





Une petite vidéo déroutante a fait le tour du monde et continue de susciter des réactions : on y voit la gifle que la première dame de France a donnée à son mari, le président Emmanuel Macron. Cela s’est produit à la descente de l’avion qui les emmenait au Vietnam, alors que les portes étaient grandes ouvertes. Cet événement ne mériterait pas d’être rapporté ici s’il n’était révélateur d’un phénomène qui, lui, nous concerne.
Il est à supposer que, juste avant l’incident, le couple se soit disputé, et que Brigitte Macron, irritée, n’ait pas pu se retenir de gifler son mari en public. Or, ce conjoint n’est pas n’importe qui : il représente la France devant le monde entier ! En d’autres termes, l’ego de madame est passé avant l’intérêt national. Ce geste précipité a renvoyé une image dégradante du président de la République aux yeux des nations comme des citoyens français. Dans les temps anciens, pour bien moins que cela, une telle conduite aurait été sévèrement punie, comme cela est rapporté au début de la Méguilat Esther à propos de Vachti.
Cette même attitude égocentrique se retrouve aujourd’hui en Israël. Depuis les événements dramatiques du 7 octobre 2023, Israël est en guerre pour démanteler le ‘Hamas, responsable de ce pogrom, et pour ramener les otages détenus à Gaza dans des conditions atroces. Pourtant, la plupart des Nations prennent étonnamment parti pour ces ravisseurs terroristes, accusant Israël de génocide ( !) envers les Gazaouis. L’État hébreu se retrouve seul dans sa lutte pour sa survie, son avenir et le retour de ses captifs.
Mais voilà que de hautes personnalités israéliennes se joignent au concert des accusations. Ehoud Olmert, ancien Premier ministre, et Moché Ya’alon, ancien ministre de la Défense, qualifient les actions
israéliennes à Gaza de “crimes de guerre” ; Ehoud Barak, lui aussi ancien Premier ministre, accuse Netanyahou de prolonger la guerre pour des raisons politiques ; Yaïr Golan, dirigeant des Démocrates, affirme que cette guerre est menée contre des civils et des bébés ( !) de Gaza. Les antisémites se frottent les mains : quel meilleur argument que des accusations venues d’Israéliens haut placés giflant publiquement leur propre gouvernement ?
Ce que tout le monde ignore peut-être, c’est que ces personnages ont été des politiciens médiocres (et tentent par tous les moyens de regagner une place sur la scène politique) et que, par jalousie, par ego démesuré ou par petits calculs intéressés, ils défraient la chronique, causant des dégâts considérables à l’image de l’État hébreu.
En septembre 1982, éclata l’affaire de Sabra et Chatila, deux camps de réfugiés palestiniens massacrés sauvagement par des milices chrétiennes libanaises. Des soupçons furent émis quant à une responsabilité indirecte de Tsahal et du ministre de la Défense Ariel Sharon, mais sans preuves formelles.
Israël se défendit évidemment, mais la gauche israélienne, avec à sa tête Chim’on Peres, manifesta contre le gouvernement, levant un doigt accusateur contre ce dernier. Cette manœuvre était très grave et le Rav Chakh, dirigeant spirituel du monde orthodoxe, protesta vigoureusement, qualifiant Peres de délateur, au discours mensonger.
L’histoire, hélas, se répète, sans que l’on tire les leçons du passé. À l’heure où Israël se trouve dans des moments critiques, comme le disent nos Sages : “Nous ne pouvons nous appuyer que sur notre Père qui est dans les Cieux” (Sota 49b).
Rav Daniel Scemama
Rav Daniel Scemama
L'Édito - La gifle de Brigitte
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Torah-Box organise un voyage inoubliable au Maroc et en France pour les familles d’otages
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Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Sarah Kisielewski, Rachel Dalongeville, Jonathan Berdah, Chochana Sebag, Rav Michaël Samoun, Rav Yehonathan Gefen, Liora Rosenblatt, ‘Haya Plantard, Ami Bentsion, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Aharon Sabbah, Murielle Benainous
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Gaza : Le 'Hamas menace de tuer le soldat Matan Zangauker si Tsahal tente de le libérer
Le 'Hamas a menacé samedi d'attenter à la vie du soldat israélien Matan Zangauker, détenu depuis 610 jours, affirmant que les forces de Tsahal "se rapprochent de l'endroit où il se trouve". L'organisation terroriste a averti : "Nous précisons sans équivoque que l'ennemi ne pourra pas le sortir vivant. S'il est tué lors d'une tentative
de libération, l'armée d'occupation sera responsable de sa mort." Cette menace intervient après la publication d'une nouvelle photo du captif par le 'Hamas. Tsahal a précisé qu'aucune tentative de sauvetage n'avait été menée, sans pour autant nier opérer dans la zone où Zangauker est vraisemblablement retenu.
La synagogue du Richon Létsion Rav Its'hak Yossef à Jérusalem taguée et incendiée
Un incendie criminel a éclaté dimanche aux petites heures du matin dans la synagogue du Richon Létsion, Rav Its'hak Yossef, située dans le quartier de Sanhédria à Jérusalem. L'établissement a subi des dégâts matériels mais aucune victime n'est heureusement à déplorer. Les Sifré Torah sont eux aussi intacts. Quelques minutes
avant le signalement de l'incendie, la police avait reçu un rapport concernant des croix taguées sur les portes d'un immeuble adjacent à la synagogue. Les autorités ont ouvert une enquête sur ces deux incidents connexes. Toute la classe politique, à droite comme à gauche, a très vivement condamné cet acte ouvertement antisémite.
Ma'hmoud Abbas évoque les massacres du 7/10 comme un "succès stratégique"
Dans une interview publiée dimanche par le quotidien officiel de l'Autorité palestinienne Al-Hayat Al-Jadida, le chef de l'Autorité palestinienne Ma'hmoud Abbas a loué l'attaque du 7 octobre 2023, affirmant qu'elle avait atteint des "objectifs importants". Ignorant délibérément les victimes et les otages, sa seule critique de l'attaque ne portait pas sur sa brutalité, mais sur ses conséquences pour les habitants de Gaza : "Aussi importants que puissent être les objectifs que le 'Hamas tentait d'atteindre, ils ne sont pas comparables aux dommages et lourdes pertes subis par les résidents de la bande de Gaza".
Israël confirme l'élimination de Mo'hammed Sinwar dans un tunnel sous l'hôpital européen de Gaza
Tsahal et le Chin-Beth ont confirmé dimanche que le corps de Mo'hammed Sinwar, dirigeant du 'Hamas, a été découvert par les troupes dans un tunnel sous l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de Gaza. Le corps a été extrait samedi du tunnel, utilisé par le 'Hamas comme centre de commandement. Plusieurs autres corps de terroristes du 'Hamas ont également été récupérés.
Dans le tunnel, l'armée a également localisé plusieurs objets personnels appartenant à Sinwar et Chabana, commandant de la section Rafia'h du groupe terroriste, notamment des cartes d'identité ainsi que des armes. Les autres corps sont encore en cours d'identification.
"La menace qui nous inquiétait le plus, celle d'une incursion des forces Redwan, a été totalement éliminée", affirme le commandant du front nord
Le général Ouri Gordin, commandant du front nord de Tsahal, a déclaré dimanche que la situation sécuritaire face au Liban et au 'Hezbollah était "la meilleure depuis des décennies", six mois après le cessez-le-feu dans le nord. Lors d'une rencontre avec les dirigeants du conseil régional de Haute-
Galilée, le général Gordin a affirmé que Tsahal avait "détruit 80 à 85% de la capacité de frappe du 'Hezbollah".
"La menace qui nous inquiétait le plus, celle d'une incursion des forces Radwan, a été totalement éliminée", a-t-il précisé.
Katz ordonne la diffusion de la "vidéo d'horreur" du 7 octobre aux participants de la flottille pour Gaza
La flottille "Madleen" avec à son bord des activites pro palestiniens, notamment Greta Thunberg et Rima Hassan, a été interceptée sans violence par Tsahal et conduite vers le port d'Achdod, où ses passagers seront arrêtés avant d'être expulsés vers leurs pays respectifs. Le ministre de la Défense Israël Katz a ordonné à Tsahal de projeter aux passagers la "vidéo
d'horreur" du massacre du 7 octobre. "Il convient que Greta l'antisémite et ses compagnons pro-'Hamas voient exactement qui est l'organisation terroriste qu'ils viennent soutenir, quels actes d'horreur ils ont commis contre des femmes, des personnes âgées et des enfants, et contre qui Israël se bat pour sa défense", a indiqué le ministre.
Après des menaces et en minorité, Paris recule sur la reconnaissance palestinienne
L'Union européenne étudie l'adoption de sanctions ciblées contre
Israël en raison de ses opérations militaires à Gaza, faute de consensus entre les 27 États membres pour suspendre l'accord d'association UE-Israël. Parallèlement, la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien par les pays occidentaux semble improbable lors de la conférence internationale visant à promouvoir la "solution à deux Etats" prévue ce mois-ci à New York. Les diplomates français ont informé les responsables israéliens que Paris n'entend pas reconnaître unilatéralement un État palestinien, sans toutefois exclure une reconnaissance future.
Tsahal dévoile la véritable identité des deux "journalistes" tués à Gaza
L'armée israélienne a révélé samedi l'identité de deux terroristes du Djihad islamique éliminés jeudi lors d'une frappe ciblée dans l'enceinte de l'hôpital Al-Ahli à Gaza. Les deux hommes, Suleiman Hani Saliman Hajaj et Samir Al-Rifai, opéraient en se faisant passer pour des journalistes. Ils utilisaient cette base pour planifier et exécuter des activités terroristes contre les forces de Tsahal et les civils israéliens. "Les organisations terroristes de la bande de Gaza continuent d'utiliser les hôpitaux à des fins terroristes, exploitant de manière cynique et cruelle la population civile à l'intérieur de l'hôpital et de ses environs", a souligné Tsahal dans son communiqué.
Au cours d’une tournée inédite, les familles d’otages encore détenus à Gaza ont pu se recueillir sur les tombeaux des saints du Maroc et aussi rencontrer la communauté française, qui a tant prié et œuvré pour leur libération. Un voyage poignant, inoubliable.
Du 19 au 25 mai, Torah-Box, par l’intermédiaire de Jonathan Berdah, a organisé un voyage inédit pour les familles d’otages touchées par la tragédie du 7 octobre. L’objectif : obtenir la libération des otages en priant sur les tombeaux des Tsadikim du Maroc et permettre une rencontre avec la communauté juive française, elle qui a tant prié, manifesté, espéré pour nos otages. Et surtout, ces Juifs méritent de voir le miracle : Agam Berger, cette jeune femme revenue de l’enfer après 482 jours de captivité, qui faisait également partie du groupe.
Ce voyage apolitique - point assez exceptionnel pour être mentionné - organisé par Torah-Box et l’association Ayelet Hacha’har, a regroupé 55 personnes dont 18 familles de toutes tendances : religieux, laïques, gens de gauche, Séfarades, kibbutzniks, tous unis dans la douleur d’avoir perdu des proches ou d’ignorer le sort d’un enfant encore otage à Gaza. En temps normal, ces gens ne se seraient jamais rencontrés. Leurs mondes ne se croisent pas. Mais le 7 octobre a brisé toutes les barrières.
Mardi matin, à peine arrivés au Maroc, les participants qui ne se connaissent pas encore vraiment, prennent la route vers Marrakech. Premier arrêt : le tombeau du Tsadik Rabbi Chlomo Bel ‘Hench, un émissaire d’Erets Israël
décédé lors d’un voyage au Maroc au XVIème siècle, dans l'Atlas marocain. Le groupe est escorté par des policiers marocains, grâce à l’intervention du roi du Maroc, que nous remercions ici.
Moment déchirant quand El’hanan Danino, père endeuillé qui a récupéré le corps de son fils Ouri tué en captivité, s’adresse aux parents encore dans l’attente : "J’espère que vous aurez le même miracle terrible que moi : récupérer et enterrer votre enfant selon nos traditions." Conscient de la puissance contenue dans ce lieu, il exhorte en pleurs toutes les mamans de prier avec des larmes pour la libération de leurs fils. Bouleversante, la mère de Bar, jeune homme de 22 ans otage à Gaza, s’effondre en sanglots devant le tombeau. Cette femme brisée n’avait pas versé une larme depuis six mois, comme anesthésiée par le chagrin.
Le Rav Eliahou Uzan, qui fait partie du groupe, entonne avec puissance le texte de la Kabbalat ‘Ol Malkhout Chamayim, entraînant dans ses pleurs tous les participants, dont certains d’entre eux n’ont pas l’habitude de se rendre sur les lieux saints.
Meirav Berger, mère d’Agam, récite d’une voix tremblante le "Mizmor Létoda", psaume de gratitude pour remercier Hachem du retour de sa fille et pour le retour de tous les autres.
Ses mots portent l’espoir de toutes les mères présentes.
Un couple d’octogénaires, ashkénazes, grandsparents de Matan Angrest, 23 ans, otage à Gaza, témoigne les larmes aux yeux face au tombeau : "Nous n’avions jamais ressenti une telle sainteté."
Un grand-père au regard hanté décrit l’horreur quotidienne : il reçoit des vidéos de son petit-fils 'Hayal maltraité dans les tunnels de Gaza. Voix brisée, il évoque l’entassement des otages dans une geôle de 3m², survivant avec un demi-verre d’eau par jour. L’assemblée retient son souffle face à tant de cruauté.
Le groupe s’avance ensuite vers le tombeau de Rabbi Daniel Hachomer Ashkenazi, un saint vénéré aussi bien chez les Juifs que chez les Musulmans, célèbre pour avoir produit de grands miracles chez les personnes souffrant de maladies mentales. Les prières se multiplient, les supplications s'élèvent. Le musicien qui nous accompagne, Itsi Akerman, entonne des chants pleins de ferveur qui font communier les cœurs endoloris de toutes les personnes présentes. Un à un, le nom de chaque otage est cité et des prières intenses sont dites pour leur libération. Après ce moment fort, un repas est servi au groupe, mais certains, dont le père de Séguev Khalfon (27 ans), ne peuvent se résigner à manger. Les hommes vont s’immerger au Mikvé singulier qui se trouve sur place : construit il y a des siècles par un Musulman ayant vécu une délivrance miraculeuse par le mérite du Tsadik, les Juifs de passage sur le tombeau ont l’habitude de s’y tremper et de connaitre des miracles.
