Torah-Box Magazine n°343 Israël - Mikets

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n°343 17 décembre
2025 I 27 Kislev 5786 I Mikets

L'ÉDITO DE LA SEMAINE

L’alternative à "l’enfer"

Un chanteur populaire belge exprime, dans l’un de ses tubes, "l’enfer" dans lequel il se trouve : sa détresse, sa lutte contre la dépression, ses pensées suicidaires et le tabou de la parole sur la souffrance. En réalité, il partage le lot de tant de personnes qui, à un moment de leur existence, se retrouvent dans un tunnel obscur, sans percevoir la moindre porte de sortie. Le temps y avance lentement, comme pour rendre la situation encore plus pénible. Mais les paroles de cette chanson, portées par une musique envoûtante – ce qui ne peut qu’en décupler l’impact –, se contentent de décrire la souffrance sans proposer de solution.

La Torah, en revanche, à travers son message d’Emouna, nous trace une véritable voie de sortie.

Yossef Hatsadik s’est retrouvé, adolescent, abandonné par ses frères et vendu comme esclave en Égypte. Après une fausse accusation, il passera douze années en prison. Pourtant, il ne sombre pas : il se rappelle les enseignements de son père et maintient sa confiance en D.ieu. L’histoire lui donnera raison : non seulement il retrouvera la liberté, mais il deviendra le chef d’État de la plus grande puissance mondiale de l’époque. Par son exemple, il nous enseigne plusieurs leçons : le monde est en permanence sous le contrôle de D.ieu, bon et tout-puissant, capable de renverser une situation à tout instant. Chaque épreuve a une limite, le Kets. Plus l’obscurité est intense, plus la lumière de la délivrance peut l’être ; il faut simplement s’armer de patience.

D’ailleurs, le rêve interprété par Yossef décrit un fait étonnant : sept vaches maigres dévorent sept vaches grasses et bien portantes. Les conseillers de Pharaon ne savaient comment l’expliquer : "C’est un non-sens !", pensaient-ils. Pour Yossef, cela ne posait aucun problème, car il savait que

la lecture des événements de ce monde ne dépend pas de la logique humaine, mais de la volonté de D.ieu, qui peut inverser les lois de la nature et permettre les retournements de situation les plus improbables – comme un faible qui "mange" le fort. C’est avec cette Emouna brûlante dans son cœur qu’il interprétera le songe de Pharaon, et il en sera lui-même le premier bénéficiaire.

Chaque année, la Paracha de Mikets, qui rapporte ces événements, coïncide avec la fête de ‘Hanouka. Là aussi, la révolte des ‘Hachmonaïm dépasse toute logique : une poignée de Cohanim, non formés à la guerre, parvient à repousser la puissante armée grecque. Comment est-ce possible ? Matityahou et ses fils savaient que leur fidélité à la Torah était plus forte que toute menace physique. C’est le combat du bien contre le mal, de la lumière contre l’obscurité, qui ne dépend ni de calculs politiques ni de stratégies militaires, mais de la vérité intérieure qu’ils portaient en eux.

Cette fête est porteuse d’un message fondamental : celui qui souffre, étouffé et perdu dans l’obscurité de la matière, doit savoir qu’il suffit d’allumer une petite lumière pour dissiper ce noir opaque. Parfois, un simple contact avec une personnalité rabbinique, un cours de Torah, une lecture de Téhilim ou un acte de ‘Hessed suffit à transformer la réalité. Car ainsi l’Éternel a créé le monde : un éveil, même en apparence insignifiant, possède la force de faire surgir des miracles.

Le mal utilise l’imagination pour plonger l’homme dans la détresse et le désespoir, comme l’exprimait ce chanteur. Le judaïsme, au contraire, nous enseigne qu’avec la foi en D.ieu et des actes positifs, l’homme peut changer son destin, voire le renverser. Que la fête de ‘Hanouka nous tire de notre torpeur et nous ouvre un avenir serein.

Rav Daniel Scemama

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SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - L’alternative à "l’enfer"

Actualités

Rony Hayot

La vie chère en Israël, l'autre guerre oubliée

Couple

Devoirs des enfants - Un piège invisible pour le couple ?

Rav Yossef David Frankforter

Le message d'un rabbin de Paris

Interview

Rav Gabriel Dayan, le visage derrière le service

"Question au Rav" de Torah-Box

Rav Yehonathan Gefen

Parachat Mikets - Le ‘Hessed spirituel, partager sa Torah !

Shabatik

Histoire

Gustav, le Juif réformé des camps pendant ‘Hanouka

Flash Chabbath

Vu sur le Net

Devinettes sur la Paracha

Spécial 'Hanouka

- Refuser la confusion, choisir la lumière

- Car l’homme est l’huile de ‘Hanouka !

- La découverte bouleversante d’une petite clochette en or à Jérusalem

- Ma'oz Tsour : chant traduit & expliqué

- Quizz

Femmes

Ma leçon de ‘Hanouka : ajouter de la lumière dans nos vies...

Questions au Rav

La Paracha pour les enfants

Attention, ça fond comme neige au soleil !

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Sarah Kisielewski, Rony Hayot, Moshé 'Haïm Sebbah, Rav Yehonathan Gefen, Rav Yossef David Frankforter, Rav Nathaniel Mimoun, Orli Belaïch, Léa Nabet, Batya Berdugo, Rav Gabriel Dayan, Rav Avraham Garcia, Murielle Benainous

Mise en page Dafna Uzan

Secrétariat 02.37.41.515

Publicité

Daniel Peretz daniel26mag@gmail.com 054-24-34-306

Distribution diffusion@torah-box.com

Remarques & commentaires magazine@torah-box.com

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 Les annonces publicitaires sont sous la responsabilité de leurs annonceurs

 Ne pas lire pendant la prière

 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

CALENDRIER DE LA SEMAINE

17 déc.

27 Kislev

18 déc.

28 Kislev

19 déc.

29 Kislev

20 déc.

30 Kislev

Roch 'Hodech

21 déc.

1 Tévet

Roch 'Hodech

22 déc.

2 Tévet

23 déc.

3 Tévet

'Hanouka 3ème jour

Daf Hayomi Zéva'him 94

Michna Yomit Békhorot 6-4

'Hanouka 4ème jour

Daf Hayomi Zéva'him 95

Michna Yomit Békhorot 6-6

'Hanouka 5ème jour

Daf Hayomi Zéva'him 96

Michna Yomit Békhorot 6-8

'Hanouka 6ème jour

Parachat Mikets

Daf Hayomi Zéva'him 97

Michna Yomit Békhorot 6-10

'Hanouka 7ème jour

Daf Hayomi Zéva'him 98

Michna Yomit Békhorot 6-12

'Hanouka 8ème jour

Daf Hayomi Zéva'him 99

Michna Yomit Békhorot 7-2

Daf Hayomi Zéva'him 100

Michna Yomit Békhorot 7-4

Jeudi 18 Décembre

Rav Chlomo Moché Souzine

Vendredi 19 Décembre

Rav 'Hizkiya Di Silva

Rav Avraham Meyou'hass

Dimanche 21 Décembre

Samedi 9 Mars

Rav Yaïr 'Haïm Bakhrakh

Rabbi Guershon Liebman

Mardi 23 Décembre

Lundi 11 Mars

Rav 'Haïm Chmoulevitch

Rav Raphael Ya'akov Israël (de Sarcelles)

Rav David Ben Baroukh

Horaires du Chabbath

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Entrée 15:58 16:19 16:20 16:18

Sortie 17:19 17:21 17:21 17:20

Zmanim du 20 Décembre

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Nets 06:35 06:37 06:37 06:37

Fin du Chéma (2) 09:05 09:07 09:07 09:07

'Hatsot 11:37 11:39 11:39 11:38

Chkia 16:39 16:40 16:41 16:39

Sydney : Au moins 15 morts dans une attaque terroriste lors d’une fête de 'Hanouka

'Hanouka ensanglanté : Au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées lors d’une attaque armée visant une célébration de 'Hanouka dimanche à Bondi Beach, Sydney, la plus grande ville d’Australie. Parmi les victimes figure l'émissaire adjoint 'Habad de Sydney, Rav Elie Schlanger. Selon la police de

Nouvelle-Galles du Sud, 40 personnes restent hospitalisées, dont deux policiers. L’événement visé rassemblait près de 2 000 personnes pour la première bougie de la fête. Israël a dépêché sur place une délégation de l’organisation ZAKA, et les services de sécurité israéliens examinent une éventuelle implication iranienne.

Kiev : La plus grande 'Hanoukiya d’Europe érigée sur la place Maïdan

La Fédération des communautés juives d’Ukraine ('Habad-Loubavitch, 178 branches) a dressé sur la place Maïdan de Kiev la plus grande 'Hanoukiya d’Europe, symbole de la lumière triomphant des ténèbres. Le premier allumage a eu lieu ce dimanche 14 décembre

à 17h, avec des cérémonies quotidiennes jusqu’au 21 décembre.

Dans un pays en guerre, cet acte affirme espoir et continuité spirituelle, rejoignant les traditions annuelles (comme en 2022 avec Klitschko défiant les blackouts russes).

Israël interdira l’usage du téléphone portable dans les écoles primaires dès février

À partir de février 2026, le ministère israélien de l’Éducation interdira totalement l’usage des téléphones portables dans les écoles primaires publiques. Les élèves devront laisser leurs appareils éteints ou les déposer à l’entrée de l’établissement. Cette mesure, annoncée par le ministre Yoav Kisch, vise à protéger les enfants des distractions numériques, réduire les risques

Sundor multiplie son CA par 6 depuis que la compagnie ne vole plus le Chabbath !

observance de la Torah a porté ses fruits : en 2023, malgré la guerre et l'impact du Covid, les bénéfices ont été multipliés par 6 par rapport aux meilleures années précédentes ! Une preuve éclatante que le Chabbath reste la source de bénédiction divine pour ceux qui le sanctifient fidèlement.

d’exposition à des contenus inappropriés et favoriser les interactions sociales réelles. Des études soulignent les effets néfastes des écrans sur la concentration et le développement des plus jeunes. Cette décision vise à renforcer les valeurs éducatives traditionnelles et préserve un environnement scolaire sain, loin des influences toxiques des réseaux sociaux. Dans l’émission Médabrim, le Rav Chlomo Danino, rabbin d’El Al, relate comment la filiale Sundor, acquise par l'orthodoxe Naftali Rosenberg, a fermé ses vols le Chabbath malgré les pertes post-Covid et les prédictions catastrophiques des experts. Contre toute attente, cette stricte

Pas de phase 2 du plan Trump sans restitution du corps de Ran Gvili, affirme un responsable sécuritaire

Un haut responsable israélien a réaffirmé qu’Israël n’engagera aucune avancée vers la phase 2 du plan Trump tant que le 'Hamas n’aura pas restitué la dépouille de Ran Gvili, dernier otage décédé encore retenu à Gaza. Jérusalem insiste : le 'Hamas et le Djihad islamique savent précisément où se trouve le corps et sont en mesure de le récupérer, mais refusent d’agir par manque de volonté. Malgré des pistes récentes transmises à Israël sur le lieu d’inhumation présumé, les recherches ont été suspendues ce week-end en raison de la tempête Byron. Les médiateurs internationaux accentuent la pression sur les terroristes pour obtenir cette restitution indispensable à tout progrès dans l’accord soutenu par les États-Unis.

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Jérusalem : Deux découvertes exceptionnelles liées à 'Hanouka mises à jour à quelques jours d'intervalle ! Lors de fouilles archéologiques menées dans le parc archéologique Davidson à Jérusalem, les archéologues ont mis à jour un pendentif en plomb vieux de 1300 ans, décoré sur d’une Ménora à sept branches. Cet objet rarissime est le seul autre pendentif de ce type connu dans le monde, avec celui conservé au Walters Art Museum de Baltimore. En parallèle, Lors de travaux menés sur le site archéologique autour du tombeau de Chemouel Hanavi, au nord-ouest de Jérusalem, les archéologues ont mis au jour une lampe en terre cuite datant de la période hasmonéenne, objet rare témoignant de la présence juive à l'époque du second Temple.

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Hagdoud Aivri 5/12, Gan Hayir, 77456 Ashdod
Hagdoud Aivri 5/12, Gan Hayir, 77456 Ashdod
L'Affaire
Coup de fusil

Israël leader mondial de la croissance, selon l'OCDE

L'OCDE prévoit qu'Israël affiche la plus forte croissance économique parmi les pays avancés : +3,3% du PIB en 2025, +4,9% en 2026 et +4,6% en 2027. Ces chiffres dépassent largement la moyenne mondiale (2,9% à 3,2%) et celle des économies avancées (environ 1,7-1,8%). Le PIB par habitant atteindra 60 010 dollars en 2025,

supérieur à la zone euro (50 510 dollars) et à l'UE (46 800 dollars), bien que légèrement inférieur au G7 (66 090 dollars).

Cette performance s'explique par la résilience de l'économie israélienne, portée par un haut niveau d'innovation et une reprise vigoureuse post-conflit, avec un rebond marqué de la consommation des ménages.

Budget défense US : Des centaines de millions supplémentaires pour la sécurité d'Israël

La Chambre des représentants américaine a adopté vendredi le budget défense 2026 par 281 voix contre 139. Le texte prévoit plusieurs centaines de millions de dollars d’aide militaire additionnelle à Israël, en plus des 3,8 milliards annuels habituels. Ces fonds serviront surtout à réapprovisionner le Dôme de fer, le système Lance-pierres

de David et le Flèche 3, à développer la coopération antimissiles et anti-drones et à augmenter le stock de munitions américaines prépositionnées en Israël.

Le texte passe maintenant au Sénat pour vote avant fin décembre, puis à la signature du président Trump en janvier.

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La lauréate du prix Nobel de la paix

Narges Mohammadi arrêtée en Iran

Narges Mohammadi, 53 ans, lauréate du Prix Nobel de la Paix 2023 pour son combat contre l'oppression des femmes et pour les droits humains, a été arrêtée violemment vendredi 12 décembre 2025 à Mashhad (est de l'Iran).

Elle participait à une cérémonie en mémoire de l'avocat Khosrow Alikordi, défenseur des manifestants de 2022, décédé une semaine plus tôt dans des conditions suspectes. Selon son frère et des témoins, les forces de sécurité l'ont frappée et traînée de force alors qu'elle prononçait des slogans hostiles au régime, tête découverte.

Au moins 8 autres militants ont été interpellés. Les autorités justifient ces arrestations par des slogans "contraires aux normes".

