





Israël a connu, il y a quelques jours, un grand miracle : un missile balistique lancé par les ‘Houthis du Yémen est tombé près du Terminal 3 de l’aéroport Ben Gourion, provoquant un énorme cratère. Les systèmes de défense, notamment l’Arrow et le THAAD, avaient jusque-là intercepté 26 missiles de la même origine, mais celui-ci en revanche, a réussi à atteindre le sol israélien. Cet événement révèle la situation précaire dans laquelle vit Israël, mais aussi la protection divine dont il bénéficie.
L’une des conséquences marquantes de cet incident est l’annulation de très nombreux vols de compagnies aériennes, laissant des Israéliens bloqués à l’étranger, et d’autres dans l’impossibilité de quitter le pays. Ce point n’est pas anodin : le taux de voyages effectués chaque année par habitant est l’un des plus élevés au monde. L’Israélien moyen prend souvent l’avion que ce soit pour raisons économiques, pour décompresser de la tension ambiante ou simplement pour découvrir d’autres horizons. El Al et les compagnies israéliennes continuent de voler… mais à quel prix !
Beaucoup ressentent alors un sentiment de frustration, comme emprisonnés. Cette situation n’est pas nouvelle : durant le Covid, puis après l’attaque du 7 octobre 2023, il était difficile de quitter le pays. De brèves périodes d’accalmie ont permis de retrouver une certaine "normalité" où l’on peut voyager hors du territoire. Aujourd’hui, on réalise que cette situation reste incertaine tant que tous nos ennemis ne seront pas neutralisés. Les Juifs de Diaspora subissent aussi ces perturbations, attendant l’opportunité de pouvoir visiter Israël – dans l’espoir pour beaucoup de s’y installer un jour.
Mais il existe une population qui n’a aucune intention de quitter la terre sainte, même
momentanément. La Torah enseigne qu’il est une Mitsva d’habiter en Israël et qu’il est interdit d’en sortir (sauf cas particuliers comme la subsistance), et ces personnes tiennent à respecter ces lois à la lettre. Certains, descendants du vieux Yichouv (installés depuis plus d’un siècle) à Jérusalem, ne quittent presque jamais leur ville : "Comment abandonner le palais du Roi, la ville la plus sainte du monde, ne serait-ce qu’un jour ?" Paradoxalement, ces opposants les plus stricts à l’État sont souvent ceux qui chérissent le plus la terre d’Israël. D’une manière générale, les familles pratiquantes qui voyagent hors du pays ne cherchent pas à faire du tourisme, mais voyagent pour revoir leurs familles, participer à leurs festivités, ou aller prier sur les lieux où sont enterrés nos défunts et nos grands maîtres d’une époque antérieure.
En définitive, cette difficulté à voyager pousse à la réflexion :
Pour les Juifs de Diaspora, c’est une prise de conscience du mérite immense de fouler la terre sainte, jadis inaccessible pendant près de deux millénaires.
Pour ceux qui y vivent déjà, c’est une invitation à repenser notre présence ici : nous habitons une terre pour laquelle nos ancêtres ont tant pleuré et prié, implorant D.ieu de pouvoir y retourner. Quand nos Sages arrivaient en Erets Israël, ils se prosternaient en embrassant son sable et recommandaient à leurs élèves de ne jamais prononcer un mot de mépris à son sujet.
Sommes-nous vraiment conscients qu’Israël n’est pas un pays comme les autres, et que cela appelle à un comportement à sa hauteur ?
Rav Daniel Scemama
Rav Daniel Scemama
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Mise au point
Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Rony Hayot, Pierre Mamou, Rav Emmanuel Boukobza, Rav Yehonathan Gefen, Rav Yihya Teboul, Rav Méir Yo’hanan Elkoubi, Léa Nabet, Sarah Kisielewski, Noémie Hadida, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Avraham Garcia, Rav David Haddad, Rav Emmanuel Bensimon, Rav Its'hak Zilberstein, Murielle Benainous
Mise en page Dafna Uzan
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Israël rapatrie le corps du soldat Tsvi Feldman disparu depuis 1982 au Liban
Le Premier ministre Netanyahou a annoncé dimanche le rapatriement de la dépouille du commandant
Tsvi Feldman, disparu en juin 1982 lors de la bataille de Sultan Ya'akov pendant la première guerre du Liban, lors d'une opération spéciale du Mossad et de Tsahal. "Pendant des décennies, Tsvika était porté disparu, et les efforts pour le localiser
aux côtés des autres disparus de cette bataille n'ont jamais cessé", a souligné le Premier ministre. Il y a environ six ans, les autorités avaient déjà réussi à rapatrier le corps du commandant Zékharia Baumel. Un troisième soldat, le commandant Yéhouda Katz, reste toujours porté disparu depuis cette même bataille.
Tsahal élimine le chef d'une cellule terroriste du Djihad islamique à Djénine
Une source au Commandement central de Tsahal a confirmé dimanche l'élimination du terroriste Nour Bitawi lors d'une opération vendredi à Djénine, en Judée-Samarie. "Nous le traquions depuis 2023", a déclaré l'officier à la Chaîne 12. "Il contrôlait le territoire, organisait des opérations terroristes et coordonnait les attaques les plus importantes de cette région." L'opération représente
selon cette source "un succès extraordinaire du renseignement", combinant "des mesures aériennes précises et l'intervention d'une unité des forces spéciales". Depuis le début de l'opération "Mur de fer" en Samarie du Nord, les forces israéliennes ont éliminé plus de 105 terroristes, en ont arrêté environ 350 et saisi plus de 400 armes.
'Idan Alexander, otage israélo-américain, libéré ce lundi
'Idan Alexander, otage israéloaméricain aux mains du 'Hamas depuis 584 jours, sera libéré ce lundi. "Les Brigades Al-Qassam ont décidé de libérer le soldat sioniste capturé de nationalité américaine, 'Idan Alexander, aujourd'hui, lundi 12 mai 2025", a déclaré le porte-parole de la branche armée du 'Hamas, Abou Obeida. Le 'Hamas remettra Alexander à la Croix-Rouge, sans
cérémonie, ont-elles ajouté. "C'est le cœur brisé que nous félicitons la famille Alexander pour le retour attendu de 'Idan", déclare la famille de l'otage Alon Ohel, lui aussi détenu par les terroristes. "Nous vivons dans une grande anxiété et notre cauchemar n'a pas de fin", ont-ils ajouté, appelant à la libération des otages encore aux mains du groupe terroriste.
L'ex-otage Tal Choham s'exprime dans le Time sur ses conditions de captivité
Dans un témoignage bouleversant publié dans Time Magazine, Tal Choham, ex-otage aux mains du 'Hamas, raconte les 505 jours passés dans une étroite cellule souterraine à Gaza, aux côtés d’Eviatar David et Guy Dalal, toujours captifs. Enlevé le 7 octobre 2023 au kibboutz Bééri, Choham décrit l’horreur : un tunnel de 40 pieds de long, des matelas humides, une pita partagée pour survivre, et une caméra surveillant leurs moindres gestes. Menacés d’une bombe en cas de tentative de sauvetage, les otages étaient humiliés et parfois torturés. Arraché à sa famille sous les yeux terrifiés de son fils, Choham ignorait pendant 50 jours si ses proches avaient survécu. Libéré en février suite à l'accord signé par Israël et le 'Hamas, Choham porte désormais la voix des 59 otages restants.
Un bijoutier juif agressé au couteau en Tunisie
Un bijoutier tunisien de confession juive a été agressé jeudi par un homme armé d’un grand couteau sur l’île de Djerba, qui se prépare à accueillir le pèlerinage juif de la Ghriba, a indiqué à l’AFP René Trabelsi, représentant de la communauté juive et ex-ministre du Tourisme. "A cette heure-ci, on ne sait pas si c’est une attaque antisémite", a dit M. Trabelsi dans la nuit de jeudi à vendredi. Sollicitées à plusieurs reprises par l’AFP, les autorités judiciaires et sécuritaires tunisiennes n’étaient pas joignables. Le bijoutier "va bien" mais "a eu deux doigts abîmés" et "des blessures à l’épaule et au bras". Il a été hospitalisé et a subi une intervention à l’épaule.
Incendies : Des vidéos révèlent l'ampleur des dégâts et... celle de la Protection divine
La terrible vague d'incendies - visiblement d'origine criminelle - qui a touché la région de Jérusalem ces dernières semaines a causé d'immenses dégâts matériels à quelque 2000 hectares de terres, dont environ la moitié de forêts. De nombreux agriculteurs ont subi d’énormes pertes financières et une grande partie de leurs investissements a été anéantie. En parallèle, des vidéos devenues virales ont révélé que
dans plusieurs cas, alors que l'incendie a fait des ravages dans une zone particulière, dans cette même zone, des champs où la Mitsva de Chemita a été observée n'ont pas été brûlés. "Je reviens de Jérusalem, tout est brûlé, tout, a témoigné un internaute. Soudain, vous voyez un espace vert qui n'est pas du tout brûlé. Que vois-je au milieu du champ vert ? Un immense panneau : 'Ici, on observe la Chemita.'"
