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Découvrez Amim Towers, le nouveau projet résidentiel, véritable symbole du Jérusalem de demain.
Érigé au cœur de Talpiot, le futur centre-ville de la Ville sainte, ce projet se compose de deux tours majestueuses de 30 étages, alliant prestige, modernité et confort, et offrant des vues panoramiques à couper le souffle.
Des appartements lumineux et parfaitement agencés 3, 4, 5 pièces et penthouses d’exception, conçus avec un soin absolu du détail.
Appartements 3 pièces à partir de 3,200,000 shekels (aucun frais d’agence).
Conditions de paiement extrêmement avantageuses et flexibles. 15 % à la signature!
À proximité immédiate des commerces, écoles, synagogues, communautés francophones et espaces verts, et reliées à toute la ville par trois nouvelles lignes de tramway.
Retrouvez-nous au Salon iCube, le dimanche 30 novembre à Paris, et donnons ensemble vie à votre projet à Jérusalem.
Pour plus d’informations ou pour fixer un rendez-vous, appelez
Chloé Levy: (+972) 53 368 3147
Chloé Levy: (+33) 4 23 45 03 80



Ossi Even Tsour est la mère de huit enfants, dont cinq ont combattu sur le front à Gaza. Cette dame, animée d’une grande Émouna, dont le nom de D.ieu est constamment sur les lèvres, a été éprouvée ces deux dernières années mais a réussi à conserver sa joie de vivre et son optimisme, malgré le fait que deux de ses enfants aient été grièvement blessés. En visite régulière dans un centre de réhabilitation pour soldats, elle y rencontre d’autres familles de blessés. Certains d’entre eux ont perdu un œil, une main, une jambe, les deux, voire sont restés paralysés à vie. Des jeunes, dans la fleur de l’âge, qui jusqu’à hier rêvaient de leur avenir, voient leur destin bouleversé. Mais Ossi, qui est en contact avec les familles de ces victimes, apprend avec surprise que le plus grand souci de ces soldats mutilés est de savoir : “Mais qui voudra de nous pour fonder un foyer ?” Incroyable !
C’est alors qu’Ossi Even Tsour prend l’initiative. En partageant sa recherche dans différents groupes, elle demande quelles sont les jeunes filles célibataires d’Israël prêtes à épouser des soldats handicapés. Le retour ne se fait pas attendre : “Pas moins de 1000 réponses affirmatives !”, affirme-t-elle. Elle comprend alors qu’elle a besoin de réunir autour d’elle du personnel pour l’aider à trier cette vague inattendue de retours, afin notamment de s’assurer que la jeune fille est bien consciente des conséquences de son choix, de connaitre l’avis des parents, et de concrétiser cette Mitsva importante que représente le mariage de tous ces éventuels couples.
De surprise en surprise, Ossi réalise que, dans la plupart des cas, la famille ne s’oppose pas à une telle union, et parfois même l’encourage. Quant aux jeunes filles ellesmêmes, non seulement elles expriment leur désir de se marier avec des mutilés, mais
affirment aussi : “Je ne pense pas faire de sacrifice en me mariant avec un tel soldat ; au contraire, j’y vois le mérite de fonder un foyer avec un héros !” On ne peut pas rester insensible à ces témoignages, dans lesquels on voit la grandeur d’âme du Klal Israël et son abnégation. Je me souviens d’avoir lu le désarroi de soldats français blessés durant la Première Guerre mondiale, qui s’étaient retrouvés seuls, parfois abandonnés par leur fiancée ; certains avaient même mis fin à leurs jours…
Mais la réaction de ces filles d’Israël, considérant qu’en épousant des handicapés de guerre, elles ne font que recevoir un cadeau, nous plonge dans un sujet bien plus vaste, celui des relations humaines. Nous sommes amenés, dans la vie, à aider des personnes âgées, des nécessiteux, des malades, des personnes dépendantes. On considère généralement ces actes comme relevant de la bonté, la générosité, la sensibilité envers l’autre, un peu comme un don gratuit. Mais peut-être que c’est tout l’inverse qui est vrai : et si c’étaient ces gens démunis qui nous octroyaient un bienfait ?
En effet, indépendamment de la Mitsva que toutes ces actions représentent, donner à son prochain nous fait du bien dans notre quotidien : cela nous procure de la joie, de l’épanouissement, du sens. Que deviendrions-nous si nous étions seuls, avec tous nos biens et notre vigueur, sans personne autour de nous avec qui les partager ? Ce sont le conjoint, les enfants, les proches, les amis, mais aussi les étrangers qui n’ont rien à rendre en retour, qui nous rendent meilleurs. En réalité, ces “demandeurs” sont des “donneurs”, mais malheureusement la société ne le perçoit pas ainsi et, par conséquent, ils en souffrent.
Apprenons à avoir un regard vrai sur les choses !
Rav Daniel Scemama
Dimanche 1 8 Janvier 2026
10 h - 1 8 h

• Etablissements DE LA MATERNELLE
AU LYCÉE en FRANCE et à l'INTERNATIONAL
• Lycées francophones d'ISRAËL
• Etudes et filières POST BAC
• Entretiens ORIENTATION offerts
• Colonies de vacances
HÔTEL DU COLLECTIONNEUR
51-57 Rue de Courcelles, Paris 8 ème - Métro Courcelles
ENTRÉE GRATUITE
RESTAURATION CACHÈRE
SÉCURITÉ ASSURÉE





Rav Daniel Scemama
L'Édito - Le souci des mutilés de guerre
Actualité
Rav Chalom Guenoun
Quand la gauche s’est mise à haïr ce qu’elle prétendait sauver...
DOSSIER Les Juifs de Djerba
Histoire des Juifs de Djerba
Rav David Sabbah
Le message du grand rabbin du Québec

Rav Yehonathan Gefen
Parachat Vayétsé - La clé pour mettre à profit chaque seconde de vie
Shabatik
Histoire
La valise rouge du destin
Devinettes sur la Paracha
DOSSIER SUITE Les Juifs de Djerba
70% de Cohanim, zéro divorce, miracles en continu...
René Trabelsi raconte Djerba et la Ghriba comme nul autre
Djerba, l’île où la tradition respire :
Rencontre avec le chanteur Youval Taïeb
Femmes
Bien vivre son célibat en 4 étapes
Histoire à suivre - De l’ombre à la lumière
Episode 24 : Zones d’ombre...
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Confiance et Émouna : deux vitamines indispensables pour progresser !
Recette
Ragoût de bœuf aux légumes racines & fines herbes

Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Sarah Kisielewski, Rav Chalom Guenoun, Rav Nathaniel Mimoun, Rav Yehonathan Gefen, Joy Galam, Rav David Sabbah, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Avraham Garcia, Murielle Benainous
Mise en page
Dafna Uzan
Couverture
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26 Nov. 6 Kislev
28 Nov. 8 Kislev
29 Nov. 9 Kislev
30 Nov. 10 Kislev 27 Nov. 7 Kislev
1er Déc. 11 Kislev
2 Déc.
12 Kislev
Daf Hayomi Zéva'him 73
Michna Yomit 'Houlin 12-3
Daf Hayomi Zéva'him 74
Michna Yomit 'Houlin 12-5
Daf Hayomi Zéva'him 75
Michna Yomit Békhorot 1-2
Parachat Vayétsé
Daf Hayomi Zéva'him 76
Michna Yomit Békhorot 1-4
Daf Hayomi Zéva'him 77
Michna Yomit Békhorot 1-6
Daf Hayomi Zéva'him 78
Michna Yomit Békhorot 2-1
Daf Hayomi Zéva'him 79
Michna Yomit Békhorot 2-3
Vendredi 28 Novembre
Rav Avraham Hacohen Its'haki
Samedi 29 Novembre
Rav Dov Ber de Loubavitch
Dimanche 30 Novembre
Rav Isser Zalman Meltser
Mardi 2 Décembre
Rav Chlomo Ben Yé'hiel Louria (Maharchal)
Horaires du Chabbath
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Entrée 16:40 16:41 16:47 16:19
Sortie 17:51 17:48 17:52 17:30
Zmanim du 29 Novembre
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Nets 08:20 07:59 07:49 07:58
Fin du Chéma (2) 10:29 10:13 10:07 10:07
'Hatsot 12:39 12:29 12:27 12:17
Chkia 16:57 16:58 17:04 16:36

Israël confirme l'élimination du chef d’état-major du 'Hezbollah, les USA saluent l'opération
Israël a confirmé dimanche soir avoir éliminé le chef d'état-major du 'Hezbollah et le n°2 du groupe terroriste, Haytham Ali Tabatabai. La frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth a également tué 4 autres terroristes. Lors d'une allocution télévisée, le Premier ministre Netanyahou a rappelé que Tabatabai était considéré comme l’un des stratèges les plus dangereux
du mouvement terroriste, ayant "l’intention d’envahir la Galilée et de massacrer des citoyens israéliens". Il a également souligné qu'il avait œuvré à "reconstruire et réarmer" le 'Hezbollah après l’élimination de Nasrallah. Du côté de l'administration américaine, on s'est montré satisfait de l'opération, un haut responsable souhaitant "Mabrouk, Mazal-Tov" à Israël pour les résultats de la frappe.
Trump aux anciens otages : "Vous n’êtes plus des otages, vous êtes des héros"
Le président américain Donald Trump a reçu jeudi à la MaisonBlanche une délégation d’anciens otages israéliens libérés de Gaza dans le cadre du cessez-le-feu conclu en octobre. "Vous n’êtes plus des otages, vous êtes des héros", leur a-t-il déclaré, soulignant l'enfer traversé par les otages dans les tunnels du 'Hamas

et leur résilience, "une source d'inspiration pour nous tous". La rencontre visait à saluer leur retour et à réaffirmer l’implication de Washington dans les efforts de libération. Trump a également évoqué la situation des captifs qui n’ont pas encore été restitués : trois dépouilles restent encore à ce jour aux mains du ‘Hamas.


Le Cabinet de sécurité israélien avance vers la peine de mort pour terroristes, le chef du Chin-Beth s'y montre favorable
Le Cabinet de sécurité israélien a avancé dans l’examen d’une législation visant à instaurer la peine de mort pour les terroristes. Selon i24NEWS , le chef du Chin-Beth a exprimé son soutien à cette mesure, estimant qu’elle renforcerait très efficacement la dissuasion et donnerait aux services de sécurité un outil supplémentaire
dans la lutte contre le terrorisme. La discussion au sein du Cabinet doit désormais mener à la rédaction d’un projet de loi formel, qui sera présenté à la Knesset pour poursuite du processus législatif. Le gouvernement considère cette initiative comme une réponse directe à la multiplication des attaques meurtrières.
Washington : Rencontre amicale entre Trump et Mamdani, sur fond de divergences
Dans un retournement inattendu, le président américain Donald Trump et le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, se sont affichés vendredi dans une atmosphère étonnamment chaleureuse lors d’une rencontre au Bureau ovale. Trump, qui avait un temps menacé de couper des financements fédéraux à la ville, a salué "une rencontre productive" et assuré que "le
succès de New York profitait à tous". Devant la presse, Mamdani a toutefois réaffirmé qu'Israël "commet un génocide" à Gaza, financé en partie par l’argent du contribuable américain, une accusation rejetée avec force par Washington. Donald Trump n’a pas voulu s’y attarder, se contentant d’affirmer qu’il partageait avec Mamdani "un attachement profond à la paix au Moyen-Orient".
Entre jus verts, tisanes “miracles” et programmes express, difficile de distinguer les bienfaits de l’arnaque ! Faisons le point.
Quand une cure détox peut être utile :
• Après des excès répétés, quand digestion, énergie et sommeil ont été mis à rude épreuve.
• Pour remettre du calme dans l’assiette, avec plus de légumes, d’eau et moins de sucres.
• Sur une courte durée, 5 à 7 jours où l’on allège sans se priver.
• Quand elle reste rassasiante, équilibrée, et qu’elle n’épuise pas votre métabolisme. Quand c’est clairement une arnaque :
• Programmes “jus uniquement” : vous perdez de l’eau et du muscle, pas des toxines.
• Compléments “détox” miracles : aucun ne remplace votre foie ni vos reins.
• Cures très restrictives : elles fatiguent plus qu’elles n’aident !
Les tips simples, efficaces et vraiment détox :
• Antioxydants au quotidien : baies, grenade, citron, thé vert, herbes fraîches.
• Légumes en couleurs pour soutenir le foie : betteraves, brocolis, épinards, carottes...
• Hydratation + sommeil : vos deux piliers d’élimination naturelle.
• Bouger doucement : marche, yoga, natation = drainage actif.

La vraie détox ne vous affame pas : elle vous remet sur les rails. Si une cure vous promet la lune, méfiez-vous. Si elle vous aide à respirer, vous alléger, faire le plein d’énergie… alors elle vous accompagne réellement.
Sarah Kisielewski
Indonésie : Le chef de la plus grande organisation musulmane sommé de démissionner pour avoir invité un universitaire pro-Israël
Yahya Cholil Staquf, président de Nahdlatul Ulama (NU), la plus grande organisation musulmane d’Indonésie, est pressé de démissionner après avoir invité en août un universitaire américain proIsraël à un séminaire. Selon la presse locale, la direction lui a donné trois jours pour quitter ses fonctions. La NU affirme que l’invité, Peter Berkowitz, appartient à un "réseau sioniste international" et évoque également des soupçons de mauvaise gestion financière. Staquf a reconnu une "faute de jugement" et s’est excusé, tout en réaffirmant la position hostile de l’Indonésie envers Israël et les "actes génocidaires brutaux" qu’il lui attribue à Gaza.
Des hackers iraniens dévoilent les données d’employés du secteur sécuritaire israélien

Le groupe iranien "Handala" a publié en ligne les informations personnelles d’employés d’industries sécuritaires israéliennes — nom complet, fonction, photo, adresse, téléphone, e-mail — assorties de la mention "Recherché ! Récompense 10 000 dollars". L’opération s’ajoute à la diffusion, la veille, d’une liste d’universitaires israéliens ciblés comme "criminels de guerre", ce qui renforce les craintes d’une campagne coordonnée contre Israël. Selon les services de renseignement israéliens, cette fuite expose non seulement des individus, mais ouvre la voie à un passage de la guerre cybernétique à une menace physique.