Oulpan

Un jour de pluie à la maison — un chocolat chaud, un gros livre et des jeux qu’on avait déjà oubliés. La pluie tape contre la fenêtre, et franchement, on n’avait aucune envie de sortir

Vocabulaire

Washington a brièvement restreint le partage de renseignements avec Israël sous l’administration Biden

Sous l'administration Biden, au second semestre 2024, Washington a brièvement suspendu le partage de certains renseignements sensibles avec Israël sur Gaza. Motif : des préoccupations sur le nombre élevé de victimes civiles et le traitement des détenus palestiniens par le Chin-Beth. Concrètement, pendant plusieurs jours, les USA ont interrompu le flux vidéo en direct de drones MQ-9 Reaper, utilisé par Tsahal pour traquer des terroristes du 'Hamas et localiser des otages. Ils ont aussi limité l'usage de renseignements pour cibler des objectifs de haute valeur.

Ces mesures, imposées pour obtenir des garanties de respect du droit de la guerre, ont été levées après assurances israéliennes.

Ce jour où on n’a pas quitté la maison

םוֹי (Yom Gachoum) – jour de pluie

(Babayit) – à la maison

(Choko) – lait chocolaté

(Séfèr) – livre

(‘Avé) – épais, gros

(Mis’hakim) – jeux

(Chakha’hnou) – nous avons oublié

(Guéchèm) – pluie

(Dofek) – tape / frappe

(‘Halon) – fenêtre

(Latsèt) – sortir

D’autres mots avec la racine .ק.פ.ד (frapper, battre)

(Dfika) – coup, frappe (à la porte)

(Dafouk )– abîmé/fichu/ou… imbécile (argot)

(Dofèk) – pouls

Université Ben-Gourion : Des familles endeuillées par la guerre exigent le renvoi d'un professeur

Des familles de soldats tombés, via les forums "Choosing Life" et "Gvura Families of the Fallen", exigent le renvoi du Dr Sebastian Ben Daniel, professeur à l'Université Ben-Gourion. Il avait qualifié les soldats de Tsahal de "meurtriers" et "tueurs de bébés". Dans une lettre au président et au recteur, elles dénoncent

une "gifle morale" et critiquent la direction pour avoir condamné les manifestations contre le professeur sans sanctionner ses propos. En mars, l'université l'avait suspendu pour des publications affirmant que les soldats sont "formés pour tuer", avant de lever la sanction après excuses.

Israël : La tempête Byron annonce la fin de la sécheresse et redonne espoir aux agriculteurs

La tempête Byron a apporté des précipitations abondantes de mardi à vendredi, mettant fin à une année 2025 de sécheresse extrême qui avait causé des pertes agricoles en millions de Chékels. Tombées au moment parfait après les semis, ces pluies infiltrent les sols en profondeur et assurent une bonne germination. Des

agriculteurs d'Echkol, Lakhich et Chafir parlent de "pluie idéale" qui remplit les réservoirs et sauve les cultures. L'un d'eux remercie Hachem et appelle à l'unité pour la réussite d'Israël. Records : 210 mm au Carmel, 162 mm à 'Ein Carmel, plus de 140 mm à 'Haïfa. Malgré quelques inondations, c'est un vrai soulagement pour le secteur.

Israël prépare une offensive d’envergure au Liban si le 'Hezbollah n’est pas désarmé d’ici fin décembre

Israël prépare une opération militaire massive contre le 'Hezbollah au Liban si celui-ci n’est pas activement désarmé d’ici fin 2025, selon un haut responsable sécuritaire. Tsahal a finalisé un plan d’attaque contre des cibles terroristes, élaboré par l’état-major, le commandement Nord, les renseignements militaires et la direction des opérations. L’armée de l’air a mené des exercices intensifs avec des dizaines d’avions au-dessus d’Israël et de la Méditerranée. Washington, informé, a transmis l’avertissement à Beyrouth, qui juge le processus complexe et demande plus de temps. En cas d’échec, Israël agira seul, même au prix de combats prolongés dans le nord.

Tsahal élimine Ra’ad Sa’ad, numéro deux du 'Hamas et architecte du 7 octobre

Tsahal a annoncé samedi l’élimination de Ra’ad Sa’ad, numéro deux de la branche armée du 'Hamas et principal architecte du massacre du 7 octobre 2023. Ce terroriste vétéran, proche des fondateurs du mouvement, a été neutralisé par une frappe aérienne précise sur son véhicule dans l’ouest de Gaza, alors qu'il était accompagné de trois complices. Responsable de la

création des unités d’élite Nou'hba et du plan "Mur de Jéricho" à l’origine de l’attaque contre les communautés du sud d'Israël, il dirigeait récemment le centre de production d’armement du 'Hamas.

Cette opération porte un coup majeur au commandement et aux capacités militaires de l’organisation terroriste.

Attentat déjoué contre un marché de Noël en Bavière ; 5 islamistes arrêtés

Les autorités allemandes ont annoncé samedi l’arrestation de cinq islamistes qui projetaient un attentat contre un marché de Noël dans la région de Dingolfing, en Bavière. Les suspects – un Égyptien de 56 ans, un Syrien de 37 ans et trois Marocains âgés de 22, 28 et 30 ans – prévoyaient d’utiliser un véhicule pour perpétrer leur attaque, à l’image des précédents actes terroristes islamistes. Quatre d’entre eux ont été placés sous mandat d’arrêt, le cinquième en détention préventive. Grâce à une coopération exemplaire des services de sécurité, cette menace a été neutralisée à temps. Le ministre bavarois de l’Intérieur, Joachim Herrmann, a salué cette intervention. Elyssia Boukobza

Dan Elkayam, 27 ans, est le Français assassiné à Bondi Beach

Dan Elkayam est le Français de 27 ans qui compte parmi les 15 victimes de l'attentat meurtrier perpétré dimanche soir à Sydney, lors d'une fête de 'Hanouka. La mort du jeune Français a été confirmée par le ministre des Affaires étrangères JeanNoël Barrot, qui a mentionné "l’immense tristesse" des autorités françaises face à ce drame. Originaire du Bourget, en SeineSaint-Denis, Dan Elkayam était installé en Australie depuis décembre 2024 ou il travail comme analyste informatique. Dimanche soir, il célébrait 'Hanouka avec la communauté juive locale lorsque des tireurs ont ouvert le feu sur la foule.

La vie chère en Israël, l'autre guerre oubliée

La cherté de la vie a atteint le cœur de nos institutions. Entre consensus tacite, diversion politique et démocratie brandie comme un sésame, le peuple a le sentiment amer d’être relégué au second plan. L’heure de la véritable diversion doit venir du peuple.

Pendant que nos regards sont rivés sur le front, une autre guerre, plus sournoise, se joue en coulisses. La crise fait rage et la confiance, elle, s’effrite. Quel sens donner au mot sacrifice quand des officiers supérieurs sont soupçonnés de trahison ou que l’épine dorsale de l’État est minée par la suspicion ? Quand le principal syndicat ouvrier est soupçonné de corruption ?

Et pendant que l’honneur vacille, le portefeuille se vide. L’OCDE s’étrangle devant la cherté de la vie en Israël. Nos jeunes sont condamnés à l’exil ou à l’endettement, incapables de trouver un toit décent. Le mal ne s’arrête pas au prix du lait, il a atteint le cœur de nos institutions.

On nous dit que le système juridique est notre rempart, mais le peuple a le sentiment amer qu’il est devenu la forteresse d’une minorité non élue, une caste autoproclamée cherchant à dicter sa loi à nos députés et à nos gouvernants légitimes.

Dans l’arène publique, tout est permis aux courants dits "gauchistes" ou libéraux. Mais qu’un religieux, un homme politique de la majorité, ou un défenseur de nos valeurs ose lever la tête, l’attaque est immédiate. Elle est orchestrée par une certaine presse et un courant médiatique qui attaque nos héros, nos principes, notre Torah et notre moralité profonde.

C’est là, au milieu de ce chaos, que résonne le fameux sésame : "La démocratie !" Ce mot, censé nous forcer au silence, est un leurre. On ne nous dit jamais que c’est notre démocratie qui est brisée : celle où le citoyen peut se loger, celle où la justice est aveugle et non partisane, celle où les élus ne sont pas des marionnettes.

Quand la rue est exsangue, quand l’armée est minée, quand la justice est soupçonnée, et quand la presse n’est qu’une chambre d’écho partisane, brandir le mot "démocratie" n'est pas un appel à l'unité. C'est une insulte. C’est le mot magique jeté au visage pour masquer l’effondrement de l’État.

Pendant ce temps, la véritable pièce se joue en coulisses. Gauche et droite s’adonnent au plus vieux et au plus efficace principe de la politique : la diversion.

En profitant de ce chaos savamment orchestré, nos dirigeants actuels et leurs prédécesseurs s’entendent sur un point crucial. Ce consensus tacite est glaçant : la gauche et la droite sont pour le maintien de la vie chère. Pour l’immobilier inabordable, pour ce Chékel fort qui est un boulet pour nos exportateurs. Ils assistent à une hausse dramatique de la pauvreté et maltraitent les pensions de nos rescapés de la Shoah. Un avertissement de faillite du Bitoua’h Léoumi (l’équivalent israélien de la Sécu) a été signalé dans le rapport du Contrôleur de l’État,

par le député Alon Schuster. Le député Miki

Lévy considère cela comme une déclaration de l’Etat selon laquelle le Bitoua’h Léoumi n’est pas la priorité de l’Etat.

Il semblerait qu’ils obéissent tous aux mêmes coachs, à la même équipe invisible. Cette équipe détient toutes les exclusivités d’importation, gère les monopoles au point d’asphyxier l’économie libre. Ils entravent la concurrence sur les licences d’importation, les secteurs protégés, le marché automobile, l’énergie, la communication, l’alimentaire, le système bancaire et les assurances.

On nous abreuve d’annonces de libération des normes d’importation, de projets pour s’aligner sur l’Europe et les USA. Et au final ? Une montagne qui n’accouche même pas d’une souris. Rien. Zéro. On a gagné du temps, et c’est tout ce que l’oligarchie en place demandait.

Alors, à quand une prise de conscience politique qui ira dans le sens de la défense du peuple contre cette économie qui nous asservit ?

Face à ce cycle, la solution réside dans une approche stratégique : il faut soutenir activement les petits partis qui font de la défense du pouvoir d’achat leur priorité, afin qu’ils obtiennent suffisamment de sièges. Cette présence stratégique à la Knesset est le seul moyen de forcer les grands blocs à reconnaître l’importance vitale du coût de la vie pour l’électorat et à agir concrètement.

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Nos dirigeants actuels et leurs prédécesseurs s’entendent sur un point crucial. Ce consensus tacite est glaçant : la gauche et la droite sont pour le maintien de la vie chère.

L’information est tombée avec le rapport Latet de décembre 2025 dont nous nous sommes fait l’écho dans le magazine : l’insécurité alimentaire explose en Israël. Le nombre de personnes en difficulté atteint le chiffre insoutenable de 2,8 millions, une progression de 22% qui témoigne d’une crise sociale profonde et alarmante.

Les prochaines élections pour la 26e Knesset sont fixées au 27 octobre 2026, sauf en cas de scrutin anticipé. Or, après la sécurité, le coût de la vie représente la préoccupation majeure et chronique des Israéliens. Bien que ce sujet soit systématiquement mis sur la table par tous les partis en lice, l’expérience montre qu’après les élections, les promesses sont trop souvent oubliées ou escamotées par les grands partis.

Ce combat contre la vie chère existe déjà depuis longtemps au sein des partis religieux (Shas et Guimel), mais notons que le réveil se fait également à droite, avec le succès de Hadar Mokhtar, femme politique indépendante issue des réseaux sociaux et dont le programme principal est la lutte contre le coût de la vie ; une autre militante contre la vie chère vient de créer une application pour aider le consommateur à mieux acheter et à avoir une vie plus saine ; et un dernier exemple, le Dr Yaron Zelekha, un économiste israélien de premier plan, ex-comptable général de l’État d’Israël, décidé à lutter contre la vie chère en créant un parti politique monothématique sur l’économie, du nom de Hakalkalit. Il est crédité de 7 % des intentions de vote dans les derniers sondages indépendants du circuit des grands médias.

Nous avons besoin d’une force pour libérer la concurrence, développer la construction, encourager la création, qui s’attaquera aux lobbyistes et qui luttera contre la pauvreté. Ce mouvement forcera à moyen terme les grands partis à intégrer le paramètre de la vie chère dans leurs programmes politiques. L’heure de la véritable diversion doit sonner, et cette fois elle doit venir du peuple.

Rony Hayot

COUPLE

FEMMES

COUPLE FAMILLE

Devoirs des enfants - Un piège invisible pour le couple ?

L’enfant rentre de l’école, la fatigue se fait sentir, et la table du salon se transforme en lieu de révision et de stress. Le couple, lui, devient presque secondaire. Les devoirs ont pris toute la place, au point que la vie à deux semble reléguée au second plan !

Il y a un mois, j’étais en France pour donner une série de conférences avec Torah-Box et à la fin d’un cours, j'ai eu une conversation avec plusieurs mamans. Elles parlaient de leur quotidien, de l’organisation familiale, et puis, presque avec un soupir, une femme a dit : "Comment je peux sortir avec mon mari ? J’ai les devoirs !" Elle ne parlait pas de son fils. Elle parlait d’elle-même, comme si la scolarité de l’enfant était devenue son propre fardeau.

Chéri, tu as fini tes devoirs ?

Et en écoutant les autres, je me suis rendue compte que ce n’était pas un cas isolé. Ce qui frappait, ce n’était pas seulement la fatigue dans sa voix, mais la manière dont toutes les autres semblaient reconnaître cette réalité comme un poids partagé presque inévitable. Ce que personne ne disait, mais que chacun vivait, c’est que ce n’est pas seulement la mère qui est absorbée par les devoirs : le mari aussi, par ses remarques, ses inquiétudes ou ses attentes, participe à cette dynamique. Il observe, il commente : "Tu as

fini ce devoir ?" ou "Attention, tu devrais mieux t’appliquer !", parfois sans même s’en rendre compte. Et quand il propose une sortie ou un moment à deux, il se heurte à la réponse automatique : "Pas possible, les devoirs d’abord." Le couple entier se retrouve alors piégé dans un cycle dont personne n’ose sortir.

Ce n’est pas le cahier parfait ou la note la plus élevée qui rend un foyer stable, mais la capacité des parents à se soutenir, à se respecter

Je pense souvent à ces soirées dans tant de foyers : l’enfant rentre de l’école, la fatigue se fait sentir, et la table du salon se transforme en lieu de révision et de stress. Le père essaie d’aider, mais se sent souvent dépassé ou inutile. La mère, elle, s’épuise à corriger, guider et relancer sans fin. Le couple, lui, devient presque secondaire : on n’y rit plus, on ne se regarde plus vraiment, on ne se choisit plus. Les devoirs ont pris toute la place, au point que la vie à deux semble reléguée au second plan. 10/20 en amour

Et pourtant, si les parents s’alignaient, s’entraidaient et posaient des limites claires, cette pression pourrait être transformée. Au

lieu d’écraser le couple, elle pourrait devenir un cadre qui soutient tout le monde. Le problème n’est pas tant les devoirs en eux-mêmes, mais la façon dont le couple tout entier se laisse absorber par eux. La mère porte la logistique, le père entretient parfois la pression, consciemment ou non, et ensemble, ils finissent par laisser les cahiers prendre la priorité.

