Portfolio 2024 JADE MARIDORT
JADE MARIDORT
ARCHITECTE HMONP
+33 6 30 39 64 18
JADE.MARIDORT@GMAIL.COM
Lycée Van Gogh
La forge
La panouse
Cité d’artistes
Réhabilitations
Logements
Bureaux
ETUDES < 2018
ÉDIFICES ET PRÉ-EXISTANCES
Made in Belsunce : Les nouveaux savoir-faire de
DU PROJET D’ARCHITECTURE AU PROJET DE PAYSAGE
Centre d’accueil d’urgence
ÉCONOMIE D’ESPACE ET D’USAGE
Micro-châlet du Lac Cuillèrier
DESIGN
Créations terre cuite
Egg
PRO
2018
>
régénération
18 26 30 03 04 05 FAIRE DE L’HISTOIRE La mécanique du regard 34 07 PORTFOLIO
la
urbaine.
ARCHITECTURE
CHANTIERS ÉTUDES 04 12 01 02
DESIGN
D’OBJET
32 06 RECHERCHE SOMMAIRE
la boîte de six
PRO > 2018 CHANTIERS 01
> Restructuration de la demi-pension du Lycée Van Gogh
5 4
Photo ©CyrilleWeiner
LYCÉE VAN GOGH
RESTRUCTURATION DE LA DEMI-PENSION DU LYCÉE VAN GOGH À AUBERGENVILLE.
Lieu
Surface : 1 150 m2
Budget : 2 890 000 € HT
Moa : Région Île-de-France
Mission en charge : DET, VISA, AOR
Agence : ateliers o-s architectes
01 _PRO _CHANTIER_ 2021
: Aubergenville (78)
7 6
Photos ©CyrilleWeiner
LA FORGE
REHABILITATION D’UNE ANCIENNE FORGE EN SALLE DE RESTAURATION COMMUNALE
Lieu : Trets (78)
Surface : 140 m2
Budget : 600 000 € HT Moa : Mairie de Trets
Mission en charge : PRO, DCE, ACT, DET
Agence : Superstructure
01 _PRO _CHANTIER_ 2023
9 8
LA PANOUSE
RÉNOVATION, SURÉLÉVATION ET EXTENSION D’UNE
MAISON FAMILIALE
Lieu : Marseille (13)
Surface : 108 m2
Budget : 300 000 € HT
Moa : Particulier
Mission en charge : PRO, DCE, ACT, DET
Agence :
Superstructure
01 _PRO _CHANTIER_ 2023
N Ré d 5 e d G M 9 M M d n d G G M 1 Œ R R0 0 8 O M 0 GO02 DC GO + C M N C A A A 8 A A 9 A A 4 1 4 3 9 4 5 2 2 7 4 1 1 8 G N N B P 5 B M M M GB a G d - p B d e G da e M Ge a m c b é n é u s n n F à a 4 m Te s b é e e m o é n h e D D % % % é e s % 1 3 0 M M E 4 M M s b é a OPT ON - Pa k g aé en ex s a + Cons uc on d un g r ge e mé 32 m2 ve o - as e ac es b e Remb a av c é omb e o h s M me n ea q e a e s e R+1 1 50 m RDC / 0 m OU A OU B CO C C U A C U O E C N Ré o e d u m e 5 e d G M 9 M Mm d n d G G M 1 Œ R R0 0 8 O M 0 DEMOL0 1 DC P s d mo o DC + C M N C 1 4 1 4 1 5GG GA 9 D R S O 2 R O E m 3 0 R O 4 4 2 2 N G O O O O O R+1 1 50 m RDC / 0 P an de démo t on OU A OU B CO C C U A C U O E C n P O u
Ré o e d u m e 5 d G M 9 M Mm d d G G M 1 R R0 0 8 0 P03 DC +1 am n g m n C N ML S 2 0 0 3 6 0 3 0 B 0 B M M M G - o B m G d - p B d e G d - a Me a u o G 5 m h S c b é n é u s n n F à a 4 m Te s b é e e m o é n h e D % % % e 5 % Ga ag v o Wc 1 C e L 7 2 8 8 7 8 M M 0 M 0 M s b é a OPT ON - Pa k g aé en ex s a + Cons uc on d un g r ge e mé 32 m2 ve o - as e ac es b e Remb a av c é omb e o h s M me n ea q e a e s e c a am b l e S ou C ne m Chamb 4 mA a M m m m M m m E m a é m a m 3 M M 11 10
02 CITÉ D’ARTISTES
PRO > 2018 ÉTUDES
RÉHABILITATION, EXTENSION ET SURÉLÉVATION D’UN ENSEMBLE FAUBOURIEN ET CRÉATION D’UNE CITÉ D’ARTISTE.
