Torah-Box Magazine n°328 Israël - Matot-Massé

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n°328 23 juillet 2025 I 27 Tamouz I Matot-Mass'é

L'ÉDITO DE LA SEMAINE

L’homme qui commença du pied gauche

C’est l’histoire d’un homme qui a commencé sa vie du pied gauche. Depuis sa petite enfance, il ressent qu’il n’est pas aimé autant que ses frères et sœurs et qu’il est mis de côté. Sa scolarité est difficile, il ne fera pas de grandes études et obtiendra plus tard un emploi mal payé et peu stimulant.

Il épousera une femme qui ne correspond pas à ce qu’il recherche et de cette union naîtront un garçon et une fille avec lesquels il n’a pas beaucoup d’affinités. D’ailleurs, après une dispute avec son gendre, les relations avec sa fille seront définitivement coupées. L’effet domino se poursuit : problèmes de santé, de voisinage… Finalement, une grosse dépression l’amènera à consulter un psycoach.

Les premières séances sont tendues, mais peu à peu, le patient s’ouvre. Le soignant découvre la source de tous ses maux : le sentiment d’abandon provenant de sa petite enfance, niché au fond du cœur et jamais évacué. Pour l’en guérir, le coach s’efforce de lui faire remonter des souvenirs positifs de l’attitude de ses parents envers lui et le remet ainsi progressivement sur la voie du rétablissement.

Chaque année, nous marquons le 9 Av par un jeûne accompagné de lectures empreintes de tristesse évoquant les malheurs qui frappèrent le peuple hébreu ce jour-là : destruction des deux Temples, expulsion des Juifs d’Espagne au XVe siècle… Mais nos Sages rapportent que l’origine de ce jour sombre remonte à un événement du désert, après la sortie d’Égypte. Les explorateurs, à leur retour, colportèrent en effet de la médisance sur la terre promise et découragèrent le peuple d’y monter. La nuit suivante,

les Hébreux pleurèrent sur leur sort et refusèrent d’aller conquérir Canaan. C’était le 9 Av. D.ieu les punit alors en déclarant : “Vous avez pleuré pour rien, vous aurez à l’avenir de vraies raisons de pleurer.”

Leur comportement était injustifié : D.ieu leur avait promis la terre sainte et retiré Sa protection des peuples idolâtres qui y résidaient. En croyant les paroles calomnieuses des explorateurs, les Hébreux créèrent ce jour-là un terrain fertile aux malheurs, sur lequel se grefferont d’autres décrets tout au long de l’histoire juive. Chaque épreuve a certes ses propres causes, mais c’est l’erreur de nos ancêtres qui permit à ces drames de s’abattre avec une telle force.

Si l’on parvient à déraciner cette faute originelle, la gravité des autres châtiments du 9 Av s’en trouvera nettement atténuée – à l’image de ce coach qui, en extirpant le mal profond de son patient, lui rend une vie plus sereine.

La réparation s’opère dans la gratitude envers D.ieu , et dans le rejet des lamentations stériles et de toute forme d’auto-compassion . Si nous y arrivons, la voie de la bénédiction et du salut est toute tracée.

Nous avons eu récemment l’exemple d’Eli Sharabi, otage du ‘Hamas pendant 491 jours, dont la femme et les deux filles furent assassinées. C’est dans l’obscurité des tunnels de Gaza qu’il a trouvé des raisons de dire merci, renforçant ainsi le moral de ses compagnons de détresse. Il continue de remercier D.ieu et se déclare heureux. C’est cette force intérieure qui l’a maintenu en vie, et qui l’accompagne aujourd’hui pour reconstruire son avenir.

Un exemple qui nous inspire tous !

Rav Daniel Scemama

SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - L’homme qui commença du pied gauche

Actualités

Rony Hayot

Le Parlement européen gangrené par des espions

Interview

Rav Jean-Louis Schwob : La fusion entre science nucléaire et Torah vivante

Vie Juive

Vers une génération 100% méritante !

Opinion

Tout ça pour une soirée de mariage ?!

Rav Ygal Amar

Le message d'un rabbin de Reims

Rav Yehonathan Gefen

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Parachat Matot-Mass'é - Le prix du silence

Shabatik

Histoire

La maison sans rires d’enfants

Témoignage

De l’absence à la lumière : L’histoire d’une famille née par l’adoption

Devinettes sur un thème de la Torah

Mise au point

Comment répondre à une demande de renseignements concernant un Chiddoukh ?

Éducation

Réactions en chaîne... ou l’enfant-miroir

Famille

L’autorité ? Une affaire de couple

Femmes

Notre vie en Israël est une montagne russe...

Histoire à suivre - De l’ombre à la lumière

Episode 12 : Retour à Paris... seule !

Questions au Rav

La Paracha pour les enfants

Franchir les étapes !

Recette

Rav Daniel Scemama, Rony Hayot, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel

Marciano, Jocelyne Scemama, Susana Rangel, Rav Ygal Amar, Rav Yehonathan Gefen, Rav Moché Kaufmannn, ‘Haya

Esther Smietanski, Orilia

Korchia, Sarah A., Rav Gabriel Dayan, Rav Its’hak Silver, Rav Daniel Zekri, Rav Aharon Cohen, Murielle Benainous, Sarah Kisielewski

Mise en page

Dafna Uzan

Couverture @yankyascher

Secrétariat 02.37.41.515

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Daniel Peretz

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CALENDRIER DE LA SEMAINE

23 Juillet

27 Tamouz

24 Juillet

28 Tamouz

25 Juillet

29 Tamouz

26 Juillet

1 Av

Roch 'Hodech

27 Juillet

2 Av

28 Juillet

3 Av

29 Juillet 4 Av

Daf Hayomi 'Avoda Zara 35

Michna Yomit Zéva'him 3-5

Daf Hayomi 'Avoda Zara 36

Michna Yomit Zéva'him 4-1

Daf Hayomi 'Avoda Zara 37

Michna Yomit Zéva'him 4-3

Parachat Matot-Mass'é

Daf Hayomi 'Avoda Zara 38

Michna Yomit Zéva'him 4-5

Daf Hayomi 'Avoda Zara 39

Michna Yomit Zéva'him 5-1

Daf Hayomi 'Avoda Zara 40

Michna Yomit Zéva'him 5-3

Daf Hayomi 'Avoda Zara 41

Michna Yomit Zéva'him 5-5

Mazal Tov à Michaël Allouche pour la naissance de son petit-fils !

Mazal Tov à Ya'akov Melki

pour la Bar Mitsva de son fils David Eliahou

Horaires du Chabbath

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Entrée 19:00 19:22 19:22 19:23

Sortie 20:21 20:23 20:23 20:24 Zmanim du 26 Juillet

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Nets 05:51 05:52 05:53 05:51

Fin du Chéma (2) 09:18 09:19 09:20 09:19

'Hatsot 12:46 12:47 12:48 12:47

Chkia 19:40 19:42 19:42 19:42

Gaza : Tsahal détruit 2,7 km de tunnels à 20 m sous terre à Jabaliya

"Les troupes israéliennes intensifient leur activité terrestre à Jabaliya", dans le nord de la bande de Gaza et "mènent des actions contre les organisations terroristes présentes dans le secteur", a indiqué Tsahal dimanche dans la matinée. "Jusqu’à présent, des centaines de structures terroristes ont été détruites,

de nombreuses armes ont été découvertes et des dizaines de terroristes ont été éliminés".

"Les unités du génie ont identifié et détruit plusieurs infrastructures souterraines d’un total de 2,7 kilomètres de long et jusqu’à 20 mètres de profondeur à Jabaliya", a ajouté le communiqué.

Aéroport de Paris : Une hôtesse de l’air retient sans raison des jeunes israéliens et leur lance "free palestine"

Un incident filmé et largement diffusé sur Internet datant de ces derniers jours montre une employée d'une compagnie aérienne se comporter avec mépris envers des adolescents israéliens dans l'un des aéroports de Paris. Selon les témoignages, l’hôtesse a retenu les passeports des jeunes passagers pendant un long moment, sans

justification. Lorsqu’elle les leur a enfin restitués, elle a prononcé à haute voix "free palestine", un slogan appelant à la destruction d'Israël.

La compagnie aérienne en question, dont on ignore encore le nom, n'a pas pour l'heure publié de déclaration officielle.

Syrie : Des dizaines de Druzes israéliens passent la frontière ; près de 1000 morts dans les affrontements

Un groupe de Druzes israéliens a traversé la frontière syrienne tôt samedi matin, peu avant l'annonce d'un cessez-le-feu par le président A'hmed Al-Charaa. De nouveaux affrontements opposaient des Druzes et des Bédouins dans la région de Soueïda. Samedi, l’Observatoire syrien des

droits de l’homme (OSDH) a rapporté que le bilan des violences dans la province de Soueïda, bastion de la minorité druze en Syrie, s’élevait à 940 morts depuis le week-end dernier dont 182 ont été "sommairement exécutés par des membres de la défense et du ministère de l’Intérieur".

Belgique : Une ONG anti-israélienne tente de faire arrêter des soldats de Tsahal lors d'un festival de musique

La Fondation Hind Rajab, organisation palestinienne active en Belgique, cherche à obtenir l'arrestation de deux soldats de Tsahal qui ont brandi un drapeau de la brigade Guiv'ati lors du festival Tomorrowland, selon une publication parue samedi soir sur le site de l'ONG antiisraélienne. Les deux militaires avaient

participé au grand festival de musique électronique organisé dans le pays le weekend dernier.

La fondation, qui poursuit les soldats israéliens à travers le monde, accuse les deux hommes d'être responsables de "crimes de guerre et de génocide dans la bande de Gaza".

Kiddouch Hachem : Le Rav Its'hak Berda refuse le titre de "Citoyen d'honneur" d'Achkélon en signe d'humilité

Le Rav Its’hak Berda, qui a été désigné comme "Citoyen d’honneur" de la ville d’Achkélon, a humblement renoncé à ce titre "par crainte de l’orgueil du cœur", selon ses propres termes, suscitant émotion et respect dans la ville. Dans sa lettre adressée aux membres du comité, le Rav Berda exprime sa plus profonde gratitude mais explique

craindre de se remplir d'"arrogance, D.ieu préserve." Le Rav a ajouté que prodiguer le bien aux autres est le devoir de chaque Juif, et qu'aucun honneur ni titre n'est requis pour cela. Le Rav Berda dirige les institutions Its'hak Yéranen à Achkélon et est célèbre pour sa piété.

Washington exhorte le 'Hamas à accepter l'accord pour mettre fin au conflit

L'envoyé spécial américain pour les affaires des otages, Adam Boehler, a appelé dimanche le 'Hamas à accepter sans plus tarder la dernière proposition de cessez-lefeu sur la table, en affirmant qu’il s’agissait de “la meilleure offre qu’ils obtiendront”.

Le diplomate américain a mis en garde le

groupe terroriste contre les conséquences d’un nouveau refus.

"À chaque rejet, leurs options se réduisent", a-t-il prévenu, soulignant qu’Israël ne resterait pas passif en cas d’échec. “Sinon, Israël devra reprendre des actions militaires directes.”

Elyssia Boukobza

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Le Parlement européen gangrené par des espions

Comment peut-on accepter que les institutions européennes ferment les yeux sur de prétendus agents de l’ennemi, introduits par les extrêmes gauches belge, britannique, slovène, espagnole, irlandaise, française, etc. ?

Commençons par l’éléphant au milieu de la pièce que personne ne veut voir : Rima Hassan. Selon Paul Amar, Rima Hassan serait une ancienne agente syrienne. Cette députée européenne aurait falsifié son passé et sa propre histoire pour s’introduire au sein des institutions de Bruxelles et de Strasbourg.

Cette femme aurait agi pour le compte de la Syrie sous le régime de Bachar El-Assad. Son père, officier servant dans l’armée syrienne, aurait participé à un véritable génocide, celui de 450 000 Syriens tués par des Syriens. Depuis la chute de Bachar El-Assad, cette espionne se serait mise au service de l’Algérie. C’est la raison pour laquelle elle aurait refusé de voter la résolution européenne appelant à libérer Boualem Sansal, écrivain francoalgérien emprisonné en Algérie depuis novembre 2024. Il serait, entre autres, victime de la judéophobie ambiante entretenue par le régime algérien.

Le 24 juin dernier, lors du procès en appel de Boualem Sansal à la cour d’Alger, le climat était antisémite : on lui a reproché d’avoir pris un avocat juif et d’avoir visité Israël en 2012. Revenons à notre eurodéputée en keffieh qui soutient l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental. Et voilà qu’Emmanuel Macron s’empresse "d’exiger" la libération, dans les plus brefs délais, de cette "otage" par Israël. Bien sûr, ce langage n’est utilisé que pour Israël. Concernant le régime dictatorial, militaire et antisémite algérien, curieusement, Macron est beaucoup moins exigeant.

Comment peut-on accepter que les institutions européennes ferment les yeux sur de prétendus agents de l’ennemi, introduits par les extrêmes gauches belge, britannique, slovène, espagnole, irlandaise, française, etc. ? Ce sont clairement des individus antipatriotiques, antisémites, antisionistes, qui cherchent à semer la haine entre les Européens.

Venant du Parlement européen, plus rien ne nous étonne aujourd’hui. Souvenez-vous l’affaire du "Qatargate", un vaste scandale de corruption qui a éclaté fin 2022 et qui a impliqué des allégations de paiements par le Qatar à des fonctionnaires et des élus du Parlement européen pour influencer les décisions politiques. Suite à des perquisitions à Bruxelles, plusieurs personnes ont été arrêtées et la police a saisi de grandes quantités d’argent liquide. Parmi les personnes arrêtées et inculpées figure une eurodéputée grecque, membre de l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates (S&D) et alors vice-présidente du Parlement européen. Mais rassurez-vous, cette représentante de la gauche, après avoir été écartée un moment du Parlement, a même été autorisée à y revenir.

Ces pratiques de lobbying illicites, d’ingérence d’États étrangers au cœur de la démocratie européenne, qu’en d’autres temps nous aurions pu appeler "espionnage", sont aujourd’hui qualifiées de "scandales" ou, au mieux, de "corruption".

Nous comprenons mieux pourquoi des agents de pays extérieurs à l’Europe ont infiltré ses institutions. Ils ne risquent rien, plus rien ne choque, et Rima Hassan, avec son keffieh autour du cou, ne risque pas grand-chose dans le saint des saints de la démocratie européenne, transformé en passoire au service des puissances étrangères.

Toutes ces influences, actions, espionnages, lobbys et corruptions, appelez-les comme vous voulez, ont des répercussions sur notre relation avec l’Europe. Nous constatons actuellement des pressions venant de certains pays européens pour pénaliser Israël au niveau des échanges économiques avec l’Europe.

