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pour toute la communauté, à l’occasion des









PRÉSENCE EXCEPTIONNELLE
Nous aurons le mérite d’accueillir Maran RAV MOCHÉ HILLEL HIRSCH
Roch Yéchivat Slabodka, venu spécialement d’Erets Israël
▶ Exposition historique retraçant 80 ans de transmission
▶ Cocktail et repas gastronomique dans un cadre raffiné
▶ Chants et reguech avec les mélodies de la Yéchiva
▶ החיש en hologramme du Rav ‘Haïm Yitzchok Chajkin ל״צז
▶ Ambiance musicale exceptionnelle, spécialement préparée pour cet événement : avec MOTTY STEINMETZ accompagné de l’orchestre Y. Brami, de la chorale Zamerou d’Anvers, de A. M. Hayoun et H. C. Weil (Londres),sous la direction du maestro Ruvi Banet.

DIMANCHE
9 NOVEMBRE 2025 À 14H PRÉCISES
16 AV DE ST-GERMAIN.
78560 LE PORT MARLY

A NE SURTOUT PAS RATER.
OUVERT AUX HOMMES & FEMMES NOMBRE DE PLACE LIMITÉES
Ce n’est ni un gala, ni une collecte mais un grand moment de Hizouk et de Sim’ha






Ils avaient été capturés durant la fête de Sim’hat Torah 5784. Deux ans plus tard, jour pour jour, les vingt derniers otages retrouvent enfin la liberté. Leurs familles parlent de miracle : les revoir vivants tient du prodige. Tous témoignent des conditions effroyables qu’ils ont endurées, entre tortures physiques, violences psychologiques et menaces constantes d’exécution. Et les premiers mots qui sortent de leur bouche sont des louanges à D.ieu, suivies de remerciements à tous ceux qui ont participé à leur sauvetage.
Donald Trump, lui-même artisan de ce dénouement inespéré, entame son discours à la Knesset par une déclaration saisissante : “Je rends grâce au D.ieu d’Avraham, d’Its’hak et de Ya’akov !” Tout le pays est submergé par l’émotion, et c’est d’une seule voix qu’Israël récite la bénédiction : “Chéhé’hiyanou, Vékiymanou, Véhigui’anou Lazman Hazé !”
Pourtant, deux ans plus tôt, tout semblait perdu. Ce n’était pas seulement le pogrom sanglant du ‘Hamas – 1200 victimes et des centaines d’otages – mais aussi un pays entier plongé dans le choc et la sidération. “Quel cauchemar ! Quel échec de la sécurité ! Que va-t-il advenir ?”, entendait-on partout. Et si, à cette époque, le ‘Hezbollah et l’Iran avaient attaqué simultanément ? On frémit encore à cette idée. Grâce à D.ieu, le pire n’a pas eu lieu. Pur miracle.
Puis, lentement, Israël s’est redressé. Aujourd’hui, après deux années d’épreuves, le pays relève la tête avec des acquis importants. La plupart des dirigeants ennemis ont été éliminés, et l’Iran n’est plus la menace d’autrefois. Trump évoque même un “nouveau Moyen-Orient” fondé sur la paix et la coopération. Incroyable ! Quant aux antisémites qui avaient lâchement accusé Israël de génocide, ils peuvent se cacher la face et grincer des dents : ‘Am Israël ‘Haï Vékayam !
Mais quel est donc le secret d’Israël ?
Comment ce peuple parvient-il à rebondir là où d’autres s’effondrent ? Les otages euxmêmes nous livrent la réponse.
Elie Cha’arabi, qui a perdu sa femme et ses deux enfants, raconte avoir ressenti l’aide du Ciel tout au long de sa captivité, et s’est mis à dire le Chéma’ Israël. Agam Berger est parvenue à manger Cachère et à sanctifier le Chabbath. Eliya Cohen faisait le Kiddouch sur de l’eau (!) chaque vendredi soir, au fond du tunnel, et priait tous les jours en mettant virtuellement des Téfilin. Matan Angrest a exigé un Sidour et des Téfilin de ses geôliers. Bar Kuperstein, en sortant, a simplement écrit : “Comme Tu es bon, Hachem !” Et la liste est longue.
Dans bien des familles de ces captifs, cette épreuve a réveillé la foi. Beaucoup ont fait Téchouva, ont redécouvert la prière et la force du mérite collectif. On l’a vu, par exemple, lors du pèlerinage au Maroc organisé par Torah-Box : les parents d’otages pleuraient sur les tombeaux de Tsadikim, implorant la miséricorde du Ciel. Le père de Yossef ‘Haïm Ohana priait régulièrement à Méron sur le tombeau de Rabbi Chim’on, demandait des bénédictions à Rav David Abi’hssira, au Rav Chalom Arouch… et croyait de tout son cœur que son fils reviendrait vivant.
Dans tout le peuple d’Israël, un vent de retour vers la Torah s’est levé. Les soldats demandaient des Tsitsit, des Téfilin ; les femmes organisaient des Hafrachot ‘Halla ; la Tsédaka et le ‘Hessed ont jailli comme des sources vives. Et quand le peuple d’Israël se réveille, le Ciel répond. Le salut est venu.
Espérons maintenant que ce sursaut ne s’éteigne pas avec le retour au quotidien, mais qu’il s’enracine durablement – jusqu’à nous conduire, enfin, à l’époque messianique tant attendue.
Rav Daniel Scemama


Rav Daniel Scemama
L'Édito - Enfin, les voilà de retour
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Toucher l’essence de son âme pour le faire revenir...
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Le message d'un rabbin de Paris
Rav Yehonathan Gefen

Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs


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Shabatik
Histoire
Le téléphone du millionnaire
Flash Chabbath
Devinettes sur la Paracha
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Deux histoires inédites
DOSSIER Sur les traces de l'Arche de Noé
Les pistes que nous fournit la Torah pour localiser l’Arche
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Le témoignage d’Its’hak Carmeli, explorateur israélien contemporain
Histoire à suivre - De l’ombre à la lumière
Episode 19 : Le choix de Sophie !
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Garde le cap pendant la tempête !
Recette Épaule d’agneau confite au miel et aux épices
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Sarah Kisielewski, Rony Hayot, Rav Moché Boyer, Nathalie Seyman, Rav Gérard Zyzek, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Aharon Sabbah, Rav Avraham Garcia, Murielle Benainous
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22 Octobre
30 Tichri
23 Octobre
1 'Hechvan
Roch 'Hodech
24 Octobre
2 'Hechvan
Roch 'Hodech
25 Octobre
3 'Hechvan
26 Octobre
4 'Hechvan
27 Octobre
5 'Hechvan
28 Octobre
6 'Hechvan
Daf Hayomi Zéva'him 38
Michna Yomit 'Houlin 1-2
Daf Hayomi Zéva'him 39
Michna Yomit 'Houlin 1-4
Daf Hayomi Zéva'him 40
Michna Yomit 'Houlin 1-6
Parachat Noa'h
Daf Hayomi Zéva'him 41
Michna Yomit 'Houlin 2-1
Daf Hayomi Zéva'him 42
Michna Yomit 'Houlin 2-3
Daf Hayomi Zéva'him 43
Michna Yomit 'Houlin 2-5
Daf Hayomi Zéva'him 44
Michna Yomit 'Houlin 2-7
Nos sincères condoléances au Rav Eliahou Uzan pour le décès de sa sœur
Marlène Cohen
Samedi 25 Octobre
Rav 'Ovadia Yossef
Dimanche 26 Octobre
Rav Eliahou Charim
Horaires du Chabbath
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Entrée 18:25 18:21 18:23 18:04
Sortie 19:30 19:23 19:23 19:09
Zmanim du 25 Octobre
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Nets 08:27 08:11 08:05 08:05
Fin du Chéma (2) 11:00 10:47 10:43 10:38
'Hatsot 13:35 13:25 13:23 13:13
Chkia 18:41 18:37 18:39 18:20

20 otages rentrés chez eux : après l'euphorie, les témoignages accablants sur leurs conditions de détention
Avec le retour lundi dernier des 20 derniers otages vivants détenus par les organisations terroristes de Gaza, une vague de liesse et d'unité a traversé tout Israël. Des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées au Kotel à Jérusalem pour adresser à D.ieu des louanges, tandis qu'au matin de leur libération, un Minyan de plusieurs milliers de personnes s'était tenu sur le site du festival Nova pour fêter leur retour. Dans toutes les synagogues du pays, les festivités de Sim'hat Torah étaient débordantes de joie.

Mais a côté de ces manifestations de joie indicible, des témoignages accablants concernant les conditions de détention des otages commencent à affluer.
Rom Braslavski a ainsi témoigné avoir été pressé de se convertir à l'islam pour recevoir de la nourriture, ce qu'il a catéoriquement refusé ; Avinatan Or a été détenu seul enchainé dans une cage pendant 1 an ; Eitan Horn a perdu 60 kg pendant sa captivité ; Elkana Bohbot a été détenu dans des tunnels et affamé avant d'être gavé quelques jours avant sa libération, ce qui lui cause de terribles maux de ventre. Tous les otages font état d'humiliations, d'actes de torture physique et psychologiques, de menaces constantes et d'incertitude quant au sort de leur famille et amis.
Si certains d'entre eux ont déjà pu rentrer chez eux, tous nécessiteront une longue période de convalescence.
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Emouvant : Le réveil spirituel des otages pendant leur captivité
Comme lors des précédentes vagues de libération, cette fois aussi, les otages libérés ont fait état d'un renforcement notable de leur Emouna et de leur pratique du judaïsme pendant leur captivité. Matan Angrest a ainsi témoigné avoir prié 3 fois par jour grâce à un Sidour trouvé dans les tunnels et avoir fini la lecture de la Torah une vingtaine de fois. Matan Zangaucker a lui aussi trouvé refuge dans la prière grâce à un petit livre de Téhilim probablement laissé sur place par des soldats. Séguev Khalfon a rapporté avoir récité le Chéma' Israël et rêvé de le proclamer face aux terroristes lors de sa libération. Eitan Horn a pour sa part raconté avoir jeûné pour la première fois de sa vie à Yom Kippour. Des témoignages et des actes héroïques qui continueront de nous inspirer...
2 soldats de Tsahal tués et 3 autre blessés dans une embuscade à Gaza Deux soldats israéliens ont été tués et trois autres blessés lors de l’attaque perpétrée ce matin par des terroristes palestiniens à Rafah, dans le sud de Gaza, annonce Tsahal. Les victimes sont le major Yaniv Koula, 26 ans, et le sergent-chef Itay Ye'avetz, 21 ans, tous deux originaires de Modi'in. Les troupes opéraient dans la zone pour la débarrasser des infrastructures du 'Hamas, des terroristes armés pouvant encore se cacher dans les tunnels. "Yaniv et Itay ont combattu courageusement contre les meurtriers du 'Hamas pour protéger la sécurité d’Israël. Leur courage et leur héroïsme resteront à jamais gravés dans nos cœurs", a déclaré le Premier ministre.
Nos Sages enseignent que la joie brise toutes les barrières, et la science le confirme : derrière un simple éclat de rire, se cache une véritable réaction en chaîne bénéfique pour tout l’organisme.
• Côté cœur : le rire agit comme une mini séance de cardio : il accélère puis ralentit le rythme cardiaque, stimule la circulation et aide à abaisser la tension artérielle. Plusieurs études ont même montré qu’il améliore la souplesse des vaisseaux, réduisant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.
• Côté immunité : il renforce nos défenses naturelles. En riant, on stimule la production d’anticorps et de cellules protectrices, tout en diminuant le cortisol, cette fameuse hormone du stress qui affaiblit nos défenses. Résultat : un organisme plus résistant aux virus et aux inflammations chroniques.
• Côté moral : le rire déclenche toutes les hormones du bien-être (dopamine, sérotonine, endorphines) et favorise l’ocytocine, hormone du lien social. Rire, c’est aussi favoriser le bien-être social et le renforcement du lien dans nos foyers.

Dix minutes de rire par jour suffisent à détendre les muscles, oxygéner le cerveau et illuminer la journée. Le rire ne soigne pas tout, mais il soigne de tout. C’est une thérapie gratuite, contagieuse et sans effets secondaires. Prescrivons-nous cette dose de bonheur au moins une fois par jour, à renouveler sans modération !
Sarah Kisielewski
La police saisit des armes chez un étudiant d’Oxford arrêté pour slogans antisémites
La police britannique a saisi des armes au domicile d’un étudiant en science politique, philosophie et économie de l’Université d’Oxford, désigné comme Samuel Williams. Il a été arrêté pour incitation à la haine raciale après avoir scandé des slogans comme "Gaza, Gaza, put the Zios in the ground" ("Gaza, enterrez tous les Juifs") lors d'une manifestation à Londres, la semaine
dernière, ont rapporté les médias du Royaume-Uni. Suspendu de ses études par Oxford, Williams a été libéré sous caution. Toutefois, jeudi, une enquête policière menée au domicile de ses parents dans le village de Pembury, dans le Kent, a permis de découvrir une importante cache d’armes et de munitions, a fait savoir le Daily Mail.
L’Égypte dirigera probablement la future force internationale de stabilisation à Gaza
Selon des diplomates cités ce week-end par The Guardian, l’Égypte devrait prendre la tête d’une force internationale de stabilisation chargée d’assurer la sécurité dans la bande de Gaza, dans le cadre d’un projet soutenu par les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs pays arabes. Une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, actuellement
en préparation, devrait conférer à cette force un mandat international élargi.
Le désarmement du 'Hamas demeure le principal défi, alors que l'organisation terroriste n'envisagerait de remettre ses armes qu’à une autorité palestinienne reconnue, afin de ne pas donner l'impression qu'elle a capitulé.


