critique Rodolphe Cosini. Nourries de ses nombreux voyages et de son lien intime à la nature, ses toiles aux couleurs vives composent un langage pictural singulier, à la fois spontané et profondément habité. Une traversée sensible de plus de soixante ans de création.

• Tél. 04 67 95 48 27. bedarieux.fr

DARIEUX

É

Claude BERTRAND

« Parcours (1964-2025) »

Exposition du 5 septembre au 1er octobre 2025

ESPACE D’ART CONTEMPORAIN

Leonor Antunes

Chemins d’encre et de graphite Jusqu’au 9 septembre

Dialogues de Capeo

LES OSTALS

Béziers, Hérault

Du 13 au 26 août

Les Ostals accueillent deux expositions en cette fin d’été. Chemins d’encre et de graphite crée un dialogue entre les eaux-fortes de Géraldine Garçon et les dessins au graphite de Laurence Morizet.

Bien qu’issues d’artistes et de techniques différentes avec une signification propre à chaque œuvre, elles apportent toutes-deux un regard sur le trait, le geste et la matière. Du 12 au 26 août, Dialogues de Capeo remplacera l’accrochage précédent le temps de la féria. Cette exposition mettra en avant l’univers taurin à travers les créations de Sebastián Castella et Jonathan Veyrunes. Les deux artistes, amis dans la vie, transposent leurs univers nourris d’influences, de sensibilité, de tradition et de contemporanéité, formant un dialogue à la fois humble et audacieux, profond et léger, authentique et singulier.

• Tél. 06 47 29 96 06. lesostals.com

Paolo Venini and his furnace

HALLE DU VERRE

Claret, Hérault

Jusqu’au 2 novembre

La Halle du Verre accueille actuellement les créations du grand maître du design vénitien du XXᵉ siècle, Paolo Venini. Fondateur de la prestigieuse verrerie Venini, ses œuvres ont été exposées dans plusieurs évènements artistiques en Europe et aux États-Unis. Verres, vases, vaisselle, sabliers... autant de pièces emblématiques de sa carrière seront présentées. Depuis ses débuts dans les années 30, P. Venini a su s’imposer par la qualité de son artisanat, des matériaux utilisés et par l’implémentation de formes contemporaines dans ses créations en collaborant avec de grands artistes. L’accrochage présentera majoritairement ses travaux des années 50 avec quelques œuvres des années 30. Des démonstrations de filage de verre et des visites guidées sont également proposées autour de l’exposition.

• Tél. 04 67 59 06 39. grandpicsaintloup.fr

Sophie Calle

MRAC

Sérignan, Hérault Jusqu’au 21 septembre

L’ambassadrice la plus célèbre de l’art français dans le monde, en tout cas parmi les vivantes, Sophie Calle, méritait bien une exposition muséale dans notre région. L’espace à l’étage est remodelé de sorte que Sophie Calle puisse présenter des séries quelque peu ambitieuses et fournies. Douleur exquise choisit l’axe chronologique pour mettre en scène les clichés renvoyant aux 92 jours de désœuvrement précédant une rupture amoureuse, brutale et inopinée, de celle qui marque à vie. D’un côté, l’avant, les photos et textes, innocents et impatients, d’un voyage au Japon. De l’autre, la terrible douleur de l’après. On retrouve la spécificité de l’art de Sophie Calle qui associe, une image, en l’occurrence celle d’un téléphone dans un hôtel indien, à du texte écrit, à des confidences, à son besoin d’expression. Sophie Calle a combiné son expérience particulière à la souffrance des autres, en bandes verticales régulières. La douleur se fait fédératrice et la vie œuvre d’art, la réalité autofiction, généralisée, avant la lettre. Dès l’entrée, on repère la clé, concrète, de l’intitulé général Êtes-vous triste ? (La visite médicale) et le rappel, par titres de Série Noire interposée, des séries résumant la carrière de l’artiste. Celle-ci ne limite pas sa production à la photo assortie du texte. Une petite salle est transformée en chapelle ardente où l’on assiste à l’agonie de la mère, conjuguée à des images de Pôle Nord dont celle-ci rêvait. L’artiste n’a point hésité à faire ensuite le voyage afin d’enterrer, dans la glace arctique, les objets précieux de la défunte, selon ses volontés. Les séries consacrées à Berck et Lourdes, guidés par une cartomancienne, révèlent une artiste qui laisse une grande place à l’improvisation, en tout cas dans ses recherches. Enfin on est impressionnés par les images mouvantes, et pourtant quasifixes, d’aveugles d’Istanbul évoquant la dernière perçue avant leur brusque cécité. Au rez-de-chaussée, nous attendent, les portraits maritimes de personnes portant leur premier regard sur la mer, dans une immense installation vidéo. On retrouve l’émerveillement qui sied effectivement à une merveille, que nous finissons par oublier de trop la voir.

Le Mrac conserve par ailleurs une riche collection en permanence renouvelée, où l’on retrouve, entre une cabane lumineuse de Buren et une cabine dévolue à Nathalie du Pasquier, des artistes de toutes nationalités (Allons, d’Armleder à Veilhan en passant par Beloufa, Dolla, Kusnir, Mosta-Heirt, Traquandi ou notre alésienne Mimosa Echard…). BTN

• Tél. 04 67 17 88 95. mrac.laregion.fr

Impressions

Jusqu’au 21 septembre

Construire Du 8 octobre au 31 décembre

MAISON DES CONSULS

Les Matelles, Hérault

Cet été, la Maison des Consuls de Claret accueillera deux expositions temporaires mettant en valeur l’expression artistique. La première, Impressions, visible jusqu’au 21 septembre, présente les œuvres du peintre Benjamin Carbonne et du sculpteur et peintre Stéphane Carbonne. Leurs créations invitent les spectateurs à l’introspection et à réfléchir à leur perception ainsi que leur rapport à la matière, au corps et à notre environnement.

La seconde, Construire invite les plasticiens Sylvain Corentin et Charles Malherbe pour l’automne. Dans cet accrochage, l’accent est mis sur le volume avec des sculptures architecturales impressionnantes et fantasques. Structures, symboles de refuges intérieurs et spirituels pour Sylvain ou, dans un autre registre avec Charles, représentant la destruction et l’effondrement d’une société évoluant dans un environnement résultant de la pollution humaine.

• Tél. 04 99 63 25 46. grandpicsaintloup.fr

LA MOUCHE, DOMAINE DE PRADINES LE BAS

Béziers, Hérault

Jusqu’au 4 octobre

La peinture de Fabien Boitard se distingue du lot par ses audaces, son ambivalence et sa nouveauté. Car elle n’applique pas les anciennes ficelles et recettes, mais réfléchit sur elle-même et sur la légitimité de ses codes. Là où l’on attend un portrait bien sage, elle brouille les repères et donne à voir la différence (Une grimace). Or on sait combien cette dernière inquiète ! En ce sens, elle ne se dissocie pas du contexte politique. Elle joue à fond la carte de sa matérialité soit dans les transparences (Le chien qui cherche sa balle se détache à peine du décor naturel environnant), soit dans ses balayages à grands traits de surface (C’est la cas du Dragon par exemple), soit dans le recours à ses taches compactes qui affleurent devant le nez des visiteurs, les incitant à se rapprocher pour aller y voir de plus près. Dans le lieu d’art contemporain de La Mouche, la série la plus récente, Derrière les fleurs la montagne, revisite la tradition du paysage et en inverse les fondamentaux. Le premier plan, floral, est flou, tandis que le point de fuite est supplanté par une tache de modeste dimension où se repère une idée de montagne (en relief !) qui vient rappeler au visiteur l’illusionnisme de tout tableau. Le point de fuite se fait concret, s’impose aux yeux des spectateurs et renouvelle sa conception de la perspective. La montagne, quelque peu stylisée, traitée géométriquement est très présente dans la peinture de Boitard qui l’assortit d’arbres traités de manière expressionniste, preuve de son recul par rapport au réel photographique, et ainsi de l’originalité de sa conception picturale. L’être humain est absent de ces paysages, comme si sa présence était négligeable au regard des dimensions démesurées de la nature. Façon de rabattre nos prétentions. Boitard fait subir bien des transformations (recours au flou, aux pixels, à la « forêt de peinture ») au paysage, mais les couleurs ne sont pas en reste. Des jaune et orange viennent enflammer une Vallée Si les nouvelles peintures sont à l’étage, certaines de formats intimistes, s’inscrivent dans une continuité. Outre le portrait de « puissant », auquel Boitard taille une cravate, façon originale d’en mettre en exergue la Vanité humaine… l’artiste y présente ses Châteaux son Jardin et les chemins touffus et tortueux qui y mènent. Certes, le Château est un signe ostentatoire de richesse, mais il est aussi mémoire patrimoniale de ce que l’art est capable de produire de plus inventif. Il est le lieu interdit au commun des mortels (une grille nous le défend !) ce qui n’empêche pas d’en rêver et d’en faire un repère utopique (comme l’est par ailleurs la montagne) : un Horizon, la vie de château à laquelle trop peu accèdent. Dans Ruissellement, la montagne alimente en eau, tant les lotissements que le fameux château. Les puissants profitent du bien commun. Le rêve coûte cher. Toutefois, audelà de la signification politique, c’est le traitement qui retient l’attention : la stylisation extrême des maisons, le caractère photographique et flou du château, la figure flottant sur la toile, un certain tachisme, les grands traits gestuels… Enfin, le rez-de-chaussée de La Mouche renvoie à des œuvres plus anciennes, expérimentales telle cette toile qui a pris la forme d’une habitation, cet autre « séparable » aux oiseaux, ce triangle ouvertement érotique. Boitard y rappelle qu’une peinture se nourrit des autres (Leda et le Cygne), y traduit avec humour sa pensée sur sa pratique (un œuf au plat sur le plan du peint, associé à un canard), y entretient l’ambiguïté entre le maintien de la figure (un canard en plein vol sur une très grande toile) et l’abstraction (trois petits points rouges comme de suspension qui invitent à imaginer la suite). Il faut pour finir évoquer l’ambivalence de sentiments qui lie Boitard à la peinture. Qui aime bien châtie bien. Il la vénère, lui sacrifie sa vie et en même temps la maltraite, la tourne en dérision. C’est que l’on n’obtient rien en peinture, si on la nourrit seulement de bons sentiments. Il faut lui injecter de cette cruauté dont parlait Artaud. C’est à ce prix que l’on accède à un tant soit peu de « vérité ». BTN

• Tél. 04 67 30 63 52. lamouche-art.com

Sètissime

Nature Peinture Architecture

CHAPELLE DU QUARTIER HAUT

Sète, Hérault

Jusqu’au 24 août

Du 6 au 28 septembre

À Sète, on est Sètissime ! Le Sétois d’adoption Gaël Serre rend hommage à son port d’attache en la Chapelle du Quartier Haut, qu’il a remodelée pour l’occasion. D’abord, en perçant les murs obscurs du lieu de lumineux vitraux imaginaires et d’une rosace en trompe-l’œil d’où l’éclairage irradie comme par magie. Ensuite, en dressant, dans la nef, une table prête pour un banquet où se mêlent raku en céramique, assortis de couverts ouvragés, et de binaires hippocampes géants en bronze aux formes baroques et flamboyantes. Au-dessus, rayonne un mobile solaire en aluminium coloré. C’est assez dire si la chapelle nous offre une nouvelle physionomie, d’autant que nous y attend une vierge qui nous tourne le dos mais dont on peut voir les traits en montant dans le chœur. La vierge qui domine la ville, au faîte de l’église St Louis toute proche. Le chœur divulgue une vague de raku entrecoupées de diverses vierges, empruntées à la dévotion universelle du culte maternel. La nef latérale est occupée par 24 petites peintures, prises sur le vif, à partir d’un point fixe du canal sétois durant 24 heures successives. De l’autre côté, de grands tableaux nous familiarisent avec l’univers pictural de l’artiste, ses intérieurs de prédilection, lequel ne renie pas sa dette envers ses illustres ainés : Matisse, Dufy, Léger, car aucun artiste ne peut se démarquer de l’histoire de l’art. Un peu plus loin, des œuvres plus sombres nous font assister à une orgie sous-marine. Car la production de Gaël Serre est empreinte d’humour et de joie de vivre communicative. A l’accueil, nous attend une sorte de cabinet d’amateurs où l’artiste a extrait, de sa féconde production, quelques natures mortes au petit déjeuner et des scènes de la vie plaisancière sous le soleil et sur le sable méditerranéens. C’est pour nous mettre en appétit avant le festin visuel qui nous attend à l’intérieur où l’on notera la présence d’un vrai vitrail, mais posé au sol. Terminons en précisant que ce travail a sollicité la collaboration de nombreux artisans dont un bronzier, un céramiste et un maître verrier afin que cette expo puisse prendre forme, matière, lumière, transparence et surtout couleurs, dont l’artiste n’est point avare. Réunissant Rébecca Konforti, Romain Ruiz-Pacouret et Emmanuel Simon, l’exposition Nature, peinture, architecture prendra la suite en septembre, et proposera un dialogue in situ entre peinture, dessin et architecture, dans une approche collaborative profondément ancrée dans le lieu. À partir de matériaux naturels récoltés lors de marches dans les environs, les artistes interrogent notre rapport à la nature, à l’espace et à la création collective. BTN

• Tél. 04 99 02 87 62. sete.fr

Armelle Bastide d’Izard

ATELIER DE SAINT-GUILHEM-LE-DÉSERT

Hérault

Le temps des vacances souffle son vent chaud sur la galerie d’Armelle Bastide d’Izard. Telle une danse, Les Oliviers se mélangent Aux moulins d’Amsterdam, le bleu de la mer côtoie le ciel de Bonifacio C’est une féerie de formes et de couleurs qui attend le visiteur à la galerie de SaintGuilhem-le-Désert ! Entre temps, les collections d’Armelle Bastide d’Izard sont exposées dans de nombreuses galeries parisiennes, françaises et également à l’étranger à Paris, SaintGermain-en-Laye, Levallois-Perret, Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg, Amsterdam et Bruxelles. Armelle Bastide d’Izard vous accueille dans sa galerie 24 Cor Nostra Dona à Saint-Guilhem-le-Désert sur rendez-vous uniquement en août et sans rendez-vous en septembre, les samedis et les dimanches de 11h à 17h.

• Tél. 06 18 10 43 13. bastide-izard.fr

Jean-Pierre Formica

LE RÉSERVOIR

Sète, Hérault Jusqu’au 27 septembre

Présenté à la nécropole des Alyscamps à Arles durant tout l’été, Jean-Pierre Formica est également à l’honneur au Réservoir à Sète. Faïences, fusains, dessins : la galerie sétoise célèbre la richesse d’un artiste pluridisciplinaire, à la croisée de la gravure, de la sculpture et de la peinture. Formica compose une archéologie du présent, fouillant la mémoire d’un monde en perpétuelle métamorphose. À ne pas manquer : ses dernières séries de « papiers révélés », où l’incision libère la couleur comme une palette enfouie, révélée couche après couche. Ces œuvres monumentales, vibrantes, mêlent la rigueur du graveur, le geste du sculpteur et l’audace du peintre. Une plongée dans un univers où chaque matière devient trace, empreinte, mémoire.

• Tél. 04 67 19 39 04. lereservoir-art.com

Escapade méditerranéenne

OFFICE NOTARIAL DE BAILLARGUES

Hérault Jusqu’au 5 septembre À l’office notarial de Baillargues, l’exposition Escapade méditerranéenne réunit deux générations d’artistes : Georges et Tristan Hosotte. Le père et le fils y croisent leurs regards sur les paysages du sud, entre figuration lumineuse et abstraction vibrante. Tristan Hosotte y présente une vingtaine de toiles récentes issues de sa série « subaquatique ». Inspiré par ses plongées en Méditerranée, l’artiste propose une immersion dans des paysages marins où dominent les déclinaisons de bleu et les jeux de lumière : « Ce sont des souvenirs de plongée que j’ai emmagasinés et que je retranscris sur la toile, une fois à l’atelier. » S’il reste à la lisière de l’abstraction, il revendique un ancrage dans la nature et le sensible : « Je suis un coloriste. Ce que j’aime, c’est partager les émotions que j’ai pu avoir en peignant. ». L’artiste décline son travail sur une grande variété de formats : petits tableaux, triptyques, formats classiques et tondos, ces toiles rondes qui évoquent des hublots ouverts sur les profondeurs. Exposé, à ses côtés, Georges Hosotte explore les vignes, les amandiers en fleurs, l’arrière-pays héraultais. Une figuration solaire, très colorée, « proche des fauves » selon son fils, qui loue chez lui une peinture en mouvement, « très solaire, avec une superposition de couches ». Visible jusqu’au 5 septembre sur les deux niveaux de l’étude notariale, l’exposition offre une promenade entre terre et mer, matière et lumière.

• hosotte.com

Louis Philippe Vivien

CASANOVA IMMOBILIER

Montpellier, Hérault Jusqu’au 30 septembre

Dessins, collages, techniques mixtes : Louis Philippe Vivien compose des images aussi ludiques que déroutantes, où le sens se cache souvent derrière les apparences. Jeux de mots, énigmes visuelles, double lecture... ses œuvres invitent à déchiffrer. Dans Repris de justesse, il explore avec ironie et sensibilité les failles du corps et de l’esprit. Son écriture, systématiquement inversée « en miroir », est devenue sa signature. Un effet graphique marquant, né d’une nécessité : après un AVC, l’ancien droitier a dû réapprendre à dessiner avec la main gauche. Cette contrainte s’est muée en force créative. Entre souvenirs d’enfance, blessures intimes et autodérision mordante, l’exposition déploie un univers singulier, à la fois intime, troublant et inventif. c vivien_louis_philippe

Saison Gustave Fayet

En région

De l’Occitanie à l’Île-de-France, la Saison du centenaire Fayet célèbre les cent ans la disparition du vigneron, homme d’affaires, artiste et collectionneur biterrois Gustave Fayet (1865-1925), figure centrale de l’histoire de l’art moderne. Car ce dernier fût le mécène et collectionneur d’artistes aussi extraordinaires que Paul Gauguin, Picasso, Matisse, Van Gogh, Cézanne, Degas, Renoir… Portée par une riche programmation culturelle (expositions, concerts, colloques…), la Saison du centenaire Fayet explorera les multiples facettes de cette personnalité bitterroise, notamment en Occitanie. À Villeneuve-lez-Avignon, l’Abbaye Saint-André s’intéresse à l’œuvre provençale de l’artiste. À Béziers, sa ville de naissance, la médiathèque André Malraux raconte L’esprit d’entreprise qui l’a animé tandis que le musée Fayet s’attarde sur son lien avec Japon. Dans l’Aude, l’Abbaye de Fontfroide explore ses Symphonies décoratives à Fontfroide et expose dans une seconde proposition L’Abbaye de Fontfroide dans l’œil de Gustave Fayet. À signaler également, l’accrochage du musée Arlaten à Arles : « Mais quel pays ! » Gustave Fayet dessine la Provence de Mirèio • gustavefayet.fr

© Gustave Fayet, Les tours de Villeneuve, 1917, aquarelle sur papier, 15 x 24 cm, inv. MAGFF.2017.0409, © MAGFF

Bonjour ! Valérie du Chéné

DOMAINE

DE ROUEÏRE

Quarante, Hérault Jusqu’au 9 juin 2026

Après 16 mois de rénovation, le Domaine de Roueïre, a rouvert ses portes en juin dernier. itué à Quarante, l’ancien domaine viticole accueillera, en plus du service éducatif de la Communauté de communes Sud-Hérault, le Centre d’Arts et du Patrimoine. À travers des expositions, une bibliothèque et des évènements, son objectif est de faire rayonner toute la richesse patrimoniale et artistique du Sud-Hérault. Toujours dans cette idée de valorisation du territoire, ce lieu se veut aussi comme un point d’information, l’accueil étant partagé par un membre du centre d’art et un membre de l’office de tourisme. Les visiteurs seront, lors de leur visite, dirigés vers la Voie verte, en plus d’autres sites patrimoniaux. En effet, le parcours d’œuvres Camin’arts propose, à l’extérieur de l’enceinte du domaine, une multitude d’installations signées par 8 artistes différents, le long d’un parcours de 11 km. Côté exposition, c’est l’artiste contemporaine Valérie du Chéné qui a été choisie pour inaugurer le nouveau centre artistique de Roueïre, en collaboration avec la commissaire d’exposition Valérie Mazouin. L’artiste peintre, née en 1974, a organisé l’espace de la salle d’exposition de manière à mettre en valeur l’installation créée in situ et placée au centre de la pièce, sur le sol, représentant un paysage et réalisée à la gouache. La monographie est organisée par thèmes, chaque ensemble d’œuvres étant regroupé derrière des paravents pour créer une visite intimiste. Plus de 200 œuvres réalisées par Valérie du Chéné, ainsi que d’autres artistes comme Henri Martin ou Claude Viallat, sont réunies au sein de la pièce principale, et une vidéo est projetée dans une seconde salle, aux côtés de la série de gouaches, Les plongeurs de Corte • Tél. 04 67 25 00 25. domainederoueire.fr

Sur le motif, s’accorder

ORANGERIE DE LA DOURNIE

Saint-Chinian, Hérault Jusqu’au 21 septembre

Dans l’orangerie de la Dournie, la série d’expositions Sur le motif continue avec Sur le motif, s’accorder jusqu’au 21 septembre. C’est la nature qui y est mise au centre avec des œuvres d’artistes différents qui l’ont longtemps côtoyée et qui la représentent. Jean-Baptiste Née, peint des paysages réalisés in situ lors de séjours d’immersion, notamment en montagne. Félix Stundika, adepte du dessin d’observation, donne à voir plusieurs représentations d’un marronier au fusain, émanant de sa communion avec la nature. De son côté, Mathieu Wührmann, ravaille sur le motif, parmi les arbres, les rochers et les plaines de la forêt de Fontainebleau, notamment. Enfin, on découvrira les peintures imprégnées par la nature de Vincent Bebert, dont les rencontres récentes avec les peintres Pierre Tal Coat et Alexandre Hollan ont été décisives dans l’orientation de ses recherches.

• Tél. 04 67 38 19 43. haut-languedoc-vignobles.com

Exposition internationale d’art contemporain

MAISON GRAMONT

Fanjeaux, Aude

Jusqu’au 13 septembre

L’association Arts et Culture de Fanjeaux présente pour la 10e édition de son exposition internationale d’art contemporain, les œuvres de 38 artistes internationaux, dans la Maison Gramont, à Fanjeaux. Peintures, sculptures, céramiques et photographies sont mises en valeur par une scénographie moderne dans dix-sept salles restaurées par les bénévoles de l’association. La disposition de ces espaces d’exposition (470 m2) permet de plonger dans l’univers particulier de chaque artiste et offre une déambulation narrative surprenante dans cette grande demeure historique du XVème au XIXe siècle. À cette occasion, la Maison Gramont se transforme en musée d’art contemporain ! • artsetculturefanjeaux.fr

© Ill é s Sarkantyu, ADAGP Paris

Conversation avec

YVES PENET

Adjoint au Maire délégué à la culture, au patrimoine et aux musées de la Ville de Narbonne

"Nous souhaitons que les visiteurs aillent à la rencontre des artistes"

L’exposition Destins croisés, présentée cet été à Narbonne, rassemble 100 œuvres de Picasso, Dalí, Miró et Dora Maar. Conçue pour être accessible au plus grand nombre, elle s’inscrit dans la programmation culturelle de la ville. Yves Penet, adjoint au maire en charge de la culture, en présente les grandes lignes et revient sur la place donnée à la culture à Narbonne.

Comment est née cette exposition, imaginée pour Narbonne ?

Au départ, on devait consacrer l’été à Botero. Mais son décès en septembre 2023 a changé la donne. Il est entré au Panthéon des illustres, et l’exposer est devenu très compliqué. On a donc décidé de proposer autre chose, mais toujours avec des artistes majeurs, iconoclastes, accessibles, et à très haut niveau. On voulait une exposition exceptionnelle, qu’on n’avait jamais vue ici, et qui reste populaire - au bon sens du terme : accessible à tous, sans être simpliste. Depuis 2014, c’est notre ligne : rendre la culture visible et vivante pour tout le monde, y compris les publics empêchés. On adapte les parcours, on pense aux non-voyants, aux enfants, aux familles… Il faut que chacun puisse s’émerveiller, apprendre, sortir grandi - mais aussi se régaler.

Pourquoi avoir choisi ces quatre artistes en particulier ?

Parce qu’ils ont des destins qui se croisent. Et en même temps, chacun a sa propre trajectoire, sa propre conception de l’art. Picasso, Dalí, Miró, et Dora Maar - qu’on tenait à remettre en lumière, car elle a trop souvent été réduite à un rôle de muse. Elle était photographe, peintre, une vraie artiste. Ce qui les relie, c’est une identité artistique très marquée, une technique forte, un coup de crayon unique. Ce ne sont pas des artistes à concept. Ils ont forgé le surréalisme, chacun à leur manière, et c’est cet aspect qu’on a choisi de mettre en avant : l’imaginaire, la liberté, la puissance créative. Ils ont aussi traversé une époque violente - la guerre d’Espagne, le fascisme - qu’ils ont vécue et exprimée très différemment. C’est ce dialoguelà qu’on raconte. Et puis il y a la couleur. On parle de l’Espagne, de la Méditerranée, de lumière, de rouge, de jaune… Ça résonne avec notre territoire, notre Occitanie. C’est aussi ça, Destins croisés : une mise en miroir.

L’exposition fait aussi un lien avec la création contemporaine…

Oui. On a voulu montrer que ces artistes continuent d’inspirer. Dans l’exposition, on présente Carlo Amen, un artiste contemporain profondément marqué par Picasso. Ce qui est bluffant, c’est sa technique : il a un tel coup de crayon qu’on pourrait presque s’y tromper. Il ne copie pas, il prolonge. Il incarne cette continuité, cette filiation artistique, et montre que ces grands maîtres restent vivants dans la création actuelle.

Qu’est-ce qui rend cette exposition vraiment unique ?

Les œuvres, d’abord. Il y a des pièces qu’on ne reverra sans doute jamais : des originaux issus de collections privées, des chouettes de Picasso, des assiettes en céramique sur le thème de la tauromachie… Ce sont des œuvres rares. Mais on ne voulait pas que ce soit une exposition figée. Nous souhaitons que les visiteurs aillent à la rencontre des artistes. Il y a un soin particulier dans la scénographie, des cartels accessibles à hauteur d’enfant, des vidéos, un espace jeune public. Tout est pensé pour que l’art soit vivant. Vous n’avez pas besoin d’être un spécialiste : vous venez, vous découvrez, vous ressentez. Et puis l’expo est gratuite. Parce que pour nous, la culture, ce n’est pas une question d’argent. Ce qui compte, c’est l’émotion, le partage, la curiosité. On veut que les gens ressortent avec l’envie d’en parler, de revenir, de s’ouvrir à d’autres formes d’art.

Cette exigence s’inscrit dans une politique culturelle plus large, très active à Narbonne… Oui, on a cassé l’image d’une ville figée. Aujourd’hui, à Narbonne, même hors saison, il se passe toujours quelque chose. On propose des concerts, des expositions, du spectacle vivant, du cinéma… Et toujours dans une logique d’accessibilité, de diversité, et de qualité. C’est complémentaire de ce que font le théâtre, la scène nationale ou les associations. L’idée, depuis le début, c’est de faire de Narbonne une ville qui vive au rythme des quatre saisons de la culture, avec une programmation continue, toute l’année. L’été, bien sûr, c’est encore plus dense. Les gens adhèrent parce qu’ils sentent l’exigence, mais aussi la générosité de ce qu’on propose.

Et pour la suite ? Quels seront les temps forts de la rentrée ?

On continue. Cinéma en plein air sur la plage, spectacles vivants, événements immersifs… Et puis les Journées Européennes du Patrimoine, qui rassemblent chaque année jusqu’à 14 000 personnes. Ce n’est pas juste de la visite : on y intègre des musiciens, des ambiances, on crée une vraie immersion. On fait dialoguer l’histoire et le présent.

Recueilli par Eva Gosselin

© Bernard
Delmas

Destins croisés

PALAIS-MUSÉE DES ARCHEVÊQUES ET CHAPELLE DES PÉNITENTS-BLEUS

Narbonne, Aude Du 19 juin au 31 août

Cette exposition réunit plus de cent œuvres de Pablo Picasso, Dora Maar, Salvador Dalí et Joan Miró, quatre figures majeures de la modernité, dont les trajectoires, personnelles et artistiques, se sont entrelacées au fil du temps. Dessins, linogravures, lithographies, céramiques et photographies, issues de prestigieuses collections privées, sont rassemblés dans un parcours qui retrace un moment clef de l’histoire de l’art, une émulsion produite par des amitiés fécondes, des engagements politiques et le désir d’expérimenter les formes. Sur près de 700 m², l’exposition fait ainsi résonner des esthétiques comme le cubisme de Picasso, le surréalisme halluciné de Dalí, la profondeur onirique de Miró et la puissance photographique et graphique de Dora Maar. Les œuvres dialoguent les unes avec les autres, dans une scénographie soignée, qui offre au public, un regard sensible sur la diversité et les fulgurances du monde artistique au XXe siècle.

En contrepoint, la chapelle Saint-Martial accueille les toiles de Carlo Amen, peintre nîmois dont le langage plastique, entre abstraction, cubisme et silence méditatif, résonne de manière contemporaine et singulière, avec les maîtres espagnols.

• Tél. 04 68 90 31 34. narbonne.fr

Hommage à Piet Moget et Carel Visser, dialogue avec Wieteke Heldens

L.A.C.

Sigean, Aude Jusqu’au 28 septembre

On ne souligne pas assez le rôle que le L.A.C.de Sigean aura joué dans l’animation artistique du grand Languedoc. On le doit à l’énergie et la passion d’un homme, l’artiste et collectionneur Piet Moget, lequel nous a quittés il y a dix ans. Sa fille Layla a pris le relais, et rend cet été hommage à son père, né et décédé la même année que son compatriote, le sculpteur néerlandais Carel Visser. Peinture et sculpture sont faites pour se compléter et se partager l’espace, il n’en manque pas aux anciens chais du L.A.C. Il fallait pourtant ne pas figer les deux artistes dans le passé, et prouver qu’ils pouvaient dialoguer non seulement entre eux, mais avec les nouvelles générations. C’est ce qui explique la présence de la Néerlandaise Wieteke Heldens, laquelle apporte de surcroît sa touche, si l’on peut dire, féminine. Piet Moget, à l’instar de son ainé Mondrian, a peint tout d’abord des paysages avec arbres et sans personnages, ce qui ne l’empêchait pas de pratiquer en même temps le portrait intimiste. Durant l’après-guerre, et sous l’influence de Geer Van Velde, il a petit à petit dépouillé le tableau de ses figures pour se concentrer à la fois sur la ligne d’horizon, sur une palette lumineuse et nacrée ou irisée, et sur le genre de la marine aux limites de plus en plus indécises entre les éléments. C’est un peu ce que l’on retrouvera dans cette expo estivale, en grand et petit format, avec une majorité de tableaux peints à Port la Nouvelle, sur le motif, selon un protocole quotidien parfaitement rodé.