C’est là que les enfants observent et apprennent : ils intègrent que l’amour des parents est conditionné par la réussite, et la maison devient alors un lieu où l’on mesure la valeur plutôt qu’un espace où l’on peut respirer après une dure journée d’école.

La Torah offre un regard différent, un ordre des priorités clair. Le Chalom Bayit n’est pas optionnel ; il est central, essentiel, et constitue le cœur d’une maison qui veut être forte et vivante. Ce n’est pas le cahier parfait ou la note la plus élevée qui rend un foyer stable, mais la capacité des parents à se soutenir, à se respecter et à se choisir malgré la fatigue, malgré la pression, malgré les urgences quotidiennes.

Lorsque les parents posent cette priorité, tout le reste — y compris les devoirs — trouve naturellement sa place sans dévorer le couple.

Au travail !

Alors que faire concrètement ? Il ne s’agit pas de culpabiliser l’un ou l’autre, mais de reprendre le contrôle ensemble :

décider d’un temps maximal pour les devoirs, au-delà duquel tout le monde arrête ;

laisser l’enfant accomplir ses tâches seul, même imparfaitement, chacun des parents apportant son soutien de manière équilibrée ; bloquer un moment immuable dans la semaine pour le couple, sans interruptions ; se rappeler et se dire mutuellement que le lien entre mari et femme est prioritaire, que le foyer est un espace de sécurité, pas de compétition ou de stress ;

partager la responsabilité de superviser et de guider les devoirs pour que personne ne soit submergé.

Lorsque cette discipline devient partagée, cohérente et appliquée à deux, on observe quelque chose de puissant : l’enfant cesse d’être le témoin d’une course permanente et retrouve la confiance, le calme et l’espace pour apprendre. Et surtout, le couple respire à nouveau, se retrouve, et montre que la vie à deux n’est jamais secondaire.

Parce qu’au fond, les devoirs ne doivent jamais être plus importants que le couple. Ce n’est pas un luxe, ce n’est pas une option, c’est un pilier. Et c’est dans ce pilier, solide et vivant, que l’enfant apprend véritablement ce qu’est la stabilité, la sécurité et la valeur d’un foyer.

Léa Nabet - Thérapeute de couple www.centredelafamillejuive.com

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LE MESSAGE D'UN RABBIN DE PARIS

Redécouvrir la force d’être soi

Certaines figures de la Torah ne se contentent pas d’avoir marqué l’histoire, elles continuent de façonner notre manière d’exister. Yossef Hatsadik en est l’exemple parfait. Derrière le récit bien connu des rêves, du puits, de l’Égypte et du pouvoir, Yossef est surtout l’homme qui reste fidèle à luimême quand tout autour de lui voudrait le transformer.

C’est cette force intérieure que la tradition associe à la première étape de la Délivrance, appelée "Machia’h Ben Yossef."

Celle de restaurer l’identité d’Israël, affermir la conscience de qui nous sommes, retrouver la fierté d’être un peuple porteur d’une mission, avant même qu’apparasse la royauté éclatante de Machia’h Ben David.

Car Yossef vit ce que nous vivons encore : l’exil, la pression culturelle, le risque de se diluer dans un monde plus fort que nous. Il devient ministre d’un empire païen, entouré de richesses, de tentations, de modes de pensée qui n’ont rien de juif. Pourtant, il ne change pas de nom, d’alliance, de regard. Il ne devient pas un "Égyptien amélioré" ; il reste Yossef. Il reste le fils de Ya’akov, le dépositaire d’une lignée, le porteur d’une lumière qui ne s'altère pas.

C’est précisément cette fidélité qui donnera au peuple la possibilité de traverser l’exil sans se perdre. Lorsque Ya’akov et ses enfants arrivent en Égypte, ils ne trouvent pas un fils assimilé, mais un Yossef resté solide. Grâce à lui, ils entrent dans l’exil en ayant un repère, un modèle qui montre qu’on peut vivre ailleurs sans devenir autre chose. C’est ce point d’appui qui permettra au peuple juif de conserver sa dignité et de rester lui-même jusqu’à la sortie d’Égypte.

Cette leçon parle directement à notre génération. Nous avons retrouvé la terre d’Israël, mais cela ne garantit pas que nous

avons retrouvé nous-mêmes. L’indépendance peut donner l’illusion dangereuse que notre identité se maintient d’ellemême dès lors que nous sommes “chez nous”. Mais Yossef nous rappelle que l’identité n’est jamais une conséquence automatique du lieu où l’on vit. On peut habiter en Israël et adopter les valeurs du monde extérieur. On peut parler hébreu et oublier la Torah. On peut avoir un État et perdre la direction intérieure qui donne sens à cet État.

Le rôle de Machia’h Ben notre époque, est justement d’empêcher cette confusion, réaffirmer la différence, rappeler que le peuple juif existe pour porter une mission spirituelle, pas pour imiter ce qui l’entoure. La modernité n’est pas un problème se laisser absorber par elle, oui.

Ce n’est qu’une fois cette base solide que peut se déployer la seconde étape de la rédemption, celle de Machia’h Ben vient pas donner une identité une identité déjà assumée. Il vient couronner un peuple qui s’est relevé avant lui.

En redécouvrant Yossef, nous redécouvrons ce que signifie être juif dans un monde qui change, rester fidèle sans être fermé, être moderne sans être avalé, être présent au monde sans s’y dissoudre. C’est ce travail intérieur, commencé dans les palais d’Égypte, qui continue aujourd’hui en chacun de nous.

La Délivrance n’est pas un événement soudain, elle commence le jour où, à la manière de Yossef, un Juif décide de ne plus renoncer à ce qu’il est. Et peut-être est-ce là, dans cette fidélité, que s’écrit déjà l'histoire de demain.

Rav Yossef David Frankforter (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

Rav Gabriel Dayan, le visage derrière le service "Question au

Rav" de Torah-Box

Rav Gabriel Dayan est la voix derrière le service “Question au Rav" de Torah-Box — un projet qui a sauvé des vies, sauvé des couples et évité des fautes irréparables. Au micro de Joseph Berrebi, il revient sur ce qui l’a forgé, les appels les plus marquants, sa disponibilité hors norme et bien d’autres points fascinants encore !

Ancien rabbin de communauté à Paris, auteur de plusieurs ouvrages en français sur la Halakha (Le prélèvement de la ‘Halla, La Chemita et Pessa’h), Rav Gabriel Dayan est surtout la voix derrière le service “Question au Rav" de l’association Torah-Box — un projet qui tout au long des années a permis de sauver des vies, de sauver des couples mais aussi d’éviter des fautes irréparables. Dans ce témoignage bouleversant, il revient sur les appels les plus marquants (une femme qui voulait avorter, un couple en crise au bord du gouffre), des histoires qui dépassent la fiction (des femmes qui l’appellent depuis la salle d’accouchement, d’autres depuis le Mikvé), sa disponibilité hors norme (il répond 7 jours sur 7, souvent après minuit, avec patience, humour, empathie), la force intérieure nécessaire pour écouter et apaiser les drames, les cris silencieux, les détresses des religieux, non-religieux… et même de non-Juifs !, les questions les plus lourdes, les cas halakhiques brûlants, la puissance de la Halakha, ses maîtres et bien plus encore !

A suivre jusqu’au bout, pour ceux qui veulent comprendre ce que signifie vraiment servir les autres avec la Torah.

Chalom Rav ! Bienvenue. Vous êtes discret par nature, alors préparer cette émission n’a

pas été simple… Né à Paris d’un père rabbin et abatteur rituel et d’une maman au grand cœur qui aidait les plus démunis, vous avez étudié à Lucien de Hirsch, au Raincy, puis en Yéchiva en Israël avant de retourner en France, de vous y marier et d’intégrer le Collel du Rav Nissim Rebibo. Vous avez occupé le poste de rabbin de communauté dans le 19e arrondissement de Paris avant de faire la ‘Alya à Kiryat Séfer. Vous êtes aussi l’auteur de plusieurs livres en français, sur la Chemita, Pessa’h ou la Hafrachat ‘Hala, pour combler un manque chez le public francophone.

Oui, en hébreu les ressources abondent, mais en français, il manquait vraiment des outils accessibles et c’est ce manque que j’ai essayé de combler.

Aujourd’hui, vous êtes le Rav principal du service "Question au Rav" : plus de 100 000 réponses écrites publiées sur le site, plus de 40 000 rédigées personnellement par vous, et les appels téléphoniques qui doublent ou triplent ce chiffre. Un service anonyme, disponible presque 24h/24 grâce au décalage horaire entre les Rabbanim du monde entier.

Exactement. L’anonymat est essentiel car il permet aux gens de se confier vraiment,

sans crainte d’être jugés par quelqu’un qu’ils croisent au quotidien. Souvent les gens me confient ne pas vouloir s’adresser à leur Rav car le problème qui les taraude est trop personnel.

Vous avez tout quitté – communauté, livres –pour vous y consacrer pleinement. Qu’est-ce qui rend ce projet si spécial ?

On n’a pas le choix, cette mission demande une concentration totale. Certaines réponses exigent des heures de réflexion. Je travaille sur les trois supports – écrit, téléphone, WhatsApp – mais je mets particulièrement le cœur sur les réponses publiques, celles lues par des milliers de personnes, avec références et explications claires.

Ce travail vous a profondément changé ?

Énormément. Je limite les sorties, même familiales, au strict minimum. Les gens sont étonnés lorsqu’ils me voient dehors ! Je n’ai pas d’horaires fixes : je suis joignable de 9h30 à 0h30, plus de 400 appels par mois, et bien plus avant les fêtes. Mais je ne ressens jamais de lassitude. C’est de la Torah et une vraie responsabilité devant Hachem. Un Rav n’a pas le droit de soupirer ou de se lasser face aux questions.

Qui vous appelle ?

On a tous les profils : très religieux, peu pratiquants, étudiants en Yéchiva, même des non-juifs !

Vous répondez même dans des moments très personnels : vous avez pris un appel juste avant la ‘Houpa de votre fille, ou même pendant la semaine de deuil de votre père…

Personnellement, je ne vois pas cela comme un exploit. À la ‘Houpa, tout était prêt, la salle, le traiteur. Les photos ? On peut toujours s’arranger ! Je sais qu’en répondant, nous pouvons éviter des disputes familiales graves, régler des cas complexes ; c’est un mérite. Concernant les Chiv’a de mon père, non seulement la Halakha n’interdit pas de répondre aux questions, mais en plus cela a

très certainement constitué un grand mérite pour l’âme de mon papa, donc pourquoi ne pas le faire ?

Parmi les cas les plus sensibles, les parents dont l’enfant fréquente un non-juif…

On prie pour obtenir l’aide du Ciel. Dans ce genre de cas, on pose des questions, on propose des solutions, qui sont surtout spirituelles d’ailleurs. Parfois ça marche, parfois non. Si le mariage a lieu, évidemment je conseille de ne pas y aller – pas par vengeance, mais pour exprimer la douleur et le désaccord profond avec le fait qu’un enfant brise la chaîne millénaire qui le relie au don de la Torah. C’est dur à entendre pour une mère, mais c’est la seule façon d’exprimer son désaccord et sa douleur.

Racontez-nous l’histoire de cette femme qui voulait avorter par manque de moyens.

Cette femme nous a contacté en nous exposant sa question. C’était une femme très posée, très calme. En creusant davantage, j’ai découvert que ce qui motivait sa décision était sa situation financière. Je lui ai demandé quelle était la somme nécessaire à son avis pour pouvoir garder son bébé. Elle m’a répondu : entre 800 et 1000 € par mois. Je lui ai immédiatement dit : Torah-Box les prend en charge ! C'est ce qui s’est effectivement passé, Binyamin Benhamou et Torah-Box ont pris en charge cette femme et son bébé pendant un an, plus des cadeaux à la naissance. Un petit "bébé Torah-Box" est né ! J’ai souvent proposé : "Poursuivez la grossesse, on s’occupe du bébé." Je le pense vraiment.

Et ce cas incroyable d’une fiancée enceinte, terrifiée par son père…

Effectivement. Elle m’a appelé environ 6 mois avant son mariage en me confiant : "s’il le sait, mon père me tuera". Tout d’abord, j’ai permis l’avortement, à cause du danger réel. Ce n’était pas une façon de parler, elle était réellement en danger. Puis c’est carrément elle qui a dit : "Comment ôter la vie de mon bébé ?" On a avancé le mariage. J’ai même rencontré les

parents pour apaiser la situation, pas avant d’avoir ouvertement réprimandé le ‘Hatan pour sa conduite. Aujourd’hui, ils ont trois enfants Baroukh Hachem !

Le Chalom Bayit occupe beaucoup d’appels.

Oui, des couples à bout. Je n’ai pas suivi de formation institutionnelle, mais j’ai lu énormément et ça m’a forgé. Un mari voulait par exemple divorcer parce que sa femme allumait systématiquement la télé pendant le Kiddouch. "Où est l’interdit ?, lui ai-je demandé. Ce n’est pas vous qui avez allumé ! Acceptez-la, elle finira par vous suivre." On ne divorce pas pour une différence de niveau religieux, il y a toujours des solutions à proposer.

Infidélité ?

La séparation n’est pas automatique, contrairement aux idées reçues. Ça dépend du degré. Il nous faut analyser finement chaque cas. Il nous arrive souvent de consulter les grands Rabbanim pour voir quelles solutions peuvent être apportées.

Il y a aussi les moments plus fun, comme ce Chiddoukh improvisé lors d’un gala TorahBox ?

En effet ! Un jeune s’est rendu au gala de Torah-Box organisé à Paris pour solliciter une Brakha pour son frère, en couple mixte. Il était célibataire. Arrive juste après une mère avec sa fille, désespérée après dix ruptures de Chiddoukh. Spontanément, je les ai présentés sur place ! Après 17 rencontres, (le garçon était hésitant), ils se sont mariés et ont même eu des jumeaux et encore d’autre enfants !

D’ailleurs pour la petite histoire, un de leurs garçons s’appelle Gabriel ! Dans un autre registre, on vous appelle aussi depuis la salle d’accouchement, ou en vacances pour des questions de Cacheroute…

Depuis la salle d’accouchement, effectivement c’est assez fréquent, surtout pour savoir s’il faut déclencher. En général, on permet s’il y a un danger mais bien sûr on interdit lorsque c’est pour des questions de commodité. Concernant les vacances, je dis souvent aux gens : "Vous

mangez pour vivre, pas l’inverse ! Fruits et eau minérale suffisent."

Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ?

Oui, mais reste à savoir comment les dire. La vérité doit être dite, mais avec douceur, surtout pour un public large.

Et maintenant, quelques questions rapides posées par le public : mieux vaut un juif honnête athée ou un pratiquant hypocrite ?

Pratiquant hypocrite, car il n’a qu’un seul défaut, contrairement à l’athée à qui il manque l’essentiel.

D.ieu peut-Il tout pardonner ?

Oui, mais à condition de faire un vraie Téchouva.

Tous les rabbins iront-ils au Gan ‘Eden ?

Non, tout dépend des actes et des missions accomplies.

Avez-vous déjà raccroché au nez de quelqu’un ?

Oui, je l’avoue. A des insolents qui appelaient pour importuner.

Quelqu’un dit : "Rav, j’ai fauté, mais j’ai kiffé" ?

Je dis : ça prouve que vous êtes en bonne santé ! La faute est attirante, sinon pourquoi l’interdire ?

Qui se plaint le plus : les femmes ou les maris ?

Les femmes ! Elles disent souvent : "Mon mari ne m’écoute pas."

Divorce parce qu’elle ronfle ?

Pas recevable. C’est surtout signe qu’il y a d’autres problèmes.

Dernière question : le téléphone de Question au Rav sonne et le Machia’h arrive en même temps. A qui donnez-vous la priorité ?

Je dirais à la personne : "Ne raccrochez pas une seconde, je vérifie quelque chose et je vous reprends !"

Merci Rav pour ce moment privilégié. Que vous souhaitez-vous pour la suite ?

Que nous puissions continuer à aider toujours plus de personnes et à développer Torah-Box, dans la bonne santé ! Amen !

MAGAZINE

Supplément spécial Chabbath

Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...

Mikets - Le ‘Hessed spirituel, partager sa Torah !

Lorsque l’on aide un proche dans la spiritualité, on accomplit la Mitsva d’aimer son prochain de façon bien plus parfaite que quand on lui prodigue un bienfait matériel.

Yossef, vice-roi d’Égypte, gérait toute la nourriture engrangée en Égypte. En échange des bienfaits prodigués aux Égyptiens en subvenant à leurs besoins, Yossef leur demanda de se circoncire. Pourquoi une telle requête alors que les non-juifs n’ont pas l’obligation de faire la BritMila ?

Rav Yérou’ham Leibovitz rapporte un verset de Vayigach dans lequel les Égyptiens reconnaissent tout ce que Yossef a fait en leur faveur : "Ils dirent : ‘Tu nous as fait vivre" (Béréchit 47, 25) Le Midrach raconte qu’ils reconnurent ensuite qu’il leur avait sauvé la vie dans ce monde-ci et dans le monde futur. Cela signifie qu’il les a aidés dans le domaine spirituel et matériel. En effet, l’excroissance que l’on retire lors de la Brit-Mila est source d’une grande impureté ; l’enlever est également bénéfique aux non-juifs.

Aide matérielle éphémère, aide spirituelle éternelle

Rav Yérou’ham explique que Yossef avait tellement aidé les Égyptiens matériellement qu’il se sentait aussi responsable de les aider spirituellement, car la meilleure façon d’aider son prochain est de le soutenir au niveau spirituel.

C’est un concept discuté par les commentateurs concernant la Mitsva d’aimer son prochain comme soi-même. Le Ben Ich ’Haï affirme que malgré la place prépondérante qu’elle occupe dans la Torah, une grande partie de cette Mitsva

est souvent négligée. Bien que beaucoup de gens aient conscience qu’elle exige une sollicitude vis-à-vis du bien-être physique du prochain, ils réalisent moins l’obligation qu’elle impose sur le plan spirituel. Il ajoute que lorsque l’on aide son ami dans la spiritualité, on accomplit la Mitsva de façon bien plus parfaite que quand on lui prodigue un bienfait matériel, car "on manifeste un souci pour son âme." (Pniné Ben Ich ‘Haï 108)

Le Or’hot Tsadikim nous précise qu’il y a trois sortes de dons : l’argent, l’assistance physique (don de soi) et la transmission du savoir. Il se focalise sur le fait d’enseigner la Torah aux autres. "Il faut être particulièrement généreux en ce qui concerne les connaissances en Torah ; instruire autrui et rapprocher son cœur du Ciel. C’est le meilleur don : lui permettre l’accès au monde futur."

Rav Yérou’ham précise que Yossef était d’un tel niveau qu’il sentait que sa bonté envers les Égyptiens était incomplète s’il ne sauvait pas aussi leurs âmes.

Bienfait spirituel, bienfait concret

Cet enseignement est très pertinent dans notre quotidien. Il existe plusieurs façons d’aider les autres dans ce domaine. Le Ben Ich ’Haï évoque la réprimande, mais dans la génération présente, il est très difficile de faire un reproche correctement, sans causer de tort. On peut, en prenant moins de risques, partager sa Torah avec les autres. D’ailleurs, nos Sages affirment à diverses reprises que l’enseignement de la

Torah est un objectif prioritaire. La Guémara fait savoir que celui qui apprend et qui n’enseigne pas ressemble à un myrte dans le désert. (Roch Hachana 23b) Le Maharal explique que le myrte est l’arbre le plus parfumé ; il fut créé pour que les gens profitent de son odeur agréable. Un myrte dans le désert ne réalise pas son objectif puisque personne ne jouit de lui. De même, la Torah est là pour être transmise et celui qui y renonce ne réalise pas son but sur terre.

Les Pirké Avot disent : "Si tu as appris beaucoup de Torah, ne t’enorgueillis pas, parce que c’est pour cela que tu as été créé." On comprend de cette Michna qu’il ne faut pas se sentir fier de ses réalisations dans l’étude de la Torah parce que c’est le but de la vie. Mais plusieurs commentateurs proposent une interprétation différente et comprennent les mots au sens littéral. Ils pensent que si quelqu’un a appris beaucoup de Torah, il ne doit pas garder ce bien pour lui-même, mais en faire profiter les autres et l’enseigne, car son objectif sur terre est d’apprendre et d’enseigner. (Avot 2, 9)

Moyens de diffusion illimités

Comment partager sa Torah aux autres ? On peut créer un groupe d’étude avec des personnes d’un niveau moins élevé. Nombreuses sont les institutions (Yéchivot, synagogues…) qui recherchent des gens prêts à consacrer une partie de leur temps à donner des cours à ceux qui en savent moins. Un simple appel à ces organismes est peut-être le seul effort nécessaire pour trouver une ’Havrouta, un binôme approprié.

L’enseignement n’est pas nécessairement en tête à tête. La technologie moderne permet d’apprendre avec un interlocuteur vivant dans un autre pays. Par ailleurs, l’expression écrite est très efficace pour en faire profiter plusieurs personnes simultanément. L’apprentissage de la Torah ne se limite pas à un cours classique : les opportunités de partager la Torah sont innombrables dans le quotidien, que ce soit avec les collègues de travail, un chauffeur de taxi ou des amis…

Puissions-nous tous mériter de marcher sur les pas de Yossef qui excellait dans les bontés matérielles et surtout spirituelles.

Résumé de la Paracha

1 Dans un premier rêve, Pharaon rêve de sept belles vaches suivies de sept vaches hideuses dévorant les premières. Dans un deuxième rêve, sept épis de blé maigres poussent derrière sept beaux épis avant de les dévorer.

2 Yossef les interprète ainsi : sept années d’abondance seront suivies de sept années de famine.

3 Yossef est nommé vice-roi et fait constituer des réserves de nourriture.

4 Yossef épouse Osnat, ils ont deux garçons nommés Efraïm et Ménaché.

5 La famine éclate, les frères de Yossef descendent en Égypte afin d’acheter des céréales.

6 Yossef les reconnaît et les accuse d’espionnage. Il retient Chim’on prisonnier.

7 Ses frères retournent auprès de leur père puis repartent en Égypte à sa demande. Yossef fait remplir leurs sacs de céréales et dépose sa coupe dans le sac de Binyamin.

8 Aussitôt après avoir quitté l’Égypte, Yossef envoie son intendant rattraper ses frères et leur reprocher d’avoir subtilisé la coupe de son maître. Les frères démentent cette accusation, mais une fouille est faite dans leurs sacs et la coupe est découverte dans celui de Binyamin.

9 Les frères de Yossef sont conduits devant lui. Yossef leur dit que celui dont la coupe a été découverte dans son sac sera esclave.

N°456

Feuillet parents-enfants pour Chabbath

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane

Mikets 5786

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

2.Ép

LUI, PAS LUI, QUELQU’UN D’AUTRE.

agneau 6.‘Harossèt ret

Donnez un nom composé d’un fruit et d’une couleur à votre équipe 2. Trouvez un slogan à votre équipe. ( Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus

Pour chacun des éléments suivants, vous direz s’il concerne

Les Grecs, Les Romains ou Jojo et Coco l’escargot

Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point

On a fait traduire la Torah dans

> Les Romains.

• Antiochus est l’un de nos Rois.

> Les Grecs.

> Les Grecs.

• On n’est pas très rapides.

> Jojo et Coco l’escargot.

• On a notre maison sur notre dos.

• On a des cornes sur la tête.

> Jojo et Coco l’escargot.

• On a affronté les Maccabim

> Les Grecs.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

• On n’aime pas les toupies.

> Jojo et Coco l’escargot.

• On a brisé la révolte de Bar Kokhba.

> Les Grecs.

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

• On a détruit le 2ème Temple.

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas) Minimum

• On a tué des Sages.

> Les Romains.

Hidour (au mieux)

• On prétend être un peuple de lumière.

> Les Grecs.

MAROR

• On a souillé le Temple.

> Les Grecs.

> Les Romains.

Kazayit

• On a poursuivi Rabbi Chim’on Bar Yo’haï.

Kazayit

> Les Romains.

Etapes du Séder

• On a volé les ustensiles du Temple.

> Les Romains.

Maror Kore’h

La quantité de Maror 1 Kazayit

> Les Romains.

8. Bold’eau sa l é

JEU

UNE FAMILLE EN OR 3

Quels animaux peut-on voir dans les rues d’une ville ?

Chiens

Chats

Pigeons

Rats et souris

Autres oiseaux

JEU

Cite une marque de basket connue.

Nike

Adidas

Puma

New Balance

Reebok

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 6 fois, la phrase

Quels jeux ou équipements peut-on trouver dans un parc pour enfants ?

Toboggan

Balançoire

Bac à sable

Jeux à ressort

Tourniquet

• Le saviez-vous : Quels insectes volent en avant et en arrière ?

> Les abeilles et les bourdons.

• Le saviez-vous : Quelle est la particularité de certaines pastèques vendues au Japon et pourquoi ?

> Elles sont de forme carrée ou en cœur, car elles sont cultivées dans des moules rigides. L’objectif est le gain de place et la facilité de stockage et de transport.

• Plus ou moins : Quelle proportion des terres en Amérique est détenue par le gouvernement ? (6 réponses permises.)

“Seize jacinthes sèchent dans seize sachets secs.”

> 28%

• Le saviez-vous : Pourquoi les capuchons de stylos comportent un trou ?

> Pour diminuer le nombre de morts par étouffement après en avoir avalé un.

• Un homme est devenu sourd, muet et aveugle. Combien de sens lui reste-t-il ?

> Il lui reste 3 sens car la parole n’est pas un sens. Il a perdu la vue et l’ouïe. Il lui reste le goût, le toucher et l’odorat.

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

3

1ère énigme

J’ai une couronne sur la tête, mais je ne suis pas un roi. J’ai des écailles sur le corps, mais je ne suis pas un poisson.

Qui suis je ?

Réponse : Un ananas.

2ème énigme

DANS LE BON ORDRE

Trouvez l’intrus : Fer, Aluminium, Or, Zinc, Hélium, Argent, Cuivre.

Réponse :

Classe ces villes américaines d’Est en Ouest :

• Denver, Chicago, Las Vegas, New York, Dallas, San Francisco.

> New York, Chicago, Dallas, Denver, Las Vegas, San Francisco.

HALAKHA QUIZ

L’hélium n’est pas un métal.

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1

L’interdit de manger avant son animal est :

1. De la Torah.

2. De nos Sages.

3. Une simple coutume.

Réponse : 1

3. En cas de besoin.

Réponse : 1

SHABATIK

Au 17ème siècle, un tsar désireux de moderniser son empire imposa à ses nobles un impôt singulier.

Le but de ce jeu est de résoudre une énigme qui se base sur un fait réel et étonnant.

Ceux qui tenaient à garder ce signe de tradition devaient payer pour le conserver.

Quel attribut était visé par cette surprenante taxe ?

En 1698, Pierre le Grand imposa une taxe à ceux qui refusaient de se raser. Les nobles devaient payer et recevoir un jeton en cuivre comme preuve. Cette mesure illustre sa volonté de rapprocher la Russie des usages occidentaux.

Réponse de la semaine dernière

Maison en T (Maison antée)

La réponse, la semaine prochaine !

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

nigme

Gustav, le Juif réformé des camps pendant ‘Hanouka

Personne n’a la tête à ‘Hanouka, sauf Yankele, qui estime que c’est précisément dans ces moments où l’espoir est anéanti que l’allumage des bougies prend tout son sens...

Nous sommes dans les années 1940 à Oranienbourg, au nord de Berlin. Les nazis y ont ouvert le camp de Sachsenhausen, où 84000 personnes ont perdu la vie.

La veille du premier soir de ‘Hanouka dans un froid glacial, des officiers nazis organisent l’horreur, une sélection dans le camp. Les déportés qui présentent des signes de faiblesse sont assassinés. Le commandant chargé des exécutions désigne avec son doigt ganté les prisonniers condamnés et crie : "Komme !", "Viens !" Les ordres de mort claquent les uns après les autres comme une rafale de mitraillette : "Komme, komme, komme." À chaque fois que ce mot est prononcé, un prisonnier va mourir. Le massacre se poursuit jusqu’au coucher du soleil. À la fin de la journée, le camp voit sa population lourdement réduite, mais les déportés savent qu’il va être malheureusement rempli par de nouveaux déportés qui se succèdent dans l’enfer concentrationnaire.

L’impossible allumage

Personne n’a la tête à ‘Hanouka... sauf Yankele, qui estime que c’est précisément dans ces moments où l’espoir est anéanti que l’allumage des bougies prend tout son sens. Il rassemble le nécessaire : un sabot en bois fait office de ‘Hanoukia, des bouts de tissu d’un uniforme du camp pour les mèches et la graisse récupérée dans les cuisines pour la combustion. Dans la plus grande discrétion, Yankele s’apprête

à allumer la ‘Hanoukia. Malgré le danger, le chagrin, la peur et le froid, de nombreuses personnes se réunissent autour de lui pour réchauffer leur cœur et leur âme.

