






Le Juif, tout au long de l’exil, a accepté avec résilience les épreuves qu’il rencontrait, conscient qu’elles étaient les conséquences des graves fautes qu’il avait transgressées. Il a prié sans relâche, implorant la clémence divine de le libérer du joug des nations et de le ramener en terre sainte. Malgré la longueur de cet exil, il restait confiant que le jour de la Délivrance viendrait. Mais voilà qu’à l’époque des Lumières, un éloignement sensible du judaïsme s’est produit chez le ‘Am Israël, entraînant une nouvelle conception de son destin. “Fini le temps du Juif galoutique à l’échine courbée !” déclare-t-on. “Prenons notre avenir en main et soyons libres de toute contrainte !”
Cette idée de liberté exprimait aussi, et surtout, une volonté de se libérer du joug des Mitsvot et de tous les messages éthiques et religieux de la Torah. Cette approche laïque donnera plus tard le ton lors de l’établissement en Erets Israël. Et sans le statu quo établi avec le public traditionnel et religieux, il n’y resterait plus aucun symbole du judaïsme : ni Chabbath, ni Cacheroute, ni rabbinat. D’ailleurs, le système éducatif et juridique s’inspire de celui des non-juifs, et dans bien des Mochavim et Kibboutzim, on ne trouve aucune trace de la tradition juive.
Beaucoup de temps a passé depuis la Déclaration d’indépendance, et une part non négligeable des Israéliens a grandi sans aucune connaissance élémentaire du judaïsme. D’un autre côté, des questions d’identité ont émergé, renforcées par les problèmes incessants auxquels le pays est confronté : pas de solution en vue sur le plan sécuritaire, l’antisémitisme et l’antisionisme se développent sans explication rationnelle, et tout voyageur à l’étranger constate qu’ailleurs, l’ambiance est plus calme et quelque part, plus normale. Comment espérer un avenir serein dans cette petite
parcelle de terre vers laquelle se tournent les regards du monde entier ?
En réalité, l’étonnement que suscite la terre d’Israël a toujours existé. Lorsque Moché Rabbénou envoie les explorateurs avant la conquête de Canaan, ceux-ci y voient des phénomènes étranges et inquiétants : des géants dans des villes fortifiées, d’énormes fruits, de nombreux enterrements. “Une terre qui dévore ses habitants ?”, s’inquiètent-ils. Ils choisissent alors de décourager les Bné Israël d’y monter. Mais
Yéhochoua’ et Kalev, qui faisaient partie de cette expédition, pensent au contraire que ce pays est extraordinaire : il est béni par D.ieu et représente la terre promise à nos ancêtres. Il faut s’y lancer sans crainte !
Étonnant de constater deux visions si opposées sur une expérience commune !
Les explorateurs ont décrit la terre sainte selon une analyse géopolitique et cartésienne : il y avait en effet des éléments inquiétants. Ont-ils menti ? Non. C’est bien cette façade qui leur est apparue. Leur faute fut de ne pas souligner la richesse de vie unique qui y règnait. Pour qui cherche du sens à son existence, une élévation spirituelle, une proximité avec le Créateur, cette terre offerte par l’Éternel est véritablement une très bonne terre. Cette lecture plus profonde fut celle de Yéhochoua’ et Kalev.
Cette réalité demeure : il est vrai que, face aux défis de l’État hébreu, on pourrait s’inquiéter. Nous en avons en ce moment l’illustration avec les missiles balistiques lancés par l’Iran, causant des dégâts considérables et des pertes humaines. Mais le croyant place sa confiance en D.ieu et reste serein, convaincu de la protection divine qui entoure ce pays et qui ne l’abandonnera pas.
‘Am Israël ‘Haï !
Rav Daniel Scemama
Rav Daniel Scemama
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Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Binyamin Benhamou, Ariel Marciano, Rav Moché Boyer, Rav Yehonathan Gefen, Grand rabbin Alain David Nacache, Binyamin Benhamou, Noémie Hadida, Léa Nabet, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Avraham Garcia, Rav Emmanuel Boukobza, Murielle Benainous
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juin
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Samedi 21 Juin
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Rabban Chim'on Ben Gamliel
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Rabbi 'Hanina
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Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya Entrée 19:07 19:30 19:29 19:30
Zmanim du 21 Juin
Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya
Jeudi 12/06 : Le projet de dissolution de la Knesset avorté ; Israël lance son attaque préventive contre le nucléaire iranien
La proposition de dissolution de la Knesset a été rejetée dans la nuit de mercredi à jeudi par 61 voix contre 53, après des négociations marathon menées entre Youli Edelstein, président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, et les partenaires de la coalition.
Les dirigeants religieux ont ordonné aux députés de Chass et Déguel Hatorah de s'opposer au vote, sauvant ainsi le gouvernement Netanyahou.
Après une réunion tenue secrète ayant réuni les membres du cabinet dans la nuit de jeudi
à vendredi, réunion au cours de laquelle les ministres et hauts responsables ont terminé la lecture d'un livre des Téhilim, Israël a lancé son attaque préventive contre l'Iran.
Tsahal a ainsi confirmé avoir éliminé les trois commandants militaires les plus hauts gradés du régime iranien.
Au cours de la nuit, plus de 200 avions de combat de l'armée de l'air ont attaqué plus de 100 cibles à travers l'Iran, incluant les cachettes de hauts responsables de la hiérarchie militaire iranienne.
Urgences
Pénales 24h/24 (hors Chabat) 050-38-18-358
Meurtre | Agression sexuelle | Violence | Délinquance en col blanc | Drogue | Arrestation | Négociation de peine | Préparation en vue d’interrogatoire | Droit des mineurs | Infraction Cyber et Informatique | Appels
Conduite en état d’ivresse | Accident impliquant des victimes | Appel au volant | Excès de vitesse
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Vendredi 13/06 : L'Iran riposte en lançant 100 missiles sur Israël ; Israël revendique la destruction partielle de l'installation nucléaire de Natanz
L'Iran a lancé deux salves de missiles balistiques vers Israël dans la soirée, causant au moins 41 blessés dont deux dans un état critique.
Les projectiles ont visé principalement la région de Tel-Aviv et Ramat Gan, avant que de nouvelles alertes retentissent dans le nord et le sud du pays. En parallèle,
Tsahal confirme avoir frappé l'installation d'enrichissement d'uranium de Natanz, principal site nucléaire iranien, causant selon ses responsables des dommages significatifs. Selon l'état-major israélien, Natanz constitue le plus grand site d'enrichissement d'uranium iranien, "travaillant depuis des années au développement d'armes nucléaires".
En outre, Tsahal a révélé que l'Iran développait depuis plusieurs années un plan de destruction d'Israël. "Au cours des dernières années, et plus encore depuis le début de la guerre, la division du renseignement militaire a collecté et analysé de nombreux éléments d'intelligence qui indiquent un plan concret du régime iranien visant la destruction d'Israël", ont expliqué les responsables sécuritaires.
Samedi 14/06 : Tsahal annonce la mort du soldat No'am Chemech à Khan Younès ; le Mossad a infiltré le cœur de l'Iran avec des drones
L'armée israélienne a annoncé dimanche matin la mort du sergent-chef de réserve No'am Chemech, commandant de section dans la brigade Kfir, tombé samedi dans le sud de la bande de Gaza. Le jeune homme de 21 ans, originaire de Jérusalem, a été tué par un tir antichar à Khan Younès. Un autre combattant a été légèrement blessé lors de cet incident.
Cette perte survient alors que les opérations militaires se poursuivent simultanément sur plusieurs fronts. L'état-major a précisé samedi que l'Iran constitue désormais "le théâtre principal des combats" tandis que Gaza représente "le front secondaire".
Le Washington Post a en outre révélé qu'avant que les chasseurs F-35 israéliens n'attaquent les installations iraniennes, le Mossad avait
déployé une stratégie d'infiltration inédite. Pendant des mois, les services secrets ont fait entrer clandestinement en Iran des pièces détachées pour des centaines de drones piégés d'explosifs, acheminées dans des valises, camions et conteneurs maritimes.
Cette opération d'infiltration explique en partie la riposte limitée de Téhéran, alors qu'Israël s'attendait à une réponse beaucoup plus sévère, selon Sima Chin, ancienne officière supérieure du Mossad.
Dimanche 15/06 : Bat-Yam : Le bilan s'élève à 8 morts ; le père du bébé sauvé affirme : "C'est un miracle"
Ariel Levin-Waldman, père du nourrisson de deux mois sauvé des décombres lors de la frappe iranienne sur Bat-Yam, a livré un témoignage à i24NEWS sur ces instants dramatiques. "Vers 5h du matin, on a couru au sous-sol avec ma femme et les enfants pour se réfugier dans l'abri.
Coup de fusil
On attendait que mon beau-père descende quand le missile a frappé directement la maison", raconte-t-il. "Si vous aviez vu la maison, quand je parle de miracle, il est évident pourquoi. Il ne fait aucun doute que nous devons notre survie à l'intervention divine", conclut ce jeune papa, encore sous le choc. Lundi, après 24h de recherches, deux corps supplémentaires ont été extraits des décombres de cette zone sinistrée.
Le bilan s'élève désormais à huit morts : Efrat, une femme de 44 ans, un homme de 70 ans, un garçon de 10 ans, une fillette de 8 ans et un adolescent de 18 ans.
Des centaines de personnes ont été blessées dans cette frappe sur Bat Yam. Les recherches se poursuivent pour retrouver une personne toujours portée disparue sous les décombres.
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"Celui qui vient te tuer, lève-toi et tue-le en premier"
Face à une extermination programmée, Israël n’a pas attendu. Il a frappé.
Depuis 2000 ans, le peuple juif a vu les menaces.
"Quand quelqu’un dit qu’il veut te tuer, crois-le."
"Celui qui vient te tuer, lève-toi et tue-le en premier."
L’Iran l’a dit.
L’Iran l’a répété.
Israël a agi.
L’Iran n’est pas un peuple.
C’est un régime de terreur.
Le peuple iranien lui-même attend sa délivrance.
Ce sera dur.
Mais ce sera pour leur bien.
Depuis des années, l’Iran finance la haine.
Gaza. ‘Hezbollah. Yémen. Syrie. Irak.
Chaque missile du ‘Hamas, chaque roquette du ‘Hezbollah, chaque attentat, portent sa signature.
Nous n’oublions pas que l’Iran complote avec le ‘Hamas, dans un seul but : détruire Israël.
Nous n’avons pas oublié Buenos Aires, notre ambassade.
Aujourd’hui, le peuple juif dit : assez.
Nous sommes aux côtés de notre armée, de nos soldats.
Nous défendrons la vie.
Nous défendrons chaque enfant, chaque foyer.
Nous défendrons l’avenir du peuple juif et du monde libre.
Mais notre véritable protection, c’est Hachem.
"Le Gardien d’Israël ne sommeille pas."
Nous prions pour la paix.
Nous prions pour nos soldats.
Nous prions pour un monde où le droit de vivre n’aura plus jamais à être défendu par les armes.
‘Am Israël ‘Haï.
L’équipe Torah-Box
L’actualité nous pousse à poser les bonnes questions : de quoi faut-il vraiment avoir peur ? Et quel est le véritable combat que mène Israël, sous les regards passifs du monde ?
La victoire d’Israël sur le régime iranien sera spectaculaire (avec l’aide d’Hachem).
Le peuple iranien sera enfin délivré de ses bourreaux…
Merci à Israël de faire le ménage pendant que le reste du monde regarde la poussière s’accumuler.
1 Faut-il avoir peur ?
Voici ce que disait le ‘Hazon Ich, alors même que de nombreux Israéliens profanaient le Chabbath : "Moi, je ne crains pas les bombes. Je crains la profanation du Chabbath." Car c’est là que réside le véritable danger pour la survie de notre peuple. Aujourd’hui encore, le plus grand danger vient de toutes ces décisions, d’où qu’elles viennent, qui cherchent à affaiblir la Torah et les Mitsvot, et à faire de nous "un peuple libre sur sa terre… sans D.ieu". "Je ne crains pas l’Iran. Hachem est avec nous. La seule véritable crainte, ce sont les transgressions des lois divines", a dit dernièrement Rav Moché Sternbuch. En tous cas, la Gay Pride vient d’être annulée…
Israël est-il voué à avoir des ennemis tout au long de son histoire ? 2
Non. La Torah enseigne qu’en respectant les Mitsvot, Israël vit en paix, respecté et craint par les nations (Dévarim 28, 9-10). Les ennemis apparaissent surtout lorsque le peuple s’éloigne de la voie d’Hachem (Vayikra 26, Téhilim 81). Même ‘Essav et ‘Amalek n’ont de prise sur Israël que lorsque celui-ci faiblit spirituellement (Béréchit 27 cf. Rachi ; Chémot 17). Nos Sages expliquent que ces épreuves servent parfois de réveil pour ramener le peuple vers la Téchouva (repentir), comme ce fut le cas à l’époque de Haman (Méguila 14a). Ainsi, derrière les conflits, il y a souvent un appel divin à une prise de conscience et à un retour vers le bien.
Et maintenant on fait quoi ?
Chabbath ! Ce trésor que D.ieu a offert à Son peuple et qui contient toutes les bénédictions possibles. Parce qu’une fois par semaine, on se retire complètement de la course à l’argent, du stress, du travail, des écrans et des soucis. Chabbath protège notre santé physique : le corps récupère, le système nerveux se calme. Il protège aussi notre santé mentale : on n’a pas le droit de parler des problèmes de la semaine, des affaires, des soucis.