'Houthis, Iran, AP : L'ambassadeur Huckabee rassure Israël dans une série d'interviews
Dans une série d'entretiens accordés aux médias israéliens, l'ambassadeur des ÉtatsUnis en Israël, Mike Huckabee s'est employé à apaiser les désaccords mineurs qui sont apparus ces dernières semaines entre son pays et Israël quant à plusieurs questions à l'ordre du jour dans la région. Concernant un possible accord avec les 'Houthis, il a averti : "Si les 'Houthis continuent leurs actions contre Israël et qu'ils blessent
un Américain, alors cela deviendra notre affaire". Sur la question iranienne, Huckabee a réaffirmé que "les États-Unis ne se sont jamais opposés, ce président ne s'est jamais opposé, à ce qu'Israël se défende". L'ambassadeur a également fermement démenti les rumeurs selon lesquelles Trump pourrait reconnaître un État palestinien lors de son prochain voyage, qualifiant ces informations de "non-sens".
L'Iran ne reculera sur aucun de ses droits", martèle Téhéran
À la veille d'une nouvelle série de pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis, le ministre iranien des AE Abbas Araghchi a adopté une ligne ferme concernant le programme nucléaire de son pays. Lors d'une déclaration à Doha samedi, le diplomate a tenu à clarifier sa position : "Si l'objectif des négociations est de priver l'Iran de ses droits nucléaires, j'affirme
clairement que l'Iran ne reculera sur aucun de ses droits", a martelé Araghchi. Le chef de la diplomatie iranienne a toutefois souligné que son pays poursuivait les discussions "de bonne foi" et a réaffirmé que Téhéran "ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires" mais défend son "droit à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire".
Elyssia Boukobza
service d’entreprises. En devenant lobbyistes, ils peuvent faciliter les contacts entre les entreprises, bien souvent américaines, et les décideurs israéliens (ministère de la Défense, Tsahal, gouvernement). Ils peuvent également apporter leur crédibilité et leur expertise technique pour promouvoir certains équipements ou technologies.
Leur présence sur les chaînes de télévision israéliennes peut servir plusieurs objectifs pour les entreprises américaines qu’ils représentent, notamment influencer l’opinion publique en présentant ces entreprises sous un jour favorable. Une opinion publique favorable à certaines technologies ou certains fournisseurs américains peut indirectement influencer les décisions d’achat du gouvernement israélien. Ils peuvent être invités à commenter des questions de sécurité et de défense, et naturellement mettre en avant les solutions proposées par les entreprises qu’ils représentent.
Le passage direct de postes de haute responsabilité dans l’armée, à des rôles de lobbyistes pour des entreprises qui ont des contrats avec cette même armée, soulève des questions de conflits d’intérêts potentiels. Des informations privilégiées acquises durant leur service militaire pourraient être utilisées à des fins commerciales. L’influence de sociétés étrangères sur les décisions d’achat militaire d’Israël, par l’intermédiaire d’anciens généraux, peut être perçue comme une forme d’ingérence ou, du moins, comme une dynamique où les intérêts commerciaux peuvent primer sur les considérations stratégiques nationales. Le manque de transparence concernant les activités de lobbying et les liens financiers entre ces anciens généraux et les entreprises américaines peut alimenter la suspicion et les critiques.
Et enfin, la présence de ces lobbyistes sur les plateaux de télévision peut parfois être perçue comme une tentative de manipuler le débat public en faveur d’intérêts commerciaux spécifiques, ce qui soulève des questions légitimes sur l’éthique, la transparence et
l’influence des intérêts privés sur les décisions concernant la sécurité nationale.
Tout ceci se déroule pendant que notre pays est en guerre face à un ennemi cruel et pendant que nous luttons pour notre survie.
Je conseille à tous ces "experts" de plateaux d’arrêter de nous inonder de leurs déclarationschoc, et de leurs idées bien souvent antigouvernementales prodiguées soit pour arrondir des fins de mois loin d’être difficiles, soit plus simplement pour animer un tant soit peu une vie qu’ils trouvent monotone. Qu’ils s’occupent donc de leurs petits-enfants et se trouvent des activités davantage tournées vers eux-mêmes et leurs familles.
En réalité, c’est le téléspectateur, l’auditeur ou le lecteur, qui sont les coupables. C’est à nous de ne pas tenir compte de tous ces Dimos qui, dans l’espoir de donner un sens à leurs vies, cherchent à redonner vie à leurs théories intellectuelles.
Rony Hayot
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Malgré cette violence, les cryptos juifs, ou Marranes, conservèrent de nombreuses traditions juives, comme allumer des bougies la veille de Chabbath, ne pas consommer de porc, la coutume mortuaire juive de la veillée funéraire et de l’enterrement du défunt dans un linceul.
Dès la conquête du Brésil par les portugais en 1500, de nombreux juifs convertis de force au Portugal émigrèrent en Amérique du Sud.
Les affres de l’Inquisition
Rattrapés par l’Inquisition qui les pourchassait, les Marranes s’enfoncèrent en Amazonie jusqu’au Pérou et participèrent à l’édification de la ville de Lima qui devint la capitale.
Pour avoir la vie sauve, les Marranes devaient totalement cacher leur judéité. Dans les annales de l’Inquisition, on découvre que durant les années 1573-1806, 131 juifs montèrent sur le bûcher en prononçant le Chéma’ Israël
Et le 23 janvier 1639, 63 juifs subirent un autodafé, ce qui poussa la communauté juive de Lima, forte de 6000 membres, à offrir l’énorme somme de 2000 ducats comme cadeau au viceroi pour avoir, pendant un temps, un répit et vivre en paix.
Malgré cette violence, les cryptos juifs, ou Marranes, conservèrent de nombreuses traditions juives, comme allumer des bougies la veille de Chabbath, ne pas consommer de porc, la coutume mortuaire juive de la veillée funéraire et de l’enterrement du défunt dans un linceul, mais aussi, curieusement, faire un nettoyage complet de leur maison le samedi, ou toucher le côté droit de la porte en quittant leur domicile en se signant de la croix, que l’on peut rapprocher de la préparation de la maison pour le Chabbath et le geste d’embrasser la Mézouza.
On peut parler alors de deux coutumes juives christianisées.
Au fil des années, ces crypto-juifs épousèrent des Amérindiens ou des Amérindiennes avec qui ils se sentaient plus en harmonie qu’avec les colons portugais et espagnols.
Leurs descendants seront les métis indiens, surnommés les Cholos, mais qui garderont intacte pour beaucoup d’entre eux la part juive de leur origine. À Selendin, au nord du Pérou, dans la région de Cajamarca, se regroupa une forte proportion de descendants de Juifs convertis, d’origine judéo-portugaise.
Et selon une tradition orale, ces habitants de Selendin avaient la peau la plus blanche de tout le Pérou. Ils s’adonnaient au commerce ou aux études et voyageaient autour du monde. Dans les années 1990, dans cette région au nord du Pérou, à Trujillo, Cajamarca, Selendin, une conversion collective au judaïsme orthodoxe de plus de 100 personnes fut suivie par de nombreux départs pour Israël.
L’historien et écrivain Nathan Wachtel a pu, après plusieurs enquêtes effectuées sur place, démontrer l’origine juive portugaise de nombreux habitants de la ville de Selendin. Dans son livre "Sous le ciel de l’Éden", il a recueilli plusieurs témoignages de personnalités de la communauté, illustrant notre propos. Manuel Silva Rabanel raconte, dans un des ouvrages qu’il a écrits, l’histoire de son ancêtre, le colonel de dragon Raimundo Pereira, venu du
Brésil par la voie du Maramone, car il fuyait l'Inquisition qui le persécutait.
Sa grand-mère lui racontait qu’à leur arrivée au Pérou, ils croyaient pouvoir trouver la liberté, mais il n’en fut rien. Leur patronyme, Pereira, “la récolte”, rappelait leur origine juive portugaise.
Le nom Silva signifiait en forêt, et Rabanel, rabin. Ces noms étaient portés majoritairement par des crypto-juifs. Ils quittèrent le Brésil par la voie du fleuve Amazone, d’où ils découvrirent le Chili et la vallée de Selendin, où ils s’installèrent.
Sa grand-mère lui avait laissé une vieille malle incrustée de figures religieuses chrétiennes, où dans le double fond étaient cachées des pièces d’or, qui permirent à ses ancêtres de racheter les terres où fut construite la ville de Selendin.
A Selendin, à la différence des autres villes du Pérou, les jours de la "semaine sainte" ne sont pas célébrés. On ne fait pas de processions autour des églises de la ville, et le jour de Noël n’est pas non plus une date très importante. C’est surtout le carnaval qui attire le plus de monde et réunit la population.
"L’arrivée des Juifs marocains
Au XIXème siècle, les descendants des cryptos juifs du Pérou furent rejoints par des centaines de Juifs marocains, attirés par l’industrie naissante du caoutchouc.
Cependant, l’événement qui a marqué l’installation de cette communauté dans la région, c’est le mariage de Juan Martín Manzanero, un des premiers Juifs portugais, arrivé en 1640 à Chaquil, avec la fille du seigneur indigène amérindien.
Il a reçu en dot un immense territoire qui s’étendait autour du lac. Grâce à cette alliance, une entente se développa entre les aborigènes et les Juifs portugais installés dans la région de Selendin.
