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Déjà deux ans se sont écoulés depuis les tragiques événements du 7 octobre 2023, et la situation d’Israël a connu de profonds bouleversements : la carte du Moyen-Orient n’est plus la même, les relations avec les nations occidentales se sont détériorées, les masques tombent et un antisémitisme que l’on croyait disparu sévit avec force partout dans le monde.
Ce qui est certain, c’est que la théorie que prônait Theodor Herzl comme solution au “problème juif” s’avère aujourd’hui erronée. Remontons un peu plus d’un siècle en arrière : les Juifs souffraient de discriminations et subissaient des pogroms en Europe de l’Est. Les réformes sociales apparues en France et en Allemagne laissèrent entrevoir l’espoir de voir enfin leurs droits défendus, mais l’affaire Dreyfus remit en cause cet espoir. Herzl, Juif autrichien assimilé, conçut alors ce qui, selon lui, permettrait d’échapper à l’antisémitisme. Dans son livre Der Judenstaat (L’État des Juifs, 1896), il proposa la création d’un État où les Juifs pourraient vivre en sécurité et assumer leur destin national. Pour lui, le problème de l’antisémitisme venait du fait que ce peuple était une nation sans territoire, vivant en exil.
L’Etat d’Israël va être créé, pourtant force est de constater que cet État n’a pas mis fin à l’antisémitisme. Pire encore : il est devenu un prétexte pour attiser l’hostilité contre Israël. On ira jusqu’à le désigner comme facteur d’instabilité mondiale, et l’ONU adoptera une résolution stipulant que le sionisme est une forme de racisme. Plus récemment, la guerre de survie que l’État hébreu mène contre ses ennemis est qualifiée de génocide, et sa conduite envers les Palestiniens d’apartheid !
Or, le 7 octobre, il s’est réellement déroulé un pogrom contre des civils juifs, semblable à ceux des cosaques ou des nazis. Malgré
tout, les Nations refusent à Israël le droit de se défendre et de libérer ses otages. Un antisémitisme sans précédent éclate, et beaucoup de pays, au lieu de soutenir et aider Israël, proposent la création d’un État palestinien, ce qui revient en réalité à encourager le ‘Hamas à poursuivre ses crimes. Il apparaît clairement que l’antisémitisme n’est pas dû à l’absence d’un État, mais représente une hostilité bien plus profonde. (Précisons que nos propos ne remettent nullement en cause le retour et l’installation des Juifs en terre sainte, qui représentent une Mitsva essentielle.)
La seule véritable solution pour nous protéger et mettre fin à la haine des Nations est évoquée en allusion dans le récit du livre de Jonas, que l’on lit à Yom Kippour : Ce prophète refusa d’accomplir ce que D.ieu attendait de lui (le Juif ne respecte pas la Torah). Il monta sur un bateau et quitta la terre d’Israël, se retrouvant à voyager avec toutes sortes d’idolâtres (l’expérience de l’exil et ses risques d’assimilation). Lorsqu’une tempête menaça de faire chavirer l’embarcation (face à une menace, comme aujourd’hui celle de l’islam radical), on jeta Jonas à la mer (les Nations n’hésitent pas à mettre Israël en danger). Seul, face aux flots, une baleine l’avala pour le dévorer (attaqué, il est à deux doigts de disparaître). C’est alors qu’il fit Téchouva et implora la Miséricorde divine ; en conséquence Hachem le sauva (seul un retour sincère vers D.ieu peut nous délivrer). Jonas accomplit alors sa mission, et les Nations écoutèrent sa voix. (lorsqu’à la fin des temps, nous réaliserons notre mission, à savoir être un phare pour les Nations, ces dernières accepteront notre enseignement et se soumettront à la Volonté divine).
Car en vérité, le “problème juif” provient uniquement de l’éloignement du peuple juif de la Torah !
Rav Daniel Scemama

Rav Daniel Scemama
L'Édito - La solution au "problème juif"
Guide de Yom Kippour
- Lois et Coutumes
- Horaires
Vie juive
Heureux comme un Juif à Kippour....
Mode d'emploi
Kippour : pourquoi et comment "demander pardon"
Guide de Souccot & Sim'hat Torah
- Lois et Coutumes
- Dates et Horaires
Rav Emmanuel Mimran
Parachat Haazinou – Amen : un mot d'une valeur
gigantesque !
Shabatik
Histoire
Le rabbin déprimé à Sim’hat Torah
Flash Chabbath
Devinettes sur la Paracha
Réflexion
À la découverte des mystérieux Ouchpizin...
Histoire à suivre - De l’ombre à la lumière
Episode 18 - Un prénom pour une destinée
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Les coups qui font du bien
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Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Rav Emmanuel Mimran, Rav Elimelekh Karp, Rav Nathaniel Mimoun, Sarah Kisielewski, Mia Atlan, Rav Avraham Garcia, Rav Gabriel Dayan, Rav Emmanuel Bensimon, Murielle Benainous
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Michna Yomit Zéva'him 16 Daf Hayomi Ména'hot 9-1
Michna Yomit Zéva'him 17
Daf Hayomi Ména'hot 9-3
Michna Yomit Zéva'him 18
Daf Hayomi Ména'hot 9-5
Michna Yomit Zéva'him 19 Daf Hayomi Ména'hot 9-7
Michna Yomit Zéva'him 20
Daf Hayomi Ména'hot 9-9
Michna Yomit Zéva'him 21
Daf Hayomi Ména'hot 10-2
Michna Yomit Zéva'him 22
Daf Hayomi Ména'hot 10-4
Souccot
Michna Yomit Zéva'him 23
Daf Hayomi Ména'hot 10-6
'Hol Hamoèd Souccot
Michna Yomit Zéva'him 24
Daf Hayomi Ména'hot 10-8
'Hol Hamoèd Souccot
Michna Yomit Zéva'him 25
Daf Hayomi Ména'hot 11-1

'Hol Hamoèd Souccot
Michna Yomit Zéva'him 26 Daf Hayomi Ména'hot 11-3
'Hol Hamoèd Souccot
Michna Yomit Zéva'him 27
Daf Hayomi Ména'hot 11-5
'Hol Hamoèd Souccot
Michna Yomit Zéva'him 28
Daf Hayomi Ména'hot 11-7
Hocha'ana Rabba
Michna Yomit Zéva'him 29 Daf Hayomi Ména'hot 11-9
Chémini 'Atsérèt Sim'hat Torah
Michna Yomit Zéva'him 30 Daf Hayomi Ména'hot 12-2
Michna Yomit Zéva'him 31 Daf Hayomi Ména'hot 12-4
Michna Yomit Zéva'him 32 Daf Hayomi Ména'hot 13-1
Michna Yomit Zéva'him 33 Daf Hayomi Ména'hot 13-3
Parachat Béréchit
Michna Yomit Zéva'him 34 Daf Hayomi Ména'hot 13-5
Michna Yomit Zéva'him 35 Daf Hayomi Ména'hot 13-7
Grand Mazal Tov à Mme Sarah Gueitz pour la naissance d'Arié !


Toute l'équipe de Torah-Box Magazine vous souhaite Chana Tova et un jugement favorable. Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochain numéro le mercredi 22/10/2025 !








Yom Kippour est le jour où l’homme procède à une introspection personnelle approfondie. Il reconnaît ses erreurs et s’engage à ne plus les répéter à l’avenir. Pour que cette démarche soit efficace, il s’efforce de faire un bilan vraiment complet...
Mais bien souvent, nous avons du mal à voir nos propres défauts. Nous avons parfois tendance à légitimer nos failles par les circonstances extérieures ou par la faute d’autrui… sans blâmer notre propre conduite.
Et le jour de Kippour nous oblige à affronter la réalité !
Nous avons tous en nous le potentiel pour y parvenir ! Yom Kippour est le jour le plus exceptionnel de l’année, car notre repentir complet et sincère nous apportera quelque chose d’unique : le pardon de D.ieu et Sa miséricorde !
Grâce à la Téchouva (repentir) nous avons la possibilité de tout reprendre de zéro !
Puissions-nous tous mériter de revenir vers Hachem en toute sincérité et de bénéficier de ce cadeau exceptionnel...
Le jour de Kippour marque la fin des 10 jours de pénitence (Téchouva). Pendant cette période, notre jugement est comme “suspendu, en attente...”, entre les mains de D.ieu. Nous devons redoubler d’efforts sur nos comportements, pour Lui montrer la sincérité des résolutions que nous avons prises à Roch Hachana. Pendant ces 10 jours de Téchouva, D.ieu est particulièrement proche de nous, comme nous l’enseigne ce verset : “Recherchez D.ieu lorsqu’Il est
accessible, appelez-Le tandis qu’Il est proche”, nos Maîtres nous précisent : ce sont les 10 jours de pénitence de Roch Hachana à Yom Kippour ! Yom Kippour est célébré le 10 Tichri, jour où Hachem pardonna aux Bné Israël la faute du Veau d’or.
Moché Rabbénou reçut ce même jour de nouvelles tables de la Loi (en remplacement de celles qu’il avait brisées à la découverte du Veau d’or). Ce jour deviendra alors le jour du pardon annuel.
YOM KIPPOUR : signifie "le jour du (grand) pardon". Jour décisif, le plus saint de l’année, il apporte la sentence définitive du jugement prononcé à Roch Hachana.







On ajoute dans la prière du matin "Hachem Hou Haé-lokim" avant "Hachem Mélèkh..." ainsi que le Psaume 130 après Yichtaba’h. On récite la prière “Avinou Malkénou” matin et après-midi. Dans la ’Amida (les 18 bénédictions), certains passages sont ajoutés, et des formules telles que “Hael Hakadoch” sont remplacées par “Hamélèkh Hakadoch” et “Mélèkh Ohèv Tsédaka Oumichpat” par “Hamélèkh Hamichpat”.

Téchouva
Pendant ces jours, on devra intensifier notre repentir, notre étude de la Torah, nos prières et actes de charité. On s’efforcera, par exemple, de toujours prier en présence de 10 hommes à la synagogue, consommer des aliments bénéficiant d'une meilleure cacheroute, consommer du pain dont le four a été allumé par un Juif et réciter le Birkat Hamazon mot à mot.

Mercredi 1er octobre 2025 - Veille de Yom Kippour


Séli’hot (supplications)
On se rend à la synagogue pour les dernières Séli’hot mardi soir ou mercredi matin très tôt et pour annuler nos voeux en récitant le texte “Hatarat Nedarim”

Récitation du Vidouï
Exprimer verbalement nos fautes est une condition sine qua non pour se faire pardonner. Ainsi, pendant l’office de Min’ha, nous énumérons et avouons nos fautes dans le Vidouï.

La charité envers nos frères démunis est un grand mérite qui nous protège et nous sauve de mauvais décrets. La veille de Kippour, il est essentiel de continuer à intensifier cette Mitsva. Faites vos dons sur : torah-box.com/kippour

Kapparot
Cette coutume vise à expier symboliquement nos fautes et celles de nos proches. On fait tourner 3 fois autour de nos têtes un poulet en récitant le texte approprié. Certains ont l’habitude de remplacer le poulet par du poisson ou de l’argent. Réservez vos Kapparot en ligne sur : torah-box.com/kapparot
Mercredi 1er octobre 2025 (Veille de Yom Kippour) - suite

Dans le tribunal céleste, les fautes envers les proches et les amis ne sont pardonnées que si l’on obtient leur pardon. On s’adressera à eux obligatoirement avant Kippour, de manière sincère : les parents, le conjoint, les enfants, les amis, etc.


C’est une Mitsva de manger copieusement, pendant la journée. Nous montrons ainsi notre joie et notre implication à l’approche de la fête.