« Acquérir une concession de son vivant est une Ségoula de longue vie et de repos éternel ! »





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Bologne : Violents heurts avant le match d’Euroligue contre le Maccabi Tel-Aviv

La ville de Bologne a été secouée mercredi soir par des affrontements violents avant la rencontre d’Euroligue opposant la Virtus au Maccabi Tel-Aviv. Selon i24NEWS, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le centre-ville, où des groupes pro-palestiniens ont provoqué des heurts avec la police. De graves dégâts matériels ont été constatés, et des vitrines ont été brisées lors des échauffourées. Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les émeutiers, alors que la tension reste vive autour des matchs du Maccabi en Europe. La municipalité de Bologne a annoncé qu’un dispositif de sécurité renforcé avait été mis en place pour garantir le déroulement du match dans de bonnes conditions.
G20 à Johannesburg : Un sommet marqué par l’absence de Donald Trump
Le sommet du G20 Johannesburg 2025, qui se tient pour la première fois sur le continent africain, démarre dans un climat diplomatique tendu, marqué par la décision du Donald Trump de ne pas assister à l’événement. Washington constitue pourtant un acteur clé de l’économie mondiale. L’Afrique du Sud, pays hôte, tente d'imposer sa vision alternative centrée sur la solidarité, l’égalité et la durabilité. Le thème du sommet est dominé par les dossiers de l’Ukraine et du climat, mais la non-participation américaine pèse lourdement sur la capacité du G20 à dégager un consensus et sur sa crédibilité en tant que forum multilatéral.
En changeant d’appart', on a découvert un quartier
Nous avons déménagé pour un nouvel appartement et déjà le voisin nous a invités à prendre un café sur le balcon. Parmi les cartons et le désordre, nous avons découvert que le quartier est rempli d’organismes de bienfaisance et de beaucoup d’amour gratuit
Vocabulaire

(‘Avarnou) – nous avons déménagé / nous sommes passés
(Dira) – appartement
(‘Hadacha) – nouvelle
(Chakhen) – voisin
(Mirpessèt) – balcon, terrasse
(Hizmin) – il a invité
(Balagan) – désordre, pagaille
(Chkhouna) – quartier

(Gma’him) – services d’entraide gratuits (contraction de
)
(Ahavat ‘Hinam) – amour gratuit, bienveillance désintéressée
mots avec la racine
(Hazmana) – invitation
(Zman) – temps
(Mouzman) – invité
France : Paris ouvre une enquête sur l’IA Grok d'Elon Musk après la génération de contenus négationnistes

Le parquet de Paris a étendu son enquête visant la plateforme X aux dérapages de l’IA Grok, développée par xAI (Elon Musk), après la génération de propos niant la réalité des chambres à gaz d’Auschwitz. Des associations comme la LDH et SOS Racisme ont porté plainte pour "contestation de crime contre l’humanité". Ce n’est pas la première fois que Grok dérape : plus tôt dans l’année, xAI avait dû supprimer des messages jugés antisémites, dont certains semblant faire l’éloge d’Adolf Hitler. Les autorités cherchent désormais à déterminer si la modération de X et le fonctionnement de l’IA présentent des manquements graves.
Gaza : Malgré les violations répétées par le 'Hamas, Israël estime que le cessez-le-feu tiendra
Malgré les violations répétées de la trêve par le 'Hamas, les autorités israéliennes se sont montrées confiantes quant au maintien du cessez-le-feu avec l'organisation terroriste à Gaza. Cette trêve fragile est entrée en vigueur le 10 octobre. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a publié un message en anglais, à destination de Washington et des pays médiateurs, affirmant qu'"Israël respecte l'accord de cessez-lefeu, contrairement au 'Hamas". Un haut responsable israélien a en outre déclaré : "Si les Américains n'obtiennent pas le désarmement du 'Hamas, nous aurons la légitimité pour le faire nous-mêmes". Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 'Hamas reconstitue ses forces, se réarme et élimine violemment toute concurrence à Gaza.
Cambriolage du Louvre : Une société israélienne a tenté d’aider Paris à récupérer les bijoux volés
La société israélienne de renseignement et de sécurité CGI Group, basée à TelAviv, affirme avoir été approchée quelques jours après le spectaculaire vol de bijoux au Louvre. Un individu se présentant comme représentant des cambrioleurs aurait contacté l’entreprise via le darknet, pour restituer une partie des joyaux dérobés en échange d’une forte somme. Le PDG de CGI, Tsvika Navé, explique qu'il a obtenu des éléments laissant penser que l’interlocuteur détenait au moins une partie du butin, puis a transmis ces informations à ses contacts français. Selon lui, le manque de réactivité côté français aurait fait capoter cette piste, et aucun des bijoux volés n’a, à ce jour, été retrouvé.




Quand la gauche s’est mise à haïr ce qu’elle prétendait sauver...
Il fut un temps où la gauche avait le visage du peuple. Elle parlait de justice, de travail, de pain partagé. C’était la grande époque du réel : celle où l’on croyait encore que le monde pouvait être redressé par l’effort et la solidarité. Mais hélas, en mai 1968, tout a changé. Ce n’était plus la lutte contre les puissants : c’était la lutte contre la structure elle-même.
Le slogan “Il est interdit d’interdire” scandé par des jeunes à moitié drogués sur le Champde-Mars a ouvert une ère terrible : celle d’une société qui veut la liberté sans loi, l’égalité sans mérite, la fraternité sans loyauté. Et dans cette fuite hors de toute verticalité, le socialisme a muté : il n’a plus défendu le faible contre le fort, mais l’émotion contre le sens. La logique universelle laissa place à l’émotivité réglementée.
On a cessé de parler du pain pour parler du genre. Du travail pour parler de “déconstruction”. De la misère réelle pour parler de micro-agressions symboliques subies par des émoustillés prêts à l’indignation militante. Ce n’est plus la pauvreté que l’on combat, c’est la norme. Et dans ce monde où tout repère devient suspect, la vertu se mesure à l’intensité de l’indignation et au ton mélodramatique d’une émotion fabriquée.
Et le plus saisissant, c’est cette mascarade de haine qui s’ignore. Ce sont ces foules qui brûlent des voitures “au nom de la justice”, qui insultent les policiers “au nom de la liberté”, qui déboulonnent les statues “au nom de la tolérance” ou qui détruisent des toiles de maîtres pour exprimer leur lutte contre le gouvernement. Ce n’est plus une idéologie, c’est un culte. Une religion séculière où colère et destruction font office de sacrement.

Dans cette nouvelle liturgie, la société se purifie en détruisant tout ce qui la dépasse : la famille, la nation, la loi, la mémoire, le Divin. Matérialiste dépassée par les arguments, elle ferme le débat avouant sa malhonnêteté viscérale. Et comme toute religion qui a perdu D.ieu, il faut bien un nouveau diable — ou un nouveau messie.
Le racisme anti-blanc, la haine du “privilège”, la rage contre les forces de l’ordre : tout cela n’est que le revers d’une même monnaie — celle d’un humanisme devenu nihiliste. Car quand on cherche à abolir le Ciel, on finit par saper les fondations sur lesquelles on tient… ou ne tient plus. Le progrès s’est retourné contre l’homme, la compassion contre la raison.
C’est alors qu’est apparu le grand totem du XXIè siècle : le Palestinien. Pas l’homme, mais le symbole. Le nouveau Christ laïc du progressisme occidental. L’icône parfaite du “dominé” — peu importe qu’il vive sous un régime patriarcal, théocratique, brutal et corrompu ou même terroriste, ils sont preneurs ! Il suffit qu’il s’oppose à Israël pour devenir saint.
Ainsi, ceux qui traquent les “micro-violences” applaudissent des terroristes qui égorgent. Ceux qui réclament des toilettes neutres soutiennent des régimes qui pendent les homosexuels. Ceux qui crient à la “culture du viol” ferment les yeux sur les femmes israéliennes massacrées et profanées avant exécution, parfois même pendant. L’incohérence ne les gêne plus : elle est devenue un signe de foi.
Le progressisme radical ne soutient pas le Palestinien : il se sert de lui. Il projette sur lui sa propre haine de la loi, de l’ordre, de la verticalité. Et Israël, dans ce théâtre symbolique, incarne précisément ce qu’il veut abattre : le père, la parole donnée, la responsabilité, la limite.
Israël : la verticalité insupportable
savait qu’il mourrait, mais qu’il préférait mourir si cela pouvait salir la sainteté d’Israël et son effet sur les autres Nations. La même logique est à l’œuvre aujourd’hui : une civilisation prête à se suicider plutôt que de supporter le rappel de son origine transcendante.
"Mais dans cette obscurité, il y a une lueur. Car cette haine totale, cette inversion des repères, n’est pas une fin : c’est une révélation. Le Ram’hal l’avait écrit avec une clarté prophétique : “Par la chute du Mal, le Bien se dévoile.” (Da’at Tévounot, chap. 3)
Ceux qui traquent les “micro-violences” applaudissent des terroristes qui égorgent.
Ceux qui réclament des toilettes neutres soutiennent des régimes qui pendent les homosexuels.
Israël, ce petit pays têtu, portant encore dans sa mémoire la Révélation du Sinaï — ce moment unique où la morale a cessé d’être une opinion pour devenir une voix, une Loi. Le Décalogue, c’est l’antithèse du relativisme : ce sont Dix paroles qui rappellent que le monde n’appartient pas à l’homme. Qu’il y a un Patron et que c’est Lui qui décide. Et c’est précisément cela que la modernité radicale ne supporte pas : qu’il existe un peuple qui a entendu un jour quelque chose de plus haut que lui. Qu’il existe, quelque part, une transcendance non négociable. Alors, pour effacer cette trace, on pactise avec le pire. On préfère la barbarie à la loi, le chaos à la morale, la mort à la limite.
C’est le syndrome de ‘Amalek, encore et toujours : celui qui préfère se jeter dans l’eau bouillante plutôt que de reconnaître une vérité au-dessus de lui. Le Midrach dit que ‘Amalek
Quand le mensonge devient absolu, la vérité se redessine en plein jour. Quand la compassion s’allie à la barbarie, la sainteté retrouve son contraste. Ce que nous vivons n’est pas seulement une crise morale — c’est une apocalypse au sens littéral : un dévoilement qui opère par l’obscurité.
Et peut-être fallait-il passer par là : voir la haine nue, l’avidité sans masque, la bêtise se prendre pour vertu, pour que revienne enfin le désir d’un sens, d’une loi, d’une transcendance.
Israël, dans cette tourmente, n’est pas la cause du conflit — il en est le témoin. Témoin que le monde ne peut pas survivre sans repères. Témoin qu’une morale détachée du Ciel finit toujours par adorer la violence. Et témoin, surtout, que même dans la nuit, la flamme du Sinaï continue de brûler — non pour dominer, mais pour rappeler à l’humanité ce qu’elle a oublié : qu’elle fut, un jour, capable d’écouter... Rav Chalom Guenoun


