Torah-Box Magazine n°319 France - Emor

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n°319 14 mai 2025 I 16 Iyar I Emor

L'ÉDITO DE LA SEMAINE

Le missile sur l'aéroport...

Israël a connu, il y a quelques jours, un grand miracle : un missile balistique lancé par les ‘Houthis du Yémen est tombé près du Terminal 3 de l’aéroport Ben Gourion, provoquant un énorme cratère. Les systèmes de défense, notamment l’Arrow et le THAAD, avaient jusque-là intercepté 26 missiles de la même origine, mais celui-ci en revanche, a réussi à atteindre le sol israélien. Cet événement révèle la situation précaire dans laquelle vit Israël, mais aussi la protection divine dont il bénéficie.

L’une des conséquences marquantes de cet incident est l’annulation de très nombreux vols de compagnies aériennes, laissant des Israéliens bloqués à l’étranger, et d’autres dans l’impossibilité de quitter le pays. Ce point n’est pas anodin : le taux de voyages effectués chaque année par habitant est l’un des plus élevés au monde. L’Israélien moyen prend souvent l’avion que ce soit pour raisons économiques, pour décompresser de la tension ambiante ou simplement pour découvrir d’autres horizons. El Al et les compagnies israéliennes continuent de voler… mais à quel prix !

Beaucoup ressentent alors un sentiment de frustration, comme emprisonnés. Cette situation n’est pas nouvelle : durant le Covid, puis après l’attaque du 7 octobre 2023, il était difficile de quitter le pays. De brèves périodes d’accalmie ont permis de retrouver une certaine "normalité" où l’on peut voyager hors du territoire. Aujourd’hui, on réalise que cette situation reste incertaine tant que tous nos ennemis ne seront pas neutralisés. Les Juifs de Diaspora subissent aussi ces perturbations, attendant l’opportunité de pouvoir visiter Israël – dans l’espoir pour beaucoup de s’y installer un jour.

Mais il existe une population qui n’a aucune intention de quitter la terre sainte, même

momentanément. La Torah enseigne qu’il est une Mitsva d’habiter en Israël et qu’il est interdit d’en sortir (sauf cas particuliers comme la subsistance), et ces personnes tiennent à respecter ces lois à la lettre. Certains, descendants du vieux Yichouv (installés depuis plus d’un siècle) à Jérusalem, ne quittent presque jamais leur ville : "Comment abandonner le palais du Roi, la ville la plus sainte du monde, ne serait-ce qu’un jour ?" Paradoxalement, ces opposants les plus stricts à l’État sont souvent ceux qui chérissent le plus la terre d’Israël. D’une manière générale, les familles pratiquantes qui voyagent hors du pays ne cherchent pas à faire du tourisme, mais voyagent pour revoir leurs familles, participer à leurs festivités, ou aller prier sur les lieux où sont enterrés nos défunts et nos grands maîtres d’une époque antérieure.

En définitive, cette difficulté à voyager pousse à la réflexion :

Pour les Juifs de Diaspora, c’est une prise de conscience du mérite immense de fouler la terre sainte, jadis inaccessible pendant près de deux millénaires.

Pour ceux qui y vivent déjà, c’est une invitation à repenser notre présence ici : nous habitons une terre pour laquelle nos ancêtres ont tant pleuré et prié, implorant D.ieu de pouvoir y retourner. Quand nos Sages arrivaient en Erets Israël, ils se prosternaient en embrassant son sable et recommandaient à leurs élèves de ne jamais prononcer un mot de mépris à son sujet.

Sommes-nous vraiment conscients qu’Israël n’est pas un pays comme les autres, et que cela appelle à un comportement à sa hauteur ?

Rav Daniel Scemama

CALENDRIER DE LA SEMAINE

14 mai 16 Iyar

Daf Hayomi Chevou'ot 13

Michna Yomit Avot 1-2

Daf Hayomi Chevou'ot 14

Michna Yomit Avot 1-4

16 mai 18 Iyar

Lag Ba'omer

17 mai 19 Iyar

18 mai 20 Iyar 15 mai 17 Iyar

19 mai 21 Iyar

20 mai 22 Iyar

Jeudi 15 Mai

Daf Hayomi Chevou'ot 15

Michna Yomit Avot 1-6

Parachat Emor

Daf Hayomi Chevou'ot 16

Michna Yomit Avot 1-8

Daf Hayomi Chevou'ot 17

Michna Yomit Avot 1-10

Daf Hayomi Chevou'ot 18

Michna Yomit Avot 1-12

Daf Hayomi Chevou'ot 19

Michna Yomit Avot 1-14

Rav Yé'hezkel Landau

Vendredi 16 Mai

Rav Moché Isserles (Rama)

Grand Mazal-Tov à Avidan Zenou pour la naissance de son fils !

Horaires du Chabbath

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Entrée 21:09 20:48 20:39 20:46

Sortie 22:28 22:02 21:49 22:05

Zmanim du 17 Mai

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Nets 06:06 06:07 06:12 05:46

Fin du Chéma (2) 09:56 09:52 09:53 09:35

'Hatsot 13:47 13:37 13:35 13:25

Chkia 21:28 21:07 20:58 21:06

Israël rapatrie le corps du soldat Tsvi Feldman disparu depuis 1982 au Liban

Le Premier ministre Netanyahou a annoncé dimanche le rapatriement de la dépouille du commandant

Tsvi Feldman, disparu en juin 1982 lors de la bataille de Sultan Ya'akov pendant la première guerre du Liban, lors d'une opération spéciale du Mossad et de Tsahal. "Pendant des décennies, Tsvika était porté disparu, et les efforts pour le localiser

aux côtés des autres disparus de cette bataille n'ont jamais cessé", a souligné le Premier ministre. Il y a environ six ans, les autorités avaient déjà réussi à rapatrier le corps du commandant Zékharia Baumel. Un troisième soldat, le commandant Yéhouda Katz, reste toujours porté disparu depuis cette même bataille.

Tsahal élimine le chef d'une cellule terroriste du Djihad islamique à Djénine

Une source au Commandement central de Tsahal a confirmé dimanche l'élimination du terroriste Nour Bitawi lors d'une opération vendredi à Djénine, en JudéeSamarie. "Nous le traquions depuis 2023", a déclaré l'officier à la Chaîne 12. "Il contrôlait le territoire, organisait des opérations terroristes et coordonnait les attaques les plus importantes de cette

région." L'opération représente selon cette source "un succès extraordinaire du renseignement", combinant "des mesures aériennes précises et l'intervention d'une unité des forces spéciales". Depuis le début de l'opération "Mur de fer" en Samarie du Nord, les forces israéliennes ont éliminé plus de 105 terroristes, en ont arrêté environ 350 et saisi plus de 400 armes.

'Idan Alexander, otage israélo-américain, libéré ce lundi

'Idan Alexander, otage israéloaméricain aux mains du 'Hamas depuis 584 jours, sera libéré ce lundi. "Les Brigades Al-Qassam ont décidé de libérer le soldat sioniste capturé de nationalité américaine, 'Idan Alexander, aujourd'hui, lundi 12 mai 2025", a déclaré le porte-parole de la branche armée du 'Hamas, Abou Obeida. Le 'Hamas remettra Alexander à la Croix-Rouge, sans

cérémonie, ont-elles ajouté. "C'est le cœur brisé que nous félicitons la famille Alexander pour le retour attendu de 'Idan", déclare la famille de l'otage Alon Ohel, lui aussi détenu par les terroristes. "Nous vivons dans une grande anxiété et notre cauchemar n'a pas de fin", ont-ils ajouté, appelant à la libération des otages encore aux mains du groupe terroriste.

L'ex-otage Tal Choham s'exprime dans le Time sur ses conditions de captivité

Dans un témoignage bouleversant publié dans Time Magazine, Tal Choham, ex-otage aux mains du 'Hamas, raconte les 505 jours passés dans une étroite cellule souterraine à Gaza, aux côtés d’Eviatar David et Guy Dalal, toujours captifs. Enlevé le 7 octobre 2023 au kibboutz Bééri, Choham décrit l’horreur : un tunnel de 40 pieds de long, des matelas humides, une pita partagée pour survivre, et une caméra surveillant leurs moindres gestes. Menacés d’une bombe en cas de tentative de sauvetage, les otages étaient humiliés et parfois torturés. Arraché à sa famille sous les yeux terrifiés de son fils, Choham ignorait pendant 50 jours si ses proches avaient survécu. Libéré en février suite à l'accord signé par Israël et le 'Hamas, Choham porte désormais la voix des 59 otages restants.