En premier lieu, la France a empêché Israël d’exposer ses matériels de défense au dernier salon du Bourget, prétextant que l’armement

était offensif. Les véritables raisons étaient politiques, commerciales et dictés par des associations propalestiniennes exerçant de fortes pressions au sein des institutions européennes.

Ensuite, la Grande-Bretagne a demandé à ne pas reconduire les accords économiques israélo-britanniques. Bien sûr, se sont joints à cette demande des pays comme l’Espagne, la Slovénie, l’Irlande... Tout cela n’empêchera pas Israël de continuer à exister économiquement, puisque l’essentiel de nos activités est actuellement effectué avec les pays amis d’Israël, tels que l’Allemagne, l’Italie et bien d’autres, et à travers les USA qui eux-mêmes commercialisent nos produits en Europe.

Toutes ces agitations venant d’une partie de l’Europe ont pour unique raison de céder aux pressions de tous ces "partis de l’étrangers", qu’ils soient antisémites ou islamo-gauchistes, qui se sont introduits au sein de l’ensemble de ces pays via leurs parlements ou via les institutions européennes.

Mais ne croyons pas que notre pays est immunisé contre ces problèmes de pressions internes et de lobbying. Nous avons aussi nos ennemis de l’intérieur.

La vraie bataille que nous avons à mener ici est économique, et elle ne vient pas d’Europe. Elle vient de nos magnats, des monopoles, des importateurs exclusifs, des banques, des magnats de l’immobilier, ici en Israël. Ils manipulent certains de nos députés corrompus, qu’ils soient de gauche ou de droite, ces mêmes représentants du peuple qui nous font payer de plus en plus cher nos besoins les plus élémentaires. Si nous comprenons que notre prochaine bataille ici en Israël sera économique, nous vaincrons tous ces petits soucis que croient nous causer certains pays européens qui cherchent des boucs émissaires pour satisfaire une partie de leurs populations de plus en plus extrémistes.

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Rony Hayot

Rav Jean-Louis Schwob :

La fusion entre science nucléaire et Torah vivante

Scientifique de renommée mondiale, pionnier de la fusion nucléaire en France, ancien directeur de recherche au CNRS et au CEA, Rav Jean-Louis Schwob est aussi un Talmid ‘Hakham reconnu, fondateur de séminaires d’études à Jérusalem, et père de 13 enfants, tous engagés dans la Torah. Dans cet entretien exceptionnel, il revient sur une vie où les lois de la physique et les principes de la Torah n’ont jamais été en contradiction.

Vous avez grandi dans une famille très engagée. Quel a été le rôle de votre entourage dans votre orientation à la fois scientifique et spirituelle ?

J’ai eu la chance d’avoir un grand-père exceptionnel, le docteur Ernest Meyer. C’était un grand médecin à Mulhouse, mais aussi un érudit formé chez le Rav Hildesheimer à Berlin. Il a fondé une communauté orthodoxe très structurée, la “Société de stricte observance”, et a été un modèle pour toute notre famille. De son côté, mon père n’avait pas étudié dans une Yéchiva, mais il était profondément attaché à la Torah. C’est lui qui m’a poussé à m’y consacrer. Après la guerre, dès mes 13 ans, j’ai intégré la Yéchiva d’Aix-les-Bains dirigée par le Rav Chajkin. On rentrait à la maison à peine deux fois par an. Ensuite, j’ai étudié à Gateshead, puis je suis revenu à Paris pour mes études scientifiques.

Votre parcours pendant la Shoah a aussi été déterminant…

Oui. J’avais six ans à l’époque. Avec mes deux sœurs, on a traversé clandestinement

la frontière vers la Suisse. Mes parents ne pouvaient pas venir, seuls les enfants pouvaient passer. On s’est retrouvés tous les trois, seuls, dans un camp de réfugiés. On est restés en Suisse jusqu’à la fin de la guerre. C’est une expérience qui m’a marqué à vie. Elle a renforcé mon attachement au judaïsme et ma conscience de la fragilité de l’existence juive en diaspora. Ce vécu m’a donné une maturité précoce, une conscience forte des priorités, et un besoin viscéral de construire une vie fondée sur la Torah.

Comment avez-vous choisi la voie de la science plutôt que le rabbinat ou une carrière uniquement dans l’étude ?

À mon époque, il n’y avait pas encore l’option de rester au Collel. Il fallait une Parnassa. Rav Chajkin nous avait dit : “Ne rentrez pas dans le commerce, faites des études libérales.” J’ai hésité avec la médecine, comme plusieurs membres de ma famille, mais j’ai compris que ça me prendrait trop de temps. Je voulais continuer à étudier la Torah à côté. J’ai donc choisi la physique. Ce domaine permettait plus de flexibilité. Après ma licence à la Sorbonne, je

me suis encore posé cette question essentielle : comment continuer à étudier sérieusement la Torah tout en assurant une Parnassa ? Le monde de l’entreprise me paraissait trop absorbant. J’ai donc fait le choix stratégique — mais audacieux — de m’orienter vers un doctorat d’État. C’était un doctorat exigeant, bien plus que les doctorats actuels, puisqu’il fallait produire une vraie avancée scientifique pour pouvoir soutenir sa thèse. J’ai pris ce risque, avec l’aide d’une bourse de recherche qui m’offrait un revenu modeste, mais suffisant pour me marier et bâtir une vie stable. Mon domaine ?

La fusion thermonucléaire contrôlée, une technologie encore balbutiante, mais porteuse d’espoir. Le CNRS m’a détaché au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) pour rejoindre une équipe pionnière. C’est ainsi que j’ai pu gravir les échelons de la recherche française, d’abord comme chargé de recherche, puis maître de recherche, directeur de recherche, et enfin professeur d’université à Paris. Le tout sans jamais sacrifier mon engagement dans l’étude.

Vous avez ensuite fait votre ‘Alyah en Israël. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

C’était en 1970. J’avais déjà sept enfants, et je voulais leur offrir une vie juive plus forte. J’ai d’abord été détaché par le CNRS, pour un an. J’ai eu la chance de faire une découverte scientifique importante dès mon arrivée, ce qui m’a permis d’obtenir une deuxième année, puis une proposition de poste comme professeur. Je suis donc resté. J’ai continué à enseigner, tout en étudiant à la Yéchiva de Mir — où j’ai été peut-être le premier Français — et où j’étudie encore aujourd’hui. Ce choix était stratégique pour ma famille : à Paris, malgré tous mes efforts communautaires, l’environnement ne permettait pas de garantir une transmission pleine de la Torah.

Comment vous organisiez-vous entre recherche scientifique et étude de la Torah ?

Et en parallèle, vous étiez déjà très engagé dans la communauté juive de Paris ?

Oui. Dès mes 24 ans, j’étais Gabaï à la synagogue de la rue Cadet. Puis je me suis impliqué dans la création de plusieurs institutions : le GRIP (Groupe Rabbi Ye’hiel de Paris), le Beth Hamidrach du Rav Westheim, la Yéchiva Échel à Strasbourg. On a aussi organisé le recrutement des élèves à Paris. J’étais très actif, tout en continuant mes recherches scientifiques au CNRS et au CEA. L’investissement communautaire allait de soi, c’était pour moi une évidence : construire une vie de Torah sans agir pour la collectivité, c’était incomplet.

Je commençais à 7h30 le matin à l’université, et à 15h j’étais à la Yéchiva jusqu’à 20h. J’avais aussi une ‘Havrouta le soir. Ce rythme m’a accompagné toute ma vie. J’ai aussi donné des cours, fondé des structures d’étude, dont le séminaire Beth Ra’hel pour jeunes filles, qui existe toujours à Bayit Vegan avec près de 70 étudiantes. On y enseigne chaque soir, en parallèle des études universitaires ou du travail de ces jeunes femmes. J’en assure la direction, la logistique et même une grande partie des finances. Cette organisation demande de la discipline, mais c’est la clé pour ne jamais se détourner de ses objectifs essentiels.

Et sur le plan scientifique, quelles ont été vos contributions majeures ?

J’ai travaillé sur la fusion thermonucléaire contrôlée, un domaine pionnier à l’époque. J’ai conçu des spectromètres à rayons X et XUV

très haute résolution, que j’ai vendus un peu partout dans le monde : aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, au Japon, en Corée… J’ai même inventé un interféromètre particulier, le Philosscope. Tout cela, sans jamais être impliqué dans des projets militaires. Mon domaine a toujours été civil, au service de la recherche sur l’énergie propre.

Vous voyez un lien entre science et foi ?

Totalement. Pour moi, un vrai savant honnête est obligé de reconnaître la main de D.ieu. Le monde est fini, structuré. Rien n’est infini : ni le temps, ni l’espace, ni la matière. L’infini n’existe pas en réalité, seulement dans l’abstraction. C’est une preuve puissante de la Création. J’ai vu beaucoup de mes doctorants devenir croyants par simple honnêteté intellectuelle. La science n’éloigne pas de D.ieu — elle y conduit, si on l’approche avec intégrité. C’est ce que j’ai toujours transmis à mes élèves.

La science n’éloigne pas de D.ieu — elle y conduit, si on l’approche avec intégrité. "

Vous avez également enseigné à l’étranger ?

Oui, j’ai été invité deux ans à l’université de Princeton, aux États-Unis. C’était une belle opportunité, mais je n’ai pas souhaité m’y installer. J’habitais Boro Park avec ma famille, et je faisais chaque jour les 80 kilomètres allerretour pour enseigner et faire de la recherche. Je suis ensuite revenu en Israël.

Vous avez voyagé dans le monde entier pour installer vos appareils. Était-ce compatible avec votre pratique religieuse ?

Absolument. Que ce soit au Japon, en Corée ou aux États-Unis, j’ai toujours été respecté. En Amérique, je pouvais garder mes Tsitsit dehors. En France, c’était plus délicat : je rentrais parfois en salle sans Kippa pour ne pas heurter, mais on m’a toujours respecté. Même dans les milieux scientifiques les plus pointus, beaucoup de mes étudiants sont venus vers moi parce que j’étais pratiquant. Certains sont même devenus religieux.

Et votre descendance ?

Treize enfants, Baroukh Hachem. Sept garçons, six filles. Tous dans la Torah. Ils dirigent des Kollel, dispensent des cours… Aucun n’a voulu faire des études profanes. Ils ont choisi ce que j’aurais moi-même choisi si j’étais né aujourd’hui. Je n’ai pas eu à les pousser : ils ont compris d’eux-mêmes que c’était cela, la richesse véritable. Et j’en rends grâce à Hachem chaque jour.

Avec tout ce que vous avez accompli, de quoi êtes-vous le plus fier ?

Je ne parlerais pas de fierté. Ce que j’ai, c’est surtout de la reconnaissance. Pour ma femme, pour ma famille, pour l’aide du Ciel.

C’est Hachem qui m’a donné la force de mener ces deux vies de front. Et si j’ai réussi à transmettre, c’est que le message est passé naturellement. Je ne leur ai pas imposé quoi que ce soit. Ils ont vu, ils ont compris et ils ont construit leur propre chemin. Aujourd’hui, je vois mes petits-enfants dans des Yéchivot, et je me dis que le vrai accomplissement, c’est cela : transmettre une Torah vivante, au cœur du monde.

Propos recueillis par Rav Daniel Scemama

Vers une génération 100% méritante !

Grattez la coquille du “laïc” ou du “religieux” : vous trouverez le même amour profond pour Israël. Même les kibboutz laissent entrer les prières. ‘Am Israël revient. En masse. En silence. Mais avec puissance.

La superficie d’Israël est d’environ 22 000 km². Pour comparaison, c’est un peu plus petit que la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France, environ un tiers de la Belgique et 0,2 % de la superficie de l’Union européenne.

Dans ce lopin de terre, petite bouchée de pays (dont beaucoup voudraient en effet ne faire qu’une bouchée), se trouvent un peu plus de 7 millions de Juifs. C’est-à-dire une

concentration maximum de qualités humaines et de… Mitsvot.

De l’ultra-orthodoxe au laïc, ce pays est juif et le devient de plus en plus. Îlot de lucidité dans un monde à la dérive, Israël et les Israéliens, dans leur majorité, remplissent bien leur rôle de Lumière parmi les Nations en gardant des repères moraux et normaux : amour de la famille, démographie à la hausse (même chez les moins religieux), respect des anciens, engagement sincère pour sa terre et son prochain. Ces indices sont la preuve d’une société saine et optimiste.

"

Grattez un peu la coquille du Tsabar… Vous trouvez sollicitude et beaucoup d’intelligence. Grattez celle du “religieux”… Vous trouverez un amour profond pour Israël et ses habitants, ancré dans les versets bibliques.

L’effort de guerre et la prière

Le Nom de D.ieu se lit sur toutes les lèvres, à commencer par celles du Premier ministre.

Il y encore des fausses notes, bien sûr, mais elles se font de plus en plus ténues, et l’orchestration générale de ce peuple tend vers l’harmonie, alors que sionisme et judaïsme sont en train de se donner la main.

Et tout ceci, sans avoir encore parlé de ceux qui polissent et entretiennent le Dôme d’Or du pays. En prière, plongés dans l’étude, “simples” Juifs, talmudistes chevronnés ou petites “brebis” au visage d’ange, des dizaines de milliers de jeunes et de moins jeunes, dans les Yéchivot, maisons d’étude, Baté Midrachot, Talmudé Torah, tiennent de leur haleine pure les fondements de ce pays.

Protégés par les millions de Mitsvot que ce peuple engendre à la minute, les avions de Tsahal ont en effet toutes les chances de

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VIE JUIVE

frapper juste, et les anti-missiles de viser parfaitement les drones ennemis.

Zoom out

Les succès militaires de Tsahal lors de cette dernière opération ont ramené beaucoup d’Israéliens, même des plus éloignés, à leur judéité.

Car ici, contrairement à l’état d’esprit qui avait suivi les grandes victoires militaires passées de l’État hébreu, le Nom de D.ieu se lit sur toutes les lèvres, à commencer par celles du Premier ministre.

Ses détracteurs, affolés, le présentent bien entendu comme un cynique qui cherche à plaire aux électeurs naïfs de la périphérie, mais l’homme est bien le premier témoin, avec son état-major, du processus miraculeux des derniers événements face à l’Iran : des secouristes, qui s’attendaient après chaque tombée de missiles à trouver des centaines

de morts, ne comptent que quelques blessés légers ; une aile entière de l’hôpital Soroka évacuée quelques heures avant la tombée d’un missile ; un immeuble entier vidé de ses locataires, suite à des rénovations, ne sont que d’infimes échantillons de ce qu'il s’est passé.