La communauté juive de Djerba, située sur l’île tunisienne au sud-est du pays, constitue l’une des dernières communautés juives vivantes du monde arabe, et l’une des plus anciennes au monde. Son histoire millénaire témoigne d’une continuité remarquable, malgré les défis et persécutions traversés au fil des siècles.
L’histoire des Juifs de Djerba remonte, selon les traditions orales, à des temps très anciens. Celles-ci rapportent que les Juifs installés sur l’île, à l’exception des Cohanim, seraient issus de la tribu de Zevouloun. Selon l’opinion la plus répandue, cette tribu, dès son installation en Erets Israël, s’empara de tout le territoire des Sidoniens (peuple cananéen vivant au Liban). Elle réalisait ainsi la bénédiction ultime de Ya’akov à son fils : "Zévouloun habitera sur le rivage des mers ; il sera sur le rivage des navires, et son héritage s’étendra jusqu’à Sidon." (Beréchit 49, 13) Certains membres de cette tribu de Zévouloun auraient par la suite atteint l’Afrique du Nord, dans le sillage de l’expansion phénicienne, dont Sidon était une métropole. On sait en effet que les Phéniciens fondèrent, dès le IXe siècle avant l’ère commune, la ville de Qart-‘Hadachath, c’est-à-dire Carthage, près de l’actuelle Tunis.
Selon l’hypothèse du Rav Chaoul Cohen (rabbin de Djerba, décédé en 1848 et auteur du Lékhem Bikourim), il est plausible que des
Juifs de Djerba soient arrivés sur l’île à l’époque où Nabuchodonosor détruisit Jérusalem. Ses alliés phéniciens, en route vers leurs colonies de la péninsule ibérique, auraient emmené avec eux des Juifs, qui s’installèrent dans leur implantation de Djerba. De fait, selon la tradition de la communauté juive locale, un groupe de prêtres membres de la famille de Yedaya’, fuyant Jérusalem, fonda une communauté juive à Djerba, immédiatement après la destruction du premier Temple : ils y fondirent une localité et y édifièrent une synagogue. Selon cette tradition, ils auraient même emporté une porte du Temple détruit. C’est pourquoi leur communauté fut nommée Hadélet (la porte), plus tard déformée en Hadéget, nom du petit quartier juif de Djerba. Cette fameuse porte, conservée dans la synagogue de la Ghriba, a fait de ce lieu un site de pèlerinage.
Fait intéressant, certains Cohanim djerbiens, voire tunisois, portent le nom de Cohen-Abrich depuis de très nombreuses générations. Ils expliquent que Abrich est l’acrostiche de Ani
Ben Rabbi Ichma’ël, je suis fils de Rabbi Ichma’ël, l’illustre grand-prêtre de Jérusalem.
L’organisation géographique de la communauté
La communauté juive de Djerba s’est traditionnellement répartie sur l’île entre deux villages distincts et indépendants l’un de l’autre :
• 'Hara Kbira ("le grand quartier") près du port sud de l’île, où selon la tradition vivent les descendants de la tribu de Zévouloun arrivés au temps du roi Salomon ;
• 'Hara Saghira ("le petit quartier"), situé à environ 7 kilomètres, habité principalement par des Cohanim qui, selon la tradition, sont arrivés après la destruction du premier Temple.
Au fil des années, ces groupes se sont mêlés, mais il s’agissait donc à l’origine de deux communautés distinctes.
Rav Eliahou Birnbaum, lors de sa visite à Djerba en 2008, entreprit d’examiner les traditions relatives au grand nombre de Cohanim présents à Djerba, et celles-ci lui sont parues véridiques. Il arrivait fréquemment que les synagogues fussent remplies de Cohanim, au point qu’il n’y ait personne pour monter à la Torah en tant que simple Israël, ni même un seul Israël pour donner comme il est d’usage la lecture aux Cohanim, lors de la bénédiction sacerdotale. Parfois, lorsqu’ils bénissaient le peuple, il ne restait plus d’assemblée pour recevoir la bénédiction. Dans ce cas, la coutume voulait que les Cohanim ne se tournent pas vers l’assistance, mais qu’ils continuent à élever leurs mains en direction de l’Arche sainte, afin de bénir l’ensemble du peuple travaillant aux champs, ainsi que tous les Juifs se trouvant en dehors de la synagogue.
En revanche, il n’y eut jamais de Lévites parmi les Juifs de l’île. Là encore, une légende transmise par les Juifs de Djerba et par les traditions de la communauté, vient rendre compte de cette situation étonnante. Lorsque Né’hémia et ‘Ezra Hassofer constatèrent l’absence de Lévites
parmi les exilés qui remontaient avec eux vers la terre d’Israël pour reconstruire le second Temple (‘Ezra 8, 15), ‘Ezra se serait adressé aux Lévites de Djerba pour les conjurer de se joindre à lui. Mais ceux-ci refusèrent. Alors, nous dit la tradition orale, ‘Ezra les maudit, déclarant qu’ils ne verraient pas la fin de l’année sur l’île. Les Lévites, de leur côté, le maudirent à leur tour, disant qu’il n’aurait pas le mérite d’être enterré en terre d’Israël. Et, nous dit-on, les deux malédictions se seraient réalisées…
La réalité semble en effet confirmer la véracité de cette légende : depuis des siècles et jusqu’à ce jour, on ne trouve aucun Lévite à Djerba. Les Lévites se sont toujours abstenus de s’y établir, redoutant que la malédiction d’Ezra ne continue de peser sur toute famille lévitique qui voudrait s’y installer. Il est vrai qu’un certain monsieur Levi, originaire de Tunis, dirigeait l’imprimerie juive locale, mais il prenait garde de ne pas y séjourner 12 mois consécutifs…
L’histoire de la communauté
Les premières preuves concrètes de la présence juive à Djerba datent du XIe siècle. Une lettre marchande de la Guéniza du Caire, datée de 1030, mentionne un Juif nommé Abou al-Faraj al-Jerbi (le Djerbien) vivant à Kairouan et commerçant avec les terres orientales.
Si certains Juifs étaient très riches, la plupart travaillaient à la sueur de leur front, sur les marchés, dans l’orfèvrerie ou l’artisanat. L’une des spécialités des Juifs de l’Île était la fabrication de lourds châles de prière en laine, appelés Türkische Talettim. Si les relations avec la population autochtone étaient relativement calmes, l’histoire des Juifs de Djerba comprend trois persécutions majeures : au XIIe siècle sous les Almohades, en 1519 sous les Espagnols, et en 1943 sous l’occupation nazie.
En 1878, alors que la France s’est imposée comme puissance coloniale en Tunisie, l’Alliance israélite universelle décide d’ouvrir à Djerba une école juive d’instruction générale. Mais les sages de Djerba se dressent contre l’intrusion de l’Alliance, et promulguent un

décret rabbinique interdisant l’ouverture d’une telle école.
L’établissement restera désert et ne sera finalement fréquenté que par des Musulmans. Les Juifs de Djerba, en effet, refusent le processus de modernisation : ils ne souhaitent pas rompre avec l’ancien monde où la religion occupe une place centrale. Ils comprennent que l’apprentissage de la langue française n’est pas seulement un outil d’intégration économique dans la société moderne, mais qu’il peut également servir de passerelle vers la population non juive et devenir un catalyseur d’assimilation tant sociale que religieuse. À la croisée des vents du progrès et des murmures de la tradition, les Juifs de Djerba élevèrent donc un rempart de foi inébranlable. Refusant l’appel séduisant de la modernité, ils choisirent la lumière ancienne de la Torah. Par ce choix audacieux, Djerba devint ainsi un sanctuaire vivant où le temps semble s’être arrêté, dans la fidélité à un héritage immémorial.
Cette communauté a vu naître et grandir de très grands maîtres de la Torah comme Rabbi Moché Khalfon Hacohen (1874-1950), Rabbi ‘Haïm ‘Houri (1885-1955) ou encore Rabbi ‘Haï ‘Houïta Hacohen (1901-1959) et bien d’autres encore…
Mais les temps ont changé et la communauté djerbienne ne cesse de se réduire. Si elle n’a
jamais compté plus de 4 500 membres, sa réputation et son influence étaient grandes dans toute l’Afrique du Nord, en raison de son exceptionnelle antiquité et de la force de ses traditions. Mais à partir du milieu du 20e siècle, elle s’est vue touchée, comme d’autres communautés d’Afrique du Nord, par un net et inexorable déclin démographique.
Plusieurs facteurs ont contribué à l’exode des Juifs tunisiens : la création de l’État d’Israël en 1948 et les guerres israélo-arabes, qui ont provoqué une vague de fond antisioniste dans le monde arabe. Puis la crise de Bizerte en 1961, où la rupture des relations francotunisiennes pousse 4 500 Juifs à partir, avec le droit d’emporter seulement un dinar par personne. Puis encore – et peut-être surtout –la guerre des Six Jours, en 1967.
La communauté djerbienne a été récemment douloureusement marquée par deux attentats majeurs : le 11 avril 2002, un attentat-suicide orchestré par Al-Qaïda a frappé la synagogue de la Ghriba. Un camion-citerne chargé d’explosifs a explosé devant l’édifice, tuant 19 personnes. Le 9 mai 2023, une nouvelle tragédie a endeuillé la communauté lors du pèlerinage annuel. Un gendarme tunisien a ouvert le feu près de la synagogue, tuant quatre personnes dont deux fidèles juifs.
La population juive de Tunisie, estimée à 100 000 individus avant l’indépendance en 1956, avait chuté à 1 500 en 2017. À Djerba spécifiquement, alors qu’elle comptait environ 4 000 personnes dans les années 1930, la communauté varie désormais de 700 à 1 000 personnes ces dernières années.
La diaspora tunisienne s’est principalement dirigée vers deux destinations : Israël et la France ; alors qu’au même moment, contrairement aux attentes sionistes, la grande majorité des Juifs d’Algérie (135 000 personnes) a choisi la France, suscitant une vive déception en Israël.
La communauté juive d’origine djerbienne à Paris est organisée notamment autour de
l’Amicale des Juifs de Djerba (AJJ), fondée en 1986 par le Dr Gabriel Kabla.
Cette association joue un rôle essentiel pour les Djerbiens immigrés en France, en leur permettant de conserver des liens étroits entre eux ainsi qu’avec leurs coutumes et rites. Une école a même été fondée : l’École Yéchiva Torah Wera’hamim, dans le XIXe arrondissement de Paris, qui accueille plusieurs centaines d’élèves, et propose, avec grand succès, un enseignement alliant études religieuses et programme scolaire classique.
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À la croisée des vents du progrès et des murmures de la tradition, les Juifs de Djerba élevèrent un rempart de foi inébranlable. Refusant l’appel séduisant de la modernité, ils choisirent la lumière ancienne de la Torah.
En Israël, le judaïsme djerbien regroupe environ 50 000 personnes, principalement installées à Natanya, Achdod et Bné Brak. Les institutions de la Yéchiva Kissé Ra’hamim, fondée en 1962 en Tunisie par Rabbi Matslia’h Mazouz, furent transférées en Israël après l’assassinat de leur fondateur à Tunis par un terroriste, en 1971. Son fils Rabbi Méir Mazouz (décédé durant cette année 5785/2025), fondera la nouvelle institution à Bné Brak en 1971. Celle-ci compte aujourd’hui plus de 1000 élèves, dans huit antennes différentes. Cette Yéchiva est un centre majeur d’étude de la Torah et de préservation des traditions djerbiennes.
Des coutumes préservées
Le judaïsme djerbien se caractérise par des coutumes particulières et des usages uniques, différents des autres communautés juives, et dont l’origine pourrait remonter directement à la Terre sainte.
L’un des usages les plus remarquables, rapporté par Rabbi Moché Khalfon Hacohen dans son Brit Kéhouna, est celui de la sonnerie du Chofar
la veille du Chabbath. Cette cérémonie est conçue comme une préparation à la venue du Messie. Ainsi, à la veille du Chabbath, le Juif chargé de la sonnerie du Chofar se tient sur le toit d’une des maisons les plus hautes du quartier juif 'Hara Kbira. Il fait retentir neuf sons, deux fois dans les quatre directions du monde, afin d’annoncer l’arrivée du Chabbath et signifier l’interdiction de toute activité profane, et une dernière enjoignant d’allumer les lumières du Chabbath.
Autre coutume particulière : lors du Séder de Pessa’h, on récite le "Kiddouch long" composé par Rabbi Sa’adia Gaon et non le Kiddouch traditionnel.
À trois occasions au cours de l’année, la communauté lit les Haftarot (passages extraits des Prophètes, lus après la lecture hebdomadaire de la Torah) de Chémot, Bo et Béchala’h selon un ordre différent de celui des autres rites d’Israël. On raconte à ce sujet que lorsque ces usages furent soumis à l’avis de Rabbi Yossef Karo, auteur du Choul’han ‘Aroukh, considéré comme une autorité suprême de la loi juive, il statua que, puisque la communauté de Djerba existait avant la destruction du Temple, il ne fallait rien modifier à ce qu’avaient fixé les Anciens.
À Djerba, la prière pour la pluie se fait le 7 Mar’hechvan, comme en terre d’Israël, et non selon la saison solaire (le 5 décembre), ainsi que c’est la coutume en diaspora. On remarque aussi l’usage d’une variété spécifique du judéoarabe tunisien, qui combine les dialectes arabes locaux et l’hébreu ancien. Il y a bien sûr aussi d’autres coutumes communes à tout le judaïsme tunisien comme la Sé’oudat Yitro ou fête des garçons, avec ses pigeons et petits
gâteaux, souvenir d’une épidémie de diphtérie touchant principalement les garçons, qui s’étaient arrêtée durant la semaine où l’on lisait cette Paracha. Beaucoup se rappellent également le "bûcher de Haman", où un épouvantail à son effigie est brûlé à Pourim ; ou la Bchicha de Roch ‘Hodech Nissan, lorsque le chef de famille remue un plat de céréales avec une clé, en demandant que la Providence divine nous ouvre les portes de l’abondance.
La maîtresse de maison allume à cette occasion une veilleuse où est déposé un bijou d’or, en souvenir de la pose de la première pierre du Temple, inauguré ce jour de l’année. Le mot hébreu Bassis, fondation, constitue d’ailleurs la racine du mot Bchicha/Bessissa
La synagogue de la Ghriba : coeur spirituel de la communauté
On ne peut parler de coutumes djerbiennes sans s’attarder sur le pèlerinage de Lag Ba’ omer dans la synagogue de la Ghriba.
La synagogue de la Ghriba constitue en effet le principal marqueur identitaire des Juifs de cette île singulière. Située à proximité de 'Hara Saghira, elle est considérée comme la plus ancienne synagogue de Tunisie, voire l’une des plus anciennes du monde. Comme nous l’avons déjà vu, la Ghriba aurait été fondée par des Cohanim, prêtres réfugiés de Jérusalem, et contiendrait des restes du Temple de Salomon. Le mot arabe "Ghriba" signifie, selon certains, "la désolée", car elle seule fut épargnée lors d’une période où les Juifs furent chassés de la ville par les Arabes ; ceux-ci, toutefois, n’osèrent pas porter la main sur ce lieu saint. D’autres expliquent le mot "Ghriba" comme miraculeux, en rapport avec des faits miraculeux qui s’y seraient déroulés.
L’architecture actuelle de l’édifice, constamment reconstruit et remanié, présente une abondante décoration, avec des panneaux de céramiques et des plafonds en bois décoré rappelant l’art du XVIIIe siècle. En effet, les Espagnols la détruisirent au XVIe siècle, lors de leur conquête de l’île. Elle fut cependant
restaurée au même endroit, il y a près de deux siècles. La synagogue s’étend sur une immense surface de 10 500 m², et son architecture évoque les édifices du XIXe siècle.
La Ghriba fait l’objet d’un pèlerinage annuel majeur lors de Lag Ba’ omer, le 33e jour du décompte du ‘Omer. Les festivités débutent le 14 Iyar pour commémorer Rabbi Méir Ba’al Haness et se poursuivent jusqu’au 18 Iyar, en souvenir de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï.
Au centre de la célébration de cette Hiloula se dresse la Ménora de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï, conçue comme une grande et impressionnante Ménora à sept branches, façonnée en argent et en or. Le soir de la Hiloula, le candélabre est placé sur une charrette spécialement aménagée, ornée de fleurs et d’étoffes colorées, et illuminée pour conférer une atmosphère festive. La Ménora est transportée depuis la synagogue jusqu’au quartier juif de 'Hara Saghira, puis ramenée à la synagogue lors d’une procession rythmée par la musique de fanfares et le chant de poésies liturgiques.
Si, dans le passé, les participants venaient de toute la Tunisie et de pays voisins d’Afrique du Nord, ce sont aujourd’hui des milliers de participants, parfois même non-juifs, qui font le voyage de tout le pays mais aussi de France et d’Israël pour prier, donner la Tsédaka, et s’imprégner de l’héritage de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï, le grand maître de la Kabbale.
La communauté juive de Djerba demeure ainsi, à travers son atmosphère enchanteresse et comme hors du temps, un témoignage vivant de la richesse du judaïsme maghrébin ; elle offre aussi un exemple incomparable de la capacité de résistance spirituelle d’une minorité souvent persécutée, conservant son manteau de dignité, sans fléchir même aujourd’hui face aux défis de l’histoire contemporaine.
Rav Nathaniel Mimoun