A la grande synagogue de Marrakech, le groupe se dirige solennellement vers le Hékhal. Le nom de chaque otage est à nouveau crié et une grande prière pour leur retour est récitée en présence des saints Sifré Torah sortis de l’Arche.
Un miracle en chair et en os
Au grand cimetière de Marrakech, parmi plus de 600 tombeaux de Tsadikim dont Rabbi Chlomo Abitbol, auteur de "Yafa Vétama", Rabbi David ‘Hazan, Rabbi Eli’èzer Halévi, Rabbi Chaoul Nehemias et bien d’autres, un miracle bouleverse le groupe.
Avi O’hana est le courageux père de Yossef ‘Haïm, otage de 21 ans aux mains du ‘Hamas. La famille avait déjà connu une tragédie il y a plusieurs années, lorsqu’elle perdit l’un de ses enfants. “Après avoir enterré un fils, je ne pensais pas qu’il puisse advenir quelque chose de pire”, témoigne O’hana. Pourtant cet homme ne devait pas participer au voyage. Suite à de terribles douleurs aux jambes, il ne peut plus se déplacer qu’en béquilles depuis plusieurs mois. Et lors du voyage, il peine grandement à se déplacer, monte et descend du bus avec beaucoup de difficulté. Après 2 heures passées à prier silencieusement sur le tombeau du Tsadik, la tête entre ses bras, Avi se redresse et déclare soudain : "Je n’ai plus besoin de mes béquilles." Il les pose et se met à marcher normalement ! Ayelèt Samerano, qui ignore si son fils Yonathan (23 ans), retenu par le ‘Hamas, est encore en vie, aperçoit la tombe du Tsadik Rabbi Nissim Ben Nissim. Elle va s’y recueillir avant de déclarer : “Je prie là car j’attends deux miracles [Nissim en hébreu] : que mon fils revienne et qu’il soit en vie”.
Le lendemain, le groupe parcourt 500 km vers Ouazzane pour se recueillir sur la tombe du Tsadik Rabbi ‘Amram Ben Diwan. Les prières
commencent, intenses, déchirantes. Chaque famille s’enlace, prie pour son otage avec une ferveur venue d’ailleurs.
Parmi ces familles qui ces personnes reçues personnellement par le Rav, une femme va vivre une incroyable révélation. Une semaine avant le voyage, M., la mère de l’un des otages, fit un rêve. Dans son songe, elle voit un Tsadik à la longue barbe blanche l’exhorter à se renforcer dans un domaine dans lequel elle rencontre maintes difficultés : la pureté familliale.
Troublée par ce rêve, elle décide d’y réfléchir à tête reposée. Or lorsqu’elle se présente devant l’Admour de Ungvar, et avant même qu’elle ne raconte quoi que ce soit au Rav, celui-ci lui demande directement de se renforcer précisément dans la pureté familliale ! Et lorsque, abasourdie, elle lui raconte son rêve de la semaine précédente, le Rav est presque convaincu : le Tsadik qui lui est apparu est très vraisemblablement Rabbi ‘Amram Ben Diwan… Cette épopée saisissante à travers le désert et les lieux saints du Maroc, marquée par des émotions d’une rare intensité, s’achève là. Les familles n’ont rien ressenti de tel depuis tant de mois.
Destination : Paris
Puis c’est le témoignage d’Agam Berger qui marque les esprits. Cette jeune femme, qui a survécu à l’enfer de Gaza, refuse les euphémismes : "On nous parle d’innocents à Gaza, mais moi j’ai été gardée par une famille civile où les enfants jouaient à tuer des Juifs avec de vraies kalachnikovs et des poupées. Quand je suis arrivée à Gaza, toute la population s’est jetée sur moi pour me lyncher. Il y a peu d’innocents à Gaza. C’est nous ou eux. Nous n’avons pas cherché la guerre, c’est eux qui l’ont cherchée." Ses mots résonnent dans le bureau ministériel. Cette jeune femme de 19 ans vient de donner une leçon de réalisme à la diplomatie française.
À la sortie du ministère, la mère de Yossi et Elie Charabi — récemment libéré — déclare avec douleur : “J’ai encore un autre fils otage à Gaza… Je ne crois plus que ces rendez-vous politiques changeront quoi que ce soit. Celui qui peut vraiment nous sauver, c’est Hachem.”
Le Chabbath à l’hôtel Le Collectionneur est d’une beauté particulière. Amir Haddad, le célèbre chanteur, y est présent pour partager ces moments avec les familles. Bouleversé par les témoignages, les larmes aux yeux pendant le dîner, Il partage des chants empreints d’émotion avec les familles.
A peine arrivés à Paris, direction le ministère des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Binyamin Benhamou prend la parole. Ses mots sont directs, sans détour : "Nos enfants. Nos frères. Lorsque la compassion est sélective, elle n’est pas humaine ! Que ferait la France si ses enfants étaient captifs à Gaza ? Un jour viendra, où les silences pèseront lourd."
Le midi, le groupe est invité à un repas au CEJ par Joël Mergui, président du Consistoire. Là encore, les échanges poignants entre les participants donnent lieu à des éclats de rire mais aussi à des torrents de sanglots. Un moment particulièrement marquant se produit lorsqu’Avi O’hana, prend la parole d’une voix ferme et déterminée : "La seule chose qui pourra libérer nos enfants, c’est que chacun d’entre nous prenne sur soi une Mitsva et se renforce dans la Emouna que seul D.ieu peut les libérer et personne d’autre."
Dimanche 25 mai, les familles sont invitées à une balade apaisante en bateau-mouche, une façon de leur permettre de s’évader un peu dans le décor de la capitale avant le grand moment qui les attend en fin d’après-midi.
Grand rassemblement à la Victoire
17h30, synagogue de la Victoire. Plus de 1000 francophones créent une chaîne de solidarité unique avec ces familles meurtries et pour certaines, endeuillées. Ils viennent tous témoigner de leur compassion, de leur présence, de leurs actions spirituelles pour la libération de leurs frères retenus à quelque 4000 km.
Sur l’estrade, les témoignages se succèdent, chacun plus déchirant que l’autre. Derrière les noms et les images, on découvre soudain toute une vie, un parcours, des rêves, des projets en suspens.
Tous les discours témoignent du calvaire indicible enduré et des blessures inconsolables. Les photos des otages projetées sur écran géant retracent leur courte vie. Une mère parle chaque jour à son fils pour qu’il revienne. Une autre continue le combat de son fils, mort en sauvant des vies. Une autre dont un fils est sorti vivant et attend la dépouille de son autre fils, remercie Hachem de tout ce qu’Il lui donne.
Un des moments les plus marquants de la soirée fut le témoignage de Riki Sitton, qui raconte une scène vécue avec Julie Kuperstein, la mère de Bar, otage à Gaza.
“Un jour, Julie était chez moi. Soudain, elle : ‘Riki, viens vite dans la !’ Je la rejoins, inquiète. Elle : ‘Un terroriste du ‘Hamas !’ Je n’y comprends rien, mais en entrant dans la chambre, j’entends une voix avec un fort accent iranien, qui la menace : ‘Tu veux revoir ton fils ?
Va à la Cour de La Haye, porte plainte contre Tsahal, manifeste contre le gouvernement. Les familles d’otages ont du pouvoir, mais toi, tu ne fais pas assez.’” Chantage, menaces, guerre psychologique. Il veut la faire plier.
Mais Julie n’a pas cédé. Nous tremblions, mais sa voix à elle était ferme. Elle a répondu : “Mon Bar n’est pas entre tes mains, mais entre les mains du Créateur. Et toi aussi, tu es entre Ses mains.”
Silence. Puis le terroriste a dit : “Kol Hakavod, madame.”
Au micro, Meirav, maman d’Agam Berger, évoque ce qui a tenu sa fille malgré les conditions extrêmes de détention : le respect de Chabbath et des jeûnes, le refus de consommer de la viande, et sa demande au ‘Hamas de récupérer un Sidour oublié sur place par les soldats de Tsahal. Malgré la décision des ravisseurs de la libérer un Chabbath, la Providence lui a permis, conformément à son souhait, de sortir en semaine.
Convaincue d’un miracle, Meirav exhorte toutes les femmes de respecter la pureté familiale et de prendre sur elles une Mitsva : "une action ici pouvant déclencher un prodige là-bas".
Agam remercie la communauté française : “Je sais que vous avez beaucoup agi et prié pour mon retour. Vous avez une part importante dans ce chemin qui m’a ramenée, et c’est aussi grâce à vous que je suis ici aujourd’hui. Je vous demande de ne pas arrêter. Continuez à prier et à agir pour la libération de tous nos otages, jusqu’au dernier. C’est notre devoir juif, moral et humain à chacun d’entre nous.”
Suite à ces témoignages entrecoupés par les chants du talentueux Miki Gabay, le point culminant de la soirée a été l’intervention de
l’Admour, qui, les pleurs dans la voix, a lancé un appel solennel à l’unité, au-delà des différences et des origines. Il demande à chacun de s’engager à accomplir une Mitsva à laquelle il s’attachera de tout son cœur pour la réussite du peuple juif et la Guéoula. A cet effet, un grand tableau recense toutes les promesses de Mitsvot : ils sont près de 483 à s’engager à respecter le Chabbath, 441 à s’engager à faire leurs trois prières quotidiennes, 574 à accepter d’éteindre leur téléphone à la synagogue, 280 à prendre sur eux de ne plus manger dans des restaurants non Cachères et 1442 à prendre sur eux la récitation du Chéma’ Israël avant de dormir.
La soirée s’achève sur une intense et grandiose communion, lorsque toute la salle, les Rabbanim de Torah-Box dont le Rav Gabriel Dayan, les
familles d’otages et le public, entonnent avec ferveur le Chéma’ Israël
Dans ce creuset de réveil de conscience, la maman d’un des otages a respecté le Chabbath durant le voyage avec le serment de devenir Chomérèt Chabbat. Youval Bitton, oncle de Tamir
Hadar dont la dépouille est retenue à Gaza, a renoué avec son judaïsme. Tous ont été touchés par les marques d’affection, la bienveillance et la compassion de Torah-Box. Tous ont été traversés par un élan d’amour et un désir de Téchouva. Tous ont réalisé l’urgence du renforcement dans la Emouna. Ils ont pris conscience qu’ils ne sont pas isolés, que leur histoire est aussi la nôtre, un seul et même peuple au-delà des frontières, une seule voix et un même cœur battant à l’unisson.
Alors que le reste du groupe repart vers Israël, un moment d’insouciance est offert à Agam Berger accompagnée de sa maman avec un passage à Disneyland Paris : la vie reprend ses droits à travers son sourire et sa joie.
L’espoir de l’équipe de Torah-Box est d’organiser à nouveau le même événement très prochainement pour accueillir les familles accompagnées de leurs fils enfin libres, Amen !
Mère de Segev Khalfon, 27 ans :
"Nous vivons dans les prières, dans les supplications au Créateur du monde, pour que Segev et tous les otages reviennent en vie, en bonne santé, sains et saufs."
Meirav Berger, mère d’Agam 20 ans :
"Ce qui a protégé ma fille, ce sont ces milliers de femmes qui ont pris sur elles la Mitsva de la pureté familiale"
Père de Yossef 'Haïm O'hana, 24 ans :
"Un autre otage nous a confié que ce qui le porte dans cet enfer, c’est cette foi inébranlable. Pour ma part, c’est aussi la Emouna qui me tient."
Le Admour de Ungvar :
"Mon cœur fond de tristesse mais aussi d’espoir. Même à Auschwitz, D.ieu a entendu nos cris. Nous sommes tous les enfants d’un même Père."
Rachel Dalongeville, Jonathan Berdah & Elyssia Boukobza
Credit photos : Shana Abitbol
Hachem a créé un univers ordonné et hiérarchisé. Chaque chose y a sa place. Quelle est la nôtre ?
Turbulente en classe, Rivka a du mal à se concentrer. Jonathan se bagarre, a du mal à s’intégrer dans la classe. L’apprentissage de la lecture lui est très difficile.
Ces deux enfants, en échec scolaire, sont venus me voir, séparément, pour un bilan psychologique. Dans ces deux cas, les conclusions de mes tests font ressurgir un fait : l’absence du père. À quoi une telle conclusion fait-elle écho ? La femme du papa de Rivka le décrit ainsi : "Il est incapable, c’est moi qui fait tout, il ne veut pas s’occuper des enfants !" La femme du papa de Jonathan dit : "Mon mari dit que c’est moi qui doit m’occuper des enfants. C’est le rôle de la mère de s’en occuper, les maris n’ont pas le temps ou la patience de le faire, n’est-ce pas ?"
Un papa, pour faire quoi ?
Hachem a créé un univers ordonné et hiérarchisé. Chaque chose y a sa place. Quelle est la nôtre, et quelle est la place du père dans la famille ?
Dans une famille animale, les petits grandissent selon leurs instincts, et une fois devenus grands, ils s’en vont. Il n’y a pas à proprement parler d’éducation ou de problème de place. Tout est orchestré selon un ordre rituel incontesté et immuable.
Il n’en va pas de même pour la cellule familiale humaine, vouée aux interactions familiales, sociales, ethniques, culturelles, religieuses... Il n’y a que très peu de lois pré-organisées. Certains vont jusqu’à dire qu’il n’y a pas du tout d’instincts, voire même d’instinct maternel, et que tout est éducation. L’enfant est avant tout le fruit éducatif de la mère et du père. La mère est la pièce maîtresse de l’éducation. C’est elle
qui, en général, par sa présence, sa nature, sa volonté, cherche à s’occuper de ses enfants. Ceci est généralement acquis. La preuve demeure qu’au niveau des divorces, dans tous les tribunaux du monde entier, tout le monde est enclin à vouloir confier la garde des enfants à la mère plutôt qu’au père.
Alors, à quoi sert un père ? Remontons à Béréchit. "‘Hava conçut et enfanta Caïn en disant : ‘J’ai fait naître un homme, conjointement avec l’Éternel !'" (Béréchit 4 ;1) Cette déclaration de ‘Hava cherche à éliminer de la trilogie génétique son mari, pour ne garder en partenaires qu’Hachem et elle : "Hachem m’a donné un enfant pour moi !"
