ZINZIN MAGAZINE #9

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Sommaire Éditorial................................................. 4 Interview................................................ 5 Entrepreunariat................................... 11 Mode................................................... 15 Cinéma................................................ 19 Culture................................................. 21 Tourisme.............................................. 24 Cuisine................................................. 28 Parents/enfants................................... 30 Developpement personnel................. 38 Santé................................................... 40 Tech..................................................... 48

Équipe FYT KANDY ZENLY CECILE BANGOUB THIERRY NGOH QUEEN D

SIAKE ESTELLE ROSTAND FOTSING ARSENE KENDO ASTA LIMAN ROMARIC GALI


Éditorial Le métier de chef cuisinier est le dernier échelon dans la hiérarchie de la cuisine. Chef, c’est le métier de cuisinier par excellence. Il concocte de succulents plats et dirige toute une équipe de cuisine. En cuisine, c’est l’interaction entre les explosions de saveurs, c’est grâce aux saveurs et aux mélanges que le goût se forme.

QU'EST-CE QUE L'ART CULINAIRE ? Pour ce nouveau mensuel, nous sommes flattés de vous présenter deux formes de restauration : "la restauration en ligne et la restauration classique". Séduits par nos invités à travers cette édition, nous vous ferons voyager sans décoller dans différentes sphères culinaires. Jules Arnold Nsang , chef PDEM, you are welcome ! Pour les gourmands que nous sommes, la cuisine occupe une place prépondérante dans notre vie. Ces recettes que nous connaissons aujourd’hui par cœur et que nous transmettons aux générations futures, nous ont également été transmises par les générations précédentes. Certains s’initient à la cuisine contemporaine, tandis que d’autres partent à la quête de la perfection en intégrant des écoles culinaires.

L'art culinaire, aussi appelé food design, regroupe, sous forme artistique, les principes appliqués à la cuisine. La présentation, le choix d'aliments particuliers ou bien la sélection de couverts stylisés sont tous des éléments qui définissent l'art culinaire. Divers types de restaurations séduisent les clients, chaque jour, les tendances alimentaires sont mises à jour et popularisées dans la sphère privée. La cuisine n'est plus seulement un moyen de se nourrir, elle est aussi une véritable échelle de loisir. Pour les êtres humains, manger est vital, la cuisine fait donc partie des habitudes culturelles les plus anciennes et importantes de notre existence. On retrouve donc le grand art culinaire dans les salles à manger des particuliers, dans le restaurant du coin ou dans un restaurant étoilé. Avant la pandémie, la popularité des services de commande en ligne et de livraison était un phénomène en croissance. Mais la crise sanitaire a soudainement décuplé la demande et les besoins.

LA FOODTECH, C'EST QUOI EXACTEMENT ? Pour le moment, on peut définir la foodtech comme l’écosystème constitué de tous les entrepreneurs et startups se servant de la technologie pour améliorer ou faciliter la production et la distribution alimentaire. Il existe 6 catégories de food tech : AgTech , FoodScience, FoodService, Coaching, Livraison, Retail. Ceci dit, nous avons plusieurs questions qui restent en suspens à savoir : cette forme de restauration respecte t-elle les normes alimentaires ? Les repas préparés dans les cuisines privées sont-ils réglementaires en termes de bio ? En effet, cette nouvelle forme occupe de plus en plus de place dans notre quotidien, elle viendrait même à déclasser la restauration classique. Mais la food tech doit aussi relever un autre défi : pousser le consommateur à changer ses habitudes et à adopter des produits qui lui étaient inconnus, car si le plaisir gustatif n’est pas pris en compte, le produit n’a que peu de chances de succès.

Kandy zenly

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INTERVIEW

FOODTECH KING'S FOOD LA NOUVELLE PÉPITE DU CAMEROUN Lancé depuis juin 2019 dans la ville de Douala, l'entreprise King's Food structure évoluant dans le domaine de la FoodTech et plus particulièrement de la catégorie des Fulltask delivery, a été créée par l'entrepreneur Jules Arnold Nsang (Managing Director et Co-founder) et Djemba Kingue Laethitia Prisca Rachèle (Responsable des Opérations et Co-Founder). Aujourd'hui, King's Food s'affirme de plus en plus sur le terrain et essaie de se frayer une place importante dans le marché local. Les Amoureux de bons plats faits maison, créatifs et de qualité s'arrachent leurs plats tous les jours. Nous avons eu le privilège de nous entretenir avec eux et ils nous ont conquis.


Interview King’sFood : A ce jour, nous avons mis sur le marché deux produits qui nous permettent de répondre significativement aux besoins spécifiques d’un certain segment de clientèle. Il s’agit des : - Repas : plats locaux et étrangers revisités avec une King’s Food Touch qui donne à nos repas un goût unique et différent. Nos repas sont conditionnés dans des boites en plastique recyclables compartimentés qui permettent de maintenir la température du repas à chaud et lui donne fière allure. - K-box : encore appelé Panier repas/ box repas, est la composition de plusieurs ingrédients destinés à la préparation d’un repas bien précis destinés à plus de deux personnes. On y retrouve des légumes, de la viande, du poisson, des épices etc.

ZINZIN MAGAZINE : Quelle est la spécialité de votre entreprise ? King’sFood : King’s Food est une entreprise spécialisée dans la livraison de repas et denrées alimentaires à domicile. L’idée est de proposer des plats sains, gustatifs et simples que l’on a envie de manger au quotidien et c’est d’ailleurs dans ce sens que notre carte a été pensée afin de proposer une solution qui rend service à nos clients matin midi et soir (d’ici peu). ZINZIN MAGAZINE : Depuis combien de temps existe t-elle ? King’sFood : King’s Food voit le jour en Juin 2019, plus précisément dans la ville de Douala. ZINZIN MAGAZINE : Quels sont les produits et services qui y sont offerts ?

Dès le début de l’année 2022, nous mettrons sur le marché 4 nouveaux produits innovants qui répondent aux différentes problématiques actuelles liées à la nutrition que connait l’Afrique en général et le Cameroun en particulier. Nous avons des k-pot, k-chef, fruits box et le supermarché. ZINZIN MAGAZINE : Pourquoi avoir précisément choisi cette activité ? King’sFood : Répondre à cette question reviendrait à vous raconter comment est né notre entreprise. Tout commence le Lundi 10 Janvier 2019. A cette époque j’étais responsable commerciale dans une entreprise de la place; après une grosse réunion de travail et toujours au pas de course, je disposais de très peu de temps pour faire un tour au restaurant afin de me mettre quelque chose sous la dent. Faut dire qu’à cette période, je déjeunais très peu et quand bien même c’était le cas, mes moments de pause étaient très expéditives. Je décide de fouiller sur internet un service online de livraison de repas et grande a été ma surprise de constater qu’il en n’existait quasiment pas.

