Reportage Gouvernement Israël Publication CEE

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“Azrieli Towers”, Tel Aviv

Israël, du rêve à la réalité

PUBLIREPORTAGE Supplément gratuit à La Libre Belgique et La DH/Les sports - novembre 2010


interview exclusive de Mr Stanley Fischer

Stanley Fischer, Banquier de l’année

Stanley Fischer, Gouverneur de la Banque Centrale d’Israël a remporté le Prix International de Banquier de l’année 2010 !

Rédaction Frédéric Corbière

Pourriez-vous nous décrire votre parcours professionnel ?

Vous venez d’obenir une magnifique récompense ?

Je suis un économiste américano-israélien, fondateur de la théorie des contrats croisés en Macro-économie. J’ai été professeur au MIT ( Massachusetts Institute of Technology) de 1977 à 1988 durant cette période j’ai rédigé deux manuels populaires de sciences économiques: «La Macro-économie» et «Les Conférences de Macro-économie». Après avoir quitté le FMI (septembre 1994 à août 2001), je suis devenu Vice-Président de Citigroup (de février 2002 à avril 2005). Actuellement, je suis le gouverneur de la Banque d’Israël depuis le 1 mai 2005, j’ai accepté ce poste le 9 janvier 2005 après avoir été nommé à l’époque par le Premier Ministre Ariel Sharon et le Ministre des Finances Benyamin Netanyahou.

En effet, je suis touché par cette récompense pour mes efforts qui je crois ont contribué à ce que l’économie israélienne traverse sans trop de remous la récente crise financière globale. Cela me permet de rejoindre le cercle des lauréats du prix décerné par Euromoney, parmi lesquels se retrouve Jean-Claude Trichet, de la Banque Centrale Européenne. Cette reconnaissance au niveau mondial m’honore vraiment.

Israël est passé au travers de la crise, pourriez-vous nous expliquer pourquoi ?

Depuis vous êtes devenu citoyen Israélien ?

La bonne santé d’Israël pendant et après la crise mondiale est aussi la conséquence de ma décision d’augmenter les taux d’intérêts en septembre 2009.

Je suis devenu citoyen Israélien en exerçant mon droit en application de «la loi du retour» - ce qui est impératif pour que je puisse être nommé à la Banque d’Israël. La «Loi du retour» exprime juridiquement l’objectif du «rassemblement des exilés» au sein de l’Etat juif (objectif rappelé dans la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël). De fait, je suis devenu Israélien et à l’époque,je ne parlais pas un mot d’Hébreu lorsque j’ai été nommé Gouverneur de la Banque Centrale d’Israël et en six mois je parlais Hébreu comme si j’avais toujours vécu en Israël cependant avec un fort accent américain ...

Israël a été le premier pays à le faire au sortir de la crise , il fallait pour cela de la vision et de l’audace. En effet, cette décision a permis à l’économie de réaliser une croissance de 4,7 % au second trimestre 2010 tout en gardant l’inflation sous contrôle à un taux de 1,8 % . Euromoney a salué cette décision d’avoir su trouver la balance idéale entre l’inflation modérée et l’assainissement de l’économie. Il a fallu également mettre en place une politique des changes interventionniste, certes contreversée en son temps mais qui a su consolider les réserves d’Israël tout en dynamisant les exportations du


pays. Cela se traduit également par plusieurs bons points à l’actif d’Israël : l’amélioration de la situation de l’emploi avec une baisse du chômage à 6,2 % et la stabilité financière du pays en particulier dans le secteur bancaire. Ces orientations ont contribué à l’admission d’Israël au sein de l’OCDE en mai de cette année.

Vous avez reconduit votre mandat ? Expliquez-nous ? En tant que professeur et économiste d’origine américaine, j’ai une longue carrière particulièrement reconnue aux USA. Je devais quitter mes fonctions de gouverneur de la Banque d’Israël il y a quelques mois déjà mais le Premier Ministre, plus que satisfait de mon travail, m’a alors annoncé tout simplement qu’il reconduisait mon mandat.

Le site internet Euromoney précise que vous êtes admiré dans le milieu de la finance, expliquez-nous ? Dans le site internet du magazine, il est précisé également que je suis l’un des hommes les plus admirés au monde (dans le domaine de la finance) ce qui est évidement très agréable à lire ...mais le site précise aussi que j’avais déjà mes entrées chez le secrétaire américain au Trésor (Tim Geithner) et chez le Président de la Banque Fédérale Américaine (Ben Bernanke)... tout cela a contribué sans doute au fait que le site internet édite ce compliment.

Quel est votre défi pour demain ?

même une croissance soutenue comprise entre

Mon plus grand défi pour demain est de pouvoir continuer cette marge de progression afin de pouvoir stabiliser une économie basée sur les hautes technologies et les technologies environnementales pour bien résister à cette crise. Les chiffres sont d’ailleurs là pour le prouver : le taux de chômage s’est stabilisé à 7,7 % et le déficit public a été limité à 4,1 % du PIB. Pour 2010, la banque centrale israélienne prévoit

de nombreuses années...

3,5 et 4% - un niveau qui n’a plus été vu depuis

Le mot de la fin .... Indubitablement le proverbe qui dit : «Si un capitaine ne connaît pas sa destination, les vents ne lui seront jamais favorables» colle à ma peau et gageons qu’avec un tel capitaine Israël peut s’attendre à un avenir radieux.

With compliments

Stardiamond Group nv - Pelikaanstraat 78 - 2018 Antwerpen Tel : +32 3 213 96 96


Better Place : Modèle pour les technologies propres

Un modèle économique pour un pari technologique réussi

Rédaction Frédéric Corbière

Pour bien comprendre la succèsstory de Better Place revenons à la genèse de cette aventure :

SHAI Agassi, cEo de better place Better Place ou le plus grand pari technologique et financier actuellement placé sur Israël... Le défi de Better Place est de faire de la voiture électrique une réalité à grande échelle! Dès le lancement de Better Place en 2007, le Président Shai Agassi a réussi à lever 200 millions de dollars, très vite la banque HSBC est venue rajouter 350 000 millions de dollars dans l’affaire, ensuite divers partenaires sont entrés dans la partie. Actuellement, l’opération valorise l’entreprise à hauteur de 1,25 milliard de dollars... Fin 2011, les premiers clients israéliens pourront acheter les voitures électriques et s’abonner aux services de Better Place. Le gouvernement israélien soutient le projet et a fait voter une loi diminuant de 30 % la fiscalité sur l’achat de voitures propres.

Le constat de départ est simple : les gens ne passent pas plus de deux heures par jour dans leur voiture et ils ne font généralement pas plus de 10 kilomètres, dès lors il s’agit donc de leur proposer une alternative avec une voiture 100% électrique avec une batterie au lithiumion garantissant de bonnes performances. La société propose d’installer un vaste réseau de stations de recharge dans le pays mais elle offrira également à chacun des usagers une borne électrique à la maison et en garantira une autre à proximité de son travail. En ce qui concerne les parkings publics ou dans les rues des villes, des milliers de bornes sont déjà prévues. Une carte électromagnétique identifiera le client et la batterie se rechargera en quatre heures. Déjà une centaine de stations complètement automatisées permettent de changer de batterie en trois minutes. Selon Shai Agassi le coût de la voiture électrique en frais de batterie est de 60 euros par mois alors qu’un israélien dépense quelque 200 euros par mois en carburant.

L’autre défi du Président de Better Place est de mettre en place un système de payement similaire à celui des abonnements téléphoniques, le consommateur souscrira à un abonnement lui donnant droit à un nombre précis de kilomètres avec un véhicule électrique vendu à prix réduit.

Se donner l’ambition de ses moyens Shai Agassi espère un équilibre financier sur son premier marché test Israël un an environ après le lancement de l’activité, l’équilibre sera atteint sur la plupart des marchés dès que 2 % du parc automobile sera passé à l’électrique. L’entreprise a été fondée par Shai avec l’appui actif de l’actuel Président d’Israël et le Prix Nobel de la Paix Monsieur Shimon Peres. Pour Shai Agassi le fondateur et directeur de la société Better Place, il n’y a pas de doute: il détient la clé de la généralisation de la voiture électrique zéro émission. L’entreprise israélienne et Renault se sont engagés à commercialiser 100 000 voitures au moins en Israël et au Danemark. Si Better Place a enregistré son siège social en Californie, elle demeure une initiative purement israélienne ! Et quand l’entreprise s’est donné comme mission de démontrer à la planète qu’un pays complet pouvait rouler sans pétrole,c’est Israël qui a été choisi comme laboratoire.