Lieu : Arcueil (94)
Surface : 1 050 m2
Budget : 2 600 000 € HT
Moa : Particulier
Mission en charge : APS
Agence : Forall studio
02 _PRO _ETUDES 13 12
Lieu : Arcueil (94)
Surface : 75 m2
Moa : Particulier
Mission en charge : ESQ, AVP, DP
Agence : Forall studio
RÉHABILITATIONS
TRANSFORMATION D’UNE ANCIENNE MENUISERIE EN LOGEMENT.
RÉHABILITATION DE 6 LOGEMENTS ET UN LOCAL COMMERCIAL DANS UN IMMEUBLE ANCIEN DE CENTRE-VILLE
Lieu : Montivilliers (76)
Moa : Alceane OPH Com. Urb. de l’agglo. havraise.
Mission en charge : détails PRO
Agence : Forall studio
TRANSFORMATION D’UNE MAISON DE MAÎTRE EN 4 LOGEMENTS.
To tu e tui e cana monopen e à conf mer non v s
Lieu : Toulon (83)
Surface : 282 m2
Budget : 665 000 € HT
Moa : Habitat Humanisme
Mission en charge : DIAG, AVP, DP, PRO
Agence :
Superstructure
F ssures à 45° sous ou es es al èges
Ré ec on de to ture du n°08
Ec a s de endu t dus à des nf rat ons ées à a réfect on de to ture du n°08
Vo ets bo s en éta moyen En emb e des gonds p ésen s T ant ex stan s
E ages en moe ons p erre endu t en d aspect cor ecte ma s fond à sonder Menu ser es extér eu es bo s doub e v t age en bon é a d après é age v s té
Appu s de fenêt e en bon é a d après é age v s té
Descen e EP vers descente commune avec n°08
Repr se d endui due à a dépose d'une corn che
Rez-de-chaussée en pierre de ta le
Po te d entrée dég adée
Ec a s et ep se ponc ue s du o nto emen de a p e re Géno se à 2 rangs e Gou t ère inc non v s b e en v s te
Un té extér eure c ma sat on non ntégrée qu déva or e a açade
Soup ra condamné manque de ven la ion dans la cave
b d 6 D A H M C U2 2 0 2 2 5 F m P M d W F L L LV DL n R 4 / 0 P O E P R+4 1 5 N
G P h 0 A3 Réhab l a on d un mmeuble de 6 ogemen s et d'un oca commerc a 6 ue No re Dame Tou on 83100 F ance SCA Fonc è e d Hab a e Humanisme Parc Mu e 16 bd des Aciér es Bâ ment A2 Ma se e 13010 F ance MA TR SE D ŒUVRE SAS SUPERSTRUCTURE 86 bd Vauban13006 MARSE LLE con act@ upe s ruc u e a ch 06 62 33 51 78 2 2 0 2 2 MA TR SE D OUVRAGE PRO ET FORMAT 27 04/2023 DATE ECHELLE DOCUMENT -2 00 SOUS SOL ±0 00 RDC +3 50 R+1 +6 75 R+2 +10 00 R+3 +12 65 R+4 +15 30 R+5 +17 95 R+6 +22 06 TO TURES 77 7 03 1 7 5 2 5 3 2 0 3 0 3 0 0 2 5 3 0 0 2 5 2 4 0 2 5 2 4 0 2 5 2 4 0 2 5 4 1 1 7 2 76 91 1 0 1 4 73 1 4 6 2 91 1 3 91 1 27 9 93
b e en v s te
de désen umage non v s b e en v s te
ière su cou e te non v s b e en v s te L m t e p a r c e l e L m t e p a r c e l e N 04 N°08 N°06 rue No re Dame Façade
4 Reprise d de a p erre 1 Fissure de 'allège de a fenêtre centrale du R+4 02 _PRO _ETUDES
Châ s s
Ver
sur rue 1/100e
15 14
Lieu : Dijon (21)
Surface : 6 350 m2
Budget : 8 242 000 € HT
Moa : CDC Habitat
Mission en charge : APS, APD, PC, PRO Agence : ateliers o-s architectes
LOGEMENTS BUREAUX
CONSTRUCTION DE 99 LOGEMENTS ET 4 COMMERCES DANS UN ÉCOQUARTIER À DIJON.
