Torah-Box Magazine n°269 Israël - Vayakhel

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n°269 6 mars 2024 I 26 Adar I 5784 I Vayakhel

L'ÉDITO DE LA SEMAINE

A la recherche du Trésor perdu

Dernièrement, j’ai lu un article très intéressant rapportant que plusieurs tribus d’Afrique se considèrent comme faisant partie de la famille des Juifs. Pour certains, ils descendraient de la tribu perdue d’Efraïm d’autres se seraient convertis dans des temps anciens, et il y a aussi de ceux qui aspirent à se convertir. Ils respectent certaines lois comme la circoncision, la Cacheroute, le Chabbath ou la prière au D.ieu des Juifs peut trouver chez eux des synagogues avec des Sifré Torah qui leur ont été offerts par des communautés américaines. On pourrait certes les soupçonner d’être intéressés par une émigration opportuniste en Israël, mais il y a des groupes qui affirment qu’ils ne souhaitent nullement quitter leur terre d’origine, et d’autres dont l’éveil au judaïsme date du début du vingtième siècle. Ce phénomène existe aussi en Asie, comme en Afghanistan ou au Tibet, où là aussi certaines tribus respectent des lois juives et justifient cette attitude par une tradition lointaine qui les rattacherait aux fameuses Dix tribus d’Israël exilées par le roi d’Achour à l’époque du premier Temple, comme cela est rapporté dans la Bible.

À la lecture de ces faits, il m’est remonté à la mémoire une scène d’une BD de mon enfance, Tintin et “Le trésor de Rackham le rouge”, dans laquelle de nombreuses personnes de toutes origines revendiquent leur droit sur un trésor découvert par Tintin et Haddock, en prétendant descendre de ce pirate (Rackham le rouge), dont le bateau avait sombré dans les abîmes maritimes avec tout le butin qu’il contenait. Si dans un premier temps j’en ai souri, après réflexion j’ai trouvé cette comparaison pertinente, car en réalité si toutes ces ethnies prétendent descendre du peuple hébreu, c’est bien parce qu’elles ressentent que la Torah renferme effectivement un véritable trésor. Malgré l’antisémitisme grandissant

dans le monde, ces personnes trouvent dans le judaïsme la source de la vérité et un message rassurant face aux angoisses existentielles de l’homme. D’ailleurs, TorahBox reçoit énormément de retours de nonjuifs qui expriment leur satisfaction des contenus et boivent avec soif les paroles de Torah qui y sont diffusées.

En réalité, le message de la Torah ne concerne pas seulement les Juifs, mais toute l’humanité. La différence, c’est que le peuple hébreu de par son élection est soumis à 613 commandements, tandis que les non-juifs doivent en observer seulement

Mais bientôt, les temps vont changer, le brouillard va s’estomper et l’on sera ébloui par une lumière éclatante. Lorsque la vérité se dévoilera, on va pouvoir comprendre l’énigme de la vie et trouver ses repères. Israël se retrouvera en tête des Nations comme à l’époque du roi Chlomo et toute l’humanité se tournera vers les Juifs afin de connaître le droit chemin.

Jusque-là, nous pouvons tous, Juifs comme non-juifs, acquérir des mérites car nous sommes encore dans le mensonge et il n’est pas évident de fixer son choix - comme le font ces tribus africaines précitées - sur ce que le monde “éclairé” méprise et dénigre.

3 Magazine I n°269

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SOMMAIRE

03

07 14

Rav Daniel Scemama

L'Édito - A la recherche du Trésor perdu

Actualités

Me Avi Amram Municipales en Israël - Une belle claque pour l’opposition !

Témoignage

"Mon papa ne voulait qu’une chose : sortir de sa chambre d’hôpital"

La coutume du Zékher Léma'hatsit Hachékel en un coup d’œil

Binyamin Benhamou

Je construis moi-même le troisième Temple de Jérusalem

Rav Yehonathan Gefen

Vayakhel : soumettre son opinion à celle de la Torah

Shabatik

Histoire

Allô, les renseignements ?

Flash Chabbath

Vu sur le Net

Devinettes sur la Paracha

Rav Albert Guigui

Le message du Grand Rabbin de Bruxelles

Rav Ména’hem Sakhoun

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Me Avi Amram., Binyamin Benhamou, Rav Yehonathan Gefen, Rav Albert Guigui, Eliahou Cohen-Solal, Rav Ichay Assayag, Rav Mena’hem Sakhoun, Rav Gabriel Dayan, Rav Its’hak Bellahsen, Murielle Benainous

Mise en page

Dafna Uzan

Secrétariat 02.37.41.515

Publicité

Daniel Peretz daniel26mag@gmail.com 054-24-34-306

Distribution diffusion@torah-box.com

Adar : L’art d’être dans la joie... selon Rabbi Na’hman

Hommage

Rav Raphaël-Ya’akov Israël de Sarcelles

Société

Pourquoi est-il interdit de se faire tatouer ? Rencontre avec un Gma'h pas comme les autres

Questions au Rav

BD - L'histoire de Yaakov Kouriel

Recette

Remarques & commentaires magazine@torah-box.com

Abonnement torah-box.com/magazine

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 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

Oreilles d’Haman Black & White ! 16 18 20 23 25 29 31 32 33 34 36 38 42 46 48 50

CALENDRIER DE LA SEMAINE

6 Mars

26 Adar I

7 Mars

27 Adar I

8 Mars

28 Adar I

9 Mars

29 Adar I

Chabbath Chekalim

10 Mars

30 Adar I

Roch 'Hodech

11 Mars

1 Adar II

Roch 'Hodech

12 Mars

2 Adar II

Daf Hayomi Baba Metsia 7

Michna Yomit Nédarim 5-2

Limoud au féminin n°151

Daf Hayomi Baba Metsia 8

Michna Yomit Nédarim 5-4

Limoud au féminin n°152

Daf Hayomi Baba Metsia 9

Michna Yomit Nédarim 5-6

Limoud au féminin n°153

Parachat Vayakhel

Daf Hayomi Baba Metsia 10

Michna Yomit Nédarim 6-2

Limoud au féminin n°154

Daf Hayomi Baba Metsia 11

Michna Yomit Nédarim 6-4

Limoud au féminin n°155

Daf Hayomi Baba Metsia 12

Michna Yomit Nédarim 6-6

Limoud au féminin n°156

Daf Hayomi Baba Metsia 13

Michna Yomit Nédarim 6-8

Limoud au féminin n°157

Grand Mazal-Tov à Rav Israel-Méir Crémisi pour la naissance d'une petite-fille chez son fils !

à Déborah Bitton pour la Bar-Mitsva de son fils Aharon !

Samedi 9 Mars

Rabbi Guershon Liebman

Lundi 11 Mars

Rav Raphael Ya'akov Israël (de Sarcelles)

Horaires du Chabbath Zmanim

Nets

Fin

'Hatsot

JEU DIM VEN LUN MAR SAM
MER
et
du 9 Mars Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya
05:56 05:58 05:59 05:58
Chéma (2) 08:53 08:54 08:55 08:54
du
11:50 11:51 11:52 11:51
17:43 17:44 17:45 17:44 Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya Entrée 17:02 17:24 17:24 17:23 Sortie 18:20 18:22 18:22 18:21
Chkia

Gaza : Trois soldats tués et 14 blessés dans l'explosion d'un bâtiment miné par le 'Hamas à Khan Younès

Tsahal a annoncé la mort de 3 soldats supplémentaires dans les combats à Gaza. Il s'agit du sergent Dolev Malka, 19 ans, de Chlomi, du sergent Afik Teri, 19 ans, de Ré'hovot, et du sergent Yinon Its'hak, 20 ans, de Mitspé Ramon. Selon les détails fournis par l'armée, tous trois ont été tués dans l'explosion d'un bâtiment miné par les

terroristes du 'Hamas à Khan Younès. Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances précises de leur mort. Leur décès porte à 245 le nombre de soldats morts à Gaza depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre. 14 autres soldats, dont un commandant, ont été blessés lors de la même opération.

Le 'Hamas refuse de fournir une liste d’otages vivants ; Israël n’enverra pas d’équipe aux pourparlers du Caire pour l'instant

Israël a reçu une réponse du 'Hamas concernant le cadre d’un accord sur les otages conclu à Paris le week-end dernier, mais l’organisation terroriste basée à Gaza a refusé de répondre à la demande de Jérusalem de recevoir une liste d’otages vivants et le nombre de

Suite

prisonniers palestiniens qu’Israël doit libérer pour chaque otage libéré, a déclaré un responsable israélien au Times of Israel. À la suite de cette réponse insatisfaisante, Israël a annoncé qu'il n'enverrait pas de délégation pour des négociations au Caire dimanche, a déclaré le fonctionnaire.

ACTUALITÉS 7 Magazine I n°269
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Tsahal a cartographié la maison du terroriste responsable de la mort de deux Israéliens en Judée-Samarie jeudi dernier

Tsahal a annoncé avoir pris les mesures de la maison du terroriste responsable de la fusillade meurtrière près de l’implantation d’Eli en Judée-Samarie jeudi, en vue de sa démolition. Le terroriste, un policier de l’Autorité palestinienne originaire de Kalandiya, a ouvert le feu dans une stationservice près d’Eli, et tué Its'hak Tseiger, un

bénévole de Zaka de 57 ans, et Ouria Hartum, un jeune de 16 ans.

Le chef d’état-major israélien, Herzi Halévi, s’est rendu sur les lieux de la fusillade meurtrière, où il a félicité Avi'ad Gazbar, le propriétaire du restaurant tout proche de la station-service qui a abattu le terroriste.

France : Darmanin ordonne un renforcement immédiat de la protection de la communauté juive

Selon Le Figaro, le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé aux préfets d'intensifier les dispositifs de sécurité autour des établissements scolaires et des lieux de culte juifs, selon une note révélée samedi par Le Figaro. Le ministre a ordonné aux préfets de mettre

en place une "vigilance renforcée" par les forces de l'ordre près des lieux de culte, "en coordination avec les militaires de l'opération Sentinelle, par une présence statique, visible et systématique aux heures d'arrivée et de départ des fidèles, lors des rassemblements et offices."

ACTUALITÉ 8 Magazine I n°269

Convoi humanitaire à Gaza : Tsahal s'engage à ce qu'une "enquête indépendante" sur l'incident soit menée

Dans une déclaration en anglais faite ce dimanche à l'adresse des médias et dirigeants internationaux, l'armée israélienne s'est engagée à ce qu'un organisme indépendant enquête sur l'incident du convoi humanitaire à Gaza qui a fait plus de 100 morts jeudi. Cette déclaration intervient dans le contexte de fortes pressions sur Israël afin qu'il enquête sur les circonstances de l'incident, qui a valu l'Etat hébreu une pluie de condamnations depuis jeudi.

D'après une information du New York Times , l’arrivée du convoi de camions humanitaires jeudi faisait partie d’une initiative israélienne destinée à livrer de la nourriture aux Gazaouis.

"Sinwar passe de tunnel en tunnel, il est devenu un vulgaire fugitif" (Galant)

Lors d'un point-presse dimanche soir, le ministre israélien de la Défense Yoav Galant a souligné que "l'opération terrestre dans la bande de Gaza est l'une des plus complexes de l'histoire de la guerre". Il a indiqué que les troupes israéliennes progressaient bien, et qu'elles menaient désormais des raids beaucoup plus ciblés et nécessitant moins d'hommes. Trois des quatre bataillons de la brigade Khan Younès du 'Hamas ont déjà été dissous, et nous nous dirigerons bientôt vers Rafah", a-t-il indiqué. Il a également évoqué Yé'hia Sinwar, affirmant qu'il "passait de tunnel en tunnel, comme un vulgaire fugitif".

9 Magazine I n°269

Après 5 mois de fermeture, les écoles de Sdérot rouvrent leurs portes

Cinq mois après l'attaque terroriste perpétrée par le 'Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël, les établissements scolaires de Sdérot, ville située à seulement 2 km de la bande de Gaza, ont rouvert leurs portes ce dimanche matin. Les cours reprennent dans près d'une centaine d'établissements incluant les écoles et les jardins d'enfants. D'après les prévisions de la municipalité de Sdérot et du ministère de l'Éducation, 60 à 70 % des élèves devraient reprendre le chemin de l'école. Avec ses 26.000 habitants, Sdérot a été durement frappée lors des attaques terroristes du 7 octobre.

Le ministre Ben-Gvir fustige la libération de Palestiniens en détention administrative, officiellement par manque de place

Le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben-Gvir, s’est insurgé contre la libération annoncée jeudi par l'armée israélienne et le Chin-Beth, d'une quarantaine de suspects palestiniens détenus en détention administrative, justifiant cette décision par une nécessité de "libérer de la place pour les détenus représentant une menace plus élevée".

"Il est inquiétant que le jour où deux Juifs ont été assassinés, le chef du Chin-Beth choisisse de faire une fleur aux meurtriers", a-t-il écrit.

Le communiqué des services de sécurité indique que les libérations devraient avoir lieu dans le mois qui vient.

ACTUALITÉ 10 Magazine I n°269
L

Tsahal détruit 50 cibles terroristes en moins de 10 minutes près de Khan Younès

Dans une opération de grande envergure menée dans la nuit de samedi à dimanche, les forces de la 98ème division de Tsahal ont lancé une attaque coordonnée contre des infrastructures terroristes dans l'ouest de Khan Younès, visant à renforcer l'efficacité opérationnelle. L'offensive a commencé avec

un assaut aérien préliminaire massif lors duquel, en l'espace de six minutes, des avions de combat et des unités d'artillerie ont ciblé et détruit environ 50 sites associés au 'Hamas, incluant des infrastructures souterraines et des bâtiments utilisés comme couvertures pour les activités terroristes.