"Les Saoudiens m'ont dit qu’ils étaient prêts pour les accords d’Abraham" (D. Trump)
Le président américain Donald Trump a répété être convaincu que les pays arabes et musulmans seraient en mesure de normaliser leurs relations avec Israël maintenant qu’un cessez-le-feu a été conclu à Gaza et que la menace nucléaire iranienne a été neutralisée. "J’espère voir l’Arabie saoudite adhérer à ces accords, et j’espère voir d’autres pays en faire de même. Je pense que lorsque l’Arabie saoudite adhérera, tout le monde adhérera", a dit Trump devant les caméras de Fox News Il a rendu hommage aux pays qui avaient signé les Accords d’Abraham en 2020, faisant remarquer qu’ils avaient fait preuve de "courage" alors que l’Iran était une puissance régionale encore beaucoup plus forte.
"Après les fêtes", c’est maintenant.
On démonte la Soucca, on s’occupe des lessives, on reprend la routine et… on commence le régime !
Washington met en garde contre une "attaque imminente du 'Hamas contre des civils palestiniens"
Les États-Unis ont alerté samedi le Qatar, la Turquie et l’Égypte d'"informations crédibles indiquant une violation imminente du cessez-le-feu par le 'Hamas contre le peuple de Gaza", selon un communiqué publié par le département d’État. Washington évoque une attaque planifiée contre des civils palestiniens, qualifiée de "violation grave et directe de l’accord de cessezle-feu". Le communiqué ne précise pas la nature exacte de l’attaque, mais survient après plusieurs exécutions sommaires rapportées ces derniers jours à Gaza, menées par des terroristes du 'Hamas contre des rivaux de clans locaux ou des Palestiniens accusés de collaboration avec Israël.
Après les fêtes –bienvenue dans la routine

(A’haré Ha’haguim) – après les fêtes
(Méfarkim) – on démonte
(Métaplim) – on s’occupe de, on traite
(Kvissot) – lessives
(‘Hozrim) – on revient •
(Chigra) – routine
(Mat’hilim) – on commence
Elyssia Boukobza

(Dieta) – régime
D’autres mots avec la racine ק.ר.פ. (démonter, séparer)
•
(Pérouk) – démontage, démantèlement •
(Mitparek) – se démonte, s’effondre
•
(Parak)– il a démonté, il a déchargé




L'intervention de Trump est un rappel opportun à l'ensemble de la classe politique israélienne, trop souvent figée dans son refus de reconnaître l'action du Premier ministre. En mentionnant au Président Herzog son rôle et son devoir d'unir le peuple autour de ses "héros", il souligne qu'au-delà des considérations politiciennes, et de l'agitation partisane, un homme est en première ligne.

Le président de l’État d’Israël, Its’hak Herzog, occupe une fonction principalement symbolique, protocolaire et unificatrice, au sein d’une république parlementaire où le pouvoir exécutif réel est détenu par le Premier ministre. Cette position, bien que soumise à des critiques concernant son coût (un salaire brut conséquent et un budget annuel du bureau de la Présidence estimé à 60 millions de Chékels, sans compter les avantages) et parfois accusée d’ingérence politique, possède deux fonctions souvent sousestimées et pourtant vitales, surtout en période de crise : son rôle d’unificateur et son droit de grâce.
récemment suggéré Donald J. Trump lors de son allocution à la Knesset.
"Le président américain a mis en lumière un point qui semble échapper à une partie de la classe politique
Que cherche à souligner le président américain ? Il a mis en lumière un point qui semble échapper à une partie de la classe politique israélienne : la nécessité impérieuse de restaurer l’unité nationale. Il a notamment appelé à un geste de reconnaissance naturelle envers le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, pour la libération des otages et les actions menées.
israélienne : la nécessité impérieuse de restaurer l’unité nationale.
Au lieu de débattre de la pertinence de cette fonction, nous devrions plutôt l’interroger sur l’opportunité d’agir, comme l’a
Or, la réalité observée a été l’inverse : Netanyahou a été hué par une poignée de manifestants sur la place des otages, devant des personnalités qui, elles, saluaient son courage, comme Steve Witkoff, Ivanka Trump et Jared Kushner. Pire, le même public, animé par une haine politique, a applaudi le Qatar et la Turquie, pourtant souvent hostiles à Israël.
L’intervention de Trump est un rappel opportun à l’ensemble de la classe politique israélienne, trop souvent figée dans son refus de reconnaître l’action du Premier ministre. En mentionnant au Président Herzog son rôle et son devoir d’unir le peuple autour de ses "héros", il souligne qu’au-delà des considérations politiciennes, des petites manœuvres mesquines et de l’agitation partisane, un homme est en première ligne.
Binyamin Netanyahou, bien qu’englué dans le "Dossier 1000" – des accusations de corruption pour des sommes remises en question par des experts et des témoins –, est cet homme qui doit obtenir des autorisations d’absence du tribunal pour mener des opérations majeures, qui ont permis de changer la face du Moyen Orient, avec entre autres la signature des accords d’Abraham, l’élimination des chefs militaires ‘houthis, celle de Ya’hya Sinwar, d’Ismaïl Haniyeh et de Mohammed Deif ; la neutralisation de la menace nucléaire iranienne ; l’affaiblissement du ‘Hezbollah et, surtout, le retour des otages.
Le Président Herzog, qui fut félicité et encouragé par Netanyahou lors de son élection, doit prendre conscience de l’aspiration profonde du peuple israélien à l’unité. Cette unité est vitale pour la survie et la solidarité nationale, que d’autres s’efforcent de briser. Les "ennemis de l’intérieur", ceux qui peinent à admettre leurs erreurs par une haine idéologique trop forte envers le dirigeant sont de moins en moins nombreux, mais toujours virulents.
Il est crucial de ne pas se méprendre : ceux qui ont sifflé le Premier ministre sont loin de représenter la majorité, ce sont ceux qui ont cherché à diviser les familles d’otages. Depuis le 7 octobre, des activistes anti-israéliens de gauche ont tenté de capter la solidarité des familles, interdisant de parole et menaçant verbalement ou physiquement ceux qui soutenaient la politique du gouvernement.
Cette ère touche à sa fin avec le retour d’otages et la reprise en main par le peuple. Si l’organisation "kaplaniste" cherche déjà de nouveaux sujets de polémique et des stratégies
de haine pour mobiliser contre nos dirigeants, elle doit savoir que le peuple a décidé de ne plus se laisser faire. Une mobilisation citoyenne forte est à prévoir, dans la rue, dans les urnes, dans les médias et sur les réseaux sociaux, pour mettre un terme au cirque orchestré par ces individus à Tel-Aviv.
Nous ne permettrons plus à ces activistes d’instrumentaliser la peine et le désarroi d’Israël concernant les otages à des fins politiques. L’espace public, accaparé par ces kaplanistes, doit être récupéré. De plus en plus de citoyens comprennent que leur lutte a entravé la libération des otages et terni l’image du pays. Le ‘Hamas lui-même a reconnu l’utilité de nos "ennemis de l’intérieur" : la pression exercée sur notre gouvernement et notre armée a servi aux ennemis d’Israël à l’étranger pour encourager la rhétorique et les actes antisémites à une échelle jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale.
De plus en plus d’Israéliens sont convaincus qu’une partie des parents d’otages a changé ses priorités, privilégiant la chute du gouvernement à la libération de leurs proches. L’incompréhension est grande lorsque des familles, ayant récupéré un membre grâce au cessez-le-feu, reprennent immédiatement le combat politique sans le temps des retrouvailles, donnant l’impression que le retour de leurs proches n’était qu’une étape de leur objectif principal.
Le Premier ministre Netanyahou doit être gracié et remercié officiellement par le Président Its’hak Herzog. Ce geste est nécessaire pour permettre au peuple israélien dans son ensemble de retrouver sa solidarité et son unité, un besoin jamais aussi pressant dans l’histoire du pays. C’est pour le Président l’occasion unique de prouver que son rôle ne se limite pas à des fonctions purement symboliques ou à des inaugurations. De nombreux commentateurs estiment d’ailleurs qu’un tel acte contribuerait à apaiser les détracteurs qui remettent en cause l’utilité même de la fonction présidentielle.
Rony
Hayot
Lorsqu’on nous parle de frontières et de conflit pour la terre… Ils nous haïssaient déjà avant 1948, avant que l’État d’Israël n’existe. Avant qu’une seule ligne ne soit tracée sur une carte. Ce qui les dérange, ce n’est pas notre politique. C’est notre existence en tant que flambeau de la Parole divine.
Ils disent que nous contrôlons les banques. Ils disent que nous dirigeons Hollywood. Ils disent que nous dominons les médias. Ils disent que nous avons trop d’influence. Trop de pouvoir. Trop d’orgueil.
Mais ils ne demandent jamais comment ? Ni pourquoi.
On nous a interdit la culture de la terre, alors nous avons cultivé l’esprit. Par nécessité et par choix.
On nous a interdit la sécurité, alors nous avons développé notre foi dans le Tout-Puissant. On nous a exclus des métiers, alors nous sommes devenus érudits, mais aussi médecins, commerçants, savants, avocats.
Et ensuite, ils nous ont haïs, puis expulsés et spoliés pour cela.
En Amérique, on nous a fermé les portes "respectables". Alors nous avons inventé Hollywood. Pas pour manipuler. Pour faire rêver. Pour raconter des histoires juives quand le monde refusait d’entendre les nôtres. Faire parler les super-héros de Tikoun ‘Olam, de l’aspiration à un monde divin réparé par l’homme.

Notre amour éternel de l’étude n’est pas un privilège. C’est un choix qui s’est construit, toujours plus fort, à travers l’exil. Depuis la révélation au sommet du Sinaï, qui résonne et s’amplifie dans les ruelles du shtetl ou dans les venelles du mellah.
Face à l’obscurantisme et à l’ignorance, nous avons créé les Yéchivot. Face aux idéaux clinquants et éphémères, la Torah est devenue notre racine, le Talmud, notre salle d’entraînement intellectuel. Ils nous ont enfermés dans des ghettos ? Nous avons fait du savoir et du génie de la Torah notre clé vers l’infini.
Au Moyen Âge, les rois avaient besoin de prêts. L’Église interdisait aux chrétiens de prêter à intérêt.
Alors ils ont appelé… les Juifs. Pas par respect. Par commodité. Nous sommes devenus prêteurs, non par ambition, mais par contrainte, car les autres métiers nous étaient interdits.
Les universités limitaient les Juifs ? Nous avons fondé Brandeis, première université financée par la communauté juive aux États-Unis. Les hôpitaux nous fermaient leurs portes ? Nous avons bâti le Cedars-Sinai, hôpital juif à but non lucratif, classé 2ème meilleur établissement de santé de la Californie. On nous obligeait à travailler Chabbath ? Nous avons fondé WeWork, société d’une valeur de 20 milliards de dollars, qui encourage le respect du Chabbath comme déconnexion absolue et source de ressourcement familial et spirituel. Les cabinets d’avocats nous rejetaient ? Nous avons ouvert Skadden et Wachtell, les deux plus grands cabinets d’avocats au monde. Nous ne cherchions pas à dominer. Nous tentions simplement de vivre, si possible comme des Juifs fiers de leur identité.
Nous avons été expulsés d’Espagne, de France, d’Angleterre. Massacrés en Pologne. . Gazés en Allemagne. Pendus en Iran. Lynchés en Géorgie. Et montrés du doigt un peu partout. Et malgré tout, nous sommes encore là, maintenus par la promesse divine. Mais à chaque exil, nous avons pris la même direction en prière : Jérusalem.
En 1948, près d’un million de Juifs ont été chassés des pays arabes. Dans le silence
assourdissant de l’ONU. Pas d’UNRWA. Pas de caméras. Pas de hashtag. Pas de "droit au retour".
Ils disent que nous sommes tribaux. Nous avons juste cessé de supplier leur approbation. Chaque fois que nous avons tenté de nous fondre, ils nous ont rappelé qui nous étions. Par la matraque des antisémites, Hachem nous a toujours fait ressentir que lorsque le Juif ne récite pas la prière du Kiddouch, ce sont les non-Juifs qui font la Havdala — qui nous séparent d’eux. Alors nous avons construit pour nous-mêmes. Nos synagogues. Nos écoles. Nos hôpitaux. Notre Torah-Box. Notre Emouna.
Et quand aucun pays ne voulait de nous… nous nous sommes rappelé que Hachem nous avait réservé Sa terre depuis la création du monde.
Ce qui les dérange, ce n’est pas notre politique. C’est notre existence en tant que flambeau de la Parole divine. Constante et insupportable : rappel d’une aspiration à la justice, par notre simple présence, sans même avoir besoin de faire la morale. Une nation, une Torah, une terre qui refleurit dans ses champs et dans ses maisons d’étude.
Ils nous préféraient
faibles, assimilés, mendiants de compassion. Israël n’est pas un cadeau. C’est un besoin vital et un projet divin. Nous n’avons pas colonisé cette terre – nous sommes rentrés chez nous.
Puis vint le 7 octobre 2023. Le ‘Hamas n’a pas attaqué des soldats, c’était la haine d’Amalek, la haine de celui qui ne supporte pas que le Juif existe. Il a violé des femmes, décapité des bébés, brûlé des familles. Civils, enfants, vieillards, innocents. Le pire massacre de Juifs depuis la Shoah. Et alors que nos morts n’étaient pas encore enterrés, le monde ne s’est pas tenu à nos côtés – il s’est retourné contre nous. "Gloire aux martyrs" sur les campus. Croix gammées à Sydney. "Gazez les Juifs" à Berlin. Des étudiants juifs enfermés dans des bibliothèques à New York. À Harvard, on leur dit : retirez votre étoile de David.
Alors lorsqu’on nous parle de frontières et de conflit pour la terre… Ils nous haïssaient déjà avant 1948, avant que l’État d’Israël n’existe. Avant qu’une seule ligne ne soit tracée sur une carte.
Ils nous préféraient faibles, assimilés, mendiants de compassion. Israël n’est pas un cadeau. C’est un besoin vital et un projet divin. Nous n’avons pas colonisé cette terre – nous sommes rentrés chez nous. Jérusalem, Hébron, Safed, Tibériade : plus de 3 000 ans de présence. Nous avons prié vers Sion depuis chaque exil. Nous avons fait fleurir un désert que tous disaient mort. Nous avons accueilli rescapés de la Shoah, refuzniks de Russie, évadés d’Éthiopie et du Yémen. Nous avons bâti un pays encerclé d’ennemis, mais vivant par la Protection divine.
Israël n’a pas été fondé à cause de la Shoah, mais pour réaliser la promesse du Créateur et le rêve d’un peuple qui a traversé 2 000 ans d’exil.
Deux poids, deux mesures. L’Ukraine se défend ? Héroïsme. Israël se défend ? Condamnation. Aucun salut ne vient des Nations. Notre seul refuge a toujours été : "Ein ‘Od Milvado", "Il n’y a que Lui".
Nous ne cherchons pas à dominer. Nous voulons juste vivre comme des Juifs. Libres, fiers de notre identité, sans nous excuser d’inspirer par notre exemple. Ils n’ont pas besoin de nous aimer, ni d’être d’accord. Mais plus jamais ils ne décideront qui nous devons être.
L'équipe Torah-Box