Même si nous pleurons la perte de ceux tombés, il reste évident qu’une nuée protectrice a couvert le pays durant ces 12 jours.

Vers une génération entièrement méritante ?

Cette révolution qui s’opère dans des sphères jusqu’à aujourd’hui imperméables à la spiritualité juive constitue du jamais vu. Elle pénètre la politique, la high-tech, et même les kibboutz dont la carapace se fissure, laissant entrer prières et étude en leur sein.

Les organismes de Kirouv ont les mains pleines : il faut aiguiller, répondre aux questions, organiser des séminaires pour ‘Am Israël qui revient à la maison. Rav Sorotzkin,

le fondateur de Lèv Léa’him, doit envoyer partout dans le pays des érudits (Avrékhim), formés pour répondre à ce merveilleux éveil des cœurs. Dans une interview au Yated Nééman (Moussaf, 4 juillet 2025), il avoue ne pas faire de publicité pour les activités de son organisme, car déjà sans cela, il est débordé d’appels.

Sommes-nous donc dans cette génération "entièrement méritante", dont nous parlent nos Sages ? Dans un dernier sondage du Jerusalem Post, on découvre que 33 % du public israélien laïc interrogé (un tiers !) cherche un rapprochement avec son Créateur.

"à la fois naine et géante, se débattant avec l’épreuve ultime, celle de la négation de toutes les valeurs, s’approcherait-elle du Koulo Zakaï - totalement méritant - dont parlent nos Sages ?

‘Am Israël, c’est évident, est en demande, en ‘Alyah spirituelle, comme jamais auparavant depuis son retour à Tsion

‘Am Israël, c’est évident, est en demande, en ‘Alyah spirituelle, comme jamais auparavant depuis son retour à Tsion. Notre génération,

Alors que les fiefs de la laïcité perdent du terrain, et que le peuple se détourne des semeurs de zizanie interne, on peut espérer, qu’en effet, nous allons mériter d’appartenir à cette outstanding génération, celle qui mettra le point final à l’aventure de l’humanité comme nous la connaissons, pour entrer dans une autre ère.

Celle du Royaume de D.ieu.

Prêts ?

Alévaï Vénizké.

6 idées d’activités physiques quand on déteste le sport

Salles de sport, tenues stretch… Pas votre tasse de thé ? Rassurez-vous, on peut faire bouger son corps sans crouler sous les haltères. Il existe plein de façons d’être actif sans s’infliger une séance de crossfit.

• La marche rapide : gratuite, accessible, super efficace pour la santé cardiovasculaire et mentale. Objectif : 30 à 45 minutes par jour, voire plus si on s’en sent capable ;

Jocelyne Scemama

• Le jardinage ou le ménage à fond : c’est physique, ça fait transpirer, et c’est vraiment sousestimé ;

• La danse : non seulement vous pouvez pratiquer la danse spontanée chez vous, donc brûler des calories en pyjama, mais en plus vous permettez à votre corps de se libérer des mauvaises énergies. La danse est de plus considérée comme une thérapie ;

• Le vélo en ville ou en nature : doux pour les articulations, fun et pratique ;

• L’aquagym ou le yoga : parfait pour ceux qui cherchent à bouger en douceur, tout en renforçant muscles et posture ;

• La natation : maître de tous les sports, qui renforce absolument tous les muscles sans s’en rende compte, puisqu’on ne sent pas notre poids dans l’eau.

Bouger, ce n’est pas souffrir. Ce n’est pas forcément transpirer en hurlant dans un cours de padel. C’est surtout trouver votre mouvement à vous, celui qui vous fait du bien et que vous aurez envie de refaire demain. À condition de s’y mettre, vraiment.

Sarah Kisielewski

Tout ça pour une soirée de mariage ?!

J’ai fait un grand mariage. Je me suis endetté, tout le monde a bien mangé, bien dansé. Et après la fête… il ne restait que ta mère et moi. Avec la dette.

"Papa, tu peux me prêter 5000 € pour mon mariage ?" demande le fils.

Le père le regarde, surpris, et demande :

"5000 € ? Et combien va coûter ce mariage ?

- 35000. On a déjà pris un prêt, utilisé nos économies, mais il nous manque encore un peu.

Tu as toujours dit que si un jour j’avais besoin d’aide, je pouvais venir te voir…"

Le père reste silencieux un instant, puis dit :

"Amène ta Kala, ta fiancée. Je vous attends dans mon bureau."

Fête grandiose, mariage solide ?

Un peu plus tard, les deux fiancés arrivent. Le père les salue chaleureusement, leur propose quelque chose à boire, puis dit :

" Vous m’avez dit que le mariage coûtera 35000 €. Puis-je vous demander pourquoi autant ?

- C’est notre grand jour, notre Sim’ha. On veut une belle fête, avec plein de monde. Elle en a toujours rêvé."

Le père regarde la fiancée et lui demande :

"Tu rêves d’une fête grandiose… ou d’un mariage solide ?"

Elle hésite un instant, puis répond :

"D’un bon mariage, bien sûr."

Alors le père parle doucement :

"Écoutez, un mariage, enfin la cérémonie, ne dure qu’une nuit. Mais le vrai mariage, lui, dure

toute une vie. S’endetter juste pour une fête, ce n’est pas logique. La majorité des invités ne feront même plus partie de votre vie dans quelques années… ou même parfois dans quelques jours.

Moi aussi, j’ai fait un grand mariage. Je me suis endetté, tout le monde a bien mangé, bien dansé. Et après la fête… il ne restait que ta mère et moi. Avec la dette.

Personne n’est venu nous aider. Personne n’a payé notre loyer ni nos factures. Certains ont même commencé à dire du Lachon Hara’, à parler dans notre dos quand les choses sont devenues difficiles. Voilà pourquoi je vous dis ça : j’ai vu beaucoup de couples commencer leur vie ensemble avec des dettes, du stress, et même des disputes à cause de l’argent… tout ça pour une seule soirée."

Le fils se sent mal à l’aise :

"Si tu ne peux pas m’aider, je comprends. Mais tu n’avais pas besoin de me faire tout un discours…"

Les vrais choses qui comptent

La fiancée l’interrompt :

"Non, attends. Je crois que ton père a raison. On peut faire quelque chose de plus simple, de plus intime… et se concentrer sur ce qui compte vraiment."

Le père sourit :

"Tu ne me demandes pas de l’argent pour une urgence, ni pour démarrer une entreprise. Tu me demandes 5000 €… pour impressionner des gens. Mais je ne vous juge pas. Je veux juste que vous pensiez à long terme."

Il ouvre un tiroir, sort un chèque et le tend à son fils :

" Voici 10000 €. Pas pour le mariage. Mais pour vous deux, pour votre vie ensemble. Utilisez-les pour démarrer du bon pied : un logement, un voyage de noces, ou pour épargner… quelque chose qui ait une vraie valeur."

Et il conclut :

"Un homme sage choisit bien sa femme, et ensemble ils construisent un foyer solide, un Bayit Neeman Bé Israël. Pas juste une soirée pleine de photos ou de vlogs. L’important, ce n’est pas comment commence le mariage… mais comment il se construit chaque jour."

La vie à deux, un investissement

Les deux restent silencieux.

Mais cette fois, le silence n’est pas fait de doutes…

C’est un silence de Hakarat Hatov, de gratitude.

La valeur d’un mariage ne se mesure pas à la grandeur de la cérémonie, mais à la solidité de l’engagement. Commencer avec des dettes pour paraître peut mettre en péril ce qui compte vraiment : la relation. Investis dans une vie à deux… pas dans le regard des autres.

Le comportement du père reflète une grande sagesse et un profond sens de l’éducation. Plutôt que de céder sans réfléchir à la demande financière de son fils, il utilise l’occasion pour transmettre une leçon essentielle sur la valeur du mariage et la gestion responsable de l’argent. Il ne rejette pas la demande, mais la réoriente vers ce qui est réellement important.

En offrant une aide plus significative et mieux pensée, il montre que l’amour des parents ne consiste pas à dire "oui" à tout, mais à guider avec bienveillance vers des choix durables.

Susana Rangel, revu par Torah-Box

La période des soldes

La période des soldes a commencé en Israël ! Mais en même temps, a débuté aussi celle de Ben Hamétsarim, durant laquelle on a coutume de limiter les achats. Pas d’inquiétude – on peut tout de même profiter des promotions : ce qui risque de disparaître des rayons ou d’augmenter peut être acheté

Vocabulaire

(Hé’héla) – a commencé (forme passive)

(Tékoufa) – période

(Ya’had ‘Im Zot) – en même temps

(Nahoug) – il est d’usage

(Léham’it) – réduire, limiter

לַא (Al Déaga) – pas d’inquiétude

(Léhénot) – profiter, s’amuser

(Mivtsa’im) – promotions/opérations

(Yé’alèm) – disparaîtra

(Madafim) – rayons/étagères

(Lehityakèr) – devenir plus cher

– effectuer, accomplir, exécuter

– accomplissement, performance (artistique)

LE MESSAGE D'UN RABBIN DE REIMS

Une promesse. Un monde

La double lecture de Matot-Mass’é marque la fin du livre de Bamidbar, ce long périple du désert où le peuple juif a grandi, trébuché, lutté, appris. Mais ce n’est pas un épilogue narratif que nous propose la Torah cette semaine : c’est une leçon puissante, intemporelle, sur le poids de la parole.

Dès les premiers versets, le décor est planté. Moché ne s’adresse pas ici au peuple entier comme à l’accoutumée, mais spécifiquement aux chefs des tribus. Pourquoi un tel choix ? Parce que la parole du dirigeant n’est pas une parole comme les autres. Elle engage une vision, elle modèle les comportements, elle inspire ou elle trahit. Si les responsables de la communauté ne tiennent pas leurs promesses, c’est tout le tissu de la confiance collective qui se déchire. La Torah le sait. Une société ne peut se construire durablement sur des mots légers. Alors elle commence par rappeler aux leaders d’Israël que la parole est une responsabilité sacrée.

Mais au-delà de l’enjeu politique, la Torah entre ici dans une zone beaucoup plus intime : celle des vœux personnels, des engagements que l’on prend parfois dans un moment d’émotion, de peur, d’espoir ou de douleur. Elle nous dit : ces mots-là aussi, prononcés sans témoin ou sans tambour, ont du poids. “Ich Ki Yidor Nédèr LaHachem” – si un homme fait un vœu à D.ieu, il ne peut pas le profaner, il doit l’honorer. Autrement dit : ce que tu as dit t’appartient désormais, tu es lié à ta propre parole comme par un contrat spirituel. Ce regard sur la parole tranche avec notre époque, où l’on jure pour un rien, où l’on promet sans mesurer, où l’on poste, déclare, commente sans retenue. Le monde moderne a désacralisé le verbe. La Torah, elle, continue à l’élever comme un outil de création. Après tout, le monde a été façonné par dix paroles divines. Et l’homme, créé à l’image de D.ieu, détient lui aussi une force créatrice dans sa bouche. Lorsqu’il promet, il construit. Lorsqu’il se rétracte sans raison, il détruit.

C’est pourquoi la Torah encadre ces vœux. Elle autorise, sous certaines conditions, leur

annulation. Mais cette annulation ne peut pas venir de soi. Il faut passer par un Sage ou par un tribunal rabbinique. Il faut exprimer ses regrets, reconnaître l’erreur. Car même l’annulation d’un engagement exige de la conscience. Ce n’est pas une porte de sortie facile : c’est un processus de réparation. Et si la Torah prévoit cette issue, c’est parce qu’elle connaît la nature humaine. Elle sait que nous pouvons être emportés, excessifs, parfois incohérents. Elle ne nous enferme pas dans nos fautes, mais elle exige que nous les traitions avec sérieux.

Une histoire rapportée dans la Guemara de Ta’anit illustre l’importance de la parole de manière bouleversante. Un jeune homme sauve une jeune fille tombée dans un puits. Ému par la situation, il lui promet de l’épouser. Mais le temps passe, il oublie, se marie avec une autre femme et fonde une famille. Et les épreuves s’abattent sur lui : ses enfants meurent dans des circonstances tragiques. C’est alors qu’il se souvient de son vœu. Il demande à sa femme de pouvoir divorcer pour réparer son oubli, et elle accepte. Il retourne alors vers cette promesse qu’il avait fuie. Que nous dit cette histoire ? Que la parole donnée n’est pas un détail. Elle peut façonner des destins ou briser des équilibres. Elle engage bien plus que nous ne l’imaginons.

Dans un monde saturé de mots, de promesses sans lendemain, de discours creux, la Torah nous invite à redécouvrir la puissance du verbe. Elle nous rappelle que parler, c’est construire. S’engager, c’est créer une réalité nouvelle.

Et ne pas tenir sa parole, c’est laisser une fissure ouverte dans le monde. À l’heure où les réseaux sociaux nous habituent à parler sans filtre, à nous exprimer sans limite, à promettre sans mémoire, Matot-Mass’é vient poser une question essentielle : et si l’avenir du monde dépendait de notre fidélité à nos mots ? Que nos paroles soient vraies, pleines, responsables et qu’elles deviennent des fondations solides.

Rav Ygal Amar, rabbin de Reims (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

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Matot-Mass'é - Le prix du silence

La neutralité, le fait de ne rien faire, revient à confirmer la souffrance de sa femme, à être complice de sa douleur.

La Paracha nous présente les lois relatives au vœu fait par une femme et qui peut être annulé par son mari. En analysant ce passage, on lui trouve de nombreuses similitudes avec un tout autre épisode raconté dans la Méguilat Esther. La ressemblance la plus flagrante est l’emploi du mot Léha’harich pour évoquer le fait de garder le silence ; ce terme est répété, tant dans la Méguila (Im Ha’harech Ta’harichi, "Si tu persistes à garder le silence") que dans Parachat Matot (Im Ha’harech Ya’harich, "S’il reste silencieux", où la Torah statue que si le mari se tait et n’annule pas le vœu de sa femme dans la journée où il fut émis, ce vœu prend effet de manière permanente). Ce sont les deux seules occurrences du Tanakh où ce mot est doublé.

Qui ne dit mot consent

De plus, la Méguila décrit Esther comme une Na’ara, une fille qui n’a pas encore atteint l’âge adulte. Et c’est également le terme utilisé dans la Parachat Matot. Dans les deux passages, on parle de la conduite de la Na’ara envers son mari. En outre, Mordékhaï dit à la Na’ara qu’elle risque sa vie et celle de la maison de son père, et le paragraphe de Parachat Matot conclut par les mots : "Telles sont les lois de la Na’ara dans la maison de son père." Mordékhaï prévient Esther du drame que risque de provoquer son silence et dans la Parachat Matot, on parle également des conséquences désastreuses du silence. Enfin, Mordékhaï enjoint Esther

de rompre le silence tout de suite ; dans la Parachat Matot aussi, il doit être brisé dans un laps de temps très court.