L’entreprise s’est allié les service de Nissan-Renault, qui achève la construction de la première vague de voitures électriques qui doivent prendre d’assaut les routes israéliennes dès l’an prochain. Pour être sur tous les terrains et pour pouvoir être en phase avec le développement de cette voiture Better Place travaille avec des partenaires comme Cisco et IBM pour déployer son réseau de prises électriques partout dans le pays. C’est à Glilot, au nord de Jérusalem, et dans un ancien réservoir de pétrole réhabilité pour symboliser la transition du pétrole vers l’électrique que Better Place a ouvert son premier centre de démonstration en Israël. Ce centre est accessible au public afin de le familiariser

avec le projet de véhicule électrique, ce qui lui permet de découvrir que Better Place, en plus d’établir un réseau de bornes de recharge de batteries pour alimenter les voitures, propose également un logiciel intelligent pour aider les conducteurs de véhicules à savoir quand et où recharger leur voiture, à communiquer avec le réseau et le centre de contrôle Better Place et à fournir une cartographie énergétique personnelle actualisée en continu. Better Place est certes un exemple mais au travers de cette entreprise, on constate que le pays ne s’est pas contenté de ses succès passés. Bien au contraire, Israël à pris à toute allure le virage des technologies propres, le secteur industriel

qui a attiré le plus de capital-risque sur la planète l’an dernier avec 5,6 milliards de dollars. Après Israël, Better Place, vise le Danemark et l’Australie , la Chine, le Japon etc.... Le fondateur de Better Place n’a qu’une obsession : révolutionner l’automobile pour sauver le monde .... Gageons qu’avec un tel développement et un marketing ultra-performant, des investisseurs convaincus, ... le concept Better Place semble promis à un avenir radieux.


Le dessalement de l’eau Rédaction Mr Philippe TOB «consultant de l’industrie du dessalement et des «cleantech»

Que boirons-nous ? Les Benei Israël, sortis d’Egypte, vont dans le désert de Shour et ne trouvent pas d’eau. Ils viennent à Mara et ne peuvent pas boire les eaux car elles sont amères. Ils disent « Que boironsnous ? ». l’Eternel désigne un bois à Moïse qu’il lance sur les eaux et les eaux s’adoucissent. (La Bible, Exode 15:23). En quatre versets la Bible condense les enjeux du dessalement de l’eau salée: une région aride, le manque d’eau potable, l’abondance d’eaux trop salées pour être bues, un peuple nombreux et une méthode « miraculeuse » pour convertir l’eau salée en eau potable à faible coût. Il faut plus de 3000 ans pour que le miracle de Mara devienne une réalité vitale pour Israël des temps modernes. Dans moins de deux ans, cinq usines de dessalement construites le long de la côte israélienne, couvriront 75% des besoins en eau domestique d’Israël, évitant ainsi une catastrophe annoncée depuis plus de trente ans.

De Mara aux usines de dessalement géantes d’Ashqelon, Perth, Malte, Barcelone et Dubai, comment des ingénieurs israéliens ont-ils contribué au développement de technologies qui épanchent la soif de dizaines de millions de personnes à travers le monde ?

Vers le Sud David Ben Gourion et les Sionistes rêvent de faire fleurir le désert. Pour cela ils ont besoin de beaucoup d’eau. En 1956 le Premier Ministre Ben Gourion écrit : «Si nos scientifiques et nos techniciens dédient leur meilleure recherche..., il ne serait pas au dessus de leurs moyens de trouver un procédé bon marché pour dessaler de l’eau de mer. L’irrigation du désert avec de l’eau purifiée peut sembler une illusion à nombreux, mais Israël est le dernier Etat à avoir peur d’illusions qui pourraient changer l’ordre établi...». (David Ben Gurion, Vers le Sud, Vol 5. 1956, p297-309). Israël crée le Seawater Desalination Commitee (SDC), présidé par le très respecté ingénieur

Philip Sporn, un juif américain d’origine autrichienne. Aux Etats Unis, Sporn est le président de la puissante American Electric Power Corp. En cette qualité il est le conseiller spécial du Premier Ministre Levi Eshkol, pour l’énergie et le dessalement. Le Dr. Sporn mise tous les efforts du SDC sur le développement d’une usine de distillation en Israël. En 1964 le Président Lindon Johnson offre dans le cadre de sa politique « Eau pour la Paix » une aide à Israël pour construire une centrale nucléaire dotée d’une usine de dessalement. Mais le projet connait de nombreuses difficultés et est discrètement abandonné. L’espoir renaît avec la rencontre entre un groupe industriel américain et un inventeur israélien d’origine russe, le Dr. Zarchin. Le projet repart de plus belle. Zachrin a mis au point une technologie de dessalement par réfrigération. Pourtant le procédé n’est pas économique. C’est un coup dur pour les hauts fonctionnaires israéliens. Après cette débâcle coûteuse les politiques israéliens se désintéressent du dessalement.


des Finances a le dernier mot pour financer l’infrastructure et il est en faveur d’augmenter le prix de l’eau pour en diminuer sa demande. Entre 1981 et 1991 plusieurs projets de dessalement sont proposés aux gouvernements par des experts, la Commission de l’eau et Mekorot. Les politiques n’y donnent pas suite. En 1985 les responsables israéliens écartent le projet pharaonique du canal entre la Méditerranée et la Mer Morte pour la production conjuguée d’électricité et d’eau.

Le dessalement de l’eau de mer tombe plus au moins en désuétude jusqu’en 1999.

Un président visionnaire Dès son entrée à la Maison Blanche J.F Kennedy ouvre deux chantiers. Le premier est bien connu de tous: la mission Apollo. L’autre attire moins l’attention, c’est le Projet National de Dessalement. Le 21 juin 1961, J.F Kennedy déclare lors de l’inauguration d’une des premières usines de dessalement des États Unis au Texas : «Aucun programme de ressources en eau est de plus grande importance à long terme que nos efforts de convertir la ressource la plus abondante et la mois chère du monde – l’eau de nos océans,... . Une telle percée mettra un terme aux luttes amères entre voisins, états et nations». Sous son impulsion, l’aventure du dessalement se met en marche. Très rapidement l’Office of Saline Water finance intensivement la recherche et le développement de technologies de dessalement d’eau de mer. En 1967 à l’UCLA, Sidney Loeb et Srinivasa Sourirajan font une découverte qui va changer le monde. Les deux jeunes chercheurs ont confectionné une fine membrane aux propriétés étonnantes: elle est perméable à l’eau mais imperméable aux sels contenus dans l’eau de mer. La faisabilité technique du dessalement de l’eau de mer par osmose inverse est démontrée.

En 1991 la Commission de Dessalement de la Knesset propose un plan pour la construction de sept usines de dessalement avec la participation du secteur privé. Les ingénieurs montrent qu’à terme le dessalement de l’eau de mer est plus économique que l’importation d’eau de Turquie. Cette fois c’est la pluie qui coule le projet. Les inondations de 1991-1992 ont pour conséquence de retirer le dessalement de l’agenda politique. (David Magen, The Parliamentary Committee of Inquiry on the Israëli Water Sector, Jérusalem, Juin 2002). Mais en mars 1997, sous le poids de la sécheresse accablante et alors que les élecPeu après sa découverte, Loeb va à Beersheba, tions législatives approchent, le gouvernement sous les auspices de l’UNESCO, pour enseigner sortant adopte enfin une résolution pour préparer les appels d’offres les technologies membrapour la construction d’une naires pendant trois mois. Il “Dans moins de usines de dessalement. Le y reste trois ans avant de s’y deux ans, cinq usines nouveau Ministre des Finaninstaller définitivement. Loeb de dessalement ces, Avraham Beiga Shoprend sa retraite en 1986 et hat, entérine la résolution construites le long s’éteint en 2008. Il aura posé de la côte israélienne, et l’appel d’offre est lancé les fondements du dessalepour une installation de 100 ment moderne. Sa technocouvriront 75% millions de mètres cubes logie équipe la majorité des des besoins en eau d’eau à Ashqelon. Lors de installations de dessalement domestique d’Israël” son inauguration en 2002 d’eau de mer de la Californie l’usine d’osmose inverse à l’Australie en passant par l’Espagne, l’Afrique du Nord et le Golfe Persique. d’Ashqelon est la plus grande au monde. Elle Le procédé d’osmose inverse est le plus écono- fournit de l’eau potable à près d’un million et demi d’israéliens. mique pour adoucir de l’eau de mer.