Mikvé avant Yom Kippour
Les hommes vont au Mikvé se purifier, pour la sainteté de la fête, et la famille revêt de beaux habits.



Pour ce dernier repas avant le jeûne, on a l’habitude de manger du pain, du poisson et de la volaille, afin de prendre un maximum de forces pour le lendemain.

Les femmes séfarades récitent les bénédictions suivantes avant d'allumer des bougies ou des veilleuses (cf. horaires page suivante).
Les femmes ashkénazes allument les bougies avant de réciter les bénédictions ci-dessous.
ATTENTION ! La bénédiction de Chéhé'héyanou ne doit être récitée qu'après avoir ôté ses chaussures en cuir.
1 2
Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha'olam Acher Kidéchanou Bemitsvotav
Vetsivanou Lehadlik Ner Chel Yom Hakippourim
Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Chéhé’héyanou Vékiyémanou
Véhigui’anou Lazemane Hazé.


Jeûne de Kippour
Cette obligation de la Torah nous permet de réaliser notre dépendance envers Hachem, renforcer notre repentir et se recentrer sur nos prières.

Les interdits de Kippour
Les 5 principaux sont : travailler, manger et boire, se laver, porter des chaussures en cuir et l’intimité conjugale. Par ailleurs, les autres interdictions sont les mêmes que celles du Chabbath, comme porter dans un endroit public, cuisiner, allumer une lumière ou un feu etc.

On passe ce jour à la synagogue, en priant et demandant à D.ieu de nous pardonner. L’essentiel dans la prière à Yom Kippour est d’exprimer verbalement ses fautes, les regretter sincèrement et s’engager à ne plus les faire afin de mériter le meilleur. C’est uniquement ainsi que l’on peut espérer une bonne et heureuse année !

Jeûne de la parole
Afin d’éviter toute mauvaise parole pendant ce jour, certains préfèrent s’abstenir de parler depuis la veille au soir jusqu’à la fin de Yom Kippour.

Fin de Yom Kippour
On fait la Havdala, en récitant les bénédictions sur le vin et sur (ou à partir d’) une flamme restée allumée depuis la veille de Yom Kippour, de préférence.
Mer 01/10


ISRAËL

Jeu 02/10
Allumage avant Havdala après
Jérusalem 17h44 18h59
Tel Aviv 18h07 19h01
AUTRES PAYS

Paris 19h11 20h14


Lyon 19h02 20h03
Marseille 19h01 20h00


Nice 18h53 19h53
Strasbourg 18h49 19h53
AUTRES PAYS








Mer 01/10
Jeu 02/10
Allumage avant Havdala après
Toulouse 19h17 20h16
Bruxelles 19h02 20h07
Montréal 18h15 19h16
Genève 18h57 19h58
Casablanca 18h56 19h50
Los Angeles 18h18 19h13
Miami 18h49 19h41
New York 18h19 19h17
Au début, fut le Din. Le Très-Haut "planifia" tout d’abord, disent nos Sages, un monde qui tiendrait sur les piliers d’une justice parfaite, rigoureuse mais sans recours. Il finit par détruire cette ébauche, et fit revenir au néant ce premier monde pour en créer un nouveau, auquel Il joignit le ‘Hessed…
Il y a longtemps de cela, presque une décennie, un de mes enfants, qui avait à l’époque 9 ans, m’apporta tout ému un cadeau de Yom Houledet, - d’anniversaire. Sa maman, en l’occurrence moi, avait accumulé tant et tant d’années, et le petit ange voulait marquer la date. Il me tendit son petit présent emballé à la va-vite, et en l’ouvrant, je découvris un aimant pour frigidaire sur lequel il était écrit : "Les sondages le prouvent : les personnes qui ont le plus de jours d’anniversaire sont celles qui vivent le plus longtemps".
Quel amour !
Mais parallèlement à cette délicate attention, je compris - je ne sais plus comment - que le cadeau avait dû, hmmm, disons…, que le petit n’était pas passé à la caisse pour régler son achat.
Dilemme parental des plus aigus ! Que faire ? Le prendre dans mes bras et le serrer fort même si l’aimant n’avait pas été acquis selon les lois habituelles des transactions commerciales ? Ou alors, lui dire "combien j’étais touchée", mais que la prochaine fois, "il faudra payer ce qu’on achète", ou encore, troisième possibilité, refuser le présent en expliquant que je ne pouvais l’accepter, car il avait été acquis de façon inadéquate ?
Dans le premier cas, si je ne disais rien, je me faisais complice d’un acte répréhensible ; dans le deuxième cas, même si je le remerciais, j’insérais dans ce moment précieux une remarque moralisante et accusatrice, et dans le troisième cas, je montais sur la chaise du juge, en Javert de service, condamnant par un verdict sans appel.
J’ai lu bien plus tard un conseil que Rav Steinmann de mémoire bénie, donnait à un enseignant un peu dépassé par les problèmes de
discipline dans sa classe : "Une fois qu’on a vu, bien sûr qu’il faut sévir… Mais on n’a pas besoin de montrer qu’on sait… Pourquoi montres-tu que tu as vu (les espiègleries des élèves) ?!"
Est-ce que dans mon cas, le Rav aurait tranché ainsi ?
En tous les cas, spontanément, je pris mon petit poussin dans les bras, je l’embrassai fort et je le remerciai avec effusion. Sans montrer que je savais. Mon attitude fut-elle amorale ? En tous les cas, je choisis intuitivement l’étreinte, pensant que j’aurais bien d’autres occasions de lui expliquer, sans y paraître, au détour d’une histoire, qu’il faut faire attention à ne pas prendre sans payer.
Mais gâcher cet instant avec une remontrance...
En attendant, je courus au magasin pour régler la petite dette de mon coco.
Première ébauche
Au début, fut le Din. Le Très-Haut "planifia" tout d’abord, disent nos Sages, un monde qui tiendrait sur les piliers d’une justice parfaite, rigoureuse mais sans recours. Le Saint béni soit-Il finit par détruire cette ébauche, car la nature faillible de l’humain n’était pas adaptée à la loi stricte. D.ieu fit donc revenir au néant ce premier monde, et en créa un nouveau, auquel Il joignit le ‘Hessed, c’est-à-dire l’attribut de compassion et l’indulgence. Et cette fois, le processus de Création put se mettre en place, et tenir bon. Si nos Maîtres disent "‘Olam ‘Hessed Yibané" - le monde a été créé à partir de la compassion -, ils s’appuient sans aucun doute sur l’exégèse de ce Midrach
Dôme protecteur
Le nom donné à la fête la plus symbolique du calendrier hébraïque, celle pour laquelle même
le Juif le plus éloigné se déplacera encore à la synagogue, qui est noté en gras dans son agenda, pour laquelle il fermera exceptionnellement son négoce, n’est pas celui de Yom Hatéchouva, comme on aurait pu penser, mais de Yom Hakippourim. Le Jour des… "Recouvrements" !?
Un objet se casse, on perd une somme d’argent, on a raté une bonne affaire : "Kappara !!" On demande que le dommage qui a eu lieu et la perte pécuniaire qui s’ensuit puissent couvrir un dégât moral, physique, qui aurait pu être autrement plus sérieux. Kippour, étymologiquement, vient de la racine -K-P-R- (ר פ כ) qui contient cette idée de couverture, de couvercle. Ainsi la Kaporet, ornée des deux chérubins, chapeautait l’Arche de l’Alliance, l’objet le plus saint du Temple. Et c’est à cet endroit précis que l’intensité de la Présence divine sur terre se révélait dans toute sa splendeur.
Bien total
"Il n’y a pas eu pour Israël de jours meilleurs que Tou Béav et Yom Kippour". Une fois par an, le 10 Tichri, même 3000 ans après le premier Kippour de l’histoire, et plus de 2000 ans après la disparition de l’Arche Sainte lors de la destruction du Temple, le Saint béni soit-Il, D.ieu d’Israël étend toujours une bâche protectrice sur Son peuple, sorte de Talith invisible et enveloppant, et demande que l’on vienne se blottir dessous. C’est le jour du ‘Hessed Neto, où l’on quitte la notion mondaine du partenariat entre Rigueur et Clémence, pour décoller dans une dimension de Bien total, réservée en général à la fin des Temps. À Kippour, Le Saint béni soit-Il quitte le Trône du Roi pour s’asseoir sur celui du Père, et va nous dire : "Habillez vous de blanc, ne mangez pas, ne buvez pas, priez Mes enfants, car vous devenez Mes anges. Je vous couvre peuple chéri, Je vous couvre et vous protège des retombées de vos propres fautes."
Pour en revenir à mon dilemme éducatif, si j’avais condamné sèchement mon enfant pour son geste, j’aurais fait ressusciter ce monde primaire, aux angles acérés, autrefois englouti
par l’Architecte Lui-Même, parce que non viable.
Si je l’avais remercié en lui faisant remarquer toutefois que son cadeau avait un défaut, je m’alignais sur les fondations de notre monde présent, ou les règles de justice et de compassion sont les colocataires d’un même lieu, qu’ils gèrent ensemble.
Mais en fermant un œil, en le "couvrant" de bienveillance, en faisant comme si je n’avais pas vu, je rentrais, sans le savoir, dans une toute autre dimension.
Celle du Kippour.
Ce n’est pas uniquement la solennité du jour qui attire le Juif à la synagogue chaque 10 Tichri, mais bien plus ; l’intuition profonde, inexplicable, transgénérationnelle, qu’il est impensable de rater un tel rendez-vous…
Jocelyne Scemama


