NUMÉRO
Numéro 3 | Printemps 2024 | Edition française
Vers une Europe des coopérations
Working towards a Europe based on cooperation
NOS LEADERS DÉCRIVENT
LEUR VISION DE L’EUROPE
LES PATRIOTES PROGRESSENT PARTOUT EN EUROPE
RETOUR SUR CINQ ANNÉES À VOTRE SERVICE
Eidos est le magazine du Parti Identité et Démocratie IDENTITÉ ET DÉMOCRATIE PARTI
SPÉCIAL : ÉLECTIONS EUROPÉENNES 6-9 JUIN 2024
GEROLF ANNEMANS
Président du Parti Identité et Démocratie
President of the Identity and Democracy Party
EDITORIAL
History is on our side
Throughout Europe, people have taken to the streets in recent years.
People took to the streets in yellow vests against rising taxes and a rising cost of living.
People took to the streets when their freedom was taken away during the Covid period.
People took to the streets in tractors, because farming and providing people with food is made virtually impossible.
Health workers took to the streets, police unions took to the streets, pensioners took to the streets.
Meanwhile, the EU elite continues. Plans regarding a Green Deal, EU taxes, a common health policy or a migration pact are further rolled out with the steam-roller.
The EU elite believes that the protest is ‘on the wrong side of history’. The people are not heard.
However, we, parties that want a different and better Europe, do hear these people and, above all, we listen to them. We stood with them on the streets and also speak on their behalf in parliaments.
This steam-roller must be stopped and the tanker turned. We firmly
L’histoire est de notre côté
Partout en Europe, les gens sont descendus dans la rue ces dernières années.
Les gens sont descendus dans la rue en gilets jaunes contre la hausse des impôts et la hausse du coût de la vie.
Les gens sont descendus dans la rue lorsque la liberté leur a été retirée pendant la période du Covid.
Les gens sont descendus dans la rue à bord de tracteurs, car il est devenu pratiquement impossible d’exploiter une ferme et de nourrir la population.
Le personnel actif dans le secteur de la santé est descendu dans la rue ; les syndicats de la police sont descendus dans la rue, les retraités sont descendus dans la rue.
Pendant ce temps, l’élite européenne s’obstine. Les projets concernant le Green Deal, des impôts européens, une politique de santé commune ou le Pacte migratoire sont ensuite mis en œuvre au rouleau compresseur. L’élite européenne estime que la protestation se situe « du mauvais côté de l’histoire ». Le peuple n’est pas entendu.
Cependant, nous, partis qui voulons une Europe différente et meilleure, sommes à l’écoute de ces gens et, sur-
believe in our common project and will persevere, despite obstruction, despite lying media reports, despite transparent attempts to pit us against each other.
I consider myself fortunate that the partners of our European party Identity & Democracy have persevered together and are today in a better position than ever before. We have welcomed new members. It looks like our political family will grow even more, not only because our parties will emerge as great victors, but also because we will welcome new partners from new Member States.
We will make history in June, because history is on our side!
Gerolf Annemans
Chairman Identity and Democracy Party
tout, nous entendons leur message. Nous sommes à leurs côtés dans la rue et nous parlons également en leur nom devant les Parlements. Il faut arrêter ce rouleau compresseur et refaire tourner le camion-citerne. Nous croyons fermement en notre projet commun et nous persévérerons, malgré les obstructions, malgré les informations mensongères des médias, malgré les tentatives transparentes de nous monter les uns contre les autres.
Je me considère chanceux que les partenaires de notre parti européen Identité et Démocratie aient persévéré ensemble et soient aujourd’hui dans une meilleure position que jamais. Nous avons accueilli de nouveaux membres. Il semble que notre famille politique va encore s’agrandir, non seulement parce que nos partis en sortiront grands vainqueurs, mais aussi parce que nous accueillerons de nouveaux partenaires issus de nouveaux États membres.
Nous entrerons dans l’histoire en juin, car l’histoire est de notre côté !
Gerolf Annemans
Président du Parti Identité et Démocratie
Gerolf Annemans, président du Parti
Identité
et Démocratie
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fuite en avant des européistes
Report 1 - Institutions : Looking back at the relentless five-year headlong rush of the Europeanists
50 Dossier 2 - Immigration : De Lampedusa à nos villages, les conséquences d’une immigration devenue folle
Report 2 - Immigration : From Lampedusa to our villages, the consequences of immigration gone mad
58 Dossier 3 - Green Deal : le vert a remplacé le rouge
Report 3 - Green Deal : green has superseded red
ELECTIONS EUROPEENNES / EUROPEAN ELECTIONS
Du 6 au 9 juin, deux visions de l’Europe s’affronteront From June 6 to 9, two opposing visions of Europe will clash 12 Comment se déroulera le scrutin ? How will the vote be conducted ? 16 Editoriaux de nos membres Editorials from our members EUROPE 42 Dossier 1 - Les institutions : retour sur cinq années de
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EVENEMENTS / EVENTS
66 Congrès du ID Parti : vers une Europe des coopérations
ID Party Congress: towards a Europe of cooperation
74 Les jeunes du Parti ID se rencontrent à Bruxelles et à Rome
Young people from the ID Party meet in Brussels and Rome
84 Retour sur une législature à votre service
A look back at a term at your service
PATRIES ET PARTIS / COUNTRIES AND PARTIES
92 Les patriotes prennent le pouvoir
Patriots are taking the reins of power across Europe
98 Geert Wilders, l’importance de la constance
Geert Wilders, the importance of being determined
LE REGARD / FOCUS
102 L’Europe comme civilisation
Europe as a civilisation
74 102 66 98 58
EUROPEAN ELECTIONS ELECTIONS EUROPÉENNES
EUROPEAN ELECTIONS
EUROPEAN ELECTIONS ELECTIONS EUROPÉENNES
EUROPEAN ELECTIONS
EUROPEAN ELECTIONS ELECTIONS EUROPÉENNES
EUROPÉENNES
ELECTIONS EUROPÉENNES
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ELECTIONS EUROPÉENNES
ELECTIONS EUROPÉENNES
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EUROPÉENNES EUROPEAN ELECTIONS
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EUROPÉENNES EUROPEAN ELECTIONS
EUROPÉENNES EUROPEAN ELECTIONS
Du 6 au 9 juin, deux visions de l’Europe s’affronteront !
From June 6 to 9, two opposing visions of Europe will clash
From June 6 to 9, the citizens of the 27 Member States of the European Union will be heading to the polls to elect the 720 members who will take their seats in Strasbourg.
This will give rise to two opposing visions of Europe: that of the Europeanists, constantly seeking to ensure greater federalism and ever less sovereignty for the Nation States on the one hand; and that of cooperation between free and sovereign nations on the other.
The Europeanist vision is embodied by the current European leaders, first and foremost Commission President Ursula von der Leyen and European Council President Charles Michel. It is worth remembering their trip to Ankara in 2021, when the latter refused to give up the only free seat to the former: we do not intend to discuss the Belgian liberal’s boorish attitude here, but rather the lack of clarity that prevails at the summit of the European Union, as illustrated by the event in question
Les citoyens des 27 Etats membres de l’Union européenne se rendront aux urnes du 6 au 9 juin prochain afin d’élire les 720 élus qui siégeront à Strasbourg.
Deux visions de l’Europe s’affronteront alors : celle des européistes qui souhaitent toujours plus de fédéralisme et toujours moins de souveraineté pour les Etats nations d’un côté ; celle des coopérations entre nations libres et souveraines de l’autre.
La vision européiste est incarnée par les dirigeants européens actuels, au premier rang desquels la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel. Souvenons-nous de la visite des deux compères à Ankara en 2021, lorsque le second avait refusé de céder le seul siège libre à la première : nous ne reviendrons pas ici sur la goujaterie du libéral belge, mais sur le manque de clarté qui prédomine au sommet de l’Union européenne et que la scène symbolisait.
ELECTIONS EUROPÉENNES
As for the national vision, it is supported by the patriotic parties and their leaders: Jordan Bardella (France), Matteo Salvini (Italy), Tom Van Grieken (Flanders), Herbert Kickl (Austria), André Ventura (Portugal), Tomio Okamura (Svoboda a Prima demokracie - SPD), Martin Helme (Estonia), Geert Wilders (The Netherlands), Andrej Danko (Slovakia), Tino Chrupalla and Alice Weidel (Germany); so many politicians who will embody the Europe of the future. For them, it is important that power is put back into the hands of the people and not those of a few out-of-touch politicians.
Over the past few years, we have witnessed a relentless headlong rush to achieve the federalist project, a subject to which we will return in the following pages. The June elections will be a unique opportunity to reverse this trend. We have every right to be optimistic: all the polls suggest that Identity and Democracy group parties will gain ground.
La vision nationale est portée quant à elle par les partis patriotes et leurs leaders : Jordan Bardella (France), Matteo Salvini (Italie), Tom Van Grieken (Flandre), Herbert Kickl (Autriche), André Ventura (Portugal), Tomio Okamura (République tchèque), Martin Helme (Estonie), Geert Wilders (Pays-Bas), Andrej Danko (Slovaquie), Tino Chrupalla et Alice Weidel (Allemagne) sont les responsables politiques qui incarneront l’Europe de demain. Pour ces derniers, il est important que le pouvoir revienne entre les mains du peuple et non plus celles de quelques politiciens hors-sol.
Ces dernières années ont été celles d’une fuite en avant toujours plus poussée du projet fédéraliste sur lequel nous reviendrons dans les pages qui suivent. Les élections de juin seront l’occasion ou jamais d’inverser la tendance. Nous avons le droit d’être optimistes : tous les sondages indiquent une progression des partis membres de la famille Identité et Démocratie.
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ELECTIONS EUROPÉENNES
It is important for patriots to form a sufficiently strong group in the European chamber to thwart the plans of the most relentless Europeanists. And, above all, it is vital that we build a different kind of Europe, one based on cooperation between free and sovereign States that are willing to work together of their own free will.
Il est important pour les patriotes d’obtenir un groupe suffisamment fort dans l’hémicycle européen afin de contrecarrer les projets des européistes les plus acharnés. Et surtout de construire une autre Europe, celle des coopérations entre Etats libres et souverains, mais désireux de travailler ensemble, de leur plein gré.
Leaders du ID Parti réunis à Bruxelles en novembre 2023
ID Party leaders gathered in Brussels in November 2023
Cooperation implies mutual respect, as in a shared flat, where everyone is free to manage their own space as they see fit, but must agree on the tasks that need to be managed jointly, without anyone being able to impose their vision on the others.
La coopération nécessite le respect de chacun, comme dans une co-location où chacun est libre de gérer son espace comme il l’entend, mais où il importe de se mettre d’accord sur les tâches que nous voulons gérer en commun, sans que personne ne puisse réellement imposer sa vision aux autres.
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Comment se déroulera le scrutin ?
How will the vote be conducted?
Voting will be conducted according to the proportional representation system, simultaneously in each of the Member States, on the basis of lists drawn up in advance within each country. Estonians will vote for Estonians, Czechs for Czechs and the Flemish for the Flemish.
In future elections, the ID Party is the only party that will be fighting to keep it that way. The Europhiles hope to introduce transnational lists, which could require you to vote for people of a nationality other than your own that you probably won’t even know. This is total nonsense!
You will therefore be able to vote for the list of your choice: it will bear the name of the national party you know: Rassemblement National (National Rally) in France, Alternative für Deutschland in Germany, Vlaams Belang in Flanders, Lega in Italy, EKRE in Estonia, Partij voor de Vrijheid in the Netherlands, Freiheitliche Partei Österreichs in Austria, Svoboda a Prima Demokracie in the Czech Republic, Chega in Portugal, Slovenská národná strana in Slovakia, etc.
Le scrutin se déroulera selon le mode proportionnel, simultanément dans chacun des Etats membres, sur base de listes préalablement établies au sein de chaque pays. C’est ainsi que les Estoniens voteront pour des Estoniens, les Tchèques pour des Tchèques et les Flamands pour des Flamands.
Pour les élections futures, le ID Parti est le seul parti qui se battra pour que cela reste ainsi. En effet, les européistes souhaitent instaurer des listes transnationales où vous pourriez avoir à voter pour des personnes d’une autre nationalité que la vôtre et que, le plus souvent, vous ne connaissez pas. C’est un non-sens !
Vous aurez donc la possibilité de voter pour la liste de votre choix : elle portera le nom du parti national que vous connaissez (Rassemblement National en France, Alternative für Deutschland en Allemagne, Vlaams Belang en Flandre, Lega en Italie, EKRE en Estonie, Partij voor de Vrijheid aux Pays-Bas, Freiheitliche Partei Österreichs en Autriche, Svoboda a Prima Demokracie en République tchèque, Chega au Portugal, Slovenská národná strana en Slovaquie...).
ELECTIONS EUROPÉENNES
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ELECTIONS EUROPÉENNES
The number of members elected to the European Parliament per country mainly depends on its demographic clout:
Germany: ............................... 96
France: .................................. 81
Italy: ...................................... 76
Spain: .................................... 61
Poland: .................................. 53
Romania: ............................... 33
Bulgaria: ................................ 17
Croatia: .................................. 12
The Netherlands: .................... 31
Portugal: ................................ 29
Belgium: ................................ 22
Czech Republic: ..................... 21
Greece: .................................. 21
Hungary: ............................... 21
Austria: .................................. 20
Denmark: .............................. 15
Slovakia: ................................ 15
Finland: ................................. 15
Ireland: ................................. 14
Lithuania: .............................. 11
Latvia: ................................... 9
Slovenia: ................................ 9
Estonia: ................................. 7
Cyprus: .................................. 6
Malta: .................................... 6
Luxembourg: ......................... 6
The European elections will take place over 4 days, from 6 to 9 June, according to the schedule below.
Thursday 6 June: Netherlands.
Friday 7 June: Ireland, Czech Republic
Saturday 8 June: Latvia, Malta, Slovakia, Czech Republic
Le nombre d’élus au Parlement européen par pays dépend essentiellement de son poids démographique :
Allemagne : ........................... 96
France : ................................. 81
Italie : .................................... 76
Espagne : ............................... 61
Pologne : ................................ 53
Roumanie : ............................ 33
Bulgarie : ............................... 17
Croatie : ................................. 12
Pays-Bas : .............................. 31
Portugal : ............................... 29
Belgique : ............................... 22
Tchéquie : .............................. 21
Grèce : ................................... 21
Hongrie : ............................... 21
Autriche : ............................... 20
Danemark : ............................ 15
Slovaquie : ............................. 15
Finlande : .............................. 15
Irlande : ................................. 14
Lituanie : ............................... 11
Lettonie : ............................... 9
Slovénie : ............................... 9
Estonie : ................................ 7
Chypre : ................................. 6
Malte : ................................... 6
Luxembourg : ......................... 6
Les élections européennes auront lieu sur 4 jours, du 6 au 9 juin, selon le calendrier ci-dessous.
Jeudi 6 juin : Pays-Bas.
Vendredi 7 juin : Irlande, République tchèque
Samedi 8 juin : Lettonie, Malte, Slovaquie, République tchèque
Sunday 9 June: Austria, Belgium, Bulgaria, Croatia, Cyprus, Denmark, Estonia, Finland, France, Germany, Greece, Hungary, Italy, Lithuania, Luxembourg, Poland, Portugal, Romania, Slovenia, Spain and Sweden
Dimanche 9 juin : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lituanie, Luxembourg, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie, Suède
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ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
Thibaut François
Député français et délégué aux affaires européennes du Rassemblement National (France) French MP and delegate for European affairs of the Rassemblement National (France)
The European elections to be held in the now 27 Member States are crucial: the vast political family of patriots must demonstrate its cohesion and the links that unite each of its parties. Jordan Bardella and I have been talking to each of the leaders over the last few months in order to strengthen these ties.
In the four corners of the continent, the latest results from the ballot boxes have not failed to raise a wave of optimism and hope in these gloomy times: Marine Le Pen scored a historic result in the last presidential election, and the ensuing legislative elections saw 89 Rassemblement National MPs take their seats in the Assembly; across the Alps, Italy has chosen a government that includes Matteo Salvini’s Lega, our historic ally; in Austria, Flanders and Estonia, patriots are on a roll.
None other than our political family best embodies the European motto that has now been hijacked by the EU: united in diversity. We will never resign ourselves to seeing our particularities, our national cultures and our histories disappear into the European magma; we will never accept that the unelected Commission in Brussels imposes its policies on rooted peoples; we will never cease to defend those
Les élections européennes qui se tiendront dans les désormais 27 Étatsmembres sont capitales : la vaste famille politique des patriotes doit montrer sa cohésion et les liens qui unissent chacun de ses partis. Afin de les solidifier, je me suis entretenu, aux côtés de Jordan Bardella, avec chacun des leaders ces derniers mois.