Projet d’action violente contre l’ambassade israélienne en Belgique : Une femme inculpée à Paris

La grande sœur d’un adolescent soupçonné d’avoir projeté, avec quatre autres mineurs, d’attaquer l’ambassade israélienne en Belgique, a été inculpée vendredi à Paris, a appris l’AFP de sources judiciaires et proches du dossier. C’est la cinquième personne inculpée (mise en examen) autour de ce projet d’attaque imputé à

un groupe d’adolescents, qui font l’objet d’investigations menées par les autorités judiciaires antiterroristes belges et françaises. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu s’en prendre à l'ambassade avec "un camion projeté, rempli d’explosifs" et "une équipe d’assaut armée", selon une source policière.

11 Magazine I n°269

Paris : Un homme traité de "sale Juif" et frappé à la sortie d’une synagogue

Un sexagénaire sortant d’une synagogue dans le XXème arr. de Paris vendredi a été frappé et insulté de "sale juif", a-t-on appris samedi de sources policières.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé une "nouvelle agression antisémite" et un "acte inqualifiable". L’homme, "porteur

"Vous êtes un véritable ami d'Israël" (Herzog au président bissau-guinéen)

Le président Its'hak Herzog a accueilli dimanche dans son bureau le président Umaro Sissoco Embaló de Guinée-Bissau, le premier dirigeant africain en visite depuis le début de la guerre d'Israël contre le 'Hamas.

M. Embaló a expliqué à son homologue qu'il venait en tant que "messager de la paix", selon le bureau de Herzog.

"Vous êtes un véritable ami d'Israël, et j'ai été heureux d'apprendre que vous avez étudié ici en Israël. Nous n'oublierons jamais nos amis et vous avez été à nos côtés même en ces temps difficiles. Vous avez soutenu notre position au sein de l'Union africaine et vous avez fait preuve d'une véritable amitié", a déclaré Herzog à son homologue.

d’une Kippa" sortait de la synagogue et a été agressé par un homme qui a pris "la fuite à pied", ont précisé ces sources. Les pompiers ont transporté la victime à l’hôpital, a ajouté cette source. Les actes antisémites sont en forte hausse en France et dans le monde depuis les attaques du 'Hamas contre Israël le 7 octobre.

Trump devancerait Biden de 5 points si les élections avaient lieu aujourd'hui (sondage du NYT)

Selon un sondage mené par le New York Times et le Sienna College publié samedi à huit mois de l'élection présidentielle, Donald Trump devancerait Joe Biden de cinq points si les élections se tenaient aujourd'hui. L'étude réalisée auprès d'électeurs inscrits indique que 43 % soutiendraient l'actuel président démocrate, contre 48 % qui choisiraient l'ex-président et favori du camp républicain. L'opinion publique à l'égard du mandat de Biden semble critique, avec 47 % des sondés exprimant une désapprobation de sa gestion, le taux le plus élevé depuis son entrée en fonction.

ACTUALITÉ 12 Magazine I n°269

הרותה רצוא

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Rav Yehia Teboul chlita Av Beit-Din de Lyon et Région,

Rav Alain Shlomo Senior chlita Grand Rabbin de Paris 16e, Rav Yossef Eliahou chlita Dayan et Rosh Collel à Jerusalem.

INFOS ET INSCRIPTIONS

M. Nissim BENTSVI

+972 (0) 58 699 9036

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RENTRÉE 2024 : OUVERTURE D’UNE KITA ט ET י (3E ET 2NDE) ה"ב

Municipales en Israël : Une belle claque pour l’opposition !

La progression des partis religieux au niveau local confirme la volonté du peuple d’avoir des dirigeants attachés aux valeurs de l’identité juive et à la terre d’Israël, n’hésitant pas à monter au créneau sur le plan international…

Mardi 27 février, les électeurs israéliens se sont rendus aux urnes pour participer aux élections municipales dans tout le pays, à l’exception des habitants des villes évacuées après les attentats du 7 octobre, qui devront voter le 19 novembre prochain. Ces élections revêtent une importance particulière, offrant un aperçu des préoccupations locales et des tendances politiques à l’échelle communale. Alors que les résultats ont été publiés et que peu de villes sont concernées par un second tour, il est temps de faire le point sur les développements clés et les dynamiques en jeu qui façonneront le paysage politique des villes israéliennes dans les années à venir.

Au-delà des résultats bruts, les élections municipales en Israël entraînent des répercussions importantes sur le paysage politique national, offrant un indicateur précoce des tendances émergentes et des alliances potentielles. Pour les partis politiques, ces élections sont une occasion de consolider leur base électorale et de tester de nouvelles stratégies dans un contexte local.

Sachant qu’il s’agit du premier scrutin national depuis le début de la guerre contre le ‘Hamas, le gouvernement élargi avec l’entrée des ministres Gantz et Sa’ar peut dès à présent valider le souhait des électeurs de poursuivre la guerre jusqu’à l’élimination totale du ‘Hamas et la libération de l’ensemble des otages mais surtout le maintien de cette coalition afin de gérer ensemble les dossiers de gouvernance à Gaza d’après-guerre ainsi que la question du service militaire pour tous.

Depuis la clôture des bureaux de vote mardi soir dernier à 22h00, le pourcentage national de suffrages enregistré est d’environ 49%, soit environ 3,5 millions d’électeurs. Il s’agit d’une baisse significative par rapport aux deux derniers tours des élections : lors des élections de 2018, le pourcentage de suffrages était de

60 %, et lors des élections de 2013, de 51,1 %. C’est dire du peu d’intérêt que ces élections représentent aux yeux des Israéliens dans cette conjoncture de guerre et d’incertitude sur le plan économique. La priorité étant le retour à la normale.

Les élections municipales en Israël ont été particulièrement scrutées cette année pour des partis clés tels que Chass, le Likoud et Yech ‘Atid, chacun représentant des courants politiques distincts et des bases électorales variées.

Le parti Chass, traditionnellement associé à la communauté ‘Harédit séfarade, cherche à maintenir et à renforcer son assise sur les municipalités où cette communauté est prédominante. Les résultats de Chass dans ces élections peuvent servir d’indicateur de la force et de la cohésion de cette communauté, ainsi que de la capacité du parti à mobiliser son électorat traditionnel dans un contexte où d’autres partis ultra-orthodoxes comme Yahadout Hatorah sont également en compétition. On l’a vu à El’ad, où le président du parti Arié Dérhy a usé de toute son influence afin que cette ville à majorité séfarade revienne aux mains du candidat Yéhouda Botbol, qui a réussi son pari. D’ailleurs le succès de Chass à Tsfact, où pour la première fois un candidat ‘Harédi accède à la tête de la mairie, est également à mettre à l’honneur de Dérhy et le jeune maire Yossi Kakoun a réussi à unifier l’ensemble des religieux derrière sa candidature. Néanmoins, un échec est à noter à Beth Chemech où le vice-ministre de l’Agriculture Moché Aboutboul et ancien maire de cette ville n’a pas réussi à l’emporter et l’on se dirige vers un second tour entre l’actuelle maire ‘Aliza Bloch, qui a obtenu 408 voix de plus que Aboutboul, et le candidat ‘Harédi ashkénaze Chmouel Grinberg le 10 mars prochain. A ’Haïfa, il est évident que les habitants de la ville n’étaient pas du tout satisfaits du mandat actuel d’Einat Kalisch-Rotem, qui a échoué dans

TRIBUNE par Avi Amram 14 Magazine I n°269

les sondages et n’a remporté que 4,5% des voix. Selon les résultats intermédiaires, KalischRotem quittera sa place et un deuxième tour aura lieu dans la ville entre les candidats Yona Yahav, qui cherche à revenir au poste de maire où il a exercé 3 mandats avant Kalisch-Rotem et a remporté le plus grand nombre de voix dans la ville (36,3 %), et l’avocat David ‘Etsioni (21,9%), qui a été directeur général adjoint du ministère de la Construction et du Logement et même adjoint au maire de ‘Haïfa.

Le Likoud, dirigé par Netanyahou, le parti le plus important à la Knesset, a enregistré des succès et a pris le contrôle de plusieurs villes centrales d’Israël, comme à ‘Holon, Yérou’ham, ‘Akko, Ré’hovot, ‘Arad, Mitspé Ramon et le conseil régional de Yavné, a maintenu son pouvoir dans de nombreuses villes comme Natanya, Achdod et Achkélon ainsi que ‘Hadéra, Modi’in et Lod, mais a également perdu douloureusement dans plusieurs villes telles que Safed, Guédéra, ‘Hatsor Haglilit et Even Yéhouda.

les tensions exacerbées depuis le 7 octobre et à l’approche du Ramadan.

"
Il y a une réelle droitisation du paysage politique ces dernières années, confirmée par les réactions de la population aux massacres perpétrés à Sim’hat Torah et les campagnes anti-gouvernement n’ont pas eu d’impact au niveau municipales.

Concernant Yech ‘Atid de Lapid, malgré la nette défaite d’Orna Barbivay à Tel-Aviv, le parti d’opposition a réussi à enregistrer de multiples succès dans de nombreuses villes et municipalités. Les chefs de municipalités soutenus par Yech ‘Atid ont remporté les élections à Hod Hacharon, Kiryat Ono, Gané Tikva, Ko’hav Yaïr, Even Yéhouda, Ramat Ichay, Kfar Tavor, Majdal Shams et dans les conseils régionaux de Guezer et Brenner.

Jérusalem, Tel-Aviv et Natanya ont reconduit leur maire pour un nouveau mandat mais le plébiscite accordé à Moché Léon à Jérusalem, avec plus de 82% des voix, restera dans les annales grâce à sa capacité de rassembler toutes les composantes de la capitale d’Israël malgré

En conclusion, les performances des partis Chass, Likoud et Yech ‘Atid aux élections municipales n’ont pas seulement été des indicateurs de leur force respective au niveau local, mais aussi des signaux importants pour leur influence politique future et pour l’évolution du paysage politique israélien dans son ensemble. Il y a une réelle droitisation du paysage politique ces dernières années, confirmée par les réactions de la population aux massacres perpétrés à Sim’hat Torah et les campagnes pour une dissolution de la Knesset n’ont pas eu d’impact au niveau des municipales.

La progression des partis religieux au niveau local confirme la volonté du peuple d’avoir des dirigeants attachés aux valeurs de l’identité juive et à la terre d’Israël, n’hésitant pas à monter au créneau sur le plan international afin d’affirmer que le combat mené par Tsahal à Gaza ainsi qu’à la frontière Nord est une guerre juste contre la barbarie islamiste qui menace le monde libre.

En tant que chef de cabinet du député Yossi Taïeb, qui préside la commission de l’éducation à la Knesset ainsi que le groupe d’amitié parlementaire Israël-France et Israël-Suisse, nous avons reçu de nombreuses délégations de députés et sénateurs ainsi que de maires et anciens Premiers ministres mais aussi des présidents d’associations et journalistes français qui ont tous exprimé leur vif espoir d’assister à la victoire écrasante d’Israël sur le ‘Hamas et le ‘Hezbollah, car les répercussions en Europe de l’issue de ce conflit seront dramatiques en cas d’échec !

15 Magazine I n°269
"Mon papa ne voulait qu’une chose : sortir de sa chambre d’hôpital"

Un papa en pleine forme qui fait une mauvaise chute, une hospitalisation qui dure, le moral s’assombrit et les inquiétudes grandissent... Heureusement, les bénévoles Torah-Box à 'Hadéra arrivent et ça va déjà beaucoup mieux ! En route pour un récit qui va vous faire prendre l’air.

"Ces dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes pour ma famille et moi-même. Mon papa, qui a toujours été une personne en très grande forme physique, a fait une mauvaise chute lors d’une de ses balades quotidiennes, ce qui lui a valu une opération de la jambe et une hospitalisation de plusieurs jours.

Les médecins voulaient le garder en observation car après sa chute, il a perdu connaissance quelques secondes et cela les inquiétait un peu.

Moral en berne

C’était déjà très dur pour nous, ses enfants, de le voir diminué physiquement, mais lorsqu’on a remarqué que son moral en prenait un coup, on a été très inquiets. Mon père a toujours été quelqu’un de positif. Il ne voit le mal nulle part, et toute situation pour lui est une occasion de se réjouir et de remercier.

Mais là, il n’était plus le même. Il n’arrivait plus à sourire, il dormait beaucoup, et cela nous

détruisait de le voir comme ça. Surtout que le personnel de l’hôpital ne nous donnait pas de date de sortie.

En fait, ce qui lui manquait le plus, était de sortir au grand air. Il voulait voir le ciel et sentir le vent sur sa peau. Il faisait une fixation sur ça et rien, de nos visites rapprochées ou de nos efforts pour lui changer les idées, ne semblait fonctionner.

De l’air !

Il y a deux semaines, vendredi matin, c’était à mon tour de rester au chevet de mon papa. J’avais apporté un jeu de cartes pour jouer un peu avec lui et faire passer le temps mais encore une fois, il n’avait pas le moral.

Il me dit : ‘tu ne comprends pas ma fille, ça fait des années que je vis dehors, je sors le matin tôt, je fais ma marche, mes courses. Qu’il fasse moche ou beau, je suis tout le temps dehors et là je me retrouve en cage, j’étouffe.’ À ce

Magazine I n°269 TÉMOIGNAGE
16

moment-là, un groupe de jeunes femmes bénévoles de Torah-Box, Karine Bitton, Sarah Cyndie Wiebenga, Déborah Cohen, Julie Ruth Bellaiche, Yaëlle, Haya Wiebenga et Amanda Marouani sont entrées dans la chambre et ont senti la tension qui régnait.