Observons combien de jeunes femmes sont seules, non mariées, ou seules avec un enfant. La monoparentalité chez les femmes est courante. Elle est l’héritière du mouvement de libération de la femme. Celui-ci a eu pour conséquence de désirer seule des enfants, pour elle seule, sans avoir le partage avec son conjoint de ce fruit nouveau.
Le féminisme a bouleversé l’ordre familial. Ce féminisme est né lui-même du bouleversement de l’ordre, et du projet divin : celui d’accepter Hachem comme Créateur et maître du monde. Hachem a nommé l’homme responsable du monde, responsable de ses actes, de ceux de sa femme et de ses enfants. En effet, c’est ‘Hava qui a fauté, mais c’est à Adam qu’Hachem a demandé des comptes, et celui-ci s’est empressé d’accuser sa femme.
L’homme, joyau de la Création, permet la glorification d’Hachem dans le monde. Mais les hommes se sont dégagés de ce joug et des obligations qui l’accompagnaient. À l’instar des hommes libérés du service divin, les femmes, à
leur tour, se sont dégagées de l’ordre établi par Hachem d’être une "aide pour l’homme".
Le désir de conquête, d’indépendance des femmes, l’envie du pouvoir de l’homme chez la femme, et la désertion de la responsabilité des hommes ont conduit le monde à des aberrations, à des situations familiales parfois catastrophiques. Mais c’est surtout à l’adolescence que surgit le plus grand nombre de difficultés, et où se pose de façon cruciale la place de chaque parent. La crise de l’adolescence questionne principalement l’autorité, le pouvoir, la direction dans la famille et la place du père.
Entreprise familiale
Hachem a donné un pouvoir formidable à la femme, celui de rendre père son mari. C’est elle qui "offre" ses enfants à son mari en lui accordant une place physique, mais surtout psychique, immatérielle, au-dedans de son être et de sa tête ; une place d’honneur et de respect, de confiance, d’amour. Pour être efficace et efficiente, c’est elle qui doit tisser cette place, car il peut exister une famille avec les deux parents qui fonctionnent comme s’il n’y en avait qu’un : démission du père, non-partage de la mère…
Une famille est comme une grande entreprise. Le mari est le chef d’entreprise. La femme est le fondé de pouvoir, le commercial, le gestionnaire, le chargé de relations, le ministère de l’éducation, de l’Intérieur, des affaires étrangères... Même si la femme occupe tous ces rôles, il n’en demeure pas moins qu’elle doit imprégner sa famille de la direction donnée par le mari à son entreprise. Encore faut-il qu’il ait une direction ! Il ne peut y avoir de direction que si l’homme accepte, lui, de rentrer au service de son Créateur ; la femme peut alors le sacrer maître des lieux. Cette condition remplie, la femme doit engager ses forces à donner place à son conjoint, et lui de s’en saisir pour le bien de l’univers familial qui en sera vivifié.
Pour qu’un enfant grandisse et se développe harmonieusement, il a besoin de se sentir protégé par sa mère, mais les limites imposées par son père l’aident à comprendre le monde qui l’entoure. Il est au centre de l’univers de sa mère
et il apprendra par son père qu’il existe d’autres univers qu’il devra affronter pour survivre et s’épanouir. Les enfants ont besoin d’affection, de limites, de différenciation, de connaissances et de directives.
Un père est un père, une mère est une mère
Les fonctions ne sont pas interchangeables. La valeur des deux parents est la même, mais leur gérance est différente. La mère représente l’abri, la sécurité, la protection, la chaleur, l’affection. Le père permet à l’enfant de s’émanciper du lien fusionnel avec sa mère et d’avancer dans la vie. Il le guide dans l’apprentissage de la Torah et l’accompagne jusqu’au mariage. Il lui apprend à construire sa vie. Alors que la mère représente la source nourricière, l’amour fusionnel, le père aide à assumer la séparation psychologique et fixe les limites, les lois, la Torah.
Chochana Sebag
Au début de la Paracha, il est écrit :"Parle à Aharon et dis-lui : Quand tu allumeras les lumières, les sept lampes devront éclairer vers la flamme centrale."
Ce verset suscite l’interrogation, car si l’intention était de signifier que les lumières latérales de la Ménora doivent converger vers la flamme centrale, il aurait fallu dire : "Les six lumières éclaireront vers la flamme centrale."
De plus, le texte ne se contente pas de mentionner l’allumage lui-même, mais insiste sur cette convergence spécifique vers la flamme centrale. Ce détail mérite une explication approfondie, notamment au regard du commentaire de Rachi. Celui-ci explique en effet que la Mitsva concernant la Ménora intervient juste après la Parachat Nasso, où la Torah décrit l’inauguration de l’autel par les princes des tribus. Aharon se sentit alors affligé de ne pas avoir participé à cette inauguration, et Hachem le réconforte en lui disant : "Par ta vie, ta part est plus grande que la leur."
À ce sujet, la Guémara Chabbath rapporte, en commentant le verset, que lorsqu’Aharon préparait la Ménora, il devait veiller à ce que les bougies restent allumées du soir jusqu’au matin. La question se pose donc : Hachem a-t-Il besoin d’une lumière durant la nuit alors qu’Il est Lui-même la source de toute lumière ?
La réponse est que la Ménora constitue un témoignage au monde que la Chékhina, la Présence divine, demeure parmi le peuple d’Israël. Cette Présence Se manifeste particulièrement à travers le Ner Tamid, la flamme centrale de la Ménora, qui brûlait miraculeusement jour et nuit. Ainsi, la Guémara souligne que l’essentiel de la Ménora réside précisément dans ce miracle constant visible à travers cette flamme centrale, révélant au monde la présence permanente de la Chékhina au sein d’Israël.
Ainsi, la consolation apportée à Aharon ne réside pas dans l’acte simple d’allumer la Ménora, mais précisément dans l’action d’orienter toutes les flammes vers la flamme centrale. C’est ce concept qu’il nous reste à approfondir.
Une autre question soulevée par le Or Ha’haïm est la suivante : si l’aspect essentiel de la Ménora réside dans le fait que ses flammes latérales convergent vers la flamme centrale, pourquoi comportait-elle sept lumières ? Une structure à seulement trois lampes suffirait à souligner cette convergence vers la flamme centrale.
Ainsi, les bougies devaient impérativement converger vers la flamme centrale, et c’est précisément cette convergence qui sert à réconforter Aharon. Hachem lui dit : "Certes, les princes ont inauguré l’autel et dévoilé la Chékhina à travers leur sacrifice, mais cette révélation était limitée au temps où le Temple existait. Toi, en allumant le Ner Tamid, cette flamme qui brûle continuellement jour et nuit, tu manifestes une présence constante de la Chékhina, dans les moments de lumière comme dans ceux de ténèbres."
Et c’est pourquoi les sept lumières symbolisent alors les soixante-dix nations du monde, qui regardent toutes cette flamme centrale représentant Israël, le peuple à travers lequel la Présence divine Se révèle de manière continue.
Il convient désormais de préciser : si l’on considère que les sept lumières symbolisent les soixante-dix nations, où se situe alors le peuple juif dans la Ménora ? Effectivement, le peuple juif ne possède pas de représentation physique distincte dans cet objet sacré. C’est par le miracle de cette flamme centrale miraculeuse, que le peuple juif est représenté d’une manière surnaturelle et transcendante.
On pourrait approfondir davantage cette réflexion : pourquoi Hachem a-tIl choisi précisément la Ménora pour révéler Sa Chékhina parmi le peuple d’Israël ? D’autres instruments sacrés étaient pourtant présents dans le Temple : le Mizbéa’h (autel) extérieur pour les sacrifices, le Choul’han (table) où l’on déposait les pains de proposition, ainsi que l’Arche contenant les Tables de la Loi, etc.
la survie du peuple juif pendant deux mille ans d’exil, entouré par des peuples hostiles. Malgré toutes ces persécutions, le peuple juif a persévéré, restant fidèle à sa Emouna.
"La Ménora nous enseigne une vérité essentielle : l’existence d’Israël et celle des Yéchivot partagent un destin miraculeux commun.
Rav Chakh renchérit en déclarant avoir vu un miracle plus grand encore : la pérennité du monde des Yéchivot en terre d’Israël, qui subsiste malgré toutes les oppositions et toutes les remises en question.
Et c’est exactement ce que représente la Ménora : toutes ses flammes convergent vers la flamme centrale, représentant Israël, vers lequel se dirigent les regards des soixante-dix nations, témoins du dévoilement de la Chékhina
La Guémara Baba Batra répond à cette question en disant : "Celui qui recherche la sagesse, qu’il se tourne vers le sud", tirant cette leçon de la Ménora placée au sud. Ainsi, la Ménora représente la sagesse de la Torah. Cela indique que tout au long de l’histoire juive, la Chékhina Se manifeste essentiellement par l’intermédiaire de l’ustensile spirituel qu’est la Torah.
D’une part, les regards des soixante-dix nations sont constamment fixés sur le peuple juif afin d’observer comment la Chékhina Se manifeste tout au long de l’histoire juive. D’autre part, les regards du peuple juif luimême sont dirigés vers le monde des Yéchivot pour percevoir comment la Chékhina révèle Sa présence à travers l’étude et la pratique de la Torah.
Le Ya’avets affirme qu’un miracle encore plus grand que celui de la sortie d’Égypte est
Mais cette symbolique ne s’arrête pas là : le regard du peuple juif se porte vers les Yéchivot, où la Chékhina Se manifeste à travers l’étude de la Torah. Ce phénomène est particulièrement actuel : aujourd’hui, la légitimité d’Israël, ainsi que celle des Yéchivot, est remise en question et suscite l’attention mondiale.
Ainsi, la Ménora nous enseigne une vérité essentielle : l’existence d’Israël et celle des Yéchivot partagent un destin miraculeux commun. C’est par le biais de la Ménora, symbole de la Torah, que la Présence divine continuera à Se manifester, assurant ainsi la pérennité surnaturelle d’Israël et du monde entier.
Rav Michaël Samoun, Roch Yéchiva de Kol Mevasser à Jérusalem (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Thème :
Records dans la Torah ! par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot en gras dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Ce roi a fait le festin le plus long au monde !
(A’hachevéroch)
Son nom est marqué dans la Bible plus de fois que tous les autres noms (1023 fois !).
C’est le traité talmudique qui a le plus grand nombre de pages.
C’est le traité talmudique qui a le plus petit nombre de pages.
Chimchon est décrit comme le personnage le plus … , il a tué à mains nues un lion et a combattu tout seul 1000 philistins.
La Paracha de la Torah qui contient le plus grand nombre de Mitsvot (74).
Il est écrit sur lui qu’il a eu des enfants très tard, à 500 ans !
‘Og, Roi de Bachan, a ce record du monde.
Ce verset est répété le plus dans le ‘Houmach (69 fois !).
parla à Moché en disant
La lettre la moins utilisée dans le ‘Houmach (1804 fois).
Dans son projet de faire cela à Mordékhaï, Haman a utilisé la plus grande poutre recensée.
(Noa’h)
Avec ses 88 enfants, Ré’hovam, fils de Chlomo, a le record du monde de l’accomplissement de cette Mitsva.
et multipliez)
pendre)
Sur cette montagne, s’est déroulé l’évènement le plus capital et le plus intense que l’humanité ait connu, et en particulier pour le peuple juif.
Moché Rabbénou et Eliahou Hanavi détiennent le record du monde de jours de … (40).
Le jour de l’année ou l’on récite la plus longue prière ‘Amida).
)Hachana
La personne la plus sage que le monde ait connue.
(grand de taille)
Mathusalem détient ce record du monde.
C’est pour cette personne qu’a été marquée la plus grande période de deuil national. (77 jours)
La Torah le décrit comme étant la personne la plus humble sur terre.
Ce juge Cohen de l’époque de Chmouel a jugé le peuple pendant la plus grande période enregistrée (40 ans).
Ce verset contient 3 mots identiques qui se suivent (dits à trois reprises dans la prière du matin).
,Kadoch( ,Kadoch …)Kadoch
C’est le livre de la Bible qui contient le plus de chapitres et le plus de versets.
(le Roi Salomon) (les Psaumes)
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
L’homme modeste réalisera que toutes ses qualités proviennent d’Hachem, qu’il ne peut compter sur ses propres efforts ; il a besoin de l’aide divine pour réussir.
"Hachem dit à Moché : ‘Réunis soixante-dix hommes (Chiv’im Ich) parmi les anciens d’Israël, dont tu sais qu’ils sont des anciens du peuple et ses officiers… Je ferai émaner de l’esprit qui est sur toi, Je placerai sur eux, ils porteront le fardeau du peuple, et tu ne [le] porteras pas toi seul’." (Bamidbar 11, 16-17)
Après la plainte de Moché quant à la difficulté de diriger le peuple tout seul, Hachem lui enjoignit de rassembler un Sanhédrin qui l’aiderait à mener cette mission à bien. Le Sifri constate l’emploi du singulier dans l’expression Chiv’im Ich, soixante-dix homme, et s’interroge : il aurait semblé plus logique de dire Chiv’im Anachim, soixante-dix hommes, au pluriel. Il explique que le mot Ich au singulier indique qu’Hachem souhaitait que chaque membre du Sanhédrin soit spécial et se distingue par des qualités particulières. Ils devaient ressembler à deux "individus" – Hachem et Moché Rabbénou – qui sont tous deux qualifiés de Ich dans la Torah. Hachem est appelé Ich Mil’hama, un "Homme de guerre" (Chémot 15, 3) et Moché est appelé Ich dans la présente Paracha : Moché, "et l’homme Moché [était] très humble, [plus] que tout homme qui [fût] sur la face de la terre." (Bamidbar 12, 3)
Être dirigeant ou l’art de manier les oxymores
Selon le Rav Chlomo Breuer, le Sifri nous montre quelles sont les qualités requises pour devenir dirigeant. Ce poste exige des traits de
caractère très différents, presque contraires. D’une part, un chef doit être humble et ne pas penser qu’il est meilleur que les autres. Cela lui permettra, tout d’abord, de ne pas croire qu’il a toujours raison et donc d’être à l’écoute des opinions d’autrui. Il pourra aussi reconnaitre plus facilement ses erreurs.