Aux quatre coins du continent, les derniers enseignements tirés des urnes n’ont pas manqué de soulever une vague d’optimisme et d’espoir en des temps pourtant moroses : Marine Le Pen a obtenu un score historique lors de la dernière élection présidentielle et les législatives qui ont suivi ont permis à 89 députés du Rassemblement National de prendre place à l’Assemblée ; par-delà la chaîne alpine, l’Italie s’est choisie un gouvernement dans lequel figure la Lega de Matteo Salvini, notre allié historique ; en Autriche, en Flandre ou en Estonie, les patriotes ont le vent en poupe.
Nulle autre que notre famille politique incarne le mieux la devise européenne aujourd’hui dévoyée par l’UE : unis dans la diversité. Nous ne nous résoudrons jamais à voir nos particularités, nos cultures nationales et nos histoires disparaître dans le magma européen ; nous n’accepterons jamais que la Commission non élue de
Thibaut François, député français et délégué aux affaires européennes du Rassemblement National (France) avec Jordan Bardella (président du RN) et Herbert Kickl (président du FPÖ)
Thibaut François, French MP and delegate for European affairs of the Rassemblement National (France) with Jordan Bardella (president of the RN) and Herbert Kickl (president of the FPÖ)
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countries, such as Hungary and Poland, that are hounded and then bludgeoned because they have the misfortune not to submit to the objurgations of the Europeanists; we will strongly oppose our countries being opened up to the four winds of globalisation, which destroys jobs and landmarks and creates insecurity in even the most remote villages of France.
The Rassemblement National will never replace the French flag with the European flag, as Emmanuel Macron did under the Arc de Triomphe, but, contrary to the misconceptions spread by our political opponents, our party is not anti-European. The Europe of free nations that we are calling for refers both to an identity of civilisation, which France has largely helped to shape - through its history, its culture and its vision of democracy - and to a framework for cooperation between consenting countries represented by legitimately elected leaders - which neither Ursula von der Leyen, President of the Commission,
Bruxelles impose ses politiques aux peuples enracinés ; nous ne cesserons de défendre sans relâche les pays qui, tels la Hongrie et la Pologne, sont traqués, puis matraqués, parce qu’ils ont le malheur de ne pas se soumettre aux objurgations des européistes ; nous nous opposerons avec force à ce que nos pays soient ouverts aux quatre vents de la mondialisation, destructrice d’emplois et de repères, génératrice d’insécurité jusque dans les villages les plus reculés de l’Hexagone.
« Face à la détermination des européistes, nous devons, plus que jamais, poursuivre dans la voie
de l’union des patriotes »
“Faced with the determination of the pro-Europeans, we must, more than ever, pursue the path of the union of patriots”
Le Rassemblement National ne remplacera jamais le drapeau français par l’étendard européen, comme le fit Emmanuel Macron sous l’Arc de Triomphe, mais, contrairement aux idées fausses véhiculées par nos adversaires politiques, notre parti n’est pas anti-européen. L’Europe des nations libres que nous appelons de nos voeux renvoie à la fois à une identité de civilisation, que la France a largement contribué à façonner - par son histoire, sa culture, sa vision de la démocratie -, et un cadre de coopérations
• ÉDITORIAUX
ELECTIONS EUROPÉENNES
nor Charles Michel, her counterpart on the European Council, are.
This Europe of the nations is the antithesis of the European Union, an artificial and opaque construction in whose meanders leaders can impose their anti-social and anti-national policies on the people, hidden from view. Its Parliament, which should be the forum for debate, is today the stage for one of the most worrying democratic scandals of recent decades: Socialist parliamentarians are suspected of having benefited from money from Qatar to further their interests. Let’s not forget that this Gulf state is far from respecting human rights and is, in many respects, hostile to our democracies.
Faced with the determination of the Europeanists to impose their project, we must, more than ever, continue along the path of the union of patriots, through cooperation, exchanges and coordination of the votes of all the patriotic parties in the European Parliament, regardless of the group in which they sit. That’s how we’ll be able to throw our weight behind reversing the trend and giving the people of Europe back control of their own destiny.
entre pays consentants et représentés par des dirigeants légitimement élus - ce que ne sont ni Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, ni Charles Michel, son homologue au Conseil européen.
Cette Europe des nations est aux antipodes de l’Union européenne, construction artificielle et opaque, dans les méandres de laquelle les dirigeants peuvent imposer leurs politiques antisociales et antinationales aux peuples, à l’abri des regards. Son Parlement, qui devrait être le lieu des débats, est aujourd’hui la scène où se joue un des scandales démocratiques les plus inquiétants de ces dernières décennies : des parlementaires socialistes sont soupçonnés d’avoir bénéficié de l’argent du Qatar afin de faire avancer leurs intérêts : rappelons que ce pays du Golfe est loin de respecter les droits humains et est, en bien des points, hostile à nos démocraties.
Face à la détermination des européistes à imposer leur projet, nous devons, plus que jamais, poursuivre dans la voie de l’union des patriotes, par la coopération, les échanges et une coordinations des votes de tous les partis patriotes au Parlement européen quel que soit le groupe dans lequel ils siègent. C’est ainsi que nous pourrons peser de tout notre poids, afin d’inverser la tendance et rendre aux peuples d’Europe la maîtrise de leur destin.
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ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
Marco Campomenosi
Membre du Parlement européen, chef de la délégation italienne, Lega
Member of the European Parliament, leader of the Italian delegation, Lega
The Party I represent at the European parliament, Lega, was founded in 1989 by the merging of several regional autonomist movements. Its main political objective was to reinforce the Italian long-standing tradition of Regions and local autonomies in reforming the State in a federalist direction.
In Europe Lega has reproduced this vision, being present in the European Parliament since 1989. Throughout time, we established enduring relationships with like-minded European parties, which nowadays constitute Identity and Democracy representing more than 21 million people. Our mission is to promote a democratic Europe that lays its foundations on the cooperation of its peoples and defends traditional values, jobs and local industries.
Historically, we have strenuously opposed a European model of centralisation, which has imposed supranational public powers in many fields, eroding national sovereignty. The path towards economic and monetary integration enacted with the Maastricht Treaty is the most vivid example of Europe’s confused plan dictating irrational conditions on Member States and concurrently jeopardising a real
Le parti que je représente au Parlement européen, la Lega, a été fondé en 1989 par la fusion de plusieurs mouvements autonomistes régionaux. Son principal objectif politique était de renforcer la longue tradition italienne des régions et des autonomies locales en réformant l’État dans un sens fédéraliste.
En Europe, la Lega a reproduit cette vision en étant présente au Parlement européen depuis 1989. Au fil du temps, nous avons établi des relations durables avec des partis européens partageant les mêmes idées, qui constituent aujourd’hui Identité et Démocratie, représentant plus de 21 millions de personnes. Notre mission est de promouvoir une Europe démocratique qui repose sur la coopération de ses peuples et qui défend les valeurs traditionnelles, l’emploi et les industries locales.
Historiquement, nous nous sommes fermement opposés à un modèle européen de centralisation qui a imposé des pouvoirs publics supranationaux dans de nombreux domaines, érodant la souveraineté nationale. La voie vers l’intégration économique et monétaire, promulguée par le traité de Maastricht, est l’exemple le plus
Marco Campomenosi, membre du Parlement européen, chef de la délégation italienne, Lega
Marco Campomenosi, member of the European Parliament, leader of the Italian delegation, Lega
In our vision, Europe was never envisaged to be a superstate escaping the democratic control of citizens. We uphold, on the contrary, a “doing less but better” approach, particularly in sensitive fields as defence. We believe in a community of sovereign States whereby convergent policy action in few and effectively managed common areas is key in creating a true system that respects the diversity of its peoples. The European bureaucratic apparatus should not be a caste but rather offer full transparency and accountability for citizens, serving an efficient protection of national players. Our vision
frappant du plan confus de l’Europe qui dicte des conditions irrationnelles aux États membres et compromet en même temps une véritable expansion économique.
Dans notre optique, l’Europe n’a jamais été envisagée comme un super-État échappant au contrôle démocratique des citoyens. Nous défendons, au contraire, une approche consistant à «faire moins mais mieux», en particulier dans des domaines sensibles tels que la défense. Nous croyons en une communauté d’États souverains où l’action politique convergente dans des domaines communs peu nombreux et efficacement gérés est essentielle economic expansion.
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has never changed but has only intensified in time. We remain strong our pillars and adapt them to changing political and economic circumstances, always looking for the Member States’ best interests.
Unfortunately, over the years, we have witnessed a tendency for overregulation, which has flooded Member States, economic operators and citizens with delusional rules. Such pattern was exacerbated, particularly during the current term, by a disastrous political agenda whose virtuous ambitions have not matched on ground realities. Von der Leyen Commission, supported by an ever more incomprehensible Popular-Socialists axis, has put forward a plethora of legislative interventions that undermines the competitiveness of our industries, our agricultural production and our jobs in the face of competition by third Countries, not to mention the attacks to our fundamental spaces of freedom and democracy. The Green Deal with its ‘Fit for 55’ package, social media regulation like DSA and the Treaty reform called in
pour créer un véritable système qui respecte la diversité de ses peuples. L’appareil bureaucratique européen ne devrait pas être une caste, mais plutôt offrir une transparence et une responsabilité totales pour les citoyens, au service d’une protection efficace des acteurs nationaux. Notre vision n’a jamais changé mais s’est intensifiée avec le temps. Nous restons fidèles à nos piliers et les adaptons à l’évolution des circonstances politiques et économiques, en recherchant toujours l’intérêt supérieur des États membres.
«Dans notre optique, l’Europe n’a jamais été envisagée comme un super-État échappant au contrôle démocratique des citoyens. »
“In our vision, Europe was never envisaged to be a superstate escaping the democratic control of citizens”
Malheureusement, au fil des ans, nous avons été témoins d’une tendance à la surréglementation, qui a inondé les États membres, les opérateurs économiques et les citoyens de règles délirantes. Cette tendance a été exacerbée, en particulier au cours de la législature actuelle, par un programme politique désastreux dont les ambitions vertueuses n’ont pas correspondu aux réalités du terrain. La Commission von der Leyen, soutenue par un axe Populaires-Socialistes de plus en plus
• ÉDITORIAUX
ELECTIONS EUROPÉENNES
the context of the ‘Conference on the future of Europe’ are few examples of such fanatic-like attitude.
In an era of systemic shocks, whereby geopolitical relations and supply chains are destabilised, Europe’s irrational ideology has exposed a poor judgment of events taking place on the global scene, leaning towards a real process of regression and deindustrialization of the entire continent. Against such background, our goal in the European arena does not change: we must be decisive in fighting dangerous and inconsistent policies that work against our security as well as our economic and social development. The only hope, in our views, is to build a strong and united European centre-right alternative to a socialist democratic majority that for too long has monopolised decision-making. Brussels must be freed from the bureaucratic drift and left-wing radicalism driving policy action and the current massive wave of protests shows European citizens have noticed the enormous damages they have caused.
incompréhensible, a proposé une pléthore d’interventions législatives qui sapent la compétitivité de nos industries, de notre production agricole et de nos emplois face à la concurrence des pays tiers, sans parler des atteintes à nos espaces fondamentaux de liberté et de démocratie. Le Green Deal avec son paquet «Fit for 55», la réglementation des médias sociaux comme la DSA et la réforme du traité demandée dans le contexte de la «Conférence sur l’avenir de l’Europe» sont quelques exemples de cette attitude fanatique.
À l'ère des chocs systémiques, où les relations géopolitiques et les chaînes d'approvisionnement sont déstabilisées, l'idéologie irrationnelle de l'Europe a révélé un mauvais jugement des événements qui se déroulent sur la scène mondiale, penchant vers un véritable processus de régression et de désindustrialisation de l'ensemble du continent. Dans ce contexte, notre objectif au cœur de l’arène européenne ne change pas : nous devons être décisifs dans la lutte contre les politiques dangereuses et incohérentes qui vont à l’encontre de notre sécurité et de notre développement économique et social. Le seul espoir, selon nous, est de construire une alternative européenne de centre-droit forte et unie à une majorité social-démocrate qui a trop longtemps monopolisé la prise de décision. Bruxelles doit être libérée de la dérive bureaucratique et du radicalisme de gauche qui dirigent l’action politique, et la vague massive de protestations actuelle montre que les citoyens européens ont remarqué les énormes dégâts qu’ils ont causés.
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Tomio Okamura
Président de Svoboda a přímá demokracie, membre du Bureau du Parti ID President of Svoboda a přímá demokracie, member of the ID Party Bureau
Our vision of Europe is made up of free and sovereign Nation States, all working together.
We aim to defend the “right of veto” and to overturn absurd regulations. Some studies show that Brussels dictates between 65% and 85% of our laws. That’s not our idea of democracy, it’s diktat and tyranny! Nowadays in our Parliament, we often have to make do with applying EU directives.
We want to put an end to EU subsidies that benefit harmful projects: they only serve to corrupt the elite and the industrial companies of the Nation States.
The EU aspires to become a unitary state, which is why we are firmly opposed to efforts aimed at building a common European army and police force and at establishing a common centralised foreign policy.
Our priority is also to stop illegal immigration and Islamisation. We intend to block immigration quotas, put an end to the European pact on immigration, defend our borders and expel illegal immigrants.
Multiculturalism is a disaster and a new form of racism directed
Notre vision de l’Europe est composée d’États-nations libres et souverains qui coopèrent.
Nous voulons défendre le «droit de veto» et annuler les réglementations absurdes. Certaines études indiquent que Bruxelles décide de 65 à 85 % de nos lois. Ce n’est pas notre conception de la démocratie : c’est du diktat et de la tyrannie ! Aujourd’hui, au sein de notre Parlement, nous devons souvent nous contenter d’appliquer les directives de l’UE.
Nous voulons mettre fin aux subventions de l’UE pour les projets nuisibles : elles ne servent qu’à corrompre les élites et les entreprises industrielles des États-nations.
L’UE veut devenir un État unitaire, c’est pourquoi nous nous opposons fermement aux efforts visant à construire une armée et une police européennes communes et à mettre en place une politique étrangère centralisée.
Notre priorité est également d’arrêter l’immigration illégale et l’islamisation. Nous voulons bloquer les quotas d’immigrants, mettre fin au pacte européen sur l’immigration, défendre les frontières et expulser les immigrants illégaux.
ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
against the nations and peoples of Europe. The European Union openly supports mass immigration and the Islamisation of European and EU Commissioner Ylva Johansson overtly upholds that Europe needs increasing numbers of immigrants.
The European Union is the archenemy of Europe and European
Tomio Okamura, président de Svoboda a přímá demokracie, membre du Bureau du Parti ID, à l’occasion de la réunion des leaders du ID Parti à Bruxelles
Tomio Okamura, President of Svoboda a přímá demokracie, member of the ID Party Bureau, at the meeting of ID Party leaders in Brussels
Le multiculturalisme est un désastre et une nouvelle forme de racismeil est dirigé contre les nations et les peuples européens. L’Union européenne soutient ouvertement l’immigration de masse et l’islamisation de l’Europe. La commissaire européenne Ylva Johansson déclare ouvertement que l’Europe a besoin de plus en plus d’immigrants.
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ELECTIONS EUROPÉENNES
nations. Common sense dictates that when I am invited into someone’s home, it is my duty to accept my host’s rules. Yet multiculturalists claim that it is up to us to adapt to the habits, rules and values of immigrants!
The EU elite is intent on destroying the nations of Europe through mass immigration. People with no homeland, no national pride and no traditional Christian values could easily be governed by the globalists who are seeking to establish a new totalitarian world order, devoid of nations, families, traditional values and religions, with a single central world power to govern all peoples and reduce them to slavery. We refuse to allow our people to be killed, raped, attacked and robbed in the streets as is currently the case in Western Europe.
L’Union européenne est l’ennemi mortel de l’Europe et des nations européennes. Le bon sens veut que lorsque je me rends chez quelqu’un, il est de mon devoir d’accepter les règles de mon hôte. Les multiculturalistes affirment que c’est à nous de nous adapter aux habitudes, aux règles et aux valeurs des immigrants !
« L’Union européenne est l’ennemi mortel de l’Europe »
“The European Union is the arch-enemy of Europe and European nations”
We believe that the EU’s Green Deal is extremely dangerous for our economy. We are keen to avoid this idiotic plan and exit the CO2 emissions trading scheme. We openly reject plans to ban the production of combustion engines and to force citizens to buy electric cars. Our vision is to restore our independence in terms of energy. We are saying “NO” to the common European currency, namely the euro, and wish
Les élites de l’UE veulent détruire les nations européennes par l’immigration de masse. Les peuples sans patrie, sans fierté nationale et sans valeurs chrétiennes traditionnelles pourraient être facilement gouvernés par les mondialistes qui veulent établir un nouvel ordre mondial totalitaire, où il n’y aura plus de nations, plus de familles, plus de valeurs traditionnelles et plus de religions. Il n’y aura qu’un seul pouvoir central mondial pour gouverner tous les peuples et les réduire à l’état d’esclaves. Nous ne voulons pas que notre peuple soit tué, violé, attaqué et volé dans les rues comme nous pouvons le voir en Europe occidentale.