La Parachat Vayétsé s’ouvre sur un détail surprenant : elle est entièrement écrite sans aucune séparation. Pas de paragraphe ouvert, pas de paragraphe fermé, pas même un espace équivalent à neuf lettres, comme c’est normalement le cas. Les Sages y voient un message. Ya’akov est en fuite, envoyé par son père vers la maison de Lavan pour échapper à ‘Essav. Et puisqu’il doit se cacher, la Paracha qui raconte cette fuite se cache elle-même. La forme du texte reflète l’état du personnage : Ya’akov avance sans pause, sans souffle, plongé dans l’inconnu.
exil, monte sans jamais redescendre. Ya’akov en est bouleversé : cet exil-là serait-il sans fin ?

Ce départ précipité cache pourtant un épisode que la Torah ne relate pas directement. Rachi remarque qu’il manque quatorze années complètes entre le moment où Ya’akov quitte la maison paternelle et celui où il arrive chez Lavan. Selon nos Maîtres, ces années ont été passées dans le Beth Hamidrach de Chem et ‘Éver. Ce détail n’est pas anodin : il montre que lorsque l’on traverse une période de danger ou d’incertitude, le véritable refuge du Juif reste l’étude et la maison d’étude.
L’avenir d’Israël dépendra de son unité. Même avec douze
La réponse divine se dévoile dans un détail du récit. Avant de s’endormir, Ya’akov rassemble douze pierres et pose sa tête dessus. Douze, comme les futurs fondateurs des tribus d’Israël. Au matin, il découvre que les pierres ont fusionné en une seule. Le message est simple : l’avenir d’Israël dépendra de son unité. Même avec douze tribus, Israël ne pourra traverser l’histoire qu’en restant un seul peuple. C’est cette unité qui lui permettra de traverser les exils et d’affronter ceux qui cherchent à l’affaiblir. Douze pierres, mais une seule base : la Torah veut nous rappeler que l’avenir d’Israël commence toujours par là.
tribus, Israël ne pourra traverser l’histoire qu’en restant un seul peuple "
Après cette immersion dans la Torah, Ya’akov reprend la route. C’est alors qu’il arrive au fameux endroit où il fera son rêve : une échelle posée sur la terre, dont la tête atteint le ciel, avec des anges qui montent et descendent.
Selon nos Sages, chaque ange représente l’ange protecteur d’une nation. Ya’akov voit successivement celui de Babylone, de Perse, puis de la Grèce : chacun monte à une hauteur précise avant de redescendre. Mais celui d’Edom, la Rome antique, symbole du dernier
Ainsi, la Parachat Vayétsé nous enseigne que deux clés restent essentielles pour affronter toutes les épreuves : l’étude de la Torah et l’unité du peuple. Ya’akov Avinou a compris que sans Torah, il ne pouvait pas assurer la continuité du peuple juif. Et à travers son rêve, Hachem lui montre qu’au-delà de l’étude elle-même, c’est l’unité autour de cette Torah qui permettra à Israël de tenir face à toutes les difficultés. Torah et unité : les deux piliers qui ont accompagné Ya’akov, et qui continuent de porter notre peuple à chaque génération.
Rav David Sabbah, Grand-Rabbin du Québec (Canada) (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Qu’est-ce qui permit à Ya’akov d’avoir cette force surnaturelle de ne pas dormir pendant quatorze ans ?
Nos Sages affirment que lorsque Ya’akov quitta ses parents pour se rendre chez Lavan, il fit une pause de quatorze ans d’étude de Torah à la Yéchiva de Chem et ‘Ever. Durant cette période, il était tellement absorbé par son Limoud (étude) qu’il ne dormit pas ! (Rachi sur Vayétsé 28, 1 qui rapporte Béréchit Rabba 68, 6)
La Torah affirme que durant les 63 premières années de sa vie, Ya’akov était Yochev Ohalim – il passait son temps à étudier. Mais elle ne raconte pas qu’il n’a jamais dormi. Alors, qu’est-ce qui permit à Ya’akov d’avoir cette force surnaturelle de ne pas dormir pendant ces quatorze années (et qui dépasse ce qu’il avait accompli jusqu’alors) ?
Préparation intensive face aux épreuves
avec beaucoup d’assiduité, mais l’urgence se faisait alors moins ressentir. On en déduit qu’une situation d’épreuve peut être le moteur de notre Messirout Néfech dans le service divin.
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Une situation
d’épreuve peut être le moteur de notre Messirout Néfech dans le service divin.
Rav Its’hak Berkovits explique que Ya’akov savait qu’il allait devoir affronter de grands défis chez son oncle. Ses Midot (traits de caractère) et son niveau spirituel allaient être mis à l’épreuve et il avait donc besoin de s’élever pour surmonter la difficulté et ne pas se laisser influencer par Lavan. Il réalisa qu’il devait mettre à profit chaque seconde de ces quatorze années et étudier sans interruption. Il ne fait aucun doute que les 63 années précédentes furent également consacrées entièrement à la Torah
Comment mettre cet enseignement en application dans nos vies ? La Michna dans Avot propose plusieurs réponses : "Rabbi Tarfon dit : ‘La journée est courte, le travail est considérable, les employés sont paresseux, la récompense est importante et le patron est pressant’." (Avot 2, 20) Rabbi Tarfon essaie ici de nous motiver à étudier et à grandir en insistant sur l’urgence de la situation.
"La journée est courte" : La vie est courte, elle passe sans que l’on s’en aperçoive et le temps perdu ne se rattrape pas. Et on ne peut pas savoir quand notre vie prendra fin – détail qui peut grandement motiver l’individu ! Rav Aharon Kotler note que la Michna utilise le mot "journée" au singulier, elle ne dit pas que nos jours sont courts, mais le "jour" est court. Ceci nous montre que chaque journée compte, a son rôle et son potentiel. Si l’on réalise que tout moment gaspillé est perdu à jamais, on fera plus attention à maximiser chaque instant. (Michnat Rabbi Aharon 2, 109)
La Michna poursuit : "Le travail est considérable." Il est évident que chaque domaine dans la ‘Avodat Hachem demande beaucoup d’efforts et que le travail est infini. C’est bien sûr le cas de l’étude, qui n’a pas de limite (ni dans la profondeur ni dans les connaissances qu’elle procure), mais aussi des Midot – les échelons pour grimper sur "l’échelle des Midot" sont innombrables, on peut toujours améliorer son caractère.
"La récompense est importante" si l’on réalisait davantage l’ampleur du salaire réservé à chaque Mitsva, notre ‘Avodat Hachem serait toute autre. Une autre Michna nous prévient d’accomplir les Mitsvot faciles autant que les plus difficiles, parce que nous ne connaissons pas leur récompense. (Avot 2, 1)
Des paliers de motivations pour s’élever
Comment parvenir à considérer toutes les Mitsvot de manière égale et à être motivé pour chacune d’elle ? Rav Noa’h Weinberg propose une idée : à la fin du repas du vendredi soir, quand on est bien fatigué et que l’on se prépare à aller dormir, on peut essayer de se motiver à étudier cinq minutes en se disant : "Si je recevais 1000€ pour ces cinq minutes d’étude, je serais prêt à le faire. Je sais, au moins intellectuellement, que le salaire dans le ‘Olam Haba est infiniment plus grand que cela !"
"Le patron est pressant." Hachem attend que nous fassions notre travail et que nous accomplissions notre mission – celle de parfaire le monde. La Guémara affirme que chacun devrait dire : "Le monde a été créé pour moi" — j’ai une part de responsabilité dans ce projet et je dois agir en conséquence. Hachem attend beaucoup de nous et nous devons fournir des résultats.
Baroukh Hachem, les Juifs vivant dans les pays démocratiques peuvent pratiquer leur religion librement. Mais ce confort peut nous faire oublier l’urgence de la nécessité d’améliorer notre ‘Avodat Hachem. Rav Mordehai Gifter répondit à ceux qui lui demandèrent comment il était devenu un tel Talmid ’Hakham, qu’il considérait chaque jour comme pouvant être le dernier de sa vie. Cela l’incita à donner le meilleur de lui-même et à s’élever continuellement. Puisse son exemple nous inspirer !
Rav Yehonathan Gefen







1 Ya’akov rêve d’anges qui montent et descendent d’une échelle depuis le ciel. Hachem Se révèle à lui et lui promet la terre, une descendance nombreuse et la protection. Ya’akov se trouve sur le lieu saint où sera érigé le Beth Hamikdach et d’où les prières montent vers le ciel.




2 Ya’akov rencontre Ra’hel près d’un puits à ‘Haran. Il demande sa main à Lavan qui accepte contre sept années de travail pour lui.
3 Le soir du mariage, Lavan trompe Ya’akov et lui remet sa grande sœur Léa. Lavan lui promet la main de Ra’hel contre sept années de travail supplémentaires, Ya’akov accepte.

4 Léa accouche de Réouven, Chim’on, Lévi et Yéhouda.

5 Ra’hel, stérile, remet sa servante Bilha à Ya’akov comme épouse. Bilha accouche de Dan et Naftali.

6 Zilpa, servante de Léa, accouche de Gad et Acher.

7 Léa accouche de Yissakhar et Zévouloun, et d’une fille, Dina.

8 Ra’hel accouche de Yossef.

9 Lavan refuse que Ya’akov rentre dans son pays. À la demande d’Hachem, Ya’akov prend la fuite avec femmes, enfants et troupeaux. Ra’hel subtilise les idoles de son père.

10 Lavan rattrape Ya’akov, mais Hachem met en garde Lavan de ne pas l’importuner.

11 Les deux hommes concluent un pacte de non-agression.
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Donnez un nom composé de deux couleurs à votre équipe. 2. Trouvez un slogan à votre équipe. ( 2 Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus N°453
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

> Léa.
Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

Pour chacun des éléments suivants, vous direz s’il concerne Ra’hel, Léa ou Mamie Gâteau.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
Elle est enterrée avec Ya’akov.
• Elle était promise à ‘Essav..
• Sa servante s’appelle Bilha.
> Ra’hel.
• Elle nous empêche de faire un régime.
> Mamie Gâteau.

> Mamie Gâteau.
• Elle a beaucoup pleuré.
> Léa.

• Elle a de grosses lunettes rigolotes.
• Elle a pris la statuette de son père.
> Ra’hel.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Elle a eu 6 fils.

• Elle passe ses journées dans sa cuisine.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich)
> Mamie Gâteau.
> Léa.
• Elle est la mère de Dina.
> Léa.
Minimum 1 Kazayit 1 Kazayit Standard 2 Kazayit 1 Kazayit
• Elle a sauvé sa sœur de la honte.
• Elle fait un très bon Baba au rhum.
Hidour (au mieux) 2 Kazayit 1 Kazayit
> Ra’hel.
> Mamie Gâteau.
• Elle est la mère de Réouven.
> Léa.
MAROR
Etapes du Séder Maror
• Elle est la grand-mère de Ménaché.
La quantité de Maror 1 Kazayit
> Ra’hel.




à la
Citez un fruit que l’on peut éplucher.
Orange. Banane.
Mangue.
Pêche.
Poire / Pomme.
Qu’offre-t-on pour la naissance d’un bébé ?
Des vêtements.
Un doudou.
Des produits de soin.
Un bijou pour la maman.
Poussette, siège auto.

Répète sans te tromper, 6 fois, la phrase
• Le métier bizarre : Devinez quel est ce métier bizarre qui est en rapport avec les animaux, en posant 8 questions au maximum.
> Métier à découvrir : Professeur de yoga pour les chiens. (Ce métier existe vraiment !)
• Plus ou moins : Quel est, selon vous, le record du 100 mètres en chaussures de ski (8 propositions permises. Répondre par plus ou moins.)
“Panier, piano..”
Quels animaux aime-t-on voir au zoo ?
Éléphants.
Lions et autres félins. Gorilles, singes.
Pingouins. Koalas, perroquets.
> 17,6 secondes ( L’Allemand André Ortolf.)
• Plus ou moins : Combien d’étages de cartes comporte le record du monde de château de cartes ? (8 propositions permises. Répondre par plus ou moins.)
> Avec 50 étages pour une hauteur totale de 3,37 m, le Chinois Tian Rui détient depuis novembre 2022 le record mondial du plus haut château de cartes.
Classe ces catastrophes naturelles de la plus “légère” à la plus plus dévastatrice :
• Tempête de sable - Éruption volcanique - Pluie abondante - Séisme - Tsunami - Orage.
> Pluie abondante - Orage - Tempête de sable - Séisme - Éruption volcanique - Tsunami


3


1ère énigme
Un propriétaire d’animalerie avait un perroquet avec une pancarte sur sa cage où il était écrit : « Ce perroquet répète tout ce qu’il entend. »
Un jeune homme acheta le perroquet et, pendant deux semaines, il lui parla sans qu’il ne dise un mot. Il ramena alors le perroquet, mais le vendeur affirma qu’il n’avait jamais menti à son sujet.
Comment cela est-il possible ?
Réponse : Le perroquet était sourd !
Je suis toujours la première à rentrer et la première à sortir.
suis-je ?
Réponse : La clé.