Mais aussi, et surtout, l’homme modeste réalisera que toutes ses qualités proviennent d’Hachem, qu’il ne peut compter sur ses propres efforts ; il a besoin de l’aide divine pour réussir. Hachem comblera alors ses besoins, si tant est que ses objectifs soient conformes à la volonté divine. C’est ce que le verset, rapporté par le Sifri quant à la modestie inégalée de Moché, nous enseigne.
Savoir s’imposer
D’autre part, un chef ne doit pas être faible, auquel cas il ne pourrait jamais se faire respecter, quand bien même un petit groupe de personnes seraient en désaccord avec lui. Il faut donc user de la qualité de Ich Mil’hama d’Hachem : savoir s’imposer, mener le peuple et ne pas se laisser impressionner par les contestataires.
Cet enseignement est illustré par l’incident qui entraina la perte de royauté de Chaoul. (Chmouel 1, 15) Le prophète Chmouel lui transmit l’injonction divine d’anéantir ‘Amalek, mais il échoua dans cette mission et la royauté lui fut dès lors retirée. Quand Chmouel lui
demanda des explications, Chaoul répondit : "Le peuple voulut garder le bétail en vie et j’ai écouté sa demande." Et le prophète de répondre : "[…] Si tu es petit à tes propres yeux, n’es-tu pas le chef des tribus d’Israël ?" Chmouel véhiculait le message suivant : un roi doit être autoritaire et savoir s’affirmer devant le peuple. Il doit être le Ich correspondant à Ich Mil’hama
La modestie autoritaire
Les dirigeants spirituels de notre génération personnifient ces deux qualités – la modestie ainsi que la capacité à s’affirmer, lorsque cela s’avère nécessaire. En dépit de son génie en Torah, Rav ’Haïm ‘Ozer Grodzinsky était extrêmement doux et humble. Sa porte était constamment ouverte et il était disponible pour répondre à toute question. Quiconque venait lui demander conseil trouvait chez lui une oreille attentive. Mais il savait aussi se montrer autoritaire quand il le fallait.
Une fois, un grand Talmid ’Hakham s’opposa à l’avis de Rav ’Haïm ‘Ozer sur un sujet important, bien que ce dernier fut l’incontestable Gadol Hador. Lors de leur débat, l’érudit proposa une certaine approche concernant un sujet d’étude de Talmud. De manière générale, Rav ’Haïm ‘Ozer écoutait volontiers et félicitait, complimentait son interlocuteur, mais cette fois-ci, avant même que l’érudit ne continue, il anticipa, dans un génie époustouflant, ce qu’il allait dire, ce que Rav ’Haïm ‘Ozer allait répliquer et ce que l’érudit répondrait ensuite. Il voulait lui montrer que malgré sa douceur et de son humilité habituelle, quand il le fallait, il était prêt à afficher sa grandeur.
Bien que la plupart d’entre nous ne deviennent pas les chefs de la génération, nous sommes tous amenés à diriger certaines personnes, d’une manière ou d’une autre, que ce soit au sein de notre foyer, dans le cadre de notre travail ou de notre étude. L’enseignement du Sifri est pertinent dans toutes ces situations. Il nous faut être humble, mais aussi savoir nous affirmer et nous montrer ferme si nécessaire.
Rav Yehonathan Gefen
1
2
La Paracha parle de l’allumage de la Ménora et de la sanctification de la tribu de Lévi pour le service au Michkan.
Elle évoque Pessa’h Chéni, la possibilité d’apporter le Korban Pessa’h - le sacrifice pascal - en retard, dans le cas d’une personne qui s’était rendue impure à la date initiale du 14 Nissan.
3 La nuée céleste indique les directions des déplacements dans le désert.
4 Moché reçoit l’ordre de fabriquer 2 trompettes en argent pour rassembler le peuple lorsqu’il souhaitera leur parler, pour les avertir de se préparer à quitter l’endroit, en temps de guerre ou de malheur, et au moment des 3 fêtes.
5 Le peuple d’Israël se plaint. Hachem envoie un feu qui dévore une partie du peuple.
6 Le peuple d’Israël réclame de la viande et Hachem leur envoie des cailles.
7 Moché ne peut plus supporter la gestion du peuple, Hachem lui demande de réunir 70 Anciens chargés de l’épauler dans la direction et le jugement des différends.
8 Myriam et Aharon parlent contre leur frère Moché qui s’était séparé de son épouse, devant être en état de pureté permanente pour communiquer avec Hachem. Les deux sont frappés par la Tsara’at, une maladie de la peau.
N°430
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :
agneau 6.‘Harossèt ret aror
Donnez un nom à votre équipe avec un nom de fleuve et une couleur (Ex : Le Danube bleu). 2. Trouvez un slogan 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus drôles)
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Pessa’h, Pessa’h Chéni, les deux ou aucun des deux.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
• On ne mange pas de ‘Hamets.
> Pessa’h
• A lieu en Sivan.
> Aucun des 2.
• Sert de rattrapage.
> Pessa’h Chéni.
• On y mange de la Matsa.
> Les 2.
• N’est pas une Mitsva de la Torah.
> Aucun des 2.
• On y boit accoudé.
> Pessa’h.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Peut être célébré même si on a du ‘Hamets à la maison.
• On peut boire du whisky.
• On dit le Hallel.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
> Pessa’h Chéni
> Pessa’h Chéni.
Minimum 1 Kazayit
• On mange du Maror.
> Pessa’h
> Pessa’h
• On va au travail.
Kazayit
> Pessa’h Chéni.
Hidour (au mieux) 2 Kazayit 1 Kazayit
• On y lit la Méguilat Ruth.
> Aucun des 2.
MAROR
• Dure une semaine.
> Pessa’h.
• On y fait le Séder
> Pessa’h
Etapes du Séder
• A lieu en Iyar.
Maror
La quantité de Maror 1 Kazayit
> Pessa’h Chéni.
Cite des noms de pierres précieuses.
Diamant.
Rubis.
Saphir.
Émeraude / Topaze.
Opale / Jade.
Quel aliment vous manque le plus à Pessa’h ?
Le pain.
Les pâtes / Les pizzas.
Les croissants / Les céréales.
Les biscuits / Les gâteaux.
Le couscous / Les hamburgers.
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
• Mr et Mme Tonion ont un fils, comment s’appelle-t-il ?
> Thomas.
• Plus ou moins : Combien de jours Myriam est-elle restée hors du camp ? (Répondre par “plus” ou “moins”. 3 tentatives permises).
> 7 jours.
• Le sais-tu : Quelle grande ville a mis en service la première ligne urbaine de tramway en 1832 ?
> New York.
• Incroyable mais vrai : quel animal peut vivre plusieurs jours sans tête ?
> Le cafard.
Citez une chose que l’on fait juste avant Chabbath.
Allumer les bougies / Mettre la table.
Prendre une douche ou un bain / Se faire beau. Nettoyer la maison / Éteindre le téléphone.
Allumer la plata / Vérifier les minuteurs électriques. Lire la Paracha / Aller au Mikvé.
“Sans elle, sa chance chancelle.”
• Le sais-tu : Qu’est-ce que La “triskaïdékaphobie” ?
> La peur d’être treize à table.
• Le saviez-vous : Que fait un vélo qui devient fou ?
> Il déraille.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Chante un chant de Chabbath.
Un roi sans cœur propose aux condamnés à mort de son royaume un petit jeu, pas très amusant. Il met deux petits papiers dans une coupe et leur demande de tirer au sort, en leur disant que sur l’un des papiers est marqué “Mort” et sur l’autre “Vie”.
Seulement, une rumeur circule, selon laquelle le roi triche : les papiers sont identiques, sur tous les deux est écrit le mot “Mort”.
3ème énigme
Que conseilleriez-vous au prochain condamné à mort, pour s’en sortir ?
Réponse : Dites-lui d’avaler le petit papier qu’il retirera de la coupe, ainsi, en montrant que sur celui qui reste est écrit le mot “Mort”, cela signifie sûrement que sur le sien était écrit “Vie”.
Il y a 12 enfants dans une classe. 6 portent des chaussettes et 4 des chaussures. 3 enfants portent les deux.
Réponse : 5 enfants sont pieds nus.
Divisez 20 par un demi et ajoutez 30, qu’obtenez-vous ?
Réponse : 20 divisé par 0.5 = 40 40 + 30 = 70
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Pour quelle raison doit-on tremper des ustensiles dans un Mikvé ?
1. Pour enlever l’impureté des ustensiles.
2. Pour rendre propre les ustensiles.
3. Pour qu’ils brillent avant utilisation.
Réponse : 1
Dans quel cas faut-il aller au Mikvé pour les ustensiles ?
1. Lorsque un ustensile est de 2ème main.
2. Lorsque l’ustensile aura un contact direct avec l’aliment.
3. Si c’est un ustensile qui se range dans la cuisine.
Réponse : 2
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu (Jeu de rapidité)
Thème du jour : Paracha Béha’alotékha
MOTS INDICES :
1. Lumière.
2. Une deuxième chance.
3. Instrument de rassemblement.
4. Aliment divin.
5. Mauvaise parole.
Mot-indice : Rusé - Mot-mystère : Serpent.
Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).
Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !
Réponse de la semaine dernière
Initiale cachée : “T”
Mots : Tunisie - Téléphone - Tarentule
La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Sofia fait partie de la communauté juive russe, largement assimilée sous le régime communiste au cours du siècle passé, sur le déclin, mais qui compte encore 150
La jeune fille, excellente élève, suit des études de médecine. Plus tard, elle choisit sa spécialité : la chirurgie du crâne.
Recherche de sens
Un soir, alors que Sofia est en pleine révision, elle se met pour la première fois à douter. "Dans ma vie, qu’ai-je à part mes études ? Que vais-je devenir si j’échoue ?" Perdue dans ses réflexions, son regard se pose sur la seule Mézouza de sa maison, mal posée. En la voyant, elle pense à Zaïdé, son arrière-grand-père, décédé quand elle avait 11 ans. Elle se souvient de lui avec beaucoup de tendresse, quand il lui rappelait d’allumer les bougies le vendredi avant la tombée de la nuit pour accueillir Chabbath. Ce souvenir de son aïeul lui fait monter les larmes aux yeux, et Sofia se dirige instinctivement vers sa bibliothèque pour ouvrir un vieux Sidour laissé par son arrièregrand-père.
La jeune femme ne connaît pas l’alphabet hébraïque, mais cette vision lui donne envie de s’intéresser à ses racines juives ancestrales.
Jour après jour, tout en continuant à travailler d’arrache-pied pour obtenir le précieux diplôme, Sofia se rapproche de la communauté juive et fait ses premiers pas dans la pratique des Mitsvot de la Torah, ce qui lui procure beaucoup de réconfort et de joie.
La période des examens arrive. Anxieuse, Sofia a glissé dans son sac à main le vieux Sidour de sa bibliothèque pour lui "porter bonheur". Cette année, la faculté place la barre haute pour décrocher le diplôme tant convoité. Ils sont exactement 100 étudiants dans sa promotion à passer le concours, mais il n’y aura que deux diplômés. Sofia fait de son mieux et sort de la salle d’examen l’esprit léger : elle a tout donné.
Admise et recalée
Nous sommes le jour des résultats. Sofia n’a pas dormi de la nuit tant la crainte de l’échec est grande. Quand elle arrive fébrilement devant les panneaux d’affichage, elle manque de vaciller. Elle regarde à plusieurs reprises pour vérifier qu’elle ne s’est pas trompée, et voici qu’après une décennie d’études acharnées, Sofia est diplômée en chirurgie crânienne. Instinctivement, elle se met à genoux et fait une prière à D.ieu dans ses mots.
Quelques jours plus tard, Sofia reçoit un courrier officiel de convocation à la remise des diplômes. Il s’agit d’une grande cérémonie officielle devant tous les pontes de la médecine russe, au cours de laquelle les diplômés signent un engagement semblable au serment d’Hippocrate.
Sauf que la cérémonie tombe… en plein Yom Tov ! La jeune femme fait face à un grand dilemme. Elle sait désormais qu’il est interdit d’écrire à Yom Tov comme à Chabbath ; mais un jour, un étudiant gravement blessé était venu sur une civière à la remise des diplômes pour ne pas manquer la cérémonie. En effet, si un diplômé ne participe pas à cette cérémonie, il ne peut pas recevoir son diplôme.
Que faire ? Valider 12 années d’études acharnées ou respecter Yom Tov ? Elle contacte le grand-rabbin de Russie, Rav Berel Lazar, qui prend au sérieux le problème et essaie de faire changer la date de la remise des diplômes auprès du rectorat, malheureusement sans succès.
Après avoir épuisé tous les recours, la mort dans l’âme, Sofia ne se présente pas à la cérémonie et ne reçoit pas son diplôme. La voilà uniquement apte à travailler en médecine générale, ce qui reste évidemment très bien mais difficile à accepter pour elle, après tant d’années d’efforts et de sacrifices. Déprimée, Sofia s’imagine transgresser Yom Tov, ce qui l’aurait rendue autrement plus triste.
Quand la lumière s’allume
Quelques mois plus tard, voici arrivée la fête de ‘Hanouka. Sofia est invitée à Moscou pour l’allumage de la dernière bougie en présence du grand-rabbin de Russie, et avec un invité notable : le président Vladimir Poutine. Pour la dernière bougie, Sofia est invitée par le présentateur de la soirée à rejoindre Rav Lazar et Vladimir Poutine sur l’estrade.
Juste après l’allumage, Vladimir Poutine interroge Rav Lazar : "Pourquoi faire à cette jeune femme un tel honneur ?"
Rav Lazar explique en résumé la situation : Sofia a préféré renoncer à son diplôme en chirurgie crânienne plutôt que de transgresser Yom Tov.
Vladimir Poutine s’exclame : "Vous, les Juifs, vous êtes extraordinaires. Votre Torah est très ancienne, et vous êtes prêts à tout pour ne pas la transgresser. Alors que quand les lois sont récentes, les gens font tout pour les contourner quand ça les embête un peu !"