Nous considérons que le Green Deal de l’UE est très dangereux pour notre économie. Nous voudrions échapper à ce plan stupide et quitter le système des quotas d’émissions de CO2. Nous rejetons ouvertement les projets d’interdiction de la production de mo-
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to preserve our national currency, the Czech koruna, and we are also fighting for the right for citizens to pay in cash.
Censorship and political correctness are a great threat to our freedom. We emphasise civil rights and freedom of expression. We reject the “Big Brother” programme and efforts to create a central European digital identification system, etc.
We reject the Common Agricultural Policy and support a return to food self-sufficiency for our country.
We are opposed to the neo-Marxist, sexist and multicultural agenda and indoctrination, and we defend the values of the traditional family. We propose the abolition of positive discrimination for minorities and aim to put an end to the funding of political Marxist NGOs.
We advocate our citizens’ right to self-defence and to own firearms, because the EU elite want citizens to be stripped of their weapons, to make them easier to submit.
We cherish the idea of a Europe of free nations, which is why we oppose the European Union, which is seeking to enslave them!
teurs à combustion et d’imposition de voitures électriques aux citoyens. Notre vision est de restaurer notre indépendance énergétique. Nous disons «NON» à la monnaie commune européenne, l’euro, nous voulons préserver notre monnaie nationale, la couronne tchèque, et nous nous battons également pour le droit des citoyens à payer en espèces.
La censure et le politiquement correct représentent un grand danger pour notre liberté. Nous mettons l’accent sur les droits civils et la liberté d’expression. Nous luttons contre le programme «Big Brother» et les efforts visant à créer une identification numérique centrale européenne, etc. Nous refusons la politique agricole commune et soutenons le retour à l’autosuffisance alimentaire de notre pays.
Nous luttons contre l’agenda et l’endoctrinement néo-marxiste, sexiste et multiculturel et nous défendons la famille traditionnelle. Nous proposons l’abolition de la discrimination positive des minorités et nous souhaitons mettre fin au financement des ONG politiques marxistes.
Nous défendons le droit des citoyens à l’autodéfense et le droit de posséder des armes à feu, car les élites de l’UE veulent que les citoyens soient désarmés, afin qu’ils puissent facilement devenir leurs serfs.
Nous aimons l’Europe des nations libres, c’est pourquoi nous nous opposons à l’Union européenne, qui veut les asservir !
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ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
Harald Vilimsky
Membre du Bureau du Parti ID, Freiheitliche Partei Österreichs
Member of the ID Party Bureau, Freiheitliche Partei Österreichs
Our founding fathers dreamt of a Europe that would guarantee peace, freedom and prosperity for all. What we now have is an authoritarian bureaucracy that determines how brown chips should be, and hopes to abolish the Nation States as soon as possible. We can put a stop to this unwelcome development thanks to the forthcoming European elections.
Ursula von der Leyen is one person who will not be on the ballot paper in 2024. In 2019, she was unexpectedly elevated to the position of Commission President following a typical backroom deal in Brussels. She is the near-perfect embodiment of the elite project that the EU now stands for. In short, this avid business-airline-user has hardly ever led the life of an ordinary citizen, and hardly ever taken an interest in ordinary citizens.
This ruthless opportunist has grabbed everything she could get her hands on and, in a kind of empowerment, has taken on one issue after another, attracting ever more power to Brussels in the process: from the Green Deal to the purchasing of Coronavirus vaccines, from the European pact on migration to the war in Ukraine; Ms Von der Leyen is the figurehead of
Les pères fondateurs ont rêvé d’une Europe qui garantirait la paix, la liberté et la prospérité pour tous. Ce que nous avons obtenu, c’est une bureaucratie autoritaire qui détermine le degré de brunissement des frites et qui souhaite abolir les États-nations le plus tôt possible. Avec les prochaines élections européennes, nous pouvons mettre un terme à cette évolution indésirable.
Une personne ne figurera pas sur les bulletins de vote en 2024 : Ursula von der Leyen. En 2019, elle a été élevée de manière surprenante au poste de présidente de la Commission à la suite d’un accord en coulisses typique de Bruxelles. Elle est l’incarnation presque parfaite du projet élitiste qu’est devenue l’UE. Autant dire que l’utilisatrice forcenée d’avions d’affaires a mené la vie d’un citoyen ordinaire aussi peu qu’elle s’y est intéressée.
L’impitoyable opportuniste s’est emparée de tout ce qui lui tombait sous la main et, dans une sorte d’autonomisation, s’est accaparée un dossier après l’autre, attirant ainsi plus de pouvoir à Bruxelles : du Green Deal à l’achat de vaccins contre le coronavirus, du pacte européen sur les migrations à
Harald Vilimsky, membre du Bureau du Parti ID, Freiheitliche Partei Österreichs, lors de la réunion des jeunes du ID Parti à Rome
Harald Vilimsky, member of the ID Party Bureau, Freiheitliche Partei Österreichs, at the ID Party youth meeting in Rome
Brussels centralists. Her aim is to turn the EU into a kind of superstate while ensuring that the influence of current Member States is reduced to that of regional administrations. Anyone who thinks differently is branded a “rightwing extremist” by the speech police
la guerre en Ukraine. Mme Von der Leyen est la figure de proue des centralistes bruxellois. Son objectif : faire de l’UE une sorte de super-État où l’influence des États membres actuels est réduite à celle des administrations régionales. Quiconque pense différem-
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of this parasitic group of people.
Yet the bourgeoisie, the socialists, the Greens and the left wing are hard to tell apart within the Brussels institutions. They form a united front when it comes to selling more and more European bureaucracy as the solution to almost everything.
We, the patriotic forces in Europe, are therefore the only alternative to increasingly authoritarian centralisation. The best way to put an end to Brussels’ thirst for power and the undesirable developments of recent years is to push back and considerably reduce the Union’s bureaucratic clout. The smaller the apparatus, the less it is able to intimidate citizens with new regulations. We need to halve the Commission, halve the European Parliament and limit it to one location, halve the 70-plus EU authorities and agencies, most of which don’t really know what they’re doing anyway.
ment est qualifié d’ « extrémiste de droite » par la police de la pensée de la classe parasitaire.
Pourtant, la bourgeoisie, les socialistes, les verts et la gauche se distinguent à peine au sein des institutions bruxelloises. Ils forment un front uni lorsqu’il s’agit de vendre toujours plus de bureaucratie européenne comme solution à presque tout.
« La colonne vertébrale de notre alliance est le bénéfice
mutuel »
“The backbone of our cooperation is mutual benefit”
Reducing the size of bureaucracy must come with a transfer of powers to the Nation States. Brussels should concentrate on fewer areas than it does today, but it should implement them more effectively. “European solutions” must revert to being real solutions, and not just a blind commitment to an ideology.
Nous, les forces patriotiques en Europe, sommes donc la seule alternative à la centralisation de plus en plus autoritaire. La meilleure façon de mettre fin à la soif de pouvoir de Bruxelles et aux développements indésirables de ces dernières années est de repousser et de réduire considérablement le poids bureaucratique de l’Union. Plus l’appareil est petit, moins il peut intimider les citoyens avec de nouvelles réglementations. Nous devons réduire de moitié la Commission, réduire de moitié le Parlement européen et le limiter à un lieu unique, réduire de moitié les plus de 70 autorités et agences de l’UE, dont la plupart ne savent d’ailleurs pas très bien ce qu’elles font.
La réduction de la taille de la bureaucratie doit s’accompagner d’un transfert de compétences vers les États-nations. Bruxelles devrait se concentrer sur moins de domaines qu’aujourd’hui,
ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
Underlying this is our vision of a Europe made up sovereign nations, all cooperating with each other on an equal footing. The backbone of that cooperation being mutual benefit, not the ideological fantasy of a unified state that aims to re-educate its citizens, with decisions being based on its citizens’ best interests, which is rarely the case in Brussels. In our vision, the principle of subsidiarity is not an empty word, but the backbone of our cooperation. And democracy is guaranteed because action is taken by elected government members, and not by a Commission that has morphed into a politburo.
Above all, we must put an end to mass immigration based on the misuse of the right of asylum. We must quash the deliberate renunciation of any control by European asylum legislation, which is totally absurd and dysfunctional. The uncontrolled influx of millions of people from other cultures into Europe’s social systems is undermining prosperity, security and democracy. The principle should be as follows : no asylum rights for anyone who turns up at the external border.
The forthcoming European elections are likely to mark a turning point. If current opinion polls are anything to go by, it seems that a growing proportion of European citizens will reject current Brussels policies.
mais les mettre en œuvre de manière efficace. Les «solutions européennes» doivent redevenir de vraies solutions et ne pas se limiter à un engagement aveugle en faveur d’une idéologie.
En opposition, notre Europe est celle des nations souveraines qui coopèrent… les unes avec les autres sur un pied d’égalité. Où l’épine dorsale de cette coopération est le bénéfice mutuel et non le fantasme idéologique d’un État unifié qui veut rééduquer ses citoyens. Où les décisions sont prises au niveau le plus apte à comprendre les besoins des citoyens. Et c’est rarement à Bruxelles. Où le principe de subsidiarité n’est pas un vain mot, mais l’épine dorsale de notre coopération. Où la démocratie est garantie parce que l’action est menée par des gouvernements élus et non par une Commission qui s’est transformée en politburo.
Et surtout : nous devons enfin mettre un terme à l’immigration de masse par l’abus du droit d’asile. Il faut mettre un terme à la renonciation délibérée à tout contrôle par la législation européenne sur l’asile, totalement absurde et dysfonctionnelle. L’afflux incontrôlé de millions de personnes issues d’autres cultures dans les systèmes sociaux européens sape la prospérité, la sécurité et la démocratie. Le principe doit être le suivant : plus de droit à une procédure d’asile pour quiconque se présente à la frontière extérieure.
Les prochaines élections européennes devraient marquer un tournant. Si l’on en croit les sondages actuels, il semble qu’une proportion toujours plus importante de citoyens européens rejettera la politique actuelle de Bruxelles.
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ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
André Ventura
Président de Chega, membre du ID Parti Chairman of Chega, member of the ID Party
Let’s make 2024 a victorious year!
The time for European patriots is finally arriving, right after the next European elections!
The parties attached to the ID-Party, in almost all the countries where this great European political family is represented, are growing fast.
Some are a part of governments or on their way to form them, or at least in significant positions in their own country polls.
Examples of this, of which I am very proud, are parties such as Geert Wilders’ PVV in the Netherlands, the Rassemblement National now led by Jordan Bardella, always with the strong and experienced parliamentary leadership of the charismatic Marine Le Pen in France, the AfD led by the Chrupalla/Weidel duo, which is already the consistent second political force in Germany, quite distant from the socialists; Also Salvini’s LEGA Italia, EKRE, Vlaams Belang, SPD, or SME Rodina; Last, but not least is CHEGA, the party I’ve founded and that I’m very proud of.
In Portugal, a country where for the first time in the last fifty years, a rightwing political force obtained nearly
Faisons de 2024 une année victorieuse !
Le temps des patriotes européens est enfin arrivé et il se matérialisera juste après les prochaines élections européennes !
Les partis liés à Identité et Démocratie, dans presque tous les pays où cette grande famille politique européenne est représentée, sont en pleine croissance.
Certains font partie de gouvernements, sont en passe d’en former un, ou du moins occupent des positions significatives lors des scrutins de leur propre pays.
Parmi les exemples dont je suis très fier, on trouve des partis comme le PVV de Geert Wilders aux Pays-Bas, le Rassemblement national désormais dirigé par Jordan Bardella, toujours avec le leadership parlementaire fort et expérimenté de la charismatique Marine Le Pen en France, l’AfD dirigé par le duo Chrupalla/Weidel, qui est déjà la deuxième force politique cohérente en Allemagne ; c’est également le cas de la Lega de Salvini, d’EKRE, du Vlaams Belang ou du SPD.
Au Portugal, un pays où, pour la première fois depuis cinquante ans, une
André Ventura, président de Chega, membre du ID Parti, lors du Congrès du ID Parti à Lisbonne
André Ventura, Chairman of Chega, member of the ID Party, at the ID Party Congress in Lisbon
ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
20% in the last legislative elections in March.
As a result of all this, polls have placed ID-Group as a potential third political force in the European Parliament!
It is therefore time, to start thinking about the transformation of the EU into essential matters, such as of sovereignty, the survival of European Nations or the protection of our common borders.
But also, problems such as the imposition of gender ideology by the so called “progressists”, single-mindedness, or concepts such as “political correctness”, or hypothetical “hate speech” with little or no legal definition, only to serve a leftist speech that wants to silence, intimidate, persecute, and in many cases condemn patriots and conservatives, for its own survival.
«
force politique de droite a obtenu près de 20 % aux dernières législatives de mars.
Résultat : les sondages placent le IDGroup comme une potentielle troisième force politique au Parlement européen !
Le temps
des patriotes est arrivé »
“The time for European patriots is finally arriving”
So today, we finally have the ideal context to truly unite, and achieve the transformation of European Union values, which we have seen subverted over time by the power of socialists and social democrats, transforming Europeans who once were strong, into weak persons, subjugated inwards and defenseless outwards.
This is a time when the goals must be bigger than us, when we are
Il est donc temps de commencer à réfléchir à la transformation de l’UE sur des questions essentielles, telles que la souveraineté, la survie des nations européennes ou la protection de nos frontières communes. Mais aussi, de résoudre des problèmes tels que l’imposition de l’idéologie du genre par les soi-disant «progressistes», la pensée unique, des concepts tels que le «politiquement correct», ou l’hypothétique «discours de haine» avec peu ou pas de définition juridique, uniquement pour servir un discours gauchiste qui veut faire taire, intimider, persécuter, et dans de nombreux cas condamner les patriotes et les conservateurs, pour sa propre survie.
Aujourd’hui, nous disposons enfin du contexte idéal pour nous unir réellement et réaliser la transformation des valeurs de l’Union européenne qui ont été subverties au fil du temps par le pouvoir des socialistes et des sociaux-démocrates, transformant les Européens qui étaient autrefois vaillants en personnes affaiblies, sou-
experiencing global instability, that forces us to be able to make difficult decisions, in short periods of time.
Two wars have broken out on our doorstep, others are unfortunately developing, but there is one particularly dangerous within Europe: the ideological war, that is equally destructive!
Destructive of values, concepts, secular or even millennial cultures;
Destructive of homes, families, societies;
Destructive of economies, peoples’ self-determination, and countries sovereignty.
It is up to us to take this historic moment and opportunity within our hands and turn it into the salvation of this ancient and beloved continent.
Finally, this is the greatest opportunity we have, to unite, and confront socialism, that is the engine of all this destruction, transforming 2024 into a true and necessary year of victory!
mises à l’intérieur et sans défense à l’extérieur.
Nous vivons une époque où les objectifs doivent être plus grands que nous, où nous connaissons une instabilité mondiale qui nous oblige à prendre des décisions difficiles en peu de temps.
Deux guerres ont éclaté à nos portes, d’autres se développent malheureusement, mais il en est une particulièrement dangereuse au sein de l’Europe : la guerre idéologique, tout aussi destructrice ! Destructrice de valeurs, de concepts, de cultures séculaires ou même millénaires. Destructrice des foyers, des familles, des sociétés. Destructrice des économies, de l’autodétermination des peuples et de la souveraineté des pays.
Il nous appartient de saisir ce moment et cette opportunité historique pour renouer pleinement avec ce continent ancien et bien-aimé.
Enfin, c’est la plus grande opportunité que nous ayons de nous unir et d’affronter le socialisme, qui est le moteur de toute cette destruction, en transformant 2024 en une véritable et nécessaire année de la victoire !
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Alice Weidel and Tino Chrupalla
Co-présidents d’Alternative für Deutschland
Co-leaders of Alternative für Deutschland
We associate Europe with a positive vision: a free continent in prosperity, linked through advanced infrastructure, home to a civilization with common goals. However, we are critical of the European Union because it destroys prosperity and endangers peace. We want free and peaceful trade on the continent.
As an economic and export nation, Germany is terribly affected by the EU’s sanctions policy. Unfortunately, the German government has joined the EU’s sanctions policy - with disastrous consequences both for industry and citizens. Energy prices have skyrocketed. Companies are leaving or they are at least ready to do so. Associations and entrepreneurs warn of deindustrialization. We want to terminate sanctions - for the benefit of both sides.
The EU and its elites have abandoned the founding fathers’ original idea of a European community. They want to turn the EU into a super state. Our goal is a Europe in which free nations unite and band together. Our central interests are a common market, the effective protection of the external borders against illegal immigration and strategic autonomy in questions of security
Nous associons l’Europe à une vision positive : un continent libre, prospère, relié par des infrastructures avancées, abritant une civilisation aux objectifs communs. Cependant, nous critiquons l’Union européenne parce qu’elle détruit la prospérité et met la paix en danger. Nous voulons un commerce libre et pacifique sur le continent.
