






Au XVIIIème siècle, lors d’un dîner donné à sa cour, Frédéric II de Prusse demanda à ses convives de lui fournir un argument solide prouvant l’existence de D.ieu. L’un de ses officiers répondit : "Les Juifs, Sire ! Les Juifs en sont la plus grande preuve !" Cet argument, en apparence simple, recèle en réalité une grande profondeur : en effet, la survie et la pérennité du peuple hébreu à travers l’Histoire — en dépit des expulsions, persécutions et discriminations — attestent de la Providence divine qui veille sur lui.
Alors que la quasi-totalité des civilisations anciennes ont disparu, les Juifs, eux, sont toujours là. Mieux encore, ils retournent sur leur terre après près de deux millénaires d’exil, exactement comme l’annonçaient les prophéties bibliques. Ce qui est remarquable, c’est que ce retour à Sion s’opère juste après la Shoah, à une époque où il semblait inimaginable que ce peuple puisse se relever. En fait, c’est souvent dans les moments critiques de son Histoire, alors que pèse sur lui une menace d’anéantissement, que le peuple hébreu révèle tout son potentiel et en sort grandi. Ainsi, dans les temps anciens, lorsque Haman décréta l’extermination de tous les Juifs, la situation se renversa totalement, comme le rapporte la Méguila.
On observe le même phénomène à notre époque, après la destruction des centrales nucléaires de l’Iran, qui menaçaient d’anéantir l’État d’Israël. Rappelons-nous qu’à la suite des attentats du 7 octobre 2023, le pays se trouvait en grave danger. On redoutait une attaque simultanée sur tous les fronts. La population vivait des jours sombres : la guerre, des familles arrachées à leurs foyers, un isolement diplomatique croissant, et la menace iranienne qui semblait sur le point de se concrétiser par l’acquisition de l’arme nucléaire.
Et pourtant, une victoire militaire contre l’Iran, en douze jours seulement, intervient après l’élimination de la plupart de nos ennemis et ouvre pour le pays une perspective d’avenir plus sereine.
Ne remarque-t-on pas une troublante similitude entre ces deux épisodes, séparés par 25 siècles, mais dont le danger émane du même lieu : l’ancienne Perse ? Une série d’événements, en apparence anodins, s’enchaînent et conduisent à une issue favorable, un peu comme dans le récit de la Méguilat Esther :
– La Russie, absorbée par la guerre en Ukraine, se retrouve dans l’incapacité de soutenir Assad en Syrie ou l’Iran ;
– Le ‘Hamas lance son attaque sans prévenir le ‘Hezbollah, qui, vexé, tarde à intervenir ;
– L’Iran tire 300 missiles, donnant à Israël l’occasion de riposter en détruisant ses systèmes défensifs ;
– Un réflexe instinctif de Trump lui sauve la vie lors d’un attentat ;
– Sa victoire électorale, inattendue, renforce Israël ;
– Le projet audacieux des bippers du ‘Hezbollah aboutit ;
– Les États-Unis interviennent militairement aux côtés d’Israël, fait inédit dans l’histoire contemporaine.
Le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou, reconnaîtra lui-même que l’aide du Ciel a guidé cette opération risquée. Le monde entier assiste, ébahi, à ce renversement spectaculaire et à l'établissement d'une "nouvelle carte" du Moyen-Orient. Chacun interprétera ces événements selon ses convictions, mais nul ne pourra rester indifférent.
En fin de compte, nous sommes témoins d’une démonstration éclatante du destin éternel d’Israël, qui défie toutes les lois géopolitiques. Le Juif, contre vents et marées, reste la preuve vivante de l’existence du Créateur. Et nous pouvons être certains que le jour venu, des bouleversements cosmiques, encore plus grandioses, établiront le Royaume de D.ieu sur terre.
Rav Daniel Scemama
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Pour plus d’information
Rav Daniel Scemama
L'Édito - La preuve de l’existence de D.ieu en 2025
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J'aimerais tellement faire partie des "gens bien"
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Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, David Choukroun, Rav Yossef-‘Haï Abergel, Rav Yehonathan Gefen, Rav Bruno Fiszon, Rou’hama Shayn, Léa Nabet, Myriam H., Mia Atlan, Rav Aharon Sabbah, Rav Gabriel Dayan, Rav Gad Allouche, Murielle Benainous
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9 juillet 13 Tamouz 11 juillet 15 Tamouz
Daf Hayomi 'Avoda Zara 21
Michna Yomit Horayot 2-1
Daf Hayomi 'Avoda Zara 22
Michna Yomit Horayot 2-3
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Parachat Balak
12 juillet 16 Tamouz
13 juillet 17 Tamouz 10 juillet 14 Tamouz
14 juillet 18 Tamouz
15 juillet 19 Tamouz
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Michna Yomit Horayot 3-4
Daf Hayomi 'Avoda Zara 27
Michna Yomit Horayot 3-6
Vendredi 11 juillet
Rabbi 'Haïm Ben Atar (Or Ha'haïm)
Mardi 15 juillet
Rav Its'hak Halévi Herzog
Rav Ben-Tsion Abba Chaoul
Rav Avraham Halévi Patel
Horaires du Chabbath
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Entrée 21:34 21:11 21:00 21:11
Sortie 22:55 22:26 22:11 22:31
Zmanim du 12 Juillet
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Nets 06:00 06:03 06:10 05:40
Fin du Chéma (2)
09:58 09:54 09:56 09:37
'Hatsot 13:56 13:46 13:44 13:35
Chkia 21:51 21:29 21:18 21:29
Gaza : Les soldats Yaïr Eliahou et Assaf Zamir, 19 ans tous deux, tombent au combat
L’armée israélienne a autorisé vendredi la publication des noms de Yaïr Eliahou et d'Assaf Zamir, 19 ans tous deux. Eliahou a été tué dans un accident de char tandis que Zamir a été tué par des tirs antichars dans le sud de la bande de Gaza. Ce second incident, survenu en matinée, a visé un tank, coûtant la vie à Zamir et blessant plusieurs de ses camarades, selon des sources militaires. Les blessés ont été évacués vers un hôpital, et leurs familles ont été informées. Ces décès portent à 444 le nombre de victimes israéliennes dans l’offensive terrestre contre le 'Hamas à Gaza.
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Le 'Hamas exécute 12 Palestiniens soupçonnés de collaboration avec Israël Alors que les pourparlers se poursuivent pour la libération des otages détenus par le 'Hamas, le groupe terroriste a indiqué avoir exécuté 12 personnes soupçonnées de collaboration avec Israël, certaines comptant parmi ses rangs et d'autres externes. Trois d'entre elles auraient été tuées jeudi dernier. Dans la même note, le groupe terroriste met en garde ses hommes contre toute tentative d'établir un lien avec "l'ennemi" autant qu'il les exhorte à maintenir un niveau maximal d'alerte, sans se fier au calme relatif qui règne ces dernières semaines.
En plus du nucléaire, Israël a également frappé le programme d'armes biologiques et chimiques du régime iranien
Les frappes israéliennes et américaines contre l'Iran ont non seulement endommagé le programme nucléaire de la République islamique, mais ont également porté un coup sévère à ses capacités de développement d'armes non conventionnelles. L'analyste du renseignement Ronen Solomon révèle que l'aviation israélienne a détruit le centre
Israël frappe des cibles 'houthies dans la nuit de dimanche à lundi
"Dans le cadre de l'opération 'Drapeau noir', l'armée israélienne frappe actuellement avec vigueur les cibles terroristes du régime 'houthi dans les ports de Hodeida, A-Salif et Ras Issa, la centrale électrique de Ras Qatib et le navire 'Galaxy Leader', détourné par les 'Houthis il y a 2 ans et qui est actuellement utilisé pour des activités terroristes", a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. En riposte, le groupe terroriste yéménite a tiré deux missiles vers Israël. Lundi matin, l'armée a indiqué vérifier si ceux-ci avaient été correctement interceptés.
"Shahid Meysami" de Karaj, qui menait des recherches à double usage permettant à l'Iran de développer des agents de guerre chimique mortels. Selon l'expert américain en lutte antiterroriste Matthew Levitt, Israël estimait que l'Iran développait des agents chimiques incapacitants pour ses propres besoins et aussi pour équiper le 'Hezbollah.
Israël juge les exigences du 'Hamas "inacceptables" mais envoie tout de même sa délégation au Qatar
Une équipe de négociateurs israéliens s'est envolée dimanche au Qatar pour mener des pourparlers indirects avec le 'Hamas concernant la libération d’otages et la conclusion d’un cessez-le-feu, alors que les médiateurs intensifient leurs efforts pour parvenir à un accord. Samedi soir, le bureau du Premier ministre avait annoncé ces plans, mais avait également indiqué que le Hamas avait proposé plusieurs amendements "inacceptables" à la proposition discutée, qui est soutenue par Israël et les États-Unis.
La Syrie prête à coopérer avec les Etats-Unis pour revenir à un accord de sécurité avec Israël
Le ministre syrien des AE a déclaré vendredi que son pays était prêt à coopérer avec les Etats-Unis pour revenir à un accord de désengagement datant de 1974 avec Israël, après un entretien téléphonique avec son homologue américain Marco Rubio. Israël a pris contrôle de la zone tampon le long de la frontière syrienne après la chute d'Assad en décembre dernier et affirme que l’accord de désengagement de 1974 est caduc depuis que l’une des parties n’était plus en mesure de le mettre en œuvre. Israël affirme que cette prise de contrôle était une mesure défensive visant à protéger le pays contre d’éventuelles forces hostiles qui auraient pu exploiter l’absence de pouvoir.
Melbourne : Vagues d'attaques antisémites en plein Chabbath
Une série d’attaques antisémites a secoué vendredi soir la communauté juive de Melbourne, qui compte quelque 117 000 membres. Vers 20h, un homme a versé un liquide inflammable sur la porte de la synagogue d’Albert Street, avant d’y mettre le feu, alors que des familles y partageaient un repas de Chabbath. À un kilomètre de là, une vingtaine de manifestants ont envahi le
restaurant israélien Miznon, scandant "Mort à Tsahal". Dans la nuit, un troisième incident a visé une entreprise à Greensborough, où trois voitures ont été incendiées et des murs tagués. La police victorienne enquête sur ces actes sans encore les qualifier de terroristes. Les autorités australiennes ont pour leur part vivement condamné ces violences.
Lors de son Tisch hebdomadaire, le Admour de Toldot Aharon envoie un morceau de 'Hala à Agam Berger présente dans la salle
Lors de son Tisch (réunion 'hassidique rassemblant des centaines de participants) hebdomadaire à son grand Beth Hamidrach de Méa Che'arim, le Admour de Toldot Aharon a cette semaine invité à ses côtés Chlomi Berger, le père d'Agam Berger, otage israélienne qui a survécu après 482 jours aux mains du 'Hamas. Chlomi et sa fille Agam participaient au Tisch du Admour lorsque
celui-ci a fait parvenir à Agam, qui se trouvait dans le section des dames, un morceau de sa 'Hala, un honneur généralement réservé aux invités de marque. Il a longuement loué Chlomi pour le courage de sa fille en captivié et pour le grand Kiddouch Hachem que celle-ci a entrainé en gardant les Mitsvot en captivité et en diffusant des messages d'Emouna depuis sa libération.
Texas : Au moins 82 morts dans les inondations, des dizaines d'enfants toujours disparus
Le bilan des inondations au Texas était dimanche d'au moins 82 morts et pouvait encore s'alourdir, ont annoncé les autorités locales engagées dans la recherche de personnes disparues dans la catastrophe. Pour le seul comté de Kerr, le plus touché, "nous avons recensé 68 décès", dont 28 enfants, a déclaré le shérif, Larry Lethia. À ce bilan, s'ajoutent dix décès dénombrés dans des comtés voisins.
Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l'État vendredi, jour de la fête nationale américaine.
L'alerte inondation était maintenue dimanche au Texas, où le fleuve Guadalupe est monté de 8 mètres en seulement 45 minutes.
Netanyahou atterrit à Washington, son avion piloté par les pilotes de l'opération "Lion dressé"
Netanyahou a atterri lundi matin (heure israélienne) à Washington pour une visite officielle auprès de l'admnistration américaine.
L'avion "Ailes de Sion" qui l'a transporté avec son équipe était symboliquement piloté par les mêmes pilotes qui ont conduit l'opération "Lion dressé" contre l'Iran.
Sur place, Netanyahou partagera un dîner avec le président Trump, participera à des réunions à la Maison Blanche et au Congrès et se rendra au Pentagone.
Boukobza
En Israël, beaucoup d’enfants participent à des centres aérés pendant les grandes vacances. Ils font des activités, nagent à la piscine, dessinent, jouent et apprennent de nouvelles choses. Le centre aéré est un lieu fun et riche en expériences
Vocabulaire
(Rabim) – nombreux
(Michtatfim) – participent
(‘Hofèch) – congé, vacances, liberté
(Pe’ilouyot) – activités
(So’him) – nagent
(Bréikha) – piscine
(Metsayerim) – dessinent
(Messa’hakim) – jouent
(Lomdim) – apprennent
(‘Hadachim) – nouveaux
(Keifi) – kiffant, excitant, fun
(‘Havayati) – plein d’expériences, riche en découvertes
D’autres mots avec la racine .ש.פ.ח (liberté, vacances)
– la liberté d’expression
Sans Torah, sans D.ieu, qui décide ce qui est bien ? La tendance du moment ? Le bon penseur du jour ? Et si ça change ? Pas grave, puisque tu es du bon camp !
Franchement, être progressiste, c’est le rêve.
Quand tu es bon penseur, tu flottes au-dessus du sol, auréolé de moralité. Tu es toujours du bon côté. Peu importe ce que tu dis, fais, penses, ou contredis : tu es moral. Point final.
Tu peux dire une chose et son contraire à deux minutes d’intervalle – tu restes digne. Pourquoi ?
Parce que tu es du bon camp. Le camp éclairé, celui du Bien.
Des exemples ?
"Lorsqu’un président américain du camp républicain s’élève contre la chasse aux sorcières organisée à l’encontre de Premier ministre israélien, j’ai le droit de m’indigner avec élégance : 'C’est une honte que Trump ose commenter la justice israélienne, il n’a pas à intervenir dans notre démocratie souveraine !'
Par contre, quand Biden affirme que la réforme judiciaire israélienne est mauvaise ? Là, c’est différent. 'C’est Le Président des États-Unis, il a bien évidemment un regard légitime sur ce qu’il se passe chez nous.'"