Socorro Quiroz Rocha, fille de Luis Daniel Quiroz Amullo, raconte aussi être toujours attaché aux croyances et pratiques catholiques, tout en n’ignorant pas les origines juives de sa famille.
Victor Manuel Paredes Jiménez affirme, document officiel à l’appui, que les Pereira sont des descendants de Juifs portugais et que ce sont eux qui ont fondé la ville de Selendin, dont il ne reste plus beaucoup de descendants aujourd’hui car depuis les années 80, il y a une forte migration vers Catamarca, TrujiloCajamarca, Lima et aussi à l’étranger.
La famille fabriquait du pain azyme pour la Pâque et lisait toujours l’Ancien Testament, particulièrement le passage de la sortie d’Egypte, le livre des prophètes Daniel, Isaïe et Jérémie. Ils avaient choisi de se marier entre cousins germains et c’est pourquoi l’on retrouve une famille composée comme les Arojo-Arojo ou Ceballos-Ceballos.
Cette enclave était éloignée, isolée, tranquille et quasiment hors du pouvoir colonial, connu comme un territoire libre où il y avait la plus forte concentration de Juifs portugais.
Au XIXème siècle, les descendants des cryptos juifs du Pérou furent rejoints par des centaines de Juifs marocains, attirés par l’industrie naissante du caoutchouc. Au XXème siècle, des milliers de descendants de ces Juifs marranes et marocains émigrèrent en Israël.
Des juifs d’Amazonie originaires de la ville d’Iquitos, au cœur de la forêt amazonienne, au nombre de 300, émigrent également en Israël. Des 17 000 habitants dans la ville de Ramlé, 1500 sont des Sud-Américains, dont environ 500 d’Iquitos.
Aujourd’hui bien intégrés dans la société israélienne, ils sont les représentants métissés au rouge d’authentiques Juifs israéliens.
Pierre Mamou
En effet, tout principe se compose d’une idée principale et d’une idée secondaire.
En l’occurrence l’idée principale consiste à se préoccuper des besoins de son prochain comme l’on se préoccupe des siens propres ; l’idée secondaire étant de ne pas s’abstenir de faire du bien à son prochain, dans la mesure où l’on a détecté ses manques et ce, pour éviter de lui causer une peine.
Kippour retrouver sa femme qu’il l’attendait patiemment toute l’année durant.
Or une année, Rav Ré’houmi tarda à rentrer, étant absorbé par le sujet d’étude dans lequel il était plongé. Son épouse en fut attristée au point de verser une larme ; cette larme causa la mort de Rav Ré’houmi.
Le fait de s’abstenir de faire du bien à autrui peut lui causer une souffrance qui à son tour va éveiller l’attribut de rigueur à l’encontre de la personne.
Pour quelques instants de retard
La Guémara (Kétoubot 62b) raconte que Rav Ré’houmi rentrait chez lui chaque veille de
Vous avez une première rencontre (pour un Chidoukh) ? N’oubliez pas de vous détendre, de rester authentiques et de vous habiller de manière soignée. Il est généralement d’usage de fixer le rendezvous dans le lobby d’un hôtel ou dans un restaurant.
(Peguicha) – rencontre, rendez-vous
(Léhéraga) – se détendre
(Léhichaér) – rester
De cette histoire, nous voyons que le fait de s’abstenir de faire du bien à autrui peut lui causer une souffrance qui à son tour va éveiller l’attribut de rigueur à l’encontre de la personne.
C’était peut-être là la faute des élèves de Rabbi ‘Akiva : certes, ils accomplissaient la Mitsva de
Astuces pour votre premier date !
(Likbo’a) – fixer, convenir (un rendez-vous)
(Beth Malon) – hôtel
(Mis’ada) – restaurant
(Otentim) – authentiques
(Léhitlabéch) – s’habiller
(Mékhoubad) – respectable
(Mékoubal) – convenu, habituel
(Bédérèkh klal) – en général
mots avec la racine
(Kavod) – honneur, respect
(Lékhabèd)– honorer, respecter
(Kiboud) – collation, rafraîchissements (offerts aux invités)
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même" dans son application globale, c’est-à-dire en prodiguant du bien aux autres, cependant, chacun d’entre eux vivait de manière autarcique, sans mêler ses camarades à son apprentissage de la Torah. Il semble également
qu’ils ne prenaient pas la peine de partager les joies des autres et de prier lorsque l’un d’eux était touché par l’épreuve.
Ainsi, les élèves de Rabbi ‘Akiva transgressaient le commandement d’aimer autrui comme soimême non pas dans son aspect positif mais dans son aspect négatif ; c’est cela qui entraîna leur mort tragique.
Si c’est l’amitié, l’estime et l’entraide mutuelle qui y sont de règle, alors la réussite spirituelle et intellectuelle seront au rendez-vous.
A notre niveau
Le Arizal mettait en garde ses disciples de toujours garder une atmosphère amicale et de s’éloigner à l’extrême de toute dispute ou controverse.
Sachez que la réussite dans l’étude de la Torah dépend de l’ambiance qui règne dans le lieu d’étude ; si c’est l’amitié, l’estime et l’entraide mutuelle qui y sont de règle, alors la réussite spirituelle et intellectuelle seront au rendezvous. Dans le cas inverse, attendez-vous aux pires catastrophes.
Conduisons-nous à la manière de Rabban Yo’hanan Ben Zakay. La Guémara dans le traité Brakhot rapporte que ce grand Sage devançait chaque personne qu’il croisait dans la rue d’un cordial Chalom, y compris les non-juifs. Rabban Yo’hanan Ben Zakay connaissait la valeur de l’estime portée à autrui, il ne souhaitait pas transgresser le commandement d’aimer son prochain comme soi-même d’une quelconque manière, y compris de manière négative.
C’est ainsi que nous verrons à notre tour la bénédiction spirituelle et matérielle nous accompagner dans toutes nos entreprises. Et c’est peut-être là le message à retenir de Lag Ba’omèr.
Rav Méir Yo’hanan Elkoubi
les voies d’Hachem, Qui sanctionne toujours l’individu de manière exacte. Rav ’Haïm Chmoulevitz rapporte l’exemple de la vente de Yossef, lors de laquelle il est mentionné que les caravanes des Ismaélites contenaient des épices aux parfums agréables. Ce détail, apparemment superflu, montre la précision du jugement divin. Certes, Yossef était déjà dans un état physique et moral déplorable, mais il ne méritait pas de supporter aussi une mauvaise odeur durant son voyage vers l’Égypte, alors Hachem fit en sorte qu’il soit transporté dans ce convoi plutôt qu’avec la marchandise habituelle. (Vayéchev 37, 2 ; Béréchit Rabba 84, 17)
Les Guédolim (dirigeants spirituels de la génération) firent preuve d’une sensibilité similaire quand il leur fallait réprimander quelqu’un ou agir pour une certaine cause. Il arriva, à maintes reprises, que Rav Chakh soit contrarié par l’attitude d’un certain Roch Yéchiva (directeur d’une institution de Torah) ; un jour, il entreprit un long voyage pour lui en faire le reproche. Quand il arriva à destination, il ne resta qu’un court instant et prit congé sans faire aucune remontrance. Il expliqua ensuite que la femme du Roch Yéchiva était présente durant sa visite et Rav Chakh ne voulut pas le réprimander devant elle. Tous les efforts déployés pour ce déplacement ne valaient pas une peine superflue causée à un Juif.
Dans notre quotidien, nous avons maintes occasions de réprimander ou de punir, en particulier nos enfants ou nos élèves. Mais il est essentiel de ne pas être trop dur ; il vaut mieux éviter une remontrance s’il est probable qu’elle cause plus de dommages que nécessaire.
Le fait que la Torah juge important de nous préciser que le Mékalel et le Mékochech furent séparés pour être épargnés de toute souffrance inutile nous montre à quel point nous devons faire attention, dans nos relations avec notre prochain, à ne pas lui infliger une peine non méritée.
Rav Yehonathan Gefen
1 Paracha liste de nombreux commandements positifs et négatifs.
2 Pour le Cohen, il est interdit de se rendre impur, de raser les coins de la barbe et de s’entailler la chair ; certaines femmes lui sont interdites en mariage, et certaines caractéristiques physiques l’empêchent de servir au Beth Hamikdach.
3 On parle des du rôle des Cohanim concernant les offrandes au Temple et des défauts d’animaux les disqualifiant à être Korban.
4 Il est interdit de profaner le Nom d’Hachem et il faut au contraire Le sanctifier.
5 La Paracha parle de certaines obligations du calendrier : l’observance du Chabbath en s’abstenant de certaines activités, la fête de Pessa’h, de Chavou’ot, de Roch Hachana, de Kippour, de Souccot (obligation de la Soucca et des 4 espèces), de Chemini ‘Atséret, ainsi que du compte du ‘Omer.
6 La Paracha contient des lois relatives à la Péa (production agricole du coin du champ à laisser aux nécessiteux) et au Léket (épis tombés pendant la moisson laissés aux indigents).
7 La Paracha précise l’obligation d’allumer la Ménora et des 12 pains de proposition.
8
On parle des sanctions relatives à une personne ayant blasphémé Hachem et d’une personne ayant blessé physiquement un homme ou un animal.