L’eau promise Entretemps, Israël connaît un afflux important d’immigrants et une forte croissance démographique. Les ressources naturelles disponibles du pays s’amenuisent, le niveau du lac Kineret frôle la ligne rouge, le climat change, les puits sont surexploités et la pollution détériore la qualité de l’eau. Les projections des experts sont désastreuses et Israël court à la catastrophe hydrique à court terme. Pourtant les gouvernements israéliens successifs continuent à repousser l’échéance du dessalement pour des raisons politiques et économiques. Le Ministère

La sécheresse continue à sévir en 2001 et 2002 et il est décidé d’étendre la capacité de dessalement par la construction de 4 autres usines, pour un total de 533 millions de mètres cubes d’eau par an. La dernière de la série entrera en fonction en 2012 à Nahal Soreq. Le dessalement à grande échelle et bon marché n’est plus une illusion pour Israël. En quarante ans l’invention de Loeb aura fait le tour du monde pour être perfectionné et devenir plus performante et économique. Israël se l’est enfin réappropriée et l’eau dessalée coule vers des millions de foyers.


Eureka, le futur c’est demain

Israël a été choisi pour en assumer la présidence pour l’année 2010-2011

Rédaction Frédéric Corbière

Israël a été choisi pour l’année 2010- 2011 pour présider l’organisation internationale Eureka. Cette organisation européenne, mise en place en 1985, est devenue un véritable réseau européen, à vocation de plateforme et de tremplin, pour les entrepreneurs en recherche et développement (R&D) Les dirigeants européens de R & D – au travers d’EUREKA - vont investir 51 millions d’euros en R & D dans la réalisation d’initiatives communes à travers l’Europe. EUREKA est la plateforme leader en Europe pour les entrepreneurs en R & D performants et industriels, qui encourage la coopération paneuropéenne dans les secteurs industriels tels que l’informatique, la biotechnologie, l’énergie, l’eau et la communication. Assemblés à Tel-Aviv pour le premier événement organisé en Israël

dans le cadre de l’année EUREKA, des représentants de haut niveau des groupes européens et des coordinateurs nationaux d’EUREKA ont approuvé 56 projets de coopération en R & D dans divers domaines, notamment les énergies renouvelables et les technologies environnementales de pointe, en conformité avec des objectifs stratégiques que EUREKA a défini pour

l’année 2010-2011. Les investissements dans les domaines suivants ont été abordés: électronique, informatique et télécommunications, les technologies industrielles, les énergies renouvelables, les sciences biologiques et des technologies, la chimie, les sciences physiques et exactes, et les technologies pour protéger l’homme et l’environnement.


Si 17 des projets approuvés ont des parte-

Dans les mois à venir, EUREKA envisage de

naires israéliens – ce qui représente plus de

lancer un «Clean-Tech Initiative», campagne

30% du total – Israël n’est que l’un des 40

visant à encourager les propositions de projets

pays membres d’EUREKA, mais représente

axés sur la coopération en R & D dans le sec-

tout de même près d’un tiers des propositions examinées au cours de cette réunion. Selon Israël Shamay , NPC (National Project

teur des technologies propres - des énergies renouvelables, les technologies environnementales et de l’eau.

coordonnateurs), Président et chef de l’Orga-

Sur base annuelle, EUREKA soutient plus

nisation : «Il est remarquable que plus de

de 300 projets de collaboration dans divers

30% des projets examinés aient finalement

secteurs d’activité, totalisant plus de 1,5

été approuvés par des partenaires israé-

milliards d’euros. Ces projets industriels

liens( Israëlipartners). Cela reflète l’implication profonde d’Israël. Je crois qu’au plus d’entreprises israéliennes seront impliquées dans la présentation de propositions, au plus le niveau d’accès à des technologies avancées israéliennes se développera au cours de notre année du championnat. »

correspondent des partenaires de deux ou plusieurs pays membres - y compris les petites et moyennes entreprises (PME), la grande industrie, et les instituts de recherche. Les projets peuvent être lancés dans pratiquement tous les secteurs industriels et domaines technologiques. EUREKA cherche à relever les défis comme les changements climatiques, la sécurité énergétique, et les ressources en eau limitées. Depuis sa création en 1985, d’importants financements publics et privés ont été mobilisés pour soutenir la recherche et le développement réalisés dans le cadre d’EUREKA. Pour Israël les enjeux de demain se jouent dès aujourd’hui , la contribution financière n’a que pour seul but de faire progresser la science et de permettre à tout le monde d’en bénéficier.


Les nanotechnologies, quand les technologies du futur se conjuguent au présent Rédaction Dr. Jean-Alexis Spitz

Alors que la High Tech israélienne compte déjà de nombreuses réalisations de grande ampleur dans le domaine de l’informatique ou des télécommunications, les experts internationaux prédisent que les nanotechnologies apporteront à la décennie qui commence l’équivalent de ce qu’a apporté le développement de l’Internet à la précédente. Et Israël est d’ores et déjà un leader dans le développement d’applications basées sur ces nouvelles sciences telles que des membranes de purification de l’eau, des techniques de diagnostics et de ciblage de traitement médicaux pour des tumeurs cancéreuses, des systèmes d’impression digitale par nano-jet d’encre, de stockage holographiques ou de production de semi-conducteurs de dernière génération. Grace aux nanotechnologies, on peut raisonnablement envisager ce qui pouvait paraitre auparavant complètement impossible. Recouvrer des sensations sur une peau brûlée, faire croitre spécifiquement des cellules en bonne santé au sein d’un organe malade afin d’éviter une

A l’échelle nanométrique, c’est-à-dire celle du millionième de millimètre, quand la matière n’est constituée que d’un nombre réduit d’atomes et de molécules, ses propriétés peuvent être tout à fait différentes, ouvrant la perspective à de nouveaux matériaux, les « nanomatériaux », tout à fait prometteurs

transplantation, concevoir un système antibactérien imprégnant draps, pyjamas ou peinture de façade des hôpitaux afin de les protéger contre d’éventuels virus ou infections ou encore une glue faite de nanoparticules capables de stopper net des hémorragies, voilà autant de projets qui sont à l’étude à l’heure actuelle dans des compagnies israéliennes. La révolution nanotechnologique est en marche et progresse rapidement.

Mettre en avant les nano-réalisations Israéliennes La seconde Conférence Internationale sur les Nanotechnologies s’est tenue à Tel Aviv du 08 au 10 novembre et a permis de mettre en avant les réalisations et recherches israéliennes en cours dans ce domaine. Elle s’est focalisée sur les innovations et les opportunités de développement industriel dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de l’environnement, des nanomatériaux, de la nanoélectronique, de la nanophotonique, de la nanobiologie et de la nanomédecine et a

rassemblé des investisseurs israéliens et étrangers à la recherche d’opportunités ainsi que des conférenciers académiques de haut niveau, à l’instar du Professeur Andre Geim, lauréat du Prix Nobel de Physique en 2010, pour sa découverte et ses travaux concernant le graphène, un nanomatériau dont on espère beaucoup. Cette conférence était coprésidée par Nava SerskySofer (l’un des leaders de l’industrie pharmaceutique israélienne et l’ancien directeur général de Yissum, l’organisme de transfert technologique de l’Université Hébraique de Jérusalem), Dan Vilenski (de l’Institut National Israélien de Nanotechnologie INNI) et le Professeur Arie Zaban (de l’Université Bar-Ilan). « Israël est reconnu mondialement comme un centre d’excellence pour la recherche et l’innovation en matière de nanotechnologies. Les réalisations israéliennes sont à la pointe dans des domaines variés comme les communications, l’électronique, l’informatique, la sécurité, la médecine et les sciences du vivant. » a


déclaré Swersky-Sofer. L’INNI a de plus établi qu’Israël dispose, avec près de 80 sociétés, de la troisième plus grande concentration de startups dans le domaine des nanotechnologies dans le monde, derrière la Silicon Valley californienne et le Couloir Technologique de Boston. Sur un plan universitaire également, les quelques 300 « nanochercheurs » israéliens au travail dans l’un des 40 laboratoires du Technion, de l’Institut Weizmann ou des Universités de Tel-Aviv, de Jérusalem, de Bar Ilan ou du Negev, sont dans le peloton de tête au niveau mondial et leur nombre a doublé depuis 2002.