CONSTRUCTION DE BUREAUX ET DE LOCAUX SOCIAUX EN ZONE INDUSTRIALO-PORTUAIRE.
Lieu : Port-Saint-Louis (13)
Surface : 870 m2
Budget : 2 000 000 € HT
Moa : Entreprise privée
Mission en charge : ESQ, AVP, PC, PRO Agence : Superstructure
02 _PRO _ETUDES
17 16
PFE_ÉDIFICES ET PRÉ-EXISTANCES
Enseignants : B. Azimi et A. Pénin
2018, ENSA-PB
Durée d’un semestre
En binôme avec Agathe Giraud
MADE IN BELSUNCE
REVALORISER_RÉUTILISER_RÉINTÉGRER : LES NOUVEAUX SAVOIR-FAIRES DE LA RÉGÉNÉRATION URBAINE DE CENTRE-VILLE.
Les facettes de la régénération urbaine de Marseille dévoilent plusieurs visages.
C’est sur celui d’une «gentrification pathogène» que nous avons choisi de porter notre attention. Le centre-ville devient alors le laboratoire de la régénération marseillaise en questionnant la dimension générique des actions adoptées par les collectivités locales jusqu’alors.
Face aux réalités sociales et urbaines, peut-on (re)faire une ville pour Marseille ?
Ce projet propose une manière de faire la ville suivant des critères que nous nous sommes appropriés : «faire avec» et «faire pour».
03
03 _ÉDIFICES ET PRÉ-EXISTANCES _MADE IN BELSUNCE_ PFE
19 18
PROBLÉMATIQUES
CHOMAGE ET PRÉCARITÉ
Equiper un quartier populaire
ANIMATION EN PÉRIL
l’activité en rez-de-chaussée
Grâce au ré-emploi, la ressourcerie propose de réconforter le passé commerçant de Belsunce en donnant du pouvoird’achat à ceux qui en ont le moins. La réutilisation des objets, des lieux, et des compétences permets ainsi un bon nombre d’économie. Le système qui régit cet équipement est de plus un véritable support de cohésion sociale qui permet aux personnes seules de se rapprocher des autres et à celles sans travail d’obtenir une formation et un emploi.
> Jauge représentant le principe d’implantation du projet par phasage
En implantant un équipement éphémère dans le tissu existant pas un système de vase communiquant, le projet réintègre des lieux dont l’usage était réduit à une même activité, évitant ainsi à l’activité de ne pas s’éteindre. La diversité des nouveaux usages injectés permet de requalifer les espaces de rez-de-chaussés et devient la vitrine des potentialités aux yeux des futurs investisseurs.
RÉPONSES
En proposant cet équipement au coeur de Belsunce, le projet complète un tissu actif existant et devient un nouveau pôle référent à l’échelle de l’hyper-centre marseillais. Il redonne ainsi une identité à Belsunce en l’inscrivant dans une logique qui lui est propre : celle du «passage». Qu’ils soient objets, personnes, activités ou compétences, ces nouveaux « passagers de Belsunce » se voient offrir une 2ème vie, un nouvel élan à travers toutes les fonctions du projet.
Le projet consiste à implanter un équipement solidaire composé d’une ressourcerie, d’une pépinière d’entreprise, d’ateliers de travaux manuels et de locaux associatifs par un processus de phasage semblable à un système de vase communiquant entre des rez-de-chaussées vacants existants et le projet pérenne sur le parking de la Providence.
ET ENJEUX
UNE
Maintenir
UN
Inscrire Belsunce dans le centre-ville
VIDE IDENTITAIRE
RÉUTILISATION RÉINTÉGRATION
REVALORISATION
03 _ÉDIFICES ET PRÉ-EXISTANCES _MADE IN BELSUNCE_ PFE
Maquette 1/200ème
PROGRAMME 21 20
R+4 / TOIT TERRASSE
Espace de sensibilisation / 130 m2
R+2 & R+3 / PÉPINIÈRE D’ENTREPRISE
Salle de réunion
Espace de travail au calme
Archives
Espace détente
Espace de travail commun ouvert
Accueil / 105 m2 / 60 m2 / 160 m2 / 105 m2 / 500 m2 / 90 m2
R+1 / ATELIER & ADMINISTRATION
Atelier couture/ électronique
Espace détente
Aministration
Accueil
Espace de travail
Salle de réunion / 205 m2 / 75 m2 / 270 m2 / 40 m2 / 175 m2 / 55 m2
R-1 / ENTRÉE & ATELIER
Stockage permanent
Stockage temporaire
Restaurant solidaire
Hall d’entrée
Auditorium
Ateliers menuiserie, métal
/ 165 m2 / 45 m2 / 115 m2 / 90 m2 / 235 m2 / 200 m2
ATELIERS SOLIDAIRES» 03 _ÉDIFICES ET PRÉ-EXISTANCES _MADE IN BELSUNCE_ PFE
«LES
Perspective vue des espaces de travail 23 22
Perspective vue depuis le toit-terrasse
Trois critères ont guidé la conception architecturale du projet.