Chabbath permet aussi de réunir la famille autour de la table, sans téléphone ni distraction, et de renforcer des liens familiaux que le monde moderne détruit. En plus, on devient tous un roi le Chabbath, avec de beaux vêtements, des repas festifs. Et surtout, ce jour est entièrement fait pour renforcer notre lien avec Hachem par l’étude de la Torah. Toutes ces bénédictions réunies font du Chabbath une source de vie et de protection.
Binyamin Benhamou
Suite aux évènements qui frappent actuellement Erets Israël, le Roch Yéchiva Rav Dov Landau a adressé ses recommandations au peuple juif. Voici l’essentiel de son message.
Le peuple juif traverse des jours difficiles, des jours de confusion, des jours où tout le monde voit clairement que c’est le Saint béni soit-Il qui dirige la Création. Tant de choses que l’homme imagine ou anticipe disparaissent soudainement en un instant, selon la Volonté divine. Tout cela vient renforcer en chacun la conscience que nous n’avons personne sur qui compter si ce n’est notre Père qui est aux Cieux. Heureux sommes-nous de savoir que tout est entre les mains du Ciel !
sur ceux qui L’aiment. Il est proche de tous ceux qui L’invoquent.
Mais nous avons une responsabilité. L’étude de la Torah protège le peuple juif – de la manière la plus évidente et la plus concrète. C’est pourquoi nous devons remplir notre mission avec encore plus de vigueur : étudier […], vivre avec la Torah, s’enthousiasmer pour ses paroles, se réjouir de son étude. […] Et c’est seulement ainsi que nous pourrons protéger le peuple d’Israël et le sauver de ses nombreux ennemis qui disent : “Allons, exterminons-les pour qu’ils ne soient plus une nation !”
Nous vivons aujourd’hui une époque mêlée de rigueur et de miséricorde divines. Nous n’avons pas de prophète pour nous dire ce que D.ieu attend exactement de nous, mais nous savons très bien ce que nous devons faire.
Dans ce contexte, nous devons intensifier nos prières avec concentration, prêter encore plus attention aux lois de la prière. On rapporte au nom du ‘Hazon Ich que le psaume “Yochèv Bessetèr ‘Elyon” (Psaume 91) a une grande efficacité en période de danger. Il est évident aussi que nous devons nous renforcer dans notre foi et notre confiance : tout ce qui arrive vient de D.ieu, et celui qui vit avec cette conscience est apaisé, heureux et met toute sa confiance dans le Créateur, qui est bon et fait le bien. Tout ce que fait le Miséricordieux est pour le bien, et plus on se renforce dans la foi et la confiance, plus D.ieu répand Sa bonté
En parallèle, il y a un devoir d’agir avec prudence, et les lois de préservation de la vie s’appliquent. Il faut donc respecter scrupuleusement les consignes de sécurité, il est interdit de les négliger. Il s’agit d’un commandement de la Torah : “Vous veillerez scrupuleusement sur vos vies”. On rapporte au nom de notre maître le Rav de Brisk que le respect de cette injonction de préserver sa vie attire la protection de la part d’Hachem !
Et encore un point très important : il est strictement interdit de sortir et de regarder des scènes choquantes ou impressionnantes liées à la guerre, car cela revient à se placer soi-même dans une situation dangereuse, et la Guemara (traité Brakhot) enseigne que dans une telle situation, on rappelle à l’homme ses fautes. Mais au-delà de cela, qu’est-ce que c’est ? Un spectacle ? Une distraction ?! Comment peuton sortir en pleine guerre, juste par curiosité, avec insouciance et légèreté, et mettre sa vie en danger ?
Une dernière chose : il est essentiel de préserver son calme et sa sérénité. Un bon conseil pour cela : ne pas trop se plonger dans les informations. Ce que l’on sait déjà suffit. Chercher toujours plus d’informations est inutile et dangereux, car cela entraîne angoisse et panique superflues.
“Les uns s’appuient sur leurs chars, les autres sur leurs chevaux, mais nous, nous invoquons le Nom de l’Éternel notre D.ieu. Eux, ils fléchissent et tombent, mais nous, nous nous relevons et tenons fermes. Éternel, accorde le salut ! Le Roi nous exaucera le jour où nous L’invoquerons.”
Rav Dov Landau
Plus-value évidente à la remise des clefs.
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Am Israel Hai!!
N’hésitez plus on s’occupe de tout!!
Vous méritez vous aussi votre part d’israel
Pour plus d’information
Serge Touitou
Emplacement
Stratégique
O re limitée
ÉDUCATION
FEMMES
COUPLE FAMILLE
Nous traversons en Israël une période éprouvante. Nos cœurs sont tendus, notre esprit en alerte… et nos enfants le ressentent aussi, chacun à sa manière. Comment les accompagner au mieux ?
De 0 à 3 ans
A cet âge, ils ne comprennent pas ce qu’il se passe, mais ils absorbent l’ambiance comme des éponges émotionnelles.
Ce dont ils ont besoin :
Une maman calme, qui sourit doucement même dans la pièce sécurisée.
Des gestes simples : porter, bercer, chanter.
Des repères stables : un doudou, une chanson familière, un petit goûter.
Plus vous dégagez de sérénité, plus ils se sentent en sécurité !
De 3 à 6 ans
Ils comprennent qu’il se passe quelque chose, sans en saisir toute la portée. Ils peuvent intégrer des consignes et des routines, mais c’est votre réaction qui leur donne le ton.
Ce qu’on peut leur dire :
"Quand on entend la sirène, c’est pour mieux se protéger. On va vite dans notre pièce spéciale, comme on a appris."
"Ici, on est ensemble, et Hachem veille sur nous."
Astuce
Transformez la pièce sécurisée en un petit nid réconfortant avec livres, jeux, coussins, dessins. Cela diminue la tension et rend l’attente plus douce !
Ils comprennent bien la réalité. Ils peuvent avoir peur, poser des questions, vouloir comprendre ou au contraire se refermer.
Ce qu’ils ont besoin d’entendre :
"Oui, c’est une période difficile, mais nous ne sommes pas seuls. Hachem protège Son peuple."
"Il y a des gens courageux qui nous défendent. Nous aussi, nous pouvons agir : prier, être solidaires, accomplir des Mitsvot. Chaque acte de bien a une force immense dans le Ciel."
Ce qu’ils ont besoin de vivre :
Une routine claire, même adaptée aux circonstances.
Des responsabilités concrètes : préparer un sac, allumer une bougie, lire un Téhilim.
Et surtout, beaucoup de présence affective.
En cas d’alerte (sirène), quelques conseils pratiques pour tous
Expliquez à l’avance ce qu’on fera, calmement.
Faites quelques jeux d’entraînement pendant les périodes calmes.
Donnez à chaque enfant un rôle : l’un prend les affaires, l’autre s’occupe des petits, un autre choisit une chanson pour se détendre dans la pièce sécurisée. Un enfant qui a un rôle se sent moins impuissant. Il devient acteur, non victime.
Autres conseils importants :
Préservez les habitudes.
Même si l’emploi du temps est perturbé, gardez quelques rituels-clés : lecture du soir, bénédiction ensemble, chant avant de dormir. Ces repères rassurent, même si le monde extérieur est incertain.
"
La confiance ne naît pas du déni, mais de la foi en une réalité supérieure.
Utilisez le jeu et le dessin pour libérer les émotions. Les enfants expriment souvent leurs émotions par le dessin. Proposez-leur de dessiner pour les soldats, pour Hachem, pour les Tsadikim qui protègent le peuple d’Israël, ou encore un souvenir de la pièce sécurisée. Les jeux de rôle peuvent aussi leur redonner un sentiment de contrôle :
"Et si tu étais le commandant ?"
"Et si tu inventais une maison super protégée ?"
Limitez leur exposition aux informations. Même les plus grands n’ont pas besoin d’être exposés en continu aux nouvelles. Beaucoup d’anxiété passe par les conversations téléphoniques, la radio ou les notifications. Mettez plutôt de la musique douce ou des chants de Torah à la maison.
Évitez les promesses absolues comme : "Il ne se passera rien". Il est préférable de dire : "Il peut se passer des choses difficiles, mais nous sommes très protégés, et tout vient d’Hachem. On fait notre maximum, et Lui aussi fait le Sien." La confiance ne naît pas du déni, mais de la foi en une réalité supérieure.
Multipliez les marques d’affection. Un câlin, un mot d’encouragement, peuvent changer l’état d’esprit d’un enfant. En période de stress, l’amour visible est une véritable protection.
Et vous, chères mamans… Vous êtes le cœur de la maison. Même si vous tremblez parfois
intérieurement, vous êtes la source de sécurité émotionnelle de vos enfants. Prenez un instant pour vous. Lisez un Téhilim. Dites à Hachem ce que vous ressentez. Demandez-Lui de vous remplir de force et de douceur pour vos enfants.
Qu’Hachem protège chaque foyer d’Israël. Qu’Il transforme vite cette obscurité en lumière. Et que nos enfants grandissent dans un monde de paix, d’amour et de délivrance prochaine. Amen !
Rabbanite Malka Shafir – Kav Habayit
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Comment guérir un système émotionnel abîmé ? Que faire lorsqu’on n’a pas reçu, durant l’enfance ou l’adolescence, l’amour, la sécurité ou les repères nécessaires à la construction intérieure ? Et comment créer un lien vrai avec D.ieu lorsque notre base affective est si fragile ? Les clés du Rav Moché Boyer.
A bien y regarder, dans la Torah, aucun des grands personnages de notre peuple ne semble avoir bénéficié d’une enfance "idéale". Avraham fut rejeté par son propre père, qui le livra sans hésiter à la fournaise du roi impie Nimrod. Ya’akov fut pourchassé par son frère qui chercha à le tuer. Its’hak vécut dans une maison où son propre demi-frère voulait sa mort. Moché Rabbénou quant à lui grandit loin de ses parents. Yossef pour sa part fut jeté en prison à l’âge de 17 ans seulement, trahi par ses frères. Le roi David vécut une enfance terrible, faite de rejet, de honte et d’humiliations. Il affirma dans ses Téhilim : "Mon père et ma mère m’ont abandonné", et se décrivit comme "un étranger
pour [mes] frères". Aharon, quant à lui, perdit deux fils en un instant, et malgré tout se tut.
Et pourtant, ces figures sont nos modèles, les sept bergers d’Israël. Comment ont-ils pu atteindre de tels sommets spirituels malgré des débuts si chaotiques ?
Le sens de l’épreuve
La clé réside dans la maturation de la conscience. Il est écrit dans la prière de ‘Alénou Léchabéa’h : "Tu sauras aujourd’hui et tu ramèneras à ton cœur", à savoir que l’on peut parvenir à intégrer, émotionnellement, que chaque événement de notre vie est voulu, nécessaire, planifié pour notre bien.
Rabbénou Ba’hya Ibn Pakouda enseigne que l’âme, avant de descendre sur terre, voit toute la trajectoire qui sera la sienne ici-bas et… elle y consent ! Elle appose son tampon d’approbation sur toutes les épreuves qui vont jalonner sa vie ! Le monde ici-bas est appelé le ‘Olam Hatikoun, un monde de réparation, et non pas une succession de blessures arbitraires et injustes. Dès lors, chaque souffrance devient un outil de croissance, une opportunité de se rapprocher du Créateur, Qui ne veut que notre bien le plus absolu.
"
méditation, de contemplation, d’introspection, suffisent à créer une connexion avec D.ieu. Et c’est précisément à travers les épreuves que cette connexion devient la plus puissante.
Chaque souffrance devient un outil de croissance, une opportunité de se rapprocher du Créateur, Qui ne veut que notre bien le plus absolu.
David Hamélekh, confronté à tant de rejets de la part des siens, n’y vit pas une fracture, mais plutôt une invitation de D.ieu à grandir. Et la suite de l’histoire lui donnera raison, puisque d’entre tous ses frères, ce fut lui qui fut élu par D.ieu pour être couronné roi d’Israël. C’est justement du fait que son père l’avait abandonné que D.ieu le prit sous Son aile. L’épreuve, loin de l’éloigner, a creusé en lui une soif de lien, un espace intérieur que seule la Présence divine pouvait combler.
Celui qui parvient à voir, dans chaque revers, une main tendue de D.ieu, transforme ses blessures en liens avec D.ieu. Il ne cherche plus des coupables autour de lui, car il comprend que personne ne peut lui nuire sans que cela n’ait été décrété d’en-Haut.
La
Un enfant se construit d’abord via ses sensations corporelles (Néfech), puis par l’amour (Roua’h), et enfin par sa dimension spirituelle (Néchama). Or lorsque les premières étapes ont été blessées, la reconstruction ne peut venir que d’en-Haut, par la connexion à l’âme avec Hachem.
Et cela se fait… simplement. Quelques minutes par jour de dialogue avec Hachem, de
À ce niveau, la personne peut même éprouver de l’amour pour ceux qui l’ont blessée. Non par naïveté, mais parce qu’elle sait que ces douleurs ont contribué à sa croissance. Elle ne voit plus ses blessures comme des injustices, mais comme des appels de D.ieu à se dépasser.
Et c’est cela, la réparation émotionnelle ultime : sortir de la douleur pour entrer dans la conscience, comprendre que tout vient de D.ieu, que tout est pour le bien, et qu’à travers les tempêtes de la vie… le lien se tisse.