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Interview Très curieux, je décidais quelques jours plus tard de me pencher sur la question afin de comprendre les raisons d’absence d’entités spécialisées dans ce secteur surtout qu’il existait un réel marché avec de bonnes tendances. Nos recherches nous ont améné à identifier deux problématiques majeures auxquelles la solution de livraison des repas à domicile permettrait d’apporter une réponse significative. Le Manque de Temps des professionnels et ménages pour se faire à manger, aller au resto pendant les pauses ou faire ses courses. Les statistiques parlent de plus de 321.000 d’employés et près de 50.000 ménages La Mauvaise qualité des repas à l’origine de plusieurs maladies, dont 65% sont causés par la mauvaise alimentation. Suite à autant de constats, nous avons décidé de mettre sur pieds une fullstack delivery (foodtech) qui porte la dénommation de King’s Food. ZINZIN MAGAZINE : Pensez-vous avoir apporté une innovation dans le secteur? Si oui laquelle? King’sFood : Nous croyons apporté une touche d’innovation dans la sphère de la restauration locale. Premierement, nous avons repensé notre chaine logistique et alimentaire afin de cuisiner différemment et proposer une autre manière de consommer qui est plus saine, plus personnalisée, plus directe et plus fun. Le but étant de livrer du bonheur à chaque expérience King’s Food. Deuxièment, nous avons associé des nouvelles technologies de l’information à notre service en mettant sur pieds une plate forme web intuitive via laquelle nos clients peuvent passer commande à tout moment. ZINZIN MAGAZINE : Quel est votre produit/service phare ? King’sFood : Les repas et les K-box

ZINZIN MAGAZINE : Que pensez-vous des habitudes culinaires des camerounais en général ? King’sFood : Selon un rapport de pressenza, plus de 70% des maladies au Camerounais sont causées par une mauvaise alimentation. En première cause, la boulimie. Très répandue dans la culture locale, elle est un symbole selon l’imagerie populaire d’une condition de bien-être. Pourtant, c’est cette conception populaire va bien à l’opposé de ce qui est considéré aujourd’hui En deuxième, nous avons la prolifération des tournes dos. Cette expression populaire désigne un endroit insalubre ou l’on peut manger quotidiennement à prix réduit sans pour autant se soucier de la qualité de ce qui entre dans notre bouche. Ces plats haut en teneur en sel, cube et piment sont servis dans des conditions qui laisse à désirer et qui plus que l’on ne peut s’en douter, constitu un véritable danger pour tous ceux qui y vont. En troisième, les aliments fabriqués à partir de plantes OGM. le Dr Wilfried Mbatcham, révèle dans une étude réalisée par des experts chercheurs en biotechnologie et intutulée « Alerte aux OGM » révèle que "25% des produits qui existent au Cameroun sont génétiquement modifiés,

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Interview surtout quand on sait que des tests portant sur la toxicité aiguë, le risque de provoquer des allergies, la tolérance et la valeur alimentaire ne sont pas respectés dans notre envirronement. Ces aliments peuvent être à l’origine de plusieurs maladies et allergies.

ZINZIN MAGAZINE : Quel regard portez-vous sur le taux de pénétration de la restauration en ligne au Cameroun ? King’sFood : K.F: Même s’il n’existe pas de statistiques officielles sur les tendances de la e-restauraton au Cameroun, nous pourrions néanmoins évaluer le potentiel de ce secteur en nous reposant sur d’autres indicateurs. Selon Hootsuite et We Are Social, deux organismes disposant de plateformes de suivi des flux sur les réseaux sociaux et l’internet, le nombre d’internautes au Cameroun a atteint 9,15 millions de personnes en janvier 2021 (+2,7 millions de personnes sur un an), contre 7,8 millions en janvier 2020. Ce qui représente un taux de pénétration de 34%, contre 30% en janvier 2020 et 2% seulement il y a une décennie. Cette augmentation constante de connectés ainsi que l’émergence d’une classe moyen de plus en plus importante, plus connectée, plus tactiles et plus avisée sur ce qu’elle souhaite consommée et plus exigente, constitue un cocktail motolov favorable à l’explosion de certains services digitaux. Aussi, la crise sanitaire due à la covid-19 aura participée à booster l’activité d’e-restauration en favorisant la naissance de services en ligne qui répondent efficacement aux défis de l’heure.

Le potentiel de croissance est important et pourrait aussi s’expliquer par les commodités qu’offre la digitalisation de la livraison à domicile. Internet et les applications ont permis une interconnexion généralisée entre les systèmes d’acteurs. Le client et le livreur avec leur smartphone, le restaurateur muni d’une tablette et la plateforme au centre de ce système. Néanmoins, même si nous sommes nombreux à vouloir se tailler la part du lion, il n’en demeure moins qu’il existe de nombreuses barrières à l'entrée de ce marché à l’instar des investissements importants, notamment en terme de communication et marketing, pour s'imposer dans une ville ou un pays. Il faut mener une bataille sans relâche pour s'imposer comme l’un des meilleurs car les places sont rares et très chères d'autant plus que le modèle économique de la e-restauration peine à trouver sa rentabilité. Aujourd'hui, très peu d’entreprise de ce secteur gagnent de l'argent ce qui laisse penser qu’il y aura peu d’élus en fin de compte. ZINZIN MAGAZINE : Qui sont vos concurrents ? King’sFood : Je ne ferai pas de publicité en citant les noms des entreprises cocurrentes, mais je dirai simplement que nous faisons faces à deux formes de cocurrences : La concurrence directe : composée des foodtech considérée comme des fullstack delivery c’est-à-dire des entreprises qui font de la food delivery tout en y ajoutant d’autres activités liées à la foodtech La concurrence indrecte : composée des entreprises qui commerciaisent les services/produits autres que les nôtres mais qui tendent à satisfaire les même besoins. C’est dans cette catégorie que l’on dénombre un nombre important de concurrents. technologie et intutulée « Alerte aux OGM » révèle que "25% des produits qui existent au Cameroun sont génétiquement modifiés,

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Interview ZINZIN MAGAZINE : Les repas que vous proposez obéissent-ils aux normes en matière d'hygiène et sécurité alimentaire ?

ZINZIN MAGAZINE : Qu'elle est la symbolique derrière votre dénomination sociale ?

King’sFood : respectons les règles d’hygiène et de sécurité alimentaire. Nous avons mis en place un certain nombre de règles internes qui nous qui garantissent la qualité des repas que nous servont à nos clients. Parmi ces règles, nous avons : - Prescription relative à l’habillement (port de la blouse, une charlotte, un cache nez, des gants) - L’entretien des locaux, des ustensiles, revêtement du sol, agencement des équipements, - Présence d’un lave main - Des installations frigrifiques - Aliemnation en eau propre l’heure. - Dispositif d’incendie - Formation en sécurité alimentaire Etc…

King’sFood : King’s Food qui est un terme anglosaxon veut dire la nourriture du roi. Au travers de cette dénomminaton, nous présentons notre ambition de devenir les rois de la livraison de repas et denrées alimentares à domicile au Cameroun et partout en Afrique. Aussi, nous faisons la prom²esse à nos clients qu’ils sont au centre de notre priorité et qu’ils seront toujours traités comme des rois.