En tant que nation économique exportatrice, l’Allemagne est terriblement affectée par la politique de sanctions édictées par l’Union européenne. Malheureusement, le gouvernement allemand s’est rallié à cette politique, avec des conséquences désastreuses tant pour l’industrie que pour les citoyens. Les prix de l’énergie sont montés en flèche. Les entreprises quittent le pays ou sont au moins prêtes à le faire.
Les associations et les entrepreneurs mettent en garde contre la désindustrialisation. Nous voulons mettre fin aux sanctions, dans l’intérêt des deux parties.
L’UE et ses élites ont abandonné l’idée originale des pères fondateurs d’une communauté européenne. Ils veulent transformer l’UE en un super État. Notre objectif est une Europe dans laquelle les nations libres s’unissent et se regroupent. Nos intérêts principaux
ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
Alice Weidel, co-présidente d’Alternative für Deutschland
Alice Weidel, co-president of Alternative für Deutschland
Tino Chrupalla, coprésident d’Alternative für Deutschland, membre du ID Parti, lors de la réunion des leaders du ID Parti à Bruxelles
Tino Chrupalla, Co-President of Alternative für Deutschland and member of the ID Party, at the ID Party leaders’ meeting in Brussels
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ELECTIONS EUROPÉENNES • ÉDITORIAUX
policy. The preservation of European culture and its diverse identities is a cornerstone as well. “Unity and strength to the outside world, national diversity within Europe” is what we stand for.
Europe must become a fortress - with secure national and European external borders. Frontex must be developed into a true external border police force - with a mandate for refoulement and repatriation. It is up to the nations themselves to decide their immigration policy. Everyone should live well and safely in their home country, in Germany and Italy as well as in Syria or Afghanistan. This is why we must resume diplomatic relations with these countries.
«
résident dans un marché commun, la protection efficace des frontières extérieures contre l’immigration illégale et l’autonomie stratégique en matière de politique de sécurité. La préservation de la culture européenne et de ses diverses identités est également une pierre angulaire de notre vision. «L’unité et la force à l’extérieur, la diversité nationale à l’intérieur de l’Europe», voilà ce que nous défendons.
Liberté et souveraineté pour le continent européen
»
“Freedom
and Sovereignty for the Continent of Europe”
The green agenda is endangering our economy: Trade agreements are subjected to ethic values, and supply chains have to be documented for ethic compliance which comes at enormous expense. Homes have to be expensively renovated and retrofitted, the automotive industry is under attack. We demand respect for civilizations and respectful trade on an equal footing.
In the area of mobility, as with energy supply, there should be freedom of choice as we aim for a broad mix of offers. The car is a European invention that we should be proud of. Étienne Lenoir from France invented the internal
L’Europe doit devenir une forteresse - avec des frontières extérieures nationales et européennes sûres. Frontex doit devenir une véritable force de police des frontières extérieures, dotée d’un mandat de refoulement et de rapatriement. Il appartient aux nations elles-mêmes de décider de leur politique d’immigration. Chacun doit pouvoir vivre bien et en sécurité dans son pays d’origine, en Allemagne et en Italie comme en Syrie ou en Afghanistan. C’est pourquoi nous devons reprendre les relations diplomatiques avec ces pays.
L’agenda vert met en péril notre économie : les accords commerciaux sont soumis à des valeurs éthiques et les chaînes d’approvisionnement doivent être documentées pour assurer le respect de l’éthique, ce qui entraîne d’énormes dépenses. Les maisons doivent être rénovées et modernisées à grands frais, l’industrie automobile
combustion engine, German Carl Benz patented his automobile fueled by gas. Italians have developed the fastest engines and the most beautiful car bodies.
Our companies have helped millions of people achieve happiness and prosperity - through competition and cooperation. However, the EU wants to destroy those accomplishments. The EU decided to ban combustion engines taking effect in 2035. The EU emission standard 7 will come into force as early as 2025. It is meant to reduce NOx emissions but will increase production costs, and. Ordinary people will soon no longer be able to afford a car to commute to work or to pick up their children.
We must stop the war against the car. Individual transport means freedom!
Today, the EU stands for green coercion and the destruction of prosperity. The EU endangers the identity of nations. We want a Europe of identity and social peace, a Europe of cooperation across the continent. This is our vision for an alternative Europe.
est attaquée. Nous exigeons le respect des civilisations et un commerce respectueux sur un pied d’égalité.
Dans le domaine de la mobilité, comme dans celui de l’approvisionnement en énergie, la liberté de choix doit être assurée, car nous visons un large éventail d’offres. La voiture est une invention européenne dont nous pouvons être fiers. Le Français Étienne Lenoir a inventé le moteur à combustion interne, l’Allemand Carl Benz a breveté son automobile fonctionnant au gaz. Les Italiens ont mis au point les moteurs les plus rapides et les plus belles carrosseries.
Nos entreprises ont aidé des millions de personnes à atteindre le bonheur et la prospérité, grâce à la concurrence et à la coopération. Cependant, l’Union européenne veut détruire ces réalisations. L’UE a décidé d’interdire les moteurs à combustion à partir de 2035. La norme d’émission 7 de l’UE entrera en vigueur dès 2025. Elle est censée réduire les émissions de NOx, mais elle augmentera les coûts de production et les coûts d’exploitation. Les gens ordinaires n’auront bientôt plus les moyens d’acheter une voiture pour se rendre au travail ou aller chercher leurs enfants. Nous devons mettre fin à la guerre contre la voiture. Le transport individuel est synonyme de liberté !
Aujourd’hui, l’UE est synonyme de coercition verte et de destruction de la prospérité. L’UE met en danger l’identité des nations. Nous voulons une Europe de l’identité et de la paix sociale, une Europe de la coopération à travers le continent. Telle est notre vision pour une Europe alternative.
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Dossier 1 : INSTITUTIONS
REPORT 1: INSTITUTIONS
Looking back at the relentless five-year headlong rush of the Europeanists
In five years, the European federalists have pushed ahead with their agenda without consulting the citizens of the Member States regarding the loss of their sovereignty. Some issues have left their mark more than others.
The Migration Pact is Europe’s promise to impose yet more immigration on us. Ever since the Marrakesh Pact was foisted on the people, the European Commission has been working in the greatest secrecy on its Migra-
Retour sur cinq années de fuite en avant de la part des européistes
En cinq années, les fédéralistes européens auront fait avancer leur agenda, sans que les citoyens des Etats membres aient été consultés sur la disparition de leur souveraineté. Certains dossiers auront, plus que d’autres, marqué les esprits.
Le Pacte migratoire est la promesse européenne de nous imposer toujours plus d’immigration. Après le Pacte de Marrakesh imposé aux peuples, la Commission européenne a tra-
EUROPE
tion and Asylum Pact, out of sight of the people who will have to live with it. Under the pretext of “improving the security of migrants”, the Pact will create the legal, logistical and political conditions for the mass movement and settlement of people, mainly from the Third World, on the European continent.
The multicultural model is imposing itself at the highest level of Europe-
vaillé son Pacte sur la Migration et l’Asile dans le plus grand des secrets, à l’abri des regards des peuples qui se le verront imposer. Sous le prétexte d ‘« améliorer la sécurité des migrants », celui-ci créera les conditions juridiques, logistiques et politiques de l’acheminement et l’installation massive de populations, principalement du tiers monde, sur le continent européen.
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an institutions. The European Union recently launched a campaign to encourage young people to vote, featuring a veiled woman at the centre of its illustration. This is not the first time this has been done. A Council of Europe campaign, supported and co-financed by the EU, bore the slogan: “Freedom is in the hijab”.
Nobody in Europe has heard of the Conference on the Future of Europe. Although it was open to all, only a few thousand out of 500 million Europeans took part. Yet the themes were major ones: climate change and the environment, health, a stronger economy, social justice and employment, the EU in the world, values and rights, the rule of law and security, digital transformation, European democracy, migration, education, culture, youth and sport. The CoFE’s plenary debates were cataclysmic, both in terms of their poor organisation and the content of their conclusions.
This did not prevent the European Union from drawing conclusions in favour of “more Europe”, denounced by the ID Party members who took an active part in it: Hélène Laporte (France), Catherine Griset (France), Philippe Olivier (France), Mara Bizzotto (Italy), Alessandro Panza (Italy), Susanna Ceccardi (Italy), Gerolf Annemans (Flanders), Jaak Madison (Estonia), and Petra Steger (Austria).
In the autumn of 2023, at the end of the term of office, a report by the whimsical Flemish Liberal Guy Verhofstadt (Renew), voted through by the European Parliament, advocated the grad-
Le modèle multiculturel s’impose au plus haut sommet des institutions européennes. L’Union européenne a lancé récemment une campagne afin d’amener les jeunes à voter en plaçant au centre de son illustration une femme voilée. Elle n’en est pas à son coup d’essai. Une campagne du Conseil de l’Europe, soutenue et co-financée par l’UE, avait ainsi pour slogan : « La liberté est dans le hijab ».
Personne en Europe n’a entendu parler de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe. Si elle était ouverte à tous, quelques milliers de citoyens seulement, sur 500 millions d’Européens, y ont participé. Les thématiques étaient pourtant importantes : changement climatique et environnement ; santé ; économie plus forte, justice sociale et emploi ; l'UE dans le monde ; valeurs et droits, état de droit et sécurité ; transformation numérique ; démocratie européenne ; migration ; éducation, culture ; jeunesse et sport. Les débats en plénière de la COfE ont été cataclysmiques, aussi bien dans l’organisation défaillante que dans le contenu des conclusions.
Cela n’a pas empêché l’Union européenne de tirer des conclusions allant dans le sens de « plus d’Europe », dénoncées par les membres du ID Parti qui y ont participé activement : Hélène Laporte (France), Catherine Griset (France), Philippe Olivier (France), Mara Bizzotto (Italie), Alessandro Panza (Italie), Susanna Ceccardi (Italie), Gerolf Annemans (Flandre), Jaak Madison (Estonie), Petra Steger (Autriche).
EUROPE
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne
Ursula von der Leyen, President of the European Commission
ual stripping away of national sovereignty of States and the geographical enlargement of the European Union (as far as Ukraine and the countries of the Western Balkans).
The European Green Deal is a set of measures taken by the European Commission to make Europe climate-neutral, with the aim of reducing greenhouse gas emissions. While the goal of reducing Europe’s carbon footprint is commendable, it is yet another imposition by the European Union on the Member States. Above all, it paves the way for punitive ecology, which will result in the impoverishment of Europeans.
A l’automne 2023, en fin de législature, un rapport porté par le fantasque libéral flamand Guy Verhofstadt (Renew) et voté par le Parlement européen, allait dans le sens d’un dépouillement progressif de la souveraineté des Etats et de l’élargissement géographique de l’Union européenne (jusqu’à l’Ukraine et des pays des Balkans occidentaux).
Le Green Deal européen est l’ensemble des mesures prises par la Commission européenne afin de rendre l’Europe neutre climatiquement, visant donc à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Si l’objectif de réduire l’empreinte carbone est louable, il s’agit d’une nouvelle imposition de l’Union européenne sur les états membres. Surtout, il laisse la porte ouverte à l’écologie punitive qui aura pour conséquence l’appauvrissement des Européens.
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Vadym Sarakhanstock.adobe.com
The European Union, so remote and so complicated: the ID Party wants to make it simpler and restore power to the people!
For most citizens, the workings and institutions of the European Union seem very vague, which we believe just goes to show that it does not meet some of the requirements of democratic life: simplicity, representativity and democracy. In just a few lines we would like to take this opportunity to introduce you to the seven main institutions.
The European Council is made up of the heads of State and government of the European Union. It is led by a President, currently the Belgian Charles Michel, who is responsible for negotiating compromises. Its object is to define the main lines of European policy, for which it meets four times a year.
The main role of the European Commission is to propose legislation and oversee the application of community policies. Although it is an essential cog in the wheel, it nevertheless suffers from a lack of democracy, since the Commissioners (one per Member State, twenty-seven in total) are not directly elected by the citizens, but proposed by the heads of State and government prior to being validated by the Parliament. Established in 1957 by the Treaty of Rome, the Commission
L’Union européenne, si éloignée et si compliquée : ID Parti veut simplifier et ramener le pouvoir au peuple !
L’Union européenne semble, pour la plupart des citoyens, très floue dans son fonctionnement et ses institutions, preuve, selon nous, qu’elle ne répond pas à quelques exigences de la vie démocratique : simplicité, représentativité, démocratie. Nous prenons le pari de vous présenter, en quelques lignes, les sept institutions principales.
Le Conseil européen réunit les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne. Il est dirigé par un président, actuellement le Belge Charles Michel, chargé de faciliter les compromis. Son objectif est la définition des grands axes de la politique européenne et se réunit quatre fois par an.
Le rôle principal de la Commission européenne est de proposer des textes et de veiller à l’application des politiques communautaires. Rouage essentiel, elle n’en souffre pas moins d’une carence en démocratie puisque les commissaires (un par Etat-membre, vingtsept au total) ne sont pas directement élus par les citoyens, mais proposés par les chefs d’Etat et de gouvernement, puis validés par le Parlement. Instituée en 1957 par le traité de Rome, elle est actuellement dirigée par Ursula von der Leyen.
EUROPE
Parlement européen de Strasbourg
European Parliament in Strasbourg
is currently headed by Ursula von der Leyen.
The Council of the European Union is the body that unites the ministers responsible for the issues under discussion (ministers of the interior, finance, etc.). It adopts European legislation with the Parliament on the basis of proposals made by the European Commission, approves (again with the Parliament) the European Union’s annual budget, formulates the common foreign and the security policy.
The European Parliament shares the prerogatives of the legislative power with the Council of the European Union. Since 1979, it has been elected by direct universal suffrage under the proportional representation system (including in countries accus-
Le Conseil de l’Union européenne est l’organe réunissant les ministres en charge des dossiers traités (ministres de l’Intérieur, des Finances...). Il adopte la législation européenne avec le Parlement sur proposition de la Commission européenne, valide (toujours avec le Parlement) le budget annuel de l’Union européenne, élabore la politique étrangère et de sécurité commune.
Le Parlement européen partage, avec le Conseil de l’Union européenne, les prérogatives dévolues au pouvoir législatif. Il est élu, depuis 1979, au suffrage universel direct selon le monde de scrutin proportionnel (y compris dans les pays habitués au scrutin majoritaire), ce qui garantit une représentation parfois plus juste que dans les assemblées nationales. Le siège
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laurencesoulezstock.adobe.com
tomed to election on a majority basis), which guarantees a representation that is sometimes fairer than in national assemblies. The official seat of the European Parliament is in Strasbourg, where plenary sessions are held, while committee meetings are generally held in Brussels. To facilitate parliamentary work, the elected members of the national parties are divided into groups.
The Court of Justice of the European Union ensures that European law is applied properly in all Member States. It also has jurisdiction to interpret European law at the request of judges working in the various countries. It can be called upon by both the Commission and the States to assess whether or not a Member State has breached European law.
The Frankfurt-based European Central Bank defines the thrust of monetary policy and its single currency, the euro. One of the Central Bank’s top priorities since its creation has been price stability, and therefore the fight against inflation.
The Court of Auditors is responsible for analyzing the revenue and expenditure of the European Union, this external body theoretically introduces independent expertise into the management of the accounts of the institutions.
officiel du Parlement européen se situe à Strasbourg, où se tiennent les plénières, tandis que les commissions ont généralement lieu à Bruxelles. Afin de faciliter le travail parlementaire, les élus des partis nationaux sont réunis en groupes.
La Cour de Justice de l’Union européenne veille à l’application conforme du droit européen dans l’ensemble des Etats membres. Elle est aussi compétente dans l’interprétation du droit européen à la demande des juges oeuvrant dans les différents pays. Elle peut être saisie, tant par la Commission que par les Etats, pour évaluer une éventuelle violation du droit européen par un Etat membre.
Située à Francfort, la Banque centrale européenne définit les axes de la politique monétaire et de la monnaie unique, l’euro. Une des grandes priorités de la Banque centrale, depuis sa création, est la stabilité des prix et donc la lutte contre l’inflation.
La Cour des Comptes est compétente dans l’analyse des recettes et des dépenses de l’Union européenne, cet organe externe permettant théoriquement une expertise indépendante de la gestion des comptes des institutions.
EUROPE
Possible new alliances in the European Parliament?
The majority in the European Parliament is often described as a grand coalition between the centre-right European People’s Party (EPP) and the Socialists and Democrats (S&D), from centre-left to left. What has long held true may gradually become less so. A victory for the patriotic and conservative parties could indeed reshuffle the cards.