Carel Visser a alterné le minimalisme le plus radical et des réalisations plus allusives de type animalier ou végétal. Il construisait, en fer ou acier, des pièces puissantes fondées sur l’accumulation, l’entremêlement, la juxtaposition. Il se référait à l’architecture intérieure et ses poutres, fenêtres, escaliers. Mais sa créativité débridée le poussa vers des matériaux moins austères et qui se plient, se roulent, penchent, glissent et se suspendent. Il se glisse aussi le long des murs où apparaissent d’étranges créatures, tout en dynamisme et fantasque, en carton découpé frotté au graphite. Au L.A.C, on pourra voir aussi ses dessins et collages sur papier. Le travail pictural de Wieteke Heldens se veut avant tout léger, jouant sur la dissolution et la distribution des formes et couleurs sur la surface. Elle semble collecter des gestes, leur adjoint des nombres, se rapproche d’une écriture abstraite. Elle s’est constituée une mythologie propre, issue de ses voyages (New York) ou de ses origines (The Légend of Holland). Elle est la véritable révélation de cette proposition tripartite, placée sous le signe du plat pays. Et, du dialogue intergénérationnel. BTN Texte complet sur lartvues.com • Tél. 04 68 48 83 62. lac-narbonne.art

Nos Natures

ESPACE ARTS ET RENCONTRES ROGER-BRONCY

Port-la-Nouvelle, Aude Jusqu’au 30 août

L’espace R. Broncy présente cette collective intitulée Nos Natures, initiée par trois artistes venus d’Amérique et sollicitant quatre bien installés dans notre région. Pour les premiers, Michael Kukla est essentiellement sculpteur. Il aime les formes organiques rivalisant avec l’architecture orthonormée. Pour cette occasion, il a réalisé d’abord un Nuage en forme de ruban posé sur trépied et une structure souple qui forme comme un dessin dans l’espace en utilisant deux matériaux inattendus et récupérés : cagettes de bois et collants en nylon, pour leur qualité de transparence. Sa forme aérée rivalise en légèreté avec les multitudes de rubans adhésifs que Marietta Hoferer colle et assemble dans des compositions rigoureuses qui jouent avec la lumière et se modifient en fonction des déplacements. Le matériau est simple, relevant de la technologie holographique, mais le résultat d’une grande subtilité visuelle, l’artiste explorant les ressources de la géométrie. Ilene Sunshine renouvelle le thème du luminaire en recyclant un abricotier mort qu’elle suspend et assortit de tubes en plastique ou de fournitures électriques. L’inerte reprend vie. Car il s’agit de s’approprier la nature et la faire nôtre. Elle réalise des compositions faites de brindilles de cordon et de coton d’une grande finesse. Patricia Stheeman occupe la partie murale avec ses Bouts de ciel ou d’autoroute et même Horizon. Elle travaille à l’encre sur papier de soie des paysages saisis en règle générale grâce au portable. C’est une autre manière de faire fonctionner notre rapport au monde extérieur. Elle met l’accent sur la relation du fragment à l’ensemble, métaphore de notre condition humaine. Les personnages sont pourtant absents de ses réalisations sobres et graphiques. Quant à Alexandre Gilibert, remarquable dessinateur au fusain, il a choisi une vidéo animée où un herbier tend graduellement à s’abstraire à l’instar de ses découpages ou gaufrages sur papier qui jouent avec les limites de nos capacités visuelles. Doris Schläpfer, joue sur l’ambiguïté figure/abstraction avec ses Murmures sur papier ou sur toile de jute. On pense à des nuées d’insectes qui dessinent des formes dans le ciel de la feuille. Enfin Venice Spescha sait l’art d’occuper l’espace, du lieu ou de la feuille de papier, avec peu de choses, mais rigoureusement construites, et parfois déroutantes. Ici, il s’agit de rayons obliques de fils synthétiques qui partent d’un centre solaire qui semble se décupler sur le sol qu’ils viennent, dessinant une géométrie anamorphique. L’intérêt de l’expo est de voir comment résonnent entre elles les compositions de ce septuor qui aime le vide, la transparence, la légèreté et la lumière. BTN • Tél. 04 68 40 43 13. portlanouvelle.fr

© David Huguenin

Aurélie Salvaing

CH

ÂTEAU MONTFIN

Peyriac-de-Mer, Aude

Valérie Mréjen

Pauline Le Pichon, Patrick Sauze

MAISON DES ARTS

Bages, Aude

La Maison des arts semble avoir passé un pacte avec l’image. Il faut dire que celle-ci nous envahit et harcèle tellement que l’on a besoin ; parfois, d’un tant soit peu de recul pour distinguer le bon grain de l’ivraie. C’est chose faite grâce à Valérie Mréjen qui trouve dans des séries chinées de cartes postales de quoi impulser des fictions (dont les extraits de messages au verso, signés par Emmanuelle Pireyre, donnent une idée authentique). Celles qu’on lui a fournies de Bages, son fameux étang et ses vues aériennes, elle se les approprie, les agrandit et rehausse à la gouache, les dé-banalisant en quelque sorte et s’en servant de point de départ à des fragments d’histoires qu’il nous est loisible à notre tour de prolonger. L’image prend dès lors un sens inattendu, gagne en richesse par rapport à l’original. Elle présente également ses séries de Doublons, des points de vue différents sur des lieux prestigieux (une avenue célèbre, un volcan toujours actif, des arènes romaines, un incontournable Centre d’art…) qui peuvent s’interpréter différemment - comme quoi le simple décalage change bien des choses. Valérie Mréjen s’intéresse aussi à ce que l’on nommait naguère la mise en abyme, le regardeur regardé, pris luimême dans le paysage. Son modèle est le fameux tableau dit romantique du peintre allemand Friedrich. Elle pénètre dans l’intimité familiale des humbles dans une série inspirée d’images plus anciennes et intitulée Mon cher fils

En septembre, deux artistes lui succéderont. La photographe Pauline Le Pichon et le peintre narbonnais Patrick Sauze. La première interroge, elle aussi, les ambiguïtés de l’usage photographique. Il suffit d’élargir le champ de vision et d’adopter un plan plus ample du sujet sur lequel on s’est focalisé

Jusqu’au 30 août

Les œuvres d’Aurélie Salvaing sont actuellement exposées au domaine viticole du Chateau Montfin. Organisé par Art Conseil Invest, cet accrochage pioche dans plusieurs séries de l’artiste. A. Salvaing utilise une grande variété de techniques et de supports à travers ses créations. Ses portraits mélangent encre et stylo bille sur palimpseste, réutilisant d’anciens livres ou cartes. L’originalité de sa méthode de travail permet de faire davantage ressortir le sujet de l’arrière-plan, lui donnant une aura particulière, symbolique, attisant la curiosité et la soif de découverte de celui qui le contemple.

• Tél. 06 50 22 01 92. art-conseil-invest.com

Jusqu’au 30 août

Du 12 septembre au 10 octobre

pour découvrir une autre réalité que celle attendue. On imagine le nombre de manipulations par l’image qui ont pu être véhiculées par les médias, parfois à leur insu. C’est à ce jeu que nous convie Pauline Le Pichon. Elle multiplie les propositions duelles, entre d’un côté des images de base sujettes à interprétation subjective ou à illustration d’une pseudo-vérité, de l’autre la réalité recadrée, proposant une vérité peut-être relative mais en tout cas plus exacte. Une femme déjeunant sur une terrasse : en fait les pieds dans l’eau de mer. Des jambes de possible cadavre reprennent tout leur sens dans un contexte intimiste. Une porte ouverte précipitamment annonce en fait une agression sauvage. Toutes les nuances sont déclinées : de l’humour à la violence et de la simple attente à la détente. Patrick Sauze, n’est pas si éloigné de l’une et de l’autre tellement il pratique, sur un autre plan, décalage. Il ne recourt pas à l’image, mais elle brille par son absence puisqu’il s’intéresse aux Écrans, titre d’une série. Le cadre devient plastique, s’émancipe et sort de sa banalité orthonormée. L’intérieur du tableau peut être coloré (monochrome ou camaïeu) ou évidé. On a l’impression que ses peintures cherchent à faire le vide, se limitant à quelques traits épais et épandages colorés. Elles s’inscrivent en creux par rapport au trop plein d’images et de sensations diverses qui nous empêchent d’y voir clair. Elles se focalisent sur l’Art dans ses fondamentaux : sa constitution, ses codes, la circulation qu’il engendre, sa production de sens. Elles aussi invitent à prendre du recul, propice à la réflexion et la méditation, plus qu’à la fiction. Les photographes-plasticiennes y suffisent bien. BTN

• Tél. 04 68 42 81 76. maisondesarts-bages.fr

Claudine Ducaroir

MUSÉE DES ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES

Thuir, Pyrénées-Orientales

Du 29 août au 13 septembre

Claudine Ducaroir travaille le corps à travers l’expérience du modèle vivant, non pour en figer l’image, mais pour en capter l’élan, la vibration, la trace. Dans ses toiles, le geste est premier : il traduit la présence plus que la forme. Le corps s’inscrit dans la matière, parfois suggéré, parfois effacé, toujours en mouvement. Sa peinture intuitive explore ce qui relie l’être à la chair, au souffle, à l’instant. Évidence de l’être témoigne de cette quête sensible et intérieure, à la frontière du visible et de l’émotion.

• Tél. 06 14 93 42 25. claudine-ducaroir.fr

Au-delà du visible : les mondes imaginaires de l’artiste

CENTRE D’ART CONTEMPORAIN

Carcassonne, Aude

Il fallait bien un Centre d’art contemporain pour épauler, en création présente, la prestigieuse réalisation du passé qu’est la Cité. L’exposition inaugurale de l’ancienne Banque réunit les collections de deux amateurs d’art, façon judicieuse d’amener un public, peut-être pas trop averti, à humer l’esprit de la contemporanéité en peinture et autres disciplines. Il faut y ajouter la présence dès l’accueil de J.R qui intègre le public dans ses œuvres et donne aux humbles, si je puis dire, droit de cité (Inside out). Les non-artistes intègrent l’œuvre d’art. Et celle Hors les murs, de Richard Orlinski, l’homme qui a popularisé King Kong et autres animaux (crocodile, panthère…) dans des sculptures aux matériaux modernes et rutilants, que le public peut découvrir en cinq points de la ville. La sauvagerie au cœur de l’urbain. À cela s’ajoutent les plasticiens du cru, de la ville ou au-delà, dont certains en résidence seront montrés en août. Leur présence prouve que cette région audoise ne manque pas non plus de dynamisme et ne réclamait qu’un lieu fédérateur pour se révéler : Daria, Ludo Charles, Pavan, J.F Prigent… Pour en revenir aux deux collectionneurs, le premier, Fred Lux, et l’Association des amis du Château de Cun, ne cache pas son intérêt pour l’art brut ou pour les outsiders, que l’on commence à regarder avec intérêt du côté du champ plus élitiste de l’art contemporain. Ainsi peut-on découvrir une sculpture en forme de fusil indien d’André Robillard, les mondes singuliers de Jesse Reno, Günter Neupel, Jerzy Ruszczynski, ce qui prouve que l’art brut est international. L’univers est singulier, quasi enfantin, ce qui parle à chacun de

Cuisine et descendance.

Une cuisine familiale et sa transmission

GALERIE DES HOSPICES

Canet-en-Roussillon

Pyrénées-Orientales Jusqu’au 9 novembre

Du temps des Rois de Majorque (XIIIe et XIVe siècle) à nos jours, la cuisine que nous retrouvons sur notre territoire s’est élaborée dans le respect des traditions mais s’est aussi nourrie d’apports extérieurs multiples. Dans cette exposition, il sera question d’histoire, de patrimoine mais également d’artisans du goût qui s’attèlent au quotidien à transmettre tout en s’inspirant de l’ailleurs. Ce parcours sera ponctué d’interventions artistiques (peinture, photographie, céramique), d’entretiens filmés et enfin d’éléments olfactifs voire gustatifs. Le parcours mènera ainsi le visiteur à travers trois thématiques : « Cuisine et patrimoine. Des rois de Majorque à Eliane Comelade », « Cuisine familiale en Roussillon » et « Vers un retour aux sources avec de jeunes chefs ».

• Tél. 04 68 86 72 60. canetenroussillon.fr

Jusqu’au 21 septembre

nous. La représentation des végétaux, animaux et humains ne s’embarrasse pas de rationalité même si chaque œuvre possède sa logique propre. Le second, Jacques Font, le cinéma Castillet de Perpignan c’était lui, est fin connaisseur de la création contemporaine des dernières décennies, dont il connaît les ténors et les mouvements ou tendances. Sur le plan international, telle la danoise Eva Nielsen et ses paysages, le Sud-Africain Kendell Geers, le Chinois babélique Zhenjun Du ou le Sénégalais Omar Victor Diop. Et encore, Louise Bourgeois, célèbre et incontestée, le plus parisien des Islandais, Erro et sa figuration narrative, Peter Klasen qui en connaît lui aussi un rayon sur ce type de figuration, ou le surréaliste manipulateur des poupées, Hans Bellmer. Nos nationaux à l’instar de Morellet (abstrait géométrique), Journiac (body art), Hélène Delprat, Barbara Navi (peinture figurative contemporaine), les déplacements peints de Matthieu Boucherit, l’autoportrait selon Pascal Convert, les paysages et terrasses de Jérémy Liron… Et puis nos régionaux tels Benchamma, Daubanes, Capdeville, Susplugas, Christian Bonnefoi, le Carcassonnais Jean Camberoque, l’incontournable Viallat. Un panel éclectique et c’est tant mieux pour le public qui peut ainsi se familiariser avec divers types d’expression. À découvrir en attendant une programmation que l’on espère originale et variée, dont nous aurons l’occasion de reparler. Sur le plan de l’art contemporain, Carcassonne aussi à droit d’être cité… BTN • Tél. 04 68 77 73 96. carcassonne.org

Jusqu’au 31 août à la Maison des Arts de Bages

Maison des Arts 8, rue des Remparts 11100 Bages

Entrée libre du mercredi au dimanche de 15h à 19h, ou sur RDV : 04 68 42 81 76

JEAN-YVES TAYAC TEXTES

Jusqu’au 31 août

Entrée libre du mardi au vendredi de 15h à 19h, ou sur RDV (semaine et w-e) : 04 68 42 81 76 CHRISTOPHE HAZEMANN PHOTOGRAPHIES

Espace des Arts et des Lettres

À suivre du 12/9 au 7/10 Félix

Espace des Arts & Lettres Rue des Élysiques 11100 Bages 12 À suivre du 12/9 au16/10

Les fondations mouvantes

BBB CENTRE D’ART

Toulouse

Haute-Garonne Jusqu’au 31 octobre

L’artiste plasticienne Néphéli Barbas expose ses œuvres au BBB Centre d’Art à Toulouse jusqu’au 31 octobre. Dessin, sculptures et autres installations, ses créations d’une grande diversité offrent des réflexions de nombreuses réflexions sociétales. À travers Les fondations mouvantes, N. Barbas a créé un récit de science-fiction utopique, dans lequel on suit un drôle de voyageur dans son vaisseau spatial. À la fois astronaute et clown, il nous invite à visiter son lieu de vie et son imagination emplie de souvenirs et de doutes.

• Tél. 05 61 13 37 14. lebbb.org

Tatouages et Prisons. Des murs sur la peau LE CASTELET

Toulouse

Haute-Garonne Jusqu’au 31 août

Installée au Castelet, ancien bâtiment administratif de la prison Saint-Michel, l’exposition Tatouages et Prisons. Des murs sur la peau retrace plus de 150 ans d’histoire de l’art du tatouage. De sa démocratisation dans le milieu carcéral à son acceptation comme ornement esthétique à l’international, l’accrochage passe en revue les évolutions qu’a connues cette pratique au sein de nos sociétés. Des conférences, ateliers et concerts seront également organisés durant toute la période d’exposition en guise de complément.

• Tél. 06 17 97 28 86. metropole.toulouse.fr

Claude Monet : the immersive experience

Toulouse

ESPACE EDF BAZACLE

Haute-Garonne Jusqu’au 30 novembre

Claude Monet s’expose en pixels et halos colorés, pour une expérience immersive, un voyage sensoriel à travers ses toiles, projetées en très grand format sur les murs de la salle des machines. Nymphéas, cathédrales et jardins se muent en paysages mouvants, baignés de lumière et de musique. Le spectateur déambule dans un flux visuel enveloppant et redécouvre l’œuvre d’un peintre fasciné par la lumière, les reflets, le passage du temps, dont l’impressionnisme a ouvert la voie à la modernité picturale. Si l’on retrouve la palette du maître de Giverny, la matière, elle, s’estompe. Ici, plus de traces du geste, de la toile ou du silence du regard : c’est une relecture spectaculaire, où l’impressionnisme devient sensation numérique. Une immersion séduisante, mais sans l’âme originelle du geste artistique, du coup de pinceau.

• monetexpo.fr

Comme des moutons ?

QUAI DES SAVOIRS

Toulouse

Haute-Garonne Jusqu’au 2 novembre

L’effet de masse qu’incarne la foule fascine autant qu’il effraie depuis des siècles. L’exposition Comme des moutons ? recontextualise le terme de foule en s’éloignant de la connotation négative de ses nombreuses représentations. En effet, longtemps vue comme une masse inquiétante synonyme de l’aliénation d’une population, ici, il est question de montrer les forces du groupe et son aspect fédérateur, permettant aux humains d’avancer ensemble et plus loin. Articulé en trois segments, l’accrochage met en lumière les différentes formes que peuvent prendre les foules : compactes, piétonnes, numériques… L’exposition à la fois artistique et scientifique, propose de nombreuses photos, sculptures et ateliers pour décortiquer le concept de foule de façon ludique et amusante.

• Tél. 05 67 73 84 84. quaidessavoirs.toulouse-metropole.fr

© Exhibition Hub

Maria Tackmann et Marine Wallon

Maison des arts G. & C. Pompidou, Lot jusqu’au 2 novembre

Théophile Peris

Maisons Daura, Saint-Cirq-Lapopie, Lot jusqu’au 31 août

Que la vallée lotoise suscite la représentation des paysages, quoi de plus naturel ! Pour Marine Wallon, cela semble d’autant plus évident que sa production picturale leur est presque entièrement destinée mais pas de manière photo-réaliste. Il s’en faut. D’abord, elle les brosse ou traite de telle manière que la facture la positionne au seuil de l’abstraction. On n’est pas dans la minutie du détail, plutôt dans de grandes plages de couleurs plus ou moins nuancées. Ensuite, elle y insuffle du mouvement, ce qui leur confère le statut, temporel et narratif, d’une image animée. Enfin, elle y glisse des personnages, de manière souvent discrète, ce qui leur confère une dimension métaphysique : la condition humaine face à la puissance de la nature. Les dimensions du tableau concourent à cette ambivalence, la figure se devinant à distance tandis qu’une approche un peu plus insistante nous plonge dans la matière et les effets colorés. L’eau, le vent, la roche, sont ses motifs de prédilection. Laura Tackmann s’immerge de son côté dans le paysage (urbain ou naturel) et y trouve son bien, qu’elle trie, classe et ordonne à la manière d’une sculptrice dans l’espace et sur le sol. Il peut s’agir de pierres, de métal ou de bois dont elle conçoit une installation qui pourrait passer pour une maquette urbaine ou une vue aérienne. Comme si elle nous faisait un résumé de son parcours, un condensé du paysage traversé en jouant sur des questions d’équilibre et de composition. Le titre est bien trouvé : La Traversée. Théophile Peris a quant à lui les honneurs de Maisons Daura en cette perle médiévale qu’est Saint-Cirq-Lapopie. Il l’anime d’un bestiaire stylisé quelque peu hiératique Pour ce faire, il réactive le savoir-faire ancestral et si particulier de la laine feutrée ainsi que de vieilles légendes rurales. Les tentures plongent le spectateur dans une œuvre immersive qui n’exclut pas le recours plus intimiste au dessin. L’essentiel est de trouver le moyen (Trobar lo biais). Le reste dépend de l’adaptation à l’espace. Pendant ce temps, au Château de Castelnau Bretonoux, Safouane Ben Slama décline en photos Nos gestes d’amour, ceux que l’on aimerait voir se manifester plus souvent, envers nos proches et le monde, les autres qui nous entourent en général. Il les glane dans des pays qu’il visite ou des territoires marginaux tel l’univers pénitentiaire. BTN • Tél. 05 65 40 78 19. magcp.fr

Cases-de-Pène, Pyrénées-Orientales Jusqu’au 30 septembre

Quoi de plus terrestre, de plus réel, de plus concret que le vin ? Il ouvre pourtant des portes vers d’autres domaines plus axés sur la spiritualité, les excès en tous genres, la transgression… C’est en tout cas dans un domaine viticole qui, depuis plusieurs décennies, a présenté chaque été des expos d’une exceptionnelle qualité (de Tàpies à Corpet en passant par Gauthier, les deux Bioulès, Zakanitch, Saura, Gasiorowki, Arman ou César, Daubanes et tant d’autres…) qu’Abel Burger propose ses mythologies personnelles. Son style est tout à fait singulier, d’aucuns le rapprochent de l’art brut ou de ce que l’on a nommé les outsiders, lesquels poursuivent leur chemin sans se préoccuper des grandes tendances du marché de l’art. Abel Burger recourt au texte, à la poésie, aux références anciennes ou exotiques. Elle travaille sur papier selon un vocabulaire qui parle à l’imagination parce qu’il tient à la fois de nos références culturelles les plus anciennes, mais également à la part d’enfance qui demeure en nous. Les personnages sont saisis de profil. Les animaux, et notamment les plus sauvages, les plus indomptables, pullulent, mais dans des situations inattendues (les dauphins volent en plein ciel). Les végétaux sont extrêmement stylisés. L’ensemble se veut soumis aux lois de la symétrie. On voyage, par ces petits formats sur papier, en technique mixte, de la Méditerranée aux Amériques. À Jau, des carnets de poèmes et dessins nous plongent dans le bain de cette mythologie personnelle qui se veut habitée par des forces qui la dépassent et dont l’artiste devient le transcripteur, la transcriptrice. C’est cet univers que l’on nous convie à découvrir, le long des murs de la galerie, avant de nous confronter à la grande fresque finale, à ses pictogrammes ou idéogrammes humains, ses silhouettes animales et hybrides (Pégase) selon les lois mystérieuses d’une composition strictement géométrique. Comme s’il existait, audelà du primitivisme formel, un ordre supérieur qui échappe à l’artiste (Divin ? Du vin ?). C’est en quoi elle rend visible l’invisible. BTN • Tél. 04 68 38 90 10. chateaudejau.com

Art marin

Jusqu’au 31 août

Entre équilibre et tension Du 5 septembre au 5 octobre

MAISON DES ARTS

Le Barcarès, Pyrénées-Orientales

La Maison des Arts accueille deux expositions jusqu’au 5 octobre. La première, Art marin, se déroule jusqu’au 31 août. Deux artistes y partagent des représentations de l’univers marin qui les inspire tant, avec des méthodes différentes, l’illustration pour Emilance et présente un travail de collage de matières plastiques sur fond abstrait pour Christine Vignaud. La seconde exposition, intitulée Entre équilibre et tension, aura lieu du 5 septembre au 5 octobre. Elle mettra à l’honneur les sculptures d’Elisabeth Lissonde ainsi que les dessins de Rimp. Leurs œuvres se concentrent sur des formes géométriques, évoquant des visages pour Rimp ou créant des structures contrastées et évoquant le temps, la mémoire ou les relations humaines pour Elisabeth Lissonde.

• Tél. 06 47 50 59 37. lebarcares.fr

Exposition du 14 juin au 27 septembre 2025

Espace Louis Feuillade Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 48 Bd Lafayette 34400

Informations au 04 67 87 83 94

Toute la Méditerranée à voir, sentir et manger

CUISINE & DESCENDANCE

Exposition du 6 juillet au 28 septembre 2025

Ouvert du jeudi au dimanche JUILLET/AOUT: 15h à 19h / SEPTEMBRE: 14h à 18h

PIET MOGET - CAREL VISSER WIETEKE HELDENS LIEU D’ART CONTEMPORAIN 1 RUE DE LA BERRE - HAMEAU DU LAC 11130 SIGEAN - CORBIERES MARITIMES TEL : 0468488362 - www.lac-narbonne.art

Et pour quelques expos de plus... par BTN

DANS L’HÉRAULT

Toujours inquiétantes, surprenantes, dérangeantes, les expos de Mécènes du sud, à Montpellier, prennent systématiquement le parti des victimes, à commencer par les femmes longtemps invisibilisées, ou les minorités de tous ordres, et mettent en exergue les expressions artistiques qui se sont engagées sur ces deux voies. La dernière en date, Monopolis (1), en apporte la preuve jusqu’au 13 septembre, qui part allégoriquement du concept de ville contemporaine, et mêle, dans un super collage spatial, des œuvres d’artistes qui recourent à l’écriture sous diverses formes. Les poèmes muraux d’Anne Boyer (Money City sick as fuck), les graffitis houleux sur vêtements d’Anne-Lise Coste, le poster disponible de Mona Varichon (Weather diaries ou la météo du monde d’avant) en apportent la preuve tout comme la projection de son film en triptyque revendicatif. On la retrouve aussi sur les collages sur papier de Penny Goring, lesquels occupent tout un pan de mur, ainsi que dans les découpages fragiles et méticuleux, à partir de gravures de mode, réalisés par Thelma Cappello. Le plus étonnant émane de Rafael Moreno qui récupère d’anciennes tours d’ordinateurs pour y glisser des chatons endormis (peluche ou taxidermie ?). Il s’agit d’apporter un peu de calme à la frénésie urbaine, ce qui implique sans doute des changements politiques radicaux par rapport au système dominant. Un hommage est rendu à la musicienne sud-africaine Mira Calix, aujourd’hui disparue, grâce à deux clips vidéo qui rappellent les effets visuels de la période Averty.

Enfin, des mannequins du Women’s History Museum rythment le parcours. L’expo, qui brasse les générations, sollicite des registres divers qui vont de la mode au cinéma (Varichon cite Agnès Varda), de la poèsie urbaine à la prise en considération des changements climatiques, de la fragilité du livre à la maniabilité rassurante mais coercitive des ordinateurs, de la musique et du son aux images, découpées, fixes ou en mouvement. Reste à savoir si les messages engagés atteindront leur but et ne persuaderont pas seulement les personnes déjà convaincues. La question dérange mais se pose. Les autres retiendront la forme, souvent pertinente, notamment dans les collages, assemblages et clips vidéo.

Toujours à Montpellier, l’agence Sotheby’s, spécialisée dans le patrimoine immobilier d’exception, ouvre ses portes à l’art d’aujourd’hui comme à celui de nos très lointains ancêtres. Le peintre et sculpteur Guy Ferrer (2) est hanté justement par le thème du temps et aussi par la capacité de la peinture à ouvrir un passage du monde matériel, qu’elle incarne au mieux, d’autant qu’il aime à travailler les couleurs de la terre (ocres, bruns et gris), au monde spirituel, que symbolisent pour lui les oiseaux. Ferrer aime les grands formats, tournant autour du carré, une forme parfaite et qui ne s’inscrit ni tout à fait dans le paysage ni dans le portrait mais qui tient un peu des deux et incarne en quelque sorte l’espace pictural comme tel, celui qui incite au voyage. Cet ancien Algérois ne peut renier sa culture méditerranéenne qu’il a enrichie durant ses voyages en Extrême-Orient

ou en Afrique, Amérique du Sud et du Nord. Ce qui explique la présence du signe de la croix, qui symbolise l’universel. À Montpellier, on se souvient de son installation géante autour des lettres qui forment le mot TOLERANCE, dans les nouveaux quartiers proches de la mairie. Ou, de son expo perso au Centre d’art de Perpignan, où il présentait une sorte de Pierrot en train de s’envoler et une silhouette humaine entourée de pots de peinture. À l’agence immobilière, il expose entre autres un paysage sombre, au ciel encombré de nuées, où semblent errer quelques esquisses de silhouettes humaines. Elles incarnent la condition de l’homme entre la terre, son seul bien, la matière dont il est formé, et ses aspirations spirituelles qui lui semblent interdites et le condamnent à parcourir un chemin dont il ignore le but. C’est l’une des missions de l’artiste que de lui révéler par sa lucidité. Une autre œuvre, plus modeste et dans des tons pourpres, isole une silhouette sur socle, en équilibre précaire, et enfermée dans l’aura de son Secret. La collection ethnographique de Guy Lacombe vient faire écho à l’œuvre du peintre. Les matériaux émeuvent par leur ancienneté et leur aspect rudimentaire (fibres végétales pour une effigie venue de Papouasie), le sens du sacré qui s’en dégage (masques peints, en correspondance avec les gros plans de Ferrer), ou encore leur incomplétude qui renvoie à une autre esthétique rendue familière par la modernité (corps aux jambes se perdant dans le vide). Deux univers, l’actuel et l’ancestral, se conjuguent et correspondent à travers le temps. Jusqu’au 12 septembre.

Du 26 septembre au 16 octobre, la galerie Borromée, à quelques centaines de mètres du Corum présente L’alphabet incertain de l’ancien ardéchois et nouveau sétois Jean-Marc Saulnier (3). Celui-ci perturbe nos repères visuels en

présentant l’autre côté de la surface peinte attendue. Il procède par découpage, tantôt géométrique, tantôt plus souple et accorde au vide une place importante. Il recourt également au décalage et nous oblige à une reconstitution mentale de la continuité attendue, et interrompue par le verso transfuge qui supplante le recto découpé. La surface, généralement en papier ou carton, est couverte de signes et de couleurs, les deux grandes bases de l’acte peint, avec le rythme et les lignes de force. Ainsi Saulnier règle-t-il l’un des grands problèmes de la peinture : il nous propose l’envers du décor dans une démarche non perspectiviste mais qui tient compte de la réalité physique du support. Le format est irrégulier et les dimensions n’excèdent pas l’envergure humaine. Le vert ou le kaki sont privilégiés. C’est la couleur du camouflage en nature. Métaphoriquement, l’artiste aime à se fondre parmi ses semblables afin de s’en démarquer. Le rouge peut éventuellement renvoyer au vin, que l’on célèbre à l’automne. Enfin, tant sur le papier que dans sa configuration générale par rapport au mur, on peut penser à des signes abstraits, ou comme le dit l’artiste, à un alphabet. Saulnier pratique également une sculpture que l’on

peut dire rudimentaire à moins que l’on ne la mette en relation avec les expériences menées naguère par le Land Art. Il s’agit d’une collecte de débris et tessons qu’il rassemble en un récipient multicolore et hétérogène du point de vue des matériaux, à qui le travail manuel donne un semblant d’unité. Outre l’art de recycler les restes, ces modestes graals parlent aussi du temps, ramassé dans un modeste volume, qui tient quasiment dans la main. C’est assez dire la volonté de Saulnier de se situer dans un héritage humain qui considère cet organe comme primordial. On peut parler d’acte de résistance par rapport à l’hégémonie numérique et les nouvelles technologies. La production de Saulnier nous ramène à l’essentiel, à nos bases. La galerie rue de Paris de Sabine Glaubitz, dans le village d’Assignan, près de Béziers, rassemble quatre artistes que nous connaissons bien, dans la région, et qui ont la particularité de venir d’ailleurs avant que de se fondre en la culture française, qu’elles enrichissent de leurs différences. Carita Savolainen (4) est finlandaise, Oddbjorg Reinton nous vient de Norvège, Paola di Prima ne peut nier les résonances italo-siciliennes de son patronyme. Quant à Marie-Cécile Conilh de Beyssac, elle a longtemps vécu au Brésil ou au Japon, avant de fonder l’Échangeur 22 à St-Laurent-des-arbres. C’est toutefois sur le thème du temps, et sur le monde qui nous entoure, que leurs travaux vont être associés et confrontés, du 30 août au 21 septembre, chacune proposant pour l’occasion des œuvres inédites voire in situ. C’est le cas d’Oddbjorg Reinton, laquelle a adopté la cause animale notamment celles des espèces en voie de disparition et qui prévoit, une installation très ovine grâce à des objets sonores, des peaux de moutons, ou encore des cornes comme pour ressusciter la mémoire des lieux. Et aussi la sienne, quand elle vivait dans la ferme familiale de son pays d’origine. On comprend que c’est la captivité, qui l’interpelle, ce qui ne l’empêche pas de proposer des tableaux et sous-verres empreints de délicatesse et poésie.

Carita Savolainen présente une vidéo, des objets et des dessins. La première filme le départ attendu des hirondelles qui rythme les grands cycles de la nature et donc rend sensible la thématique temporelle, que l’on retrouve dans les images-objets à base de documents familiaux alliés à des cadres ou verres chinés et collectionnés. Deux réalités temporelles se conjuguent et l’ensemble crée des associations de sens. Des dessins sur calques superposés, comme des couches temporelles, sont censés recréer un état primitif de la nature en pleine évolution vers une possible forêt peuplée d’arbres fantômes ou en devenir. Paola di Prima aime à observer le ciel et à faire danser l’appareil photo. Elle obtient des chorégraphies lumineuses avec la Lune comme principal motif ou si l’on préfère des dessins de lumière (le mouvement ici suppose le temps). Ses constellations graphiques, que l’on repère aussi dans ses dessins, sont d’une grande complexité. Elles donnent l’impression que l’infiniment grand est à notre portée, mis à l’échelle du corps. Elle a également prévu de tisser une toile d’araignée et le travail du tissage, au fil de soie, suppose également du temps. Fascinée par la pénombre et le noir, Marie-Cécile Conilh de Beyssac travaille le dessin, l’installation ou la vidéo. Elle n’a pas hésité, naguère, à concevoir un banquet barbare en hommage à la couleur noire. À la galerie, une vidéo montre une performeuse finlandaise, octogénaire, consommant du charbon, au sens strict du terme, tout en se regardant dans un miroir. La thématique du temps s’inscrit sur son corps et dans l’acte même d’ingestion. Au-delà de la participation de chacune, ce sont les rapprochements entre les œuvres spécifiques qui interpelleront les visiteurs de cette expo féminine qui nous conduira de l’été à l’automne, encore une façon de constater la présence du temps.