Yankele récite les deux premières bénédictions avec une mélodie qui donne du baume au cœur à tous les déportés. Pour la troisième, Chéhé’héyanou, où on remercie D.ieu de nous avoir donnés la vie, de nous avoir soutenus et de nous permettre de vivre cet instant, la voix de Yankele se brise en raison de l’émotion et du souvenir de ceux qui ne sont plus.

Pas de miracle dans les camps de la mort

Parmi les personnes présentes à l’allumage se trouve Gustav, un Juif allemand qui, comme de nombreux Juifs en Allemagne d’avant-guerre, a été séduit par les thèses assimilationnistes des mouvements juifs réformés allemands. L’homme a perdu le peu de foi qu’il lui restait, et il manifeste son agacement auprès de Yankele : "Je ne comprends pas pourquoi vous vous donnez tant de mal. Tout cela ne sert à rien puisque nous sommes condamnés à mourir. Pourquoi remercier D.ieu pour Ses miracles ? Vous voyez des miracles, vous ? Et pourquoi bénir D.ieu de vivre cette période où des dizaines de millions de personnes meurent ?!”

Yankele prend une inspiration et s’exprime d’une voix suffisamment forte pour que les déportés entendent, sans pour autant être entendu à l’extérieur du grand baraquement.

"Gustav, vous avez raison. Moi aussi, j’ai hésité avant de réciter ces bénédictions. Alors, j’ai regardé autour de moi et qu’est-ce que j’ai vu ? Une foule de Juifs bien vivants, au milieu de l’enfer sur Terre, qui n’attendaient qu’une seule chose : l’allumage de ‘Hanouka. Je n’avais jamais vu de toute ma vie des visages pareils, y compris le vôtre : des visages brisés, certes, mais vivants.

Chers frères, chères sœurs, le miracle de ‘Hanouka, c’est vous ! Vous qui, face à la barbarie, faites valoir votre âme sur votre corps. Au cœur de l’enfer, vous me rappelez qu’il ne faut pas craindre la mort, mais il faut craindre de ne pas vivre.

Et moi, j’étais là, debout, plein de doutes, prêt à renoncer à l’allumage sous le poids de la tristesse. Vous m’avez rappelé à cet instant précis ce qu’être Juif veut dire. Cette année, pour ‘Hanouka, nous n’avons pas remporté de victoire physique sur nos ennemis. Nous n’aurons pas la possibilité de nous reposer paisiblement en famille en regardant les bougies se consumer. Mais nous avons remporté la victoire de la vérité : celle de la lumière éternelle de ‘Hanouka, de la Torah. Cette année, je ne regarderai pas cette lumière sur un chandelier en argent dans un salon confortable, mais dans les yeux d’un peuple immortel : mon peuple. Nous avons perdu la vie, mais nous avons gagné La Vie."

communauté de Brooklyn. Il est invité en Israël, à Ramat Gan, en tant que rescapé, à venir allumer la huitième et dernière bougie de ‘Hanouka.

Juste avant l’allumage, un très jeune Rav de Bné Brak fait un Dvar Torah d’une qualité exceptionnelle sur la fête. Yankele est surpris de la fin du discours qui lui rappelle au mot près ce qu’il avait dit il y a vingt ans à Gustav et aux déportés dans les camps. Yankele est stupéfait quand le jeune Rav cite un certain... Yankele ! Ce dernier est bouleversé.

Cette année, pour ‘Hanouka, nous n’avons pas remporté de victoire physique sur nos ennemis. Mais nous avons remporté la victoire de la vérité

Tout de suite après l’allumage, il va féliciter le jeune Rav pour son Dvar Torah : "Vous savez, dans votre discours, Yankele... C’est moi !" Le jeune Rav est stupéfait, et il raconte son histoire : "Mon père s’appelait Gustav, il est décédé il y a quelques années. Il me parlait beaucoup d’un certain Yankele et de son discours de ‘Hanouka dans les camps allemands, et c’est ce souvenir qui rend pour moi cette fête si importante."

Ce Dvar Torah poignant émeut aux larmes et revigore chaque déporté, dont Gustav qui, dès le lendemain, se tient aux côtés de Yankele pour l’allumage de la seconde bougie, jusqu’à la huitième bougie...

Les actes du père, les chemins des enfants

Nous sommes 20 ans plus tard. Yankele a survécu à la Shoah, il est rabbin d’une petite

L’émotion atteint son paroxysme, et encore davantage quand les deux hommes se recueillent sur la sépulture de Gustav, ce "Juif des Lumières" qui fit Téchouva dans les camps et qui a allumé un Ner Tamid, une lumière perpétuelle, par sa descendance inscrite dans la Torah et les Mitsvot.

Et nous, sommes-nous éloignés de nos racines ? Nous ne faisons pas toutes les Mitsvot ? Nous avons fait des fautes qu’on regrette ou qu’on ne regrette pas encore ? Profitons de la force de ‘Hanouka pour raviver notre lien avec Hachem et Sa Torah.

FLASH CHABBATH

Une perle sur la Paracha

‘Hanouka : la lumière au bout du tunnel

La Paracha Mikets s’ouvre sur un moment particulier : Yossef sort de prison après deux ans d’attente. Tout semblait bloqué, l’espoir de libération avait disparu. Et pourtant, c’est précisément à cet instant que tout bascule.

‘Hanouka raconte la même histoire mais à l’échelle du peuple juif. Les Grecs avaient tout interdit : Chabbath, Brit-Mila, Roch ‘Hodech, étude de la Torah... et Temple profané. L’avenir du peuple juif semblait s’écrire en pointillés. Soudain, à la surprise générale, survient la victoire militaire impossible des ‘Hachmonaïm, et on découvre une seule petite fiole, scellée, donc pure. Elle n’était pas suffisante, mais on l’a allumée quand même. Pourquoi ? Parce que le rôle du Juif n’est pas de garantir le résultat, mais de faire le premier pas.

Yossef aurait pu sombrer dans le désespoir. Les ‘Hachmonaïm auraient pu renoncer. Mais ils ont choisi la même chose : agir même quand tout paraît perdu. Yossef devint vice-roi d’Égypte et reçut le titre de Tsadik. L’huile brûla huit jours. Agir sans calculer... et laisser Hachem faire le miracle.

Les lois du langage

Un manque d’intelligence ?

Veille de Chabbath ‘Hanouka, quelles bougies d’abord ?

Allumer en premier les bougies de ‘Hanouka avant le coucher du soleil ; elles doivent brûler au moins une demiheure après la tombée de la nuit (mettre suffisamment d’huile pour cela).

Mon mari rentre tard, dois-je allumer la ‘Hanoukia à sa place ?

Oui ! Si la femme se trouve à la maison à la sortie des étoiles et que son mari rentre tard, il est conseillé qu’elle allume avec bénédiction et rende quitte son mari. (Yé’havé Da’at III, 51)

Briquet pour la bougie de Havdala, permis ?

Oui, mais seulement en cas de force majeure car il faut a priori utiliser une bougie à plusieurs mèches pour la bénédiction sur la bougie. (Piské

Hiloula Rav ‘Haïm Chmoulevitz, maître en pensée juive

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de médire des défauts du prochain et de dire par exemple qu’il manque d’intelligence. En outre, si à ces propos diffamatoires se mêle une déclaration mensongère, la faute est plus sérieuse encore et correspond à du Motsi Chem Ra’, de la calomnie. Qualifier quelqu’un de peu intelligent est autrement plus grave, puisque cela risque de lui porter préjudice, allant même jusqu’à la perte de son emploi ou de sa respectabilité.

Ce mardi 3 Tevet (23/12/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula du Rav ‘Haïm Chmoulevitz. Gadol Hador ayant vécu au siècle dernier, il déplaça avec lui la Yéchiva de Mir de la Lituanie vers Shanghaï, lors de la Deuxième Guerre mondiale, avant de monter en Israël. Ses cours de pensée juive qui firent déplacer les foules ont été retranscrits dans le livre Si’hot Moussar. Près de 100 000 personnes lui rendirent hommage à son décès en 1979. Rav Chmoulevitz disait : "Un cours de Torah ne s’écoute pas. Il se vit." N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

Halakha x 3

Dimanche, à Sydney, des vies juives ont été fauchées. À la veille de ‘Hanouka. Parmi elles, le Rav Eli Schlanger ד״יה, secrétaire du Beth Din & adjoint au Chali'ah de Sydney, un homme qui s’est donné corps et âme, concrètement, chaque jour, au service du peuple juif.

Dans l’une de ses dernières vidéos, que l’équipe Torah-Box a traduite en français, son message résonne désormais avec une force particulière.

Le Rav y dit que l’année écoulée a été extrêmement difficile. Que nous avons beaucoup souffert. Et pourtant, même dans la douleur, nous voyons la main puissante de D.ieu.

Il y explique que l’unité n’est pas un concept. C’est une urgence. Et il ajoute que le secret n’est pas la force, mais la Sim’ha : la joie profonde d’être juifs, celle qui élève même quand le cœur est brisé.

Que l’âme du Rav Eli Schlanger ד״יה soit élevée dans la lumière, que son mérite protège ses enfants, sa famille et tout le peuple juif.

Parachat 'Hanouka 5786 par Michaël Lumbroso

Règle du jeu : Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Un peu de ça peut repousser beaucoup d'obscurité.

Il faut placer la 'Hanoukia à cet endroit de la maison, en face de la Mézouza.

Il faut rajouter le texte d'Al Hanissim dans la 'Amida et le ... .

À la sortie de Chabbath

'Hanouka, il y a discussion s'il faut d'abord allumer la 'Hanoukia ou d'abord faire cela.

"Tu as livré les ... dans les mains des faibles" (Al Hanissim).

"Et ils ont fixé ces huit jours de 'Hanouka [pour réciter] Hallel et ... " ('Al Hanissim).

(et actions de grâce)

"Tu as livré les aux mains des assidus à l'étude de la Torah" (Al Hanissim).

Cet empire a voulu nous faire oublier la Torah et nous la faire transgresser.

Après avoir bien cherché, ils ont trouvé une fiole d'huile avec cette preuve qu'elle n'avait pas été ouverte.

Si après avoir allumé les bougies, il se passe cela, il n'y a pas besoin d'intervenir.

Pour tout 'Hanouka, il faut s'en procurer 36.

(elles se sont éteintes)

"Tu as livré les impurs aux mains des ... " ('Al Hanissim).

(sceau du Cohen )Gadol (des lumières)

Car elle dépasserait du champ de vision des gens, et l'on n'accomplirait pas la Mitsva de ... ... .

(diffusion du miracle)

"Tu as livré les ... dans les mains des justes" ('Al Hanissim).

(impies)

Ces bougies sont saintes, on n'a pas le droit de les ...

La coutume est de manger ces mets, frits dans l'huile.

La coutume répandue chez les Séfaradim est d'allumer les bougies à partir de ce moment-là.

(sortie des étoiles)

Pour l'allumage, il vaut mieux choisir celle extraite des olives.

Ce Cohen Gadol a été à l'initiative de la révolte contre les Grecs.

Il ne faut pas placer la 'Hanoukia plus haut que cette hauteur

coudées)

Chaque jour de 'Hanouka, il y a en une, elle parle de l'inauguration du Michkan

(lecture de la Torah)

"Restaure ma maison de prières pour que j'y immole des ... " (Maoz Tsour).

(sacrifices de )Toda

(Birkat )Hamazone

Refuser la confusion, choisir la lumière

À l’époque de ‘Hanouka, les Grecs ne cherchaient pas à détruire nos corps comme à l’époque de Haman, mais visaient notre âme. C’est pourquoi, à ‘Hanouka, nous insistons sur la clarté absolue. Notre plus grande arme contre l’assimilation est cette lucidité : savoir avec certitude de quel côté nous nous trouvons !

Nous connaissons tous l’histoire de ‘Hanouka : les Grecs avaient profané le Beth Hamikdach à Jérusalem. Après la guerre victorieuse et miraculeuse des ‘Hachmonaïm sur les Grecs, ils entrèrent dans le Temple et souhaitèrent rallumer la Ménora. Ils ne trouvèrent aucune huile pure, jusqu’à ce qu’ils découvrent une petite cruche scellée qui ne contenait que la quantité nécessaire pour un seul jour d’allumage. Cette huile brûla pourtant pendant huit jours. L’année suivante, nos Sages instituèrent la fête de ‘Hanouka, avec l’obligation d’allumer chaque soir une bougie supplémentaire.

8 jours contre l’ambigüité

"que, si la fête n’avait duré que sept jours, au quatrième soir on n’aurait pas su clairement si l’on suivait l’opinion de Hillel ou celle de Chammaï. À priori, on pourrait se réjouir qu’un jour corresponde aux deux opinions à la fois. Pourquoi alors s’assurer d’une différence quotidienne ?

Car le pire, bien pire que le bien et le mal eux-mêmes, c’est la confusion : une personne qui ne distingue plus le vrai du faux, la vérité du mensonge, la lumière de l’obscurité.

Le Talmud nous enseigne qu’il est préférable d’allumer non pas une seule bougie par soir, mais le nombre de bougies correspondant au jour de la fête. Sur ce point, le traité Chabbath rapporte la discussion entre Beth Chammaï et Beth Hillel : faut-il allumer en ordre décroissant (de huit à une bougie) ou croissant (d’une à huit) ? Beth Chammaï préconise le décroissant, à l’image des sacrifices de Souccot qui diminuent chaque jour, tandis que Beth Hillel opte pour le croissant, car on doit toujours accroître la sainteté dans l’accomplissement des Mitsvot. Le Beth Yossef pose alors cette question : s’il y avait déjà de l’huile pour un jour, le miracle n’a concerné que sept jours. Pourquoi donc célébrer huit jours et non sept ? Une des réponses avancées est

Pour comprendre cela, j’aimerais rapporter une réflexion de Rav Eliahou Dessler. Tout le monde se souvient de Rivka Iménou : lorsqu’elle était enceinte, elle croyait porter un seul enfant. Celui-ci s’agitait violemment quand elle passait devant un lieu d’étude de Torah, mais aussi quand elle passait devant des maisons d’idolâtrie.

Inquiète, elle alla consulter la Yéchiva de Chem, qui lui expliqua : "Tu ne portes pas un seul enfant, mais deux : l’un sera naturellement attiré vers la Torah, l’autre vers l’idolâtrie."

L’ennemi n°1

En quoi cette réponse apaisa-t-elle Rivka ?