Avec beaucoup de finesse et de douceur, elles m’ont demandé quel était le problème et si elles pouvaient se rendre utiles à quelque chose. Mon père a pris leur proposition au mot et leur a dit : ‘Je veux sortir, j’ai besoin de respirer l’air de dehors'. Un peu gênée, je lui ai dit : ‘mais non papa, elles ne peuvent pas faire ça, peut-être qu’elles peuvent t’apporter un thé ou un gâteau.’ Mais il s’est entêté : ‘elles m’ont demandé ce que je veux ; voilà ce que je veux, ni thé ni gâteau, je veux sortir.’ J’ai souri, en me doutant bien qu’elles ne pourraient rien pour lui.

Des bénévoles opiniâtres

prononcé des psaumes de remerciement en sanglotant comme un bébé.

Je n’avais pas compris à quel point c’était important pour lui, mais ces femmes, elles, l'ont compris. Je me rappellerai de ce moment toute ma vie.

Je n’avais pas compris à quel point c’était important pour lui, mais ces femmes, elles, l’ont compris en quelques minutes. Je me rappellerai de ce moment toute ma vie. Voir mon papa revivre, gonfler ses poumons d’oxygène, fermer les yeux en se concentrant sur chaque souffle de vent qui caressait son visage.

C’était un moment magique. Je leur suis infiniment reconnaissante pour ce bonheur qu’elles nous ont donné en cette veille de Chabbath.

Mesdames les bénévoles de Torah-Box, vous êtes des anges-gardiens. Continuez ce que vous faites. Vous rendez tout simplement le monde meilleur !"

Mais je les avais clairement sous-estimées. Elles sont sorties de la chambre, d’un pas déterminé, en direction de la salle des infirmières. Du coin de l’œil, je les observais parler avec l’infirmière en chef du service, ne m’imaginant pas un instant de quoi elles étaient capables.

Même si je n’entendais pas ce qu’elles disaient, je les ai vues supplier, et se battre comme des lionnes pour obtenir une permission spéciale pour sortir mon père quelques minutes. L’infirmière a fini par céder en donnant une liste de conditions précises à respecter pour faire les choses dans les règles.

Elles se sont pliées à toutes les exigences médicales et avec mon aide, nous avons pu déplacer le lit de mon papa sur la terrasse interne de l’hôpital. Tout le monde pleurait, mon père bien sûr, moi, les bénévoles, mes frères et sœurs que j’avais appelés en Zoom pour qu’ils vivent avec nous l’expérience. Mon père a

Magazine I n°269
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La coutume du Zékher Léma'hatsit Hachékel en un coup d’œil

À l’époque du Temple, chaque Juif devait offrir un demi-Chékel par an. Cet argent servait à financer l’achat des bêtes pour les différents sacrifices expiatoires durant toute l’année.

A l'époque du Temple, dès le 1 (Adar 2 quand nous sommes en année embolismique comme cette année), les Bné Israël étaient informés qu’il fallait donner le demiChékel, comme l’enseigne la Michna dans le traité Chékalim.

Quand le donner ?

Nous avons l’habitude de donner cet argent depuis le 1er Adar jusqu’au soir de Pourim, avant la lecture de la Méguila

elle contribue à l’expiation de nos fautes.

Il faut veiller à donner cet argent en disant Zékher Léma’hatsit Hachékel, "en souvenir du demi-Chékel".

Combien donner ?

Il faut donner la valeur véritable du demiChékel qui était donné à l’époque du Beth Hamikdach, c’est-à-dire la valeur de 9,6 grammes d’argent pur.

Cette année, cette somme correspond : pour la France : 7 € pour Israël : 27 ₪

Cependant, une personne dont la situation financière est difficile peut s’appuyer sur l’opinion du Rama (communautés ashkénazes)

Qui doit donner ?

Selon la plupart des décisionnaires, ce devoir incombe à toute personne âgée de 13 ans et plus. Les femmes sont également concernées par ce devoir. Il est bon de donner aussi pour les enfants en bas âge. Certains donnent également pour le bébé d’une femme enceinte.

À qui donner ?

Rabbi ‘Haïm Fallaggi écrit qu’il faut donner cet argent à des Talmidé ‘Hakhamim (érudits en Torah) dont la situation financière est délicate. Il faut donc le donner en priorité à ceux qui consacrent leurs forces à l’étude de la Torah.

Vous pouvez confier votre don Zékher Léma’hatsit Hachékel à Torah-Box : www.torah-box.com/zekher

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Le billet de Binyamin Benhamou

Je construis moi-même le troisième Temple de Jérusalem

Pourquoi D.ieu nous interdit-Il la construction de Son Sanctuaire le Chabbath ?

Pourquoi le Chabbath est-il comme un Temple dans le temps ? Quel rapport entre les 39 travaux interdits le Chabbath et les 39 travaux inhérents à la construction du Sanctuaire ?

Découvrez l’importance des 24 heures du Chabbath, et comment entrer dans ce Temple avec l’esprit approprié, chaque semaine.

Les enfants d’Israël sont dans le désert et ils construisent le Michkan, le Sanctuaire, lieu désigné pour rencontrer D.ieu. Dès le premier Chabbath qui suit le début de la construction, Moché fait une annonce retentissante : il réunit tout le peuple (hommes, femmes et enfants) et il transmet la parole de D.ieu suivante : "Pendant six jours tu travailleras, mais le septième jour (Chabbath Chabbaton), chômage absolu et saint en l’honneur de D.ieu." (Chémot 35, 2)

avec un grand respect. Les Léviim se tenaient autour des murailles pour créer une atmosphère de sainteté. Dès que nous nous approchions du Temple, les Léviim nous interrogeaient : "Etes-vous pur ou impur ? êtes-vous allé au Mikvé ?" Un véritable interrogatoire en règle nous était imposé pour entrer dans le Temple avec appréhension, respect, pureté afin de nous faire comprendre qu’il ne s’agissait pas d'un lieu quelconque, bien au contraire.

Le Temple le plus saint, 1j/7

Cela semble assez étrange. Tous les jours de la semaine, le peuple construit le Sanctuaire, la maison de D.ieu, là où Sa présence réside, il accomplit un travail saint ; mais le septième jour, tout se passe comme si D.ieu nous disait : "tout doit s’arrêter, ne vous en faites pas pour Ma maison, le septième jour de la semaine, Chabbath, est en soi un sanctuaire !" Et c’est la réponse : le vendredi soir, quand le soleil se couche et que le Chabbath entre, le peuple d’Israël pénètre dans un Temple encore plus saint que le Temple qu’il construisait dans le désert ou que le Temple de Jérusalem dont nous attendons la reconstruction…

À l’époque, quand nous voulions nous rendre dans le Temple de Jérusalem, nous y entrions

État d’esprit approprié

Si les 24 heures de Chabbath sont un Temple plus grand que le Temple dont nous rêvons tous, nous devons y entrer avec ce même esprit. Ce n’est pas un Temple dans l’espace physique, mais un Temple dans le temps. Il est écrit que les heures de Chabbath sont plus sacrées que tout autre moment, plus encore que la prière de la Né’ila de Yom Kippour. Il n’y a pas seulement que des hommes ou des objets plus saints que les autres, il y a aussi un temps. La sainteté du Chabbath n’est pas celle du mardi matin.

Pour commencer, nous devons donc avoir une disposition d’esprit, une préparation dans la pensée avant de pénétrer ce Temple. Quand D.ieu a annoncé à Moché qu’Il allait lui donner

20 Magazine I n°269

la Torah, Il lui a demandé de se préparer en vue de ce jour. Quand nous voulons tirer bénéfice d’un événement ou de toute chose, nous devons nous préparer, nous mettre dans l’état adéquat. Le Choul’han ‘Aroukh (Ora’h ’Haïm 98, 1) nous dit par exemple qu’avant de prier, il faut se laisser un certain temps pour libérer notre esprit de ce qui nous préoccupe pour se focaliser entièrement sur la prière et notre présence face à D.ieu. Le Néfech Ha’haïm (4, 6) écrit qu’avant d’étudier la Torah, il convient d’éveiller notre crainte du Ciel. Avant que votre enfant ne devienne adolescent, il vaut mieux que vous vous prépariez à cette période, pour lui comme pour vous…

Mais revenons au Chabbath. Le vendredi, nous sommes occupés à faire les courses, à nettoyer la maison, même les enfants participent, tout le monde se lave, change de vêtements… Bref, tous les Juifs du monde courent la veille de Chabbath. Mais nous sommes tant occupés à courir, à se laver parfois à la dernière minute que nous oublions l’ingrédient le plus important. Vous savez, quand nous oublions les oignons dans le plat principal, cela manquera un peu de goût mais ce sera quand même tout à fait mangeable… mais parfois dans la vie, si un élément est manquant, alors tout manque.

Chabbath, journée de D.ieu

doit-on changer de vêtements en l’honneur du Chabbath ?", et nos Sages répondent avec une parabole du Cohen dans le Temple. De la même façon qu’avant de pouvoir entrer dans le Temple, un Cohen devait changer ses vêtements, nous faisons de même (Chabbath 114a). Pour rentrer dans Chabbath, nous devons changer de vêtements précisément parce que Chabbath est un Temple, appuie le Rav Avigdor Miller. Il s’agit d’un enseignement exceptionnel.

Si les 24 heures de Chabbath sont un Temple plus grand que le Temple dont nous rêvons tous, nous devons y entrer avec ce même esprit.

Vendredi en fin d’après-midi, le soleil se couche, nous regardons le ciel, imaginant que D.ieu étend Sa sainteté sur le monde. Nous devons pénétrer dans le Chabbath sur la pointe des pieds, nous ne regardons plus ce que font les ignorants dans la rue, nous ne regardons plus les vitrines des magasins toujours ouverts ou des bars-tabacs pour connaître les résultats des matchs : nous entrons dans l’enceinte du Temple du Chabbath. Pour les prochaines 24 heures, nous ne courons pas, exactement comme les prêtres dans le Temple qui marchaient pas à pas car ils étaient en présence de D.ieu. Idem pour le jour du Chabbath qui appartient à D.ieu : Chabbath Hayom Lachem, tout doit devenir différent, nous marchons avec D.ieu.

Pour Chabbath, l’aliment qu’il ne faut surtout pas oublier est la pensée. Il faut penser que nous pénétrons dans le sanctuaire du Chabbath en entrant dans le Chabbath. Voilà la préparation nécessaire : faisons pénétrer cette pensée dans toutes nos actions de préparation du Chabbath. Pour rentrer dans le sanctuaire du Chabbath, nous devons dire en changeant nos vêtements : "Je mets ces vêtements spéciaux car le Chabbath est spécial." Le Talmud demande : "Pourquoi

Le Talmud raconte qu’à l’époque, les Juifs parlaient très peu le Chabbath. Un grand Sage avait une mère âgée qui discutait avec lui, et vendredi un peu avant le coucher du soleil, il lui dit : "Maman, c’est Chabbath", et d’un coup, elle s’arrêta de parler. Les gens étaient heureux le Chabbath, mangeaient, buvaient, étudiaient… mais ils ne parlaient pas pour rien, car comment peut-on discuter lorsque nous nous sentons dans le Temple ? Même les ignorants refusaient de mentir, la crainte du

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"

Le billet de Binyamin Benhamou

Chabbath touchait tout le monde. (Chabbath 113a)

Notre travail imaginaire

Il y a 39 travaux interdits le Chabbath. Ce chiffre de 39 a un rapport avec la construction du Temple puisque le Temple a été construit à partir de 39 natures de travaux. Quand Moché a rassemblé le peuple pour leur enseigner les lois du Chabbath, il a expliqué qu’il fallait justement s’abstenir d'accomplir ces 39 travaux le Chabbath. Mais quel rapport entre les travaux interdits du Chabbath et les travaux demandés pour construire le Temple ?

En fait, les 39 travaux du Temple représentent toutes les façons de construire et de créer dans le monde. Chaque personne qui respecte le Chabbath démontre au Créateur du monde que ce monde repose sur de l’imagination. Nous travaillons toute la semaine, nous créons, mais nous savons que D.ieu est le seul Créateur : Béréchit Bara Elokim (D.ieu a créé le monde à partir de rien). Des 39 façons différentes de créer, nous n’en faisons aucune, nous reconnaissons que le monde est bien géré par D.ieu.

Le Chabbath, nous devons nous mettre à réfléchir et nous remémorer que le monde ne fonctionne ni tout seul, ni par nous-mêmes et nos 39 sortes de travaux. Il fonctionne car Hachem qui a tout créé continue de le maintenir. Bidvar Hachem Chamaïm Na’assou (par Sa parole tout a été créé). Si D.ieu retirait cette volonté et arrêtait le mouvement des électrons, tout s’effondrerait, tout serait réduit à néant.

Le Temple du temps

C’est à cela que nous devons penser le Chabbath. Dès que vous avez envie d’appuyer sur l’interrupteur électrique, abstenez-vous et dites-vous en pensée : "Aujourd’hui, c’est D.ieu qui est le Créateur." Quand vous avez envie d’écrire et que vous évitez de le faire, dites : "Je n’écris pas aujourd’hui car c’est un jour consacré à la construction du plus grand des Temples, le Chabbath." Dites-vous que vous édifiez le Chabbath dans votre esprit, vous n’êtes pas seulement une personne qui fait la sieste du Chabbath, qui mange la Dafina ou le Tchoulent du Chabbath, qui récite le Kiddouch ou qui est Chomer Chabbath…

Vous voulez acquérir le but du Chabbath, c’està-dire un esprit de Chabbath ? Rappelonsnous que tout appartient à D.ieu. Parlons-en au moins un peu chaque Chabbath à table. Travaillons et répétons-nous cette idée pour être influencé par elle et en être convaincu. Le but est d’atteindre le Da’at, transformer son esprit par ces pensées pour profiter de la présence divine en vous. Vous ne voyez pas certaines personnes rayonner le Chabbath ? Nous pouvons nous-mêmes y parvenir avec ces petites réflexions, une minute avant Chabbath, une minute pendant le premier repas, puis une autre pendant le deuxième… et c’est ainsi que nous n’avons plus besoin de construire le Temple physique de D.ieu, car nous sanctifions déjà Son Sanctuaire dans le temps.