Le secret est de trouver chez la personne le point sensible de son âme et l’éveiller. Le Rav Zeitchik disait que l’âme divine réside cachée à l’intérieur de l’homme et qu’il faut la découvrir et l’appeler.

Rav Azriel Tauber raconta l’histoire d’une femme dont le mari était tombé dans l’addiction au téléphone portable et à la technologie. De Ben Torah assidu, il en était arrivé à se défaire totalement du joug de la Torah et des Mitsvot : plus de bénédictions, plus de prières, plus de Téfilin ni de Chabbath. Extérieurement, il avait encore l’apparence d’un Avrekh (étudiant en Torah), il avait des enfants, il vivait chez lui, mais il n’observait plus rien et ne s’intéressait qu’à la technologie et aux distractions. Désemparée, cette femme demanda conseil au Rav Tauber. Il proposa de rencontrer son mari, qui accepta.
Jouer au chat et à la souris
Le Rav lui dit : "Le chat se lève le matin, il n’a pas besoin de se laver les mains, ni de faire de bénédictions, ni de prier, ni de mettre les Téfilin, ni de porter un Talith. Il saute simplement dans une poubelle de quartier, trouve tout ce dont il a besoin et part ensuite chasser les souris. Il n’a aucune obligation, il ne cherche que le plaisir."
L’homme répondit : "C’est exactement ce que je veux : me lever le matin, ne rien faire de tout cela, simplement vivre comme un chat. Vous êtes le premier à me comprendre ! Tout le monde essaie de me convaincre d’être un homme, mais moi je veux être un chat. Peutêtre pourriez-vous expliquer cela à ma femme pour qu’elle me laisse tranquille ?"
À première vue, que dire de plus à un homme pareil ? Mais Rav Tauber savait comment toucher l’essence de l’âme. Il lui dit : "Tu veux être un chat, d’accord. Mais sais-tu qu’en toi réside une parcelle divine ? Tu portes littéralement en toi le Saint béni soit-Il. Veuxtu prendre le Roi des rois et L’emmener avec toi dans la poubelle pour Le transformer en chat ?"
Ces paroles le bouleversèrent. Le Rav continua à lui décrire la profondeur de sa chute. Cette "touche à l’âme" déclencha chez lui un processus de retour et quelque temps plus tard, il confia au Rav que ses mots l’avaient profondément aidé.
Le secret est de trouver chez la personne le point sensible de son âme et l’éveiller. Le Rav Zeitchik disait que l’âme divine réside cachée à l’intérieur de l’homme et qu’il faut la découvrir et l’appeler. Parfois, il faut utiliser des paroles fortes, comme dans Lékha Dodi : "Réveilletoi, secoue la poussière, revêts tes habits de splendeur…" Il faut réveiller la personne du plus bas de sa chute.
Un amour inconditionnel
Nous avions un élève adolescent qui avait beaucoup dévié et dont la situation était très difficile. Orphelin de père, sa mère venait souvent demander conseil. L’instruction
donnée à la mère était de ne pas se disputer avec lui mais de l’aimer tel qu’il était, de tenter de le rapprocher doucement. Les années passèrent et le garçon annonça qu’il projetait d’épouser une non-juive. La mère, bouleversée, ne savait que faire. Encore une fois, le conseil fut de ne pas entrer en conflit, car cela ne servirait à rien. Puis un jour, il vint chez elle et lui demanda d’accepter chez elle sa fiancée non juive et d’assister au mariage. Cette fois, la réponse fut ferme : non, absolument pas. La mère reçut alors la directive d’écrire une lettre à son fils pour "toucher l’essence de son âme".
non-juive ?" Le fils reçut la lettre et se mit en colère. Il déclara qu’il agirait désormais encore plus comme un non-juif, puis disparut.
Plus de six mois plus tard, la mère entendit frapper à la porte. Un jeune homme en habit de Yéchiva se tenait là. À sa question "Qui es-tu ?", il répondit : "Maman, c’est moi, ton fils !"
Le secret est de trouver chez la personne le point sensible de son âme et l’éveiller "
Dans cette lettre, elle raconta l’histoire d’un Juif de Hongrie déporté à Auschwitz. Avant d’être séparé de sa jeune fille, il lui dit : "Je ne survivrai probablement pas, mais toi oui. Promets-moi qu’après la guerre, tu bâtiras une maison comme celle que tu as connue chez nous. Si tu tiens ta promesse, je viendrai prier pour toi à la ‘Houppa de ton premier enfant." Après la guerre, la fille monta seule en Israël. Quand on lui proposa un mariage, elle expliqua qu’elle avait fait un serment à son père de bâtir un foyer selon les coutumes de ses parents. Le jeune homme accepta et ils fondèrent un foyer fidèle à cette promesse. Des années plus tard, à la veille du mariage de sa propre fille, la mère écrivit une lettre émue à sa fille : "Demain, je rencontrerai mon père qui viendra sûrement avec tous les grands-parents. J’ai tenu ma promesse. Tu pars maintenant fonder ton foyer ; souviens-toi d’où tu viens et continue la tradition que tu as vue."
Toucher l’âme
La mère de notre élève conclut sa lettre ainsi : "Cette femme pouvait regarder son père droit dans les yeux. Et moi, comment pourrai-je regarder ton père et tes grands-parents – tous des érudits et des rabbins – si tu épouses une
La lettre avait touché l’essence de son âme et déclenché en lui un profond bouleversement qui le ramena entièrement à la Téchouva. Cette histoire illustre la puissance inhérente au fait de "toucher l’essence de l’âme" : parfois une parole, une lettre, un récit authentique, peut éveiller la flamme divine enfouie au plus profond et ouvrir le chemin du retour…
Rav Moché Boyer




FEMMES
COUPLE


Mon mari m’a lâchement quittée il y a quelques années et m’a laissé depuis trois enfants à charge sans me verser un euro. Aujourd’hui, il veut reprendre contact avec mes enfants, mais eux ne veulent pas entendre parler de leur père... et je les comprends ! Quelle est la bonne attitude à adopter ? Je comprends que mes enfants ne veulent pas reprendre contact avec leur père après la souffrance qu’il nous a fait endurer pendant toutes ces années. En même temps, je pense qu’il est mieux pour eux d’avoir une image positive de leur père pour leur construction personnelle. Qu’en pensez-vous ?
Réponse de Mme Nathalie Seyman, psychologue

Je voudrais déjà vous féliciter tout d’abord pour votre courage, car ce que vous avez vécu et vivez encore est une épreuve difficile et traumatisante en tant que femme, en tant qu’épouse et en tant que mère. Mais aussi pour votre question si pertinente et intelligente. Beaucoup n’auraient pas réfléchi ainsi, dominés évidemment par les sentiments négatifs que l’on comprend bien du fait de cette situation. Quelle est pour vous la meilleure marche à suivre ?
leurs différends. Car lorsque l’enfant pense que son père l’a quitté, lui, et non pas juste sa mère, alors cela peut vraiment être destructeur. Faire le deuil de l’amour d’un père est bien plus problématique que faire simplement le deuil du couple parental.

Couple conjugal VS Couple parental
La première des choses qu’il faut surtout comprendre est qu’il y a deux types de relation dans une famille : la relation mari-femme et la relation parents-enfants. L’une et l’autre sont complètement distinctes. Un homme peut être un bon mari, mais pas un bon père, ou le contraire, et idem pour la femme. Lorsque la relation mari-femme se dégrade, elle doit à tout prix se différencier de celle entre parentsenfants et ne pas l’entraîner dans sa chute.
Les parents doivent y veiller consciencieusement, main dans la main, malgré
C’est pourquoi il faut y être particulièrement vigilant, d’autant plus que, lors d’un divorce, l’enfant peut vouloir exprimer son soutien au parent resté seul, surtout s’il l’a vu ou le voit encore souffrir. Et le parent délaissé pourrait lui-même le vivre un peu comme une revanche. Mais, quoi qu’il arrive, et bien que vous ayez souffert au vu de la façon dont s’est passée votre séparation, cette façon de penser est à bannir pour l’équilibre des enfants, qui portent en eux leur père et leur mère.
Dans votre cas, la relation père-enfants a déjà été bien détériorée par son abandon. Mais autant la relation mari-femme peut atteindre un point de non-retour, autant celle parentsenfants possède la faculté de pouvoir toujours se réparer des erreurs passées et s’améliorer. Quelles qu’aient été les turpitudes de la vie du couple, le père comme la mère appartiennent à l’enfant. Et l’on ne peut le priver de l’un ou de l’autre sans compromettre sa construction.

Aucune mère, malgré toute sa bonne volonté, ne peut remplir la fonction paternelle ; elle ne peut remplir que sa fonction maternelle, et vice versa ! Un père participe à la construction de la personnalité de l’enfant, en favorisant l’acquisition de l’autonomie et de l’indépendance nécessaires à une vie affective équilibrée et de la confiance en soi. Il l’aide à se dépasser par l’identification pour le garçon et permet la confiance envers le sexe opposé indispensable à son couple futur pour la fille. Son absence entraînera souvent un déséquilibre chez l’enfant et les efforts de la maman pour assumer les deux rôles (paternel et maternel) sont souvent perturbants pour l’enfant.



votre ex-mari, le couple parental demeure. Maintenir cette réalité en tête permet de rester attentif au bien-être des enfants, en mettant de côté votre propre intérêt.
"Lorsque la relation mari-femme se dégrade, elle doit à tout prix se différencier de celle entre parents-enfants et ne pas l’entraîner dans sa chute.
Ainsi, une bonne image du père, dans l’esprit de l’enfant, lui permettra de jouer son rôle sans opposition. Le processus d’identification à un père dont l’image est dévalorisée sera en revanche difficile. Par conséquent, pour sauvegarder l’équilibre psychique de leurs enfants, chaque parent se doit de préserver l’image de l’autre, d’autant que ces messages, positifs ou négatifs, transmis par la mère au sujet du père, participent à la construction de l’image intériorisée par l’enfant.
Tout d’abord, il va falloir que vous ayez une discussion sérieuse avec votre ex-mari sur le rôle qu’il a l’intention de jouer auprès de ses enfants. À savoir s'il est revenu pour de bon, s’il a fait Téchouva et s'il a décidé de tout faire pour retrouver son statut auprès de ses enfants. Si vous ne vous sentez pas de vous retrouver avec lui, demandez l’aide d’un Rav.
Gardez bien à l’esprit que si le couple conjugal arrive à son terme, malgré tout le ressentiment que vous pouvez avoir envers
Vos enfants ne veulent plus avoir de contact avec leur père, et cela se comprend après ce qu’il s’est passé. Mais il faudra tout de même parler en sa faveur auprès d’eux, même si c’est très difficile, j’en ai conscience ! Toutefois, en agissant ainsi, vous œuvrez pour leur bien. Il faut permettre à votre ex-mari de reconstruire sa relation avec ses enfants, de rétablir la confiance qu’ils avaient en lui et qui a explosé. Même s’ils ne veulent pas le voir, vous devez les y inciter.
Les premiers temps, il faudra faire preuve de vigilance, car si vous voyez que votre ex-mari n’est toujours pas stable, que ses intentions de retour ne sont pas louables ni constantes, alors il vous faudra protéger vos enfants de l’image négative qu’il pourra leur transmettre.
Parlez toujours honnêtement à vos enfants, ne leur cachez rien. Si vous utilisez les bons mots, et sans Lachon Hara’ sur leur père, ils pourront tout comprendre, vos décisions et réactions, et même plus, ils vous en seront reconnaissants.
Si vos enfants n’arrivent pas à retrouver une relation sereine avec leur père, n’hésitez pas à participer à une thérapie familiale, cela pourra vraiment vous aider à tous retrouver une place au sein de la famille.
Vous récolterez les fruits de votre courage, et gardez surtout la Émouna : Hachem n’oublie personne, et encore moins des femmes aussi méritantes que vous.
Nathalie Seyman

Lorsqu’on demande quelle est la première image d’Avraham Avinou, la plupart répondent sans hésiter : il a brisé les idoles de son père, ou bien il a été jeté dans la fournaise ardente par Nimrod et sauvé miraculeusement par D.ieu. Ces épisodes sont profondément ancrés dans notre mémoire collective. Pourtant, en ouvrant le ‘Houmach, rien de tout cela n’apparaît explicitement.
Dans la Parachat Noa’h, la Torah évoque Avraham pour la première fois au chapitre 11 de Béréchit. Et que découvre-t-on ? Tera’h engendra Avram. Puis vient ce simple verset : "Avram prit pour femme Sarah." Nulle trace des idoles brisées, ni du miracle de la fournaise. Surprenant, non ?