C’est subtil. Il faut comprendre les nuances. Ou pas.
"Je peux manifester bruyamment 7 fois par semaine pour la libération des otages, tout en relayant la propagande nauséabonde du ‘Hamas ayant pour effet… de retarder la libération de ces mêmes otages. Je ne suis même pas obligé d’avouer que ce qui me motive surtout, c’est l’espoir de voir un jour ce gouvernement de droite tomber.
Je peux disserter sur le besoin impératif que les Ba’houré Yéchivot aillent à l’armée, même si cela équivaut à les envoyer en prison. Mais je peux, dans la même phrase (et sans reprendre mon souffle), déclarer fièrement : 'Moi ? Mes enfants ? Dans cette armée qui sert Bibi et les colons ? Jamais de la vie !'
Et puis, la démocratie ! Quel mot magnifique. Je la réclame jour et nuit, sur toutes les tribunes, dans tous les médias, dans toutes les langues. Mais si je perds aux élections ? Pas de panique, j’ai toujours la Cour suprême pour gouverner à ma place. C’est ça aussi, la beauté du système.
Je défends la liberté des LGBTQXYZ+±? avec ardeur — mais laisser les religieuses se vêtir comme elles le veulent et prier où elles le veulent ? Hors de question ! Parce que ça, voistu, c’est rétrograde.
Je revendique la liberté de culte pour tous — les musulmans doivent pouvoir prier partout — mais si un Juif ose murmurer un verset en plein TelAviv avec partition hommefemme, là c’est trop. Faut pas pousser, on est quand même un État moderne !
Je milite pour mon pays, mais pas trop : je suis un nouveau juif, un citoyen du monde, sans droit historique sur cette terre… Mais avec un droit moral de la céder aux autres, évidemment.
Je t’explique pourquoi Bibi n’osera jamais attaquer l’Iran — il est trop lâche, trop seul, trop faible. Et quand il attaque ? 'Je l’avais prédit. Il ne pouvait pas faire autrement !' Et si les Américains, ceux dont je vous répète à longueur de plateaux télé qu’ils méprisent Bibi, prennent part ? 'Je le savais, bien sûr. Tout était prévisible'.Et pour l’écologie ? Ah… Là, c’est l’extase. Je peux traverser la planète en avion pour hurler en suédois sur les toits de Davos, puis embarquer sur un bateau pour 'libérer Gaza'.
Je peux manifester pour la libération des otages, tout en relayant la propagande du
Et pendant le corona ? Il faut interdire les Bar-Mitsvot, les Minyanim, l'étude de la Torah dans la Baté Midrach. Mais manifester contre le gouvernement, c’est essentiel pour la santé mentale. Et accessoirement, pour la démocratie. Toujours elle.
‘Hamas ayant pour effet… de retarder la libération de ces mêmes otages. "
Parce que Gaza, c’est ça la vraie planète verte."
Alors, pourquoi je voudrais être du bon côté ?
Parce que c’est le pied ! Sans Torah, sans D.ieu, qui décide ce qui est bien ? La tendance du moment ? Le bon penseur du jour ? Et si ça change ? Pas grave, on s’adapte ! Aujourd’hui, l’armée c’est mal. Demain, c’est sacré. Aujourd’hui, défendre la terre est un acte courageux. Demain, c’est raciste et expansionniste. Aujourd’hui, militer pour la liberté des genres. Demain, interdire aux femmes orthodoxes de se vêtir à leur convenance. C’est la vie facile.
Je vénère la sacro-sainte science et l’érige en dernier mot de tout débat, surtout s’il est question de maladies incurables et de climat.
Ca ne m’empêche pas pour autant de la balayer d’un revers de main lorsqu’elle affirme que seules les femmes peuvent accoucher.
Je prends la défense des minorités, en scandant haut et fort que toutes les cultures se valent. Toutes ? Oui enfin sauf la culture conservatrice qui elle, est terriblement oppressive.
Je prône l’effacement des identités et des cultes, sauf de ceux qui permettent de s’en prendre aux nations impérialistes.
Je suis expert. Analyste. Commentateur. Chroniqueur d’émotions collectives.
"Je pense, donc je suis. Je change, donc j’existe. Je suis humaniste, donc je suis toujours du bon côté. Et ça, franchement, ça donne envie…"
Parce qu’en revanche quand on est religieux, quand on croit en D.ieu et en Sa Torah, notre route est toute tracée. On possède une boussole, une lumière, un cap. Pas seulement une loi mais une vision droite de la vie, ce qu’on nomme la Hachkafa. On s’efforce de s’aligner sur la Volonté divine, constante, stable, exigeante. Même quand c’est difficile. Même quand cela va à contre-courant. On s’y plie un peu comme on suivrait une boussole fiable au beau milieu d’une tempête. Et ça, c’est pas toujours facile.
David Choukroun
Fermez les yeux et imaginez… Imaginez un royaume où tous les habitants seraient heureux. Où tout le monde voyagerait vers des destinations paradisiaques. Où tout le monde vivrait des aventures trépidantes et partagerait son existence paisible auprès d’un conjoint parfait. Ouvrez les yeux. Vous êtes sur Instagram…
Jordan rentre d’une rude journée de travail au call-center. Pas de nouveaux contrats signés aujourd’hui. C’est le visage quelque peu renfrogné, mais avec l’espoir de trouver quelque réconfort auprès de sa jeune épouse qu’il pousse la porte de leur studio. Il la trouve en train de poser les assiettes en plastique pour le dîner – des pâtes à la sauce tomate – sur la petite table qu’ils viennent de recevoir de chez Ikéa. "Coucou chérie", dit-il, en faisant mine de ne pas remarquer son expression lasse et les jouets éparpillés sur le sol. "Comment ça s’est passé aujourd’hui avec le petit ?", tente-t-il. "Oh, ne m’en parle pas. Il n’a pas arrêté de pleurer. Le médecin a dit de continuer les antibiotiques", lance-telle dans un soupir.
"En offrant la possibilité de publier en temps réel nos activités, les réseaux sociaux ont développé une sorte de voyeurisme malsain
Ils passent silencieusement à table. Puis Shirel décide de briser la glace. "Tu as vu les Messika ? Ils viennent d’acheter un appart’ de folie à Jéru. Je crois que ce sont les parents de Yoni qui les
ont aidés." "Tu es bien renseignée, dis donc…", répond Jordan, un poil sarcastique. "Non, mais ils ont publié les photos sur Facebook. Tiens, en parlant de Jérusalem, comme j'étais dans son quartier tout à l’heure, j’ai voulu passer voir Magali. Mais elle ne répondait pas sur son téléphone. J’ai vu ensuite sur Insta qu’elle est partie pour deux semaines à New-York avec Eva pour faire du shopping", continue-t-elle sur un ton de plus en plus oppressant.
Jordan sent qu’il est sur le point d’exploser. Tout le monde profite et il n’y aurait donc qu’eux sur terre qui triment pour joindre les deux bouts ? Puis il se reprend. "Forcément, lui rappelle-t-il. Quand on vient de divorcer, c’est toujours bon de s’aérer un peu l’esprit en dépensant à tort et à travers. Quant aux Messika, je n’ai pas besoin de te rappeler les disputes qui déchirent leurs familles respectives pour t’ôter tout désir de leur ressembler…"
Bienvenue sur Instagram, le royaume des gens heureux. Celui où l’herbe est toujours plus verte chez les voisins !
Le syndrome de l’herbe verte
Tout, ou presque, a déjà été dit et écrit sur Instagram, Facebook, TikTok et consorts. Inutile de rappeler les innombrables problèmes de Tsni’out, de perte de temps et d’addiction que l’usage des réseaux sociaux entraîne chez leurs utilisateurs réguliers. C’est sans compter toutes les études qui prouvent de manière incontestable le lien qui existe entre le temps passé sur les réseaux sociaux et l’apparition de symptômes de dépression, de peur et d’angoisses en tous genres. Mais dernièrement, nous sommes témoins d’un nouveau problème qui vient s’ajouter à tous ceux que l’on connaissait déjà et que je nommerais "le syndrome de l’herbe verte".
Comment ce mal s’est-il si sournoisement installé ?
D’un côté, en offrant la possibilité de publier en temps réel à peu près la totalité de nos activités quotidiennes – depuis notre sortie en couple jusqu’à la rentrée de notre petit dernier à la maternelle –, les réseaux sociaux ont développé chez leurs utilisateurs une sorte de voyeurisme malsain, qui consiste à jeter un œil – voire deux – sur la vie privée de leurs amis, voisins, collègues et même de gens qu’ils ne connaissent que du bout de leur souris. Mais ce voyeurisme, qui est en soit une indicible tare, possède également un autre visage : il entraîne à son tour une forme d’exhibitionnisme chronique.
Les candidats au bonheur se trouvent ainsi pris dans une folle course consistant à regarder la vie des autres, la comparer à la leur, tenter de renchérir, regarder à nouveau, recomparer, et ainsi de suite.
Bil’am l’influenceur
C’est exactement la leçon de la Paracha de Balak, que nous lirons cette semaine. Lorsque
le prophète Bil’am aperçoit le campement du peuple juif et s’apprête à le maudire, il s’écrie plutôt : "Ma Tovou Ohalékha Ya’akov…", "Qu’elles sont belles, tes tentes, ô Ya’akov…" Pourquoi ? Car les tentes des Hébreux étaient disposées de façon à ce que personne ne puisse entrevoir ce qu’il se passe chez l’autre. Cette leçon de pudeur et de respect de l’intimité, de protection de la sphère familiale, est plus que jamais actuelle.
Dans une société qui partage tout et compare tout, la Torah nous enseigne au contraire à préserver le mystère du foyer, à baisser nos rideaux pour mieux cultiver ce qui se passe à l’intérieur. Ce que les écrans cherchent à dévoiler au monde entier, nos Sages nous invitent à le garder pour nous. Non par peur ou honte, mais pour chérir les trésors que D.ieu nous a octroyés.
Forcément, des gens dont l’existence a la saveur d’un expresso court additionné de
quatre cuillères à café de sel se garderont bien de la dévoiler telle qu’elle aux yeux de toute la planète. Même sans mauvaise intention, ils sélectionneront minutieusement des morceaux choisis de leur vie – une sortie entre amis, une nouvelle conquête, un beau paysage – pour les publier sur leur compte, entraînant ainsi un sentiment de jalousie chez leurs "amis" (au sens facebookien du terme), qui se sentiront moins bien lotis qu’eux, eux dont la vie est si plate et si ordinaire. Évidemment, plus le nombre d’abonnés augmente, plus le sentiment de frustration a de chance d’atteindre des niveaux incontrôlés.
Une course folle vers le bonheur
en est par hasard ouverte…) D.ieu savait, dans Son infinie sagesse, qu’Il nous offrait là l’une des clés du bonheur, le vrai, celui qui consiste à apprécier ce que nous possédons plutôt que de désirer ce qui est à autrui.
Et si l’on réfléchit bien, Bil’am l’impie ne dit pas "Comme elles sont belles, tes tentes", mais il commence par "Ma Tovou", soit "Qu’il est bon".
"
Plus le nombre d’abonnés augmente, plus le sentiment de frustration a de chance d’atteindre des niveaux incontrôlés.
C’est ainsi que vous pourrez rencontrer dans la réalité – oui, la réalité – des gens dont le couple est en péril, dont les enfants se rebellent, dont la situation financière vacille et qui sur l’écran parviennent tout de même à susciter l’envie. Ils semblent être populaires, profiter de la vie, mener la barque de leur existence avec brio – alors que si vous aviez accès quelques instants aux coulisses de leur quotidien, vous n’accepteriez pour rien au monde d’échanger votre place avec eux.
Un choix s’impose donc à nous, pauvres habitants de ce royaume imaginaire : continuer de regarder à l’extérieur et nous vider de l’intérieur, ou bien accepter de regarder à l’intérieur et nous réjouir de ce qui s’y trouve.
Ce n’est pas un hasard si l’une des principales vertus que D.ieu exige que nous cultivions est justement la pudeur. Celle de ne pas exposer impunément ce qui ne regarde pas les autres comme celle de ne pas regarder par le trou de la serrure ce qui se passe chez les autres (d’ailleurs, une Halakha explicite interdit de regarder l’intérieur d’une maison si la porte
La Torah ne parle pas ici d’esthétique, mais de bonté. Car le bien véritable naît de cette capacité à préserver l’intimité, à faire exister ce qui est authentiquement beau loin du regard des autres.
Dans ce monde où tout se filme, se partage et s’analyse, le judaïsme nous invite au contraire à nous recentrer et à élever l’invisible : ce que l’on construit entre les murs d’un foyer, dans la discrétion d’un geste entre époux, dans la pudeur d’un quotidien sans hashtags.
C’est précisément cela que Bil’am — ce prophète venu maudire — a été contraint de bénir. Ce peuple qui ne s’épiait pas, qui ne comparait pas, qui avançait en gardant la porte fermée sur ce qui devait rester sacré.
Le royaume des gens heureux, Instagram, est un pays imaginaire. Il n’existe que dans l’esprit de ceux qui surfent sur les réseaux sociaux, regardent, comparent, s’affligent, tentent de rejoindre la compétition et alimentent ainsi leur frustration. Ils courent après un idéal qui n’existe pas, cultivent la convoitise et en viennent à dédaigner les trésors qui se trouvent partout sauf sur leurs écrans.
La clé de la satisfaction est donc entre nos mains. Accepterons-nous de fermer la porte du royaume des gens heureux pour ouvrir enfin la porte au bonheur, celui qui se trouve dans notre réalité ?
Elyssia Boukobza
La Paracha de Balak nous rapporte l’histoire d’un roi du même nom, qui régnait sur le territoire de Moav. En voyant les Bné Israël s’approcher de ses frontières, Balak prend peur. Il les considère comme une menace. Il a compris que les affrontements militaires n’ont aucun effet contre ce peuple, protégé par D.ieu. En effet, des rois puissants comme Si’hon, roi des Emoréens, ou ‘Og, roi du Bachan, ont déjà été vaincus par les enfants d’Israël. Les Égyptiens, Pharaon, ‘Amalek : tous ont échoué.
Balak comprend que pour affaiblir Israël, il ne pourra pas s’appuyer sur une stratégie militaire classique. La force du peuple juif réside ailleurs : dans sa parole, sa foi et le lien intime qui l’unit à D.ieu. Dès lors, il décide de combattre Israël sur le terrain spirituel. Il fait appel à un prophète des nations, Bil’am, réputé pour sa capacité à bénir ou maudire avec puissance. Bil’am accepte sans hésiter, attiré par les promesses de richesse, car Balak lui propose une immense récompense s’il parvient à maudire Israël.