Binyamin Benhamou (d’après les enseignements du Rav Avigdor Miller) Pour retrouver ce cours en version intégrale et en vidéo : www.torah-box.com/kitsour

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MAGAZINE

Supplément spécial Chabbath

Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...

Vayakhel : Soumettre son opinion à celle de la Torah

Quand on s’engage à respecter les lois de la Torah, il est essentiel de savoir soumettre son opinion à celle de la Torah, reconnaître les limites de l’être humain. Si on est trop dépendant de sa propre logique, on risque de mal utiliser son intellect et de justifier un acte incorrect ou interdit.

La Torah nous raconte qu’Hachem choisit un jeune homme prénommé Betsalel pour construire le Michkan. Le Midrach souligne que le nom de son grand-père est mentionné, ce qui est assez inhabituel ; généralement, on désigne une personne en précisant le nom de son père uniquement. Il explique que c’est par le mérite de ’Hour (le grand-père) que Betsalel fut choisi pour cette mission.

Quel fut ce mérite ? Lorsque le peuple voulut fabriquer le Veau d’or, il fit appel à ’Hour pour qu’il remplace Moché par une entité physique qui servirait d’intermédiaire entre lui et

Hachem. ’Hour était le fils de Calev et Myriam, donc le neveu de Moché et Aharon. Il dirigea le peuple avec Aharon quand Moché était sur le mont Sinaï. ’Hour refusa catégoriquement et réprimanda ses frères. Ceux-ci, outrés, le tuèrent. C’est ce qui le rendit digne d’avoir un petit-fils bâtisseur du Michkan

Un mérite plus grand que celui de Moché

Le Da’at Zékénim ajoute que Moché s’attendait à recevoir cette noble tâche de construire le Michkan. Il savait que ce n’était pas des talents d’architecte qui étaient nécessaires pour ce

23 Supplément spécial Chabbath I n°269

faire, mais une noblesse spirituelle pour cet édifice d’une sainteté extrême. Or Hachem l’informa que ce ne serait pas lui, mais le jeune Betsalel qui serait élu. En quoi son mérite dépassait-il celui de Moché ?

Établissons tout d’abord le lien entre le Veau d’or et la construction du Michkan. Plusieurs commentateurs affirment que ce dernier servit d’expiation pour la faute du Veau d’or. Le Beth Halévi détaille ce sujet et précise qu’au départ, les motivations des Bné Israël étaient pures ; ils pensaient que Moché était mort et ils voulaient le remplacer par une entité physique qui pourrait faire office de résidence de la Chékhina, la Présence divine. C’est pour cela qu’ils demandèrent à Aharon de le faire, celui-ci étant la personne le plus vertueuse qui restait, avec les connaissances les plus profondes du monde spirituel. D’ailleurs, le Veau d’or avait une force spirituelle très grande.

Mais ils commirent une erreur fatale. Il manquait une condition sine qua non pour que leur action ait un effet positif ; il fallait que celle-ci provienne d’un ordre d’Hachem. Or ce n’était pas le cas (au contraire, ils avaient été soumis à l’interdiction de fabriquer une image, un emblème). Donc, en dépit de leurs nobles intentions, cet acte fut terriblement grave.

Logique humaine sans volonté divine : danger Ainsi, leur faute consista à agir sur la base de leur propre intellect, alors qu’il contredisait la volonté d’Hachem. Le Michkan expia cette faille ; sa construction impliquait de nombreux commandements, dans bien des domaines, sur plusieurs aspects. À maintes reprises lors de l’édification du Michkan, la Torah précise que les Bné Israël agirent "exactement comme l’avait demandé Hachem". Cela prouve qu’ils se soumirent à D.ieu et c’est ainsi qu’ils corrigèrent la faute du Veau d’or.

Pour revenir à ’Hour et à son mérite, le Méchekh ’Hokhma explique la mention du nom du grand-père ainsi que de la tribu de Yéhouda. Ce dernier (et ses descendants) excella dans cette capacité à se sacrifier pour accomplir la

volonté divine, sans faire intervenir la logique humaine, sans chercher à rationaliser, à justifier les choses.

Prenons pour exemple, l’épisode de la traversée de la mer Rouge. Chaque tribu estimait qu’il était normal qu’une autre commence à entrer dans l’eau, donc personne n’osait faire le premier pas, jusqu’à ce que Na’hchon Ben Aminadav (issu de Yéhouda) s’engage. Les arguments des uns et des autres étaient certainement justifiés, mais seul Na’hchon eut la force d’accomplir la Volonté divine sans savoir ce qui allait se passer. C’est sa Émouna pure qui entraina cette Messirout Néfech (don de soi). La Guémara affirme d’ailleurs que cet acte permit à la tribu de Yéhouda d’être élue pour la royauté.

Soumettre sa réflexion et sa compréhension à la Torah

’Hour aussi fut doté de cette qualité. Quand le peuple lui demanda de fabriquer un intermédiaire pour remplacer Moché, il savait certainement que son refus représenterait un grand danger. Mais il ne fit aucun calcul. Sa Émouna fut infaillible, il sacrifia sa vie. Et son acte ne fut pas vain. C’est cette Messirout Néfech qui rendit son petit-fils digne de construire le Michkan. Comme l’a expliqué le Beth Halévi, le Michkan est le symbole de la Émouna sincère qui ne laisse pas sa place au raisonnement humain. Betsalel était donc la personne appropriée pour enseigner cette confiance en D.ieu.

Il est vrai que le judaïsme encourage la réflexion et la compréhension. La Torah ne prône pas la foi aveugle ou le fait d’observer les Mitsvot simplement parce qu’on y a été habitué depuis notre enfance. Mais quand on s’engage à respecter les lois de la Torah, il est essentiel de savoir soumettre son opinion à celle de la Torah, reconnaître les limites de l’être humain. Si on est trop dépendant de sa propre logique, on risque de mal utiliser son intellect et de justifier un acte incorrect ou interdit.

Rav Yehonathan Gefen

24 Magazine I n°269 24 Supplément spécial Chabbath I n°269

SHABATIK

SHA TIK BA

N°366

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par Vayakhel 5784

USTENSILES

À NE PAS OUBLIER :

Un étui pour ranger l’Afikomane

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

JEU

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

2 points pour le slogan le plus sympa 1

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

IDENTIFICATION DES ÉQUIPES

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

1. Donnez un nom foufou à votre équipe. 2. Trouvez un slogan à votre équipe. ( 2 points pour le slogan le plus sympa)

3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus convaincants, 2 points pour les plus drôles)

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

2

L’UN, L’AUTRE OU LES 2 ?

7.Oeuf dur

3. Maror

1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)

2. Épaule d’agneau

3. Maror (laitue romaine)

Pour chacun des événements suivants, vous devez dire lequel a lieu en Adar Richone et lequel en Adar Chéni.

2.Épaule d’ag

Adar Richone - Adar Chéni - Les 2 - Aucun des 2.

4.Karpass

• Le Chabbat Ki-Tissa

> Adar Richone

• Le 30 Adar

4. Karpass (céleri)

> Adar Richone

5. ‘Hazeret (laitue ou endives)

1

• Pourim

6.‘Harossèt

> Adar Chéni

7. Oeuf dur

8. Bol d’eau salée

• Roch ‘Hodech Adar

> Les 2

• Il précède le mois de Iyar

> Aucun des 2

.MatsotChemourot

• Pourim Katan

MATSA

6. ‘Ha

• Le 5 Février

5.Hazeret

> Adar Richone

• Le 1er Mars

> Adar Richone

• Chabbat Hagadol

> Aucun des 2

• Le Chabbat Chemini

> Adar Chéni

• Il suit le mois de Adar

> Adar Chéni

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

• On s’y déguise

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

> Adar Richone

Etapes du Séder

• Pourim Chouchane

> Adar Chéni

Motsi Kore’h (sandwich)

• On y augmente la joie

> Adar Chéni

> Les 2

Minimum 1 Kazayit 1 Kazayit

• Le Chabbat Tazria

Standard 2 Kazayit 1 Kazayit

On a la mitsva de manger de la Matsa

> Aucun des 2

• 2 jours de Roch ‘Hodech

> Les 2

MAROR

Etapes du Séder

• Il suit le mois de Chevat

> Aucun des 2

Hidour (au mieux) 2 Kazayit 1 Kazayit

• On y jeûne

> Adar Chéni

Maror

La quantité de Maror 1 Kazayit

> Adar Richone

• Il précède le mois de Adar

> Adar Richone

1
Supplément spécial Chabbath I n°269

JEU

SHABATIK SHA TIK BA

JEUX 3 JEU EN ÉQUIPE (SUITE) 2

UNE FAMILLE EN OR

(jeu d’intuition)

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

Citez des goûts de milkshake.

Chocolat

Vanille

Fraise

Cafe

Mangue/framboise

JEU

Citez des animaux qui vivent dans la jungle.

Tigre / panthère

Singe

Serpent

Crocodile

Elephant

5 LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase

“Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? disait la tortue au tatou..”

• À quoi vous fait penser le mot “souris” ? (Le participant propose 5 mots et le défi est remporté s’il trouve au moins 3 mots de la liste ci-dessous.)

> Chat, moustache, fromage, Mickey, ordinateur, rigole, grise, verte, trou.

• Monsieur et madame “Golanssémieux” ont un fils. Comment s’appelle-t-il ?

> Henri.

• Record : A quel âge record, Lord Renton a-t-il passé son permis ? (8 réponses possibles. Répondre par “plus” ou “moins”) ?

> 95 ans.

• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets

ont été retirés en moins d’une minute.

Citez des sports d’équipe qui se terminent par “ball”

Basket ball

Volley ball

Handball

Football

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

• Le savez-vous ? D’où vient le mot “copain”

> Au 18ème siècle, on appelait celui avec qui on partageait son pain, un copain

• Quel est ce métier insolite en rapport avec le fromage ?

> Le sanglier est un artisan qui utilise l’écorce d’arbre pour cercler certains fromages coulants. Ce cerclage s’appelle une sangle.

• Chante un chant de Chabbath.

• Que ne suis-je pas ? “La quoi cuivre”.

> Le Qui Or : Le Kyor.

4
Supplément spécial Chabbath I n°269

SHA TIK BA

3 ÉNIGMES

1ère énigme

2ème énigme

Un paysan revient du marché accompagné de son loup apprivoisé, d’une chèvre et d’un cageot de choux. Il doit traverser une rivière, mais il a une toute petite barque qui ne lui permet d’amener soit le loup, soit la chèvre, soit le cageot de choux. Il doit donc faire plusieurs voyages, en évitant de laisser le loup avec la chèvre ou la chèvre avec le cageot de choux.

Comment doit-il faire ?

Réponse : Il faut faire traverser la chèvre, revenir et apporter le loup. Puis déposer le loup en ramenant avec soi la chèvre. Ensuite, faire traverser le cageot de choux et enfin revenir chercher la chèvre.

HALAKHA QUIZ

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.

D’où vient l’habitude de mettre un rideau devant le Aron à la synagogue ?

1. Pour établir une ressemblance avec le rideau du Temple

2. Pour ne pas jouir de la beauté du Aron qui est trop sain.

3. Pour permettre la vente aux enchères de l’ouverture du Aron

Réponses :1 et 2

Pendant la lecture de la Torah, on a le droit de lire Chné Mikra Véé’had Targoum :

1. A voix haute.

2. Uniquement à voix basse.

3. En même temps que la lecture de l’officiant.

Réponses : 2 et 3

SHABATIK 3
Supplément spécial Chabbath I n°269

4

SHA TIK BA

LE TEXTE FOU

Celui qui trouve un mot manquant du texte rapporte 2 points à son équipe.

LE TEXTE À TROUS 1

Dans notre Paracha, les Nessiim, qui sont les _____ (princes) de chaque _____ (tribu), s’engagent à payer tout ce qui manquera à la construction du _____ (Michkan). Cela peut représenter une somme _____ (colossale). Cette offre _____ (généreuse) paraît donc extrêmement _____ (louable).

Pourtant, il est rapporté qu’Hachem désapprouve cette _____ (décision). Pourquoi ?

Rabbénou Be’hayé explique que les Nessiim témoignent ici d’un manque de zèle. C’est très beau et généreux d’être prêt à compléter les réserves financières si le besoin s’en fait _____ (sentir), mais ils auraient dû contribuer _____ (tout de suite). Il vaut beaucoup mieux se donner les moyens d’avoir immédiatement une part dans la _____ (Mitsva) que d’attendre et de risquer de ne plus pouvoir l’accomplir.

QUI SUIS-JE ? 2

La 1ère équipe qui donne la bonne réponse gagne 1 point. (Jeu de rapidité.)

1. J’ai réuni le peuple dans notre Paracha.

> Moché Rabbénou.

2. Je suis la Mitsva dont parle le début de la Paracha.

> Le respect du Chabbath.

3. Je suis l’interdit de Chabbath qui est mentionné dans la Paracha.

> L’interdit d’allumer du feu.

4. Je suis un metal jaune offert par les Bene Israel.

> L’or.