Un bijoutier juif agressé au couteau en Tunisie

Un bijoutier tunisien de confession juive a été agressé jeudi par un homme armé d’un grand couteau sur l’île de Djerba, qui se prépare à accueillir le pèlerinage juif de la Ghriba, a indiqué à l’AFP René Trabelsi, représentant de la communauté juive et ex-ministre du Tourisme. "A cette heure-ci, on ne sait pas si c’est une attaque antisémite", a dit M. Trabelsi dans la nuit de jeudi à vendredi. Sollicitées à plusieurs reprises par l’AFP, les autorités judiciaires et sécuritaires tunisiennes n’étaient pas joignables. Le bijoutier "va bien" mais "a eu deux doigts abîmés" et "des blessures à l’épaule et au bras". Il a été hospitalisé et a subi une intervention à l’épaule.

Incendies : Des vidéos révèlent l'ampleur des dégâts et... celle de la Protection divine

La terrible vague d'incendies - visiblement d'origine criminelle - qui a touché la région de Jérusalem ces dernières semaines a causé d'immenses dégâts matériels à quelque 2000 hectares de terres, dont environ la moitié de forêts. De nombreux agriculteurs ont subi d’énormes pertes financières et une grande partie de leurs investissements a été anéantie. En parallèle, des vidéos devenues virales ont révélé que

dans plusieurs cas, alors que l'incendie a fait des ravages dans une zone particulière, dans cette même zone, des champs où la Mitsva de Chemita a été observée n'ont pas été brûlés. "Je reviens de Jérusalem, tout est brûlé, tout, a témoigné un internaute. Soudain, vous voyez un espace vert qui n'est pas du tout brûlé. Que vois-je au milieu du champ vert ? Un immense panneau : 'Ici, on observe la Chemita.'"

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VOTRE AVENIR EN ISRAËL

Stop à la Dimossologuia !

La Dimossologuia est une nouvelle idéologie fraîchement débarquée en Israël. Elle concerne principalement les retraités des services de sécurité et de l’armée, qui passent leur temps à intervenir sur les plateaux de télévision,les ondes radio et dans la presse en général.

Qui sont ces "Dimos" dont nous parle sans cesse la presse en Israël ? "Dimossologuia" : voilà un nouveau mot qui a fait son apparition dans la langue hébraïque. Il tire sa racine du mot hébreu Dimos, qui signifie : à la retraite.

La Dimossologuia est une nouvelle idéologie fraîchement débarquée en Israël. Elle concerne principalement les retraités des services de sécurité et de l’armée - Ehoud Barak, Bougui Ya'alon, Yaïr Golanqui passent leur temps à intervenir sur les plateaux de télévision, les ondes radio et dans la presse en général.

des conseils à nos dirigeants. Elles proposent des formules miracle et des idées-choc pour régler tous les problèmes du pays, sans oublier au passage de critiquer nos gouvernants et nos chefs militaires en poste. Elles expliquent savamment ce qu’il faut faire et ne pas faire, comment libérer les otages, comment régler une guerre en trois coups de cuillère à pot, et comment, bien souvent, elles mèneraient la politique du pays si elles étaient en fonction.

Tout ceci se déroule pendant que notre pays est en guerre face à un ennemi

Ces anciens hauts responsables, issus de l’armée, des services de sécurité intérieure ou des services de contre-espionnage, bénéficient de retraites qui feraient rêver n’importe quel Israélien. Souvent propriétaires de leurs maisons, ils possèdent fréquemment une résidence secondaire à Chypre et une deuxième nationalité, facilitant ainsi leurs voyages à travers le monde. Nous parlons ici de retraités ayant assumé de lourdes responsabilités par le passé et qui se retrouvent du jour au lendemain à la maison. Fini le secrétariat et les assistants, la voiture avec chauffeur, les laissez-passer gouvernementaux ; ils basculent dans une vie ennuyeuse et monotone, faite de courses au supermarché et de la gestion d’un quotidien auquel ils ne trouvent aucun intérêt.

cruel et pendant que nous luttons pour notre survie. "

Ce qu’elles omettent, c’est qu’elles ne sont plus aux affaires, souvent depuis longtemps, et que depuis leur mise à la retraite, les politiques, les moyens, les techniques et les informations qu’elles détenaient ont considérablement évolué !

Les journalistes qui les invitent cherchent à garnir leurs plateaux "d’experts". Cependant, ces experts n’étant plus au cœur de l’action, cherchent à remplir des heures d’antenne afin de nous inonder de théories militaires, sécuritaires, stratégiques, géopolitiques, etc.

Ne soyons pas dupes ! Jamais un expert de plateau de télévision ne vous dira la réalité. La raison en est simple : s’il détenait de vraies informations, il serait censuré par l’armée, qui verrait d’un mauvais œil la divulgation de ces renseignements. Alors, ces gens imaginent, ils supposent, ils théorisent.

Une partie de ces personnes, n’acceptant pas cette nouvelle situation, se retrouvent sur les plateaux de télévision, désireuses de donner

D'autres, après avoir servi à des postes de haut niveau dans Tsahal, prennent leur retraite et mettent leur expertise et leurs réseaux au

Sur les traces des Juifs peaux-rouges du Pérou

Malgré cette violence, les cryptos juifs, ou Marranes, conservèrent de nombreuses traditions juives, comme allumer des bougies la veille de Chabbath, ne pas consommer de porc, la coutume mortuaire juive de la veillée funéraire et de l’enterrement du défunt dans un linceul.

Dès la conquête du Brésil par les portugais en 1500, de nombreux juifs convertis de force au Portugal émigrèrent en Amérique du Sud.

Les affres de l’Inquisition

Rattrapés par l’Inquisition qui les pourchassait, les Marranes s’enfoncèrent en Amazonie jusqu’au Pérou et participèrent à l’édification de la ville de Lima qui devint la capitale.

Deux coutumes juives

Pour avoir la vie sauve, les Marranes devaient totalement cacher leur judéité. Dans les annales de l’Inquisition, on découvre que durant les années 1573-1806, 131 juifs montèrent sur le bûcher en prononçant le Chéma’ Israël

Et le 23 janvier 1639, 63 juifs subirent un autodafé, ce qui poussa la communauté juive de Lima, forte de 6000 membres, à offrir l’énorme somme de 2000 ducats comme cadeau au viceroi pour avoir, pendant un temps, un répit et vivre en paix.

Malgré cette violence, les cryptos juifs, ou Marranes, conservèrent de nombreuses traditions juives, comme allumer des bougies la veille de Chabbath, ne pas consommer de porc, la coutume mortuaire juive de la veillée funéraire et de l’enterrement du défunt dans un linceul, mais aussi, curieusement, faire un nettoyage complet de leur maison le samedi, ou toucher le côté droit de la porte en quittant leur domicile en se signant de la croix, que l’on peut rapprocher de la préparation de la maison pour le Chabbath et le geste d’embrasser la Mézouza.

On peut parler alors de deux coutumes juives christianisées.

Au fil des années, ces crypto-juifs épousèrent des Amérindiens ou des Amérindiennes avec qui ils se sentaient plus en harmonie qu’avec les colons portugais et espagnols.

Leurs descendants seront les métis indiens, surnommés les Cholos, mais qui garderont intacte pour beaucoup d’entre eux la part juive de leur origine. À Selendin, au nord du Pérou, dans la région de Cajamarca, se regroupa une forte proportion de descendants de Juifs convertis, d’origine judéo-portugaise.

Et selon une tradition orale, ces habitants de Selendin avaient la peau la plus blanche de tout le Pérou. Ils s’adonnaient au commerce ou aux études et voyageaient autour du monde. Dans les années 1990, dans cette région au nord du Pérou, à Trujillo, Cajamarca, Selendin, une conversion collective au judaïsme orthodoxe de plus de 100 personnes fut suivie par de nombreux départs pour Israël.

Histoire de familles

L’historien et écrivain Nathan Wachtel a pu, après plusieurs enquêtes effectuées sur place, démontrer l’origine juive portugaise de nombreux habitants de la ville de Selendin. Dans son livre "Sous le ciel de l’Éden", il a recueilli plusieurs témoignages de personnalités de la communauté, illustrant notre propos. Manuel Silva Rabanel raconte, dans un des ouvrages qu’il a écrits, l’histoire de son ancêtre, le colonel de dragon Raimundo Pereira, venu du

Brésil par la voie du Maramone, car il fuyait l'Inquisition qui le persécutait.

Sa grand-mère lui racontait qu’à leur arrivée au Pérou, ils croyaient pouvoir trouver la liberté, mais il n’en fut rien. Leur patronyme, Pereira, “la récolte”, rappelait leur origine juive portugaise.

Le nom Silva signifiait en forêt, et Rabanel, rabin. Ces noms étaient portés majoritairement par des crypto-juifs. Ils quittèrent le Brésil par la voie du fleuve Amazone, d’où ils découvrirent le Chili et la vallée de Selendin, où ils s’installèrent.

Sa grand-mère lui avait laissé une vieille malle incrustée de figures religieuses chrétiennes, où dans le double fond étaient cachées des pièces d’or, qui permirent à ses ancêtres de racheter les terres où fut construite la ville de Selendin.