ZINZIN MAGAZINE : Pensez-vous apporter un plus au MIC (Made In Cameroun) à travers votre activité ? King’sFood : Dire que nous apportons un plus au Mic serait trop prétentieux de notre part, disons simplement que nous particpons juste à la promotion d’un savoir faire locale qui se veut innovatif de part les process mis en place, créatif de part l’ensemble des activations jusqu’ici mises en place et dynamique parce que nous essayons d’évoluer avec notre temps tout en planifiant sur l’avenir. Alors non, nous n’apportons pas un plus au MIC mais, nous posons une pierre à l’édifice dans le but de bâtir un labelle respectable, responsable et compétitif.

ZINZIN MAGAZINE : Quelles sont les perspectives d'évolution de votre entreprise ? King’sFood : Nous souhaitons bâtir une brand culture forte, gage de réussite et de croissance pour notre entreprise. Le but étant ici de créer un lien étroit de confiance entre notre clientèle existante, nos futurs prospects et nous. Et bien évidemment, nous avons pour projet de nous implenter dans les vlles de yaoundé et limbé à l’horizon 2023. ZINZIN MAGAZINE : Si ZINZIN MAGAZINE vous demandait de lui recommander un des plats que proposez, ce serait ? King’sFood : Echines de porc aux champignons associées aux frites de pommes. Juteux, très peu gras et royalement bon (lol) ZINZIN MAGAZINE : Quel conseil pouvez-vous donner aux jeunes qui se lancent dans l'entrepreneuriat ? King’sFood : A toute personne qui souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat je partage avec vous ce qui m’aura permis d’être ou je suis et de devenir ce que je souhaite être : - Soyez mentalement solide à faire face aux échecs. A un monent de votre vie, de votre projet, vous serez appelé à faire face aux échecs, à les accepter mais le plus important à avancer.

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Interview Si nous n’êtes pas mentalement prêts à être au dessus de vos échecs, n’entreprenez pas car le chemin d’un entrepreneur est tortueux et rempli d’échecs. Mais n’oubliez jamais que « l’échec après le travail, est une étape qui vous rapproche un peu plus de la réussite ». Echouez aujourd’hui, échouez mieux demain, échouez encore mieux après demain jusqu’à réussir - Une idée innovante c’est bien, mais une solution à un problème que vous avez identifié c’est encore mieux. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il suffit d’avoir une idée de ouf pour se lancer et créer une entreprise. C’est une erreur monumentale. Une idée de ouf ne vous permettra pas toujours de répondre à une problématique spécifique. Une idée peut être belle dans la forme mais sans utilité dans le fond. - Cessez d’imaginer et de rêver, passez à l’action. Le rêve n’est qu’une représentation abstraite de la réalité, tant que vous ne le matérialisé pas, il ne prendra jamais forme. Confrontez votre solution au marché et n’ayez pas d’échouer et de récommencez - Soyez discipliné et organisé. Ces traits de caractère sont très difficiles à acquérir mais une fois que vous les avez, vous êtes assuré(e) de limiter votre marge d’erreur d’au moins de 65% tout au long de votre parcours d’entrepeneur. La discipline et l’organisation sont les maitres mots pour qui souhaite devenir une entrepreneur à succès. - Travaillez intéllgemment et investissez sur vous. De nombreuses personnes pensent que c’est en travaillant dur et plus de 15 heures par jour que l’on garanti le succès de son entreprise. Ca peut marcher je vous le concède, mais le pourcentage est très faible. Travaillez intelligemement vous permet d’être plus productif et par ricochet de mieux manager votre temps. Mon père a pour coutume de me dire, la connaissance a un prix inestimable et la formation en est le socle. Faites une instrospection, identifiez vos manquementse et comblez les par la formation.

- Le plus important de tous, Donnez à Dieu la première place dans tout ce que vous faites. Au-delà notre intelligence, de notre discipline, de nos efforts, de notre motivation et de nos idées, sans Dieu rien de tout ce que nous faisons ne peut se solder par le succès. Il est écrit : « Si je suis pour vous, qui peut être contre vous », « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ». Il est la fondation sur laquelle repose mes projets et il me comble de réussite. ZINZIN MAGAZINE : Un mot pour la fin... King’sFood : Je suis honoré de la tribune qui m’a été offerte par l’équipe de ZMag de partager avec votre lectorat les dernières actualités au sujet de notre entreprise. Je vous souhaite tout le meilleur du monde Merci pour votre disponibilité

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ENTREPRENEURIAT

TOUT FEU, TOUT FLAMME

Qui dit cuisine dit inévitablement fourneaux. Et qui dit fourneaux, ne dit pas nécessairement chef cuisinier. La restauration est un ensemble très vaste, aux ramifications diverses qui s'entrecroisent, se complètent. Un bon repas commence indubitablement par un bon agencement d'ingrédients et s'achève par une cuisson optimale. Et c'est ici qu'intervient Sosthène ABEGA, le roi tout feu tout flamme des fours et des plaques à gaz. Il les conçoit, les monte, et au besoin, les répare. Mordu de son métier et extrêmement ambitieux, il rêve de gloire et de richesse, mais aussi, de création d'emplois et de partage d'expérience. Rencontre avec un jeune homme qui sait ce qu'il veut et qui se donne les moyens de l'atteindre.


Entrepreneuriat Sosthene ABEGA : je me suis lancé dans cette activité par passion et par envie de créer des appareils culinaires propre à nous camerounais, car bien qu'ayant une pleine connaissance dans le domaine, l'Afrique et le Cameroun en particulier sont encore ravitaillés par l'Asie et la Turquie. Ces appareils ne sont donc pas aux normes de notre environnement ; d'un autre côté, il y a aussi le fait d'entendre beaucoup de personnes se plaindre d'avoir des cuisinières et plaque en panne, sans avoir accès à un spécialiste du domaine. Précisons que nous avons des frigoristes, mais pas des techniciens en chaud (gaz). Ce sont ces arguments qui m'ont décidé à me lancer dans ce secteur d'activités. ZINZIN MAGAZINE : Décrivez-nous une de vos journées type

ZINZIN MAGAZINE : Qui est Sosthène ABEGA ?

Sosthene ABEGA : ma journée de travail commence par un programme établi la veille : je m'accorde avec les clients sur WhatsApp (les heures de disponibilité pour travailler), puis le matin mon équipe arrive à l'atelier, range le matériel (outils de travail et pièces de rechange) uniquement ce qu'il nous faut pour ces clients. J'appelle le client à l'avance pour l'informer que je me déplace déjà avec mon équipe. Lorsque nous arrivons chez ces clients, nous travaillons et nous rentrons.ment pas.

Sosthene ABEGA : Sosthene ABEGA, titulaire d'un BEPC. J'ai fait la connaissance d'un citoyen français avec qui j'ai noué une solide amitié. Il m'a offert la possibilité d'aller étudier dans le domaine des fours à gaz, où j'ai obtenu mon diplôme d'Ingénieur en Conception et Fabrication des cuisinières et fours à gaz. Actuellement, j'ai créé une petite entreprise (MASTERTUNE SERVICE) spécialisée dans le service technique des cuisinières et fours à gaz, y compris la fabrication locale. J'ai 28 ans. ZINZIN MAGAZINE : Qu'est-ce qui vous a emmené à vous lancer dans l'activité ?

