HIVER 2019
6$
À gauche, une procédure de test d’impression chez un fournisseur en pleine renaissance reconnu pour offrir des solutions de marquage, de codage et d’étiquetage qui s’insèrent fort bien dans n’importe quel secteur d’activités et d’environnement d’emballage (voir en page 13). Au centre, de la poitrine fumée d’une marque connue internationalement maintenant emballée avec soin sur des thermoformeuses de pointe chez un des plus importants transformateurs de volaille et de salaison de l’est du continent nord-américain (voir en page 9). À droite, des flacons de produits de coloration destinés aux spécialistes de la coiffure qui viennent tout juste d’être remplis, bouchonnés et étiquetés sur une toute nouvelle ligne d’emballage haut de gamme (voir en page 16).
L’innovation plastique
T
out dernièrement, le brasseur danois Carlsberg a publié les détails de deux nouveaux prototypes de recherche sur les « bouteilles de papier » sur lesquels il travaille. Il s’agit de prototypes de la bouteille de fibre verte fabriqués à partir de fibres de bois provenant de sources durables et entièrement recyclables. L’entreprise travaille sur ce concept depuis 2015 et collabore à cette fin avec des experts de l’emballage et des universitaires. Un des prototypes utilise une barrière de film polymère de polyéthylène téréphtalate recyclée, qui agit comme une fine doublure interne. L’autre utilise ce que Carlsberg a décrit comme une barrière de film polymère à base de polyéthylène furanoate 100 % bio. Les prototypes vont maintenant être testés, l’objectif final était de produire un flacon à base de 100 % de biocarburants sans polymères. Myriam Shingleton, vice-présidente du développement du groupe du groupe Carlsberg, a déclaré que la société était « satisfaite des progrès accomplis en ce qui concerne la bouteille de fibre verte jusqu’à présent. Bien que nous n’en soyons pas encore complète-
ment là, les deux prototypes constituent une étape importante dans la réalisation de notre ambition ultime de commercialiser cette avancée décisive. » Carlsberg est l’une des nombreuses grandes entreprises internationales qui cherchent à changer la manière dont elles conditionnent leurs produits. Unilever, géant des biens de consommation, a annoncé lui aussi qu’il utiliserait moins de plastique vierge d’ici 2025. L’entreprise, dont les marques comprennent Dove, Ben & Jerry’s et Lipton, a déclaré qu’elle y parviendrait en réduisant son utilisation absolue d’emballages en plastique de plus de 100 000 tonnes et en accélérant son utilisation de plastique recyclé. « Pour réduire de moitié le plastique vierge, nous allons tout d’abord réduire de manière absolue la quantité de plastique que nous utilisons, ce qui nécessitera notre meilleure capacité d’innovation pour proposer différents formats d’emballage, a affirmé Alan Jope, le président-directeur général. Mais nous allons également utiliser beaucoup plus de matériaux recyclés, des matériaux que le consommateur a mis dans les filières de recyclage et que nous pouvons utiliser. Et, ce faisant, nous espérons déclencher le développement continu du système commercial des matériaux recyclés. »
Un engagement durable
Une initiative louable
Nestlé a annoncé récemment son ambition de rendre 100 % de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025. En poursuivant un objectif zéro emballage, y compris plastiques, jetés en décharge ou en déchets, le groupe prend ainsi ses responsabilités face à ce défi environnemental majeur. Selon le PDG de Nestlé, Mark Schneider, « les déchets plastiques sont l’un des plus grands problèmes de durabilité auxquels le monde est confronté aujourd’hui. S’attaquer à ce problème nécessite une approche collective. Nous nous sommes engagés à trouver des solutions pour réduire, réutiliser et recycler. » Le groupe se concentre sur trois piliers : éliminer les plastiques non recyclables, encourager l’utilisation de plastiques qui permettent de meilleurs taux de recyclage, et éliminer ou modifier des combinaisons complexes de matériaux d’emballage.
En août dernier, le journal « La Terre de chez nous » rapportait que «la photo de cinq producteurs [apparaissait] graduellement sur les emballages de viande hachée, de bifteck et d’autres produits Bœuf Québec vendus en épicerie. » Dans l’article en question, l’éleveur Ricky Gasser, dont la photo se retrouvera sur les emballages de viande hachée, affirme que « C’est bon que les consommateurs puissent mettre le visage d’un agriculteur sur le produit qu’ils achètent. Et on voulait quelque chose de moderne, pas un vieux farmer avec un chapeau de paille, des bretelles et une fourche ». Cet éleveur Ricky Gasser, dont la ferme est située à Pike River, au sud de Montréal, « vend de 15 à 25 % de sa production à Bœuf Québec. » Dans cet article, Jean-Sébastien Gascon, coordonnateur du programme Bœuf Québec, souligne que « les ventes doublent chaque mois ces temps-ci pour l’ensemble des cinq produits Bœuf Québec, lesquels sont uniquement offerts dans les 295 IGA québécois.
NOUVELLES .................................................................................................................................. 4 PRODUITS .................................................................................................................................... 7 PRODUIT, CONDITIONNEMENT, QUALITÉ ........................................................................................ 9 MARQUAGE ET CODAGE EN EXPANSION ...................................................................................... 13 TRANSITION AUX COULEURS DE LA CROISSANCE ......................................................................... 16 LUTTE CONTRE LA FRAUDE ALIMENTAIRE ..................................................................................... 20 ÉVOLUTION ET TENDANCES EN EMBALLAGE .................................................................................. 21