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
• Le ‘Omer.
> On compte.
Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
:
Trouvez un slogan à votre équipe. ( 2 points pour Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus convaincants,
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les On compte - On ne compte pas.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
• Quand on est comptable.
> On compte.
• Les gouttes d’eau dans l’océan.
> On ne compte pas.
• Les grains de sable dans un désert.
• Quand on est conteur.
• Quand on aime.
> On ne compte pas.
> On ne compte pas.
• Les années d’une vie.
> On ne compte pas.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) (fin du repas)
• Les étoiles dans le ciel.
> On ne compte pas.
• Les jours avant de partir en vacances.
Hidour (au mieux)
> On compte.
MAROR
• Les souvenirs qui restent gravés dans le cœur.
> On ne compte pas.
> On compte.
• Les gouttes d’eau dans l’océan.
> On ne compte pas.
• Les moutons pour s’endormir.
> On compte.
Etapes du Séder
• Les pièces d’un puzzle.
Maror
La quantité de Maror 1 Kazayit
> On compte.
Que porte-t-on sur la tête ?
Une Kippa.
Un foulard.
Un chapeau.
Un casque / une casquette.
Un bonnet / une cagoule.
Nommez des sports qu’on pratique à l’école.
Football. Basketball.
Athlétisme.
Volleyball / Handball. Gymnastique
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
Citez une chose que les gens achètent en grande quantité.
Papier toilette / Bonbons.
Pâtes / Riz.
Boissons
Légumes surgelés. Vêtements en promotion.
“Quarante carottes crues croient que croquer crée des crampes.”
• Le savez-vous ? Pourquoi les koalas dorment-ils serrés contre les arbres ? (8 tentatives permises) ?
> Pour se rafraîchir
• Trouve une réponse drôle à cette question : Pourquoi un fermier ne peut-il se marier avec une fille prénommée Claire ?
> Parce que la ferme tuerait Claire.
• Quels sont les 7 proches pour lesquels le Cohen peut se rendre à l’enterrement ?
> Sa femme - son père - sa mère - son fils - sa filleson frère - sa sœur.
• Quels sont les 2 pays séparés par la plus grande frontière terrestre du monde ?
> Les États-Unis et le Canada.
• Combien de pays partagent une frontière terrestre avec la France métropolitaine ?
> 8 (Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Italie, Monaco, Espagne et Andorre)
• Trouve une réponse drôle à cette question : Pourquoi le lapin est bleu ?
> Parce qu’on l’a peint.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Chante un chant de Chabbath.
3
Je suis un mode de locomotion. Je suis une surface plane surélevée.
Enfin, je suis utilisée par les militaires lors des défilés.
Que suis-je ?
Réponse : La marche
Monsieur et Madame Verse ont un fils.
Qu’est-ce que le mois de Décembre a de particulier ?
Réponse : C’est le seul mois de l’année qui comporte un “D”.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses.
D’après le Rambam, pourquoi ne faut-il pas se lever à la lecture des 10 commandements à Chavou’ot ?
1. Pour ne pas faire de différence avec le reste de la Torah que l’on écoute assis.
2. Car les personnes âgées seraient trop fatiguées.
3. Car c’est uniquement pour la ‘Amida qu’il faut être debout. Torah.
Réponse : 1
Réponses : 2 et 3
A(Jeu de rapidité)
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice.
Mot-indice : Rusé - Mot-mystère : Serpent.
Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).
Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !
Réponse de la semaine dernière
Initiale cachée : “Q” Mots : Allemagne - Aspirateur - Avocat
La réponse, la semaine prochaine !
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Supplément spécial Chabbath I n°319
Le Rav sent que cette rencontre n’est pas anodine pour la dame âgée. C’est une pure folie, il va rater son vol mais il déroute son taxi vers Ramat Gan. Le chauffeur obtempère mais il commence à s’agacer….
Après la lecture de la Méguilat Esther le jour de Pourim dans une communauté juive au Canada, une fidèle s’adresse au rabbin de la communauté, qui se rendra dans les prochains mois en Israël pour la Hazkara de son père.
"Rav, ma grande tante vit en Israël, à Ramat Gan. Est-ce que vous pourriez lui passer le bonjour de ma part ? Je lui ai parlé de vous, et elle serait vraiment ravie de vous rencontrer."
Dans la joie de Pourim, le Rav répond par l’affirmative, sans réaliser tout de suite les implications de sa réponse.
réalise que ce détour par Ramat Gan risque de le mettre en retard pour l’embarquement.
Quelques minutes plus tard, alors que leur taxi fait du surplace, le Rav appelle la grande tante pour lui expliquer la situation et annuler sa venue. La grande tante a peut-être des problèmes d’audition, toujours est-il qu’elle fait comme si de rien n’était : "J’ai hâte de vous voir. Où êtes-vous ?"
Le Rav est bien sûr partant pour rencontrer la grande tante, mais il ne reste que deux jours sur place et il n’aura même pas le temps de rendre visite à sa propre famille sur place. Cependant, il a déjà donné son accord à la dame et ne fera pas machine arrière.
Embouteillages et accident
Quelques mois plus tard, il est temps pour le Rav et sa maman de monter dans l’avion à destination d’Israël. À peine arrivés, ils se rendent avec beaucoup d’émotion sur la tombe du père et, le pèlerinage terminé, ils se préparent déjà pour repartir le lendemain en début d’après-midi.
Le lendemain matin, le Rav prie au lever du soleil (l’horaire la plus matinale pour cet office), afin de pouvoir partir directement après saluer la grande tante de la fidèle de sa communauté sur la route de l’aéroport.
Tout se passe bien, mais en arrivant en périphérie de Tel Aviv… il y a des embouteillages ! Le Rav regarde sa montre et
Le Rav sent que cette rencontre n’est pas anodine pour la dame âgée. C’est une pure folie, il va rater son vol mais il déroute son taxi vers Ramat Gan. Le chauffeur obtempère mais il commence à s’agacer. Une fois à Ramat Gan, il se met à slalomer dangereusement entre les voitures, fait un demi-tour interdit et une autre voiture, surprise de la manœuvre folle du taxi, le percute, heureusement sans gravité.
Il faut bien dix minutes au chauffeur du taxi pour se calmer après avoir agoni d’injures l’autre conducteur. Le Rav et sa maman parviennent à le payer et à s’extraire de l’accident pour aller d’un pas pressé chez la grande tante. Les minutes filent et l’avion n’attendra pas !
Ils arrivent enfin chez la grande tante mais trouvent porte close. Le Rav l’appelle, pas de réponse. Tout ce stress le jour du départ et voilà que la grande tante a dû partir faire des courses ou la sieste ! Alors qu’il est très contrarié, il voit une femme âgée sortir de l’ascenseur à l’étage : "Vous voilà enfin ! Je vous attendais dehors !"
Souvenirs de jeunesse dans les camps
Le Rav dit : "J’aimerais vraiment rester longtemps, mais nous devons faire vite car nous allons rater notre avion."
La grande tante conduit le Rav et sa maman dans sa cuisine : "Je suis très agitée. Je ne sais pas par où commencer ! Vous voyez, je ne suis pas pratiquante, mais ce n’est pas de mon fait. Nous avons tellement souffert dans les camps que nous avons tout abandonné… Regardez ces photos."
La grande tante sort une pile de documents d’où elle extrait une coupure de presse. "C’est moi au premier rang", dit-elle, "quelques semaines après la libération du camp de Bergen-Belsen. Vous avez vu, j’ai grandi dans une famille ‘hassidique et j’ai étudié dans une école juive religieuse pour filles."
Le Rav tente de déchiffrer les écritures d’époque en yiddish, et il lit : "Grande célébration de Lag Ba’omer dans le camp de BergenBelsen." Les larmes lui montent aux yeux. "Savez-vous quel jour nous sommes aujourd’hui ? Lag Ba’omer ! Et sur cette photo, on vous voit célébrer la Hiloula de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï avec un feu de joie à la fin de la guerre !"
Maman, j’ai pas raté l’avion
Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Le Rav et sa maman prennent congé de la grande tante puis appellent un taxi afin de ne pas rater leur vol. Une fois à l’aéroport, le Rav et sa maman se ruent au contrôle de sécurité, puis à la douane avant de rejoindre le terminal d’embarquement. Ils parviennent à embarquer in extremis !
C’est curieux, les gens n’ont pas l’air de se presser dans le terminal. Le Rav panique : peut-être ont-ils raté leur vol ? Il consulte les écrans de l’aéroport et pousse un soupir de soulagement en découvrant qu’un léger retard a affecté leur vol, ce qui leur a permis d’embarquer à temps.
En l’honneur des feux de Lag Ba’omer et de notre rencontre aujourd’hui je m’engage à rallumer la flamme en moi, avec les bougies de Chabbath et des fêtes !
La grande tante se met à verser des larmes à son tour. Tout le monde prend maintenant conscience de la signification de la photo et leur rencontre providentielle, précisément aujourd’hui. Le Rav est émerveillé par la Providence divine, d’autant que la dame déclare : "En l’honneur des feux de Lag Ba’omer et de notre rencontre aujourd’hui qui ne doit rien au hasard, je m’engage devant vous à rallumer la flamme en moi, avec les bougies de Chabbath et des fêtes !"