D.ieu créateur reste lié à Sa créature, qu’Il accompagne l’homme dans sa vie. Et le signe concret de cette foi, ce n’est pas d’abord casser des idoles, mais construire. Avraham se marie, il fonde un foyer, il affirme par cet acte que sa vie a un sens, qu’elle est habitée par la Présence divine.
Le mariage exprime la confiance qu’il est possible de bâtir quelque chose de durable, que l’existence humaine n’est pas abandonnée mais bénie. "D.ieu les créa homme et femme, et Il les bénit", dit la Torah à propos d’Adam et ‘Hava. De même, Avraham et Sarah posent le premier acte de cette aventure spirituelle : faire descendre la bénédiction divine dans le concret de la vie.
Rachi, s’appuyant sur le Midrach Rabba, comble ce silence. Il rapporte que Tera’h, furieux qu’Avraham ait détruit ses idoles, l’amena devant Nimrod. Celui-ci le condamna à la fournaise, d’où Avraham fut sauvé miraculeusement.
Mais la Torah écrite ne dit rien. Pourquoi ce choix ? Pourquoi la Torah choisitelle d’introduire Avram par ces mots : "Avram prit femme" ?
"Avraham se marie, il fonde un foyer, il affirme par cet acte que sa vie a un sens, qu’elle est habitée par la Présence divine.
En vérité, ce détail contient une leçon essentielle. Le Midrach décrit l’époque de la tour de Babel : une société fascinée par la technique, obsédée par la construction, où une brique tombée valait plus qu’une vie humaine. Dans ce monde, l’individu n’avait aucune valeur, et l’idolâtrie se nourrissait de cette vision déshumanisante : le Créateur avait abandonné Sa création, livrée aux forces impersonnelles de la nature.
Avraham, au contraire, inaugure une autre dimension : la Emouna. Il proclame que le
Voilà pourquoi la Torah préfère taire le geste spectaculaire des idoles brisées pour retenir un geste apparemment banal : "Avraham prit femme". Car casser, c’est encore réagir contre l’idolâtrie ; se marier, c’est commencer à construire positivement.
Le monothéisme n’est pas une idée abstraite ou une théologie conceptuelle : il se vit dans l’existence quotidienne, dans la confiance, dans la construction d’un foyer.
En choisissant d’écrire cette simple phrase comme première image d’Avraham, la Torah nous transmet un message édifiant : la véritable révolution spirituelle ne consiste pas à détruire le faux, mais à bâtir du vrai.
Rav Gérard Zyzek
Directeur de la Yéchiva des étudiants à Paris (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Il est très facile d’être un Tsadik superficiel, de s’habiller d’une certaine manière et d’agir de façon exemplaire. Mais cette superficialité est dangereuse…
La Paracha se termine par le court récit du début de la vie d’Avraham Avinou. Elle nous parle de sa famille et de son frère Haran qui connut une mort précoce. La Torah nous raconte brièvement que ce dernier mourut devant son père, et le Midrach nous fournit les détails de cette tragédie.
Il relate comment Avraham rejeta l’idolâtrie, courante à l’époque, et se mit à croire en un seul D.ieu. Il détruisit les idoles que son père vendait. Celui-ci le dénonça et le livra aux mains du roi Nimrod qui, après avoir vainement essayé de le convaincre de pratiquer leurs cultes, le jeta dans une fournaise ardente. Haran observa tout ceci, sachant bien qu’il allait devoir choisir entre le camp d’Avraham et celui de Nimrod. Avant qu’Avraham ne soit jeté au feu, Haran prit une décision des plus pragmatiques ; si son frère survit, il se joindra à lui et s’il meurt, il suivra Nimrod. Quand Avraham sortit sain et sauf de la fournaise, Haran se déclara adepte d’Avraham. Il fut également envoyé dans les flammes et mourut. (Beréchit Rabba 38, 13)
Le Midrach souligne le côté étrange de sa mort ; seuls ses organes internes furent détruits, l’extérieur de son corps resta intact. Les commentateurs expliquent qu’extérieurement, Haran paraissait vertueux, se montrait fidèle à Avraham, mais en son for intérieur, il ne le suivait pas d’un cœur entier, sincère. Ainsi, son intérieur fut détruit, car il n’était pas méritant
et le côté apparent de son corps ne fut pas endommagé, car de l’extérieur, il semblait digne.
Observance de la Torah superficielle ou réelle
Cet enseignement nous prouve que l’on peut observer la Torah et les Mitsvot de deux façons – superficiellement ou intrinsèquement. Une réelle pratique signifie que l’individu est imprégné de Torah – son mode de vie, ses aspirations sont définis uniquement par la Torah. Un respect extérieur peut être une observance très rigoureuse de toutes les Mitsvot tandis que les désirs profonds et les idéaux de la personne ne vont pas de pair avec la Volonté divine. Les croyances de Haran n’étaient que superficielles, il ne fut donc protégé qu’extérieurement. En revanche, Avraham, profondément déterminé à accomplir la Volonté d'Hachem à tout prix, fut parfaitement protégé du feu de Nimrod.
L’inconsistance de Haran fut émulée par son fils, Loth. D’après les apparences, Loth respectait la Torah, mais plusieurs actions prouvèrent qu’au fond, il ne souhaitait pas vraiment suivre Avraham. Il préférait satisfaire ses désirs de succès matériel et d’immoralité. (Rachi sur Lekh Lékha 13, 10)
Haran eut un autre enfant, Sarah Iménou. Elle parvint à se défaire du vice de son père et de son frère, et devint une personne dont la pratique extérieure correspondait à sa vertu intérieure. Elle est d’ailleurs appelée Yiska. (Rachi sur Noa’h 11, 29) Ce nom fait référence
au fait qu’elle voyait par Roua’h Hakodech, mais aussi que tout le monde voyait sa beauté. (Méguila 14a ; Noa’h 11, 29) Ces deux explications se complètent ; sa grâce n’était pas uniquement physique, c’était une beauté spirituelle, qui émanait de son niveau élevé, de son inspiration divine.
Mettre l’accent sur l’extérieur nuit gravement à l’amélioration de l’individu
On peut tirer plusieurs leçons des défauts de Haran et Loth, ainsi que de la grandeur d’Avraham et Sarah. Comme Haran nous l’a montré, il est très facile d’être un Tsadik superficiel, de s’habiller d’une certaine manière et d’agir de façon exemplaire. Mais cette superficialité est très dangereuse ; la personne n’est alors qu’une ombre de serviteur d'Hachem alors qu’en réalité, elle ne sert pas du tout D.ieu, comme le décrit le prophète Yicha'ya : "Ce peuple qui Me rend hommage avec sa bouche et M’honore avec ses lèvres, mais dont le cœur est loin de Moi…" (Yicha'ya 29, 13)
De plus, le fait de mettre l’accent sur l’extérieur peut porter atteinte à l’amélioration de l’individu. L’une des méthodes les plus efficaces du Yétser Hara’ est d’inciter celui qui veut s’élever à se concentrer sur des changements externes, ce qui le distrait du but d’un véritable perfectionnement.
Intérioriser notre foi
Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas effectuer de changements extérieurs. L’aspect de l’individu est d’une grande importance, il est parfois même dicté par la Halakha. Et même lorsque cela dépasse la stricte loi, l’habillement et l’apparence sont importants. Mais il n’est pas convenable de changer extérieurement aux dépens d’une amélioration profonde.
Cette faille peut affecter tout le monde. Il est fondamental de faire une réelle introspection concernant notre ‘Avodat Hachem sur le plan extérieur et intérieur.
Puissions-nous tous mériter d’émuler Avraham et Sarah et d’intérioriser ce en quoi nous croyons.
Rav Yehonathan Gefen






1 Hachem annonce à Noé, homme juste et intègre, Sa volonté de détruire l’humanité en raison de sa dépravation morale.




2 Noé construit une arche et y fait monter sa femme, ses enfants Chem, ‘Ham et Yéfet, leurs épouses ainsi que les animaux.

3
Le Déluge a lieu avec une pluie qui tombe sans arrêt pendant 40 jours et 40 nuits, l’eau stagne pendant 150 jours.

4 Noé envoie une colombe qui revient avec une branche d’olivier, signe que la terre commence à sécher.

5 Hachem donne à l’humanité les 7 lois de Noé, et S'engage à ne plus détruire l’humanité par un déluge.

6 Noé décède à 950 ans.
7

8

Les 70 descendants de Noé sont mentionnés.
Les hommes parlent une seule langue et décident de construire un édifice, la tour de Babel, qui atteindra le ciel, pour défier Hachem. En réponse, Hachem embrouille leur langage de façon à ce qu’ils ne se comprennent plus. La construction est arrêtée et l’humanité se disperse à la surface de la terre.

9 Avraham se marie avec Sarah qui est stérile. Tera’h, le père d’Avraham, quitte Our Kasdim et s’installe à ‘Haran avec son fils, sa femme et Loth, le neveu d’Avraham.
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

slogan à votre équipe. ( 2 points pour le slogan le 2 points pour les plus convaincants, 2 points
Pour chacune des questions ci-dessous, soyez le premier à dire si la bonne Noa’h / Yona / Mamie boulette
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
De qui on lit son histoire à Kippour ?
• Qui raconte des histoires à ses petits-enfants ?
• Qui a embarqué avec sa famille
> Noa’h.
> Mamie boulette.
• Qui cuisine avec beaucoup d’huile ?
• Qui a été jeté par-dessus bord ?
> Yona.
> Mamie boulette.


• De qui le père s’appelle Amitaï ?
> Yona.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Qui a vécu 950 ans ?
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich)
• Qui a été avalé par un poisson ?
> Yona.

> Noa’h.
• Qui n’est pas prophète ?
> Mamie boulette.
Hidour (au mieux) 2 Kazayit
• Qui est allé à La Goulette ?
> Mamie boulette.
MAROR
• Qui ne sait pas nager ?
> Mamie boulette.
Etapes du Séder
• Qui a construit une Arche ?
> Noa’h.
Maror
• Il a voulu fuir.
La quantité de Maror 1 Kazayit
> Yona.




Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
Citez des animaux qui représentent des qualités.
Lion : Courage et force.
Renard : Ruse et intelligence.
Fourmi : Travail acharné.
Dauphin : Sociabilité. Éléphant : Mémoire.
Citez une activité qu’on fait toujours plus longtemps que prévu.
Faire les courses. Faire une sieste.
Faire le ménage / ranger.
Discuter avec un ami.
Jouer.
Répète sans te tromper, 6 fois, la phrase
• Question : Quelle est la particularité des femmes des 3 fils de Noa’h ?
> Elles sont sœurs. Ce sont les filles de Métouchéla’h.
• Terminez la blague : Connaissez-vous l’histoire de la feuille de papier ? C’est dommage parce qu’...
> …elle déchire.
• Le saviez-vous : Quel jour de la semaine ont lieu les accidents de voiture les plus mortels dans le monde ?
5

Citez des objets qu’il vaudrait mieux ne pas utiliser dans une synagogue.
Téléphone portable.
Ballon de foot
Skateboard
Nourriture
Jeux de cartes.
“Lulu lit la lettre lue à Lille et Lola alla aux lilas.”
> Le Samedi.
• Plus ou moins : Combien y a-t-il de secondes dans une année ? (Répondre par “plus” ou “moins”. 7 réponses permises.)
> il y a 31 557 600 secondes dans une année.
• Le saviez-vous : Quelle différence curieuse y a-t-il entre l’océan Atlantique et l’océan Pacifique ? ?
> L’océan Atlantique est plus salé que le Pacifique.
Classe ces monuments selon leur taille : Du plus grand au plus petit :

• Empire State Building, Tour de Pise, Pyramide de Gizeh, Tour Eiffel, Burj Khalifa, Big Ben.
Pise (57 m).
Eiffel (330 m) - Pyramide de Gizeh (138 m) - ig Ben (96 m) - Tour de
> Burj Khalifa (828 m) - Empire State Building (443 m) - Tour



Un homme dans un appartement n’arrive pas à dormir à cause de son voisin du dessus qui fait une petite fête avec des amis. Pour s’occuper, il compte les tintements de verre lorsqu’ils trinquent. Il en dénombre 28.
?
Réponse : Supposons qu’il y ait 10 personnes. Le premier trinque avec 9 personnes. Il a donc trinqué avec tout le monde et ne comptera plus pour le calcul des tintements. Le deuxième trinque avec les 9 personnes qui restent, le troisième avec 8 personnes, etc. À la fin, pour 10 personnes, on obtient donc 9 + 8 + 7 + ... + 2 + 1 tintements.