A Selendin, à la différence des autres villes du Pérou, les jours de la "semaine sainte" ne sont pas célébrés. On ne fait pas de processions autour des églises de la ville, et le jour de Noël n’est pas non plus une date très importante. C’est surtout le carnaval qui attire le plus de monde et réunit la population.

"L’arrivée des Juifs marocains

Au XIXème siècle, les descendants des cryptos juifs du Pérou furent rejoints par des centaines de Juifs marocains, attirés par l’industrie naissante du caoutchouc.

Cependant, l’événement qui a marqué l’installation de cette communauté dans la région, c’est le mariage de Juan Martín Manzanero, un des premiers Juifs portugais, arrivé en 1640 à Chaquil, avec la fille du seigneur indigène amérindien.

Il a reçu en dot un immense territoire qui s’étendait autour du lac. Grâce à cette alliance, une entente se développa entre les aborigènes et les Juifs portugais installés dans la région de Selendin.

Socorro Quiroz Rocha, fille de Luis Daniel Quiroz Amullo, raconte aussi être toujours attaché aux croyances et pratiques catholiques, tout en n’ignorant pas les origines juives de sa famille.

Victor Manuel Paredes Jiménez affirme, document officiel à l’appui, que les Pereira sont des descendants de Juifs portugais et que ce sont eux qui ont fondé la ville de Selendin, dont il ne reste plus beaucoup de descendants aujourd’hui car depuis les années 80, il y a une forte migration vers Catamarca, TrujiloCajamarca, Lima et aussi à l’étranger.

La famille fabriquait du pain azyme pour la Pâque et lisait toujours l’Ancien Testament, particulièrement le passage de la sortie d’Egypte, le livre des prophètes Daniel, Isaïe et Jérémie. Ils avaient choisi de se marier entre cousins germains et c’est pourquoi l’on retrouve une famille composée comme les Arojo-Arojo ou Ceballos-Ceballos.

Cette enclave était éloignée, isolée, tranquille et quasiment hors du pouvoir colonial, connu comme un territoire libre où il y avait la plus forte concentration de Juifs portugais.

Au XIXème siècle, les descendants des cryptos juifs du Pérou furent rejoints par des centaines de Juifs marocains, attirés par l’industrie naissante du caoutchouc. Au XXème siècle, des milliers de descendants de ces Juifs marranes et marocains émigrèrent en Israël.

Des juifs d’Amazonie originaires de la ville d’Iquitos, au cœur de la forêt amazonienne, au nombre de 300, émigrent également en Israël. Des 17 000 habitants dans la ville de Ramlé, 1500 sont des Sud-Américains, dont environ 500 d’Iquitos.

Aujourd’hui bien intégrés dans la société israélienne, ils sont les représentants métissés au rouge d’authentiques Juifs israéliens.

Yo’haï. Rabbi Chim’on composa le Sifré, Midrach Halakha sur Bamidbar. Le Midrach Halakha est une explication approfondie des versets de la Torah dans le but d’en dégager des conclusions halakhiques, c’est-à-dire des lois applicables.

Rabbi Chim’on composa également la Mékhilta, Midrach Halakha sur Chémot.

Bien entendu, l’œuvre principale de Rabbi Chim’on est le Zohar Hakadoch, qu’il composa avec ses élèves. Elle est la résultante de toutes les extraordinaires révélations auxquelles a eu droit Rabbi Chim’on lors de son séjour prolongé dans la grotte, pour échapper aux persécutions des Romains. Le Zohar Hakadoch est conçu comme un livre d’explications ésotériques sur les Parachiot de la Torah.

Rabbi Chim’on composa également le livre

Ra’yia Méhèmna, signifiant "berger fidèle", cette dernière appellation désignant Moché Rabbénou, berger fidèle du peuple juif. Il composa également le Sifra Détsni’outa départagé en cinq chapitres, faisant écho aux cinq livres de la Torah. Il fut également l’auteur du livre Tikouné Zohar, dans lequel il révèle soixante-dix explications possibles du verset "Au commencement D.ieu créa".

Rachbi (initiales de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï) rédigea également avec ses élèves la Idra Rabba Kadicha. Ce livre fut rédigé suite à la réunion de Rabbi Chim’on et de ses élèves en pleine nature. Idra signifie en effet "grange".

Ces quatre derniers ouvrages cités sont bien entendu des ouvrages ésotériques.

Rabbi Chim’on révèle les secrets de la Torah

Rabbi Chim’on eut le mérite de révéler au monde des secrets de la Torah d’une importance sans équivalent depuis la révélation du Sinaï. Au départ, la transmission du Zohar se fit de manière exclusivement orale. Puis Rachbi voulant prévenir l’oubli de l’aspect ésotérique de la Torah, décida de mettre par écrit les secrets de la Torah. À cette fin, il nomma Rabbi Abba, scribe dévoué qui comptait parmi ses meilleurs élèves.

Dans sa version originale, le Zohar Hakadoch avait été composé comme une explication ésotérique sur l’ensemble des vingt-quatre livres du Tanakh (canon biblique juif). Le Zohar actuel se compose seulement d’une explication ésotérique sur les cinq livres de la Torah.

Les secrets que nous révèle le Zohar Hakadoch sont d’une importance telle, que nos Sages nous disent que c’est par le mérite de son étude que le peuple juif sortira de l’exil et sera délivré, bientôt et de nos jours, Amen. Rav Emmanuel Boukobza

Supplément spécial Chabbath MAGAZINE

Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...

Emor - La précision de nos jugements

Même lorsqu’une personne mérite une sanction, il faut faire très attention à ne pas lui causer plus de tort que nécessaire.

La Paracha de cette semaine s’achève avec l’incident du Mékalel, qui blasphéma le Nom d’Hachem. La Torah nous raconte qu’après son acte odieux, il fut emprisonné en attendant la sanction qu’il méritait. (Vayikra 24, 12) Rachi rapporte un Midrach qui affirme qu’il y avait alors un autre homme qui attendait son verdict dans une autre cellule : le Mékochech, qui avait publiquement enfreint le Chabbath

La situation des deux hommes était bien différente. Le Mékochech était condamné à mort, mais l’on ne savait pas quelle peine devait lui être infligée. Par contre, en ce qui concerne le Mékalel, le doute portait sur la sanction même : étaitil condamnable ou pas ?

En effet, si le Mékalel avait été exempté et qu’il l’avait su, sa douleur aurait été d’autant plus grande, parce qu’il est plus affligeant d’être seul à traverser une épreuve que de la partager. Par conséquent, le Mékochech fut éloigné et inconscient du sort du Mékalel.

s’il est probable qu’elle cause plus de dommages que nécessaire "
Il vaut mieux éviter une remontrance

Cet incident nous montre la sensibilité qu’impose la Torah. Ces deux hommes avaient transgressé de terribles fautes, mais furent tout de même traités avec égard. De plus, nous apprenons que même lorsqu’une personne mérite une sanction, il faut faire très attention à ne pas lui causer plus de tort que nécessaire. Malgré la gravité du jugement de ces deux individus, leur souffrance ne devait pas être plus grande que celle exigée par la Loi.

Deux condamnations, deux destinées non partagées

Le Sifté ’Hakhamim précise que s’ils avaient été incarcérés ensemble, le Mékalel aurait souffert injustement, puisqu’il aurait pu imaginer subir la même peine de mort que son compagnon. Pour lui éviter une anxiété inutile, il était enfermé séparément.

Rav Mordekhai Gifter ajoute que s’ils avaient été placés ensemble, cela aurait également pu causer au Mékochech une souffrance superflue.

Une Torah précisément sensible

Ce principe est appliqué plusieurs fois dans la Torah, dans la Halakha, par nos Sages. Par exemple, on n’a pas le droit de dire du Lachon Hara’, de la médisance, même à des fins utiles, si cela va causer un dommage plus important que celui mérité. (’Hafets ’Haïm, Hilkhot Lachon Hara’ 10, 2 ; Béer Mayim ’Haïm 12)

Avec ce souci en tête, on accomplit également la Mitsva de Véhalakhta Bidrakhav, d’emprunter

Feuillet parents-enfants pour Chabbath

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

USTENSILES À NE PAS OUBLIER : pour ranger l’Afikomane

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

• Le ‘Omer.

> On compte.

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS

:

Trouvez un slogan à votre équipe. ( 2 points pour Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus convaincants,

2.Ép agneau

Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les On compte - On ne compte pas.

Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point

• Quand on est comptable.

> On compte.

• Les gouttes d’eau dans l’océan.

> On ne compte pas.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

• Les grains de sable dans un désert.

• Quand on est conteur.

• Quand on aime.

> On ne compte pas.

> On ne compte pas.

• Les années d’une vie.