Le premier est celui d’être un bâtiment capable, en raisonnance avec l’analyse des rez-de-chaussées. Elle interroge justement la reconversion des espaces et souligne l’intérêt d’une flexibilité spatiale dans un quartier amené à évoluer.
La structure porteuse est une structure metallique acier qui porte de façade à façade grâce à des poutres étages reposant sur 2 plots rétractés en rez-dechaussées. Les plans de niveaux sont ainsi complètement libres.
Les panneaux préfabriqués qui constituent la façade forment un jeu de lumière par leur positionnement en quinconce.
Le plein crée le vide. Ce plein est travaillée en agraffe et d’une épaisseur différente selon l’ensoleillement. Ces agraffes servent à la fois d’espaces servants mais aussi de gaines dans lesquelles circulent tout le réseau technique.
Deuxièmement, il était nécessaire de réaliser un projet efficace : d’une part, d’un point de vue compréhensif vis-à-vis du système constructif, et d’une autre part, d’un point de vue
de rapidité vis-à-vis de la construction. Un chantier en coeur de ville nécessitait une attention particulière au temps du chantier. C’est pourquoi, il favorise une filière sèche et une simplicité d’assemblage avec la préfabrication.
Enfin, le dernier critère était de rendre un espace public aux piétons à la place du parking. Le soulèvement du bâtiment est une nouvelle interprétation du rez-dechaussée qui devient un espace ouvert ombragé, disponible pour toutes activités citoyennes.
Plan R-1 Plan R+3 Plan R+4 Coupe perspective dessinée au 1/50ème
ARCHITECTURALE 03 _ÉDIFICES ET PRÉ-EXISTANCES _MADE IN BELSUNCE_ PFE 25 24
CONCEPTION
DU PROJET D’ARCHTECTURE AU PROJET DE PAYSAGE
Enseignants : E. Colboc, S. Ramseyer et C. Rémond
2015, ENSA-PB, Master 2
Durée d’un semestre
En binôme avec Morgan Auffrait pour l’espace public
CENTRE D’ACCUEIL D’URGENCE
Après l’analyse du site, nous avons choisi d’axer notre propos sur un aspect particulier, celui transitoire de la parcelle. En effet, cadrée au nord par le parc des Guilands et au sud par la ville, cette dernière est en fait un espace de transition entre deux atmosphères très différentes que nous avons choisi d’extrapoler à travers nos projets respectifs. Le centre d’accueil d’urgence vient donc se situer au nord, près du parc, dans un milieu végétal et calme, propice à une meilleure intimité. Alors que la médiathèque va pouvoir s’ouvrir au sud du site, sur le bas Montreuil et son activité citadine, dans un milieu plus minéral et animé.
La répartition du programme se veut être comme une grande maison plutôt qu’un ensemble d’entités ayant le même schéma. C’est-à-dire qu’au lieu d’avoir plusieurs pôles en fonction des tranches d’âges (0-3 ans, 3-6 ans, 6-12 ans, 12-18 ans) ayant chacun leurs espaces privés et publics, j’ai choisi de réunir les espaces d’activités de chaque groupe autour d’un même pôle (le niveau médium du projet) et les espaces privés autour d’un autre (le niveau supérieur du projet). Comme un salon/ salle à manger au rezde-chaussée et des chambres/ salles de bain au 1er étage d’une maison.
C’est une maison commune et conviviale pour les enfants en manque de sécurité, C’est un lieu de rencontres et d’échanges sociaux et culturels, C’est une école et un cadre de vie par l’instauration d’ateliers pédagogiques en lien avec les besoins de chaque âge, C’est un havre de verdure intégrant un rythme urbain de manière progressive et pacifique, créant ainsi une atmosphère domestique, calme et aérée : Être chez soi, les pieds nus, dans l’herbe.