L’histoire se poursuit : à plusieurs reprises, Bil’am est conduit sur des sommets d’où il peut contempler le camp d’Israël dans son ensemble.
lieu de malédictions, ce sont des bénédictions qui sortent de sa bouche ! L’une d’elles, particulièrement marquante, est récitée chaque matin dans nos synagogues : "Ma Tovou Ohalékha Ya’akov, Michkénotékha Israël.", "Qu'elles sont belles tes tentes, ô Ya’akov, tes demeures, ô Israël."
Je souhaite partager ici un éclairage du Rav Chlomo Yossef Zevin, qui y établit un parallèle entre deux termes clés du verset : Ohel — qui désigne la tente, une habitation temporaire — et Michkan — une demeure stable, durable.
Le Rav associe le mot Ohel au nom de Ya’akov, représentant l’aspect plus transitoire de l’existence juive, et Michkan au nom d’Israël, symbole d’enracinement et de pérennité.
Analysons maintenant les deux grands noms attribués au peuple juif : Ya’akov et Israël. Le nom Ya’akov nous renvoie à la naissance du patriarche, lorsque la Torah rapporte que sa main saisissait le talon de son frère ‘Essav. De là, il reçut le nom de Ya’akov, issu du mot ‘Ekev, le talon.
Pour que le peuple juif s’épanouisse, il a besoin des deux pôles : Israël, la conscience spirituelle, et Ya’akov, l’ancrage dans le monde matériel. "
À chaque tentative de malédiction, un miracle se produit : D.ieu inspire ses paroles. Et au
Ce détail n’est pas anodin. Le talon est la partie la plus basse du corps humain, celle qui touche la terre. Il symbolise le lien de l’homme avec la dimension matérielle du monde. Ya’akov, dans ce sens, représente l’homme plongé dans la réalité concrète de la vie : le travail, les contraintes, les défis matériels.
Mais ce qui est fondamental, c’est que le nom n’est pas simplement ‘Ekev — talon. Il est "Ya’akov", avec un Youd au début. Ce Youd, lettre tirée du Nom divin, insuffle une dimension spirituelle même dans ce lien avec la terre. Il rappelle que même plongé dans la matérialité, le Juif porte en lui une étincelle divine. Ainsi, le nom Ya’akov symbolise le Juif engagé dans la société, dans les affaires du monde, mais sans perdre la conscience de sa mission spirituelle.
C’est l’équilibre subtil entre enracinement terrestre et élévation intérieure. Par ce symbole, la Torah nous enseigne que tous les domaines matériels peuvent devenir des terrains d’accomplissement des commandements, des Mitsvot, et porter la présence de D.ieu dans le quotidien.
Vient ensuite le nom d’Israël. Ce terme, riche de sens, peut être compris de plusieurs façons. Une interprétation consiste à inverser les lettres du mot : on obtient alors Li Roch — "j’ai une tête". En contraste avec le nom Ya’akov qui renvoie au talon, Israël exprime l’élévation, la hauteur spirituelle. Ce nom symbolise le lien du peuple juif avec les sphères supérieures, son aspiration à la sagesse et à la proximité divine.
Israël, ce sont donc tous ceux qui se consacrent à l’étude, à la Torah, à la prière — dans les Yéchivot, dans les Batei Midrach
Ce sont les figures spirituelles du peuple juif, celles qui incarnent sa vocation élevée : vivre au plus près de D.ieu.
Mais il faut noter que le verset "Qu'elles sont belles tes tentes, ô Ya’akov, tes demeures, ô Israël" met en lumière la complémentarité des deux identités. Pour que le peuple juif s’épanouisse, il a besoin des deux pôles : Israël, la conscience spirituelle, et Ya’akov, l’ancrage dans le monde matériel.
Les Grands de la Torah, les maîtres de sagesse, donnent l’orientation, la profondeur. Mais il faut aussi des bâtisseurs, des acteurs
du quotidien, des hommes et des femmes qui construisent la société, organisent la vie, et qui savent insuffler à leurs actions une dimension de Torah.
C’est le message essentiel que développe le Rav Chlomo Yossef Zevin : l’un ne va pas sans l’autre. Le peuple juif n’est pas un peuple abstrait, flottant. C’est un peuple incarné, qui a besoin d’une terre, d’une structure, d’une organisation pour exister pleinement. Et cette phrase, pourtant formulée par un non-Juif, un ennemi d’Israël, exprime avec justesse cette double grandeur.
C’est pourquoi cette formule a été retenue au tout début du Sidour : pour que chaque Juif, chaque jour, s’en imprègne profondément.
Elle résume à elle seule l’équilibre, la mission et la beauté du peuple d’Israël.
Rav Bruno Fiszon, grand rabbin de Metz (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
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Le troisième Temple surpassera en sainteté les deux qui l’ont précédé. Comment le peuple d’Israël peut-il mériter un Temple d’un niveau supérieur, alors que son niveau spirituel est de loin plus bas que celui des générations antérieures ?
Les trois semaines séparant le 17 Tamouz du 9 Av (du 13 juillet au 3 août 2025) sont propices à la Délivrance à un point tel que, selon nos Sages, la Guéoula dépend essentiellement de notre travail spirituel pendant cette période.
Nos Sages enseignent que le Machia’h naît en date du 9 Av. La possibilité de reconstruire le Temple et de voir se dévoiler le Machia’h apparaît donc dans le monde précisément le jour de la destruction du Temple…
Essayons de cerner davantage ce que représentait le Beth Hamikdach pour le peuple juif et le monde dans son ensemble.
Le Midrach Tan’houma (Paracha Kédochim, 10) nous enseigne qu’avant la destruction du Temple, une abondance extraordinaire se déversait sur la terre d’Israël. Cette abondance se déversait d’abord sur le Kodèch Hakodachim, puis sur le Kodèch (l’enceinte du Beth Hamikdach en dehors du Kodèch Hakodachim), et enfin sur le Beth Hamikdach dans sa totalité. De là, cette bénédiction se répandait sur Jérusalem, puis sur la terre d’Israël et enfin sur le monde entier. De nos jours, la bénédiction céleste ne suit plus le même circuit. Du fait de la destruction du Temple, la bénédiction céleste suit un mouvement tout à fait inverse : elle se déverse d’abord sur les Nations, et ensuite seulement, sur la terre d’Israël.
La Michna nous enseigne (Sota, chap. 9, Michna 12) : "Depuis la destruction du Temple, le goût des fruits a été altéré". Même si les fruits d’Israël ont aujourd’hui bon goût, cela n’a toutefois rien à voir avec le goût qu’ils avaient avant la destruction du Temple. Quand le Beth Hamikdach était sur pied, les fruits d’Erets Israël apportaient à celui qui les consommait pureté et sanctification.
Leur goût exceptionnel reflétait leur grande valeur spirituelle. Ainsi que l’enseigne le verset dans Dévarim (8, 3) : "Ce n’est pas seulement de pain que vit l’homme, mais essentiellement de tout ce qui émane de la volonté d’Hachem". L’homme, en effet, ne vit pas seulement d’éléments physiques, mais avant tout d’éléments spirituels qui constituent le substrat de son essence.
De fait aujourd’hui, les fruits d’Israël, même s’ils sont encore empreints de sainteté, ne véhiculent pas la même sainteté qu’à l’époque du Beth Hamikdach. Ceci est un des facteurs qui expliquent notre faible niveau spirituel actuel.
Les miracles qui avaient cours dans l’enceinte du Temple étaient nombreux, autant qu’ils étaient sublimes. Nous en énumérerons quelques-uns.
La Guémara (Yoma, 39b) raconte qu’à l’époque du Temple, lorsqu’une jeune fille se mariait à Jérusalem, elle n’avait pas besoin de se parfumer. En effet, la Kétoret que le Cohen Gadol amenait chaque jour en offrande dans l’enceinte du Beth Hamikdach dégageait un parfum qui embaumait toute la ville de Jérusalem, si bien que le parfum de la jeune mariée passait inaperçu… En outre, le Midrach précise que ce parfum se propageait jusqu’à la ville de Jéricho, à 40 km de Jérusalem !
Le Talmud (Tamid, 30b) nous enseigne également que lorsque les Léviim chantaient au Beth Hamikdach, ainsi qu’ils le faisaient tous les jours, leurs chants retentissaient dans toute la ville de Jérusalem et jusqu’à Jéricho.
De nombreux autres miracles sont cités dans la Michna (Avot, chap. 5, Michna 5), comme par exemple le fait que jamais aucune viande ne s’est putréfiée dans l’enceinte du Beth Hamikdach. De même, lorsqu’un objet se brisait
dans le Beth Hamikdach, il était immédiatement englouti par le sol afin d’éviter que le Beth Hamikdach ne soit souillé par des déchets. Il est mentionné également que le climat à Jérusalem était si salubre que les gens y venaient pour guérir de diverses maladies.
Pourtant, la Michna nous enseigne également qu’il y avait une grande différence de niveau entre les deux Temples. Certains miracles grandioses qui avaient cours dans le premier Temple n’avaient plus lieu dans le second. Ainsi, par exemple, dans l’enceinte du premier Temple, le vent n’éteignit jamais le feu qui consumait la pile de bois de l’autel. De la même façon, le vent ne dispersa jamais la colonne de fumée qui s’élevait du feu de l’autel. Ou encore, seul le premier Temple abritait l’arche de l’Alliance (voir traité Avot,
Lorsque le second Temple fut inauguré, Certains qui avaient connu le premier Temple dans toute sa splendeur, pleuraient !
chap. 5, Michna 5). C’est pourquoi lorsque le second Temple fut inauguré, la joie n’était pas partagée de manière égale par tout le monde. Certains membres du peuple juif, qui avaient entre 80 et 100 ans et qui avaient connu le premier Temple dans toute sa splendeur, pleuraient même !
Qu’en sera-t-il alors du troisième Temple ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il aura une envergure spirituelle plus importante encore que les deux Temples qui l’ont précédé.
Nos Sages enseignent effectivement que le troisième Temple surpassera en sainteté les deux qui l’ont précédé. A priori, voilà une affirmation qui semble étonnante. Comment le peuple d’Israël peut-il mériter un Temple
d’un niveau supérieur aux deux premiers, alors que son niveau spirituel est de loin plus bas que celui des générations antérieures ? Plus largement, on peut même se demander par quel mérite une génération aussi faible que la nôtre peut mériter de vivre la Guéoula, alors que des générations qui comprenaient des géants de la spiritualité comme les Amoraïm et les Tanaïm, Maïmonide, Rachi et le Gaon de Vilna ne l’ont pas mérité…
La réponse est la suivante : Hachem, dans Sa grande bonté, souhaite amener le monde à sa finalité, c’est-à-dire au dévoilement de Sa connaissance ou en d’autres termes à la Guéoula. Adam Harichon, dont la faute entraina l’éloignement de l’humanité de la connaissance d’Hachem, était une personnalité très élevée d’un point de vue spirituel. Il contenait en lui les âmes de toute l’humanité, les nôtres y compris. En fautant, Adam Harichon entraina avec lui toutes ces âmes dans la déchéance spirituelle.
Pour réparer les dégâts engendrés par la faute originelle et permettre la Délivrance, toutes les âmes qui étaient contenues en Adam Harichon lors de la faute doivent passer par un processus de réparation, en suivant un parcours bien particulier et en réalisant certaines actions bien précises dans ce monde. Une fois que chaque Néchama aura réalisé le Tikoun qui lui est propre, alors la Guéoula pourra avoir lieu.
Ainsi, la Guéoula finale, l’avènement du Machia’h et la construction du troisième Temple seront le produit conjoint de la Avodat Hachem de tous les Bné Israël de toutes les générations. Ceci explique que le troisième Beth Hamikdach sera plus élevé encore que les deux premiers, puisqu’il sera le produit d’une Avodat Hachem de tout un peuple sur une durée de presque 2 000 ans
Puissions-nous mériter de le voir sur pied bientôt et de nos jours, Amen
L’hypertension artérielle touche 1 adulte sur 3 après 40 ans… et souvent sans symptômes ! Pourtant, c’est l’un des premiers facteurs de risque cardiovasculaire. Heureusement, quelques ajustements quotidiens peuvent tout changer :
• Réduire le sel : évitez les plats préparés, charcuteries, fromages très salés ; remplacez autant que possible le sel par des herbes, des épices, ou du citron ;
• Manger plus de potassium : il équilibre la pression artérielle. On en trouve dans les légumes verts, les bananes, les patates douces et les légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches…) ;
• Bouger régulièrement : 30 minutes d’activité sportive à intensité modérée (marche rapide, natation, gym douce, vélo d’appartement…) par jour peuvent faire baisser la tension ;
• Miser sur les plantes : l’aubépine et l’hibiscus en tisane, l’ail cru ou en extrait sont de précieux alliés ;
• Respirer : la cohérence cardiaque (3 fois par jour, en inspirant pendant 5 secondes, puis en expirant 5 secondes, pendant 5 minutes) a montré une vraie efficacité sur la baisse de la tension !
• Compléments utiles : le magnésium (marin ou bisglycinate) peuvent soutenir un retour à l’équilibre. Agir tôt, surtout lorsqu’il existe une hérédité (chez un parent, grand-parent), c’est éviter les complications demain : une simple habitude bien ancrée vaut mieux qu’un traitement à vie.
Sarah Kisielewski
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
La Torah est très rigoureuse sur l’interdiction de faire souffrir les animaux. Comment peutelle permettre de tuer un animal pour défendre l’honneur d’un être humain ?
L’un des incidents marquants de la Parachat Balak est l’ânesse parlante de Bil’am. Au cours de son déplacement pour aller maudire le peuple juif, elle refusa soudainement d’avancer, voyant devant elle un ange muni d’une épée. Bil’am, qui ne le vit pas, la frappa à trois reprises. Hachem ouvrit alors la bouche de l’ânesse pour réprimander le mécréant de l’avoir injustement rossée.