Pour connaître le nombre de personnes, il faut donc faire 1 + 2 + 3 + ... jusqu’à ce qu’on en obtient 28. Il faut donc aller jusqu’à 7.
Étant donné que pour 10 personnes, on compte jusqu’à 9, si on compte jusqu’à 7, il y a 8 personnes.
3ème énigme
Qu’est-ce qui a 13 carreaux mais pas de fenêtres ?
Réponse : Un jeu de 52 cartes.

Monsieur et Madame Rible ont un fils, comment s’appelle-t-il ?
Réponse :

Théo.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
D’après les traités de Baba Métsia et Kidouchin, le Bitcoin peut être considéré comme :
1. un acte d’acquisition.
2. une valeur.
3. une monnaie.

Réponses : 1 et 2
Réponses : 1 et 2 3



Une monnaie doit-être :
1. Acceptée par tout le monde.
2. Considérée comme une monnaie.
3. Distribuée en libre-service.









En 1949, l’homme d’affaires Frank McNamara dîne au chic Major’s Cabin Grill, à New York. À la fin du repas, il se rend compte qu’il a oublié quelque chose d’important qui le met dans l’embarras. Ce moment d’embarras va l’inspirer à créer une solution innovante, qui changera à jamais la face du monde.

Réponse de la semaine dernière

Le but de ce jeu est de résoudre une énigme qui se base sur un fait réel et étonnant.



Il y a 30 carrés en tout dans cette image.
Explications :
> 1 carré de 16 petits carrés.
> 16 carrés de 1 petit carré.
> 9 carrés de 4 petits carrés.
> 4 carrés de 9 petits carrés.

Quelle invention, aujourd’hui incontournable, est née de ce repas et d’un oubli ?
Au mois de février 1950, McNamara retourne au Major’s Cabin Grill avec son associé, Ralph Schneider. McNamara règle l’addition au moyen d’une petite carte en carton, une carte Diners. Cet événement, appelé le « premier dîner », fut le lancement de la première carte de paiement au monde.
La première année, Diners Club compte 10 000 membres parmi l’élite new-yorkaise ; 28 restaurants et 2 hôtels acceptent alors de facturer au mois cette clientèle de choix.





La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche




Le Rav a un pincement au cœur pour cet homme qui n’arrive pas à libérer un moment dans sa semaine pour étudier la Torah…
Un jour, un homme nommé Its’hak traverse l’une des rues de Bné Brak et passe devant l’un des Collelim de Rav Kovalsky. Sa curiosité est piquée au vif par la vivacité des discussions typiques de Torah dans le Beth Hamidrach.
Coup de foudre pour la Torah
Its’hak décide de pénétrer quelques instants dans le Collel pour regarder de plus près ce qui s’y produit. Il est immédiatement saisi par l’ébullition qui y règne.
Observer ces étudiants plongés avec assiduité et concentration dans l’étude sainte de la Torah le bouleverse.
Its’hak aborde le Rav et le félicite pour l’authenticité, le sérieux et la sainteté qui se dégage de ce lieu unique. Rav Kovalsky remercie son visiteur surprise, échange quelques mots avec lui et rapidement, afin de concrétiser l’intérêt de son visiteur, le Rav lui propose une étude commune hebdomadaire d’une heure.
quelques jours. Nous devrons reporter notre étude à plus tard…"

La semaine suivante, Rav Kovalsky appelle à nouveau Its’hak. L’homme est bien rentré de son voyage d’affaires, mais son agenda est de nouveau bien chargé et il n’est toujours pas disponible. La scène se répète, semaine après semaine. Rav Kovalsky ne se lasse pas d’appeler Its’hak, mais il se demande bien quel type d’affaires il doit gérer. En apprenant qu’Its’hak est un homme d’affaires de renom, immensément riche, Rav Kovalsky ne l’envie pas le moins du monde et ne peut s’empêcher d’avoir une pensée attristé pour cet homme qui ne parvient pas à libérer un instant dans sa semaine pour étudier la Torah.
Its’hak est extrêmement flatté et touché qu’un Rav aussi érudit que Rav Kovalsky lui accorde un tel honneur. Les deux hommes se connaissent seulement depuis quelques minutes et Its’hak n’a rien d’un étudiant en Torah. Les deux hommes s’échangent leurs coordonnées et Its’hak quitte le Beth Midrach plein d’enthousiasme et d’énergie.
Créneau difficile
Les jours passent et Its’hak n’a pas recontacté le Rav. Rav Kovalsky l’appelle pour s’enquérir de ses nouvelles, Its’hak se confond en excuses et se justifie. "Vous ne le savez probablement pas, mais je suis un homme d’affaires. J’attends présentement mon jet privé pour un déplacement à Malte, duquel je rentre d’ici
Dix ans sont déjà passés depuis la rencontre entre Its’hak et Rav Kovalsky. Il ne s’est pas écoulé une semaine sans que ce dernier n’appelle inlassablement le multimillionnaire pour étudier une heure avec lui, mais à chaque fois, l’homme d’affaires lui fait la même réponse : agenda plein, déplacement à Singapour, ouverture d’un bureau à Tokyo…
Du temps de libre…
Un jour, surprise ! Cette fois, c’est Its’hak qui appelle le Rav et pas l’inverse !
"Rav, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer, j’ai enfin trouvé du temps pour étudier avec vous ! J’aimerais qu’on rattrape ces années perdues. Pourrait-on étudier deux heures par semaine ?
- Baroukh Hachem, je suis ravi ! Mais je me dois de vous poser une question. Comment se faitil que vous ayez attendu aussi longtemps pour
commencer notre étude ? J’espère que vos affaires vont bien…"
L’homme d’affaires répond d’une voix sourde : "On m’a diagnostiqué une maladie, et pas une petite… Entre les chimiothérapies, je dois de toutes manières me reposer, j’ai enfin du temps disponible."
Rav Kovalsky est secoué. Les deux hommes conviennent d’étudier deux fois par semaine au téléphone, une heure à chaque fois. Ils étudient ainsi quelques semaines avant que la maladie d’Its’hak ne gagne du terrain. Its’hak annonce au Rav : "Je suis désormais hospitalisé à domicile. Il y a un avantage, c’est que je suis disponible 24h/24, 6 jours sur 7 pour étudier. Appelez-moi quand vous êtes disponible et, si je ne dors pas, je répondrai. Nous pourrons ainsi étudier ensemble."
le deuil ou la tristesse. Rav Kovalsky est l’un des premiers à s’y atteler.
À la fin de la cérémonie, il arrive au Rav un incident fâcheux : il ne retrouve pas son téléphone. Il demande alors à une personne présente de l’appeler pour le faire sonner. L’homme compose le numéro du Rav et on entend faiblement la sonnerie. Quelques instants plus tard, le Rav découvre que la sonnerie provient… de la tombe !
Quelques instants plus tard, le Rav découvre que la sonnerie de son téléphone provient… de la tombe !
Il s’avère que lorsque le Rav s’est penché pour recouvrir la tombe de terre, son téléphone est tombé de la poche de sa chemise directement dans la tombe, sans qu’il ne s’en rende compte ! Il faut dire que le Rav n’a pas de smartphone volumineux, mais un petit téléphone Cachère, tout simple.
L’étude s’intensifie de mois en mois, les deux hommes arrivent parfois à étudier jusqu’à 10 heures par semaine ! Un jour, Rav Kovalsky appelle, et c’est la femme d’Its’hak qui répond. Elle annonce éplorée : "Mon mari vient de rendre l’âme ! L’enterrement aura lieu demain à Tel Aviv, je pense qu’il aurait été heureux que vous conduisiez la cérémonie, Rav."
Rav Kovalsky est atterré. Après avoir présenté ses condoléances, il commence sans plus tarder les funérailles.
Mémoires d’outre-tombe
Après les oraisons funèbres et la mise en terre, une Mitsva liée au Kavod Hamet, au respect dû au défunt, consiste à recouvrir le corps avec un peu de terre d’Israël. On l’accomplit à l’aide d’une petite pelle, en veillant à ne pas se passer la pelle de main en main mais à la remettre dans la terre à chaque fois, afin de ne pas prolonger
La femme d’Its’hak, qui se trouve encore devant la tombe de son époux, observe la scène. Soudain, elle s’exclame face à l’assemblée : "Mon cher mari, tu étais immensément riche dans ce monde, c’est vrai. Tu y laisses une fortune, des comptes en banque à profusion, des immeubles, des voitures, des matières premières, des métaux précieux, des monnaies étrangères… Mais finalement, tu repars dans le monde de vérité sans rien de tout cela. Sauf une chose : le téléphone de ton Rav, grâce auquel tu as étudié la Torah assidûment pendant un an."
Les Pirké Avot enseignent que lorsqu’un "individu quitte ce monde, ce ne sont ni l’argent, ni l’or, ni les pierres précieuses, ni les perles qui l’accompagnent, mais seulement la Torah et les bonnes actions. Lorsque tu reposeras dans le tombeau, la Torah veillera sur toi ; à ton réveil, dans le monde futur, elle sera ton discours…"
Alexandre Rosemblum
"[…] Voici un peuple uni, tous ayant une même langue […]" (Béréchit 11, 6)
La génération de la Tour de Babel était en parfaite union. En effet, Hachem décida de mélanger les langues plutôt que de les exterminer comme pour le Déluge. Cette union était basée sur l’absence de discorde entre eux. (Rachi) Cependant, lorsqu’Hachem décida de mélanger les langues, lorsqu’une personne demanda un service à son prochain, ce dernier le tua immédiatement !
Le Rav Steinman pose la question suivante : comment une telle génération soucieuse du Chalom en arriva à se tuer les uns les autres ?
Réponse : une union qui est en désaccord avec Hachem est une union vouée à l’échec ! Si des mécréants se réunissent dans le seul but de s’opposer à la Volonté divine, il n’est pas étonnant de les voir s’entretuer…

Yossef

Ce Chabbath 3 ‘Hechvan (25/10/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rav ‘Ovadia Yossef, grand-rabbin d’Israël pendant 10 ans et autorité halakhique incontournable pour la communauté séfarade de notre génération.
Trois de ses nombreux ouvrages font autorité : Yé’havé Da’at, Yabia’ Omer et ‘Hazon ‘Ovadia L’un de ses fils, Rav Itsh’ak Yossef, auteur de la célébre collection Yalkout Yossef, traite de tous les domaines de la Halakha selon les positions de Rav ‘Ovadia. Notre maître s’est aussi distingué dans la société civile, par exemple en reconnaissant la judéité des Juifs d’Éthiopie. Il donna naissance au parti religieux séfarade Shass, dont il fut le dirigeant spirituel. Lors de son enterrement à Jérusalem, près d’un million de personnes, soit pratiquement un habitant Juif sur six en Israël, se sont déplacés.
N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

Accompagner une accouchée à l’hôpital le Chabbath, permis ?
Oui, pour le mari ou autre personne dont elle aurait besoin pour accoucher. On autorise cela pour la rassurer et éviter que sa peur ne la mette en danger. (Iguérot Moché Ora’h ‘Haïm 132)
Mes parents me téléphonent, obligé de répondre ?

Oui, le contraire est un interdit grave de la Torah et un manque de savoir-vivre. Même en réunion importante, il faut répondre, s’excuser avec délicatesse de ne pouvoir discuter puis les rappeler au premier moment disponible. (Vayvarekh David 67)
Ouvrir / déchirer un sachet plastique (de nourriture) le Chabbath, permis ?

mais à condition de ne pas en faire un nouvel usage après les avoir vidés (Badé Hachoul’han 1, 26)
Les lois du langage


Il a dit quoi sur moi ?!
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de demander à quelqu’un ce que d’autres ont dit sur nous. Généralement, nous avons tendance à croire la personne qui nous révèle qu’un autre a parlé de nous de manière désobligeante : il faut donc l’éviter.

Thème : Noa'h 5786 par Michaël Lumbroso




Règle du jeu : Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Le déluge provenait des eaux d'en haut et d'en bas ; à sa fin, Hachem a donc fermé les sources de l'abîme et les ... des cieux.

Il y en a eu dix entre Noa'h et Avraham.

Chaque espèce devait se présenter ainsi pour qu'elles puissent se reproduire après le déluge.
et femelle)


Le nom de cette tour provient du fait qu'Hachem confondit le langage de toute la terre pour déjouer leur plan.

Le frère d'Avraham Avinou qui n'a pas mérité miracle lorsqu'il fut jeté dans la fournaise ardente.

Ce fils de Noa'h a eu un comportement irrespectueux envers son père.

Noa'h devait prendre ce type de bois pour construire l'arche.

Ce qu'Hachem a fait à toute existence en envoyant le déluge.

La Torah n'a pas voulu employer ce mot pour désigner animaux impropres à la consommation.
Ce fils de Noa'h a été béni ainsi : "Qu'il réside les tentes de Chem."