Il y a 12 enfants dans une classe. 6 portent des chaussettes et 4 portent des chaussures. 3 portent les deux.
Réponse :
5 enfants sont pieds nus.

1. Oui.
2. Non.


Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1
Si on entend le Kaddich d’une autre pièce, peut-on répondre Amen ?
3. En cas de force majeure.

Réponse : 1



1. Oui.
2. Non.
3. Seulement si la Brakha a été dite le jour même.

Réponse : 2




Je suis né d’un hasard, quand un aliment a réagi étrangement devant un appareil militaire.

Le but de ce jeu est de résoudre une énigme qui se base sur un fait réel et étonnant.



En 1945, l’ingénieur américain Percy Spencer travaillait sur des radars lorsqu’il remarqua qu’une barre de chocolat avait fondu dans sa poche.
Intrigué, il comprit que les ondes électromagnétiques pouvaient chauffer les aliments, ce qui donna naissance au premier four à micro-ondes.


Réponse de la semaine dernière
Il fallait lire : Un joli sous rire (un joli sourire).




La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche


Quand la valise rouge arrive à sa portée, Rav Halévi se penche pour l’attraper, et il pousse un cri de surprise : "Qu’est-ce qu’elle est lourde !" Il parvient à s’en saisir et se demande ce qu’elle peut bien contenir…

Rav Halévi se rend aux États-Unis pour rapprocher des Juifs de la Torah. Après un vol direct Tel Aviv – New York, il se rend au point de retrait des bagages pour récupérer sa valise. Au moment de sortir de la zone, son attention est attirée par un homme octogénaire qui s’approche à son tour du tapis roulant.
L’homme essaie d’attraper une valise rouge avec sa canne, mais n’y parvient pas. Le Rav se précipite pour aider le vieil homme, mais trop tard : la valise vient de disparaître dans le distributeur de bagages, et il faut désormais attendre qu’elle finisse son tour avant de réapparaître à portée de main.
Le Rav ne peut pas laisser le vieil homme seul et patiente pour l’aider. Quand elle arrive à sa portée, il se penche pour l’attraper, et il pousse un cri de surprise : "Qu’est-ce qu’elle est lourde !" Rav Halévi parvient à s’en saisir et se demande ce qu’elle peut bien contenir. Ce pauvre homme a dû payer une fortune les suppléments de poids !
Un contenu saint
Le vieil homme a bien remarqué la surprise du Rav et dit : "Vous savez ce qu’il y a dedans ? Un Séfer Torah !" Le vieil homme voit l’air dubitatif du Rav, et il se justifie : "Monsieur le rabbin, mon père était comme vous, et même si moi je ne suis pas religieux, je veux honorer mon père. J’ai commandé un Séfer Torah en Israël,

j’ai voyagé pour le récupérer et pour l’apporter chez nous, aux États-Unis. Mais je ne connais pas de synagogues…" Le Rav se présente et rassure le vieil homme : "Je vais essayer de trouver une communauté qui construit une nouvelle synagogue et qui aurait besoin d’un Séfer Torah."
Les deux hommes se quittent, le Rav donne des indications au vieil homme pour le transport et la conservation du Séfer Torah selon la Halakha puis il arrive chez son hôte pour le séjour. Il s’endort rapidement après ‘Arvit mais il est réveillé en sursaut par la sonnerie de son téléphone portable.
Un appel providentiel
À l’autre bout du fil, c’est Rav Weisberg. Les deux hommes se sont rencontrés il y a trois ans, lui aussi est spécialisé en Kirouv et rapproche des Juifs très éloignés de leurs racines : ils ne savent même pas ce que être Juif signifie, et les implications qui en découlent. Le jeune rabbin américain avait sollicité Rav Halévi pour organiser un peu sa jeune communauté, aujourd’hui en pleine croissance.
"Rav Weisberg, comment allez-vous ?
- Très bien, grâce à D.ieu ! J’ai entendu dire que vous êtes arrivé aujourd’hui aux États-Unis et je voulais vous faire une surprise : notre communauté a tellement grandi que nous
allons construire une synagogue, avec des prières en Minyan tous les jours.
- Quelle excellente nouvelle !
- Nous allons commencer à la construire et d’ici trois mois, nous pourrons l’inaugurer avec l’aide d’Hachem. Le problème, c’est que nous n’avons qu’un seul Séfer Torah. Est-ce que vous connaissez un Sofer qui pourrait nous en préparer un à un prix accessible ? En effet, notre jeune communauté est déjà bien endettée et nous n’avons pas les capacités financières pour nous en procurer un neuf, surtout que nos donateurs ont déjà été mis à contribution pour financer la construction de la synagogue."
n’aurais imaginé qu’il était Juif ! Je ne peux pas vous dire à quel point je suis ému. Lui aussi est très ému, il a même reconnu que c’est un signe du Ciel : il n’est pas du tout religieux, et malgré son âge, il a fait écrire un Séfer Torah, il est allé le chercher, il a voyagé le même jour que vous, et si vous ne l’aviez pas aidé avec sa valise, on ne l’aurait jamais connu."
Notre communauté
a tellement grandi que nous allons construire une synagogue, avec des prières en Minyan tous les jours.
Rav Halévi n’arrive pas à réaliser ce qu’il vient d’entendre, il pense à voix basse : "Je dois encore être en train de dormir, je suis en train de rêver ?” Finalement, il reprend ses esprits et dit : "Vous n’allez pas me croire, mais j’ai rencontré il y a quelques heures à l’aéroport un vieil homme qui vient de recevoir un Séfer Torah qu’il a commandé. Il veut l’offrir à quelqu’un ici, aux États-Unis !"
Retour inattendu
Le Rav raconte toute l’histoire : la valise rouge qu’il a aidé à sortir du tapis roulant, le poids démesuré du bagage et toute la suite… Il donne les coordonnées du vieil homme au Rav Weisberg et les deux hommes terminent la conversation avec l’impression d’être dans un rêve. Rav Halévi n’arrive pas à se rendormir tant il est ébloui par la Providence divine… et voilà que son téléphone sonne de nouveau, c’est Rav Weisberg qui appelle derechef.
"Rav ? Je viens parler avec l’homme à la valise rouge. Eh bien, cet homme-là que vous avez rencontré, avec le Séfer Torah… Il est de notre quartier ! Je le connais de vue, mais jamais je
Quelques mois plus tard, alors que Rav Halévi est déjà rentré depuis longtemps chez lui, en Israël, il reçoit une invitation pour l’inauguration de la nouvelle synagogue de Rav Weisberg. Il voyage de nouveau aux États-Unis, et l’ambiance dans la nouvelle synagogue est magnifique : une belle et jeune communauté est rassemblée, les enfants portent des torches, les bonbons pleuvent et les chants se succèdent les uns après les autres : Sissou Vésimkhou Bésim’hat Torah, Séou Ché’arim Rachékhem
Au milieu de la synagogue, le vieil homme juif danse avec son Séfer Torah, le fameux Séfer Torah de la valise rouge… À la fin de la cérémonie, l’homme va saluer chaleureusement Rav Halévi et Rav Weisberg : "Merci du fond du cœur, j’ai envie de fréquenter votre communauté, je veux honorer la mémoire de mon père et renouer avec le judaïsme…"
Cette histoire nous rappelle à quel point chaque geste de ‘Hessed, même si on pense qu’il est tout petit, voire insignifiant, peut déclencher une succession d’événements qui mènent à des réalisations extraordinaires. Si le Rav n’avait pas aidé le vieil homme avec sa valise rouge à l’aéroport, ce Séfer Torah ne serait peut-être jamais arrivé à la communauté… et le vieil homme n’aurait peut-être jamais entamé un processus de Téchouva. Alexandre Rosemblum



par Michaël Lumbroso




Règle du jeu : Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.


Le deuxième fils de Zilpa.

La servante de Ra'hel.
(Bilha)

Le premier fils de Zilpa.
(Gad)

Ra'hel a demandé ces plantes à Réouven dans l'espoir qu'elles l'aideraient à concevoir.
Ce que Léa a déclaré lorsqu'elle a enfanté de son quatrième garçon Yéhouda.
(cette fois,


Cette bénédiction céleste assure à la descendance de Ya'akov de s'étendre aux quatre coins du monde.
remercie Hachem) (déchiqueté)
t'étendras puissamment)

Lavan a commencé par héberger Ya'akov pour cette période, puis lui a demandé pour quel salaire il serait prêt à travailler.

mois)
Dans cette cachette, Ra'hel avait dissimulé les idoles de son père.
(selle du chameau)

L'accord entre Lavan et Ya'akov concernait les animaux qui étaient ainsi ou tachetés.
(marqués de points)


Même un animal devenu ainsi, Ya'akov en supportait la perte et la remboursait à Lavan.

Comme son nom l'indique, il ne tient jamais ses engagements, il reste sans limite.

(Doudaïm)
Le dernier fils qu'a engendré Léa.

Fils de Léa, dont la coutume est de ne pas prononcer une lettre dans son nom.

(Lavan)
Ce que Ya'akov a fait en premier quand Lavan l'a emmené chez lui.
(il lui a raconté)

Bien que les enfants de Lavan aient commencé à jalouser Ya'akov, ce n'est que lorsque Ya'akov a vu que cela n'était plus comme avant qu'il a décidé de partir.
visage de Lavan)

Les pieds de l'échelle étaient posés au sol, mais sa ... atteignait le ciel.

Lavan s'est défendu en argumentant que cela ne se faisait pas de marier celleci avant la grande.
cadette)

Le nombre d'années que Ya'akov a dû travailler pour se marier avec une fille de Lavan.
(Issakhar)
Ils montaient et descendaient sur l'échelle dont avait rêvé Ya'akov.
(anges célestes)
Le nombre total d'années que Ya'akov a passées chez Lavan.

C'est à cette période de l'année que Réouven trouva des Doudaïm.
moisson du blé)

Lavan a prétendu qu'il serait sorti avec cet instrument pour raccompagner sa famille.

Entre souvenirs d’enfance, pratiques ancestrales et miracles de la Ghriba, l’ancien ministre tunisien dévoile pour nous les richesses d’une communauté unique, profondément attachée à son histoire et à sa terre.
René Trabelsi est né à Djerba en 1962. Homme d’affaires dans le tourisme et la restauration, il a été nommé en 2018 ministre du Tourisme et des Transports de Tunisie. Très impliqué dans la préservation du patrimoine juif djerbien et dans l’organisation du pèlerinage annuel de la Ghriba, une tradition perpétuée de père en fils depuis des générations, il brosse pour nous le tableau d’une communauté fascinante et pleine de vie et nous révèle les dessous d’un pèlerinage qui continue d’attirer des milliers de Juifs chaque année.

soit en début d’après-midi, et ils le font sortir à l’heure de Rabbénou Tam, ce qui leur permet d’observer l’équivalent d’un ou voire même de deux Chabbatoth supplémentaires par an ! Je me rappelle de ma mère allumant les bougies de Chabbath 2 heures avant l’heure indiquée sur les calendriers. A Djerba, comme au temps de la Guemara, le grand rabbin monte sur les toits de la ville et sonne longuement du Chofar pour annoncer l’entrée du Chabbath.
M. Trabelsi, vous qui êtes né et avez grandi à Djerba, parlez-nous de vos souvenirs d’enfance les plus marquants.
Les coutumes de la communauté juive djerbienne sont très spécifiques et remontent à la nuit des temps. A Djerba, les Juifs font entrer Chabbath très tôt, à l’heure de Plag Hamin’ha,
La synagogue qui peine à contenir tous les Cohanim lors de la Birkat Cohanim le Chabbath, la multiplication des Minyanim afin que tous les Cohanim puissent monter à la Torah au moins une fois dans l’année, les fidèles qui retirent leurs chaussures à l’entrée de la synagogue, puisque la totalité de l’espace est réservé à la Birkat Cohanim… Ce sont des images indélébiles que je porte en moi et qui continuent de rythmer la vie des Juifs de Djerba.

