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Capsule à vis : Top 3 des idées reçues
Depuis sa naissance en 1964, la capsule à vis n’a eu de cesse de connaître des évolutions. D’abord décriée, puis largement adoptée sur les marchés australiens et néo-zélandais, cette dernière a ensuite commencé à gagner de plus en plus d’adeptes sur des marchés plus traditionnels. Pourtant, aujourd’hui, des clichés demeurent. Il est l’heure pour nous de venir apporter quelques réponses aux idées reçues les plus fréquentes.
Idée reçue n°1 : « La capsule à vis ne permet pas au vin de vieillir, et n’est pas adaptée aux produits haut de gamme. »
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Faux ! On le sait, certains vins sont faits pour être vieillis en bouteille. Il faut donc que le vin puisse « respirer », le tout sans excès ou encore insuffisance afin de pleinement s’épanouir. Nombreux sont les consommateurs pensant que la capsule à vis ne permet aucun échange en oxygène : c’est faux.
En fait, la capsule à vis peut bien permettre l’oxygénation du vin, ou pas. Tout dépend du choix du vigneron ou de l’œnologue. Ce procédé d’oxygénation passe ici par un joint de perméabilité situé à l’intérieur de la capsule à vis. Ainsi, les arômes, la fraîcheur et le fruit du vin sont conservés, et le vin peut continuer à vieillir naturellement, le tout avec une qualité homogène pour toutes les bouteilles du même lot. Toutefois, il est possible que les vins bouchés en capsule à vis connaissent une évolution un peu plus lente en bouteille. Il s’agit donc simplement d’attendre le parfait moment de dégustation, comme tout vin qui se respecte.
Voici, parmi tant d’autres, une sélection de belles cuvées bouchées en capsule à vis !

Le domaine Albert Mann, pionnier de la biodynamie en Alsace, est également l’un des pionniers de la région en ce qui concerne le bouchage de ses vins. Ainsi, il a été l’un des premiers à donner sa chance à la capsule à vis.
Aujourd’hui, les 3 vins de sa gamme « vins de terroirs », des vins créés pour laisser s’exprimer la richesse du sol sur les coteaux, sont porteurs de capsule à vis. Il en va de même pour la gamme « vins de tradition », des vins portés sur l’expression du fruit.

PlumpJack Winery est un monument de la viticulture, notamment connu pour avoir changé le monde du vin américain en étant le premier domaine a opter pour la vis sur le continent. Aaron Miller, toujours à la tête du domaine, continue de clamer sa passion pour le bouchage à vis.
La cuvée « Plumpjack Cabernet Sauvignon 2013 » a en outre reçu la note de 100/100 par le célèbre Robert Parker, en faisant ainsi le second vin bouché en vis de l’histoire à recevoir cette note.

Le domaine des Baumard, récemment désigné comme l’un des 100 meilleurs producteurs au monde par le magazine Wine&Spirits fait aussi figure de pionnier quant à l’utilisation de la capsule à vis sur ses vins ! En France comme à l’export, l’ensemble de la gamme du domaine utilise les capsules STELVIN® LUX.
Florent Baumard, propriétaire du domaine, propose ainsi une gamme de vins marqués par l’expression pure de leur terroir, et reconnus par de nombreux adeptes !
Idée reçue n°2 : « La capsule à vis est peu esthétique. »
Contrairement à ses débuts, la capsule à vis est aujourd’hui l’alliée des vignerons créatifs ! En effet, de nombreuses options s’offrent aux producteurs de vin qui s’efforcent de créer une « personnalité » et une réputation propre pour leurs produits, cela dès l’emballage.
Entre encres thermochromiques, finitions brillantes ou mattes, relief sur tête et maintenant aspect texturé sur jupe… Les possibilités sont multiples.
La dernière innovation d’Amcor, SHAPEART Texture, va tout à fait dans ce sens ! Vu sur Colombelle de Plaimont, SHAPEART Texture permet de donner un aspect texturé à votre capsule. Recyclables, ces capsules permettent ainsi d’offrir une expérience d’ouverture à part entière et de se distinguer d’un simple coup d’œil, dans les bars comme en rayons.

Idée reçue n°3 : « La capsule à vis n’est pas écologique. »
Ce préjugé a la peau dure… Toutefois, aujourd’hui, cette idée préconçue n’a plus lieu d’être, la capsule à vis étant plus écologique que ce que l’on pense.
Déjà, il faut prendre en compte le cycle de vie total de la bouteille. Selon les dernières données l’empreinte carbone d’une bouteille de vin de 75cl représentait entre 1,5 et 3kg de C02. Cette empreinte s’explique par le poids de différents facteurs : production du raisin et vin, bouteille de verre…. En comparaison, la capsule d’une bouteille ne représente qu’entre 0,05 à 3% de l’empreinte carbone totale.
En outre, et c’est ici un argument majeur, la capsule à vis permet d’éviter la détérioration liée au TCA*. Responsable du goût de bouchon, même s’il est en net recul depuis quelques années grâce aux avancées technologiques et efforts du secteur, le TCA entraine encore près de 3% de perte chaque année. Aujourd’hui, Wine Enthusiast estime que cela représente près d’1 milliards de bouteilles bouchonnées par an.
Ainsi, si on considère le cycle de vie globale de la bouteille, la capsule à vis représente un impact environnemental plus faible. Il convient également de noter que la capsule à vis permet d’éviter les bouteilles coulantes.
Par ailleurs, la capsule à vis étant en aluminium, elle est conçue pour être recyclée. Pour cela, c’est simple : il suffit de revisser la capsule directement sur la bouteille avant de jeter celle-ci dans la poubelle à verre. L’aluminium est trié et recyclé.
Ainsi, recycler les emballages en aluminium, et donc les capsules à vis, préserve nos ressources naturelles et réduit notre impact sur la planète !