Mordékhaï paraphrasait le passage de Parachat Matot et appliquait sa signification à la situation d’Esther. Tout le monde peut faire un vœu, mais si une femme mariée en fait un, son mari peut l’annuler, surtout si le vœu risque de la faire souffrir (comme le fait de s’interdire de manger des aliments sains, par exemple). Cependant, ceci ne lui est possible que pendant une journée. S’il tarde à protester, il perd son droit d’annulation et le vœu prend effet, quoi que le mari en dise par la suite. L’homme a donc le choix entre confirmer ce vœu, auquel cas il devient immuable, protester, auquel cas le vœu est annulé, ou bien rester silencieux. Mais cette troisième option n’est en réalité qu’une façon de confirmer le vœu.

Une neutralité qui fait souffrir

Cette explication repose sur l’emploi inhabituel du mot Léha’harich pour dire "rester silencieux", au lieu du terme plus courant, Lichtok. Rav Fohrman précise que dans la Torah, Lichtok fait souvent référence au silence des objets inertes, comme la mer qui resta silencieuse (Yona 1, 12), tandis que Léha’harich, se taire, n’est utilisé que pour un sujet doté de sens. Sa racine est formée des lettres ’Het, Rech et Chin, qui signifie "sourd". Donc, littéralement, Léha’harich signifie "se rendre sourd", faire comme si l’on n’avait rien

entendu. La Torah utilise ce mot pour décrire le silence du mari devant le vœu impétueux de sa femme qui risque d’en pâtir. Ceci nous apprend que la neutralité, le fait de ne rien faire, n’est pas une troisième option. Cela revient à confirmer la souffrance de sa femme, à être complice de sa douleur.

Revenons à l’exhortation que fit Mordékhaï à Esther. Le roi avait émis un décret qui aurait pu provoquer une souffrance terrible. Esther pouvait protester en réagissant immédiatement, et ainsi annuler l’édit. Mordékhaï lui précisa qu’en agissant ainsi, elle ne rendait pas seulement service à l’ensemble du peuple juif, mais contribuait à son bien-être personnel. En effet, le fait de garder le silence revenait à accepter tacitement le décret royal. Elle aurait alors été tenue responsable et punie conséquemment. Elle devait choisir entre parler et annuler le décret, ou rester silencieuse et le valider.

Préjudiciable inaction

Cet enseignement que fit Mordékhaï à Esther, et celui que nous apprend le passage du vœu d’une femme que son mari peut annuler dans la journée, s’applique à tout un chacun dans la ‘Avodat Hachem. Souvent, on considère que le fait de ne pas réagir pour rectifier un problème ou pour aider quelqu’un n’est pas un délit. Or, la neutralité n’est pas une "troisième option", plusieurs Mitsvot de la Torah nous le prouvent, dont l’interdit de "se tenir devant le sang de son prochain" (ne pas réagir quand il est en danger), l’obligation de réprimander et celle de rendre un objet perdu. Dans tous ces cas, l’inaction équivaut à causer un préjudice physique ou spirituel à autrui.

Esther prit une décision difficile ; celle de risquer sa vie pour tenter de sauver le peuple juif. Puissions-nous prendre exemple de sa noble attitude dans notre quotidien.

Rav Yehonathan Gefen

Résumé de la Paracha

1

La Paracha contient les lois relatives aux engagements et aux vœux.

2 Sur ordre d’Hachem, les Bné Israël mènent la guerre contre Midian pour venger la faute que ce peuple leur a fait commettre, et ils remportent la victoire.

3

Des instructions sont données pour cachériser les ustensiles de cuisine saisis à la guerre.

4

Les tribus de Réouven, Gad et la moitié de Ménaché demandent à s’installer à l’est du Jourdain, mais Moché craint une répétition de la faute des explorateurs. Ces tribus promettent de participer à la conquête de la terre de Kéna’an, et Moché accepte.

5

La Paracha liste les 42 étapes parcourues par les Bné Israël dans le désert depuis l’Égypte jusqu’aux plaines de Moav, à la veille d’entrer en terre d’Israël.

6

Aharon meurt à 123 ans.

7

Hachem prévient les Bné Israël de chasser la population et d’anéantir toutes les idoles de la terre de Kena’an, faute de quoi ils ne pourront se maintenir sur cette terre.

8

Hachem définit les frontières d’Israël et nomme un responsable pour chaque tribu chargé du partage des terres.

9

Des villes et des terrains seront réservés pour la tribu de Lévi, qui serviront également de "villes de refuge" pour les auteurs de meurtres involontaires.

Feuillet parents-enfants pour Chabbath

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

Matot Mass’é 5785

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

• Souccot.

> Étape.

• Mara

> Étape.

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

2.Ép

agneau

slogan à votre équipe. ( 2 points pour le slogan le 2 points pour les plus convaincants, 2 points

‘Harossèt

La Paracha Massé liste les 42 étapes du voyage du peuple juif dans le désert, pour chacun des endroits suivants, vous devez dire si c’est une étape ou si cela n’est pas une étape : Étape - Pas étape.

Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point

• Midbar Sin.

> Étape.

• Yotvata.

> Étape.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

• Ouarzazate.

• Juan-les-Pins.

> Pas étape.

• Eilat.

> Pas étape.

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)

> Pas étape.

• Réfidim

> Étape.

Hidour (au mieux)

• Jérusalem

> Pas étape.

MAROR

• Ouagadougou

> Pas étape.

• ‘Hachmona.

> Étape.

• Tel Aviv.

Kazayit

> Pas étape.

• Le désert du Sinaï.

> Étape

Etapes du Séder Maror Kore’h

• Kadech

La quantité de Maror 1 Kazayit

> Étape.

8. Bold’eau sa l é e

SHABATIK

UNE FAMILLE EN OR

Nommez des pays où l’on parle anglais.

États-Unis.

Royaume-Uni.

Canada.

Australie / Nouvelle-Zélande.

Irlande / Afrique du Sud.

JEU

Citez une raison pour laquelle quelqu’un pourrait courir en pyjama.

Pour sortir les poubelles

Pour rattraper un livreur

Pour fuir une araignée.

Parce qu’il a fait un cauchemar.

À cause d’une alarme incendie

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase

Citez quelque chose que l’on peut trouver sous un canapé.

Des miettes.

Une chaussette perdue.

Une télécommande.

Des pièces de monnaie

Un vieux stylo / Un magazine.

Trois petites truites cuites, trois petites truites crues.

• Terminez la phrase : “La parole est la plume du cœur, le chant est …

> (la plume de l’âme) Ba’al Hatanya.

• Le saviez-vous : Combien de lettres comporte l’alphabet hawaïen ?

> Il comporte 13 lettres.

• Le saviez-vous : Quel est le record de la durée de vol d’un poulet ?

> Le vol le plus long enregistré d’un poulet a duré 13 secondes.

• Le saviez-vous : Qu’est-ce qu’un googol ?

> C’est le nombre 1 suivi de 100 zéros.

• Devinette : Qu’obtient-on en étirant un collant ?

> Un bas long (Un ballon)

• Devinette : Combien de noms comportait le premier annuaire, publié aux États-Unis en 1878 ?

> Il ne faisait qu’une seule page et ne contenait que 50 noms.

• Devinette : Comment appelle-t-on une maman qui a le hoquet ?

> La mère hic (L’Amérique)

• Termine la blague : Si tu téléphones à une voyante et qu’elle ne répond pas…

> … avant que ça sonne, raccroche !

• Chante un chant de Chabbath.

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

3

1ère énigme

Quel résultat obtient-on en additionnant tous les nombres de 1 à 100 ?

Réponse : Si vous additionnez tous les nombres de 1 à 100 consécutivement (1 + 2 + 3...) cela fait un total de 5050.

2

ème énigme

À quoi correspond le mot “JASON” en rapport au calendrier ?

Réponse : Ce sont les initiales des derniers mois de l’année : Juillet - Août - Septembre - Octobre et Novembre

3ème énigme

Combien de jours y a-t-il en 4 ans ?

Réponse : (365 x 4) + 1 = 1461. À cause de l’année bisextile.

HALAKHA QUIZ

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.

Comment peut-on extraire le sang de la viande ?

1. En la salant.

2. En la grillant.

3. En la bouillant.

Réponses : 1 et 2

Il est possible de griller un foie :

1. Sur un barbecue

2. Dans un grille pains

3. Sur une plaque électrique inclinée

Réponses : 1 et 3

SHABATIK

Egnime : “Une guerre perdue par l’Australie”

En 1932, un petit groupe de soldats australiens est déployé pour neutraliser une menace intérieure. Ils sont équipés de mitrailleuses, ont reçu des instructions officielles, et disposent de milliers de cartouches. L’opération dure plusieurs jours… Mais le bilan est un échec cuisant : l’ennemi résiste malgré la puissance de feu des troupes déployées.. Finalement, les soldats battent en retraite.

Le but de ce jeu est de résoudre une énigme qui se base sur un fait réel et étonnant.

Les journaux parlent d’une humiliation nationale.

Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).

Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !

Réponse de la semaine dernière

Initiale cachée : “Z”

Mots : Zoo, Zèbre, Zagreb

Contre qui cette armée a-t-elle perdu ? Et pourquoi cette “guerre” est-elle restée célèbre dans l’histoire ?

Les émus (des grands oiseaux coureurs)

En 1932, en Australie, l’armée a été envoyée pour éliminer des émus qui ravageaient des régions rurales. Mais les oiseaux, rapides et imprévisibles, ont échappé à toutes les embuscades. Après avoir tiré des milliers de balles pour presque aucun résultat, les soldats ont dû abandonner. Résultat : les émus ont “gagné la guerre”, et l’histoire est restée célèbre comme la seule guerre perdue par une armée… contre des oiseaux.

La réponse, la semaine prochaine !

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

La maison sans rires d’enfants

"Votre maman est veuve, mais ton frère ne lui rend pas visite assez souvent. Elle en souffre mais n’ose rien dire ; et bien malgré elle, cette douleur scelle les portes du Ciel…"

Its’hak et Pin’has sont deux frères qui ont presque le même âge. Ils grandissent ensemble, se comprennent, s’épaulent, prient ensemble, vivent les mêmes étapes de la vie, soudés. Par un clin d’œil de la Providence, ils rencontrent leurs futures épouses en même temps. Its’hak, l’aîné, se marie deux mois avant son frère.

Mais un an plus tard, c’est le cadet, Pin’has, qui devient en premier papa d’un petit garçon. La Brit-Mila est attendue avec impatience par toute la famille. Its’hak est ému, sincèrement heureux pour son frère, sans aucune jalousie.

Une maison trop calme

Deux ans plus tard, nouvelle Sim’ha : Pin’has a une fille. Mazal Tov ! Mais Its’hak n’a toujours pas d’enfants. Et les années s’enchaînent : presque tous les deux ans, une nouvelle naissance illumine la maison de Pin’has. Des rires d’enfants, des gribouillages sur les murs, des poussettes, des goûters à préparer, des pédiatres à consulter, des livres à couvrir… La maison déborde de vie. Chez Its’hak, tout est silencieux. L’appartement est impeccable, sans jouets, sans traces de feutre sur les murs. Aucun biberon, aucune tétine n’a encore été achetée.

Pin’has souffre pour son frère. Il confie son chagrin à sa femme : "On a toujours tout fait ensemble, nous nous sommes mariés à deux mois d’écart… et regarde où nous en sommes ! J’ai mal pour lui, je ne supporte plus de voir mon frère dans cette situation. Que peut-on

faire pour lui ? Quelle Mitsva pourrait l’aider à mériter, lui aussi, qu’on lui dise Mazal Tov ?"

Pin’has et son épouse se renforcent dans la Torah et les Mitsvot. Mais les années passent, et la maison d’Its’hak reste désespérément silencieuse. Et pourtant, Its’hak et sa femme ne restent pas passifs, eux non plus. Ils consultent des médecins, subissent des examens, essaient des traitements… En vain. Les médecins sont confiants, mais rien n’avance. Tout semble figé. Quand l’orpheline se marie

Quelques mois plus tard, Pin’has vit une soirée merveilleuse. En parallèle de sa vie familiale, du Collel et de son travail, il est le tuteur d’une jeune orpheline isolée. C’est lui qui lui propose un bon fiancé, organise son mariage, se démène pour réunir l’argent nécessaire…

Ce soir-là, en voyant l’orpheline devenir Kala, Pin’has lève les yeux au Ciel : "Maître du monde, si j’ai mérité ce soir d’établir un foyer juif, si cette orpheline peut maintenant fonder sa maison, alors je Te donne ce mérite pour mon frère, Its’hak Ben ‘Haya Léa. Ouvre les portes du Ciel et accorde-lui le bonheur d’avoir un enfant en bonne santé !"

Après la soirée, Pin’has rentre chez lui et s’endort instantanément. Il fait un rêve saisissant de son père décédé depuis des années. Le visage de son père est radieux, il dit : "Mon fils, tu as de grands mérites suite à ce mariage. J’ai été autorisé à te révéler le secret du blocage de ton frère : votre

maman est veuve, mais Its’hak ne lui rend pas visite assez souvent. Elle en souffre mais n’ose rien dire ; et bien malgré elle, cette douleur scelle les portes du Ciel pour ton frère. Il lui manque le mérite du Kiboud Horim, le respect des parents, pour que ses prières soient exaucées."

Réveillé en sursaut et en sueur, Pin’has décide d’appeler Its’hak en pleine nuit. Mais au même moment, son téléphone sonne : c’est Its’hak ! "Pin’has, désolé de t’appeler à cette heure, tu ne vas pas me croire : j’ai rêvé de papa, il m’a dit de t’appeler."

Bouleversant : les deux frères ont fait le même rêve, la même nuit. Ils n’en reviennent pas !

Pin’has raconte ce que leur père lui a dit. Its’hak pleure : "Ça n’a aucun sens. Je rends visite à maman chaque Chabbath. Je refuse toutes les invitations pour ne pas la laisser seule. La semaine, je n’ai pas une seconde. Je donne des cours, je diffuse la Torah sans arrêt !

propose son aide à sa mère. Le visage de sa maman s’éclaire. Elle lui tend une liste : courrier à envoyer, prélèvement à annuler, rideau à changer, vaisselle à tremper au Mikvé…

Its’hak réorganise son planning et multiplie les visites. Il n’y va plus pour "mériter" une récompense. Il y va par respect et par amour.