En réalité, Rivka craignait un enfant confus, tiraillé par des pulsions contradictoires. Apprendre qu’il s’agissait en réalité de deux enfants distincts – l’un qui fondera le peuple juif, l’autre la nation d’Édom – la rassura. Car le pire, bien pire que le bien et le mal euxmêmes, c’est la confusion : une personne qui ne distingue plus le vrai du faux, la vérité du mensonge, la lumière de l’obscurité. Cette confusion empêche le repentir, le changement

Chaque année, à ‘Hanouka, nous prenons le temps de retrouver nos repères et de refuser toute confusion. Et par ce mérite, nous mériterons d’accueillir très bientôt le Machia’h, ‘Hag Saméa’h !

Israël Méir Cremisi

S’asseoir correctement : une pratique qu’on sous-estime totalement véritable, et la possibilité de faire des choix clairs et authentiques. À l’époque de ‘Hanouka, les Grecs ne cherchaient pas à détruire nos corps comme à l’époque de Haman, mais visaient notre âme. C’est pourquoi, à ‘Hanouka, nous insistons sur la clarté absolue : nous allumons lorsque la nuit tombe, nous savons précisément que nous tranchons selon Beth Hillel et non Chammaï, et nous avons ajouté ce huitième jour pour éviter toute ambiguïté. Notre plus grande arme contre l’assimilation est cette lucidité : savoir avec certitude de quel côté nous nous trouvons.

On passe nos journées assis, mais sait-on vraiment s’asseoir ? Pourtant, c’est l’un des gestes du quotidien qui abîme le plus silencieusement le corps. Dos crispé, cou tendu, souffle  raccourci… parfois, la fatigue vient simplement de la manière dont on est installé sur sa chaise.

• Le dos n’aime pas les dos ronds. À force d’avancer la tête vers l’écran, la cage thoracique s’écrase et la respiration se fait plus courte. Moins d’oxygène = moins d’énergie.

• Le bassin dirige tout. Trop basculé en arrière, il déclenche tensions lombaires et douleurs diffuses en fin de journée. Bien placé, il redonne de la  liberté au dos.

• Ancrez vos pieds ! Sans appui au sol (ou sur un repose-pieds), les hanches se crispent et le haut du dos compense.

• L’écran dicte votre posture. Trop bas, il aspire la tête en avant. Trop haut, il creuse les cervicales.

• Ne restez pas immobile. La bonne posture n’est pas figée : elle vit, se réajuste,  bouge légèrement.

Bien s’asseoir, c’est redonner au corps ses appuis naturels pour qu’il travaille avec vous,  pas contre vous. Un réglage de chaise, un coussin bien placé, quelques micro-pauses, et votre énergie se renouvelle.

SPÉCIAL ’HANOUKA

Car l’homme est l’huile de ‘Hanouka !

L’huile tient une place importante dans la tradition juive durant toute l’année. En acceptant sa combustion, l’huile accède à une réalité plus élevée : la lumière. Devenir semblable à l’huile, telle est l’invitation de ‘Hanouka !

Elle trône à la place de choix sur nos tables pendant huit jours. Même la douce menace visant notre tour de taille ne saurait nous priver de toutes les prouesses culinaires qu’elle promet, et c’est à sa douce lumière que nous savourons beignets, sfinges et autres latkess. Je parle bien entendu de la bouteille d’huile !

Des Soufganiot et des olives

D’olive, elle fera briller les bougies de ‘Hanouka pendant 8 jours, faisant revivre un antique miracle survenu dans le saint Temple de Jérusalem, il y a quelque 2300 ans. De tournesol ou de colza, elle fera frire les beignets qui raviront petits et grands. En effet, dans un manuscrit original en langue arabe (rapporté dans le Sarid Oupalit du Rav Y. M. Tolédano), Rabbi Maïmon, le père de Maïmonide, parle de l’importance des coutumes juives et cite comme exemple la consommation des beignets nommés Al Sfinge pendant ‘Hanouka, où l’abondance d’huile vient rappeler le miracle de la fiole d’huile… (d’où le rêve impossible du beignet light !)

Au-delà de son histoire d’amour la reliant à la mère juive, qui, selon la légende, commence à verser de l’huile dans sa casserole avant même de savoir quelle recette elle concoctera pour Chabbath, l’huile tient une place importante dans la tradition juive durant toute l’année.

L’huile d’olive symbolise la bénédiction et l’abondance. La terre d’Israël est une terre “d’olives à huile et de miel de dattes” (Dévarim 8, 8), où l’oléiculture constitue une base essentielle de l’alimentation, de l’économie et du service d’Hachem dans le Temple. Les oliviers sont particulièrement nombreux en Galilée, en Judée et en Samarie, souvent en terrasses sur les collines, et bénéficient d’un climat méditerranéen idéal. Parfois consommées telles quelles, les olives sont surtout pressées pour produire une huile utilisée pour la cuisson, l’assaisonnement, l’éclairage domestique et le soin du corps.

Une terre imbibée d’huile

Des pressoirs en pierre, souvent taillés dans le roc, témoignent d’une véritable industrie de

l’huile, parfois organisée en villages spécialisés aux époques des royaumes d’Israël et de Juda.

A ‘Hanouka, il est encore plus intéressant de se rappeler que le miracle de la fiole d’huile dura 8 jours, pour permettre de voyager de Jérusalem à Téko’a, dans le territoire de la tribu d'Acher, et d’en rapporter de l’huile d’olive pure. Si vous rapprochez la bénédiction d’Acher, qui est “Chemena La’hmo”, “dont le pain et le territoire seront gorgés d’huile”, vous ne serez peutêtre pas surpris de retrouver le mot “huit”, Chmoné, dans le mot Chéména. Mais si l’on remarque aussi que la valeur numérique de Acher, 501, équivaut exactement aux mots de diffusion du miracle : “Pirsoum Haness” (386 + 115), c’est déjà plus éclairant. Si je rajoute que la définition de la publication du miracle est de la tombée de la nuit jusqu’aux derniers passants “Min Hachouk” expression dont la valeur numérique exacte (90 + 411) équivaut exactement aux 501 de Acher, cela devient réellement éblouissant…

Pourquoi l’huile devait passer par Moché (et non par Aharon)

Mais attardons-nous ensemble sur un petit détail qui aurait pu paraître secondaire : dans la Paracha de Tetsavé, on nous rapporte que l’huile de la Ménora du Sanctuaire devait être apportée spécialement à Moché Rabbénou, alors que c'était Aharon, le Cohen Gadol, qui procédait à l’allumage. Pourquoi ?

"l’huile est à la fois humble et souveraine : broyée pour exister, mais toujours ascendante en existant.

Mais c’est au Temple de Jérusalem que l’huile joue un rôle central : La Ménora est allumée chaque soir jusqu’à l’aube, avec de l’"huile d’olive pure, concassée", le premier jus précieux qui s’écoule de l’olive. Après la cueillette, on broyait les fruits et on les disposait en paniers au pressoir : l’huile qui suintait spontanément était dite "pure". Celle qui coulait ensuite, sous la pression de la poutre, ou après un second broyage et une nouvelle compression, était jugée impure pour l’allumage de la Ménora

Cette huile était néanmoins valable pour les Ména’hot, ou oblations, dont la farine était pétrie à l’huile. Il était même possible d’offrir au Temple une offrande d’huile uniquement, dont une partie serait brûlée sur l’Autel.

L’huile sert aussi pour l’onction des rois et des prêtres, voire même des ustensiles du Temple.

Car Moché est celui qui a transmis au peuple d'Israël le secret de l’huile. L’huile, en acceptant sa combustion, accède à une réalité plus élevée et plus raffinée, celle de la lumière. Ceci est la grande leçon de la vie du plus grand berger d'Israël. Moché nous a appris, bien sûr, à sublimer notre réalité pour transformer une vie matérielle en une éternité spirituelle. Mais il est allé beaucoup plus loin.

Après la faute du Veau d’or, alors que le courroux divin allait s’abattre sur le peuple juif, Moché eut cette parole sublime : “ Pardonne-leur, sinon efface-moi de Ton livre” et par là, il obtient le pardon divin. Le Guide d'Israël demande à s'effacer pour laisser exister son peuple. A cet instant, l’effacement de Moché le catapulte à un niveau équivalent à celui du peuple d'Israël tout entier. L’effacement a généré une réalité supérieure.

C’est pourquoi l’huile de la Ménora est confiée à Moché, maître de l’huile, et à personne d’autre.

Pour conclure notre petite réflexion oléagineuse, je souhaiterais vous glisser, avec l’huile c’est toujours plus facile, une dernière idée.

Deviens ce que tu presses

L’huile d’olive recèle quatre qualités singulières :

1. Elle ne naît qu’après le broyage et le pressage des olives mûres : il faut qu’elles soient

SPÉCIAL ’HANOUKA

écrasées, humiliées, pour révéler leur essence.

2. L’huile pénètre en profondeur la matière.

Quiconque s’est taché d’huile sait combien elle s’incruste ; depuis l’Antiquité, on l’emploie pour apaiser les plaies, car elle pénètre au-delà de la surface.

3. L’huile refuse de se mêler à d’autres liquides : versez-la dans l’eau, elle demeure distincte.

4. Enfin, non seulement elle ne se dissout pas, mais elle s’élève toujours à la surface, régnant paisiblement au-dessus des autres liquides.

Paradoxalement, l’huile est à la fois humble et souveraine : broyée pour exister, mais toujours ascendante en existant.

Dans la mystique juive, les propriétés physiques des choses ne sont que le reflet de leur essence spirituelle. Chaque matière procède d’une

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Devenir "semblable à l’huile", telle est l’invitation de ‘Hanouka.

1. L’humilité : Le pressage de l’olive symbolise le dépouillement de l’égo. C’est en acceptant d’être brisé, en regardant lucidement nos angles morts et nos illusions, que nous laissons jaillir notre lumière intérieure.

2. La profondeur du lien : L’humilité rend possible la rencontre véritable. Celui qui se gonfle d’orgueil ne laisse place ni à l’autre ni à sa propre vérité. Mais dès que les oripeaux du moi se fissurent, l’homme devient capable de sincérité, d’écoute et d’amour. Alors, comme l’huile, il pénètre le cœur d’autrui.

3. La fidélité à soi : Être ouvert à l’autre ne signifie pas se dissoudre en lui. L’huile demeure distincte au milieu de l’eau. De même, une relation authentique unit deux êtres sans abolir leurs identités. Le Rabbi de Kotsk l’exprimait ainsi : "Si je suis moi parce que tu es toi, et si tu es toi parce que je suis moi, alors je ne suis pas moi et tu n’es pas toi. Mais si je suis moi parce que je suis moi, et que tu es toi parce que tu es toi, alors je suis moi, et toi tu es toi."

4. L’élévation : Celui qui s’est laissé purifier finit par s’élever. Comme l’huile qui remonte toujours à la surface, il découvre en lui une étincelle divine qui ne peut sombrer. Ce n’est ni vanité ni orgueil, mais conscience d’être, icibas, le messager du Très-Haut. Le Talmud dit : "L’émissaire d’un homme est comme lui-même."

Ainsi, si D.ieu t’a envoyé dans ce monde, c’est qu’Il t’a confié une part de Sa lumière.

Tel est le sens profond du miracle de l’huile.

Car pour pouvoir illuminer, il faut savoir devenir huile : savoir s’humilier sans se nier, s’ouvrir à l’autre sans se perdre, conserver sa singularité tout en s’unissant et, par-delà tout cela, reconnaître la part divine qui nous élève.

Rav Nathaniel Mimoun

DÉCOUVERTE

La découverte bouleversante d’une petite clochette en or à Jérusalem

La clochette était conçue pour faire entendre sa présence lorsque le Cohen Gadol entrait dans le sanctuaire. Selon les experts, cette clochette proviendrait de la tunique du Cohen Gadol et daterait de près de 2000 ans !

Jérusalem : Lors d’une fouille menée près de la vieille ville, l’archéologue Elie Shukron met au jour un minuscule objet en or. Une fine clochette, finement travaillée, retrouvée dans un canal d’évacuation au sud du Mont du Temple. Ce n’est pas simplement un objet précieux, c’est une voix du passé qui fait écho à un verset millénaire.

Dans le livre de Chémot (28, 34), il est écrit : "Une clochette d’or et une grenade, une clochette d’or et une grenade sur les bords de la robe tout autour." Ce verset décrit le vêtement du Cohen Gadol qui officiait dans le Temple de Jérusalem. La clochette était conçue pour faire entendre sa présence lorsqu’il entrait dans le sanctuaire. Selon les experts, cette clochette proviendrait de la tunique du Cohen Gadol et daterait de près de 2000 ans !

De la Torah aux rues de Jérusalem

L’objet a été découvert dans un canal passant sous la rue principale de Jérusalem, à l’époque

du Second Temple. Un passage utilisé aussi bien pour l’écoulement des eaux que, selon certains récits, comme voie de fuite lors du siège romain.

"Les textes anciens ne restent pas enfermés dans les livres", explique Shukron. "Ils prennent vie — dans la pierre, dans l’or, dans la poussière de Jérusalem. C’est la Torah qui vit. En secouant la clochette, j’ai entendu l’écho de milliers d’années", raconte l’archéologue. "Ce n’est pas seulement de l’or. C’est la voix d’un texte sacré qui se révèle à nouveau !"

Et le meilleur dans tout cela ? Ce lieu de découverte est accessible à tous à Jérusalem ! N’hésitez pas, partez à la rencontre de l’Histoire, laissez-vous surprendre par ces trésors du passé. Vivez l’expérience et faites vibrer votre curiosité — la richesse de Jérusalem et de notre Torah n’attend que vous !

Orli Belaïch, guide touristique

CHANT TRADUIT & EXPLIQUÉ

Prière à Hachem afin qu’Il reconstruise le Beth Hamikdach

Hachem, Toi qui es le Rocher, forteresse de ma délivrance - ma force pour me sauver, Toi il convient de louer.

Établis - prépare et reconstruis - la Maison de ma prière - le Temple, et là, nous T’offrirons un sacrifice de remerciement pour Tes innombrables bienfaits.

Au moment où Tu prépareras le “massacre” - c’est-à-dire l’anéantissement de l’oppresseur (nos ennemis) aux abois - qui blasphèment et insultent Hachem.

Alors je pourrai achever de Te louer par un chant et un Psaume : celui de l’inauguration de l’Autel

L’asservissement en Egypte, la sortie d’Egypte et l’ouverture de la mer des Joncs

Les malheurs étaient si nombreux que mon âme en a été rassasiée - saturée. Dans la peine, ma force s’est consumée - la douleur a épuisé toute ma vigueur.

Ma vie a été rendue amère par la dureté - à cause du travail pénible sous lequel ils m’avaient asservi, dans la servitude du royaume d’Égypte, comparé à une génisse

Et par Sa grande main – puissance -, Hachem a fait sortir d’Égypte, Israël, qui est le “trésor” - le peuple d’élection.

Et l’armée de Pharaon ainsi que tout son peuple sont descendus telle une pierre dans l’abîme - les profondeurs marines.