> On ne compte pas.

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) (fin du repas)

• Les étoiles dans le ciel.

> On ne compte pas.

• Les jours avant de partir en vacances.

Hidour (au mieux)

> On compte.

MAROR

• Les souvenirs qui restent gravés dans le cœur.

> On ne compte pas.

> On compte.

• Les gouttes d’eau dans l’océan.

> On ne compte pas.

• Les moutons pour s’endormir.

> On compte.

Etapes du Séder

• Les pièces d’un puzzle.

Maror

La quantité de Maror 1 Kazayit

> On compte.

8. Bold’eau sa l é e

3

1

ère énigme

Je suis un mode de locomotion. Je suis une surface plane surélevée.

Enfin, je suis utilisée par les militaires lors des défilés.

3ème énigme

Que suis-je ?

Réponse : La marche

Monsieur et Madame Verse ont un fils.

Qu’est-ce que le mois de Décembre a de particulier ?

Réponse : C’est le seul mois de l’année qui comporte un “D”.

HALAKHA QUIZ

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses.

D’après le Rambam, pourquoi ne faut-il pas se lever à la lecture des 10 commandements à Chavou’ot ?

1. Pour ne pas faire de différence avec le reste de la Torah que l’on écoute assis.

2. Car les personnes âgées seraient trop fatiguées.

3. Car c’est uniquement pour la ‘Amida qu’il faut être debout. Torah.

Réponse : 1

Réponses : 2 et 3

SHABATIK

A(Jeu de rapidité)

Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice.

B

Mot-indice : Rusé - Mot-mystère : Serpent.

Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).

Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !

Réponse de la semaine dernière

Initiale cachée : “Q” Mots : Allemagne - Aspirateur - Avocat

La réponse, la semaine prochaine !

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

Supplément spécial Chabbath I n°319

Ma grande tante de Ramat Gan

Le Rav sent que cette rencontre n’est pas anodine pour la dame âgée. C’est une pure folie, il va rater son vol mais il déroute son taxi vers Ramat Gan. Le chauffeur obtempère mais il commence à s’agacer….

Après la lecture de la Méguilat Esther le jour de Pourim dans une communauté juive au Canada, une fidèle s’adresse au rabbin de la communauté, qui se rendra dans les prochains mois en Israël pour la Hazkara de son père.

"Rav, ma grande tante vit en Israël, à Ramat Gan. Est-ce que vous pourriez lui passer le bonjour de ma part ? Je lui ai parlé de vous, et elle serait vraiment ravie de vous rencontrer."

Dans la joie de Pourim, le Rav répond par l’affirmative, sans réaliser tout de suite les implications de sa réponse.

réalise que ce détour par Ramat Gan risque de le mettre en retard pour l’embarquement.

Quelques minutes plus tard, alors que leur taxi fait du surplace, le Rav appelle la grande tante pour lui expliquer la situation et annuler sa venue. La grande tante a peut-être des problèmes d’audition, toujours est-il qu’elle fait comme si de rien n’était : "J’ai hâte de vous voir. Où êtes-vous ?"

Le Rav est bien sûr partant pour rencontrer la grande tante, mais il ne reste que deux jours sur place et il n’aura même pas le temps de rendre visite à sa propre famille sur place. Cependant, il a déjà donné son accord à la dame et ne fera pas machine arrière.

Embouteillages et accident

Quelques mois plus tard, il est temps pour le Rav et sa maman de monter dans l’avion à destination d’Israël. À peine arrivés, ils se rendent avec beaucoup d’émotion sur la tombe du père et, le pèlerinage terminé, ils se préparent déjà pour repartir le lendemain en début d’après-midi.

Le lendemain matin, le Rav prie au lever du soleil (l’horaire la plus matinale pour cet office), afin de pouvoir partir directement après saluer la grande tante de la fidèle de sa communauté sur la route de l’aéroport.

Tout se passe bien, mais en arrivant en périphérie de Tel Aviv… il y a des embouteillages ! Le Rav regarde sa montre et

Le Rav sent que cette rencontre n’est pas anodine pour la dame âgée. C’est une pure folie, il va rater son vol mais il déroute son taxi vers Ramat Gan. Le chauffeur obtempère mais il commence à s’agacer. Une fois à Ramat Gan, il se met à slalomer dangereusement entre les voitures, fait un demi-tour interdit et une autre voiture, surprise de la manœuvre folle du taxi, le percute, heureusement sans gravité.

Il faut bien dix minutes au chauffeur du taxi pour se calmer après avoir agoni d’injures l’autre conducteur. Le Rav et sa maman parviennent à le payer et à s’extraire de l’accident pour aller d’un pas pressé chez la grande tante. Les minutes filent et l’avion n’attendra pas !

Ils arrivent enfin chez la grande tante mais trouvent porte close. Le Rav l’appelle, pas de réponse. Tout ce stress le jour du départ et voilà que la grande tante a dû partir faire des courses ou la sieste ! Alors qu’il est très contrarié, il voit une femme âgée sortir de l’ascenseur à l’étage : "Vous voilà enfin ! Je vous attendais dehors !"

Souvenirs de jeunesse dans les camps

Le Rav dit : "J’aimerais vraiment rester longtemps, mais nous devons faire vite car nous allons rater notre avion."

La grande tante conduit le Rav et sa maman dans sa cuisine : "Je suis très agitée. Je ne sais pas par où commencer ! Vous voyez, je ne suis pas pratiquante, mais ce n’est pas de mon fait. Nous avons tellement souffert dans les camps que nous avons tout abandonné… Regardez ces photos."

La grande tante sort une pile de documents d’où elle extrait une coupure de presse. "C’est moi au premier rang", dit-elle, "quelques semaines après la libération du camp de Bergen-Belsen. Vous avez vu, j’ai grandi dans une famille ‘hassidique et j’ai étudié dans une école juive religieuse pour filles."

Le Rav tente de déchiffrer les écritures d’époque en yiddish, et il lit : "Grande célébration de Lag Ba’omer dans le camp de BergenBelsen." Les larmes lui montent aux yeux. "Savez-vous quel jour nous sommes aujourd’hui ? Lag Ba’omer ! Et sur cette photo, on vous voit célébrer la Hiloula de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï avec un feu de joie à la fin de la guerre !"

Maman, j’ai pas raté l’avion

Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Le Rav et sa maman prennent congé de la grande tante puis appellent un taxi afin de ne pas rater leur vol. Une fois à l’aéroport, le Rav et sa maman se ruent au contrôle de sécurité, puis à la douane avant de rejoindre le terminal d’embarquement. Ils parviennent à embarquer in extremis !

C’est curieux, les gens n’ont pas l’air de se presser dans le terminal. Le Rav panique : peut-être ont-ils raté leur vol ? Il consulte les écrans de l’aéroport et pousse un soupir de soulagement en découvrant qu’un léger retard a affecté leur vol, ce qui leur a permis d’embarquer à temps.

En l’honneur des feux de Lag Ba’omer et de notre rencontre aujourd’hui je m’engage à rallumer la flamme en moi, avec les bougies de Chabbath et des fêtes !

La grande tante se met à verser des larmes à son tour. Tout le monde prend maintenant conscience de la signification de la photo et leur rencontre providentielle, précisément aujourd’hui. Le Rav est émerveillé par la Providence divine, d’autant que la dame déclare : "En l’honneur des feux de Lag Ba’omer et de notre rencontre aujourd’hui qui ne doit rien au hasard, je m’engage devant vous à rallumer la flamme en moi, avec les bougies de Chabbath et des fêtes !"

Ces rebondissements en valaient la peine. Le Rav réalise qu’il a eu le mérite d’émouvoir une âme juive blessée et de la rapprocher de sa tradition.

Peu après le décollage, le pilote prend la parole et s’excuse pour ce retard de 33 minutes exactement. Le Rav sourit, puis étouffe un cri. 33 minutes de retard ? !

Ce chiffre équivaut à Lag, le 33ème jour du ‘Omèr durant lequel on fête la Hiloula de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï ! Un clin d’œil du Ciel…

En ce jour de Lag Ba’omer, où la Torah cachée a été révélée, le Rav est ému de voir la grandeur qui se cache au fond de chaque Juif, telle cette grande tante qui renoue avec ses racines des décennies après la guerre, par le mérite de Lag Ba’omer.

De la détermination du Rav à vouloir absolument rencontrer cette dame, au risque de rater son vol retour, nous voyons ici à quel point il convient de se soucier de notre prochain. Chaque geste en faveur de l’autre, même s’il peut nous sembler anodin ou insignifiant, peut changer une vie.