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Entrepreneuriat ZINZIN MAGAZINE : que pouvez-vous nous dire relativement à l'état des lieux du secteur au Cameroun ?

ZINZIN MAGAZINE : quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans l'exercice de votre activité ?

Sosthene ABEGA : le secteur dans lequel j'exerce n'est pas encore présent au Cameroun ; c'est vrai que c'est une branche qui n'existe pas dans les lycées et universités. Donc professionnellement parlant, je n'ai pas encore rencontré d'autres spécialistes comme moi, en dehors de mes frères qui se battent dans les marchés pour dépanner les plaques (la casse). Donc je forme également les jeunes pour parvenir au sommet de mes ambitions.

Sosthene ABEGA : je rencontre des difficultés au niveau de la fourniture de la matière première avec laquelle je travaille, et aussi pour avoir l'équipement qui va avec. Et enfin, le manque d'accompagnement financier et de partenariats.

ZINZIN MAGAZINE : quelle innovation pensez-vous avoir apporté à vos services, par rapport à ce qui se fait ou se vend actuellement au Cameroun ? Sosthene ABEGA : : mes plaques à gaz qui sont sur le marché sont économiques, prennent peu d'espace, sont très pratiques, car portables, et sont durables. Ce sont ces critères que j'ai innovés et on y travaille encore pour plus d'amélioration de la qualité de nos produits, afin qu'ils soient consommés partout en Afrique.

ZINZIN MAGAZINE : vos perspectives d'évolution ? Sosthene ABEGA : ouvrir un atelier de maintenance dans chaque grande ville au Cameroun, créer un centre de formation professionnelle dans le domaine, avoir une usine de production de nos produits à l'échelle industrielle afin de ravitailler le marché africain et camerounais. ZINZIN MAGAZINE : que faites-vous lorsque vous n'êtes pas pris par votre activité ? Sosthene ABEGA : je me divertis peu ; je passe du temps avec ma famille, ma compagne et mes enfants : sorties, restaurants, etc. Mais en grande partie, mon temps libre me sert à réfléchir pour de nouvelles stratégies de travail, comment améliorer mon produit, coacher mon personnel, bref travailler sur nos manquements. ZINZIN MAGAZINE : la semaine mondiale de l'entrepreneuriat s'est tenue du 08 au 14 novembre dernier. Quel message aimeriez-vous transmettre aux jeunes qui vous lisent concernant l'entrepreneuriat jeune au Cameroun ? Sosthene ABEGA : : jeunes, le monde est fait de salariés et de patrons. Si tu veux être patron, il faut travailler. Travaille avec amour ; ta volonté de faire doit être illimitée, car c'est elle qui alimente ton rêve afin qu'il devienne réalité.

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Entrepreneuriat ZINZIN MAGAZINE : un mot pour la fin... Sosthene ABEGA : 3 ans déjà ! Aujourd'hui que je mène mon combat seul, je suis fier de voir ces étapes que je débloque sur mon parcours. C'est loin d'être terminé ; un jour, au Cameroun et en Afrique, quand on parlera de cuisinière ou plaque, on fera référence à MASTERTUNE, car mon rêve est de mettre cette industrie sur pieds qui aidera nos mères, nos pères, mes frères et sœurs à qui je donnerai du travail, et aussi que je sois classé au même rang que Jeff Bezos, Warren Buffet, Ali baba et autres. Merci infiniment à tous ceux qui m'accompagnent et me soutiennent pour la visibilité de mon activité : ZINZIN MAGAZINE, CANAL 2, SEV TV, PRESSE CHALENGE, STOP BLABLACAM, INVESTIR AU PAYS, CHANCE LION, M. DUBRANA Florian qui est mon mentor, M. AZANGUE depuis Paris.

Propos recueillis par Cécile BANGOUB.

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MODE AU RYTHME DES COULEURS

Ce mois-ci, la cuisine est au centre de notre magazine. Quand on parle de cuisine, cela fait immédiatement penser aux saveurs, odeurs et surtout couleurs. Dans la suite, nous ferons une petite immersion chez Libarô, une marque cent pour cent camerounaise de sacs, riches en couleurs qui nous rappelle la chaleur de notre pays.


Mode Avec un patrimoine culturel riche, on pourrait facilement se perdre dans les plats, saveurs et couleurs de nos différentes régions. Dans ce mensuel, nous parlerons de couleurs, celles qui nous vont mieux que les autres. Hormis le fait de savoir choisir les bonnes coupes, en fonction de notre morphologie, il est aussi important de connaître les couleurs qui nous vont, qui nous mettent en valeur. Les principales couleurs mises sont le noir, le rouge et le blanc : le mariage de ses couleurs est le plus souvent facile parce qu’elles vont naturellement très bien ensemble ; associées en combinaison de deux ou toutes les trois. C’est le choix des moins fashionistas, ceux-là qui ne veulent pas se casser la tête et se sentent dans cette sécurité lorsqu’il faut parler de faire son mariage de couleurs. Les couleurs, la manière de les agencer, en disent long sur notre personnalité, notre caractère.

Le noir : l'une des couleurs les plus mises. Même si celle-ci traduit le mystère de la personne, le charisme, elle est aussi une couleur pour ces personnes qui ont peur de se montrer aux autres. Dans la plupart des cas, ce sont les adolescents, certaines femmes après l’accouchement, les personnes en surpoids qui ont souvent peur du regard d’autrui. Il ne s’agit pas de s’habiller de façon indécente pour attirer l'attention, mais d’avoir confiance en soi et ne pas se cacher derrière une couleur qui ne laisse paraître votre beauté, qui vous laisse dans un confort qui ne dure que lorsque vous sortez de chez vous. Avoir confiance en soi, c’est aussi prendre soin et faire attention à soi-même. C'est une couleur qui va à toutes les carnations de peau. Que l'on soit albinos, ou teint ébène, pas besoin de trop réfléchir lorsqu'on veut se mettre.

Le rouge : la passion, la fougue. Une couleur chaleureuse, sensuelle. Une couleur qui en dit long… Une couleur très féminine que l’on l’associe aux femmes fatales, aux femmes de caractère, mûres. Mais le rouge est aussi pour ces personnes qui ont peur de montrer véritablement leur côté sensible, car le rouge se teinte ou déteinte assez facilement, une goutte de blancheur la fait virer vers le rose, une goutte de bleu la fera virer vers le marron, le marron (tous presque avons essayé la superposition des stylos bleu et rouge au primaire, au secondaire). Chers Passionnés du rouge, vive la passion.

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Mode Le rose et le bleu ciel : la couleur rose a longtemps été associée à la petite fille, rêveuse, romantique. Il était assez difficile pour nos yeux de supporter cette couleur sur des garçons. Il est vrai que quand nous grandissons, nous avons une plus grande liberté de faire nos choix de couleurs fétiches. Le rose et le bleu restent pour ceux qui ont la tête dans les nuages ; même si cela ne signifie pas forcément être un perdu dans ses pensées. Le rose et le bleu ciel restent pour les romantiques.