Indisponible pour une bonne raison

Bouleversant : les deux frères ont fait le même rêve, la même nuit. Ils n’en reviennent pas !

- Si on prend le rêve au sérieux", lui répond Pin’has, "alors ce que tu fais ne suffit visiblement pas. Et si tu essayais de la voir aussi une fois en semaine ?"

Its’hak prend l’idée très à cœur. Dès le lendemain, il rend une visite surprise à sa mère, très touchée. Cela devient une habitude : chaque mardi, entre deux cours, Its’hak passe la voir. Mais un an passe, toujours rien. Its’hak en parle à son épouse, qui lui demande :

"Quand tu vas chez ta mère, que fais-tu ?

- Eh bien, je prends de ses nouvelles, on boit un café, on parle de choses et d’autres, je goûte un morceau de gâteau… et je repars.

- Mais lui ouvres-tu ton cœur ? L’écoutes-tu vraiment ? Lui parles-tu de son mari défunt, de sa solitude, de ce qu’elle vit depuis qu’elle est seule ? Lui proposes-tu ton aide ?"

Ces mots touchent Its’hak au plus profond. Le lendemain, il revient avec des gâteaux et

Un mardi, Its’hak ne peut pas venir rendre visite à sa maman. Il l’appelle, la voix tremblante : "Maman, je suis désolé, je ne pourrai pas venir aujourd’hui.

- Ce n’est pas grave, mon fils. Tout va bien ?

- Maman, on vient d’avoir un petit garçon !"

Huit jours plus tard, pendant la Brit-Mila, la joie est indescriptible. Its’hak nomme son fils Yossef, figure exemplaire dans le respect des parents. C’est grâce à cette Mitsva que le bébé a vu le jour.

Il existe des bénédictions prêtes pour nous, mais qui restent en suspens, peut-être parce que notre lien avec nos parents n’est pas à la hauteur. La Mitsva du respect des parents est le cinquième des dix Commandements, et pourtant, ce n’est pas le plus honoré… surtout quand ils vieillissent : c’est là qu’ils ont le plus besoin de nous.

Ne rendez pas visite à vos parents âgés pour "cocher une case", mais par amour et gratitude. Faites-le aussi pour Hachem. Éteignez votre téléphone, écoutez-les, intéressez-vous à eux et aidez-les.

Parce que lorsque vous honorez vos parents de tout votre cœur, ce n’est pas seulement eux que vous élevez : vous ouvrez les portes du Ciel.

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De l’absence à la lumière : L’histoire d’une famille née par l’adoption

Brakha et Mickaël Melki vivent à Jérusalem avec leurs deux enfants, Iska et Chmouel Baroukh. Mais leur parcours pour devenir parents n’a pas été classique. Après de longues années sans pouvoir avoir d’enfant, ils ont décidé d’adopter. Dans ce témoignage rempli d’émotion, ils racontent comment l’adoption a transformé leur vie, les étapes qu’ils ont traversées, les miracles qu’ils ont vus, et l’amour immense qu’ils portent à leurs enfants.

Qu’est-ce qui vous a amenés à envisager l’adoption ?

Brakha : Au bout de quelques années de mariage, on a compris qu’ ne pourrait pas avoir d’enfants. J’ai une anomalie très rare, et ça nous empêchait de construire une famille naturellement. Personnellement, ça m’a pris beaucoup de temps à l'accepter. Pendant près de dix ans, on a essayé de remplir ce vide autrement. On organisait de grandes tables de Chabbath, avec beaucoup de jeunes de Yéchivot. La maison était toujours animée, pleine de monde, mais au fond de nous, il manquait ce lien essentiel, celui d’un parent à son enfant. J’étais puéricultrice, je gardais aussi des bébés à la maison, donc j’étais constamment avec des enfants.

Comment se passe concrètement une adoption en Israël ?

Brakha : Contrairement à ce que beaucoup pensent, le processus d’adoption en Israël n’est pas compliqué, mais il est long. Dans notre cas, entre l’ouverture du dossier et l’arrivée d’Iska, notre fille, il s’est écoulé 7 ans. C’est une durée assez classique ici. Il y a d’abord une série de démarches à faire pour obtenir l’agrément. On passe par des tests médicaux, psychométriques, psychologiques, des visites à domicile, une étude de nos revenus… En fait, on vérifie qu’on est capables d’accueillir un enfant dans de bonnes conditions. D’ailleurs, je trouve que tous les parents devraient faire ce genre de tests un jour. C’est enrichissant, ça pousse à se remettre en question et à mieux se connaître.

Mickaël : On visitait aussi des orphelinats, surtout pour Pourim et ‘Hanouka, pour distribuer des cadeaux et apporter un peu de joie. Mais malgré ça, on sentait qu’on avait besoin d’autre chose, de créer une vraie cellule familiale. Un jour, lors d’une fête dans un orphelinat, un petit garçon est venu vers moi, m’a pris par la main et m’a demandé : "Tu veux être mon papa ?" Ça a été un électrochoc. Ce moment a tout changé. Je l’ai vécu comme un déclic, une sorte d’appel venu d’en haut. On s’est dit : il faut qu’on ouvre notre cœur à autre chose. Ce n’était plus seulement une envie, c’était devenu une évidence.

Mickaël : Ensuite, on reçoit un certificat qui atteste que l’on est considérés comme de bons candidats à l’adoption. Et à partir de là, on participe à un stage obligatoire de trois jours avec d’autres couples adoptants. On y rencontre des professionnels : psychologues, médecins, assistantes sociales, mais aussi des gens qui ont été adoptés ou qui ont adopté. Chacun partage ses expériences, ses doutes, ses difficultés. Ce stage nous a énormément apporté. Et ce qui nous a marqués, c’est la diversité des couples présents. Il y avait des religieux, des laïcs, des gens de tous horizons. Mais on était tous réunis

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autour du même vide : l’absence d’enfant. Et ça, ça dépasse les différences.

Comment avez-vous vécu l’annonce que vous alliez enfin devenir parents ?

Brakha : Généralement, on reçoit un enfant dans l’année qui suit l’obtention de l’agrément. Pour nous, ça a été presque immédiat après ces longues années d’attente. Mais c’est une nouvelle qui ne s’annonce pas doucement. Quand on attend depuis près de dix ans, et que soudain on nous dit : "C’est bon, dans une semaine vous êtes parents", c’est un choc, dans le bon sens du terme. C’est comme si on nous avait annoncé qu’on avait gagné 100 millions d’euros. C’est d’une intensité émotionnelle énorme. Du jour au lendemain, on passe de l’ombre à la lumière. C’est un passage radical, presque violent tant il est bouleversant.

Mickaël : C’est comme si on nous avait reconnectés à la vie. On commence à goûter à des choses inconnues auparavant. On redonne un sens aux petits détails du quotidien. Et ce changement, il est aussi physique : je pesais 140 kg à l’époque. Après l’arrivée d’Iska, j’ai perdu plus de 60 kg. J’ai eu envie de revivre, de jouer avec les enfants, de sortir, de partir en vacances. On n’imagine pas à quel point l’absence d’enfant peut éteindre des envies de vivre. Et inversement, à quel point leur présence rallume la flamme. Ce n’est pas seulement un changement logistique dans un foyer. C’est une transformation intérieure, un réveil de l’âme. On ne savait pas à quel bonheur on avait droit, jusqu’à ce qu’on le vive.

Avez-vous perçu des moments marquants juste avant l’annonce de l'arrivée de votre fille ?

Brakha : C’était une semaine complètement folle. D’un coup, on tombe symboliquement "enceinte" et on accouche dans la même semaine. On avait six jours pour tout préparer, émotionnellement comme matériellement. Ce qui prend normalement neuf mois, on devait le vivre en accéléré. Et on n’avait rien :

pas de vêtements, pas de couches, pas de lit, rien du tout. Alors on est allés dans un centre commercial à Jérusalem, un peu au hasard, pour acheter le nécessaire.

Mickaël : Et là, miracle. On arrive, et c’était justement la semaine du bébé. Tous les stands pour bébés étaient installés, il y avait des promotions, des conseils, des produits… C’était comme si Hachem nous avait tout préparé à l’avance, dans les moindres détails. Brakha a fondu en larmes. On s’est retrouvés tous les deux à pleurer au milieu du centre commercial. C’était trop fort. On sentait que ce moment, c’était pour nous, que tout s’alignait.

Et avant l'arrivée de votre fils ?

Mickaël : Pendant 12 ans, notre salon a été une synagogue. C’était le conseil du Rav Kaniewski, qui nous avait dit que lorsqu’un couple n’a pas d’enfants, s’occuper de la communauté est une grande Ségoula. Alors la semaine, c’était une garderie, et pour Chabbath, on déroulait tout : l’Arche sainte, les tables, les bancs… tout était sur roulettes. C’était devenu notre mission. Mais à la onzième année, on a compris qu’il fallait tourner une page, mais aussi qu’on n’avait plus les moyens de continuer. Pendant des années, on avait porté ce projet à bout de bras, mais financièrement, ça devenait trop difficile. Alors on a affiché que la synagogue fermerait à Tich’a Béav : soit parce qu’on pourrait enfin s’agrandir, soit parce qu’on recevrait de bonnes nouvelles.

Brakha : Et c’est arrivé. Le lendemain même de Tich'a Béav, qui était un dimanche cette annéelà, je reçois un appel de notre assistante sociale, Guila. Elle me dit : "On a un petit garçon pour vous." La veille, on avait fermé la synagogue, qui était presque mon premier enfant, mon projet de vie. Et le lendemain matin, une nouvelle âme entrait dans notre maison. Elle nous explique qu’il est né très prématuré, qu’il devra subir quelques interventions. Puis elle nous montre une photo. Et là, on s’est regardés. On savait. C’était évident. Ce petit prématuré, si fragile, c’était lui. C’était notre fils. Chmouel Baroukh est entré dans nos vies à ce moment-là.

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Comment les gens autour de vous ont-ils réagi après l’arrivée de votre premier enfant ?

Mickaël : On avait à peine acheté un petit landau que les regards ont commencé à changer. Les voisins nous observaient, intrigués : "Qu’est-ce qui se passe chez eux ?!" On sentait la curiosité monter. Et très vite, les questions ont fusé : "Alors, qu’est-ce que vous avez eu ?", "C’est une fille ? Un garçon ?", "Mazal Tov !" Moi, je voyais mes propres traits dans ma fille. Je voyais mes défauts, mes qualités. Beaucoup de gens n’étaient même pas au courant du processus d’adoption, mais ils comprenaient que quelque chose d’important venait d’arriver. On avait l’impression que tout le quartier vivait cette naissance avec nous.

Brakha : Ce qui nous a le plus touchés, ce sont les remarques spontanées de personnes qui ne savaient rien et qui nous disaient : "Qu’est-ce qu’elle vous ressemble !" ou encore "Qu’estce qu’elle est vive !" C’était bouleversant. Et certains nous disaient : "Écoute, tu ne l’as pas portée, mais c’est toi, c’est ton portrait." Ça nous allait droit au cœur. On ressentait profondément que ce lien allait bien au-delà du biologique. Elle était notre fille, pleinement, et les gens le voyaient.

Comment avez-vous abordé la question de l’adoption avec vos enfants ?

Brakha : Dès le départ, on a choisi d’être totalement transparents avec eux. Pour nous, il était impensable qu’ils découvrent un jour par hasard qu’ils avaient été adoptés. On leur a toujours dit la vérité : que nous étions un couple qui ne pouvait pas avoir d’enfant, et qu’Hachem nous avait fait un immense cadeau en nous permettant de les adopter. On leur a expliqué avec des mots simples que leur mère biologique n’avait pas pu les élever, mais qu’elle les aimait très fort et qu’elle voulait le meilleur pour eux. Ce discours, répété avec amour, les aide à s’épanouir et à grandir avec confiance. Iska, notre fille aînée, a tellement bien intégré tout ça qu’elle a vécu l’adoption de son petit frère Chmouel Baroukh comme une vraie grande

sœur. Elle aussi l’a "adopté" dans son cœur. Pour elle, c’était naturel.

Mickaël : Mais il ne faut pas se mentir : les enfants adoptés testent beaucoup. Encore plus que les autres. Ils veulent être sûrs qu’on ne va pas les abandonner une seconde fois. Ils cherchent à vérifier que l’amour qu’on leur donne est solide, inconditionnel. Et nous, on a été bien préparés à ça, grâce aux stages, aux lectures, aux accompagnements. On savait que ces phases allaient arriver. Et oui, on a parfois entendu des phrases dures, comme : "T’es pas ma mère", ou des remarques de ce genre. Mais aujourd’hui, on récolte les fruits de cette patience. Chaque matin, surtout Chabbath, Chmouel Baroukh vient me réveiller avec un sourire : "Papa, je t’aime, t’es le meilleur papa du monde." Et là, tu comprends que ce parcours prend tout son sens.

Est-ce que devenir parent par l’adoption change quelque chose dans la relation au quotidien ?

Mickaël : On est devenus de vrais parents, avec toutes les responsabilités, les joies et les difficultés que ça implique. Sauf qu’ici, chaque marque d’amour a encore plus de poids. Quand ton enfant que tu n’as pas porté te dit : "Papa, je t’aime", tu le ressens différemment. C’est un lien qui a été construit, pas donné. Il y a quelque chose de plus fort, presque sacré. Et au début, c’est vrai, ça peut paraître un peu étrange. Mais avec le temps, cette relation devient même plus intense.

Brakha : Je me souviens très bien d’un moment précis. Elle était encore petite, et on avait eu le droit de l’emmener au jardin public. Ce jour-là, on a senti un basculement. Nous, on l’avait adoptée dans notre cœur dès le premier instant. Mais là, on a senti qu’elle, elle nous avait adoptés. C’est elle qui nous a choisis. Et aujourd’hui, quand Iska nous dit avec ses mots d’adolescente : "J’ai eu de la chance de tomber sur des parents comme vous", on se regarde avec Mickaël, et on sait que c’est la plus belle des récompenses. Aujourd’hui, on remercie Hachem pour tout. Et parfois, on se demande : finalement, qui a adopté qui ?

Thème : les prénoms masculins dans la Torah par Michaël Lumbroso

Règle du jeu : Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Le père de l’humanité.

Compagnon d’Aviram, ils finiront engloutis dans la terre avec Kora’h. soutient financièrement son frère Issakhar dans son étude de la Torah.

Papa de Rivka et Loth.

Le nom du disciple de Moché Rabbénou avant que ce dernier ne lui rajoute un Youd.

Il s’est opposé vivement à la confection du veau d’or et s’est fait tuer.