une petite échelle. Mais cette recherche nous permet d’escompter de grands résultats et nous comptons sur une excellente rentabilité dans les Israël a une longueur d’avance années à venir. Les chercheurs israéliens ont Israël est en avance par rapport aux autres pays déjà accompli beaucoup en aidant à la découdans ces nouveaux domaines car ses cher- verte de nouveaux nano-matériels et Israël est cheurs ont commencé à travailler dans l’univers de loin le plus avancé des pays dans ce domaine de la nanorecherche. Si de la nanoscience depuis l’avancée en terme de des années. Parmi eux, le “ L’INNI a de plus établi nanotechnologies d’un pays Professeur Reshef Tenne qu’Israël dispose, avec peut s’évaluer au nombre de l’Institut Weizmann qui près de 80 sociétés, de de microscopes électroa présidé une des sessions la troisième plus grande niques à haute-résolution de la Conférence, est bien dont il dispose et même si concentration de startconnu pour avoir découvert nous n’avons certainement et étudié avec son groupe ups dans le domaine des pas les ressources de pays des nanoparticules et des nanotechnologies dans riches comme l’Allemagne nanotubes inorganiques, le monde “ ou la Hollande, nous somune nouvelle classe de mes très bien placés pour nanomatériaux aux propriétés attractives. Pour lui, le développement des un pays de notre taille. Et nos chercheurs savent nanotechnologies convient particulièrement de plus tirer pleinement avantage des ressources bien au modèle de développement économique disponibles » a déclaré le Professeur Tenne qui israélien : « c’est un petit pays et la recherche dirige des recherches à la fois sur les propriétés sur les nanomatériaux se fait naturellement sur de nouveaux nanomatériaux, ainsi que sur leurs

possibles applications pratiques, une combinaison entre recherche fondamentale et appliquée qui lui parait la meilleure méthode scientifique. « Dans les 10 années qui viennent, on verra les applications grand public issues des nanotechnologies véritablement décoller. Or la plupart de ces premières applications seront probablement dans le domaine médical et en Israël, nous avons déjà fait de grandes avancées dans le secteur des technologies nanomédicales» D’un point de vue plus poétique et du fait même de la manipulation de particules élémentaires de matière, les nanotechnologies peuvent aussi être considérées comme des formes d’art, un « nanoart » en quelque sorte fait de nanopaysages (des paysages moléculaires et atomiques à l’échelle nanométrique de la matière) et de nanosculptures (des architectures moléculaires créées par manipulation de matière à l’échelle atomique par des processus de nature chimique ou physique). Ces images scientifiques, capturées et intégrées par différentes techniques artistiques, ont été également diffusées lors de la conférence de novembre.


Teva, leader incontestable dans les génériques RédactionFrédéric Corbière

Numéro quatre mondial en nombre de brevets déposés par habitant dans les biotechnologies, Israël s’illustre par la création d’entreprises en série dans les sciences de la vie.

Avec plus de 35 000 employés dans le monde et

La société a investi au total plus de 100 millions

d’euros... Ainsi le nouveau Groupe affichera

6300 en Israël, Teva le leader mondial des médi-

de dollars dans le secteur israélien des bio-

un chiffre d’affaires combiné de 11,8 milliards

caments génériques est le symbole de cette

technologies et Teva soutient une vingtaine de

d’euros, il emploiera 45 000 personnes dans le

réussite.

«biotechs» parmi lesquelles Curetech, qui déve-

monde et contrôlera plus de 20 % du marché

loppe des produits anticancéreux. Si le Groupe

mondial des génériques. Teva Pharmaceutical

Teva réalise actuellement 73 % de son activité

Industries espère ainsi doubler son chiffre d’af-

dans les génériques, il n’en demeure pas moins

faires de 31 milliards en 2015, lié à une forte

désireux de renforcer son portefeuille de médi-

demande des génériques consécutive aux per-

caments sous brevet. L’activité non générique

tes de brevet. Teva est l’un des «fleurons»de la

auto-immunitaires et le système nerveux

de Teva va se diversifier et conservera une taille

biotechnologie israélienne aux côtés de Given

central. L’entreprise a notamment lancé le

conséquente. La société a vendu 53 millions de

Imaging, Insightec, Medinol,Brainstorm etc....

«Copaxone», un médicament pour le traite-

tablettes en 2009 et dispose d’un portefeuille de

ment de la sclérose en plaques, commercia-

plus de 1250 molécules.

Depuis une dizaine d’années, la société Teva commercialise des médicaments génériques et mène des recherches dans les domaines thérapeutiques tels que les maladies

lisé dans plus de 40 pays.

Il y a aujourd’hui en Israël 1000 entreprises de biotechnologie qui visent à produire des nou-

Fort de ce succès le mastodonte israélien a

velles thérapies, des nouveaux médicaments

La société a également développé des traite-

annoncé en mars dernier le rachat du fabri-

et chaque année, 80 nouvelles biotechs sont

ments innovateurs pour la maladie de Parkin-

cant allemand de médicaments génériques

créées. Même si beaucoup s’éteignent faute de

son, l’Alzheimer et l’épilepsie.

Ratiopharm pour un montant de 3,7 milliards

succès, 41 % de ces entreprises ont été créées


au cours des cinq dernières années. D ‘après le Ministère de l’Industrie, 34 % des biotechs de moins de cinq ans génèrent déjà des revenus.

Les entreprises de biotechnolgie représentent 20 % , les pharmaceutiques 16 % et la biotechnolgie agricole 16 %. Selon l’Israël Venture Capital (IVC) Research Cenyter, le montant des capitaux levés dans des fusions et acquisitions est de 822 millions de dollars.

Toutes les universités, toutes les institutions de recherche ont créé depuis de nombreuses années déjà en leur sein des sociétés de transfert visant Avec plus de 950 chercheurs, à valoriser sur le plan écol’Université de Hébraïque nomique les résultats de la “ A défaut de Jérusalem est un des plus recherche scientifique par le matières premières, grands instituts de recherche biais de start-up, de prises de le gouvernement du pays. 40% des recherches brevets ou de ventes de licences. Les efforts du Gouverisraélien à décider en matière de biotechnologies y sont réalisées et plusieurs nement, de la communauté de miser sur sa dizaines de compagnies se scientifique et de l’industrie matière grise” sont ainsi créées. l’Univeront contribué à faire de ce sité initie 1500 projets de secteur un pôle d’excellence technologique promis à une croissance à long recherches chaque année, d’ailleurs «EXELON» terme. Ce dynamisme se traduit selon l’Office le médicament contre la maladie d’Alzheimer américain des brevets par un nombre impres- vendu par Novartis, «DOXIL» un médicament sionnant de succès, Israël serait le numéro un contre le cancer ou encore «Valptypl Glycanimondial pour le nombre de dispositifs médicaux mide» un traitement de l’épilepsie, des brevetés par habitant et numéro quatre mondial migraines et des maladies neurologiques ont été créés dans les laboratoipour les brevets en biotechnologie. res de cette Université, sans oublier Actuellement, les recherches en thérapie cellu- le fameux Novagali qui a déjà raplaire font l’objet de multiples investissements. porté quelque 954 millions de dollars Avec 25 % du marché, les dispositifs médicaux en 2009. Le secret réside du fait que les représentent la branche principale de l’activité. recherches n’étant pas financées par un

institut gouvernemental, nous sommes forcés d’aller chercher nos moyens financiers ailleurs ... Une des stratégies pour financer la recherche est d’intéresser l’industrie dans les retombées financières et économiques des brevets et innovations. Selon le règlement de cette Université, tous les brevets sont transférés à Yissum( la société privée de transfert de technologies de l’Université). C’est donc Yissum qui est chargée de développer toutes les applications et d’en commercialiser les brevets. Ce qui est un système fabuleux pour promouvoir de nouvelles technologies pour le monde entier.