Demander pardon signifie admettre que nous avons tort. C’est un coup dur pour notre amour-propre, mais il est possible de mettre notre égo de côté, en travaillant sur l’humilité. En rétablissant notre relation avec les enfants de D.ieu, on en fait de même avec D.ieu.
Avez-vous déjà demandé à un enfant de demander pardon ? Souvent, il préférera faire n’importe quoi plutôt que de s’excuser.
Pour les adultes, ce n’est pas très différent. Pourquoi ?
Demander pardon signifie admettre que nous avons tort. C’est un coup dur pour notre amourpropre, qui nous laisse penser que nous ne nous trompons jamais. Mais il est possible de mettre notre égo de côté, en travaillant sur l’humilité. Pour faire preuve de plus de modestie, ditesvous régulièrement que ce que vous êtes et ce que vous faites n’est possible que grâce à l’aide de votre Créateur. Vos réussites ne viennent que de Lui. Il est la source de votre force et ce n’est que grâce à Lui que vous pouvez agir. Sans Lui, vous n’êtes capables de rien et vous seriez complètement insignifiants. Pour plus de détails sur la façon de parfaire l’humilité, voir les chapitres concernant la modestie dans les livres ‘Hovot Halévavot (Les devoirs du cœur) et Messilat Yécharim (La voie des Justes).
Mais je n’ai rien fait !
Dès que vous êtes en mesure d’admettre votre vulnérabilité humaine, vous acquérez la possibilité de reconnaître vos erreurs. Vous pouvez alors vous excuser immédiatement et les corriger.
Il y a différentes manières de causer du mal aux autres ; médire, parler de façon offensante, maltraiter autrui, entraîner une perte financière, différer un paiement ou ne pas rendre un objet…
Comment savoir quand nous avons causé du tort à l’autre ? Malheureusement, bien que la liste énoncée concerne la plupart des gens, certaines personnes ne réalisent pas qu’elles ont mal agi.
Les gens pensent souvent qu’ils ont correctement agi, même lorsqu’ils se sont clairement mal comportés. Comme le dit le proverbe : "L’enfer est pavé de bonnes intentions". Il est effrayant de prendre conscience que si nous sommes souvent incapables de réaliser que nous lésons quelqu’un, émotionnellement ou financièrement, nous n’avons pas l’assurance d’éviter cette route pavée.
Soyez franc. Posez-vous la question : "Qu’estce que je préfère : avoir raison ou agir convenablement ? Suis-je prêt à admettre que j’ai mal agi dans le but de faire ce qu’il convient de faire ?" Si nous sommes prêts à bien agir, à accomplir la volonté de notre Créateur, à tout prix, et que nous Lui demandons Son aide, Il nous aidera à atteindre notre objectif.
Questionnez votre rabbin. Si quelqu’un vous réclame quelque chose, tant financièrement que moralement, ou que l’une de vos relations vous pose un problème de conscience, allez chez un Rav versé en Torah pour savoir ce que recommande la Torah. Si cela vous est possible, invitez l’autre partie à présenter son point de vue.
Apprenez la loi. Étudiez les lignes de conduite de la Torah concernant les relations sociales.
Plusieurs personnes transgressent l’interdit de vol en pensant, de façon erronée : "Je ne suis pas un voleur, l’argent en question est à moi". En discutant de cela avec un rabbin expérimenté, on découvre, plus fréquemment qu’on le croirait, que D.ieu dit : "Cet argent n’est pas le tien, il appartient à l’autre." Le fait de poser la question à un rabbin et d’étudier les Halakhot nous permettra de vivre selon les directives divines et non selon une perception troublée par des préjugés et de l’ignorance.
Petit abécédaire sur la façon de demander pardon
Motivez-vous : Demander pardon à quelqu’un nécessite une motivation minimale. Pour commencer, prenez conscience que D.ieu ne ferme pas les yeux sur le tort causé à l’un de Ses enfants ; si nous ne réparons pas le mal commis, nous recevrons la punition méritée.
De plus, lorsque l’on lèse un enfant de D.ieu, nous nous écartons de Lui ; on peut même sentir que les prières, l’observance des Mitsvot et l’étude de la Torah en prennent un coup. En rétablissant notre relation avec les enfants de D.ieu, on en fait de même avec D.ieu.
Enfin, réfléchissez à la sensation de liberté éprouvée lorsque l’on est pardonné, lorsque l’on est libéré du lourd poids du tort causé aux autres.
Faites une liste des personnes que vous avez lésées : Prenez en compte les amis, les membres de la famille, les voisins, les collègues, les anciens camarades de classe et les personnes avec lesquelles vous n’êtes pas en bons termes. Même si nous avons raison, nous pouvons souvent blesser les autres inutilement. Demandez conseil à votre rabbin si vous n’êtes pas sûr de la nécessité de vous excuser auprès de quelqu’un.
Engagez-vous à parler à la personne : Après avoir dressé votre liste, choisissez la personne qui vous paraît le plus facilement remboursable ou réconciliable et fixez une date à laquelle vous vous engagez à l’appeler, lui écrire ou lui demander pardon.
Autrement, si vous vous en sentez le courage, vous pouvez commencer par la personne que vous avez le plus lésée. Choisissez une personne par semaine. Pendant la conversation : quand vous vous excusez, soyez sincère et précis. Avouez ce que vous avez fait et que c’était une mauvaise action.
Ne cherchez pas à excuser ni à minimiser ce qu’il s’est passé. Exprimez votre regret et réparez votre tort, lorsque c’est possible.
Utilisez des phrases telles que : "Je suis désolé", "Je m’excuse", "Pardonne-moi, s’il te plaît", ou "Me pardonnes-tu ?" La plupart du temps, les gens vous excuseront de bon cœur si vous faites preuve d’un profond regret et que vous souhaitez arranger les choses.
Parfois, les gens sont un peu condescendants et vous répondent par un simple "Ne t’inquiète pas", "C’est bon", ou, "Ce n’est pas grave". Dans ce cas, il vaut mieux leur dire : "Pour vraiment tourner la page, je préférerais que tu me dises : ‘Je te pardonne’".
La période des jours de Pénitence est particulièrement propice pour demander pardon. Il y a de fortes chances que les gens soient cléments et ces jours saints donnent une entrée en matière naturelle pour la conversation, par exemple : "Les jours de Pénitence ne sont pas loin, et je voudrais commencer l’année sans rien avoir à me reprocher. Je m’en veux de la fois où j’ai…"
Ensuite : S’ils vous pardonnent, remerciez-les, ils viennent de vous faire un cadeau. À l’avenir, faites le maximum pour que le tort en question ne se reproduise plus. Une fois que vous avez obtenu le pardon d’une personne, cochez son nom et passez à quelqu’un d’autre.
Rétablir la relation avec une personne – un monde en soi
Chaque individu est si précieux qu’il est comparé à un monde en soi (Talmud Sanhédrin 37a). Par conséquent, lorsque nous causons du tort à une personne, c’est comme si nous avions endommagé le monde entier. Lorsque nous réparons notre erreur et que nous demandons pardon, c’est comme si nous réparions le monde entier.
Le monde a terriblement besoin d’amélioration ; nombreux sont ceux qui souffrent du mal qui leur est causé. Alors, à qui allez-vous demander pardon ?
Rav Ya’akov Weiland
La fête de Souccot arrive quelques jours après Kippour… Imprégnés et transformés par cette atmosphère particulière de purification, dès la sortie de ce grand jour, nous mettons toute notre énergie pour construire la Soucca, prêts à nous réjouir, Souccot marquant le temps de la réjouissance.
Comment ressentir une vraie joie, alors que nous abandonnons nos maisons et notre confort matériel pendant 7 jours, pour aller vivre dans une cabane précaire ?
Quitter notre résidence pour vivre dans une Soucca temporaire nous rappelle que ce monde matériel est également transitoire. Ici-bas, nous nous préparons au monde futur en nous élevant spirituellement. Comprendre cela, c’est donner à notre vie un sens nouveau qui nous procure une joie particulière.
Durant 40 ans dans le désert, les Bné Israël ont survécu grâce aux miracles d’Hachem, et ils se sont ainsi rapprochés de Lui. La forme de la Soucca (2 cloisons et une 3ème de 8 cm au minimum) est comparée à celle d’un homme qui enlace son ami, le bras et l’avant-bras sont longs et la 3ème partie représente la main. De la même manière, par la Mitsva de la Soucca, chaque cœur juif ressentira avec émerveillement cette proximité particulière avec D.ieu.
Souccot est un moment privilégié. Nous nous réfugions sous Ses ailes protectrices, et nous réalisons que TOUT dépend de Lui. Nous ressentons alors la joie véritable : celle de placer notre confiance en LUI…
"Dans les Souccot, vous habiterez pendant sept jours, tout citoyen en Israël demeurera dans les Souccot. Afin que vos générations sachent que dans les Souccot, J’ai fait habiter les Bné Israël, quand Je les ai fait sortir du pays d’Egypte, Je suis Hachem votre D.ieu." ( Vayikra 23, 42-43)
La fête de Souccot célèbre dans la joie l’assistance divine reçue par les Bné Israël dans le désert, après la sortie d’Egypte. Des nuées féériques et prodigieuses les accompagnèrent et les entourèrent pour les protéger de tout mal. Ils campèrent également dans des cabanes jusqu’à leur arrivée en Israël.
Ces miracles nous montrent le dévoilement spécial d’une relation d’amour entre D.ieu et
Son peuple. En quittant l’Egypte pour aller dans le désert, ils ont fait preuve d’une foi inébranlable et en retour, ils purent recevoir tout ce dont ils avaient besoin.
Souccot commence le 15 Tichri et dure sept jours en Israël et huit partout ailleurs dans le monde.

SOUCCOT : signifie “cabanes”, en souvenir des habitations dans lesquelles nos ancêtres résidèrent dans le désert. Souccot est aussi appelé "’Hag Haassif ", la fête de la récolte, car elle marque la fin du cycle agricole annuel.






• Construction de la Soucca
Pour être valable (Cachère), la Soucca doit se trouver sous la voûte du ciel, être recouverte de branchages, roseaux ou herbes, avoir 70 cm de long sur 70 cm de large et 1 mètre de hauteur, minimum. Afin d’honorer ce lieu de fête, on a coutume de décorer joliment l’intérieur avec des
Chaque jour de la fête de Souccot (à l’exception du Chabbath), nous avons une Mitsva de prendre les « Quatre Espèces » : un Loulav (branche de palmier dattier), un Étrog (cédrat), trois Hadassim (branches de myrte) et deux Aravot (branches de saule).
Lorsque vous irez les acheter, munissez-vous de cette fiche pratique créée par l’équipe Torah-Box. Pour que votre Mitsva soit valable, les quatre espèces doivent satisfaire quelques règles de base :

Couleur Jaune de préférence. Sinon : vert Peau Sans trou, ni morceau de peau ou de chair manquant. Pas fendue, sèche, pelée, ni trop molle
Forme Pyramidale : large dans sa partie inférieure, plus étroite dans sa partie supérieure
Pointe S’il possède une pointe (Pitom), elle ne devra pas être cassée
HADASS (myrte)
Branches 3 branchettes
Feuilles
Fraîcheur
Taille

Branche centrale La feuille centrale de la pointe ne doit pas être séparée en 2 parties. Qu’elle soit fermée.

Partie sup. Sans point noir sur la pointe et l’inclinaison supérieure
Pointe Entière et pas coupée








Fraîcheur Pas desséché





Taille Longueur minimale : 40 cm






Forme Le plus rectiligne possible

Consultez la vidéo sur : torahbox.com/5TM5


ARAVA (saule)

Branches 2 branchettes












Pas fendue, sèche, pelée, ni trop molle

Qu’elle soit fermée.
Forme
Pyramidale : large dans sa partie inférieure, plus étroite dans sa partie supérieure
Pointe S’il possède une pointe (Pitom), elle ne devra pas être cassée
HADASS (myrte)
HADASS
Branches 3 branchettes

Taille Longueur minimale : 24cm
De préférence : 30cm

Partie sup. Sans point noir sur la pointe et l’inclinaison supérieure
Pointe Entière et pas coupée











Fraîcheur Pas desséché



Taille


Longueur minimale : 40 cm

Feuilles Doivent avoir poussé d’un même point donné sur la branche, par groupe de 3, sur la moitié de la longueur Fraîcheur Pas desséché (ne doit pas s’effriter)

Forme Le plus rectiligne possible




ARAVA (saule)



Branches 2 branchettes
Forme des feuilles Allongée (et pas arrondie)

Contours de la feuille

Taille

Lisse (et pas en ‘dents de scie’)
Longueur minimale : 24cm
De préférence : 30cm
Assurez-vous que les “4 espèces” soient sous contrôle d’une autorité rabbinique compétente.
besoin et allumer les bougies du 2 soir de fête (en Diaspora).
• Allumage des bougies de

Les femmes allument les bougies avant l’entrée de la fête ou même après la tombée de la nuit (à partir d’une bougie déjà allumée).
Séfarades (avant l’allumage des bougies) : bénédiction 1
Ashkénazes (après l’allumage des bougies) : bénédictions 1 + 2
Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha'olam Acher Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Lehadlik Ner Chel Yom Tov.
Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Chéhé’héyanou Vékiyémanou Véhigui’anou Lazeman Hazé.