La couleur blanche : sûrement, après la couleur noire, c’est elle qui suit. La plus portée par tous ! Événements heureux ou malheureux. Ce symbole de pureté va à tous, quelle que soit la carnation de peau : des plus sombres aux plus claires. Les couleurs ont longtemps été et restent des identifiants culturels pour chaque peuple. Que l'on soit du Nord, Sud, Centre, Est ou Ouest, malgré les échanges entre peuples, la mondialisation, les couleurs restent une identité, leurs significations demeurent attachées aux valeurs que défend et promeut chaque culture, chaque ethnie. Le vert qui rappelle la forêt, le bleu Ciel, le blanc et le bleu, des couleurs de paix ; ou encore le jaune, le rouge et le noir pour la passion D’autres couleurs, plus modernes, se sont vu adopter : rose bonbon, orange, jaune, bleu turquoise, vert citron,… Dans la palette claire : la mode évolue ; les créateurs se donnent davantage au travail pour nous faire sortir de notre routine de couleur. Sur tissus imprimés, pagnes, l’art est au rendez-vous..

Pour la catégorie des couleurs sombres : nous avons le bleu nuit, marron, le vert olive qui rentre bien dans nos mœurs. Les accessoires sont assez servis et permettent de prendre du risque dans l’association des couleurs que nous portons. Chacun de nous a une couleur préférée, une couleur fétiche, et pas toujours la couleur qui lui va. Car la préférence de plusieurs d'entre nous repose sur les codes vestimentaires, de couleurs, de la société qui nous entourent. Pour davantage se mettre en valeur, il est important de connaître la couleur qui nous va. Il y aura toujours une palette de couleurs sœurs qui nous iront mieux que les autres ; pour la choisir, essayer plusieurs vêtements de couleurs uniques, celle qui fera luire votre teint, sera sans doute la vôtre (ici pas besoin d'être assortie avec vos yeux ou cheveux). Il peut en avoir plusieurs, mais elles seront sœurs, voisines. Affaire de couleur, c'est pour tous : hommes ou femmes. La vague fluo est bien évidemment pour les amoureux de haut risque ! Que ce soit en rose, vert, bleu, certains ne veulent pas les seuls sapeurs-pompiers de la nuit.

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Mode Pour ce numéro, notre découverte mensuelle est Libarô, une marque 100 % camerounaise avec des produits made in Cameroon. À l'ère de l'entrepreneuriat, du retour aux sources et la valorisation de notre culture, un grand nombre de jeunes entrepreneurs se sont lancés dans la valorisation de notre identité pour la faire connaître, voyager à travers le monde, et ce, dans tous les domaines de la mode. Pour rentrer dans le dernier trimestre de l'année en cours, Libarô a tenu à nous servir une nouvelle collection de sacs avec de nouvelles matières, de nouvelles couleurs qui se sont ajoutées à sa palette, de nouvelles coupes ; mais restent dans sa "ligne éditoriale". Quelles que soient vos préférences en matière de couleurs, vous serez satisfaits.

Rédactrice : Queen D.

La nouvelle collection Libarô est une série de sacs pour tous. S’inspirant du style casual, du paysage africain, camerounais, vous trouverez dans ces accessoires un meilleur rapprochement avec le chez-soi. Ces couleurs sont chaleureuses et aussi chaudes que l’Afrique en miniature que nous sommes. Ces couleurs nous rappellent non seulement la diversité culturelle, mais aussi, culinaire de notre terre. Sorties entre filles le week-end, pour vaquer à ses occupations en semaine, cette nouvelle collection comme les précédentes est faite pour vous.

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Cinéma

INVISIBLES - SERIE TV

Quand on parle de culture en Afrique francophone, les pays généralement les plus en vue sont le Cameroun, et sa nation jumelle (d’après les pensées populaires) d’Afrique de l’Ouest qui est la Côte d’Ivoire. Ce qui est encore plus vrai à travers le 7e art, dont les projets sortants sont de plus en plus intéressants et rattrapent même les niveaux dramatiques dignes des plus coûteuses productions américaines. La série ivoirienne INVISIBLES fait incontestablement partie de cette gamme-là. INVISIBLES est une série télévisée ivoirienne, créée et réalisée par le scénariste ALEX OGOU. C’est la première, ou du moins la série la dramatique la plus en vue du moment. Délicieux cocktail d’action à l’Africaine, elle raconte l’histoire de CHAKA (interprété par ALI CISSE), chef d’une bande de microbes opérant dans le quartier Yopougon, qui est en conflit avec KOUESS (interprété par LACINE DIABY), le chef d’une bande rivale, accusé d’avoir agressé et violé sa sœur ainée HADJARA (interprété par MARIE-JOSEE NENE), avec qui, malgré leur jeune âge, ils ont pris l’initiative de se séparer de leurs parents, à la recherche de conditions de vie meilleures.


Cinéma

(Chaka - Invisibles) Cette série de 10 épisodes, d'une durée de 50 minutes chacun en moyenne, a été produite par TSK Studios, appuyés par Canal+ international, le CFI (agence française de développement de médias), et l’OIF (fonds image de la francophonie). Diffusée du 29 octobre au 26 novembre 2018, la série a été très bien accueillie par les cinéphiles, qui expriment leur satisfaction vis-à- vis de cette délicieuse caricature des ghettos d’Afrique francophone, et surtout de l’excellent jeu d’acteur des différents protagonistes. Son succès est tel qu’elle a remporté le prix de la meilleure fiction francophone étrangère au festival cinématographique de la Rochelle. Et depuis lors, elle a également remporté le prix du meilleur film à l’African Talent Awards en 2018, le NISA d’or en 2019 (Nuit Ivoirienne du Septième Art), et aussi, la première place au dernier FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou).

(Kouess et sa bande de Microbes – Invisibles) En plus d’être du cinéma d’action et dramatique, INVISIBLES est également une œuvre engagée, car elle dénonce un fait important de la société actuelle. Les microbes sont des jeunes enfants de la rue âgés de 10 à 20 ans, voire 25, qui se mettent en groupuscules bien organisés, afin de commettre des crimes tels que des braquages, agressions, vols, etc. Ce phénomène trouve son origine dans les quartiers populaires d’Abidjan en Côte d’Ivoire, et s’est étendu jusqu’à Douala au Cameroun. Les microbes sont souvent comparés aux enfants-soldats du Liberia ou de la Sierra Leone, en raison de leur degré de violence lors des raids qu’ils opèrent dans les métropoles. ALEX OGOU dénonce donc cette terreur imposée par les microbes, et propose de facto des solutions pragmatiques pour mettre fin à ce fléau. Invisibles, une recommandation 5 étoiles