Premier enfant de Zilpa, son nom évoque, d’après le Midrach, le fait qu’il soit né circoncis.

Cette lettre a été retirée du nom de Efron, car d’une proposition généreuse qu’il avait faite à Avraham, il a finalement réclamé beaucoup d’argent.

C’est le prénom originel de Moché Rabbénou, donné à sa naissance par ses parents.

a été vendu par ses frères en tant qu’esclave et devint par la suite roi d’Égypte.

Un des douze explorateurs, il a prié sur le caveau des Patriarches à 'Hévron pour être épargné de leur complot.

a construit une arche pour se sauver du Déluge.

a bravement tué Zimri ben Salou et a mérité une alliance de paix avec Hachem.

s’est séparé d’Avraham pour aller vivre à Sodome et Gomorrhe.

Ce Roi des Amoréens était très puissant, on remercie Hachem dans un Psaume récité le Chabbath matin de l’avoir vaincu.

a proposé à ses frères de jeter Yossef dans un puits plutôt que de le tuer.

L’homme le plus proche d’Hachem, et le plus humble du monde.

Ce peuple qui descend d’un des petits-fils d’'Essav est le premier qui attaqua les Bné Israël après leur sortie d’Égypte.

À sa mort, il a laissé cinq filles qui ont demandé à Moché de recevoir leur part d’héritage en terre d’Israël.

Lui et son frère Lévi ont décimé la ville de Chékhem pour venger l’honneur de leur sœur Dina.

a remis en question la place de Moché et d’Aharon et est devenu l’exemple de celui qui se querelle Chélo Léchem Chamaïm.

Le père d’Avraham Avinou, qui vendait des idoles.

MISE AU POINT par Rav

Comment répondre à une demande de renseignements concernant un Chiddoukh ?

Comment répondre à une demande de renseignements sur un Chiddoukh sans enfreindre les lois de la Torah ni causer de tort inutile ? Dans cette mise au point, le Rav Moché Kaufmann rappelle les principes clés qui doivent guider nos réponses sans tomber dans les pièges de l’empressement, des jugements hâtifs ou de l’intérêt personnel.

Prendre ou donner des renseignements concernant une proposition de mariage est peut-être le sujet le plus délicat concernant la bonne utilisation de la langue et l’interdit de la Torah de parler en mal ou de causer des dissensions.

En effet, répondre à ce type de demandes ne revient pas à prodiguer du bien ou à causer du tort à une seule personne mais vise à trouver l’adéquation entre deux êtres, de mettre en lumière le positif ou le négatif les concernant en vue de la fondation d’un foyer durable. C’est pourquoi plus qu’ailleurs, il est capital de répondre aux questions après réflexion et sans précipitation.

Second point : souvenons-nous bien de la Emouna que seul Hachem dirige le monde, que la fin n’excuse pas les moyens, et que pour questionner ou répondre à ce sujet (comme tout autre, mais plus particulièrement dans ce cas, où la vie future d’un couple est en jeu et les intérêts personnels de chacun sont évidents), nous ne devons et pouvons répondre que selon les règles de la Torah, et non selon notre bon vouloir. Donnons ici quelques indications succinctes.

A Lorsqu’on répond concernant un Chiddoukh (comme pour toute chose), il

nous est interdit de par la Torah d’induire en erreur, en donnant un mauvais conseil. Exemple : répondre que la proposition en question ne correspond pas, parce qu’on a jeté soi-même son dévolu sur cette proposition.

B

Une règle d’or : moins on connait le questionneur et la personne pour laquelle il se renseigne, et moins on se doit de rentrer dans le détail pour répondre (ne sachant pas s’il y a adéquation ou pas et ne connaissant pas la teneur de celui qui pose les questions et de celui sur lequel il se renseigne).

Lorsqu’on parvient par téléphone (en face à face, c’est plus facile), à s’assurer que la personne qui pose les questions est posée et sérieuse, alors on peut et on doit répondre plus en détail.

Un des éléments clef consiste en ce que la personne qui nous questionne ne répande pas au grand public une chose qui peut porter préjudice à l’autre partie, dans le présent ou souvent à vie. On exigera la plus grande discrétion concernant les détails fournis.

C

En début de parcours, même des éléments négatifs mineurs et secondaires peuvent faire tomber la proposition. Il n’est pas utile de les révéler.

D

De façon générale, il convient de ne pas dresser d’emblée un tableau d’ensemble mais de dire : "posez-moi des questions précises" (sauf dans le cas où on connait de près la personne qui questionne et qu’on a confiance en elle).

E Les termes généraux comme : bon, généreux, réservé, ayant la crainte du Ciel, etc… revêtent un autre sens pour chacun. Il est important de comprendre la teneur de la question et de répondre par des exemples pratiques.

F Ne répondre que par le bien et cacher des éléments peut porter préjudice, parfois gravement. Ce n’est pas conforme avec la voie de la Torah. A part l’interdiction de tromper, nous avons la Mitsva de ne pas voir une personne en danger (physique ou spirituel) sans lui porter assistance.

G Si nous savons que notre interlocuteur prendra en compte notre avis, il est

toujours bon de dire : "cette proposition ne vous convient pas", plutôt que de révéler les défauts ou failles de l’autre partie.

De plus, lorsque la personne qui nous questionne ne nous semble pas fiable, ou lorsque l’on risque de causer un tort à vie, c’est la seule réponse possible (comme dans le cas où celui/celle sur lequel/laquelle on se renseigne a un passé lourd mais qu’il a entièrement réparé.)

Il est d’autres détails importants mais qu’il ne convient pas de développer dans ce cadre (approche différente à des proches ou des étrangers ; réponses selon le bien véritable recherché et pas toujours selon la question, etc... Vous pouvez vous référer au Kountrass Hachiddoukhim à la fin de notre ouvrage Nétivot ‘Haïm sur le ‘Hafets ‘Haïm).

Il est des cas extrêmement délicats. En cas de doute, il est important de se référer à un Rav versé en la matière.

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Réactions en chaîne... ou l’enfant-miroir

"Ne t’étonne pas si tu vois quelqu’un qui te fait la tête, c’est en réalité la tienne que tu perçois : il est ton reflet. Si tu trouves ton ami désagréable, sans aucun doute l’es-tu aussi !"

Je souhaiterais analyser avec vous une scène que j’ai récemment vécue. Un Chabbath matin, une maman prépare les salades, entourée de ses trois ravissantes petites filles de 2, 5 et 7 ans.

Cette maman a l’intelligence de laisser ses filles l’aider dans la cuisine et donne à chacune une tâche à la hauteur de ses possibilités. Tout se passe au mieux. Je dis à la maman combien elle peut être fière de ses grandes filles qui l’aident et honorent la sainteté du Chabbath.

Quand l’atelier cuisine tourne au vinaigre

Sauf que ce genre de situation idyllique ne dure jamais très longtemps et la petite deuxième accomplit son travail de travers… Sa maman, très méticuleuse et qui fait déjà un énorme effort de laisser ses filles rentrer dans la cuisine, lui fait une réflexion. Bien entendu, la petite fille le prend mal et fait mine de donner un coup de pied à sa maman, qui ne peut évidemment pas laisser passer cet acte insolent. Elle lui demande alors d’aller dans sa chambre, mais elle refuse et le ton monte, alors que la petite ne s’exécute toujours pas !

Vous reconnaissez certainement des scènes courantes, vécues dans toutes les maisons. Avant d’analyser précisément cette situation et de comprendre comment la maman aurait pu éviter une telle fâcherie, surtout le Chabbath, voici en quelques mots la façon dont j’ai réagi, puisque j’assistais à la scène.

Au départ, je ne voulais pas m’immiscer. Mais voyant la situation s’enliser et aller vers un point de non-retour, je suis intervenue. Je me

suis baissée au niveau de la petite fille, je lui ai pris la main avec tendresse et je lui ai dit : "Ma chérie, tu viens de mal te comporter avec maman, elle a de la peine et Hachem aussi a de la peine de voir une petite fille mal parler à sa maman. Viens, fais-lui un gros bisou en lui disant Mé'hila (pardon), elle sera si contente, et Hachem aussi. Comme ça on pourra continuer de passer un bon Chabbath !"

Je lui parlai avec douceur, à voix basse, avec beaucoup d’affection. Puis, joignant le geste à la parole, je me relevai et la prit par la main pour rejoindre l’endroit où se trouvait sa maman. Notre petite princesse, si énervée quelques secondes plus tôt, m’a suivie gentiment et a fait un gros bisou à sa maman.

Sourire contre sourire… et vice versa

Coup de chance ? Je ne crois pas : la petite fille s’est comportée en reflet de la personne qui était en face d’elle. D’abord agressive, puis toute gentille. En fait, chacune d’entre nous réagit en miroir !

Rav Schwartz, grand Ba’al Moussar francophone habitant à Kiryat Séfer, développe cette idée de façon très plaisante : "Ne t’étonne pas si tu vois quelqu’un qui te fait la tête, c’est en réalité la tienne que tu perçois : il est ton reflet. Si tu trouves ton ami désagréable, sans aucun doute l’es-tu aussi ! En revanche, il te fait un sourire ? Bravo, continue, tu es certainement très souriant."

Voici la clé. La maman s’est crispée dès qu’elle a vu que la salade préparée par sa fille ne serait pas comme elle le souhaitait. D’autant que j’étais leur hôte, et qu’on aime que tout

soit au mieux devant ses invités ! Elle ne s’est certainement pas rendue compte elle-même que son ton a alors été très cassant. La réaction en miroir ne s’est pas faite attendre et la petite, avec les moyens dont elle dispose à 5 ans, s’est comportée avec insolence.

J’étais alors uniquement spectatrice, sans aucun sentiment négatif. Aussi, il m’a été très facile de redresser la situation.

Qu’aurait donc du faire la maman devant la maladresse de sa petite fille ?

D’abord et essentiellement : prendre du recul. Ne pas réagir à vif. C’est difficile mais très porteur. Se dire : "Elle n’a que 5 ans et ne sait pas ou peut-être n’a tout simplement pas envie de bien faire, même si je lui ai donné une tâche simple, pensant qu’elle l’accomplirait correctement." Attention, cela ne veut pas dire que je baisse les bras et que je ne la corrige pas. Je me convaincs moi-même que ce sont des petites choses, que mon enfant est en apprentissage, que je suis là pour l’aider. Cette première étape va m’aider à garder le sourire.

Encouragements et fermeté

Ensuite, je lui explique gentiment comment elle aurait dû agir. Je lui montre en la laissant faire quelques gaffes, ce n’est pas grave. Si elle persévère, je l’encourage et lui dit que ce qu’elle fait est très bien et qu’elle pourra sûrement tout faire toute seule la prochaine fois. Si au contraire, elle ne veut pas agir comme sa maman lui montre, il faut alors lui expliquer avec gentillesse et fermeté, que c’est ainsi qu’il faut faire. Ce n’est pas grave si elle ne veut pas.

Il faut terminer en lui disant : "Dommage, tu avais bien commencé." Cette phrase n’est ni agressive, ni négative. Elle permet de montrer que ce n’est pas l’attitude que l’on attendait d’elle, sans animosité. Enfin, la conclusion doit toujours être positive et montrer que nous avons confiance dans nos enfants. "Je suis sûre que tu aurais pu aller jusqu’au bout."

Un dernier point important dans l’analyse de cette situation est que la maman a demandé

à son enfant d’aller dans sa chambre et que la petite ne l’a pas écoutée. Il est essentiel que mes requêtes, en tant que maman, soient exécutées. Si je pense que je ne suis pas capable d’aller jusqu’au bout, alors il vaut mieux renoncer avant même d’avoir demandé quoi que ce soit.

Laisser mon enfant ne pas m’écouter véhicule un message clair : "Mes demandes n’ont pas d’importance !" Si un enfant refuse d’agir une fois, et qu’on le laisse, pourquoi obtempérerat-il une autre fois ? C’est la raison pour laquelle mes exigences doivent être réfléchies et justifiées, afin que je sois en mesure de ne pas y renoncer.

En revanche, il peut arriver que mon enfant me donne des arguments valables, me convainquant qu’il peut ne pas agir conformément à mes attentes. Ceci est différent, c’est moi qui décide d’annuler ma requête.

‘Haya Esther Smietanski

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L’autorité ? Une affaire de couple

L’éducation n’est ni l’affaire exclusive d’une mère ni celle d’un père. C’est une dynamique qui se construit à deux, dans la cohérence, le respect mutuel et le soutien. Quand l’un affaiblit l’autre, c’est toute l’autorité parentale qui vacille. Quand les deux avancent ensemble, l’enfant se construit sereinement.

Un enfant monte sur une table. Son père, dérangé par cette attitude, le reprend : "On ne monte pas sur la table dans cette maison", dit-il fermement. L’enfant s’apprête à obéir… jusqu’à ce que sa mère intervienne : "Mais laisse-le, il ne fait que s’amuser."

Entre les 2, mon cœur balance

L’enfant regarde alors ses deux parents. Qui écouter ? Maman semble avoir le dernier mot… Alors il reste sur la table, désobéissant au père.

L’enfant est pris dans un conflit de loyauté. Il doit choisir entre papa et maman. La mère, en contestant l’autorité de son mari devant l’enfant, le dénigre.

Ce type de scène, si elle se répète, crée des dommages silencieux : l’autorité du père s’érode, et l’image de la mère devient ambivalente. Personne ne sort gagnant : ni le père, ni la mère, ni l’enfant.

Savoir reprendre sans se contredire

Autre situation. Un enfant renverse un vase en jouant au ballon dans le salon. Le père, excédé, crie fort. L’enfant part en pleurant. La mère, au lieu de le reprendre immédiatement devant l’enfant, attend que le calme revienne. Puis, en privé, elle lui dit doucement : "Tu y es peut-être allé un peu fort... Il ne l’a pas fait exprès, et il était effrayé." Le père retourne voir son fils, et lui rappelle la règle. Ensemble, ils ramassent les morceaux du vase.

L’enfant est pris dans un conflit de loyauté. Il doit choisir entre papa et maman. La mère, en contestant l’autorité de son mari devant l’enfant, le dénigre.

La mère n’a pas cherché à avoir raison, mais à préserver l’unité parentale. Il arrive que bien souvent, en tant que parents, nous fassions des erreurs. Nous ne réagissons pas toujours de la meilleure manière car, après tout, nous sommes humains. Ici, l’enfant ne garde ni colère, ni rancune : le lien a été réparé.

Se remettre en question et savoir s’excuser est un enseignement en soi. Il apprend à l’enfant que les erreurs se réparent et que l’autorité peut rester ferme tout en étant humaine. Vous lui apprenez par la même occasion que des excuses peuvent permettre de renouer les liens lorsqu’on a blessé quelqu’un. Attention toutefois à ne pas inverser les rôles : un parent ne doit pas être en position de s’excuser constamment face à l’enfant.