Rav Moché Boyer
Interviewé par Ariel Marciano dans le cadre de l’émission “Business & Emouna”, James Cohen — fondateur de Dentego, ‘Hazan engagé et responsable rabbinique — nous raconte comment il concilie Torah, business et vie de famille
Rencontre avec James Cohen. Fondateur de Dentego, un réseau qui compte aujourd’hui plus d’une centaine de centres dentaires en France, il est aussi ‘Hazan et responsable rabbinique de la synagogue Rambam à Paris. Entrepreneur engagé, homme de Torah assumé, il incarne une trajectoire singulière où business et spiritualité avancent ensemble. Dans cet entretien, il revient sur son parcours, ses choix, ses défis, et la manière dont il tente, chaque jour, de garder le cap.
Pour commencer, est-ce que tu peux nous raconter ce que tu as fait juste après le bac ?
Juste après le bac, je suis parti étudier en Israël avec un groupe d’amis. On s’est dit : “Allez, on tente l’aventure en Israël”, et je me suis retrouvé à Beth Halevi. Cette année a été fondatrice : la Yéchiva, ce n’est pas seulement l’étude, c’est une immersion dans un univers de Bné Torah, où tu vis au rythme de la Torah, entouré de gens simples mais profondément ancrés dans leurs valeurs, avec une vraie joie de vivre. C’est ce modèle-là qui m’a inspiré, et je savais qu’en rentrant à Paris, j’allais devoir affronter un environnement très différent. Le risque n’est pas forcément la chute brutale, mais quelque chose de plus insidieux : tu t’habilles autrement, tu rêves autrement, tu vis
autrement. Alors pour rester fidèle à ce que j’avais découvert, j’ai pris une décision forte : à 19 ans, j’ai dit à mes parents que si je rentrais, c’était pour me marier. Ce n’était pas un coup de tête, mais un choix réfléchi — il me fallait un cadre, un foyer bâti sur les mêmes valeurs. Mes parents ont compris et m’ont soutenu. Peu après, j’ai rencontré ma femme, et Baroukh Hachem, cela fait maintenant quinze ans qu’on construit ensemble cette vie. D’autant que j’ai continué, en parallèle de mes études de commerce, à étudier presque à mi-temps dans différents Collelim. Cela m’a permis de préserver un équilibre précieux, même au cœur du tumulte des études.
Tu as un lien très fort avec la liturgie et le chant. D’où te vient cette passion pour la ‘Hazanout ?
Ça a commencé très tôt, en fait. Comme beaucoup de garçons, j’ai préparé ma Bar Mitsva en apprenant la Paracha, et c’est à ce moment-là qu’on a remarqué que j’avais une jolie voix. Dans ma famille, on a toujours été très attachés à la tradition, et surtout à la liturgie judéo-marocaine. Donc entre cette culture dans laquelle j’ai grandi et ce petit don que j’ai reçu, j’ai naturellement été attiré par la ‘Hazanout. J’ai commencé à apprendre les
Piyoutim, à approfondir les mélodies, et c’est devenu quelque chose de central dans ma vie, dès l’adolescence. Plus tard, la question de m’y consacrer entièrement s’est réellement posée, surtout après mon mariage. À ce momentlà, j’étais étudiant à Paris Business School, tout en étudiant au Collel une bonne partie de la journée, et en continuant à pratiquer la ‘Hazanout. C’était un rythme très intense, et je me suis demandé si je devais m’engager pleinement dans cette voie ou poursuivre mes études. Finalement, j’ai compris que j’avais besoin des deux pour m’épanouir. Et j’ai eu la chance de pouvoir conjuguer les deux.
Mais comment, en tant qu’étudiant en école de commerce engagé dans un master d’expertise comptable, tu t’es retrouvé à fonder Dentego ?
Pendant mon master en audit et expertise comptable, tout a basculé en dernière année. C’est à ce moment-là que Raphaël Tapiro, qui est devenu depuis mon associé, m’a parlé de son idée de créer des centres dentaires. En se renseignant, il découvre que des cliniques de ce type commencent à se développer en France et en Europe. Elles répondent à deux besoins majeurs : d’un côté, un vrai problème de santé publique, avec de plus en plus de Français qui renoncent aux soins dentaires faute d’accès ; de l’autre, une forte attente des dentistes, qui cherchent à exercer dans un cadre simplifié, allégé des lourdeurs administratives du libéral. Et là, Hachga’ha Pratit : mon père est chirurgiendentiste. Raphaël, qui ne me connaissait alors que de loin, se dit : “Tiens, le père de James est dentiste, ça vaut le coup de lui en parler.” Et il m’approche. À l’époque, je faisais mes débuts à la synagogue Rambam, dans le 17e arrondissement. C’était un vrai défi : je débutais avec beaucoup d’envie, une bonne dose de naïveté, et je préparais en parallèle un grand événement communautaire avec des Rabbanim invités d’Israël. En plein dans cette effervescence, Raphaël revient à la charge : “Il faut qu’on parle.” Je lui propose de passer à la maison. Il débarque avec sa mallette, s’installe
en face de moi et sort un business plan rempli de chiffres, de tableaux, de projections. Et là je me dis : “Mais en fait… c’est super bien pensé.”
Le vrai déclic vient ensuite d’une discussion avec mon père, un dentiste à l’ancienne. Je lui expose le projet, et il me dit : “Tel que j’ai connu mon métier, je pense que c’est fini. Ce que vous imaginez, c’est l’avenir. Vas-y.” Là, j’ai compris qu’il se passait quelque chose. Trois mois plus tard à peine, on signait notre premier local. C’est ainsi qu’est né Dentego.
Tu as connu des échecs au début ? Tu as déjà pensé à tout arrêter ?
Non, jamais. Dès qu’on a lancé le projet, il y a eu une vraie traction. Bien sûr qu’il y a eu des moments très difficiles — et il y en a encore aujourd’hui. La vie d’un entrepreneur, c’est fait de hauts et de bas, de doutes, de challenges. Il faut avoir les reins solides, un vrai Bita’hon : se remettre entre les mains d’Hachem et faire ce qu’on a à faire. Mais c’est difficile, surtout quand les choses prennent de l’ampleur. Tu prends forcément des risques.
Cela dit, dès l’ouverture du premier centre, il y avait une file de patients, on trouvait des dentistes facilement, on a ouvert un deuxième centre très vite… et on s’est retrouvés rapidement avec une dizaine de cliniques, montées un peu de bric et de broc.
Évidemment, on a sous-estimé certaines choses. On ne s’attendait pas à provoquer autant d’hostilité chez les dentistes libéraux.
On pensait juste répondre à un besoin. Mais en réalité, on cassait des codes, on était disruptifs — et ça nous a valu pas mal d’ennuis.
Mais malgré tout ça, il n’y a jamais eu de doute sur la viabilité du projet. On n’a jamais eu envie de tout lâcher. Ça fait maintenant plus de 11 ans qu’on est dedans, avec beaucoup de moments de tension, oui, mais jamais sans y croire.
Tu es responsable rabbinique à la synagogue Rambam, dans le 17e. Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?
Alors en fait, dans cette synagogue, il n’y a pas de rabbin à proprement parler. Donc c’est moi qui endosse ce rôle, même si je n’ai pas le titre officiel de Rav, ni forcément toutes les compétences d’un Rav à temps plein. J’ai étudié à la Yéchiva et au Collel, et j’essaie de continuer régulièrement à acquérir les connaissances nécessaires, notamment en Halakha, pour pouvoir faire le job au mieux.
Le
est suffisamment longue, et si tu veux vraiment éviter de procrastiner et rester efficace, tu finis toujours par dégager une plage horaire pour l’étude. Le vrai défi, pour moi, c’est plutôt d’avoir du temps de qualité. Parce qu’une heure d’étude, ce n’est pas juste cocher une case : estce que je suis vraiment concentré ? Est-ce que j’arrive à rentrer dans le texte, à m’y investir, à vraiment le comprendre et le faire mien ? Ou bien est-ce que je suis encore en train de penser à mes mails ou à mes soucis du travail ? C’est là que tout se joue.
Comment tu arrives à rester fidèle à tes valeurs juives dans le monde du travail, où les compromis peuvent parfois sembler inévitables ?
"vrai défi, pour moi, c’est d’avoir du temps de qualité. Parce qu’une heure d’étude, ce n’est pas juste cocher une case : est-ce que je suis vraiment concentré ?
Aujourd’hui, je m’occupe de toute la partie religieuse de la communauté : c’est moi qui organise les offices, qui lis la Torah, et qui donne régulièrement des Chiourim, sur la Paracha, la Guemara, etc. C’est une fonction que j’assume avec beaucoup de plaisir, parce que c’est devenu un véritable cocon pour moi. Quand c’est difficile dans le business, Chabbath matin, j’arrive, je me mets sur la Téva, je commence la Tefila… et je me déconnecte complètement. Pendant quatre heures, je suis en immersion totale, dans un autre monde. Et cette part de moi, j’y tiens énormément.
Avec tout ce que tu gères, comment tu arrives à trouver du temps pour étudier la Torah ?
Écoute, honnêtement, ce n’est pas une question de temps. Le temps, tu le trouves. La journée
C’est une vraie question, parce que les frontières ne sont pas toujours nettes. Quand tu es en pleine négociation, tu peux être convaincu d’avoir raison… mais est-ce que tu es vraiment honnête avec toi-même ? Est-ce que tu ne forces pas un peu les choses sans t’en rendre compte ? La limite entre la ruse et le manque d’intégrité est souvent très fine. Les enjeux moraux, eux, sont présents tous les jours.
Heureusement, j’ai la chance d’avoir des associés avec qui on est très clairs sur les principes. Il y a des choses sur lesquelles on ne transige pas. Le respect de la loi, de l’éthique, de la Halakha, c’est une base. Mais même avec ça, il y a toujours des zones grises. Et c’est là que chacun doit faire preuve d’honnêteté intérieure.
Moi, j’essaie de rester fidèle à ce que je suis. Je ne suis pas quelqu’un de dur ou de manipulateur en affaires, et je n’ai pas envie de devenir comme ça. Je crois profondément qu’on peut créer de la valeur en répondant à un besoin réel. Tu rends service, tu collabores, tu partages
— et il y en a pour tout le monde. Ce n’est pas parce que tu fais les choses proprement que tu perdras. Bien au contraire.
Et surtout, je crois que ce que tu dois gagner, tu le gagneras. C’est Hachem qui décide. Tu peux faire tous les efforts du monde, t’impliquer, travailler sérieusement… mais au bout du compte, ce que tu es censé recevoir, tu le recevras. Et moi, je sais que je ne pourrais pas avancer si je trahissais cette boussole intérieure.
Tu arrives à tout gérer… mais comment tu trouves du temps pour ta famille ?
Avec ma femme, ça a toujours été fondamental. J’ai une vision très forte du couple. Même dans les périodes compliquées, j’ai toujours tenu à préserver des moments pour nous deux. Et ça m’a énormément aidé. C’est un vrai pilier. Dans les tempêtes, dans les pressions du business, c’est souvent ce lien-là qui m’a permis de garder l’équilibre. Faut pas le négliger. Un couple solide, c’est une force.
Quant aux enfants, j’ai été papa jeune — j’avais 20 ou 21 ans — donc au début, tu n’as pas vraiment la maturité, tu ne réalises pas forcément la chance que tu as. Aujourd’hui, avec cinq enfants, j’ai un tout autre regard. Je comprends la valeur de ces moments, du Na’hat que ça apporte. Et je prends un plaisir fou à être avec eux. Je ne suis pas forcément le meilleur pour les devoirs, mais j’essaie d’avoir du vrai quality time avec eux. Les vacances, c’est pour eux. Le Chabbath, c’est sacré : on chante, on joue, on parle ensemble, on est vraiment connectés. J’essaie de leur transmettre beaucoup d’amour, d’être là pour eux — et sincèrement, ils me le rendent. Dans une vie d’entrepreneur, où tout peut aller très vite, avec des hauts et des bas, ce que tu reçois de ta famille, c’est une vraie source de force. Et c’est essentiel de trouver cet équilibre, même si c’est un défi permanent.
Ariel Marciano
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Chacun a une mission, un rôle, qui lui est unique et qu’il doit remplir. Comment savoir dans quel domaine se spécialiser ?
"Et vous ne vous égarerez pas derrière votre cœur et derrière vos yeux, qui vous entraînent à l’infidélité." (Bamidbar 15, 39)
Rabbi Ichmaël dit : "Pourquoi est-il écrit : ‘Et vous ne vous égarerez pas derrière votre cœur’ ? Car il est dit : ‘Réjouis-toi, jeune homme dans ton jeune âge [… et suis les voies de ton cœur].’ (Kohélet 11, 9) Cela signifie-t-il qu’il doit emprunter le droit chemin ou bien vivre comme bon lui semble ? C’est la raison pour laquelle la Torah nous enjoint : ‘Et vous ne vous égarerez pas derrière votre cœur’." (Sifri, Chéla’h Lekha).
Désirs du cœur Torah-compatible
Ce verset, en fin de Paracha, nous interdit de nous comporter en fonction des désirs de notre cœur et de ce que voient nos yeux. Les propos du Sifri, à savoir que l’un des objectifs de ce verset serait d’expliquer un verset de Kohélet, semblent énigmatiques. Ce dernier, à lui seul, aurait pu nous laisser penser que l’on peut faire ce que l’on veut sans forcément suivre le droit chemin. Ainsi, le verset de la Torah (dans la présente Paracha) nous éclaire en affirmant que nous ne devons pas agir suivant ce que notre cœur nous dicte.