5 Il ne restera que quelques jours en août pour visiter la Pop Collection Eté 2025 de la Pop galerie(5), ce lieu sétois pas comme les autres. Pascal Saumade y mêle habilement tout ce qu’il a pu découvrir d’outsiders, de visionnaires, d’artistes dits singuliers ou émanant de l’Art Brut (Charles Boussion par exemple, ou le catalan J. Pous) et surtout du monde entier qu’il déniche avec une patience qui force le respect et des modes d’exploration qui gardent le secret… qu’il mêle donc à tout ce que Sète compte de Figuratifs de la première génération (pionniers de la Figuration Libre) et ceux qui leur ont très vite emboité le pas (Yaro, Cervera, Biascamano, Cosentino ; et Topolino, puis Mancione, Fregosi, Duran…), les inclassables tels que Fred Hoyer ou Périmon, les artistes femmes (à l’instar d’Enna Chaton, Laure Della Flora, Agnès Rosse, Véronique Fis ou Lise Chevalier), Jean Denant... Sans pour autant tourner le dos à des gens venus d’ailleurs : le regretté Jean-Luc Parant et la néo-sétoise Nathalie Haggiag, l’époustouflante Cristine Guinamand, l’inventif Pierre Bendine-Boucar, l’infatigable Viallat, la prolixe Aurélia Jaubert, Pascal Comelade qui nous ouvre sur la musique, l’autre passion du galeriste nomade… Cela brouille les frontières, rebat les cartes et l’on se dit que parfois l’art contemporain, et celui que l’on qualifie d’underground, ne sont pas aussi éloignés qu’il n’y paraît. L’accrochage, souvent proche du cabinet d’amateurs, favorise ce troublant rapprochement.

La néo-sétoise Isabelle Piron ouvre son Jardin intime à l’Espace Felix sétois du 12 au 28 septembre. On y découvrira ses séries de seins à base de textiles, réalisés selon des techniques éprouvées par des générations de femmes et d’artisan(e)s. Le thème du sein, dans lequel s’est spécialisée l’artiste, favorise la création de formes et couleurs distinctes, des manières différentes de broder, coudre et disposer dans l’espace ou sur

le mur. Pourtant, ce qui étonne, ce sont les objets hybrides combinant de véritables fers à repasser et les réalisations textiles auxquelles sa production nous a habitués. Dans ces choses usuelles d’un type nouveau l’un et l’autre s’émancipent et fêtent leurs noces, la présence de perles y contribue, le fer quittant sa fonction ordinaire et laborieuse pour se faire support consentant tandis que le tissu exhibe ses matières, ses fils de couleurs, ses formes rebelles. Dans le jardin d’Isabelle Piron, le fer se cueille à froid. C’est justement le rôle des formes et couleurs que de le réchauffer autrement, sans la prise électrique. Notons que la planche à repasser, la jeannette, peut devenir support à composition textile. Ainsi le recyclage, de type écologique, fait-il partie des préoccupations de l’artiste. Enfin, il est question de corps dans cette production qui rafraîchit aussi la mémoire et rappelle le travail harassant des servantes des temps jadis, telles que les a immortalisées Degas. Elles font aujourd’hui partie de la fête et de ses parures…

DANS LE GARD

Signalons, une fois n’est pas coutume, une salutaire vente aux enchères(7), au bénéfice du Temple de Sommières. La sauvegarde du patrimoine, pourquoi serait-elle laissée à l’initiative des vedettes des médias ? C’est aux citoyens de se mobiliser et de s’efforcer de conserver ces équivalents construits de nos souvenirs, sans lesquels il n’est point de mémoire ni de conscience d’être au monde. À Sommières, le temple protestant, fleuron du chemin européens des huguenots, victime des injures inexorables du temps, a dû être fermé pour des raisons de salubrité (infiltrations et moisissures) et dangerosité publique (chutes de pierres). Aux efforts de la mairie et de l’ASTS (Association Sauvegarde du Temple…) se conjuguent à présent le soutien d’une artiste et de quelques amis plus

ou moins prestigieux. L’artiste c’est Elise Cabanes dont on a pu découvrir les peintures récentes, superpositions de portraits sur des paysages, de peinture sur bois et de verre, dernièrement à l’ARPAC de Castelnau-le-Lez. Ses amis, ce sont l’inépuisable Claude Viallat, dont le travail sur la répétition d’une forme sur un support donné, n’a cessé de s’enrichir tout au long des années (ici acrylique binaire sur toile libre), le paysagiste hors pair de nos étangs et pics qu’est Vincent Bioulès (ici avec une sérigraphie), le baroque et fécond Dominique Gauthier avec une œuvre marouflée sur bois et qui joue avec les codes des bulles de BD, la plus discrète. Martine Coste enfin qui vit à Aubais et cultive le feu intérieur qu’elle cherche à capter sur la toile ou le papier, parfois avec la complicité des poètes. Les cinq verront leurs œuvres mises aux enchères le 5 octobre à l’Espace Lawrence Durell, Chapelle des ursulines, à 18 h, pour une vente caritative dont le bénéfice servira à la restauration espérée du lieu désaffecté. Rappelons que cet ancien lieu de culte de l’église réformée, et qui connut les soubresauts de l’histoire depuis sa création au XIIIe siècle en tant que couvent des Cordeliers, s’honore entre autres de son orgue classé, de sa chaire en bois et de son livre saillant sur la façade. L’intervention des artistes prouve que ces derniers ne vivent pas dans une tour d’ivoire et ont bien conscience de la nécessité de maintenir des lieux de mémoire, notamment quand ils relèvent du sacré, car art et sacré ont toujours fait bon ménage, des premiers signes ou gestes pariétaux jusqu’aux vitraux des cathédrales. À cette époque, c’était tout un collectif d’artistes que l’on impliquait dans des projets. C’est un peu cet esprit de corps que cherche à retrouver l’initiatrice de celui-ci auquel on ne peut que souhaiter un franc succès. BTN

Expos Photos

Edward S.Curtis, Dorothea Lange, Ansel Adams

La Cure, Aumessas, Gard

Cédric Gerbehaye

Jusqu’au 31 août

Château d’Assas, Le Vigan, Gard Du 20 septembre au 13 décembre

Deux expositions occupent l’actualité d’ImageSinglières qui, après son histoire sétoise, occupe désormais divers lieux d’expositions en terres cévenoles. Premier rendez-vous tout au long du mois d’auôut à La Cure (Aumessas) pour une exposition collective et trois regards sur les Etats-Unis de 1900 à 1945. On y retrouve les clichés d’Edward S.Curtis qui documenta la culture amérindienne alors que ces peuples natifs et leur culture étaient menacés ; Dorothea Lange appelée à participer à l’aventure de la FSA (Farm Security Administration) et ses images iconiques de la grande crise de 1929 ; et Ansel Adams dans un registre inhabituel, lui le grand paysagiste, et son travail sur l’internement d’américains d’origine japonaise en Californie. À quelques kilomètres, le château d’Assas accueille le travail réalisé lors d’une résidence à Aumessas de Cédric Gerbehaye. Photographe et réalisateur belge, il est le premier auteur invité à s’immerger dans les paysages cévenols, en y développant, d’octobre 2024 à mai 2025, une résidence sous forme de carte blanche. Cédric Gerbehaye a choisit de s’attacher avant tout aux humains, à leur vécu et à leur condition. En arpentant le territoire et les paysages qui le dessinent, le photographe documente ainsi, sans fioriture ni esthétisation, convictions et croyances.

• Tél. 06 85 20 41 66. imagesingulieres.com

Le

ciel

des femmes

MUSÉE AÉROSCOPIA

Blagnac, Haute-Garonne

Jusqu’au 30 novembre

À travers une centaine de photographies et une série inédite réalisée à Toulouse pour l’occasion, Reza invite le spectateur à porter un regard nouveau sur Les femmes du ciel : hôtesses, pilotes, techniciennes, mécaniciennes, contrôleures, mais aussi passagères et voyageuses croisées aux quatre coins du monde. Ce regard sensible s’exprime dans une muséographie immersive, avec des images iconiques, des portraits monumentaux suspendus, d’une fresque visuelle, des portraits en studio, accompagnés de récits en textes et vidéos réalisés au sein du musée.

• aeroscopia.fr

Jean-Jacques Béguin

Jusqu'au 23 août

Marine Lécuyer Du 6 septembre au 4 octobre

GALERIE REMP-ARTS

Durban-Corbières, Aude

Notre mémoire est garnie de souvenirs, mais ceux-ci se brouillent dès lors que nous tentons de les faire accéder à la conscience. Aussi, nous apparaissent-ils rarement avec la netteté d’une photo qui s’accommode du temps de pause. Jean-Jacques Béguin recrée ainsi, à partir de lieux de vie, des scènes identifiables comme telles (gares, escaliers, foules, décors urbains, immeubles…) mais brouillées par des manipulations auxquelles donne droit, de nos jours, la technologie avancée. Autant dire que sa conception de la photographie se rapproche du collage, sauf que l’on n’en devine pas les contours, ou même la peinture car l’artiste ajoute à son cliché diverses couches visuelles ou graphiques. L’écriture et les signes sont omniprésents, c’est sa façon de faire parler l’image. Ici encore, cela correspond quelque peu au fonctionnement de notre esprit qui gère et perçoit de multiples sollicitations simultanées. De sorte qu’il rend compte de la vie trépidante qui caractérise notre monde, sans doute de façon plus juste que ceux qui isolent un cliché dans leur environnement et nous obligent à imaginer le hors-cadre. Béguin fait sortir la photo de ses aspects anecdotiques pour lui attribuer un caractère universel. Le lieu importe moins comme tel que ce qu’il incarne et signifie. On peut parler de surréalité à propos de ces images qui sollicitent l’imagination. L’artiste, d’origine suisse, évoque quant à lui un Cabinet de curiosités

Le thème de l’eau douce et potable nous est très cher et nous voyons bien combien il risque de devenir une préoccupation majeure pour nos descendants. Marine Lécuyer le traite par le biais d’une dystopie, mais c’est pour mieux nous prévenir et mettre en exergue notre relation irresponsable au vivant. Ainsi la photo, qu’elle associe à de courts textes émouvants, prend-elle une signification pas seulement immédiate mais fictive et même anticipatrice. Le présent se nourrit du futur possible qui devient prétexte à un assortiment de propositions puisées dans les archives de l’artiste. Celle-ci s’intéresse aux paysages, au sort des objets abandonnés, à celui des images qui nous ont paru si précieuses, à tout ce qui n’aura plus de sens dès lors que nous serions privés de notre principale ressource. Un fragment quelquefois suffit à suggérer le désastre. Avec un regard tendre sur ce qui résiste et se maintient. L’ensemble s’intitule Burning et pose effectivement un sujet brûlant pour que, comme disait un grand homme, nous ne regardions pas ailleurs. C’est le rôle de la photographie d’arrêter le regard. BTN

• Tél. 06 87 03 66 55. galerie-remp-arts.com

Romain Thiery

ABBAYE DE VALMAGNE

Villeveyrac, Hérault

Jusqu’au 30 septembre

À l’Abbaye de Valmagne, où les pierres portent encore les voix du passé, l’exposition Requiem pour pianos invite à une immersion singulière : celle d’un monde où le silence fait écho à la musique oubliée. L’artiste photographe Romain Thiery y présente une sélection de clichés issus de sa série mondialement reconnue. Chaque image raconte l’abandon, mais aussi la mémoire. Celle des pianos, celle des lieux, celle des émotions. Pensée comme un parcours sensible, l’installation se déploie à travers tout le site : dans l’église abbatiale, le cloître, la salle du chapitre, le parloir, la sacristie… mais aussi à l’extérieur, dans les jardins et les allées.

• Tél. 04 67 78 06 09. valmagne.com

Changer notre imaginaire

ABBADIALE, MAISON DES ARTS

Arras-en-Lavedan, Hautes-Pyrénées Du 9 août au 14 septembre

Cette exposition réunit trois séries de photographies issues de résidences en Occitanie, Catalogne et Baléares. Chacune explore à sa manière le lien entre Pyrénées et Méditerranée, en croisant les temporalités. Cloé Harent capte les forces telluriques du Cap Creus, Marina Planas revisite les archives photographiques de Majorque, tandis que Judith Prat documente la vie des vallées pyrénéennes. Le paysage devient ici matière à création et à mémoire, loin des images stéréotypées, pour mieux interroger notre rapport au territoire et aux enjeux contemporains.

• Tél. 06 31 51 09 04. abbadiale.fr

Vincent Bebert / Jean-Baptiste Née

Félix Studinka / Mathieu Wührmann sur le motif S’accorder 26 juillet — 21 sept. 2025 du mercredi au dimanche, de 16h - 19h Entrée libre

Entrée libre

l’Orangerie
Dournie
Route de Saint-Pons

Manifestations artistiques

Flow, parcours artistique des enjeux contemporains

HÉRAULT

Du 20 septembre au 30 octobre

The Eyes, éditeur indépendant et producteur culturel, lance FLOW, un nouveau parcours artistique dédié à la photographie et aux arts visuels, dans des lieux patrimoniaux d’Occitanie, notamment dans l’Hérault. Cette première édition, intitulée Ce qui est fragile est précieux, interroge la fragilité du vivant, la mémoire des lieux, l’exil, la migration et les équilibres écologiques, à travers des regards d’artistes français et internationaux. Quatre lieux emblématiques accueillent les expositions : la chapelle de Nazareth à Montpellier (Anne Immelé), le musée de l’étang de Thau à Bouzigues (Chiara Indelicato, Samuel Bollendorff, Laure Winants, Juliette-Andrea Elie), la cathédrale de Maguelone à Villeneuve-lès-Maguelone (Ryan Hopkinson) et le Château Laurens à Agde (Nicolas Floc’h, Fred Boissonnas, Olenka Carrasco).

• theeyes.eu

Les Caudalies

MUDAISON

Hérault Les 27 et 28 septembre

Durant deux jours l’art investit les rues de Mudaison à l’occasion des Caudalies, un week-end artistique convivial organisé par l’association Week-end des Arts. Le cœur du village se transforme alors en galerie à ciel ouvert dans les rues, salles municipales et demeures privées accueillent des œuvres variées dans une ambiance chaleureuse. Nouveauté cette année : une exposition dédiée aux 12–18 ans, pour valoriser la créativité des plus jeunes. Un atelier libre invite aussi tous les visiteurs à peindre la commune sur le vif, sans autre objectif que le plaisir de créer. • lescaudalies.org

Les Arts en Balade

TOULOUSE ET 14 COMMUNES

Haute-Garonne Les 27 et 28 septembre

Quel meilleur moyen de découvrir les différentes formes de créations actuelles et les artistes locaux que de rentrer dans leurs ateliers ? C’est tout le postulat des Arts en Balade, qui lie découvertes artistiques et rencontres humaines. Peinture, photo, sculpture, céramique, vidéo ou graff : 15 disciplines sont représentées par 160 artistes, à découvrir dans 79 ateliers, dont 8 collectifs et 7 lieux partenaires. L’événement trace une véritable cartographie de la création contemporaine, ouverte à la flânerie comme à l’exploration. Il s’étend cette année à 14 communes autour de Toulouse, où 35 artistes ouvrent aussi leurs portes. Pour accompagner ce parcours vivant, des balades à vélo – en solo ou en groupes accompagnés – sont proposées. Une belle occasion pour se mettre en mouvement ! • Tél. 07 78 19 66 36. lesartsenbaladeatoulouse.org

Latino Graff

MAISON DES SOLIDARITÉS

Toulouse

Haute-Garonne Du 23 au 31 août

Toulouse accueillera la 10e édition du festival intercontinental Latino Graff exposant des œuvres d’artistes français et sud-américains principalement au sein de la Maison des Solidarités. La thématique, A selva renasce (La jungle renaît) promeut le respect de la nature en montrant sa capacité à se régénérer si elle est bien conservée. Un grand concert, des créations de fresques murales ainsi que plusieurs vernissages, des rencontres et des ateliers auront également lieu. Point d’orgue de la programmation, l’inauguration d’une fresque monumentale le 20 août. Côté artistes, on retrouvera le parrain de cette édition, Heitor Corrêa, Ela Rincon, Creto, Dinho Bento et Emy Arts.

• Tél. 05 81 91 72 00. metropole.toulouse.fr

Solid’Art

ZÉNITH DE MONTPELLIER

Hérault Du 19 au 21 septembre

Solid’Art revient à Montpellier du 19 au 21 septembre 2025 pour une 8e édition placée sous le signe de la solidarité et de la création. Le salon investit à nouveau le Zénith Sud, transformé en vaste galerie d’art contemporaine, où 90 artistes - peintres, photographes, sculpteurs, street-artistes - exposeront leurs œuvres. À l’achat, chaque œuvre invite à un don, finançant les actions du Secours populaire, notamment les vacances d’enfants issus de familles défavorisées. Cette année, l’événement est parrainé par le street-artiste montpelliérain Maye, dont l’univers onirique et engagé alerte sur les enjeux environnementaux. En plus de la vente, le public pourra participer à des ateliers créatifs, découvrir une fresque collaborative ou encore assister à la remise de prix du grand concours de dessin autour de la faune marine.

Gratuit et ouvert à tous, Solid’Art mêle culture et engagement citoyen, dans une ambiance conviviale et inclusive. Une manière inspirante de faire rimer art et solidarité.

• solidart.fr

Salon des Métiers d’art

BEAUCAIRE

Gard Du 17 au 19 octobre

C’est au son enchanteur d’un violoniste de talent que les visiteurs pourront déambuler et rencontrer les artisans d’Art et créateurs d’exception présents pour l’édition 2025 du Salon des Métiers d’Art de Beaucaire. De la porcelaine peinte à la main, aux sacs en cuir et aux parures de bijoux, en passant par des perles de verre et des reliures d’art, il y aura de quoi nourrir la curiosité des amateurs et passionnés. Le samedi aprèsmidi, un jury ira à la rencontre de chaque artisan d’art et le dimanche, en fin de matinée, les trois prix du concours seront remis. Par ailleurs, le gagnant de l’édition 2024, Romain Tran-Thi-Bip, ferronnier d’Art en créations métalliques, sera l’invité d’honneur cette année. Tout le week-end, des ateliers pour enfants seront également proposés (mosaïque, vannerie, macramé) par des artisans d’Art professionnels. Les visiteurs pourront enfin apprécier les démonstrations du travail d’un souffleur de verre ainsi que l’exposition des élèves du Lycée polyvalent des Métiers d’Art Charles Gide d’Uzès.

• Tél. 04 66 59 10 06. beaucaire.f r

R-Cas Festival

PERPIGNAN

Pyrénées-Orientales Les 11 et 12 octobre

Depuis 2015, la biennale R-CAS (Rencontre des Créateurs Actuels et Singuliers) transforme Perpignan en laboratoire d’expérimentation artistique. Du 10 au 12 octobre 2025, 31 projets artistiques investiront le centre d’art Acentmètresducentredumonde avec peinture, gravure, performance, sculpture, photographie... Événement engagé, R-CAS valorise les pratiques singulières, les démarches contemporaines hors normes et l’échange direct avec le public. La programmation inclut également une performance croisée du musicien Dimoné et de la plasticienne Tiffany Vailier, ainsi qu’un focus transfrontalier en partenariat avec le festival Inund’Art de Gérone. Pensée comme une scène ouverte et inclusive, cette 8e édition mêle artistes de renom, émergents, lycéens créateurs et projets collaboratifs. Un évènement porté par le collectif Agit’Hé.

• Tél. 09 81 06 37 60. rcasfestival.org

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9 E ÉDITION DE LA FOIRE MÉDITERRANÉENNE

DES ARTS CONTEMPORAINS

Parc des expositions de Montpellier

Pérols, Hérault Du 12 au 16 novembre

Créée en 2017, Art Montpellier est le rendez-vous des amateurs d’art et des collectionneurs. Comme chaque année, la Foire méditerranéenne des arts contemporains donne rendez-vous au public en novembre, cette fois pour une 9e édition autour du thème du voyage.

Pour embarquer le public vers les contrées artistiques, de nombreuses galeries reconnues seront présentes. L’année dernière, ils étaient plus de 60 professionnels – galeries, éditeurs et partenaires – à partager les œuvres de plus de 250 artistes. Une sélection qui rassemble autant des galeries locales qu’internationales, apportant ainsi une pluralité artistique à la foire.

Art Montpellier propose ainsi chaque année un large plateau artistique, de l’art brut à l’art urbain en passant par l’art africain, de nombreuses formes de l’abstraction, l’art moderne, sans oublier les incontournables courants artistiques de la région tel que SupportSurface et la Figuration Libre. Peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, photographes, les galeries présentes réalisent une sélection d’œuvres d’artistes contemporains, de renommée internationale et d’autres plus émergents, offrant ainsi un accès très attrayant au monde de l’art, pour satisfaire les collectionneurs experts et sensibiliser les nouvelles générations.

Pendant quatre jours, Art Montpellier offre plus de 9000 m² d’expositions diverses, mais également une véritable programmation autour de l’art avec des conférences, et des projections. Deux nocturnes sont également organisées, la soirée du vernissage et la Soirée des arts où se mêlent performances, musique, rencontres et festivités. Un restaurant gastronomique et un bar à champagne en font également un lieu privilégié pour les rendez-vous ou des moments de partage.

• art-montpellier.com

Le voyage Thème 2025

Fidèle à son ambition de surprendre, Art Montpellier 2025 explorera une nouvelle thématique : « Le Voyage ». Après « Géométries, Couleurs et Abstractions » en 2024, cette édition invitera le public à une évasion artistique, où le déplacement, la découverte et l’imaginaire seront au cœur du parcours.

Enfin, nouveauté de cette 9e édition, la Foire ouvrira ses portes dès le mercredi à 14h. Ainsi, la première soirée du vernissage sera désormais accessible à tous via l’achat d’un billet ou sur présentation d’une invitation dédiée.

Paroles de galeristes

GALERIE FLO D’AIGUES-MORTES

Présente depuis la première édition

« Participer à la foire de Montpellier est essentiel pour moi. C’est une vitrine incontournable, qui permet non seulement de présenter un noyau dur d’artistes que le public vient retrouver chaque année, mais aussi de rencontrer une clientèle venue parfois de loin, qui ne fréquente pas forcément la galerie. C’est un moment d’échange précieux, aussi bien avec les visiteurs qu’avec d’autres galeristes - chacun a sa ligne, sa clientèle, et c’est toujours enrichissant de confronter les expériences. Même si l’on ne compte pas acheter, c’est un salon qu’il faut voir : la qualité est au rendez-vous, l’organisation est soignée, et souvent, une simple curiosité se transforme en coup de cœur. Pour un galeriste, même débutant, je dirais : il faut essayer. On apprend beaucoup, ne serait-ce que dans la manière de penser son stand ou de repenser sa présentation d’une année sur l’autre. »

TRIFOLIUM

Galerie invitée sur le thème 2025 « Le voyage »

« Nous ne sommes pas une galerie traditionnelle mais une agence d’art engagée. Notre rôle, c’est de promouvoir des artistes contemporains à travers des expositions à impact, en collaboration avec des collectivités, des ONG ou des entreprises, afin de sensibiliser aux enjeux environnementaux et sociétaux. Pour notre première participation à Art Montpellier, nous présentons l’exposition Mer&rivages, labellisée par le ministère de la Transition écologique. Elle propose une expérience immersive à travers des œuvres de peinture, de vidéo, de sculpture, autour des fonds marins, pour reconnecter l’humain à la mer. L’objectif, c’est d’émerveiller, d’interroger, et de susciter l’envie d’agir. On pourra y découvrir une vidéo de Sinclair, ou encore les œuvres du photographe Jérémy De Backer et l’artiste plasticien Christophe Rollin. Montpellier nous a paru une ville idéale, à la fois engagée et proche de la mer, pour porter ce projet. Nous pensons que l’art peut être un levier puissant pour ouvrir de nouveaux imaginaires, déclencher le débat, et inviter chacun à ralentir pour mieux repenser le monde. »

Art Montpellier

Empreintes

Du 30 août au 28 septembre

CHAPELLE DES PÉNITENTS

Pézenas, Hérault c chapelle_pdp

Une odyssée balnéaire

Jusqu’au 21 septembre

PL. DE LA MÉDITERRANÉE, FRONT DE MER ET PORT

Narbonne, Aude narbonne.fr

Lumières et couleurs

Jusqu’au 31 août CHÂTEAU DE CARDAILLAC

Labruguière, Tarn tourisme-tarn.com

Plus d’expos...

Animale

Jusqu’au 27 septembre

ESPACE CULTUREL JEAN

JAURÈS

Vauvert, Gard vauvert.com

Juandez & Tony Cassius

Jusqu’au 7 septembre

ESSAR[T]S Bram, Aude villedebram.fr

Juste au corps

Du 30 août au 5 octobre ACMCM

Perpignan; P-O acentmetresducentredumonde.com

Résidence d’été

Jusqu’au 16 septembre

GALERIE NICOLAS XAVIER

Montpellier, Hérault galerienicolasxavier.com

Paysages du Sud-Aveyron de Denis Roussel

Jusqu’au 5 septembre

TRIBUNAL DES ARTS

Saint-Affrique, aveyron tourisme-aveyron.com

À l’intérieur du rocher. Prologue : Excavation

Jusqu’au 30 septembre

LES OLIVÉTAINS

St Bertrand de Comminges, Tarn lachapelle-saint-jacques.com

Phil Clint

Jusqu’au 31 août

GALERIE ANNE

Uzès, Gard uzes.fr

Céramique, Bois verre

Jusqu’au 14 septembre LA GRANGE Cahors, Lot la-grange-des-artistes.com

Héros et Héroïnes ! Jusqu’au 24 août CHÂTEAU DE FOIX Ariège sites-touristiques-ariege.fr

CAHIER SPÉCIAL

Au fil du COM…

Domaine de Biar

Début 2026 marquera le lancement d’un vaste chantier : le Contournement Ouest de Montpellier (COM), réalisé par Vinci Autoroutes. Ce projet d’aménagement vise à relier les autoroutes A709 et A750, assurer une meilleure desserte de la zone urbaine de Montpellier, créer un itinéraire adapté pour la circulation péri-urbaine et de transits qui permettra de valoriser les accès au réseau de transports multimodal.

Ce tracé, qui longe l’ouest de l’agglomération, traversera un territoire où patrimoine historique et paysages viticoles se mêlent étroitement. À proximité immédiate de plusieurs sites emblématiques – le Château de l’Engarran, le Château de Bione, le Domaine du Grand Puy et le Domaine de Biar – il souligne l’importance d’un équilibre entre développement des infrastructures et préservation de l’identité culturelle et naturelle du territoire.

À travers ces pages, découvrez un lieu entre nature, sérénité, histoire et raffinement : le Domaine de Biar.

Photos ©LaboN3

UN HAVRE DE SÉRÉNITÉ aux portes de Montpellier

Àquelques minutes du centre-ville de Montpellier, le Domaine de Biar apparaît comme un lieu hors du temps, conjuguant patrimoine, nature, art de vivre et engagement écoresponsable. Ce havre de paix niché dans un îlot de verdure mêle avec justesse histoire, élégance, hospitalité sur-mesure et développement durable, à travers son offre hôtelière haut de gamme, sa gastronomie locavore, ses activités de bien-être et ses espaces dédiés aux événements privés ou professionnels. Il faut d’abord traverser une bambouseraie pour découvrir la silhouette majestueuse de ce lieu chargé d’histoire. Véritable Folie montpelliéraine, ces domaines édifiés au XVIIIe siècle par la bourgeoisie locale, Biar possède une origine bien plus ancienne.

Mentionné dès le XIIe siècle sous le nom de Manso de Biars, il s’agissait alors de simples terres agricoles.

Le domaine prend son essor au XVIIIe siècle lorsque Louis XV l’offre à son trésorier, Joseph Bonnier de la Mosson. Celui-ci fait ériger la bâtisse actuelle, lui conférant une allure noble et intemporelle. Deux siècles plus tard, Henri Marès, également propriétaire du château de l’Engarran, marque à son tour l’histoire du lieu en y développant la viticulture.

Délaissé au XXe siècle, le domaine renaît dans les années 2000 grâce à un passionné qui le transforme d’abord en maison d’hôtes, puis en petit hôtel de charme. En 2021, le groupe Eoden en devient propriétaire, séduit par son potentiel et son atmosphère unique. Leur ambition : conjuguer hôtellerie haut de gamme et philosophie écoresponsable.

Des chambres singulières dans un écrin de verdure

Labellisé Clef Verte, le Domaine de Biar repose sur une double identité : élégance et écoresponsabilité. Son bâtiment en pierre calcaire abrite treize chambres, toutes pensées comme des univers à part entière. Inspirées de l’histoire du domaine ou de la nature environnante, elles offrent une expérience personnalisée. Certaines portent le nom de figures marquantes, d’autres celui de concepts ou d’éléments naturels : Maguelone, Eden, Henri Marès, Cocoon ou encore Jacques Vabre. Conçues par l’architecte d’intérieur Magali Richard, elles donnent toutes sur le parc ou la cour, et cultivent une atmosphère chaleureuse, comme dans une maison de famille.

À l’extérieur, le parc offre un refuge verdoyant où chevaux, oiseaux, oies ou encore taureaux camarguais vivent en harmonie. Chaque recoin invite au calme et à la contemplation. Le domaine s’étend sur 45 hectares et s’inscrit dans une démarche durable, récompensée par le label Écotable pour sa restauration responsable. Agriculture biologique, phytoépuration, autonomie en eau et énergie, tout ici est pensé pour cohabiter avec la nature.

Conversation avec STÉPHANE SERRES

Directeur du Domaine de Biar

Nous tenons à préserver une atmosphère à la fois apaisante et atypique"

Àquelqueskilomètres du centre de Montpellier, le Domaine de Biar conjugue patrimoine et hôtellerie haut de gamme dans un cadre verdoyant et résolument écoresponsable. Ici, chaque détail – de la cuisine locavore à la pension pour chevaux – reflète une philosophie fondée sur le respect de la nature et le bien-être. Directeur du domaine, Stéphane Serres nous ouvre les portes de ce lieu singulier, entre mémoire historique, engagement durable et art de vivre à taille humaine

Le Domaine de Biar est un lieu chargé d’histoire. Pouvez-vous nous raconter comment cette ancienne demeure du XVIIIe siècle s’est transformée en hôtel haut de gamme ?

Le nom de Biar remonte au XIIe siècle. À l’époque, il s’agissait principalement de terres agricoles. Le domaine a pris de l’ampleur au XVIIIe siècle, sous Louis XV, qui l’a cédé à son trésorier, le baron Bonnier de la Mosson. Nous conservons encore le parchemin original avec le sceau royal en bois. Ensuite, le domaine est passé entre plusieurs mains : Auguste Coste, puis Henri Marès, viticulteur renommé. Il y avait des vignes, et dans le restaurant, on retrouve les traces bleues laissées par les produits utilisés pour traiter les tonneaux. Le bâtiment a évolué, mais chaque propriétaire a respecté l’héritage du précédent. Après 90 ans d’abandon, M. Schmidt l’a racheté, l’a rénové dans le respect de l’ancien et y a créé des chambres d’hôtes. En 2020, le groupe Eoden, séduit par le lieu, l’a acquis pour le moderniser tout en conservant son esprit.

Comment le Domaine de Biar façonne-t-il une expérience unique pour ses visiteurs, entre personnalisation des espaces, bienêtre et atmosphère intimiste ?