L’exil de Babylone et la délivrance au terme de soixante-dix ans

Vers le Temple (surnommé Devir) de Sa sainteté, Il (Hachem) m’a conduit Et même après être arrivé là-bas, en terre d’Israël, je n’ai pas trouvé de repos.

Et un vin de poison - un vin qui engourdit et ferme le cœur, j’ai versé - j’ai bu (image exprimant de nombreuses détresses). À peine avais-je passé quelque temps dans cet exil, Et est venu l’oppresseur - celui qui me dominait, c’est-à-dire Nabuchodonosor, roi de Babylone, et il m’a exilé à Babylone. Et j’ai été ainsi châtié car j’ai servi des étrangers - c’est-à-dire pratiqué l’idolâtrie - et j’ai fauté envers Hachem.

Que le terme de l’exil de Babylone arriva, par Zeroubavel, qui était à la tête des exilés revenus. Et à la fin des soixante-dix années où j’y séjournais, je fus sauvé et je revins en terre d’Israël.

Le décret de Haman et son exécution

Pour trancher - c’est-à-dire retrancher - la stature du “cyprès” - Mordekhaï, comparé, de par sa grandeur et sa force,à un arbre de cyprès, avait cherché à le faire périr Agagui fils de Hamédata (Haman).

Mais cette tentative devint pour lui (Haman) un piège et un filet - un obstacle dans lequel il tomba lui-même. Et son orgueil fut brisé - anéanti.

La tête de Mordekhaï, le Juif, l’homme “Yémini” – de la tribu de Binyamin - Tu l’as élevée et honorée. Et pour ce qui est de l’ennemi (Haman), son nom Tu as effacé - Tu l’as fait disparaître.

La multitude de ses fils et de ses possessions - son patrimoine -, sur l’arbre (la potence) qu’il avait préparée pour Mordekhaï, Tu les as pendus

L’exil grec, le miracle de la fiole d’huile et l’instauration de ‘Hanouka

Ils ouvrirent des brèches dans les murailles de mes tours - dans le Temple, et rendirent impures toutes les huiles. Les Grecs se sont rassemblés contre moi - pour me combattre, à l’époque des ‘Hachmonaïm - Matityahou et ses fils.

Et du restant - de la petite quantité d’huile qui resta dans une unique fiole, parmi toutes les fioles, un miracle fut accompli pour le peuple d’Israël, comparé aux “roses”-, puisque l’huile brûla pendant huit jours.

Et l’année suivante, les hommes de compréhension - les Sages de la génération, instituèrent huit jours pour chanter des hymnes et des louanges - réciter le Hallel et d’autres louanges à Hachem en souvenir de ce miracle.

Prière afin d’être délivré du long exil de Edom

Dévoile Ton bras sacré, pour frapper les Nations, Et approche l’heure de la Délivrance.

Venge le sang de Tes serviteurs - d’Israël -, de la nation malfaisante - Edom, qui nous a tués et qui a versé notre sang.

Car le moment de la Délivrance s’est prolongé pour nous - un long temps a déjà passé et nous ne sommes pas encore rachetés. Et il n’y a pas de fin aux jours du malheur- de notre exil.

De grâce, repousse Edom vers l’ombre des ténèbres, vers un lieu de noirceur et d’obscurité totale. Établis pour nous le Berger - le Roi Machia’h, fils de David, avec lequel règneront les sept bergers, à savoir : Adam, Chet, Métouchéla’h, Avraham, Ya‘akov, Moché et David, qui nous guideront dans les temps futurs.

Traduit et expliqué par Moshé 'Haïm Sebbah

'HANOUKA

1. Pourquoi allume-t-on des bougies à ‘Hanouka ?

a. Pour honorer les ‘Hachmonaïm qui ont protégé le peuple juif.

b. Pour rappeler le miracle de la fiole d’huile, qui a duré huit jours dans le Beth Hamikdach, bien que sa quantité ne suffisait que pour une journée.

c. Pour commémorer les efforts entrepris pour reconstruire le Beth Hamikdach.

2. Quels étaient les décrets des Grecs contre le peuple juif ?

a. Les enfants devaient être scolarisés dans des écoles laïques.

b. Ils voulaient détourner le peuple juif de la Torah et lui faire renier sa foi

c. Ils obligeaient les Juifs à épouser des nonjuives.

3. Quelle est la quantité minimale de bougies à allumer chaque soir de ‘Hanouka ?

a. Un Chamach par membre de la famille doit être allumé.

b. Une seule bougie par foyer est suffisante selon la stricte loi.

c. Une bougie pour chaque membre de la famille doit être allumée.

4. Pourquoi ajoute-t-on une bougie chaque soir ?

a. Parce que cela correspond aux huit degrés de pureté nécessaires au Beth Hamikdach.

b. Pour embellir le commandement et rendre le miracle plus ostentatoire.

c. Pour symboliser l’augmentation des efforts des ‘Hachmonaïm chaque jour.

. Combien de bougies allume-t-on au total pendant ‘Hanouka ?

36 bougies (sans compter le Chamach).

48 bougies (en comptant le Chamach)

c. 52 bougies (en comptant le Chamach).

6. Pourquoi les ‘Hakhamim ont-ils institué des prières et réjouissances pendant ‘Hanouka ?

a. Pour remercier Hachem pour les miracles et célébrer la victoire contre les Grecs.

b. Pour rappeler la force physique des ‘Hachmonaïm dans leur combat

c. Pour commémorer la fin des décrets instaurés par les Grecs contre les Juifs.

7. Pourquoi les femmes sont-elles concernées par ce commandement malgré son lien avec le temps ?

a. Les femmes sont tenues d’allumer les bougies de ‘Hanouka car elles ont également bénéficié du miracle et de la délivrance.

b. Les femmes allument les bougies uniquement parce qu’elles représentent la lumière dans la maison.

c. Elles ne sont concernées que si aucun homme dans la maison allume la ‘Hanoukiya

8. Les soldats doivent-ils allumer les bougies de ‘Hanouka ?

a. Les soldats sont acquittés par l’allumage effectué chez eux. Cependant, un soldat isolé dans un lieu où il n’y a aucune ‘Hanoukiya allumée, allumera avec bénédiction.

b. Ils sont dispensés de la Mitsva car leur mission prime sur toutes les Mitsvot liées au temps.

c. Les soldats doivent allumer une seule bougie sans réciter les bénédictions pour ne pas gêner leur service.

9. Un couple invité chez les parents pour tout Chabbath doit-il allumer les bougies à la maison ?

a. Oui, le couple doit allumer sa propre ‘Hanoukiya dans tous les cas.

b. Non, le couple est acquitté par l’allumage des parents, parce qu'’il dort chez eux. Il est bien de participer symboliquement aux dépenses de l'allumage.

c. Oui, mais à l’extérieur de la maison pour rendre le miracle public.

10. Pourquoi l’huile d’olive est-elle préférée pour l’allumage des bougies de ‘Hanouka ?

a. L’huile d’olive est préférée parce qu’elle est issue de l’olive, une des 7 espèces d’Israël

b. L’huile d’olive est préférée car elle fait partie des huiles dont la lumière obtenue est claire et lumineuse

c. Car c’est avec elle que le miracle au Beth Hamikdach s’est réalisé, et elle rappelle l’allumage de la Ménora du Beth Hamikdach.

11. Quelle est la récompense promise à celui qui embellit l’allumage des bougies ?

a. Il aura une bonne Parnassa toute l’année en cours.

b. Il obtiendra des bénédictions pour une vie longue

c. Il méritera d’avoir des enfants érudits en Torah.

12. Jusqu’à quelle heure peut-on allumer les bougies ?

a. On peut allumer toute la nuit, en prononçant la bénédiction.

b. On ne peut allumer que pendant la première demi-heure suivant la tombée de la nuit.

c. On peut allumer jusqu’à ‘Hatsot (milieu de la nuit), en prononçant la bénédiction.

13. Pour qui est-il préférable d’allumer la ‘Hanoukiya à l’intérieur de la maison ?

a. Pour ceux qui craignent des répercussions antisémites

b. Pour ceux qui ne veulent pas déranger leurs voisins avec la lumière.

c. Pour tous sans distinction.

14. Combien de bénédictions récite-t-on la première nuit de 'Hanouka avant l’allumage ?

a. Trois bénédictions : Léhadlik Ner ‘Hanouka ; Ché’assa Nissim ; Chéhé’héyanou

b. Quatre bénédictions : Léhadlik Ner ‘Hanouka ; Ché’assa Nissim ; Chéhé’héyanou ; Boré Miné Mézonot (sur les beignets)

c. Deux bénédictions : Léhadlik Ner ‘Hanouka ; Ché’assa Nissim

15. Quel est l’ordre d’allumage la veille de Chabbath ?

a. On allume d’abord les bougies de Chabbath, puis celles de ‘Hanouka.

b. L’ordre d’allumage n’a pas d’importance

c. On allume d’abord les bougies de ‘Hanouka, puis celles de Chabbath.

16. Est-on acquitté de l’allumage des bougies de ‘Hanouka à la synagogue ?

a. Non, car il faut allumer avec sa propre ‘Hanoukiya.

b. Non, car le commandement est "Une bougie par homme et par maison", et la synagogue n’est pas la maison.

c. Oui, l’allumage à la synagogue suffit pour être acquitté de l’obligation chez soi.

Moshé 'Haïm Sebbah 1) b 2) b 3) b 4) b 5) a 6) a 7) a 8) a 9) b 10) b 11) c 12) a 13) a 14) a 15) c 16) b Réponses

FEMMES

COUPLE

Ma leçon de ‘Hanouka : ajouter de la lumière dans nos

vies...

Dès les premières minutes de notre expédition, je remarque une chose étonnante : aucune dispute. À la place, les enfants regardent avec leurs regards pétillants chaque découverte...

Comment ne pas aimer ‘Hanouka ? Pour moi, cette année, la fête des lumières rimait plutôt avec de la pâte collante incrustée dans le Kenwood, l’huile de friture qui stagne toute la nuit dans la sauteuse, et les fioles à vider et à remplir jour après jour. Déjà épuisée et surmenée par le quotidien, cela s’annonçait davantage comme une série de tâches supplémentaires à effectuer qu’à un moment de joie…

Vite, une idée de sortie !

Pour ne rien arranger, je ne pouvais plus voir mes enfants en peinture. Chaque journée était un spectacle répétitif de disputes, bagarres et cris. J’avais souvent l’impression d’être coincée dans une journée sans fin où le scénario était toujours le même. Qui plus est, dès le lendemain, les enfants seraient en vacances pour trois jours. Il fallait trouver une échappatoire, et vite !

Le lendemain matin, la première chose que je vois : les produits que je réservais à une collecte alimentaire depuis des mois, étalés aux quatre coins de la cuisine ! Sans réfléchir, j’ai lancé aux enfants d’un ton décidé : "Mettezmoi tout ça dans un sac ! On part à Jérusalem à

la recherche d’une famille qui pourrait en avoir besoin pour ‘Hanouka !"

Aussitôt dit, aussitôt fait : nous voilà dans le bus, un caddie chargé de courses à nos pieds, les enfants débordant de joie, et moi surprise mais soulagée par cette idée lumineuse de sortie. Maintenant, il va falloir user d’improvisation et transmettre le goût de la découverte et de l’aventure, sinon c’est l’échec assuré !

‘Hessed incognito

Je décide de tout miser sur la Siyata Dichmaya, l’aide du Ciel : Hachem guidera nos pas et orchestrera cette journée au mieux ! Notre mission commence : trouver une famille nécessiteuse à qui offrir nos victuailles. On demande à l’épicerie du coin, aux femmes que je croise, s’ils connaissent une famille dans le quartier dans le besoin. Aucune réponse positive, tout le monde semble riche d’un coup ! Dès les premières minutes de notre expédition, je remarque une chose étonnante : aucune dispute. Pas de "Maman, il m’a poussé !" ou de "Pourquoi c’est toujours lui qui décide ?" À la place, les enfants regardent avec leurs regards pétillants chaque découverte. Je leur montre les ‘Hanoukiot dans des boîtes en verre empilées les unes sur les autres devant des immeubles.

On n’en a jamais vu autant réunies en un seul endroit ! Des Yéchivot et des Collelim (centres d’étude de Torah) tous les vingt mètres : "J’étudierai là-bas !", "Non, moi ici !", s’exclament mes fils avec enthousiasme. Je n’avais pas à répéter deux fois les choses. Un simple "Regardez làbas !" suffisait pour qu’ils se précipitent !

On passe devant une boutique qui vend des articles religieux venus d’un autre temps. Les enfants s’arrêtent longuement devant la vitrine, captivés. Tout est source d’émerveillement pour eux... sauf notre mission, qui patine. En même temps, c’est un peu délicat, je ne vais quand même pas aborder quelqu’un en lui demandant "Excuse-moi, tu es pauvre ?"

la gestion du quotidien. Mais mes pensées sont vite chassées par les enfants qui repassent en revue tout ce qu’ils viennent de voir, les yeux brillants. Et je me laisse emporter par leur énergie joyeuse.

Ce petit geste de sortir de ma routine m’a donné une énergie nouvelle.
J’ai pu troquer ma casquette de policière contre celle de chef d’expédition, c’était bien plus agréable ! "

Soudain, on arrive près d’un vieil immeuble à moitié en ruines. Je prends un air très assuré et murmure aux enfants : "C’est ici, au premier étage, surtout ne faites aucun bruit, ils ne doivent pas nous entendre." On entre tels des agents secrets, je choisis une porte au hasard devant laquelle déposer les sacs, et nous accomplissons notre mission de ‘Hessed avec brio. Les enfants sortent de l’immeuble en courant pour ne pas se faire repérer, leur cœur bat à tout rompre !

Après avoir mangé une pizza, je demande aux enfants : " Vous croyez qu’ils vont être contents ?" Leurs regards s’éclairent et on discute ensemble de la Mitsva de "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Pour une fois, ils sont d’accord sur tout, et moi, je savoure chaque instant de cette paix inhabituelle.

Des moments précieux à ne plus manquer

Sur le chemin du retour, je réalise avec un pincement au cœur combien je passe à côté de moments précieux avec eux, trop absorbée par

Ok, on n’a pas conquis l’Everest, mais cette petite aventure, je suis sûre qu’ils s’en rappelleront longtemps. Je suis contente d’avoir réussi à la rendre passionnante et à faire en sorte qu’ils aient tant à cœur de faire du ‘Hessed.

De retour à la maison, mon mari allume les bougies. Je prie plus intensément que d’habitude, pleine de reconnaissance envers Hachem pour cette belle journée. Je regarde les enfants avec un regard neuf, je suis si fière d’eux, je les aime tant !