Une perle sur la Paracha

Moché Rabbénou ou l’impératrice, il faut choisir

"Il [le Cohen] ne se mariera pas avec une femme divorcée." (Vayikra 21, 7)

Nous savons qu’un Cohen ne peut pas se marier à une femme divorcée, mais cet interdit ne fut pas toujours au goût de tout le monde…

On raconte qu’à l’époque du Noda' Biyéhouda vivait un Cohen mécréant qui voulait se marier avec une femme divorcée. Bien entendu, le Rav lui fit comprendre de manière claire et précise que cela était interdit par la Torah. Cependant, ce mécréant avait des relations étroites avec la royauté. Il se rendit auprès de l’impératrice Catherine et celle-ci ordonna par décret royal que l’on devait le marier avec cette femme divorcée. Il se rendit alors auprès du Rav avec l’ordre de l’impératrice. Le Rav répondit : "Très bien, si l’impératrice décrète, on est obligé de te marier avec cette femme."

Dans la ville, la rumeur se répandit très vite que le Noda' Biyéhouda s’apprêtait à marier un Cohen avec une femme divorcée. Toute la communauté se rendit donc au mariage pour ne pas manquer un tel événement. On prépara la ’Houppa et le verre de vin. Le Rav s’adressa au ‘Hatan et lui dit : "A présent, place la bague au doigt de ta fiancée et répète après moi : Tu m’es sanctifiée par cette bague selon la loi de… l’impératrice Catherine !"

"Quoi ? !", s’écria le ‘Hatan. "C’est évident ! Selon la loi de Moché Rabbénou, il est interdit de te marier avec cette femme. Mais selon la loi de l’impératrice Catherine, cela t’est permis."

Les lois du langage

Ne ravive pas la douleur

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que rappeler à son prochain le tort qui lui a été causé, même sans citer explicitement les noms ni les faits en cause, est interdit. En effet, la simple allusion, faite dans l’intention d’entretenir l’animosité, constitue du colportage, une forme de Lachon Hara’

FLASH CHABBATH

Halakha x 3

Ouvrir une bouteille fermée le Chabbath, permis ?

Oui, avec tout type de bouchon. Mais il est préférable de les ouvrir avant Chabbath, en particulier le vin qui ne se dégrade pas lorsqu’on l’ouvre. (Yé’havé Da’at 2, 42)

J’ai trouvé un enfant perdu, puis -je appeler la police Chabbath ?

Oui, s’il est bloqué quelque part ou effrayé d’être sans famille, il faudra transgresser Chabbath en brisant la porte qui le bloque ou appeler la police, car nous craignons que du fait de son jeune âge, la peur le mette en plus grand danger… (Ménou’hat Ahava 21, 19)

Femme au Mikvé avec un tatouage permanent, permis ?

Oui, car il ne fait pas écran (‘Hatsitsa) entre elle et l’eau. Il n’est donc pas nécessaire d’opérer pour l’enlever. Rappel : le tatouage permanent est un interdit grave de la Torah. (Taharat Habayit 3, 34).

Rabbi Moché Isserles maître de la Halakha ashkénaze

Ce vendredi 18 Iyar (16/05/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Moché Isserles, le rabbin ashkénaze de Cracovie, connu sous l’appellation Rama. Ayant vécu il y a cinq siècles, il est connu pour avoir écrit Hamappa, "la nappe", un commentaire des coutumes ashkénazes sur le Choul’han ‘Aroukh de Rabbi Yossef Karo. Ce commentaire permit au Choul’han ‘Aroukh d’acquérir sa portée universelle pour tous les Juifs, en tant que référence absolue en matière de Halakha, de loi juive. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

Hiloula

Thème :

La Michna et les Pirké Avot par Michaël Lumbroso

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un Alef, la deuxième par un Beth, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

La Torah leur a été transmise par les prophètes, et ils ont dit trois choses.

membres de la grande assemblée)

Celui qui accumule les biens, accumule aussi

Cet ordre de la Michna regroupe les directives d’application des lois agricoles.

C’est de cette manière qu’il faut juger tout homme.

Ils sont toujours en désaccord avec Beth Hillel.

Réputé pour son humilité, ce dirigeant rapprochait les gens de la Torah.

Complète : “Fais-toi un Rav et acquiers un …”.

Rabbi Eliézer fils d’Hourkanous est comparable à un puits qui n’en perd pas une

Une Mitsva … une Mitsva, et une ‘Avéra … une ‘Avéra.

Complète : “Parle peu et … beaucoup”.

agis)

a compilé toute la Torah Orale en six ordres de la Michna.

Cet ordre de la Michna regroupe les lois pénales et civiles juives.

Ce que ce monde-ci est en comparaison du monde à venir.

Il faut s’inspirer de Aharon, qui aime la paix

Cette qualité (litt. ce chemin) contient toutes les autres qualités.

Ce que le silence est pour la sagesse.

Hillel enseignait qu’il ne faut pas s’en séparer.

Qui est-ce qui est riche ? Celui qui est …

Cet ordre de la Michna regroupe les directives sur les temps fixés du judaïsme.

Sur trois piliers le monde repose : la Torah, celui-ci, et la bonté.

S’il n’y a pas cela, il n’y a pas de Torah, et vice-versa.

Ceci est beau avec du Dérékh Erets (savoir-vivre).

(Beth Chamaï)

Grâce aux paroles lumineuses du Or Ha’haïm, on comprend désormais pourquoi le compte du ‘Omer commence le deuxième jour de Pessa’h, et non le premier. C’est le même principe que dans les lois de la Nida : le décompte des jours de pureté ne commence qu’après le jour du Héfsek Tahara, l’examen qui marque la fin de l’impureté. Jamais ce jour-là n’est compté comme un jour de pureté. De la même manière, le 15 Nissan, jour de la sortie d’Égypte, représente cet Héfsek Tahara collectif pour le peuple juif, marquant la rupture avec des décennies d’impureté en Égypte. Ce n’est qu’à partir du lendemain que commence le véritable processus de purification, symbolisé par le compte du ‘Omer. Ainsi, cette période n’est pas une simple attente vers le don de la Torah : elle exige une action concrète de notre part. C’est un temps de purification active, où chaque jour nous rapproche davantage spirituellement du don de la Torah par un engagement réel et constant.

Un Midrach rapporté dans le Yalkout Chim’oni, illustre bien cette idée. Il nous parle de Devora, une femme d’exception, prophétesse et juge d’Israël. Le verset la désigne comme "l’épouse de Lapidot". Or, le Midrach révèle que son mari était un homme simple, sans érudition particulière. Devora, pleine de sagesse, souhaitait qu’il ait un mérite particulier. Elle lui proposa donc une tâche : elle fabriquerait chaque jour des mèches destinées à la Ménora du Michkan de Chilo, et lui les apporterait. Dans le silence, à l’abri des regards, elle préparait ces mèches avec amour et dévotion, veillant à ce qu’elles soient épaisses pour que les flammes brillent davantage — par respect pour la Mitsva. Son mari les livrait chaque jour, fidèle et discret. Le Midrach précise que cet homme portait trois noms : Barak (qui signifie éclat), en raison de l’éclat de son visage ; Mikhaël, pour sa modestie naturelle ; et Lapidot (“torches”), car il apportait les mèches — les torches — pour la lumière sacrée. Et pourtant, seul ce dernier nom est retenu par le verset. Pourquoi ?

Parce que Lapidot incarne l’effort et l’engagement personnel. Contrairement aux

noms Barak ou Mikhaël, qui renvoient à des qualités naturelles comme l’éclat du visage ou la modestie, Lapidot représente un choix, un mérite acquis par l’effort. Et c’est cela que la Torah met en avant. Car ce n’est pas ce que l’on reçoit qui compte devant Hachem, mais ce que l’on bâtit.

Dans le même ordre d’idée, juste avant le don de la Torah, la Torah décrit trois étapes fondamentales franchies par le peuple juif. D’abord, elle nous dit qu’ils ont quitté un lieu appelé Réfidim. Le nom de cet endroit est dérivé du mot "Rifayon", qui évoque la faiblesse, la passivité. Quitter Réfidim, c’était sortir d’un état d’inertie spirituelle. Ensuite, la Torah précise : "ils ont campé dans le désert." Le désert symbolise l’humilité. Loin de tout confort ou prétention, le peuple juif s’est placé dans une posture d’ouverture et de modestie, prêts à recevoir la Torah. Enfin, il est dit :"Israël a campé face à la montagne" — et ce, au singulier. Cela signifie qu’ils étaient unis, comme un seul homme avec un seul cœur.

Ces trois conditions — le refus de la passivité, l’humilité, et l’unité — ont été les clés de leur préparation au don de la Torah. C’est à ce moment-là, lorsque le peuple s’est mobilisé activement, qu’Hachem a porté sur lui un regard de faveur. Car la grandeur ne vient pas d’une attente passive, mais d’un mouvement intérieur, d’un engagement profond vers le haut.