Tous différents, tous complices

Peut-être que vous n’auriez pas réagi de la même manière que votre conjoint. Peut-être que sa réaction vous semble maladroite. Mais le contredire devant les enfants fragilise la parentalité tout entière. Il vaut mieux en parler ensuite, à huis clos.

Faire front commun, c’est montrer une solidité. Et les enfants détectent les moindres failles. Ils n’hésiteront pas à venir les tester encore et encore.

Un couple parental uni offre un cadre sécurisant. Chaque parent a besoin de l’autre pour briller dans son rôle, dans un soutien mutuel qui nourrit l’éducation.

Valoriser l’autre, même en son absence

Je vois parfois des mamans se plaindre que le papa n’est jamais présent. Évidemment, s’il est toujours dehors avec ses amis, c’est une autre affaire à régler… Mais lorsqu’il est absent dans le cadre de ses devoirs, du travail, etc., il n’en est pas moins un père. Or il arrive qu’un père soit souvent absent : travail, responsabilités, déplacements. Ce n’est pas pour autant une raison d’effacer son autorité. La mère peut dire "Papa ne serait pas d’accord que tu fasses ça, je lui en parlerai." Ou encore : "Papa serait fier de toi, je le lui dirai."

Elle peut aussi expliquer à ses enfants l’importance du rôle de leur père à l’extérieur, et le valoriser. La mère devient ainsi garante de l’autorité du père. Ainsi, l’enfant continue de

sentir la présence éducative des deux parents, même si l’un est momentanément absent.

Et inversement, un père présent physiquement mais absent émotionnellement, peu investi, distant, est bien plus destructeur qu’un père en déplacement mais aimant et attentif lors de ses retours.

Autorité partagée, éducation enrichie

Peut-être que cela vous paraît maladroit. Peutêtre que vous auriez fait autrement. Mais c’est justement en faisant différemment que cela amène un plus. L’éducation est une affaire de parents. Elle se compose à deux. Chacun avec ses différences, ses sensibilités, ses réactions. Ce sont ces nuances qui enrichissent le foyer, tant que l’un ne sabote pas l’autre.

Ensemble, dans l’écoute et la cohérence, les parents bâtissent une autorité qui structure sans écraser, qui élève sans diviser.

Orilia Korchia, psychologue clinicienne

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Notre vie en Israël est une montagne russe...

Je commence à comprendre cette image que donnent nos Sages concernant la fin des temps : c’est comme si nous nous accrochions à une corde, et que cette corde était secouée très fort. Nous devons tâcher de ne pas nous laisser impressionner par les secousses et continuer à nous accrocher.

Connaissez-vous cette sensation quand vous vous trouvez dans une montagne russe, juste avant que l’attraction ne démarre ? Vous êtes bien accrochés, puis le wagon démarre… et là, vous commencez à avoir très peur. En fait, si je devais résumer ce que nous vivons ces derniers temps en Israël, c’est un peu cette sensation. Chaque soir, avant d’aller dormir, on est informés que l’Iran va probablement lancer des missiles contre Israël. Là, on se retrouve dans le siège de la montagne russe et on commence à appréhender. Mais, tout comme dans une montagne russe, toutes les mesures de sécurité ont été prises et on ne risque rien. On sait que, durant ces moments de terreur où des missiles pleuvent sur Israël, Hachem nous protège. Et tout ce qu’il faut faire, c’est nous en remettre à Lui…

Gare aux secousses

ne pas nous laisser impressionner par les secousses et continuer à nous y accrocher. Et c’est bien ce qu'il se passe : messages d’avertissement, alertes, abris, notifications, les détonations que l’on entend… Nous sommes constamment en veille, constamment secoués. À cela viennent s’ajouter les tristes nouvelles de soldats tombés au combat. Et on ne peut pas ne pas penser aux otages. Bref, les secousses arrivent dans tous les sens.

"
Cette guerre, on ne peut pas la supporter sans la Émouna. Et c’est précisément ce point que nous devons renforcer.

Depuis ce fameux jeudi soir où Israël a attaqué l’Iran (petit rappel : une frappe préventive contre ce monstre qui souhaitait développer et utiliser l’arme nucléaire contre l’État hébreu), nous, les Israéliens, devons jongler entre plusieurs états d’âme. Je crois qu’à mon petit niveau, je commence à comprendre cette image que donnent nos Sages concernant la fin des temps : c’est comme si nous nous accrochions à une corde, et que cette corde était secouée très fort. Nous devons tâcher de

Cette guerre, on ne peut pas la supporter sans la Émouna (foi). Et c’est précisément ce point que nous devons renforcer. Il faut tenir. S’accrocher fort, fort à cette corde. Crier à Hachem que ça suffit, tout comme nos ancêtres en Égypte ont crié.

Bien sûr, cette guerre n’est pas que secousses. Elle nous permet aussi de voir la main d’Hachem comme il nous a rarement été donné de la voir. Des miracles se produisent chaque jour : cette maison complètement dévastée par un missile à l’exception de sa bibliothèque contenant des livres saints ; cette table de Chabbath restée intacte alors que tout le reste de l’appartement a été ravagé par la force d’un missile ; ces personnes qui ont la vie sauve alors que leur immeuble s’est effondré… et sans doute le plus impressionnant : comment un petit État parvient à déstabiliser cet immense Iran.

Enrichissement de la peur

Pour reprendre l’image de la montagne russe : nous sommes dans les loopings. Ça fait peur, mais en même temps, c’est excitant. L’adrénaline monte. On sait que l’attraction finira bien par s’arrêter et qu’on redescendra sain et sauf pour accueillir Machia’h. C’est pareil : la garantie de revenir sain et sauf, c’est le fait de s’accrocher à Hachem. De prier. Ce sont nos Téhilim, nos veilleuses…

En hébreu, la peur se dit Pa’had, composée des lettres Pé, ‘Hèt et Dalet. Lorsqu’on les lit dans l’autre sens, cela donne Da’haf, qui signifie "poussée". La peur nous pousse. Elle nous stimule. Non pas pour nous enfermer dans l’angoisse ou nous amener à consulter les news toutes les trois minutes, mais pour la sublimer en prière, en confiance en Hachem.

Poussée de foi

Alors oui, on continue de sursauter à chaque sirène, bruit inhabituel, boum… c’est naturel. Mais on sait que tout ceci est orchestré par

le Maître du monde et qu’Il ne veut que notre bien. Il est écrit dans la Torah qu’Hachem ne laissera jamais tomber Son peuple. (Vayikra 26, 44) Nous avons cette garantie. C’est notre ceinture de sécurité, notre assurance que les loopings ont une fin — et qu’elle est en notre faveur. Bien sûr, il y a des moments où il est plus facile de dire ces paroles que de les vivre, mais il faut se les répéter pour tenir et pour grandir. Chaque jour où l’on se renforce en Émouna, c’est comme si on augmentait de niveau. Ce n’est pas pour rien si la chanson la plus populaire en Israël depuis Roch Hachana est la chanson Tamid Ohev Oti. Littéralement, elle dit : "Hachem m’aime toujours et je n’aurai toujours que du bon, et encore mieux, et encore mieux…" Je le prends comme un clin d’œil du Ciel, un message qui passe par la musique : le meilleur reste à venir. Et nous ne devons jamais perdre de vue que Celui qui nous envoie les secousses, c’est notre Père – et qu’Il ne veut que notre bien…

HISTOIRE À SUIVRE

De

l’ombre à la lumière

- Episode 12 : Retour à Paris... seule !

Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !

Dans l’épisode précédent : Grâce à Yoël Kissler, qui travaille au musée, Sophie découvre que son grand-père avait peint d’autres tableaux et elle est déterminée à les retrouver. Elle décide de repartir à Paris, pour reprendre l’enquête de sa tante, mais sa fille Léa lui annonce qu’elle ne veut pas rentrer en France...

Avec la journée que Sophie venait de passer, entre l’authentification du tableau, sa rencontre avec Yoël, la nouvelle piste et la découverte du Kotel, ce n’était pas le moment de gérer une crise de rébellion !

“Léa, c’était pas une question, on va rentrer à Paris d’ici quelques jours.

- Non maman, je ne rentre pas, je veux rester à Jérusalem.

- Et tu comptes faire quoi seule ici ?

- Je… je veux… je veux rester… étudier la Torah !”

Comment ? Jamais Sophie et Léa n’avaient parlé de Torah avant. Elles avaient vécu jusqu’à présent dans l’ignorance totale du judaïsme. C’est sûr que ce voyage leur faisait découvrir leur pays, le peuple juif... mais de là à changer sa vie complètement, c’était déraisonnable !

“Quoi ? De quelles études tu parles ? Et où ? Avec qui ?”

Sauf que Léa s’était fermée et plus un mot ne sortit de sa bouche.

Le lendemain matin, Léa partit de bonne heure retrouver Ariella et Batchéva, toujours sans un mot. Sophie était en réalité déçue. Tout au long du séjour, elle avait eu le sentiment de se rapprocher de sa fille, et là, elle avait l’impression que tout s’était écroulé.

Elle appela la cousine Iréna, qui lui apprit qu’elle était sortie de l’hôpital et qu’elle se

trouvait actuellement en convalescence... chez la Rabbanite Margalite. Sophie décida d’aller lui rendre visite, pour lui annoncer son intention de retourner à Paris.

Arrivée chez la Rabbanite, elle trouva les deux dames en train de rire autour d’une tasse de thé. Elle embrassa Iréna et leur raconta sa visite au musée et les découvertes qu’elle avait faites, aidée de Yoël Kissler : ”Nous sommes sûrs qu’il existe d’autres tableaux, d’ailleurs ma tante Ida en avait fait des croquis. D’après M. Kissler, ces tableaux auraient trop de valeur pour avoir été détruits, donc il y a peut-être une chance de les retrouver. Iréna, quand ma tante s’est rendue en France au début des années 80, elle était à la recherche des tableaux, vous vous souvenez d’informations à ce sujet ?

- Ca remonte à loin…, répondit Iréna. A cette époque, j’étais comme ta mère, je ne voulais plus entendre parler de la Shoah. Ida m’avait dit qu’elle cherchait un tableau de son père, mais elle ne m’en a pas dit beaucoup plus.

- Je suis déçue, dit spontanément Sophie. Vous étiez ma meilleure piste pour reprendre les recherches d’Ida depuis Paris”.

La Rabbanite Margalite décida de changer de sujet :

“Comment vous sentez-vous à l’idée de rentrer à Paris, Sophie ?

- Ce n’est pas comme si quelque chose d’intéressant m’attendait là-bas, répondit Sophie. Et pour Léa, c’est pire, elle ne me parle plus parce qu’elle veut rester ici. Qu’est-ce qu’elle va faire dans un pays étranger, sans famille ? Se faire des amies ici, ce n’est pas une raison suffisante pour faire sa ‘Alyah.

- Qui parle de faire la ’Alyah ? Je crois que Léa a envie de participer au séminaire d’été, qui propose des cours de Torah pour les jeunes filles. Elle m’a posé des questions à ce sujet hier.

- Ah...je ne savais pas.

- Sophie, je ne veux pas me mêler de votre relation avec votre fille, mais vous m’avez raconté qu’elle avait de mauvaises fréquentations à Paris et que vous n’arriviez plus à communiquer.

- C’est vrai…

- De ce que j’ai vu, votre fille est intelligente, elle a peut-être de bonnes raisons qui la motivent.

- Merci pour les conseils, je n’avais pas vu les choses sous cet angle.

- Rassurez-vous, on est toujours de bon conseil… quand ce ne sont pas vos propres enfants !” Sophie et la Rabbanite Margalite se mirent à rire.

Iréna sortit de ses pensées : “Attendez Sophie, je me souviens qu’Ida avait passé beaucoup de temps avec une journaliste à Paris. Elles avaient visité beaucoup de galeries et de musées, je me souviens qu’elle avait un nom bizarre... fleur... Florange, voilà ! Je ne l’ai jamais rencontrée, mais Ida m’a beaucoup parlé de cette journaliste de l’art, qui l’accompagnait partout.”

C’est peut-être une piste à creuser, pensa Sophie. Elle n’aurait qu’à contacter les magazines d’art et demander si une certaine Florange avait travaillé chez eux dans les années 80.

Après avoir remercié la Rabbanite et Iréna, Sophie retourna à son hôtel, où elle retrouva sa fille, toujours muette, occupée à lire un livre. Sophie s’assit sur le lit et lui demanda posément qu’est-ce qui lui donnait envie d’aller au séminaire. Léa répondit d’abord “étudier la Torah”, mais à mesure que sa mère lui posait des questions sincères, Léa s’ouvrit sans réserve : “Là-bas, on étudie le ‘Houmach, les mots exacts de D.ieu, et on apprend à comprendre ce qu’Il veut nous dire ! On apprend les lois et leur

signification, on apprend à vivre ensemble, on peut même apprendre l’hébreu !”

Sophie aussi aurait aimé pouvoir rejoindre une école où on lui apprendrait ce qu’est la vie juive, alors comment le refuser à sa fille ?

“Et où tu irais vivre ?

- Les étudiantes vivent ensemble dans des grands appartements.

- Tu t’imagines vivre pendant 2 mois avec des filles que tu ne connais pas ?

- Carrément ! Ce serait une super expérience !

- Bon, si tu es si motivée, pourquoi ne pas essayer ?

- Oh merci maman, c’est trop coool !!”

Léa se jeta dans les bras de sa mère, surprise, qui lui rendit son étreinte.

Quelques jours plus tard, après s’être assurée que Léa allait dans un établissement de qualité, que son frigo était rempli, bref, après avoir démontré ses talents de mère juive, Sophie s’envola pour Paris. Elle appréhendait le retour et ne pouvait pas s’expliquer l’immense tristesse qui s’était emparée d’elle en montant dans l’avion.

Elle atterrit à Paris, où il faisait déjà nuit. Elle rentra dans son appartement, qui lui fit un effet bien vide et impersonnel. Elle commença à défaire sa valise, quand son portable se mit à sonner.

Qui pouvait l’appeler à cette heure si tardive ?

“Allo, Sophie ?

Sophie reconnut la voix, mais ne pouvait pas en croire ses oreilles !

La suite, la semaine prochaine...