Chacune de nos 13 chambres possède son propre univers inspiré de l’histoire ou de la nature environnante. Rien ici n’a été standardisé. Le domaine est clos, verdoyant, invisible de l’extérieur, et il a l’esprit d’une maison de famille. Cette approche se prolonge dans l’organisation des événements festifs, des mariages... Nous essayons de répondre à toutes les attentes en proposant du sur-mesure, c’est la signature du domaine. Nous accueillons au maximum 30 personnes en séjour. Lors d’événements, on peut monter plus haut, mais dans ce cas, le domaine est entièrement privatisé. Ici, on reste à taille humaine. Nous tenons à préserver une atmosphère à la fois apaisante et atypique. Le matin, pas de bruit de la ville, juste les juments qui hennissent, les taureaux qui beuglent, et les oiseaux. Depuis le parking, rien ne laisse deviner ce que le domaine cache. En traversant la bambouseraie, on entre dans une ambiance presque holistique qui absorbe les ondes

négatives. L’idée, c’est que vous repartiez avec un trop-plein de positif.

La gastronomie semble jouer un rôle central au Domaine, avec une cuisine locavore et un potager en permaculture. Quelle est la philosophie qui guide votre chef et vos choix culinaires ?

Nous travaillons exclusivement avec des produits locaux : que ce soit pour la viande, le poisson ou le fromage. Nous avons aussi notre propre potager, retravaillé l’an dernier, qui couvre environ 20 % de nos besoins. Pour le reste, nous nous appuyons sur les Jardins d’Eoden, au domaine de Massane, qui dispose d’un hectare de cultures maraîchères géré par une équipe dédiée. Un second potager, plus petit et situé dans l’enceinte du domaine, fournit toutes les herbes fraîches utilisées en cuisine et en mixologie : menthe, verveine, ciboulette, persil, sauge… Nous ne sommes pas totalement autonomes, mais nous privilégions une agriculture bio, locale et en circuit court.

Quel est, selon vous, l’ADN du Domaine de Biar ? Qu’est-ce qui le rend unique parmi les établissements de la région ou même au niveau national ?

L’ADN du Domaine repose sur l’écoresponsabilité, le respect de la nature et de l’histoire. L’eau que nous utilisons provient d’un forage situé au centre du champ des juments : filtrée par UV, elle est potable. Nous ne sommes pas reliés au tout-à-l’égout, mais à un système de phytofiltration, principalement par des bambous, sans produits chimiques. Le groupe Eoden, propriétaire du domaine, défend cette même vision à travers ses autres établissements écoresponsables. Nous avons également une activité d’élevage : 45 hectares, 43 chevaux en pension, notamment des juments camarguaises. Chaque année, un manadier nous confie son troupeau. Les bêtes ne sont pas destinées à la corrida : c’est un élevage respectueux. Enfin, une petite fermette complète l’ensemble, avec poules, oies, chèvres, lapins… et trois chiens qui vivent sur le domaine.

Propos recueillis par Eva Gosselin

SE RESSOURCER au domaine

Ladétente est au cœur de la philosophie du Domaine de Biar. Ici, tout est conçu pour favoriser le bien-être, dans un cadre intime et préservé. Qu’il s’agisse de flâner dans les allées arborées, de se détendre au bord de la piscine ou de découvrir les soins proposés au sein de l’espace bien-être, chaque moment est une invitation à la déconnexion.

une piscine extérieure

Entourée d’arbres centenaires et surplombée par la silhouette paisible des chevaux en semi-liberté, la piscine extérieure offre un véritable havre de paix. En été, des rituels bien-être sont proposés en plein air, dans une cabine éphémère aménagée près de l’eau. Réalisés avec les huiles précieuses de la Maison Caulières, ces soins s’inspirent de traditions venues du monde entier : massages relaxants ou ayurvédiques, soins du visage, réflexologie plantaire, gommages ou massages aux pierres chaudes.

Espacebien-être

Niché dans une salle voûtée du XIIe siècle, l’espace bienêtre propose une atmosphère propice à la relaxation. Hammam à l’eucalyptus, massages en solo ou en duo, soins visage ou corps : chaque prestation est pensée pour offrir un moment de calme absolu, à vivre dans la plus grande sérénité.

Equi coaching

Activité signature du Domaine, l’équicoaching propose une approche originale du développement personnel. En compagnie d’un coach et d’un cheval, cette expérience en demi-journée invite à une prise de conscience profonde de soi, de son positionnement et de sa communication. Un moment fort, souvent fondateur, autant pour les particuliers que pour les groupes professionnels. Les hôtes peuvent également opter pour une balade équestre à travers les vignes et villages alentour, ponctuée de rencontres avec des vignerons qui font découvrir leur production lors de dégustations intimistes.

LA TABLE de Biar

AuDomaine de Biar, la gastronomie suit le rythme des saisons et privilégie les circuits courts. Le chef Mathieu Garcin élabore ses menus à partir de produits issus de maraîchers, bouchers et poissonniers de la région, dans un rayon de 150 km. Sa cuisine méditerranéenne, sincère et inventive, a été saluée par une toque au guide Gault & Millau en 2024.

Deux potagers alimentent les cuisines : l’un, en permaculture fournit 20 % des légumes de la table, l’autre, niché dans le parc, approvisionne le chef en herbes aromatiques fraîches. Verger, ruches et poulailler complètent cette offre. Une partie des fruits et légumes provient également de l’Horizon Resort, autre établissement du groupe, doté d’un hectare de cultures maraîchères.

La table du chef expérience immersive

Installée sur la mezzanine du restaurant, La Table du Chef propose un dîner en huit temps, avec accord mets-vins. Le menu, élaboré en fonction des saisons et des inspirations du chef, se découvre au fil du repas, dans une ambiance confidentielle.

SE RÉUNIR au domaine

Biar

s’ouvre à ceux qui recherchent un lieu singulier pour leurs réceptions privées ou leurs événements professionnels. Mariage, anniversaire, fête de famille : le cadre exceptionnel du domaine, mêlant nature et raffinement, se prête à toutes les célébrations. Il est possible de privatiser certaines salles ou l’ensemble du domaine, selon la nature de l’événement. Côté professionnel, les entreprises trouvent ici un environnement propice à la concentration comme à la créativité. Les salles Goya et Taison, ouvertes sur l’extérieur, sont parfaitement adaptées aux réunions, séminaires et autres événements d’entreprise.

Le domaine propose également le Biar Coaching, un programme immersif conçu pour accompagner les équipes dans le développement de leur potentiel. À travers des expériences collectives, souvent en lien avec la nature ou les chevaux, les participants sont invités à repenser leur approche du leadership, de la communication et du travail collaboratif.

Tous les dimanches, de mai à septembre, les tables sont dressées sous les arbres centenaires du parc. Dans cette atmosphère conviviale, le chef Mathieu Garcin imagine un buffet généreux, résolument ancré dans la saison. Viennoiseries au beurre d’isigny AOP, salades fraîches, fromages de la région, plats chauds, desserts gourmands, jus fraîchement pressés… La sélection est généreuse, équilibrée et conçue dans le respect des saisons. Aux belles journées d’été, lorsque la météo le permet, le chef peut choisir de préparer un barbecue en plein air, en fonction des plats imaginés pour le brunch. Viandes, poissons ou créations du chef sont alors cuisinés à la minute, pour une expérience culinaire vivante et surmesure, au cœur du parc. LES RENDEZ-VOUS de l'été

brunch dominical par Mathieu garcin

Tout au long de l’été, la terrasse du restaurant La Table de Biar devient le lieu idéal pour savourer les soirées estivales. Dans le parc du Domaine, l’atmosphère se réchauffe autour d’un bon dîner et se prolonge en musique, recréant l’esprit des soirées d’été entre amis ou en famille. PROCHAINS RENDEZ-VOUS LES 15 ET 28 AOÛT

04 67 65 70 06

domainedebiar.com

Festin de Rue

SAINT-JEAN-DE-VÉDAS, HÉRAULT

Festivals

Festin de Rue

SAINT-JEAN-DE-VÉDAS

HÉRAULT

Les 13 et 14 septembre

Le festival Festin de Rue, à Saint-Jean-de-Védas, revient pour un week-end gratuit dédié aux arts de la rue. Théâtre, danse, cirque et acrobatie se mêlent pour offrir un spectacle vivant et populaire. Au programme du samedi 13 septembre : Lumière (Cie Action d’espace), Monique sur les crêtes (Cie Belle Pagaille), Hit Hip Hop Classic Parade (David Rolland), L’Ultra Pince (Collectif Billie) et Héroïnes (Dieselle Compagnie), entre autres. Le dimanche 14 septembre, découvrez Othello et le monstre aux yeux verts (Cie Bruitquicourt), les concerts des Barbiches Tourneurs, Douche à paillettes (François Cys) et MémoireS (Cie Sans Faire de Bruit). Vacarme par les Cours Florent de Montpellier sera aussi joué sur les deux jours. festinderue.com

Festivals Pluriartistiques

Festival Arabesques

MONTPELLIER, HÉRAULT

Du 9 au 21 septembre

Arabesques est un festival mettant à l’honneur les sonorités du monde arabe et prônant la mixité des cultures ainsi que l’expression artistique. À l’occasion de son 20e anniversaire, les organisateurs ont vu les choses en grand avec un concert d’ouverture le 9 septembre au sein de l’Opéra Comédie, dans lequel la chanteuse Dorsaf Hamdani rendra hommage à Oum Kalthoum, dont la voix est considérée par beaucoup comme la plus grande du monde arabe. Un autre hommage, cette fois-ci à Rachid Taha, grande figure algérienne du mouvement orientalo-rocktechno-punk, aura lieu à l’Amphithéâtre d’O, le 13 septembre. Le groupe Couscous Clan, proposera un concert-création accompagné par des invités. Le 19, Dhafer Youssef, maître du oud tunisien, interprètera en exclusivité à l’Amphithéâtre d’O son nouvel album qui sortira en automne. Pour finir en beauté, les festivités seront clôturées le 21 septembre par l’Orchestre National de Barbès, fera danser le public avec sa French Touch transmaghrébine. Tél. 04 99 77 00 17. festivalarabesques.fr

Festival de Flamenco et Musiques du Sud

CONDOM, GERS

Du 4 au 7 septembre

Condom s’embrase aux rythmes andalous du 4 au 7 septembre avec le Festival de Flamenco et Musiques du Sud ! Expositions, projection, conférence, gastronomie, masterclass et récital : quatre jours de découvertes placés sous le signe du flamenco authentique. L’Hôtel Continental accueille une exposition photo tout au long du festival, tandis que le Cinéma Le Gascogne propose une projection surprise le jeudi. Le samedi, une conférence suivie d’un dîner précède le temps fort du festival : un récital exceptionnel au Théâtre des Carmes avec trois jeunes artistes prometteuses – Alba Espert (guitare), Alba Martos (chant) et Carmen Catena (danse). Un festival qui célèbre l’Espagne, sans fusion ni concession ! gers-armagnac.com

Les Romanesques

SAINT-ROMAN-DE-CODIÈRES

GARD Du 22 au 24 août

10 ans que le festival Les Romanesques offre un rendez-vous artistique authentique, chaleureux et familial, conjuguant exigence artistique et accessibilité, dans un esprit de partage et de découverte. Cirque, musique, chanson, théâtre, arts de la rue, découverte nature sont ainsi au programme. Pour la première fois, un spectacle de voltige équestre sera proposé : Demain, six pieds sur terre, de la cie Plume de Cheval. À retrouver encore, du cirque aérien (Piano Rubato) ou encore des concerts avec Marianne Aya Omac, le chœur lyrique Ars Vocalis, ou le groupe Vojao lesromanesques.fr

Festival Castel Artès

MIREPOIX, ARIÈGE

Du 15 au 22 août

Cinquième édition pour le festival qui célèbre à la fois musique classique, danse, et opéra. Le programme offre différents évènements : concerts, expositions, spectacles, mastercass ou lectures.

Au programme :

Ven. 15 août → récital avec Les Voix de demain, vernissage de l’exposition Matières à danse, et récital avec Nathan Mierdl (violon) et Tanguy de Williencourt (piano).

Sam. 16 août → motets baroques avec la Compagnie Eranos, et l’Orchestre du Printemps pour un concert autour de Berlioz et Tchaïkovsky.

Dim. 17 août → le Quatuor Magenta interprète Debussy, Schumann et WIancko avant une Soirée danse et musique.

Lun. 18 août → concert du midi avec Stéphane Bois (orgue), les Jeux d’enfants d’Astrig Siranossian (violoncelle) et Félicien Brut (accordéon), en soirée Concertos au château de Roques.

Mar. 19 août → masterclass publique puis La leçon de musique, lecture de Florient Azoulay.

Mer. 20 août → chansons et airs napolitains avec Voce di Napoli, puis Operanimaux (spectacle jeune public) et concert de musique sacrée.

Ven. 22 août → Cosi fan tutte, opéra de W.A. Mozart au château de Terride. castelartes.com

© Bechir
Zayene
Dhafer Youssef

Festival Invitations

PLUSIEURS LIEUX DE LA DOMITIENNE

HÉRAULT Du 23 août au 8 septembre

À la fin de l’été, le Festival Invitations revient dans les huit communes de La Domitienne pour une nouvelle édition gratuite sur réservation. Concerts, contes, expositions, animations nature et belles rencontres rythmeront cet événement chaleureux, qui mêle découverte artistique et valorisation du patrimoine local.

Au programme :

Ven. 22 août → cave coopérative de Maraussan Nika, Rock-Trip hop puis Nina Attal, et son Electric lady land, hommage à Hendrix au féminin.

Sam. 23 août → place du lavoir à Vendres, Les Ânes de Palinkov, voyage musical dans les Balkans.

Dim. 24 août → place Emile Barthe, à Nissan-Lez-Ensérune, Doya, flamenco-électro-latino.

Mer. 27 août → Domaine Bergé de Sainte Rose à Vendres, Contes du petit peuple des garrigues au fil de l’eau, par Claudine Paul. Jeu. 28 août → à la maison du Malpas, à Colombiers, L’homme qui plantait des arbres, d’après Jean Giono, suivi de la conférence « Elisée Reclus ou l’Homme et la terre ».

Ven. 29 août → place des écoles à Lespignan, Balu & Borumba, rumba congolaise et afrobeat. Puis le Tout P’tit Bal, cirque pyrotechnique de la cie Joyeuse Gravité.

Sam. 30 août → esplanade de la gare, à Cazouls-lès-Béziers Ludivine Issambourg avec Brian Jackson, jazz funk.

Dim. 31 août → oppidum d’Ensérune, Nissan-les-Ensérune, Sarah McCoy, blues-jazz-soul.

Mer. 3 septembre → Les granges St-Paul à Lespignan, Contes d’aicí, conte d’ailà, de Malika Verlaguet, contes occitans.

Jeu. 4 septembre →Domaine Castan, Cazouls-lès-Béziers, conférence « L’enracinement de la République en Bitterois », de Richard Vassakos.

Ven. 5 septembre → place du bicentenaire, à Maureilhan, Carnaby Street Ukulélé Band, reprises rock’n’ukulélé. Puis, Au p’tit Bonheur, chanson française-folk-rock.

Sam. 6 septembre → port fluvial de Colombiers, Simon Fache, pianiste tout terrain, musique classique.

Dim. 7 septembre → château de la Tour, à Montady, Rhoda Scott, Movin’ Blues, duo orgue / batterie, jazz-blues.

Tél. 04 67 90 40 90. ladomitienne.com

PATRIMOINES EN DOMITIENNE

RÉSERVATION OBLIGATOIRE

Concerts, conférences, animations nature, contes, spectacles gratuits :

Rhoda Scott

Pelliculive

PARC PALAUDA, THUIR, PYRÉNÉES-ORIENTALES

Du 4 au 6 septembre

Du cinéma à la musique en passant par la gastronomie, Pelliculive c’est une joyeuse célébration de la diversité artistique. Au cœur du joli parc Palauda, les soirées sont animées par une masterclass en compagnie d’un invité du 7e art, puis d’une rencontre avec un chef, avant de profiter d’un concert. À la fois festif et accessible, Pelliculive est la réunion parfaite de trois domaines artistiques ! Cette année, on y croisera côté cinéma Patrick Timsit, Isabelle Nanty, Michael Youn ; côté gastronomie Gilles Goujon, Jean-François Piège, Christophe Michalak, Laurent Lemal, Kevin de Porre, Coralie Coms ; et côté musique, Amir, Santa, Patrick Fiori, Thomas Dutronc, Kimberose, Ycare, Philippe Corti, Afternoon in the park, Lisa Jazz Trio. pelliculive.fr

Fête du Fil

LABASTIDE-ROUAIROUX

TARN Les 16 et 17 août

Haut-lieu de tradition textile niché au cœur de la vallée du Thoré dans le Tarn, Labastide-Rouairoux fait sa fête au fil à travers un festival porté par l’Office d’animation Bastidien. Évènement incontournable, cette 24e édition donne rendez-vous aux passionnés de textile, d’art, de création artisanale et de patrimoine local. Au programme, dix expositions mettront en lumière la richesse et la diversité de l’art textile contemporain. Également, le public pourra assister à des démonstrations de dentelle, tapisserie, patchwork et autres techniques, ou même s’initier à l’art textile à travers des ateliers créatifs. Pour compléter une brocante, des puces de couturières, un espace créateurs et artisans ou encore un immense espace de vente dédié aux loisirs créatifs. lafetedufil.jimdofree.com

Festival international de Carillon

PERPIGNAN, PYRÉNÉES-ORIENTALES

Du 11 au 15 août

Pour sa 23e édition autour de la thématique "Le souffle de la création", le Festival international de carillon de Perpignan programmera cinq concerts, dont un événementiel en ouverture. Une édition qui coïncide avec le millénaire de l’église SaintJean le Vieux de Perpignan, dont le clocher abrite le carillon historique Amédée Bollée.

Au programme :

Lun. 11 août → Pere Jordà i Manaut, Cornemuse roussillonnaise, Elizabeth Vitu et Laurent Pie, carillon (France).

Mar. 12 août → Gijsbert Kok (Pays-Bas)

Mer. 13 août → Pamela Ruiter-Feenstra (États-Unis)

Jeu. 14 août → Gauthier Bernard (Belgique).

Ven. 15 août → messe de l’Assomption (10h30) et à 18h, concert du festival avec Brunston Poon (États-Unis). cathedraleperpignan.fr

Le Petit festival de la Côte

Vermeille

BANYULS-SUR-MER, Pyrénées-Orientales Vendredi 22 août

Le Petit Festival de la Côte Vermeille revient le 22 août à Banyuls-sur-Mer pour une édition singulière, centrée sur le thème du Temps. Cette journée unique mêlera rencontres, spectacle et poésie. L’historien François Hartog proposera une réflexion sur l’Histoire et l’accélération de notre époque contemporaine. À ses côtés, le poète Jean Pierre Siméon dont les textes emplis d’humanité résonne comme un acte d’amour. Une édition resserrée, dense et sensible, pour ralentir, penser et ressentir autrement.

Tél. 07 66 34 71 56. lepetitfestivaldelacotevermeille.fr

Urban Festival

ALBI, TARN Du 20 au 30 août

L’Urban Festival met les arts urbains à l’honneur et soufflera ses 25 bougies lors de cette édition 2025. Pour célébrer cet anniversaire, les organisateurs ont vu les choses en grand avec de nombreux évènements à ne surtout pas manquer. Le tout, parrainé par l’iconique Sydney, présentateur de l’ancienne émission culte H. I. P. H. O. P. présent lors de l’évènement. Concerts, ateliers variés, spectacle de danse hip-hop par le Pockemon Crew, démonstrations de skateboard et BMX, graff, escape game, projection de film et bien d’autres rendez-vous vous attendent. Tél. 05 63 46 48 80. albi-tourisme.fr

une chance de vivre des instants essentiels

vendredi 19 septembre • 20h30 théâtre agathois

Victor Lustig, l’homme qui vendit la Tour Eiffel

théâtre musical type Broadway

jeudi 2 octobre • 20h30

palais des congrès

Les Virtuoses en pleine tempête humour musical

dimanche 12 octobre • 15h30

théâtre agathois

Un Souffle, un bruit, rien cirque - jeune public

jeudi 16 octobre • 20h30

palais des congrès

La Valse des pingouins

théâtre - comédie

mardi 4 novembre • 20h30 palais des congrès

Inconnu à cette adresse

théâtre - drame

mercredi 12 novembre • 20h30 palais des congrès

Les Aventuriers de minuit théâtre - comédie policière

vendredi 28 novembre • 20h30

théâtre agathois

Cyrano de Bergerac théâtre classique - comédie

vendredi 12 décembre • 20h30 théâtre agathois

Sur les pas d’Ennio Morricone ciné-concert

dimanche 18 janvier • 17h00 palais des congrès

Dans les yeux d’Audrey danse

vendredi 30 janvier • 20h30 théâtre agathois

Jules et Marcel théâtre - comédie

jeudi 5 février • 20h30 théâtre agathois

Ring (variations du couple) théâtre - comédie dramatique

mardi 17 février • 20h30 palais des congrès

Dans les yeux de Monet théâtre - drame

vendredi 27 février • 20h30 théâtre agathois

Au-dessus de la mêlée

théâtre - comédie

dimanche 8 mars • 17h00 théâtre agathois

La Tête en friche théâtre - comédie

vendredi 27 mars • 20h30 palais des congrès

La Veuve rusée

théâtre - comédie

mercredi 8 avril • 20h30 palais des congrès

Mon Jour de chance théâtre - comédie

vendredi 17 avril • 20h30 théâtre agathois

La Claque théâtre - comédie

dimanche 3 mai • 15h30 palais des congrès

Chat botté, le musical comédie musicale - en famille

samedi 9 mai • 20h30 théâtre agathois

Mosaïk danse

vendredi 29 mai • 20h30 palais des congrès

Un Succès fou théâtre - comédie

places de spectacles et cartes “Agde Culture” disponibles à partir du mardi 10 juin 2025 en ligne sur www.saisonculturelle-agde.fr ou auprès des guichets de la Direction des Affaires Culturelles et du Théâtre Agathois renseignements, Direction des Affaires Culturelles Tél. 04 67 94 65 80

Festivals Spectacles vivants

Festival de rue de Ramonville

RAMONVILLE-SAINT-AGNE

Haute-Garonne Du 12 au 14 septembre

Le festival de rue de Ramonville revient pour une 38ᵉ édition et fait de la ville, un théâtre à ciel ouvert. Près de trente compagnies professionnelles et une dizaine de groupes de musique sont invités à métamorphoser l’espace public par le biais de différentes formes artistiques : théâtre de rue, cirque acrobatique, danse contemporaine, fanfares et installations plastiques dans les rues, les parcs et les coursives. ARTO poursuit ici une programmation libre, exigeante et politique, où l’espace public devient territoire d’émancipation autant que de fête. Fidèle à ses convictions, le festival misera sur l’accessibilité et l’éco responsabilité, avec des espaces conviviaux accessibles à tous les publics et de la restauration locale. Rendez-vous du matin au soir, au village du festival mais aussi à chaque recoin de la ville ! Tél. 05 61 73 00 48. festivalramonville-arto.fr

Ici & Maintenant

FORT LAGARDE

PRATS-DE-MOLLO-LA-PRESTE

Pyrénées-Orientales Du 7 au 10 août

Le Fort Lagarde à Prats-de-Mollo accueille la toute première édition du festival de théâtre Ici & Maintenant. Dans ce site patrimonial exceptionnel, cinq spectacles – dont quatre en nocturne – mêlent théâtre classique et contemporain. Au programme : récits d’exil (4211 km), odyssée historique (Eldorado 1528), farces de Molière, conte clownesque jeune public, et spectacle de feu avec final pyrotechnique. La programmation fait la part belle aux artistes primés (Molières 2023 et 2024) et aux compagnies locales. Une expérience culturelle unique dans les Pyrénées-Orientales, entre ciel étoilé et murs chargés d’histoire. d icietmaintenantfestival

L’Agit au vert

ESPLANADE DU LIDO

TOULOUSE

Haute-Garonne Du 22 au 24 août

À Toulouse, sur l’esplanade du Lido, se dressera le chapiteau de l’Agit au vert pour trois jours de spectacles vivants mettant à l’honneur festivités, partage et échanges. Les représentations proposées seront variées : théâtre, spectacles de rue, cirque, ou encore scènes adaptées aux enfants. Parmi les spectacles à ne pas manquer : Soif d’Adrénaline, le projet pirate par la compagnie La Reine des Aveugles, qui nous embarque dans un concert théâtral aux sonorités rock. Ensuite, Voyoues, par la Véganova Compagnie, un spectacle mêlant musique et théâtre de rue, dans lequel trois individus sont en cavale dans une vieille voiture. Enfin, Manuel à l’usage des nonadultes, dernière création de l’Agit, met en scène une présentation autour de la figure de l’adulte qui va prendre une tournure surprenante en se transformant en discours libre.

Tél. 07 69 80 27 26. agit-theatre.org

MIMA

MIREPOIX, ARIÈGE Du 7 au 10 août

Pour sa 37e édition, MIMA réunit 23 compagnies et plus de 60 représentations à Mirepoix, avec pour fil rouge, les voix féminines de la marionnette contemporaine. Récits incarnés, formes audacieuses et objets sensibles animent différentes mises en scène de théâtre d’objet et marionnettes. Le festival propose également des concerts sous la halle, des ateliers, des expositions et un marché de créateurs, le tout dans une scénographie immersive signée Estelle Duriez. Tél. 05 61 68 20 72. festivalmima.com

Aniane en Scènes

HÉRAULT

Les 23 et 24 août

Cette 13e édition « hors-série », puisque resserrée sur deux jours, se veut concentrée en énergie, en poésie et en talents artistiques au cœur des places et ruelles d’Aniane. Au programme, de la danse, du théâtre, de la littérature et des sujets de société portés par douze compagnies, dont six du territoire. Les artistes locales Marie Raynal et Marion Nguyen-Thé mettront en scène des sujets de société poignants. Par ailleurs, trois compagnies espagnoles seront à l’honneur. Grâce à leur dextérité, les géniaux acrobates des compagnies Alapista et Altagama présenteront des tableaux en équilibre précaire, à couper le souffle. Après nous avoir initiés au flamenco, Olga Magana nous emmènera en déambulation dans les ruelles du village. Pourquoi Roméo n’a-t-il pas fini chez Midas de la compagnie du Deuxième, viendra bousculer nos classiques, et les marionnettes à taille humaine de Short stories du DÍRTZthéâtre diffuseront leur halo de poésie. Les enfants s’amuseront et rêveront grâce à la roulotte à jeux libres et à Filomène & Cie. Tél. 04 67 57 01 40. aniane-en-scenes.com

Festivals Photo

Visa pour l’Image

Festival international du photojournalisme

PERPIGNAN

PYRÉNÉES-ORIENTALES Du 30 août au 14 septembre

L’édition 2025 de Visa pour l’Image, 37ᵉ du nom, offre quinze jours de photojournalisme exigeant et ouvert au public. Plus de 25 expositions – gratuites et disséminées dans les lieux patrimoniaux de Perpignan –présentent des reportages puissants venus des quatre coins du monde. Du 1er au 6 septembre, six soirées de projections en plein air se tiennent au Campo Santo : une grande chronologie, suivie de diaporamas sur les conflits, crises, enjeux environnementaux ou sociaux. Des rencontres, lectures de portfolios et tables rondes complètent le programme. Réalisateurs de Sicilangies, maîtres de l’objectif, lauréats des Visa d’or ou photographes émergents exposent un regard humain, documenté, loin des effets spéciaux ou de l’image manipulée. Un festival essentiel pour qui veut comprendre le monde à travers l’image vraie.