Ces rebondissements en valaient la peine. Le Rav réalise qu’il a eu le mérite d’émouvoir une âme juive blessée et de la rapprocher de sa tradition.
Peu après le décollage, le pilote prend la parole et s’excuse pour ce retard de 33 minutes exactement. Le Rav sourit, puis étouffe un cri. 33 minutes de retard ? !
Ce chiffre équivaut à Lag, le 33ème jour du ‘Omèr durant lequel on fête la Hiloula de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï ! Un clin d’œil du Ciel…
En ce jour de Lag Ba’omer, où la Torah cachée a été révélée, le Rav est ému de voir la grandeur qui se cache au fond de chaque Juif, telle cette grande tante qui renoue avec ses racines des décennies après la guerre, par le mérite de Lag Ba’omer.
De la détermination du Rav à vouloir absolument rencontrer cette dame, au risque de rater son vol retour, nous voyons ici à quel point il convient de se soucier de notre prochain. Chaque geste en faveur de l’autre, même s’il peut nous sembler anodin ou insignifiant, peut changer une vie.
Alexandre Rosemblum
Rabbi Chim’on eut le mérite de révéler au monde des secrets de la Torah d’une importance sans équivalent depuis la révélation du Sinaï. Au départ, la transmission du Zohar se fit de manière exclusivement orale. Puis Rachbi voulant prévenir l’oubli de l’aspect ésotérique de la Torah, décida de mettre par écrit les secrets de la Torah.
Le Tana Haéloki Rabbi Chim’on Bar Yo’haï, est né près de cinquante ans après la destruction du second Temple, le trente-troisième jour du ‘Omer. Il est rapporté dans le livre "Na’halat Avot" (troisième partie) que le père de Rabbi Chim’on appartenait à la tribu de Yéhouda et qu’il faisait partie du cercle très restreint des dirigeants spirituels de la génération. Nonobstant ce fait, il était également riche et proche des cercles du pouvoir.
Sa naissance : quand le foyer s’emplit de lumière
L’épouse de Yo’haï se prénommait Sarah et était aussi d’ascendance princière. Sarah était stérile et son mari songeait sérieusement à se séparer d’elle pour prendre une nouvelle épouse qui lui donnerait enfin une descendance… Sarah était au fait des intentions de son mari et en éprouvait une grande peine. Aussi multiplia-t-elle les prières et les supplications à l’Éternel, accompagnées d’abondantes larmes pour pouvoir bénéficier d’une descendance. Ses prières qui émanaient d’un cœur pur furent entendues.
C’est ainsi qu’un matin, son illustre mari lui raconta le rêve qu’il avait fait et qui signifiait selon lui qu’elle allait bientôt concevoir un enfant. Pour plus de sureté, ils allèrent conter leur rêve à Rabbi ‘Akiva qui leur confirma l’interprétation du
Lorsque naquit l’enfant, la maison toute entière se remplit de lumière, comme cela s’était produit lors de la naissance de Moché Rabbénou. " "
mari. Il ajouta que cette heureuse issue était due aux prières et aux larmes de Sarah. Rabbi ‘Akiva leur annonça aussi que leur fils allait illuminer tout le peuple juif par sa Torah. Lorsque naquit l’enfant, la maison toute entière se remplit de lumière, comme cela s’était produit lors de la naissance de Moché Rabbénou. Depuis lors, ses parents n’eurent de cesse de l’élever dans la pureté et la sainteté. Dès qu’il sut parler, ses parents lui enseignèrent des versets de la Torah et des leçons de nos Sages, à l’exclusion de toute autre forme de connaissance.
À l’âge de cinq ans ( !), ses parents le confièrent à la Yéchiva de Rabban Gamliel à Jérusalem. Il y connut une réussite fulgurante et malgré son jeune âge, posait des questions très pertinentes aux grands maîtres de la Torah qu’étaient Rabbi Yéhochoua’ Ben ‘Hanania et Rabban Gamliel. Il devint ainsi l’un des plus grands maîtres de la génération.
L’œuvre monumentale de Rabbi Chim’on
L’empreinte laissée par Rabbi Chim’on dans la transmission et l’enseignement de la Torah est tout simplement colossale.
Lorsque dans la Michna et le Talmud, on cite Rabbi Chim’on sans donner davantage de précisions, il s’agit de Rabbi Chim’on Bar
Yo’haï. Rabbi Chim’on composa le Sifré, Midrach Halakha sur Bamidbar. Le Midrach Halakha est une explication approfondie des versets de la Torah dans le but d’en dégager des conclusions halakhiques, c’est-à-dire des lois applicables. Rabbi Chim’on composa également la Mékhilta, Midrach Halakha sur Chémot.
Bien entendu, l’œuvre principale de Rabbi Chim’on est le Zohar Hakadoch, qu’il composa avec ses élèves. Elle est la résultante de toutes les extraordinaires révélations auxquelles a eu droit Rabbi Chim’on lors de son séjour prolongé dans la grotte, pour échapper aux persécutions des Romains. Le Zohar Hakadoch est conçu comme un livre d’explications ésotériques sur les Parachiot de la Torah.
Rabbi Chim’on composa également le livre
Ra’yia Méhèmna, signifiant "berger fidèle", cette dernière appellation désignant Moché Rabbénou, berger fidèle du peuple juif. Il composa également le Sifra Détsni’outa départagé en cinq chapitres, faisant écho aux cinq livres de la Torah. Il fut également l’auteur du livre Tikouné Zohar, dans lequel il révèle soixante-dix explications possibles du verset "Au commencement D.ieu créa".
Rachbi (initiales de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï) rédigea également avec ses élèves la Idra Rabba Kadicha. Ce livre fut rédigé suite à la réunion de Rabbi Chim’on et de ses élèves en pleine nature. Idra signifie en effet "grange".
Ces quatre derniers ouvrages cités sont bien entendu des ouvrages ésotériques.
Rabbi Chim’on révèle les secrets de la Torah
Rabbi Chim’on eut le mérite de révéler au monde des secrets de la Torah d’une importance sans équivalent depuis la révélation du Sinaï. Au départ, la transmission du Zohar se fit de manière exclusivement orale. Puis Rachbi voulant prévenir l’oubli de l’aspect ésotérique de la Torah, décida de mettre par écrit les secrets de la Torah. À cette fin, il nomma Rabbi Abba, scribe dévoué qui comptait parmi ses meilleurs élèves.
Dans sa version originale, le Zohar Hakadoch avait été composé comme une explication ésotérique sur l’ensemble des vingt-quatre livres du Tanakh (canon biblique juif). Le Zohar actuel se compose seulement d’une explication ésotérique sur les cinq livres de la Torah.
Les secrets que nous révèle le Zohar Hakadoch sont d’une importance telle, que nos Sages nous disent que c’est par le mérite de son étude que le peuple juif sortira de l’exil et sera délivré, bientôt et de nos jours, Amen. Rav Emmanuel Boukobza
Narkis, Rehavia
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Grâce aux paroles lumineuses du Or Ha’haïm, on comprend désormais pourquoi le compte du ‘Omer commence le deuxième jour de Pessa’h, et non le premier. C’est le même principe que dans les lois de la Nida : le décompte des jours de pureté ne commence qu’après le jour du Héfsek Tahara, l’examen qui marque la fin de l’impureté. Jamais ce jour-là n’est compté comme un jour de pureté. De la même manière, le 15 Nissan, jour de la sortie d’Égypte, représente cet Héfsek Tahara collectif pour le peuple juif, marquant la rupture avec des décennies d’impureté en Égypte. Ce n’est qu’à partir du lendemain que commence le véritable processus de purification, symbolisé par le compte du ‘Omer. Ainsi, cette période n’est pas une simple attente vers le don de la Torah : elle exige une action concrète de notre part. C’est un temps de purification active, où chaque jour nous rapproche davantage spirituellement du don de la Torah par un engagement réel et constant.
Un Midrach rapporté dans le Yalkout Chim’oni, illustre bien cette idée. Il nous parle de Devora, une femme d’exception, prophétesse et juge d’Israël. Le verset la désigne comme "l’épouse de Lapidot". Or, le Midrach révèle que son mari était un homme simple, sans érudition particulière. Devora, pleine de sagesse, souhaitait qu’il ait un mérite particulier. Elle lui proposa donc une tâche : elle fabriquerait chaque jour des mèches destinées à la Ménora du Michkan de Chilo, et lui les apporterait. Dans le silence, à l’abri des regards, elle préparait ces mèches avec amour et dévotion, veillant à ce qu’elles soient épaisses pour que les flammes brillent davantage — par respect pour la Mitsva. Son mari les livrait chaque jour, fidèle et discret. Le Midrach précise que cet homme portait trois noms : Barak (qui signifie éclat), en raison de l’éclat de son visage ; Mikhaël, pour sa modestie naturelle ; et Lapidot (“torches”), car il apportait les mèches — les torches — pour la lumière sacrée. Et pourtant, seul ce dernier nom est retenu par le verset. Pourquoi ?