Dans l'arche, il y avait 8 personnes : Noa'h, son épouse, ses enfants et ...
femmes de ses fils)

Cet enfant de Ever a été appelé ainsi car, de son temps, la terre fut divisée.

qu'Hachem a senti l'offrande de Noa'h.
agréable)

La première chose que Noa'h a plantée après le déluge.

Huitième enfant de Canaan, peut-être le père de ce pays, actuellement le plus peuplé au monde.

Ainsi la Torah qualifie Noa'h au début de la Paracha.

Ce que les fils de Noa'h ont pris pour recouvrir leur père.

La génération de la tour de Babel a commencé par fabriquer cela pour la construire.



La première chose que Noa'h construisit après être sorti de l'arche.
Cet arrière-petit-fils de Chem est connu pour avoir été à la tête de la Yéchiva où a étudié Ya'akov Avinou
Ce phénomène météorologique est en fait un signe de l'alliance entre Hachem et Noa'h.

Ce fils de Yafet porte le même nom que cette céréale très consommée de nos jours, notamment en flocons au petitdéjeuner.




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A l’occasion de la Hiloula de notre maître Rav ‘Ovadia Yossef, l’équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir deux anecdotes représentatives de sa grandeur. Celui qui parle du Tsadik le jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui !
Que son mérite protège tout le Klal Israël, Amen !
Le Rav ‘Ovadia Yossef fut l’un des plus grands décisionnaires de la Halakha du XXe siècle, ancien grand rabbin séfarade d’Israël et fondateur du mouvement Shass. Génie précoce, il consacra sa vie à rendre la Torah accessible à tous et à redorer le blason du judaïsme séfarade en Israël et à travers le monde. Découvrez dans les lignes qui suivent deux histoires qui illustrent un tant soit peu sa grandeur en Torah.
Même en dormant !
La table du Chabbath chez Rav ‘Ovadia Yossef était une authentique table de Torah. Seuls des Divré Torah étaient échangés, dans une atmosphère d’élévation et de joie uniques. Les fils du Rav, eux-mêmes tous de grands érudits, échangeaient avec leur père sur des sujets du Talmud, de la Halakha et d’éthique juive, le tout accompagné des mets délicieux concoctés par la Rabbanite Yossef, célèbre pour être une cuisinière hors pair.
que j’ai mis au point ce raisonnement cette nuit, dans mon sommeil !
- Que cela signifie-t-il ?, l’interrogèrent ses fils, interloqués.
- En effet, j’étais hier soir affairé à comprendre les paroles du Rav Ben-Tsion, avant d’aller me coucher. Tout en m’endormant, mon cerveau continua d’y réfléchir, et sans m’en rendre compte, je mis au point ce raisonnement dans mon sommeil !"
Les fils du Rav restèrent sans voix, stupéfaits de constater que même dans son sommeil, leur père continuait de construire des raisonnements halakhiques hautement érudits !

Un vendredi soir, alors que le Rav ‘Ovadia Yossef présentait devant sa famille un exposé complexe concernant un certain sujet de Halakha sur lequel il était en désaccord avec son ami d’enfance, le Rav Ben-Tsion Abba Chaoul, il se tourna vers ses enfants, leur demandant leur avis sur ce qu’il venait d’énoncer. "C’est brillant, Papa !", répondirent-ils, émerveillés par la profondeur de raisonnement de leur père. "Sachez, poursuivit Rav ‘Ovadia Yossef,

Seul le plus jeune des fils du Rav, Rav Moché, ne manifesta pas d’étonnement particulier. Cela faisait déjà bien longtemps qu’il avait constaté que son père ne cessait jamais d’étudier, pas même lorsqu’il dormait… Voici en effet ce qu’il s’était produit quelques années auparavant :
A une certaine période de sa vie, le Rav ‘Ovadia nécessitait une surveillance constante de son état de santé. A ces fins, une caméra avait été installée dans sa chambre, de sorte à ce qu’au moment où le Rav montait se coucher, son fils Rabbi Moché pût continuer à le surveiller. Plus d’une fois, il arriva que Rabbi Moché doive littéralement supplier son père de cesser son étude afin de prendre quelques heures de repos après sa journée éreintante.
Ce n’est qu’après que son fils l’ait longuement convaincu de la nécessité de reprendre des forces que le Rav acceptait de se coucher.
Mais c’est alors que se produisait une scène pour le moins déroutante : sur l’écran placé dans sa chambre, Rabbi Moché pouvait voir son père se coucher, puis au bout de quelques minutes, se lever, faire Nétilat Yadayim, s’installer à son bureau et griffonner quelque chose sur une feuille ; se coucher, se lever après quelques minutes, se laver de nouveau les mains, écrire quelque chose puis retourner se coucher ; ainsi plusieurs fois d’affilée !
Lorsqu’au matin, Rabbi Moché se permit de faire la remarque respectueuse à son père : "Papa, pourquoi ne dors-tu pas convenablement et te lèves-tu sans cesse dans la nuit ?", Rav ‘Ovadia répondit, dans son humilité : "Qu’y puis-je si des Hidouché Torah me viennent à l’esprit pendant que je dors ? Je suis bien obligé de les mettre par écrit, de peur de les oublier !"
Comment opère-t-on un rat ?

stérile ? (La Torah permet en effet dans certains cas de causer de la douleur ou un dommage physique à un animal pour les besoins vitaux des humains.)
Rav ‘Ovadia Yossef ne répondit pas de suite à la question. Il demanda plutôt à son secrétaire de lui apporter une feuille et un crayon. Sous les yeux ébahis du professeur, il se mit à dessiner le croquis détaillé d’une rate, avec chacun de ses organes. "Pourquoi ne pas opérer la rate de cette façon ?", demanda le Rav. "Ainsi, cela ne nuira pas à sa capacité de reproduction !"

Le professeur resta sans voix. Il n’avait pas un seul instant imaginé repartir de chez le Rav avec des indications détaillées sur la manière d’opérer une rate sans que cela ne la rende stérile !
Décontenancé, il ramassa ses affaires ainsi que le croquis et fila à l’hôpital où l’attendaient ses confrères, curieux de connaitre la réponse du Rav pour poursuivre leurs recherches.
Nos Sages enseignent au sujet de la Torah dans les Pirké Avot : "Retourne-la dans tous les sens, car tout [le savoir] s’y trouve !" L’histoire suivante vient illustrer avec brio cette vérité énoncée par nos Sages il y a des millénaires. Il arriva plus d’une fois que le Rav ‘Ovadia Yossef laisse entrevoir un tant soit peu de sa sagesse dans les domaines profanes, alors même qu’il ne les avait jamais étudiés.
Un jour, Rav ‘Ovadia Yossef reçut la visite d’un professeur, chef du département de génétique de l’un des grands hôpitaux d’Israël. Celui-ci vint avec une question : est-il permis selon la loi juive pour les besoins d’une étude scientifique d’opérer une rate, de sorte à ce que l’intervention la rende définitivement
Face à eux, il exposa le dessin, leur expliquant qu’il était possible d’opérer différemment l’animal, de sorte à ne pas altérer sa fertilité. "Quel génie vous êtes !", s’exclamèrent les médecins. "Comment n’y avons-nous pas pensé avant ? !" s’étonnèrent-ils.
"Mais ce n’est pas moi !", rétorqua le professeur. "Il s’agit de l’idée du Rav ‘Ovadia Yossef. C’est lui qui a fait ce dessin et m’a expliqué comment opérer la rate…"
Nos Sages n’avaient-ils pas déjà annoncé il y a 2000 ans que tout se trouve dans la Torah… ?
Elyssia Boukobza, d’après Hamaor Hagadol du Rav Avraham Ohayon


La Torah nous relate l’histoire du Déluge et du salut de Noa’h, de sa famille et de toutes les espèces animales réfugiés dans l’arche. Depuis des siècles, l’arche n’a cessé d’intriguer : explorateurs, chercheurs et croyants ont tenté d’en localiser les vestiges. Des montagnes d’Ararat aux observations satellites les plus récentes, les témoignages se multiplient. Dans le présent dossier, nous reviendrons sur les grandes découvertes, les thèses en présence et la lecture juive d’un récit dont l’écho traverse les âges.
Le texte de la Torah apporte l’indication suivante : "L’Arche s’est posée le septième mois, le dix-septième jour du mois, sur les montagnes d’Ararat" (Béréchit 8, 4).
Relevons le pluriel : il ne s’agit pas d’une montagne, mais de plusieurs. On peut donc émettre une première hypothèse : l’Arche s’est posée sur une montagne comprenant un ensemble d’au moins deux sommets.
Le verset 5 du même chapitre apporte la précision suivante : "Les eaux allaient en diminuant jusqu’au dixième mois, où sont apparus les sommets des montagnes."
Le Ramban (Na‘hmanide), sur ce verset, décrit les faits de la manière suivante : "On pourrait
comprendre à tort que, selon les paroles de nos Maîtres et selon celles des commentateurs, les monts d’Ararat font partie des montagnes les plus hautes qui se trouveraient sous les cieux (7, 19) et que les eaux les dépassent de quinze coudées... Or, il se trouve, pour contredire cette hypothèse, que les montagnes grecques sont bien plus élevées, et que le pays d’Ararat se trouve dans la dépression du globe proche de Babel. L’Arche s’est posée sur les cîmes de ces montagnes (qui n’étaient pas les plus hautes)."
Selon ces commentaires, les montagnes d’Ararat ne sont pas les plus hautes du monde ; elles se situent à proximité de Babel, l’actuel Irak
Le Ba‘al haTourim rapporte que dans les textes bibliques (Mélakhim II,19, 37), il est question d’une fuite de du roi San‘hériv "de Jérusalem jusqu’à la terre d’Ararat". Le Targoum identifie aussi ce lieu avec "les monts de Cardou".
Ce roi aurait-il effectué des fouilles archéologiques dans ce site ? Les commentaires (Metsoudat David sur Mélakhim II,19, 37 ; Sanhédrin 95b) rapportent que le roi San‘hériv avait récupéré une planche de l’Arche de Noé à laquelle il livrait un culte idolâtre. C’est d’ailleurs au moment où il se prosternait devant elle que ses fils le tuèrent.
Peut-on localiser plus précisément la terre de Cardou ?
Selon le Targoum Yonathan
Le Targoum Onkelos, quant à lui, identifie ce lieu comme étant les "montagnes de Cardou" – à rapprocher de "kurde", "Kurdistan", pays de hautes montagnes situé à l’est de la Turquie, non loin du mont Ararat. Ce pays est actuellement limitrophe à la Turquie.
"
Parchandata avait retiré une poutre de l’Arche qui mesurait 50 coudées. Suze, où résidait Haman, était effectivement proche de l’Arménie
Ben ‘Ouziel (Béréchit 8, 4), l’Arche s’est posée sur les monts Cadron, le nom de l’un de ces sommets étant Cardanya, et le nom de l’autre étant Armanya.
Autre précision apportée par ce traducteur en araméen de la Torah : c’est dans cette région que sera construite par la suite la ville portant ce même nom, Armanya, en terre de Medinkha. Quelle avalanche de détails !
Mais de quel pays s’agit-il ?
Nous pouvons supposer, d’après la consonance des mots et la situation géographique de ces lieux, que Medinkha désigne la Médie, qui se situait au nord-ouest de l’Iran actuel
Les Mèdes y habitaient voici quelques trois millénaires. Cette piste nous mènerait au positionnement actuel du mont Ararat, qui se situe bien au nord-ouest de l’Iran. Cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable que le second repère fourni par le Targoum Yonathan est justement l’Armanya, nom qui rappelle l’Arménie, située au nord du mont Ararat, entre la Turquie et le Kurdistan.
Le Netina Léguèr (ouvrage rédigé par le Rav Nathan Marcus Adler (1803-1890), qui fut le Grand-rabbin de l’Empire britannique), dans son commentaire du Targoum Onkelos, admet que c’est bien à ce pays que pense Onkelos.
Le Torah Temima quant à lui relie le terme "Cardou" au mot latin cedrus, et le nom de cette région serait à attribuer aux nombreux cèdres qui y poussaient avant le Déluge.
Flavius Josèphe apporte lui aussi une indication allant dans le même sens. Il parle du roi Munbaz, roi des Adiabéniens : "Il envoya quérir Izac [son fils], lui donna une province nommée Céron, très fertile en plantes odoriférantes et où l’on voit encore aujourd’hui les restes de l’Arche qui sauva Noé du Déluge." Izac n’est autre que le fils de la reine Hélène, qui se convertirent tous deux au judaïsme.
Autre élément de localisation nous amenant dans les mêmes parages : un Midrach (Yalkout Chim‘oni sur Esther 1056). Il y est question de la célèbre potence prévue pour Mordekhaï. "Haman s’acharnait à découvrir une poutre longue de cinquante coudées [25m] sans parvenir à la trouver, si ce n’est une poutre qui se trouvait dans son propre palais. Le fait est que son fils Parchandata était le gouverneur de la Cardonie et qu’il avait retiré une poutre de l’Arche de Noé qui mesurait ces cinquante coudées." Suze, où résidait Haman, était effectivement proche de l’Arménie.
Dossier Kountrass revisité par Torah-Box

