Animal

Animal du latin animalis : être vivant, animé, à la biologie plus ou moins complexe, et qui se nourrit de diverses façons. Dans les catégories les plus complexes, on retrouve l’homme (considéré comme l’animal le plus évolué par ce qu’on peut appeler son intelligence), le cochon (exemple d’animal domestique), le chien et le chat (exemples d’animaux de compagnie.) D’après Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Musée de l’Homme de Paris, l’être humain est lui-même un animal, et il ne possède aucune différence radicale avec d’autres espèces.

Si on donne quelques étoiles de plus à l’homme en le comparant à d’autres espèces, on sera à même de constater qu’il n’a pas beaucoup de différences avec les primates. En effet, l’humain a énormément de similitudes avec les grands singes. Ce qui le distingue, c’est sa capacité de construire des outils perfectionnés, de fabriquer des armes, de faire des véhicules et de les transformer et les adapter à de nombreuses situations.

CES BÊTES DANGEREUSES!

Dans ce monde peuplé d’une multitude d’espèces animales, la loi du plus fort est selon certains la meilleure, mais ce n’est pas toujours vrai. À la période préhistorique, l’homme semblait plutôt minuscule comparé aux dinosaures qui faisaient partie de son environnement. Par leur taille, ces derniers imposaient une force supérieure à l’homme qui devait se positionner en groupe pour se défendre ou attaquer. L’homme n’a plus à craindre les dinosaures qui sont disparus.

De nos jours, l’animal le plus dangereux ne s’impose pas par sa taille : le plus mortel pour l’homme est sans contredit le moustique genre anophèle qui provoque la « malaria ». Il détient le triste record d’avoir fait 725 000 victimes, et se place en tête du classement des animaux ayant causé le maximum de morts au monde.

LA MENACE HUMAINE

Aristote peut dire que « L’homme est un être social. Il n’en demeure pas moins que la locution latine Homo homini lupus signifie « L’homme est un loup pour l’homme. » Autrement dit « L’homme est le pire ennemi de son semblable, » ou de son espèce. On peut le constater quotidiennement dans les différents médias qui nous montrent des meurtres, des fusillades, des batailles, etc.

Même dans les sommets mondiaux comme les rencontres de l’O.N.U., les G7, G20, et tout ce qui s’ensuit, on ne peut pas dire que les violons sont toujours bien accordés. Certains C o u r t o i s i e : P h i l i p p e B o u c h a r d

personnages ne retiennent pas très bien le couvert de la marmite qui risque à tout moment de produire des débordements. Les guerres sont le résultat de mésententes. L’homme, avec ses armes intelligentes, devient un animal extrêmement dangereux.

ANIMALERIE FABULEUSE

En astrologie traditionnelle, chinoise ou indienne, la date de naissance détermine le caractère d’une personne et l’associe à un autre animal. L’homme a plusieurs traits de caractères, ce qui le rend plus complexe. L’animal a un caractère plus épuré. Pour appuyer ce que j’avance, je reviens aux animaux énumérés au début de mon texte. Ainsi, le porc, disposant d’un gros cerveau, serait la bête la plus propre au monde : il est un des seuls animaux faisant ses besoins le plus loin possible de l’endroit où il mange. Contrairement à sa réputation, et aussi grâce à la dimension de son cerveau, un porc est plus intelligent qu’un chien ou un chat.

Celui qui a le mieux exprimé le caractère des animaux est sans contredit le poète Jean de Lafontaine. Ses écrits sont de petit chef-d’œuvre. Assez souvent, il met en opposition des caractères distinctifs et conclut avec une morale pouvant s’appliquer à l’homme. Ainsi dans La Cigale et la Fourmi, on décèle la légèreté face à la prévoyance. Pour ce qui est de la fable Le Corbeau et le Renard, c’est la vanité qui est dupée par la ruse. Dans Le Lièvre et la Tortue, la persévérance triomphe sur la rapidité. Pour ce qui est du Loup et l’Agneau, la morale est que la raison du plus fort est toujours la meilleure. En fait, toutes ses fables sont une véritable étude du comportement humain par le biais de personnages animaux.

Animalement ou humainement,