Texte de l'intervention du Dr LABREZE dans le cadre du DOCTOTHON (12/2021).

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En mars 2020, alors que certains agitaient le spectre d’une pandémie de COVID 19, le médecin naturopathe que je suis a souhaité attirer l’attention du Ministre de la santé de l’époque, M. VERAN, sur l’existence de solutions thérapeutiques validées, préventives et curatives, pouvant tout à la fois abaisser le niveau d’inquiétude de nos concitoyens, diminuer l'impact de cette épidémie sur la santé de nos concitoyens, et améliorer notre politique de santé publique. Ce courrier soulevait la possibilité de booster et réguler dans le même temps les défenses immunitaires, par un programme de supplémentation nutritionnelle apportant notamment les vitamines C, D, du Magnésium, du Zinc et du Sélénium (cf : https://issuu.com/.../lettre_ministre_sante_def_03_2020). Nous pouvions ainsi diminuer significativement l’incidence de la COVID-19 au sein de la population, ainsi que la gravité de la maladie chez les sujets atteints (Pour le mode d’action de ces différents nutriments au regard de cette pathologie, voire ici : https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/jean-marc-sabatier-partie-2). De nombreuses publications françaises et internationales, dont une émanant notamment de l’Académie nationale de Médecine, sont venues depuis confirmer, entre autre, la remarquable efficacité de la vitamine D pour réduire la gravité des épisodes de COVID-19 et le taux de mortalité. (cf : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.06.22.20137299v1). Cette surmortalité liée à un état de déficience/carence en vitamine D est particulièrement importante chez les sujets âgés, et plus particulièrement encore chez les femmes. Combien de vies auraient pu être sauvées si ces informations avaient rapidement circulé et si les pensionnaires d’EHPAD notamment avaient été systématiquement supplémentés en vitamine D et, idéalement, en zinc et vitamine C également? Sauf erreur de ma part, aujourd’hui encore, aucun message des instances sanitaires n’est venu souligner l’importance de cette supplémentation. Adressé au Ministre de la santé, puis dans un deuxième temps au Premier ministre et au Président de la République, ce courrier est resté sans réponse. Dans le même registre, déposée à deux reprises devant le Conseil d’Etat, la requête enjoignant au Ministre de la santé de diffuser auprès des équipes médicales engagées sur le terrain, des informations qui auraient pu améliorer considérablement la prise en charge des patients atteints de formes graves de COVID-19, n’a pas davantage été suivie d’effet (cf : https://issuu.com/home/published/requete_introductive_recours_seconde_action_def_15? fbclid=IwAR1MSiL_cPHJXP-mmKFWGzFe8Orb2nI7mNws0xFhPhAlISHEMs3QA9LkdOc) Le Conseil d’Etat s’est contenté de nous répondre que nous n’apportions pas la preuve que les équipes hospitalières étaient empêchées d’utiliser ce protocole, alors que nous avions clairement exposé que notre but premier n’était pas de faire autoriser ces protocoles, mais bien de les faire connaître car l’intérêt de la vitamine C à fortes doses par voie injectable était méconnu de la plupart des équipes. Dans le même temps, nos échanges avec de nombreux confrères et consœurs nous avaient également clairement montré que celles et ceux qui avaient entendu parler de l’efficacité de ce traitement étaient convaincus que l’utilisation de la vitamine C à fortes doses était interdite en


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