Bien avant les recherches modernes, de nombreux peuples ont transmis le souvenir d’une immense embarcation figée sur les hauteurs de l’Ararat. Voyageurs, chroniqueurs et savants de l’Antiquité à l’époque médiévale rapportent, chacun selon sa culture, des descriptions étonnamment concordantes : celles d’un grand navire de bois pétrifié reposant dans les montagnes où, selon la Torah, l’Arche de Noé s’est posée.
La question des reliques de l’Arche de Noé n’est pas une curiosité moderne : depuis les temps les plus reculés, des témoignages d’hommes de différentes nations mentionnent clairement avoir vu ou entendu parler de vestiges matériels correspondant à la Téva. L’explorateur israélien Its’hak Carméli, que nous retrouverons un peu plus loin, atteste que l’Arche de Noé est rapportée dans pas moins de 217 cultures et civilisations au cours de l’Histoire, en plus de la tradition biblique !
Trois grands ensembles de traditions se sont formés à travers les époques, qui — bien que provenant de peuples et de cultures distincts — pointent tous vers le même lieu : les montagnes d’Ararat situées dans le nord-est de la Turquie.
Les traditions du Proche-Orient ancien
Des témoignages rapportés dans l’Antiquité par des voyageurs assyriens, babyloniens et arméniens vivant dans les régions au pied de l’Ararat racontent avoir vu, ou entendu
dire par les habitants des villages voisins, qu’une énorme structure en bois reposait sur les hauteurs du massif, à un endroit difficile d’accès, souvent pris par la neige. Certains décrivent que, lors des étés très secs, la glace fondait partiellement, laissant apparaître des poutres sombres, larges et alignées, comme le squelette d’un grand navire.
Fait troublant : ces témoignages restent cohérents entre eux et proviennent de personnes n’ayant aucun contact ni lien entre elles. Ils parlent tous du même type de matériau (bois ancien, noirci, pétrifié), de la même région géographique, et parfois même du même versant de la montagne.
Des chroniques chrétiennes médiévales parlent de pèlerins s’étant rendus dans les zones proches de l’Ararat pour prier ou recueillir des bénédictions. Certains de ces voyageurs affirment avoir ramené de petites éclisses de
bois noir, qu’ils considéraient comme provenant de la Téva. Ces fragments auraient été conservés comme reliques sacrées par les idolâtres.
Ainsi, Moïse de Khorène (Vè siècle) et Michel le Syrien (XIIè siècle) rapportent que les habitants d’Arménie montraient encore, à certaines saisons, des restes de bois noirci identifiés à l’Arche. Plus tard, le célèbre voyageur Marco Polo mentionne à son tour que “nul ne peut gravir le mont Ararat, tant il est couvert de neige, mais les gens du pays disent que l’arche de Noé y repose encore”.
les habitants de ces régions ont su qu’au sommet d’Ararat reposait la Téva de Noé.
"
Du côté des traditions arabes et islamiques
Certains décrivent que, lors des étés très secs, la glace fondait partiellement, laissant apparaître des poutres sombres, larges et alignées, comme le squelette d’un grand navire.
Même si ces récits n’ont pas de valeur scientifique moderne, ils témoignent d’une continuité : génération après génération,

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Des sources arabes et musulmanes (Al Massoudi et Al Tabari notamment) du Moyen Âge mentionnent le mont Al-Joudi, identifié par de nombreux savants avec le même massif de l’Ararat. Selon ces textes, les habitants de la région disaient que, certains étés, les restes de l’arche se révélaient : de grandes planches de bois, incrustées dans la roche, apparaissaient sous la glace.
Ces descriptions concordent étonnamment avec celles transmises par les peuples voisins.


L’explorateur et conférencier israélien Its’hak Carmeli a notamment consacré plusieurs expéditions à la recherche des vestiges de la Téva dans la région du mont Ararat, en Turquie orientale. Il publie régulièrement les photos et vidéos de ses expéditions à travers le globe. Voici les résultats de ses observations sur le terrain.
L’US Army à la recherche de l’Arche
En 1985, après des années où le mont Ararat était fermé en tant que zone militaire turque suite à de violents heurts avec les Kurdes ayant fait 6000 morts, des chercheurs américains obtiennent enfin l’autorisation d’y mener des fouilles.
"Ils découvrent alors une formation rocheuse d’une longueur inhabituelle, dont la forme évoque celle d’un grand navire. Des géologues mesurent et analysent la structure. Un rapport français évoque alors la possibilité qu’il pourrait bien s’agir d’une structure de bois pétrifiée, datée d’environ
4 100 ans – soit précisément l’époque où la Torah situe le Déluge !", rapporte Carmeli.
Lors de sa propre visite sur place, Carmeli descend sur le site et fait lui-même plusieurs constations troublantes.
Un rapport français évoque alors la possibilité qu’il pourrait bien s’agir d’une
structure de
bois pétrifiée, datée
d’environ 4 100 ans
– soit précisément l’époque où la Torah situe le Déluge !" "
Des mesures qui interpellent
Voici ce qu’indique le texte de la Torah : "Voici comment tu la feras : 300 coudées de longueur, 50 coudées de largeur et 30 coudées de hauteur." (Béréchit 6, 15). C’est là l’injonction divine adressée à Noa’h concernant la construction de l’Arche prévue pour sauver celui-ci et sa famille, ainsi que les espèces animales, du Déluge à venir. Or en mesurant sur
place, Carmeli, qui précise qu’il ne peut bien sûr pas mesurer la hauteur (fossilisée) ni la longueur (trop longue) de la structure, trouve 25 mètres de largeur – soit exactement les 50 coudées dont parle la Torah ! “Difficile à croire”, commente-t-il, “mais les chiffres concordent parfaitement.”
"Les roches sont noircies en certains points", précise Carmeli, signe d’une probable activité volcanique ancienne, ce qui pourrait invalider la thèse d’une structure en bois pétrifiée.
Pourtant, une observation plus attentive révèle autre chose : "La texture n’est pas celle d’un basalte volcanique, mais d’un matériau fossilisé contenant des traces de bois et de végétation". Carmeli y voit là un indice que le site pourrait bien être celui d’une structure

organique pétrifiée – peut-être l’arche ellemême !
Des fossiles de créatures marines… en pleine montagne
Dans le village voisin d’Uzengili, Carméli explique que les habitants ont retrouvé des fossiles d’animaux et de coquillages – des espèces marines qui ne devraient normalement pas se trouver dans cette région montagneuse.
Certains de ces fossiles sont conservés dans une petite maison-musée que Carméli a visitée. “C’est une trace du Déluge”, explique Carmeli. “Ces créatures n’auraient pas pu vivre ici. Elles témoignent probablement d’une époque où tout ce secteur a été recouvert par les eaux.”
“Peut-être Hachem a-t-Il laissé ici un signe visible, pour rappeler à l’humanité que Noé, l’homme juste, a vraiment existé ?”, conclut-il.
Elyssia Boukobza

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Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !
Dans l’épisode précédent : Sophie a découvert que la fausse journaliste, Ingrid Florange, était la destinataire de la lettre de sa tante, autrement dit, celle qui l’avait trahie. Pour retrouver sa trace, Sophie se rend au CVIS qui œuvre à retrouver et restituer les biens spoliés aux juifs. Elle fait la connaissance de Sarah Silberman, qui lui apprend qu’Ingrid Florange s’est sauvée en Israël.
L’information était trop énorme pour être réelle ! Sarah Silberman venait d’apprendre à Sophie que la fausse journaliste avait été aperçue en Israël.
”Vous êtes sûre de ce que vous dites ?
- Vous vous doutez que nous avons vérifié nos informations avant de vous contacter.
- Comment pouvez-vous savoir qu’elle se trouvait en Israël au début des années 80 ? A cette époque internet n’existait pas, il était difficile de suivre les gens à la trace, sinon ma tante ne serait pas restée avec cette vieille lettre sans savoir où l’envoyer pendant des dizaines d’années.
- Vous avez raison, mais depuis, internet et d’autres logiciels existent. Ca nous permet de regrouper quantité d’informations. Êtes-vous intéressée à entendre ce qu’on a trouvé ?
- Je suis désolée Sarah ! Je m’attendais à tout, sauf à entendre que cette femme s’était rendue en Israël. J’imagine qu’elle n’a jamais cherché à contacter ma tante ?
- Je ne pense pas. Sophie, vous vous souvenez qu’au moment de l’achat du tableau, M. Dorville vous a expliqué qu’Ingrid Florange s’était portée garante pour votre tante ? Est-ce que vous vous souvenez qu’en plus de sa signature, Ingrid Florange avait dû noter son numéro de passeport français ?
- Euh...là je ne suis plus très sûre.
- Alors je vous le confirme. Figurez-vous qu’en septembre 1984, elle s’est rendue dans une galerie de Jérusalem où elle a acheté un tableau. Nous avons de nouveau retrouvé dans nos données le numéro de passeport. Mais ce n’est pas tout. Si nous avons pu rapidement identifier le numéro de passeport... c’est que celui-ci a été signalé comme étant faux !
- Quoi ?
- Je sais, ça fait beaucoup d’informations étonnantes d’un coup. Mais il faut comprendre qu’à la lumière de ces découvertes, il ne s’agit pas d’un simple vol de tableaux. C’est plus grave que cela.
- Que voulez-vous dire ?
- Pendant la Shoah, beaucoup de biens ont été volés aux Juifs. La plupart de ces nazis étaient des minables, avides de tirer profit de leurs victimes. Cependant pour d’autres, c’était carrément devenu un business profitable, un trafic de grande envergure, qui a continué pendant des années, bien après la guerre. Ce qui a permis à certains de devenir millionnaires et à d’autres de s’enfuir à l’étranger, sans pouvoir répondre de leurs actes devant la justice.
- Qu’est-ce qui vous fait croire que c’est le cas ici ?
- L’expérience. Le fait que cette femme puisse à la fois se faire passer pour une journaliste, berner tout le monde autour d’elle, puis s’enfuir sans laisser de trace et traverser la frontière avec un faux passeport... tout cela montre combien elle était professionnelle et sûrement pas seule.
- Quel choc ! Je fais quoi maintenant ?
- Sophie, ici s’arrête mon travail. Vous pouvez décider de continuer votre enquête, vous pouvez aussi décider de laisser tomber et de revenir à une vie plus calme. Si j’étais vous, je choisirais cette option. On ne sait pas qui se cache derrière tout ça et si vous êtes de taille à vous y confronter.”
Nouvelle nuit entrecoupée d’insomnies. Tôt le matin, Sophie contemple la rue au-dehors depuis la fenêtre de la cuisine. La journée commence. Sophie se souvient avoir assisté à la même scène, le jour-même où elle avait appris la mort de sa tante.
Sophie devait faire un choix et ça ne s’annonçait pas simple. Devait-elle continuer, ou renoncer, sans jamais espérer trouver d’autre héritage de sa famille ? Seule face à ce dilemme, elle se détourna de la fenêtre et dit : “Tu sais quoi Hachem ? Moi je suis incapable de prendre une décision. Alors, est-ce que Tu pourrais m’aider ? Si Tu pouvais “gérer” ce dossier, ça me soulagerait grandement !”
garda de lui confier ses récentes découvertes, elle sentait qu’elle devait se décider seule. Elles se mirent à discuter de tout et de rien, puis la Rabbanite raconta à Sophie : “Sais-tu que de temps en temps, mon mari se rend dans le nord d’Israël pour rencontrer un grand Mékoubal (kabbaliste) ? Cette fois-ci, j’ai dit à mon mari de demander une bénédiction pour ta fille ainsi que des suggestions de noms hébraïques pour toi.

- Rabbanite, je suis très touchée ! Est-ce que le Mékoubal a suggéré des noms ?
- En fait, il n’en a donné qu’un.
- Ah, d’accord, ça laisse peu de marge pour choisir. Lequel ?
- Déborah.
- Déborah ? Je n’y avais jamais pensé. C’est joli, mais l’autre jour je regardais dans le livre des prénoms hébraïques et ça signifie “abeille” en hébreu…
Puis Sophie décida de se préparer pour aller au travail, c’était sa dernière journée, avant la pause annuelle de la mi-août.
Après le travail, elle fit une balade pour rentrer ; par cette chaleur, l’idée de prendre le métro moite ne la tentait pas et elle se mit à réfléchir. Elle devait se décider et vite, parce que si elle faisait le choix de continuer l’enquête, elle ne pourrait pas s’absenter plus que les 15 jours de vacances. Mais est-ce que tout cela était raisonnable ? Elle n’avait pas le profil d’une détective privée. Elle était de retour au même point, elle entendait son cerveau tourner comme une machine à laver sur mode “essorage”.
De retour chez elle, elle appela la Rabbanite Margalite, c’était le jour de leur coup de téléphone hebdomadaire. Pour une fois, elle se
- Mais c’est bien plus que ça !, répondit en riant la Rabbanite. Déborah était non seulement une prophétesse, mais en plus, elle était juge. Elle rendait la justice au pied d’un palmier. Elle était écoutée et respectée. C’est un très noble prénom.
- Déborah la justicière, répéta Sophie songeuse…
- Par contre, mon mari m’a dit de te répéter les mots du Mékoubal : “Elle a demandé, elle a reçu”.
- Oh mon D.ieu !
- Qu’y a-t’il Sophie ?
- Rabbanite, dès demain je prends mon billet pour Israël !”
La suite la semaine prochaine... Mia Atlan

Peut-on aller au cimetière deux fois dans le mois ? Habitant en Israël, je ne viens qu’une fois par an. Je me rends sur la tombe de Maman à mon arrivée. Mais, à l’approche de Roch Hachana, est-ce encore possible ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan
Cela est absolument possible. L’essentiel étant de ne pas s’y rendre deux fois dans la même journée. (Maguen Avraham 581, 16 ; Michna Beroura 581, 27)
L’une des explications est qu’en agissant de la sorte, on laisse penser que le défunt est soupçonné d’être insensible à nos besoins et de ne pas avoir prié en notre faveur. C’est un signe de mépris envers lui. Si on a quitté l’endroit de la tombe pour appeler une personne, pour chercher un livre ou une bougie, pour aller aux toilettes, il est permis de revenir sur la tombe.
Le solfège est-il Cachère ? En effet, le nom des notes de musique (en tout cas dans une bonne partie de l’Europe, dont la France) est constitué des premières lettres de chaque hémistiche d’un hymne catholique.