Ensuite, Bil’am vit l’ange et celui-ci le prévint que si l’animal n’avait pas cessé d’avancer, il aurait été tué et l’ânesse aurait eu la vie sauve. Nos Sages en déduisent que l’ange exécuta l’ânesse, parce qu’elle avait admonesté Bil’am et l’avait humilié, ne sachant que répondre. Étant à l’origine de la honte d’un être humain, l’ânesse fut éliminée pour ne pas que les gens puissent dire que cet animal avait offensé Bil’am. (Midrach Tan’houma 9, Bamidbar 22, 33) Nos Sages comparent ceci au cas d’une personne impliquée dans un acte bestial : l’animal est alors tué, car il engendra quelque chose de mauvais. (Vayikra 20, 15-16)
de tous les êtres
Rav Avraham Grodzinsky, le Machguia’h de Slabodka, analyse cet enseignement de nos Sages. (Torat Avraham, Choul’han Hagavoha, Bamidbar 197) Il souligne tout d’abord le caractère unique de cette ânesse. Elle représentait un miracle extrêmement rare, une preuve indéniable de Hachga’ha (Providence).
Elle aurait certainement été source de grand Kiddouch Hachem (sanctification du Nom divin), montrant à tous quels prodiges Hachem est prêt à accomplir pour protéger le peuple juif en manifestant un bouleversement total des lois de la nature. Malgré tout, elle fut tuée pour préserver l’honneur d’un être humain.
Il poursuit en se focalisant sur la personne dont il est question : il s’agit de Bil’am, le Racha’, un homme aux nombreux mauvais traits de caractère, en route pour maudire les Bné Israël ! On imagine difficilement un personnage plus ignoble que Bil’am et pourtant, un animal fut abattu pour sauver son honneur. D’où l’importance du respect dû à tout être humain, parce que celui-ci est créé à l’image de D.ieu, comme nous l’enseigne la Michna de Pirké Avot : "L’homme est aimé, parce qu’il fut créé à l’image de D.ieu." (Avot 3, 18)
Entre gravité de la souffrance animale et l’honneur humain
Rav Issakhar Frand note que l’approche est très différente dans la société laïque. La question suivante y fut posée : si vous aviez le choix entre le sauvetage de votre chien fidèle depuis 15 ans ou celui d’un clochard, tantôt saoul, tantôt drogué, qui sauveriez-vous ? Pratiquement tout le monde a répondu que le chien a priorité dans cette situation. Rav Frand, montre, en faisant référence à l’histoire de l’ânesse, que la conception de la Torah est toute
autre. Non seulement c’est l’être humain qui doit être protégé dans de telles circonstances, mais il convient parfois de tuer l’animal pour pouvoir sauvegarder la dignité de l’Homme – même s’il est vil et méchant !
Pourtant, pourrait-on arguer, l’interdit de Tsaar
Ba’alé ’Haïm (faire souffrir des animaux) montre que la Torah est très rigoureuse sur ce point. Alors comment peut-elle permettre de tuer un animal, simplement pour défendre l’honneur d’un être humain ? Les commentateurs expliquent que cet interdit ne s’applique que lorsque l’individu ne tire aucun bénéfice de la souffrance causée à l’animal. C’est la raison pour laquelle il est permis d’abattre des animaux pour en consommer la chair, bien que cela les fasse souffrir.
Priorités humaines et animales
La Guémara parle des Mitsvot de Prika et de Té’ina, décharger et charger une bête. (Baba Metsi’a 32b)
Toutes deux sont des bonnes actions. Mais celle de Prika est prépondérante, car elle permet d’éviter le Tsa’ar Ba’alé ’Haïm ; en déchargeant l’animal, on le soulage. Ainsi, si l’on a le choix entre ces deux Mitsvot, il faudra opter pour la Prika. Par contre, si l’âne de notre ennemi a besoin d’être chargé et que celui de notre ami doit être déchargé, c’est le premier qui aura priorité. Ceci, car il vaut mieux surmonter son Yétser Hara’ et aider quelqu’un que l’on n’apprécie pas. Ici aussi, on ne comprend pas pourquoi l’ordre de préférence est inversé, étant donné l’importance accordée au Tsaar Ba’alé ’Haïm.
Le Min’hat ’Hinoukh explique que ce concept est mis de côté en faveur du bénéfice tiré par un être humain, surtout lorsque le gain est spirituel. Ceci nous montre l’attitude qu’exige la Torah à l’égard des animaux. Bien sûr, il faut agir avec compassion envers toutes les créatures d’Hachem, mais il ne faut pas perdre de vue que la Création a pour objectif l’humanité. De plus, cela nous rappelle que quelle que soit l’intelligence de l’animal, il reste d’un niveau spirituel inférieur à celui de l’homme, et que l’honneur de ce dernier, même s’il est question d’un individu vil comme Bil’am, supplante la vie de l’animal, même le plus doué…
Rav Yehonathan Gefen
1
Les peuples de Moav et Midian craignent une invasion des Bné Israël et appellent le prophète Bil’am pour les maudire. Hachem refuse à Bil’am le droit d'accepter la proposition.
2 Balak, roi de Moav, lui promet une importante rémunération. Hachem autorise la chose à Bil'am à la condition de ne dire que ce qu’Il lui mettra dans sa bouche.
3 Alors que Bil’am chevauche son ânesse, un ange d’Hachem armé d’une épée se dresse sur leur passage. Bil’am ne voit pas l’ange, mais l’ânesse si : elle quitte la route et Bil’am la frappe. La scène se reproduit trois fois en tout avec quelques différences.
4
L’ânesse se met à parler et demande des comptes à Bil’am. Hachem ouvre les yeux au prophète qui voit l’ange, et ce dernier le met en garde de ne prononcer uniquement ce que lui dira Hachem.
5
Arrivé chez Balak, Bil’am tente trois fois de maudire les Bné Israël. Ce sont des bénédictions qui sortent de sa bouche, et des malédictions contre ceux qui maudissent les Bné Israël. Bil’am annonce qu’à la fin des temps, un roi d’Israël anéantira Edom et ‘Amalek.
6
Les Bné Israël se débauchent avec Moav. Hachem envoie une épidémie qui fait 24000 morts parmi les Bné Israël
7
Zimri ben Salou, prince de la tribu de Chim’on, s’unit avec une princesse non-juive. Pin’has, petit-fils d’Aharon, exécute les deux protagonistes. L’épidémie prend fin.
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
• Il est roi.
> Balak.
• Il a une ânesse.
> Bil’am.
Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
:
‘Harossèt ret aror
agneau
Trouvez un slogan à votre équipe. ( 2 points pour Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus convaincants,
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Balak - Bil’am - Les 2 - Aucun des 2
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
• Il engage un prophète pour lutter contre Israël.
> Balak.
• Il est prophète.
> Bil’am.
• Il offre des sacrifices dans notre Paracha.
> Balak.
• Il n’a pas réussi à maudire les Bné Israël.
• Il descend de Yitro (Zohar).
> Balak.
• Il veut nuire à Israël.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
> Bil’am.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
> Les 2.
Minimum 1 Kazayit 1 Kazayit 1 Kazayit
• Une Paracha porte son nom.
• À la fin, il se convertit au judaïsme
• Il est mort, tué par l’épée.
> Balak.
> Aucun des 2.
Standard 2 Kazayit 1 Kazayit 1 Kazayit
> Bil’am.
Hidour (au mieux) 2 Kazayit 1 Kazayit 2 Kazayit
• C’est un ancêtre de Ruth.
> Balak.
• Son père s’appelle Tsipor.
> Balak.
MAROR
• C’est un Racha’
> Les 2.
• Ses 3 principaux défauts sont l’orgueil, la colère et le mauvais œil.
> Bil’am.
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich) La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
• Il ne prophétise que la nuit.
> Bil’am.
Nommez des tâches ménagères que beaucoup de gens n’aiment pas faire.
Nettoyer les toilettes.
Faire la vaisselle.
Passer l’aspirateur
Repasser les vêtements.
Nettoyer les vitres / Laver le sol.
Citez une phrase que les parents répètent souvent.
Range ta chambre !
Brosse-toi les dents !
Arrête de crier !
Dis s’il te plaît !
Viens manger !
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
• Quiz : Qui a brûlé la première vache rousse ?
> El’azar Hacohen
“Il reste treize fraises fraîches.”
• Le saviez-vous ? Quelles sont les 3 langues les plus courantes au monde ?
> Le chinois mandarin, l’anglais et l’espagnol.
• Le saviez-vous ? Combien de gens travaillent dans le commerce du café au Brésil ? (Plus ou moins. 8 réponses permises.)
> 5 millions de personnes.
• Devinette : Un homme promène son chien au pied de la tour Eiffel. Il décide soudain d’y monter, il fait asseoir son chien et l’accroche à un poteau au pied de la tour et monte dans celle-ci. Lequel des deux est le plus haut ?
> Le chien car il est assis sans maître. (à 600 mètres).
Quels jeux ou jouets trouve-t-on généralement dans une maison ?
Ballon / Poupée / Peluche. Voiture miniature.
Lego / Playmobil.
Puzzle / Dînette.
Jeu de société.
• Devinette : Que doivent travailler un avocat et un boxeur pour réussir dans leur métier ?
> Ils doivent tous les deux travailler leur droit.
• Devinette : Quelle est la différence entre une horloge et une maman ?
> Une horloge donne la bonne heure et la maman donne du bonheur !
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Chante un chant de Chabbath.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
ère énigme
Réouven a 0.01 euro. Tous les jours, il double son argent. En combien de temps sera-t-il millionnaire ?
Réponse : Au bout de 28 jours (Jour 27 : 671088 € et jour 28 : 1342176 €)
Mr et Mme Ultassontéxelan ont une fille, comment s’appelle-t-elle ?
Réponse : Thérèse.
- Rémy, tu te souviens que je t’ai dit que je voulais que mes parents m’offrent un chien ? - Oui !
- Eh bien, hier, avec mon père on est allés en acheter un. Mon père en voulait un qui n’aboie pas, qui ne griffe pas, qui ne perde pas ses poils et qu’on n’ait pas besoin de sortir. - Ah bon ? Et qu’est-ce qu’il t’a acheté ?
Qu’a répondu Rémy ?
Réponse : Un poisson rouge…
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Selon le Choul’han
‘Aroukh, le Chabbath entre lorsqu’on dit :
1. Lékha Dodi.
2. Le Chéma’
3. Mizmor Chir Léyom Hachabbath.
Réponse : 3
Quoi qu’il arrive, le Chabbath entre :
1. Tout de suite après Min’ha
2. Après le Kiddouch.
3. Au coucher du soleil.
Réponse : 3
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu (Jeu de rapidité)
Thème du jour : Paracha Balak
MOTS INDICES :
1. Roi.
2. Animal.
3. Apparition.
4. Prophète des Nations.
5. Prince
Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).
Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !
Réponse de la semaine dernière
Initiale cachée : “D”
Mots : Danemark - Dentiste - Dromadaire
La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Le premier jour de travail est éreintant. Rabbi Leizer se demande comment tenir bon. Peut-être n’arrivera-t-il même pas vivant au premier Chabbath dans le goulag… ?
Notre histoire se déroule en URSS à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les Soviétiques souhaitent reprendre la main sur l’idéologie de leur pays dévasté. Les goulags, ces camps de travail forcé, fonctionnent à plein régime.
En 1953, après le complot des blouses blanches au cours duquel des médecins juifs sont accusés à tort d’avoir assassiné deux dirigeants soviétiques, de nombreux Juifs sont déportés au goulag, parce que Juifs. Parmi les prisonniers se trouve Rabbi Leizer, lui aussi arrêté et déporté de façon arbitraire.
Alors qu’il se trouve dans un wagon à bestiaux en direction de la Sibérie, Rabbi Leizer réfléchit à sa nouvelle condition. Sa déportation vers le goulag en tant que telle ne le préoccupe pas tant que cela, mais il se demande comment va-t-il pouvoir respecter Chabbath dans de telles conditions. Il lève les yeux vers Hachem et prie de tout son cœur pour qu’il n’ait jamais à transgresser Chabbath au cours de sa détention.
Une bien maigre pitance
Une fois arrivé dans le camp, Rabbi Leizer découvre des conditions de détention terrifiantes, le travail exigé est colossal. Mais une nouvelle réchauffe le cœur de Rabbi Leizer : les prisonniers ont droit à un jour de repos au choix. Il demande à ne pas travailler du vendredi soir au samedi soir, sans en préciser la raison, et sa demande est validée. Il semble
bien que D.ieu ait agréé sa prière, le Rav loue et remercie son Créateur.
Le premier jour de travail est éreintant. Rabbi Leizer se demande comment tenir bon. Peutêtre n’arrivera-t-il même pas vivant au premier Chabbath dans le goulag… Les prisonniers reçoivent deux portions de pain quotidiennes, une le matin et une le soir. C’est largement insuffisant, surtout au vu des charges de travail.
Les détenus sont affamés.
Rabbi Leizer souffre rapidement de la faim, mais son esprit n’est préoccupé que par le Chabbath : comment honorer ce jour saint avec des rations aussi maigres ? Il décide de se sacrifier et de prélever un tiers de chaque ration de pain qu’il reçoit en semaine afin de garder pour Chabbath le pain si durement économisé. Il est conscient qu’il s’agit là d’un immense sacrifice, mais c’est sa seule façon de pouvoir honorer Chabbath.
Le premier Chabbath arrive et Rabbi Leizer l’honore avec les moyens du bord, priant et chantant avec grand enthousiasme mais à voix basse pour ne pas être entendu des gardiens, qui ont en horreur toute manifestation religieuse. Chaque Chabbath, Rabbi Leizer parvient ainsi à se ressourcer et à se régénérer de façon miraculeuse, jusqu’à ce qu’un matin, on lui annonce soudain qu’il sera bientôt placé dans un nouveau camp.
Cette nouvelle contrarie terriblement Rabbi Leizer, qui était parvenu à trouver un semblant d’équilibre dans ce goulag. Va-t-il pouvoir continuer à respecter Chabbath ? Et que faire du pain déjà mis de côté en semaine ? Il ne peut pas l’emporter avec lui car il sera fouillé lors du transfert : si le pain est découvert, il encourt une sanction très sévère.
Rabbi Leizer décide donc d’offrir son pain à un autre prisonnier arrivé il y a trois jours. Il se nomme Igor, un non-Juif à la carrure imposante, un géant effrayant que même les gardiens du camp craignent. Avec une telle constitution et après deux jours à ne consommer que quelques morceaux de pain, l’homme est affamé, sur le point de s’écrouler.
Rabbi Leizer arrive dans le nouveau camp, où la règle est différente : les prisonniers ne travaillent pas de nuit, mais tous les jours sans exception, il faut couper du bois. Rabbi Leizer est bouleversé : que va-t-il faire Chabbath ? S’il refuse de travailler, il risque la mort. Il ne sait pas quoi faire, d’autant que Chabbath est déjà demain. Il est sur le point de céder à la panique lorsqu’arrive un nouveau convoi de prisonniers. Parmi eux, Igor, le géant tout en muscles à qui il avait cédé son pain il y a quelques heures. Le colosse a été transféré dans ce camp en raison de sa puissance physique, qui fera de lui un excellent bûcheron. Il est de suite nommé chef des travailleurs du camp, vu la crainte qu’il inspire à tous.