SOUCCOT : DU LUNDI 6 AU SOIR AU LUNDI 13 OCTOBRE 2025
• Résider dans la Soucca Depuis le 1er soir de fête (lundi 6 octobre 2025) et pendant toute la semaine, chaque instant dans la Soucca est une Mitsva ! Toute la famille y mangera tous les repas (obligation seulement pour les hommes). Et la coutume est d’y recevoir des invités. Si cela est possible, les hommes ont aussi l’obligation d’y dormir.
• Lois de Yom Tov (depuis lundi 6 octobre au soir)
Pendant ces jours, les lois sont les mêmes que celles du Chabbath, excepté le fait qu’il est permis d’allumer un feu à partir d’une flamme existante (veilleuse de 48h allumée avant la fête). Mais il est interdit de l’éteindre. Il est également autorisé de porter à l’extérieur des objets nécessaires à la fête.
• Allumage des bougies du 2ème jour de fête (mardi 7 octobre au soir)
A la tombée de la nuit, les femmes (en Diaspora uniquement) allument les bougies de la 2ème fête (à partir d’une flamme existante) (cf. horaires page 21) en récitant la ou le(s) même(s) bénédiction(s) que la veille.
• Lois de ‘Hol Hamo’ed (demi-fêtes)
Pendant ces jours, c’est une grande Mitsva d’être joyeux ! On porte de beaux vêtements et on organise des repas de fête, pour différencier ces jours saints des jours ordinaires. Il sera interdit de travailler (en cas de vrai besoin : contacter un Rav), de se couper les cheveux et de se raser. Et on ne lavera pas de linge, sauf si cela est indispensable.
• Chabbath ‘Hol Hamo’èd (vendredi 10 au soir et samedi 11 octobre 2025)
Le vendredi 10 octobre, avant le coucher du soleil (cf. horaires page 21), on devra allumer les bougies de Chabbath en récitant la bénédiction habituelle.
• Prières spéciales
Toute la semaine de fête, on chante le Hallel complet dans la prière du matin, on ajoute “Ya’alé Véyavo” dans la ‘Amida (18 bénédictions) et le Birkat Hamazon et on lit le passage des Hocha’anot avec le Loulav.
• Bénédiction(s) sur le Loulav
Les hommes ont l’obligation de réciter chaque jour (sauf le Chabbath), la bénédiction sur le Loulav composé des quatre espèces :

“Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Achèr Kidéchanou
Bémitsvotav Vétsivanou ‘Al Nétilat Loulav’’
Le premier jour de Souccot, on ajoute :
‘‘Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam
Chéhé’héyanou Vékiyémanou Vehigui’anou Lazémane Hazé’’.
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On agite ensuite le Loulav dans les 6 directions
Sud, Nord, Est, haut, bas et Ouest, sauf si la coutume de votre synagogue est différente.
• Sim’hat Beth Hachoéva
En souvenir de la joie intense qui régnait à l’époque du Temple pendant la fête de Souccot, nous avons l’habitude de nous réjouir ces soirs de fête en dansant joyeusement à la synagogue ou autre endroit public.
• Hocha’ana Rabba (du dimanche 12 au soir au lundi 13 octobre 2025)
Ce 7ème jour de Souccot nous permet de réparer nos fautes, si elles ne l’ont pas été pendant Roch Hachana ou à Yom Kippour
Une veillée d'étude de Torah est organisée à la synagogue. Si vous n’avez pas trouvé d’endroit pour la faire, consultez les cours sur : www.torah-box.com/hochaana


TORAH (fin de la Soucca)
• Chemini ‘Atsérèt est le 8ème jour après le début de Souccot. Il représente un jour supplémentaire où nous pouvons rester proches de D.ieu. En Israël, cette fête dure un seul jour (mardi 14 octobre) et en Diaspora 2 jours (mardi 14 et mercredi 15).
• Sim’hat Torah est la fête de la Torah ! Elle marque la grande joie que nous avons d’avoir terminé la lecture de ses 5 livres, et de recommencer ce jour. En Israël, la fête est célébrée le même jour que Chemini ‘Atsérèt (mardi 14), et en Diaspora, le 2ème jour de Chemini ‘Atsérèt (mardi 15 octobre).

• Préparation d’une bougie de 48h
On l’allume avant la fête, pour l’utiliser pendant Yom Tov : allumer le gaz pour cuire si besoin, et allumer les bougies du 2ème soir de fête (en Diaspora).
• Allumage des bougies de Yom Tov
Les femmes allument les bougies avant l’entrée de la fête (Chémini ‘Atsérèt) ou même après la tombée de la nuit (à partir de la bougie déjà allumée).
• En Israël (Sim’hat Torah & Chemini ‘Atsérèt)
C’est la fête de Sim’hat Torah à la synagogue. Les hommes chantent et dansent en faisant 7 rondes (Hakafot) autour des rouleaux de la Torah sortis de l’Arche sainte.
On emmène aussi les enfants pour les habituer à l’honneur dû à la Torah. Ils reçoivent des sucreries et gardent ainsi un souvenir joyeux de la fête.
Pendant ce jour de Yom Tov, on consomme un repas de fête précédé du Kiddouch. A la tombée de la nuit, c’est la fin de la fête. On récite la Havdala uniquement sur le vin (cf. horaires page 10).
• En Diaspora (1er jour de Chemini ‘Atsérèt)
Pendant ce jour de Yom Tov, on consomme un repas de fête précédé du Kiddouch.
Le mardi 14 à la tombée de la nuit, les femmes allument les bougies pour le 2ème jour de fête à partir d’une flamme déjà existante, en récitant la ou les même(s) bénédiction(s) que la veille.
• On célèbre la fête de Sim’hat Torah à la synagogue, selon les mêmes coutumes qu’en Israël.





























*Si l’on allume au moyen d’une flamme existante, on peut allumer même après la tombée de la nuit ** à partir d’une veilleuse allumée depuis avant l’entrée de la fête

Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Haazinou – Amen : un mot d'une valeur gigantesque !
Le Talmud enseigne que celui qui répond Amen de tout son cœur verra toutes les portes du paradis s’ouvrir devant lui, et il annulera même les mauvais décrets.
Dans la Parachat Haazinou, Moché Rabbénou s’adresse au peuple. En introduction, il leur dit : "Lorsque je mentionnerai le Nom d’Hachem, glorifiezLe !" Nous apprenons d’ici l’importance de répondre Amen après avoir entendu une bénédiction. Cette Mitsva concerne particulièrement les bénédictions du repas, de la prière et le Kaddich.

Le mot Amen est court, mais il a une valeur immense. En le prononçant, nous affirmons notre accord pour glorifier Hachem. Le Kaddich, lui, est une prière pour sanctifier le Nom divin, et chaque Amen prononcé pour y répondre est une demande pour voir se dévoiler la Présence divine. Il est essentiel de prendre conscience de ce que signifie ce mot lorsque nous l’exprimons.
Dire Amen à tout
Dans le monde futur, les Tsadikim seront assis devant Hachem, entourés d’anges. Après un enseignement divin, Zéroubabel se lèvera pour dire la première phrase du Kaddich : Yitgadal Véyitkadach Chémé Rabba, "Que Son grand Nom soit glorifié et sanctifié." Sa voix résonnera d’un bout à l’autre de l’univers. Tous répondront Amen de tout cœur, y compris les mécréants de l’enfer.
Bouée de sauvetage
Un seul Amen dit du fond du cœur a le pouvoir de faire sortir des âmes de l’enfer et de les conduire au paradis. "
Le Talmud enseigne que celui qui répond Amen de tout son cœur verra toutes les portes du paradis s’ouvrir devant lui, et il annulera même les mauvais décrets.
Le Rav Aharon Rata rapporte le Yalkout : un seul Amen peut sauver des impies de l’enfer.
Ce puissant cri fera trembler le monde et éveillera la pitié divine. Hachem remettra alors aux anges Mikhaël et Gavriel les clés du Guéhinom. Ils ouvriront 8000 portes de l’enfer, dont chacune mesure des milliers de kilomètres. Normalement, celui qui y tombe ne peut plus en sortir… mais cette fois, les anges saisiront les impies par la main et les remonteront, comme on tire un ami d’un puits profond. Après des soins et des préparations, leurs âmes seront conduites devant Hachem et les Tsadikim au paradis. Là, bouleversés par la Gloire divine, ces anciens mécréants se prosterneront et béniront le Nom de D.ieu. Ainsi, un seul Amen dit du fond
du cœur a le pouvoir de faire sortir des âmes de l’enfer et de les conduire au paradis.
Un autre Midrach enseigne que lorsqu’un enfant quitte ce monde prématurément, il ne peut entrer au paradis qu’après avoir dit
Amen. C’est pourquoi il faut toujours veiller à répondre Amen. Chaque Amen prononcé avec concentration répare nos fautes et devient un trésor. Le Midrach dit que ce petit mot, s’il est dit avec sincérité, est un cadeau immense offert à Hachem.
Un mot de valeur
De nombreuses personnes ont vu des délivrances et des bénédictions en décidant d’être attentives à répondre Amen ou en organisant des Sé’oudat Amenin (repas où chacun récite une bénédiction sur un aliment et tous répondent Amen). Mais attention : ces réunions doivent se faire sans le moindre Lachon Hara’ ni transgression de Mitsva.
Répondre Amen élève aussi la valeur de la bénédiction récitée. C’est pourquoi il est recommandé de dire ses bénédictions à voix haute, afin de permettre aux autres d’y répondre et de leur faire gagner ce mérite.
Nous aspirons tous à la venue du Machia’h. Pour y parvenir, nous devons multiplier les mérites. Le Talmud enseigne qu’une seule personne qui fait Téchouva peut sauver le monde entier.
Ici-bas, nous ne mesurons pas la grandeur de celui ou celle qui sauve ainsi le peuple. Mais, lorsque Machia’h viendra ou dans le monde futur, nous verrons la valeur d’un simple Amen, d’un Baroukh Hou Oubaroukh Chémo, d’un instant de Tsni’out, d’une étude de Torah, du respect du Chabbath ou d’un acte d’honneur envers ses parents.
Qu’Hachem nous aide à accomplir Sa Torah et qu’Il remplisse nos cœurs de l’amour des Mitsvot. Amen.
Rav Emmanuel Mimran


1



Le nom Haazinou est donné en référence à sa forme poétique telle qu’elle est écrite dans le Séfer Torah On prend à témoin le ciel et la terre vis-àvis des engagements pris par les Bné Israël concernant le respect des Mitsvot de la Torah.







2 Les voies d’Hachem sont justes contrairement à celles des hommes.
3 Les Bné Israël ont un comportement ingrat vis-à-vis d’Hachem.

4 Hachem va leur donner en héritage la terre d’Israël, riche, fertile et source d’abondance.

5 L’excès de bien qu’Hachem prodigue aux Bné Israël va provoquer une rébellion de leur part.

6 On annonce la liste des punitions aux Bné Israël, conséquence de leur désobéissance à Hachem.

7 Hachem contiendra Sa réaction de colère envers eux et n’ira pas jusqu’à les anéantir.

8 Hachem finira à la fin des temps par Se venger des nations, une fois que les Bné Israël auront subi toutes les punitions annoncées.

9
Moché exhorte les Bné Israël à étudier et observer la Torah, gage de leur vie et longévité sur la terre d’Israël.

10
Hachem demande à Moché de se préparer à sa mort. Il lui demande de gravir le mont Névo et d’observer la terre d’Israël qu’il ne foulera pas.
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

> Aucun des 2.
• On jeûne le 14.
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
slogan à votre équipe. ( 2 points pour le slogan le 2 points pour les plus convaincants, 2 points
Lesquels de ces éléments concernent Kippour, lesquels Pourim ? Kippour, Pourim, Les 2, aucun des 2.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
On fait un grand repas.
> Pourim.
• C’est comparé à Chabbath.
> Aucun des 2. (À Pourim, on jeûne le 13 et à Kippour le 10)
> Kippour

• On sonne du Chofar le matin.
> Aucun des 2.
• On fait la Tsédaka
> Pourim
OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
• On lit la Méguilat Esther

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun
• On se déguise.
> Pourim.
Hidour (au mieux)
• On jeûne plus de 24 heures.
> Kippour.
MAROR
• On lit la Méguilat Yona.
> Kippour
• On sort le Séfer Torah à Min’ha
Kazayit
> Kippour.
> Pourim.
• C’est une fête de la Torah.
> Kippour
• On dit le Hallel
• On prie 5 fois dans la journée.
> Kippour

Etapes du Séder Maror Kore’h
La quantité de Maror 1 Kazayit
> Aucun des 2.
• Elle a lieu en Adar.
> Pourim.




Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
Citez une excuse drôle pour manger un dessert avant le repas.
“Je prends de l’avance au cas où je n’aurais plus faim après le repas.”
“C’est un apéritif sucré, ça stimule l’appétit !”
“Les calories ne comptent pas si on mange le dessert en premier !”
“Le dessert risque de fondre, je dois le sauver.”
“La vie est courte, il faut commencer par le meilleur.”
Citez un bruit désagréable qui peut nous réveiller le matin.
Le réveil du voisin
Des travaux dans le voisinage
Les klaxons et bruits dans la rue.
Un voisin qui met de la musique
Un chien qui aboie
Répète sans te tromper, 6 fois, la phrase
• Plus ou moins : À quelle hauteur culmine la ville la plus haute du monde, La Rinconada au Pérou ? (répondre par “plus” ou “moins”. 7 tentatives permises.)
> 5100 mètres d’altitude.
• Le saviez-vous : Quel est l’animal qui plante le plus d’arbres dans les forêts ?
> C’est l’écureuil car il oublie l’endroit où il a enterré ses graines.
• Qui suis-je ? : Je suis une plante. On ne m’arrose jamais. Quand on m’écrase, je ne meurs pas.
> La plante des pieds.
• À quoi vous fait penser le mot “Lait” ?
> lait, gruyère, tranche, camembert, chèvre, vache, ‘Halavi.
• Chante un chant de Chabbath.

Citez un aliment qu’il est très difficile de manger avec élégance.
Spaghettis
Maïs en épi.
Ailes de poulet
Pastèque juteuse.
Glace qui fond trop vite.
“T’es passé chez Sacha ?”

• Devinette : Quel animal possède une particularité très spéciale qui le caractérise, mais qui pourtant ne naît pas avec ?
> =Les chameaux naissent sans bosses. Les bosses sont des réserves de graisse et se développent avec le temps chez le jeune chameau.
• Le saviez-vous : Avec quels pays d’Amérique du Sud le Brésil n’est-il pas limitrophe ?
> Le Brésil est limitrophe de tous les pays d’Amérique du Sud, à l’exception du Chili et de l’Équateur.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.


1ère énigme
Un premier train part de Paris à 9h dans la direction de Lyon à 100 km/h. Un autre train part à 9h10 de Lyon en direction de Paris à 150 km/h. 600 km séparent Paris de Lyon.

Lequel des deux trains sera le plus près de Lyon au moment où ils se croiseront
Réponse : Quand les deux trains se croisent, ils sont au même endroit... Ils seront donc à la même distance de Lyon !

Quel animal dit à quel autre animal : “Si vous me mangez, celui qui m’a envoyé vous mangera !”


3ème énigme
Réponse : Le ver au poisson - le pêcheur a envoyé le ver, et si le poisson le mange, il sera pris dans le piège et le pêcheur le mangera.
Qu’achète-t-on pour manger mais qu’on ne consomme jamais
Réponse :
Des couverts.


Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Existe- t-il un problème à faire souffrir un animal pour produire du foie gras ?
1. Oui.
2. Non.
3. Rarement.

Réponse : 1


L’interdit de faire souffrir un animal est :
1. Une interdiction de la Torah.
2. Une interdiction d’ordre rabbinique.
3. Une simple coutume.

Réponse : 1








Au XVIIIème siècle, un aristocrate britannique, qui adorait jouer aux cartes et restait des heures à la table de jeu, cherchait un moyen de se restaurer sans interrompre sa partie. Son idée, simple mais pratique, allait devenir un classique mondial. Aujourd’hui, cette invention se déguste dans toutes les cultures, souvent sans que l’on connaisse l’histoire de son nom.
Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).

Initiale cachée : “O”




Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !
Réponse de la semaine dernière
Mots : Omelette - Ours - Ouvre-boites
Le but de ce jeu est de résoudre une énigme qui se base sur un fait réel et étonnant.
Quelle création culinaire porte encore le nom de son inventeur ?
Le sandwich
Le sandwich, attribué au comte de Sandwich, qui souhaitait manger sans quitter sa table de jeu.













La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche




Rav Epstein, qui lutte contre la maladie avec courage et abnégation, est abattu de ne pas pouvoir se rendre à la Yéchiva pour danser avec les élèves en l’honneur de la Torah qu’il chérit plus que tout au monde.

Jérusalem, 1933, quartier de Guéoula. L’ancienne Yéchiva de Slabodka, dirigée par Rav Epstein, a été renommée il y a quatre ans Yéchiva de ‘Hévron et a été relocalisée à Jérusalem.
En effet, en 1929, la Yéchiva, alors installée dans la ville de ‘Hévron, a été prise d’assaut par des meurtriers après les incitations au meurtre répétées du mufti de Jérusalem à l’encontre de la population juive. Malgré la protection offerte par une partie de la population arabe à la communauté juive de ‘Hévron, 67 Juifs furent tués lors de ce massacre tristement célèbre.
Rav Epstein se remet tant bien que mal de la mort de son neveu Aharon David Epstein, tué au cours de ce pogrom. Âgé de 67 ans, le Rav est gravement malade, et le jour de la fête de Sim’hat Torah la même année, il est immobilisé au lit par sa maladie. Lui qui est célèbre pour danser des heures durant sans s’épuiser lors de Sim’hat Torah, le voilà contraint de rester alité au lieu de participer à la joie et à la sainteté des Hakafot, ces danses traditionnelles en ronde avec les rouleaux de la Torah.
Rav Epstein, qui lutte contre la maladie avec courage et abnégation, est abattu de ne pas pouvoir se rendre à la Yéchiva pour danser avec
les élèves en l’honneur de la Torah qu’il chérit plus que tout au monde.
Après l’office de Moussaf, un groupe des meilleurs éléments de la Yéchiva vient lui rendre visite. Les étudiants sont consternés de l’état de mélancolie dans lequel se trouve leur Rav bien-aimé. Ils tentent de le convier à de nouvelles danses, mais le Rav reste impassible et se mure dans le silence.
Les étudiants, désireux de faire goûter à leur maître un tant soit peu de la joie de ce saint jour, entonnent alors les chants traditionnels en l’honneur de Sim’hat Torah. Malgré toute la Sim’ha que tentent de transmettre les étudiants en chantant en l’honneur de la Torah, l’effet escompté ne se produit pas. Le Rav reste plongé dans la mélancolie, sur sa couche.
Les étudiants s’observent embarrassés, lorsque soudain l’un d’entre eux, le plus jeune, nommé Chalom, demande la permission de prononcer quelques mots de Torah. Ses compagnons d’étude le regardent avec étonnement, car il n’est d’ordinaire pas particulièrement éloquent. Depuis le fond de son lit, le Roch Yéchiva lui lance un regard et lui adresse un signe d’acquiescement. Le jeune Chalom dit : "J’aimerais vous rapporter une histoire qui s’est produite avec un grand sage de la génération
passée, qui était un géant en Torah tout en étant aussi très riche.
Un jour, le Rav avait investi toute sa fortune dans des marchandises qui arrivaient d’Orient. Malheureusement, un terrible incident eut lieu : le bateau qui contenait ces marchandises sombra en mer. Rien ne survécut au naufrage, et pour le rabbin, ce fut la faillite : il se retrouva sans le sou du jour au lendemain.
Il en ressentit une grande souffrance, mais il essaya de la surmonter. Quelques instants après avoir appris qu’il était ruiné, il approcha de la Mézouza, leva ses yeux au ciel et déclara : ‘Hachem, la Guémara affirme que lorsqu’un Juif s’attriste, Toi aussi, Tu T’attristes. Or je ne souhaite pas que tu T’attristes. Je ne laisserai pas la tristesse m’envahir. Au contraire ! Je veux Te procurer de la joie. C’est pourquoi j’accepte avec joie ma situation ; j’espère qu’ainsi, Toi aussi, Tu Te réjouiras !’ Et c’est ainsi que ce sage parvint à chasser sa peine et à continuer de servir Hachem avec enthousiasme tout au long de sa vie, malgré ses maigres moyens et après avoir connu la prospérité. Chers amis ! Nous sommes là aujourd’hui pour chanter avec entrain, pour réjouir Hachem par nos chants ! Et pour transmettre la Sim’ha à notre Roch Yéchiva que nous affectionnons tant ! Alors, entonnons à nouveau des chants pleins d’allégresse !"
Une prise de parole providentielle
Les étudiants remarquent qu’un sourire radieux éclaire désormais le visage de leur maitre. Il se redresse encore davantage. Et à la surprise générale, il demande à deux de ses élèves de l'aider à se lever, puis il se joint aux danses avec une énergie inouïe. Aucun mot ne saurait décrire l'émotion de ce moment !
Chers amis !
Nous sommes là aujourd'hui pour chanter avec entrain, pour réjouir Hachem par nos chants !
Les élèves ont le bonheur de danser avec Rav Epstein, pourtant en proie à la maladie. Lorsque quelques mois plus tard, le 28 novembre 1933, ils apprennent le décès de leur maitre bien-aimé, les étudiants réalisent qu’ils ont eu la chance de le faire danser pour le dernier Sim’hat Torah de sa vie.
Les chants et les danses du groupe d’érudits ont produit un puissant effet dans le Ciel au point que des années plus tard, les membres du groupe sont tous devenus de grands érudits en Torah. Et le jeune Chalom, celui qui sut revigorer ses compagnons d’étude et son Rav grâce à ses paroles de Torah, est devenu des années plus tard... le célèbre Rav Chalom Shwadron, surnommé le Maguid de Jérusalem, dont la qualité du Moussar, des paroles de pensée et d’éthique juive, continuent d’inspirer des générations de Juifs dans le monde.
Alors que les paroles du jeune Chalom enflamment les cœurs des disciples présents, les chants reprennent avec une énergie nouvelle. Une joie intense emplit la petite pièce. Soudain, le Roch Yéchiva se redresse légèrement, et commence à acclamer fébrilement les Hakafot qui reprennent de plus belle dans sa chambre.
Il nous arrive à tous de traverser des périodes de baisse morale, d’être en proie à la mélancolie voire à une déprime plus profonde. Dans ces situations, tâchons d’avoir toujours à l’esprit qu’Hachem a créé le remède avant la maladie. Ce remède, c’est la Torah, la source de la Brakha, de la joie et du sens ultime à la vie. Sim’hat Torah est l’occasion par excellence de célébrer la beauté resplendissante de notre Torah et de nous relever. Puissions-nous tous en profiter comme il se doit !
Alexandre Rosemblum
"Vous prendrez, le premier jour, le fruit de l’arbre Hadar[…]" (Vayikra 23, 40)
Ce verset fait référence au Etrog, qui se doit d’être parfait. Un bel Etrog, grand et très bien proportionné, ne vaut pas grand-chose s’il n’est pas parfait, c’est-à-dire sans aucun défaut visible. Le juif est comparable au Etrog, il se doit donc aussi d’être parfait.
Le Saba de Kélem était l’élève du Rav Israël Salanter, l’instigateur du mouvement du Moussar. En bon élève qu’il était, il étudiait du Moussar la plupart du temps, mais cela ne plaisait pas à son entourage.
Plusieurs personnes se rendirent auprès du Rav Salanter en expliquant que le Saba de Kélem pourrait devenir un géant en Torah si, au lieu d’étudier du Moussar, il se consacrait davantage à l’étude de la Guémara.
Le Rav Salanter répondit : "Qu’est-il préférable ? Être grand ou parfait ? Lorsqu’un homme a le choix entre réciter la bénédiction sur un très grand pain, mais déjà entamé, et un petit pain entier, lequel doit-il choisir ? Il est évident que le petit pain entier a la priorité. De même, le Saba de Kélem a préféré être parfait, entier."