Quelle mauvaise interprétation de Kohélet ce verset évite-t-il ? Et de quelle façon empêche-til de tomber dans l’erreur ?
D’après le Natsiv, le Tana s’interroge sur l’expression Lo Tatourou "Vous ne vous égarerez pas derrière votre cœur." (‘Émek Davar, Bamidbar
16, 41) Il aurait semblé plus logique d’employer les mots Lo Telkhou, "Vous n’irez point." En réalité, le mot Tatourou a la même racine que le terme utilisé par Moché au début de la Paracha quand il dit aux explorateurs : Latour Haarets, "explorer la terre." Cela peut signifier "sortir à la recherche de nouvelles voies."
Une mission unique à accomplir
Pourquoi la Torah emploie-t-elle précisément l’expression Lo Tatourou, comme pour dire "ne recherchez pas de nouvelles voies ?" Le Sifri nous éclaire : on aurait pu penser que le roi Chlomo conseille à l’individu de suivre les désirs de son cœur, mais la Torah affirme que ce n’est pas le message véhiculé dans Kohélet. Certes, il faut satisfaire les désirs du cœur, mais uniquement quand ils sont conformes aux lois de la Torah et au service divin.
Le Natsiv illustre cette idée avec l’aide d’une Guémara. Celle-ci parle de Amoraïm qui veillaient très rigoureusement à l’accomplissement de certaines Mitsvot, comme celle de Tsitsit, et ils allaient bien au-delà de ce que la Halakha exige. (Chabbath 118b) Selon le Yossef Da’at, cette Guémara nous enseigne qu’il convient de chercher une Mitsva spécifique que nous décidons de respecter scrupuleusement. En effet, chacun a une mission, un rôle, qui lui est unique et qu’il doit remplir. Comment savoir dans quel domaine se spécialiser ? Le Yossef Da’at répond que c’est là qu’il faut suivre les
désirs du cœur : nos efforts doivent être concentrés sur le domaine qui nous attire le plus.
Le Natsiv tire la même leçon et étend cette idée aux autres domaines de la ‘Avodat Hachem, comme l’étude de la Torah, la prière et la bonté à l’égard d’autrui. Chaque individu est attiré vers un domaine particulier et c’est sur lui qu’il doit se focaliser. Inutile de préciser que tous les domaines de la ‘Avodat Hachem sont à respecter et que l’on ne doit pas mettre l’accent sur l’un d’eux, aux dépens d’un autre. Nous nous concentrons ici sur le fait de fournir un effort supplémentaire dans un domaine, tout en respectant l’ensemble de la Torah.
Innovations fidèles
Et même au sein de celui-ci, il existe plusieurs façons d’exprimer les désirs de son cœur. Prenons l’exemple de celui qui aime étudier la Torah ; il pourra choisir pour quel style et quels sujets opter : la Guémara, la Halakha, la Hachkafa… Et l’étude de la Guémara peut se faire en ‘Iyoun (étude approfondie), en Békiout (étude effectuée à un rythme plus rapide)... Il en est de même concernant le ’Hessed. Certains se mobiliseront pour récolter des fonds, d’autres travailleront comme bénévoles dans une association... Dans le domaine de la prière également, certaines personnes auront une approche méditative, tandis que d’autres la chanteront mélodieusement…
Certaines personnes peineront à respecter la Torah tout en exprimant leur esprit novateur. Rabbanite Guila Manolson montre que ce n’est pas nécessairement le cas. Elle rapporte 18 récits de personnes "innovantes", qui parvinrent à exprimer leur singularité dans le contexte d’un judaïsme authentique. Elle donne l’exemple d’un thérapeute, d’une "ceinture noire de karaté", d’un historien zoologique et d’un écologiste. Tous furent amenés à servir Hachem différemment. La Torah met l’accent sur l’importance du respect de l’environnement ; ainsi l’écologiste pourra étudier et faire découvrir l’approche de la Torah dans ce domaine.
Le besoin ou l’envie de choisir une voie innovante n’est pas partagé par tout un chacun, mais le Natsiv nous enseigne que chaque homme peut contribuer différemment à l’édification du monde à travers une observance de la Torah qui lui est propre.
Rav Yehonathan Gefen
1 Moché Rabbénou envoie douze explorateurs pour explorer la terre d’Israël.
2 Dix explorateurs présentent à leur retour un compte-rendu calomnieux et calamiteux sur cette terre, ce qui fait pleurer le peuple d’Israël. Yéhochoua’ et Kalev présentent un compte-rendu positif et encourageant.
3 Hachem annonce à Moché sa volonté d’anéantir les Bné Israël et de constituer un nouveau peuple à partir de lui.
4 Moché prie Hachem pour sauver le peuple.
5 Cette demande est partiellement acceptée : Hachem annonce que seule la prochaine génération entrera en Israël, et que l’actuelle mourra au fur et à mesure pendant quarante ans.
6 Une partie du peuple regrette sa conduite et se dirige vers la terre d’Israël. Moché les avertit de l’opposition d’Hachem, mais ce groupe déterminé n’écoute pas, et finit écrasé par les peuples d’Amalek et de Kena’an.
7
La Mitsva du prélèvement de la ‘Halla est donnée.
8
La Paracha indique que pratiquer l’idolâtrie sciemment n’est pas pardonnable et son auteur encourt le retranchement spirituel du peuple d’Israël.
9
Un homme profane le Chabbath en ramassant du bois et est mis à mort.
10
La Paracha parle de la Mitsva des Tsitsit, le fait de mettre des franges aux vêtements à 4 coins.
N°431
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :
6.‘Harossèt ret aror
Donnez un nom composé d’un fruit et d’une couleur à votre équipe. 2. Trouvez un slogan à votre équipe. ( Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Ha’éts, Haadama ou aucun des deux.
• Aubergine.
> Haadama.
• Barbe à papa.
> Aucun des deux.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
• Blé grillé, cuit à la vapeur.
> Haadama.
• Avocat.
• Soupe de champignons.
> Aucun des deux.
> Ha’éts.
• Tarte aux citrons meringuée.
> Aucun des deux.
• Marron.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Carotte cuite.
> Haadama.
• Cacahuète.
> Haadama.
• Amande.
> Ha’éts.
Hidour (au mieux)
• Banane.
> Haadama.
• Popcorn.
MAROR
> Haadama.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
• Noix de coco.
> Ha’éts.
• Frites.
> Haadama.
Etapes du Séder
• Soupe de lentilles.
> Ha’éts.
• Pomme cuite au four.
> Ha’éts.
Maror Kore’h
La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
> Haadama.
Quels sont les pays les plus vastes du monde ?
Russie (17.075 millions de km2).
Canada (9.984 millions de km2).
Chine (9.634 millions de km2).
États-Unis (9.630 millions de km2).
Brésil (8.514 millions de km2).
Citez un objet complètement inutile qu’on garde pourtant chez soi.
Un vieux téléphone cassé.
Des câbles électriques inconnus
Une chaussette orpheline
Citez un endroit où quelqu’un pourrait s’endormir.
Dans le canapé .
Dans un avion.
À l’école / Au travail.
Un vieux manuel d’appareil qu’on n’a plus.
Une vieille télécommande
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
• Mr et Mme Ouche-en-Outte ont un fils, comment s’appellet-il ?
> Jack.
• Termine la blague : La maîtresse donne une leçon de français à ses élèves :
•- Pour quelle raison la phrase « J’ai parti » n’est-elle pas correcte ? Qu’a répondu Toto ?
> Ben, c’est facile, répond Toto : parce que vous êtes toujours là.
• Le sais-tu ? : Quelle proportion de la population américaine a mangé une pizza hier ?
> Chaque jour 13% de la population américaine mange de la pizza.
• Le sais-tu ? : Quel animal élève un raniculteur ?
> Il élève des grenouilles.
À la plage.
Dans le fauteuil du coiffeur
“La mouche rousse touche la mousse..”
• Le sais-tu ? : Quelle est la longévité d’une reine de termites ?
> La reine de termites peut vivre jusqu’à 45 ans car elle sait ralentir son vieillissement.
• Le saviez-vous ? : Dans quelle ville les Cananéens enterraient-ils leurs morts ?
> Ils les enterraient à ‘Hévron.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Chante un chant de Chabbath.
3
Termine la blague : Toto entre dans un magasin de jouets, il choisit un avion et se dirige vers la caisse. Il tend des billets de Monopoly au vendeur.
Celui-ci lui dit :
– Mais ce ne sont pas de vrais billets que tu m’apportes là, petit !
3ème énigme
Que répond Toto ?
Réponse : Mais ce n’est pas un vrai avion non plus, monsieur.
Comment peut-on donner 83 $ à quelqu’un en n’utilisant pas de billets de 1 dollar (Il existe des billets de 50, 20, 10, 5 et 2 dollars) ?
Réponse : 1 billet de 50, 1 billet de 20, 1 billet de 5 et 4 billets de 2 dollars.
Si M. Flynn mesure 90 centimètres plus la moitié de sa taille.
Quelle est sa taille ?
Réponse : Il mesure 1 mètre 80
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
En cas de doute concernant un danger de mort, peut-on manger du porc ?
1. Oui.
2. Non.
3. On peut faire comme bon nous semble.
Réponse : 1
Si on coupe une viande froide avec un couteau de lait, que faut-il faire du couteau ?
1. Le frotter et le rincer convenablement.
2. Le jeter.
3. Le tremper au Mikvé.
Réponse : 4
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu (Jeu de rapidité)
Exemple : Thème :
Thème du jour : Paracha Chéla’h Lékha
MOTS INDICES :
1. Ils sont 12.
2. Halakha sur la pâte.
3. Il a transgressé le Chabbath en en ramassant.
4. Nombre de Mitsvot.
5. Aux 4 coi
BMot-indice : Rusé - Mot-mystère : Serpent.
Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).
Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !
Réponse de la semaine dernière
Initiale cachée : “U”
Mots : Ukraine Ukulele Uranus.
La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Ma femme pleure d’émotion, elle sent depuis longtemps que le fait d’avoir jeté mes Téfilin par terre a eu un effet néfaste pour ma santé.
Yossef s’occupe de Kirouv en Israël : il diffuse le judaïsme et la voix de la Torah auprès de ses frères et sœurs qui en sont éloignés.
Un jour, dans une synagogue de Ramat Gan, il voit un homme de grande taille arriver : il s’agit de Jacques, le Gabbaï de la synagogue.
À la fin de l’office, Yossef lui demande la permission de prendre pour quelques minutes la parole face aux fidèles. Le Gabbaï accepte. Yossef commence : "Il est mentionné dans la prière du matin : ‘Zoréa’ Tsédakot, Matsmia’h Yéchou’ot, Boré Réfouot’, ‘Hachem fait germer la Tsédaka de l’homme, amène la Délivrance et guérit les malades.’ Cette prière peut concerner un Juif qui s’est éloigné de la Torah et qui donne la Tsédaka une seule fois au cours de sa vie. Hélas, comme il commet en parallèle de nombreux péchés, sa Mitsva n’atteint pas le Ciel. Mais Hachem est juste et miséricordieux, Il conserve sa Mitsva jusqu’au jour où notre homme en aura besoin. Imaginons que cet homme fasse
Téchouva et tombe malade après un certain temps. Hachem ressort alors la Mitsva que cet homme a accomplie dans le passé et le sauve de la mort ! C’est donc le mérite de sa Tsédaka qui le sauve, selon le principe qui figure dans le livre des Proverbes du roi Salomon : ‘Tsédaka Tatsil Mimavèt’, la charité sauve de la mort."
Charité bien ordonnée
A la fin du petit discours, Jacques s’approche de Yossef et lui confie : "Ce que vous avez dit s’applique exactement à moi ! Je vais vous
raconter mon histoire. Il y a quelques années, j’habitais à Paris et j’étais coiffeur. À l’époque, j’étais à des années-lumière de toute pratique. Un jour, en fin de journée, alors que je m’apprête à fermer, un homme pénètre dans mon salon de coiffure. Il a l’allure d’un Juif religieux et me demande de l’aide. ‘J’ai un enfant malade qui est hospitalisé depuis des mois, me raconte-til, il est alité, je dois rester la plupart du temps à son chevet et j’ai dû arrêter de travailler… Si vous pouviez m’aider, soyez béni !’ J’ignore ce m’est passé par la tête, mais pour la première fois de ma vie, j’ouvre ma caisse et je lui tends toute ma recette du jour.
Quelques jours plus tard, un soir, une cliente habituée du salon vient se faire coiffer. Nous éprouvons des sentiments l’un pour l’autre, sans pour autant oser déclarer notre flamme l’un à l’autre… Même si je ne pratique pas, je n’envisage tout de même pas de me marier avec une non-juive. À la fin de la coupe, cette femme me lance : ‘Et si nous entreprenions un Chiddoukh, des rencontres en vue d’un mariage ?’ Je suis très surpris. ‘Je suis navré, dis-je, mais je préfère ne rien entreprendre avec toi. Tu sais que je suis juif, et je n’envisage pas de me marier avec une non-juive.’ ‘Je suis en cours de conversion au judaïsme parce que je tiens à me rapprocher du Créateur du monde et à Le servir ! Je souhaite vraiment avancer dans la pratique. Je ne peux pas continuer à me faire coiffer chez toi, parce que tu n’as pas le droit de me toucher. J’aimerais que nous apprenions à mieux nous connaître et, quand
j’aurai obtenu si D.ieu veut ma conversion, nous pourrions envisager de nous marier."