The continuing rise of parties belonging to both the Identity and Democracy group and the European Conservatives and Reformists will make them increasingly unavoidable in the Chamber. Occasional or more established alliances between political formations ranging from the centre-right, with the Christian Democrats in particular, to patriotic parties, could thus become a mathematical possibility.
What’s more, the left’s increasingly assertive ecological and ‘immigrationist’ delusions and its inability to defend our common identity, opting instead for wokery and cancel culture, are making it increasingly unacceptable, including to centre-right parties.
Finally, the accession to power of a growing number of parties belonging to our political sphere places them at the centre of the game and of negotiations. In any case, they are proving increasingly difficult to exclude and ignore.
Vers de nouvelles alliances au Parlement européen ?
La majorité au Parlement européen est fréquemment résumée comme étant une grande coalition associant le Parti populaire européen (PPE), de centredroit, aux socialistes et sociaux-démocrates (S&D), allant du centre-gauche à la gauche. Ce qui fut longtemps vrai pourrait l’être de moins en moins. Une victoire des partis patriotes et conservateurs pourrait, en effet, rebattre les cartes.
La poussée permanente des partis appartenant aussi bien à la famille Identité et Démocratie qu’à celle des Conservateurs et Réformistes européens, rendra ceux-ci de plus en plus incontournables au sein de l’hémicycle. Des alliances ponctuelles ou plus établies entre les formations politiques allant du centre-droit, avec notamment les chrétiens-démocrates, aux partis patriotes pourraient ainsi devenir arithmétiquement possible.
Par ailleurs, les délires de plus en plus affirmés de la gauche, en matière écologique, immigrationniste et son incapacité à défendre notre identité commune, lui préférant le wokisme et la cancel culture, la rendent de plus en plus infréquentable, y compris pour des partis de centre-droit.
Enfin, l’arrivée au pouvoir d’un nombre croissant de partis appartenant à notre sphère politique les placent au centre du jeu et des négociations. Et, en tout cas, de plus en plus difficiles à exclure et à ignorer.
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Dossier 2 : IMMIGRATION
REPORT 2: IMMIGRATION
From
Lampedusa to our villages, the consequences of immigration gone mad
The pictures are chilling: on this day in September 2023, several thousands of men and women (although in the minority) land on the small Italian island of Lampedusa (20 km2, and just over 6,000 inhabitants). The island has become a symbol of the unbridled immigration encouraged by the European Union.
Several thousand kilometres away, in the neighbourhoods of major cities and even in the most remote villages,
De
Lampedusa à nos villages, les conséquences d’une immigration devenue folle
Les images font froid dans le dos : en ce jour de septembre 2023, plusieurs milliers d’hommes et de femmes –bien que celles-ci soient minoritaires – débarquent dans la petite île italienne de Lampedusa (20 m2, à peine plus de 6.000 habitants). L’endroit est devenu le symbole de l’immigration incontrôlée voulue par l’Union européenne.
A plusieurs milliers de kilomètres de là, dans les quartiers des grandes
EUROPE
Campagne de l’Union européenne
The European Union’s campaign
the cascading consequences of this suicidal policy are visible and directly borne by local populations: in Sweden, a country hitherto known for its peace and quiet, the number of rapes and assaults has increased since the country opened its borders; in France, the settling of scores between cultural and ethnic groups is on the increase, and we recently witnessed the murder of a teacher three years after that of Samuel Paty, whose throat was slit as a result of showing his students cartoons featuring the prophet Mohammed. And we have not forgotten the gang rapes of young German women on New Year’s Eve in Cologne.
Yet the leaders of the European Union are forever repeating their mantra that immigration is a good thing! But the European Commission has shaped its Migration and Asylum Pact, one of its major legislative achievements, out of sight. At its launch, Ursula von der Leyen did not hesitate to declare that
villes, jusque dans les villages les plus reculés, les conséquences en cascade de cette politique suicidaire sont visibles et directement supportées par les natifs : en Suède, pays jusqu’alors connu pour sa quiétude, le nombre de viols et d’agressions ont augmenté depuis l’ouverture du pays ; en France, les règlements de compte entre groupes culturels et ethniques se multiplient et l’on a assisté récemment au meurtre d’un professeur, trois ans après Samuel Paty, égorgé après avoir montré des caricatures de Mahomet ; on se souvient du viol collectif des jeunes Allemandes un jour de Nouvel An à Cologne.
Et pourtant, les dirigeants de l’Union européenne ne cessent de répéter leur mantra : selon eux, l’immigration serait un bienfait ! C’est toutefois à l’abri des regards que la Commission européenne a modelé son Pacte sur la Migration et l’Asile, une de ses grandes réalisations de la législature.
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EUROPA
Campagne de l’Union européenne représentant une femme voilée
The European Union’s campaign depicting a veiled woman
“migration has always been a reality in Europe” and that it “will continue to be so”. We have been forewarned
Under the pretext of “improving the safety of migrants”, the EU’s Migration and Asylum Pact aims to create the legal, logistical and political conditions for the mass movement and settlement of people, mainly from Third World countries, on the European continent. At the same time, Europe’s borders are left unguarded. Ylva Johansson, the European Commissioner for Home Affairs, was forced to concede that 22% of people entering Europe are not subject to checks. And yet, going against every shred of common sense, she is fond of repeating that “we need immigration”.
At the very heart of the migration policy, the distribution of migrants
Lors de son lancement Ursula von der Leyen n’hésita pas à déclarer que la «migration a toujours été une réalité en Europe» et qu’elle «continuera à l’être». Nous voilà prévenus.
Sous le prétexte d' « améliorer la sécurité des migrants », le Pacte pour les Migrations et l’Asile de l’UE a pour but de créer les conditions juridiques, logistiques et politiques de l’acheminement et l’installation massive de populations, principalement du tiers monde, sur le continent européen. Dans le même temps, les frontières européennes ne sont pas gardées. La Commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson a dû concéder que 22 % des personnes entrant dans l’espace européen ne sont pas contrôlées. Et pourtant se plaît-elle à répéter, contre tout bon sens : «Nous avons besoin de l’immi-
Campagne du ID Parti contre le Pacte migratoire
The ID Party campaign against the Migration Pact gration».
is currently fraught with problems, as it obliges countries to relocate a certain quota of migrants within their borders, with figures being redefined every year. Countries that refuse to take their share are required to pay €20,000 for each migrant they reject... at the taxpayer’s expense.
For the Identity and Democracy Party, all this is clearly unacceptable and mass immigration must be opposed, failing which the situation will become untenable throughout the European Union.
Au cœur même de la politique migratoire, la répartition des migrants est aujourd’hui problématique, puisqu’elle oblige les pays à relocaliser chez eux un quota de migrants redéfini annuellement. Les pays refusant de prendre leur part doivent 20.000 euros par migrant refusé. A charge du contribuable.
Pour le Parti Identité et Démocratie, tout ceci est évidemment inacceptable et l’immigration de masse doit être combattue, sans quoi la situation deviendra intenable, partout sur le territoire de l’Union européenne.
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What is really in the European Union’s Migration Pact?
Much has been written about the Migration Pact. It is supposed to enable us to strengthen and better control our borders. Nothing could be further from the truth, which is why we are taking the gamble of summarising its current content.
- Illegal immigration will be replaced by irregular immigration. As a result, people who enter the country illegally will no longer be subject to criminal penalties.
- The definition of «family members» has been broadened. In addition, Member States must inform migrants of the possibilities for family reunification.
- Member States may be obliged to accept refugees, the number being set by the Commission.
- Member States must pay €20,000 for each asylum seeker not admitted.
- The European Parliament wants integration requirements to be relaxed.
- « Talent Attraction Partnerships” should fill the labour gap in the EU through agreements with non-EU countries such as Egypt, Tunisia and Morocco. Later, the aim is also to integrate Senegal, Nigeria, Pakistan and Bangladesh.
With this plan, the EU wants to legalise illegal immigration. The aim is to replace European workers with non-Eu-
Qu’y a-t-il réellement dans le Pacte migratoire de l’Union européenne ?
Le Pacte sur les migrations a fait couler beaucoup d’encre. Il est censé nous permettre de renforcer et de mieux contrôler nos frontières. Rien n’est plus faux, raison pour laquelle nous prenons le pari de résumé son contenu actuel.
- L’immigration illégale sera remplacée par l’immigration irrégulière. Par conséquent, les personnes qui entrent illégalement sur le territoire ne peuvent plus faire l’objet de sanctions pénales.
- La définition de «membres de la famille» a été élargie. En outre, les États membres doivent informer les migrants des possibilités de regroupement familial.
- Les États membres peuvent être contraints d’accueillir des réfugiés, le nombre étant fixé par la Commission.
- Les États membres doivent payer 20 000 euros par demandeur d’asile non admis.
- Le Parlement européen souhaite que les exigences en matière d’intégration soient assouplies.
- Les «partenariats visant à attirer des talents» devraient combler le manque de main-d’œuvre dans l’Union européenne grâce à des accords avec des pays non européens tels que l’Égypte, la Tunisie et le Maroc. Plus tard, le but est également d’intégrer le Sénégal, le Nigeria, le
EUROPE
ropeans. Millions of people will thus be able to come to Europe legally.
The EU’s migration pact is a diabolical pact that undermines the sovereignty of the Member States. It threatens our security, our identity and our prosperity. Our Identity and Democracy party opposes this suicidal pact with all its might. To this end, our MEPs have also fought it through numerous amendments.
We do not want mass migration, but a halt to migration. We do not want asylum seekers to be dispersed; we want illegal immigrants to be returned to their countries of origin. We do not want compulsory solidarity, but an end to European asylum policy. We do not want open borders, but a fortress Europe.
Pakistan et le Bangladesh.
Avec ce plan, l’UE veut donc légaliser l’immigration illégale. L’objectif est de remplacer les travailleurs européens par des non-Européens. Des millions de personnes pourront ainsi venir légalement en Europe. Le pacte migratoire de l’UE est un pacte diabolique qui sape la souveraineté des États membres. Il menace notre sécurité, notre identité et notre prospérité. Notre parti Identité et Démocratie s’oppose de toutes ses forces à ce pacte suicidaire. Pour ce faire, nos députés européens l’ont également combattu à travers de nombreux amendements.
Nous ne voulons pas d’une migration de masse, mais d’un arrêt des migrations. Nous ne voulons pas d’une dispersion des demandeurs d’asile, mais d’un retour des clandestins dans les pays d’origine. Nous ne voulons pas d’une solidarité obligatoire, mais une sortie de la politique européenne d’asile. Nous ne voulons pas de frontières ouvertes, mais une Europe forteresse.
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Restoring Frontex’s
initial border and coast guarding function
The European Border and Coast Guard Agency, better known as Frontex, is the focus of much attention. Although it has existed since 2004, it has only been known in its current form since 2016 in the wake of an unprecedented migration crisis. As its name suggests, its purpose is to monitor the external borders of the Schengen area.
Although it was not initially equipped to carry out border management operations, it was given new operational powers and equipped with a European corps of border guards and coast guards. The budget allocated to the agency continues to grow, from €238 million in 2016 to €750 million in 2022.
Pro-migrant NGOs and some of the media were quick to target Frontex, accusing it of violating human rights. The agency was accused of... turning back migrants trying to enter Greece from Turkey. Among ‘immigrationists’, any excuse is used to undermine the very mission of the agency.
Its French director Fabrice Leggeri was ousted in 2022 and replaced by the Dutchman Hans Leijtens. Frontex now seems to have lost the purpose of its mission: restoring Frontex to its role of guarding increasingly threatened borders and coastlines is vital.
Redonner à Frontex sa mission de garder les frontières et les côtes
L’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, mieux connue sous le nom de Frontex, est au centre de toutes les attentions. Existant depuis 2004, mais connue sous sa forme actuelle depuis 2016, dans la foulée d’une crise migratoire sans précédent, elle a pour but, comme son nom l’indique, de veiller au contrôle des frontières extérieures de l’espace-Schengen.
Tandis qu’elle n’était initialement pas armée pour mener des opérations de gestion des frontières, elle se voit alors attribuer de nouvelles compétences opérationnelles et est dotée d’un corps européen de garde-frontières et de garde-côtes. Le budget qui lui est alloué ne cesse, quant à lui de croître, passant de 238 millions d’euros en 2016 à 750 millions en 2022.
Rapidement, des ONG pro-migrants et certains médias ont ciblé Frontex, l’accusant de violation des droits humains. L’agence est ainsi accusée d’avoir… refoulé des migrants tentant de pénétrer sur le territoire grec depuis la Turquie. Chez les immigrationnistes, toutes les tentatives sont bonnes pour réduire à néant la mission même de l’agence.
Son directeur français Fabrice Leggeri fut poussé vers la sortie en 2022 et remplacé par le néerlandais Hans Leijtens. Frontex semble avoir perdu le sens de sa mission : lui redonner
EUROPE
sa vocation de défendre frontières et côtes toujours plus menacées est une nécessité.
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Dossier 3 : Green Deal
REPORT 3: THE GREEN DEAL
The Green Deal: green has superseded red
At one of its conferences held in Tallinn, the Estonian capital, in November 2022, the Identity and Democracy Party asked a somewhat provocative question regarding the European Union’s energy policies, namely “is green the new red?”
In other words, it is important to ask whether we are witnessing the emergence of a totalitarianism dictated by the need to save the planet, which has become the new leitmotiv of the ruling classes.
The European Green Deal aims to
Green Deal : le vert a remplacé le rouge
Le Parti Identité et Démocratie s’interrogeait, lors d’une ses conférences organisée à Tallinn, la capitale estonienne, en novembre 2022, sur les politiques énergétiques menées par l’Union européenne, avec une question un brin provocatrice : le vert estil le nouveau rouge ?
Autrement dit, il importe de se poser la question de savoir si on assiste à l’émergence d’un totalitarisme dicté par la nécessité de sauver la planète, le nouveau leitmotiv des classes dirigeantes.
EUROPE
Martin Helme, EKRE, lors de la conférence du ID Parti à Tallinn sur le Green Deal
Martin Helme, EKRE, at the ID Party conference on the Green Deal in Tallinn
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reduce CO2 emissions by 50% by 2030, compared with 1990 levels, and to achieve carbon neutrality by the middle of the century. The objective may seem noble, since it is based on a desire to develop the circular economy that relies on local traders, craftsmen and entrepreneurs.
Although the objective itself is a noble one, European climate policy is also paving the way for taxation that will affect the lowest incomes, and for the introduction of measures that will force citizens to change their habits, even when they can’t afford to do so. They will sometimes be obliged to change their vehicles (the death of the internal combustion engine is already programmed) or to renovate their homes at exorbitant cost. Small and medium-sized businesses will also be affected by the inflation that will inevitably result from the implementation of the Green Deal.
This is how the mechanisms of punitive ecology are implemented. Yet there is another form of ecology based on proximity and the importance of promoting local products, local traders and local craftsmen.
Le Pacte vert européen, ou Green Deal, entend réduire les émissions de CO2 de 50 % à l’horizon 2030 par rapport aux chiffres de 1990 et atteindre la neutralité carbone au mitan du siècle. L’objectif peut sembler noble puisqu’il s’appuie sur une volonté de développer l’économie circulaire, basée donc sur les commerçants, artisans et entrepreneurs locaux.
Si l’objectif est noble, la politique climatique européenne ouvre aussi la porte à une taxation qui touchera les plus petits revenus et à la mise en place des mesures qui forceront les citoyens de changer leurs habitudes alors qu’ils n’en ont parfois pas les moyens. Ils seront parfois contraints de changer de véhicule – la mort du moteur thermique est ainsi programmée - ou de rénover leurs lieux d’habitation à des coûts exorbitants. Les petites et moyennes entreprises seront, elles aussi, touchées par l’inflation qu’engendrera inévitablement la mise en place du Green Deal.
C’est ainsi que les mécanismes de l’écologie punitive sont mis en place. En lieu et place, il existe une autre écologie qui s’appuie sur la proximité et l’importance de promouvoir les produits du terroir, les commerçants de proximité et les artisans locaux.
EUROPE
The ID Party’s campaign against the Green Deal
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Campagne du ID Parti contre le Green Deal
European agriculture
at the heart of every battle
Farmers throughout the European Union have expressed their discontent on a number of occasions in recent months. They are the first to suffer as a result of policies pursued at European level and, in some cases, excessive transposition in matters of national law.
The wave of anger began in the Netherlands in 2019 and has crystallised over the years against a backdrop of policies put in place by Mark Rutte’s Liberal government. It was the policy aimed at reducing nitrogen emissions that lit the fuse and, more specifically, in order to achieve the objectives, the law aimed at restricting the number of animals on farms. Sporting red scarves, the “boeren” (farmers) were supported by a large part of the population.
The reason behind this popular support is obvious to everyone, all except Europe’s leaders: farmers are vital. They feed us, they work the land, they shape our landscapes and they provide environmentally-friendly quality products.