Parait-il que la communauté juive de Djerba aurait été sauvée in extremis de l’extermination par les nazis. Pouvezvous nous raconter ce qu’il s’est passé ?
"A Djerba, comme au temps de la Guemara, le grand rabbin monte sur les toits de la ville et sonne longuement du Chofar pour annoncer l’entrée du Chabbath.
Vers la fin de la guerre, les nazis de mémoire maudite ont réussi à atteindre l’île, où ils avaient entendu qu’une grande concentration de Juifs vivaient. Sur place, ils ont tenté d’organiser des rafles, notamment pour enlever les jeunes filles de la communauté, et surtout de détruire la synagogue de la Ghriba. Les Rabbanim ont alors réussi à négocier avec les SS, leur assurant que les Juifs de Djerba étaient très fortunés et qu’ils avaient mieux à gagner en prenant leur argent plutôt qu’en les tuant. C’était un Chabbath. Miraculeusement, les nazis se sont laissé convaincre ; ils ont emporté 40 kg d’or (!) qui étaient incrustés dans les portes de la synagogue tout en laissant la vie sauve à la communauté.
Parlez-nous de la communauté juive aujourd’hui : sa jeunesse, ses pratiques, etc.
La communauté juive de Djerba est grâce à D.ieu parfaitement orthodoxe, il n’existe pas de Juif qui n’observe pas de manière très pointilleuse
qui font la spécificité de Djerba. Ce sont des Juifs simples et authentiques, qui sont pour la plupart commerçants, souvent bijoutiers ou restaurateurs, et qui jouissent d’une situation tout à fait honorable. Il faut savoir que 1400 touristes visitent l’île chaque jour, ce qui contribue sans aucun doute à l’essor économique de la communauté. Ils sont grâce à D.ieu tous propriétaires de leurs biens. Concernant la jeunesse, je vais vous raconter un fait très intéressant : il faut savoir que la Ché’hita djerbienne est reconnue dans le


Photographies et plaques d'argent exposées à l'intérieur de la synagogue de la Ghriba
monde entier pour sa qualité irréprochable. Or depuis plusieurs années, de nombreux jeunes de la communauté choisissent d’apprendre le métier de Cho’hèt, ils obtiennent leur diplôme des mains du grand rabbin de Tunisie Rav ‘Haïm Bittan, et ils vont s’exporter pour plusieurs mois notamment au Brésil, à Panama et d’autres pays encore pour y assurer l’abattage rituel. Il s’agit d’un métier très attractif qui attire de nombreux jeunes. De manière générale, je dirais qu’il fait bon vivre à Djerba, la communauté entretient de très bons rapports avec les autorités qui la tiennent en estime et l’idée de quitter l’île pour d’autres horizons n’attire pas spécialement ses membres.
"Le pèlerinage de la Ghriba est l’un des plus anciens du
monde juif, puisqu’il remonte à deux millénaires, avec l’arrivée des premiers Juifs sur l’île.
Vous êtes depuis de très nombreuses années responsable de l’organisation du pèlerinage de la Ghriba. Faites-nous plonger dans l’atmosphère unique de ce pèlerinage annuel…
Le pèlerinage de la Ghriba est l’un des plus anciens du monde juif, puisqu’il remonte à deux millénaires, avec l’arrivée des premiers Juifs sur l’île. Chez nous spécifiquement, il s’agit d’une tradition familiale : déjà de son temps, mon arrière-grand-père en était le responsable, puis mon grand-père, puis mon père (dès sa Bar-Mitsva !) et enfin moi-même… Mes enfants
à leur tour reprennent le flambeau. Chaque année, environ 5000 Juifs du monde entier (on voit même des Américains !) se rendent à la magnifique synagogue de la Ghriba à l’occasion de Lag Ba’omèr, puisque Rabbi Méir Ba’al Haness et Rabbi Chim’on Bar Yo’haï sont deux saints particulièrement vénérés pas les Juifs tunisiens. Après l’attentat de 2002, on a enregistré une baisse de fréquentation, mais c’est rapidement remonté les années suivantes. Au fil du temps, de très nombreux miracles ont été rapportés, notamment concernant des femmes stériles qui sont tombées enceintes et ont eu un accouchement facile, des célibataires qui ont trouvé leur Zivoug dans l’année ou encore des malades qui ont guéri après être venus péleriner à la Ghriba. Je connais personnellement des centaines de cas de délivrances de ce type. Même les Musulmans connaissent le pouvoir de la Ghriba et s’y rendent pour bénéficier de toutes sortes de miracles. J’ai connu un couple qui est resté stérile pendant 13 ans. Il y a plusieurs années, ils sont venus participer au pèlerinage de la Ghriba et la femme est tombée enceinte dans l’année même ! Ils ont depuis eu d’autres enfants Baroukh Hachem. Ils ont appelé leur première fille Sarah Ghriba, en signe de reconnaissance pour ce miracle.
Un mot pour la fin ?
Cette année, la Hiloula annuelle de Rabbi ‘Haï Taieb Lo Met tombera le mardi 9 décembre. Un bel évènement sera organisé à cette occasion et nous aurons même l’honneur de recevoir à Tunis le Rav Chalom Arouch d’Israël !
Propos recueillis par Elyssia Boukobza

À Djerba, les coutumes se transmettent comme des trésors, la liturgie se chante avec précision et le pèlerinage de la Ghriba rassemble des milliers de Juifs du monde entier. Youval Taïeb nous ouvre les coulisses d’une île où la tradition ne s’est jamais éteinte.
Rarement une communauté juive aura conservé avec autant de fidélité la trame de ses usages. Youval Taïeb, qui connaît Djerba de l’intérieur, nous fait découvrir une île où les coutumes rythment encore le quotidien, où l’hébreu se prononce avec une exactitude presque ancienne et où la Ghriba demeure un point de gravité spirituelle.

Youval Taïeb, vous connaissez bien Djerba puisque vous vous y êtes rendu de nombreuses fois au cours de votre carrière. Que pouvez-vous nous dire sur cette communauté ?
C’est une communauté extrêmement fédérée : que l’on célèbre une joie ou lors des décès, tout le monde est présent. L’indifférence face au sort d’autrui n’existe pas. Les Juifs de Djerba possèdent par ailleurs de nombreuses coutumes très anciennes. Si certaines sont restées intactes, d’autres, malheureusement, tendent à disparaître.
Autre usage très marquant : lorsqu’on achète de la viande, une partie du prix est automatiquement destinée aux nécessiteux. C’est une tradition tellement ancrée que les Rabbanim de Djerba ont interdit l’importation de viande provenant de l’étranger ! Seule la viande abattue sur place est autorisée.
Parlons liturgie. Quelle est la spécificité de la liturgie djerbienne ?

Sans aucun doute sa précision grammaticale ! Si les Tunisiens excellent de manière générale en grammaire hébraïque, les Djerbiens sont encore plus experts dans ce domaine.
Par exemple, on ne célèbre pas de mariage entre Pessa’h et Chavou’ot, et tout le monde respecte cette règle. Autre usage : du 2 au 10 Av, il est permis de boire du vin, mais on ne se lave pas — sauf le vendredi en l’honneur du Chabbath. Cette coutume se perd peu à peu : avec la chaleur intense et l’hygiène moderne, elle est difficile à appliquer.
A Djerba, on enseigne la lecture et l’écriture très tôt aux enfants. Je me souviens avoir vu des tout petits enfants, âgés de 3 ou 4 ans, déjà affairés à lire les lettres hébraïques dans les TalmudéTorah. Je pense que rares sont les communautés aussi pointilleuses sur la grammaire et la prononciation, célèbre d’ailleurs pour être la plus proche de l’hébreu originel. On peut même affirmer sans aucune exagération qu’on apprend et on parle beaucoup mieux l’hébreu à Djerba qu’en Israël !
A Djerba, j’ai vu des tout petits enfants jouer dans la rue en arabe et lorsque je leur ai parlé en hébreu, ils m’ont répondu dans un hébreu très châtié. J’en suis resté bouche bée !
Faites-nous plonger dans le monde de la liturgie de Djerba.
Il existe un Piyout très connu à Djerba qu’on chante lors des mariages et autres réjouissances mais aussi lorsqu’une personne monte à la Torah. Il s’intitule Echkol Hakofèr. Il est si ancien qu’on ignore qui est son auteur ; ce qu’on sait c’est qu’il fut rédigé à Djerba. Il y a plusieurs années, j’ai eu le mérite de le chanter sur l’un de mes albums et depuis, d’autres communautés l’ont adopté. Voici la traduction du premier couplet, le bouquet de henné faisant ici allusion au peuple d’Israël : “Le bouquet de henné est semblable à une gazelle/Il s’élève pour conter la Torah de l’Éternel/ L’Est et le Sud ont entendu Ta renommée/Comme le soleil du midi, Ton étoile brillera/ Les peuples se prosterneront face contre terre devant Toi/ Et répondront : ‘Béni soit l’Éternel’.”
Ya’akov Bchiri était le plus célèbre Paytan (chantre) de Djerba. Il est décédé il y a quelques années à près de 100 ans. Durant des décennies, il a accompagné les processions nuptiales à Djerba, réjouissant les ‘Hatanim et l’assemblée par ses chants et son ‘Oud. Comme dit, lorsqu’un mariage est célébré à Djerba, l’ensemble de la communauté participe. La procession part de la maison des mariés dans le quartier juif jusqu’à la synagogue de la Ghriba, accompagnée de chants et d’instruments de musique, dans une joie indicible. J’ai personnellement eu l’immense honneur de chanter avec Ya’akov Bchiri lors du pèlerinage de la Ghriba il y a une dizaine d’années. C’est un moment unique que je n’oublierai jamais.
On peut affirmer sans aucune exagération qu’on apprend et on parle beaucoup mieux l’hébreu à Djerba qu’en Israël
mots, qui m’a saisi la première fois que je m’y suis rendu. Comme c’est la coutume, j’avais parcouru la distance qui sépare la ‘Hara Kbira de la Ghriba à pied et en pénétrant dans la synagogue, en voyant ses pierres provenant selon la tradition du premier Temple, une impression unique s’est emparée de moi. Je me rappelle avoir longtemps pleuré sous le coup de l’émotion. La vision de ces milliers de Juifs qui avançaient au son des chants traditionnels, beaucoup d’entre eux choisissant de camper dans des tentes plutôt que de profiter des hôtels luxueux de l’île, est quelque chose d’inoubliable. Une semaine durant, des repas, des prières, des chants se tiennent sans interruption dans la joie et l’unité.
Une anecdote qui vous a marqué ?
Je me rappelle avoir vu des familles entières, parfois de 10 ou 12 personnes, assises ensemble pour chanter les chants traditionnels de la Hiloula ; même les tout petits connaissaient par cœur les paroles !
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué à la Ghriba ?
C’est de voir tout le peuple juif, des Juifs de tous bords et de toutes origines, réunis comme un seul homme avec un seul cœur autour de la Hiloula de nos Tsadikim.
Justement, vous avez participé plusieurs fois au pèlerinage de la Ghriba. Pouvez-vous nous raconter ce que vous y avez vu ?
Je ne pourrai jamais oublier le sentiment particulier, impossible à décrire avec des
A la Ghriba, peu importe que vous soyez djerbien, marocain ou même canadien, vous faites partie du peuple juif. Tout le monde vous accueille chaleureusement, vous salue, vous sert à boire et à manger dans une manifestation d’unité comme j’en ai rarement vu ailleurs. C’est sans compter les miracles qu’on y raconte chaque année. C’est une expérience unique à vivre absolument !
Propos recueillis par Elyssia Boukobza

"Chez nous, en Tunisie, la Bat-Mitsva, ça n’existait pas…" m’a glissé ma grand-mère le jour de ma Bat-Mitsva, avec un petit sourire. Aujourd’hui, la Bat-Mitsva est entrée dans les foyers juifs, mais on en retient souvent surtout la fête. Or une question essentielle se pose : que se passe-t-il réellement, d’un point de vue spirituel, à la Bat-Mitsva ?
Deux transformations profondes s’opèrent : la prise de conscience du monde émotionnel, ainsi que l’émergence de la capacité à faire des choix.
De l’enfance à la nuance
Selon le Rav Yaakovson, ce moment marque l’éveil de la capacité à percevoir la profondeur et les nuances de son monde émotionnel intérieur. En effet, l’enfant vit dans un monde sans nuance. Tout est soit "bien", soit "mal". Ce fonctionnement binaire reflète la pureté de l’enfance, mais aussi l’immaturité de son esprit. Grandir, c’est apprendre que plusieurs émotions peuvent coexister , que ce qui nous attire n’est pas toujours bon pour nous, et que ce qui semble difficile peut avoir un sens.
Le réveil de l’âme
déterminant. Car si les parents ne répondent pas aux grandes questions, la société s’en chargera… Le rôle des parents est donc essentiel :
● Créer un dialogue sur le sens, le rôle du peuple juif, l’identité féminine.
● Encourager l’action positive : ‘Hessed, implication dans la communauté.

● Introduire les trois Mitsvot essentielles de la femme : l’objectif n’est pas de tout transmettre d’un coup, mais d’accompagner et d’insuffler des idées positives.
Alors pourquoi célébrer aujourd’hui ?
La Kabbale nous enseigne que jusqu’à la BatMitsva (et la Bar-Mitsva), l’enfant est surtout connecté à son corps et à ses besoins immédiats. Mais à ce moment, une nouvelle voix apparaît : celle de l’âme. L’enfant commence à chercher du sens à sa vie et à s’interroger sur sa place dans le monde. En même temps, le corps se transforme : émotions plus intenses, nouvelles sensations, nouvelle image de soi. L’adolescente doit apprendre à trouver un équilibre entre l’appel de l’âme et l’essor du corps.
Le véritable cadeau de la Bat-Mitsva
Les souvenirs matériels de la fête, décoration, musique, s’effaceront très vite. C’est justement après la fête que tout se joue. Dans un monde saturé de messages contradictoires, les parents jouent un rôle
Nos grands-mères vivaient dans un monde plus simple. Aujourd’hui, nos filles évoluent dans un univers d’images, de réseaux sociaux et de pressions sociales. Elles ont besoin d’un cadre pour comprendre leur identité, leurs valeurs et leur mission en tant que femmes juives. Ce n’est pas tant la fête qui importe, mais c’est sa préparation qui est essentielle. Et c’est ce besoin d’accompagnement qui a fait naître un programme novateur : le Club Bat-Mitzva. Le Club Bat-Mitzva est un programme éducatif et spirituel mondial destiné aux filles de 11 à 13 ans où les participantes se retrouvent sur Zoom pour des ateliers vivants et profonds. Des conférencières abordent les grands thèmes de l’adolescence : l’estime de soi, le rapport au corps, les relations, les émotions, etc. Le programme se clôture par des événements mères-filles qui offrent une expérience inoubliable.
Programme recommandé par Rabbi D. Pinto, Rav Y. Benchetrit, Rav E. Lemmel, Rav E. Uzan et la Rab. Sitruk.
Inscriptions et informations sur www.bat-mitzva.fr
Joy Galam





FEMMES
COUPLE

D.ieu attend que nous Le servions dans les conditions actuelles, pas que nous passions notre temps à regarder avec passivité la vie défiler devant nous le temps que nous atteignions notre objectif.

