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SEEDLIP et le marché du "no&low alcohol"
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur vous et votre marque ?

Ben Branson, fondateur de la marque Seedlip
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Je m’appelle Ben Branson, je suis le fondateur de Seedlip. Seedlip est une société qui place la nature au cœur de la fabrication de ses produits. Sa mission est de résoudre le dilemme du « what to drink when you’re not drinking®» (que boire lorsqu’on ne boit pas ?) grâce à sa gamme de spiritueux distillés sans alcool. Seedlip est une marque pionnière, et est la marque de spiritueux sans alcool la plus vendue au monde. Notre gamme propose actuellement trois expressions : Seedlip Garden 108, Seedlip Spice 94 et Seedlip Grove 42. Seedlip est commercialisé dans 40 pays et distribué dans les meilleurs bars, restaurants, hôtels et détaillants.
Qu’est-ce qui vous a incité à lancer Seedlip ?
L’idée de créer Seedlip vient d’une combinaison de plusieurs facteurs : l’envie de perpétuer l’héritage de ma famille, qui a travaillé la terre pendant 300 ans, l’amour des vieux livres et de l’histoire naturelle et ma déception face au manque de boissons sans alcool disponibles sur le marché.
En 2013, alors que je recherchais des herbes intéressantes à cultiver chez moi, je suis tombé sur un ouvrage écrit en 1651 intitulé « L’Art de la Distillation » qui décrivait des remèdes à base de plantes distillées, alcoolisés ou non. Par curiosité, j’ai acheté un alambic en cuivre, et j’ai commencé à faire des expériences dans ma cuisine.
Trois mois plus tard, lors d’un dîner dans un bon restaurant Londonien lors duquel je ne buvais pas d’alcool, on m’a proposé un mocktail rose, fruité, sucré, aux saveurs presque enfantines. Je me suis senti un peu bête, d’autant plus que le cocktail n’allait pas du tout avec le plat ! Ce n’était pas une très bonne expérience... Il existait certainement un meilleur moyen de proposer des boissons sans alcool ! Les pièces du puzzle ont commencé à se mettre en place, et j’ai passé les deux années suivantes à travailler avec ma mère sur la sélection des ingrédients nécessaires à l’élaboration du produit, et avec mon père sur le design de la marque. Peu à peu, j’ai commencé à y croire : nous pouvions peut-être résoudre le dilemme du « quoi boire quand on ne boit pas » en adoptant une approche différente du marché !

Avez-vous remarqué une évolution concernant le marché des spiritueux sans alcool ? Quid des années à venir ?
Il y a eu une très forte croissance, et la catégorie « no-low » sur dix marchés clés représente désormais 10 milliards de dollars [IWSR 2022]. C’est très différent de 2015, époque où j’ai lancé Seedlip et où il n’y avait encore aucune marque sans alcool, aucune carte de restaurant en proposant, ou encore de conférences, livres, recettes, podcasts, boutiques, bars ou évènements dédiés.
La catégorie des boissons sans alcool en est encore à ses balbutiements, mais avec plus de 250 marques de spiritueux non alcoolisés aujourd’hui commercialisées, couplée à l’envie des consommateurs de modérer leur consommation, tout indique que la demande ne fera que croître, ce qui est très prometteur. Nous sommes très fiers d’avoir été les pionniers de cette évolution en montrant l’étendue des possibilités offertes lorsque les boissons sans alcool sont traitées avec autant de soin et d’attention que les boissons alcoolisées !