Yet today they are rarely taken into account but put in competition with breeders and producers from all over the world because of the free trade agreements signed by European leaders: at the end of 2023, the European Council once again finalised free trade agreements with New Zealand and Chile.
L’agriculture européenne, au
coeur de toutes les batailles
Les agriculteurs ont manifesté leur mécontentement à plusieurs reprises ces derniers mois, aux quatre coins de l’Union européenne. Ils sont les premières victimes des politiques menées à l’échelon européen et, parfois, des transpositions excessives en droit national.
Le mouvement de colère a débuté aux Pays-Bas, en 2019, et s’est cristallisé au fil des années, avec en toile de fond les politiques mises en place par le gouvernement libéral de Mark Rutte. C’est la politique de réduction des émissions d’azote qui a mis le feu aux poudres et, plus spécifiquement, afin d’atteindre les objectifs, la loi entendant restreindre le nombre d’animaux dans les exploitations. Avec pour symbole le foulard rouge, les « boeren » (paysans) ont été soutenus par une bonne partie de la population.
La raison de ce soutien populaire est évidente pour tous… à l’exception des dirigeants européens : les agriculteurs sont indispensables. Ils nous nourrissent, ils travaillent la terre, ils façonnent nos paysages et ils fournissent des produits de qualité et respectueux de l’environnement.
Ils sont pourtant aujourd’hui rarement pris en compte. Ils sont ainsi mis en concurrence avec des éleveurs et des producteurs du monde entier, en raison des traités de libre-échange signés par les dirigeants européens :
EUROPE
Manifestation des agriculteurs à Bruxelles en février 2024
Demonstration of European farmers in Brussels in February 2024
So we now import products that cannot be produced here because of the standards imposed on farmers. There’s no rhyme or reason to any of it, and to illustrate this crazy situation, at the beginning of the year, French farmers turned all town and village name-bearing roadside plaques upside down.
Early in 2024, farmers throughout Europe took to the streets to protest against the measures put in place by the European Union. In front of the European Parliament, thousands of farmers expressed their anger at the fact that they are finding it increasingly difficult to meet their own needs.
You only have to lend an ear to understand the reasons for their anger against the sprawling European Union. They work long hours for an indecent income, are swamped by red tape, and have to comply with more and more standards…
Farmers are now at the very heart of the battle. “Without farmers, there is no country,” said one of their placards at the demonstration in Brussels. To save some is to save others.
fin 2023, le Conseil européen a encore finalisé des accords avec la Nouvelle-Zélande et le Chili.
Nous importons donc désormais des produits qui, en raison des normes imposées aux agriculteurs, ne peuvent être produits ici. Nous marchons sur notre tête. Symboliquement, des fermiers français ont retourné, au début de l’année, les panneaux indicateurs de villes et villages.
Début 2024, partout en Europe, les agriculteurs se sont soulevés contre les mesures mises en place par l’Union européenne. Devant le Parlement européen, ils étaient des milliers à marquer leur colère alors qu’ils ont de plus en plus de mal à subvenir à leurs besoins.
Il suffit de tendre l’oreille pour comprendre les raisons de leur courroux contre la tentaculaire Union européenne. Ils multiplient les heures de travail pour un revenu indécent, sont submergés de travail administratif, doivent intégrer des normes toujours plus nombreuses…
Les agriculteurs sont aujourd’hui au cœur même de la bataille. « Sans paysan, pas de pays », pouvait-on lire sur un de leurs panneaux lors de la manifestation à Bruxelles. Sauver les uns, c’est sauver les autres.
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EVENEMENTS
EVENTS
Congrès du ID Parti : vers une Europe des coopérations
ID Party Congress: working towards a Europe based on cooperation
In Lisbon, in the magnificent setting of the former convent Convento do Beato, André Ventura, President of Chega, did a brilliant job of introducing the European meeting of the Identity and Democracy party entitled “working towards a Europe based on cooperation”: “Times are changing from east to west. Change is underway. We have been chosen to experience a unique period in history (...) We want Europe to be proud to defend its values.” It is indeed true that we are living in a time of great political upheaval that is favourable to patriots.
Harald Vilimsky, a member of the ID Party Bureau, also gave the same optimistic outlook to his speech, and he too sees a radiant future “far from war, and moving towards renewed prosperity, far from globalism and showing real respect for the specific cultural characteristics of each people, far from paternalism and by developing a new way of thinking about freedom!” But he believes there
A Lisbonne, dans le cadre magnifique du Convento do Beato, ancien couvent, André Ventura, président de Chega !, a introduit, avec brio, le meeting européen du parti Identité et Démocratie, qui avait pour thème : « Vers une Europe de coopérations » : « D’est en ouest, les temps changent. Le changement est en train de se produire. Nous avons été choisis pour vivre une période unique dans l’histoire (...) Nous voulons que l’Europe soit un continent fier de défendre ses valeurs. » Il est vrai que nous vivons une époque de grands bouleversements politiques favorables aux patriotes.
Harald Vilimsky, membre du bureau du ID Parti, a également placé son discours sous le même jour optimiste et voit, lui aussi, un avenir radieux, « loin de la guerre et vers une prospérité renouvelée, loin du mondialisme et vers un réel respect des particularités culturelles propres à chaque peuple, loin du paternalisme et vers une nouvelle façon de penser la liberté ! ». Mais il y a, selon lui, une condi-
EVENEMENTS EVENTS
Marine Le Pen, membre du bureau du ID Parti, lors de l’Assemblée générale
Marine Le Pen, member of the ID Party bureau, during the General Assembly
is one condition: we must unite and form an ever wider political family.
Unity and respect for our diversity is also the wish of Tomio Okamura, Chairman of the Czech SPD: “As citizens and nations, we are equal, but each person is different, each nation is different and each country has different needs and preferences. It is impossible to mould our peoples into uniform European directives and regulations, because what helps some harms others. Democracy is always built from the bottom up. Each country has, and must have, the right to decide what benefits it wants for itself and its citizens.”
This was also the message from Tino Chrupalla, President of Alternative für Deutschland, who stated with force and conviction that “we intend to defend the values of democracy and respect for identity. We are here to build a new Europe according to our values and our way of life (...). And our strength lies in the fact that we pursue policies that mainly our citizens.”
tion : s’unir et former une famille politique toujours plus large.
S’unir et respecter notre diversité, c’est également le souhait de Tomio Okamura, président du SPD tchèque : « En tant que citoyens et nations, nous sommes égaux – mais chaque personne est différente, chaque nation est différente et chaque pays a des besoins et des préférences différents. Il n’est pas possible d’intégrer nos peuples dans des directives et des réglementations européennes uniformes, car ce qui peut aider les uns nuit aux autres. La démocratie se construit toujours par le bas. Chaque pays a et doit avoir le droit de décider des avantages qu’il apporte à luimême et à ses citoyens. »
C’est aussi le mot d’ordre de Tino Chrupalla, président d’Alternative für Deutschland, qui a rappelé avec force et conviction que « nous voulons défendre les valeurs de démocratie et le respect des identité. Nous sommes ici pour construire une nouvelle Europe selon nos valeurs et notre mode de vie
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The Estonian Martin Helme, President of EKRE, reminded those present that “we must not let the left and the liberals define the issues. The left prefers to focus on plastic straws and the pay gap between men and women while our countries are being destroyed”.
After paying tribute to Geert Wilders, who had won the Dutch elections just two days earlier, ID Party President Gerolf Annemans was keen to highlight the shortcomings plaguing the European Union: “I don’t know if this translates well, but in Dutch we have a colourful expression which is ‘they’re off to confess to the devil’. This is how we express the idea that victims throw themselves into the arms of the very person who is at the origin of their problems. Confessing to the devil is a terrible mistake, and expecting the EU to solve our problems is equally a mistake.” The Flemish MEP then went on to list a number of problems attributable to the European Union: inflation, energy problems exacerbated by the Green
(…). Et nous devenons plus forts parce que nous menons des politiques qui s’adressent en premier lieu à nos citoyens ».
L’Estonien Martin Helme, président d’EKRE, a d’ailleurs rappelé que « nous ne devons pas laisser la gauche et les libéraux définir les enjeux. Les pailles en plastique et l’écart salarial entre hommes et femmes sont ce dont la gauche veut parler alors que nos pays sont détruits ».
Après avoir salué Geert Wilders, qui venait deux jours auparavant de remporter les élections aux Pays-Bas, le président du ID Parti Gerolf Annemans a tenu à rappeler les tares qui pèsent sur l’Union européenne : “Je ne sais pas si c’est facilement traduisible, mais en néerlandais nous avons une expression imagée : «ils vont se confesser auprès du diable». Nous exprimons ainsi l’idée que les victimes se jettent dans les bras de celui qui a causé leurs problèmes. C’est une terrible erreur et attendre la solution de nos problèmes de la part de l’UE en
EVENEMENTS EVENTS
Deal, and of course immigration.
Marine Le Pen, the guest of honour and member of the ID Party bureau, who is well placed in the polls for the next presidential election, reminded those present of the close ties between France and Portugal, and spoke of the fight for free nations from a European perspective. But not just any Europe: “Europe will be what we make it. It can be an opportunity for our peoples or a graveyard for our nations. We must be clear about this! I’m not confusing the Europe to which we belong through geography, history and civilisation with the European Union, which is a recent creation, artificial, ideological and out-of-touch. Europe is several thousand years old, whereas the European Union is just 70.”
Assemblée générale du ID Parti
ID Party General Assembly est également une.» Et le député européen flamand d’énumérer ensuite quelques problèmes imputables à l’Union européenne : l’inflation, les problèmes énergétiques aggravés par le Green deal et bien sûr l’immigration.
Invitée d’honneur, Marine Le Pen, membre du bureau du ID Parti et bien placée dans les sondages en vue de la prochaine présidentielle, après avoir rappelé les liens d’amitié unissant français et portugais, a placé le combat pour les peuples libres dans une perspective européenne. Mais pas n’importe quelle Europe : « L’Europe sera ce que nous en ferons. Elle peut être une chance pour nos peuples comme un cimetière pour nos Nations. Entendons-nous bien ! Je ne confonds pas l’Europe à laquelle nous appartenons par la géographie, par l‘histoire, par la civilisation… avec l’Union européenne qui est une création récente, artificielle, idéologique et hors-sol. L’Europe est multimillénaire quand l’Union Européenne a 70 ans. »
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Harald Vilimsky, membre du Bureau du Parti ID, Freiheitliche Partei
Österreichs
Harald Vilimsky, member of the ID Party Bureau, Freiheitliche Partei Österreichs
Gerolf Annemans, président du ID Parti, Vlaams Belang
Gerolf Annemans, President of the ID Party, Vlaams Belang
Marine Le Pen, Rassemblement national, membre du bureau du ID Parti
Marine Le Pen, Rassemblement National (RN), member of the ID Party Bureau
EVENEMENTS EVENTS
Martin Helme, président d’EKRE, membre du ID Parti
Martin Helme, President of EKRE, member of the ID Party
Rita Maria Matias, Chega !, membre du ID Parti
Rita Maria Matias, Chega, member of the ID Party
Susanna Ceccardi, membre du Parlement européen, Lega, membre du ID Parti
Susanna Ceccardi, Member of the European Parliament, Lega, member of the ID Party
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André Ventura, président de Chega !, et Marine Le Pen, Rassemblement National, membres du ID Parti
André Ventura, president of Chega, and Marine Le Pen, Rassemblement National, members of the ID Party
Tino Chrupalla, coprésident d’Alternative für Deustchland, membre du ID Parti
Tino Chrupalla, co-president of Alternative für Deustchland, member of the ID Party
EVENEMENTS EVENTS
Tomio Okamura, président du SPD, membre du bureau du ID Parti
Tomio Okamura, President of the SPD, member of the ID Party Bureau
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A Bruxelles, les jeunes du ID Parti veulent montrer que l’avenir sera patriote
In Brussels, the young people of the ID Party show that the future will be patriotic
Young European patriots met in Brussels in March 2023 to discuss their vision for the future of a Europe of patriots.
Speaking in front of 200 people not far from the European Parliament, Tom Van Grieken, President of Vlaams Belang, who was at home in the capital of Flanders, got straight to the heart of the matter by showing himself to be optimistic and combative: “I firmly believe that we are going to win the battle of ideas against cultural Marxism, gender ideologies and globalism. We have to do this for our children and our grandchildren!” Before adding, on a hopeful note: “Nothing is lost. The left is making more noise, but our numbers are increasing day by day”.
Marco Zanni of the Italian Lega group, also present in his capacity as President of the ID Group within the European Parliament, said that the chamber in which he sits is “the least democratic in Europe. The European
Les jeunes patriotes européens se sont réunis à Bruxelles, en mars 2023, afin d’échanger sur leur vision d’avenir pour une Europe des patriotes.
Devant 200 personnes, non loin du Parlement européen, Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang, qui était à domicile dans la capitale de la Flandre, est entré directement dans le vif du sujet en se montrant optimiste et combatif : «Je crois du plus profond de moi-même que nous allons gagner la bataille des idées contre le marxisme culturel, les idéologies liées aux genres et au globalisme. Nous devons le faire pour nos enfants et nos petits-enfants !». Avant de poursuivre, avec une note d’espoir : «Rien n’est perdu. La gauche fait plus de bruit, mais nous sommes de plus en plus nombreux, jour après jour».
Egalement présent, en tant que président du groupe ID au Parlement européen, l’Italien de la Lega Marco Zanni a indiqué que l’hémicycle au sein duquel il siège est «le moins démocra-
EVENEMENTS EVENTS
Réunion des jeunes du ID Parti au Parlement européen
The ID Party youth meeting at the European Parliament
Gerolf Annemans, président du ID Parti, Vlaams Belang
Gerolf Annemans, President of the ID Party, Vlaams Belang
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Marco Zanni, président du ID
Groupe au Parlement européen, Lega, membre du ID Parti
Marco Zanni, President of the ID Group at the European Parliament, Lega, member of the ID Party
Commission is the most centralising, the most dirigiste institution in the world”.
Both political leaders are already in positions of responsibility despite their young age! No doubt they will serve as a source of inspiration. The leaders of the youth sections of the ID Party members then took to the floor to speak with considerable talent.
For Filip Brusselmans, president of the Vlaams Belang youth movement, the speeches were an encouragement to join the political battle, because “there is no teaching at school that is sufficiently left-wing to stop us, because we are united and stronger than ever”. The young speakers went on to list the problems in which the European States are caught up. For Maximilian Krauss, youth leader of the Austrian FPÖ, “rather than protecting our women and children, we have assimilated the fact that men from other cultures can get away with anything without any sense of justice”. Diana Chodzajanova, a young Czech member of the SPD, returned to the subject of the dangers of inflation: “All our countries are confronted with inflation, which is making people poorer.”
Luca Toccalini, président de la Lega Giovani, membre du ID Parti
Luca Toccalini, President of the Lega Giovani, member of the ID Party
tique qui existe en Europe. La Commission européenne est la plus centralisatrice, la plus dirigiste des institutions qui existent dans le monde».
Voilà deux responsables politiques, déjà aux responsabilités, dès le plus jeune âge ! Nul doute qu’ils serviront de source d’inspiration. Les leaders des sections jeunes des partis membres du ID Parti ont ensuite pris la parole, avec eux aussi beaucoup de talent.
Les discours incitaient au combat politique commun, car il n’y a, pour Filip Brusselmans, président des jeunes du Vlaams Belang, «aucun enseignement à l’école qui est suffisamment à gauche pour nous stopper car nous sommes unis et plus forts que jamais». Et les jeunes d’énumérer les problématiques dans lesquelles les Etats européens sont empêtrés. Pour Maximilian Krauss, responsable des jeunes du FPÖ autrichien, «plutôt que de protéger nos femmes et nos enfants, nous avons assimilé le fait que des hommes venant d’autres cultures peuvent tout se permettre sans aucun sens de justice». Diana Chodzajanova, jeune tchèque du SPD, est revenue sur les dangers de l’inflation : «Dans tous nos pays, nous devons faire face à l’in-
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Maximilian Krauss, Freiheitliche Partei Österreichs, membre du ID Parti
Maximilian Krauss, Freiheitliche Partei Österreichs, member of the ID Party
Delivering a speech in praise of Homer, whose teaching is one of the foundations of European identity, Pierre-Romain Thionnet, President of the Rassemblement National youth movement, also stressed the importance of educating children: “Rather than asking what kind of world we are going to leave to our children, ecologists should be asking what kind of children we are going to leave the world to.”
Jordan Bardella, President of the Rassemblement National and member of the Identity and Democracy Party bureau, highlighted his vision of Europe: “Our vision of Europe is not frozen in the past. It looks to the future. It is looking towards aeronautics, the conquest of space, artificial intelligence, economic power and technological progress.”
The following day, the younger generation met at the European Parliament to debate the issues currently under discussion throughout the European continent.
flation, à cause de laquelle les populations s’appauvrissent».