Beaucoup de célibataires se plaignent de leur situation. Ils sentent qu’ils perdent leur temps, ne s’accomplissent pas sur le plan personnel et attendent avec impatience le moment où ils pourront enfin se débarrasser des chaînes du célibat pour enfin commencer à vivre leur "vraie vie", celle de personnes mariées…
Tout d’abord, il faut savoir que l’impression d’incomplétude et le besoin de trouver sa moitié sont tout à fait naturels. C’est l’attitude inverse qui serait même inquiétante… D.ieu a intentionnellement ancré ce besoin en l’homme afin de le pousser vers le mariage, autrement l’égocentrisme qui l’habite aurait vite fait de taire son besoin de compagnie. Cependant, si vous vivez mal votre célibat, que la situation vous pèse et vous mine, il est bon de prendre le temps de réfléchir sur quelques points qui vous permettront sans doute d’envisager la réalité sous un autre angle.
Un espoir, une certitude
"Si D.ieu vous
met à l’épreuve du célibat, c’est que vous êtes dotée d’une âme élevée et d’une grande force de caractère.
certain que vous vous marierez. Comment pouvons-nous en être si sûrs ? C’est que D.ieu, avant d’envoyer une âme ici-bas, procède au préalable à ce que l’on pourrait appeler une "opération chirurgicale" et la divise en deux parties : l’une féminine, l’autre masculine. Vous êtes la partie féminine, tandis que votre futur époux est la partie masculine. Ainsi, la question n’est plus de savoir si vous vous marierez un jour, mais quand est-ce que vous vous marierez ! Il ne s’agit pas seulement d’un espoir, cela doit être une certitude absolue. La lettre a été postée, vous savez qu’elle doit arriver à tout instant. C’est pourquoi certains Rabbanim recommandent aux célibataires qui viennent demander leur bénédiction d’acquérir d’ores et déjà une robe de mariée ou un Talith ! N’oubliez pas : nos pensées ont un pouvoir créateur.
L’un des points les plus essentiels à développer est la certitude que votre moitié existe et que tous deux vous trouvez sur le chemin de votre réunification. En d’autres termes, il est
Si vous aussi sentez parfois la jalousie s’éveiller en vous à la vue de ces jeunes filles pour qui tout semble se dérouler avec tant de facilité (mais est-ce vraiment le cas ?), permettez-nous de vous raconter cette parabole. Un jour, un homme se rendit chez un marchand de cruches. Lorsque le marchand lui présenta sa marchandise, il tapa légèrement sur les plus solides d’entre elles


afin de prouver à l’homme qu’elles étaient de bonne qualité et ne se cassaient pas facilement. Par contre, il évita soigneusement de donner des coups sur les cruches plus fragiles car il savait qu’elles ne résisteraient pas…
Il en est de même des êtres humains : si D.ieu vous met à l’épreuve du célibat, c’est que vous êtes dotée d’une âme élevée et d’une grande force de caractère. Ce n’est pas seulement un atout, c’est la preuve du grand amour et de l’estime de D.ieu à votre égard.
Ce que D.ieu attend de moi
Certains célibataires vivent dans l’erreur en entretenant l’idée qu’ils ne s’accompliront qu’une fois mariés. La vie qu’ils mènent jusqu’au moment de la ‘Houppa, pensent-ils, est sans intérêt ni signification. Pourtant, il est probable que si nous avions accès à l’image dans son ensemble, que nous estimions à leur juste valeur chaque Mitsva et chaque petit pas effectué en avant vers Hachem, accomplis présentement, alors que nous sommes encore célibataires, nous chéririons justement cette période et ferions tout pour la mettre à profit !
Si D.ieu nous a placés dans cette situation, c’est qu’Il attend de nous que nous soyons à la hauteur justement dans ces circonstances. Il attend que nous Le servions dans les conditions qui sont les nôtres, et non pas que nous passions notre temps à regarder avec passivité la vie défiler devant nous le temps que nous atteignions notre objectif.
Guide de bonheur personnel
Si, malgré tout, votre condition d’être humain fait que vous succombiez parfois aux tentations du désespoir, voici quelques conseils pratiques à appliquer pour remonter la pente :
1 Entourez-vous d’amies
La présence d’amies sincères, avec lesquelles vous pouvez bavarder, rire et échanger est d’une grande utilité en cas de chute. Évitez de rester seule à broyer du noir.


Si la période du célibat n’est pas toujours facile, elle a aussi ses avantages. L’un d’eux, c’est d’avoir le temps (une fois mariée, il s’agira d’une denrée rare). C’est le moment de faire ce que vous ne pourrez plus accomplir ensuite : s’inscrire à une formation qui vous intéresse, aller à des cours de Torah (il vaut mieux se déplacer que de rester devant son écran), assister à des ateliers d’épanouissement personnel, pratiquer une activité que vous aimez (cuisiner, danser, chanter, etc.), faire du bénévolat, etc.
Dans tous les cas, évitez de rester oisive, ce qui laisse tout loisir au Yétser Hara’ de vous asséner de ses sempiternelles rengaines : "Tu ne te marieras jamais", "Toutes tes copines ont déjà des enfants et toi, tu es dans une situation désespérée"...
Évitez d’écouter les informations (des études démontrent qu’il est possible de survivre sans), de lire des histoires tristes ou de voir des films dramatiques. La chose augmente le sentiment général de spleen. Tout ce qui au contraire peut égayer votre humeur et renforcer votre optimisme est le bienvenu.
Développez la pensée positive
La stratégie du Yétser Hara’, dont le but est de nous faire chuter, c’est de diffuser en mode "repeat" des messages subliminaux de désespoir, un peu à l’image d’une perfusion qui délivrerait au compte-goutte une solution toxique. Or, la meilleure manière de chasser ces pensées parasites, c’est de les remplacer immédiatement par d’autres pensées, positives cette fois. Choisissez quelques thèmes qui vous inspirent : "Hachem m’aime et veut mon bien", "J’ai mille raisons d’être heureuse présentement", "Je suis pleine de qualités, autant de cadeaux que D.ieu m’a offerts", "Je suis capable de rayonner autour de moi"... et piochez parmi eux chaque fois que le désespoir surgira.
Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !
Dans l’épisode précédent : Sophie s’est rapprochée de Yoël, mais quand elle apprend la raison de son divorce, elle change d’avis et renonce. En partance pour l’Allemagne, elle se concentre sur l’adresse de la galerie à Munich. Une fois dans l’avion, une charmante jeune femme l’accoste, car elle connait bien elle-même la galerie !
Depuis son arrivée en Allemagne, Sophie n’avait pas cherché à joindre Yoël. Elle aurait aimé lui raconter sa découverte de Munich, la gentillesse du couple ‘Habad qui l’accueillait. Mais leur discussion avant son voyage l’avait bloquée. Qui aurait pu comprendre le désordre qui régnait en elle ? Chaque soir, c’était la même lutte : elle bataillait entre son envie de l’appeler et sa peur de garder le contact. Elle, qui découvrait son judaïsme à 40 ans passés, se sentait si instable par tous les récents changements dans sa vie.
La journée, elle essayait de faire avancer son enquête, mais ses recherches se révélaient plus difficiles que prévues : la galerie avait changé plusieurs fois de propriétaires et elle peinait à retrouver les marchands du temps de la vente du tableau.
La bonne nouvelle était sa rencontre inopinée dans l’avion avec Yullia Schon, une journaliste allemande qui connaissait bien Munich et le milieu artistique. Yullia était très amicale et la contactait presque tous les jours.
En attendant, elle visitait la ville. Un jour, elle eut l’idée de se rendre à Ohel Jakob, la grande synagogue de la ville. C’était un lieu superbe, dont le mur du Eikhal fait de bois et de cèdre du Liban était dirigé vers Jérusalem. Quant aux vitraux, on pouvait y lire des extraits de Téhilim peints en lettres d’or.
En sortant de la synagogue, Sophie vit un vieux mendiant qui jouait du violon et chantait
un chant en hébreu. Hypnotisée pendant de longues minutes, elle s’en alla bouleversée. Le soir, elle appela la Rabbanite Margalite et lui parla de ce curieux moment musical. Ne parlant pas hébreu, Sophie avait eu du mal à retenir les mots, alors elle bredouilla ce dont elle se souvenait : “Véafilou Bé-ta-ra-ra… ?”
“Véafilou Béhastara ! Chébétokh Hahastara…
- C’est exactement cette chanson !
- C’est bien plus qu’une chanson, se mit à rire le Rav. C’est un enseignement de Rabbi Na’hman de Breslev : ‘Et même dans l’obscurité (des difficultés), au cœur même de l’obscurité, même là-bas, Se trouve Hachem’. Comprenezvous chère Dvora ? Rabbi Na’hman s’adressait à notre âme, voilà pourquoi ses paroles vous touchent !”
Sophie avait cette étrange intuition qu’elle venait de recevoir plus qu’une traduction, comme si on lui avait transmis un message...
Le lendemain, Sophie reçut un mail de Yoël. Il lui communiquait le contact d’un ancien marchand d’art retraité qui avait travaillé dans la galerie Shüller jusque dans les années 60. Elle appela le vieux monsieur qui accepta avec enthousiasme la visite de cette inconnue.
Arrivée chez l’ancien marchand, elle comprit vite la raison de son hospitalité : c’était un vieil homme qui devait manquer cruellement de compagnie. Il ne se fit pas prier pour lui raconter toute son histoire !
Ce monsieur avait une mémoire d’éléphant et s’était mis à lui raconter chaque année de sa vie (il devait bien avoir dans les 80 ans)… Après quelques heures, il aborda le sujet de la galerie. Certainement en raison de la culpabilité, il ne mentionna qu’à demi-mot la guerre. Mais il fut plus libre de parler de Hildebrand Gurlitt, le
grand marchand d’art nazi. Sophie apprit que cet homme s’était servi de la galerie Shüller pour faire son recel d’œuvres spoliées. L’homme racontait tout ce qu’il savait sans complexe : “Plus ils étaient orthodoxes, plus ils étaient naïfs”, c’est ce que le propriétaire de la galerie avait dit à cet homme des années après la fin de la guerre. Aucune culpabilité, aucun remord.
Elle finit par interrompre le monsieur, pris dans son monologue, et lui demanda s’il avait vu les toiles de Shmulik Grinbaum dans la galerie. Il réfléchit quelques minutes, puis son visage s’éclaira : “Oui ! Je m’en souviens, il y avait quelques tableaux qui représentaient tous des scènes de la vie juive.
- Les tableaux étaient présents dans la galerie quand vous travailliez là-bas, après la guerre ?
- Oui, mais du jour au lendemain, Thomas Gurlitt, qui tenait la galerie à ce moment, a tout retiré et je ne les ai jamais revus. C’est étrange, ça s’est passé au même moment où on avait estimé la cote des tableaux de Grinbaum.”
Pourquoi ce Thomas Gurlitt, fils du marchand d’art nazi, avait donc vendu le tableau à la galerie de Paris, si en parallèle il avait retiré de la vente toutes les autres toiles ? Ce dernier point n’avait pas de sens. Mais au même moment, un coup donné à la porte de sa chambre interrompit Sophie dans ses réflexions. Elle alla ouvrir et Yullia se tenait tout sourire devant elle. Contre toute attente, elle lui dit : “Devine quoi ! J’ai parlé avec mes amis et ils ont vu les tableaux de ton grand-père. Tiens, voici l’adresse de la maison où ils les ont vus”.
Incroyable ! Elle était si proche du but, elle le savait ! Elle se dépêcha de louer une voiture, l’entrepôt étant situé dans la forêt à l’extérieur de la ville. Poussée par l’adrénaline, Sophie se précipita hors de l’hôtel pour aller chercher la voiture. Son portable vibra, c’était Yoël qui l’appelait. Elle n’avait pas le temps de répondre mais se promit de le rappeler le soir.
Elle roula près d’une heure avant d’arriver à l’adresse indiquée, où un petit entrepôt de briques se dressait au milieu d’une clairière.
L’endroit semblait désert. Elle se gara et alla regarder à travers les fenêtres. Elle vit des dizaines de toiles stockées dans une pièce. Chose étonnante, la porte d’entrée était entrouverte. Sophie se dirigea vers les tableaux et saisit une toile sur laquelle était représentée une ‘Houpa. Elle reconnaissait ce style si unique, si sacré. Elle retourna la toile et lut “S. Grinbaum 1935 4/12”. C’était un tableau de son grand-père ! Sophie avait réussi !
Au même moment, la porte derrière elle se ferma dans un grincement, elle se retourna. Devant elle se tenait un homme, un inconnu, qui la pointait avec un fusil. Elle sentit la peur envahir ses os et figer son corps. Elle rassembla son courage et dit : “Ne faites pas ça ! Reposez ça immédiatement avant de faire quelque chose d’irréparable, que vous pourriez regretter toute votre vie !
- Et qui va m’en empêcher ? Vous ? Voyons, Fraülein, ne dites pas de bêtises, personne ne sait que vous êtes ici. Et je ne voudrais pas qu’on puisse remonter jusqu’à moi de nouveau, comme vous l’avez fait. J’ai trop à perdre. C’est pour ça que tout doit disparaître, tout !”
Il faisait moite tout à coup. Il fallait que Sophie réfléchisse et vite. Elle était pétrifiée par la peur, mais il ne fallait surtout rien montrer. Face à elle, son agresseur restait immobile. Comment atteindre la porte ? Un rapide coup d’œil vers la lucarne… celle-ci était trop étroite pour qu’elle puisse s’échapper. Si seulement elle avait prévenu quelqu’un qu’elle se rendait dans cette maison ! Elle n’avait pas fait tout ce chemin pour arriver si près du but. Sauf que, pour la première fois de sa vie, elle se sentait prise au piège. Et ce n’était pas qu’une impression !
A ce moment précis la porte derrière l’homme s’ouvrit... et Sophie fut prise de stupeur en découvrant qui entrait à présent dans la pièce…
La suite la semaine prochaine...
Mia Atlan

Un non-juif peut il faire la prière de la ‘Amida ? Et un non-juif en cours de conversion ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Un non-juif peut adresser des prières à Hachem. (Radak sur Téhilim 145, 18 et sur Yécha’ya 56, 6-7 ; Ibn ‘Ezra sur Téhilim, etc.)
2. D’après certains de nos maîtres, il ne peut pas réciter la ‘Amida étant donné qu’il y a des passages qui concernent uniquement les Bné Israël : Hachiva Chofténou, le rétablissement des Juges ; Téka’ Béchofar Gadol, Le rassemblement des exilés, etc. (Toratékha Léisraël I, 38, 30).
3. Un non-juif en cours de conversion peut réciter la ‘Amida (pour s’habituer) à condition que son dossier soit traité par un Beth-Din de conversions reconnu. Attention, il y a des charlatans sur le marché !
Est-ce que je peux déduire du Ma’asser un abonnement de filtre Cachère sur le smartphone ?