Un drôle d’ange gardien
lui lance Igor d’une voix caverneuse. "Tu m’as donné tout ton pain hier. Sache que celui qui me fait du mal, je le brise, mais celui qui me fait du bien, je lui fais encore plus de bien. As-tu besoin d’aide ?"
Rabbi Leizer vient de comprendre que le coup d’Igor était en réalité une tape amicale… Il saute sur cette opportunité inespérée :
"Ici, on nous demande de couper du bois, même le samedi. Or je suis Juif, et je n’ai donc pas le droit de travailler en ce jour…
- Aucun problème ! Tu ne travailleras pas Chabbath."
Il est sur le point de céder à la panique lorsqu’arrive un nouveau convoi de prisonniers. Parmi eux, Igor, le géant tout en muscles à qui il avait cédé son pain il y a quelques heures. "
Rabbi Leizer le remercie infiniment. Il passe tout le Chabbath en prière, s’attirant la foudre des autres prisonniers. Igor intervient avec force : "C’est moi le chef ! Cet homme travaille plus que vous toute la semaine, je lui ai donc accordé son Chabbath pour se reposer. Et celui qui émet un mot de cela à l’administration du goulag, j’en fais mon affaire !" Personne ne prend le risque de dénoncer Rabbi Leizer.
Chaque Chabbath, celui-ci se régénère spirituellement et reprend des forces pour la semaine. En semaine, il travaille de toutes ses forces, prouvant que ce n’est pas la fainéantise qui guide sa démarche, mais le souci d’honorer la sainteté de ce jour.
Vendredi matin, Rabbi Leizer – qui se demande encore comment il va bien pouvoir respecter Chabbath – reçoit une énorme tape dans le dos, qui le fait trébucher. Igor vient de le frapper, sûrement parce qu’il n’était pas en train de travailler, mais de rêvasser. "Je t’ai reconnu !",
Combien de fois le Talmud nous enjoint-il à honorer le Chabbath du mieux possible. C’est un cadeau du Ciel, une protection spirituelle et matérielle. Par sa gratitude et ses efforts surhumains en l’honneur de D.ieu et de Sa Torah, Rabbi Leizer a mérité de rester Chomer Chabbath, de survivre aux conditions extrêmes du goulag et de faire grandir, à sa libération, une famille dans le respect le plus pur de notre Torah.
Alexandre Rosemblum
Bil’am, un âne ?
"Hachem permit à l’ânesse de parler […]" (Bamidbar 28 ,22)
La faculté de parler pour l’ânesse de Bil’am a été créée la veille du premier Chabbath de l’humanité. (Pirké Avot 5, 6) Hachem a décrété à la fin du sixième jour de la Création que l’ânesse de Bil’am devait parler.
La question est de savoir pourquoi Hachem devait prévoir ce miracle depuis la création du monde.
Le Sforno nous explique que cette création surnaturelle avait pour but de faire faire Téchouva à Bil’am. En voyant cela, Bil’am aurait du comprendre que c’est Hachem qui a provoqué cette manifestation hors du commun. Bil’am n’avait pas de quoi s’enorgueillir de son pouvoir de prophétie, puisque même un simple animal a pu voir un ange d’Hachem, parler et ainsi atteindre un niveau de prophétie. Mais Bil’am n’a pas su prendre la décision qui s’imposait.
Ce vendredi 15 Tamouz (11/07/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi ‘Haïm Ben Atar, plus connu sous le nom de Or Ha’haïm, du nom du commentaire de référence qu’il écrivit sur la Torah.
Ce célèbre érudit et mystique né au Maroc a vécu et a enseigné à Alger, en Italie, à Acre et à Jérusalem, où il s’est installé un an avant son décès. On raconte maintes histoires sur sa sainteté et sa grandeur.
N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
J’ai fait une fausse couche, jeûner le 17 Tamouz ?
Non, si le jeûne tombe dans les 30 jours qui suivent la fausse couche. Pour le jeûne de Ticha’ Béav, contacter un Rav. (‘Hazon Ovadia, Ta’anit 52)
Peut-on se marier fin du mois de Tamouz ?
Oui, pour un Séfarade entre le 17 Tamouz et Roch ‘Hodech Av inclus. Interdit pour un Ashkénaze pendant les "3 semaines". (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 559)
Déménager pendant Ben Hametsarim, permis ?
Oui, mais seulement du 18 Tamouz au 1er Av. Certains déconseillent. (Né’hamat Israël 4, 6)
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que des paroles anodines ou prétendument anodines dans l’intention de nuire reviennent à dire du Lachon Hara’.
Exemple : Chim’on veut nuire à Réouven qui a de l’argent.
Chim’on va dire à Its’hak, qui a besoin d’argent, que Réouven est riche. Cette parole en apparence innocente a l’intention de nuire et est donc considérée comme du Lachon Hara’.
Thème :
Les miracles dans la Bible par Michaël Lumbroso
Règle du jeu : Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Lorsqu’il a combattu les quatre rois qui ont fait captif son neveu, il leur jetait des cailloux qui se transformèrent en flèches.
Cette prophétesse a chanté un cantique suite à la victoire des Bné Israël contre le Roi de Canaan et son général Sissra.
Lorsque Pin’has l’a tué, il a bénéficié de nombreux miracles.
fils de Salou)
De cette grande roche, sortait de l’eau fraîche qui abreuva les Bné Israël dans le désert pendant 40 ans.
Lorsque Yéhochou’a a conquis la Terre promise, à cet endroit, le soleil s’est figé dans le ciel pour laisser le temps aux Bné Israël de gagner cette bataille.
S’y étant cachés pour tendre une embuscade aux Bné Israël guidés par Moché, les Amoréens se retrouvèrent écrasés car par miracle, elles se sont rapprochées.
Ils ont été jetés dans une fournaise ardente et en sont sortis indemnes.
Le prophète Élicha, en voulant aider une veuve à payer ses dettes, lui a béni cet objet duquel est sortie une quantité bien plus importante que ce qu’il contenait.
d’huile)
Moché a reçu l’ordre d’en fabriquer un et de le placer en hauteur ; ceux qui le voyaient, guérissaient.
Michaël et Azaria) (le serpent d’airain)
Elle s’est ouverte et a réprimandé le prophète des nations, Bil’am.
bouche de l’ânesse)
Lors du don de le Torah, un des miracles était que les Bné Israël … les sons.
On a l’habitude de définir un miracle par un phénomène qui dépasse ses règles.
Dans le désert, les Bné Israël ont reçu le leur, tombant du ciel, pendant 40 ans.
Cette contrée a été détruite complètement par une pluie de soufre et de feu.
C’est un principe connu : décrète, et Hakadoch Baroukh Hou accomplit.
Juste)
Elle a eu son premier et unique enfant à l’âge de 90 ans !
Avot ch. 5 par. 6 : “Dix plaies, Hachem a envoyé sur les Égyptiens en Égypte … sur la Mer”.
Lors de sa traversée, dix miracles ont accompagné les Bné Israël.
Ce livre de la Bible est rempli de miracles, mais tous voilés.
Ce géant avait déraciné une montagne pour la jeter sur les Bné Israël, mais une succession de miracles l’ont fait échoué.
Un miracle s’est produit, la terre a ouvert sa bouche l’a englouti ainsi que ses compagnons.
Élicha a fait ce miracle sur cet enfant en le réchauffant.
À l'occasion de la Hiloula du Or Ha’haïm Hakadoch, Rabbi ‘Haïm Ben Atar, le 15 Tamouz (11/07/2025), Torah-Box vous rapporte un puissant récit sur la force de la prière du Tsadik, qui permit de sauver la terre d’Israël des nazis en 1942. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur et de prier à votre tour !
Nous sommes en juin 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale à Jérusalem. Les dernières nouvelles sont plus qu’inquiétantes. Au cœur du désert d’Egypte, l’armée britannique est en mauvaise posture. Le 20 juin, l’Afrika Korps nazi atteint Tobrouk, qui capitule le lendemain. A la tête des troupes allemandes, Erwin Rommel, surnommé le Renard du désert, fait à cette occasion 35 000 prisonniers, 70 chars, 2 000 véhicules, et surtout, une prise d’une valeur inestimable, 2 000 tonnes d’essence. Le soir même de la victoire, Hitler téléphone à Rommel pour l’informer de sa promotion en tant que maréchal (generalfeldmarschall) de la Wehrmacht. Rien ne semble arrêter la ruée des panzers allemands sur la route qui mène à la terre d’Israël.
se trouve dans sa bouche, à travers son étude et sa prière.
Un temps pour agir
Le Rav Ya’akov Landau, grand rabbin de Bné Brak, se rend à Jérusalem pour implorer le Rabbi de Husiatyn de prendre des initiatives. Rabbi Israël Friedman de Husiatyn, petit fils de Rabbi Israël de Ruzhin, dont il porte le nom, est reconnu comme un juste, voire même comme un “Tsadik sur qui repose le monde”, tel que le dénommait le Admour de Belz.
"Après nos prières, j’ai vu, sur le tombeau, les lettres du Tétragramme briller J’ai su alors que l’ennemi échouerait.”
Le Yichouv, la population juive, qui a entendu parler des terribles persécutions en Europe, sans en connaître encore les affreux détails, se réunit en tremblant dans les synagogues. Ils savent que l’arme immémoriale du peuple juif
Dans sa modestie et sa discrétion légendaire, le Rav demande en quoi luimême pourrait être utile. Mais la réponse est immédiate : les grands Tsadikim doivent protéger le peuple d’Israël par leur prière ; leur voix doit se faire entendre au Ciel pour annuler les mauvais décrets.
Le Rav Friedman annonce donc que le lendemain, 15 Tamouz, 30 juin 1942, il ira prier au Mont des Oliviers, sur la tombe de Rabbi ‘Haïm Ben Atar, le Or Ha’haïm Hakadoch, dont c’est exactement
le jour de décès, la Hiloula. En ce jour particulier, le Tsadik peut intercéder de façon encore plus puissante pour ceux qui se réclament de ses mérites.
Le lendemain, les Rabbanim de Jérusalem se rendent sur la tombe du Or Ha’haïm Hakadoch et y lisent tout le livre des Psaumes. Après quarante minutes de prière particulièrement intenses, le Rav Friedman ferme les yeux un long moment. Puis il rouvre son livre et prie à nouveau. Il ferme enfin son livre, et dit une phrase surprenante, dans une atmosphère aussi tendue : “L’oppresseur ne pourra pas dominer notre terre”. Sur cette phrase rassurante mais ô combien énigmatique, la réunion prend fin.
"La fin du commencement"
Mais le lendemain, 1er juillet 1942, les nouvelles éclaireront ses mots d’un jour éclatant. Dans l’après-midi, les soldats allemands sont soumis à des bombardements d’artillerie très violents qui déclenchent un vent de panique. Au soir, l’offensive de Rommel est stoppée. Le Général Auchinleck ne permettra pas aux Allemands de percer ses lignes.
Le 21 juillet, c’est la fin de la première bataille d’El-Alamein, qui voit Rommel échouer aux portes de la vallée du Nil. Elle préparera la seconde bataille d’El-Alamein, fin octobre 1942. Là, le Général Montgomery dirigera les troupes britanniques qui remporteront l’une des victoires majeures qui contribuèrent à la victoire alliée en Afrique du Nord. En novembre 1942, Winston Churchill résume cette bataille dans les termes suivants : "Ce n’est pas la fin, ni même le commencement de la fin. Mais c’est peut-être la fin du commencement."
Ce qui est sûr, c’est que les Juifs de la terre d’Israël sont sauvés et échappent au terrible sort que leur réservaient les nazis. Plus tard, le Rav Chlomo Schreiber, Roch Yéchiva de Pit’hé ‘Olam, osa demander au Rabbi de Husiatyn d’où avait-il su qu’ils seraient sauvés. Sa réponse fut impressionnante : “Après nos prières, j’ai fermé les yeux, et là j’ai vu, sur le tombeau du saint Or Ha’haïm, les lettres du Tétragramme, les lettres du Nom miséricordieux d’Hachem, briller d’une
splendide lumière. J’ai su alors d’une façon indiscutable que l’ennemi échouerait.”
Comme l’écrit si bien le Maharam Chik (Responsa O.H. 293), lorsqu’un Juif vient prier sur la tombe d’un Tsadik et y expose sa détresse, celui-ci, dans son amour sans limite pour ses frères, souffre avec lui. En effet, les défunts connaissent et peuvent s’associer à nos difficultés, comme nous venons de le lire dans la Parachat ‘Houkat avec le message d’Israël au roi d’Edom : “L’Egypte nous oppressa ainsi que nos ancêtres”, indiquant que nos ancêtres avaient partagé nos souffrances durant l’esclavage. Lorsque nous venons prier sur la tombe d’un Juste et proclamer que nos mérites sont insuffisants, Hachem nous délivre afin d’éviter au Tsadik une souffrance supplémentaire. Ceci explique la puissance de la prière sur la tombe d’un Tsadik.
Puisse le mérite du saint Or Ha’haïm nous protéger à tous, comme il protégea nos ancêtres ! Rav Nathaniel Mimoun
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À l’occasion de la Yartzeit du Rav Ya’akov Yossef Herman le 17 Tamouz (13/07/25), Torah-Box vous propose de (re)découvrir une anecdote édifiante tirée de l’incroyable "Le Patron avant tout", qui nous plonge dans la grandeur de ce géant de Torah et de ‘Hessed.
Le Rav Ya’akov Yossef Herman fut l’un des piliers du judaïsme orthodoxe américain du début du XXème siècle. Né en 1880 à Sloutsk (aujourd’hui en Biélorussie) et installé à New York, il transforma sa maison en îlot de Torah et de Hakhnassat Or’him (accueil des invités).
Bien avant l’essor des institutions juives en Amérique, il fut un exemple de Emouna, de fidélité aux valeurs de la Torah et de droiture. Chez lui étaient hébergés les Grands de la Torah qui venaient d’Europe pour collecter des fonds pour leurs institutions.
Son histoire, contée avec émotion par sa fille Rou’hama Shayn dans l’ouvrage devenu culte "Le Patron avant tout", aura touché et rapproché des milliers de lecteurs de la Torah.
Les Grands arrivent !