Je suis décontenancé par sa demande certes osée mais sincère. Cependant, quelque chose me trouble : elle affirme vouloir être pratiquante. Elle devine mon inquiétude : "Si on se marie, tu t’engageras à avancer dans le judaïsme, mais je ne te ferai aucune réflexion."
Gros décalage
Le temps passe et nous avançons selon ce que nous avons convenu ensemble : elle se convertit, nous nous rencontrons à plusieurs reprises, nous nous plaisons et quelque temps plus tard, je l’épouse. Ma femme se couvre les cheveux, elle prie trois fois par jour, elle respecte la Cacheroute, le Chabbath et les fêtes, tandis que moi, je ne fais rien du tout. Je vois que ça la dérange beaucoup. Elle tente de m’intéresser à la pratique avec finesse. Un jour, je trouve sur la table une magnifique paire de Téfilin, mais je ne les regarde même pas.
Un matin, alors que je m’apprête à partir au travail comme tous les jours, ma femme dépose devant moi mes Téfilin, en me disant : ‘Jacques, ce matin, je te demande de les mettre.’ Et là, je pique soudain une crise de colère. ‘Tu m’avais pourtant dit que tu ne me ferais jamais de réflexion !’ Je jette la pochette de Téfilin par terre avant de partir au travail en claquant la porte. Ma femme crie et court les ramasser. Elle prie pour moi, pour adoucir les décrets du Ciel suite à mon geste complètement insensé.
À mon retour, on ne s’adresse pas la parole.
Je vais me coucher. Cette nuit, je fais un cauchemar : je me vois sur un balcon lorsque soudain apparaît une grande fissure sur le mur. Le balcon commence à s’effondrer. J’aperçois sur la voie d’en face ma femme. Je l’appelle au secours, mais elle me regarde sans répondre.
Le lendemain matin, je pars comme d’habitude au travail, mais lorsque j’ouvre la porte de ma voiture, je sens mes forces se vider. Je m’assois au volant sans pouvoir bouger.
Une hospitalisation sans fin
Mon épouse alerte les secours. Je suis conduis à l’hôpital où l’on me fait subir une série d’examens. Tout semble normal, mais mon corps ne répond plus.
Je me retrouve hospitalisé à domicile, alité, sans pouvoir bouger ! Ma femme prend tout en charge : les gardes d’infirmières qui défilent à mon chevet, les médicaments à m’adresser, etc. Surtout, elle me lit chaque jour des histoires sur le judaïsme qui me revigorent.
Un soir, elle me lit une magnifique histoire sur le pouvoir des Téfilin. Un déclic s’opère dans ma tête : nous sommes déjà un an après l’épisode des Téfilin que j’avais jetées par terre de rage. Je lui demande qu’elle m’apporte pour le lendemain mes Téfilin.
Ma femme verse des larmes d’émotion, elle sent depuis longtemps que le fait d’avoir jeté mes Téfilin par terre a été néfaste pour ma santé. La nuit, je fais le même rêve que l’an passé. Enfin presque le même : cette fois, le balcon sur lequel je suis ne comporte pas de fissure, et ma femme est à mes côtés !
Quand je me réveille le matin, je parviens à bouger un peu mes membres. Mon épouse m’aide à mettre mes Téfilin et, quelques jours plus tard, le miracle s’opère : je peux me lever, je retrouve toutes mes facultés et l’hospitalisation à domicile prend fin. Il m’aura fallu un an pour faire le rapprochement entre ma pathologie et les Téfilin."
Yossef, ému par cette histoire, demande : "Quel lien avec votre Tsédaka ?" Jacques répond : "Vous vous souvenez que j’avais donné la Tsédaka à un homme dont le fils était hospitalisé, dans un lit médicalisé depuis des mois ? Exactement comme moi !"
Nos Mitsvot sont nos boucliers, en tout temps et en toutes circonstances. Continuons à nous renforcer et à aider nos frères et sœurs : ces bonnes actions sont conservées par D.ieu et joueront tôt ou tard un rôle décisif dans notre vie, et pour l’éternité.
Alexandre Rosemblum
La lettre en plus
"[…] Moché appela Hochéa’, fils de Noun, Yéhochoua’." (Bamidbar 13, 16)
Nos Sages enseignent que la lettre Youd, ajoutée par Moché à Hochéa’ qui devint Yéhochoua’, provenait de Sarah, qui s’appelait Saraï à l’origine.
Quelle est le rapport avec Sarah ?
La Torah écrit que Sarah renvoya sa servante car son fils Ichmaël avait une influence négative sur Its’hak. Elle protégea donc son fils des mauvaises influences de son demi-frère.
Ainsi, en ajoutant la lettre Youd, Moché voulait également protéger Yéhochoua’ de la mauvaise influence des autres explorateurs.
C’est pourquoi Moché prit le Youd de Sarah, car cette dernière sut agir efficacement face aux influences négatives.
Ce dimanche 26 Sivan (22/06/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Yonathan Ben 'Ouziel. Il fut un Tana, un Sage de la première génération, l’un des plus grands disciples de Hillel Hazaken. Il est l’auteur du livre Targoum Yonathan, sur le livre des Prophètes.
On raconte que Rabbi Yonathan ne voulut pas se marier et dit : "Je veux me marier avec la sainte Torah", parce qu’il pensait que la vie maritale le dérangerait pour étudier la Torah avec assiduité et dévotion. Finalement, les Sages acceptèrent, et sa tombe est considérée comme un endroit de pèlerinage pour tous les célibataires désirant trouver leur Zivoug, grâce à l’extraordinaire don de soi dont fit preuve Rabbi Yonathan, qui s’est "marié" avec la sainte Torah.
N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Mettre des fleurs fermées dans l’eau Chabbath, permis ?
Non, interdit. Dans le cas où on les a ôtées de l’eau pour les sentir, on ne pourra pas les y remettre. Mais si les fleurs sont déjà ouvertes, il est permis de les placer dans un vase rempli d’eau. Néanmoins, celui qui s'en abstient méritera la bénédiction. (Yé’havé Da’at 2, 53)
Un homme peut-il se faire coiffer par une femme ?
Non, interdit. De même, une femme ne se fera pas couper les cheveux par un homme. On ne peut en aucun cas être permissif à ce sujet (Its’hak Yéranen, Even Ha’ézer 1).
Acheter des livres de Kodech avec l’argent du Ma’asser, permis ?
Oui, bien qu’à priori on dédiera cet argent aux étudiants de Torah à plein temps ou aux pauvres. Conditions à respecter : A l’objectif est de les prêter B pas d’autre moyen que les acheter avec le Ma’asser C écrire dessus "acheté avec l’argent du Ma’asser" (Beth-Dino Chel Chlomo)
Devant une ou plusieurs personnes, pas de médisance
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de croire des propos médisants, quel que soit le nombre d’auditeurs présents. Que le Lachon Hara’ soit proféré devant une ou plusieurs personnes, il est interdit de le tenir pour vrai et d’agir en conséquence de cause. Il nous est seulement permis de nous mettre sur nos gardes s’il y a lieu de craindre qu’un dommage puisse être causé. Les lois du langage
Nous avons eu l'occasion de récolter de l’argent pour financer l’opération urgente d’un enfant de 11 ans, qui pouvait, à chaque instant, succomber à une crise cardiaque.
Au moment de finaliser la cagnotte, un ami/donateur a offert une jolie somme. Nous lui avons dit que c'était un "don énorme" !
Il nous a répondu 2 choses qu’on devrait méditer de temps en temps :
1. "Mon père m'a toujours dit : "Quand tu peux manger une entrecôte, à quoi ça sert d’en manger dix ?" Donne."
2. "Un homme demanda un jour à un Rabbi : comment savoir si j’ai vraiment accompli la Mitsva de Tsédaka (don à la charité) ? Le Rabbi répondit : Quand ça fait mal..."
Qu’on soit toujours du côté de ceux qui donnent.
Amen
Thème : Aharon et Myriam par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Le nom du fils qui a succédé à son père Aharon à la grande prêtrise.
La Torah relate l’argument de Myriam contre son frère : “Estce qu’Hachem n’a … qu’à Moché, ne nous a-t-Il pas … aussi ?”
Le nom du fils de Myriam, qui s’était opposé au veau d’or et s’est fait tuer.
Par le mérite de Myriam, les Bné Israël ont été accompagnés par cela pendant les 40 ans dans le désert.
Le lieu où Aharon est décédé.
puits)
La réaction de Aharon lorsque ses enfants ont été punis de mort pour avoir approché un feu étranger sur le Mizbéa’h
Pour retarder la fabrication du veau d’or, Aharon a demandé qu’on apporte des bijoux, comme des bracelets ou des …
Aharon fut le premier de l’histoire, et tous ceux qui le sont aujourd’hui, font forcément partie de sa descendance.
Avant l’âge de 7 ans, Myriam en a eu une, d’ailleurs la Torah la qualifiera ainsi lors de la traversée de la Mer, Myriam la …
Sous le nom de cette courageuse sagefemme, se cachait en fait Myriam.
Le jour de décès de Aharon Hacohen.
bagues)
Myriam, en disant cela sur Moché, deviendra l’exemple à se rappeler de ce qu’il ne faut pas dire.
médisance)
Myriam a entraîné les femmes à chanter elles aussi : “Chantez à Hachem, Il est souverainement grand, le … et son cavalier, Il les a lancés dans la mer”.
La punition de Myriam lorsqu’elle a critiqué Moché, son frère.
lèpre)
Ce qui a poussé sur le bâton d’Aharon lors de l’épisode de la révolte de Kora’h.
amandes)
Après que son père a dit au peuple de se séparer de leur femme, Myriam lui a fait remarquer que la sienne est plus cruelle que celle de Pharaon.
Lorsque Moché a oint Aharon, l’huile d’onction s’est fixée sur cette partie de son visage.
Le nom de la mère de Aharon et Myriam.
Aharon l’allumait tous les matins avec le même entrain que la première fois de sa vie.
Le nom du père de Aharon et Myriam.
Aharon les apportait en offrande sur l’autel en or, tous les jours, le matin et l’après-midi.
L’instrument de musique qu’a pris Myriam pour chanter lors de la traversée de la mer rouge.
Notre Paracha contient le célèbre épisode dit des explorateurs, dont nous tâcherons de tirer deux enseignements : la servitude que constitue le regard d’autrui et l’institution du Minyan.
Que s’est-il passé avec les explorateurs ? Aux abords de la Terre promise, le peuple sollicite l’envoi d’éclaireurs. Moché consent à leur requête et sélectionne douze hommes d’exception, leur assignant la mission suivante :"Observez ce pays, analysez ses habitants : sont-ils forts ou faibles, peu nombreux ou nombreux ? Est-ce une bonne terre ou une mauvaise ? Ses villes sont-elles ouvertes ou fortifiées ? Son sol est-il fertile ou pauvre ? Rapportez aussi quelques-uns des fruits du pays."
nos femmes et nos enfants soient pris comme butin ? Retournons en Égypte, c’est préférable."
En clair, à leurs yeux, cette terre n’est que le théâtre d’une mort annoncée. Face à cette panique collective, Kalev et Yéhochoua’ — les deux seuls explorateurs en désaccord avec ce sombre verdict — tentent d’apaiser les esprits, rejoints dans leurs efforts par Moché et Aharon. Mais rien n’y fait : l’effroi est tel qu’il suscite la colère de D.ieu, qui menace d’anéantir le peuple sur-le-champ. Seule l’intervention de Moché parvient à calmer la fureur divine.
Quarante jours plus tard, les envoyés sont de retour. Leur rapport, loin d’être encourageant, plonge le peuple dans le désespoir. Ils déclarent : "Les habitants de ce pays sont redoutables, leurs villes sont immenses et solidement fortifiées." Devant cette panique naissante, Kalev tente de galvaniser l’assemblée : "Allons-y, nous pouvons conquérir ce pays !" Mais ses compagnons l’interrompent : "Impossible ! Ce peuple est plus fort que nous." Ainsi, "ils dénigrèrent le pays qu’ils avaient exploré en disant aux enfants d’Israël : ce territoire que nous avons parcouru est un pays qui consume ses habitants. Les gens que nous y avons vus sont d’une taille impressionnante." Ils concluent par une image déchirante : "À nos propres yeux, nous étions comme des sauterelles… et c’est ainsi qu’eux aussi nous percevaient."
En entendant ce rapport accablant, le peuple éclate en sanglots, se lamente et accuse Moché : "Si seulement nous étions morts en Égypte ! Ou même dans ce désert ! Pourquoi l’Éternel nous conduit-Il vers ce pays, pour que nous y mourions par l’épée ? Pour que
Mais la sentence divine tombe, irréversible. D.ieu déclare : "Tous ces hommes qui ont été témoins de Ma gloire et de Mes prodiges en Égypte et dans le désert, qui M’ont mis à l’épreuve dix fois et n’ont pas écouté Ma voix, ne verront jamais la terre que J’ai juré de donner à leurs ancêtres. Tous ceux qui M’ont méprisé n’y entreront pas." Le verdict est sans appel : cette génération sortie d’Égypte n’accédera pas à la Terre promise. Elle finira ses jours dans le désert.
Il est légitime de s’interroger : pourquoi une réaction divine aussi radicale face à une attitude qui, au fond, semble compréhensible compte tenu du rapport de force défavorable ? D’autant que le peuple s’est déjà plaint à plusieurs reprises sans que cela n’entraîne de sanction aussi sévère !