Ce jeudi 10 Tichri (02/10/2025), jour de Kippour, tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi ‘Akiva, l’un des plus grands maîtres de la Michna au Ier siècle de l’ère commune. De berger ignoré à maître vénéré, il a su former des dizaines de milliers d’élèves, parmi lesquels de nombreux grands Sages de la génération suivante, comme Rabbi Chim’on Bar Yo’haï et tant d’autres. Il a également affronté l’occupation romaine et est mort pour transmettre la Torah, comparant un Juif sans étude à un poisson sans eau. Rabbi ‘Akiva a enseigné que "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" est le cœur de toute la Torah, et ses histoires montrent que la Providence divine guide toujours nos pas, même à travers les épreuves. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

La ventoline à Kippour, permis ?
Oui, il est permis aux asthmatiques d’utiliser cet appareil qui leur redonne du souffle. En cas de douleur, permis d’avaler des comprimés sans eau. (Rav Gabriel Dayan)
Doit-on allumer les bougies dans la Soucca ?

Oui, si la Soucca est grande, car on allume toujours à l’endroit où on mange. Mais si cela est très incommodant ou dangereux, on les allumera à la maison. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot 76 ; 207)
Manger dans la Soucca à Sim’hat Torah, permis ?

Non, mais en cas de besoin de la Soucca, faire un signe distinctif que Souccot est terminé en la rendant inapte avant la fête, en formant dans le Skakh (toit) un trou d’au moins 40x40cm ou en y laissant des assiettes ou marmites sales. (Rav Gabriel Dayan)
Les lois du langage


Même si c’est papa et maman
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que si une personne a dénigré notre père ou notre mère et que nous leur rapportons uniquement parce qu’il nous déplaît que le médisant leur ait manqué de respect, cela constitue de la Rékhilout, du colportage.

Thème : Yom Kippour par Michaël Lumbroso




Règle du jeu : Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Celui qui accomplit cette Mitsva le 9 Tichri, est méritant comme s'il avait jeûné le 9 et le 10 Tichri.

On devait en asperger une fois vers le haut et sept fois vers le bas.

Cette personne, si elle est très faible, est exemptée de jeûner.

Min'ha de Kippour, on lit cette Haftara.

Le nom de cette 5ème prière qui est rajoutée pour clôturer Kippour.

On distingue trois sortes de fautes : involontaires, volontaires et ...


À Kippour, on dit cette phrase, habituellement prononcée à voix basse, à voix haute.
est à jamais le Nom...)

À Moussaf, dans la répétition de la 'Amida, elle est décrite longuement.


Cela est interdit sauf si c'est pour enlever de soi une saleté.
laver)

De cette manière, étaient choisis le bouc destiné pour Hachem et celui qui allait être le bouc-émissaire.

Tant qu'il n'y a pas de danger pour sa vie, une personne cet état doit jeûner.
Avant 'Arvit de Kippour, on a la coutume de sortir Sefér Torah et de réciter cette prière avec beaucoup de ferveur.

Nidré)
au sort)
On le récite debout en se frappant le cœur avec le poing.

La coutume est d'en se revêtir dès l'entrée du jeûne et de le porter à toutes les prières.

Lorsque le Cohen Gadol devait rentrer dans le Kodech Hakodachim, il devait porter des vêtements de cette couleur.
Un des cinq interdits de Kippour, qu'on n'a de toutes façons plus trop l'habitude de faire même pendant l'année.

On permet aux fauteurs de venir prier avec nous, comme on le voit dans ce mot, qui est composé des initiales des mots Tsadik, Bénoni et Racha'.

Kippour est le seul jour de l'année où il n'a pas d'emprise sur les Juifs.

La coutume est de s'y tremper pour se purifier en l'honneur du jeûne.

Le bouc-émissaire est envoyé pour ... , vers le désert.

Bien qu'il ne soit pas encore Bar-Mitsva, on lui apprend petit à petit à commencer à jeûner quelques heures.

"Car en ce jour, il obtiendra la réparation pour vous, pour vous purifier de toutes vos fautes, devant Hachem ... ".

Am Israel Hai!!

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Vous avez construit une splendide Soucca ? Bravo ! Vos enfants l’ont décorée et en ont fait la plus belle du quartier ? Double bravo ! Mais il y manque pourtant encore quelque chose d’essentiel : les invités de la fête que l’on appelle les Ouchpizin… Que signifie ce terme mystérieux ?

Durant toute l’année, nous avons l’importante Mitsva d’inviter des convives et plus particulièrement des nécessiteux à notre table. Il peut s’agir de personnes défavorisées matériellement, mais aussi et surtout de personnes en manque affectif : personnes seules, ou familles isolées qui ont tellement besoin d’un accueil chaleureux.
et boit avec ses enfants et sa femme sans donner à manger aux pauvres ni à l’âme tourmentée, ce n’est pas là la joie d’une Mitsva, mais celle de son ventre” (Michné Torah, Lois des fêtes 6,18).
Durant la fête de Souccot, les âmes des sept grands guides d’Israël quittent le Gan
Pendant les fêtes et plus particulièrement à Souccot, la Mitsva est encore décuplée. La Torah nous le demande explicitement : “Et tu te réjouiras pendant la fête et, avec toi, ton fils et ta fille, et le Lévi, l’étranger, l’orphelin, la veuve qui seront dans tes murs” (Dévarim 16,14). Maïmonide ira plus loin et conclura : “Celui qui ferme les portes de sa cour, mange
‘Éden pour se joindre à la lumière divine des Souccot terrestres "
Cette Mitsva est le détonateur d’une merveilleuse visite.
Lorsque l’on invite d’autres personnes à partager les bienfaits dont Hachem nous a comblés, Hachem Lui-même S’en réjouit et de nouveaux invités spirituels, les 7 bergers d’Israël, les fameux Ouchpizin, viennent nous rendre visite et nous couvrir de leurs bénédictions.

Moché Rabbénou et Yossef Hatsadik à notre table !
Le mot Ouchpizin signifie “invités” et désigne les 7 plus grands guides d’Israël : Avraham, Its’hak, Ya’akov, Moché, Aharon, Yossef et David. Nous suivons ici l’ordre séfarade et ‘hassidique, prôné par le Arizal. Les Ashkénazes suivent plutôt l’ordre chronologique qui place Yossef en 4ème position.
Le Zohar (Emor 103a), explique que Rav Amnouna Sabba institua cette coutume d’inviter ces hôtes spirituels en déclarant à notre entrée dans la Soucca : “Invitons les Ouchpizin”.
"foi, à l’ombre d’Hachem”. Certaines familles séfarades ont même pour usage de réserver un siège décoré de riches tissus, sur lequel on dépose un livre de Torah qui est consacré à l’hôte du jour.
Au niveau personnel, inviter les Ouchpizin dont nous héritons de l’ADN spirituel, nous inspire dans notre manière de vivre au jour le jour.
Nous réalisons cette coutume en lisant un texte qui invite les “saints pères de la nation à venir s’asseoir à l’ombre de la
Le Zohar enseigne que la Soucca engendre une concentration si intense d’énergie spirituelle que la Présence divine s’y manifeste d’une manière semblable à celle du Jardin d’Éden. Même si d’ordinaire les âmes des Justes jouissent de la lumière de la Présence divine au Jardin d’Eden, durant la fête de Souccot, les âmes des sept grands guides d’Israël quittent le Gan ‘Éden pour se joindre à la lumière divine des Souccot terrestres.

En effet, à la différence des parois habituelles qui visent à séparer, les parois et le toit de la Soucca visent à rapprocher. Elles nous permettent d’être le plus proche possible d’Hachem en constituant une membrane minimale de séparation entre D.ieu et Son peuple. Chaque jour, les sept âmes sont présentes, mais chacun à son tour prend la tête du groupe.
Il est merveilleux de remarquer, comme le soulignait le Rav Meïr Mazouz au nom de Rabbi ‘Haïm de Tsanz, que le jour de la semaine où tombe la Hiloula du Tsadik l’année précédente correspond exactement au jour de la semaine où il s’invite dans notre Soucca ! Par exemple, Moché Rabbénou est décédé le 7 Adar qui est tombé vendredi 7 mars 2025. Nous l’invitons dans notre Soucca le vendredi 10 octobre 2025.
La Hiloula de Aharon Hacohen est tombée un 1er Av, le samedi 26 juillet 2025. Nous aurons

le privilège de l’accueillir dans notre Soucca le samedi 11 octobre 2025 ! Vérifié et confirmé! (Pour Ya’akov, nous allons aussi selon l’année dernière, où le 15 Tichri tombait un jeudi. il est donc invité le jeudi 9 octobre 2025).
Un travail en profondeur
Si nous réfléchissons encore avec le Ram’hal, nous découvrons que les Ouchpizin s’inscrivent dans un thème récurrent de la vision juive : l’Histoire progresse vers un but ultime.
Le roi David s’écrie : "Mille ans, à Tes yeux, ne sont qu’un seul jour" (Psaumes 90, 4). Ainsi, chacun des 7 jours de Souccot s’élève comme l’écho d’un millénaire de l’histoire humaine, depuis Adam, père de l’humanité, jusqu’aux temps lumineux de l’ère messianique, le 7e millénaire (Sanhédrin 97a ; Derekh Hachem 1, 3, 9).
Entourée des sept grands bergers d’Israël, bâtisseurs des sept étapes de l’histoire, Souccot

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apparaît telle la fête visionnaire du peuple juif, appelé à hâter la venue de la perfection du monde.
Au niveau personnel, inviter les Ouchpizin dont nous héritons de l’ADN spirituel, nous inspire dans notre manière de vivre au jour le jour.
Avraham, dont la tente était ouverte aux quatre vents pour tous les déshérités du monde, ce qui lui permit d’ouvrir les yeux de l’humanité pour enfin percevoir la grandeur divine, symbolise bien sûr le ‘Hessed, la générosité.
Chaque main tendue, chaque sourire à celui qui en a tellement besoin, même un étranger, nous connecte à Avraham.
Its’hak, qui fut ligoté sur l’autel, incarne la Guévoura, la force silencieuse et la discipline intérieure, fruits de sa confiance absolue
en D.ieu. Son héritage nous rappelle que la véritable puissance s’exprime par la patience et la retenue. Concrètement, chaque fois que nous maîtrisons une impulsion ou restons fidèles à un engagement difficile, nous faisons vivre en nous la force d’Its’hak.
Ya’akov, qui réussit à dépasser la haine de son frère ‘Essav et à maintenir la cohésion de sa famille malgré les violentes dissensions entre ses enfants, incarne Tiféret, la beauté de l’équilibre, entre vérité et harmonie, force et bonté. Son exemple nous enseigne à bâtir la paix dans nos relations et à unir idéaux spirituels et vie quotidienne. Chaque fois que nous rétablissons l’entente ou trouvons un juste milieu avec grâce, malgré les opinions dramatiquement opposées, nous prolongeons l’héritage de Ya’akov.
Conseils pour bien supporter le jeûne de Yom Kippour
Il existe toutes sortes de remèdes de grands-mères pour un jeûne facile et sain… À mon avis, le meilleur conseil, c’est de se concentrer sur la prière et le repentir, sans penser tout le temps à la nourriture !
Vocabulaire