Tél. 04 68 62 38 00. visapourlimage.com

Hors cadre

BÉZIERS

HÉRAULT Du 10 octobre au 2 novembre

Cet automne, le festival photographique Hors Cadre revient à Béziers pour une deuxième édition ambitieuse. Près de 20 lieux urbains et périurbains – galeries, ateliers, lieux hybrides – accueilleront des expositions gratuites mêlant artistes confirmés et émergents. Nouveautés cette année : FOCUS, carte blanche à trois photographes de renom dans un lieu prestigieux, et un grand concours amateur avec exposition collective. Une déambulation visuelle à travers la ville, où l’art s’invite partout, pour faire vibrer le regard et la curiosité du public. horscadrebeziers.fr

Festival pyrénéen de l’image nature

CAUTERETS, HAUTES-PYRÉNÉES Du 26 au 28 septembre

Lancé en 2015 à Cauterets, le Festival Pyrénéen de l’Image Nature s’est imposé comme l’événement majeur du grand Sud-Ouest dédié à la photographie et aux films naturalistes. Chaque automne, il réunit passionnés de nature, photographes et réalisateurs autour de la biodiversité et des paysages pyrénéens. En quelques éditions, il a vu défiler les plus grands noms de l’image nature. Pour cette nouvelle édition, une dizaine de photographes sont invités, parmi lesquels Jean-Louis Farjon et Denis Palanque, dont les regards sur la préservation du vivant promettent de belles découvertes. Projections, conférences, rencontres et expos rythment ces trois jours placés sous le signe de la nature et de l’émotion. Le public pourra aussi échanger avec les artistes lors d’un apéro-photo convivial, moment privilégié pour partager les coulisses de leurs images les plus marquantes image-nature-montagne.com

Iso Photo Festival VENDÉMIAN, HÉRAULT Les 13 et 14 septembre

Les 13 et 14 septembre, Vendémian accueille ISO Photo Festival, un rendez-vous vivant et chaleureux dédié à la photographie contemporaine. Chaque année, un thème fort oriente les regards et questionne notre rapport au monde. En 2025, le festival explore « l’invisible » : ce qui échappe à l’œil, se dissimule dans l’ombre ou se tait par choix, oubli ou peur. Expositions, rencontres avec les photographes, conférences, ateliers, concerts et performances invitent à voir autrement, à révéler ce qui murmure ou dérange. ISO, c’est un festival d’images, de sens et d’échanges, où l’art devient outil de révélation. Entrée libre, pour tous les curieux et amateurs de regards décalés. iso-photo.fr

Été photographique de Lectoure

GERS

Jusqu’au 21 septembre

Depuis près de quatre décennies, le Centre d’art et photographie attire chaque été les amateurs du genre. Ainsi divers lieux sont-ils sollicités l’été telle la Maison de Saint-Louis, avec sa façade ornée des portraits en noir et blanc d’habitants, réalisés par un ancien résident ayant vécu en symbiose avec les commerçants et habitants, Arno Brignon. Cette année, c’est l’Américaine Arlene Gottfried, spécialiste de street photography, qui sera mise en vedette : en noir et blanc, avec sa série de mamies en sneakers ou sautant à la corde, et en couleur à l’instar d’une chanteuse de Gospel du côté de Brooklyn. Un regard tendre, souvent empreint d’humour, sur la multi-culturalité américaine et sur l’humain en général, quand il pose en amateur. À la Halle aux grains, Nelly Monnier et Eric Tabuchi poursuivent leur atlas des régions naturelles en France, qu’ils traversent avec lenteur. Ils sont à la recherche de la bâtisse humaine atypique, anonyme ou sortie du lot, par sa forme ou son contenu, sa présence insolite parfois. Dans le Gers, ils ont ainsi sillonné, et trouvé des pépites, dans trois territoires limitrophes de Lectoure : une habitation greffée à un silo, une tour crénelée au beau milieu d’un champ…. Les réalisations de Kevin Chrismann et Laura Freeth se présentent sous forme de quête et enquête dans le milieu agricole. Moissonneuse batteuse enfouie, remodelage de la terre grâce à des trous (on n’est pas si loin du land art), plongée dans le milieu des paysans… En l’École Bladé, le jeune belge issu de la communauté noire, Alassan Diawara, porte un regard bienveillant sur la jeunesse et les minorités culturelles en général. C’est un peu le fil rouge de cette session estivale que de proposer des artistes dont la démarche les rapproche des gens simples et accessibles. C’est ce qu’a fait Anne Desplantez avec les enfants du Sarthé, qu’il convient d’apprivoiser pour accéder à leur monde. Leur lieu de vie, un refuge par rapport à la violence extérieure, devient espace de découverte de l’image, celle qu’ils choisiront de s’approprier. Des clichés de visages d’enfants pris dans les années 20, viennent apporter un décalage historique, temporel et circonstancié. La Cerisaie permet de découvrir les images brouillées, de tendresse ou d’efforts, comme dans nos souvenirs, de Damien Daufresne. A l’ancien Tribunal, le Colombien Felipe Romero Beltran, sensible au drame qu’a constitué l’immigration forcée dans son pays dans les années 70, s’intéresse à la vie quotidienne des jeunes migrants ayant franchi le détroit de Gibraltar et attendant la régularisation de leur statut. Enfin le Collectif Le commun des mortels investit l’espace public de photos d’archives comme on les aime et telles que l’on n’en fait plus. A quelques encablures, La manufacture royale, ancienne tannerie vouée au traitement du cuir et aujourd’hui chambres d’hôtes, s’associe au programme et parachève le parcours, et en l’église St Esprit. Thomas Dhellemmes, y dévoile ses Chemins, témoignant d’un art de vivre, d’une activité pédestre qui prend son temps, à la découverte de surprises et imprévues. Il fait confiance au polaroïd et privilégie le noir et blanc sans doute pour attribuer encore plus d’humilité à ses itinéraires. Les images sont floutées à l’instar de nos souvenirs. À la Manufacture, ces dernières imposent les Silences, grâce à des objets transfigurés par la grâce d’un simple rayon solaire et déréalisés par le refus de la netteté et des séductions de la couleur. BTN

Texte complet sur lartvues.com

Tél. 05 62 68 83 72. centre-photo-lectoure.fr

© Axel

SEPTEMBRE

LANCEMENT DE SAISON

Sam. 13 à Canet

SALTO Compagnie El Nucleo KARAOKÉ MOBILE

Compagnie C’est pas commun

Ven. 26 à Mourèze - Sortie de résidence

INVERTÉBRÉS Compagnie Concordance

Sam. 27 & Dim. 28 à Péret

LES AILES La Hurlante

OCTOBRE

Ven. 3 à Fontès

HOMME(S) INTÈGRE(S) ? Pocket Théâtre

Ven. 10 à Saint-Félix-de-Lodez

NI ICI, NI LÀ-BAS

Matrioshka & Cie et Compagnie Poupées de Chair

Du 17 au 19

LES VENDANGES DU SILLON #5

Ven. 17 à Paulhan PLAYBACK FM (OU COMMENT LES MÉDIAS M’ONT APPRIS À PARLER) Valentin Dilas

Sam. 18 à Canet

RENVERSÉE Amandine Lourdel

Dim. 19 à Paulhan

INAVOUABLE

Alexis HK & Benoit Doremus / La Familia

NOVEMBRE

Ven. 7 à Aspiran - Sortie de résidence

RHAPSODES / THÉSÉE Collectif TDP

Mer. 12 à Octon

LA FABULEUSE HISTOIRE DE BASARKUS

Cie Lamento et Académie Fratellini

Sam. 15 à Lacoste

FIESTA

CDN Les Tréteaux De France - Olivier Letellier

Sam. 22, Dim. 23, Jeu. 27 & Ven. 28 à Clermont l’Hérault

STRANO Cirque Trottola

DÉCEMBRE

Jeu. 4 à Cabrières

Ven. 5 à Usclas d’Hérault

Sam. 6 à Péret

JAZZ MAGIC Cie Blizzard Concept

JANVIER

Jeu. 15 & Ven. 16 à Paulhan

C’EST TOI QU’ON ADORE Leïla Ka

PODE SER Leïla Ka

Ven. 23 & Sam. 24 à Clermont l’Hérault

PARLER POINTU Studio 21

FÉVRIER

Sam. 7 à Paulhan

DOMINIQUE TOUTE SEULE

Cie Au Detour du Cairn – Marie Burki

Jeu. 12, Ven. 13 & Sam. 14 à Saint-Félix-de-Lodez

GAVIOTA D’après Anton Tchekhov

Guillermo Cacace

MARS

ARTISTES AU LYCÉE #6

Jeu. 12 à Clermont l’Hérault

CHAUD Cie Notre Insouciance - Sortie de résidence

LE PROCESSUS Théâtre de Romette

AU SALON ! du 19 au 22

DES SPECTACLES CHEZ L’HABITANT

Jeu. 19 & Ven. 20 Chez l’habitant

ADULTE Chacha du 34

Sam. 21 & Dim. 22 Chez l’habitant

DEUX PIERRES Turak Théâtre

Sam. 21 & Dim. 22 Chez l’habitant

LA RISOTTO EXPÉRIENCE

Le Canapé dans L’arbre – Luca Marchesini

Sam. 28 à Clermont l’Hérault

POUR EN FINIR AVEC L’ORIGINE DU MONDE

Détachement International du Muerto Coco

AVRIL

Jeu. 2 à Fontès - Sortie de résidence

MAMMOUTH Les Toiles cirées

Jeu. 9 à Ceyras

JOUIR Cie Notre Insouciance

Sam. 11 à Nébian - Sortie de résidence / veillée

LA TURAKIE FAIT SON K-BARRÉ Turak Théâtre

Ven. 17 à Fontès

LA DIANE MON VOISIN EST UN CHASSEUR

Compagnie du Griffe

MAI

Mar. 12 à Péret - Sortie de résidence

ESPÈCE D’IDIOT (TITRE PROVISOIRE) Galapiat Cirque – Moïse Bernier

Ven. 22, Sam. 23 & Dim. 24 à Clermont l’Hérault

HOME/LAND Begat Theater

Ven. 29 à Villeneuvette

OBAKÉ Collectif Maison Courbe

JUIN

FÊTE DE FIN DE SAISON

Ven. 5 à Ceyras

KONTACT Cie Puéril Péril

ORCHESTRE NATIONAL DU CHOLAO

Festivals Cinéma

Festival Courts circuit 66 PYRÉNÉES-ORIENTALES

Du 12 août au 21 septembre

Six semaines d’itinérance festive et cinématographique dans trentecinq communes et lieux culturels des Pyrénées-Orientales, du nord au sud de la Catalogne. Au programme de la 6e édition du Festival Courts Circuit 66 : cinquante films en compétition, quinze nationalités représentées, des avant-premières dont, Marcel & Monsieur Pagnol, de Sylvain Chomet (France-2025), des projections à ciel ouvert, des concerts, des spectacles, des rencontres avec des réalisateurs dont Amparo Climent… La manifestation fait la part belle au cinéma catalan, à la comédie et à la sororité et accueille comme à son habitude des artistes de théâtre, de musique, des Djs… Cette année les chanteurs Cali, Mathias Malzieu et Magyd Cherfi pour des lectures musicales. Chaque journée se termine par une grande fête joyeuse et populaire. Tél. 06 87 93 49 03. courtscircuit66.com

What a trip ! Festival

MONTPELLIER

HÉRAULT Du 22 au 28 septembre

Montpellier accueille la 9e édition du What A Trip ! Festival. Ce rendez-vous de l’aventure et du voyage s’installe une fois encore au Peyrou, transformé en village du monde avec concerts, expos photo, conférences, librairie, food trucks et animations gratuites. À quelques pas de là, à la Salle Rabelais, les projections de la compétition officielle mettront en lumière des documentaires réalisés aux quatre coins de la planète. L’aventurier Damien Castera et le grimpeur Daniel Du Lac feront partie du jury. Un festival incontournable pour tous les esprits nomades.

watmontpellier.fr

Échos d’ici - Échos d’ailleurs

LABASTIDE-ROUAIROUX

TARN Du 10 au 12 octobre

La 18ᵉ édition du Festival du film documentaire Échos d’ici - Échos d’ailleurssur les pas de Christophe de Ponfilly, célèbre la solidarité et la diversité à travers son thème, Vivre mais ensemble ! Avec la présence de son parrain, le photojournaliste Reza Deghati. Au programme : une soirée sur le Soviétisme avec, Par un bel été russe, Christophe de Ponfilly (1992) et un cinéconcert avec Turksib, de Victor Tourine (1929-URSS) ; La réalisatrice Myriam El Han présente son film en avant-première, Diaries from Lebanon ; Animus Femina, d’Éliane de Latour suivi d’un concert de Piers Faccini, auteur de la bande originale. Également les photographies de Marianne Thazet et les œuvres textiles du duo franco-allemand engagé Chérif et Gheza à travers l’exposition, Esprit du MurEsprit du Désert

Tél. 09 80 68 68 00. echosdudoc.fr

FIFIGROT #14

Festival International du Film Grolandais de Toulouse

HAUTE-GARONNE

Du 15 au 21 septembre

Déferlante de satire libre et de cinéma hors normes, le FIFIGROT revient prolonger l’esprit Groland avec des concerts, bistrots-ciné, performances, défilé carnavalesque et bien sûr, un grand nombre de projections. Le festival propose notamment des avant-premières, des raretés exclusives et des récits engagés. La programmation, souvent radicale, oscille entre la satire sociétale acide et l’expérimental artistique. Le "Gro’village" s’installe de nouveau au Port Viguerie, cœur festif d’une semaine qui s’annonce joyeusement irrévérencieuse.

Tél. 06 81 39 23 32. fifigrot.com

Cinéma plein les étoiles

FOIX, ARIÈGE

Pour patienter avant le démarrage de cette programmation anniversaire, L’Estive propose un rendez-vous à ne pas manquer cet été, celui du Cinéma plein les étoiles ».

Cette année au programme, des films marquants comme Bonjour l’asile de Judith Davis ou Une année difficile d’Éric Toledano et Olivier Nakache. Mais aussi, des cinés-concerts avec Le cameraman de Buster Keaton et Edward Sedgwick, ou encore Les folles inventions de M. Bricolo de Charles R. Bowers, Harold L. Muller. Des séances pour les enfants, avec de grandes œuvres de Michel Ocelot comme Kirikou et Les contes de la nuit . Ce sont de multiples séances intergénérationnelles en plein air qui sont ainsi présentées dans différents lieux du département, permettant de vivre le 7ᵉ art de façon unique : sous les étoiles ariégeoises.

Tél. 05 61 05 05 55. lestive.com

Cinéma en plein-air

PÉZENAS, HÉRAULT

Rencontres Gindou Cinéma

GINDOU, LOT Du 16 au 23 août

Pendant une semaine, le village de Gindou vit au rythme du cinéma, entre projections en plein air sous les étoiles et séances en salle à l’Arsénic. Plus de 80 films sont à découvrir, dont Quand la mer monte…, Louise-Michel ou encore Ya Basta !, en présence de l’invitée d’honneur Yolande Moreau. Fictions, documentaires, classiques et avantpremières explorent le monde et célèbrent la fête, thème de la carte blanche confiée à la Cinémathèque de Toulouse. Apéroconcerts, tchatches avec les équipes, librairie éphémère et nuit de cinéma complètent cette édition conviviale et cinéphile au cœur du Lot.

Tél. 05 65 22 89 99. gindoucinema.org

Du 21 au 30 août

Profitez des douces soirées d’été pour (re)découvrir des films en plein air dans un cadre convivial. Le Théâtre de verdure de Pézenas accueille une sélection éclectique de projections gratuites, accessibles à tous, entre comédies populaires, chef-d’œuvres d’animation et fresques épiques.

Au programme :

Jeu. 21 août → Un petit truc en plus d’Artus (2024), comédie tendre et décalée.

Ven. 22 août → Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki, aventure animée culte.

Jeu. 28 août → Emilia Pérez de Jacques Audiard (2025), opéra pop engagé.

Sam. 30 août → Le Comte de Monte-Cristo de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière, épopée historique portée par Pierre Niney.

Tél. 04 67 90 41 00. ville-pezenas.fr

Cinéma sous les étoiles MÉTROPOLE DE MONTPELLIER HÉRAULT Du 12 au 28 août

Organisé par Montpellier Méditerranée Métropole et le Domaine d’O, Cinéma sous les étoiles revient du 12 au 28 août pour sa 21ᵉ édition, avec 14 soirées gratuites en plein air (relâche les 15, 16 et 17). Sous la thématique Panoramas d’ici, ce festival propose un voyage à travers 60 ans de cinéma tourné en Occitanie, avec comédies, drames, films d’animation, documentaires ou historiques. Chaque projection, à 21h30, investit un lieu emblématique dans l’une des 14 communes participantes : de Vendargues à Lavérune. Au programme : Balle perdue 3, Le Petit Baigneur, Cartouche, Les vieux fourneaux, Kérity, Monte Cristo… Le tout dans une ambiance festive et conviviale, avec foodtrucks, rencontres et soirées thématiques. Un panorama cinématographique à savourer sous les étoiles.

Tél. 0 800 200 165. domainedo.fr

They shot the piano player

Le Cinéma de la mer SÈTE, HÉRAULT

Du 15 au 19 août

Le Cinéma de la Mer - saison 5 se décline en cinq soirées dans le cadre magique du Théâtre de la mer. Avant chaque projection, un concert (jazz, rock, musiques du monde, swing, Groove latino) et un court-métrage.

Au programme :

Ven. 15 août → La venue de l’avenir, de Cédric Klapish (2025-France) avec Cécile de France et Vincent Macaigne.

Sam. 16 août → Jurassic World : Renaissance, de Gareth Edwards (2025-USA) avec Scarlett Johansson.

Dim. 17 août → Lilo & Stitch, de Dean Fleischer Camp (2025-USA).

Idéal en famille.

Lun. 18 août → avant-première, La femme la plus riche du monde, de Thierry Klifa (2025-France) avec Laurent Lafitte et Isabelle Huppert.

Mar. 19 août → avant-première, L’Homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme, de Pierre Richard et Anne-Sophie Rivière (2025-France) tourné à Gruissan. Avec Timy-Joy Marbot.

Tél. 04 67 43 12 11. sete.veocinemas.fr

Cinéma

Du 12 au 28 août 2025

Panoramas d’ici

Festivals Littéraires

Les Automn’Halles

SÈTE

HÉRAULT Du 24 au 28 septembre

Édition exceptionnelle pour les 16 ans du festival du livre Les Automn’Halles avec 28 auteurs invités, nationaux et locaux. Parmi eux, Olivier Martinelli, Hubert Haddad, Lydie Salvayre, Jean-Benoît Héron, Johanna Mesthé, Azel Ajar Jean Verne, l’arrière-petit-fils de Jules Verne, anime une rencontre pour les 150 ans de l’ouvrage de son arrière-grandpère, L’Île mystérieuse. Il sera le prochain président du concours de nouvelles sur le thème, Mon île mystérieuse. La manifestation se décline dans neuf lieux et propose des ateliers d’écriture, des lectures, des entretiens, des expositions, des concerts, des dédicaces… Journée, Les Automn’Halles prennent la place ! avec les éditeurs et auteurs locaux le jeudi 25 septembre devant la mairie. Le festival accueille également une vingtaine d’éditeurs et deux artistes, Patrice Legay et Alain Zarouati

Tél. 06 81 48 45 55. lesautomnhalles.fr

Festival Polars du Sud

FORUM DE LA RENAISSANCE

TOULOUSE

Haute-Garonne Du 10 au 12 octobre

La littérature policière à l’honneur ! La 17e édition de Toulouse Polars du Sud invite une quarantaine d’auteurs dont Gabrielle Massat, Marin Leduc, Henri Loevenbruck, Jérôme Leroy, Johana Gustawsson, Nancy Guilbert… Entourés de deux parrains prestigieux, l’autrice française Michèle Pedinielli et l’écrivain italien Valerio Varesi. Au programme : tables rondes, dédicaces, expositions… Parmi les temps forts, « Les masques tombent », un jeu d’enquête organisé en soirée au Muséum et « Requiem pour un ami perdu », un rallye-enquête écrit par l’auteur toulousain Manu Causse. Sans oublier la remise de plusieurs prix littéraires, le prix Violeta Negra Occitanie, le prix de l’Embouchure, le prix Thierry Jonquet de la Nouvelle… Un cru exceptionnel avec plus de cent rendezvous prévus.

Tél. 06 60 74 02 26. toulouse-polars-du-sud.com

Festival du livre ado et jeunesse

GAILLAC, TARN Les 4 et 5 octobre

Du rêve, des mots et une ambiance fête foraine : en octobre, le festival du livre jeunesse & ados célèbre ses 30 ans à Gaillac avec une édition haute en couleur. L’illustratrice Anne-Lise Boutin signe l’affiche et dévoile un univers riche en collages et poésie. Au programme : 22 auteurs en dédicace, des expositions originales, un concert déjanté de David Sire, une lecture musicale portée par Marie Pavlenko et Maëva Le Berre, des spectacles jeunes publics, des lectures en musique, un spectacle en langue des signes, des ateliers créatifs (dinosaures, masques, modules spatiaux), un quiz géant, et une fresque collective autour du dessin. Un week-end festif, gratuit et ouvert à tous, pour fêter ensemble le plaisir de lire et d’imaginer.

Tél. 05 63 81 20 19. gaillac.fr

Places aux nouvelles

LAUZERTE, TARN-ET-GARONNE

Les 13 et 14 septembre

À la rentrée, Lauzerte célèbre la nouvelle littéraire avec la 19ᵉ édition du festival

Place aux Nouvelles. Lectures, débats, rencontres, dédicaces et ateliers d’écriture animent ce week-end gratuit et ouvert à tous. L’autrice Beata Umubyeyi Mairesse, invitée d’honneur, proposera une lecture scénique suivie d’un échange. Le public pourra aussi participer au jury du Prix

Place aux Nouvelles, et découvrir les trois finalistes et assister à la remise du prix. Dimanche, apéro-débat, animations et lectures en plein air viendront clore cette édition littéraire et conviviale au cœur du Quercy blanc. placeauxnouvelles.fr

Festivals Musiques actuelles

Les Internationales de la Guitare

MONTPELLIER ET OCCITANIE

Du 21 septembre au 19 octobre

Les Internationales de la Guitare fêtent leur 30e anniversaire à travers plus de 85 concerts et évènements à Montpellier et ailleurs en Occitanie. Porté avec passion par son fondateur Taalat El Singaby, disparu cette année, il promet une édition exceptionnelle.

Temps forts :

Dim. 21 septembre → 100 guitares pour les 30 ans de la manifestation, création à 600 cordes.

Mer. 24 septembre → The Doug (chansonrap-pop) ; Alfonso Losa et Paula Comitre (flamenco).

Ven. 26 septembre → Hugh Coltman (blues-folk-jazz).

Mer. 1er octobre → soirée hommage, Taalat, au fil des cordes

Jeu. 2 octobre → Miossec (chanson française-rock).

Ven. 3 octobre → Sanseverino (chanson française-rock-blues) ; Sébatien Giniaux et Joris Viquesnel (jazz-world-manouche).

Sam. 4 octobre → Les Doigts de l’Homme (jazz manouche).

Mer. 8 octobre → Muddy Curdy (blues-trad).

Jeu. 9 octobre → Quintet jazz Kyle Eastwood

Vend. 10 octobre → Electric Ladyland by Nina Attal (Hendrix au féminin).

Dim. 12 octobre → Keziah Jones (blufunksoul).

Tél. 04 67 66 36 55. les-ig.com

MordorFest

CASCADE DU DÉROC NASBINALS

LOZÈRE Les 15 et 16 août

Le MordorFest sera de retour les 15 et 16 août à Nasbinals. Ce festival de passionnés de musique vous plongera dans un cadre magique en plein milieu de la nature lozérienne. Guidée par une volonté de diversité dans les styles musicaux proposés, la programmation met en lumière une programmation variée d’artistes indépendants. Parmi la vingtaine de noms présents, W!zard incarnera le post hardcore et Cléon, le hip-hop, le 15. Le 16, Suif montera sur scène pour les fans de Slowcore, ainsi que le groupe de métal alternatif Vertex. Tél. 06 71 11 90 28. mordorfest.fr

Barques en scène

NARBONNE, AUDE Du 21 au 23 août

La ville de Narbonne se transformera en véritable fête à ciel ouvert du 21 au 23 août dans le cadre du festival Barques en scène Durant ces trois soirs, des spectacles, bodégas ainsi que de nombreux concerts auront lieu dans les rues. La scène accueillera de grands noms de la musique française, précédés d’artistes locaux. Le festival s’ouvrira le 21 avec la tournée Totalement 90 précédée par Romane, suivie le 22 par Dadju avec Natis en première partie ainsi que VINCÈ, La petite culotte après Cribaillet le 23. Des DJ sets sur le cours Mirabeau et la place de l’Hôtel de ville seront aussi proposés après les concerts

Tél. 04 68 90 30 30. narbonne.fr

Mecanik Paradise

HALLE DE LA MACHINE, TOULOUSE

HAUTE-GARONNE Du 2 au 5 octobre

Durant quatre jours, la Halle de la Machine à Toulouse accueille Mécanik Paradize, un festival mêlant concerts électro et performances de machines géantes animées. Le 2 octobre : Biga*Ranx, Deluxe et L’Entourloop. Le 3 octobre : 2ManyDJs, Keziah Jones et Odezenne Le 4 octobre : Nina Kraviz, Kompromat et I Hate Models. Chaque soirée propose un spectacle unique entre musique live et animations pyrotechniques. halledelamachine.fr

Sanseverino

Rose Festival

MEET, AUSSONNE, HAUTE-GARONNE

Du 29 au 31 août

La quatrième édition du Rose Festival se déroulera du 29 au 31 août. Imaginé et concrétisé par le duo de rappeurs toulousains Bigflo et Oli, il s’est très vite imposé comme l’un des plus grands festivals musicaux en France. Après le succès retentissant de l’année précédente, avec 110 000 entrées et une programmation ambitieuse (Booba, Francis Cabrel, Niska…), la setlist de 2025 s’annonce tout aussi grandiose. À l’affiche, de nombreux artistes aux univers et aux styles variés attendent les festivaliers : Adèle Castillon, Ninho & Niska et Dalí le 29, Vald, Theodora et Jorja Smith le 30 ou SDM, Rilès et Luidji le 31. rosefestival.fr

Meules Bleues

CAHORS, LOT Du 11 au 13 septembre

Le 11 septembre marquera le début de la 5ᵉ édition du festival Meules Bleues à Cahors. Après le succès de la dernière édition ayant réuni plus de 13 000 personnes, avec de grands noms comme Claudio Capéo, Martin Solveig ou encore Cali, la barre est mise très haute cette année aussi avec un programme très riche. Parmi les dix-huit concerts proposés, trois d’entre eux seront des tremplins offrant à des artistes prometteurs (Monada, Les Serruriers Noirs et Kokyages) l’occasion d’expérimenter la scène.

Au programme :

Jeu. 11 septembre → Jérémy Frérot, Boulevard des Airs, Babylon Circus, Maheva, DJ Bruno.

Ven. 12 septembre → Keen’V, 47Ter, DJ Bens, Mouss et Hakim , Christophe Mali, du groupe Tryo, Monada.

Sam. 13 septembre → Santa, Hatik, Che Sudaka, Ben & Mylene, Jim-X, Serruriers Noirs, Kokyages.

Tél. 05 65 20 87 87. meulesbleues-festival.fr

Conseils en décoration

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Festivals Classique & lyrique

Festival du Comminges

HAUTE-GARONNE Jusqu’au 30 août

Un demi-siècle pour l’édition 2025 du Festival du Comminges, dédié à la musique classique. Une excellence artistique toujours renouvelée, sublimée par la cathédrale Sainte-Marie à Saint-Bertrandde-Comminges.

Au programme :

Mer. 13 août → Maud Herrera et Giulio Tosti (orgue et musique occitane).

Sam. 16 août → quintet à cordes Smoking Joséphine, œuvres de Rameau, Marin Marais, Lully, Ravel…

Mer. 20 août → Requiem, de Fauré, interprété par l’Ensemble vocal Dulci Jubilo (chef de chœur Christophe Gibert) et l’organiste Thomas Ospital qui a retranscrit cette œuvre majeure de Fauré.

Sam. 30 août → concert de trompes de chasse avec l’Ensemble, Rallye Trompes du Comminges, accompagné des organistes Élisabeth Amalric et Gérard

Seel. Parmi les compositions jouées, Water music d’Hændel ou, L’Arlésienne de Bizet. Tél. 05 61 88 32 00. festival-du-comminges.com

Festival de Rocamadour

ROCAMADOUR ET SOUILLAC

LOT

Du 15 au 26 août

Pour son 20e anniversaire, le Festival réunit les artistes qui ont marqué son histoire, Renaud Capuçon, Guillaume Bellom, Félicien Brut, Alexei Volodin

Au programme :

Ven. 15 août → Messe en si de Bach avec Vox Luminis

Sam. 16 août → Soirée Brahms avec Renaud Capuçon (violon) et Guillaume Bellom (piano).

Dim. 17 août → Requiem de Mozart avec l’Orchestre Consuelo et l’Orfón

Donostiarra

Mar. 19 août → Path of Miracle avec Tenebræ Choir (direction Nigel Short).

Mer. 20 août → Récital de piano avec Nikolaï Lugansky

Jeu. 21 août → De Paris à Rio avec Félicien Brut (accordéon), Lucienne Renaudin-Vary (trompette) et Thibault Garcia (trompette).

Sam. 23 août → Boléro de Ravel avec l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine et Lise de La Salle (piano).

Mar. 26 août → Messe en ut de Mozart avec Le Concert de la Loge et l’Ensemble

La Sportelle

Tél. 05 82 92 67 40. rocamadourfestival.com

Festival de Musiques sacrées Musiques du Monde

ABBAYE DE SYLVANÈS

AVEYRON Jusqu’au 31 août

Une 48e édition dédiée aux grandes œuvres chorales sacrées d’Occident. Le Festival de Musiques sacrées - musiques du Monde, invite le public à un voyage musical, comme un chemin vers la paix et l’espérance. La manifestation convie des artistes de Mongolie, d’Inde, du Tibet, des Balkans, d’Ukraine, d’Italie… Temps forts :

Jeu. 14 août → Miracula Mulierum, chants d’Hildegarde von Bingen avec le Chœur féminin Mora Vocis

Ven. 15 août → Messe en Ut majeur de Beethoven, ouverture Coriolan avec le Chœur musical de la 36e Académie, direction musicale Michel Piquemal. Dim. 17 août → Sacré Mozart ! avec l’Orchestre de Chambre de Toulouse. Dim. 24 août → Incas et Conquistadors, avec l’Ensemble La Chacana Jeu. 28 août → Orgue et trompette avec Jean-Baptiste Monnot et Fabien Norbert

Dim. 31 août → Polyphonies sacrées et profanes du Pays Basque et Hommage à Satie.

Tél. 05 65 98 20 20. sylvanes.com

Rencontres Musicales de Nîmes

NÎMES, GARD

Du 26 au 30 août

Amitié, jeunesse et partage autour de la musique de chambre demeurent l’ADN des Rencontres Musicales de Nîmes. Au programme de leur 4e édition : des chefs-d’œuvres de compositeurs célèbres, Schubert, Mozart, Mendelssohn, Brahms… Ainsi que des découvertes du répertoire comme des compositions d’Enesco, Suk ou encore Schulhoff. Sont attendus douze talentueux musiciens dont Alexandre Kantorov, Liya Petrova, Aurélien Pascal, Clémence de Forceville, Jérémie Moreau, Paul Zientara… et l’Orchestre Consuelo. rencontresmusicalesnimes.com

Piano aux Jacobins

TOULOUSE, HAUTE-GARONNE

Du 4 au 30 septembre

Tout au long du mois de septembre, le cloître gothique des Jacobins devient le théâtre de ce rendez-vous incontournable pour le piano classique et jazz. Dix-huit concerts offrent une palette riche de répertoires, de Bach à Schumann, en passant par Stravinsky, Glass ou les grandes pages du jazz. L’inauguration s’ouvre avec Fazıl Say et ses Variations Goldberg, tandis que des artistes confirmés comme Nelson Goerner, Richard Goode, ou Elisabeth Leonskaja (pour célébrer ses 80 ans !) côtoient de jeunes talents tels que Moisés P. Sanchez, Clayton Stephenson, Elisabeth Brauß et Momo Kodama. Le jazz n’est pas en reste avec Makoto Ozone ou Micah Thomas. Dans un cadre solennel et lumineux, l’événement s’adresse autant aux plus mélomanes qu’au public curieux, avec une riche programmation qui reflète toute la diversité des écritures pianistiques.

Tél. 05 61 22 40 05. pianojacobins.com

Festival Toulouse les Orgues

DIVERS LIEUX PATRIMONIAUX

TOULOUSE, HAUTE-GARONNE Du 1er au 12 octobre

Pour sa 30e édition, le Festival Toulouse les Orgues embrasse le vertige du temps et questionne l’« éternelle jeunesse » de l’instrument. Fidèle à son esprit d’ouverture, il mêle œuvres classiques, créations contemporaines, performances in situ et rencontres inattendues. L’orgue y dialogue avec le rock, le cinéma, la littérature, le yoga ou encore… le chocolat. Une génération émergente de musiciens s’empare des claviers avec liberté, entre virtuosité et recherche sonore. Cette édition anniversaire se veut moins commémorative que prospective, ouverte aux hybridations et aux formes mouvantes. Parmi les temps forts, la fameuse Nuit du Gesù convie la compositrice et organiste Kali Malone, rejointe par le guitariste et figure du drone Stephen O’Malley, pour une messe nocturne, minimaliste et introspective.

Tél. 05 61 33 76 96. toulouse-les-orgues.org

Pézenas Enchantée

PÉZÉNAS, HÉRAULT

Du 11 au 19 octobre

Le mois d’octobre marquera la 19ᵉ édition du festival d’arts lyriques Pézenas Enchantée. La programmation sera complétée par d’autres rendez-vous tels que des expositions photos ainsi qu’une projection cinématographique.

Temps forts :

Sam. 11 octobre → au Foyer des campagnes Le Pays du sourire, opérette de Franz Lehár.

Dim. 12 octobre → au Foyer des campagnes récital Marie-Ange Todorovitch, mezzo, Sabine Liguori-Delmas au piano. Au programme, musique sacrée et chœurs d’opéras.

Du 13 au 17 octobre → masterclass de Marie-Ange Todorovitch, Nathalie Steinberg au piano.

Mer. 15 octobre → au Foyer des campagnes concert jazz années 50-60 avec Patricia Lheritier et trois musiciens.

Ven. 17 octobre → au Foyer des campagnes Triomphes du Lyrique : Lauréats ou finalistes du Concours International de Chant Lyrique de Béziers, Amandine Sanchez, soprano , Nicole Franco, mezzo, Juram Jeong, ténor et Ilho Kong, baryton. Direction musicale par Anne-Lise Dodelier.

Sam. 18 octobre → à l’église Ste-Ursule concert gospel avec Rachel Ratsizafy, Cédric Chauveau au piano et 30 choristes.

Dim. 19 octobre → à l’église Ste-Ursule clôture du festival. Concert de restitution de la masterclass. Extraits d’opéra accompagné au piano, par les solistes stagiaires de la masterclass de Marie-Ange Todorovitch.

Tél. 04 67 36 39 09. pezenasenchantee.fr

© Tatiana Megevand
Paul Zientara
Cinéma Le Molière
"HAIR de Milos Forman"

Ma vigne en musique

NARBONNE, AUDE

Festival Passions Baroques

MONTAUBAN & TARN-ET-GARONNE

Du 2 au 12 octobre

Cette 11ᵉ édition du Festival Passions

Baroques propose, en plus des nombreux concerts attendus dans divers lieux du département, des ateliers, masterclasses, séances scolaires et une exposition.

Au programme :

Jeu. 2 octobre et dim. 5 octobre → Promenade dans le temps par l’ensemble Calico avec Jeanne Le Goff au violon, Joël Sitbon à la viole de gambe et Étienne Manchon au clavecin.

Sam. 4 octobre → Destins croisés par la compagnie Les Ombres

Ven. 10 octobre → Danza ! par Le Poème

Harmonique avec Vincent Dumestre à la direction, théorbe et guitare baroque ; Sam. 11 octobre → 1643, L’héritage italien, interprété par l’Orchestre baroque de Montauban, Les Passions et l’ensemble vocal Dulci Jubilo.

Dim. 12 octobre → Concertos pour flûtes à bec par l’Orchestre baroque de Montauban, Les Passions avec JeanMarc Andrieu à la direction et flûte à bec. les-passions.fr

Jusqu’au 20 novembre

L’excellence de la musique s’invite dans les plus beaux domaines viticoles du narbonnais avec Ma vigne en musique. De juin à novembre, les concerts s’enchaînent, proposant différentes influences et styles.