Parce que Lapidot incarne l’effort et l’engagement personnel. Contrairement aux
noms Barak ou Mikhaël, qui renvoient à des qualités naturelles comme l’éclat du visage ou la modestie, Lapidot représente un choix, un mérite acquis par l’effort. Et c’est cela que la Torah met en avant. Car ce n’est pas ce que l’on reçoit qui compte devant Hachem, mais ce que l’on bâtit.
Dans le même ordre d’idée, juste avant le don de la Torah, la Torah décrit trois étapes fondamentales franchies par le peuple juif. D’abord, elle nous dit qu’ils ont quitté un lieu appelé Réfidim. Le nom de cet endroit est dérivé du mot "Rifayon", qui évoque la faiblesse, la passivité. Quitter Réfidim, c’était sortir d’un état d’inertie spirituelle. Ensuite, la Torah précise : "ils ont campé dans le désert." Le désert symbolise l’humilité. Loin de tout confort ou prétention, le peuple juif s’est placé dans une posture d’ouverture et de modestie, prêts à recevoir la Torah. Enfin, il est dit :"Israël a campé face à la montagne" — et ce, au singulier. Cela signifie qu’ils étaient unis, comme un seul homme avec un seul cœur.
Ces trois conditions — le refus de la passivité, l’humilité, et l’unité — ont été les clés de leur préparation au don de la Torah. C’est à ce moment-là, lorsque le peuple s’est mobilisé activement, qu’Hachem a porté sur lui un regard de faveur. Car la grandeur ne vient pas d’une attente passive, mais d’un mouvement intérieur, d’un engagement profond vers le haut.
C’est exactement ce qu’enseignent le Zohar et le Or Ha’haïm : la période du ‘Omer est un temps de transformation active. Ce n’est pas une attente figée, mais une montée progressive, un effort quotidien. Chaque jour compte, car chaque jour construit. Et c’est cette construction patiente et volontaire qui nous rend dignes de recevoir la Torah. Plus qu’un simple compte, c’est un chemin. Et au bout de ce chemin, si nous l’avons vraiment parcouru, nous serons prêts — non seulement à entendre la voix du Sinaï, mais à la faire nôtre.
Rav Yihya Teboul, Av Beth-Din de Lyon (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
La femme n’a jamais eu autant de pression. On nous avait promis la liberté, mais en réalité, on a simplement multiplié nos chaînes. Mesdames, sentez-vous, vous aussi, le poids de cette charge mentale ?
Je suis fatiguée. Je n’en peux plus ! Être une femme parfaite, ne pas dormir la nuit, faire les biberons, rester mince, courir à l’école, aider pour les devoirs, faire les douches, préparer le repas, nettoyer la maison, coucher les enfants, organiser Chabbath, réussir professionnellement, être indépendante financièrement… Assez ! C’en est trop.
Jamais la femme n’a été soumise à une pression aussi forte. Aujourd’hui, pour être à la hauteur, elle doit se transformer en véritable Wonder Woman : mère irréprochable, épouse idéale, professionnelle accomplie, toujours souriante et impeccable physiquement… Mais à quel prix ? Le burn-out, la fatigue, la dépression ! D’ailleurs, entre nous, Wonder Woman n’a ni mari ni enfants… Ce qui lui laisse un peu plus de temps que nous pour sauver le monde :)
On nous avait promis la liberté. Mais en réalité, on n’a fait que multiplier nos chaînes.
Et ce n’est pas qu’un ressenti personnel : selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2023, les femmes étaient 50 % plus touchées par la dépression que les hommes. Mesdames, sentez-vous, vous aussi, le poids de cette charge mentale ?
La nature féminine… dénaturée
Historiquement, les combats féministes visaient à obtenir des droits fondamentaux : droit de vote, accès aux études supérieures, responsabilités professionnelles… Un combat noble somme toute.
Mais ce mouvement a progressivement dérivé, glissant d’une quête de reconnaissance à une volonté de ressembler aux hommes, plutôt que de valoriser la spécificité féminine. En réduisant le féminin aux seules tâches ménagères, la société a fini par dénaturer l’essence même de la femme.
Or, la Torah nous enseigne une autre vision : D.ieu a créé le monde selon deux dimensions complémentaires – le masculin et le féminin. L’homme incarne la ‘Hokhma, une vision globale, abstraite. La femme, elle, incarne la Bina, cette intelligence qui transforme la vision en réalité concrète et applicable. Ensemble, ils créent une harmonie essentielle au bon fonctionnement du monde.
Les femmes de la Torah en sont l’illustration parfaite : Sarah perçoit avec lucidité le danger que représente Ichma’el pour Its’hak. Rivka comprend avant Its’hak que Ya’akov doit diriger le peuple juif. Myriam saisit que la séparation de ses parents empêche la naissance du futur libérateur d’Israël, Moché, et les convainc de se retrouver. À travers elles, on comprend que la femme a une mission unique : apporter du sens, de l’équilibre, révéler la grandeur dans les détails du quotidien.
Le problème n’est pas seulement la charge de travail, mais la manière dont on la perçoit. Si on considère les tâches que la femme assume au sein de son foyer comme quelque chose de dégradant, on ne peut en tirer aucune satisfaction ! Mais si à l’inverse on comprend, comme l’enseigne la Torah, que le foyer est le fondement du monde – le lieu où naissent les sentiments de sécurité, d’amour et d’estime de soi – alors tout prend une autre dimension.
La femme juive n’est pas une femme résignée. Elle est la pièce maîtresse du judaïsme. Lorsqu’elle prend le temps, après une journée chargée, d’écouter ses enfants, elle ne "fait pas juste une tâche de plus". Elle leur offre un cadre stable et une présence rassurante.
Ces petits moments nourrissent leur confiance en eux, les aident à devenir des adultes
équilibrés, capables de créer à leur tour des relations saines. S’occuper de son foyer n’est pas un fardeau. C’est une mission noble. Il ne s’agit pas de "remplir des tâches", mais de construire un espace où chacun trouve sa place.
Fatigue, stress, amertume… et nous alors ?
Alors certes, comprendre le sens de ce que l’on fait est essentiel, mais cela ne suffit pas. Il va aussi s’agir de prévenir l’épuisement. Écoutons les signaux d’alerte : fatigue, stress, amertume… Et osons prendre du temps pour soi, sans culpabiliser.
Apprenons également à gérer nos tâches par ordre de priorités. Tout ne peut pas être fait en même temps. La perfection n’est pas de ce monde. Plutôt que de répondre aux impératifs extérieurs, posons-nous cette question : qu’estce qui est bon pour moi, pour mon couple, pour ma famille ?
Acceptons aussi de lâcher prise. Apprenez à déléguer davantage à votre mari ou à un
tiers, même si ce n’est pas fait "comme vous". Cela fera toujours des charges en moins à gérer ! En relâchant la pression, on crée un environnement plus serein – pour soi et pour ses proches.
Et paradoxalement, en investissant dans sa famille, on se donne aussi les meilleures chances de s’épanouir ailleurs. Loin d’être un frein, des liens familiaux solides donnent la force et l’équilibre nécessaires pour réussir dans tous les domaines. Comme le souligne une étude de Harvard (2023), à l’heure de la retraite, le plus grand regret exprimé n’est pas d’avoir "raté une promotion", mais d’avoir passé trop de temps à travailler et pas assez auprès de ses proches.
La preuve que ce ne sont pas les lignes du CV qui réchauffent le cœur… mais les liens tissés avec ceux qu’on aime.
Léa Nabet, directrice du Centre de la Famille Juive www.centredelafamillejuive.com
Les oméga-3 : gardiens de notre cœur, de notre cerveau et… de notre humeur !
Et ce n’est pas tout : les oméga-3, de la famille des acides gras essentiels, luttent également contre les inflammations chroniques et protègent nos artères. Pourtant, notre corps ne sait pas les fabriquer et en a désespérément besoin. Voici où les trouver :
• Les poissons gras : Sardines, maquereaux, saumon... Ces nageurs sont bourrés d’EPA (antiinflammatoires) et DHA (protecteurs du cerveau), les formes d’oméga-3 directement utilisables par l’organisme. Deux portions par semaine et votre cœur vous dira merci !
• Les graines de chia : Ces minuscules graines renferment plus d’oméga-3 que le saumon à poids égal ! Saupoudrezen sur vos yaourts, smoothies ou salades. Bonus : elles sont riches en fibres et protéines ;
• Les graines de lin : Moulues, elles boostent votre apport en oméga-3 végétal. Une cuillère à soupe par jour suffit pour bénéficier de leurs bienfaits anti-inflammatoires ;
• Les noix : Une poignée quotidienne et vous voilà paré(e) contre l’inflammation et le cholestérol. Leur petit plus ? Elles sont également riches en antioxydants ;
• Les algues : Nori, spiruline ou chlorelle, ces trésors marins sont les seules sources végétales d’EPA et DHA ! Alors, poissons, graines ou noix ? L’idéal est de piocher dans toutes ces sources. Votre corps ne fabrique pas ces nutriments, c’est donc à vous de jouer pour lui offrir ce précieux carburant !
Sarah Kisielewski
Thème :
La Michna et les Pirké Avot par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
La Torah leur a été transmise par les prophètes, et ils ont dit trois choses.
membres de la grande assemblée)
Celui qui accumule les biens, accumule aussi
Cet ordre de la Michna regroupe les directives d’application des lois agricoles.