Réponse de Rav Aharon Sabbah
Il faut tout d’abord savoir qu’il est interdit d’écouter des chants destinés à l’idolâtrie, car cela est considéré comme un profit tiré de celle-ci (Choul’han 'Aroukh Yoré Dé'a 142, 15). Les airs utilisés pour louer l’idolâtrie sont strictement interdits d’usage pour la Téfila. (Darké Téchouva 28 au nom du Séfer ‘Hassidim)
De plus, un ministre officiant (‘Hazan) qui chantonne ou utilise des mélodies issues spécifiquement de chants idolâtres ne peut continuer à officier dans la synagogue (Rama Ora’h ‘Haïm 53, 25 ; Michna Beroura 82). Cette interdiction s’applique également aux airs seuls, sans les paroles. (Chévet Halévi 9, 19)
En ce qui concerne votre question : les noms des notes de musique en usage en Europe comme en France (do, ré, mi…), proviennent effectivement d’un hymne liturgique chrétien du Moyen Âge, appelé "Hymne à saint Jean-Baptiste", dans lequel chaque syllabe au début d’un vers est devenue une note.
Cela étant, le solfège est néanmoins considéré comme permis d’après la Halakha, car il s’agit uniquement d’un outil technique, un système de notation musicale.
Le fait que les noms des notes dérivent d’un texte chrétien ne rend pas leur usage interdit, tant qu’ils ne sont pas accompagnés d’éléments cultuels ou de textes interdits. Il s’agit ici d’un usage purement technique et linguistique. Ce qui est interdit, c’est uniquement l’air musical lié à une pratique idolâtre, comme expliqué plus haut — pas le système de notation musicale en tant que tel. Dans un registre similaire, le Rama (Yoré Dé'a 141, 1) écrit que les pendentifs en forme d’idolâtrie portés par des non-juifs ne sont pas nécessairement considérés comme des idoles, car leur usage est purement symbolique, et non destiné à l’adoration, tant que la coutume des non-juifs n’est pas de se prosterner devant ces pendentifs ou de les embrasser. (Chakh 3 et Darké Techouva 9).
Ainsi, l’usage du solfège ne cherche pas à chanter ou à vénérer un air idolâtre, mais seulement à disposer d’un système de notation musicale. La musique produite par ce biais n’est donc pas nécessairement liée à l’adoration de l’idolâtrie.
Pouvez-vous me dire d’où vient la source de l’interdiction de faire des doigts d’honneur ? Car finalement, c’est juste un signe.

Réponse de Rav Avraham Garcia
La Torah et la Halakha ne mentionnent pas explicitement le geste moderne appelé "doigt d’honneur". Cependant, plusieurs principes généraux permettent d’interdire ce type de comportement insultant ou vulgaire. Le verset Lo Titgodédou (Dévarim 14, 1) est interprété par les Sages comme une interdiction d’adopter des comportements indignes ou étrangers au peuple d’Israël. Un geste obscène ou humiliant peut entrer dans cette catégorie. (Rambam, Hilkhot ‘Avoda Zara 12, 11) Le Talmud interdit de vexer son prochain par des paroles. (Baba Métsia’ 58b) Les décisionnaires expliquent que cette interdiction s’applique également aux gestes. (‘Hafets ‘Haïm, introduction ; Hilkhot Lachon Hara’ 5) Faire un doigt d’honneur constitue une vexation évidente. Le Rambam enseigne que l’homme sage doit adopter une conduite exemplaire, digne et respectée. Un geste vulgaire est contraire au Dérekh Erets (bonne conduite) et porte atteinte au Kavod Habriot (la dignité humaine). (Hilkhot Dé’ot 5, 1) Historiquement, le doigt d’honneur vient de la culture païenne gréco-romaine, où il servait d’insulte vulgaire. Le Choul’han ‘Aroukh et le Rama interdisent d’adopter des coutumes non-juives lorsqu’elles sont liées à l’impudeur, à la grossièreté ou au manque de respect. (Yoré Dé'a 178)
En conclusion, même si le doigt d’honneur n’est pas cité explicitement dans les sources, plusieurs principes halakhiques permettent de l’interdire. Nous en avons mentionné quatre :
1. Interdiction d’avoir un comportement indigne (Lo Titgodédou)
2. Interdiction de blesser ou d’offenser autrui (Honaat Dévarim)
3. Interdiction d’imiter les nations dans leurs comportements vulgaires (‘Houkat Hagoyim)
4. Obligation d’avoir une conduite digne, respectueuse et exemplaire (Dérekh Erets, Kavod Habriot). Ainsi, ce geste est étranger à la conduite juive et contraire à la Torah.
J’ai remarqué que les livreurs Wolt, en Israël, travaillent le Chabbath. Est-il tout de même permis de commander chez Wolt, sachant qu’en faisant ainsi, on permet à une entreprise travaillant le Chabbath de fonctionner ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan
Même s’il s’agit d’une société qui, malheureusement, poursuit ses activités durant Chabbath, il n’est pas interdit de faire appel à leurs services durant la semaine. En quittant les lieux et dans vos Téfilot, priez du fond du cœur pour qu’ils fassent rapidement Téchouva. Si vous pensez qu’en utilisant leur service, cela va vraiment permettre et renforcer une profanation des prochains Chabbath, il est bien d’éviter de faire appel à eux, mais ce n’est pas une obligation, car, après tout, l’intention essentielle n’est pas d’encourager la transgression d’une faute. (Bina Vada’at 19, 31 ; 8, 52 ; note 138)













Les enfants, cette semaine, protégeons et soutenons ceux qui comptent pour nous, malgré les vents contraires : notre famille, nos amis et la Torah !
Aujourd’hui, dans la classe de Lévi, le professeur raconte la Parachat Noa’h avec sa célèbre arche. Le Déluge recouvre la terre entière, la pluie tombe sans arrêt, les fleuves débordent et le monde extérieur disparaît peu à peu. Noa’h, sa femme, ses fils et leurs épouses sont les seuls êtres humains dans l’arche, protégés par D.ieu mais conscients de la gravité de ce qui se passe dehors. Lévi écoute attentivement et frissonne.
Son grand-père lui a expliqué : "Pendant une épreuve, il faut rester concentré sur ce qui est important : D.ieu, la Torah et la famille." Il comprend que, même si tout semble obscur, l’attention et la Émouna permettent de traverser les difficultés.
Pendant la récréation, la pluie tombe fort dehors. Lévi voit sa petite sœur tremblante sous son manteau et court la protéger. Ensuite, il remarque un camarade qui pleure parce que ses affaires sont mouillées. Lévi partage son parapluie et lui parle doucement : "Comme Noa’h dans
l’arche, on peut traverser les épreuves sans perdre notre calme ni notre cœur."
Les autres enfants l’observent et comprennent que la vraie force est dans l’attention aux autres et dans la Émouna en D.ieu, même quand tout autour semble chaotique. Lévi sent une chaleur dans son cœur : aider, protéger et rester concentré sur ce qui est essentiel permet de vaincre les tempêtes.
Le professeur sourit et dit : "Bravo Lévi, tu as compris la leçon de Noa’h !" Lévi sait maintenant que rester centré sur l’essentiel, protéger ceux qu’on aime et garder sa foi sont les meilleurs moyens de traverser les épreuves.

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
As-tu déjà aidé quelqu’un pendant une situation difficile ou effrayante ?
Comment te sens-tu quand tu restes concentré sur ce qui est essentiel ?
Pendant le Déluge, la Torah raconte que Noa’h et sa famille furent protégés dans l’arche (Béréchit 7, 124). Nos Sages soulignent que la sécurité de Noa’h ne venait pas tant du bois ou du toit fermé de l’arche que de sa crainte de D.ieu et de sa fidélité aux Mitsvot. (Midrach Rabba 30, 9)
Il est écrit que Noa’h était "juste et parfait dans sa génération" (Béréchit 6, 9), car il se concentra sur ce qui était essentiel et ignorait le chaos autour de lui. Même lorsque le monde entier se perd dans le
mal, celui qui reste attaché à D.ieu et à sa famille peut traverser l’épreuve. Le Rambam explique qu’une personne qui garde son cœur droit face aux difficultés est comme Noa’h dans l’arche : protégé par la foi et la justice. (Hilkhot Téchouva 3, 14) Ainsi, pendant une tempête ou une épreuve, nous pouvons nous recentrer sur la Torah, la prière et ceux que nous aimons ; et ce faisant avancer avec force et confiance.


Rav Ya’akov Kamenetsky, l’un des plus grands maîtres du 20ème siècle à New York, est célèbre pour sa patience, sa sagesse et sa foi inébranlables, même dans les moments les plus difficiles. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des milliers de familles juives fuient l’Europe, et beaucoup d’enfants arrivent seuls à New York, bouleversés et effrayés.
Rav Kamenetsky ouvre alors sa porte et son cœur à ces jeunes, devenant pour eux un véritable repère, un phare au milieu des ténèbres.
Un jour, un garçon nommé Moché arrive à sa Yéchiva. Ses yeux reflètent la peur et le chagrin, et il ne parle presque pas. Ses parents sont morts dans la Shoah, et il se sent totalement seul. Dans ses lettres, il écrira plus tard : "J’avais l’impression que le monde entier s’était écroulé autour de moi. Je ne savais plus qui j’étais ni où aller."

Petit à petit, Moché commence à changer. Les premières semaines, il reste silencieux, absorbé dans ses pensées et ses souvenirs douloureux. Mais Rav Kamenetsky insiste avec patience : il lit avec lui chaque matin, explique chaque mot et le félicite pour ses efforts. Moché commence à participer aux discussions, à poser des questions, à aider ses camarades à comprendre un verset ou une prière. Chaque petit succès lui redonne courage et confiance.


Rav Kamenetsky ne le laisse pas seul. Chaque jour, il lui parle avec douceur, lui enseigne un verset de Torah et lui raconte l’histoire de Noa’h et de l’arche. Il lui explique que, comme Noa’h, on peut rester centré sur ce qui est essentiel, même quand tout semble perdu. Il lui montre comment transformer la peur en concentration sur D.ieu et sur sa foi. Il l’encourage à prier, à étudier, à se rapprocher de D.ieu et à prendre soin de ceux qui l’entourent.
Au fil des mois, Moché devient un exemple pour les autres enfants. Il partage ses repas, encourage ses camarades et montre comment transformer la peur et le désespoir en force et en bonté. Des années plus tard, Moché devient luimême Rav et raconte souvent comment Rav Kamenetsky lui a appris à rester fort et centré : "Même au milieu de l’orage, si on garde notre cœur centré sur D.ieu, on peut protéger ceux que l’on aime et faire briller la lumière dans le monde."
Les enfants, cette semaine, essayons de rester concentrés sur ce qui est vraiment important, même quand quelque chose nous fait peur ou nous inquiète.
Un plat chaleureux, parfumé mais non sucré au goût –le miel sert ici à relever les épices sans dominer.


Pour 6 personnes
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 3 h
Difficulté : moyenne

• 1 épaule d’agneau (environ 1,8 kg)
• 1 oignon émincé
• 4 gousses d’ail
• 1 cuil. à soupe de Ras El ‘Hanout
• 1 cuil. à café de cannelle
• 1 cuil. à café de cumin moulu
• 2 cuil. à soupe de miel (facultatif)
• 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
• Sel, poivre
• 1 verre d’eau ou de bouillon

Réalisation
- Préchauffez le four à 160°C.
- Mélangez les épices avec l’huile, l’ail écrasé, le miel, du sel et du poivre. Badigeonnez l’agneau de cette pâte.
- Dans un grand plat, disposez l’oignon puis l’agneau par-dessus et versez le bouillon. Couvrez et enfournez 2h30 à 3h en arrosant régulièrement. Découvrez les 20 dernières minutes pour caraméliser.
- Servez avec un couscous perlé ou des légumes rôtis.
Murielle Benainous


•Chabbath Chira exceptionnel avec Paetanim de renom
•Hôtel privatisé
•Glatt Cachère Laméhadrin


•Pèlerinages à Toulal, Erfoud, Rissani, Errachidia
•Grande Soirée Hiloula
•Machgui’him privés 24h/24
PRÉSENCE EXCEPTIONNELLE


Binyamin Benhamou • L’équipe Torah-Box
& Réservations • Des Rabbanim prestigieux
Descendants de la dynastie Abi’hssira • Paetanim
Rav Gabriel Dayan



CHAMBRE DOUBLE : 1350€/personne CHAMBRE SINGLE : 1700 €/personne


Perle de la semaine par "Plus