(Kol Miné) – toutes sortes de
(Troufot Savta) – remèdes de grand-mère •
(Tsom) – jeûne
(Barí) – sain
(Léda’ati) – à mon avis
(‘Étsa) – conseil
(Léhitmakèd) – se concentrer
(Téfila) – prière

(Téchouva) – repentir, retour
(La’hchov) – penser
(Okhèl) – nourriture
D’autres mots avec la racine ב.ש.ח. (penser)
(‘Hachav)– il a pensé
(‘Hachiva) – pensée, réflexion
(‘Hachouv) – important






Moché incarne le Netsa’h, le leadership du législateur, lui qui guida Israël d’Égypte vers la terre promise et nous transmit la Torah éternelle. Chaque fois que nous étudions en recherchant la vérité, pas à pas, nous faisons vivre en nous l’esprit de Moché Rabbénou.
Le grand prêtre Aharon incarne le Hod, la splendeur combinée à l’humilité, où la beauté splendide du Cohen n’existe que pour faire reconnaître (Hodaa) la Gloire divine.
Lorsque par un comportement noble, nous inspirons les gens à se rapprocher d’Hachem, nous constituons un écho à la personnalité d’Aharon qui protégeait les gens de la faute par un simple bonjour souriant.
Yossef, le Tsadik ultime, incarne le Yessod, l’intégrité fondamentale et la connexion. Vendu comme esclave par ses frères puis élevé au rang de chef en Égypte, il évoque la fidélité à ses valeurs morales malgré l’épreuve.
Chaque fois que nous gardons notre pureté intérieure, nous faisons vivre l’héritage de Yossef.
David incarne la Malkhout, la royauté lumineuse, faite d’humilité et de responsabilité, lui qui fonda la lignée messianique d’Israël. Son héritage nous rappelle que diriger, c’est avant tout servir et veiller sur autrui. Chaque fois que nous assumons nos devoirs avec humilité et souci des autres, nous faisons rayonner la royauté de David.
Souccot offre une occasion exceptionnelle où, au fil des sept jours, les efforts et prières consacrés à chacun des sept domaines nous attirent l’aide singulière du Tsadik propre à chaque jour, qui guide et fortifie ainsi chaque sphère d’action pour toute l’année à venir.
Beau programme en perspective, ‘Hag Saméa’h à tous !
Rav Nathaniel Mimoun







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Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !
Dans l’épisode précédent : Sophie, marquée par son voyage en Pologne avec l’association dans laquelle elle travaille, se découvre un lien plus fort avec Hachem et poursuit sa Téchouva. De retour à Paris, elle fait une découverte qui lui permet de relancer l’enquête sur la recherche des tableaux de son grand-père. Elle appelle Yoël pour lui en faire part.
"Je vous écoute Sophie, vous m’intriguez, dit Yoël en riant.
- Vous vous souvenez de cette histoire de fausse journaliste ? Pourquoi une journaliste s’était mise à accompagner ma tante partout, alors qu’elles se connaissaient à peine ? Comment se faisait-il que si c’était une journaliste du magazine le plus connu du milieu artistique, personne ne la connaissait ? Pourquoi avait-elle
dit qu’elle était journaliste, alors qu’elle n’avait jamais reçu sa carte de presse ? Sans parler du fait qu’elle a disparu sans laisser de trace !
- Oui, c’est curieux !
- Yoël, j’ai eu comme un pressentiment. Ce soir, alors que je regardais pour la énième fois la lettre dans laquelle ma tante accusait un inconnu de l’avoir trahie, je me suis attardée sur l’enveloppe. L’adresse du destinataire était barrée de la mention “inconnu à cette adresse”, mais j’ai fini par réussir à lire l’adresse.
- Et donc ?
- J’ai rappelé le journaliste du magazine. Biensûr il ne savait pas où avait vécu Ingrid Florange, mais il m’a donné le contact de l’ancienne
Un jeûne peut être éprouvant si on s’y prend en dernière minute. Fatigue, maux de têtes et fringales sont bien souvent la résultante non pas du jeûne en lui-même… Mais de la façon dont on le prépare ! Voici quelques règles simples et efficaces :
• S’hydrater en amont : pensez à boire plus d’eau que d’habitude, et pas seulement la veille !
• Réduire café et thé : baissez votre dose quotidienne progressivement, pour éviter les maux de têtes liés au manque de caféine ;

• Équilibrer ses repas : évitez de consommer des repas trop riches quelques jours avant, et optez pour des repas riches en fibres (légumes, légumineuses, céréales complètes) et en protéines maigres pour vous rassasier durablement ;
• Éviter le piège du dernier repas copieux : un estomac surchargé épuise plus qu’il ne protège. Préférez plutôt des petits repas sains toutes les 2 heures ;
• Anticiper, à tous les niveaux : une bonne nuit de sommeil la veille, des repas préparés à l’avance, une maison rangée vous éviteront fatigue et stress en trop ;
• Sensibiliser les enfants : n’hésitez pas à leur parler de la difficulté pour les parents de s’occuper d’eux lorsqu’ils manquent d’énergie. Les enfants sont pleins de surprises et voudront certainement vous aider à passer ce jeûne plus facilement !
Le jeûne n’a pas à être vécu comme une épreuve. Une bonne préparation vous aidera à le traverser avec énergie et sérénité.
Sarah Kisielewski
secrétaire administrative. Grâce à D.ieu, non seulement elle a une mémoire d’éléphant, mais elle a tout consigné dans des petits cahiers. Elle m’a confirmé que l’adresse d’Ingrid Florange était bien celle que je lui avais donnée !
- Donc, si je comprends bien…
- Vous comprenez bien Yoël ! Ingrid Florange était la destinataire de la lettre ! C’est elle qui a volé et trahi ma tante !
- Mais quelle détective vous faîtes Sophie ! Qu’allez-vous faire maintenant ?
- Euh...à dire vrai, j’étais tellement préoccupée par cette histoire d’adresse, que je n’y ai pas réfléchi.
- Ok, alors laissez-moi vous aider. Connaissezvous le CVIS ? Il s’agit de la Commission pour l’Indemnisation des Victimes de Spoliations. Maintenant que vous avez un nom et une adresse, je vous envoie le numéro de téléphone de mon amie Sarah Silberman, elle travaille làbas.”
Une fois de plus, Yoël était l’homme de la situation, pensa Sophie qui contacta Sarah quelques jours après. Lors de leur rencontre, Sophie remarqua que tout comme sa patronne Myriam Uzan, Sarah gardait ses cheveux couverts sous un fin bonnet. Grâce à Myriam, Sophie comprenait maintenant ce que cela signifiait. D’abord surprise, cette idée avait peu à peu fait du chemin dans l’esprit de Sophie, qui admirait de plus en plus la beauté de ce geste.
Quand elle eut fini de raconter toute son enquête à Sarah, Sophie se tut et Sarah lui dit sur un ton affirmatif :
"A mon avis, Ingrid Florange n’est pas son véritable nom.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- Pour l’instant, rien, mais d’expérience, ce ne serait pas surprenant. Beaucoup de personnes ont changé leur nom après la guerre, surtout s’ils voulaient se détacher du passé.
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- Je n’y crois pas… Pour quoi faire et puis, on ne peut pas changer son nom comme ça !
- Ah oui ? demanda Sarah avec malice, puis elle ajouta : et bien jusqu’il y a encore quelques années, tout le monde m’appelait Sandrine.”
Sophie tomba des nues ! Comment cette femme, qui n’avait rien d’une voleuse, avait pu avoir l’idée de changer de nom ? Sarah sentit son embarras.
"Je vous rassure, je n’ai pas commis de crime. J’ai fait Téchouva il y a quelques années et plus je me rapprochais de la pratique, plus j’avais le sentiment que mon prénom ne reflétait pas ma Néchama, mon âme. En plus changer de prénom permet de changer son Mazal, sa destinée !
- Je ne le savais pas…
- Pour en revenir à notre fausse journaliste, je vous propose de lancer une recherche dans notre base de données avec les informations que vous m’avez données. Cela peut prendre

du temps, nous avons des milliers de noms référencés.
- Je vous remercie beaucoup pour votre aide Sarah. Si je peux me permettre, pourquoi ce prénom ?
- Parce que c’est notre matriarche et c’est elle qui symbolise le mieux la générosité. Or plus j’avançais dans ma Téchouva, plus j’avais envie de me rendre utile dans ma communauté et d’aider les autres. Depuis que j’ai ajouté Sarah, je me sens comme investie d’une force supplémentaire.”
Cette rencontre laissa Sophie songeuse. Elle ne pouvait s’enlever cette question de la tête : quelle était la nature des relations entre Yoël et Sarah ? Elle avait passé l’âge de croire que l’amitié pouvait exister entre hommes et femmes. D’un autre côté, elle avait repoussé Yoël quand il lui avait suggéré un Chiddoukh, donc elle était mal placée pour poser des questions. N’ayant pas d’autre choix, elle chassa ce sujet de sa tête.

Sophie profita de son appel hebdomadaire à la Rabbanite Margalite pour lui poser des questions au sujet de l’ajout d’un prénom : "Oui, c’est quelque chose qui se fait fréquemment chez nous. Soit parce qu’une personne n’a pas reçu de prénom hébraïque à sa naissance, ou alors dans certains cas - que D.ieu préservepour rallonger la vie ou sauver d’une maladie.
- Et c’est compliqué à faire ?
- Pas du tout !, répondit la Rabbanite dans un éclat de rire. Vous voulez ajouter un prénom hébraïque Sophie ?
- Eh bien… je ne sais pas trop. Surtout que ce sont mes parents qui m’ont donné ce prénom et qu’ils ne sont plus là aujourd’hui. Mais je dois dire que le récit de Sarah qui parlait de sa Téchouva a fait écho en moi.
- Il faut savoir qu’on ne choisit pas un prénom à la légère. Il faut laisser les prénoms exotiques de côté et se concentrer sur les prénoms que l’on trouve dans notre sainte Torah.”


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Toute à ses pensées de prénoms, elle ne s’aperçut qu’après un long moment que son téléphone n’arrêtait pas de sonner !
- Sophie, bonjour c’est Sarah Silberman. Je m’excuse d’insister, mais on vient de trouver quelque chose et je pensais que vous voudriez l’apprendre sans perdre de temps.
- Bonjour Sarah. Qu’avez-vous trouvé ? C’est au sujet de Ingrid Florange, c’est ça ?
- Oui ! Figurez-vous qu’on avait perdu sa trace au début des années 80, quand votre tante avait tenté de la recontacter en vain.
- Vous savez ce qu’elle est devenue ?
- Vous êtes assise, Sophie ? D’après les résultats de notre recherche, au moment-même où votre tante lui a envoyé la lettre, Ingrid Florange se trouvait...en Israël !”
La suite, la semaine prochaine...

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Est-il permis de travailler dans la brigade criminelle de la police selon la Torah ?

Réponse de Rav Avraham Garcia
Cela ne pose aucun problème majeur, mais il faudra pour cela être en contact permanent avec un rabbin pour être dirigé dans certaines mesures illégales selon la Torah, par exemple l’utilisation de violence excessive ou le harcèlement excessif, etc.
Le seul "gros" problème qu’il pourrait y avoir, c’est si la peine de mort est en vigueur. En effet, dans ce cas, il faudra reposer la question, car il y a des règles à respecter, et on ne peut pas mettre à mort une personne. Et pour les Juifs, puisque l’on n’a plus de tribunal rabbinique Mousmakh, c’est-à-dire réellement attribué avec plein pouvoir, on ne peut plus appliquer la peine de mort, ce qui pourrait poser problème dans ce métier. Mais, encore une fois, s’il n’y a pas de peine de mort, cela ne pose pas de problème majeur.
Est-ce que nous avons le droit de demander à la baby-sitter de surveiller notre fils par la caméra de vidéosurveillance pendant Chabbath ? Sachant qu’évidemment nous ne touchons à rien, c’est juste pour qu’elle vérifie que tout va bien sans rester auprès de lui, car cela pourrait l’empêcher de s’endormir.