C’est exactement ce qu’enseignent le Zohar et le Or Ha’haïm : la période du ‘Omer est un temps de transformation active. Ce n’est pas une attente figée, mais une montée progressive, un effort quotidien. Chaque jour compte, car chaque jour construit. Et c’est cette construction patiente et volontaire qui nous rend dignes de recevoir la Torah. Plus qu’un simple compte, c’est un chemin. Et au bout de ce chemin, si nous l’avons vraiment parcouru, nous serons prêts — non seulement à entendre la voix du Sinaï, mais à la faire nôtre.

Rav Yihya Teboul, Av Beth-Din de Lyon (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

En effet, tout principe se compose d’une idée principale et d’une idée secondaire.

En l’occurrence l’idée principale consiste à se préoccuper des besoins de son prochain comme l’on se préoccupe des siens propres ; l’idée secondaire étant de ne pas s’abstenir de faire du bien à son prochain, dans la mesure où l’on a détecté ses manques et ce, pour éviter de lui causer une peine.

Kippour retrouver sa femme qu’il l’attendait patiemment toute l’année durant.

Or une année, Rav Ré’houmi tarda à rentrer, étant absorbé par le sujet d’étude dans lequel il était plongé. Son épouse en fut attristée au point de verser une larme ; cette larme causa la mort de Rav Ré’houmi.

Le fait de s’abstenir de faire du bien à autrui peut lui causer une souffrance qui à son tour va éveiller l’attribut de rigueur à l’encontre de la personne.

Pour quelques instants de retard

La Guémara (Kétoubot 62b) raconte que Rav Ré’houmi rentrait chez lui chaque veille de

Oulpan

Vous avez une première rencontre (pour un Chidoukh) ? N’oubliez pas de vous détendre, de rester authentiques et de vous habiller de manière soignée. Il est généralement d’usage de fixer le rendezvous dans le lobby d’un hôtel ou dans un restaurant.

Vocabulaire

(Peguicha) – rencontre, rendez-vous

(Léhéraga) – se détendre

(Léhichaér) – rester

De cette histoire, nous voyons que le fait de s’abstenir de faire du bien à autrui peut lui causer une souffrance qui à son tour va éveiller l’attribut de rigueur à l’encontre de la personne.

C’était peut-être là la faute des élèves de Rabbi ‘Akiva : certes, ils accomplissaient la Mitsva de

Astuces pour votre premier date !

(Likbo’a) – fixer, convenir (un rendez-vous)

(Beth Malon) – hôtel

(Mis’ada) – restaurant

(Otentim) – authentiques

(Léhitlabéch) – s’habiller

(Mékhoubad) – respectable

(Mékoubal) – convenu, habituel

(Bédérèkh klal) – en général

mots avec la racine

(Kavod) – honneur, respect

(Lékhabèd)– honorer, respecter

(Kiboud) – collation, rafraîchissements (offerts aux invités)

Chabbath dudécouverte 25au27 Mai

La Yechiva d’Aix-les-Bains offre la possibilité aux élèves d’étudier la Thora tout en obtenant le Baccalauréat le tout dans des conditions exceptionnelles.

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Femmes modernes : le féminisme nous a-t-il égarées ?

La femme n’a jamais eu autant de pression. On nous avait promis la liberté, mais en réalité, on a simplement multiplié nos chaînes. Mesdames, sentez-vous, vous aussi, le poids de cette charge mentale ?

Je suis fatiguée. Je n’en peux plus ! Être une femme parfaite, ne pas dormir la nuit, faire les biberons, rester mince, courir à l’école, aider pour les devoirs, faire les douches, préparer le repas, nettoyer la maison, coucher les enfants, organiser Chabbath, réussir professionnellement, être indépendante financièrement… Assez ! C’en est trop.

Jamais la femme n’a été soumise à une pression aussi forte. Aujourd’hui, pour être à la hauteur, elle doit se transformer en véritable Wonder Woman : mère irréprochable, épouse idéale, professionnelle accomplie, toujours souriante et impeccable physiquement… Mais à quel prix ? Le burn-out, la fatigue, la dépression ! D’ailleurs, entre nous, Wonder Woman n’a ni mari ni enfants… Ce qui lui laisse un peu plus de temps que nous pour sauver le monde :)

On nous avait promis la liberté. Mais en réalité, on n’a fait que multiplier nos chaînes.

Et ce n’est pas qu’un ressenti personnel : selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2023, les femmes étaient 50 % plus touchées par la dépression que les hommes. Mesdames, sentez-vous, vous aussi, le poids de cette charge mentale ?

La nature féminine… dénaturée

Historiquement, les combats féministes visaient à obtenir des droits fondamentaux : droit de vote, accès aux études supérieures, responsabilités professionnelles… Un combat noble somme toute.

Mais ce mouvement a progressivement dérivé, glissant d’une quête de reconnaissance à une volonté de ressembler aux hommes, plutôt que de valoriser la spécificité féminine. En réduisant le féminin aux seules tâches ménagères, la société a fini par dénaturer l’essence même de la femme.

Or, la Torah nous enseigne une autre vision : D.ieu a créé le monde selon deux dimensions complémentaires – le masculin et le féminin. L’homme incarne la ‘Hokhma, une vision globale, abstraite. La femme, elle, incarne la Bina, cette intelligence qui transforme la vision en réalité concrète et applicable. Ensemble, ils créent une harmonie essentielle au bon fonctionnement du monde.

Les femmes de la Torah en sont l’illustration parfaite : Sarah perçoit avec lucidité le danger que représente Ichma’el pour Its’hak. Rivka comprend avant Its’hak que Ya’akov doit diriger le peuple juif. Myriam saisit que la séparation de ses parents empêche la naissance du futur libérateur d’Israël, Moché, et les convainc de se retrouver. À travers elles, on comprend que la femme a une mission unique : apporter du sens, de l’équilibre, révéler la grandeur dans les détails du quotidien.

La valeur du foyer

Le problème n’est pas seulement la charge de travail, mais la manière dont on la perçoit. Si on considère les tâches que la femme assume au sein de son foyer comme quelque chose de dégradant, on ne peut en tirer aucune satisfaction ! Mais si à l’inverse on comprend, comme l’enseigne la Torah, que le foyer est le fondement du monde – le lieu où naissent les sentiments de sécurité, d’amour et d’estime de soi – alors tout prend une autre dimension.

La femme juive n’est pas une femme résignée. Elle est la pièce maîtresse du judaïsme. Lorsqu’elle prend le temps, après une journée chargée, d’écouter ses enfants, elle ne "fait pas juste une tâche de plus". Elle leur offre un cadre stable et une présence rassurante.

Ces petits moments nourrissent leur confiance en eux, les aident à devenir des adultes

équilibrés, capables de créer à leur tour des relations saines. S’occuper de son foyer n’est pas un fardeau. C’est une mission noble. Il ne s’agit pas de "remplir des tâches", mais de construire un espace où chacun trouve sa place.

Fatigue, stress, amertume… et nous alors ?

Alors certes, comprendre le sens de ce que l’on fait est essentiel, mais cela ne suffit pas. Il va aussi s’agir de prévenir l’épuisement. Écoutons les signaux d’alerte : fatigue, stress, amertume… Et osons prendre du temps pour soi, sans culpabiliser.

Apprenons également à gérer nos tâches par ordre de priorités. Tout ne peut pas être fait en même temps. La perfection n’est pas de ce monde. Plutôt que de répondre aux impératifs extérieurs, posons-nous cette question : qu’estce qui est bon pour moi, pour mon couple, pour ma famille ?

Acceptons aussi de lâcher prise. Apprenez à déléguer davantage à votre mari ou à un

tiers, même si ce n’est pas fait "comme vous". Cela fera toujours des charges en moins à gérer ! En relâchant la pression, on crée un environnement plus serein – pour soi et pour ses proches.

Et paradoxalement, en investissant dans sa famille, on se donne aussi les meilleures chances de s’épanouir ailleurs. Loin d’être un frein, des liens familiaux solides donnent la force et l’équilibre nécessaires pour réussir dans tous les domaines. Comme le souligne une étude de Harvard (2023), à l’heure de la retraite, le plus grand regret exprimé n’est pas d’avoir "raté une promotion", mais d’avoir passé trop de temps à travailler et pas assez auprès de ses proches.

La preuve que ce ne sont pas les lignes du CV qui réchauffent le cœur… mais les liens tissés avec ceux qu’on aime.

Léa Nabet, directrice du Centre de la Famille Juive www.centredelafamillejuive.com

Les oméga-3 : gardiens de notre cœur, de notre cerveau et… de notre humeur !

Et ce n’est pas tout : les oméga-3, de la famille des acides gras essentiels, luttent également contre les inflammations chroniques et protègent nos artères. Pourtant, notre corps ne sait pas les fabriquer et en a désespérément besoin. Voici où les trouver :

• Les poissons gras : Sardines, maquereaux, saumon... Ces nageurs sont bourrés d’EPA (antiinflammatoires) et DHA (protecteurs du cerveau), les formes d’oméga-3 directement utilisables par l’organisme. Deux portions par semaine et votre cœur vous dira merci !