Exploitation de l’énergie solaire et la gestion de l’eau Rédaction Frédéric Corbière Israël est plus que jamais impliqué dans les ‘cleantechs’, l’exploitation de l’énergie solaire et la gestion de l’eau sont des priorités absolues, et les investissements en technologies propres se poursuivent plus que jamais. Depuis de nombreuses années Israël peut se prévaloir d’une longue tradition dans ces domaines mais ce n’est qu’au cours des dernières années que le pays a vu naître des sociétés privées qui développent et commercialisent des installations d’énergies renouvelables. Une grande majorité de ces entreprises sont des start-up, financées avec du capital-risque ou avec les moyens mis à disposition par le Centre Israélien des Ressources et du Développement. Dans le parc industriel de Rotem, situé dans le désert du Néguev, plusieurs sociétés sont implantées dans le Renewable Energy Innovation Center. Ici, le principal domaine de recherche est l’énergie solaire. La société californienne BRIGHTSOURCE ENERGY et sa filiale LUZ POWER TOWER y ont installé leur centre de développement de l’énergie solaire, soit plus de 1600 miroirs de grande taille (héliostats) et une grande tour de 60 mètres de haut surmontée

Israël est pionnier dans le domaine de l’exploitation de l’énergie solaire et la gestion de l’eau

d’une chaudière solaire. La tour et les héliostats concentrent l’énergie du soleil sur la chaudière en chauffant l’eau à 550°C. La vapeur surchauffée, destinée aux services publics, est ensuite pompée vers une turbine type génératrice d’électricité . Tout ceci avec une efficacité d’exploitation beaucoup plus élevée et un coût beaucoup plus faible que les autres centres d’énergie solaire. Les lignes de transmission transmettent ensuite le courant dans les foyers et les entreprises. Afin d’économiser l’eau BrightSource utilise l’air conditionné pour transformer à nouveau la vapeur en eau, l’eau est alors ramenée à la chaudière en boucle fermée.

manque de ressources du pays, tout particulièrement en énergies fossiles. Les industries et centres de recherches israéliens sont aujourd’hui parmi les premiers mondiaux. De plus, le pays bénéficie de conditions très favorables pour l’installation d’équipements car le pays dispose d’espaces (60 % de désert) où l’ensoleillement est maximal et permanent. D’ici 2020 le gouvernement espère produire 10% de l’électricité israélienne par le biais des énergies renouvelables. Bien qu’Israël possède d’excellentes technologies dans ce domaine, il n’existe actuellement aucune centrale solaire thermique dans le pays. Toutefois de nombreux projets de construction de centrales thermiques sont à l’étude pour les prochaines années.

D’autres priorités du Centre Renwable Energy Innovation sont des projets de recherche qui portent entre autres sur le stockage d’énergie thermique, les turbines à vent verticales, la photovoltaïque concentrée et les solutions de stockage d’hydrogène....

A côté de l’énergie solaire, il faut également noter les compétences d’Israël dans le domaine de l’eau. Arrow Ecology, entreprise basée à Haïfa a développé un système unique de traitement des déchets municipaux.

L’énergie solaire est clairement l’énergie renouvelable la plus favorisée par Israël. Depuis des années, le pays a entrepris des recherches considérables dans ce domaine afin de répondre au

D’après le Ministère de l’Industrie, Israël recycle 75% de ses eaux usées, un record mondial et comme le soulignent de nombreux observateurs Israël est devenu l’un des principaux laboratoires mondiaux du développement durable de la planète .


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A propos de Save a Child’s Heart (SACH) Rédaction Frédéric Corbière La mission de SACH est d’améliorer la qualité des soins cardiaques pédiatriques pour les enfants souffrant de maladies du cœur congénitales dans les pays en développement et de créer des centres compétents dans ces pays. SACH est un projet fondé sur les services hospitaliers qui sont fournis en Israël au Centre Médical Wolfson par une équipe de 70 experts dévoués, depuis le chef de service de chirurgie jusqu’au psychothérapeute - qui donnent de leur temps sans aucune rétribution financière de la part de SACH. Depuis sa mise en place en 1996, l’équipe médicale de SACH a pratiqué des opérations à cœur ouvert sur 2400 enfants et a examiné plus de 5500 enfants de 40 pays du monde entier. Une clinique cardiologique fonctionne au Centre Médical Wolfson chaque mardi pour les enfants Palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie.

L’histoire de SACH SACH existe aujourd’hui grâce à la vision, la passion et l’énergie sans limite du Docteur Amram (Ami) Cohen. Un excellent chirurgien, un leader éclairé et une personne chaleureuse et attentionnée. Ami fut celui qui initia SACH et le transforma en un acteur important pour la santé des enfants à travers le monde. SACH fut créé en 1995 quand un médecin Éthiopien qui le

SACH est un projet humanitaire international basé en Israël, qui propose des services de chirurgie cardiaque pour sauver des vies et effectuer le suivi médical pour les enfants des pays en développement. connaissait par un ami de l’Université du Massachusetts contacta le Dr Cohen. Il lui demanda de l’aide pour 2 enfants en attendant désespérément une opération cardiaque. Depuis, SACH a soigné les cœurs de plus de 2400 enfants d’une grande variété de pays. La plus grande fierté de SACH est que tous les enfants, quelle que soit leur religion, couleur, sexe, ou situation financière, sont traités grâce à des soins médicaux intégrant les technologies de pointe les plus récentes en coopération avec le Centre Médical Wolfson. Le docteur Ami Cohen est mort en Août 2001 dans un accident tragique en escaladant le Kilimandjaro.

Les enfants traités en Israël SACH traite actuellement 23 enfants en Israël: 5 enfants d’Angola, 1 de Chine, 3 d’Ethiopie, 1 du Ghana, 3 d’Haïti, 2 d’Irak, 5 de l’Autorité Palestinienne et 2 du Panama.

Le projet “Heart of the Matter “ Le but de « Heart of the Matter » est de regrouper des Palestiniens et des Israéliens afin de fournir des soins cardiaques aux enfants palestiniens et des programmes de formation pour des spécialistes de l’Autorité Palestinienne. La moitié de tous les enfants soignés jusqu’à présent par

SACH sont Palestiniens, et depuis la création de SACH, 1123 d’entre eux ont subi une opération à cœur ouvert depuis la création de SACH. Au cours de 2010 et 2011, le projet « Heart of the Matter » sera parrainé, comme déjà en 2005-2008, par l’Union Européenne (programme Partenariat pour la paix). -Ce programme de 2 ans fait suite au projet initial visant à rapprocher Palestiniens et Israéliens.

L’implication de la chanteuse israélienne Noa dans SACH 1. SACH a eu l’occasion exceptionnelle de présenter le projet devant des centaines de parlementaires européens au cours de la conférence annuelle de l’EFI (Amis Européens d’Israël) à Paris les 5 et 6 Novembre 2008. La chanteuse Noa illumina par son talent et sa chaleur la soirée de Gala et le public put découvrir son engagement sincère envers l’association. 2. SACH organisa un évènement à Namur, en Belgique le 21 Mai 2010. l’ exposition internationale de photos. Élaboré par Husain Shaban, le Secrétaire Général des Mutualités Socialistes de la Province de Namur, et en présence de Robert Baruch, le représentant de SACH en Europe. C’est Noa qui ouvrit la cérémonie avec une chanson et un clip vidéo la montrant visitant les petits malades soignés grâce à SACH.


de l’association, en présence de 250 personnes . L’évènement fut célébré par la première de l’album de Noa en Hollande. Un moment d’émotion lorsque Noa raconta ses impressions lors de se première visite du programme SACH en Israël. Le concert et le dîner permirent de récolter la somme de 240.000€ pour SACH, dont les fonds nécessaires pour acheter une machine d’échographie pour le Dr Omar Assali. 4. Noa et Gil Dor, son partenaire musical, rencontrèrent des enfants du monde entier au Centre Médical Wolfson en Israël et rendirent visite aux foyers d’enfants soignés par SACH en convalescence après leurs opérations.

L’Exposition Internationale de Photos L’Exposition est une collection de photos de patients qui ont été traités par SACH et qui ont été prises par 7 photographes volontaires. Des photographies d’enfants issus de différents endroits du monde, de tous les âges, couleurs et sexes. 2400 enfants qui ont reçu le cadeau le plus précieux grâce à ces médecins israéliens, ces infirmières et ces équipes : la vie.

noa-achinoam nini 3. Noa donna un concert en faveur de SACH à Nijmegen en Hollande et ceci grâce aux efforts conjoints de SACH et de l’organisation hollandaise KidsRights. Ce bel évènement

se

déroula le 16 octobre dans la salle de concert

L’Exposition parcourt le monde, inspirant et informant les gens sur la mission vitale de SACH. L’Exposition Internationale de Photos fut présentée en Belgique le 14 Mai 2009 au Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ) de Bruxelles,

dans le bâtiment du Parlement Européen le 10 Novembre 2009 et à Namur le 21 Mai 2010.