Au programme :

Dim. 31 août → Les talents de demain, les lauréats des concours Prodiges Art et Fondation Gautier Capuçon, donneront un traditionnel après-midi de concerts au Château Le Bouïs de Gruissan. Ven. 3 octobre → Concours « Tremplin ma vigne en musique », scène ouverte à la nouvelle génération d’interprètes d’excellence.

Sam. 4 octobre → récital avec Laure Favre Kahn. Jeu. 20 novembre → soirée de gala, concert de clôture réunissant sur scène l’Orchestre de chambre de Toulouse, sous la direction du pianiste Cyril Guillotin, directeur artistique du festival autour de Chopin et de la création de Corentin Arpailly pour le festival Titanic. Tél. 07 63 18 52 45. narbonne-classic-festival.fr

Saison musicale des Amis de Saint-Guilhem

ABBAYE DE GELLONE, SAINT-GUILHEM-LE-DÉSERT

HÉRAULT

Du 12 septembre au 21 décembre

La 54e édition du Festival de musique baroque des Amis de Saint-Guilhem se déroulera dans l’ancienne Abbaye de Gellone à partir du 12 septembre, pour un voyage aux sonorités baroques et la promesse de rendez-vous aussi beaux qu’intimistes.

Au programme :

Ven. 12 septembre → The Curious Bards et Ilektra Platiopoulou, mezzo-soprano, danses et chants scandinaves.

Ven. 26 septembre → Orchestre de chambre de Toulouse et Delphine Mégret, soprano. Interprétation de Vivaldi et Mozart.

Sam. 4 octobre → Le Trio Dara, London Fog, folksongs et chansons de Purcell réinterprétées par Benjamin Britten Avec Heather Newhouse, soprano, Anthea Pichanick, contralto et Justine Eckhaut au piano.

Sam. 24 octobre → Lucille Richardot, mezzo-soprano, artiste lyrique aux Victoires de la Musique 2025, avec le claveciniste Jean-Luc Ho

Dim. 21 décembre → au Sonambule à Gignac, concert de Noël par l’Orchestre National de Montpellier, dirigé par Sonia Ben-Santamaria.

Tél. 06 73 30 92 07. amisdestguilhem.fr

100% classique

LA GRANDE MOTTE

HÉRAULT Du 12 au 20 septembre

Chaque année en septembre, le Festival

100 % Classique offre à La GrandeMotte un rendez-vous musical raffiné, entre chefsd’œuvre du répertoire et découvertes. L’édition 2025 s’ouvre le 12 septembre par un détour vers l’Europe centrale, invitation à explorer les accents slaves de Tchaïkovski, Dvořák, sous la direction d’Alexandre Benderski. Elle se poursuit, le 13 septembre, avec un concert qui conduit le spectateur de l’Andalousie de Rodrigo et d’Albéniz à la Bohême des Valses Viennoise, interprété par l’Orchestre Perpignan-Catalogne et dirigé par Daniel Tosi. Le 19 septembre, place au concert Vesperae & Dixit Dominus, interprété par l’ensemble vocal Allegories et l’Orchestre de Chambre du Languedoc sous la direction de Stefano Bernabovi avec Alain Cahagne à l’orgue, une immersion vibrante dans l’art sacré baroque. Enfin, pour la clôture, place à un programme autour de Brahms et Mozart porté par la pianiste Stéphanie Elbaz, Gregory Rattez, et l’Orchestre de Chambre du Languedoc.

lagrandemotte.com

Autour du quatuor

PRIEURÉ DE SAINT-JULIEN ET ÉGLISE OLARGUES, HÉRAULT Du 15 au 24 août

Cet été, l’Association musicale de la Vallée du Jaur et de l’Orb donne rendezvous au Prieuré de Saint-Julien et à l’église d’Olargues pour la 19e édition de son festival Autour du Quatuor, placé cette année sous le signe des « Flâneries musicales à Vienne ». Cinq concerts évoquent les multiples visages de la musique viennoise, du baroque à la modernité. Le Quatuor Anches Hantées ouvrira le bal avec un hommage à Strauss et ses pairs. L’ensemble baroque Castelkorn fera revivre Biber ou Schmelzer, tandis qu’un voyage intimiste dans les salons viennois réunira Schubert, Haydn et Brahms. Le Quatuor Akilone, accompagné du pianiste Jean-Baptiste Doulcet ou en formation élargie, interprétera Mozart, Webern, Beethoven, puis Brahms et Schönberg pour une clôture en apothéose à vingtquatre cordes. amvjo.org

Les Troubadours chantent l’art roman en Occitane EN RÉGION

Jusqu’au 12 octobre

Mettre en lumière l’art des troubadours d’Occitanie, voici tout le propos de ce festival qui fait vivre cette tradition musicale des XIIe et XIIIe siècle. Pour cette XXe édition, de nombreux concerts sont programmés dans toute la région, et même en Catalogne. À ne pas manquer, le Troubadours Art Ensemble et Les Pêcheurs d’étoiles.

Au programme :

Ven. 8 août → Caramany (66) Polyphonie Soli Nitorem.

Dim. 17 août → Saint-Bauzely (12) Duo La Beluga.

Jeu. 28 août → Taussac (12) Troubadours Art Ensemble.

Sam. 6 septembre → Catllar (66) Ensemble Witiza

Sam. 13 septembre → Aussillon (81) La Kahina Encantaira – Lakhdar Hanou

Dim. 14 septembre → Lescure d’albigeois (81) La Kahina Encantaira – Lakhdar Hanou.

Ven. 19 septembre → Pieusse (11) Troubadours Art Ensemble.

Sam. 20 septembre → Lombez (32) Récital Pescaires d’estelas

Dim. 21 septembre → Gruissan (11) Voy’Elles Polyphonie féminine

Sam. 27 septembre → Rochegude (30) Naïma Chemoul

Dim. 28 septembre → Fleurance (32) Paulina Kamakina – Recital Cantic

Dim. 28 septembre → Flourens (31) La Kahina Encantaira – Lakhdar Hanou festival-troubadoursartroman.fr

Festivals Jazz

Nîmes Métropole Jazz Festival

GARD

Du 12 septembre au 18 octobre

Durant un mois entier, du 12 septembre au 18 octobre, le Nîmes

Métropole Jazz Festival déploie ses ailes sur les communes de l’agglomération nîmoise, avec un vent de swing, d’improvisation et de liberté. Ouverture le vendredi 12 à 19h30 avec Cimafunk aux Jardins de la Fontaine à Nîmes (gratuit). Le samedi 13, soirée Pop & Cosmic à la Brasserie La Barbaude à Bouillargues avec Thomas de Pourquery et Ninanda. Dimanche 14, pique-nique musical et animations à Sernhac avec 20Syl et Christophe Panzani (gratuit de 12h à 17h). Le samedi 27, bal swing & zazou à Cabrières avec Pink Turtle et Florent Llamas. Le jeudi 2 octobre, soirée Prestige à la Halle des Sports de La Calmette avec Dee Dee Bridgewater et Oya. Samedi 4, Jazz Master à la salle polyvalente de Sainte-Anastasie avec Henri Texier et Brūme. Enfin, le dimanche 11 octobre, soirée Oc & Africa à Milhaud avec Salif Keïta et Cam & Leo nmjf.fr

Jazz au cloître

CLOÎTRE DE L’ANCIENNE ABBAYE

SAINT-CHINIAN, HÉRAULT

Du 5 au 7 septembre

Jazz au cloître revient à Saint-Chinian pour trois soirées envoûtantes entre fontaine et oliviers. En ouverture de bal, le 7 septembre, place à Javotte et au Melina Tobiana Quintet. Le samedi 6, ce sont F.A.T Trio et le Baptiste Bailly Trio qui prendront la suite. Enfin, pour finir en beauté, Philippe Leoge, Carré d’As et Lydie Arbogast viendront musicalement enchanter le public.

Tél. 07 81 34 22 57. musicales-saint-chinian.com

Festival Jazzèbre

PERPIGNAN ET ONZE COMMUNES DU DÉPARTEMENT

Pyrénées-Orientales Du 25 septembre au 12 octobre

Pour ses aventures musicales nomades, la 37e édition du Festival Jazzèbre programme 80 artistes et 24 concerts. Un bouillonnement musical salutaire par les temps qui courent.

Temps forts :

Jeu. 25 septembre → La Litanie des Cimes et Mah Damba (jazz et incantations maliennes).

Ven. 26 septembre → Bedmakers (jazz).

Sam. 27 septembre → Naïssam Jalal 4tet (jazz).

Dim. 28 septembre → La Mal Coiffée (polyphonies) + La Grande Fanfare. Ven. 3 octobre → Anw Be Yonbolo (jazz féministe métissé).

Dim. 5 octobre → Dialectiques du Compás (flamenco et musiques de l’Inde) + Ukandanz (éthio-groove-rock).

Jeu. 9 octobre → Spins & Spells (jazz contemporain).

Sam. 11 octobre → Gautier Garrigue Quartet (jazz) +, Café Gryé avec le Discolobe Orchestra et Christine Salem (jazz-maloya).

Dim. 12 octobre → Saharavane avec Omar Sosa et Souad Asla (afro-cubain).

Tél. 04 68 51 13 14. jazzebre.com

Jeudis Jazz à Beauvignac

MÈZE, HÉRAULT

Jusqu'au 28 août

Tous les jeudis de l’été, le Caveau de Beauvignac propose des soirées jazz, tapas et vins sous les étoiles, avec une programmation qui met à l’honneur des artistes du sud.

Au programme →

Jeu. 7 août → le Papyrus Quartet mêle soul, jazz et folk avec la voix d’Adèle Barruel et un groove envoûtant.

Jeu. 14 août → hommage vibrant à Claude Nougaro par Emily Przeniczka et Michel Crosio, entre poésie et swing.

Jeu. 21 août → Irina Gonzalez Quintet fait dialoguer jazz, rythmes afro-latins et chants cubains dans une performance libre et lumineuse.

Jeu. 28 août → le Sing And Dance Trio revisite les standards du jazz américain avec un swing doux et irrésistible.

Tél. 04 67 77 89 94. cave-pomerols.com

Davide Carnevali

Marcial Di Fonzo Bo

Heiner Müller

Matthias Langhoff

Bashar Murkus

Kepler-452

Chrystèle Khodr et Nadim Deaibes

Argyro Chioti

François Abou Salem et Paola Vonvac

Céline Champinot

William Shakespeare Léo Ferré, Baptiste Amann Cédric Gourmelon

William Faulkner

Annie Ernaux, Marguerite Duras, Constance Debré

Séverine Chavrier

Adrien Béal

Nicolas Doutey

Jon Fosse

Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou

Elsa Agnès

Françoise Bloch Zoo Théâtre

Lara Marcou et Marc Vittecoq A B O N N E Z - V O U S

Le Bikini • Toulouse

05 62 24 09 50 lebikini.com

Août

Ven. 8 à 23h55 • Koalition Summer Club

Sam. 9 à 23h55 • Techno Bunker XXL Summer Edition

Mer. 13 à 19h30 • Nailbomb

Jeu. 21 à 18h • Guts

Ven. 22 à 19h30 • Steel Pulse

Ven. 22 à 23h55 • After The Chemical Brothers

Sam. 23 à 23h55 • Ritmo Fatale

Ven. 29 à 23h55 • Carmen Electro + Faster Horses + Vizionn B2B Dj Reiz + Aelna

Sam. 30 à 23h55 • Raptor & Freaks

Septembre

Ven. 5 à 23h55 • La Gayguette x La Qlub

Sam. 6 à 23h55 • Playground - Flexout x Vandal Records

Lun. 8 à 19h30 • Nada Surf

Ven. 12 à 23h55 • Heretik

Ven. 19 à 23h55 • Meet The Beat

Sam. 20 à 23h55 • Koalition Hybrid Edition

Jeu. 25 à 19h30 • Surround Party

Ven. 26 à 19h30 • Iliona Octobre

Jeu. 2 à 19h • Igorrr + Master Boot Record ...

Ven. 3 à 19h30 • Aime Simone

Ven. 3 à 23h55 • Dirty Autumn Edition

Mer. 8 à 19h30 • La Yegros [Pink Paradize]

Jeu. 9 à 19h30 • Ziak

Ven. 10 à 19h30 • Groundation + Cyrious

Sam. 11 à 19h30 • Miossec

Lun. 13 à 19h30 • Jok’air

Mar. 14 à 19h30 • Lacuna Coil + Nonpoint

Mer. 15 à 19h30 • Médine

Jeu. 16 à 19h30 • Gogol Bordello

Ven. 17 à 23h55 • Hedex + Eksman...

Sam. 18 et dim. 19 à 19h30 • Scylla & Furax Barbarossa

Mar. 21 à 19h30 • Barbara Pravi

Mer. 22 à 19h30 • Mademoiselle K

Jeu. 23 à 19h30 • Winnterzuko

Ven. 24 à 19h30 • Krisy

Sam. 25 à 19h30 • Yamê

Dim. 26 à 18h30 • Battle Beast + Dominum...

Lun. 27 à 19h • Malevolence + Guests

Mar. 28 à 19h30 • Patrick Watson

Mer. 29 à 19h30 • Knower

Agenda Concerts

Novembre

Sam. 1erà 22h • Chinese Man 20 Years Party

Mar. 4 à 19h30 • Lucky Love

Jeu. 6 à 19h30• Soviet Suprem

Ven. 7 à 19h30 • Vendredi S/ Mer + De Fleur

Dim. 9 à 19h30 • Rise Of The Northstar

Mer. 12 à 19h30 • Daoud

Jeu. 13 à 19h30 • Jazzy Bazz

Ven. 14 à 19h30 • Rakoon

Sam. 15 à 19h30 • Wolf Alice

Dim. 16 à 19h30 • Styleto

Lun. 17 à 19h30 • Youngblood Brass Band

Mer. 19 à 19h30 • Keblack

Ven. 21 à 19h30 • Charlie Winston

Sam. 22 à 22h • Whine Til Dawn

Mer 26. à 19h30 • Emma Peters

Jeu. 27 à 19h30 • Suzane

Ven. 28 à 19h30 • John Butler

Sam. 29 à 19h30 • The Inspector Cluzo

Décembre

Mar. 2 à 19h30 • Popa Chubby

Mer. 3 à 19h30 • Hang Massive

Jeu 4. à 19h30 • Feu! Chatterton

Ven. 5 à 19h30 • Realo & Deelee S

Sam. 6 à 19h30 • Ange

Sam. 13 à 19h30 • Skarra Mucci ft

Manudigital + Thk

Jeu. 18 à 19h30 • Favé

Ven. 19 à 19h30 • Bekar

Janvier 2026

Mer. 14 à 19h30 • Oxmo Puccino

Jeu. 15 à 19h30 • Thylacine

Ven. 16 à 23h55 • Dimension Bonus...

Mer. 28 à 19h30 • Gogo Penguin

Ven. 30 à 19h30 • Bertrand Belin

Sam. 31 à 19h30 • Danyl

Cri’Art • Auch

05 62 60 28 17 cri-art.fr

Septembre

Ven. 26 à 21h • Les Garçons Bouchers...

Octobre

Ven. 3 à 22h • Élisa Do Brasil Purple + Itzik

Ven. 10 à 21h • Johnny Mafia + Nastyjoe...

Ven. 17 à 20h • Lisa Pariente + M. Lesage

Novembre

Ven. 14 à 21h • A2h + Chloëmoi

Ven. 21 à 21h • Psykup + Spleen

Sam. 29 à 21h • Pambelé + Sabor A Mi...

Décembre

Ven. 12 à 21h • Nadï + Junkyard Birds...

Interférence • Balma interference-toulouse.fr

Août

Mer. 6 à 17h • DJ Mayday

Ven. 8 à 17h • 50CL

Sam. 9 à 17h • Doka

Mer. 13 à 17h • DJ Mayday

Dim. 17 à 16h • Bandidos

Mer. 20 à 17h • DJ Mayday

Dim. 24 à 16h • Bandidos

Sam. 30 à 17h • JetLag

Dim. 31 à 16h • Bandidos

Septembre

Ven. 5 à 19h • Jean

Sam. 6 à 15h • Celeste x Vaporized

Jeu. 11 à 19h • Reymour + Faustine B2B...

Sam.13 à 17h et 23h • Bricks x Reevolt

Ven. 19 à 19h • Stony Stone

Sam. 20 à 23h • Alignment, Jacidorex...

Ven. 26 à 19h • Jeune Mort

Sam. 27 à 23h59 • Airstrike

Octobre

Mer. 1er à 21h • The Midnight

Jeu. 2 à 20h • Superbus

Ven. 3 à 20h • Eivør & Asgeir & Elinborg

Dim. 5 à 20h • Les Divas Arabes par Mazzika Orchestra

Jeu. 9 à 19h • Alcest & Bruit

Sam. 18 à 23h59 • Unartful x Amnexia

Mer.22 à 20h • Robert Finley

Novembre

Sam. 1er à 20h • Tsew The Kid

Sam. 1er à 23h30 • Zapravka + Alt8...

Ven. 7 à 20h • Tigran Hamasyan

Ven.7 à 23h50 • Guts & Poirier

Ven. 14 à 20h • Stray From The Path...

Ven. 21 à 20h • Kery James

Sam. 22 à 20h • Lorie Décembre

Sam. 6 à 19h30 • Echos d’Hyrule by Neko Light Orchestra

Dim. 7 à 20h • André Manoukian

Le Rex • Toulouse

05 61 38 57 71 lerextoulouse.com

Septembre

Mer. 10 à 19h30 • Smash Into Pieces

Dim. 14 à 19h30 • L.A Witch

Sam. 20 à19h30 • Forever Nu!

Lun. 22 à 19h30 • Urne

Mer. 24 à 19h30 • Ashen w/ Spleen & Maze’d

Jeu. 25 à 19h30 • Tesseract + Vestige...

Sam. 27 à 19h30 • Victorien

Octobre

Ven. 3 à 19h30 • Bøl

Lun. 6 à 19h30 • Nova Twins

Sam. 11 à 19h30 • Antes & Madzes

Dim. 12 à 19h30 • God Is An Astronaut &...

Jeu. 16 à 19h30 • Birds In Row & Louisahhh & Maelstrom & Quentin Sauvé

Sam. 18 à 19h30 • Infinit

Mer. 22 à 19h30 • Annisokay

Sam. 25 à 19h30 • Benjamin Epps Novembre

Sam. 1er à 19h30 • Keeqaid + Saki225 & Roddy...

Dim. 2 à 19h30 • Blackbriar

Jeu. 6 à 19h30 • Totorro & Mouse On The Keys

Jeu. 13 à 19h30 • Sam Sauvage

Sam. 15 à 19h30 • George Ka

Dim. 16 à 19h30 • Slow Crush & Keep..

Mer. 19 à 19h30 • Kaky

Ven. 28 à 19h30 • Sans Lactose

Sam. 29 à 19h30 • Sherifflazone

Décembre

Jeu. 4 à 19h30 • Selofan + William Bleak

Ven. 5 à 19h30 • Orlane

Jeu. 11 à 19h30 • WarEnd

Sam. 13 à 19h30 • Les Yeux D’la Tête

Le Métronum • Toulouse

05 32 26 38 43 lemetronum.fr

Septembre

Ven. 26 à 20h • Barbara Butch + Draga – Ô...

Sam. 27 à 20h • Ana Tijoux + Julia Pertuy

Dim. 28 à 20h • Nina Goern + Kelyboy + guests Angélique Kidjo & Laura Cahen

Octobre

Mer. 1er à 19h • Scène ouverte avec Raphael Otchakowsky

Ven. 3 et sam. 4 • PÖ + Asna

Sam. 4 et dim. 5 • Zaho de Sagazan Symphonique

Mar. 7 à 19h45 • Open Mic by K7

Mer. 8 à 20h • Femi Kuti

Jeu. 9 à 20h • Madam

Ven. 10 à 18h30 • FReDD : Cuarteto Tafi + Aluminé Guerrero + Chancha Via Circuito...

Sam. 11 à 20h • Orchestre National de Barbès

Mer. 15 à 20h • Marie Amali

Jeu. 16 à 20h • Syna Awel

Ven. 17 à 20h • The Silencers

Sam. 18 à 20h • Imarhan

Sam. 25 à 20h • Jay-Jay Johanson

Jeu. 30 à 20h • Edredon Sensible + Cocanha + Brama

Novembre

Mer. 5 à 19h • Scène ouverte avec Raphael Otchakowsky

Ven. 7 à 20h • Usky + Dakeez

Sam. 8 à 20h • Pambelé + Indus + La Bruja

Mer. 12 à 20h • Herman Dune + Alexreste

Jeu. 13 à 20h • Léonie Pernet

Sam. 15 à 20h • Pogo Car Crash Control + Peur Panic

Ven. 21 à 20h • Sheng

Sam. 22 à 20h • Flenn + Soheib

Dim. 23 à 20h • Ghostwoman

Jeu. 27 à 20h • Terrenoire

Sam. 29 à 20h • Enchantée Julia + Oscar Emch Décembre

Jeu. 4 à 20h • Gérald Toto & friends

Sam. 6 à 20h • Clan of Xymox + Darkways

Mer. 10 à 19h45 • Open Mic by K7

Ven. 12 à 20h • Funky Style Brass

Sam. 13 à 20h • Marie-Flore

Janvier 2026

Jeu. 15 à 20h • Da Uzi

Agenda Concerts

Zénith • Toulouse

05 52 74 49 49 zenith-toulousemetropole.com

Septembre

Sam. 13 à 20h • Saxon

Sam. 27 à 20h30 • L’héritage Goldman 2

Dim. 28 à 16h • Helldebert

Octobre

Jeu. 2 à 20h • Naruto Shippuden Symphonic

Experience

Mer. 8 à 20h • Mania The Abba Tribute

Ven. 17 à 20h • Lara Fabian

Ven. 24 et sam. 25 à 20h • Indochine

Mer. 29 et jeu. 30 à 20h • Soprano

Novembre

Sam 1er à 20h • Disney en Concert

Sam. 8 à 20h • Hamza

Sam 15 à 15h • Chantal Goya

Ven. 21 et sam. 22 à 20h • M +Fatoumata

Diawara + Balla Diabate

Dim. 23 à 18h • Santa

Mer. 26 à 20h • Amir

Ven. 28 à 20h • Helena

Sam. 29 à 20h • Julien Doré

Dim. 30 à 20h • Gims

Décembre

Lun. 1er et mar. 2 à 20h • Gims

Jeu. 4 à 19h30 • Gojira

Ven. 19 à 20h • M. Pokora

Janvier 2026

Dim. 4 à 18h • Harry Potter en ciné-concert

Mer. 7 à 20h • Les 10 CommandementsL’Envie d’aimer

Sam.17 à 20h • Il était une fois… Ennio

Morricone & Nino Rota

Mer. 21 à 20h • La Fouine

Jeu. 22 à 20h • Clara Luciani

Dim. 25 à 18h • Generation Celine

Mar. 27 à 20h • Balavoine, Ma Bataille

Février 2026

Ven. 6 à 20h • Louane

Ven. 13 à 20h • Goldmen

Sam. 14 à 20h • Ultra Vomit

Sam. 21 à 20h • Les musiques des Studios Ghibli

Ven. 27 à 20h • Santa

Sam. 28 à 20h • Mika

Mars 2026

Mer. 11 à 20h • The World of Queen

Jeu. 12 à 20h • Stars 80 Forever

Mer. 18 à 20h • I Gotta Feeling

Jeu. 19 à 20h • Jean Baptiste Guegan

Sam. 21 à 20h • NEJ

Dim. 22 à 18h • Lara Fabian

Lundi. 23 à 20h • The Australian Pink Floyd Show

Mar. 24 à 20h • Black legends

Mer. 25 à 20h • Jeremy Frerot

Jeu. 26 à 20h • Marvel Infinity Saga

Sam. 28 20h • Kendji Girac

Dim. 29 à 19h • Ben Mazué

Lun. 30 à 20h • Zaz

Avril 2026

Dim. 5 à 19h • Florent Pagny

Sam. 11 et dim. 12 • Le Roi soleil

Jeu. 16 à 20h • Murmuration Level 2

Du 24 au 29 • Shen Yun

Mai 2026

Dim. 3 à 18h • Lorie

Mer. 6 à 20h • Amel Bent

Ven. 8 à 20h • Electro Symphony Vol.2

Sam. 9 à 20h • Vanessa Paradis

Sam. 23 à 20h • Les Années 80

Juin 2026

Ven. 5 à 20h • 15 000 voix pour les légendes du rock

Sam 6 à 20h30 • Gospel pour 100 voix

Ven. 26 à 20h • Kendji Girac

Octobre 2026

Jeu. 1er à 20h • Djadja & Dinaz

Sam. 10 à 20h • La Légende De Monte Cristo

Salle Nougaro • Toulouse

05 25 63 12 00 sallenougaro.com

Septembre

Ven. 26 à 20h30 • Simon Chouf

Octobre

Mer. 8 à 20h30 • Mathias Malzieu

Mar. 14 à 20h30 • Airelle Besson & Lionel

Suarez

Ven. 17 à 20h30 • Eric Bibb Novembre

Jeu. 13 à 20h30 • Alela Diane

Mar. 25 à 20h30 • Mathieu Boogaerts

Jeu. 27 à 20h30 • Bernardo Sandoval

Décembre

Mar. 16 et Mer. 17 à 20h30 • Vincent Dedienne

Janvier 2026

Jeu. 8 à 20h30 • Cali

Mar. 13 à 20h30 • Anne Paceo

Février 2026

Jeu. 12 à 20h30 • Vaudou Game

Jeu. 19 à 20h30 • Naïssam Jalal

Casino Barrière

Toulouse 05 61 33 37 77 casinosbarriere.com

Octobre

Ven. 2 à 20h30 • Ben Mazué

Ven. 17 à 20h30 • Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox

Du jeu. 23 au dim. 26 • Stomp

Ven. 31 à 20h30 • Zaz

Novembre

Sam. 1er à 20h30 • Brit Floyd

Dim. 2 à 18h • Ennio Morricone et le ciméma italien

Mar. 4 à 20h30 • Michel Jonasz

Mar. 11 à 20h30 • Ycare

Du 18 au 20 à 20h30 • Sofiane Pamart

Mar. 25 à 20h30 • Sarah Schwab

Décembre

Mar. 2 à 20h30 • Linda Lemay

Mer. 10 à 20h30 • Ibrahim Maalouf

Dim. 14 à 15h • Daniel Guichard

Janvier 2026

Dim. 4 à 15h • Concert du Nouvel an Mar. 27 à 20h30 • Jeck Février 2026

Dim. 1er à 18h • Yannick Noah

Mer. 4 à 20h30 • ABBA Fever

Mars 2026

Jeu. 5 à 20h30 • Jimmy Sax

Mer. 10 à 20h30 • Légende Balavoine

Avril 2026

Mer. 15 à 20h30 • The Simon & Garfunkel Story

Mar. 28 à 20h30 • Les Fo’ Plafonds

Juin 2026

Mar. 23 à 20h30 • Les comédies musicales

Octobre 2026

Dim. 25 à 15h • Brel !

Ven. 30 à 20h30 • Tina Arena

Novembre 2026

Mar. 24 et mer. 25 à 20h30 • Garou

108

Le Bijou • Toulouse

05 61 42 08 69 le-bijou.net

Septembre

Jeu. 11 à 21h • Ben Harper Project

Ven. 12 à 21h • Dans L’Shed

Ven. 19 et sam. 20 à 21h • Les Frères Jacquard

Jeu. 25 à 21h • Dynasora + Lisaa Camin

Ven. 26 à 21h • Nawel Ben Kraïem

Sam. 27 à 21h • Mathias CV

Octobre

Mer. 8 à 18h • Lolita Delmonteil

Jeu. 9 et ven 10 à 21h • Féloche

Sam. 11 à 21h • Les fils de ta Mère

Mer. 15 à 21h • Garance

Jeu. 16 à 21h • Des Sorcières comme les autres

Ven. 17 et sam. 18 à 21h • Jérémy Rollando

Jeu. 23 et ven. 24 à 21h • Bastien Lallemant

Jeu. 30 à 18h • Sóll

Ven. 31 à 21h • La Liane

Novembre

Sam. 1er à 21h • Les fils de ta Mère

Ven. 7 et sam. 8 à 21h • Melissmell

Jeu. 13 à 21h • Nawel Dombrowsky

Ven. 14 à 21h • Nochka

Sam. 15 à 21h • Malaka

Jeu. 20 à 21h • Nicolas Paugam

Ven. 21 à 21h • Jil is Lucky

Sam. 22 à 21h • Ben Herbert Larue

Jeu. 27 à 21h • Trente

Lo Bolegason • Castres

05 63 62 15 61 bolegason.org

Octobre

Mer. 1er à 20h30 • Queen Omega & The Royal Souls + Rawb

Sam. 4 à 20h30 • Rwoods + NoRE + Alckemy

Ven. 10 à 20h00 • Souffrance + Sengo + Open

MIC

Sam. 18 à 18h • Gambeat y la Grooving Familia

Jeu. 30 et ven. 31 à 19h • Colt + Oscar Emch + Uzi Freyja + George Ka... Novembre

Sam. 1er à 19h • Gildaa + Lea Maria Fries...

Jeu. 13 à 20h30 • Marie-Flore + Marie Amali

Sam. 22 à 20h30 • Charlie Winston + Jeff Mailfert

Ven. 28 à 20h30 • Salvatjonas + Diluvienne

Décembre

Sam. 6 à 20h30 • Soviet Suprem + Turbo Niglo

Ven. 12 à 20h30 • The Amy Winehouse Band... Janvier 2026

Ven. 30 à 20h30 • Danyl + Kaïln

Agenda Concerts

Paloma • Nîmes

04 11 94 00 10 paloma-nimes.fr

Septembre

Ven. 26 à 20h30 • The Cat Empire...

Sam. 27 à 19h • Arcade X Paloma

Octobre

Jeu. 9 à 20h 30 • Johnny Montreuil + The Mitchi Bitchi Bar

Ven 10 à 20h30 • Avalon Bloom + Neurotic Strangers + Loons

Sam. 11 à 20h30 • Solann + Noé

Mar. 14 à 20h30 • Deluxe

Jeu. 16 à 20h30 • Yamê

Sam. 18 à 20h30 • Aime Simone

Mar. 21 à 20h30 • Sprints + Mule Jenny

Mer. 22 à 20h30 • Jean

Jeu. 23 à 20h30 • Mezerg

Jeu. 30 à 20h30 • Jazzy Bazz

Novembre

Sam. 1er à 20h30 • Lloyd Colde

Mer. 5 à 20h30 • Keblack

Ven. 7 à 14h30 • Blue Jay

Ven. 7 à 20h30 • Sinclair

Sam. 8 à 21h30 • Herman Dune + Elise Bourn

Dim. 9 à 18h30 • Larkin Poe + Son Little

Jeu. 13 à 20h30 • Ultra vomit

Ven. 14 à 20h30 • Charlie Winston

Sam. 15 à 20h30 • Styleto

Mer. 19 à 10h30 • Winter Story

Jeu. 20 à 21h30 • Pogo Car Crash Control + Grandma’s Ashes

Sam. 22 à 20h30 • Cara Rose

Ven. 28 à 20h30 • Kompromat + Ippon

Sam. 29 à 20h30 • Terrenoire + Blandine

Dim. 30 à 18h30 • Noga erez + Blue Jay

Décembre

Mer. 3 à 20h30 • Feu! Chatterton

Ven. 5 à 20h30 • Suzane

Mer. 10 à 20h30 • Youssoupha

Jeu. 11 à 20h30 • Marie-Flore

Ven 12 à 20h30 • Ziak

Mer. 17 à 20h30 • Favé

Janvier 2026

Sam. 31 à 20h30 • Sopico Février 2026

Ven. 6 à 20h30 • Dub Inc

Ven. 13 à 14h30 • Kloe Lang

Ven. 13 à 20h30 • Boulevard Des Airs Mars 2026

Jeu. 19 à 20h30 • Keren Ann

Ven. 20 à 20h30 • Airbourne

Sam. 28 à 20h30 • Danyl

Pasino • La Grande Motte

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Septembre

Mer. 17 à 20h • Chimène Badi Octobre

Ven. 10 à 20h30 • Canelita

Janvier 2026

Jeu. 8 à 20h30 • Laurent Voulzy

Dim. 18 à 18h • PIAF ! Le Spectacle

Mars 2026

Ven. 20 à 20h • Frederic François Octobre 2026

Ven. 9 à 20h • Tina Arena Novembre 2026

Ven. 20 à 20h • Garou

Secret Place

Saint-Jean-De-Védas

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Août

Jeu. 7 à 19h • Tainted Light + One More Shot

Ven. 8 à 19h • Tina Thunder

Sam. 9 à 19h • Delta Dunes + Equinox

Dim. 10 à 19h • Maidavale

Jeu. 14 à 19h • Lixerya + Dead Wings

Dim. 17 à 19h • The Warlocks

Mer. 20 à 19h • Alael + Noisy Oak

Jeu. 21 à 19h • Kranch + Air Noise

Ven. 22 à 19h • Indianphonics + Brand New Cøcønut

Mer. 27 à 19h • De Rien + Legacy

Jeu. 28 à 19h • Beach Moonsters + The Tensions

Septembre

Sam. 13 à 19h • Stone Horns + Seeds of Mary+ Dust on Earth

Dim. 21 à 19h • Forever Nu!