5. Nous avons filé la laine des chèvres.

> Les Banot Israël.

6. Nous avons offert les pierres précieuses pour le efod.

> Les princes des tribus.

7. Je suis la dernière Paracha du Sefer Chemot.

> Pekoude.

8. Je suis le nombre de Parachiot du Sefer Chemot.

> 11.

9. On supervise la construction du Michkan.

> Betsalel et Aholiav.

10. Je suis le père de Betsalel.

> Ouri.

Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

SHABATIK
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Supplément spécial Chabbath I n°269

Allô, les renseignements ?

Une nuit, Daniel se réveille de soif. Il fait face à un dilemme : il a pris sur lui la résolution de ne jamais rien consommer sans qu’on ne lui réponde Amen, mais pas question de réveiller qui que ce soit pour répondre à sa bénédiction...

Après avoir assisté à un cours de Torah, Daniel prend sur lui la résolution de ne jamais faire une bénédiction sur un aliment s’il n’y a personne à côté de lui pour répondre Amen. Il faut savoir que nous sommes censés faire une bénédiction à voix haute pour que quelqu’un puisse répondre Amen. Mais il n’y a pas d’obligation à ce que quelqu’un soit toujours présent pour y répondre. En revanche, Daniel a pris l’engagement de le faire tout le temps, un Néder qui l’engage devant D.ieu.

Pour un verre d’eau en pleine canicule

Une nuit estivale particulièrement chaude en Israël, Daniel se réveille à 4 heures du matin, complètement déshydraté. Le voici face à un dilemme. À cette heure-là, tout le monde dort à la maison, il ne veut pas réveiller ses enfants ou son épouse pour répondre Amen alors qu’il s’apprête à boire un verre d’eau. Il se sent quand même très faible, il doit boire maintenant, mais il tient fermement à sa résolution.

Que peut-il faire ? Il prie Hachem de l’aider et très rapidement, il a une idée. Il se sert un verre d’eau, et il appelle les renseignements.

"Chalom, Ayala à l’appareil, comment puis-je vous aider ?"

- Madame, j’ai besoin d’une faveur, j’ai très soif et..."

Ayala est inquiétée par la voix de son interlocuteur, et vu la chaleur, elle l’invite à boire un verre d’eau.

"C’est justement la raison de mon appel. J’ai pris sur moi une résolution, je ne peux pas faire de bénédiction s’il n’y a personne pour me répondre Amen et à cette heure-ci, tout le monde dort profondément chez moi."

Ayala ne comprend pas du tout ce que lui dit Daniel, qui explique : "C’est très simple, écoutez ma bénédiction et quand je dis Chéhakol Nihya Bidvaro, vous répondez Amen, ok ?

- Pardon ? Je ne connais rien au judaïsme, expliquez-moi.

- Si je ne bois pas maintenant, je vais me sentir vraiment mal, répondez juste Amen dès que je finis ma bénédiction et je vous explique après."

L’opératrice écoute sa bénédiction et répond Amen comme demandé. Daniel se sent mieux. "Je vous remercie du fond du cœur pour votre patience, vous ne pouvez pas imaginer l’immense faveur que vous venez de me faire. Maintenant, je dois faire une autre bénédiction.

29 29 Supplément spécial Chabbath I n°269

Quand je dis les mots Baroukh ‘Haï Ha’olamim, vous répondrez à nouveau Amen."

Ayala accepte une seconde fois et elle demande : "Écoutez, j’ai fait ce que vous m’avez demandé et je n’étais pas du tout obligée de le faire, sachez-le. Maintenant, expliquez-moi. C’est quoi bénir, pourquoi répondre Amen ?

- C’est simple. D.ieu a créé le monde entier et tout ce qu’il contient. Si nous utilisons une partie du monde sans bénir Hachem et sans Le remercier, cela revient à subtiliser une partie de Sa création. C’est pourquoi nous Le bénissons même avant et après un verre d’eau ou un repas, afin d’exprimer notre gratitude pour toutes les bontés infinies qu’Il nous donne. Répondre Amen, c’est reconnaître la toute-puissance d’Hachem qui est à l’origine de la moindre partie de la Création et plus particulièrement, une confirmation de la bénédiction qui vient d’être récitée."

- Je n’ai jamais entendu ce genre de choses, c’est intéressant. Merci."

Invité au mariage par erreur ?

Bien des années se sont écoulées depuis cet épisode. Daniel reçoit par email une invitation à un mariage. Il ouvre la carte d’invitation jointe, mais il ne reconnaît aucun nom mentionné. Il s’agit d’une erreur. Daniel compose le numéro de téléphone de la carte pour signaler cette erreur de destinataire.

Une femme répond : "Je suis la future mariée. Qui êtes-vous ?

- Je m’appelle Daniel Cohen."

En entendant le nom, la jeune femme laisse un blanc puis, d’une voix pleine d’émotion, elle dit :

"Vous ne vous souvenez pas de moi ? Vous m’aviez appelé il y a des années en pleine nuit alors que vous aviez besoin que quelqu’un réponde Amen à votre bénédiction."

Daniel se remémore les événements, et il regarde une nouvelle fois l’invitation. Son attention s’arrête sur le prénom de la mariée,

Ayala, et sur les phrases : "Gratitude à Hachem d’avoir réuni ce couple" et "Une magnifique tenue conforme aux lois de Tsni’out embellira notre soirée".

"Je ne comprends pas", dit Daniel, "Vous m’aviez dit que vous ne saviez rien du judaïsme, mais je vois qu’il s’agit d’un mariage religieux."

La force du Amen

"C'est vrai qu’à l’époque, je n’y connaissais rien, mais ce que vous m’aviez expliqué m’a semblé spécial, tellement différent de mon mode de vie d’alors que j’ai décidé d’aller à la découverte du judaïsme. J’ai acheté des livres, je suis allée à des conférences, tout ce que j’apprenais était merveilleux, vrai, authentique… Je me suis même inscrite à un séminaire pour les filles comme moi qui veulent en savoir plus sur le judaïsme. Cette expérience m’a bouleversée, j’ai aimé tout ce que j’y ai appris et vécu. J’ai décidé de changer de vie : je suis une ‘Hozéret Bitchouva. Avec l’aide d’Hachem, nous allons construire un foyer de Torah et de sainteté, de bonheur de vivre une vie de vérité et de sens."

Daniel est très ému. Ayala continue : "Cette nuit-là, j’ai eu l’impression que ma vie allait changer, et tout a commencé avec vous. À la fin de notre conversation, j’ai noté vos coordonnées qui sont apparues automatiquement sur mon ordinateur, au cas où j’en aurais besoin. Et j’en ai eu besoin maintenant, pour que vous sachiez ce qu'il s’est passé après que vous m’ayez appelé en pleine nuit pour vous répondre Amen..."

Il est écrit dans le Talmud que "celui qui répond Amen est plus grand que celui qui prononce la bénédiction." (Brakhot 53b) Il est rapporté que quiconque sera pointilleux à répondre Amen méritera de voir toutes les portes du Paradis s’ouvrir devant lui, et annulera les mauvais décrets. Par le mérite de répondre Amen, Ayala a bien vu les portes du Paradis s’ouvrir devant elle, celles du repentir et du mariage, et d’une vie juive authentique sous les ailes de la Chékhina. Alexandre

3030 Supplément spécial Chabbath I n°269
Rosemblum

1. Une femme qui fait la Havdala, obligée de boire la quantité de vin ?

HALAKHOT

> Oui, il n’y a aucune différence entre un homme et une femme, il faut boire la majorité d’un Révi'it, donc au minimum 4,4 centilitres de vin ou de jus de raisin, sinon elle n'est pas quitte de la Mitsva. (Michna Beroura 271, 13)

2. Décongeler un repas pendant Chabbath, permis ?

> Oui. S’il contient une sauce qui passera du solide au liquide, ce sera interdit pour les Ashkénazes. (Rama 318, 16)

3. Faire la Brakha sur une orange puis l’éplucher ?

> Non, d’abord retirer la peau pour éviter une interruption entre la bénédiction et la consommation, mais ne pas la couper pour qu’elle soit récitée sur un fruit entier. (Cha’aré Téchouva 202, 1)

Les lois du langage

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que lorsqu’une personne nous fait part d’une information personnelle concernant ses affaires ou autre domaine privé, il est interdit de la divulguer, même si cela est fait sans malveillance et qu’il n’y a pas de risque de lui porter préjudice.

FLASH CHABBATH

Hiloula du jour

Ce Chabbath 29 Adar I (09/03/2024) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Guerchon Liebman. Il survécut à la Shoah et au camp de concentration de Bergen-Belsen. Il établit en 1948 sa Yéchiva Merkaz Or Yossef Novardok en France, qui se déplace successivement à Bailly, à Fublaines, à Armentières-en-Brie puis à Bussières (77). Il a également fondé un séminaire de jeunes filles à Trilport, toujours en Seine-et-Marne. Il décéda à Paris en 1997 et repose aujourd’hui au cimetière de Har Hamenou’hot à Jérusalem. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

Une perle sur la Paracha

םיפנכ ישרפ םיברכה ויהו]…[" "הלעמל

"Ces chérubins auront les ailes étendues en avant…" (37, 9)

Il existe des enfants qui ont de grandes aspirations spirituelles. C’est sur ce point que le verset témoigne qu’ils sont comme "des ailes étendues en avant". Les parents, comme les enseignants, se doivent de développer ces aspirations afin de les mener à terme.

Méir Chapira faisait partie de ces enfants. Très jeune germa dans son esprit l’idée du Daf Hayomi, alors que tout le monde se moquait de lui… Lorsqu’il grandit et devint le Rav Méir Chapira, il se rendit dans la ville où les gens se moquaient de lui. Il reconnut immédiatement ces derniers et leur dit : "Il ne manquait pas grand-chose à vos rires pour que j’abandonne l’idée…" Imaginez la perte infinie, le mérite de tout un peuple, si ce n’était l’idée d’un enfant…

Le ‘Hazon Ich a dit : "Tout enfant qui étudie a la possibilité de devenir un géant en Torah."

31 Magazine I n°269 31

Un jour, une enseignante écrivit ceci au tableau :

9×1=7 | 9×2=18 | 9×3=27 | 9×4=36 | 9×5=45

Une fois terminé, elle se retourna vers ses élèves et remarqua qu'ils se moquaient tous d'elle à cause de la première équation erronée.

Elle leur dit alors : "J'ai intentionnellement fait cette erreur pour vous enseigner quelque chose d'important. Vous devez comprendre comment le monde extérieur va vous juger. Vous constatez que j'ai calculé correctement 4 fois sur 5, mais aucun de vous ne m'a félicitée pour cela. Au lieu de cela, vous avez tous ri et critiqué une seule erreur sur cinq bons calculs. Il y a là une leçon à retenir... Les gens ne remarqueront pas les bonnes actions que vous faites, même si vous les répétez un million de fois. Mais la moindre erreur de votre part, ils ne la manqueront pas ! Ne vous découragez jamais. Surmontez les rires et les critiques."

Je rajoute : n'écoutez les critiques que de ceux qui sont capables de vous complimenter.

32 Magazine I n°269

sur la paracha par Michaël Lumbroso

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un A, la deuxième par un B, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

On dit que le Chabbath, on en reçoit une supplémentaire qui nous quitte à la fin de ce jour sacré.

Âme

Les travaux interdits se décomposent en Avot / pères, et en Toldot / …

Dérivés

Presser un fruit pour en extraire son jus, c’est un dérivé de l’interdit de battre la récolte pour les détacher.

les Grains

Les femmes ont la Mitsva d’en allumer en l’honneur du Chabbath. La sortie de Chabbath correspond à leur sortie.

On marque l’entrée du Chabbath en le récitant sur une coupe de vin.

Presser le raisin ou ce fruit pour extraire leur jus est un interdit de la Torah.

Ce passage est à rajouter le Chabbath dans le Birkat Hamazone.

On n’a pas le droit de sentir un fruit attaché à un arbre de peur qu’on n’en vienne à enfreindre cet interdit.

Cueillir les Étoiles

Tout le monde le sait, Chabbath c’est interdit d’en allumer.

des Bougies du Feu

On en revêt de beaux, en l’honneur de Chabbath.

Habits

Celui qui en écrit deux ou en efface deux transgresse le Chabbath.

Lettres

On n’a pas le d’en jouer, de peur qu’il ne se casse et qu’on veuille le réparer.

Instrument de musique

Les Goyim qui ont voulu nous copier l’idée du Chabbath n’ont pas choisi le même que nous.

Jour

construction est la source des travaux interdits le Chabbath.

le Michkan

Le Chabbath, on peut en faire un simple, mais pas un double.

Les onze premiers travaux interdits du Chabbath décrivent le processus pour obtenir cet aliment

Le Chabbath on n’a pas le droit de … un objet du domaine privé au domaine public.

Nœud

nombre de repas à prendre en l’honneur du Chabbath.

Le nombre de travaux interdits le Chabbath.

Retsé

… des petites particules en une seule masse, c’est l’interdit de pétrir.

Sortir

neuf-Trente

Lancer au vent afin que les écorces s’envolent et que le grain, plus lourd, retombe, c’est la définition de ce travail.

Olive Quatre Pain Kiddouch
Unir Vanner 33 Magazine I n°269

LE MESSAGE DU GRAND RABBIN DE BRUXELLES

Vayakhel : Les objets du Michkan et leur actualité

Dans les Parachiot précédentes, la Torah nous décrit en détail l’ordre d’Hachem de construire le Tabernacle. Dans Vayakhel, la Torah revient longuement sur la description de la construction du Tabernacle et de ses ustensiles, consacrant plus de 250 versets à la construction du Sanctuaire. Or pour décrire le récit de la création de l’Univers, la Torah ne consacre que 34 versets, Chabbath inclus.