Ce petit geste de sortir de ma routine m’a donné une énergie nouvelle. J’ai pu troquer ma casquette de policière contre celle de chef d’expédition, c’était bien plus agréable ! J’avais vraiment besoin de m’extraire de ce cocktail explosif de disputes, bagarres et crises de colère. Même si je n’ai aucun doute que demain, ils seront de retour sur le ring !

Mais ce n’est pas grave, je prends la décision de ne plus en arriver à un tel ras-le-bol pour avoir ce genre d’initiatives. À partir de maintenant, je vais semer un peu plus de lumière dans notre quotidien avec des petites choses simples pour entretenir cette complicité retrouvée.

Finalement, je suis bien contente que ce soit ‘Hanouka. En regardant les bougies, je ressens leur Kédoucha et je me reconnecte à l’essence de la fête. L’huile de friture pourra attendre cette année, j’opte pour les beignets achetés et les parties de Monopoly qui n’en finissent plus ! Batya Berdugo

Coutumes pour les 11 mois après le décès

Quelles sont les coutumes de la commémoration des 11 mois après le décès ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Ci-dessous, les lois et coutumes concernant les "douze mois". Pour les "onze mois", il est habituel d’agir pareillement à l’exception des points 6, 8, 9, 10, 11, 13, 14.

1. Étudier le plus possible. Chaque mot prononcé ou écouté a un impact très important. C’est la meilleure des choses que vous puissiez offrir à votre papa.

2. Donner de la Tsédaka

3. Réciter le Kaddich en ce jour, et ce depuis le vendredi soir qui précède le jour anniversaire du décès. (Yalkout Yossef, Avélout 479)

4. Organiser une Sé’ouda afin que l’on puisse réciter des Brakhot avant la consommation des aliments.

5. Si vous pouvez être l’officiant, cela est vivement conseillé pour les trois prières de ce jour. (Yalkout Yossef, Avélout 479)

6. Dans la mesure du possible : aller sur la tombe de votre papa y réciter des Téhilim et quelques Michnayot en présence de dix personnes afin de réciter le Kaddich

7. Ensuite, on récite le texte de la Hachkava. En quittant la tombe, on y pose une pierre.

8. Il est bien de jeûner en ce jour. Si cela n’est pas possible, il est bien de donner la valeur de deux repas à la Tsédaka.

9. Si le jour anniversaire du décès tombe un vendredi, il est permis de manger avant l’entrée du Chabbath, à condition d’y penser au moment où l’on accepte sur soi le jeûne.

10. Si le jour anniversaire du décès tombe un Chabbath, on devance le jeûne au jeudi qui précède.

11. Le jeûne doit être pris sur soi la veille du jour anniversaire du décès, à la fin de la prière de Min’ha avant de dire la phrase 'Ossé Chalom.

12. Il est bien d’allumer une bougie à la mémoire du papa.

13. Si le jour anniversaire du décès tombe un jour où il y a une lecture de la Torah, il est vivement conseillé de monter au Séfer Torah. Si c’est un Chabbath, il est vivement conseillé de lire la Haftara (si cela vous est possible) ce Chabbath ainsi que le Chabbath qui précède. (Yalkout Yossef, Avélout 479)

14. Si le jour anniversaire du décès tombe un jour où il n’y a pas de lecture, il est vivement conseillé de monter le Chabbath précédent à la montée du Maftir.

Prélever le Ma’asser sur un remboursement des frais de scolarité

J’ai payé mes études et le bureau des étudiants (en Israël) me rembourse la somme. Est-ce que je dois prélever le Ma’asser sur l’argent que me rembourse l’État ?

Réponse de Rav Avraham Garcia

On ne donne pas de Ma’asser sur de l’argent que l’on nous rembourse. (Assurance, sécurité sociale pour les médicaments etc.)

J’ai produit des ‘Hanoukiot que je vends. Malheureusement, il y a eu une erreur dans le processus de fabrication et tous les trous pour les bougies – y compris celui du Chamach – sont au même niveau. J’aimerais savoir si, Halakhiquement, je peux quand même les vendre. Avez-vous des solutions ou recommandations à ce sujet ? Par exemple, est-ce qu’il serait acceptable de mettre une bougie de Chamach d’une autre hauteur ou d’une couleur différente, ou de placer un petit support dans le trou du Chamach pour le rendre plus haut que les autres ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

1. Si toutes les bougies sont au même niveau, ce n’est pas valable même si le Chamach a une couleur différente .(Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 671, 5 ; 673, 1)

2. La meilleure solution serait de coller un petit support surélevé dans l’emplacement le plus à droite de chaque ‘Hanoukia avant de les mettre en vente. Ce petit support garantirait que la base de la bougie qui y sera insérée soit plus haute que les autres bougies. (Michna Beroura 673, 20 ; Kaf Ha’haïm 23, 41 et 45)

3. Si la bougie du Chamach est posée au même niveau que les autres mais qu’elle est plus grande, c’est aussi une solution mais vous n’avez pas le droit de vendre de telles ‘Hanoukiot sans faire ce qui est mentionné dans le paragraphe précédent, car un grand nombre de nos frères et sœurs ignorent cette Halakha (et généralement, ils ne possèdent pas des bougies de longueurs différentes). (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 1 ,673)

Ne pas laisser la table de Chabbath seule

Y a-t-il un sujet de ne pas laisser la table de Chabbath seule, par exemple quand les convives se lèvent pour faire Nétilat Yadaïm ? On m’a dit qu’il faut qu’il y ait toujours une personne au moins à table pendant que les autres vont faire Nétilat, de façon à ne pas abandonner la table, mais je n’ai pas trouvé de sources parlant de cela.

Réponse de Rav Avraham Garcia

Ce que vous avez entendu est vrai, mais seulement partiellement. A priori, il faut éviter de faire le Kiddouch puis de sortir dans une autre pièce pour accomplir quelque chose qui n’a pas de rapport direct avec le repas. (Michna Beroura 3 ,273, 12 et Biour Halakha ; Michna Beroura 271, 58 ; Tsits Eli’ezer 11 ,18)

En revanche, sortir pour aller aux toilettes ou même pour faire Nétilat Yadaïm est permis (Michna Beroura ibid., Kaf Ha’haïm 273, 25). Certains pensent que le fait de laisser une personne assise à table permet d’éviter tout problème (Responsa du Rav Yossef de Slousk, 7 au nom de Rav ‘Haïm de Volozhin). Il sera donc plus que louable de laisser quelqu’un à table pendant que l’on va faire Nétilat Yadaïm (‘Hazon ‘Ovadia 2, 136 ; Halikhot Chabbath I, 18, 38). Mais ce n’est pas une obligation.

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Attention, ça fond comme neige au soleil !

Les enfants, cette semaine, organisons mieux nos affaires (nourriture, argent de poche, fournitures scolaires, jeux...) au lieu de tout utiliser d’un coup et conservons-les en meilleur état plus longtemps !

L'HISTOIRE

Dans l’école de Yonathan, tout le monde est fou de joie : la fête de ‘Hanouka approche, et les élèves ont reçu un énorme carton rempli de friandises pour préparer les stands. "On en a une tonne, c’est énorme !" s’exclame Yonathan en ouvrant la boîte.

Le professeur sent l’enthousiasme débordant et met en garde : "Attention les enfants, une partie de ce stock doit tenir pour toute la semaine de ‘Hanouka. J’autorise à en prendre un peu pour vous, mais vraiment un peu, pas plus."

Mais dès le premier jour, plusieurs élèves piochent dans le carton, "juste une sucette" par-ci, "juste un caramel" par-là. Le carton est tellement grand qu’on ne voit même pas ce qui manque.

pour les imprévus." Il confie à Yonathan un tableau pour noter ce qui sort et ce qui reste.

Et les enfants découvrent alors quelque chose d’étonnant : quand on organise bien, on peut tenir longtemps, même avec moins. Quand on ne fait pas attention, même une grande quantité disparaît rapidement.

La veille de ‘Hanouka, il reste exactement ce qu’il faut pour la fête. Tout le monde est soulagé. Le maître conclut : "Vous voyez ?

Une abondance mal gérée peut se ‘faire manger’ toute seule. Avec un peu de sagesse, on tient plus longtemps !"

La semaine précédant ‘Hanouka, la boîte semble déjà à moitié vide. Personne ne comprend comment elle s’est vidée si vite.

Le profresseur propose une idée : "Dès aujourd’hui, on ne touchera plus rien sans compter. On répartira équitablement pour chaque jour, et on gardera une réserve

Pharaon fait deux rêves étranges : sept vaches maigres avalent sept vaches grasses mais restent maigres. Puis sept épis secs et brûlés engloutissent sept épis pleins et dorés, sans changer non plus.

Pourquoi sept vaches et sept épis, un seul n’aurait pas suffi ?

Nos Sages expliquent que même pendant les sept années d’abondance, les habitants n’ont pas vraiment profité de la nourriture.

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !

As-tu déjà eu beaucoup… et vite gaspillé sans t’en rendre compte ?

Comment peux-tu mieux organiser ce que tu as, comme ton temps ou tes affaires ?

Pourquoi prévoir, même quand tout semble aller très bien ?

Dès le début, ils ont dû économiser et rationner pour pouvoir garder assez pour l’avenir. Quand la famine arrive, elle ne fait pas seulement oublier les bonnes années : elle les avait déjà "mangées" depuis longtemps.

Yossef comprend les rêves et conseille à Pharaon de nommer un responsable pour organiser les réserves. Grâce à cette sagesse, le pays pourra tenir pendant les années difficiles.

Nos maîtres montrent l’exemple

Avant la Seconde Guerre mondiale, une petite Yéchiva d’Europe de l’Est vivait dans une pauvreté extrême. La nourriture manquait, le chauffage aussi, et les élèves étudiaient en gardant leurs manteaux tant il faisait froid.

Le Roch Yéchiva remarquable : il savait gérer chaque ressource avec une précision incroyable, comme si chaque morceau de pain était un trésor confié par le Ciel. Un jour, un bienfaiteur réussit à faire parvenir un sac de farine à la Pour les élèves affamés, c’était un miracle

Certains proposèrent immédiatement de préparer des pains pour toute la afin que chacun puisse enfin manger à sa faim. Mais le Roch Yéchiva refusa, et il s’expliqua : "Si nous utilisons tout maintenant, la joie durera un jour. Mais si nous organisons bien, nous pourrons tenir longtemps. L’abondance se protège, sinon elle disparaît si vite qu’on croit ne jamais l’avoir eue."

Un matin, l’un des élèves demanda : "Rav, comment saviez-vous que c’était la bonne manière d’utiliser cette farine ?" Le Roch Yéchiva répondit : "Nous l’avons appris de notre glorieux ancêtre Yossef Hatsadik. Même dans les années d’abondance, Yossef a réparti, compté, organisé les greniers d'alimentation en Égypte. Il savait que la famine viendrait, et que sans préparation, tout serait avalé dès le début de la période de disette. L’abondance n’est pas un cadeau à consommer d’un coup, c’est une ressource précieuse à protéger."

Avec le temps, les élèves comprirent que ce n’était pas de la sévérité, mais de la sagesse. Grâce à cette gestion soignée, la Yéchiva survécut à des mois difficiles.

Il établit alors un plan très précis : une petite portion par élève chaque jour, et une partie mise de côté pour les jours encore plus difficiles.

Au début, les élèves furent profondément déçus. Voir tant de farine et ne recevoir qu'un tout petit morceau de pain leur semblait étrange. Mais une semaine passa, puis une autre… et le sac, grâce à cette gestion prudente, continua d’alimenter la Yéchiva bien plus longtemps qu’ils ne l’auraient cru.

Plus tard, ceux qui avaient vécu cette période racontèrent que cette leçon les accompagna toute leur vie : savoir prévoir, réfléchir, anticiper, économiser quand c’est possible… pour ne pas manquer quand les temps deviennent plus compliqués. Ils disaient souvent : "Ce que nous avions semblait peu. Mais grâce à la sagesse du Rav, c’est ce peu qui nous a nourris."

L'exercice de la semaine

Les enfants, cette semaine, choisissez une petite chose que vous avez en abondance (gommes, feuilles, goûters, cartes…) et entraînez-vous à l’utiliser avec sagesse, pour qu’elle dure plus longtemps que prévu.

Soufganiot moelleuses à la confiture

Dorées à l’extérieur, légères à l’intérieur — un classique incontournable de ‘Hanouka !

Ingrédients

•500 g de farine

•2 œufs

•70 g de sucre

•25 g de levure boulangère fraîche (ou 8 g sèche)

•½ cuil. à café de sel

•200 ml de lait tiède (lait végétal ou eau pour version Parvé)

•50 g de beurre mou (ou margarine)

•1 cuil. à café d’extrait de vanille

•Zeste d’un citron (optionnel)

•Huile pour friture

• Confiture de fraise/framboise

•Sucre glace pour saupoudrer

Pour 20 petites Soufganiot

Temps de préparation : 1h

Temps de repos : 2h30

Difficulté : Facile

Réalisation

- Délayez la levure dans le lait tiède avec une cuil. à soupe de sucre. Laissez buller 10 min.

- Dans un grand saladier, mélangez farine, sucre, sel, vanille, œufs, levure diluée et zeste.

- Pétrissez jusqu’à obtention d’une pâte homogène, puis ajoutez le beurre ou la margarine. Continuez à pétrir 10–15 min.

- Couvrez et laissez lever 1h30 dans un endroit chaud.

- Étalez la pâte à 1,5 cm d’épaisseur. Découpez des ronds (à l’aide d’un verre ou d’un emporte-pièce).

- Laissez lever encore 30–45 min.

- Faites frire dans l’huile chaude (170–180°C), 1–2 min de chaque côté. Égouttez sur papier absorbant.

- Fourrez à la poche à douille avec de la confiture. Saupoudrez de sucre glace.

Joyeux ‘Hanouka !

Murielle Benainous

Du Celibat au Zivoug '

PROGRAMME CÉLIBATAIRES

5 étapes pour construire ta vie à 2 !

MARDI 23 DÉCEMBRE

Etre prêt(e) pour se marier !

MARDI 30 DÉCEMBRE

Le bon choix pour la vie

MARDI 13 JANVIER

Les clés pour reconnaître ton zivoug

MARDI 6 JANVIER

Le mariage: “un jeu d(e)rôle(s)”

MARDI 20 JANVIER

SYNAGOGUE ZKHOUT AVOT. 3 PERETS BERNSTEIN, RAMAT SHARET PAF: 100sh forfait unique pour les 5 dates // Public séparé

sur torah-box.com/evenements - 051-5502652

RAV NATANIEL WERTENSHLAG YOSSEF NABET du Centre de la famille juive
RAV YAAKOV SITRUK
RAV DAVID SHOUSHANA
"Le peuple d'Israël est comme une Ménorah : chacun de nous est une bougie ; lorsque nous sommes unis, nous formons une lumière inextinguible." (Rabbi Mena'hem Mendel de Kotzk)
Perle de la semaine par

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