Une reconnaissance internationale Le rayonnement de SACH s’étend jusqu’en Chine. Récemment, le Dr Lior Sasson, Chef Chirurgien de SACH, a reçu la Médaille de l’Amitié Nationale, la plus haute distinction que la Chine puisse offrir à un expert international. Les membres de SACH ont voyagé en Chine afin de soigner et d’opérer gratuitement des enfants défavorisés. Ils ont aussi choisi plus de 40 enfants souffrant de complications cardiaques et les ont envoyés en Israël ou aux Etats-Unis pour y être soignés.


Les Amis Belges de l’Université de Jérusalem Les Amis Belges de l’Université de Jérusalem ont soixante-deux ans.

Rédaction Abigail Klein Leichman Le 29 novembre 1947, les Nations Unies votent le partage de la Palestine. Avec la perspective de la renaissance d’un Etat juif, il apparaît nécessaire de créer un organisme qui serait le ferment des relations culturelles et scientifiques entre le nouvel Etat et la Belgique. C’est ce qui détermine Chaïm Perelman, alors jeune professeur à l’Université de Bruxelles, à fonder avec l’aide de quelques amis et surtout de son épouse Fela, « les Amis de l’Université Hébraïque de Jérusalem ». L’Université de Jérusalem avait été inaugurée en 1925 par Lord Balfour, celui-là même qui rédigea en 1917 la célèbre déclaration sur un Etat juif en Palestine. Son développement fut extraordinairement rapide, en raison notamment de la fuite de nombreux savants juifs allemands sous le nazisme. Vingt ans avant la création de l’Etat d’Israël, elle devait être le symbole de la renaissance juive, celle de la culture et de la civilisation hébraïques. Chaïm Perelman disait qu’elle « symbolisait un lien entre le passé et le présent, entre l’Asie et l’Europe, entre le désert et la civilisation ». Le premier savant juif qui fît cours dans les bâtiments du Mont Scopus, trois années avant l’inauguration officielle de l’Université, était lui-même tout un symbole : il s’appelait Albert Einstein.

Un lieu pour des citoyens de tous horizons Lorsque Norman Bentwich, président des amis de l’Université en Grande-Bretagne, soumit en 1947 l’idée de créer « les Amis Belges de l’Université » à Chaïm Perelman, il lui proposa d’en assumer la présidence. Chaïm Perelman refusa, persuadé qu’il était souhaitable que l’association ne fût pas une émanation de la communauté juive, mais un point de convergence dans lequel se retrouveraient des citoyens de tous les horizons politiques et philosophiques. Cela donna naissance à la synthèse originale réalisée par la section belge des Amis : elle comprenait en 1948 déjà d’éminentes personnalités du monde scientifique, judiciaire et politique et du monde des affaires. Qu’on en juge à la lecture du premier conseil d’administration : on y retrouve les noms de Jules Bordet, Herbert Speyer, Serge Chlepner, Georges Kirschen, Alice Pels, Félix Walk, David Van Buuren ou Nico Gunzburg. Des hommes d’Etat- : Camille Huysmans, Albert Buisseret, Gaston Eyskens-et un prix NobelJules Bordet-ont compté parmi ses présidents honoraires. Gaston Eyskens, qui occupa le poste de Premier ministre à quatre reprises, fut longtemps président d’honneur de l’Association, et devint un ami intime du couple Perelman.

C’est ainsi que « les Amis Belges » devinrent les promoteurs essentiels du dialogue culturel entre la Belgique et Israël. Et ce n’est pas un hasard si Chaïm Perelman tint, dans un pays où le judaïsme était numériquement faible et avait particulièrement souffert de la guerre, à ce que les relations culturelles et intellectuelles retiennent autant d’attention et de considération que le soutien matériel à la première université du nouvel Etat juif.

L’archéologie : tout un symbole « Les Amis Belges », menés par Chaïm et Fela Perelman, furent durant ces premières années d’existence le lieu par excellence de promotion des liens culturels et scientifiques entre les deux pays. Ils se chargèrent d’accueillir en Belgique quantité d’universitaires israéliens, parmi lesquels l’archéologue Sukenik - le père du général Igaël Yadin - découvreur des rouleaux de la Mer Morte. Ils furent aussi à l’origine de la création de nombreuses chaires, bourses et fondations à l’Université Hébraïque. Enfin, ils édifièrent la maison belge Alice et David Van Buuren (Collegium Belgicum Fabiolanum) et un club facultaire - le Faculty Club Léon et Yvonne Maiersdorf - qui ont pour mission de porter en Israël le rayonnement de la culture belge. La « Maison belge » de Givat Ram, superbe bâtiment circulaire de pierre ocre, conçu par l’architecte Zeev Ravina, et inauguré en 1971, est aujourd’hui un lieu de passage obligé pour nos concitoyens qui visitent l’Université Hébraïque et un lieu de rencontre privilégié pour les membres de son corps académique. Le « Faculty Club » du Mont Scopus, dessiné par David Reznik, offre quant à lui une des plus belles vues qui soient sur la Jérusalem ancienne et nouvelle. On sait l’importance que revêt la recherche archéologique en Israël : il suffit de citer la découverte des rouleaux de la Mer Morte ou des lettres de Bar Kochba, celles des forteresses de Massada et d’Hérode, les fouilles de Hazor, ville conquise par Josué, et des cités d’Ein-Gedi et d’Arad. C’est en raison de cet intérêt que la réalisation la plus brillante à mettre à l’actif de l’association des Amis Belges fut l’édification d’un institut Archéologique, dédié à la Reine Elisabeth de Belgique. Il fut inauguré par celle-ci sur le campus de Givat Ram, en 1959, avant d’être déplacé au Mont Scopus en 1975 : on le dota alors de bâtiments plus spacieux, comportant notamment des auditoires, une bibliothèque, un musée et des laboratoires, ainsi que des salles d’archives, d’études et de recherches.

Un fantastique outil de développement Une nouvelle génération a pris le relais. Depuis 2008, l’Association rebaptisée « Université de Jérusalem-Belgique » a trouvé une figure charismatique en la personne de son président, l’homme d’affaires français Robert Cohen-Skalli. Convaincu qu’au 21ème siècle, seul un projet entrepreneurial pouvait relancer une Association que le vieillissement guettait et qui souffrait d’être orpheline d’une personnalité telle que Fela Perelman, il a réuni autour de lui une équipe d’entrepreneurs qui a donné un souffle nouveau aux « Amis Belges ». Cette vitalité nouvelle correspond aussi à celle d’une Université, qui tournée vers le futur, s’est dotée de bâtiments nouveaux, a développé des projets scientifiques visant à améliorer la vie des citoyens du 21ème siècle et se gère désormais comme une entreprise, valorisant ses brevets et ses innovations et dialoguant activement avec le monde de l’entreprise et de l’industrie - une Université que Robert Cohen-Skalli voit comme un fantastique outil de développement unissant les communautés, « un diamant au cœur du Moyen Orient ». Séduit par cette vision, Robert CohenSkalli s’est attaché à faire de l’Association belge un maillon du réseau dense qui, partant de Jérusalem, s’est tissé à travers les grandes capitales mondiales. L’Association s’attache aujourd’hui à multiplier ses adhérents, à tisser des liens avec des publics nouveaux (arts, musique, cinéma) et à privilégier de son appui à l’Université de Jérusalem : le Brain Center et la Maison belge. Voici plus de quatre-vingts ans que l’Université Hébraïque de Jérusalem a été inaugurée sur les hauteurs du Mont Scopus, dont les pierres ocres et rosées dominent à la fois la ville de Jérusalem et le désert de Judée, l’ancien et le moderne. Depuis, malgré les épreuves, les guerres, l’exil de ses facultés entre 1948 et 1967, l’Université de Jérusalem, par la qualité de son enseignement, par l’excellence de sa recherche, est devenue un centre académique de valeur mondiale et a formé des dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui sont le présent et l’avenir de la société israélienne. L’université de Jérusalem rassemble des étudiants de toutes les origines. En cela, elle est un facteur de dialogue et de paix. Cette paix à laquelle nous aspirons tellement, pour tous les peuples de la région, c’est avant tout à travers les relations culturelles et scientifiques qu’elle pourra le mieux s’incarner. Ce jour-là, que nous espérons proche, l’Université Hébraïque de Jérusalem deviendra ce qu’elle fut dans l’esprit de ses promoteurs : un phare intellectuel pour tout le Moyen-Orient.



Netafim... Et le désert refleurira Le goutte à goutte a révolutionné l’irrigation.