Comment comprendre ce paradoxe ? Pourquoi cette répétition ? Pourquoi une telle importance accordée à la construction du Michkan et aux objets qu’il renfermait ?

Juif a le devoir de contribuer au rayonnement de son patrimoine spirituel.

La Ménora

Elle symbolise la relation intime entre les générations, l’amour qui doit régner entre parents et enfants. Le socle de la Ménora symbolise les parents, et les branches les enfants. Elles se dressent vers le haut pour signifier que l’objectif primordial des parents devrait être porté vers les enfants pour leur assurer un avenir matériel et spirituel.

L’une des réponses nous a été donnée par Rabbi ‘Haïm Ben Attar, le Or ‘Ha’haïm Hakadoch. Pour lui, la répétition montre l’amour que revêt pour Hakadoch Baroukh Hou la construction du Michkan, car c’est là où Il se révélait à Son peuple et faisait résider Sa sainteté.

D.ieu estime les efforts de son peuple

La Torah souligne combien D.ieu estime les efforts que Son peuple déploie pour Le servir. Cinq objets essentiels occupaient une place prépondérante dans le Tabernacle : l’Arche sainte, la table des propositions, le chandelier, l'Autel et les chérubins. À l’instar du Tabernacle, aujourd’hui comme hier, le foyer juif doit être bâti sur ces mêmes bases pour pouvoir assurer son existence.

L’Arche sainte

Elle symbolise la Torah, base de notre existence. Pour la construction des objets du Tabernacle, la Torah a toujours utilisé le verbe Vé’assita, "et tu feras". Pour la construction de l’Arche, la Torah utilise la forme plurielle, Vé’assou, "et ils feront". Pourquoi cette différence ? Le Midrach écrit que tous viennent s’occuper de la construction de l’Arche afin de pouvoir mériter la Torah. Le Or Ha’haïm écrit que la Torah ne peut être appliquée que par l’ensemble du peuple. Chaque

La Ménora devait être en or pur. De même, le Juif ne doit supporter aucun mélange. Il nous est interdit d’être partiellement juifs. Nos Sages disent à propos de la Ménora : "Une chose entière et non une moitié." Certes, ce n’est jamais facile, mais grâce à l’éducation juive, nous sommes certains d’y arriver.

La table

Symbole de la richesse, elle nous apprend que nous devons savoir harmoniser matériel et spirituel et réussir ainsi à élever notre table vers D.ieu. La Cacheroute est l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre toute agression extérieure, contre l’assimilation. Le Rama commence son code de lois par le verset Chiviti Hachem Lenegdi Tamid, "Je fixe constamment mon regard vers D.ieu", et conclut par le même mot, Tamid, "constamment". Le Juif qui respecte le Choul’han ‘Aroukh sait conjuguer les deux Tamid qui incarnent le matériel et le spirituel.

L’Autel

L’Autel est le symbole de l’enthousiasme. Un feu devait y brûler constamment. Nous devons tout faire pour que le brasier en chacun de nous reste allumé et ne s’éteigne jamais. Selon nos Sages, la flamme de l’autel restait vivace même lors des déplacements du Tabernacle. Malgré toutes les pérégrinations, les exils et les souffrances, nous devons veiller à maintenir notre flamme.

34 Magazine I n°255

Les deux chérubins

Il est généralement interdit de construire une représentation. Les chérubins font exception car ils furent construits sur commandement divin. La parole d’Hachem sortait d’entre les deux chérubins, l’un évoquait la puissance, l’autre la douceur. La présence divine se densifie là où les relations humaines sont satisfaisantes : père et fils, conjoints, frère et sœur. Ils représentaient la dualité inhérente à toute la Création, l’unité absolue n’existe qu’en D.ieu. Ce n’est qu’en s’associant aux autres que l’on peut se compléter mutuellement, progresser et faire progresser le monde. Lorsque les Bné Israël se rendaient en pèlerinage, ils pouvaient contempler les chérubins qui s’embrassaient : "Voyez combien le Tout-Puissant vous aime !" Mais lorsque les enfants d’Israël n’accomplissaient pas la volonté divine, les chérubins détournaient leur visage.

Le choix des enfants au-dessus de l’Arche sainte revêt pour nous une autre signification.

La perpétuation de la Torah doit être l’œuvre

de tous. Chacun doit tout faire pour étudier et propager la Torah. Mais nous devons être conscients que l’avenir de toute société dépend de ses jeunes. Nos jeunes sont le judaïsme de demain.

Contrairement aux ustensiles du Temple, les chérubins devaient être fabriqués impérativement en or. Quand il s’agit de l’éducation de nos enfants, nous ne pouvons pas nous suffire de produits de substitution. La survie de leur judaïsme en dépend. Pour que la garde de la Torah soit efficace, nous devons toujours être vigilants et ne jamais vivre sur nos acquis.

L’amour d’Hachem, l’entraide sur les principes fondamentaux qu’il faut inculquer aux générations montantes fera s’accomplira sur nous ce verset de la Torah : "Ils Me construiront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux." Puisse la présence d’Hachem ne jamais nous quitter.

35 Magazine I n°269
ח ס פ ל ר ש כ ד ” ס ב

Adar : L’art d’être dans la joie...

selon Rabbi Na’hman de Breslev !

Rabbi Na’hman dévoile un grand secret : tous les troubles, malaises et maux proviennent d’un dérèglement de la joie et se guérissent avec la joie. Si la joie est une Mitsva, un commandement, cela signifie que D.ieu Lui-même nous demande d'être joyeux !

Un jeune mari, un matin au réveil, regarde par la fenêtre et voit la pluie ainsi que le temps maussade. Il se tourne vers son épouse et demande : "Dis-moi, pourquoi devrions-nous être heureux et joyeux par un temps pareil, hein ? Dis-moi !?"

Sa femme lui répond affectueusement : "Et toi dis-moi, Monsieur Mcheun (jamais content), pourquoi ne serions-nous pas heureux et joyeux !?"

Cette anecdote illustre un conseil de vie de Rabbi Na’hman : "Soyez joyeux !" Être joyeux est une grande Mitsva un commandement divin, une obligation de la plus grande importance, une manière incontournable de voir la vie.

La joie, tout un art !

d’un défaut dans notre capacité à éprouver de la joie. Comme il est dit : "En vertu du fait que vous n’ayez pas servi Hachem votre D.ieu dans la joie et de bon cœur, malgré tout” (Dévarim 28, 47).

Si la joie est une Mitsva, un commandement, cela signifie que D.ieu Luimême nous demande d’être joyeux.

Penchons-nous sur la phrase de Rabbi Na’hman elle-même (Likouté Moharan II, 24) et essayons de l’entendre et de l’intégrer au plus profond de nous-mêmes :

“Il est un grand commandement que d’être joyeux tout le temps et d’éloigner la tristesse ainsi que l’humeur noire de toutes ses forces”.

La joie est une obligation demandée par Hachem Lui-même. Ce n’est pas un simple trait de caractère ou une tendance, mais un travail fondamental qui exige des efforts et de la sagesse. C’est un art !

D’ailleurs, la source de toutes nos contrariétés et de nos souffrances provient d’un manque,

Prenons un exemple concret : si la joie n’était qu’un état d’âme ou simplement un tempérament, dans les moments difficiles, on n’oserait pas envisager d’être joyeux. Au contraire, on préférerait sûrement se laisser aller à la tristesse, trouvant ainsi de bonnes raisons à cela. On pourrait même penser qu’il est préférable de s’associer uniquement à la peine des disparus, des blessés et des victimes collatérales, et de ne plus accomplir les Mitsvot ou la prière dans la joie…

Cependant, nous savons bien que ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. Nous devons observer la Torah, l’étude, la prière et les Mitsvot même en période difficile. Un peu comme une maman qui continue à s’occuper de ses bébés en leur souriant, même si la vie n’est pas toujours facile.

Mais puisque la joie est une Mitsva, cela signifie que dans toutes les circonstances et à tout moment, nous ne pouvons pas oublier ce commandement divin de la joie. Alors, comment faire ?

Magazine I n°269 36
PENSÉE JUIVE par Rav Mena’hem Sakhoun

23h/24

Dans ses enseignements, Rabbi Na’hman écrit à la fois durement et tendrement à ses élèves, leur disant : "Je vous connais ! Je sais que si vous vous adonnez trop à l’introspection et à l’analyse, vous risquez de finir dépressifs... Donc, voici ma règle : sur une journée de 24 heures, pendant 23 heures, vous serez joyeux et heureux. Et seulement une heure par jour, vous pouvez faire votre examen de conscience, reconnaître vos fautes, vos manquements et vos erreurs, et vous confronter à vousmêmes. Mais pas plus d’une heure ! Car je sais que vous avez tendance à tomber dans la mélancolie."

Ne vous tracassez pas et ne soyez pas de mauvaise humeur !, nous dit Rabbi Na’hman. D’ailleurs, d’où vient cette expression drôle "être de bonne humeur" ? Une humeur est une sécrétion de glandes à l’intérieur de notre corps. Il y a quatre familles d’humeurs, notamment les humeurs blanches pour la bonne humeur et les humeurs noires pour la mauvaise humeur.

"contrarie et nous déstabilise. Et là, à cet instant précis, mes amis, vient la nouveauté fabuleuse, le secret. Rabbi Na’hman, aidé de son ancêtre le Ba’al Chem Tov, affirme que notre pensée nous appartient et que nous pouvons la diriger et la contrôler, l’orienter vers le bien. En effet, il est impossible d’entretenir deux pensées en même temps.

La joie contient en elle-même les dix paroles de la création, les dix expressions de la prière et dix sortes de louanges des Tsadikim.

On ne peut penser qu’à une seule chose à la fois.

Et puisqu’il est impossible d’avoir deux pensées en même temps, si une pensée de tristesse et de découragement nous vient, il nous suffira alors de faire émerger une bonne pensée, et celle-ci repoussera la mauvaise pensée. Vous allez dire : "Oui, mais si la mauvaise pensée revient !?" Eh bien, on recommence ! On repense à quelque chose de positif et ainsi de suite. Les mauvaises pensées finiront par dire : "Quel entêté ! Il ne se laisse pas faire ! Allons chercher un autre client !"

Rabbi Na’hman dévoile un grand secret : tous les troubles, malaises et maux proviennent d'un dérèglement de la joie et se guérissent avec la joie. Il existe dix sortes de joie. Elle est le remède à toutes les maladies. Elle contient en elle-même les dix paroles de la création, les dix expressions de la prière et dix sortes de louanges des Tsadikim, ainsi que les dix Téhilim du fameux Tikoun Haklali. En fait, la joie est un monde infini...

Chasser une pensée par une autre

Alors, en entendant les promesses de Rabbi Na’hman de Breslev, on commence à avoir envie nous aussi de posséder ce trésor et ce cadeau qu’est la joie. Mais voilà, nous autres sommes des spécialistes, des diplômés, des maîtres en mauvaise humeur ! Un rien nous

Enfin, écoutons encore un conseil extraordinaire : celui de parler à Hachem directement (en plus de nos trois prières journalières). Et si nous commencions à parler à D.ieu ? A Lui raconter notre vie, lui dire : "Écoute, Maître du monde, je viens d'apprendre là dans le magazine que Tu me veux dans la joie. Mais très honnêtement, cela me semble un peu fou, je n'y arriverai pas et cela me semble bien au-delà de mes moyens. Toi qui peux tout, voudrais-Tu m’aider ? Me donner l’intelligence véritable, celle de vouloir essayer et même d’y réussir ? Pour cela, seul Toi peux m’aider. Si seulement je pouvais et savais transcrire en prière tous les beaux enseignements que je reçois… Je pourrais T’honorer de toutes mes forces comme Tu le désires…"

Magazine I n°269
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HOMMAGE

Rav Raphaël-Ya’akov Israël de Sarcelles

A l’occasion de la Hazkara du Rav Israël de Sarcelles le lundi 1 er Adar (11 mars 2024) son secrétaire personnel pendant 11 ans, Eliahou Cohen-Solal, lui offre un vibrant hommage et présente autant que possible ce grand du peuple d’Israël qui a illuminé le ciel du

Rav Raphaël-Ya’akov Israël, le Dayan qui illumina le judaïsme français depuis la ville de Sarcelles, naquit le 18 Tamouz 1937 dans la fille de Fez, au Maroc. Son oncle, le Rav Méir Israël, Dayan et Sage incontesté de la ville, eut une influence prépondérante sur lui dès son plus jeune âge. Son père, Rabbi Aharon Israël, était un Juste caché qui étudia la Torah toute sa vie durant et sur lequel Rav Israël témoigna qu’il avait sans aucun doute bénéficié de la révélation d’Eliahou Hanavi

A la Yéchiva de Sunderland

A l’âge de 15 ans, après une enfance baignée dans une atmosphère de sainteté, Rav Israël s’envola pour l’Angleterre, où il rejoignit la Yéchiva de Sunderland, où des sommités de la Torah étudiaient et enseignaient. C’est là qu’il s’attacha au Rav Eliahou Dessler, géant du Moussar, duquel il devint très proche. Au décès de celui-ci, lorsque sa famille exprima le désir de mettre ses enseignements à l’écrit, c’est à Rav Israël qu’ils firent appel ; les notes du Rav constituèrent ainsi une grande partie de la célèbre compilation Mikhtav Mééliahou

‘Hanokh Ehrentreu, aujourd’hui de la ville de Londres.

C’est aussi à Sunderland que Rav Israël côtoya le Rav Kahaneman, fondateur et Roch Yéchiva de Poniewicz à BnéBrak, duquel il resta proche toute sa vie.