< à gauche Plan commun du CAU et de la médiathèque, représenté au 500e, < Maquette au 200e
04
04 _DU PROJET D’ARCHITECTURE AU PROJET DE PAYSAGE _CENTRE D’ACCUEIL D’URGENCE_ M2
27 26
Le projet exploite sous toutes les formes les notions de transparence et de diversité.
> De haut en bas :
Coupe, étage et niveau inférieur de l’unité de vie des 6-12 ans
La transparence dans le sens d’une vérité que l’on se doit de donner à voir aux enfants.
Il n’y a pas d’espace reclu ou inaccessible. Le projet se parcours dans sa globalité, tant dans le plan, que dans la coupe qui offre des vues transversales sur le ciel, le parc, l’espace public, la cour, le hall de jeux.
Une transparence qui va de paire avec celle de la lumière qui arrive à percer le projet jusqu’aux parties normalement ombragées des patios. On peut constater cet effet dans les photos de maquettes où les vides des halls de jeux, et de l’escalier principal accueillent dans la
journée les rayons du soleil.
J’imagine installer un camaïeu de verre tinté au travers de ces rayons, qui colorierait l’espace des enfants comme une ballade sous la cime des arbres. Deuxièmement, j’ai tenté de traduire au maximum la notion de diversité dans le projet. On peut le constater à travers le choix de parcours qui offre aux enfants et aux personnels une liberté conséquente. Un lieu est toujours accessible de plusieurs façon. Ainsi, on peut y accéder par l’extérieur ou l’intérieur, en pouvant être plus ou moins vu, rapidement ou plus indirectement. Par exemple, on
peut accéder à la cour principale depuis le hall, les salles d’activités qui l’entourent mais aussi depuis les unités de vie des enfants directement par les toits jardins. Puis cette diversité se traduit aussi par les rapports à l’autre dans le sens où le rapport intime/public est décliné à chaque échelle, que ce soit celle du bâtiment entier, de l’espace enfant, de l’unité de vie et de la chambre. Chaque catégorie qui pourrait s’apparenter au système des poupées russes propose des lieux de rassemblement, des lieux de détentes plus ou moins isolés pour permettre à chaque enfant de trouver sa place, où qu’il soit.
05 _DU PROJET D’ARCHITECTURE AU PROJET DE PAYSAGE _CENTRE D’ACCUEIL D’URGENCE_ M2
Le
au
29 28
Coupe transversale vers l’ouest, Axe de la cour principale.
commun
coeur du projet.
ÉCONOMIE D’ESPACE ET USAGE
agence_naturehumaine
2017, Stage, Montréal, Master 2
Mission d’une semaine
MICRO-CHÂLET DU LAC CUILLÈRIER
Les espaces principaux comme la cuisine et le salon peuvent grâce à un mobilier intégré convertible se transformer en salle à manger ou couchages supplémentaires. L’entrée est délimitée par un meuble ambivalent qui en plus de créer un léger filtre avec l’espace nuit, peut servir d’assise, de rangement et de garde-robes. Les parties servantes sont
regroupées en un bloc opaque. En plus de répondre à des soucis techniques, la toiture en pente augmente le volume intérieur et ainsi que la luminosité et le confort global. Son orientation conforte la volonté de concevoir au sens propre comme figuré, un hébergement tourné vers l’extérieur.
Les enjeux de ce projet sont l’optimisation de l’espace, la durabilité des matériaux et l’économie de la construction.
Élévations schématiques
05 PLAN D’AMÉNAGEMENT ORGANIZATION PLAN Ech 1:4 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1. Entrée entrance 2. Terrasse / terrace 3. Emplacement pour tente Tent space 4. Salle de bain bathroom 6. Cuisine kitchen 7. Salon living room 8. Table à diner convertible / fold-out dining table 9. Canapé convertible / fold-out sofa bed 1. Entrée 2. Terrasse 3. Emplacement pour tente 4. Salle de douche 5. Chambre 6. Cuisine 7. Salon 8. Table à diner amovible 9. Canapé convertible
ELEVATION SUD Ech 1/8e ELEVATION EST Ech 1/8e ELEVATION NORD Ech 1/8e ELEVATION OUEST Ech 1/8e
05 _ ÉCONOMIE D’ESPACE ET USAGE _MICRO-CHÂLET DU LAC CUILLÈRIER_ M2 31 30
06 DESIGN D’OBJET
06 _DESIGN D’OBJET _ATELIER JADE MARIDORT JUMELLE_ 2023 33 32
> Série vases en gré : Bob, Jim, Michel
CRÉATIONS TERRE CUITE
PAR
ATELIER JADE MARIDORT JUMELLE
Penser un volume, matérialiser une idée, travailler une texture qui reçoit une lumière et la renvoie d’une façon qui lui est propre. Ma pratique s’oriente sur le modelage, le brut, l’objet d’art. Je souhaite mettre en valeur les qualités intrinsèques du matériau en jouant sur la finition de sa surface, sa «granulométrie», son épaisseur. Une vérité sans déguisement.