Vladimir Poutine va à la rencontre de la jeune femme, lui pose une question et demande à son conseiller de préparer un appel téléphonique avec le recteur de la faculté de médecine de Moscou.
Le président s’enquiert de la situation, le recteur explique d’une voix irritée que la jeune fille a ridiculisé le jury en manquant effrontément la cérémonie, c’est pourquoi elle ne mérite pas, selon lui, son diplôme.
Le président russe lui répond sur un ton qui ne laisse pas d’alternative : "Je veux que vous veniez immédiatement remettre son diplôme à cette jeune fille !"
Quelques heures plus tard, le recteur arrive et remet à la jeune fille son diplôme, devant la ‘Hanoukia resplendissante des bougies. Sofia peine à y croire : après des mois à exercer en médecine générale, la voici enfin récompensée de ses efforts et diplômée en chirurgie du crâne !
Quelques années plus tard, Sofia, qui a poursuivi son avancée dans la Torah, s’est installée en 2018 en Israël, où elle travaille à l’hôpital Hadassa de Jérusalem en bloc opératoire.
Nous voyons ici à quel point nous ne sommes jamais perdant à respecter les Mitsvot, et combien le Kiddouch Hachem, la sanctification du Nom divin, apporte de lumière au monde.
Alexandre Rosemblum
La réussite qui résiste au temps
"Ainsi fit Aharon […]" (Bamidbar 8, 3)
Rachi explique qu’il s’agit d’une louange pour Aharon qui n’a apporté aucune modification à l’ordre reçu.
Pourquoi Aharon est-il digne de louanges pour l’allumage des Nérot de la Ménora, comme l’a ordonné Hachem ? Parce qu’il n’a pas changé quoi que ce soit.
Le Sfat Émet nous explique qu’en général, lorsqu’une personne commence une nouvelle Mitsva, elle est remplie d’entrain et de joie, mais après quelque temps, une fois la Mitsva accomplie à maintes reprises, cette joie s’estompe.
Lorsqu’un jeune homme commence à mettre les Téfilin pour sa Bar-Mitsva, il est pris d’une joie particulière et n’arrive pas à dormir plusieurs nuits auparavant. Mais après quelques mois, sinon quelques semaines, ce sentiment commence à disparaître.
Le verset vient nous indiquer une louange pour Aharon qui n’a pas changé : cette même joie qui l’a saisi pour la première fois lors de cette Mitsva d’allumer les bougies du candélabre, Aharon a réussi à la conserver sans aucun changement, et ceci pendant de nombreuses années.
Les lois du langage
vérité peut mentir
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que celui qui accepte l’interprétation défavorable du médisant sur certains faits qu’il sait véridiques mais qui peuvent être jugés positivement, enfreint le commandement "Tu jugeras ton prochain avec équité". Ce faisant, il se rend coupable de prêter foi à du Lachon Hara’.
Halakha x 3
Manger du pain au quatrième repas de Chabbath, obligé ?
Oui. Si impossible, consommer du Mézonot (gâteaux), et si impossible également, des fruits. (Ben Ich ’Haï, Vayetsé 27)
3. À qui donner la Tsédaka ou le Ma’asser en priorité ?
1. Parents 2. Son Rav 3. Enfants puis petits-enfants 4. Grands-parents 5. Beaux-parents 6. Frères/sœurs
7. Famille (autres) 8. Voisins 9. Pauvres de Jérusalem 10. Pauvres de sa ville 11. Pauvres d’Israël (Choul’han ‘Aroukh 251, 3)
2. Une femme peut-elle s’associer à deux hommes pour compléter un Zimoun ?
Non, même s’il s’agit de son mari et son fils. Par contre, si elle a mangé en compagnie de trois hommes ou plus, elle devra écouter le Zimoun des hommes et penser à s’en acquitter. (Choul’han ‘Aroukh 199, 6-7)
Le saint Rabbi Israël Abi’hissira de Colomb-Béchar
Ce Chabbath 18 Sivan (14/06/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Israël Abi’hssira, surnommé Baba Salé Hagadol ou Baba Salé Lakbir, à ne pas confondre le célèbre Baba Salé de Nétivot, qui n’est autre que son cousin germain. Il était connu à Colomb-Béchar, en Algérie, comme un faiseur de miracles, doté de grandes connaissances en Torah. Il était en fonction aux côtés de son frère Rabbi Chalom, Dayan de la ville. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Le Juif représente Hachem et Sa Torah : il a des lois qui l’obligent à faire très attention à son habillement et à son comportement.
Le Gaon de Vilna explique que si, pour les hommes, l’étude de la Torah est attendue de leur part, pour les femmes, le respect de la Tsni’out forme l’essentiel de leur mission.
Et ce que l’étude de la Torah apporte à l’homme, la Tsni’out le procure à la femme : de même que l’étude de la Torah permet à l’homme de s’armer contre le Yétser Hara’, de s’élever et de gagner son plus grand mérite, la Tsni’out permet à la femme de préserver sa grandeur, de neutraliser son Yétser Hara’ et d’affiner son être au plus haut niveau.
Qu'est-ce que la dignité d'un homme ?
Cette vertu est une disposition naturelle chez les femmes. La preuve en est l’expérience remarquable à laquelle s’est livrée la reine de Saba : l’une des épreuves qu’elle a imposées au roi Chlomo fut de lui faire venir deux groupes de jeunes gens, les uns des garçons, les autres des filles, tous habillés de la même manière, et ressemblant les uns aux autres. Pour savoir qui était garçon et qui était fille, le roi Chlomo fit apporter des fruits secs et les fit distribuer devant eux. Le Midrach dit : "Les garçons, qui n’ont pas tendance à se gêner, replièrent le pan
de leur tunique pour prendre le maximum de friandises ; les filles les recueillirent dans un foulard pour ne pas avoir à soulever le pan de leur tunique et dévoiler ainsi une partie de leur jambes." (Yalkout Chim‘oni, Divré Hayamim 1085) Il y a donc une prédisposition à la gêne et à la pudeur chez les femmes.
Hachem a créé la femme avec ce besoin pour qu’elle soit respectée et honorée. Cette Mitsva qu’Il offre à la Bat Israël est un grand privilège. C’est comme s’Il lui disait : toi qui es comparée à la Torah, tu devras te revêtir à l’image d’un Séfer Torah qui a droit lui aussi à un bel étui qui le protège et l’honore. En tant que princesse, ce n’est pas seulement l’habillement, mais tout le comportement et le langage qui doivent témoigner de la noblesse de la femme.
Nos Sages ne disent-ils pas : "La splendeur des hommes sont leurs vêtements" (Dérekh Erets Zouta 10) ; "La dignité d’un homme, c’est son habit" (Chémot Rabba 18, 5) et Rabbi Yo’hanan appelait ses vêtements "ceux qui m’honorent" (Chabbath 113b). Or, qu’est-ce qu’une personne, si ce n’est une âme habillée d’un corps ? Le corps est le revêtement de l’âme, son représentant, et il est l’instrument avec lequel il peut agir, faire des Mitsvot.
Un simple bout de tissu ?
Le vêtement est apparu seulement après la faute d’Adam et ‘Hava, une fois que le Yétser Hara’ avait pénétré leur corps. Auparavant, leurs corps étaient aussi purs, beaux et sans faute que leur Néchama. La faute a eu pour conséquence que le corps ne puisse plus représenter l’âme, lui faisant terriblement honte. C’est pourquoi Adam et ‘Hava ont éprouvé le besoin de se recouvrir. Par bonté, Hachem leur a accordé de beaux habits, pour que leur Néchama se sente à nouveau dignement représentée.
"
Jadis, on considérait qu’une personne de valeur était quelqu’un qui avait des qualités morales :
Parce qu’elle rappelle la splendeur intérieure, cette dignité dans l’apparence va ajouter de la beauté à la personne. C’est pourquoi nos ancêtres Sarah, Rivka, les femmes de Ya’akov ou encore Esther, étaient considérées comme les plus belles au monde. "Rien n’est plus beau que la Tsni’out", disent nos Sages. (Tan’houma Ki-Tissa 31)
Plus une personne est respectable, plus sa position et ses responsabilités sont importantes, plus elle tendra à s’habiller de manière soignée et digne.
aujourd’hui, c’est la marque de ses vêtements qui fait sa valeur.
L’animal n’a pas de Néchama, ni aucune responsabilité. Il n’a pas besoin de se couvrir. L’être humain, en revanche, s’habille (en principe !). Le Juif représente Hachem et Sa Torah : il a des lois qui l’obligent à faire très attention à son habillement et à son comportement. Le Cohen, et plus encore le Cohen Gadol, qui représentaient la sainteté et amenaient la Chékhina sur terre, avaient des lois strictes et très précises concernant leurs habits lorsqu’ils servaient au Beth Hamikdach.
La Bat Israël est comparée au Cohen Gadol du fait de sa grande Kédoucha et de son rôle si élevé. La Chékhina l’accompagne à chaque pas. Elle a donc, elle aussi, des règles très précises quant à son habillement et sa conduite, du fait de sa dignité et de son rang : noblesse oblige.
De plus, ses vêtements, à l’image de ceux du Cohen, doivent particulièrement refléter la splendeur d’Hachem quand elle est dans son petit Beth Hamikdach, sa maison. C’est là qu’elle utilise au maximum sa Kédoucha.
Une des conditions de la Tsni’out est de se vêtir honorablement. Il est exclu d’avoir une apparence négligée : c’est un manque de respect pour cette grande Néchama que Hachem nous a confiée que de ne pas soigner son apparence.
C’est même une Mitsva pour la femme de s’embellir au sein de sa maison : cela donne une Sim’ha à chacun de voir une épouse, une maman joliment arrangée, et l’on aura plus envie de l’écouter. Elle pourra ainsi rapprocher chacun de la Torah, grâce au charme plein de Kédoucha qui en émane. En revanche, à l’extérieur de son foyer, elle se doit d’être plus discrète dans son habillement et dans son comportement, car se faire remarquer par des yeux étrangers a l’effet exactement inverse : la Kédoucha disparaît, et la Chékhina s’éloigne de nous.
Nos Sages enseignent que Moché a hésité à accepter les miroirs en cuivre des femmes juives qui étaient en Egypte pour les introduire dans la fabrication du Tabernacle (Chémot 38, 8) : la beauté n’est-elle pas quelque chose de matériel ? Mais ces filles d’Israël savaient utiliser cette beauté pour servir le Créateur. Et, effectivement, Hachem l’a rassuré : "Ces femmes s’embellissaient pour redonner de la joie et du courage à leurs maris, faisant très attention à rester parfaitement discrètes à l’extérieur et à
ne jamais attirer le regard des Égyptiens durant leur long exil."
Ces ustensiles furent employés alors à la fabrication du Kiyor, la cuve à partir de laquelle les prêtres pouvaient se purifier, arriver à la Kédoucha qu’il fallait pour accomplir leur service dans le cadre du Temple, ce qui est la récompense directe de la conduite des femmes de cette génération.
D’ailleurs, le Temple lui-même était d’une grande splendeur, pour que chacun puisse ressentir la beauté de la Torah et du service divin. C’est la beauté mise au service de Hachem, à l’opposé du monde imprégné de culture grecque, qui emprunte la voie inverse, celle du beau employé au service de la matière, amenant la Touma, l’impureté.
C’est sans doute dans ce sens que l’on peut comprendre pourquoi les Grecs cherchaient avec tant d’acharnement à souiller le Temple : ils ne pouvaient supporter une réalité dans laquelle la beauté est au service du spirituel.
De nos jours, la plupart des gens, le monde occidental en tête, n’ont plus le désir de respecter ou de représenter certaines valeurs. On ne verra plus de tenues habillées qu’à de grandes occasions. La mode, au contraire, consiste à porter des vêtements négligés.
Jadis, on considérait qu’une personne de valeur était quelqu’un qui avait des qualités morales : aujourd’hui, c’est la marque de ses vêtements qui fait sa valeur. De nos jours, ces marques sont souvent affichées sur le côté visible du tissu. Dans ce monde où l’on accorde beaucoup moins d’importance à l’intériorité, au contraire de l’apparence, la première perdante est la femme ; et celle qui a le plus à perdre est la Bat Israël, dont la splendeur est à l’intérieur.
Quant à sa façon de se vêtir, l’individu moderne ne couvre plus grand-chose, et même quand il le fait, c’est pour mieux se dévoiler : habits moulants, transparents, dentelles suggestives, fentes, couleurs très vives... Le but avoué des couturiers est, en effet, de mettre le corps en évidence. Ceci va exactement à l’opposé du Juif
qui se couvre dignement pour rappeler qu’il a une âme.
Le vêtement a aussi une autre fonction : il exerce une influence sur celui qui le porte. Lorsqu’une personne porte de beaux vêtements, pour une fête par exemple, elle se sent importante, valorisée, et cela va même influencer son comportement, sa démarche, sa façon de parler. On conseille d’ailleurs facilement à des gens qui n’ont pas le moral ou qui se sentent mal dans leur peau de bien s’habiller, pour se sentir mieux.
Le Cohen ne possédait vraiment sa sainteté que s’il portait ses habits spéciaux. De même, la Bat Israël ne peut préserver sa grande Kédoucha et s’élever que si elle suit parfaitement les règles concernant les habits, la Tsni’out. Le comportement et l’habillement discrets dignes et soignés que lui impose la Halakha vont profondément influencer son être et faire ressortir son côté divin.
Nos Sages, en particulier les grands maîtres de la Kabbala, enseignent que les actes de chaque Juif ont une importance et un impact extraordinaires sur les mondes supérieurs. (Néfech Ha’Haïm) Le principe de responsabilité collective implique également que le respect des Mitsvot de chacun des membres du peuple juif ait une influence sur l’ensemble de la communauté tout entière (Chavou’ot 39a). Leurs bonnes actions se conjuguent, et ajoutent à la construction spirituelle de l’ensemble du peuple juif. L’inverse est malheureusement vrai : les transgressions peuvent avoir une influence négative sur soimême, et, par ricochet, sur tout le Klal Israël.
Si cette règle est valable pour chacune des 613 Mitsvot, il faut remarquer que la seule obligation sur laquelle la Torah le dit expressément est à propos de la Tsni’out !