Pour saisir la portée d’une telle rigueur, il faut s’arrêter sur les derniers mots du récit des explorateurs. Ils déclarent : "Nous étions à nos propres yeux comme des sauterelles, et ainsi étions-nous à leurs yeux." Cette phrase est révélatrice : ils se voient à travers le regard de l’autre, au point d’intégrer cette perception comme une vérité absolue. En d’autres termes, leur identité ne se fonde plus sur ce qu’ils sont réellement, mais sur la manière dont ils pensent être vus par autrui.
Cette manière de penser est désastreuse, car elle fait dépendre notre identité du regard extérieur. Or, ce que nous sommes ne peut se réduire à la perception d’autrui. Un individu se construit à travers les questions qu’il se pose et qui le façonnent, son engagement dans l’étude, l’éducation qu’il reçoit et la manière dont il la met en œuvre, sa solidarité envers les autres, ses luttes, ses succès, ses échecs. Le judaïsme, par son cadre rituel et juridique, enseigne justement à dépasser la peur d’être différent. Le Chabbath et la Cacheroute, entre autres, sont autant d’exercices spirituels qui forment à résister à l’uniformité ambiante, non pas dans une logique de repli, d’arrogance ou de provocation, mais dans une fidélité tranquille à une tradition millénaire. Ce cadre structure une singularité enracinée dans une mémoire ancienne et un devoir de transmission, qui réactualise le sens du texte pour que la Torah reste vivante et parlante à chaque génération.
C’est ainsi qu’un individu se construit : non pas en absorbant le regard des autres, mais en affirmant sa propre trajectoire. Certes, le regard d’autrui a sa place : il régule les interactions sociales. Par exemple, il serait déplacé de venir officier la prière en short et en tongs – non pas par conformisme, mais par respect pour l’assemblée. Cependant, ce regard extérieur, même animé de bienveillance, ne doit jamais franchir la frontière de l’intime au point de nous définir. Car dès lors que l’on laisse les autres décider de qui l’on est, deux dérives apparaissent. La première : passer sa vie à vouloir plaire, à se conformer aux attentes, au point de s’effacer soi-même. Et cela, c’est une forme subtile mais réelle d’asservissement. La deuxième conséquence, c’est que lorsqu’on laisse à autrui le pouvoir de définir qui l’on est, on s’interdit de découvrir cette part profonde et inexplorée de nous-mêmes — cette Terre promise intérieure qui se révèle à ceux qui s’engagent sincèrement dans l’étude de la Torah et l’introspection. C’est en se connectant à cette vérité que l’on devient véritablement maître de soi, affranchi du regard des autres.
Les explorateurs, en adoptant la vision que les géants avaient d’eux, ont montré qu’ils restaient prisonniers d’une mentalité d’esclaves. Cette dépendance au regard extérieur les a empêchés de franchir le seuil d’un monde nouveau, où ils auraient pu être libres et souverains. Leur attitude trahit une servitude persistante, incompatible avec l’entrée en Terre promise.
Ainsi peut-on mieux saisir pourquoi le jugement divin s’est révélé si sévère et tel est le premier enseignement de cette Paracha
Le second, quant à lui, porte sur l’origine de l’institution du Minyan. Le Minyan, comme vous le savez, désigne un quorum de dix hommes nécessaire pour permettre certains actes liturgiques, tels que la récitation du Kaddich ou la lecture publique de la Torah.
Le Talmud, dans le traité de Méguila, enseigne que l’origine du Minyan remonte précisément à l’épisode des explorateurs. En effet, un verset affirme : "D.ieu Se tient dans l’assemblée divine." Le terme hébreu ‘Eda, signifiant "assemblée", y est utilisé. Par ailleurs, dans Vayikra (22,32), on lit : "Je serai sanctifié au milieu des enfants d’Israël." Le mot Bétokh, "au sein de", est employé. Ces deux termes — ‘Eda et Bétokh — apparaissent également dans notre Paracha pour qualifier les explorateurs. Ils étaient dix à avoir décrié la Terre promise, Yéhochoua’ et Kalev s’étant désolidarisés. C’est de là que le Talmud déduit que dix personnes suffisent à constituer une assemblée rituelle.
À première vue, il peut sembler surprenant, voire peu flatteur, de fonder l’institution du Minyan sur un épisode aussi sombre. Pourtant, c’est précisément là que réside la force du message : puisque dix hommes ont pu ébranler la foi d’un peuple entier par leurs paroles de découragement, dix hommes, unis dans la prière et la solidarité, peuvent aujourd’hui raviver l’espoir et porter spirituellement toute une communauté.
Alain David Nacache, Grand rabbin du Luxembourg (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Torah-Box a récemment organisé un voyage à travers le Maroc et en France pour les familles d’otages. Et vous allez comprendre pourquoi Dr Youval Bitton en faisait partie…
J’ai passé 10 jours avec le Docteur Youval Bitton, ce chirurgien israélien qui a sauvé la vie de Ye’hya Sinwar, le chef du ‘Hamas, responsable du massacre du 7 octobre 2023.
Torah-Box avait organisé un pèlerinage au Maroc pour les familles des otages. Et vous allez comprendre pourquoi Youval en faisait partie…
Opérer le Satan
En 2004, Youval Bitton était dentiste à la prison de Naf'ha. Sinwar était alors détenu pour enlèvement et meurtre de soldats israéliens. Sinwar se plaignait de douleurs à la nuque et de vertiges. Dr Bitton a ordonné un transfert d’urgence à l’hôpital. Le diagnostic est tombé : abcès au cerveau. Une opération immédiate lui a sauvé la vie.
ce n’est pas évident de soigner celui qui veut te tuer… Et sa sœur, mère de Tamir, a tout perdu : sa maison, son travail, son fils… et même la dépouille de son fils. Tout cela à cause de l’homme que son frère a sauvé.
Révélation au cimetière
Un moment incroyable s’est produit au Maroc avec lui.
Lors de notre visite du cimetière juif de Marrakech, le guide nous a parlé de plusieurs grands Tsadikim enterrés là parmi les centaines ou milliers de tombes : Rabbi ‘Hanania Hacohen, Rabbi Avraham Azoulay, Rabbi Chlomo Abitbol…
Et Sinwar ne l’a pas oublié. Il a promis au médecin de "rendre sa dette". Il a même pris son numéro de téléphone. Mais cette promesse n’a jamais été tenue. Et ce qu’il a fait ensuite est bien pire…
En 2011, Sinwar est libéré dans l’accord d’échange contre le soldat Guilad Shalit. En 2023, il orchestre l’attaque du 7 octobre. Parmi les victimes : Tamir Hadar, le neveu de Youval Bitton, capturé à Nir ‘Oz, emmené à Gaza et mort peu après. Bitton a tenté d’appeler Sinwar pour récupérer le corps… Pas de réponse.
Pendant des années, Bitton disait ne rien regretter. Pour lui, il avait fait son devoir. Un devoir médical, éthique, humain. Un devoir juif. Mais aujourd’hui, il doute. Et peut-être a-t-il raison, théologiquement ou halakhiquement
Le groupe avançait de tombe en tombe. Et Dr Youval, lui, s’est éloigné. Il s’est arrêté devant une tombe sale, abandonnée. Sans savoir pourquoi, il a décidé de la nettoyer. Il a versé de l’eau, frotté la pierre. Puis il a pris une photo et l’a envoyée à sa famille.
Quelques minutes plus tard, sa tante reçoit la photo. Elle reconnaît immédiatement la tombe. Et elle manque de s’évanouir. Car Youval venait de nettoyer la tombe de son propre arrièregrand-père : Rabbi Avraham Azoulay, un grand saint de Marrakech, connu et respecté.
Un hasard ? Une coïncidence ? Un message d’en haut ?
Youval Bitton n’est pas pratiquant. Plutôt à gauche. Loin de la religion. Il était venu brisé. Il est reparti changé. Touché au plus profond. Depuis ce jour, plus rien n’est comme avant.
Binyamin Benhamou
, 36
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FEMMES
COUPLE
Il faut des forces pour passer à l’action : nous savons toutes où est la vérité, mais nous ne sommes pas toutes égales pour le réel passage à l'acte. Question de conviction et de courage surtout.
Faire Téchouva à si grande vitesse n’était vraiment pas simple. Il est plutôt recommandé d’y aller étape par étape.
Ce que je n’ai absolument pas fait, car la Téchouva a été, pour moi, le résultat d’un grand coup de massue. Dans cette configuration, on a en général deux façons de réagir : remettre en question sa vie ou se remettre en colère contre Hachem.
Remise en question ou colère contre le Patron ?
Avouons qu’avant de faire Téchouva, nous avons eu pas mal de colères, ce qui est tout à fait normal, puisqu’elles résultent d’une incompréhension. Nous ne comprenons pas pourquoi cette épreuve est tombée sur nous. Colère, car notre vision de l’histoire était trop étriquée à ce moment-là. D’ailleurs, même après la Téchouva, il peut encore nous arriver de ressentir cette colère, sauf que nous avons désormais beaucoup plus de pistes de réflexion.
Le champ de vision s’étant agrandi et la maturité aidant, nous pourrons comprendre plus aisément combien chaque test de la vie a été façonné sur mesure pour nous. Car s’il a été validé, il nous aura nécessairement amenés à l’étape suivante, elle aussi, parfaitement adaptée. Et ainsi de suite, afin d’arriver à 120 ans, à la meilleure place qui soit dans le monde
de vérité. Comme si le puzzle de notre vie était vraiment complet.
Il est vrai que nos réactions face aux épreuves sont guidées par notre personnalité : une personne plus intellectuelle sera plus portée à la réflexion, la remise en question sur le monde et les personnes qui l’entourent, et la direction qu’elle a donnée à sa vie jusqu’alors. Tout en cherchant des réponses à ses nombreuses questions, elle aura de fortes chances de croiser la Torah, puisque toutes les réponses s’y trouvent ! On parlera de "Téchouva par amour", par quête sincère de la vérité et désir de faire le bien. Elle est d’ailleurs bien plus méritoire que la Téchouva par crainte des sanctions - tout de même d’un haut niveau -, car, dans le premier cas, chaque ‘Avéra se transforme ainsi en mérite ! (Yoma 86b)
Tandis qu’une personne plus sensible, plus émotionnelle, aura naturellement plus tendance à ressentir de la colère contre son Créateur qu’à réfléchir posément au sens de son épreuve. Si c’est le cas, voici quelques idées pour vous inspirer :
Hachem ne cherche pas à faire tomber Ses créatures, mais à les élever. (‘Avoda Zara, 3a)
C’est la raison pour laquelle ‘Hanania, Mikhaël et ‘Azaria n’ont pas été soumis à l’épreuve de devenir des martyrs, car Hachem savait que, plutôt que les élever, ce test les aurait menés à l’idolâtrie. (Ketouvot 33b)
Après la Délivrance, nos bouches seront remplies de rires, et nos langues de louanges, car le sens de chaque épreuve sera devenu clair et évident. (Téhilim 126, 2)
Dans ce monde, nous récitons la bénédiction de Hatov Véhamétiv pour louer Hachem des bonnes nouvelles, et Dayan Haémèt pour les mauvaises, tandis qu’à la Délivrance finale, tout sera si clair que tout nous paraîtra être une bonne nouvelle. Alors, nous ne réciterons plus que Hatov Véhamétiv. (Pessa’him 50a)
Quoi qu’il en soit, que l’on penche plus vers un profil que l’autre, la technique de la carotte marchera toujours plus que celle du bâton…
La carotte et le bâton
Progresser parce que l’on sait que les intérêts sont innombrables pour opter pour une vraie vie juive. "
Oui, c’est vrai, nous ne sommes plus à Casablanca, avec Papi Yéhouda qui aurait pu fracasser toute la maison si ses fils restaient au lit plutôt qu’aller à la Choule
C’est vrai, à l’époque, la Téchouva n’existait pas vraiment, ça marchait plutôt au bâton... Et mine de rien, ça marchait super bien !
De nos jours, on va davantage tenter la technique de la carotte que celle du bâton. Progresser parce que l’on sait que les intérêts sont innombrables pour opter pour une vraie vie juive.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que si vous lisez le magazine Torah-Box à cet instant, c’est que, quel que soit votre niveau actuel en Torah et Mitsvot, vous avez envie d’apprendre et de progresser. Et vous méritez pour cela une standing ovation !
Mais il faut des forces pour passer à l’action : nous savons toutes où est le Émèt (vérité), mais nous ne sommes pas toutes égales pour le réel passage à l'acte. Question de conviction et de courage surtout.
Aujourd’hui, ce qui donne vraiment la pêche pour se motiver et entraîner les autres avec
nous, c’est l’aspect émotionnel qui entoure les Mitsvot. Par exemple, organiser une grande tablée, aussi belle que bonne, pour Chabbath, recevoir pleins d’invités sympathiques, chanter tous ensemble du Shwekey quitte à faire pleuvoir toute la nuit, manger des bonbons en se racontant le dernier projet Darka, verser une petite larme, le plus discrètement possible, en écoutant l’Histoire de Chabbath, admirer les Juifs, si princiers, revenant de la Choule dans ta rue… bref, de vrais plaisirs qui nourrissent suffisamment nos besoins émotionnels pour passer à la pratique concrète des Halakhot, petit à petit et de mieux en mieux, grâce à l’étude de la Torah.