Réponse de Rav Avraham Garcia
S’il n’y a pas d’autres possibilités et que, sans cela, le smartphone sera sans filtre, on pourra utiliser l’argent du Ma’asser pour obtenir un filtre. En effet, l'interdit de posséder un smartphone sans filtre a préséance sur la Mitsva de donner le Ma'asser.
Dans un objectif sécuritaire, la ville où j’habite installe des passages lumineux. Ce sont des plaques qui entourent des passages piétons de traversée de route qui s’allument lorsque les plaques détectent un piéton. Comment faire Chabbath ? J'imagine deux cas : cela s’allume alors qu’on passe sans traverser, cela s’allume quand on va traverser de jour ou de nuit.

Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Si vous pouvez éviter de passer dans les zones de détection ou à proximité des capteurs / détecteurs qui déclenchent l’éclairage du passage piéton, il faut le faire ! 2. Si pour une raison ou une autre, ce n’est pas envisageable, il n’y a pas d’interdiction. (Chévet Halévi 60 ,10 ; 69-68 ,9)
Y a-t-il des dates où il est strictement interdit de se rendre au cimetière pour visiter un parent ?

Réponse de Rav Ron Chaya
Il est permis de se rendre au cimetière tous les jours de l’année exceptés le Chabbath et le Yom Tov.
En revanche, si on s’y rend un jour de Roch ‘Hodech (début du mois), ‘Hol Hamo’ed, ‘Hanouka ou à Pourim, on fera attention de ne pas s’attrister et d’en venir à pleurer. Si cela est impossible, mieux vaut ne pas s’y rendre pendant ces jours. (Yalkout Yossef, Avélout 654).
Selon la Torah, est-il permis à un homme de se marier avec deux ou plusieurs femmes ? Si oui, quelle sont les versets de la Torah ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Jusqu’à une certaine époque, il était permis d’avoir plusieurs femmes, mais depuis, l’homme et la femme n’ont plus les qualités requises pour vivre à plus de deux. ("et encore" !)
2. Il n’y a donc aucun verset qui interdise explicitement à un homme de prendre plusieurs épouses.
3. Cependant, la Torah fixe une règle : "Tu agiras selon leur déclaration et tu auras soin de te conformer à toutes leurs instructions. Selon la règle qu’ils t’indiqueront, tu procéderas ; ne t’écarte de ce qu’ils t’auront dit ni à droite ni à gauche." (Dévarim 17, 10-11)
4. Nos Sages expliquent qu’une mise en garde est adressée aux autorités de chaque génération afin qu’elles prennent les mesures nécessaires pour que des transgressions ne soient pas commises. (Vayikra 22, 9 ; 18, 30) Les autorités rabbiniques ont le devoir de mettre en place des instaurations et l’obligation d’ériger une "haie protectrice autour des Mitsvot", pour éloigner les hommes du péché et pour leur faire prendre conscience de la gravité des interdictions ou pour toute autre raison. (Torah Temima, Vayikra 18, 30)
5. Depuis que la Torah a été donnée sur le mont Sinaï (en 2448), elle fut transmise à travers les générations par des milliers de maîtres. Rabbénou Guerchom (960-1028 de l’ère commune) est l’un de ces maîtres, un géant d’une autorité exceptionnelle.
6. C'est Rabbénou Guerchom qui a instauré l'interdiction de la polygamie. Nous avons donc l’obligation de nous soumettre à cette instauration, même si on est Séfarade [excepté dans certains cas exceptionnels] : A. Dans certaines Ketoubot Séfarades, le 'Hatan s'engage à ne pas se marier avec une seconde femme. B. Dans le Choul'han 'Aroukh - Even Ha'ézer, chapitre 1, Halakha 11, Rabbi Yossef Karo, lui-même, recommande d'empêcher sérieusement quiconque pense se marier à une seconde femme, car de nos jours, rares sont ceux qui ont les qualités requises pour vivre à plus de deux ["et encore" !]. Biour Hagra, passage 34.
7. Il est à noter qu’en France, par exemple, une personne ne peut légalement avoir qu’une seule épouse ou un seul époux à la fois. La polygamie est interdite et sanctionnée par la loi. Elle est illégale et considérée comme un délit, passible de peines de prison et d’amendes.
Quelle est la signification du sel dans le rêve selon le judaïsme ?

Réponse de Rav Avraham Garcia
Le sel est positif dans les rêves. Il améliore les situations et donne quelque chose de positif sur le long terme. En effet, le sel représente l'élément qui conserve et empêche la putréfaction (Béréchit Rabba 17, 8). Le sel est en outre ce qui épice les aliments et leur donne du goût en leur ôtant leur fadeur. Ainsi nos actions, lorsqu'elles sont réalisées avec humilité, ont une saveur particulière. (Séfer 'Hassidim 15).













Confiance et Émouna : deux vitamines indispensables pour progresser !
Les enfants, cette semaine, identifiez les moments où vous êtes moins à l’aise – une matière spécifique à l’école, un sport, une prière... – , et avancez en vous disant : "Hachem est avec moi !"
Dimanche après-midi, Léa révise un grand contrôle de ‘Houmach. Les feuilles s’entassent sur son bureau. "Je n’y arriverai jamais", se désespère-t-elle. "Hachem ne va sûrement pas m’aider, je ne suis pas assez bien… Cette semaine, j’ai parlé pendant la Téfila."
Le soir, à table, son père raconte le rêve de l’échelle de Ya’akov. Il explique que Ya’akov avait peur de monter, car il pensait que, s’il fautait, il tomberait. "Parfois, nous croyons que la bonté d’Hachem dépend seulement de nos mérites", dit-il. "Mais Hachem nous aime même quand nous ne sommes pas parfaits."
Léa sent les battements de son cœur s’accélérer. "Papa, j’ai pensé exactement ça aujourd’hui…" et elle lui raconte ses mésaventures avec ses révisions et son comportement pendant la prière cette semaine.
Le lendemain, avant le contrôle, Léa ferme les yeux : "Hachem, j’ai fait de mon mieux. Aide-moi, s’Il Te plaît !"
Pendant l’épreuve, les Psoukim lui reviennent plus facilement et Léa se sent comme accompagnée. Quand la maîtresse ramasse les copies, elle n’est pas sûre d’avoir tout réussi, mais elle est fière d’elle.
En rentrant, elle dit : "Papa, je crois que j’ai compris : Hachem ne m’aide pas parce que je suis parfaite, mais parce qu’Il m’aime et que j’ai confiance en Lui !"

Est-ce que je pense parfois qu’Hachem ne peut pas m’aider parce que je ne suis pas assez bien ?

Son papa lui sourit : "Ne t’inquiète pas, ma chérie. Fais ta part : révise, demande pardon à Hachem et prie-Le de t’aider. Le reste, c’est Lui qui le fera."
Est-ce que je fais ma Hichtadlout –étudier, prier, réparer mes erreurs –tout en gardant confiance dans la bonté d’Hachem ?
Quand Ya’akov rêve de l’échelle, Hachem lui montre tous les grands empires qui domineront le monde, puis Lui dit de monter à son tour. Ya’akov a peur de tomber s’il faute, et n’ose pas monter. Nos Sages expliquent qu’il n’avait pas suffisamment confiance en lui, et craignait peut-être excessivement la faute. (Midrach Rabba Vayikra 29, 2).
La leçon pour nous est claire : nous devons faire beaucoup d’efforts : étudier, bien se comporter, prier, accomplir les Mitsvot mais sans oublier que c’est Hachem qui dirige l’Histoire et nous protège, même quand nous ne sommes pas au top. Avoir la Émouna, c’est croire que la promesse d’Hachem de nous faire du bien ne dépend pas seulement de nos forces limitées, mais de Son amour pour Son peuple.
On raconte qu’à Radin, la ville du ‘Hafets ‘Haïm, il y eut une année de grande sécheresse. Les champs étaient secs, les paysans désespérés, et les parents ne savaient plus comment nourrir leurs enfants. On décida d’organiser un grand jour de jeûne et de prière à la synagogue, avec le Rav.
Le matin, la synagogue était pleine à craquer. Mais dans un coin, deux hommes murmuraient : "À quoi bon ? Nous ne sommes pas des Tsadikim… Hachem ne va pas faire tomber la pluie pour nous.
- Oui, sûrement que nous ne méritons pas un miracle", répondit l’autre en baissant la tête.

Les gens se ressaisirent un peu. On ouvrit les Téhilim, les voix des enfants et des fidèles s’élevèrent ensemble. Certains pleuraient, d’autres chuchotaient les mots avec une grande concentration.
En fin d’après-midi, alors que la prière de Min’ha se terminait, un bruit léger se fit entendre sur le toit de la synagogue.
Puis un autre, un peu plus fort. Un enfant s’écria : "La pluie !"


Le ‘Hafets ‘Haïm surprit la conversation. Il monta sur la Téva, posa son regard sur l’assemblée silencieuse et dit doucement : "Mes chers frères, vous pensez que la pluie ne dépend que de vos mérites. Vous faites erreur !
Hachem n’est pas seulement le Juge, Il est surtout un Père plein de bonté et de miséricorde." Il marqua une pause et continua : "Bien sûr, nous devons faire Téchouva, réparer ce qu’il faut, améliorer notre conduite. Mais aujourd’hui, si nous prions, ce n’est pas parce que nous sommes parfaits. C’est parce que nous savons que Sa bonté est plus grande que nos fautes. Nous venons frapper à Sa porte et Lui dire : ‘Papa, nous avons besoin de Toi.’ C’est cela, la vraie Émouna."
Tout le monde sortit sur la place : le ciel s’était couvert et une pluie fine, puis plus forte, commençait à tomber sur les champs desséchés. Les visages se transformèrent : la peur laissa place à la joie et à la reconnaissance.
Le ‘Hafets ‘Haïm dit alors, le visage radieux : "Vous voyez ? Hachem nous a répondu ! Et pas parce que nous incarnons la perfection, mais parce qu’Il nous aime et que nous avons placé notre confiance en Lui. N’oubliez jamais : même quand vous vous sentez petits, votre prière compte énormément."
Les enfants, cette semaine, prenons chaque jour un petit moment pour dire à Hachem : "Hachem, j’ai besoin de Toi", et Lui demander de nous aider, même si nous ne nous sentons pas au niveau.
Un plat mijoté, réconfortant et parfumé, idéal pour les longues soirées d’hiver.
Pour 6 personnes
Difficulté : Facile
Temps de préparation : 10 min
Temps de cuisson : 2h15

Ingrédients

• 800 g de bœuf à mijoter (macreuse, paleron, jarret)
• 4 carottes
• 2 panais
• 3 pommes de terre
• 2 oignons
• 2 gousses d’ail
• 2 branches de thym
• 1 feuille de laurier
• 1 c. à soupe de farine
• 1 c. à soupe de concentré de tomate
• 750 ml de bouillon de bœuf ou eau + cube
• Huile d’olive, sel, poivre


Réalisation
- Coupez la viande en gros cubes et faites-la revenir dans une cocotte avec un peu d’huile jusqu’à ce qu’elle dore.
- Ajoutez les oignons, l’ail et le concentré de tomate. Saupoudrez de farine et mélangez bien.
- Versez le bouillon, ajoutez les herbes, couvrez et laissez mijoter à feu doux 1h30.
- Ajoutez les légumes coupés en morceaux et cuisez encore 45 min.
- Rectifiez l’assaisonnement et servez bien chaud.

Encore meilleur le lendemain ! Servez avec une purée maison ou du pain rustique.
Chabbath Chalom !
Murielle Benainous


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Sarah bat Véronique
Simone bat Marita
Alain ben Haya Mouchka
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Sandrine Haya bat Lea
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Publié sur le site Torah-Box
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"Chaque pas que l'homme fait en faveur de son prochain lui en économise 1000 pour lui-même." (Admour de Zwill)