• Les graines de chia : Ces minuscules graines renferment plus d’oméga-3 que le saumon à poids égal ! Saupoudrezen sur vos yaourts, smoothies ou salades. Bonus : elles sont riches en fibres et protéines ;

• Les graines de lin : Moulues, elles boostent votre apport en oméga-3 végétal. Une cuillère à soupe par jour suffit pour bénéficier de leurs bienfaits anti-inflammatoires ;

• Les noix : Une poignée quotidienne et vous voilà paré(e) contre l’inflammation et le cholestérol. Leur petit plus ? Elles sont également riches en antioxydants ;

• Les algues : Nori, spiruline ou chlorelle, ces trésors marins sont les seules sources végétales d’EPA et DHA ! Alors, poissons, graines ou noix ? L’idéal est de piocher dans toutes ces sources. Votre corps ne fabrique pas ces nutriments, c’est donc à vous de jouer pour lui offrir ce précieux carburant !

Sarah Kisielewski

FEMMES

COUPLE

Au secours, mon mari est Nidda !

L’homme gère, en bon gestionnaire, toutes sortes de problèmes techniques dans sa tête, et a besoin pour cela de s’isoler psychologiquement. La femme a été dotée de la capacité à traiter de nombreux dossiers à la fois.

Je me dis que c’est dommage. Le climat familial n’est pas au beau fixe, car aujourd’hui, Monsieur n’est pas d’humeur festive. Super ambiance à la maison, chacun s’invente une auto-culpabilité et s’en impute la responsabilité. Un mari éteint, qui coupe court à tout échange verbal, c’est exactement l’équivalent d’une femme, qui elle, coupe périodiquement court à tout échange physique. Donc oui, c’est un peu comme si Monsieur était Nidda !

L’homme et l’élastique : attention, danger !

Ce qui est certain en tout cas, c’est qu’il n’est pas un cas isolé. On a beau habiter ensemble, les chutes de moral arrivent, les aléas de la vie font partie intégrante de la vie de famille et de couple.

Cela dit, toute femme doit connaître ce paramètre masculin fondamental et inhérent à chacun : l’homme est tout à fait comparable à un élastique. Il gère, en bon gestionnaire, toutes sortes de problèmes techniques dans sa tête, et a besoin, pour cela, de s’isoler psychologiquement. La femme, ingénieuse/ merveilleuse/fabuleuse création, a été dotée de la capacité à traiter de nombreux dossiers à la fois. A contrario, l’homme, lui, est "monodossier".

C’est pourquoi, à l’image de l’élastique qui peut s’étendre jusqu’à une force maximale, si on lui permet de s’étendre/et donc de s’éteindre

temporairement, afin de le laisser déployer toutes les solutions à ses préoccupations, il reviendra ensuite, revigoré et détendu, à sa participation au foyer.

Attention messieurs, n’utilisez pas non plus ce joker trois fois par jour !

Comment mettre à profit ces petits moments ?

Côté femmes, ce n’est pas simple, mais faisable.

C’est un peu comme si votre mari et vous aviez un compte en banque imaginaire. Chaque attention, mot gentil, entraide crédite le compte du celui qui en est à l’origine d’une coquette somme. À l’inverse, chaque indélicatesse, ton trop haut… le débite. La bonne nouvelle, c’est que quand le compte est suffisamment garni, les petits impairs passent en douceur, sans même se faire remarquer.

Ainsi, si ton mari est de temps en temps en mode Nidda, alors se présente à toi une excellente occasion de remplir ton compte à bloc : patience, amabilité, jugement favorable, bon accueil sans balai ni casserole à la main au retour de ses esprits, et te voilà fortement rehaussée à ses yeux.

Une femme admirable, réfléchie, qui ne répond pas du tac au tac à ses impulsions : voilà un philtre d’amour qui passera, lui aussi, en douceur sur votre vie à deux.

Noémie Hadida

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De l’ombre à la lumière - Episode 3 : L’ouverture

des rivières

Découvrez la course-poursuite palpitante de Sophie en quête de son héritage, au cœur d’une enquête qui lui fera découvrir la beauté du judaïsme. Suspens, humour et sentiments... à suivre chaque semaine !

Dans l’épisode précédent : Sophie et sa fille Léa voyagent pour la première fois en Israël pour l’enterrement de la vieille tante Ida que Sophie a peu connue. En triant les affaires de sa tante, elle tombe sur une lettre qu’elle avait écrite pour dénoncer un vol. Mais de quoi s’agit-il ?

Léa était occupée à chercher du réseau pour échanger photos et vidéos avec ses amis de Paris. Elle faisait les 100 pas, les bras en l’air en agitant son téléphone en espérant capter les ondes.

“Léa, quand tu auras fini ta danse de la 3G, si ça t’intéresse, j’ai trouvé une vieille boîte avec des lettres et des dessins dedans.

Dans un soupir de découragement, Léa lâcha son téléphone et rejoignit sa mère. Penchée par-dessus son épaule, elle se mit à la lire.

‘Tiens elle parlait français tante Ida ? demanda Léa.

- Peut-être, je n’arrive pas bien à me souvenir.

- T'as vu, c’est marqué ‘inconnu à cette adresse’, c’était vraiment nul avant, on pouvait même pas suivre comme les commandes Amazon. Pff, je ne sais vraiment pas comment vous avez réussi à survivre dans cette époque préhistorique !”

Sophie sentait venir une migraine. Elle se souvint qu’il était près de 14 heures et qu’elles n’avaient toujours pas déjeuné. Quelques

bouchées de falafel plus tard, mère et fille terminaient leur repas en silence (Sophie se demandait si “oui”, “non” ou “c’est lourd était l’unique mode de communication des ados).

Petite fille, Sophie avait prié tous les soirs dans son lit pour avoir un frère ou une sœur. Elle sentait qu’On l’entendait et qu’On lisait dans son cœur. Jusqu’à ce qu’elle constate qu’aucune sœur n’avait intégré la famille et que, de toute façon, personne ne parlait jamais de D.ieu.

Sophie finit par se résigner à l’idée de devenir une grande sœur mais aussi sur le fait que ses prières pouvaient être entendues. Alors à la place, elle pria pour devenir une bonne mère. Sauf que là, assise face à une ado qui ne détachait pas ses yeux de son téléphone, elle se disait qu’elle avait bien fait d’arrêter de prier !

Après le déjeuner, elles croisèrent Ronit Malka, la responsable de la maison de retraite. Sophie lui montra la lettre trouvée dans les affaires de sa tante.

“Quelqu’un de la résidence aurait volé les affaires de ma tante ? questionna Sophie.

- Non, impossible, répondit Ronit. Nous faisons très attention à ce genre de choses.

- Mais maman, t’as vu comme la lettre est vieille et sale ? Ça se trouve, elle a été écrite il y a des années, genre avant même que je sois née !

- Oui… Dans ce cas, on n’a aucune chance d’en savoir plus !

- Regardez, c’est écrit sur le tampon que ça été envoyé en juin 1984, waw ! C’était il y a 40 ans, truc de fou !

- Ça me fait penser, reprit Ronit, je me souviens que votre tante a vécu dans un kibboutz près de Netanya, quand elle est arrivée en Israël. Ida racontait qu’elle y vivait avec d’autres amies d’enfance, survivantes elles aussi. Peut-être qu’elles étaient au courant de cette histoire de vol ? Le kibboutz n’est qu’à 1h30 d’ici.

- Euh, bredouilla Sophie. Je vais y réfléchir.”

Quelques heures plus tard, Sophie et Léa étaient de retour à l’hôtel. La plupart des affaires avaient été triées. Sophie avait conservé cette étrange lettre avec elle. Elle n’avait quasiment aucune chance de la décoder, mais elle n’arrivait pas à sortir ce message de la tête. Elle se sentait comme personnellement concernée par cette accusation. Elle avait cette curieuse sensation qu’il s’agissait de quelque chose de beaucoup plus important qu’un simple vol d’habits ou d’argent.

“Alors on fait quoi maintenant ? demanda Léa. Tu as l’air d’une zombie depuis que tu as trouvé cette lettre et que la femme nous a parlé du kibboutz. Qu’est-ce qu’on perd d’aller là-bas ? En plus, ça me fera de nouveaux décors pour mes selfies !”

Sophie ne répondit pas. Après tout, elles ne connaissaient rien en dehors de cette chambre d’hôtel et de la maison de retraite. Le lendemain tôt dans la matinée, dès qu’elles trouvèrent l’adresse exacte du kibboutz, elles se mirent en route pour Chefayim, situé près de la ville de Netanya.