Rédaction Frédéric Corbière Igal Aisenberg - Président-directeur général Israël Makov - Président du conseil d’administration

Fondé en 1965 Netafim est le leader mondial des solutions d’irrigation par goutte à goutte et de micro-irrigation pour un avenir durable. Avec plus de 31 filiales dans le monde, les agronomes et les ingénieurs de Netafim proposent des solutions optimales aux cultivateurs dans plus de 112 pays, grâce à 14 centres de production situés dans le monde entier. En outre, la société emploie plus de 2 400 employés. Fondé il y a 45 ans, Netafim est le pionnier de la révolution de l’irrigation par goutte à goutte qui a provoqué un changement de paradigme dans la technologie d’irrigation à faible volume. Netafim est conjointement détenu par trois kibboutz (Hatzerim, Magal et Yiftach) et par les fonds Markstone et Tene. Netafim s’engage à offrir des services complets à ses clients du monde entier. En travaillant étroitement avec chaque client sur place, les spécialistes de l’entreprise étudient soigneusement tous les facteurs pertinents et l’ensemble des exigences du cultivateur. Netafim propose un ensemble complet de solutions personnalisées adaptées aux

besoins du cultivateur, pour tous les climats et les terrains du monde. Portefeuille de solutions – Netafim s’est imposé comme le leader mondial en proposant des solutions d’irrigation innovantes et une technologie de l’eau qui améliorent le rendement des récoltes tout en préservant les ressources vitales de la planète. Les produits Netafim offrent des solutions diverses et complètes pour une irrigation rentable et pour une grande variété de cultures : cultures en plein champ, vergers, vignobles et bien d’autres cultures. Le vaste portefeuille de solutions de Netafim comprend des systèmes d’irrigation par goutte à goutte complets et des systèmes de surveillance et de contrôle de la fertilisation informatisés. Agriculture – Forte de près de cinquante ans de connaissances et d’expérience pratique dans le

domaine des cultures uniques et des conditions du sol, la division de l’agriculture de Netafim s’impose comme un leader mondial en matière de pratiques, de formation, de recherche et de développement dans le domaine de l’agrotechnique. La division travaille en collaboration avec des établissements de recherche internationaux en faisant des essais sur toutes les variétés de cultures. Les équipes de l’entreprise accompagnent le client de la phase de planification à la gestion des cultures, en lui apportant un soutien constant et en relevant des défis agrotechniques jusqu’à la récolte. Irrigation paysagère – Les systèmes d’irrigation par goutte à goutte de Netafim incorporent des pratiques et des technologies de conservation de l’eau avancées pour une irrigation paysagère améliorée. Dans les solutions d’irrigation traditionnelles, l’eau se perd par l’évaporation, le vent, la vaporisation excessive, la brume ou le ruissellement. Grâce à nos systèmes d’irrigation par goutte à goutte innovants, l’eau est directement appliquée sur la zone des racines de la plante, optimisant ainsi l’utilisation de l’eau tout en améliorant la qualité esthétique et la condition des plantes. Extraction – Les produits Netafim surpassent les gammes de pelles conventionnelles en raison de leur grande qualité et de leur adhérence. Ils


spécialisés et les équipes de services de Netafim offrent aux clients des solutions de systèmes intégrés, en les aidant à obtenir des taux de récupération du métal maximum. Technologie de serre – L’expertise de Netafim dans le domaine des serres et sa capacité à fournir une assistance agronomique étendue s’appuient sur plus de quarante ans d’expérience pratique dans la mise en œuvre de solutions d’irrigation et de climatisation avancées, l’activation de capteurs de surveillance et l’installation de solutions clés en main. Nos spécialistes dans le domaine des serres proposent aux cultivateurs des solutions complètes, de la planification à la construction de serres, en passant par un service après-vente agronomique. La société offre une large gamme de serres et de structures de culture, des fermes «Net House » pour les régions chaudes à certaines serres en verre les plus perfectionnées pour les régions froides.

offrent une couverture uniforme tout en minimisant l’engorgement et en garantissant une fonctionnalité optimale tout au long du cycle de lessivage. En outre, les clients bénéficient de l’assistance technique fiable de nos services de planification hydraulique de qualité. En travaillant avec des sociétés d’ingénierie, les experts techniques

Projets et ingénierie – Netafim offre aux clients une solution d’assistance complète, des spécifications initiales à la conception détaillée, en passant par la mise en œuvre du système. Les systèmes sont conçus selon des conditions locales spécifiques, notamment la culture, le sol, le climat et les ressources en eau. Les systèmes Netafim associent des aspects économiques à un entretien et à une exploitation efficaces, en incorporant une vaste expérience pratique éprouvée et une expertise

DES RACINES SOLIDES POUR VOTRE CROISSANCE Grâce à ses racines profondément agricoles, Netafim a su développer une culture du leadership, de l’innovation, de l’expérience et de l’expertise. Depuis plus de 45 ans, Netafim est le leader mondial des solutions d’irrigation par goutte à goutte et de micro-irrigation. Nos activités mondiales s’étendent à plus de 110 pays. Grâce à une innovation technologique continue, Netafim est un pionnier qui établit la norme de l’irrigation par goutte à goutte. Nous aidons nos clients à produire plus avec moins, tout en préservant les ressources naturelles vitales du monde.

POUR PLUS D’INFORMATIONS, VEUILLEZ VISITER NOTRE SITE WWW.NETAFIM.COM

en ingénierie. Résultat : une solution d’irrigation durable pour une meilleure culture avec moins de ressources. Enseignement et formation continus – Netafim Irrigation University – Netafim agit en tant qu’unité d’instruction internationale – une ressource de partage des connaissances unique pour les employés, les clients, les fournisseurs de l’entreprise et d’autres organismes professionnels. La Netafim Irrigation University propose des mini-cours professionnels, des séminaires, des visites et des ateliers abordant l’innovation scientifique et technologique dans tous les aspects agrotechniques. La qualité est notre priorité – Chez Netafim, l’engagement envers la qualité est une valeur fondamentale et des normes intransigeantes sont appliquées dans chaque aspect de nos activités, de l’amélioration des procédures de développement à la réalisation d’essais sur le terrain complets pour optimiser les techniques de production. Les produits Netafim sont fabriqués conformément aux normes ISO et le système d’assurance qualité de Netafim est conforme aux exigences rigoureuses des normes de qualité internationales.

www.netafim.com

PRODUIRE PLUS AVEC MOINS


Institut Weizmann, fleuron de l’innovation scientifique

Le Professeur Daniel Zajfman (Président de l’Institut Weizmann) est d’origine Belge .....

Rédaction Frédéric Corbière Crée en 1934 par Chaim Weizmann célèbre chimiste et premier président de l’Etat d’Israël entre 1949 et 1952, l’établissement s’appelait initialement « Institut de recherches Daniel Sieff», il fut agrandi et renommé « Institut Weizmann» le 2 novembre 1949. Chaim Weizmann a toujours eu l’anmition de placer le jeune Etat d’Israël à la pointe de l’innovation scientifique et technologique de la planète. Situé à Rehovot, localité nichée entre Tel Aviv et Ashdod, le campus universitaire compte à ce jour plus de 100 bâtiments et une centaine de logements pour accueillir les plus grands chercheurs du globe. L’Institut comprend 17 départements regroupés en cinq facultés : Mathématique et Sciences Informatiques, Physique, Chimie, Biochimie et Biologie.

Récemment, l’institut Weizmann a joué un rôle moteur contre le cancer mais aussi contribue sérieusement à résoudre des problèmes tels que les désordres métaboliques, le diabète, la dépression, l’anxiété, les troubles du cerveau etc....ceci n’étant qu’une partie de ses activités. Il va de soi que l’Institut Weizmann a apporté depuis des décennies, de nombreuses révolutions et solutions dans d’autres domaines plus spécifiques et techniques.