Novembre

Sam. 29 à 19h • The Clamps

Décembre

Sam. 6 à 19h • Svinkels

Victoire 2

Saint-Jean-de-Védas

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Octobre

Mer. 8 à 20h • Hommage à Kurt Cobain

Jeu. 9 à 20h • Pain Magazine + Buzzkill

Sam. 11 à 14h • Alcest + Bruit

Mer. 15 à 20h • Fredz + Guests

Jeu. 16 à 20h • Astonvilla

Ven. 17 à 20h • Spleen + Sunborn + Eiga

Novembre

Jeu. 13 à 20h • Colt + Guest

Sam. 15 à 20h • Les Croquants

Ven. 21 à 20h • Grèn Sémé + iAROSS

Ven. 28 à 20h • Nèg’Marrons

Décembre

Sam. 6 à 20h • Svinkels

Mer. 10 à 20h • Marie-Flore

Jeu. 11 à 20h • Victorien + Victor

Sam. 13 à 20h • Miel de Montagne

Février 2026

Ven. 13 à 20h • Flora Fishbach

Arena Sud de France Montpellier

04 67 17 68 17 suddefrance-arena.com

Septembre

Ven 12 à 20h30 • 15 ans de l’Arena Octobre

Sam. 11 à 20h • Sting

Novembre

Jeu. 6 à 20h • Gazo

Décembre

Jeu. 4 à 20h • Soprano

Ven. 5 à 20h • M Pokora

Sam. 6 à 20h • Julien Doré

Mar. 9 et mer. 10 à 20h • Gims

Sam. 20 à 20h • Helena

Mars 2026

Sam. 14 à 20h • The Rock Symphony

Orchestra

Jeu. 19 à 20h • Santa

Avril 2026

Ven. 10 à 20h • Stars 80 – Forever

Le Rockstore • Montpellier

04 67 06 80 00 rockstore.fr

Septembre

Jeu. 11 à 19h30 • Meatbodies + Shub + Off

Center

Sam. 13 à 20h30 • Muse Station + Inextremis

Jeu. 18 à 19h00 • The Fleshtones + Guests

Jeu. 25 à 20h30 • Ko Ko Mo

Ven. 26 à 19h30 • Winnterzuko

Sam. 27 à 19h30 • Ridsa

Octobre

Jeu. 2 à 20h30 • Miossec

Ven. 3 à 19h30 • Mairo

Mer. 8 à 19h30 • Groundation

Sam. 11 à 19h30 • Une Touche D’Optimisme

Jeu. 16 à 19h30 • Médine

Ven. 17 à 19h30 • Scylla & Furax Barbarossa

Jeu. 23 à 19h30 • Mademoiselle k

Ven. 24 à 19h00 • Contrefaçon

Sam. 25 à 19h30 • Krisy

Jeu. 30 à 20h • Ycare

Ven. 31 à 19h30 • Tsew The Kid

Novembre

Sam. 1er à 19h • Aba Shanti-I

Jeu. 6 à 19h • Leprous + Gate + Royal

Sorrow

Sam. 8 à 19h30 • Rise Of The Northstar + Get The Shot + Half Me

Lun. 10 à 19h • DJ Koze

Mer. 12 à 19h30 • Theodort

Ven. 14 à 19h30 • Puggy

Sam. 15 à 19h30 • Rakoon

Mer. 19 à 20h • Didier Super

Jeu. 20 à 19h30 • Oxmo Puccino

Ven. 21 à 19h30 • Odezenne

Jeu. 27 à 19h30 • Souffrance

Ven. 28 à 19h30 • The Inspector Cluzo

Sam. 29 à 20h • Babylon Circus

Décembre

Mer. 3 à 19h30 • Popa Chubby

Jeu. 4 à 19h30 • Django

Sam. 6 à 20h • Tetra hydro K

Dim. 7 à 18h • Ange

Jeu. 11 à 19h30 • Skarra Mucci X Manudigital

Sam. 13 à 19h30 • Broken Back

Sam. 20 à 20h • Lorie

Janvier 2026

Sam. 10 à 20h • L2B

Sam. 24 à 19h • Nanowar Of Steel + Uuhai

Agenda Concerts

Zénith Sud • Montpellier 04 67 64 68 83 zenithsud-montpellier.com

Février 2026

Ven. 6 à 19h30 • Georgio

Sam. 7 à 20h • Madame Arthur Enflamme

Montpellier

Ven. 13 à 20h • Léman

Jeu. 19 à 19h30 • Miki

Mars 2026

Ven. 6 à 19h30 • Aupinard

Mer. 18 à 19h30 • Cœur de pirate

Jeu. 19 à 19h • Eiffel

Sam. 21 à 20h • Sinclair

Mer. 25 à 19h30 • Protoje & The Indiggnation

Sam. 28 à 19h30 • St Graal

Dim. 29 à 20h • Marguerite

Avril 2026

Ven. 10 à 19h30 • Bertrand Belin

Mer. 29 à 19h30 • Black Sea Dahu

Le Corum • Montpellier

04 67 61 67 61 corum-montpellier.com

Octobre

Dim. 12 à 20h • Keziah Jones

Jeu. 16 à 20h30 • Dany Brillant

Novembre

Lun. 10 à 20h • Ennio Morricone et le cinéma italien

Sam. 15 à 20h30 • Belinda Davids

Jeu. 20 à 20h • Harlem Gospel Choir

Ven. 21 et sam. 22 à 20h • Calogero

Dim. 23 à 18h • Mireille Mathieu

Sam. 29 à 20h • Ben Mazué

Décembre

Dim. 7 à 18h • Marine

Ven. 19 à 20h30 • Neko Light Orchestra

Janvier 2026

Dim. 25 à 14h • Symphony On Titan

Dim. 25 à 17h • Les plus belles musiques des films de Miyazaki

Février 2026

Dim. 1er à 19h • Kodō

Ven. 6 à 20h • Benjamin Biolay

Ven. 27 à 20h • Julien Clerc

Mars 2026

Dim. 22 à 17h • Ara Malikian

Septembre

Sam. 27 à 20h • Le Chœur spectacul’Art chante CloClo

Octobre

Sam. 4 à 20h30 • L’héritage Goldman 2

Sam. 11 à 20h30 • Mania - The Abba Tribute

Ven. 17 à 20h • Louane

Sam. 18 à 20h • Lara Fabian

Novembre

Dim. 9 à 15h • Disney en concert

Mar. 11 à 16h • Helldebert

Ven. 14 à 20h • Nej’

Jeu. 27 à 20h • Amir

Sam. 29 à 20h30 • David Hallyday

Décembre

Dim. 7 à 16h • Naruto Shippuden en cinéconcert

Sam. 13 à 15h • Chantal Goya

Janvier 2026

Ven. 9 à 20h30 • One Night of Queen

Sam. 17 à 20h • Les Années 80

Dim. 18 à 18h • Génération Celine

Sam. 31 à 20h • I Gotta Feeling

Février 2026

Dim. 1er à 17h • Les musiques de Joe Hisaishi en concert symphonique

Sam. 7 à 15h30 • Vincent Niclo

Dim. 8 à 18h • 15000 voix pour les légendes du Rock

Ven. 13 et sam. 14 • Le Roi Soleil

Dim. 15 à 17h30 • Goldmen

Mars 2026

Dim. 22 à 18h • Gospel pour 100 voix «The delivrance tour»

Sam. 28 à 20h • The Australian Pink Floyd Show

Dim. 29 à 17h • Kendji Girac

Avril 2026.

Ven. 3 à 20h • Irish Celtic

Ven. 17 à 20h • Amel Bent

Dim. 19 à 17h • La Légende De Monte-Cristo

Sam. 25 à 20h • Electro Symphony Vol.2

Le Jam • Montpellier

04 67 58 30 30 lejam.com

Septembre

Mer. 24 à 20h • The Doug Octobre

Mer. 1er à 20h • Talaat, au fil des cordes

Jeu. 9 à 20h30 • Dead Robot

Ven. 10 à 20h30 • Sylvaine Full Band + Black Bile

Sam. 11 à 20h30 • Selin Sümbültepe

Dim. 12 à 20h30 • Tartit

Jeu. 16 à 20h30 • Maloya Jazz Xperianz

Ven. 17 à 20h30 • Hypercontent!

Sam. 18 à 20h30 • Red Beans & Pepper

Sauce

Jeu. 23 à 20h30 • Del Prat

Ven. 24 à 20h30 • Djim Rade + Muyiwa Kunnuji

Sam. 25 à 20h30 • Kaleyah Sound System

Jeu. 30 à 20h30 • Dexter Goldberg Trio Novembre

Dim. 2 à 20h30 • Trio Grande 2.0

Jeu. 6 à 20h30 • Baptiste Bailly Trio

Ven. 7 à 20h30 • Ultragama

Sam. 8 à 20h30 • Trio Alessi

Jeu. 13 à 20h30 • Mamdouh Bahri

Ven. 14 à 20h30 • Abou Tall

Sam. 15 à 20h30 • Robyn Bennett

Jeu. 20 à 20h30 • Hervé Aknin & The Time Travellers

Ven. 21 à 20h30 • Marc Hévéa + Georges Nounou Trio

Sam. 22 à 20h30 • Dajak

Jeu. 27 à 20h30 • Miszellany

Décembre

Jeu. 4 à 20h30 • Super Panela

Ven. 5 à 20h30 • Joe Sanders’ Parallels

Feat. Logan Richardson, Seamus Blake & Gregory Hutchinson

Jeu. 11 à 20h30 • Jam des Jedis Épisode III

Ven. 12 à 20h30 • Yoni Mayraz

Zinga Zanga • Béziers

04 67 36 76 76 ville-beziers.fr

Septembre

Ven. 26 à 17h • No One Is Innocent + Darcy + Sidilarsen + Sun + Brand New Coconut

Sam. 27 à 17h • Madam + Cachemire + Pogo Car Crash Control + Eiffel + Johnny Mafia

Octobre

Sam. 4 à 20h • Piaf !

Sam. 11 à 18h30 • Didier Berbelivien

Dim. 26 à 16h • Violons De Prague

Novembre

Dim. 2 à 17h • Dany Brillant

Ven. 7 à 20h30 • Michael Jones

Mer. 19 et jeu 20 à 20h • Calogero

Décembre

Ven. 5 à 20h • Bollywood Masala

Sam. 13 à 20h • Daniel Guichard

Janvier 2026

Ven. 23 à 20h • Sarah Schwab

Février 2026

Ven. 13 à 20h30 • France Gall et Michel Berger – L’Hommage

Mars 2026

Dim. 1er à 16h • Michèle Torr

Ven. 20 à 20h • With U2 Day

Sam. 21 à 20h30 • The Depeche Mode

Experience

Dim. 22 à 17h • Hervé Vilard

Ven. 27 à 20h • Légende Balavoine

Avril 2026

Sam. 11 à 20h • Les Negresses Vertes

Dim. 12 à 18h • Frederic Francois

Mai 2026

Dim. 10 à 14h30 • Chantal Goya

Juin 2026

Mer. 17 à 20h30 • Les Comedies Musicales

Fetent La Musique

Octobre 2026

Jeu. 1er à 20h • Brel! Le Spectacle

Agenda Concerts

Narbonne Arena

04 48 84 85 86 narbonne-arena.fr

Septembre

Jeu. 25 et ven .26 à 19h30 • Talents d’Ukraine

Octobre

Ven. 3 à 20h30 • The World of Queen

Sam. 18 à 20h • Scott bradlee’s postmodern jukebox

Sam. 25 à 20h00 • Vitaa

Novembre

Ven. 14 à 20h30 • Belinda Davids

Sam. 15 à 20h • Ultra Vomit + Tagada Jones

Janvier 2026

Sam. 24 à 20h30 • Génération Céline

Février 2026

Sam. 7 à 20h • Clara Luciani

Sam. 14 à 20h • Goldmen

Dim. 15 à 15h30 • Vincent Niclo

Mars 2026

Ven. 13 à 20h • The World of Hans Zimmer

Ven. 27 à 20h • Kenji Girac

Sam. 28 à 20h30 • Covertramp

Dim. 29 à 18h • Michel Jonasz

Avril 2026

Jeu. 2 à 20h • Irish Celtic

Sam. 18 à 20h • La Légende De Monte-Cristo Sam. 25 à 20h • Vanessa Paradis

Juin 2026

Sam. 6 à 20h • 15 000 Voix Pour Les Legendes

Du Rock

Septembre 2026

Mer. 30 à 20h • Mania, The Abba Tribute

Janvier 2027

Mer. 6 à 20h • One night of queen

La Cigalière • Sérignan

04 67 32 63 26 lacigaliere.fr

Octobre

Ven. 3 à 20h30 • Bonga

Novembre

Ven. 7 à 20h30 • Soviet Suprem

Décembre

Sam. 13 à 20h30 • Jok’Air

El Médiator • Perpignan

04 68 62 62 00 theatredelarchipel.org

Septembre

Sam. 27 à 20h30 • Hushpuppies + L’avant Garde

Octobre

Ven. 3 à 20h30 • Orange Blossom + Okali

Jeu. 9 à 20h30 • Eagle-Eye Cherry + Mathieu Des Longchamps

Sam. 11 à 20h30 • Jok’Air

Jeu. 16 à 20h30 • Combo Pacheco + Elements of Baraka

Dim. 19 à 18h • Hypnotic Brass Ensemble

Ven. 24 à 20h30 • Mezerg

Ven. 31 à 20h30 • Leprous Novembre

Jeu. 6 à 20h30 • Oai Reggae Party + DJ Set

Sam. 8 à 20h30 • Bekar

Jeu. 13 à 20h30 • La Yegros + El Gato Negro

Jeu. 20 à 20h30 • Hope4Grace + Terrabastall

Ven. 21 à 20h30 • Pulse 1#

Ven. 28 à 20h30 • Ben Mazué

Sam. 29 à 20h30 • Nèg’ Marrons Décembre

Ven. 5 à 20h30 • Broken Back + Sir Romy

Jeu. 11 à 20h30 • Denuit + The Nothing

Sam. 13 à 20h30 • The Amy Winehouse Band

Ven. 19 à 20h30 • René Lacaille + Guests

Janvier 2026

Sam. 31 à 20h30 • GoGo Penguin + Daudi

Matsiko

Février 2026

Jeu. 12 à 20h30 • La Ligue des Objets

Mars 2026

Dim. 15 à 18h • Bernard Allison

Avril 2026

Sam. 11 à 20h30 • Styleto

Confluence • Avignon confluencespectacles.fr 06 13 58 44 72

Octobre

Sam. 4 à 15h et 20h • Le Choeur Spectacul’art

Chante Cloclo

Sam. 11 à 20h • François Feldman

Dim. 12 à 17h • Hugues Aufray

Dim. 26 à 18h • Zaz

Novembre

Dim. 2 à 16h • Formidable ! Aznavour

Sam. 8 à 20h • Danceperados Of Ireland

Ven. 14 à 20h • La promesse Brel

Ven. 21 à 20h • Goldmen

Ven. 28 à 20h • 200 voix pour les belles chansons françaises

Dim. 30 à 14h30 et 17h30 • Celtic legends

Décembre

Mer. 3 à 20h • I Muvrini

Ven. 5 et sam. 6 à 20h • Mireille Mathieu

Jeu. 11 à 20h • Vincent Dedienne

Sam. 20 à 20h • PIAF ! Le Spectacle

Mer. 31 à 19h • Erick Baert

Février 2026

Jeu. 12 à 20h • Roberto Alagna

Mars 2026

Sam. 14 à 20h • Le seigneur des anneaux et le hobbit en concert

Dim. 15 à 16h • The Music of Hans Zimmer & Others

Jeu. 19 à 20h • The Depeche Mode Experience

Dim. 22 à 17h30 • With U2 Day

Avril 2026

Sam. 4 à 20h30 • The World Of Queen

Ven. 24 à 20h • The Simon & Garfunkel Story

Mai 2026

Ven. 29 à 20h • Yannick Noah

Octobre 2026

Ven. 2 à 20h • Brel ! Le spectacle

Novembre 2026

Dim. 22 à 19h • Garou

Décembre 2026

Mer. 2 à 20h • Calogero

NARBONNE ARENA programme

Nîmes • Auditorium Hotel

Novotel Atria

vincentribera-organisation.com 04 67 50 39 56

Novembre

Dim. 16 à 18h • Noëlle Perna

Ven. 28 à 20h30 • Kevin Levy

Sam. 29 à 20h30 • Meryem Benoua

Décembre

Ven. 5 à 20h30 • Sellig

Ven. 12 à 20h30 • Edouard Deloignon

Dim. 14 à 18h • Julien Santin

Janvier 2026

Ven. 9 à 20h30 • Amandine Lourdel

Sam. 10 à 20h30 • Swann Périssé

Dim. 18 à 17h • Melodie Fontaine

Sam. 24 à 20h30 • Mathieu Madenian

Le Corum • Montpellier 04 67 61 67 61 corum-montpellier.com

Septembre

Du 5 au 7 à 20h30 • Roman Frayssinet

Octobre

Sam. 4 à 20h30 • Florian Lex

Dim. 5 à 18h • Nordine Ganso

Mer. 15 à 20h • Marine Léonardi

Novembre

Ven. 7 à 20h30 • Elise Ponti

Sam. 8 à 20h • Thomas Angelvy

Décembre

Sam. 6 à 20h • Dany Boon

Sam. 13 à 20h • Edouard Deloignon

Sam. 13 à 20h • Ilyes Djadel

Janvier 2026

Ven. 30 à 20h00 • Alexandre Kominek

Février 2026

Ven. 13 à 20h • Julien Santini

Sam. 14 à 20h • Félix Dhjan

Sam. 21 à 20h • Paul Taylor

Mars 2026

Ven. 20 à 20h • Lou Trotignon

Sam. 21 à 20h • Verino

Dim. 22 à 18h • Pierre Thevenoux

Avril 2026

Dim. 12 à 18h • Bérengère Krief

Ven. 17 à 20h • Louis Cattelat

Sam. 25 à 20h • Caroline Estremo

Sam. 25 à 21h • Panayotis Pascot

Agenda Humour

Zénith Sud • Montpellier

04 67 61 67 61 zenithsud-montpellier.com

Décembre

Ven. 12 à 20h • Marie s’infiltre

Janvier 2026

Ven. 30 à 20h30 • Elena Nagapetyan

Mars 2026

Jeu. 12 à 20h • Jarry

Ven. 13 à 20h30 • Les Chevaliers du Fiel

Ven. 20 à 20h • Fabrice Éboué

Sam. 21 à 20h30 • Nino Arial

Octobre 2026

Mer. 14 à 20h • The Jeff Panacloc Company

Novembre 2026

Dim. 15 à 18h • Laurent Gerra

Décembre 2026

Ven. 11 à 20 h • Michele Laroque & Kad Merad

Mars 2027

Sam. 13 à 20h • Thomas Marty

Dim. 14 à 17h • Marine Leonardi

Salle bleue

Palavas-Les-Flots

04 67 50 39 56 vincentribera-organisation.com

Août

Jeu. 21 à 21h30 • Yves Pujol

Novembre

Jeu. 29 à 20h30 • Kevin Levy

Décembre

Dim. 7 à 17h • Sellig

Janvier 2026

Ven. 9 à 20h30 • Swann Périssé

Ven. 23 à 20h30 • Mathieu Madénian

Ven. 30 à 20h30 • Noëlle Perna

Février 2026

Ven. 13 à 20h30 • Roman Doduik

Avril 2026

Jeu. 9 à 20h30 • Blandine Lehout

Pasino • La Grande Motte

04 67 56 46 46 casino-grandemotte.partouche.com

Octobre

Mar. 14 à 20h30 • Tom Baldetti

Mars 2026.

Mer. 4 à 20h30 • Moguiz

Dim. 8 à 18h • Issa Doumbia

Avril 2026

Ven. 17 à 20h30 • Elie Semoun

Narbonne Arena

04 48 84 85 86 narbonne-arena.fr

Novembre

Ven. 21 à 20h • Nino Arial

Janvier 2026

Ven. 23 à 20h • Le Gang des Chieuses

Février 2026

Jeu. 26 à 20h • Paul Mirabel

Mars 2026

Sam. 7 à 20h • Dany Boon

Sam. 14 à 20h • Les Chevaliers du Fiel

Avril 2026

Jeu. 23 à 20h30 • Elena Nagapetyan

Narbonne Arena

04 48 84 85 86 narbonne-arena.fr

Novembre

Ven. 21 à 20h • Nino Arial

Janvier 2026

Ven. 23 à 20h • Le Gang des Chieuses

Février 2026

Jeu. 26 à 20h • Paul Mirabel

Mars 2026

Sam. 7 à 20h • Dany Boon

Sam. 14 à 20h • Les Chevaliers du Fiel

Avril 2026

Jeu. 23 à 20h30 • Elena Nagapetyan

Février 2027

Ven. 12 à 20h • Nawell Madani

Jeu. 18 à 20h • Marine Leonardi

Zinga Zanga • Béziers 04 67 36 76 76 ville-beziers.fr

Octobre

Mer. 8 à 20h • Valérie Lemercier

Ven. 10 à 20h30 • Franjo

Novembre

Jeu. 13 à 20h30 • Alexandre Kominek

Sam. 15 à 20h30 • Noëlle Perna

Ven. 28 à 20h30 • Meryem Benoua

Sam. 29 à 20h • Laurent Gerra

Décembre

Sam. 6 à 20h30 • Sellig

Ven. 12 à 20h30 • Sandrine Sarroche

Mar. 16 à 20h • Jeff Panacloc

Janvier 2026

Sam. 10 à 20h30 • Julien Santini

Ven. 23 à 20h • Sarah Schwab

Sam. 24 à 20h30 • Vincent Moscato

Février 2026

Ven. 6 à 20h • Jeanfi Janssens

Ven. 27 à 20h30 • Laura Laune

Avril 2026

Dim. 5 à 18h • Jean Lassalle

Ven. 24 à 20h • Paname Comedy Club

Mai 2026

Ven. 29 à 20h • Titoff

Novembre 2026

Dim. 22 à 16h • Roland Magdane

Février 2027

Sam. 13 à 20h • Naïm

La Comédie • Toulouse

05 37 04 01 02 lacomediedetoulouse.com

Septembre

Jeu. 11 à 20h30 • La Troupe De Trio D’impro

Ven. 12 et Ven. 26 à 20h30 • Toulouse J’adore !

Sam. 13 et jeu. 25 à 20h30 • Angelique Panchéri

Jeu. 18 et ven. 19 à 20h30 • Folle du stade toulousain

Sam. 20 à 20h30 • Crimes à Saint-Sernin

Mer. 24 à 20h30 • Louis Cattelat

Ven. 26 à 20h30 • Solene Rossignol

Sam. 27 à 20h30 • Toulouse J’y Reste

Octobre

Jeu. 2 et ven. 31 à 20h30 • Toulouse J’y Reste

Ven. 3 et sam. 4 à 20h30 • Aymeric Carrez

Ven. 3 et sam. 11 à 20h30 • Folle Du Stade

Toulousain

Les 4, 17 et 25 à 20h30 • Angélique Panchéri

Mer. 8 à 20h30 • Béatrice de la Boulaye

Jeu. 9 à 20h30 • Remy Sojah

Les 9, 10 et 23 à 20h30 • Crimes à Saint-Sernin

Mar. 14 à 20h • Madame Fraize

Jeu. 16 à 20h30 • Trio d’impro

Jeu. 16 à 20h30 • Léa Lando

Ven. 17 à 20h30 • Romain Simancas

Sam. 18 à 20h30 • Toulouse j’adore !

Ven. 24 à 20h30 • Tristan Lucas

Ven. 24 et sam. 25 à 20h30 • Emma Loiselle

Mer. 29 à 20h30 • Lola Dubini

Jeu. 30 à 20h30 • Patrice Ortega

Novembre

Sam. 1er à 20h30 • Angélique Panchéri

Mer. 5 à 20h30 • Camille Lorente

Jeu. 6 et ven. 7 à 20h30 • Marianne Content

Jeu. 6 à 20h30 • Dedo

Ven. 7 à 20h30 • William Pilet

Sam. 8 à 19h30 • Marc Rougé

Sam. 8 à 19h30 • Romain Oliviero

Sam. 8 à 21h30 • Jeremy Charbonnel

Jeu. 13 à 20h30 • La Troupe De Trio D’impro

Ven. 14 à 20h30 • Folle Du Stade Toulousain

Ven. 14 à 20h30 • Emma De Foucaud

Sam. 15 à 20h30 • Crimes A Saint-Sernin

Sam. 15 à 20h30 • Safe

Du 18 au 30 • Les Chevaliers du Fiel

Jeu. 20 à 20h30 • Lucie Carbone

Sam. 29 à 20h30 • Perrine Deza

Décembre

Mer. 10 à 20h30 • Jules

Ven. 12 à 20h30 • Morgane Cadignan

Du ven. 19 au dim. 21 • Alex Vizorek

Agenda Humour

Casino Barrière Toulouse

05 61 33 37 77 casinosbarriere.com

Janvier 2026

Jeu. 8 à 20h30 • Gregory Vacher

Ven. 9 et sam. 10 à 20h30 • Dommages

Ven.16 et sam. 17 à 20h30 • Anne Cahen

Mar. 21 à 20h30 • Eric & Quentin

Mars 2026

Mer. 18 à 20h30 • Eliott Doyle

Avril 2026

Du mar. 14 au jeu. 16 à 20h30 • Cedric Salaun

Mai 2026

Mer. 6 à 20h30 • Tom Boudet

Juin 2026

Mer. 3 à 20h • Adel Fugazi

Zénith • Toulouse

05 62 74 49 49 zenith-toulousemetropole.com

Décembre

Mer. 3 à 20h • Manu Payet

Ven. 5 à 20h30 • D’jal

Jeu. 11 à 20h • Nino Arial

Ven. 12 à 20h • Dany Boon

Sam. 13 à 20h30 • Laura Laune

Jeu. 18 à 20h30 • Marie s’infiltre

Janvier 2026

Ven. 9 à 20h • Thomas Angelvy

Mer. 28 et jeu. 29 à 20h • Paul Mirabel

Février 2026

Mer. 11 à 20h • Elodie Poux

Ven. 20 à 20h30 • Fabrice Eboue

Mars 2026

Ven. 13 à 20h • Diane Segard

Sam. 14 à 20h • Elena Nagapetyan

Juin 2026

Dim. 28 à 16h • The Jeff Panacloc Company

Octobre 2026

Ven. 23 à 20h • Ahmed Sylla

Décembre 2026

Jeu. 10 à 20h • L’âge Bête

Janvier 2027

Sam. 23 à 20h • Marine Leonardi

Octobre

Mar. 7 à 20h30 • Sellig

Jeu. 9 à 20h30 • Sébastian Marx

Mar. 14 à 20h30 • Nordine Ganso

Mer. 15 à 20h30 • Anthony Kavanagh

Mar. 28 à 20h30 • Bérengère Krief

Mer. 29 à 20h30 • Laurie Peret

Jeu. 30 à 20h30 • Tom Baldetti

Novembre

Mer. 5 à 20h30 • Issa Doumbia

Jeu. 6 à 20h30 • Jérémy Nadeau

Mer. 12 à 20h30 • Alexandre Kominek

Jeu. 13 à 20h30 • Edouard Deloignon

Du 14 au 16 à 20h30 • Roman Frayssinet

Mer. 26 à 20h30 • Yann Marguet

Jeu. 27 à 20h30 • Fanny Ruwet

Dim. 30 à 18h • Ary Abittan

Janvier 2026

Mer. 7 à 20h30 • Félix Dhjan

Mar. 13 à 20h30 • Anne Roumanoff

Mer. 14 à 20h30 • Mathieu Madénian

Mer. 28 à 20h30 • Sandrine Sarroche

Février 2026

Mer. 11 à 20h30 • Constance

Jeu. 12 à 20h30 • Julien Santini

Dim. 15 à 18h • Paul Taylor

Mer. 18 à 20h30 • Florian Lex

Mar. 24 à 20h30 • Meryem Benoua

Mer. 25 à 20h30 • Podkassos

Jeu. 26 à 20h30 • Nawell Madani

Sam. 28 à 17h et 20h30 • Haroun

Mars 2026

Dim. 1er à 15h • Haroun

Mar. 3 à 20h30 • Caroline Estremo

Mer. 4 à 20h30 • Redouane Bougheraba

Sam. 7 à 20h30 • Chantal Ladesou

Jeu. 12 à 20h30 • Marine Leonardi

Dim. 22 à 18h • Les Gros patinent bien

Jeu. 26 à 20h30 • Ahmed Sparrow

Ven. 27 à 20h30 • Vincent Moscato

Sam. 28 à 20h30 • Didier Benureau

Avril 2026

Jeu. 2 à 20h30 • Alexis Le Rossignol

Mer. 8 à 20h30 • Clément Viktorovitch

Jeu. 16 à 20h30 • Elie Semoun

Mer. 22 à 20h30 • Noëlle Perna

Sam. 25 à 20h30 • Franjo

Mai 2026

Mer. 6 à 20h30 • Pierre Thevenoux

Sam. 9 à 20h30 • Tom Baldetti

Mar. 26 à 20h30 • Laurent Gerra

Jeu. 28 à 20h30 • Nora Hamzaoui

Juin 2026

Mer. 3 à 20h30 • Thomas Marty

Mer. 10 à 20h30 • Gérémy Crédeville

Jeu. 18 à 20h30 • Le Paname Comedy Club

Octobre 2026

Jeu. 22 à 20h30 • Elies Zoghlami

Novembre 2026

Dim. 8 à 15h • Roland Magdane

Jeu. 26 à 20h30 • Olivier De Benoist

Décembre 2026

Mer. 2 à 20h30 • Arnaud Tsamère

Janvier 2027

Jeu. 14 à 20h30 • Naïm

Mars 2027

Jeu. 18 à 20h30 • Nash

Hofesh

THÉÂTRE

Shechter, Theatre of Dreams

DE L'ARCHIPEL, PERPIGNAN

Et aussi...

Rentrée culturelle 2025-2026

Après avoir enchaîné les festivals d’été, vient le temps de la rentrée ! En septembre, c’est aux salles de spectacles de faire leur entrée en scène pour une saison 2025-2026 qui s’annonce riche en émotions et découvertes artistiques. En attendant de vous dévoiler dans notre prochain numéro (octobre-novembre 2025), les rendez-vous de théâtre, de danse, de cirque, ou de musique qui rythmeront l’année en Occitanie, découvrez dans les pages qui suivent les premiers moments de cette rentrée culturelle.

Lire pages 116 à 120

Lever de rideau

SAISON 2025 / 2026

En attendant le prochain numéro spécial Rentrée des saisons culturelles de l’Art-vues (octobrenovembre 2025), voici un avantgoût des programmes des principales salles de la région. Pour la plupart, la billetterie est déjà ouverte et la saison commence tôt ! Découvrez ici les dates qui marqueront la rentrée entre ouverture de saisons et premières émotions scéniques !