C’est de cette manière qu’il faut juger tout homme.
Ils sont toujours en désaccord avec Beth Hillel.
Réputé pour son humilité, ce dirigeant rapprochait les gens de la Torah.
Complète : “Fais-toi un Rav et acquiers un …”.
Rabbi Eliézer fils d’Hourkanous est comparable à un puits qui n’en perd pas une
Une Mitsva … une Mitsva, et une ‘Avéra … une ‘Avéra.
Complète : “Parle peu et … beaucoup”.
agis)
a compilé toute la Torah Orale en six ordres de la Michna.
Cet ordre de la Michna regroupe les lois pénales et civiles juives.
Ce que ce monde-ci est en comparaison du monde à venir.
Il faut s’inspirer de Aharon, qui aime la paix
Cette qualité (litt. ce chemin) contient toutes les autres qualités.
Ce que le silence est pour la sagesse.
Hillel enseignait qu’il ne faut pas s’en séparer.
Qui est-ce qui est riche ? Celui qui est …
Cet ordre de la Michna regroupe les directives sur les temps fixés du judaïsme.
Sur trois piliers le monde repose : la Torah, celui-ci, et la bonté.
S’il n’y a pas cela, il n’y a pas de Torah, et vice-versa.
Ceci est beau avec du Dérékh Erets (savoir-vivre).
- Oui… Dans ce cas, on n’a aucune chance d’en savoir plus !
- Regardez, c’est écrit sur le tampon que ça été envoyé en juin 1984, waw ! C’était il y a 40 ans, truc de fou !
- Ça me fait penser, reprit Ronit, je me souviens que votre tante a vécu dans un kibboutz près de Netanya, quand elle est arrivée en Israël. Ida racontait qu’elle y vivait avec d’autres amies d’enfance, survivantes elles aussi. Peut-être qu’elles étaient au courant de cette histoire de vol ? Le kibboutz n’est qu’à 1h30 d’ici.
- Euh, bredouilla Sophie. Je vais y réfléchir.”
Quelques heures plus tard, Sophie et Léa étaient de retour à l’hôtel. La plupart des affaires avaient été triées. Sophie avait conservé cette étrange lettre avec elle. Elle n’avait quasiment aucune chance de la décoder, mais elle n’arrivait pas à sortir ce message de la tête. Elle se sentait comme personnellement concernée par cette accusation. Elle avait cette curieuse sensation qu’il s’agissait de quelque chose de beaucoup plus important qu’un simple vol d’habits ou d’argent.
“Alors on fait quoi maintenant ? demanda Léa. Tu as l’air d’une zombie depuis que tu as trouvé cette lettre et que la femme nous a parlé du kibboutz. Qu’est-ce qu’on perd d’aller là-bas ? En plus, ça me fera de nouveaux décors pour mes selfies !”
Sophie ne répondit pas. Après tout, elles ne connaissaient rien en dehors de cette chambre d’hôtel et de la maison de retraite. Le lendemain tôt dans la matinée, dès qu’elles trouvèrent l’adresse exacte du kibboutz, elles se mirent en route pour Chefayim, situé près de la ville de Netanya.
Elles prirent un bus et s’installèrent au fond. A peine après avoir quitté la capitale, les collines environnantes défilaient, bordées d’arbres. Comment ce petit pays situé aux portes du désert pouvait être si fertile ?
Au bout d’une heure, Léa enleva ses écouteurs et s’exclama :
“Tu te rends compte maman ? Le kibboutz où on va existe depuis 1935 et il a été fondé par des immigrés polonais. Et genre tout le monde vivait ensemble, travaillait ensemble, bref la colo H24, ça devait être trop sympa !”
Décidément, sa fille lui réservait plein de surprises. Finalement cette idée de visiter le kibboutz était une bonne idée de sortie pour se rapprocher de sa fille.
Deux heures plus tard, Sophie demanda à rencontrer la responsable du site. Une petite dame ronde d’une soixantaine d’années vint les accueillir avec un grand sourire et leur proposa de leur faire visiter les lieux.
Léa était excitée d’en apprendre plus sur l’histoire du site et surtout comment il avait été fondé par les “immigrés clandestins”. Sophie suivait docilement les explications de leur guide.
“Peu de gens le savent, mais contrairement aux idées reçues, ce kibboutz n’a pas été fondé par des communistes, mais par des Juifs religieux désireux de vivre une vie de Torah sur la terre que D.ieu leur avait donnée. D’ailleurs, le nom même de ce kibboutz “Chefayim” vient du livre d’Isaïe et signifie “D.ieu ouvre des rivières dans les lieux saints” (Yicha’ya 41,18). On a tendance à oublier que le sionisme à ses origines était mêlé d’une foi en D.ieu inébranlable. Les agriculteurs sionistes avaient l’habitude de dire : ‘Partout où va le laboureur juif, la Présence divine l’accompagne’.
Sophie s’arrêta net. Cette phrase venait de la frapper en plein cœur. C’était donc pour ça que le pays défiait les lois d’une nature aride et poussait vert et vigoureux comme un palmier dans le désert !
Au même moment, un groupe de vieilles dames passa à quelques mètres, quand l’une d’entre elles s’arrêta et se mit à crier en direction de Léa : “Bubbaleh, Bubbaleh ! !”
Mais qui était cette inconnue et que voulaitelle à la fille de Sophie ?
Mia Atlan
Je me suis fiancée fin décembre, mais nous avons réalisé que nos fiançailles ne nous mèneront pas sous la ‘Houppa. Mon ex-fiancé ne veut pas récupérer la bague qu’il m’a offerte. Je lui ai envoyé un chèque pour le rembourser, mais il refuse également de l’encaisser. Dans ces conditions, que dois-je faire de la bague ? Puis-je me sentir libre de tout engagement pour envisager d’autres rencontres ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Le comportement du garçon peut s’expliquer de deux manières : a) Il considère que, une fois offerte, la bague vous appartient définitivement, peu importe ce qui se passe après. Il pense qu’un cadeau ne se reprend pas, même si le mariage est annulé. b) Il est encore attaché sentimentalement. Il ne veut pas couper complètement le lien en recevant la bague, même s’il sait que c’est fini.
Quoi qu’il en soit :
1. Vous pouvez conserver la bague (il n’est pas certain que la porter soit une bonne chose pour vous).
2. Vous êtes libre et vous pouvez envisager d’autres rencontres.
Est-ce que beaucoup de matelas contiennent du Cha’atnez ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Il y a plusieurs années, certains matelas étaient fabriqués avec des résidus de tissus qui pouvaient poser des problèmes de Cha’atnez. De nos jours, la quasi-totalité des matelas ne sont pas Cha’atnez, et ce n’est donc pas la peine de vérifier. (Véachiva Dévaraï Yoré Dé'a 46)
J’ai acheté un foulard pendant ‘Hol Hamo’ed pour la fête. Est-ce que je peux le porter pendant le ‘Omer ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Durant la période du ‘Omer, il est permis de porter un nouveau foulard étant donné qu’il n’est pas habituel de réciter la Brakha Chéhé’héyanou pour un nouveau foulard. (Yalkout Yossef Sefirat Ha’omer 5779, 475-476)
Est-il nécessaire de réciter le Birkat Hamazon sur une coupe de vin ?
Réponse de Rav David Haddad
Du point de vue de la Halakha stricte, le Birkat Hamazon ne requiert pas une coupe de vin. Mais selon les prescriptions de la Kabbale, il convient de réciter le Birkat Hamazon sur une coupe de vin dès lors que trois hommes prenne leur repas ensemble ; à cet égard, il faudra s’efforcer de le faire dans le cas où trois convives – et à plus forte raison dix – sont à table. Mais lorsqu’il y a moins de trois convives, il n’est pas nécessaire de prendre une coupe de vin (Choul’han ‘Aroukh 1 ,182 ; Kaf Ha’Haïm 1). Il est rapporté que le ‘Hazon Ich et le Steipeler ne prononçaient le Birkat Hamazon sur une coupe de vin ni le Chabbath, ni même lorsqu’ils prononçaient le Zimoun. (Or’hot Rabbénou Hakéhilot Ya’akov I, 83, 73)
Lorsqu’une personne habitant en France met une pièce en Chékel ou en Dollar dans la Tsédaka, fait-elle la Mitsva ? Le fait que la pièce ou le billet ne fassent pas partie de la monnaie du pays, change-t-il quelque chose ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Dans un tel cas, bien que l’intention soit certainement bonne, cela ne suffit pas pour garantir un accomplissement de la Mitsva.
2. Tout d’abord, les boîtes de Tsédaka ne doivent pas être considérées comme une décharge ou un dépotoir destinés aux petites pièces qui font du bruit au fond de nos poches.
3. En France, par exemple, on n’a que très peu à faire avec des petites pièces de monnaies étrangères. En général, le responsable de la synagogue les met au fond d’un tiroir car les efforts à fournir pour les changer en euros n’en valent pas la chandelle.
4. Il est toujours préférable d’accomplir la Mitsva en monnaie locale, pour que la Tsédaka soit immédiatement utilisable. (Talmud Ketoubot 67b).
Comment faire pour ne pas être rancunier et surtout pour enlever toute la rancune accumulée envers une personne pendant plusieurs années ? Enfin, comment pardonner le mal qu’une personne nous a fait ?