Prononçant un discours à la gloire de Homère, dont l’enseignement fait partie des bases de l’identité européenne, Pierre-Romain Thionnet, président des jeunes du Rassemblement National, a également insisté sur l’éducation à donner aux enfants : «quand le citoyen écologiste se demande quelle monde nous allons laisser à nos enfants, il évite de poser cette autre question : quels enfants allons-nous laisser à notre monde ?»
Ponctuant la soirée, Jordan Bardella, président du Rassemblement National et membre du bureau du Parti Identité et Démocratie, a insisté sur sa vision de l’Europe : «Notre vision de l’Europe n’est pas figée dans le passé. Elle regarde vers l’avenir. Elle regarde vers l’aéronautique, la conquête spatiale, l’intelligence artificielle, vers la puissance économique et le progrès technologique.
Le lendemain, c’est au sein du Parlement européen que les jeunes se sont réunis afin d’aborder plus en profondeur les questions thématiques qui font débat au sein du continent européen.
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membre
A Rome, pour embrasser l’héritage commun afin de construire l’avenir
In Rome, to embrace our common heritage and build for the future
Under the title “Embracing our heritage to build our future”, younger members of the Identity and Democracy Party and other European patriotic parties met in Rome in autumn 2023.
A total of no fewer than 16 nationalities were represented in the Eternal City.
In his welcome address, Matteo Salvini, President of the Lega and member of the ID Party, delivered a message of hope to the younger generation, calling on them to build a Europe based on strong cooperation and to never give up, an attitude that has enabled him to remain at the centre of the political game in Italy. Remaining steadfast at all times is a must.
After a visit to the Chamber of Deputies, the young people took part in three round-table discussions on the theme of shared identity fuelled by the complementary nature of national identities.
Sous le titre « Embrassez notre héritage pour construire notre avenir », des jeunes des partis membres du Parti Identité et Démocratie et d’autres partis patriotiques européens se sont réunis à Rome à l’automne 2023.
Au total, pas moins de 16 nationalités étaient représentées dans la ville éternelle.
En guise de bienvenue, Matteo Salvini, président de la Lega et membre du ID Parti, a délivré un message plein d’espoir aux jeunes, les appelant à construire une Europe basée sur une coopération forte et à ne jamais abandonner, attitude qui lui a permis de rester au centre du jeu politique en Italie. La constance, toujours la constance.
Après une visite à la Chambre des Députés, les jeunes ont entamé trois tables rondes autour de l’identité commune, nourrie par la complémentarité des identités nationales.
Le premier panel visait à cerner la no-
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Filip Brusselmans, président des Vlaams Belang Jongeren, membre du ID Parti
Filip Brusselmans, President of Vlaams Belang Jongeren, member of the ID Party
Pierre-Romain Thionnet, Rassemblement National, et Rita Maria Matias, Chega !, membres du ID Parti
Pierre-Romain Thionnet, Rassemblement National (RN), and Rita Maria Matias, Chega, members of the ID Party
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les jeunes du ID Parti devant le Parlement de la République italienne
ID Party Youth in front of the Parliament of the Italian Republic
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The first panel focused on understanding the notion of Europe as a civilisation. According to Pierre-Romain Thionnet, President of the Rassemblement National de la Jeunesse, “Europe did not come into being in 1992, it did not begin with the treaty signed in Rome in 1957, nor was it born with Jean Monnet or Robert Schuman. Europe originated in Greece.”
And now more than ever, that identity is under threat as a result of wokery and cancel culture in particular. “Communism didn’t fall after the Soviet Union, and it has continued to develop. Traditional family values are seen as an enemy by the left, as are the individual histories of each country,” said Rita Maria Matias, President of the Chega youth movement.
The second roundtable discussion was specifically devoted to the dangers we will have to contend with. These inevitably included immigration. For Filip Brusselmans, leader of the Vlaams Belang Jongeren, “Flanders’ values are threatened by the migratory invasion. Europe is the key to dealing with this influx of people: let’s work together to build solid borders”.
The theme discussed by the third panel concerned the various challenges that young patriots will have to deal with in coming years, and environmental and energy issues in particular. Selon Eino Rantanen, president de Blue Awakening, section jeune du parti estonien EKRE, “the real green commitment lies in the programmes and in the spirit of the centre-right forces. We must do something useful
tion d’Europe en tant que civilisation. Selon Pierre-Romain Thionnet, président du Rassemblement National de la Jeunesse, « l’Europe n’est pas née en 1992, elle n’est pas née avec le traité signé à Rome en 1957, et elle n’est pas née avec Jean Monnet ou Robert Schuman. L’Europe est née en Grèce. »
Et cette identité est aujourd’hui plus que menacée, par le wokisme et la cancel culture notamment. «Le communisme n’est pas tombé après l’Union soviétique et il a continué à se développer. Les valeurs familiales traditionnelles sont considérées comme des ennemies par la gauche, tout comme les histoires individuelles de chaque pays», a précisé Rita Maria Matias, présidente des jeunes de Chega.
C’est précisément aux dangers auxquels nous devrons faire face qu’était consacrée la deuxième table ronde. Parmi ceux-ci figure inévitablement l’immigration. Pour Filip Brusselmans, leader des Vlaams Belang Jongeren, « les valeurs de la Flandre sont mises en danger par l’invasion migratoire. Pour faire face à cet afflux de personnes, l’Europe est nécessaire : travaillons ensemble pour construire des frontières solides ».
Le thème du troisième panel résidait dans les différents enjeux pour les années à venir et les défis qui se présenteront aux jeunes patriotes, notamment les questions environnementales et énergétiques. Selon Eino Rantanen, président des jeunes du parti estonien EKRE, « le véritable engagement vert réside dans les programmes et dans l’esprit des forces de centre-droit. Nous
EVENEMENTS EVENTS
for future generations, but we must act wisely, such as investing in nuclear power, a clean source of energy that will increase the independence of each country’s energy supply.”
In his closing remarks, Chega President André Ventura reminded us of the importance of defending our identity. “We who are committed to defending our civilisation are the true Europeans, not the Marxists who spread left-wing propaganda in schools and universities. Tell everyone that the right-wing is the future and that we will win!”
devons faire quelque chose d’utile pour les générations futures, mais avec raison, comme investir dans le nucléaire, une source d’énergie propre qui renforcera l’indépendance énergétique de chaque État. »
En conclusion, le président de Chega André Ventura a rappelé une dernière fois l’importance de défendre notre identité. «Nous, qui nous engageons à défendre notre civilisation, sommes les vrais Européens, pas les marxistes qui diffusent une propagande de gauche dans les écoles et les universités. Dites à tout le monde que la droite est l’avenir et que nous gagnerons!»
André Ventura, président de Chega !, membre du ID Parti
André Ventura, President of Chega, member of the ID Party
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Retour en images sur une législature de meetings, événements et congrès
A look back at a term of office marked by meetings, events and conferences
2022 meeting in Antwerp : “Our Europe”
“We have opted for Enlightenment; we are for security, for sovereignty and for freedom; we embrace our JudeoChristian civilisation” (Geert Wilders)
“The EU, like the USSR, is a travesty of democracy. The will of the people is never entirely respected by the ruling class” (Martin Helme)
Meeting d’Anvers 2022 : “Notre Europe”
«Nous choisissons les Lumières ; nous sommes pour la sécurité, pour la souveraineté, pour la liberté ; nous optons pour notre civilisation judéo-chrétienne» (Geert Wilders)
«Dans L’UE, comme en URSS, il s’agit d’un simulacre de démocratie. La volonté du peuple n’est jamais vraiment respectée par la classe dirigeante» (Martin Helme)
EVENEMENTS EVENTS
Tom Van Grieken, president du Vlaams Belang, membre du ID Parti
Tom Van Grieken, president of Vlaams Belang, member of the ID Party
Judit Varga, ministre hongroise de la Justice (2019-2023)
Judit Varga, Hungarian Minister of Justice (2019-2023)
Harald Vilimsky, Geert Wilders et Martin Helme
Harald Vilimsky, Geert Wilders and Martin Helme
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The European Union, from federalism to imperialism
“The EU has changed since the first treaties and adopted a totalitarian style, as illustrated by its attitude towards Hungary, which is now spearheading resistance. This abuse of power reaches far and wide seeing as the EU has no qualms about working to change people’s mindsets in order to impose its ideology” (Jean Paul Garraud)
L’Union européenne, du fédéralisme à l’impérialisme
«L’UE a évolué depuis les premiers traités et a adopté un style totalitaire, comme le montre son attitude à l’encontre de la Hongrie, aujourd’hui fer de lance de la résistance. Cet abus de pouvoir va loin puisque l’UE n’hésite pas à œuvrer pour changer les mentalités des citoyens afin d’imposer son idéologie» (Jean Paul Garraud)
Jean-Paul Garraud, chef de la délégation française du groupe ID au Parlement européen
Jean-Paul Garraud, leader of the French delegation of the ID group at the European Parliament
EVENEMENTS EVENTS
Philippe Olivier, membre du Parlement européen, membre du ID Parti
Philippe Olivier, Member of the European Parliament, member of the ID Party
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Is the energy crisis a purely European problem?
“Through their lack of action and needless chatter, Europe’s leaders are directly responsible for the industrial evisceration of the continent, which will lead to the economic collapse of our countries and the social decline of our peoples” (Jordan Bardella)
La crise énergétique, un problème européen ?
«Par leur inaction et leurs bavardages inutiles, les dirigeants européens se rendent directement responsables de l’éviscération industrielle qui frappe le continent, et qui provoquera le décrochage économique de nos pays et le déclassement social des peuples» (Jordan Bardella)
EVENEMENTS EVENTS
Jordan Bardella, président du Rassemblement National, membre du bureau du ID Parti
Jordan Bardella, President of the Rassemblement National, member of the ID Party bureau
Mathilde Androuët, membre du Parlement européen, présidente de la Fondation ID
Mathilde Androuët, Member of the European Parliament, President of the ID Foundation
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TRIES AND PARTIES PATRIES
TRIES AND PARTIES PATRIES
COUNTRIES AND PARTIES PATRIES
OUNTRIES AND PARTIES PATRIES
COUNTRIES AND PARTIES PATRIES
PARTIES PATRIES ET PARTIS
IES AND PARTIES PATRIES
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES AND PATRIES ET PARTIS COUNTRIES AND
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES PARTIS COUNTRIES AND PARTIES
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Les patriotes prennent le pouvoir
Patriots are taking the reins of power across Europe
The political scene has changed radically in recent years. Whereas patriotic parties were in the opposition, more and more of them are now making their presence felt in government, on the strength of their electoral results; elsewhere, as in France, they are on the threshold of power, with the presidential elections of 2027 in mind; and finally, in some countries, young parties are rapidly imposing themselves within the political arena.
Let’s start with the countries where patriotic political forces have long been part of the political landscape and are (or have been) in power.
In Italy, after the early resignation of the Draghi government, whose various parties had failed to reach an agreement, Italians sent a clear message by voting in favour of the right-wing parties. The government presented a month later included Fratelli d’Italia, the Lega (a member of the ID Party) and Forza Italia. Matteo Salvini, a leading figure in the Lega, is now Deputy Prime Minister of Italy and Minister for Infrastructure and Sustainable Mobility.
La carte politique a profondément changé ces dernières années.Alors que les partis patriotes figuraient , dans la plupart des pays, dans l’opposition, rangés derrière un cordon sanitaire, ils sont de plus en plus nombreux à s’imposer dans les gouvernements, forts des résultats obtenus aux élections ; ailleurs, comme en France, ils sont aux portes de pouvoir, avec en vue les élections présidentielles de 2027 ; enfin, dans certains pays, de jeunes partis s’imposent à grande vitesse dans le jeu politique.
Commençons notre tour d’horizon par les pays où les forces politiques patriotes sont, depuis longtemps, implantées dans le paysage politique et participent (ou ont participé) au pouvoir.
En Italie, après la démission anticipée du gouvernement-Draghi, dont les différents partis n’étaient plus parvenus à s’accorder, les Italiens ont adressé un message clair en plébiscitant les partis de droite. Le gouvernement présenté un mois plus tard associe Fratelli d’Italia, la Lega (membre du ID Parti) et Forza Italia. Figure de proue de la
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES AND PARTIES
Tino Chrupalla et Tomio Okamura
Tino Chrupalla and Tomio Okamura
Marine Le Pen et Gerolf Annemans
Marine Le Pen and Gerolf Annemans
In Austria, Freiheitliche Partei Österreichs (a member of the ID Party) is considering a return to power, not as a minor partner in a coalition, but as its driving force. The polls show that the party currently led by Herbert Kickl boasts 30% of voting intentions, compared with 23% for the ÖVP and 20% for the SPÖ. Far behind, the Greens have dropped to 9%, ahead of the NEOS liberals with 8% and the far-left KPÖ, which has made a spectacular leap to 7%. The FPÖ had already been in power in the 1980s, but also more recently between 2000 and 2005, and again between 2017 and 2019.
The latest regional elections confirmed the trend. In Lower Austria, in Land Niederösterreich, the largest of the country’s federal States and the second most densely populated, the FPÖ made spectacular progress, obtaining almost 24% of the votes, that is 9 points more than in the previous elections. In Land Carinthia, the party maintained its position at 25%, far behind the SPÖ, but with a very respectable result, without making the same breakthrough as in Lower Austria. In the state of Salzburg, the last regional
Lega, Matteo Salvini est aujourd’hui
Vice-président du Conseil des ministres et Ministre des Infrastructures et de la Mobilité durable.
En Autriche, le Freiheitliche Partei Österreichs (membre du ID Parti) envisage un retour au pouvoir, non comme partenaire mineur d’une coalition, mais comme moteur de celleci. Les sondages indiquent que le parti actuellement dirigé par Herbert Kickl est crédité de 30 % des intentions de vote, contre 23 % pour l’ÖVP et 20 % pour le SPÖ. Loin derrière, les Verts chutent à 9 %, devant les libéraux de NEOS (8 %) et la formation d’extrême gauche KPÖ qui fait un bond spectaculaire à 7 %. Le FPÖ avait déjà participé au pouvoir dans les années 80, mais aussi, plus récemment, entre 2000 et 2005, puis entre 2017 et 2019.
Les dernières élections régionales ont confirmé la tendance. Le scrutin en Basse-Autriche, dans le Land de Niederösterreich, le plus étendu des États fédérés du pays et le deuxième plus peuplé, a accouché d’une progression spectaculaire du FPÖ, obtenant près de 24 % des suffrages, soit 9 points
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PATRIES ET PARTIS COUNTRIES AND PARTIES
election to date, the FPÖ, led by Marlene Svazek, gained 6 points to secure almost 26% of the vote, coming in behind the ÖVP, which was in freefall (30%, down 7 points).
The right-wing was the clear winner in the Swedish parliamentary elections held on the 11th September 2022, with the Sverigedemokraterna (Sweden Democrats) becoming the country’s second largest party with 20.5% of the vote. Although the Social Democrats have remained the leading political force, with a score in excess of 30%, the right-wing bloc (SD, Moderates, Christian Democrats and Liberals) obtained almost 50% of the vote, ahead of the left-wing bloc (Social Democrats, Left, Greens and Centre Party), thus allowing it to seize power.
Following the legislative elections in Slovakia in 2023, the new government now consists not only of the Prime Minister’s SMER - sociálna demokracia party, but also of the new member of the Identity and Democracy Party, Slovenská národná strana. The latter obtained 10% of the vote, a score that has risen sharply.
Obviously, we cannot ignore the situations in Hungary and Poland. Nothing seems to rattle Fidesz, which has been in power for 14 years and has been systematically re-elected by voters who are clearly unwilling to see their countries transformed by mass immigration and its repercussions. In Poland, the PiS governed for 9 years before being forced into the opposition as a result of the last elections.
de plus que lors des élections précédentes. Dans le land de Carinthie, le parti s’est maintenu à 25 %, loin derrière le SPÖ, mais à un résultat très honorable, sans faire la même percée qu’en Basse-Autriche. Dans l’Etat de Salzbourg, dernière des élections régionales en date, le FPÖ, emmené par Marlene Svazek, a progressé de 6 points pour obtenir près de 26 % des voix, arrivant derrière l’ÖVP en chute libre (30 %, - 7 points).
La droite est la grande gagnante du scrutin législatif qui s’est tenu en Suède le 11 septembre 2022, marqué par la progression des Sverigedemokraterna (Démocrates de Suède), devenant le deuxième parti du pays, avec 20,5 % des suffrages. Si les sociaux-démocrates sont restés la première force politique, avec un score dépassant les 30 %, le bloc de droite (SD, Modérés, chrétiens-démocrates et libéraux) a obtenu près de 50 % des suffrages, devant le bloc de gauche (sociaux-démocrates, parti de Gauche, Verts et parti du Centre), lui permettant d’accéder au pouvoir.