"Quand tu marcheras en corps d’armée contre tes ennemis […] car l’Eternel ton D.ieu marche au centre de ton camp pour te protéger et pour te livrer tes ennemis : ton camp doit donc être saint. Il ne faut pas que Hachem voie chez toi
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une chose honteuse, car Il Se retirerait d’avec toi." (Dévarim 23, 10 et suivants)
Si la Tsni’out dans le comportement, le langage ou l’habillement n’est pas respectée, même du fait d’une seule personne, la Chékhina Se retire immédiatement et le Klal Israël n’est plus protégé. Si, au contraire, le camp est saint, il ressort clairement de ces versets que Hachem est parmi nous, à nous défendre et à nous protéger.
La Tsni’out est un grand privilège, un signe de distinction et de noblesse pour la Bat Israël, et non pas un fardeau. "Si ton rôle te pèse tel un fardeau sur tes épaules, c’est que tu t’es trompé de valise : la tienne est légère et pleine de diamants", disait le Maguid de Douvno.
"
les jeunes filles, ou les femmes, se conduisent comme la Torah l’entend, à quoi cela servira-t-il si les hommes les incitent à la débauche, ou s’ils s’adonnent à de telles conduites avec des filles qui ne sont pas de notre peuple ? Quelles familles pourront-ils construire ? Quel peuple d’Israël représenteront-ils ?
Le corps est le revêtement de l’âme, son représentant, et il est l’instrument avec lequel il peut agir, faire des Mitsvot.
La Bat Israël a une grande responsabilité : si elle sait se préserver, elle a le pouvoir de rapprocher de la Torah ceux qui l’entourent et ramener la Chékhina. Mais le Yétser Hara’, qui connaît bien son métier et sait l’importance de la chose, l’attaque justement de toutes ses forces pour lui arracher sa couronne de Bat Mélekh, de fille du Roi !
Elle devra donc lutter avec sa si grande force intérieure contre ce mauvais penchant pour préserver sa splendeur et la Kédoucha du Klal Israël. Dans ce monde si faible où peu de gens savent résister aux pièges de cette mode dénudée, voyante et négligée, la Bat Israël répondra fermement par force de volonté, respect de soi, discrétion et noblesse ! C’est ainsi qu’elle jouera un rôle capital dans la Guéoula très prochaine, suivant le chemin de nos mères en Égypte.
Et les hommes ?
Il est évident que la conduite personnelle des hommes doit tout autant être contrôlée et prude : une conduite provocante (mots, sourires, allusions) forment un obstacle. Si
Cela n’est pas seulement valable pour les jeunes, qui éprouvent dans ce domaine des difficultés évidentes. La question est tout aussi pertinente pour certains adultes dont la conduite personnelle ne correspond malheureusement pas à celle que la Torah nous indique, et en faveur de laquelle nos ancêtres ont tellement lutté.
Sur ce plan aussi, l’aspect vestimentaire réservé a son importance : un habillement extravagant, destiné à se faire remarquer, fait partie des éléments amenant facilement à la perdition. Ce n’est pas pour rien que le Juif orthodoxe a pris comme règle de s’habiller de manière sobre et retenue, donnant la préférence au costume de couleur sombre, depuis de longues générations, laissant aux seules femmes la possibilité de porter des habits de couleur.
De nos jours, contrairement à ce qui était le cas il y a encore quelques décennies, d’autres abominations prennent également droit de cité dans nos rangs. Aujourd’hui, plus que jamais, il faut rappeler que ces sortes de déviations sont délétères, et que dans ce domaine également la pudeur et la retenue sont de mise, en particulier chez les adolescents. On rapporte que l’un des grands Sages de la génération passée, le ‘Hazon Ich, a indiqué à ses disciples de donner la préférence à une veste longue ou une redingote pour des raisons de cet ordre. Il faut savoir que la mode occidentale, ainsi que ses mœurs les plus dépravées, ne sont jamais loin de notre porte.
Dossier Kountrass revisité par A. Rosemblum, Rav D. Scemama et E. Boukobza
Etude Tsni’out 40 jours by Torah-Box : Mon incroyable délivrance !
Aujourd’hui je me lance. Je décide de témoigner de mon expérience afin de redonner espoir à toutes les femmes qui souhaitent donner naissance à un bébé avec l’aide d’Hachem...
Je me suis mariée à 31 ans. Après deux ans d’attente pour tomber enceinte, je commence à faire des examens et le gynécologue me parle de kyste qui est en fait un endométriome. Il m’explique que cela pose problème pour concevoir un enfant. A l’écoute de ses propos, tout devient noir autour de moi, je panique. Quelle est cette maladie inconnue appelée endométriose ? Pourquoi moi ?
D’examens en examens
À partir de ce jour, ce mot ne cesse de résonner dans ma tête. Je passe des heures à rechercher des informations sur internet à propos de cette maladie. "Infertilité", "douleurs atroces", "PMA".
Ce sont les principaux mots qui apparaissent sur le net et qui me mettent le moral à zéro. Une personne de mon entourage me conseille d’aller voir un professeur spécialisé dans cette maladie. Ce que je fais sans hésiter. Après de nombreux examens, on découvre que finalement il ne s’agit pas d’endométriose. Le gynécologue m’envoie faire à nouveau plusieurs examens. Après résultat, il m’annonce que j’ai une insuffisance ovarienne, qu’il va falloir effectuer des stimulations et, si ça ne marche pas, la dernière solution qui s’offre à moi : la fécondation in vitro. C’en était trop !
Trop dur d’entendre que le seul moyen pour que mon mari et moi puissions fonder une famille est de subir ce lourd traitement que je connaissais de nom, et qui n’arrivait "qu’aux autres", et de manière tellement exceptionnelle... Je me lance donc avec mon mari dans ce traitement long et laborieux. Examens, piqûres tous les soirs pendant 1 mois, prises de sang et échographies tous les 2 jours...
Après chaque mois d’attente et d’espérance nous constatons l’échec, mais nous persévérons dans la prière et gardons la Émouna. Le traitement dure 2 ans, sans résultat. Le gynécologue m’annonce alors que nous ne pouvons plus faire de stimulation, et que la seule solution pour que je puisse avoir un bébé c’est la FIV. Je suis inconsolable...
Mon mari ne veut pas y croire, il me dit que nous devons travailler notre Émouna : "Je pense que tu fais un blocage, tu penses trop à ça !". Je préfère arrêter les traitements quelques mois. J’attends encore dans l’espoir de concevoir naturellement.
"J’ai déjà fait toutes les Ségoulot…"
Ma belle sœur, dans mon désespoir, me dit : "J’ai vu sur Torah-Box une étude de 40 jours. Beaucoup de délivrances se sont réalisées à la fin du cycle d’étude". Je réponds : "C’est bon, j’ai
fait toutes les Ségoulot, ça ne marche pas." Elle me rétorque : "Ne parle pas comme ça, ressaisistoi et je t’inscris, tu ne perds rien, tu reçois des audios sur la Tsni’out sur ton téléphone tous les matins, tu écoutes, ça te prend 5 minutes !" Je lui réponds : "Ok, inscris-moi".
Je pleure nuit et jour pendant des semaines. Rien ni personne ne peut me consoler. Mon mari fait tout pour me remonter le moral. Les jours passent et je travaille ma Émouna. Je continue à prier avec ferveur, à déchirer les cieux et à remercier Hachem tous les jours pour toutes Ses bontés ! Je Le remercie de m’avoir permis de me marier et d’être en bonne santé, j’arrête de me focaliser sur l’idée de "bébé" et "grossesse". Quelques semaines plus tard, je réalise que j’ai un retard de règles. Mon mari et moi n’y prêtons pas tellement attention. Etant très fatiguée, je mets ça sur le compte de la fatigue. Au bout de 10 jours de retard, je décide de faire un test.
Merci Hachem !
Et là, le miracle s’opère... le test est POSITIF ! Je me jette dans les bras de mon mari à chaudes larmes. Nous ne réalisons pas ce qu’il se passe...
Je repense aux Halakhot de Torah-Box, et là je découvre que je suis tombée enceinte le dernier jour du cycle des 40 jours des audios Tsni’out ! Nous remercions Hachem tous les jours pour ce miracle incroyable... Hachem a écouté nos prières, j’ai mis au monde notre princesse qui a 3 mois aujourd’hui. Merci Hachem !
Les filles, il ne faut jamais perdre espoir, il faut rester patiente, et surtout REMERCIER, ne voir que le bon autour de nous... Et si D.ieu veut, votre tour arrivera ! Et très vite !
Je vous souhaite beaucoup de joie et Bé’ézrat Hachem un bébé très bientôt pour toutes celles qui le souhaitent !
Témoignage anonyme reçu
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Conduite en état d’ivresse | Accident impliquant des victimes | Appel au volant | Excès de vitesse
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Jerusalem, Rehov Hillel 24 (centre-ville). Tel Aviv, Tour Alon 2, Yigal Alon 94, 31eme étage, (près de la station de train Hashalom)
Pas une prison. Pas un déguisement. Pas un outil pour faire fuir les regards. La Tsni’out, c’est avant tout un art d’exister. Et il est temps de rétablir quelques vérités.
Il semble y avoir une série de mythes largement répandus au sein du monde juif de manière générale, et même au sein du monde orthodoxe. Il s’agit de la définition de la Tsni’out et de la façon dont cette dernière s’exprime et s’articule. Certaines conceptions de la Tsni’out sont erronées et nécessitent une explication, afin que les femmes juives comprennent l’essence même de cette pratique. Les trois mythes présentés ci-dessous sont tirés du livre s’intitulant Outside Inside : A Fresh Look at Tzniut, rédigé par Gila Manolson.
Mythe #1 : La Tsni’out ne se résume qu’à un code vestimentaire
Je suis sûre qu’on vous a déjà posé la question : “T’habilles-tu que Tsni’out ? C’est-à-dire, ne metstu que des jupes qui couvrent les genoux et des manches longues (même en été à 40 degrés) ? !”
En posant cette question, l’on fait fi d’un aspect essentiel du concept même de Tsni’out : celui de l’énergie que l’on dégage, de l’attitude avec laquelle on s’exprime et agit.
En effet, la pudeur cherche à ce que l’extérieur soit un reflet parfait de l’intérieur. Nous souhaitons que, de par nos actes et notre façon d’être, la Néchama transparaisse d’abord. Lorsqu’Adam et ‘Hava furent créés, Hachem les dota d’une capacité à voir l’autre tel qu’il est. Ainsi, lorsque l’homme regardait sa femme, il était capable de percevoir son esprit, son cœur et son âme, et vice-versa pour la femme envers l’homme. (Nous savons bien que cela est loin d’être le cas aujourd’hui…) Ainsi, après la faute, Adam et ‘Hava ont perdu cette capacité. Lorsqu’ils se regardaient, l’âme et le corps ne formaient plus une entité unie comme auparavant, mais bien deux entités distinctes.
La Torah cherche à faire de la femme une personne de haut rang ; et la Tsni’out, tant vestimentaire qu’intérieure, constitue le moyen par excellence d’y parvenir et de faire un Tikoun (réparation) pour la faute originelle. Comparez la Tsni'out vestimentaire à un couronnement ;
elle ne constitue qu’une complétion de la Tsni’out intérieure que nous avons cultivée au préalable.
Mythe #2 : La Tsni’out ne concerne que les femmes 2
Un second mythe, répandu comme une traînée de poudre, soutient que la Tsni’out n’est réservée qu’aux femmes. Ces dernières doivent se couvrir et se faire petites, alors que les hommes, eux, ont toutes les libertés à cet égard. Faux, archifaux ! En fait, le concept de Tsni’out s’applique tant aux hommes qu’aux femmes, mais de différentes manières. Le Yétser Hara’ de l’homme est de regarder, tandis que celui de la femme est de se faire regarder. Il s’agit là de deux démarches bien distinctes. Une femme doit chercher à se faire paraître pour ce qu’elle est, et non pour ce qu’elle arbore.
Un homme, quant à lui, doit chercher à voir la femme non pas comme un objet physique, mais comme une personne avec des sentiments, des forces et des faiblesses, de la dignité.
Par ce qui a trait au code vestimentaire à proprement parler, la femme et l’homme sont aussi concernés. Alors qu’une femme se doit de porter des jupes couvrant le genou et des hauts à manches longues, un homme se doit aussi de porter des vêtements propres, ni troués, ni des tricots de peau… Vous avez déjà vu un rabbin se promener en maillot de bain ? !
Mythe #3 : La Tsni’out sert à faire fuir le regard de l’homme
Si vous entendez quelqu’un rétorquer que la raison principale pour laquelle une femme doit s’habiller Tsni’out est pour se cacher du regard de l’homme, sachez qu’il s’agit là d’une erreur monumentale ! Cette personne fait fausse route !
La pudeur est avant tout une démonstration du respect de soi. Elle cherche à valoriser la personne pour ce qu’elle est, et non pour son
aspect physique. Il est évident, cependant, que le regard de l’homme est important, et qu’il représente une des raisons pour lesquelles la femme s’habille Tsni’out. Mais pas la raison première.
La femme ne doit en aucun cas "fuir" l’homme ou "se cacher". Un homme a la capacité de contrôler ses pulsions, et c’est exactement la raison pour laquelle Hachem l’a mis dans ce monde : pour qu’il s’élève et se travaille.
Pour conclure, le concept de Tsni’out est loin d’être aisé à comprendre, et encore plus à mettre en œuvre. Il est truffé de détails et de nuances, et vaut la peine d’être étudié de façon constante. Mais sachez, hommes comme femmes, qu’il constitue le meilleur moyen de s’élever, de se respecter, et, surtout, d’être un ambassadeur digne du nom d’Hachem et de Sa Torah. Puissions-nous avoir la possibilité de mettre en pratique la Tsni’out, au meilleur de nos capacités, tant dans notre tenue vestimentaire que dans nos actes !
Liora Rosenblatt
UNE PREETUDE DE VOTRE
DOSSIER
AVANT DE VOUS
ENGAGER
AVEC NOUS
La retraite à 62 ans commence
Aux très chères femmes de France, Soyez heureuses, femmes de valeur, vous qui veillez à la Tsni’out. Par votre mérite, avec l’aide d’Hachem, nous serons délivrés très prochainement !