Ada Yonath, Prix Nobel de chimie en 2009

Au fil des années et de sa notoriété grandissante l’Institut Weizmann a changé la face de Rehovot en créant un véritable Parc d’industrie situé à l’entrée de la ville. En 2010,la revue « The Scientist» a classé l’Institut Weizmann à la seconde place du prestigieux classement des plus grandes Universités dites scientifiques en dehors des Etats-Unis. Pas étonnant donc que ce prestigieux Institut compte de nombreux lauréats tels que : Amir Pnueli et Adi Shamir (inventeur du célèbre algorithme RSA) qui ont obtenu le prix « Turing » considéré comme l’équivalent du Prix Nobel pour les sciences informatiques, Ada Yonath Prix Nobel de chimie en 2009 ...

pour notre futur. Grâce aux travaux incessants de ces 2600 personnes, le centre multi-disciplinaire est l’un des fleurons de la réussite israélienne à l’étranger. C’est pour toutes ces raisons que l’Institut Weizmann des sciences comme les autres centres de recherche de pointe qui lui sont associés dédient leur travail tel une vocation, un devoir et une mission sans ménager leurs efforts pour le mieux-être de tous les hommes. Car la maladie et la souffrance touchent tous les hommes sans exception quelle que soit leur identité, leur nationalité ou leur religion. A ces maux universels, la recherche scientifique doit opposer une mobilisation universelle.

La liste étant trop longue, ne citons que quelques exemples afin de comprendre la nécessite d’un tel Institut et les conséquences de ses travaux

L’Institut Weizmann est le lien entre le rêve et la réalité qui lie les hommes et qui nous fait progresser dans notre vie....


Israël, un pays qui gagne à être connu

Interview de Son Excellence l’Ambassadeur de l’Etat d’Israël, Madame Tamar CATARIVAS-SAMASH

Rédaction Frédéric Corbière

En quoi consiste votre mission en Belgique ? J’aimerais faire découvrir aux Belges un Israël différent de celui qu’ils ont l’habitude de voir dans les médias. J’aimerais leur montrer la vie quotidienne des Israéliens, la normalité israélienne, faire connaître des aspects ignorés de notre pays, sa vitalité, son modernisme ainsi que son histoire. Développer les relations économiques et culturelles pour renforcer les bases de coopération entre les deux pays, renforcer nos liens autour de centres d’intérêt que nous partageons, comme la culture, la recherche scientifique … ou de ce point commun qu’est la quête d’identité .

Pourquoi parler d’Israël et de sa volonté d’entreprendre ? Israël est un pays tout a fait spécial qui a su faire face aux difficultés et transformer les désavantages en avantages. Je voudrais que plus de gens s’intéressent aux réalisations étonnantes que nous avons réussi à faire dans un environnement hostile. Il n’y a presque pas de matières premières en Israël si ce n’est le potentiel humain. Nous avons donc dû créer une économie de transformation, d’innovation. N’ayant pas d’eau, nous avons développé le système «goutte à goutte». Cette manière d’agir ne se limite pas à la production agricole. Pour nous le mot-clé est innovation, en High Tech bien sûr mais aussi dans des produits traditionnels comme le textile où nous développons de nouveaux usages: des tissus à propriétés antibactériennes par exemple. Au moment de sa création en 1948 l’Etat d’Israël était en quelque sorte une île économique. Les marchés des pays arabes voisins nous étant fermés et notre propre marché très limité, nous nous sommes donc tournés vers les marchés extérieurs Supplément gratuit réalisé par Régie Générale de Publicité - novembre 2010 Editeur responsable : Emmanuel Denis Commercialisation, rédaction et coordination : Frederic Corbière Mise en page: Piknik Graphic - Photos : Dreamstime.com - Imprimerie : Sodimco RGP SA : Rue des francs 79 à 1040 Bxl www.lalibre.be & www.dhnet.be Remerciements : Son Excellence Madame l’Ambassadeur Tamar Samash, Monsieur Henry Visart, Monsieur Laurent Reichman, Madame Agnes Ben Simon, Charlotte et Marianne Gutman CGP Europe, Monsieur Eric Boshman, Monsieur Philippe Tob, Dr Jean-Alexis Spitz, Abigail Klein Leichman

- une sorte de globalisation avant l’heure- ceci nous a obligé à adapter notre production aux normes et standards américains et européens . Aujourd’hui nous devons continuer à être concurrentiels. Cette volonté innovatrice se retrouve dans d’autres domaines, le cinéma, la musique, l’architecture et bien sûr dans tous les domaines de la recherche médicale et scientifique.

Est-ce facile pour une entreprise Belge d’entreprendre en Israël ? Il faut prendre en considération une différence culturelle à surmonter, un rythme de travail différent, ainsi que des codes de conduite spécifiques. La Belgique comme Israël est un marché innovateur et de ce fait il existe entre les deux pays des domaines de complémentarité, des possibilités de partenariat non seulement en Israël mais pour un marché global. Le marché israélien est petit mais il offre la possibilité d’être un laboratoire d’essai et de recherche pour de nouveaux produits. Les israéliens cherchent toujours de nouveaux produits et sont friands de produits européens. L’important est de bien définir les buts-; il y a des coopérations belgo- israéliennes dans l’agroalimentaire, l’informatique, le médical, la télécommunication.

Quels sont les grands axes et les projets qu’Israël doit atteindre dans les prochaines années ? Nous devons garder cet esprit d’entreprise qui nous est spécifique. Le danger est dans le quotidien. C’est en prenant des risques qu’on atteint des résultats. Regardez, des compagnies ont investi depuis des années dans la recherche de pétrole en Israël sans grand succès et soudain de très grandes quantités de gaz naturel ont été découvertes au large des côtes israéliennes et elles seront disponibles en 2012. Cela a pris du temps, de la patience, et une certaine audace. Mais le résultat est là. Le secteur financier en Israël a surmonté la crise et les observateurs s’accordent à dire qu’une des raisons majeures de la relative bonne résistance de l’économie israélienne à la crise mondiale est liée au fait que le pays est entré dans la crise alors que son économie était saine mais nous devons continuer à affronter de nouveaux défis, comme rester compétitifs, innover produits et technologies – je pense particulièrement aux énergies nouvelles. Nous recherchons de nouveaux marchés auxquels nous devrons nous adapter, et nous devons également continuer à être attractifs pour des investissements. Et puis il y a les défis internes de la société. Il y a des écarts

sociaux, des disparités. Israël est une mosaïque de personnes venant de différents backgrounds, d’appartenances culturelles variées, et nous essayons de trouver une harmonie entre immigrants venant d’Éthiopie, de Russie, d’Europe ou d’Amérique. Cette disparité est l’une des forces motrices de la société et cette diversité est un atout quand il s’agit de transformer les difficultés en opportunités puisque nous devons sans cesse répondre à de nouveaux défis et trouver des solutions sortant de l’ordinaire.

Vous laissez carte blanche à la réalisation de ce dossier cela ne vous fait-il pas peur ? Au contraire, j’ai beaucoup apprécié la démarche me demandant mon accord pour ce dossier mais j’estime que ce n’est pas à moi de rédiger le dossier. Les acquis israéliens, les créations, réalisations et inventions israéliennes sont évidentes et j’espère que c’est ce que le lecteur retiendra de la lecture de ce dossier écrit par des journalistes professionnels .

Je vous laisse le mot de la fin .... Israël malgré les conflits auxquels il a dû faire face est un pays passionnant. Il est a la fois un Etat ayant des racines historiques de 3000 ans et une nation ultramoderne ancrée dans le 21ème siècle. C’est ce mélange de tradition et d’innovation, d’un passé immémorial et de techniques inédites qui lui donne un cachet spécial, tout autant que le creuset où se mélangent la beauté des jeunes orientaux avec le charme des immigrants venus d’Europe, la musique classique interprétée au rythme rap dans des villes contemporaines sur fond de paysages bibliques. C’est un pays qui gagne a être connu !


HADASSAH

HADASSAH: Une association internationale pour la Recherche et l’Aide médicale qui réconcilie la Science et l’Humanité en donnant un visage aux technologies médicales les plus pointues. HADASSAH réunit des hommes et des femmes de toutes croyances et de toutes nationalités qui soutiennent le Centre Hospitalo-Universitaire Hadassah, en construisant des ponts entre les nations grâce au langage sacré des liens universels de la médecine. Le CHU Hadassah, nominé pour le Prix Nobel de la Paix, est ouvert à tout patient, sans distinction de nationalité, d’ethnie ou de croyance: il assume son rôle au quotidien, en prodiguant des soins les plus pointus, et simultanément, il poursuit des recherches médicales au plus haut niveau, en faisant progresser la science.

HADASSAH fait bénéficier les autres institutions de son savoir, partage ses connaissances et dépêche ses médecins et ses spécialistes partout dans le monde où leurs compétences peuvent sauver des vies. HADASSAH Belgique rue de l’Aqueduc 104 1050 Bruxelles Tél. 02 646 36 56 Fax 03 401 71 41 Esther G. Freifeld 0485 893 747 esther_freifeld@hotmail.com www.hadassah.fr


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