Réponse de Rav Gabriel Dayan
Ce n’est absolument pas une chose à faire !
Explications : il est important de comprendre que le Chabbath n’est pas seulement un jour où l’on s’abstient de certaines actions techniques ou de manipuler de l’électricité. Le Chabbath est un jour consacré à la sainteté, au repos spirituel et à la proximité avec Hachem. C’est pourquoi nous devons non seulement respecter les interdictions concernant les Mélakhot (travaux interdits), mais aussi l’obligation de préserver la dignité et l’atmosphère de ce grand jour.
Ainsi, même si l’on ne touche à aucun appareil, le fait de surveiller un bébé à travers une caméra pendant Chabbath pose un sérieux problème. Certes, on n’appuie sur aucun bouton et on n’agit pas sur le plan technique. Mais le fait même de fixer un écran, d’utiliser la technologie comme en semaine, est en contradiction avec l’esprit du Chabbath. Cela s’appelle Zilouta Déchabbath, une atteinte à l’honneur et à la sainteté de ce jour.
Le Chabbath doit nous élever au-dessus des habitudes quotidiennes. Regarder un écran, même passivement, introduit dans la maison une ambiance de semaine et détruit l’atmosphère de sainteté qui doit régner et que l’on doit ressentir. Le Chabbath est un jour de déconnexion du monde matériel.
De plus, ce comportement banaliserait le Chabbath et donnerait l’impression que ce jour n’est pas différent des autres, ce qui contredit son essence. Nos Sages insistent : même lorsqu’aucune action interdite n’est directement accomplie, il faut se garder de toute pratique qui amoindrit le respect du Chabbath.
Surveiller un bébé, oui, mais à la manière du Chabbath : par une organisation préalable ou une présence humaine. La caméra, elle, n’a pas sa place en ce jour. Préserver le Chabbath, c’est préserver son atmosphère, et c’est là que réside toute la grandeur de cette Mitsva.
J’ai un conflit avec mon mari au sujet de ma grossesse : il est étouffé par la peur de l’œil... Je rentre si D.ieu veut dans mon cinquième mois et j’aimerais faire en intimité une sorte de Gender Reveal pour annoncer le sexe du bébé à la famille, et une Baby Shower en fin de grossesse. Pour lui, c’est interdit, alors que je ne vois pas ce qui pourrait être interdit…

Réponse de Rav Gabriel Dayan
Les deux fêtes en question sont à éviter. Elles ne tirent pas leur origine dans notre Torah. Elles se retrouvent, certes, dans certaines cultures mais il faut vous armer de patience et organiser un vrai repas de fête à l’occasion de la Brit-Mila ou de la naissance d’une fille. Vous pourrez, alors, remercier Hachem pour le merveilleux cadeau dont vous avez bénéficié.
D’autre part, les craintes de votre mari ne sont ni exagérées, ni infondées, elles sont mentionnées dans les écrits de nos maîtres. (Ramban sur Béréchit 29, 35 ; Rabbénou Bé’hayé sur Béréchit 30, 38 ; Talmud Baba Batra 141a ; Baba Métsi’a 42a, 107b ; Ta’anit 8b ; Tamid 32a ; Nidda 66a (et Rachi, Dimat ‘Irèkh) ; Midrach Rabba 6, 4 Béréchit ; Ma’hzor Vitry 508 ; Choul’han ‘Aroukh Yoré Déa’ 198, 48).
Un non-juif peut-il faire Téchouva sur ses fautes en tant que Goy ?

Réponse de Rav Emmanuel Bensimon
Un non-juif peut et doit même faire Téchouva sur ses fautes, c’est-à-dire le respect des 7 lois de Noa’h. Nous avons d’ailleurs un très bel exemple dans la Torah que nous lisons dans la Haftara de Kippour. D.ieu envoie Son prophète, Yona, pour annoncer que la ville de Ninive sera détruite en raison des nombreuses fautes commises. Par la suite, les nonjuifs habitant cette ville firent une Téchouva complète, au point que D.ieu annula le décret de destruction.
Grâce à cela, nous pouvons enfin comprendre pourquoi le prophète Yona ne voulut pas la première fois réaliser sa mission (avertir les habitants de Ninive) et s’enfuit sur un bateau (à la suite duquel il sera avalé par une baleine). Rachi explique que le prophète craignait justement que les habitants de Ninive fassent Téchouva, ce qui entrainerait une accusation contre le peuple juif : si des non-juifs sont capables de faire une Téchouva complète, pourquoi les Juifs ne le font pas ?! À méditer...













Les enfants, cette semaine, essayons de voir dans chaque difficulté ou défi une chance de grandir et de faire le bien autour de nous.
En classe, les élèves étudient un verset de la Torah, une parole d’Hachem : "C’est Moi qui donne les coups, et c’est Moi qui guéris."
David lève la main : "Rav, je ne comprends pas. Pourquoi Hachem ferait du mal, si ensuite Il doit réparer ?"
Le Rav sourit, prend un instant, puis répond à la question par une parabole.
"Il y a quelques années, un enfant s’est blessé en jouant. Il a une grande plaie au bras. Ses parents l’emmènent en urgence à l’hôpital. Le médecin dit : ‘Il faut recoudre la blessure tout de suite.’ L’enfant panique : ‘Non ! Ne me faites pas mal !’ Mais le père serre sa main et insiste : ‘Il faut le faire mon fils, sinon ce sera bien pire.’ Le médecin traite la blessure, l’enfant pleure de douleur, ses parents pleurent avec lui... Pourtant, quelques jours plus tard, la plaie est parfaitement refermée. C’est seulement à ce moment-là que l’enfant comprend : la souffrance de l’intervention a sauvé son bras."

Le Rav regarde la classe entière et explique : "Parfois, Hachem nous envoie une difficulté, mais ce n’est jamais pour nous détruire. C’est pour nous corriger, nous purifier, nous rapprocher de Lui. Même une épreuve est comme un soin douloureux qui finit par guérir. Derrière la douleur se cache une bonté infinie."
David hoche la tête, impressionné. "Alors Rav, même dans les épreuves, Hachem veut mon bien ?" Et le Rav répond : "Exactement. Chaque difficulté est une main tendre qui nous conduit vers une meilleure version de nous-même."

As-tu déjà traversé une situation difficile qui, avec le temps, s’est révélée bénéfique ?
Comment peux-tu te rappeler qu’Hachem agit toujours par bonté, même dans l’épreuve ?
De quelle manière une difficulté peut-elle devenir une occasion de grandir ?
Il est écrit dans la Parachat Haazinou : "Voyez maintenant que Moi, c’est Moi ! Il n’y a pas d’autre D.ieu avec Moi. C’est Moi qui donne la mort, et c’est Moi qui donne la vie. C’est Moi qui frappe, et c’est Moi qui guéris." (Dévarim 32, 39)
Rav Chlomo Kluger pose une question étonnante : pourquoi la Torah utilise-t-elle le nom Hachem, qui représente la bonté et la miséricorde, même lorsqu’Il parle de punir ? N’aurait-on pas dû employer le nom Élokim, qui exprime la justice ?
Il répond que même les punitions viennent de l’amour d’Hachem. Elles ne sont jamais là pour faire du mal, mais pour aider l’homme à s’améliorer. Comme un parent qui gronde son enfant : ce n’est pas pour le faire souffrir, mais pour lui apprendre à corriger un mauvais comportement. Ainsi, tout ce qu’Hachem fait est rempli de bonté. Même les moments difficiles préparent une ascension et une amélioration dans la vie.
Nous sommes au temps de Rav
Yéhouda Tsadka, Roch Yéchiva de Porat Yossef à Jérusalem. C’est un maître connu pour sa sagesse, mais aussi pour son immense douceur. Il aime ses élèves comme un père aime ses enfants, et chacun se sent unique à ses yeux. Pourtant, derrière son sourire paisible, le maître traverse de grandes épreuves. Sa santé est fragile, il souffre souvent de douleurs très fortes. Mais jamais il ne laisse échapper une plainte.
Un jour, alors qu’il sort d’un rendez-vous médical très pénible, un de ses proches remarque qu’il marche lentement, presque en boitant. Pris de peine, il s’approche et lui demande : "Rav, comment gardez-vous toujours ce visage si calme ? Comment faites-vous pour supporter tout cela ?"
choisit pour moi cette souffrance, c’est que c’est le meilleur pour mon âme."
Ses élèves, qui l’entendent, restent silencieux. Pour eux, les épreuves sont souvent vécues comme une punition ou une injustice. Comment leur maître peut-il y voir de la bonté ?


En réponse, comme pour donner un exemple vivant de ses paroles, Rav Tsadka s’assoit et ferme les yeux un instant. Ses lèvres bougent en une petite prière : "Merci, Maître du monde, de m’aimer assez pour me donner ce dont j’ai besoin, même si je ne le comprends pas tout de suite."

Rav Tsadka sourit doucement et répond avec une voix douce : "Chaque épreuve qu’Hachem m’envoie, même si elle semble dure, je l’accepte comme une bonté. Car si le Maître du monde
L'exercice de la semaine
Ce témoignage bouleverse profondément ceux qui l’entourent. Ils comprennent que l’attitude d’un Tsadik change tout : au lieu de se révolter, il choisit de voir la main aimante d’Hachem jusque dans la douleur. Et cette manière de vivre transforme la douleur non pas en souffrance superflue, mais en force intérieure.
Les enfants, cette semaine, quand quelque chose ne se passe pas comme on veut – une mauvaise note, un jouet cassé, une dispute avec un ami – au lieu de nous plaindre, prenons une minute pour dire : "Hachem, je sais que c’est pour mon bien. Aide-moi à comprendre, à tenir bon et à me rapprocher de Toi."
Parfaite à servir à la sortie du jeûne, avec de la confiture ou du miel !
Pour 2 brioches moyennes
Difficulté : Facile
Temps de préparation : 20 min + 2h30 repos
Temps de cuisson : 25 min



• 500 g de farine
• 2 œufs + 1 pour dorer
• 70 g de sucre
• 10 g de levure boulangère sèche
• 180 ml de lait végétal (amande, soja ou riz) tiède
• 80 ml d’huile neutre
• ½ cuil. à café de sel
• 1 cuil. à soupe d’eau de fleur d’oranger (optionnel)
Réalisation
- Mélangez la levure avec le lait végétal tiède et 1 cuil. de sucre. Laissez buller 10 min.
- Dans un grand bol, mélangez la farine, le sucre et le sel. Ajoutez les œufs, l’huile, l’eau de fleur d’oranger et la levure.
- Pétrissez 8 à 10 min jusqu’à obtenir une pâte souple. Couvrez et laissez lever 1h30.
- Dégazez, façonnez en tresses ou en boules, puis déposez dans des moules. Laissez lever encore 45 min.
- Préchauffez le four à 180°C. Dorez avec un œuf battu et enfournez pour 25 min.

Pour une version sucrée, ajoutez des pépites de chocolat ou des raisins secs.
Chana
Tova !
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"Les miracles surviennent chez ceux qui ont une foi absolue en D.ieu." (Rabbi Israël - Ba'al Chem Tov)