Je n’ai pas assez de mots pour vous dire combien il est important de se couvrir les cheveux. Beaucoup de femmes, frappées de grandes maladies, au point que les médecins avaient abandonné tout espoir, et qui ont accepté de se couvrir la tête, ont guéri grâce à D.ieu. Et, par quel mérite Kim’hit eut sept enfants qui devinrent des Cohanim Guédolim, si ce n’est le fait que les murs de sa maison n'avaient jamais vu ses cheveux. De même, la mère du ‘Hazon Ich a eu des enfants parmi les grands d’Israël car elle ne s’est jamais découvert les cheveux. Et de nombreuses femmes méritantes ont eu des enfants Guédolim par le mérite de se couvrir la tête.
Vous avez exercé une activité en France ?
"Nous vous assistons complètement jusqu'à l'obtention de tous vos droits à retraite"
Je bénis toutes les femmes de valeur qui vont commencer à se couvrir les cheveux, que par ce mérite elles aient beaucoup de satisfactions de toute leur chère famille en bonne santé. Et heureuses sont les chères femmes qui prennent de leur temps important pour aider les filles juives dans la Mitsva de la Kédoucha, de se couvrir la tête.
Avec un très grand amour
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Lettre de la Rabbanite Kanievsky (épouse de Rav ‘Haïm Kanievsky), adressée en Eloul 5762 aux femmes de France.
"Sache que ce n’était pas un terroriste, c’était le prophète Eliahou..."
Cette histoire est celle d’une amie de ma fille. Elle a grandi à Bné Brak dans un foyer totalement religieux. Mais elle a eu de mauvaises fréquentations : au terme de ses études au séminaire, ses amies ont exercé une influence négative sur elle. Lentement, mais sûrement, elle cessa de pratiquer toutes les Mitsvot : ni le Chabbath, ni les jours de fête, ni les lois de la Cacheroute… rien du tout. Mais il y avait une chose à laquelle elle n’a pas renoncé : la Tsni’out, la pudeur. Elle continua à respecter à tout prix les règles de la pudeur vestimentaire. De manière inexplicable, elle continuait à porter des manches longues, des robes longues.
pour le festival de musique de Nova. Toute la nuit, il y a des chansons, un orchestre, de la nourriture.
Soudain, le samedi matin à 6h30 [Chabbath et jour de Sim’hat Torah, ndlr], les terroristes lancent leur attaque contre Israël. Lors de l’assaut contre le festival Nova, plusieurs de ses amies sont assassinées, et d’autres enlevées à Gaza.
Quand le festival tourne au cauchemar
Une semaine avant l’attaque terroriste du 7 octobre, ses amies lui téléphonent et lui disent : "Allons au festival Nova dans le sud" Ce à quoi elle répond : "Avec plaisir, je viens avec vous." Elle emporte un sac avec ses affaires et part
Je suis entré dans une boutique de téléphonie et j’ai demandé combien coûte une carte SIM. Le vendeur m’a dit que cela dépend du forfait et du nombre de gigas souhaité
Vocabulaire
Elle qui a vu toutes les tragédies s’allonge au sol, la tête enfoncée dans la terre, et crie : Chéma' Israël, Hachem Elokénou, Hachem E’had. Elle implore Hachem en ces termes : "Si Tu me sauves d’ici, je Te promets de faire une Téchouva complète. De grâce, Hachem, sauve-moi !"
Le terroriste protecteur
Au bout d’une minute, un terroriste du ‘Hamas s’approche d’elle avec un fusil Kalachnikov. Il lui dit : "Que fais-tu ici ? Comment es-tu arrivée
(‘Hanout) – boutique, magasin
(Péléfon) – téléphone portable (mot courant en Israël)
(Kartis Sim) – carte SIM
(Chaalti) – j’ai demandé
(‘Olé) – coûte •
(Mokhèr) – vendeur •
(‘Havila) – forfait/paquet/colis •
(Giga) – giga (abréviation de gigaoctets) •
(Talouy) – dépend de
(Rotsim) – on veut/ils veulent D’autres mots avec la racine ה.ל.ת. (dépendre, accrocher)
(Litlot) – accrocher, suspendre
(Tlouti) – dépendant
(Mitlé) – portemanteau/ étendoir/crochet (pour serviettes par ex.)
ici ? Tu n’as rien à faire ici. Regarde tes amies, comment elles sont habillées… et toi ? Rentre à la maison." Elle répond : "Mais j’ai peur ! Les terroristes vont me tuer." Il lui répond : "Tu n’as pas à te faire de souci. Je vais te protéger. Lèvetoi."
Elle se lève, et il l’accompagne, très lentement, entre tous les terroristes. Tous la regardent, pensant que l’homme l’avait prise en otage pour l’emmener à Gaza. Ainsi, personne ne dit rien. À un certain moment, alors qu’il l’escorte hors du champ de bataille, il lui dit : "À partir d’ici, tu peux partir, tu es libre. Personne ne te fera de mal. Enfuis-toi vite, rentre chez toi."
"Tu n’as pas à te faire de souci. Je vais te protéger. Lève-toi."
Pendant un mois entier, elle pleure jour et nuit sur tout ce qu’elle a vu, sur ses amies qui ont été assassinées ou prises en otage. Quand elle raconte à sa mère ce qu’elle a vécu, elle lui dit alors : "Ma chère fille, sache que ce n’était pas un terroriste, c’était le prophète Eliahou. Hachem a envoyé Eliahou Hanavi pour te sauver, uniquement par le mérite de ton respect d’une tenue vestimentaire décente."
Bien entendu, cette jeune fille fit une Téchouva complète et s’engagea à respecter derechef toutes les Mitsvot de la Torah. Elle adresse aujourd’hui une prière à Hachem afin qu’Il sauve et fasse revenir tous les captifs de Gaza, pour qu’ils rentrent enfin à la maison.
Elle aperçoit une voiture sur place, et demande à ses occupants de la conduire chez elle, à Bné Brak, ce Chabbath après-midi. Arrivée à la maison, elle n’est pas en mesure de parler, vu la situation traumatisante qu’elle vient de vivre.
Que ce soit la volonté de D.ieu de nous sauver de tous les malheurs en Erets Israël, Amen.
Ami Bentsion
Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !
Dans l’épisode précédent : Léa et Sophie se rendent à Tel-Aviv pour rencontrer Iréna, une tante éloignée susceptible de les éclairer sur l’histoire de vol. Dans le bus, elles font connaissance d’Ariella, une jeune française qui a récemment fait sa ‘Aliya. A l’hôpital, mère et fille découvrent Iréna, entourée de jeunes étudiants bienveillants, qui partagent avec elle leur amour de la Torah.
Iréna se confia : “ Vous savez, j’ai vécu toute ma vie dans l’ignorance. D’abord l’ignorance de la guerre, j’étais une enfant cachée chez une famille catholique par-delà la frontière. A la fin de la guerre, je suis partie à Paris, j’étais adolescente et je m’étais faite la promesse de profiter un maximum de la vie, de voyager, m’amuser. Il ne fallait pas me parler de foi, mais de liberté, c’est pour ça que je n’ai jamais voulu avoir d’enfant.” Iréna se tut. Visiblement, elle regrettait à présent sa décision.
“Comment avez-vous rencontré Yinon et Batchéva’ ? demanda Léa, qui essayait de changer de sujet.
- Oh, mais je les ai vus naître !” Iréna retrouvait le sourire à présent. “Après la guerre, notre famille s’est réduite à mon cousin Simon et sa mère. Chaque année, le 18 mai, nous nous retrouvions à la synagogue du quartier, à Paris, pour commémorer la disparition de nos familles. C’est comme ça qu’à force, j’ai fait connaissance avec le Rav et la Rabbanite, et nous avons gardé contact depuis.
- Et pourquoi avez-vous quitté la France pour Israël ?, demanda Léa.
- En fait, un jour que je rangeais des photos de mes parents disparus pendant la Shoah, j’ai réalisé qu’Hitler - que D.ieu efface son nomavait réussi son horrible plan.
- Hein ?
- S’il n’avait pas réussi à exterminer tous les Juifs, il avait quand-même éloigné beaucoup d’entre nous, dont moi, de la foi en D.ieu et de la pratique. Et ce jour-là, ce fut comme un déclic. Je me dis en moi-même : ‘Je ne te laisserai pas gagner !’ C’est comme ça que je me suis mise à m’intéresser au judaïsme. Plus j’apprenais, plus tout devenait censé et clair. Et voilà comment j’en suis venue à faire ma ‘Aliya, pour pouvoir rattraper le temps et vivre une vie de Torah en Israël.
- Waw, c’est trop beau”, souffla Léa.
Iréna regarda la jeune fille, émue.
Sophie brûlait d’envie de lui montrer la lettre et la lui tendit. Iréna observa la lettre et passa ses doigts sur l’écriture. Sans rien dire, elle ferma les yeux et soupira.
“Oui, je suis au courant”, dit-elle calmement.
Sophie et Léa marquèrent un temps d’arrêt. Tant de questions se pressaient dans la tête de Sophie, mais elle ne voulait pas se risquer à brusquer Iréna.
“Votre tante Ida était à la recherche des tableaux de son père, le peintre Shmulik Grinbaum. Sophie, est-ce que ta mère t’a parlé de lui ?
- Euh...non, bredouilla Sophie, sous le choc de la révélation.
- Ne t’inquiète pas, je m’en doutais. Il ne faut pas en vouloir à ta mère, elle a vécu l’horreur des camps. Elle a été arrachée à ses parents, à son frère, ses grands-parents, ses cousines…
On n’en a jamais parlé, mais je pense qu’elle ne pouvait pas évoquer le passé, c’était la seule survivante avec sa sœur. Et c’était un fardeau très lourd à porter, je sais de quoi je parle, malheureusement.
- Est-ce que le grand-père Grinbaum était connu ? demanda Léa.
- Oh oui, sourit Iréna. Déjà, il était très connu dans la communauté. A Kazimierz, on l’appelait le peintre-‘Hassid. Je me souviens que tout le monde admirait ses toiles. Un jour, ça devait être peu de temps avant la guerre, un Allemand avec un beau costume est venu dans notre petite ville pour rencontrer M. Grinbaum, ça m’avait impressionnée. Nous étions une petite communauté juive orthodoxe près de Cracovie, aucun notable ne venait nous voir.
- Qui était cet homme ?, demanda Léa.
- C’était un marchand d’art et il avait proposé une grande somme d’argent pour une série de tableaux que Shmulik avait peint. Mais, je ne sais pas pourquoi, votre grand-père ne voulait pas les vendre. La guerre a tout changé. Des rumeurs ont commencé à circuler, disant qu’il fallait fuir et que pour passer la frontière, il fallait payer des passeurs, des Polonais, qu’ils demandaient une fortune, mais qu’après au moins, on serait en sécurité.
- C’est comme ça que vous vous êtes retrouvées à passer la frontière ?
- Oui, mais, malheureusement, mon père n’avait pas assez d’argent pour faire passer tout le monde, donc étant leur fille unique, ils n’ont pu envoyer que moi... et je ne les ai jamais revus.”
Elle se tut, visiblement émue par le souvenir de ses parents disparus.
“Je suis vraiment désolée, répondit sincèrement Sophie. Et pour Shmulik Grinbaum ?
- Juste avant que mes parents me fassent quitter la ville, il s’était passé quelque chose d’étrange. Shmulik devait lui aussi traverser la frontière avec toute la famille, et me prendre sous sa garde. Mais un peu avant, il s’est absenté quelques jours avec ses tableaux et au retour, il n’avait plus aucune peinture, ni l’argent pour payer les passeurs polonais. Je me suis retrouvée à traverser la frontière seule, et la famille Grinbaum a été parquée dans le ghetto de Cracovie au même moment.
- Il est revenu sans ses tableaux, vous pensez qu’on les lui a volés ?”, demanda Léa qui essayait de faire le lien avec la lettre retrouvée.
- C’est aussi ce qu’Ida a pensé. Des années après, elle s’est rendue à Paris, je crois qu’elle menait l’enquête. Elle en avait parlé à ta mère, Sophie, mais Halina ne voulait rien entendre. Pour elle, le passé était mort.
- Au bout du compte, dit Léa, les tableaux ont disparu et tante Ida n’a jamais pu les retrouver.
- En quelques sorte, oui”, répondit Iréna d’un ton résigné.
Encore une impasse ! Sophie désespérait. Pourquoi, quand elle ouvrait une fenêtre sur sa vie et sa famille, elle se heurtait à un mur ?
“Dommage, soupira Léa. On ne saura jamais si grand-grand-père Shmulik était un peintre doué.
- Ça, je n’en suis pas si sûre. répondit mystérieusement Iréna. Vous devriez aller rencontrer ma Rabbanite, qui vit maintenant à Jérusalem. C’est la mère de Yinon et Batchéva’ que vous avez vus. Ida l’avait rencontrée et je suis sûre qu’elle pourrait vous donner plus d’informations sur ses peintures.
- Euh...oui, pourquoi pas. De toutes façons, on doit retourner à Jérusalem.
- Ça tombe bien, sourit Iréna, demain c’est Chabbath et je suis sûre que la Rabbanite sera ravie de vous recevoir. Et pour l’avoir vécu, un Chabbath chez elle est une expérience incroyable. Je l’appelle de suite, vous allez adorer !”
Puisqu’elles n’avaient pas leur mot à dire, Sophie et Léa s’apprêtaient à vivre leur premier Chabbath, à Jérusalem, chez la Rabbanite de leur lointaine cousine !
La suite la semaine prochaine…
Mia Atlan
Quelle bénédiction fait-on sur une focaccia ? C’est une pâte uniquement faite à base d’eau, de farine et de levure, mais avant de la mettre au four, on verse une bonne quantité d’huile d’olive qui sera absorbée pendant la cuisson. Une fois cuite, cette pâte sera grasse et aura le goût de l’huile.
Réponse de Rav Gabriel Dayan
La Brakha de la focaccia est Hamotsi. C’est un pain cuit au four, parfois garni d’olives, de tomates, de poivrons ou d’autres ingrédients, certes arrosé d’huile d’olive, mais pas encore suffisamment pour qu’il puisse mériter la Brakha Mézonot. Aussi, la pâte ne baigne pas dans l’huile durant la cuisson ; donc, il ne s’agit pas d’une friture.