Faire une offrande à une idole dans un jeu vidéo

Dans un jeu vidéo, pour améliorer certaines capacités de notre personnage, il faut qu’on fasse une offrande à une idole. Si on fait une offrande à cette idole (dans ce jeu vidéo), est-ce considéré comme si on avait fait de l’idolâtrie ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Non, ce n’est pas de l’idolâtrie, vous pouvez présenter vos offrandes ; mais bon, il ne faut pas que vous vous preniez à votre propre jeu. Il va sans dire que "l’action" en elle-même (faire l’offrande) n’est pas une action de ‘Avoda Zara (idolâtrie), d’autant plus que l’intention n’est absolument pas de vénérer l’idole ou de lui accorder un quelconque pouvoir ; c’est uniquement un moyen de pouvoir poursuivre le jeu. Donc, il n’y a rien à craindre. (‘Hokhmat Adam 85, 9) On pourrait éventuellement conseiller de penser à d’autres jeux (il y en a tellement) car on pourrait être investi de certaines "pensées indésirables", mais il n’est pas possible d’imposer cela à tout un chacun.

Rembourser les dettes de ses parents défunts

Si une personne décède avec des dettes, ses enfants ont-ils l’obligation de les rembourser ?

Réponse de Rav Its’hak Silver

Si une personne décède en laissant des dettes, c’est une Mitsva pour les enfants de payer les dettes de leur père avec l’argent ponctionné sur l’héritage. Ils peuvent même être forcés de le faire.

De nos jours, les héritiers sont même contraints de rembourser un prêt qui a été consenti sans document écrit si l’on pense que le prêt a été effectué, mais pas remboursé. S’il n’y a pas de liquidités disponibles à partir de l’héritage, ils sont tenus de vendre les biens mobiliers laissés par leur père en vue de payer les dettes. Cependant, s’ils n’ont rien hérité de leur père, ils ne sont pas obligés de rembourser ses dettes avec leurs avoirs personnels, et ce n’est même pas considéré comme une Mitsva.

Il existe une opinion qui affirme qu’il est louable pour les enfants d’essayer d’aboutir à un accord avec le créancier afin de soustraire leur père de la catégorie "un homme méchant emprunte et ne rembourse pas."

Embrasser son bébé sur la bouche

Est-il possible pour une maman de faire des petits bisous sur la bouche de son bébé (garçon ou fille) de moins de 6 mois ?

Réponse de Rav Daniel Zekri

D’un point de vue Halakhique, ce n’est pas interdit. Mais si je peux me permettre un conseil, ce geste présente un vrai risque sur le plan hygiénique. Est-il vraiment nécessaire de transmettre à son enfant un éventuel herpès (contagieux même avant l’apparition du bouton), ou d’autres infections comme des angines, des rhumes ou même des bactéries responsables de caries dentaires ?

Il en va de même pour le fait de "nettoyer" la tétine de bébé avec sa propre bouche, ou de goûter sa nourriture avec sa cuillère avant de lui donner. Ce n’est pas interdit par la Halakha, mais par simple bon sens et par souci de protéger la santé de nos enfants, il vaut mieux éviter.

Investir en bourse chez McDonald’s ou FDJ

Est-ce qu’on peut investir en bourse dans une société comme FDJ (Française des Jeux) ou McDonald’s ? McDonald’s parce que ce n’est pas de la nourriture Cachère, et FDJ parce qu’il me semble qu’on n’a pas le droit de jouer à leurs jeux de grattage, de loto, etc.

Réponse de Rav Aharon Cohen

Vous pouvez investir de l’argent dans les sociétés mentionnées.

Généralement, il vaut mieux que notre argent soit investi dans des compagnies Cachères. Cependant, au regard de la gravité du problème, il faut distinguer un certain nombre de situations : s’il s’agit d’un investissement en actions en grande quantité, de telle sorte que l’actionnaire ait un effet sur la stabilité économique de l’entreprise, c’est interdit. Cependant, s’il s’agit d’acheter un petit nombre d’actions - ce qui n’affecte en rien la stabilité de l’entreprise -, cela est permis lorsque la plupart des activités de l’entreprise n’impliquent pas d’interdictions Halakhiques. Comme indiqué, s’il s’agit d’une activité marginale qui implique des interdictions Halakhiques, cela serait interdit. Lorsque l’activité principale de l’entreprise est une activité autorisée et qu’il s’agit d’acheter une quantité relativement faible d’actions, vous serez autorisé à les acheter.

Par conséquent, dans les deux sociétés mentionnées, leur activité est autorisée, car elles traitent pour la plupart avec des non-juifs.

Il m’a cassé ma perceuse et veut m’en racheter une meilleure, Ribit ?

J’ai prêté ma vieille perceuse (une marque de premier prix) à un ami et elle s’est cassée. Comme elle s’est cassée en travaillant, je crois qu’il n’est pas obligé de me rembourser, je crois que cela s’appelle Mita Mé’hamat Mélakha. Il veut quand même m’en racheter une, mais la mienne n’existe plus. Il veut donc m’acheter la même chose, mais de meilleure qualité et de meilleure marque. Y a-t-il un problème de Ribit (intérêt) ? Si oui, y a-t-il une différence si c’est la proche famille (parent-enfant par exemple), un ami ou un voisin ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Si votre ami désire vous acheter une nouvelle perceuse, cela est absolument permis pour deux raisons :

1. Si l’on considère que la perceuse s’est cassée durant une utilisation normale (Méta Mé’hamat Mélakha Haréouya La), donc, votre ami n’a aucune obligation de remboursement. S’il désire, tout de même, vous acheter une autre perceuse de meilleure qualité, il décide de vous faire un cadeau. Dans une telle éventualité, l’interdiction de Ribit n’est pas en vigueur car il ne s’agit pas d’un remboursement de dette.

2. L’interdiction de Ribit n’est en vigueur que suite à un emprunt où ce n’est pas la chose empruntée qui est rendue au prêteur. Exemple : dans le prêt d’une somme d’argent, on ne rend jamais les billets ou les pièces ayant été reçus au moment du prêt. Cette catégorie de prêt porte le nom de Halvaa. Le cas mentionné dans votre question n’est pas une Halvaa mais une Chééla puisqu’il fallait restituer la perceuse empruntée. Dans un tel cas, il n’y a pas de Ribit. (Choul’han ‘Aroukh Yoré Déa’ 176, 1-2)

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Franchir les étapes !

Les enfants, cette semaine, on affrontera les difficultés avec foi, et en voyant le positif derrière chaque épreuve de la vie.

L'HISTOIRE

"Départ à 8h30 pile !" avait dit le prof. Mais voilà que, ce matin, au moment de sortir, Yonathan ne retrouve plus sa carte de transport. Il retourne sa chambre, fouille son cartable, vide ses poches. Rien.

"Dépêche-toi, Yonathan !" s’écrie Papa depuis le salon.

Mais le temps passe. Le bus part. Et Yonathan reste à la maison, dégoûté.

" Je ne comprends pas… Pourquoi ça m’arrive à moi ?" dit-il en lançant sa casquette sur le lit.

Papa le regarde avec douceur. "Tu te rappelles ce qu’on a appris dans la Paracha ?

Les Bné Israël ont fait 42 étapes avant d’entrer en Erets Israël. Tu crois qu’elles étaient toutes agréables ?"

Yonathan hausse les épaules.

"Eh bien non. Il y a eu des étapes où ils étaient fatigués, d’autres où il y a eu des épreuves, comme la perte de Myriam ou celle de Aharon. Mais la Torah nous montre qu’Hachem a compté et noté chaque étape. Même les pauses. Même les détours."

L'ENSEIGNEMENT

Dans l’une de nos deux Parachiot de cette semaine, Mass'é, sont énumérées une à une les 42 étapes du voyage des Bné Israël depuis la sortie d’Égypte jusqu’à leur arrivée aux portes d’Erets Israël. Pourquoi tant de détails ? Rachi explique que malgré la punition des 40 ans dans le désert, les Bné Israël n’ont pas erré au hasard. 14 étapes eurent lieu la première année, 8 la dernière. Durant les 38 années restantes, ils ne firent que 20 étapes, soit

À ce moment-là, Yonathan entend un petit cri. C’est son petit frère David qui pleure dans la cuisine. Il est tombé de sa chaise haute.

Yonathan court et aide Papa à le relever. Puis il lui lit une histoire et le console avec un gâteau.

Quand Maman rentre à midi, elle découvre un petit garçon souriant et calme. "Mais qu’est-ce qu'il s’est passé ici ?"

Papa sourit : "Yonathan n’est pas allé au parc, mais il a fait une étape très importante aujourd’hui."

Et Yonathan comprend. Ce matin n’était peut-être pas une sortie au parc… mais c’était une étape. Une étape qui compte

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !

Est-ce qu’on comprend toujours pourquoi certaines choses ne se passent pas comme prévu ?

Pourquoi la Torah a-t-elle pris le temps de noter toutes les étapes dans le désert ?

Et si chaque moment de notre vie comptait aussi ?

une tous les deux ans. Ce calcul révèle un message profond : même dans la punition, Hachem a agi avec bonté. Il leur a laissé des périodes de repos, de stabilité, de reconstruction. Cela nous enseigne que dans notre propre vie aussi, chaque halte, chaque attente, chaque détour fait partie du chemin. Hachem guide chacun avec précision, miséricorde et amour. Rien n’est vain, rien n’est perdu.

Nos maîtres montrent l’exemple

Au début du XXe siècle, dans la Russie tsariste, un jeune homme du nom de Yossef Its’hak Schneersohn – celui qui deviendrait plus tard le Rabbi Rayats, le sixième Rabbi de Loubavitch – reçut une mission délicate de son père, le Rabbi Rachab.

Il devait se rendre dans une ville lointaine pour rencontrer un homme influent et tenter de négocier une aide urgente pour des écoles juives clandestines, interdites par le gouvernement. La mission était risquée, mais capitale.

Le cœur battant, le jeune Rabbi prépara son sac, reçut la bénédiction de son père, et partit en direction de la gare. Il y arriva tôt, bien avant le départ prévu. Mais en lisant les affiches, il sentit son cœur se serrer : le train était annulé. Problème technique. Pas de départ avant le lendemain.

Sa voix tremblait. Peut-être cherchait-il quelqu’un à qui parler depuis longtemps.

Yossef Its’hak lui proposa de s’asseoir à ses côtés. Pendant deux heures, ils discutèrent. L’homme raconta sa jeunesse, ses échecs, ses doutes. Le jeune Rabbi l’écouta avec attention, puis lui parla de la Torah, de la proximité d’Hachem avec chacun, même après des années d’éloignement.

L’homme éclata en sanglots.

"Tu n’étais pas censé être là, n’est-ce pas ?

Tu devais être dans un train. Hachem t’a envoyé ici pour moi. Je crois que je vais faire Téchouva. Recommencer."

Le lendemain, le train partit. Yossef Its’hak arriva à destination, rencontra l’homme qu’il devait voir, et réussit sa mission.

Déconcerté, il s’assit sur un banc de bois, dans la grande salle froide de la gare. "Pourquoi ce retard ?" se demandait-il. "Hachem ne veut-Il pas que je réussisse ? N’est-ce pas une mission sainte ?" Il ne comprenait pas.

Soudain, un homme âgé s’approcha. Il portait un manteau usé et une écharpe épaisse. Il avait les yeux fatigués, mais doux.

"Excuse-moi, jeune homme. Es-tu juif ?"

Yossef Its’hak hocha la tête.

"Moi aussi. Enfin… je l’étais. Disons que j’ai oublié comment l’être. Depuis des années, je n’ai pas mis les pieds dans une synagogue. J’ai grandi à Vilna. Mon père était un homme pieux… Mais moi, j’ai quitté le chemin."

De retour à Loubavitch, il raconta l’épisode à son père. Le Rabbi Rachab, après un long silence, dit doucement :

"Dans la Paracha de Mass’é, la Torah énumère les 42 étapes du voyage dans le désert. Même celles qui paraissent inutiles ou banales. Parce qu’en vérité, chaque étape était voulue par Hachem. Tu pensais que ton voyage était retardé. Mais ton arrêt à la gare était une étape. Une étape sacrée. Une étape pour une âme en attente."

L'exercice de la semaine

Les enfants, cette semaine, entraînez-vous à voir chaque événement, chaque détour, comme une opportunité voulue par Hachem.

Filet de veau rôti aux herbes fraîches & citron confit

Un plat raffiné mais accessible, qui met en valeur les saveurs du veau avec une touche méditerranéenne idéale pour les repas d’été.

Pour 6 personnes

Temps de préparation : 15 min

Temps de cuisson : 45 min

Ingrédients

• 1 rôti de filet de veau (environ 1,2 kg)

• 2 gousses d’ail

• 1 citron confit

• 1 cuil. à soupe de miel

• 1 cuil. à soupe de moutarde

• 3 cuil. à soupe d’huile d’olive

• 1 bouquet de thym frais

• 1 bouquet de romarin

• Sel, poivre

Réalisation

- Préchauffez le four à 190°C.

-Dans un bol, mélangez l’huile, la moutarde, le miel, l’ail haché, le citron confit coupé en petits morceaux et les herbes.

- Salez et poivrez le rôti, puis badigeonnezle généreusement du mélange. Déposez-le dans un plat allant au four.

- Enfournez pour environ 40 à 45 min (ajustez selon la cuisson désirée), en arrosant régulièrement.

- Laissez reposer 10 min avant de découper. Servez avec une salade de pommes de terre tièdes ou des légumes grillés.

Chabbath Chalom !

Murielle Benainous

JÉRUSALEM. EN MIEUX.

Il ne reste plus que 7 appartements disponibles !

Beit Hakerem, l’adresse rare

À une minute du tramway, au cœur d’un quartier résidentiel prisé.

Le soleil filtre à travers les pins. Les rues sont calmes.

L’élégance est partout.

Immeuble boutique de 6 étages. Volumes généreux, finitions soignées, Lumière naturelle omniprésente : des intérieurs conçus pour un confort élégant au quotidien.

Le choix du standing

• 3 pièces lumineux

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• Penthouse d’exception, Un bien rare, couronné par 44 m² de terrasses : un point de vue unique, une adresse d’exception.

Un emplacement incomparable

À seulement quelques pas : le tramway, les terrasses animées, les meilleures écoles, les synagogues…

Tout l’art de vivre du quartier de Beit Hakerem à portée de main.

Centre-ville, Shouk, Kotel ?

Quelques stations.

Tel Aviv ? 40 minutes, porte à porte.

Et toujours, le calme.

Pour plus d’informations ou pour fixer un rendez-vous, appelez le *8304

Chloé Levy: (+972) 54 559 6761 • Chloel@lyo.group • Arazim5.com

Perle de la semaine par

"La tolérance n'est pas l'indifférence. Vivre et laisser vivre ne signifie pas vivre et laisser mourir."
(Rabbi Jonathan Sacks)

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