Elles prirent un bus et s’installèrent au fond. A peine après avoir quitté la capitale, les collines environnantes défilaient, bordées d’arbres. Comment ce petit pays situé aux portes du désert pouvait être si fertile ?

Au bout d’une heure, Léa enleva ses écouteurs et s’exclama :

“Tu te rends compte maman ? Le kibboutz où on va existe depuis 1935 et il a été fondé par des immigrés polonais. Et genre tout le monde vivait ensemble, travaillait ensemble, bref la colo H24, ça devait être trop sympa !”

Décidément, sa fille lui réservait plein de surprises. Finalement cette idée de visiter le kibboutz était une bonne idée de sortie pour se rapprocher de sa fille.

Deux heures plus tard, Sophie demanda à rencontrer la responsable du site. Une petite dame ronde d’une soixantaine d’années vint les accueillir avec un grand sourire et leur proposa de leur faire visiter les lieux.

Léa était excitée d’en apprendre plus sur l’histoire du site et surtout comment il avait été fondé par les “immigrés clandestins”. Sophie suivait docilement les explications de leur guide.

“Peu de gens le savent, mais contrairement aux idées reçues, ce kibboutz n’a pas été fondé par des communistes, mais par des Juifs religieux désireux de vivre une vie de Torah sur la terre que D.ieu leur avait donnée. D’ailleurs, le nom même de ce kibboutz “Chefayim” vient du livre d’Isaïe et signifie “D.ieu ouvre des rivières dans les lieux saints” (Yicha’ya 41,18). On a tendance à oublier que le sionisme à ses origines était mêlé d’une foi en D.ieu inébranlable. Les agriculteurs sionistes avaient l’habitude de dire : ‘Partout où va le laboureur juif, la Présence divine l’accompagne’.

Sophie s’arrêta net. Cette phrase venait de la frapper en plein cœur. C’était donc pour ça que le pays défiait les lois d’une nature aride et poussait vert et vigoureux comme un palmier dans le désert !

Au même moment, un groupe de vieilles dames passa à quelques mètres, quand l’une d’entre elles s’arrêta et se mit à crier en direction de Léa : “Bubbaleh, Bubbaleh ! !”

Mais qui était cette inconnue et que voulaitelle à la fille de Sophie ?

Lorsqu’une personne habitant en France met une pièce en Chékel ou en Dollar dans la Tsédaka, fait-elle la Mitsva ? Le fait que la pièce ou le billet ne fassent pas partie de la monnaie du pays, change-t-il quelque chose ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

1. Dans un tel cas, bien que l’intention soit certainement bonne, cela ne suffit pas pour garantir un accomplissement de la Mitsva.

2. Tout d’abord, les boîtes de Tsédaka ne doivent pas être considérées comme une décharge ou un dépotoir destinés aux petites pièces qui font du bruit au fond de nos poches.

3. En France, par exemple, on n’a que très peu à faire avec des petites pièces de monnaies étrangères. En général, le responsable de la synagogue les met au fond d’un tiroir car les efforts à fournir pour les changer en euros n’en valent pas la chandelle.

4. Il est toujours préférable d’accomplir la Mitsva en monnaie locale, pour que la Tsédaka soit immédiatement utilisable. (Talmud Ketoubot 67b).

Comment pardonner et enlever sa rancune

Comment faire pour ne pas être rancunier et surtout pour enlever toute la rancune accumulée envers une personne pendant plusieurs années ? Enfin, comment pardonner le mal qu’une personne nous a fait ?

Réponse de Rav Emmanuel Bensimon

1. La réponse à votre question se trouve dans un verset de la Torah : "Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur et tu dois le réprimander [...]". (Vayikra 19, 17)

Pourquoi la Torah a mis ces deux Mitsvot dans le même verset ? Le Ramban répond que pour éviter de ressentir de la haine, de la rancune, il faut réprimander son prochain, c'est-à-dire s'expliquer. Il ne faut jamais laisser un problème ou un malentendu avec son prochain, que ce soit votre conjoint, votre employé, votre patron, votre ami... La haine vient de la distance, donc si on s'explique, et même si on n'est pas d'accord, la rancune disparaîtra.

2. Comment pardonner le mal qu’on nous a fait ? Le ‘Hovot Halévavot (Cha’ar Habita’hon) explique que personne ne peut nous faire du bien ou le contraire sans la Volonté divine. Si j’accepte vraiment que cela vient de D.ieu, il est alors beaucoup plus facile de pardonner (étudiez la vie du roi David qui en est un exemple vivant). Cependant, il faut ensuite se protéger pour ne pas laisser la personne agir sans aucune limite !

Une richesse acquise par manque de droiture

Notre histoire se déroule il y a quelques années aux États-Unis.

Un matin, un Juif se présenta chez un concessionnaire automobile et fit l’acquisition d’un véhicule de luxe. Il régla le prix – 100 000 dollars – directement en espèces et quitta le concessionnaire au volant de sa nouvelle voiture. Une heure plus tard, le Juif fut de retour, et à la grande surprise du concessionnaire, lui proposa de lui vendre la voiture qu’il venait d’acheter pour 50 000 dollars uniquement.

Inutile de préciser que cette histoire sembla très louche au vendeur, d’autant plus que l’homme n’était pas capable de lui fournir la moindre explication sur ses agissements. Le concessionnaire, craignant qu’il ne s’agisse là d’un subterfuge quelconque destiné à dissimuler une escroquerie ou, à D.ieu ne plaise, un attentat, demanda à l’acheteur de patienter quelques instants et alerta la police. Les agents de police prirent le cas très au sérieux, se précipitèrent sur les lieux et arrêtèrent l’acheteur qui fut placé en garde à vue durant 4 jours pour soupçon de méfait.

Au cours de ces journées, de nombreuses investigations et enquêtes furent menées,

mais elles ne menèrent à rien. Le véhicule fut également contrôlé consciencieusement afin de s’assurer qu’il n’était pas piégé, mais les inspecteurs et les spécialistes experts en attentat ne trouvèrent rien sortant de l’ordinaire.

Finalement, aucune faute ne fut trouvée dans la conduite de l’homme, ni dans la provenance de son argent ni dans la voiture acquise. Il s’avéra également que son passé était totalement vierge et qu’il n’avait aucune faute ou crime à son actif. Il ne restait pas d’autre choix que de le libérer avec des excuses.

Mais l’homme ne se contenta pas d’excuses. Il déposa plainte contre les autorités pour son arrestation injustifiée qui avait porté atteinte à son honneur et lui avait causé un grand préjudice personnel. Au terme de toute la procédure, il perçut une énorme indemnité de deux millions de dollars…

L’histoire fut publiée et l’homme informa qu’il avait l’intention de faire don d’un dixième de la somme à une Yéchiva renommée aux États-Unis. (Un simple calcul permet d’établir qu’il s’agissait de la somme colossale de 200 000 dollars !)

Muffins gourmands au moka et aux pépites de chocolat

Des muffins riches au goût de café avec des touches de chocolat noir, préparés en seulement 10 minutes !

Pour 12 muffins

Difficulté : Facile

Temps de préparation : 10 min

Temps de cuisson : 18-20 min

Ingrédients

• 280 g de farine tamisée

• 2 cuil. à soupe de cacao

• 2 cuil. à café de levure chimique

• 1 pincée de sel

• 120 g de sucre roux

• 240 ml de lait (soja ou jus pour la version Parvé)

• 80 g d’huile

• 1 cuillère à soupe de café soluble

• 1 œuf

• 1 tasse de pépites de chocolat

Réalisation

- Préchauffez le four à 20°C. Préparez 12 moules à muffins individuels.

- Dans un bol, mélangez la farine, le cacao, la levure chimique et le sel.

- Dans un autre bol, battez le sucre, le lait, l’huile, le café et l’œuf à l’aide d’une fourchette.

- Mélangez ensemble les deux préparations.

- Incorporez les pépites de chocolat et répartissez la pâte uniformément dans les moules à muffins (au 2 tiers de la hauteur). Ajoutez des pépites sur le dessus.

- Enfournez 18 à 20 min ou jusqu’à ce qu’un curedent inséré au centre en ressorte propre.

Chabbath Chalom !

Murielle Benainous

40 jours de délivrances à Méron

Que le mérite de Rabbi Chimon Bar Yohai nous protège. Amen.

A partir du jour de Lag Baomer, et durant 40 jours

Le jour même de Lag Baomer

18 Iyar

les envoyés du Vaad Harabanim se rendront tous les jours à Meiron pour prier sur la tombe de Rabbi Chimon Bar Yohai. et réciteront méticuleusement des Tehilim et mentionneront chaque nom pour une longue vie, une bonne santé, la joie, le bonheur, la réussite dans l'éducation des enfants et une bonne Parnassah.

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"Toute l'existence du monde n'est que pour encourager l'homme à prier." (Rabbi Na'hman de Breslev)

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