Rédacteur : Thierry NGOH / Community Manager et Rédacteur Web – ZINZIN MAGAZINE

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Culture

CE QUE LA NOURRITURE NOUS APPREND SUR LA CULTURE

Vous êtes-vous déjà demandé ce que les aliments que vous mangez chaque jour peuvent vous apprendre sur vos origines ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les habitants de différentes régions du monde mangent différents types d'aliments ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certains aliments ou certaines traditions culinaires sont si importants pour votre culture ? Le lien entre nourriture et culture est plus étroit que vous ne le pensez. Au niveau individuel, nous grandissons en mangeant la nourriture de nos cultures. Elle devient une partie de notre identité. Beaucoup d'entre nous associent la nourriture de leur enfance à des sentiments chaleureux et à de bons souvenirs, et elle nous lie à nos familles, ce qui lui confère une valeur spéciale et personnelle. La nourriture de notre famille devient souvent la nourriture de réconfort que nous recherchons en tant qu'adultes dans les moments de frustration et de stress. Lorsque j'étais malade, enfant, je ne pouvais pas manger de riz, car j'étais trop faible, alors ma mère préparait de la soupe et me l'apportait au lit. L'odeur et le goût de la soupe sont devenus quelque chose de très familier pour moi. Aujourd'hui, chaque fois que je me sens fatigué ou stressé, je me souviens de la soupe que ma mère me préparait et j'ai envie de cette soupe.


Culture À plus grande échelle, la nourriture est un élément important de la culture. La cuisine traditionnelle est transmise d'une génération à l'autre. Elle fonctionne également comme une expression de l'identité culturelle. Les immigrants apportent la nourriture de leur pays avec eux partout où ils vont et cuisiner des plats traditionnels est un moyen de préserver leur culture lorsqu'ils s'installent dans de nouveaux endroits. Le fait de continuer à préparer des aliments issus de leur culture pour les repas familiaux est un symbole de fierté pour leur ethnicité et un moyen de faire face au mal du pays. Beaucoup ouvrent leur propre restaurant et servent des plats traditionnels. Cependant, la nourriture n'est pas exactement la même. Par exemple, certains ingrédients nécessaires à la préparation des plats traditionnels peuvent ne pas être facilement disponibles, de sorte que le goût et la saveur peuvent être différents du goût et de la saveur des plats qu'ils prépareraient dans leur pays d'origine. En outre, lorsque les immigrants vendent des aliments dans un autre pays, ils ne les vendent pas seulement à des personnes originaires du même pays qu'eux, mais aussi à des personnes originaires de pays différents. Par conséquent, ils doivent modifier les plats originaux pour répondre aux besoins d'un plus grand nombre de clients ayant des goûts et des préférences gustatives différents. Les modifications apportées aux plats originaux peuvent créer de nouvelles saveurs tout en conservant la signification culturelle du plat.

Rédacteur : FYT

Ce qui ne change pas, c'est la mesure dans laquelle la cuisine unique de chaque pays ou communauté peut refléter son histoire, son style de vie, ses valeurs et ses croyances. En Chine, par exemple, l'harmonie est un trait vital dans presque tous les aspects de la vie. Cela se reflète dans la cuisine chinoise, où presque toutes les saveurs (salé, épicé, aigre, sucré et amer) sont utilisées de manière équilibrée pour créer des plats délicieux dont les saveurs se marient bien. Historiquement, les Chinois ont un style orné, que l'on retrouve dans leur architecture et sur leurs costumes, ainsi que dans leur nourriture. Ils pensent que les aliments doivent non seulement être nutritifs, mais aussi être attrayants, c'est pourquoi ils s'efforcent de décorer les plats et de les rendre colorés, le rouge vif étant leur couleur traditionnelle.

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Culture La cuisine des États-Unis reflète son histoire. La colonisation européenne de l'Amérique a entraîné l'introduction d'ingrédients et de styles de cuisine européens aux États-Unis. Plus tard au XXe siècle, l'afflux d'immigrants de nombreuses nations étrangères a développé une riche diversité dans la préparation des aliments dans tout le pays. À mesure que le monde se mondialise, il est plus facile d'accéder aux cuisines de différentes cultures.

Rédacteur : FYT

Nous devrions embrasser notre héritage à travers la nourriture de notre culture, mais nous devrions aussi nous informer davantage sur les autres cultures en essayant leurs aliments. Il est important de se rappeler que chaque plat occupe une place particulière dans la culture à laquelle il appartient, et est spécial pour ceux qui le préparent. La nourriture est une porte d'entrée dans la culture, et elle doit être traitée comme telle.

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Tourisme LES MEILLEURES DESTINATIONS GASTRONOMIQUES EN AFRIQUE

Alors que presque tout le monde vante les mérites des scènes culinaires d'Asie, d'Europe et d'Amérique du Nord, l'Afrique est souvent mise à l'index. L'Afrique propose des plats uniques et parmi les plus savoureux au monde, et son offre culinaire est tout aussi diversifiée que les personnes et les pays qui la composent. Avec des centaines de styles de cuisine différents et des influences venant d'aussi loin que le Royaume-Uni, Oman, le Portugal, l'Inde, et même la Chine, l'Afrique devrait figurer sur la liste des lieux à explorer pour tous les gourmands. Voici quelques-unes des meilleures destinations gastronomiques à explorer en Afrique.


Tourisme LE CAP, AFRIQUE DU SUD Le Cap possède une incroyable diversité de nourriture dans sa scène gastronomique en constante expansion. En hommage à toutes les cultures qui ont peuplé la ville au cours des siècles, il existe un excellent éventail de restaurants et de styles allant de l'afrikaans, l'africain, le malais du Cap, à l'indien et bien sûr, aux fruits de mer. De la cuisine de rue aux restaurants de classe mondiale, il y en a pour tous les goûts au Cap.

MARRAKECH, MAROC Marrakech et son ancienne place médiévale, la Djemma el Fna, sont le centre de la scène culinaire au Maroc. Avec des dizaines et des dizaines de vendeurs de nourriture, non seulement sur la place, mais aussi dans toute l'ancienne médina, l'omniprésent tajine (viande ou légumes cuits dans un pot d'argile), les brochettes de tout sauf de porc, la soupe Harira et le couscous ne sont que quelques-uns des produits que vous trouverez ici. Pour finir en beauté avec un thé à la menthe sucré : c'est tout à fait marocain !

STONE TOWN, ZANZIBAR Tout comme la Djemma el Fna, les jardins de Forodhani à Stone Town sont l'épicentre de la gastronomie zanzibarienne. À la tombée de la nuit, les jardins et le parc en bord de mer s'animent de vendeurs de nourriture qui proposent des plats comme le Sorpotel (masala à la viande et aux organes), le Pilau, le requin-poivre, le Boku-boku (ragoût de viande et de légumes) et le gâteau aux épices, pour n'en citer que quelques-uns. Des siècles ont mélangé les plats traditionnels swahilis avec ceux de l'Inde, de la Chine, du Royaume-Uni, du Portugal et des pays arabes. ADDIS-ABEBA, ÉTHIOPIE La nourriture est une raison de plus de se rendre en Éthiopie. Addis-Abeba (qui signifie "belle fleur") étant le cœur du pays, des milliers de restaurants sont répartis dans cette ville tentaculaire. Avec bien plus que de l'Injera, des Wats, des Tibs et des lentilles, Addis Eats est un tour-opérateur local qui vous emmènera dans les quartiers et sur les marchés pour déguster des plats de toute la ville et du pays. Inscrivez-nous ! ALGER, ALGERIE Située sur la côte méditerranéenne, avec des centaines d'années d'histoire avec la France, Alger offre la meilleure combinaison de cuisine européenne, arabe, nord-africaine et méditerranéenne. Cette ville de plusieurs millions d'habitants répond à tous les goûts et à tous les budgets et, comme les autres grandes villes, elle offre d'incroyables possibilités de restauration.