Une grandeur inégalée en Torah

Rav Israël avait une connaissance phénoménale de la Torah. Il connaissait par cœur l’ensemble du Talmud avec ses commentaires, dont il maîtrisait parfaitement même les traités les plus ardus. Il en va de même du Choul’han avec ses principaux commentateurs. Mais son immense érudition transparait surtout à la lecture de son œuvre maîtresse, , une compilation en 17 volumes de commentaires sur le Talmud, d’une profondeur inégalée, dont plusieurs volumes parmi les plus ardus furent rédigés alors qu’il n’était qu’un jeune étudiant en Yéchiva.

Lorsqu’un Français vint une fois solliciter Rav Chakh pour recevoir une bénédiction, celui-ci l’éconduit : "Vous avez un Gaon en France de l’envergure du Rav Israël, pourquoi venez-vous me consulter ?!"

Il se rapprocha aussi du Rav ‘Haïm Chemouel Lopian, fils du Rav Eliahou Lopian, duquel il but les paroles et grâce auquel il grandit en Torah. Sa ‘Havrouta à cette époque était le Rav

La révolution à Sarcelles

Rav Israël arriva à Sarcelles en 1975. Il posa comme condition de son installation dans

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cette ville qu’il y soit fondé un Collel, à une époque où la signification même de ce mot était inconnue.

Lentement mais sûrement, c’est ainsi que Rav Israël sut insuffler aux membres de sa communauté le goût de l’étude. Les parents commencèrent à envoyer leurs enfants au sein d’institutions de Torah ; nombre de familles orthodoxes françaises aujourd’hui sont issues de la révolution opérée par le Rav Israël à Sarcelles.

C’est aussi à cette époque que le Rav émit le désir de publier son œuvre le Ménou’hat Aharon. A la vue des écrits, son oncle le Rav Méir Israël s’opposa à leur publication, arguant du fait que Rav Israël devait attendre d’avoir atteint au moins 40 ans pour pouvoir se prévaloir d’une telle érudition. Il émit la crainte que l’édition de cette œuvre ne soit préjudiciable à son neveu, car elle risquait d’être la cause de mauvais œil.

Hélas, les craintes de Rabbi Méir s’avérèrent fondées : dès la publication du premier volume de l’œuvre contre l’avis de son oncle, Rav Israël contracta une maladie dégénérative qui l’accompagna pour le restant de ses jours, le diminuant peu à peu.

"Jusqu’à son dernier jour, Rav Israël continua de recevoir le public, faisant fi de sa faiblesse physique et des maux qui le tourmentaient, léguant par-là un ultime témoignage de son immense amour pour son peuple.

de la détermination et du dévouement du Rav pour sa communauté : il renonça à l’espoir d’une guérison pour rester auprès des siens et continuer à les éclairer.

Rav Israël quitta ce monde le 1er Adar de l’année 2006. Ce jour-là, toutes les personnes présentes à ses funérailles remarquèrent une sorte d’auréole dans le ciel audessus de son cercueil. Jusqu’à son dernier jour, Rav Israël continua de recevoir le public, faisant fi de sa faiblesse physique et des maux qui le tourmentaient, léguant par-là un ultime témoignage de son immense amour pour son peuple.

Pour tenter de cerner un tant soit peu le dévouement du Rav Israël pour la communauté, voici une histoire : Rav Chajkin, RochYéchiva à Aix-les-Bains, demanda une fois au Rav Israël de bien vouloir déménager pour prendre la tête d’une certaine communauté en France. Face au refus du Rav Israël qui ne voulait pas abandonner ses fidèles à Sarcelles, Rav Chajkin promit de bénir le Rav afin qu’il bénéficie d’une prompte et complète guérison. Même cette promesse n’eut raison

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La Tsédaka en cachette

Au mois de Sivan 5754 (1994), le Rav a souffert de plusieurs crises. De nouveau, j’ai essayé de le dissuader d’aller à son bureau du Collel.

"Après tout, lui ai-je dit, C’est aussi une grande Mitsva de vous reposer afin d’être en forme pour dimanche, jour où de nombreuses personnes viendront vous consulter."

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C’est alors que le Rav m’a révélé ceci : "Je dois y aller aujourd’hui car une dame dans le besoin attend que je lui donne de l’argent.

- Voulez-vous me confier l’enveloppe et je la lui remettrai à votre place ?

- Non ce n’est pas possible. Cette femme est d’une grande dignité et elle en sera terriblement gênée. Je me dois d’y aller en personne."

C’est ainsi que le Rav, dans un état de santé critique, s’est rendu à son bureau pour ne pas embarrasser une Bat Israël.

Une réparation étrange…

L’ascendeur de l’immeuble du Rav était en panne et personne ne l’avait utilisé de la journée. J’en informai le Rav qui me dit : "Habille-moi, on va au Collel !", sans du tout tenir compte de cette information qui rendait impossible tout déplacement en chaise roulante.

Je me disais en mon for intérieur : "Le Rav verra bien que je l’ai préparé pour rien, quand j’appellerai l’ascenseur et qu’il ne viendra pas". Le Rav fin prêt me demanda d’appeler l’ascenseur et l’ascenseur vint, spécialement pour le Tsadik. Le même épisode est arrivé une seconde fois des années après.

Nous avons tout le temps

Je crois que peu de personnes savent à quel point il était difficile pour le Rav de se rendre au Collel de 1990 à 1995. Quelle Méssirout

40 Magazine I n°269 HOMMAGE
MAGAZINE

Néfech, quel sacrifice de soi il lui fallait pour surmonter sa maladie, ses souffrances, sa faiblesse, en plus du froid et de la chaleur !

Malgré tous ces obstacles, le Rav recevait chacun avec patience sans faire mention de sa maladie ni faire comprendre à qui que ce soit les efforts qu’il devait fournir.

Le Rav n’a jamais dit à quiconque une phrase telle que : "Voilà Madame, le temps qui vous est imparti est terminé", "D’autres personnes attendent leur tour", "S’il vous plait, exposez votre problème un peu plus vite" ou "Pourquoi répéter ce que vous m’avez déjà dit ? "’ Tout cela lui était étranger.

Je mis un jour une affiche devant la porte de son bureau en indiquant les heures de réception, pour que le Rav ait au moins le temps de boire un thé sucré le dimanche avent de recevoir des dizaines de personnes qui attendaient déjà et qu’il allait recevoir au-delà de 13h, toujours à jeun…

Bien souvent, il n’avait pas terminé sa prière et je ne lui avais pas ôté ses Téfilin que les gens se pressaient pour lui parler.

Lorsque le Rav vit cette affiche, il me dit : "’Has Véchalom, enlève ça !"

Je reste persuadé que n’importe lequel d’entre nous, à sa place, aurait décidé que son état de santé ne lui permettait plus de recevoir le public.

Il continua à recevoir le public… jusque quelques heures avant sa mort. J’ai vu le Rav quelques heures avant sa disparition. Il s’était endormi, épuisé d’avoir répondu aux questions jusqu’à ses dernières forces… Il avait le visage paisible, ayant encore accumulé des Mitsvot dans la difficulté, avant de nous quitter la nuit suivante…

Extraits de Besseter Hamadréga, avec l'aimable permission de l'auteur Eliahou Cohen-Solal

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Pourquoi est-il interdit de se faire tatouer ?

Si un homme est l’association d’un corps et d’une âme, il apparait évident que c’est l’âme qui prime. L’âme est-elle en mesure d’attenter au corps alors que ce dernier ne lui appartient pas ?

Chaque matin, je rencontre à la synagogue un homme qui, lorsqu’il remonte sa manche pour la pose des Téfilin, dévoile sur son bras le tatouage que les Nazis y ont inscrit. Cette vision cauchemardesque m’a souvent interpellé. Pourquoi cet homme conserve-t-il le souvenir de l’extermination de ses parents et de ses 12 frères et sœurs ? A-t-il le droit de garder ce tatouage ? Ces interrogations m’ont poussé à me pencher sur la question plus globale de l’interdiction des tatouages dans le judaïsme.

Se faire tatouer & être tatoué

Il est écrit dans la Torah : "Une inscription de tatouage vous n'apposerez pas sur vous" (Vayikra 19, 28). Ce verset semble impliquer deux interdictions : celle de se faire tatouer et celle de posséder un tatouage.

Mais qu’est-ce qu’un tatouage au juste ? Le tatouage consiste à injecter de l’encre sous l’épiderme à l’aide d’une aiguille, ce qui rend la marque indélébile. Pour ce faire, il existe 2 techniques : soit poser d’abord l’encre puis ensuite percer la peau, soit inversement percer en premier lieu la peau puis y injecter de l’encre.

Or concernant la nature des tatouages interdits par la Torah, il existe deux avis : pour Rachi, c’est ceux issus de la première technique –consistant à injecter d’abord l’encre – qui sont prohibés tandis que pour Maïmonide, seuls ceux obtenus avec la seconde technique sont interdits.

Concernant cette divergence d’opinions, Rabbi ‘Haïm Kanievsky pose la question suivante : si le verset de la Torah comprend l’interdiction d’être tatoué, qu’importe l’ordre utilisé pour réaliser ce tatouage ? Et le Rav de répondre : si Rachi et Rambam discutent de ce point, c’est bien que la Torah ne parle pas d’interdiction d’être tatoué, mais bien de celle de réaliser un tatouage. Une fois que le tatouage a été réalisé – acte interdit par la Torah – la personne qui porte le tatouage ne transgresse plus d’interdit le temps qu’elle porte cette inscription.

Des personnes qui n’étaient pas au fait de la gravité de cette interdiction demandent souvent si elles ont l’obligation de se faire retirer leurs tatouages. Il faut savoir que si on s’est fait tatouer, car on ignorait que c’était

Magazine I n°269 42 SOCIÉTÉ par le Rav Ichay Assayag

interdit, on n’a ensuite pas d’obligation de se faire retirer ces tatouages.

A noter que certains décisionnaires sont d’avis que puisque le tatouage témoigne d’une transgression de la Torah, il est recommandé – mais pas obligatoire – de se le faire effacer.

Le corps, cette voiture de fonction

Si un être est l’association d’un corps et d’une âme, il apparait évident que c’est l’âme qui prime. Si l’on prenait l’âme d’une personne et que l’on devait la placer dans un autre corps, dirions-nous que l’on a affaire à une nouvelle personne ? La réponse semble évidente, il s’agit de la même personne. La personne est bien son âme et inversement, une âme constitue

Le corps est en quelque sorte un dépôt accordé à l’homme par D.ieu, un peu comme un salarié qui bénéficierait pour une période limitée d’une voiture de fonction.

l’essence d’une personne. Le corps n’est que le véhicule de l’âme. Or, nous ne sommes pas propriétaire de notre corps, mais seulement des locataires. Le corps est en quelque sorte un dépôt accordé à l’homme par D.ieu, un peu comme un salarié qui bénéficierait pour une période limitée d’une voiture de fonction. Est-ce à dire que le salarié aurait le droit de dégrader la voiture ?

De même, notre âme a reçu un corps en dépôt. L’âme est-elle en mesure d’attenter au corps alors que ce dernier ne lui appartient pas ? Il devient dès lors impensable de le dégrader par des tatouages ou autres pratiques qui altèreront son intégrité…

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Envie de faire peau neuve ?

Rencontre avec un Gma'h pas comme les autres

En plein cœur de Jérusalem, nichée dans une petite rue, se tient un Gma’h pas comme les autres : ici, faites peau neuve et nettoyez notre Néchama en retirant une fois pour toutes vos tatouages, le tout à prix de revient. Rencontre avec son directeur, lui aussi ex-tatoué, Assa Paz.

Lorsqu’on demande à Assa Paz, directeur du seul Gma’h de détatouage d’Israël, combien peut coûter sur le marché le fait de se faire retirer un tatouage, il répond d’emblée : "Difficile de donner un prix, car cela va dépendre d’un ensemble de paramètres, mais globalement on peut dire que cela coûte 10 fois plus cher que le prix du tatouage."

Ce constat assez accablant est probablement ce qui a poussé ce Ba’al Téchouva, lui aussi extatoué, à chercher une solution au problème qui touche plus de personnes qu’on ne le pense, en proposant la possibilité de se faire supprimer ses tatouages à prix de revient, le tout dans une atmosphère de Kédoucha et de Tsni’out irréprochable.

Assa, bonjour. Qui sont les gens qui viennent se faire détatouer chez vous ?

Il y en a de toutes sortes. Certains viennent pour des raisons spirituelles, car ils ont pris conscience qu’ils ont commis une transgression et souhaitent "être plus propre". Certains autres, sans démarche spirituelle spécifique, sentent qu’ils ont mûri, ils sont désormais

mariés, ont des enfants et travaillent ; leurs tatouages ne correspondent plus à la vie ordonnée qu’ils souhaitent mener. Nous avons aussi des gens qui viennent pour des raisons purement esthétiques, même des Musulmans viennent se faire détatouer chez nous. Nous servons chacun avec dévouement.

Comment en êtes-vous venus à vous occuper de ce domaine peu exploré ?

J’ai commencé à me rapprocher de la Torah en 2009. J’avais moi-même un tatouage et j’ai rapidement ressenti le désir de le retirer. J’ai surtout réalisé qu’à la Yéchiva (où je commençais à étudier), nombreux étaient les garçons dans le même cas que moi. Certains n’osaient pas aller à la synagogue pour y prier avec les Téfilin de peur de dévoiler leurs bras tatoués, d’autres n’allaient pas au Mikvé, d’autres encore n’osaient pas faire de Chiddoukhim. J’ai découvert une véritable détresse à laquelle il n’y avait presque pas de réponse : les techniques utilisées étaient archaïques et laissaient des traces sur la peau, de plus il était nécessaire de se rendre dans des lieux où la Tsni’out n’était pas respectée mais surtout les prix pratiqués étaient excessifs.