Première réalisation : terre blanche chamottée, brute, une forme semblable à une figue peut-être, et avec pour règle, de ne jamais avoir le même
profil, peut-importe la façon dont le regarde. En montant la pièce, j’associe très vite chacune des courbes imaginées à une morphologie humaine : un dos, un ventre, une base, une tête, une posture. Ce que j’aime dans cette démarche c’est le geste, la sculpture. La subtilité est dans la façon dont ce dos et ce ventre se lient et comment la base s’élance, se dilate et se rétrécie pour terminer l’objet. La pièce finale questionne une proportion et propose un équilibre : une petite personne unique.
> atelier.jmj
ATELIER ATELIER ATELIER ATELIER ATELIER ATELIER ATELIER
06 _DESIGN D’OBJET _ATELIER JADE MARIDORT JUMELLE_ 2023 35 34
egg la boîte de si X
concours de design cs M o caoutchouc , M ontr é al
egg est une boîte à oeuf réutilisable et transformable en six coquetiers. Sa conception est basée sur des recherches ergonomiques et écologiques. dans l’optique de réduire nos déchêts, cet emballage permet l’utilisation d’une même matière à l’infini. Il incite aussi ses utilisateurs à acheter leurs oeufs en vrac et donc au marché, favorisant ainsi une économie locale et moins polluante. L’objet est fabriqué en caoutchouc. Ce qui permet d’assurer sa solidité ainsi que la protection des oeufs en absorbant les éventuels chocs. Une fois à la maison, le couvercle de la boîte egg se tranforme en deux séries de trois coquetiers. Cependant, un oppercule reste couvrir les oeufs, leur évitant ainsi d’absorber les odeurs du frigo. Le design de egg évoque de la roche taillée, mettant en valeur le côté précieux de l’oeuf comme un petit trésor bien caché.
> egg la pub
2ème PriX au concours de design csMo caoutchouc
06 _d esign d’ob J et egg L a B oîte de S ix_ M1
37 36
recherche / F aire de l’histoire
l a M écanique du regard
h istoire du centre- V ille reconstruit du h a V re à tra V ers les P olitiques de la V ille de 1965 à au J ourd’hui.
Cette histoire aurait pu être le récit d’une ville qui avait su renaître de ses cendres par elle-même. en réalité, la reconstruction/reconversion identitaire a été très longue à démarrer au sein de la municipalité havraise. La valorisation du centre-ville reconstruit n’est pas seulement une question de « conscience morale » selon laquelle il aurait fallu accepter le passé pour s’approprier le présent. La municipalité aurait-elle du alors jouer le rôle d’une psychanalyste ? L’inscription du centreville reconstruit du havre au patrimoine mondial de l’humanité est, tout d’abord, le fruit d’une
conjoncture culturelle, politique et économique. Les motivations de ce projet varient en fonction des acteurs et suscitent parfois des interrogations, tout autant qu’elles soulignent un certain paradoxe. Force est de constater qu’au havre, les dynamiques de reconsidération sont bien souvent impulsées par des personnes non-havraises. Qu’en est-il alors du processus de deuil de cette population meurtrie par l’histoire ? trente ans de tabou pendant lesquels les générations se succèdent. Les sentiments nostalgiques s’estompent. Le deuil devient un anachronisme et la résilience une image fantasmée.
cet exercice de «mémoire» a été pour moi, l’occasion de répondre à quelques questions : accepter un passé est-il une solution pour savoir qui nous sommes ? ou bien : la revendication d’un patrimoine peutelle accompagner une ville et ses habitants meurtris par l’histoire, vers une forme de résilience ? Personnelles ou scientifiques, ces interrogations se posent en parallèle de toute histoire critique. architecture et sentiment, ainsi sont les parents, de ce sujet havrais.
1er PriX au concours du meilleur mémoire de communication publique 2017.
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07 r echerche L a M é C a N i QU e d U regard_ M2
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