D’ailleurs, après les quelques épreuves de jeunesse qui m’ont vraiment réveillée à la Téchouva, j’ai eu la chance de passer des weekends magiques avec le séminaire Chévet A’him près de Paris. On y passe un Chabbath extraordinaire, on écoute des cours de Torah passionnants, les Rabbanim font connaissance avec tout le monde, on chante, on étudie, on danse même samedi soir (femmes et hommes séparément évidemment, on peut tellement plus s’amuser !), et c’est dans cette ambiance chaleureuse que des milliers de gens ont fait Téchouva, à plus ou moins grande vitesse.
Lançons un défi à Torah-Box : dépêcher une joyeuse équipe de Rabbanim du site régulièrement en France, afin de passer, dans la réalité, un week-end d’étude et de plaisir ensemble ! Rav Uzan, en live, ça doit être quelque chose ! Et Binyamin Benhamou, pour l’histoire du Chabbath ? Un pro de la Halakha pour des Halakha Time, en vrai, sympathique, non ?
En attendant, très bon voyage, à ton rythme, en TGV.
Noémie Hadida
Depuis de nombreuses années, de nombreux de jeunes Français quittent la France pour étudier dans les plus grandes Yéchivot d’Israël. Ce passage, aussi riche spirituellement soit-il, peut être déroutant et éprouvant : changement de langue, de culture, d’environnement, éloignement familial… C’est pour répondre à ces défis que le Igoud Bné Hayéchivot Ashreinou a vu le jour.
Créé il y a sept ans et aujourd’hui en pleine expansion sous l’impulsion de Rav David Cohen,
Roch Yéchivat ‘Hévron, le Igoud Bné Hayéchivot Ashreinou a pour mission d’accompagner chaque étudiant en Torah français dès son arrivée en Yéchiva, et de l’aider à s’intégrer pleinement dans le monde de l’étude de la Torah.
Le Igoud Bné Hayéchivot Ashreinou, c’est avant tout une équipe dévouée de Rabbanim et d’étudiants en Torah expérimentés présents au quotidien. Leur objectif : offrir un véritable accompagnement personnel, une écoute attentive, mais aussi des enseignements réguliers, et bien d’autres initiatives pensées pour renforcer la pensée juive, la motivation et la stabilité intérieure des jeunes étudiants.
Le message central du Igoud Bné Hayéchivot Ashreinou est clair : chaque étudiant a de la valeur, il a sa place dans le monde de la Torah, et avec l’aide d’Hachem, il peut devenir un véritable érudit. L’organisation œuvre pour que cette conscience grandisse chez chaque jeune, dans une ambiance d’élévation, de joie et de fierté d’être un Ben Torah
Un étudiant en Torah en France, qui envisage d’étudier en Yéchiva en Erets Israël, peut dès maintenant entrer en contact avec le Igoud Bné Hayéchivot Ashreinou pour bénéficier de ses conseils, de son réseau et de son soutien. Qu’il s’agisse de trouver la Yéchiva qui lui correspond, d’être orienté et guidé, ou encore de ne pas se sentir seul une fois sur place, le Igoud est là pour lui.
Pour toute information ou pour entrer en contact : - +972-2-99-94-612 - igoud.ashreinou@gmail.com
FEMMES
COUPLE FAMILLE
Ce silence, loin d’apaiser, devient une arme. Il fait mal. Il crée un vide. Et face à ce vide, l’autre finit par se refermer à son tour, parfois même à se détacher émotionnellement. Comment briser ce cercle ?
Avec les fêtes, elle n’avait plus donné de nouvelles depuis plusieurs semaines. Puis un jour, un message arrive : "Ça ne va plus. Il ne m’adresse plus la parole depuis trois semaines."
Trois semaines de silence. Pas de dispute ouverte. Pas de cris. Juste… plus rien. Le vide.
Et pourquoi ? Parce qu’il a été vexé.
Ce couple avait pourtant fait un très beau chemin. La thérapie semblait avoir porté ses fruits, les tensions s’étaient apaisées, la
communication était revenue. Et puis, soudain, l’un des deux se tait. Il coupe le lien. Il s’isole.
Quand le silence devient une punition
Lorsqu’on demande ce qui a conduit à ce silence, la réponse est souvent la même : "Je fais des efforts, mais l’autre ne les voit pas. Alors, à quoi bon ?"
Ce sentiment d’injustice, de solitude, d’impuissance pousse parfois à se replier sur soi. Et ce retrait prend la forme du silence. En apparence, c’est pour se protéger. En réalité, c’est une manière de punir l’autre : "Tu
Vocabulaire
Ce matin, il n’y avait pas d’eau chaude dans la douche. J’ai appelé un technicien pour qu’il vienne réparer le problème. ) – réparer
(Bé’aya) – problème
D’autres mots avec la racine ר.ש.ק. (relier, connecter)
(Kichour) – lien (ex. : URL)
(Hitkacharti) – j’ai appelé (au téléphone)
(Tekhnaï) – technicien, réparateur
(Kéchèr) – connexion, relation, lien
? ! (Ma hakéchèr ? !) –quel rapport ? ! / ça n’a rien à voir !
ne me comprends pas ? Tu ne me reconnais pas ? Alors tu n’auras plus rien de moi."
Derrière ce silence se cache une blessure profonde : celle de ne pas se sentir vu, écouté, considéré. Certains ne trouvent pas les mots pour exprimer cette souffrance. D’autres ont peur que leurs paroles soient rejetées, minimisées. Alors ils se taisent, pensant peutêtre préserver la paix.
Mais ce silence, loin d’apaiser, devient une arme. Il fait mal. Il crée un vide. Et face à ce vide, l’autre finit par se refermer à son tour, parfois même à se détacher émotionnellement.
D.ieu, Lui, ne fait pas la tête
Et pourtant… Dans la relation entre Hachem et Son peuple, il y a des fautes, des manquements, des éloignements. Mais jamais D.ieu ne Se tait pour nous punir. Il ne coupe jamais la relation. Même lorsque nous L’oublions, Il continue à envoyer des signes, à tendre la main, à parler à travers les événements, la prière, la Torah. Il ne fait pas "la tête". Il attend. Il espère. Il pardonne.
C’est ce lien-là que le couple juif est appelé à refléter. Non une relation conditionnelle, mais une relation où l’engagement reste plus fort que l’ego.
Le silence ne soigne pas
Faire le choix du silence, c’est souvent une tentative maladroite de se faire entendre. Mais en vérité, c’est le contraire qui se produit. L’autre se sent rejeté, ignoré, méprisé. Et le lien se détériore. Au lieu de réparer, on détruit.
Oui, parfois celui qui garde le silence espère secrètement que l’autre viendra s’excuser, qu’il comprendra. Mais à force, l’autre s’épuise. Il se dit : "Pourquoi est-ce toujours à moi de faire un pas ?"
Et c’est là que le cœur se ferme. Définitivement, parfois.
Alors, que faire quand le silence s’installe ?
Ne l’acceptez pas comme une fatalité. Si vous êtes celui qui se tait, osez briser ce mur. Même maladroitement. Même en disant : "Je ne sais
pas comment en parler, mais je ne veux plus qu’on se fasse du mal." Et si vous êtes celui qui subit ce silence, n’y répondez pas par le retrait, mais par une invitation au dialogue, un mot doux, un regard qui dit : "Je suis encore là, si tu veux parler."
Rappelez-vous : ce n’est pas forcément celui qui a raison qui doit faire le premier pas, mais celui qui veut faire avancer les choses.
Dans un couple, choisir la parole plutôt que le silence, c’est choisir la vie plutôt que l’éloignement. C’est choisir de construire, même quand c’est difficile. Il suffit parfois d’un mot sincère pour rouvrir une porte restée trop longtemps fermée. Osez ce mot.
Léa Nabet
Directrice du Centre de la Famille Juive www.centredelafamillejuive.com
Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !
Dans l’épisode précédent : En rencontrant Iréna, la cousine de son père, Sophie, accompagnée de sa fille Léa apprend que son grand-père était un ‘Hassid et un peintre, dont les tableaux ont disparu pendant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à Iréna, elles comprennent que la tante Ida avait décidé de mener l’enquête. Pour en savoir plus, elles décident de retourner à Jérusalem, où une Rabbanite les attend pour leur premier Chabbath...
Revoici Sophie et Léa sur les routes. “Moi qui ne connaissais pas le pays, pense Sophie, je vais bientôt pouvoir éditer un guide des bus d’Israël !”
Léa était occupée à échanger des messages avec sa nouvelle amie Ariella. Ce qui laissa du temps à sa mère pour se repasser mentalement la conversation qu’elle avait eue avec la cousine de son père, Iréna.
Ainsi, sa famille descendait des ‘Hassidim polonais. Qui l’aurait cru ? Elle qui ne connaissait rien, en dehors du jour du Grand Pardon. Et dire que son grand-père était un peintre et un ‘Hassid, avec un chapeau et des papillotes près des oreilles, incroyable ! Quel dommage qu’elle ne puisse pas voir ne serait-ce qu’un de ses tableaux, pour avoir un souvenir, comme un contact avec ce grandpère qu’elle ne connaîtrait jamais.
Mais au moins, elle se sentait plus légère. Le fait d’avoir appris une partie de l’histoire de sa mère lui permettait de mieux comprendre ses silences, sa distance, ce qu’elle avait interprété comme étant un manque d’affection. Maintenant qu’elle avait une idée plus précise des épreuves qu’elle avait vécues, elle ne lui en voulait plus. Au contraire, elle se disait qu’une mère qui avait survécu au ghetto, aux camps,
à la Shoah, et qui avait réussi à avoir un enfant et à l’élever, méritait son admiration éternelle.
Les embouteillages étaient bien connus des Israéliens. Pas d’autre choix que de prendre son mal en patience. Sophie craignait que Léa ne s’impatiente et fasse une crise, mais non, elle était étrangement calme. En fait, au fur et à-mesure des jours passés dans le pays, Sophie la trouvait changée, plus proche d’elle qu’avant, qu’avant les mauvaises rencontres, les bandes, les cigarettes et l’école buissonnière.
“Tout va bien ? demanda Sophie à sa fille.
- Oui, je réfléchissais à ce qu’a dit la cousine Iréna. Elle qui a passé sa vie à voyager et faire la fête, elle se retrouve âgée et seule dans un hôpital, ça fait grave de la peine.
- Je suis d’accord. On essaiera de repasser la voir, avant de partir.
- Elle a dit un truc qui m’a marquée. Que les Nazis ont gagné la guerre parce qu’on s’est éloigné du judaïsme. C’est fou, jamais je n’y avais pensé.
- C’est vrai, c’est très dur et très fort ce qu’elle a dit.
- Tu te rends compte, on joue leur jeu, à ne rien connaître de notre religion, à ne rien faire. Ça me dégoûte.
- Ne sois pas trop dure avec toi-même. Peutêtre que j’aurais dû t’apprendre plus, mais moimême je n’ai rien reçu comme éducation juive. Maintenant que je sais ce que mes parents ont vécu, je ne peux pas leur en vouloir. Mais, bon, on va se rattraper ! La Rabbanite nous attend pour notre premier Chabbath.”
Une heure après, arrivées dans le quartier de Bayit Vagan, elles furent frappées par
l’atmosphère. C’était un autre paysage que celui de Tel-Aviv, du kibboutz ou même de la maison de retraite, qui pourtant se trouvait aussi à Jérusalem.
Des hommes marchaient d’un pas pressé, un livre de prières ouvert à la main. Des dames, têtes couvertes, jupes longues, sortaient des magasins, avec une ribambelle d’enfants joyeux à leur suite. Ce quartier ne ressemblait en rien à ce qu’elles avaient connu. Mais étonnamment, au lieu de se sentir étrangères à cette ambiance, toutes deux ressentaient une atmosphère sereine.
L’adresse indiquée se trouvait au début de la rue ‘Ouziel, un petit immeuble à l’allure modeste, mais rempli de charme. Arrivée devant la porte indiquant “Famille Presburg”, Sophie sonna, le cœur battant. Elle ne savait pas trop pourquoi elle se sentait d’un coup émue à l’idée de rencontrer cette femme.
C’était trop beau pour être vrai ! Comment une femme qu’elles ne connaissaient pas pouvait donner autant de chaleur en si peu de temps ? C’est sûr que la famille Grinbaum n’était pas habituée à ces marques d’affection. Sophie ne savait pas trop quoi faire pour se rendre utile et proposa à la Rabbanite Margalite (c’était son prénom) de lui donner un coup de main. Celle-ci accepta et l’envoya acheter les quelques ingrédients qui manquaient pour compléter les plats du Chabbath. Léa l’accompagna.
Presque immédiatement, une femme, le visage sillonné de rides, le sourire aux lèvres et une allure semblable à celles des femmes aperçues dans la rue, ouvrit la porte.
“Chalom !, lança-t-elle.
- Bonjour”, bredouilla Sophie, suivie par Léa.
La Rabbanite les accueillit chaleureusement, comme si elles étaient des cousines revenues de voyage ! On se sentait immédiatement bien chez elle et comble de l’attention, une chambre attendait ses invitées, avec des lits faits, un bouquet de fleurs sur une table basse et même des petits mouchoirs parfumés, posés sur la table de nuit.
“Je me doute, dit la Rabbanite, que ce n’est pas si simple de venir chez une famille qu’on ne connait pas, mais je veux que vous sentiez ici comme chez vous !”