En Slovaquie, le gouvernement mis en place en 2023, suite aux élections législatives, se compose, outre le parti SMER – sociálna demokracia du Premier ministre, du nouveau membre du Parti Identité et Démocratie, Slovenská národná strana. Ce dernier a obtenu 10 % des voix, score en forte hausse.
Evidemment, nous ne pouvons passer sous silence les situations en Hongrie et en Pologne. Rien ne semble ébranler le Fidesz, au pouvoir depuis 14 ans
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Jordan Bardella et Geert Wilders
Jordan Bardella and Geert Wilders
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES AND PARTIES
Elsewhere, patriotic parties have never been so close to seizing power.
In France, after winning 42% of the vote in the presidential election, Marine Le Pen has succeeded in her bid to become the main opposition force in the National Assembly: the RN now has 88 MEPs, whose conscientious work is now recognised, even among political adversaries. The polls show that the party is making steady progress in terms of voting intentions, and its main leaders are very well regarded, Marine Le Pen and Jordan Bardella being the second and third most popular political figures.
A little further north, in Flanders, Vlaams Belang, led by Tom Van Grieken, is in the lead in terms of voting intentions, with 28% according to the latest polls, ahead of the N-VA, with whom it hopes to form a government. It remains to be seen whether the latter party is in favour of a “Flemish coalition” that would result in the independence of Flanders, or an alliance with the Walloon socialists.
Finally, there are the emerging political forces: in less than five years of existence Chega in Portugal for instance has become the country’s third largest political force. With the toppling of the Portuguese government in November 2023 and the new elections, the party made further progress and obtained 18% of the votes in March 2024.
et systématiquement reconduit par les électeurs, certainement peu désireux de voir leurs pays transformé par l’immigration massive et ses conséquences. En Pologne, le PiS a gouverné pendant 9 ans avant de se retrouver dans l’opposition suite aux dernières élections.
Ailleurs, les partis patriotes n’ont jamais été aussi proches de s’emparer du pouvoir.
En France, après avoir obtenu 42 % des voix à la présidentielle, Marine Le Pen a réussi son pari de devenir la principale force d’opposition à l’Assemblée nationale : le RN compte désormais 88 députés, dont le sérieux du travail est désormais reconnu, même parmi les adversaires politiques. Les sondages indiquent que le parti ne cesse de progresser dans les intentions de vote et ses principaux dirigeants sont plébiscités : Marine Le Pen et Jordan Bardella sont deuxièmes et troisièmes personnalités politiques préférées.
Un peu plus au nord, en Flandre, le Vlaams Belang, emmené par Tom Van Grieken, trône en tête des intentions de vote, avec 28 % selon les derniers sondages, devant la N-VA avec qui il espère entrer dans un gouvernement : il reste à voir si ce dernier parti souhaite une «coalition flamande» qui mènerait à l’indépendance de la Flandre, ou s’allier avec les socialistes wallons.
Il y a enfin les forces politiques émergentes, comme Chega au Portugal qui, en moins de cinq années d’existence, est devenu la troisième force politique du pays. Avec la chute du gouverne-
Herbert Kickl et Jordan Bardella
Herbert Kickl and Jordan Bardella
ment portugais en novembre 2023 et les nouvelles élections, le parti a encore progressé et obtenu 18 % des votes en mars 2024.
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Geert Wilders, l’importance de la constance
Geert Wilders, the importance of being determined
There was a thunderbolt in the Netherlands on the 23rd of November when the Partij voor de Vrijheid (member of the ID Party) became the country’s leading political force, far ahead of its main rivals. With 23.49% of the vote and 37 MEPs, it has overtaken both the socialists of GroenLinks-PvdA (15.75%, 25 elected representatives) and the VVD (15.24%, 24 seats). After years of the Netherlands being bogged down by Mark Rutte’s policies, this change of direction promises a new political agenda
Geert Wilders, President of the PVV, has thus been rewarded for his determination: at the head of the party he founded since 2006, this former MP from the Volkspartij voor Vrijheid en Democratie (VVD), which he later shunned, is forever hammering home its message against mass immigration and its inevitable corollary, the Islamisation of his country.
In an exclusive interview with Eidos in
Coup de tonnerre aux Pays-Bas, le 23 novembre dernier : le Partij voor de Vrijheid (membre du ID Parti) devient alors la première force politique du pays, loin devant ses principaux concurrents : avec 23,49 % des voix et 37 députés, il devance les socialistes de GroenLinks-PvdA (15,75 %, 25 élus) et le VVD (15,24 %, 24 sièges). Après des années où les Pays-Bas se sont embourbés dans les politiques de Mark Rutte, le changement de cap est prometteur d’une nouvelle politique.
Geert Wilders, président du PVV, est ainsi récompensé pour sa constance : depuis 2006 à la tête du parti qu’il a fondé, cet ancien député du Volkspartij voor Vrijheid en Democratie (VVD) auquel il a tourné le dos, ne cesse de marteler son message contre l’immigration massive et son corollaire, l’islamisation de son pays.
Dans une interview exclusive accordée à Eidos en 2022, il déclarait ainsi : « L’immigration massive a transformé les Pays-Bas au point de les rendre
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES AND PARTIES
Geert Wilders avec Tom Van Grieken et Marine Le Pen lors de la réunion des leaders du ID Parti à Bruxelles
Geert Wilders with Tom Van Grieken and Marine Le Pen at the ID Party leaders’ meeting in Brussels
2022, he said: “Mass immigration has transformed the Netherlands beyond all recognition over the last few decades. Large parts of our cities look more like Ankara, Rabat or Riyadh than Dutch towns (...) Many Dutch people already feel like strangers in their own streets, neighbourhoods, villages and towns. I want us to be able to retrieve our own immigration policy, so that the Royal Military Police can once again monitor our borders and prevent asylum seekers from entering our country.”
In a country that once held sway over Europe during the Golden Age, the demographic transformation underway is causing concern among a growing number of Dutch people, who are also feeling the full force of other problems that are impacting their daily lives, namely their purchasing power. Farmers have been particularly affected too, as environmental measures have meant reducing their livestock numbers.
With Geert Wilders, the Netherlands find the path to common sense, which was so often abandoned.
méconnaissables au cours des dernières décennies. De grandes parties de nos villes ressemblent davantage à Ankara, Rabat ou Riyad qu’à une ville néerlandaise (…) De nombreux Néerlandais se sentent déjà étrangers dans leur propre rue, quartier, village et ville. Je veux que nous puissions à nouveau avoir notre propre politique d’immigration, que la police militaire royale puisse à nouveau surveiller nos frontières et empêcher les demandeurs d’asile d’entrer dans notre pays. »
Dans un pays qui a rayonné sur l’Europe, lors du Siècle d’Or, la transformation démographique à l’œuvre ne manque pas d’inquiéter de plus en plus de Néerlandais qui subissent également de plein fouet d’autres maux qui impactent leur vie quotidienne, en matière de pouvoir d’achat notamment. Les agriculteurs ont été particulièrement exposés, puisque les mesures environnementales prévoyaient la réduction de leur cheptel.
Avec Geert Wilders, les Pays-Bas et ceux qui font vivre le pays au quotidien, retrouvent la voie du bon sens, si souvent abandonnée.
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La carte de nos partis membres
Freiheitliche
Svoboda a přímá demokracie -
1 Member of the European Parliament
President: Tomio Okamura
Rassemblement
President: Jordan Bardella
Alternative für Deutschland - AfD
of the European Parliament
of the National Parliament
Regional deputies
Co-leaders: Tino Chrupalla and Alice Weidel
Slovenská národná strana
Members of the National Parliament
President: Andrej Danko
PATRIES ET PARTIS COUNTRIES AND PARTIES
Partei Österreichs
FPÖ 3 Members
European Parliament 30 Members
Parliament 16 federal councillors President:
37 Members of the National Parliament 4 Senators 34 Provincial councillors President:
Wilders
–
of the
of the National
Herbert Kickl Partij voor de Vrijheid - PVV
Geert
Members of the European Parliament 18 Members of the National Parliament 7 Senators 23 Flemish deputies 1 Brussels deputy 24 Provincial councillors
Vlaams Belang - VB 3
President: Tom Van Grieken
National 18 Members
European
87 Members
the National Parliament 3 Senators 242 Regional councillors 28 Departmental councillors
Eesti Konservatiivne Rahvaerakond – EKRE 1 Member
European Parliament 17 Members
National Parliament
of the
Parliament
of
of the
of the
President: Martin Helme
20
155 Municipal
SPD
Members of the National Parliament 35 Regional councillors
councillors
1678 Regional
10
councillors
9
78
233
Members
Members
The list of our member parties
23 Members of the European Parliament
66 Members of the National Parliament
30 Senators
6 Regional presidents
201 Regional councillors
Federal Secretary: Matteo Salvini Chega
50 Members of the National Parliament
9 Regional elected representatives
President: André Ventura
103
Lega - LSP
FOCUS LE REGARD
L’Europe comme civilisation
Gregory Vanden Bruel, directeur du Parti
ID
Europe as a civilisation
Gregory Vanden Bruel
The French poet Paul Valéry famously stated: “I call European any land that has been successively Romanised, Christianised and subjected to the disciplines and spirit of the Greeks.” Need we say more when seeking to define European civilisation? To be fair, we could add that a century later, these same lands were also secularised in the wake of the Enlightenment, the legacy of which, like a snake biting its own tail, is reflected today in destructive individualism.
At the root of European civilisation, which has so little to do with that of European technocrats, are the works of Homer, which should be read by everyone, for their ferocious beauty and the lessons they teach us. While individual destinies are inevitably influenced by deities who intervene in human lives, and even go so far as to plead the cases of their protégés (Aphrodite supporting Paris, who had elevated her to the rank of the fairest of all goddesses, Ares siding with the Trojans, Athena and Hermes
Le poète français Paul Valéry s’exprimait ainsi : « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise aux disciplines et à l’esprit des Grecs. » Est-il besoin de définir davantage le terreau civilisationnel européen ? Nous pourrions, pour être de bon compte, et avec un siècle d’intervalle, ajouter que ces mêmes terres furent également laïcisées dans le sillage des Lumières dont l’héritage, tel le serpent qui se mord la queue, se traduit aujourd’hui par l’individualisme destructeur des repères.
Au fondement de la civilisation européenne, qui a si peu à voir avec celle des technocrates européens, l’œuvre d’Homère doit être mise entre toutes les mains, pour sa beauté féroce et les enseignements qu’elle nous livre. Si les destins individuels sont forcément influencés par les divinités qui s’incarnent jusqu’à prendre fait et cause (Aphrodite soutient Pâris qui l’avait élevée au rang de plus belle parmi les déesses, Arès se range du côté des
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FOCUS LE REGARD
helping Ulysses, etc.), the heroes remain free and sovereign throughout the 27,000 verses of “The Iliad” and “The Odyssey”. Better still, they live in harmony with nature and the elements (no need for a Green Deal) and remain deeply rooted. In “The Iliad” and the conflict between the Achaeans and the Trojans (different times and different customs) people fought for and with their own, and subsequently died with them, while in “The Odyssey”, Ulysses yearns to return to his roots after an absence of nineteen years on the island of Ithaca, despite the promise of being able to enjoy heaven on earth. Symbolically, Ulysses sings “I find nothing sweeter than my homeland and my parents, not even if I inhabited an opulent home, but in a strange country far from them”.
The first to make the transition were the Greeks, whose genius lay in their philosophers, both pre-Socratic and Socratic (“know thyself”), in the democracy that was born under Clisthenes and brought to its peak (albeit imperfectly, seeing as only 10% of the electorate were allowed to vote at the time, but is the people’s voice heard any more clearly today?) by Pericles, by Aristotle’s own critique of politics, by the development of knowledge and the sciences (astronomy, mathematics, physics), and by a certain sense of aesthetics that made beauty the supreme value, particularly in the case of Praxiteles, referred to by Varro in the following words: “any man who has even the slightest bit of culture is familiar with his works because of his excellent talent”.
Troyens, Athéna et Hermès viennent en aide à Ulysse…), les héros restent libres et souverains tout au long des 27.000 vers de l’Iliade et de l’Odyssée. Mieux, ils vivent en harmonie avec la nature et les éléments (pas besoin d’un « Green Deal ») et sont enracinés. Dans l’Iliade et le conflit entre Achéens et Troyens, autres temps, autres mœurs, on se bat pour les siens, avec les siens, et on meurt avec eux, tandis que, dans l’Odyssée, où Ulysse aspire à un retour aux sources, après une absence de dix-neuf ans, sur l’île d’Ithaque, malgré la promesse de paradis sur terre. Tel un symbole, Ulysse chante qu’« il est vrai que rien n’est plus doux que la patrie et les parents, même si l’on habite un riche domaine loin d’eux en terre étrangère ».
Les premiers qui assurèrent la transition furent les Grecs dont le génie fut celui des philosophes, pré-socratiques , socratiques (« connais-toi toimême ») , de la démocratie naissante sous Clisthène et portée à son acmé, bien qu’imparfaitement – seuls 10 % du corps électoral jouissent alors du droit de vote... mais le peuple est-il davantage entendu aujourd’hui ? –par Périclès, de la critique même de la politique par Aristote, du développement du savoir et des sciences (astronomie, mathématiques, physique), d’une certaine esthétique faisant du Beau une valeur suprême, notamment chez Praxitèle à propos de qui Varron écrivait : « grâce à l’excellence de son talent, il n’est inconnu d’aucun homme un tant soit peu cultivé ».
L’esprit romain fut celui de l’inscription dans le réel et le concret de prin-
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FOCUS LE REGARD
The Roman mindset meant that principles that had hitherto remained too abstract were translated into concrete terms, that the spirit of the city evolved into that of an allpowerful empire, that the labyrinthine web was transformed into an orderly grid network of roads, bridges and aqueducts that allowed trade to flourish. Roman emperors, bloody though they were, were first and foremost men, and no longer god-like heroes; their armies were manned by professionals instead of mercenaries. Codified law replaced arbitrary law, and paved the way for the rule of law (compared to the present day “coup” by judges).
Beginning with Constantine’s conversion in 312, Catholicism shaped the West for fifteen centuries, which is no mean feat, offering a common spirituality and dotting the landscape with a dense tapestry of churches and lofty cathedrals that rose skywards, all of which has taught us what we would now modestly call lessons in life: by driving the merchants out of the temple, an episode magnificently reproduced by El Greco, Jesus taught us to transcend the notion of utilitarianism; in the parables of the lost sheep and the prodigal son, we learn not to reject those who have lost their way; by dying on the cross, Christ bequeathed to us the most valuable lesson of all, that of sacrifice. We are all familiar with Chesterton’s observation that says that “The virtues have gone mad because they have been isolated from each other and are wandering alone.” We cannot, therefore, reduce a religion to isolated acts or lessons,
cipes qui, jusqu’alors restaient par trop abstraits, du passage de l’esprit de cité à l’empire tout-puissant, du dédale au réseau quadrillé, comprenant chaussées, ponts et aqueducs, permettant le développement du commerce. Les empereurs romains, tout sanglants qu’ils pussent être, furent avant tout des hommes, et non plus des héros divinisés ; leurs armées devinrent composées de professionnels, remplaçant les mercenaires. Le droit codifié remplaça l’arbitraire et traça le chemin qui mènerait vers l’état de droit (avant le « coup d’État » actuel des juges).
Depuis la conversion de Constantin en 312, le catholicisme a structuré l’Occident pendant quinze siècles, ce qui n’est pas rien, en offrant une spiritualité commune, a couvert les paysages d’un tapis d’églises transpercé de cathédrales tutoyant les cieux, et nous a transmis ce que nous nommerions aujourd’hui pudiquement des leçons de vie : en chassant les marchands du temple, épisode magnifiquement reproduit par le Greco, Jésus nous a appris à dépasser l’utilitarisme ; dans les paraboles de la brebis égarée et du fils prodigue, nous apprenons à ne pas rejeter celui qui s’est perdu en chemin ; en mourant sur la croix, le Christ nous lègue la plus belle des leçons, celle du sacrifice. Nous connaissons tous le mot de Chesterton sur les vertus chrétiennes qui sont devenues folles, parce qu’isolées l’une de l’autre et parce qu’elles vagabondent toutes seules ». Nous ne pourrions donc résumer une religion à des actes ou leçons isolés, mais nous devons la concevoir comme la plus belle des fresques, sans
but we must conceive of it as the loveliest of historical epics, without which profoundly human principles would go astray and turn against us. And so it is with charity, which has become a compulsory form of solidarity, the welcoming of every worldly misery, our own self-effacement being the result of our constant willingness to turn the other cheek.
quoi des principes profondément humains sont dévoyés et se retournent contre nous. Ainsi en va-t-il de la charité qui est devenue la solidarité obligatoire, l’accueil de toutes les misères du monde, notre propre effacement à trop tendre l’autre joue.
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IDENTITÉ ET DÉMOCRATIE
Revue éditée par le Parti Identité et Démocratie
Identité et Démocratie Parti
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