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SOCIÉTÉ

C’est ainsi que j’ai eu l’idée de proposer un service de détatouage à prix de revient. Nous avons commencé avec du bouche à oreille et avec les années, nous nous sommes spécialisés et avons acquis du matériel de pointe. Je traite exclusivement les hommes, tandis que mon épouse ne s’occupe que des femmes.

Se faire détatouer, c’est douloureux ? Combien de séances sont nécessaires ?

C’est douloureux en effet, mais nous faisons en sorte de refroidir les zones traitées. Il est possible aussi d’appliquer des pommades anesthésiantes qui réduisent grandement l’impact douloureux du laser. Il est difficile de donner une indication exacte quant au nombre de séances nécessaires mais je dirais que pour un tatouage moyen, il faut environ 1 an et demi à deux ans, à raison d’une séance tous les 2-3

mois, pour se débarrasser définitivement des pigments. Plus on espace les séances, meilleurs seront les résultats.

Une anecdote marquante, parmi les milliers de cas que vous avez traités ?

Quand j’étais encore célibataire, un homme de 75 ans qui souhaitait retirer ses tatouages a fait appel à mes services. Quand j’ai compris qu’il se trouvait dans une situation financière délicate, je ne lui ai même pas dit que la séance était payante. Il est reparti soulagé et heureux, en m’assurant qu’il allait prier pour que je trouve mon âme-sœur. Très peu de temps après, j’ai rencontré mon épouse !

Pour tout renseignement : www.tattoos-off.co.il

Propos recueillis par Elyssia Boukobza

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Toucher le chômage de France en travaillant en Israël

Nous habitons en Israël avec ma femme qui travaille actuellement avec la France et elle voudrait se mettre au chômage dans les mois à venir, sachant qu’elle travaillera en même temps que son chômage en Israël. Est-ce que ce chômage est considéré comme du vol, sachant qu’elle travaillera ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

La Halakha n’a aucun pouvoir décisif lorsqu’il s’agit d’une telle question. Il faut s’en remettre à la direction des organismes versant les allocations. Voici les détails officiels qu’il faut connaître.

- En règle générale, vous devez résider dans le pays qui vous verse des allocations de chômage. Cependant, sous certaines conditions, vous pouvez vous rendre dans un autre pays de l’UE pour y chercher du travail, tout en continuant à recevoir vos allocations du pays dans lequel vous avez perdu votre emploi.

- Séjour de trois mois à l’étranger : vous pouvez continuer à recevoir vos allocations de chômage du pays dans lequel vous avez occupé votre dernier emploi, pendant une période allant de 3 mois minimum à 6 mois maximum, selon l’organisme versant les allocations. Pour cela, vous devez remplir les conditions suivantes : 1. Etre au chômage complet (et non partiel ou intermittent) ; 2. Avoir droit aux allocations chômage dans le pays dans lequel vous avez perdu votre emploi.

Avant de partir, vous devez : 1. Etre inscrit depuis au moins quatre semaines en tant que chômeur auprès du service pour l’emploi du pays dans lequel vous avez perdu votre emploi (des exceptions sont possibles) ; 2. Demander un formulaire U2 (ex-formulaire E303), qui vous autorise à exporter vos allocations de chômage, à votre service national pour l’emploi.

- Séjour de plus de trois mois à l’étranger : Si vous souhaitez rester plus de 3 mois à l’étranger, vous devez demander une prolongation de l’autorisation au service national pour l’emploi du pays dans lequel vous avez perdu votre emploi. Celui-ci peut prolonger l’autorisation de 3 à 6 mois.

Que les invités fassent Kiddouch ou Motsi

Si on reçoit des invités le Chabbath, peut-on leur laisser faire le Kiddouch ou le Motsi, ou doit-on le faire nous-mêmes ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

- Le Kiddouch : Il est absolument permis de permettre à un invité de réciter le Kiddouch s’il prononce correctement les mots, s’il pense à acquitter de la Mitsva ceux qui l’écoutent, s’il respecte le Chabbath etc... Certaines situations délicates nécessitent un certain savoir-faire afin de ne pas blesser qui que ce soit. Il est conseillé de s’adresser à un Rav tant qu’il est encore temps, afin d’agir avec sagesse et finesse.

- Le Motsi : Lorsque le maître de maison se trouve à table, c’est à lui de réciter la Brakha du Motsi pour acquitter les invités, afin qu’il puisse donner à chacun la quantité de pain nécessaire pour le repas (avec largesse). De nos jours, il est habituel de permettre à l’un des invités "d’honneur" de réciter la Brakha du Motsi, s’il prononce correctement les mots et s’il pense à acquitter de la Brakha ceux qui l’écoutent, étant donné qu’au moment du Motsi, on ne donne pas à chacun la quantité de pain dont il aura besoin durant le repas (Choul’han ‘Aroukh 167, 14 ; Kaf Ha’haïm 167, 105 ; Halakha Beroura 8, 392).

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Recouvrir tous les pains pendant le Kiddouch ?

Pourquoi doit-on recouvrir le pain lorsque l’on récite le Kiddouch sur le vin ? Comment faire lors d’un grand Chabbath ‘Hatan par exemple, est-ce que tout le monde (parfois 100 invités !) doit recouvrir son pain ou ses Mézonot, ou seulement celui qui fait le Kiddouch ?

Réponse de Binyamin Benhamou

1. Il existe 3 raisons à l’obligation de recouvrir le pain pendant le Kiddouch.

a) pour ne pas "faire honte" au pain sur qui on ne fait pas le Kiddouch, alors qu’il est plus important que le vin dans l’ordre des bénédictions. (Tour 271, 9)

b) en souvenir de la manne (le pain céleste) que recevaient les Bné Israël, qui était entourée de rosée en-dessous et au-dessus d’elle. De même, sur notre table de Chabbath, on entoure le pain de la nappe de table et d’un napperon au-dessus. (ibid.)

c) pour montrer l’importance du Chabbath, qu’il soit remarquable que le pain ait été spécialement préparé pour la table de Chabbath et n’est pas un simple pain qui était là depuis un moment... (Tour et Beth Yossef 271, 9)

2. L’obligation de laisser les pains recouverts est en vigueur jusqu’après le Kiddouch seulement et pas jusqu’à la bénédiction Hamotsi sur le pain. (Cha’ar Hatsiyoun 271, 48)

3. Même si le pain a comme bénédiction Mézonot, il faut le recouvrir. (‘Hazon Ovadia Chabbath 2, 14)

4. S’il y a beaucoup de personnes, beaucoup de tables différentes à ce Kiddouch prononcé par une personne : seuls ceux qui goûteront au Kiddouch doivent absolument recouvrir leur pain. Ceux qui ne goûteront pas ne sont pas obligés, mais méritent une bénédiction supplémentaire s’ils le font tout de même. (Choul’han Chlomo 271, 16 ; Halikhot Chabbath 2, 80)

Regarder des photos légendées pendant Chabbath

J’ai entendu qu’on n’a pas le droit de regarder des albums photos comportant des descriptions (légendes) pendant Chabbath, comme le lieu de la photographie et la date par exemple. Est-ce vrai ? Est-ce interdit ou est-ce un Minhag (coutume) ?

Réponse de Rav Its’hak Bellahsen

Effectivement, c’est un interdit formel explicité dans le Choul’han ‘Aroukh (307, 15). Toutefois, certains décisionnaires permettent de lire les inscriptions s’il s’agit de photos de Rabbanim (Yalkout Yossef 9, 307, 19).

Magazine I n°269 47 Une équipe de Rabbanim répond à vos questions du matin au soir, selon vos coutumes : 01.80.20.5000 02.37.41.515 +33 6 24 44 66 07 Cacheroute · Pureté familiale · Chabbath · Limoud · Deuil · Téchouva · Mariage · Yom Tov · Couple · Travail · etc... www.torah-box.com/question

Le cuisinier du bateau concocta de délicieux repas de Chabbath avec les provisions des Espagnols. Malgré ses préoccupations pour le village et le souvenir de ses parents ayant abandonné la Torah, ce Chabbath permit à Kouriel de retrouver le plaisir de l'étude de la Torah. Le grand-père de Yossef tenta de le convaincre de ne pas les juger, face aux circonstances difficiles.

Ah, je n’en peux plus ! Tu m’as fait peur !

Ah, ah ! C’est moi Yossef !

Tu m’épuises avec tes tours ridicules ! Je n’arrive pas à croire que la lame t’a presque touché !

Ça aurait pu très mal se terminer !

Dieu protège les simples ! Je n’ai jamais raté ma cible !

En route vers l’île de la vérité, le bateau espagnol a sombré avec sa cargaison volée. Je dois réparer ce dommage.

Je te le promets Yossef.

PARTEZ ET REVENEZ EN PAIX !

D.IEU SOIT AVEC VOUS !

Un jour, nous serons tous les deux en Israël ?

En attendant, faites attention à vous ! Priez pour nous !

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! ! ? !
48 n°269

La BD intégrale livrée en 24h sur boutique.torah-box.com aussi en magasins et Librairies

Des pirates juifs ont coulé deux de nos bateaux et l’un d’entre eux était le bâteau-pavillon de l’armada. Le nom du capitaine est Yaakov Kouriel.

Raconte ! Je t’écoute... Que s’est-il passé ?

Kouriel...

AH, AH AH Décidément...

Bien, tu peux disposer. Je vais réfléchir à la suite des événements. Nous verrons plus tard ta punition.

Il est encore vivant ! Ça promet d’être amusant !

23
Magazine I n°269 49 A SUIVRE...
SCANNEZ MOI &

RECETTE

Oreilles d’Haman Black & White !

Le compte à rebours a commencé, bientôt Pourim ! Voici une recette d’oreilles d’Haman noires et blanches, simple et amusante à préparer avec une pâte moitié noire, moitié blanche. Une recette du chef israélien Orel Barel.

Ingrédients

 1 kg de farine tamisée

 250 g de beurre (ou margarine)

 120 ml d’huile

 1 sachet de levure chimique

 2 cuil. à soupe de sucre

 375 ml de lait ou d’eau tiède

 1 cuil. à soupe de cacao en poudre

Pour le remplissage et l’enrobage :

 Pâte à tartiner chocolat noir et blanc / chocolat au lait et blanc fondu / tablettes de chocolat au lait ou Parvé fondues / ganache

 Amandes effilées

 Pistaches moulues

Pour la ganache :

 100 g de chocolat au lait ou de chocolat noir

 100 g de lait ou de crème végétale

Pour 40 gâteaux

Temps de préparation : 45 min

Temps de cuisson : 10-12 min

Réalisation

- Dans le bol d’un mixeur muni d’un crochet guitare, placez tous les ingrédients de la pâte et mélangez jusqu’à obtenir de gros morceaux de pâte.

- Divisez la pâte en deux parties égales. Réservez une partie au réfrigérateur, enveloppée dans du film étirable. Ajoutez la poudre de cacao dans le bol et mélangez la seconde partie de la pâte jusqu’à la colorer. Roulez la pâte en boule dans du film alimentaire et placez-la au réfrigérateur.

- Préparez la ganache en versant la crème chaude sur le chocolat sans cesser de remuer ou faites fondre le chocolat (au lait/ blanc/noir) au bain-marie ou par petites impulsions au micro-ondes.

- Sur du papier sulfurisé, étalez la pâte blanche. Découpez des cercles de taille égale (10 cm environ). Répétez l’opération avec la pâte noire.

- Placez la garniture au chocolat noir au centre des cercles clairs et la garniture blanche sur les cercles noirs. Pliez le cercle de pâte en triangle, saupoudrez d’amandes effilées sur la garniture foncée et de pistaches moulues sur la garniture claire.

- Faites cuire au four préchauffé à 180°C pendant 10 à 15 min.

Régalez vous !

Murielle Benainous

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Deux bonnes blagues & un Rebus !

Pour mon anniversaire, mon mari m’a apporté une carte du monde avec des fléchettes. Il m’a dit : lance la flèche et là où elle tombe, ce sera la destination de nos prochaines vacances. Résultat : on va passer 2 semaines derrière le frigo.

C’est un tunisien qui va aux States. Il passe devant un cortège de mariage et il demande à un passant : "Qui se marie ?" Le type répond : "I don’t know". Le lendemain, il passe devant le cimetière et voit un enterrement. Il demande à quelqu’un : "Qui est mort ?" même réponse : "I dont know".

Le Tunisien : "Marboun ce I don’t know, il s’est marié hier et aujourd’hui il est mort".

Prions pour la guérison complète de

Shimon ben Alégra

Jeanne Nejma

Cohava bat

Dolly Taïta Sultana

Mickael Yoni ben Isabelle

Esther

Max Moushi ben Jeanette

Mirta Vera bat Sara

Eliahou ben Yamna

Léa Hannah bat Rivka

Tinok ben Kimberley Lital Rivka

Yohann

Salomon ben

Sylvie Louise

Patrick Eliaou ben Esther Yaelle bat Sarah

Marc Raphaël ben Arlette Guézala

Michel Avraham ben Flore

Denise bat Simha

Yohann Shlomo ben Valerie Myriam

Vous connaissez un malade ? Envoyez-nous son nom www.torah-box.com/refoua-chelema

Rebus

Par Chlomo Kessous

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LE COIN SYMPATIK
Hachem envoie 7 Plaies de plus sur l’egypte

Perle de la semaine par

"La véritable joie est atteinte en ne regardant que ce qu’il y a de bon en nous-mêmes." (Rabbi Na'hman de Breslev)

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