L’année prochaine, mon appartement se situera à 30 minutes à pied de la synagogue. Comment vais-je donc faire pour y aller Chabbath ? Pourrai-je prendre un vélo ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Durant Chabbath, il est interdit de faire du vélo, que ce soit dans un domaine privé ou dans un domaine public. Ceci est valable même s’il faudra faire les prières à la maison. (Or’hot Chabbath 2, 19, Halakha 67 ; ‘Hout Chani Chabbath 3, 146 ; Kaf Ha’haïm 404, 8 ; Yalkout Yossef Chabbath 5, 56 ; Chmirat Chabbath Kéhilkhata I, 16, 17) Si vous habitez à 30 minutes du BethHaknesset, ce sera une bonne occasion de "faire de la marche". Nos Sages disent que chaque pas est une Mitsva et que les bénédictions dont on jouira pour un long chemin vers le Beth Haknesset sont immenses.
Mon fils soldat se trouvait pendant la guerre à Na’hal ‘Oz et Gaza. Baroukh Hachem, il est revenu en bonne santé. Devons-nous faire une Sé’oudat Hodaya, un repas de remerciements ? Si oui, devons-nous la faire maintenant ou attendre qu’il termine son service militaire ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Selon la Halakha, il n’est pas obligatoire de faire une Sé’oudat Hodaya. Cependant, il est vivement conseillé d’en faire une dès à présent et d’inviter au moins dix personnes.
1. Avant le début du repas, on rappellera de nouveau aux convives qu’il s’agit d’une Sé’oudat Hodaya et non pas d’un simple repas "entre amis".
2. On veillera à ce que chaque personne fasse correctement Nétilat Yadaïm et la Brakha sur le pain.
3. On s’efforcera de ne pas dire des paroles vaines ou interdites durant le repas.
4. Votre fils ou l’un des convives dira des paroles de Torah durant le repas. On imposera alors le silence à tous les convives.
5. Votre fils récitera, mot à mot, Nichmat Kol ‘Haï durant la Sé’ouda jusqu’à Ouvkérev Kédochim Tithalal.
6. Il serait bon de chanter durant le repas. Bien entendu, il s’agira de chants imprégnés de sainteté.
7. Chaque convive récitera le Birkat Hamazon, mot à mot, dans un Sidour
8. Il serait souhaitable en cette circonstance que votre fils prenne la décision de se renforcer dans l’accomplissement d’une Mitsva et plus particulièrement dans l’étude de la Torah : un quart d’heure (supplémentaire) tous les jours.
J’aimerais savoir si le prénom Ségev est un bon prénom à donner ?
Réponse de Rav Aharon Sabbah
Le prénom Ségev n’est pas un bon prénom à donner. Il est donc à éviter. (Maharam Chik Yoré Déa’ 169 ; Darké Téchouva Yoré Déa’ 178, 14 ; Maharcham 6, 10) ; Divré Yatsiv Likoutim Véachmatot 102 ; Michné Halakhot 4, 114 ; Iguérot Moché 4, 66...)
Le Midrach nous enseigne que l’un des mérites qui permit à nos ancêtres d'être sauvés d’Égypte fut qu’ils ne changèrent pas leurs prénoms hébraïques. (Vayikra Rabba 32, 5) Cet enseignement nous permet de prendre conscience de l’importance extrême des prénoms hébraïques, puisque le simple fait de ne pas avoir cédé à la pression sociale environnante, en refusant d’adopter des prénoms égyptiens, a constitué une raison suffisante pour mettre un terme à l’exil.
Il faut aussi savoir que le prénom influe énormément sur la personnalité et qualité de l’enfant (Brakhot 7b). Rav Acher Weiss explique qu’un prénom non-juif peut influencer négativement la spiritualité de la personne. (Min’hat Acher, Chémot)
Attaque d'un
Il y a peu, un commando s’est infiltré dans la bande de Gaza et a libéré quatre otages. Est-ce permis durant Chabbath selon la Halakha ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Les otages en question ainsi que tous les autres, victimes des actes terroristes du 7 octobre 2023 sont, à chaque instant, considérés comme étant en danger de mort. À ce sujet, il n’y a aucun doute.
2. Nous avons l’obligation de leur venir en aide et de les libérer. (Vayikra 19, 16 ; 18). Cette obligation repousse le Chabbath. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 329, 6-7 ; Choul’han ‘Aroukh Yoré Déa’ 252, 2-3 ; Rambam Hilkhot Matnot ‘Aniyim 8, 10)
3. Toutes les actions nécessaires pour la réussite de l’opération sont permises même si elles ne touchent pas d’une manière directe le sauvetage en lui-même. Exemple : les décisionnaires permettent de porter tout produit / objet nécessaires et indispensables pour maintenir la vigilance, pour éviter l’endormissement / l’assoupissement ou tout simplement pour bénéficier d’une sieste sans dérangement : spray aérosol contre les moustiques, vitamines, bonbons, couvertures… (Diné Tsava Oumil’hama 147, 247)
"Attends, m’man, plus tard !"
Les enfants, cette semaine, quand on nous appelle, ne répondons pas "Attends", "plus tard" ou "j’ai la flemme" mais "Maintenant !"
L'HISTOIRE
"Nathan !", appelle papa depuis la cuisine. Nathan ne bouge pas. Il est absorbé par sa construction de planchettes de bois, concentré comme un ingénieur. "Maman t’a déjà appelé deux fois", glisse sa sœur Sarah en passant, un livre à la main. Mais Nathan ne répond pas. Il vient enfin de réussir la tour la plus haute de sa ville en briques. Soudain… crac ! Elle s’effondre sous ses yeux. Il soupire longuement, abandonne ses pièces de construction et traîne les pieds jusqu’à la cuisine.
"Tu sais, Nathan", dit papa gentiment, "on dirait que tu ne nous entends pas quand on t’appelle."
"J’entends, mais… j’étais occupé", répond-il en haussant les épaules.
Papa sourit et s’assoit à côté de lui. "Tu sais que, dans le désert, les Bné Israël avaient eux aussi besoin d’un signal pour savoir quoi faire. Quand Moché voulait leur parler, on sonnait la Téki’a : un son long. Quand il fallait se préparer à bouger, on sonnait Téki’a – Térou’a – Téki’a : long – court – long. Et à chaque signal, ils réagissaient tout de suite,
L'ENSEIGNEMENT
sans attendre." Nathan fronce les sourcils : "Tu veux dire que moi aussi, j’ai besoin d’un signal ?"
"Oui ! La voix de papa ou maman, c’est un peu comme une trompette : elle te guide. Si tu ignores le son, tu rates l’action. Mais si tu réagis vite, tu es dans le bon rythme de la maison."
Le lendemain matin, dès que maman appelle : "Debout, Nathan !", il saute de son lit, dit Modé Ani, fait Nétilat Yadaïm avec son Kéli et sa bassine au pied de son lit, s’habille et arrive à table tout sourire pour prendre son petit-déjeuner.
"Papa ! Ce matin, j’ai entendu la sonnerie dans ma tête !"
Papa éclate de rire : "Bravo, Nathan ! Tu es prêt pour traverser le désert !"
posons-nous
Est-ce que vous répondez rapidement quand vos parents vous appellent ?
Est-ce que vous êtes attentifs aux messages autour de vous ?
Hachem ordonne à Moché de fabriquer deux trompettes en argent, façonnées d’une seule pièce, exclusivement destinées à la communication avec le peuple.
Les sonorités varient en fonction du message à faire passer : rassemblements, départ du camp, appel à l’aide divine en cas de guerre, accompagnement des Korbanot des fêtes... Ces trompettes étaient réservées à Moché,
et personne d’autre n’avait le droit de les utiliser, sauf les fils d’Aharon, sur demande de Moché. Elles furent enterrées après sa mort. Dans notre vie, chaque message a un sens et un objectif. Cette précision nous enseigne l’importance de l’ordre, de la clarté, et d’écouter les messages de nos maîtres, comme le peuple écoutait Moché.
Aujourd’hui, nous n’avons plus ces instruments, mais nous avons la Torah, nos Sages, et nos Mitsvot, qui continuent de nous guider avec des “sons” spirituels clairs. À nous d’écouter !
Rav El’azar Mena’hem Mann Chakh était un très grand maître de la génération précédente. Il dirigeait la Yéchiva de Poniovicz en Eretz Israël. Des dizaines de milliers de Juifs, jeunes et moins jeunes, venaient l’écouter et lui demander conseil.
Un jour, un élève proche du Rav fut invité à loger chez lui. Il voulait comprendre comment un Sage aussi âgé, fatigué, affaibli par les années, parvenait à accomplir toutes ses tâches avec autant de force. Il voulait percer le secret de cette énergie, de cette Zerizout, cet empressement à la Mitsva.
Tôt le matin, avant le lever du soleil, une légère frappe se fit entendre à la porte de l’élève. À peine quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit toute grande. C’était le Rav Chakh lui-même, déjà habillé, le visage lumineux, recouvert de ses Téfilin, prêt à commencer la journée.
L’élève, impressionné et encore ensommeillé, lui dit timidement :
"Kevod Harav… pourquoi se presser autant ? Vous auriez pu rester quelques minutes de plus sous la couverture. Il fait encore nuit…"
Après la prière du matin au Nets (lever du sommeil), le Rav répondit à la question de l’élève d’une voix douce mais déterminée :
"Sais-tu comment les Bné Israël communiquaient dans le désert ? Hachem avait demandé à Moché Rabbénou de
Les enfants, cette semaine, soyons attentifs à tous les appels : quand papa et maman nous appellent, quand un ami a besoin d’aide, quand il est temps de faire une
fabriquer deux trompettes en argent. À chaque son, le peuple comprenait ce qu’il fallait faire Téki’a rassembler. Téki’a – Térou’a – Téki’a, c’était le signal du départ. Et quand il y avait un danger ou un Korban, on sonnait aussi."
Il s’interrompit quelques secondes, plongea son regard dans celui de son élève, et continua : "Quand une Mitsva se présente à moi, je la prends comme une sonnerie de trompette dans le désert. C’est un appel, un message clair du Ciel. Et je n’ai pas envie de rater cet appel. Car si je ne me lève pas tout de suite, le Yétser Hara’, le mauvais penchant, risque de me murmurer : ‘Rendors-toi encore un peu !’
Et il termina avec un petit sourire : "J’ai pris l’habitude, toute ma vie, de ne jamais dire ‘Plus tard’. Si je peux faire le bien maintenant, je me lève, je me redresse, et j’agis. Même si je suis fatigué. Même si ce n’est pas facile. Car je veux répondre à l’appel du Ciel."
Ce comportement ne s’arrêtait pas au réveil du matin. Même très âgé, même malade, le Rav n’ajournait jamais une bonne action. Il recevait les élèves avec attention, il étudiait chaque jour sans relâche.
Mitsva. Ne laissons pas passer le moment ! Dès qu’on entend notre nom, levons-nous vite, comme les Bné Israël, comme nos Sages, avec empressement et joie !
Légers, moelleux et pleins de goût, ces petits flans sont parfaits pour un repas d'été. À servir en entrée ou en plat principal accompagnés d’une salade croquante.
• 2 courgettes moyennes râpées
• 200 g de champignons de Paris émincés
• 1 oignon émincé
• 1 gousse d’ail hachée
• 3 œufs
• 20 cl de crème végétale ou allégée
• 2 c. à soupe d’huile d’olive
• Sel, poivre, herbes fraîches (persil, ciboulette…)
Pour 6 petits flans
Préparation : 15 min
Temps de cuisson : 30 min
- Faites revenir l’oignon et l’ail dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient translucides.
- Ajoutez les champignons et faites cuire quelques minutes jusqu’à évaporation de l’eau.
- Incorporez les courgettes râpées et laissez cuire encore 2-3 minutes.
- Hors du feu, ajoutez les œufs battus, la crème, les herbes, sel et poivre.
- Répartissez la préparation dans des ramequins huilés.
- Faites cuire au four préchauffé à 180°C pendant 25 à 30 min.
À déguster chaud, tiède ou froid !
Chabbath Chalom !
Murielle Benainous
Le lait de vache, roi de nos frigos depuis des décennies, fait aujourd’hui débat. Entre intolérances croissantes et remises en question nutritionnelles, il est temps de faire le point sur cet aliment pas si innocent.
• Un produit pas fait pour nous : Le lait de vache est naturellement destiné aux veaux pour leur croissance rapide. Notre système digestif d’adulte n’est pas programmé pour le digérer facilement, d’où les troubles fréquents ;
• Le calcium ? Cherchez ailleurs ! Contrairement aux idées reçues, les graines sont des mines de calcium : lin, chia, tournesol, courge... Elles rivalisent largement avec le lait et sont mieux assimilées par l’organisme ;
• L’intolérance au lactose explose : De plus en plus de personnes découvrent leur intolérance au lactose (le sucre du lait), avec ballonnements, crampes et troubles digestifs à la clé ;
• Misez sur le fermenté : Yaourts, fromage blanc, kéfir, labané... Ces produits fermentés contiennent 20 à 30% de lactose en moins et regorgent de probiotiques bénéfiques pour la flore intestinale. Les fromages à pâte dure aussi !
• Brebis et chèvre gagnent : Plus riches en calcium et protéines que le lait de vache, ces alternatives sont souvent mieux tolérées et plus nutritives.
Le lait de vache n’est plus l’indispensable qu’on croyait. Diversifiez vos sources de calcium et privilégiez la qualité à la quantité !
Sarah Kisielewski
Prions pour la guérison complète de
Lev Arye
Marie Hélène bat Jocelyne
Éric Meir ben Suzanne Chochana
Haim Shmouel Yossef ben Sarah
Raphael ben Rivka Rachel
Khamous ben Dina Haya Nehama Louise bat Rivka
Tinok ben Sarah Zara
Raphaël ben Emmanuelle
Simha bat Myriam
Chlomo 'Hay ben Guila
Yehia ben 'Hanna
Esther Aaron ben Rosine Chochana
Sonia Reine bat Vera
ben Johanna Mazal Hannah bat Eztria
Meir
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Perle de la semaine par
"On peut hériter de ses pères une maison et des richesses, mais avoir une femme vertueuse est un don de D.ieu." (Roi Salomon)