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Tourisme CAMEROUN

LA NAMIBIE

Il détient l'une des palettes alimentaires les plus variées d'Afrique en raison de sa situation au carrefour du nord, de l'ouest et du centre du continent, de la diversité ethnique avec des mélanges allant des Bantous aux Semi-bantous, en passant par les Arabes Shuwa, ainsi que de l'influence des colonisations allemande, française et anglaise. Le Ndolè "obstaclé" (plats de légumes avec viande, poisson fumé et crevettes fraîches ou fumées), le Eru Wata Fufu, le Sangha et la sauce jaune accompagnée de taro pilé sont quelques plats emblématiques du Cameroun qui séduisent presque toujours les fins gourmets.

Fortement influencée par l'Allemagne et l'Afrique du Sud, la Namibie est un pays où la viande et les pommes de terre sont omniprésentes. Cependant, il ne s'agit pas de saucisses traditionnelles : la viande en Namibie signifie autruche, zèbre, koudou et phacochère. Accompagnée de bouillie de maïs, de choucroute ou de millet. Il existe de nombreux endroits à Windhoek, Swakopmund et au-delà où vous pouvez trouver du bon gibier à des prix raisonnables. LAGOS, NIGERIA Aaah, le chaos de Lagos, l'une des plus grandes villes d'Afrique ! Avec près de 20 millions d'habitants, cela fait beaucoup de bouches à nourrir. Le riz Jollof épicé, la soupe Egusi (à base de graines de melon et de feuilles amères), les bananes plantains frits, les ignames pilées et les soupes de gombo sont quelques aliments de base que l'on trouve partout, y compris au coin des rues, mais aussi dans les restaurants de luxe qui s'adressent à la nouvelle richesse nigériane sur Victoria Island et Eko. DAKAR, SENEGAL La nourriture sénégalaise est copieuse : viande, riz, légumes et ragoûts épais. Si Dakar possède tout cela, elle possède également une boulangerie et une scène culinaire influencées par la France, son administrateur colonial de longue date. Les sandwichs, les beignets et les baguettes sont plus courants ici que dans la plupart des villes africaines francophones. Oh, et le Wolof Burger est un must si vous êtes ici. Il ressemble exactement à ce qu'il est, une version sénégalaise d'un classique américain.

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Tourisme NAIROBI, KENYA

MOZAMBIQUE

Important centre politique, financier et culturel de l'Afrique de l'Est, Nairobi a tout pour plaire. Du Nyama Choma (viande grillée au barbecue) et de l'Ugali (fécule de maïs) à la cuisine indienne et aux restaurants de luxe. Le Carnivore, qui ressemble à un steakhouse brésilien, mais qui propose des viandes d'autruche, de crocodile, d'antilope et d'autres gibiers exotiques, est un incontournable de la scène gastronomique de Nairobi.

Le Mozambique est unique en Afrique. Il a l'influence swahilie dans la moitié nord du pays, et la combine avec la cuisine portugaise et les saveurs africaines dans tout le pays. Avec plus de 1 000 kilomètres de côtes de l'océan Indien, on peut trouver du poisson, des crevettes et d'autres produits de l'océan grillés sur des poêles à charbon au bord de la route ou dans les hôtels de luxe des grandes villes comme Maputo et Beira. Le Piri Piri épicé se combine avec des sauces crémeuses à la noix de coco pour rendre le poulet et le poisson d'ici bon à mourir. LE CAIRE, ÉGYPTE Des milliers d'années d'histoire ont fait du Caire non seulement l'une des plus grandes villes d'Afrique, mais aussi l'une des plus savoureuses. Le pigeon farci est une spécialité locale, mais les Falafels, le Shawarma (sandwichs à la viande sur pain plat), les Fuul Madammes (purée de fèves avec de l'huile, du fromage, des oignons et des épices) et le Koshary (un plat copieux à base de bœuf) sont également des spécialités locales.

Rédacteur : FYT

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Cuisine

RECETTE LE POULET YASSA


Cuisine Qui n'a jamais mangé la sauce yassa, cette délicieuse sauce aux oignons ? Spécialité sénégalaise, c'est l'un des plats Africains les plus savoureux et en plus, c'est facile à réaliser.

• Cooking Time : 45 minutes. INGRÉDIENTS : • 01 poulet entier • 08 gros oignons • 03 citrons • 02 cuillères à soupe de moutarde • 01 tête d'ail • 01 poivron vert • Du poivre blanc et noir • Huile raffinée • Piment frais •Sel et cube

Rédacteur : Arsène KENDO

PRÉPARATION : Lavez le poulet; il est préférable de le laver avec du citron et du sel pour éliminer la forte odeur. Coupez le poulet en morceaux de taille moyenne puis incisez chaque morceau. Préparez la marinade en mélangeant la moutarde, 04 cuillères à soupe d'huile raffinée, le jus de citron et les deux poivres (blanc et noir). Ajoutez-y du sel et du cube. Badigeonnez le poulet lavé avec la marinade. Laissez reposer 2 h au réfrigérateur. Mélangez le reste de la moutarde aux oignons émincés en lamelles et laissez également reposer. Après le temps de repos, sortez votre poulet du réfrigérateur et faites cuire environ 15 minutes. Par la suite, faites dorer votre poulet dans l'huile. Lorsque c'est prêt, enlevez de l'huile et réservez.

Faites revenir les oignons dans l'huile; dès qu'ils commencent à s'attendrir, ajoutez les morceaux de poulet, ail, piment et oignons puis ajoutez 02 verres d'eau. Mélangez et laissez cuire 30 minutes à feu doux. Remuez de temps en temps pour éviter de faire cramer le repas. Vous pouvez servir à votre convenance, le riz blanc est l'accompagnement idéal.

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INTERVIEW PARENTS/ENFANTS

Commercialisées depuis 2016, les bouillies Kayvey font la fierté de plusieurs consommateurs, petits ou grands. Nous sommes allés à la rencontre du visage qui se cache derrière cette marque, monsieur Chamberlin. Le sourire large toujours plaqué au visage mais très méticuleux côté travail, il nous parle de la marque qu'il représente et du marché camerounais des bouillies infantiles.


Interview Troisièmement, la chose qui passionne le plus dans ce métier ce sont les retours qu'on a des clients et des personnes qu'on rencontre au quotidien, à qui on présente ces produits, qu'on convainc d'acheter les produits et une fois qu'ils les ont achetés, qu'ils sont satisfaits, ils vous appellent pour vous faire des feedback. ZINZIN MAGAZINE : quel a été le déclic ?