Théâtre Molière à Sète

Scène nationale archipel de Thau

Un début de saison en musique s’annonce au Théâtre Molière ! D’abord avec le musichall de Patrick Joubert Annibal, alias Lady Bee, meneuse de revue internationale qui célèbrera ses 60 ans de carrière le 25 septembre. La musique servira ensuite la création de Claire Diterzi, Anny Karénine. Fille de, inspiré de l’univers du roman de Tolstoï, le 9 octobre. Enfin, place à l’électro le 17 octobre avec Rave Lucid • tmsete.com

Théâtre de la Cité

Centre dramatique national de Toulouse

Cette saison aura des allures de bouquet final au Théâtre de la Cité. Intitulée, « MégaCité », elle convoque sur scène une sélection d’artistes et de compagnies que Galin Stoev et Stéphane Gil ont eu plaisir à accueillir au cours des dernières saisons. Pour les co-directeurs, 20252026 marque la fin de leur ère à la tête du CDN toulousain. Après avoir découvert les coulisses des lieux pendant les Journées européennes du patrimoine (20 et 21 septembre), le public aura rendez-vous avec quatre grands noms du spectacle vivant : Guillaume Séverac-Schmitz (Roméo et Juliette, 2-8 octobre), Julie Benegmos et Marion Coutarel (Et tout est rentré dans le désordre, 9-16 octobre), Stephan Eicher et François Gremaud (1112 octobre) et Monsieur K. (18-19 octobre).

• theatre-cite.com

Le Cratère

Scène nationale d’Alès

Un nouveau chapitre s’ouvre cette saison au Cratère dont les travaux de rénovation ont commencé au printemps dernier. En attendant 2027 et la découverte des nouveaux locaux, la Scène nationale s’installe pour une « petite saison dans la prairie » dans un Théâtre Éphémère. Dès le 6 septembre, rendez-vous sur l’esplanade de ce nouveau lieu pour une aprèsmidi sous le signe de démonstrations équestres. Puis, en octobre, ne manquez pas la Semaine internationale du hip hop, évènement désormais incontournable, les 24 et 25.

• lecratere.fr

Théâtre + Cinéma

Scène nationale Grand Narbonne

À la rentrée le Théâtre+Cinéma part à la rencontre de son public ! Du 6 au 14 septembre, la saison commence par un jeu d’équilibre réalisé avec la complicité des spectateurs à travers le spectacle Pelat de Joan Català. Puis, les 27-28 septembre, la saison 2 de la série Les 3 mousquetaires s’installe place de la Mairie ! Après la saison 1 en 2024, cette nouvelle pièce du Collectif 49 701 s’inspire des codes des séries télé. • theatrecinema-narbonne.com

Le Parvis

Scène nationale Tarbes Pyrénées

« Multitude de formes et de sujets » sont au programme de cette saison 20252026 du Parvis, d’après son directeur Frédéric Esquerré. Un éclectisme que l’on découvrira dès la rentrée à travers la sortie de résidence de l’Opéra Pagaï avec Toute une histoire (25-27 septembre) avant de retrouver la troupe de la ComédieFrançaise pour Bérénice mise en scène par Guy Cassiers (1er-2 octobre). Enfin un quatuor de premier plan composé de Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Vincent Peirani et Emile Parisien pour une soirée jazz en compagnie de ces Égarés (8 octobre).

• parvis.net

Rave Lucid

L’Estive

Scène nationale de Foix et de l’Ariège

Depuis 40 ans, L’Estive tisse un lien avec les publics de Foix et du département de l’Ariège, autour du spectacle vivant. Pour célébrer cet anniversaire marquant, la scène nationale propose une saison 20252026 riche et rythmée de temps artistiques forts, entre compagnies fidèles et découvertes. Les festivités commenceront en beauté avec Adelante !, les 13-14 et 20 septembre. Un lancement de saison à Foix et au Mas d’Azil entre flamenco, cirque et danse !

• lestive.com

Scènes croisées de Lozère

Véritable temps fort, l’ouverture de saison des Scènes croisées est un évènement en soi. Cette année, rendez-vous le samedi 13 septembre à Saint-Julien-duTournel pour une découverte sensorielle du village, un spectacle de cirque, une performance culinaire, un bal littéraire… Parmi les premières dates de la saison, ne manquez pas le concert de Marion Rampal au cœur de la Grotte de l’Aven Armand le 11 octobre.

• scenescroisees.fr

Théâtre des 13 vents

Centre dramatique national de Montpellier

L’automne du CDN sera résolument tourné vers la Méditerranée à l’occasion de la troisième édition de la Biennale des arts de la scène en Méditerranée. Créé par les 13 vents et accompagné par de nombreux lieux du spectacle vivant du territoire, cet événement est l’occasion de réunir les artistes et la création méditerranéenne pendant près d’un mois, du 6 au 22 novembre cette année. Avant ce grand rendez-vous, Davide Carnevali (Portrait de l’artiste après sa mort. France 41-Argentine 78, 8-10 octobre) et Matthias Langhoff (Rivage à l’abandon, Médée-Matériau, paysage avec argonautes, 1416 octobre) seront les invités d’octobre.

• 13vents.fr

Scène nationale d’Albi

Le parvis du Grand Théâtre d’Albi vous attend le 27 septembre pour Sextant, une ouverture de saison dansante et participative. La saison à proprement parler commencera avec le théâtre équestre du Théâtre du Centaure (Entre chiens et loups, 2-3 octobre), puis la poésie musicale de Walid Ben Selim (Here and now, 7-16 octobre) avant le temps fort « À la belle étoile », dédié aux enfants et aux familles (15-18 octobre).

• sn-albi.fr

L’Atelline à Montpellier

À la rentrée, l’Atelline poursuit ses interventions dans l’espace public à travers une série de spectacles dans la métropole montpelliéraine. Parmi les premiers rendez-vous : La mission relations service public des relations aux milieux de vie de Pascal Ferren (26 septembre à Montpellier), Une île nue de la cie Hinterland (30 septembre à Grabels) ou encore Nous, la forêt – ou comment se planter (1er octobre à Juvignac).

• latelline.org

L’Archipel

Scène nationale de Perpignan

De la danse, du cirque et du théâtre : l’éclectisme sera de mise en cette rentrée à Perpignan, à l’image du reste de la saison ! Après avoir accueilli l’immense Hofesh Shechter Company pour Theatre of Dreams les 22-23 septembre ; l’Archipel présentera hors ses murs Hourvari de Marie Molliens et la cie Rasposo (27 septembre-1er octobre), avant de retrouver le Dom Juan de Molière dans une mise en scène de Macha MaKeïeff (2-3 octobre).

• theatredelarchipel.org

Circa

Pôle national cirque Auch

En attendant le 38e Festival du cirque actuel (17-25 octobre), le mois de septembre sera déjà bien rempli au Circa ! Après sa fête de rentrée (11 septembre), on ne manque pas Smooth as fiasco du collectif Bislacco (en itinérance, 17-19 septembre) ou encore deux spectacles de la cie Kiroul En allant vers (26 septembre) et Jours (27 septembre).

• circa.auch.fr

© Pascal Gely
Rivage à l'abandon

Scène de Bayssan

Curieux de découvrir la saison 2025-2026 de la Scène de Bayssan ? Rendez-vous le 13 septembre pour sa présentation ! Ensuite, le mois d’octobre sera consacré au jeune public avec le festival Hérault Hérault Patapon du 17 au 19 octobre ! Parmi la riche programamtion, L’après-midi d’un Foeh, version 1 de la cie Non Nova ou encore Le petit B de Marion Muzac.

• scene-de-bayssan.herault.fr

Théâtre de Nîmes

Une ouverture de saison en famille sera proposée le samedi 13 septembre au Théâtre de Nîmes. Au programme : ateliers, performances, maquillage, jeux de pistes… Puis place au spectacle ! La saison commencera en riant avec Camille Chamoux (5 octobre), avant la création circassienne Aspirator de la cie Happés (8 octobre) et Sur le chemin des glaces, ou le voyage à pied et intérieur de Werner Herzog, dans une mise en scène de Bruno Geslin (14 octobre).

• theatredenimes.com

Théâtre Jean Alary

Carcassonne

Une rentrée sous le signe de l’humour attend le public à Carcassonne ! Dès le 7 octobre, place à la dernière de Didier Caron, Le Duplex (7 octobre) avant deux autres rendez-vous humour en compagnie de Pierre Emmanuel Barré (24 octobre) et Issa Doumbia ( 4 novembre).

• theatre.carcassonne.org

Saison Castelnau-le-Lez

Une saison joyeuse s’ouvre à Castelnau-le-Lez. Pour ce début d’année, le public profitera de la projection du succès Un p'tit truc en plus d’Artus (16 septembre) avant de retrouver Fanny Ardant seule en scène dans La Blessure et la soif (30 septembre). Enfin, le 7 octobre, rendez-vous en famille autour d’Alice au Pays des Merveilles en format comédie musicale !

• castelnau-le-lez.fr

Cité européenne du théâtre - Domaine d’O

Montpellier

Une fois n’est pas coutume, c’est à l’Opéra Comédie et non au Domaine d’O que s’ouvrira la saison de cette nouvelle Cité européenne du théâtre. Du 2 au 4 octobre donc, place à un incontournable de Feydeau : L’Hôtel du libre-échange. Puis, le cours Florent Montpellier présentera Grande guerre d’Edward Bond (10-11 octobre), avant de laisser place à la danse avec Delay the sadness avec la Sharon Eyal Dance Company.

• domainedo.fr

Sur une note de musique

Opéra

national

Capitole Toulouse

C’est avec la nouvelle production de Thaïs, opéra en trois actes de Jules Massenet qu’ouvrira la saison de l’Opéra national de Toulouse, du 26 septembre au 5 octobre. Entre volupté et spiritualité, on y entendra les voix de Rachel WillisSørensen et Tassis Christoyannis, dans la mise en scène de Stafano Posa et sous la baguette d’Hervé Niquet.

• opera.toulouse.fr

Orchestre national Capitole

Toulouse

Une rentrée sous le signe du renouveau s’annonce à l’ONCT. Dès le 27 septembre, rendez-vous à la Halle aux grains pour un grand concert symphonique en compagnie de Tarmo Peltokoski qui inaugurera ainsi son mandat de directeur musical avec Messiaen. À ses côtés, son directeur artistique en soliste : le pianiste toulousain Bertrand Chamayou.

• onct.toulouse.fr

Orchestre national Avignon

Provence

La saison de l’ONAP s’ouvrira cette année sur des notes de violon. Rendez-vous est donné le 26 septembre au public pour un concert d’ouverture de saison aux côtés de la violoniste Kyoko Yonemoto, qui fera voyager le public en terres bohémiennes et gitanes. Sous la direction de Federico Santi, chef associé à l’Opéra Grand Avignon, l’orchestre interprètera Debussy, Rautavaara ou Poulenc.

• orchestre-avignon.com

Opéra

Orchestre

Montpellier Occitanie

Pour son premier concert symphonique, le 6 septembre, l’OONM jouera exceptionnellement au cœur du Théâtre de l’Agora pour un hommage musical à Jean-Paul Montanari, ancien directeur de Montpellier Danse disparu au printemps. Un programme musical riche aux styles variés dirigé par Magnus Fryklund. À noter, côté opéra, Cavalleria rusticana / Pagliacci les 3 et 5 octobre.

• opera-orchestre-montpellier.fr

© Romain
Alcaraz
Tarmo Peltokoski
Cavalleria Rusticana

SAISON 2025 > 26

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saison culturelle

présentation de saison

sam 13 septembre · 17h

Chroniques littéraires

Pierre Tilman :

La vie elle est comme ça, ENTRETIENS AVEC KRISTELL LOQUET

Éd. Marcel Le Poney

Les Éditions Marcel Le Poney nous ont habitués à des ouvrages soignés, superbement et généreusement illustrés d’œuvres majeures, reproduisant des entretiens inédits avec des artistes. Le sétois d’adoption Pierre Tilman, lequel se définit lui-même comme « poètartiste », se prête à l’exercice et c’est tout l’art de Kristell Loquet que de lui avoir permis, par des questions ciblées, opportunes, d’expliciter sa démarche. Il s’agit de vouer sa vie aux mots, pour leurs propriétés plastiques : « Je fais des choses avec les mots… ma poésie s’appelle aussi dessin, couleurs, peinture, montage et assemblage de formes, d’objets, de figurines, d’images ». Le résultat visuel, ce sont ces « îles flottantes » abondamment commentées dans le livre, ce petit peuple bâton ou ces Corps tatoués de mots, séries grâce auxquelles le poète s’est fait reconnaître comme plasticien. Au fil des confidences, se dessine un parcours fait de rejets, de décisions courageuses et paradoxales et de voies plus étroites mais qui vous laissent libres, de rencontres et de créations, d’expériences décisives… BTN • Texte complet sur lartvues.com

Le Grand pèlerinage - Tome 2 L’Armée de Dieu HENRI C.A. TEMPLE

Éd. Sphairôs

L’historien aveyronnais Henri C.A. Temple vient de publier, Le Grand Pèlerinage - Tome 2 - L’Armée de Dieu. Le nom « croisade » n’apparaissant qu’au siècle suivant. L’ouvrage relate la traversée des milliers de pèlerins, hommes, femmes, enfants… de l’Italie et des Balkans jusqu’à la magnifique Constantinople. L’ouvrage comprend également des photos et des cartes, pour mieux comprendre cette épopée médiévale qui s’achèvera à Jérusalem. À suivre dans les prochains tomes.

La bibliothèque idéale 2025

PRIX

ÉCRIRE LA VILLE

Le Prix littéraire Écrire la Ville a dévoilé sa Bibliothèque idéale 2025 : sept ouvrages finalistes qui sondent la ville dans toutes ses dimensions, entre chaos, mémoire, errance et poésie urbaine. Des ascenseurs détraqués aux cités-jardins, des immeubles hantés aux rues de Tokyo, ces livres arpentent l’urbain comme on explore un monde sensible et mouvant. Les ouvrages sélectionnés - Il est des hommes qui se perdront toujours de Rebecca Lighieri, Dans la ville provisoire de Bruno Pellegrino, Les Garçons de la cité-jardin de Dan Nisand, La Tour de Doan Bui, Seven Sisters ou les villes jumelles d’Armande Jammes, Malakoff de Grégory Buchert, La parfaite Tokyoïte de June Fujiwarasont autant de façons de lire la ville autrement, d’appréhender l’urbain comme matière littéraire, de déplacer le regard.

• Tél. 06 45 80 62 34. prixecrirelaville.wordpress.com

Une mémoire de fortune

ROCH GÉRARD SALAGER

Éd. Jacques Brémond

Un peu de poésie dans ce monde un peu brut. C’est ce qu’inspire le dernier recueil en prose poétique de R.G. Salager, l’une des mémoires vives de la ville de Montpellier qu’il connaît comme sa poche. Mémoire de fortune, dans son écrin de papier bleu lilas en pur coton, est constitué de pensées, parfois d’amorces de narration, de souvenirs bien sûr, rassemblés en archipels comme a pu l’être en d’autres temps la parole. On passe ainsi d’une section introductive, Ici venus, divisée en six grandes parties à l’instar d’un coup de dé, à une ultime Contre-jour, subdivisée en neuf fragments, en passant par diverses autres sections aux titres parfois inattendus (Puis un jour, Verticale, Psaumes sans lendemain…). L’écriture est faite de continuités et de ruptures, d’errements pourrait-on dire, le poète traquant la vérité qui fait mouche, qu’elle se veuille générale, évidence empirique, interrogation empreinte d’inquiétude, de métaphores filées dont le poète n’abuse pourtant pas. Il aime à taquiner, d’un oxymore, le paradoxe tout en ayant bien conscience que sa pratique, dans un monde fait de bruit, de parlotes, de postures et de fureur, le place du côté de la solitude et du silence, peut-être aussi de la Foi – en tout cas la question se pose… BTN • Texte complet sur lartvues.com

Emmanuel Laurens :

le château de ses rêves

OLIVIER CABASSUT ET ANTOINE SALIÈGE

Editions Aldacom

En retraçant le destin hors-norme d’Emmanuel Laurens, Olivier Cabassut (scénario), Antoine Saliège (dessin et couleur) et leur éditeur Alain D’Amato racontent non seulement le riche parcours d’un jeune homme qui « prendra la vie comme un jeu » grâce à son héritage, mais également toute une époque à travers les événements qui l’ont jalonnée. Car cette BD est une fresque sur les grands lieux de la Belle Époque, faisant d’Agde le point de départ de tous les voyages Art nouveau d’Emmanuel Laurens en Europe. Mais il va largement dépasser les frontières du Vieux Continent pour partir à la découverte de contrées beaucoup plus lointaines qui seront toutes des sources d’inspiration pour la décoration de son château : de l’Égypte à l’Empire britannique des Indes, de l’Empire russe aux portes de la Chine.

L’ombre messagère

Et autres moissons de poèmes

MAX ROUQUETTE

Éditions Bruno Doucey

À l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition du Montpelliérain Max Rouquette, les Éditions Bruno Doucey nous plongent à travers les pages de ce recueil au cœur des mots du poète. Amoureux de la nature, ses textes, reproduits ici en occitan et en français, nous entraînent sur les sentiers d’une Occitanie ancestrale. Les paysages intérieurs et les garrigues de l’Hérault se rejoignent comme les animaux réels et le bestiaire mythologique qui peuplent l’imaginaire de Max Rouquette. Une véritable traversée de l’œuvre, mystérieuse et solaire, de ce grand poète occitan. EG

Maguelone, terre de choix

CHANTAL BERHAULT

Entre terre de Languedoc, étangs et mer Méditerranée, la presqu’île de Maguelone, près de Montpellier est un lieu secret et paisible, propice à la réflexion, à la contemplation et à l’écriture. Les textes courts - haïkus et poèmes - de Chantal Berhault, fidèle amie de Maguelone, proposent des regards croisés, documentés sur le lieu, appuyés par des illustrations originales remarquablement orchestrées par Frédéric Cartier-Lange.

L’enfant de l’Exodus

VÉRONIQUE CHOURAQUI

TDO Editions

Immortalisé par le film d’Otto Preminger, l’histoire d’Exodus raconte l’odyssée d’un bateau parti de Sète avec de réfugiés juifs tentants de joindre leur nouvelle patrie, Israël. Dans un roman historique, L’enfant de l’Exodus, Véronique Chouraqui raconte cet épisode vécu par sa famille. Alternant les époques, Cincinnati en 1966, Marseille en 1940, l’auteure nous replonge dans l’histoire internationale sombre dans un style naturaliste, sans fioritures, sans pathos. La romance de l’explosive Reine et de son Américain entre deux actes dangereux de résistance loin d’une bluette et les différentes tentatives pour faire traverser les bateaux émeuvent. Déjà dans D’un rouge incomparable le style de Véronique Chouraqui nous avait séduits. Ses romans ont du souffle. Puissamment humains, ils rendent l’Histoire palpable et accessible à tous. MCH

Découvertes

Montgolfiades de Rocamadour

LOT

Les 27 et 28 septembre

Rocamadour lève le rideau sur la 37e édition de ses iconiques Montgolfiades. Pendant deux jours, la cité mariale se transforme en scène à ciel ouvert. Dès l’aube, les montgolfières s’éveillent au pied des falaises, prêtes à colorer le ciel lotois. Obélix, dirigeables ou ballons géants s’élèvent lentement dans la lumière du matin ou au soleil couchant, offrant un spectacle unique au-dessus du sanctuaire et de la vallée de l’Alzou. Depuis les remparts, la route du château ou le belvédère, les points de vue se multiplient pour ne rien manquer de ce ballet aérien. Rocamadour devient le temps d’un weekend la capitale des airs.

• rocamadour-montgolfieres.fr

42e Journées européennes du patrimoine EN RÉGION

Du 19 au 21 septembre

Rendez-vous incontournable de la rentrée, les Journées européennes du patrimoine se dérouleront sur le thème du « patrimoine architectural » en 2025.

Des monuments emblématiques aux constructions vernaculaires, des décours intérieurs aux objets mobiliers, l’architecture se révèle comme un puissant marqueur de l’histoire locale, nationale et européenne. Tout au long du week-end, le public est invité à pousser les portes de ces lieux que l’on croise tous les jours, ou que l’on rêve de découvrir !

• journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr

Guinguette estivale

COUVENT DES JACOBINS

Toulouse

Haute-Garonne Vendredi 29 août

Cet été, vivez une soirée inoubliable dans un lieu d’exception ! Le Couvent des Jacobins de Toulouse vous ouvre ses portes pour sa guinguette estivale, le vendredi 29 août, de 18h à 22h30. Profitez du jardin du cloître transformé pour l’occasion : chaises longues pour se relaxer, jeux de plateau en bois dans les galeries, et un espace dédié aux découvertes culturelles dans la salle capitulaire. Côté gourmandises, le traiteur Pelé et Tondu proposera une délicieuse offre de boissons et de restauration sur place, à savourer dans une ambiance chaleureuse tout au long de la soirée. Enfin, de 18h30 à 22h, laissez-vous porter par un concert en live dans le jardin du cloître, alternant temps de musique et temps de pause, pour rythmer la soirée dans un esprit guinguette festive. • Tél. 05 61 22 23 82. jacobins.toulouse.fr

L’été à la Maison des Métiers d’art

PÉZENAS

Hérault

Tout l’été, la Maison des Métiers d’Art de Pézenas met à l’honneur la création contemporaine dans un cadre patrimonial exceptionnel. Jusqu’au 13 septembre, l’exposition-vente « La table est un art » réunit 11 artisans d’art autour de pièces uniques dédiées à l’art de vivre. Les vendredi 8, mercredi 13 et vendredi 22 août, des visites guidées permettent de partir à la rencontre de deux créatrices dans leur atelier piscénois : la céramiste Brigitte Boursereau et la créatrice d’objets en pâte polymère Anne Marquillo. Enfin, chaque mois, un focus est proposé sur une créatrice du territoire : en août, Laetitia Koenig et ses bijoux créés à partir de véritables insectes.

• Tél. 04 67 98 11 12. ateliersdart.com

Nocturnes à la Cité de l’espace

Un été en Lodévois et Larzac

Tout l’été, le Lodévois et Larzac regorgent d’activités pour tous les publics. Très attendue depuis la restauration du clocher, la montée guidée au sommet de la cathédrale Saint-Fulcran est désormais possible deux fois par semaine ! Le musée de Lodève propose une riche programmation autour de l’exposition Rendre visible : visites adaptées (adultes, familles, tout-petits), atelier cyanotype et atelier d’écriture. Un nouvel escape game y attend aussi les plus téméraires. En extérieur, les balades, randonnées et jeux de piste sont proposés par le Pays d’art et d’histoire et les guides du territoire. Côté incontournables : les jardins de Montplaisir (visite guidée exclusive), la prestigieuse manufacture de tapis de la Savonnerie, et les ateliers famille au musée, comme le moulage de fossiles. Un été riche, entre nature, patrimoine et expériences inédites.

• Tél. 04 67 88 86 44. tourisme-lodevois-larzac.fr

TOULOUSE,

HAUTE-GARONNE

En août

La Cité de l’espace propose neuf nocturnes riches en découvertes les mardis, mercredis et jeudis des trois premières semaines d’août, de 19h à 23h. Des soirées pendant lesquelles les visiteurs peuvent observer le ciel au télescope, profiter des illuminations des Jardins et en clôture de la nocturne, assister à un spectacle de mapping sur la fusée : « Ariane fait son show ! ». Tout au long de ces soirées, expositions, ateliers et animations seront également proposés au public.

• Tél. 05 67 22 23 24. cite-espace.com

Fêtes

de la Saint-Louis

SÈTE, HÉRAULT

Du 21 au 26 août

Sète célèbre la 281e édition de la Saint-Louis, fête emblématique de l’île singulière. Pendant six jours, la ville vibre au rythme des joutes languedociennes, entre tradition, ferveur populaire et esprit festif. Chaque tournoi débute par un défilé de jouteurs tout de blanc vêtus, accompagnés de fanfares et tambours. Sur leurs barques rouge ou bleue, ils s’affrontent sur la tintaine, dans une passe spectaculaire au cœur du canal. Cette tradition remonte à 1666, date de fondation du port de Sète. En plus des joutes, la ville propose concerts, animations culturelles, hommages et festivités dans tous les quartiers. Temps fort attendu : le feu d’artifice du lundi 25 août à 22h30, tiré depuis le brise-lames et visible depuis les quais et le centreville. Un rendez-vous incontournable pour vibrer à l’unisson avec Sète et son histoire.

• sete.fr

La Méditerranée dans l’assiette. L’étang de Thau en ligne d’horizon.

Ouvert toute l’année - Parking privé sur place - Accès PMR

Réservation conseillée par téléphone : 04 67 43 80 19 En ligne : www.la-palourdiere.fr

Caveau Mèze
Caveau Pomérols
Caveau Pignan

Art de vivre

Le Chai du Languedoc

Château de la Treyne

LACAVE

Lot

Surplombant la Dordogne dans un site classé, le Château de la Treyne incarne un art de vivre raffiné. Membre de Relais & Châteaux, cette demeure lotoise est choyée depuis 1982 par la famille Gombert, qui y cultive passion de l’accueil et goût de la culture. Entouré d’un vaste parc aux essences rares, d’un jardin à la française et de cèdres centenaires, le château propose 18 chambres toutes uniques. Depuis 1998, le chef périgourdin Stéphane Andrieux y déploie une cuisine d’exception, couronnée d’une étoile Michelin.

• Tél. 05 65 27 60 60. chateaudelatreyne.com

CAVISTE ET ÉPICERIE FINE

Béziers, Hérault

Adresse incontournable au cœur de Béziers, Au Chai du Languedoc cultive depuis plus de 40 ans l’art de bien vivre à la française. Vins de caractère, champagnes d’exception, whiskys rares, fromages affinés, douceurs artisanales… chaque produit est sélectionné avec exigence et passion. Dans un espace chaleureux et élégant de 300 m², le Chai propose aussi une épicerie fine, des objets autour du vin, et des accords gourmands à composer soi-même. On y vient pour un conseil, un panier cadeau ou le plaisir de découvrir les richesses du terroir languedocien. Plus qu’un caviste, une véritable maison de goût et de partage.

• Tél. 04 67 30 49 01. chai-languedoc.com

Domaine de La Bellonette

MARSEILLAN

Hérault

Le Domaine de La Bellonette, au bord de l’étang de Thau à Marseillan, est une maison d’hôtes du XIXᵉ siècle nichée entre vignes et lagune. Entourée d’un parc de 7 hectares, elle propose quatre chambres au charme d’antan, décorées de mobilier ancien, avec vue sur l’eau. Calme, élégance et nature s’y conjuguent pour offrir un séjour hors du temps. Le petit-déjeuner est servi au jardin ou en terrasse. Le domaine accueille aussi des événements sur mesure – mariages, séminaires, anniversaires – ainsi que des expositions et des soirées culturelles dans un cadre naturel d’exception. Entre Sète et Agde, La Bellonette est le point de départ idéal pour découvrir les saveurs locales, les balades en bord de lagune et le patrimoine du bassin de Thau. • labellonette.com

Festival Saveurs et savoirs

UZÈS, GARD

Du 9 au 12 octobre

En octobre, Uzès accueille la 3ᵉ édition du festival Saveurs & Savoirs. Porté par le critique culinaire François-Régis Gaudry, ce rendez-vous mêle culture, gastronomie et rencontres inédites. Au programme : 21 invités, des repas festifs, des dégustations, des conférences, des projections, des prix littéraires et des séances de dédicaces. Parmi les temps forts : un concours de boulettes, des dîners-ciné autour de Louis de Funès, une dictée culinaire, des rencontres avec Pierre Hermé, Nina Métayer, Régis Marcon, Beatriz Gonzalez ou Philippe Etchebest. L’émission On va déguster sera enregistrée en public. Une plongée savoureuse dans les cuisines d’hier et d’aujourd’hui !

• festivalsaveursetsavoirs.fr

Des événements ailleurs

Stratos : entre abstraction et réalité

MUSÉE DU VIEUX PÉROUGES

Pérouges, Auvergne-Rhône-Alpes Jusqu’au 14 septembre

C’est un artiste d’Occitanie à la renommée internationale qui expose hors des limites régionales : l’Avignonnais Stratos est à l’honneur cet été au musée du Vieux Pérouges. L’exposition offre une opportunité rare de plonger dans l’univers de l’artiste. Chaque toile raconte une histoire, chaque trait invite à l’exploration de mondes intérieurs riches et complexes. Au travers de vingt toiles et six sculptures, c’est toute l’œuvre de Stratos qui se dévoile au gré de son art identifiable entre tous et marqué d’une grande tendresse poétique. À noter que Stratos expose également au Grau du Roi cet été (voir p. 140).

• stratos-artiste.com

Festival Hypermondes

MÉRIGNAC

Nouvelle-Aquitaine 20 et 21 septembre

Le festival convie amateurs de science-fiction, fantasy et jeux imaginaires à deux journées immersives autour du thème des "Voyages". Entre conférences, ateliers, projections, BD, jeux et créations numériques, plus de soixante auteurs, universitaires et créateurs échangent avec le public. Cette édition aura pour parrain Antoine Bauza (créateur de jeux) et pour marraine Anne Besson (professeure des universités, spécialiste de la fantasy et des littératures de l’imaginaire).

• hypermondes.fr

Delta Festival

MARSEILLE

Bouches-du-Rhône

Du 27 au 31 août

Le Delta Festival revient sur les plages du Prado pour cinq jours de fête mêlant musique, sport et art de vivre. Plus de 250 artistes sont attendus sur six scènes, dont Bob Sinclar, Kavinsky, Boris Brejcha, Nina Kraviz, Ofenbach, Rilès ou Tayc. L’événement propose aussi des pool parties, animations sportives, ateliers créatifs et espaces bien-être. Ambiance solaire et liberté festive garantissent une expérience unique en bord de Méditerranée.

• delta-festival.com

Golden Coast Festival

CORCELLES-LES-MONTS

Bourgogne Du 5 au 7 septembre

Premier festival français entièrement dédié au hip-hop, Golden Coast réunit pour une deuxième édition Gims, Gazo, Ninho, Vald, MC Solaar, Bigflo & Oli ou encore Niska. Concerts en plein air, village lifestyle, animations urbaines et ambiance festive se partagent trois jours dans le parc naturel près de Dijon. Un rendez-vous majeur de la rentrée pour les amateurs de cultures urbaines et de live XXL.

• goldencoastfestival.com

1925-2025. Cent ans d’Art déco

MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS

Paris

Île-de-France Du 22 octobre au 26 avril

À l’occasion du centenaire de l’Exposition de 1925, cette rétrospective retrace un siècle d’Art déco à travers près de 1 000 pièces emblématiques : mobilier, affiches, bijoux, mode et objets design. La scénographie immersive explore l’évolution du style jusqu’à nos jours. Un parcours met à l’honneur les chefs-d’œuvre de l’élégance géométrique, reflet d’un art audacieux toujours vivant.

• madparis.fr

© Raymond Templier, auteur du dessin, Jean Trotain, fabricant. Etui à cigarettes. Paris, 1928.

Anne Besson

Festival international

CONSTELLATIONS DE METZ

Grand Est Jusqu’au 30 août

Le festival international Constellations de Metz revient cet été pour sa neuvième édition. Il propose une programmation artistique gratuite, sur plus de deux mois, mêlant art numérique, créations visuelles, fresques murales et installations urbaines. Le festival transforme la ville en un espace d’exploration artistique, de jour comme de nuit. Le patrimoine messin devient le support d’un dialogue entre passé et création contemporaine.

• constellations-metz.fr

Les Collections au jardin –Andrea Branzi, le règne des vivants

MUSÉE DES IMPRESSIONNISMES

Normandie Jusqu’au 2 novembre

Pour la première fois, le musée des impressionnismes Giverny s’associe avec le Centre Pompidou pour cette exposition hommage au brillant designer italien, disparu en 2023. L’exposition rassemble une sélection d’œuvres emblématiques issues des collections publiques françaises et de prêteurs privés, tout comme la famille du designer.

• mdig.fr

Rock en Seine

DOMAINE DE SAINT-CLOUD, Paris, Île-de-France Du 20 au 24 août

Le festival Rock en Seine mêle légendes du rock et révélations de la scène pop et électro. Chappell Roan, révélation américaine, ouvrira avec son univers glam pop. En clôture, Queens of the Stone Age, accompagnés de Fontaines D.C., promettent un final explosif. Sur cinq jours, l’événement reste un incontournable de l’été parisien, porté par une programmation éclectique et audacieuse : Justice, London Grammar, Kid Cudi, Empire of the sun…

• rockenseine.com

Queens of the Stone Age

DU 21 AOÛT AU

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