Réponse de Rav Emmanuel Bensimon
1. La réponse à votre question se trouve dans un verset de la Torah : "Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur et tu dois le réprimander [...]". (Vayikra 19, 17)
Pourquoi la Torah a mis ces deux Mitsvot dans le même verset ? Le Ramban répond que pour éviter de ressentir de la haine, de la rancune, il faut réprimander son prochain, c'est-à-dire s'expliquer. Il ne faut jamais laisser un problème ou un malentendu avec son prochain, que ce soit votre conjoint, votre employé, votre patron, votre ami... La haine vient de la distance, donc si on s'explique, et même si on n'est pas d'accord, la rancune disparaîtra.
2. Comment pardonner le mal qu’on nous a fait ? Le ‘Hovot Halévavot (Cha’ar Habita’hon) explique que personne ne peut nous faire du bien ou le contraire sans la Volonté divine. Si j’accepte vraiment que cela vient de D.ieu, il est alors beaucoup plus facile de pardonner (étudiez la vie du roi David qui en est un exemple vivant). Cependant, il faut ensuite se protéger pour ne pas laisser la personne agir sans aucune limite !
Notre histoire se déroule il y a quelques années aux États-Unis.
Un matin, un Juif se présenta chez un concessionnaire automobile et fit l’acquisition d’un véhicule de luxe. Il régla le prix – 100 000 dollars – directement en espèces et quitta le concessionnaire au volant de sa nouvelle voiture. Une heure plus tard, le Juif fut de retour, et à la grande surprise du concessionnaire, lui proposa de lui vendre la voiture qu’il venait d’acheter pour 50 000 dollars uniquement.
Inutile de préciser que cette histoire sembla très louche au vendeur, d’autant plus que l’homme n’était pas capable de lui fournir la moindre explication sur ses agissements. Le concessionnaire, craignant qu’il ne s’agisse là d’un subterfuge quelconque destiné à dissimuler une escroquerie ou, à D.ieu ne plaise, un attentat, demanda à l’acheteur de patienter quelques instants et alerta la police. Les agents de police prirent le cas très au sérieux, se précipitèrent sur les lieux et arrêtèrent l’acheteur qui fut placé en garde à vue durant 4 jours pour soupçon de méfait.
Au cours de ces journées, de nombreuses investigations et enquêtes furent menées,
mais elles ne menèrent à rien. Le véhicule fut également contrôlé consciencieusement afin de s’assurer qu’il n’était pas piégé, mais les inspecteurs et les spécialistes experts en attentat ne trouvèrent rien sortant de l’ordinaire.
Finalement, aucune faute ne fut trouvée dans la conduite de l’homme, ni dans la provenance de son argent ni dans la voiture acquise. Il s’avéra également que son passé était totalement vierge et qu’il n’avait aucune faute ou crime à son actif. Il ne restait pas d’autre choix que de le libérer avec des excuses.
Mais l’homme ne se contenta pas d’excuses. Il déposa plainte contre les autorités pour son arrestation injustifiée qui avait porté atteinte à son honneur et lui avait causé un grand préjudice personnel. Au terme de toute la procédure, il perçut une énorme indemnité de deux millions de dollars…
L’histoire fut publiée et l’homme informa qu’il avait l’intention de faire don d’un dixième de la somme à une Yéchiva renommée aux États-Unis. (Un simple calcul permet d’établir qu’il s’agissait de la somme colossale de 200 000 dollars !)
Mais après coup, il s’avéra que toute cette histoire avait été soigneusement planifiée depuis le départ… L’homme avait évalué que s’il restituait la voiture et en demandait un prix dérisoire, il serait automatiquement soupçonné et arrêté ; il savait pertinemment qu’on ne trouverait rien à reprocher à ses actes et à sa conduite en général et il avait alors prévu d’attaquer les autorités pour obtenir des indemnités pour préjudice moral.
Et effectivement, son plan réussit au-delà de toutes ses attentes… La presse américaine s’indigna, mais une fois qu’il perçut la somme astronomique destinée à le dédommager de son arrestation injustifiée selon le jugement du tribunal américain, il n’y avait aucun moyen légal de lui faire restituer la somme…
Et ainsi, le directeur de la Yéchiva à laquelle l’homme avait prévu de faire un don s’adressa à notre Maître le Rav Its’hak Zilberstein avec la question suivante : lui était-il permis de recevoir le don de cet homme alors qu’il avait été rendu public qu’il avait donc gagné cet argent malhonnêtement ?
Réponse du Rav Its'hak Zilberstein :
Notre Rav et Maître présenta la question à son beau-père, le Rav Elyachiv et sa réponse fut sans équivoque : la nation juive se caractérise par sa droiture et son honnêteté.
En extorquant cet argent aux autorités américaines par la ruse, cet homme présenta les Juifs comme des manipulateurs et des gens prêts à soustraire frauduleusement les fonds publics, violant ainsi l’interdit de "Vous ne profanerez pas Mon saint Nom". Lorsqu’on souhaite faire un don au bénéfice de l’étude de notre sainte Torah, il faut que cet argent soit pur et propre pour remplir à bien son objectif, sans une once de faute !
De l’argent gagné malhonnêtement, de façon sournoise et causant de plus une profanation du Nom divin ne peut servir la cause sainte des Yéchivot et des étudiants en Torah !
Il y a lieu également d’ajouter ce qui est rapporté dans le livre "Talélé Orot" sur le verset : "Un arbre fruitier qui donne des fruits" – il faut que le goût de l’arbre soit identique à celui du fruit (Rachi sur place).
Le Maharits Douchinsky explique : nous pouvons tirer de là une grande leçon, car de fait, l’arbre est le vecteur qui permet de faire pousser le fruit, lui apportant énergie et vitalité, et la terre reçut l’ordre que cet intermédiaire qu’est l’arbre ait le même goût que le fruit qu’il maintient et fait vivre pour nous apprendre que celui qui soutient les étudiants en Torah financièrement et les fait donc vivre (et qui a donc le statut "d’arbre de vie qui les maintient") doit leur être comparable et avoir ainsi le même "goût" basé sur les fondements de foi du peuple d’Israël.
Toutefois, puisque l’argent est déjà parvenu aux mains de l’homme (comme expliqué, il sera interdit d’en faire usage pour subventionner l’étude des érudits en Torah), il convient tout de même de lui conseiller de réparer son tort : puisqu’il a obtenu la somme illégalement, restreignant par ce fait l’honneur de Hachem, il serait opportun de l’utiliser pour propager davantage le Nom de Hachem, par exemple en rapprochant de la Torah et des Mitsvot les Juifs éloignés de la Torah (Chaaré Téchouva 1, 35
En résumé : La Yéchiva s’abstiendra de recevoir le don indiqué, mais il faut conseiller au donateur de consacrer la somme promise à des actions dont le but sera de renforcer et multiplier l’Honneur de Hachem dans le monde.
Rav Its'hak Zilberstein
Pour égayer votre table de Chabbath, commandez A'hat Chaalti vol. 1, 2, 3, 4 et 5 au : 02.37.41.515 (IL) / 01.80.20.5000 (FR) ou sur www.torah-box.com/editions
Des muffins riches au goût de café avec des touches de chocolat noir, préparés en seulement 10 minutes !
Pour 12 muffins
Difficulté : Facile
Temps de préparation : 10 min
Temps de cuisson : 18-20 min
Ingrédients
• 280 g de farine tamisée
• 2 cuil. à soupe de cacao
• 2 cuil. à café de levure chimique
• 1 pincée de sel
• 120 g de sucre roux
• 240 ml de lait (soja ou jus pour la version Parvé)
• 80 g d’huile
• 1 cuillère à soupe de café soluble
• 1 œuf
• 1 tasse de pépites de chocolat
Réalisation
- Préchauffez le four à 20°C. Préparez 12 moules à muffins individuels.
- Dans un bol, mélangez la farine, le cacao, la levure chimique et le sel.
- Dans un autre bol, battez le sucre, le lait, l’huile, le café et l’œuf à l’aide d’une fourchette.
- Mélangez ensemble les deux préparations.
- Incorporez les pépites de chocolat et répartissez la pâte uniformément dans les moules à muffins (au 2 tiers de la hauteur). Ajoutez des pépites sur le dessus.
- Enfournez 18 à 20 min ou jusqu’à ce qu’un curedent inséré au centre en ressorte propre.
Chabbath Chalom !
Murielle Benainous
le mérite de Rabbi Chimon Bar Yohai nous protège. Amen.
A partir du jour de Lag Baomer, et durant 40 jours Le jour même de Lag Baomer
vous à nous Envoyez vos
jusqu'au
(16/5/2024) 18 Iyar
les envoyés du Vaad Harabanim se rendront tous les jours à Meiron pour prier sur la tombe de Rabbi Chimon Bar Yohai. et réciteront méticuleusement des Tehilim et mentionneront chaque nom pour une longue vie, une bonne santé, la joie, le bonheur, la réussite dans l'éducation des enfants et une bonne Parnassah.
Perle de la semaine par
"Toute l'existence du monde n'est que pour encourager l'homme à prier." (Rabbi Na'hman de Breslev)