New York, début du XXème siècle…
Papa pénétra dans la maison en toute hâte, le journal yiddish à la main : "Aidel, appela-t-il, viens vite." Maman accourut dans la cuisine, tout en s’essuyant les mains sur son tablier. "Regarde ce qui est écrit dans le journal", dit Papa tout excité. Il lut à voix haute :
"Le Gaon (sommité en Torah) et Roch Yechivat Kamenitz, en Pologne, Rabbi Baroukh Ber Leibowitz, et son gendre, le Gaon Rabbi Reouven Grozovsky, arrivent aujourd’hui. Des personnalités parmi lesquelles des Rabbins réputés, des membres influents de la communauté et d’autres représentants officiels, se réuniront pour les accueillir sur le quai du débarquement, à 11 heures ce matin. Ils résideront au Broadway Central Hotel, 2ème Avenue à Manhattan."
Papa jeta un coup d’œil sur notre grande pendule au-dessus de la cheminée. "Il est déjà plus de trois heures. J’ai raté l’arrivée du bateau", dit-il avec une pointe de déception dans la voix.
"Eh bien, dit Maman, (Nou en yiddish), ils n’auront pas manqué de monde pour les accueillir, même sans toi !"
Papa regarda Maman avec étonnement et s’exclama : "Comment peux-tu parler ainsi, Aidel ? Si nous avons une occasion rêvée d’inviter chez nous des Guédolim (rabbins de très grande envergure), avons-nous le droit de la laisser échapper ?", dit Papa avec emphase, "je file à l’hôtel à l’instant pour les inviter".
"Ecoute, Ya’akov-Yossef, avec tous ces rabbins réputés et tous ces riches hommes d’affaires, t’attends-tu vraiment à ce qu’ils viennent chez nous ?" Maman regarda notre vieille table en acajou et nos chaises en cuir craquelé. "Regarde notre mobilier, il tombe presque en miettes !"
Papa me surprit assise à la cuisine à déguster mon cacao et le petit pain au chocolat que Maman me préparait toujours à mon retour de l’école. "Rou’hama, va mettre ton manteau ! Nous allons au-devant de grands Tsadikim."
J’avalai mon petit pain d’un coup, bus mon cacao d’un trait, et enfilai mon manteau. "Dépêche-toi, il est tard", insistait Papa, et comme nous nous précipitions vers la porte, Maman nous souhaita bonne chance (Hatsla’ha !).
A la rencontre des Tsadikim
Papa dévala l’escalier plutôt qu’il ne le descendit. J’avais du mal à le suivre. Nous descendîmes la rue pour attraper le tramway de l’Avenue B. qui devait nous rapprocher du Broadway Central Hotel.
Pendant le trajet, Papa ne dit pas un mot, mais il me tenait la main et de temps en temps, il la pressait dans la sienne. C’était sa façon de me dire qu’il m’aimait. Je me sentais profondément heureuse : ce n’était pas tous les jours que Papa et moi allions quelque part ensemble, tous seuls.
Le tramway nous mena à deux pâtés de maison de l’hôtel. Papa marchait de ses grandes enjambées. "Papa, je ne peux pas te suivre, disje à bout de souffle, tu vas trop vite."
Papa s’arrêta net : "Rou’hama, lorsqu’on va faire une Mitsva, on doit courir, sous peine de voir la Mitsva nous échapper, surtout lorsqu’il s’agit de la Mitsva de Hakhnassat Or’him."
Je m’agrippai à la manche de Papa jusqu’à notre arrivée devant l’hôtel, où il y avait foule.
Nous perçûmes des bruits de conversations : "le Roch Yechiva ne peut recevoir personne aujourd’hui", dit un homme barbu. "Il est très
fatigué", dit un autre. "Il a sa chambre au second étage, mais on ne peut pas entrer" chuchotait une troisième personne.
"Papa, dis-je avec déception, nous ne pourrons pas rencontrer les Tsadikim ; les gens disent que personne ne peut entrer."
Papa ne répondit pas, mais se fraya un passage à travers la foule. Je me propulsai derrière lui jusqu’à ce que nous arrivâmes en fin de compte à l’entrée de l’hôtel, nous y pénétrâmes et escaladâmes les deux escaliers couverts de tapis. Le couloir également était bondé : on allait et venait en tous sens. Papa et moi parvînmes devant la chambre. Papa demanda à quelqu’un qui se tenait devant la porte s’il lui était possible de dire juste quelques mots au Roch Yéchiva. "Cela ne prendra que quelques instants" assura Papa.
"Je suis désolé, lui répondit-il, personne ne peut le voir aujourd’hui. Essayez de revenir demain, peut-être pourrez-vous lui parler quelques minutes."
Tout à coup, quelqu’un qui avait surpris la conversation intervint : "Excusez-moi, dit-il en se précipitant vers Papa, comment vous appelez-vous ? demanda-t-il.
- Herman, répondit Papa.
- Herman ? Reb Ya’akov Yossef Herman, celui dont les portes sont ouvertes à tous ?", demanda-t-il. Papa répondit : "Je suis Herman de l’East Side".
"Nous vous attendions"
Sans un mot de plus, nous fûmes introduits dans la chambre. Rav Baroukh Ber était assis dans un fauteuil. Il leva vers nous ses yeux bleus profonds, au regard pénétrant. Je demeurai envoûtée par son visage rayonnant. Rav Reouven, son gendre, s’arrêta de parler pour tourner son regard vers nous. La personne qui nous avait fait entrer dit rapidement : "Reb Ya’akov Yossef Herman est là."
Papa salua Rav Baroukh Ber et Rav Reouven : "Je suis venu pour vous inviter chez moi", dit-il chaleureusement.
"Grâce à D.ieu, vous êtes là ! dit Reb Baroukh Ber avec soulagement. Nous vous attendions !" "Nous serons prêts dans un instant", ajouta Rav Reouven.
Je jetai un regard émerveillé vers Papa, qui lui, n’était pas du tout surpris, et dont le visage reflétait la joie. Quelques instants plus tard, nous quittions tous la chambre l’un derrière l’autre. Nous descendîmes en ascenseur et nous nous dirigeâmes vers les voitures parquées à côté de l’hôtel. Nous entrâmes dans une voiture où un chauffeur attendait au volant. Rav Baroukh Ber, Rav Reouven, un autre homme, Papa et moi occupions une voiture. Plusieurs autres voitures se remplirent rapidement et nous suivirent.
Des invités de marque
Dès que nous fûmes en route, Papa s’excusa auprès de nos hôtes de marque : "Je n’avais pas la moindre idée de votre arrivée aujourd’hui, sinon je serais allé vous attendre à l’arrivée du bateau. Cela fait très peu de temps que je suis au courant".
Le visage de Maman s’illumina : "Ce que Papa peut faire, dit-elle avec fierté, personne au monde ne pourrait en faire autant !"
Je m’aperçus que la table de la salle à manger était déjà recouverte d’une nappe blanche impeccable. Il y avait un panier rempli de tranches de pains fraîchement coupées. Et sur le fourneau, une grande casserole mijotait.
"Maman, sais-tu qui vient encore avec eux ? M. Rokeach, le millionnaire ! Nous sommes venus dans sa voiture". Je courus vers le placard et en sortis toutes les boîtes de poudre à laver Rokeach qui s’y trouvaient, et les disséminai dans la cuisine de manière ostensible.
J’espérais qu’il les apercevrait lorsqu’il passerait par là pour se rendre à la salle à manger.
"
En quelques minutes, notre maison fut bondée. Rav Baroukh
En quelques minutes, notre maison fut bondée. Rav Baroukh Ber et Rav Reouven s’assirent sur nos chaises au cuir craquelé et prirent un délicieux repas chaud sur notre table en acajou usée.
Ber et Rav Reouven s’assirent sur nos chaises au cuir
craquelé et prirent un délicieux repas chaud sur notre table en acajou usée.
Je m’aperçus, pendant le trajet, que "l’étranger" qui voyageait avec nous, le propriétaire de la voiture, n’était autre que le millionnaire bien connu, propriétaire des usines Rokeach. Comme nous approchions de la maison, Papa me dit tout bas : "Rou’hama, dès l’arrêt de la voiture, tu cours prévenir Maman pour qu’elle soit prête à nous accueillir."
J’escaladai les escaliers en toute hâte et me précipitai : "Maman, Maman, ils sont là ! Le grand Tsadik, son gendre et une foule d’autres gens avec eux… Papa a dit que tout doit être prêt."
"Inutile de lui écrire"
Après plusieurs semaines, durant lesquelles Maman avait eu du mal à contenir sa curiosité, elle finit par demander à Rav Reouven ce qui avait motivé le choix de leur séjour dans sa modeste maison plutôt que d’accepter les propositions des grands rabbins ou des notables de la ville.
Rav Reouven lui expliqua que les dernières années écoulées avaient été particulièrement difficiles, financièrement parlant, pour la Yéchiva de Kamenitz. Les choses allaient de mal en pis et les dettes s’accumulaient, car la crise économique en Amérique les affectait au point qu’il était presque question de fermer la Yéchiva, à D.ieu ne plaise. L’ancien Méchoula’h (récolteur de fonds) n’était plus en état de collecter de l’argent pour la Yéchiva.
La seule solution qui s’offrait à eux était la prise en charge du problème par le Roch Yéchiva luimême, solution doublement préoccupante : d’une part comment pourrait-il quitter ses élèves pour une si longue période, et ensuite sur quelles bases pourrait-il envisager son voyage en Amérique ; où trouverait-il un endroit dans lequel il pourrait accorder son entière confiance sur le plan de la Cacheroute ?
L’ancien Méchoula’h le rassura quant au second point. "Il y a quelqu’un qui habite New York, lui affirma-t-il, un grand Tsadik craignant D.ieu, qui est réputé pour avoir une maison ouverte à tous. Tous les messagers des Yéchivot d’Europe mangent à sa table. On peut s’en remettre à lui totalement. Il s’appelle Rav Ya’akov Yossef Herman".
"Eh bien, répondit Rav Baroukh Ber, écrivonslui immédiatement pour savoir s’il pourra nous recevoir."
"Vous n’avez nul besoin de lui écrire, lui affirma le Mechoula’h, il viendra certainement de luimême vous accueillir à votre arrivée et vous inviter chez lui, je puis vous le certifier."
"Mme Herman", avoua enfin Rav Reouven, lorsqu’à notre descente du bateau, nous n’avons pas vu apparaître Rav Ya’akov Yossef, ni même à notre arrivée à l’hôtel, nous avons été inquiets au plus haut point. Nous ne connaissions même pas votre adresse. Mais le Méchoula’h avait raison ! Nous n’aurions pas dû nous inquiéter. Rav Ya’akov Yossef, qui a fait de la Hakhnassat Or’him sa vocation, est venu luimême nous inviter à séjourner dans sa maison – que celle-ci soit bénie !"
Rou’hama Shayn
(tiré du livre "Le Patron avant tout", paru aux éd. Véhaarev.
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FEMMES
COUPLE FAMILLE
La Torah nous rappelle que "La mort et la vie sont au pouvoir de la langue." Un mot peut blesser ou apaiser, et dans un couple, chaque parole compte…
Le repas vient de se terminer, les enfants sont couchés, le calme revient. Puis, presque en passant, David lâche : "Tu n’as pas oublié que mes parents viennent Chabbath ? Tu t’en occupes cette fois, hein ? Parce que la dernière fois, c’était un peu limite…" Rebecca ne répond pas. Elle lève les yeux, esquisse un sourire rapide… mais quelque chose, à l’intérieur, vient de se tendre.
La soirée continue — un peu de rangement, quelques échanges sur le planning du lendemain — mais le ton a changé. La légèreté s’est évaporée. Elle devient plus réservée, lui aussi se referme légèrement. Rien d’explosif, aucun cri. Juste un léger déplacement du cœur, presque invisible à l’œil nu… mais qui laisse une trace.
"
Les couples heureux ne se disputent pas moins, mais ils savent garder une dynamique positive, même en pleine tension.
Pourtant, plus tôt dans la journée, David avait complimenté son plat, proposé son aide et exprimé sa reconnaissance pour tout ce qu’elle gère. Quatre gestes attentionnés, effacés par une seule phrase maladroite. Ce n’est pas un hasard.
Les chercheurs John Gottman et Robert Levenson ont mené une expérience fascinante : observer des couples en pleine dispute et voir comment leur relation évoluait sur neuf ans. Résultat ? Ils ont pu prédire, avec plus de 90 % de précision, qui allait divorcer et qui allait rester ensemble. Leur conclusion est sans appel : ce qui fait la différence, ce n’est pas l’absence de conflits, mais la manière dont les couples compensent les moments difficiles par des échanges positifs.
Les disputes sont inévitables dans un couple. Que ce soit à propos du quotidien, des finances ou de l’intimité, personne n’échappe aux désaccords ; mais si un couple accumule trop de négatif et que le ratio tombe à une remarque négative pour une positive ou moins, la relation devient instable. À l’inverse, ceux qui maintiennent un équilibre d’au moins cinq interactions positives pour chaque interaction négative traversent mieux les tempêtes.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas la colère l’ennemi numéro un du couple, mais comment les disputes sont gérées.
Les vrais poisons d’une relation sont :
La critique constante ("Tu ne fais jamais ça comme il faut !")
Le mépris ("Franchement, c’est ridicule ce que tu dis…")
L’attitude défensive ("Si tu faisais mieux les choses, je n’aurais pas à réagir comme ça !")
Le repli ("C’est bon, laisse tomber, je n’ai plus rien à dire…")
Même des gestes en apparence anodins, comme lever les yeux au ciel, peuvent avoir un impact plus fort qu’on ne le pense. Le problème du négatif, c’est qu’il pèse lourd émotionnellement. Il faut donc beaucoup plus de positif pour l’équilibrer.
La Torah nous rappelle que "La mort et la vie sont au pouvoir de la langue." (Michlé 18, 21) Un mot peut blesser ou apaiser, et dans un couple, chaque parole compte. Choisir des signaux d’apaisement : un sourire, un mot rassurant, un
geste tendre.., c’est déjà poser les bases d’un dialogue constructif.
Les 5 clés pour ramener plus de positif
Les couples heureux ne se disputent pas moins, mais ils savent garder une dynamique positive, même en pleine tension. Voici les cinq interactions qui font toute la différence :
Quand votre conjoint parle, êtes-vous vraiment à l’écoute ou attendez-vous juste votre tour pour répondre ?