A quelques rues de l’immeuble, elles tombèrent sur Ariella qui tirait une valise. Sophie crut que c’était une drôle de coïncidence, mais non. Elle venait prêter des tenues à Léa, qui tenait absolument à faire honneur à leur hôtesse. Même si la Rabbanite n’avait fait aucun commentaire sur son jean troué, elle avait très envie justement de vivre cette expérience à fond, en portant une belle jupe longue plissée que Ariella lui avait envoyée en photo. Sophie n’en croyait pas ses yeux. Et dire que des mois de lutte acharnée contre les choix vestimentaires douteux de sa fille n’avaient rien donné !
Mais ce moment de complicité entre les deux jeunes filles était trop mignon pour que Sophie le gâche en livrant sa pensée. Elle se garda de parler et décida de laisser les filles en pleine séance de mode, pour partir à la recherche de la supérette.
La suite la semaine prochaine Mia Atlan
Comment fait-on quand on est réveillé plusieurs fois dans la nuit à cause des sirènes : est-ce qu’on fait Mode Ani à chaque fois avec Nétilat Yadayim s’il y a le temps ? Si on n’a pas le temps de faire Nétilat Yadayim, peut-on quand même toucher des objets ? Et est ce qu’on fait le Chéma’ chaque fois qu’on va se recoucher ?
Réponse du Rav Gabriel Dayan
1. Si on se réveille au milieu de la nuit, pour une raison ou une autre, on ne récite pas Modé Ani. C’est uniquement le matin que l’on doit réciter cet éloge (Michna Broura 1, 8 ; Michna Broura éd. Dirchou, 1, 8, fin de la note 15).
2. D’une manière générale, le matin au lever, il n’est pas nécessaire de faire Nétilat Yadayim pour réciter Modé Ani car on n’y prononce pas l’un des Noms d’Hachem (Kaf Ha’haïm 1, 4 ; Halakha Broura vol. 1, p. 4 ; Michna Broura 1, 8).
3. Si on se réveille suite au retentissement des sirènes, il est bon de faire Nétilat Yadayim avant de se diriger vers les zones sécurisées.
4. Si cela n’est pas envisageable (CQFD), ce n’est pas grave. On évitera alors de toucher le moindre aliment et certains des orifices du corps (yeux, oreilles, nezà. Il est permis de toucher tout habit/ objet.
5. Lorsque l’on gagnera son lit pour reprendre sa sieste, on ne récitera pas le Chéma’ de nouveau ; celui du soir est suffisant ! Cependant, on remerciera Hachem de nous avoir épargné des griffes du méchant loup.
6. Si vous désirez réciter Modé Ani à n’importe quel moment de la nuit ou de la journée, cela est absolument permis. Traduction : Merci à Toi, D.ieu vivant et éternel, de m’avoir rendu/donné la vie (ce matin) avec bonté. Ta fidélité est grande.
J’ai prêté de l’argent qui était placé à la banque sur un compte rémunéré à un ami juif. Je sais que je ne dois pas exiger d’intérêts. Toutefois, puis-je accepter que l’emprunteur me rembourse les intérêts que la banque aurait dû me verser, ou dois-je consentir à une perte ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Prendre des intérêts sur un manque à gagner est interdit. (Responsa du Rachba 3, 227, Beth Yossef ‘Hochen Michpat 61)
Peut-on lire pendant Chabbath un journal de voitures (Auto Plus) pour le plaisir et non pour en acheter une ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Cela est interdit. (Choul’han ‘Aroukh 307, 13 et 16 ; Yalkout Yossef 22] Si vraiment la personne ne peut pas s’en empêcher et qu’elle souffre de ne pas lire ce genre de journal, on pourra le tolérer en se fondant sur certains avis permissifs sur le sujet (Ya’avets et Maguen Avraham 301, 4), à condition toutefois que le journal ne soit pas un journal de vente ou d’achat, mais qu’il montre simplement les nouveautés des voitures etc.
Est-ce qu’un pain aux fruits cuit avec des fruits change de bénédiction ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
S’il y a suffisamment de fruits dans le pain, à un point tel qu’il n’est plus choisi pour accompagner un repas ou pour y mettre de la charcuterie, du thon, du saumon fumé ou des crudités, sa Brakha est Mézonot. Si le pain en question est choisi pour accompagner un repas ou pour y mettre de la charcuterie, du thon, du saumon fumé ou des crudités, sa Brakha est Hamotsi.
Je souhaiterais savoir si je peux lire toutes les rubriques du magazine Torah-Box pendant Chabbath.
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Les publicités ainsi que les informations (actualité, politique...), ne doivent pas être lues durant Chabbath. (Ayil Mechoulach 86, 18 ; Ménou’ha Chléma 240)
2. Parfois, certaines informations provoquent de la peine ou du chagrin, l’interdiction est d’autant plus grave. (Ktsot Hachoul’han 107, 43 ; Béer Moché 6, 66)
3. Le magazine n’est pas Mouktsé même s'il contient quelques pages dont le contenu ne doit pas être lu. (Ayil Mechoulach 82, 9)
Dans un couple juif, y a-t-il une notion de compatibilité entre les prénoms des deux conjoints ?
Réponse de Rav Emmanuel Boukobza
La compatibilité entre les conjoints ne se joue pas au niveau des prénoms. Cette compatibilité se joue au niveau des Midot (traits de caractère) et de la Yirat Chamaïm (crainte du Ciel) des conjoints. La réussite d’un couple dépendra dans une large mesure de leur volonté respective de se remettre en cause, d’écouter l’autre, d’améliorer leurs Midot et de progresser dans leur Yirat Chamaïm.
Ne vous fiez pas à des calculs kabbalistiques qui ne tiennent pas compte de tous les critères mentionnés et donc essentiellement du libre-arbitre. Votre bonheur est en grande partie dépendant de votre volonté et de celle de votre conjoint.
Il est dit : "S’ils le méritent, la Présence divine résidera entre eux" (Talmud Sota 17a). Rachi explique que cela signifie que s’ils sont fidèles l’un à l’autre, ils mériteront de voir la Présence divine résider entre eux.
Tournez-vous vers Hachem pour Lui demander d’assurer la réussite de votre couple et faites le maximum de votre côté.
Les enfants, cette semaine, efforçons-nous de voir, en chacun et en chaque chose, le bon et le positif, dans toutes les circonstances.
"Regardez ce que j’ai trouvé dans le jardin !" crie Yossef en courant vers la maison, une énorme courgette dans les bras.
"Elle est immense !" s’exclame Sarah. "On dirait un ballon de rugby..."
Mais Yossef n’a pas le temps de savourer sa trouvaille. Dans le salon, ses cousins reculent en fronçant les sourcils.
"Beurk, elle fait peur ta courgette. C’est sûrement un légume mutant !"
Nathan baisse les yeux. "Mais… elle est de notre potager…"
Papa entre et sourit en voyant la scène.
"Vous savez, ça me rappelle une histoire de la Torah."
Les enfants se tournent vers lui, curieux.
"Quand Moché a envoyé les explorateurs en Erets Israël, il leur a demandé de ramener des fruits du pays. Ils ont trouvé des fruits magnifiques, énormes, comme cette courgette. C’était une preuve que la terre était pleine de bénédictions. Mais certains explorateurs, au lieu de s’en réjouir, ont eu peur et ont fait peur aux autres. Ils ont vu le cadeau comme un danger."
L'ENSEIGNEMENT
Sarah murmure : "C’est comme si on regarde quelque chose de bien, mais au lieu de voir le bien, on a peur, on se méfie…"
Papa hoche la tête. "Exactement. Kalev, lui, a choisi de regarder les événements avec confiance et Émouna. Il a vu la même réalité, mais avec un autre regard."
Nathan pose sa courgette géante sur la table, avec le sourire. "Alors ce soir, on la cuisine, et on en fait un plat de confiance !"
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
Est-ce que cela vous arrive de voir quelque chose de positif en négatif ?
Comment essayer de voir le plus souvent possible les événements de la vie avec optimisme et foi ?
La Paracha nous raconte la faute des explorateurs. Pourtant, un détail surprenant mérite notre attention : Moché leur avait demandé de rapporter des fruits d’Erets Israël, pour que les Bné Israël voient la beauté du pays et aient envie d’y entrer.
Mais les explorateurs, déjà influencés par la peur, ne voulaient pas montrer ces merveilles. Kalev les força à obéir. Alors, ils rapportèrent d’immenses fruits pas encore mûrs, dans le but de faire peur au peuple.
Et cela marcha : les Bné Israël paniquèrent, imaginant les géants qui consomment ces fruits.
Ce que Moché voulait utiliser pour motiver, ils s’en sont servis pour décourager.
Cela nous enseigne que tout dépend du regard qu’on porte sur les choses : ce qui pourrait être un signe de bénédiction peut paraître effrayant si notre cœur est rempli de crainte ou de négativité. Apprenons à voir les choses avec Émouna
Rav Arié Levin, surnommé "le Tsadik de Jérusalem", avait un regard bienveillant sur chaque Juif, même sur ceux que certains auraient vite jugés ou écartés. Quel était son secret voyait chaque personne avec les yeux de la où d’autres voyaient des défauts, lui voyait un potentiel prometteur.
Un jour, un jeune garçon est convoqué par le directeur de sa Yéchiva désobéi, perturbé les cours, manqué de Les responsables pensaient qu’il fallait l’exclure. Rav Arié demande à lui parler. Il ne commence pas par des reproches. Au lieu de cela, il lui propose une petite promenade dans les ruelles de Jérusalem. Le garçon le suit sans comprendre. Après quelques minutes, Rav Arié s’arrête devant une plante tordue et abîmée qui pousse à travers les pierres.
Le garçon ne répond pas. Mais ce geste d’empathie et de grande sensibilité touche son cœur. Ses yeux s’embuent. C’était la première fois que quelqu’un lui montre autant de
Rav Arié retourne alors voir le directeur : "Les explorateurs ont vu la terre d’Israël, et pourtant ils ont eu peur. Ils ont vu les géants, les dangers, les obstacles. Mais Calev, lui, a vu fruits, la beauté, la promesse. Lequel de ces regards voulons-nous adopter ? Le regard de la peur ou celui de la Émouna ?"
Le garçon n’est pas renvoyé de la Yéchiva. Et quelques années plus tard, il devient lui-même enseignant. "Ce jour-là", raconte-t-il, "j’ai compris ce qu’était un vrai regard juif : voir le bien, même là où il est caché."
"Tu vois cette tige ?" dit-il doucement. "Elle est penchée, elle n’a pas grandi comme les autres. Certains diraient qu’elle est fichue." Il sort alors une petite gourde d’eau de sa poche, s’agenouille, et arrose la plante avec douceur. "Mais moi, je pense qu’avec un peu d’eau, de lumière et d’amour, elle peut encore redresser sa tige. Elle peut devenir belle. Il suffit d’y croire."
Les enfants, cette semaine, essayons de regarder les autres comme Rav Arié et voyons la vie avec les yeux de Kalev : est-ce que je choisis de voir les défauts… ou les qualités ? Est-ce que je juge trop vite, ou est-ce que je crois que chacun peut grandir ?
Un dessert estival, léger et Parvé, mettant en valeur les cerises de saison. Idéal pour clôturer un repas de Chabbath en légèreté !
Pour 6 à 8 personnes
Difficulté : Facile
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 40 min
• 500 g de cerises fraîches dénoyautées, lavées et vérifiées
• 3 œufs
• 90 g de sucre
• 1 sachet de sucre vanillé
• 20 cl de lait d’amande
• 150 g de crème d’amande (ou crème de soja)
• 50 g de farine
• 50 g de poudre d’amande
• Amandes effilées (pour le dessus)
• Sucre glace (pour la finition)
Réalisation
- Préchauffez le four à 180°C.
- Disposez les cerises au fond d’un plat à gratin légèrement huilé.
- Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre et le sucre vanillé jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
- Ajoutez la farine et la poudre d’amande, puis mélangez bien pour éviter les grumeaux.
- Incorporez le lait et la crème d’amande, en fouettant jusqu’à obtenir une pâte lisse.
- Versez la préparation sur les cerises dans le plat.
- Parsemez d’amandes effilées.
- Enfournez pour environ 40 min, jusqu’à ce que le dessus soit doré.
- Laissez refroidir, puis saupoudrez de sucre glace avant de servir.
Chabbath Chalom !
Murielle Benainous
Certaines études démontrent qu’il réduit les risques de certaines maladies (comme le diabète de type 2), d’autres mettent en gardent certaines populations à le consommer… On fait le point sur cette boisson incontournable.
Les plus du café :
• Stimule le système nerveux : améliore la concentration et la vigilance ;
• Protège contre certains cancers (foie, côlon) et certaines maladies (Parkinson, Alzheimer) ;
• Stimule le métabolisme et aide à brûler les graisses.
Les moins du café :
• Peut provoquer des troubles du sommeil consommé après 14h ;
• Aggrave le reflux gastrique ;
• À forte dose, peut causer de l’anxiété et des palpitations ;
• Diminue l’absorption du calcium ;
• Peut interférer avec certains médicaments (antidépresseurs, anticoagulants).
Quel café choisir ?
Préférez le café filtré et sans sucre ou avec un édulcorant (sans aspartame) pour profiter de ses bienfaits. Évitez également de le noyer dans du lait de vache, et optez pour un nuage de lait sans lactose ou végétal !
Concrètement, le café peut s’avérer bénéfique pour votre santé, à condition de ne pas dépasser 3 à 4 tasses maximum par jour et d’arrêter sa consommation avant 14h. Les personnes souffrant de troubles cardiovasculaires ou d’hypertension doivent veiller à ne pas aggraver leurs symptômes.
Sarah Kisielewski