Montrer de l’intérêt, ce n’est pas juste entendre, c’est écouter activement. Ça passe par des questions ouvertes ("Pourquoi ça te dérange autant ?"), des signes d’attention (hochements de tête, contact visuel, petites interjections comme "hmm, je vois", …). Ces détails montrent que vous vous souciez réellement de ce que votre conjoint ressent.
Exprimer de l’affection 2
Le contact physique et les gestes tendres jouent un rôle clé dans la connexion du couple. Se prendre dans les bras, envoyer un message affectueux… Ces petites choses entretiennent le lien au quotidien.
Même en pleine dispute, un simple "Je t’aime, on va trouver une solution ensemble" change complètement l’ambiance. Ça ne règle pas tout, mais ça rappelle l’essentiel : vous êtes dans la même équipe.
Valoriser l’autre 3
Un couple qui dure, c’est un couple où chacun se sent important. Pas besoin de grandes déclarations : c’est dans les petits gestes que ça se joue.
Ramener un plat préféré après une longue journée ;
Se souvenir d’un détail qui compte pour l’autre ;
Dire un simple "merci" ou "j’adore quand tu fais ça" ;
Tous ces signes montrent que l’autre compte vraiment à vos yeux. Et plus vous les multipliez, plus vous renforcez la solidité de votre couple.
Chercher des points d’accord
En plein conflit, on a souvent l’impression d’être contre son partenaire. Pourtant, il y a presque toujours des points sur lesquels on se rejoint. Reconnaître ces points d’accord peut désamorcer une dispute : "Ok, on voit les choses différemment, mais on est d’accord sur le fait qu’on veut que ça s’améliore." Ce genre de phrase permet de transformer une opposition en une discussion constructive.
5 Montrer de l’intérêt
Rien ne connecte plus deux personnes que l’empathie. Dire "Je comprends que tu ressentes ça", même sans être d’accord, ça change tout. Ça montre que l’émotion de l’autre est légitime et que vous êtes prêt à l’entendre.
L’humour, lui, est un désamorçage puissant. Une blague bien placée peut détendre l’atmosphère, à condition qu’elle ne soit pas moqueuse. Si vous avez des private jokes, c’est le moment de les utiliser pour retrouver un peu de complicité. Et vous, quel est votre ratio ?
Observez vos interactions : combien de moments positifs pour chaque moment négatif ? Si l’équilibre n’est pas là, pas de panique. Il ne s’agit pas de tout révolutionner, mais d’intégrer progressivement plus de positif. Un bon exercice : pendant une semaine, notez chaque interaction positive, même minime. Vous verrez que la qualité de votre relation tient souvent à des détails du quotidien.
Les couples qui durent ne sont pas ceux qui évitent les conflits, mais ceux qui savent construire une dynamique où le positif l’emporte toujours sur le négatif. À vous de jouer !
Léa Nabet
Directrice du Centre de la Famille Juive www.centredelafamillejuive.com
FEMMES
COUPLE
Si je vous disais que les lignes directrices de la prière ont pour seul et unique but d’enseigner aux hommes à prier comme des femmes ? Explications.
Moi, Sandrine, 64 ans, vous ne croirez jamais où j’étais samedi. À la synagogue. Je n’y avais pas remis les pieds depuis mon mariage. Et ce, par choix. Je suis loin de me sentir à l’aise dans ce lieu, moi qui ai opté pour un mode de vie plus "libre" et moderne.
Retour à la synagogue
Mais ce samedi, ma fille, qui a pris un chemin tout autre depuis son union avec Emmanuel, m’a suppliée de l’accompagner à la Choule pour écouter mon petit-fils lire la Paracha. Ce n’est pas sans une légère appréhension que nous rentrons côté femmes. Je me sens angoissée, étouffée, mise à l’écart. J’entends difficilement mon petit-fils, je ne parle même pas de le voir. Je devine à peine sa silhouette à travers ces paravents opaques. Ce petit bonhomme, entouré de tous ces hommes drapés… J’ai besoin de prendre l’air. La femme du rabbin a entendu ma détresse et s’enquiert de ma santé.
femmes ont réclamé des droits égaux à ceux des hommes. Aujourd’hui, dans cette synagogue, vous êtes animée par ce même sentiment. Vous vous sentez diminuée par rapport à l’élite masculine. Les hommes ont tous les rôles lors des offices, plus confortablement installés, c’est vrai. Mais si je vous disais que toutes les lignes directrices de la prière ont pour seul et unique but d’enseigner aux hommes à prier comme des femmes ? Je m’explique.
La référence de prière par excellence est la Téfila de ‘Hanna qui, étant stérile, a épanché son cœur au tabernacle de Chilo. Elle a prié de manière si intense et particulière qu’Eli, le Cohen Gadol, pensait qu’elle était ivre. Lorsqu’il comprit qu’elle ne l’était pas et qu’elle venait de lui montrer ce qu’était un idéal de prière, il la bénit. Quelques mois plus tard, elle donnait naissance au prophète Chmouel.
Je saute sur l’occasion : "Comment se fait-il que le milieu religieux soit le seul à ne pas évoluer avec son temps ? Je suis outrée de voir la place octroyée aux femmes à la synagogue. Peu importe le nombre de femmes, l’office se déroule exactement de la même façon. Elles ne prennent jamais la parole. Je trouve ça dégradant et archaïque. Vous qui êtes une femme, n’avez-vous pas envie d’un renouveau, d’un rafraichissement des traditions ?"
Archaïsme de pointe
La femme du rabbin me dit : "Un des symboles de notre société est l’égalité des sexes. Les
Nous apprenons de là les fondements de la prière. Il s’agit d’un acte tranquille. Le prieur ne doit pas se contenter de remuer ses lèvres, mais doit véritablement s’entendre, et chercher la ferveur au plus profond de son âme. Si la prière est faite de façon sincère, le grand Patron peut déroger à certaines règles en votre faveur. Rien n’est impossible pour le Créateur du monde, il faut savoir comment Lui demander.
Les hommes éprouvent assurément une grande difficulté à s’annuler et à quémander de l’aide. Pleurer devant le Seigneur en se remettant entièrement entre Ses mains est contre leur nature ; ne serait-ce que dire ce
qu’ils ont sur le cœur représente un vrai défi pour eux, défi qu’ils arrivent à surmonter entre autres avec l’alcool. C’est pourquoi Eli pensait que ‘Hanna était ivre.
Un art au féminin
Prier, pleurer, chanter, admettre son impuissance sont autant de défis pour un homme qui deviennent impossibles à relever en présence de femmes, devant lesquelles il doit se distinguer en montrant force et self control. Ainsi, à la synagogue, les genres doivent être séparés pour permettre aux hommes de prier correctement sans peur de se sentir rabaissés.
au Ciel. À l’échelle familiale, la maman dit à l’enfant qui il est et le papa lui révèle comment devenir cette personne. Selon la même logique, l’homme et la femme ne sont pas deux entités distinctes, ils sont un tout.
La prière ne se résume pas à un air entonné tous les jours à la même heure en présence d’au moins dix hommes. Elle est ce que nous sommes. Comme le dit le roi David à plusieurs reprises dans ses prières : "Je suis une prière."
Prier, pleurer, chanter, admettre
son impuissance sont autant de défis pour un homme qui deviennent impossibles à relever en présence de femmes
La prière, art maîtrisé par les femmes, s’effectue dans les synagogues, endroits dirigés par les hommes. Voici la preuve que la religion est organisée. ‘Hanna a délivré une prière ultime, mais Hachem n’a accédé à sa requête que lorsqu’Eli l’a bénie. L’un ne va pas sans l’autre. La femme apporte passion et fougue à la prière, et l’homme apporte cadre et raison.
Lorsqu’Aharon était chargé d’allumer la Ménora du Temple pour la première fois, imaginez quelle excitation devait-il ressentir ! Il est écrit : "Aharon fit exactement comme Hachem lui avait demandé." On pourrait pu imaginer d’autres compliments ; et pourtant, il n’y a pas plus beau compliment. Aharon aurait pu vouloir changer les consignes, faire du zèle, mettre sa touche personnelle. Il s’est recadré, a annulé sa volonté face à l’ordre divin.
La Torah est remplie de ces complémentarités. Les Cohanim travaillent, les Léviim chantent. Notre système juridique est une harmonie entre Hillel, terre à terre, et Chammaï, vers le ciel. Nous devons étudier la Torah – apportant la sagesse divine sur terre – et accomplir les Mitsvot – rapportant les choses terrestres
Il n’est écrit nulle part "Tu prieras", mais il est écrit "Tu serviras D.ieu de tout ton cœur". La façon dont le service divin se déroule dépend du cœur de chacun. Un cœur fatigué, en détresse, pétillant, éprouvé, reconnaissant… chacun servira son Créateur différemment.
Les hommes ont besoin de se réunir à heure fixe sur un lieu saint pour faire descendre la Présence divine sur terre. Mais la femme, elle, est la Chékhina. Elle peut prier avec ses mots tout en continuant à s’occuper de ses petits, depuis sa maison, à l’heure où elle en ressent le besoin.
Dans les recueils de prières, il n’existe aucune prière retranscrite pour avoir un enfant. Cette prière ne s’écrit pas, elle se dit, se ressent, se pleure. La femme qui a un besoin inné de donner la vie saura quels mots dire et dans quel ordre les dire. Aucun rabbin ne saurait retranscrire l’intensité d’une telle prière.
Que toutes les prières que vous prononcerez avec la bouche ou avec le cœur soient exaucées pour le bien !
Myriam H.
Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !
Dans l’épisode précédent : Sophie découvre bouleversée un tableau peint par son arrièregrand-père et représentant une Mézouza, transmis secrètement par sa tante Ida. Cette découverte ravive chez elle un passé qu’elle croyait enfoui, tout en la lançant sur les pistes du vol des œuvres de son grand-père. Conseillée par la Rabbanite, Sophie se rend seule au musée d’Israël, où une rencontre inattendue l’attend…
“Sophie Grinbaum ? Enchanté, je suis Yoël Kissler. Suivez-moi, nous allons dans ce département.”
Ouf, heureusement qu’il lui montrait la route sans se retourner, ça lui laissait le temps de se ressaisir, elle avait carrément senti ses joues rosir comme une ado. Elle espérait qu’il n’avait rien remarqué, ce serait bien trop embarrassant !
“Vous m’avez dit au téléphone que vous avez besoin de faire authentifier et expertiser un tableau ? Sachez qu’en principe nous ne faisons pas ça ici. Mais, reprit-il cette fois en souriant, pour la famille Presburg, je suis toujours prêt à faire une exception !”
Il lui présenta ensuite les experts qui allaient se charger du travail et lui proposa de prendre un café à la cafétéria du musée en attendant.
Sophie était gênée. Elle se retrouvait dans cette belle cafétéria, dans la cour du musée, sans savoir combien de temps elle devrait attendre avec Yoël Kissler, cet inconnu.
“M. Kissler, comment connaissez-vous la famille Presburg ?
- Ah… eh bien pour faire court, disons que je leur dois tout.
- Comment ça ?
- C’est grâce à eux si je vis ici à Jérusalem, si je travaille dans ce musée et si je suis devenu l’homme que je suis, une personne dont...dont je n’ai pas honte.
- J’ai du mal à vous suivre”, admit Sophie.
Au début, elle lui avait posé la question pour meubler le silence. A présent, elle était intriguée.
“Il y a plusieurs années de ça, dans ma vie d’avant, je vivais à Paris, je dirigeais la galerie d’art que m’avait léguée mon père, place des Vosges. A l’époque, l’art n’était pour moi qu’un bon moyen de gagner toujours plus d’argent, il n’y a que cela qui m’intéressait. Je n’hésitais pas à escroquer les jeunes artistes en sous-évaluant leur côte, sans aucun scrupule. J’étais jeune et je me croyais tout permis. Bien sûr, je n’avais aucun lien avec le judaïsme, et le Chabbath, ma galerie restait ouverte. Un samedi, je me tenais sur le trottoir, quand j’ai croisé le Rav Presburg. Il m’a souri et m’a souhaité un chaleureux ‘Chabbath Chalom !’ La première fois, j’ai cru qu’il m’avait confondu, mais le samedi suivant, il a recommencé, et ainsi de suite. Au début, je l’ignorais, mais il continuait à me saluer chaleureusement, puis un jour, j’ai fini par lui répondre ‘Chabbath Chalom’. Et puis un jour, alors qu’il me souhaitait Chabbath Chalom, je lui demandai : ‘Où allez-vous comme ça ?’ Alors, il me répondit : ‘Je vais faire Min’ha, voulez-vous venir avec moi ?’ Bien sûr, je ne savais pas ce qu’était Min’ha, mais j’avais envie de savoir où il allait chaque semaine. Donc je l’ai suivi, et vous l’aurez compris, j’ai été bouleversé par ce que j’ai découvert, comme si je découvrais quelque chose qui m’avait manqué toute ma vie, comme si j’allumais une étincelle. Je me suis rendu à l’évidence que ma vie était vide, sans but ni profondeur et pas à pas, je me suis
mis à étudier la Torah. Quelques années après, j’ai voulu venir vivre ici à Jérusalem. Et me voici. Mais je me rends compte que je parle trop !”
Sophie le regardait les yeux écarquillés. La vie de Yoël Kissler était, certes, différente de la sienne mais il avait décrit mot pour mot ce qu’elle ressentait intimement.
“Et vous, Mme Sophie Grinbaum, que faitesvous quand vous ne menez pas des enquêtes ?”
Sophie, d’ordinaire réservée, lui raconta l’appel reçu à Paris, qui avait tout déclenché, la découverte de la lettre d’Ida, jusqu’au tableau.
“Eh bien, le Rav Presburg n’avait pas menti quand il parlait de mener une enquête !”
A ce moment, le portable de Yoël Kissler se mit à sonner, il lut le message et dit :
“Suivez-moi, nous retournons voir le tableau”.
Ils retournèrent dans le bureau où attendaient les experts, qui parlèrent vite en hébreu à
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Yoël. La curiosité était à son comble. Puis, Yoël Kissler se tourna vers Sophie et lui dit : “Vous aviez raison, c’est bien un authentique Grinbaum. Grâce aux archives de Yad Vachem, les experts ont pu retrouver des esquisses d’avant la guerre. Apparemment, il avait bien une côte avant la Shoah, ce qui signifie qu’aujourd’hui ce tableau vaut beaucoup plus qu’avant. Félicitations Mme Grinbaum, vous avez retrouvé un tableau volé, sûrement par les Nazis. Vous devez être fière. Vous pouvez rentrer en France sereine, vous avez résolu votre enquête”.
A ces mots, Sophie regarda Yoël Kissler, une lueur inédite dans les yeux et lui répondit :
“Vous avez raison, je rentre en France. Mais l’enquête ne fait que commencer !”
La suite, la semaine prochaine...
Mia Atlan
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Mon fils travaille dans la musique en tant que DJ, et il est prévu qu’il anime une soirée de mariage la veille du jeûne du 17 Tamouz. De plus, il s’agit de son meilleur ami qui compte sur lui. Est-il permis pour lui de le faire ?
Réponse de Rav Aharon Sabbah
Notre question concerne uniquement un DJ qui interviendrait lors d’un mariage où les règles de pudeur seraient respectées. D’une manière générale, pour permettre la célébration d’un mariage le soir du 17 Tamouz, il est impératif que la ‘Houppa ait lieu avant le coucher du soleil de ce jour redouté. Dans ce cas, il sera permis d’organiser des danses avec orchestre, même si elles se poursuivent après la tombée de la nuit. Dans une telle configuration, votre fils pourra donc animer ce mariage. (Iguérot Moché 168 ,1 ; Or’hot Rabbénou 2 ; Mo’adim Ouzmanim 8, 338 ; Tsiyouné Halakha 148-150)
Si les danses du mariage sont mixtes, c’est-à-dire mêlant hommes et femmes, il est strictement interdit d’animer un tel mariage, et ce à tout moment de l’année. Une telle activité entraîne la transgression de nombreux interdits d’une grande gravité, tant pour le DJ que pour l’ensemble des invités. Cela entraîne également un éloignement de la Présence divine (Chékhina) et une perte de protection spirituelle pour le peuple juif. (Biour Halakha 339)
Est-ce qu’un homme marié qui est sans sa femme à un mariage peut raccompagner en voiture des jeunes filles de 20 ans chez elles, après le mariage ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Le fait d’agir ainsi touche trois points de la Halakha : Tsni’out, Yi’houd, Chalom Bayit
1. Tsni’out
Même sans le moindre geste déplacé, le cadre même de la situation peut générer une certaine intimité qui n’est pas convenable pour un homme marié, même s’il n’est pas marié et à plus forte raison si une jeune fille s’assoit près du conducteur.
2. Yi’houd
Si la voiture empreinte un trajet obscur sans éclairage public ou n’étant pas fréquenté par des piétons, cela peut être interdit en vertu des lois du Yi’houd. En d’autres termes, si la route est sombre et déserte, cela tombe sous l’interdiction du Yi’houd, car un tel "isolement" est considéré comme inapproprié et interdit.
3. Chalom Bayit
Quoi qu’il en soit, si le mari sait qu’un tel acte pourrait attrister ou troubler son épouse, il ne doit pas le faire. Il s’efforcera de trouver un couple qui se chargera de la Mitsva. Le mariage repose sur la confiance, mais aussi le respect des sensibilités de son conjoint. Raccompagner une jeune fille seule sans consulter sa femme, c’est poser un acte qui, même innocent en apparence, peut heurter ou blesser. Quand on respecte vraiment sa femme, on évite tout ce qui pourrait lui faire du mal ou la mettre mal à l’aise.
4. Si les jeunes filles sont en détresse
Il va sans dire que si les jeunes filles sont en détresse et en larmes et qu’il n’y a personne pour les raccompagner, on ne peut pas rester indifférent, on peut envisager de les raccompagner, mais en veillant à respecter les limites posées par les lois de la Tsni’out et du Yi’houd. (Talmud Sota 21b)
Un Cohen peut-il visiter Ground Zero (site des attentats du 11 Septembre 2001), sachant que la Halakha lui interdit tout contact avec des restes humains, probablement encore présents sur le site ?
Réponse de Rav Gad Allouche
En 2014, les Rabbanim ont autorisé les Cohanim à entrer dans le musée du 11 septembre, car il n’y a pas de certitude sur la présence de restes humains identifiables dans les zones accessibles. Un Cohen qui préfère être plus strict et éviter d’y aller par précaution (par crainte de fragments éventuels) est digne d’éloge, surtout si sa visite est uniquement touristique. En revanche, pour un motif professionnel important, la Halakha permet d’y entrer sans inquiétude.
Une femme qui doit descendre au Miklat (abri) peut-elle le faire en mettant une jupe sur son pyjama, même si le pantalon de pyjama est visible en dessous ? Doit-elle obligatoirement s’habiller ? Qu’en est-il des pieds si elle porte des Crocs ? Est-ce un problème de ne pas porter de collants ni de chaussettes ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Il lui est permis de mettre une jupe sur son pantalon de pyjama même si on apercevra la partie inférieure du pantalon.
2. Pour le cas cité dans votre question et dans un tel contexte, où il faut se précipiter vers les zones sécurisées, il n’est pas obligatoire de porter des collants, mais si vous pensez qu’il y aura du temps pour cela, c’est une bonne chose à faire. Si vous pouvez mettre en poche une paire de chaussettes et les enfiler dans un coin discret du Miklat, c’est très bien.
3. En ces temps de guerre et surtout au cours des moments où le Chofar retentit, pardon, la sirène, il est toujours préférable de parfaire nos actions de la meilleure manière.
Je suis Séfarade : dire Amen ou Omeïn ?
Faut-il répondre Omeïn à une Brakha d’un Ashkénaze et, si on est Ashkénaze, dire Amen pour la Brakha d’un Séfarade ou doit-on dire selon notre rite ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Celui qui entend une Brakha répond Amen en fonction de son rite habituel et non en fonction du rite de celui qui la récite. Chacun a une obligation différente qui lui incombe. On doit s’en acquitter selon ses propres coutumes. Cela va de soi, et aucun homme réfléchi ne remettrait cela en question. Donc :
- Un(e) Séfarade répond Amen à l'écoute d'une Brakha récitée par un(e) Ashkénaze ou par un(e) Séfarade.
- Un(e) Ashkénaze répond Omeïn à l'écoute d'une Brakha récitée par un(e) Séfarade ou par un(e) Ashkénaze.
Les enfants, cette semaine, tâchons de dire de belles paroles, des bénédictions et des compliments, afin de répandre le bien autour de nous.
L'HISTOIRE
Nathan rentre de la synagogue avec sa famille. C’est Chabbath matin, tout le monde est pressé de passer à table.
"Maman, papa ! Attendez deux secondes, j’ai quelque chose à vous montrer !", dit Nathan avec enthousiasme. Il court vers sa chambre et revient avec une feuille pliée en quatre.
"C’est une bénédiction !", s’écrie-t-il. "Une vraie ! Enfin… une que j’ai inventée, quoi. Écoutez bien : ‘Que tous les copains m’invitent à leur anniversaire, qu’il n’y ait jamais de brocolis à table, et que je ne doive plus ranger ma chambre ‘ !"
Ses parents sourient doucement. "Et tu crois que Hachem exauce ce genre de bénédiction ?", demande papa.
"Pourquoi pas ? Bil’am voulait bien maudire les Bné Israël avec des mots ! Alors moi je peux les bénir, non ?"
Papa s’assied et invite Nathan à faire de même. "Tu sais, Bil’am pensait que les mots sont magiques, que s’il parlait, il pouvait changer la réalité. Mais la Torah nous enseigne que les paroles ne sont puissantes
L'ENSEIGNEMENT
La Torah raconte que Bil’am, en route pour maudire Israël, fut stoppé par un ange que seule son ânesse aperçut. Pour l’éviter, elle bifurqua à droite, puis à gauche, et Bil’am la frappa à trois reprises. Finalement, son pied fut écrasé contre une barrière de pierre.
Pourquoi la Torah précise-t-elle qu’elle était en pierre ? Le Toldot Its’hak explique : Bil’am descendait de Lavan, qui fit un pacte
que lorsqu’elles viennent d’un cœur pur, et qu’elles sont en accord avec la volonté d’Hachem.
- Même si c’est une bénédiction ? !
- Surtout si c’est une bénédiction !", répond maman. "Hachem a transformé les malédictions de Bil’am en bénédictions.
Pourquoi ? Parce que les Bné Israël étaient purs dans leurs cœurs et qu’ils faisaient confiance à Hachem."
Nathan reste pensif. Il regarde sa feuille. Le soir même, après la Havdala à la sortie de Chabbath, il prend sa feuille et la déchire lentement. "Alors, je vais essayer autre chose… Que je mérite les bénédictions d’Hachem en faisant le bien !"
Papa lui pose la main sur la tête : "Ça, c’est une vraie bénédiction."
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
Est-ce que nos paroles ont vraiment un pouvoir ?
Avez-vous déjà béni ou, à D.ieu ne plaise, maudit quelqu’un de votre entourage ? Quels résultats avez-vous observé ?
avec Ya’akov, scellé par un monticule de pierres, interdisant à chacun de dépasser cette limite pour nuire à l’autre. En voulant maudire Israël, Bil’am viola ce pacte.
Et selon le principe "La main des témoins sera la première à le punir", ce sont les pierres elles-mêmes – témoins du pacte – qui l’ont frappé. Ainsi, même la matière inerte peut témoigner et punir, lorsque la justice divine est à l’œuvre. Rien n’est oublié, rien n’est perdu.
Un jour, le ‘Hafets ‘Haïm fut invité à un mariage dans une ville voisine. Il accepta l’invitation, et le jour venu, il s’installa dans la calèche avec quelques élèves pour s’y rendre.
En route, la calèche passa devant un champ dans lequel un paysan nonjuif faisait paître ses vaches. Brusquement, les bêtes s’agitèrent et s’échappèrent en direction de la route, menaçant de renverser la calèche. Heureusement, le cocher réussit à éviter le pire, mais l’un des chevaux, effrayé, fut blessé à la patte. Tous les passagers se remirent de l’incident, et la calèche reprit sa route.
Le ‘Hafets ‘Haïm poursuivit : "C’est précisément pour cela que je suis revenu. Le cheval ne m’appartenait pas, et je crains que le propriétaire attende un remboursement pour les soins vétérinaires. Je voulais savoir si vous étiez d’accord pour partager les frais, puisque vos vaches sont en partie responsables." Le paysan accepta immédiatement, touché par l’honnêteté du
L’un des élèves, étonné, demanda au ‘Hafets : "Personne ne vous aurait reproché quoi que ce soit. Vous êtes un invité, vous n’êtes pas responsable des chevaux, ni des vaches. Pourquoi vous en mêler ?"
Arrivé au mariage, le ‘Hafets ‘Haïm s’isola un moment dans une pièce, pensif. Ses élèves lui demandèrent s’il était fatigué. Il répondit doucement : "Je réfléchis à ce que nous venons de vivre. Ces vaches, qui sont sorties de leur champ au mauvais moment… Cela ne peut pas être une simple coïncidence."
Le lendemain, juste après la prière du matin, il demanda à ses élèves de retourner avec lui sur les lieux de l’incident. Ils trouvèrent le paysan dans son champ, occupé à réparer une clôture abîmée.
Le Rav l’aborda avec respect, à travers un interprète : "Est-ce que vous avez vu ce qu'il s’est passé hier ? Vos vaches se sont échappées, et l’un de nos chevaux a été blessé."
Le paysan, surpris, répondit : "Oui, c’est vrai… Je suis désolé. Je ne comprends pas comment elles ont pu sortir. Je pense qu’un pan de clôture était mal fixé."
Le Rav répondit : "Dans la Parachat Balak, Bil’am a tenté de maudire Israël. Mais même lorsqu’il voulait parler, sa bouche ne disait que ce qu’Hachem lui permettait. Cela nous enseigne que nos paroles ne nous appartiennent pas librement. Nous devons les maîtriser et les utiliser avec une rigueur absolue. Si un homme veut que sa bouche ne prononce que des paroles de vérité, alors il doit vivre avec une conscience pure, dans la droiture, même quand personne ne regarde."
Les enfants, cette semaine, entraînons-nous à faire ce qui est juste, même dans les petits détails, même si personne ne le saura. Car Hachem, Lui, voit tout — et chérit les cœurs sincères.
Un dessert italien irrésistible, en bouchées express à servir en version lactée ou Parvé. Idéal pour un café gourmand ou une fin de repas élégante.
Pour 6 à 8 personnes
Temps de préparation : 5 min
Difficulté : Facile
• 150 g de boudoirs
• 180 g de mascarpone (ou 250 g de crème végétale pour une version Parvé)
• 2 cuil. à soupe de sucre glace
• 50 ml de café
• Cacao en poudre non sucré (pour l’enrobage)
Réalisation
- Mixez finement les boudoirs et versez-les dans un grand bol.
- Ajoutez le mascarpone, le sucre glace et le café. Mélangez jusqu’à obtention d’une pâte homogène.
- Pour la version Parvé : montez la crème en chantilly ferme, puis incorporez-la délicatement à la préparation à la place du mascarpone.
- Formez des boules de 30 à 40 g selon la taille désirée.
- Roulez-les dans le cacao non sucré, déposez-les sur une assiette ou une plaque, puis placez-les au frais pendant 1h.
- Servez bien froid.
Bon appétit !
Astuce
Vous pouvez les rouler aussi dans de la noix de coco râpée ou du pralin pour varier les plaisirs !
Murielle Benainous
Un type appelle le dentiste : "Combien coûte de se faire arracher une dent chez vous ?
– C’est 150 euros, répond le dentiste.
– 150 ?! C’est énorme. On peut avoir une réduction ?
– Si je vous fais ça sans anesthésie, ça fera 100 euros.
– 100 euros ? C’est encore très cher !
– Sans stérilisation des instruments, je peux baisser ça à 50 euros.
– 50 euros, c’est encore un peu cher… Vous pouvez pas faire encore un petit quelque chose ?
– Ecoutez, si c’est l’homme de ménage qui vous le fait, il ne vous prendra que 20 euros.
– Ah très bien, on peut prendre RDV ? C’est pour ma femme !
Moise Moche ben Fortune Messaouda Hadassa
Jasmine bat Rahel
Pnina bat Renée
Odelia Rivka bat Johanna Louise Rahel
Charlène bat Paulette
Shimon ben Hanna
Leslie Sarah Haya bat Dvorah
Steve Haï Chlomo ben Denise Fakia Batya
Yvette bat Rosette
Yonathan Haim Yaacov ben Dvora
Geroges Avraham ben Suzanne Renee Sarah
Pierre ben Jeanne Beniamine ben Laila
Sarah Ingrid Clara bat Miriam Muriel
Hanna bat Rahel
Vous connaissez un malade ? Envoyez-nous son nom www.torah-box.com/refoua-chelema