ZINZIN MAGAZINE : bonjour que pouvez-vous nous dire de vous ? K.N.F : bonjour je m'appelle Lekane Chamberlin, je suis le directeur commercial et marketing de l'entreprise KAYNEY NUTRI FOOD. ZINZIN MAGAZINE : qu'est-ce qui vous passionne dans le métier que vous faites ? K.N.F : il y a trois choses qui me passionnenta dans le métier de commercial et de marketiste : la première, c'est le contact physique. C'est un métier qui vous permet de vous frotter à des personnes venues d'horizons divers, de cultures diverses ; c'est véritablement un métier qui vous permet de vous adapter à la société, d'être capable de vous en sortir quel que soit l'environnement, quelque soient les personnes que vous avez en face de vous. Deuxièmement, il y a la capacité qu'on a de convaincre les gens, à les amener à adopter les produits ou les services qu'on leur propose dans le cadre de notre métier.

K.N.F : le déclic s'est fait sous deux angles : sous l'angle du produit qu'on a mis sur le marché et sous l'angle du métier que je pratique. Du point de vue du produit, tout est parti du constat suivant lequel le marché camerounais est essentiellement, je dirais à 95 %, dominé par des marques étrangères ; alors que sur le plan local, on a des alternatives qui peuvent permettre que la substitution se fasse de façon aisée. Donc le déclic, c'était quoi apporter, proposer des céréales faites à base d'ingrédients locaux qui auraient un impact sur la santé des consommateurs, et un impact d'un point de vue purement économique. Maintenant, si je veux parler du déclic concernant le métier, c'est le fait de voir les aînés qui pratiquaient le métier. L'énergie qu'il y a derrière la passion et un métier qui vous ouvre les portes du monde. ZINZIN MAGAZINE : depuis combien de temps les bouillies Kayvey sont-elles sur le marché ? K.N.F : : les bouillies enrichis Kayvey sont sur le marché camerounais depuis novembre 2016 ZINZIN MAGAZINE : comptez-vous mettre d'autres produits dérivés sur le marché ? K.N.F : : je dirais oui. À date, oui, on est focus sur la production et la commercialisation des bouillies ; mais dans les cinq prochaines années, le porte-feuille produits va s'élargir avec d'autres produits qui sont en cours d'élaboration.

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Interview Je pense que dans les semaines où les mois à venir, vous aurez de plus amples informations par rapport au travail qui est en train d'être fait pour développer d'autres produits en dehors des bouillies Kayvey. ZINZIN MAGAZINE : que signifie KAYVEY ? K.N.F : le nom Kayvey est la contraction des initiales des prénoms d'enfants pris au volet. Parce que Kayvey, c'est d'abord une marque de céréales destinées aux enfants dès l'âge de 6 mois. C'est donc pour faire honneur à cette couche sociale qui est l'avenir de demain. ZINZIN MAGAZINE : nous savons que la santé d'un nourrisson est très fragile : qu'est-ce que vos produits apportent de plus à l'organisme des enfants ? K.N.F : la question est pertinente. Les enfants de la naissance jusqu'à trois ans, cinq ans sont l'une des couches les plus vulnérables de la population. Alors est-ce que les produits Kayvey prennent en considération ce paramètre-là ? Je dirais clairement oui ! C'est d'ailleurs la condition sine qua none pour avoir une autorisation de mise sur le marché, ou alors avoir un agrément pour mettre en vente des produits propres à la consommation. Les bouillies Kayvey subissent des analyses qui sont faites au niveau du centre Pasteur, et ce n'est qu'au terme de résultats d'analyses satisfaisants avec preuves à l'appui, que nous mettons ces produits sur le marché. Mais tout ne s'arrête pas là : nous avons un expert avec lequel nous travaillons, au-delà du centre Pasteur, qui fait également l'analyse de ces produits-là et bien évidemment, nous accompagne dans le cadre de la promotion de ces produits. Donc, on a le centre Pasteur et on a un expert de la nutrition et de la diététique qui nous accompagnent pour garantir le caractère sain des produits KAYVEY.

ZINZIN MAGAZINE : quels sont les principaux apports nutritifs des bouillies KAYVEY ? K.N.F : les produits Kayvey apportent aux enfants des acides gras essentiels, qui contribuent à leur développement cérébral, visuel. Ce sont ces nutriments-là qui sont déterminants pour l'éveil, l'intelligence chez l'enfant. Les bouillies Kayvey apportent également au bébé du calcium et de la vitamine D, qui sont essentiels pour le développement osseux ; elles apportent aussi du fer et le fer est essentiel pour la prévention de l'anémie ; elles apportent à l'enfant des antioxydants qui sont essentiels pour renforcer l'immunité globalement. Kayvey, ce sont des bouillies adaptées, ce sont des bouillies qui prennent en compte les paramètres de digestion et de croissance chez l'enfant, et qui lui apportent tous les nutriments dont il a besoin pour contribuer à une croissance optimale. ZINZIN MAGAZINE : KAYVEY est conseillé à quelle tranche d'âge ? K.N.F : les produits Kayvey interviennent dans le cadre de la diversification alimentaire et la diversification alimentaire selon les recommandations de l'OMS et du ministère de la Santé publique, c'est à partir de 6 mois. Les bébés sont autorisés à prendre Kayvey de 6 mois, et ce, jusqu'à X âge, parce que c'est une bouillie ; donc il faut commencer à partir de 6 mois et on peut aller au-delà d'un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, etc. On a même des adultes qui ont pris goût à la bouillie Kayvey et qui sont devenus des consommateurs fidèles !

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Interview ZINZIN MAGAZINE : vos produits sont-ils commercialisés à l'extérieur ? Quelle est votre vision ? K.N.F : pour le moment, les produits Kayvey sont commercialisés seulement au Cameroun et parlant de la vision de la marque Kayvey, il faut noter qu'elle souhaite devenir le leader dans le secteur des céréales infantiles du marché local ; parce qu'il faut savoir que c'est un marché qui est essentiellement dominé par des marques étrangères. Supposez qu'on arrive à grappiller 5 à 10 % de part du marché : voilà la vision que nous avons pour les prochaines années. ZINZIN MAGAZINE : la marque Kayvey obeit-elle aux normes de santé en vigueur ?

ZINZIN MAGAZINE : avez-vous le soutien du ministère de la Santé publique ? K.N.F : oui, nous avons le soutien du ministère de la Santé publique, à travers les autorisations d'évoluer dans ce secteur. Nous avons également celui du centre Pasteur, qui est coiffé par le Ministre de la Santé publique. ZINZIN MAGAZINE : pouvez-vous nous citer les différents ingrédients qui composent vos bouillies ? K.N.F : : : la bouillie Kayvey est un mélange unique de six ingrédients (du maïs jaune, du soja, des feuilles de moringa, des graines de sésame, des arachides et de la stevia). Des ingrédients 100 % naturels.

K.N.F : les produits Kayvey sont conformes aux normes, et c'est la raison pour laquelle ils sont commercialisés dans les grandes et moyennes surfaces. ZINZIN MAGAZINE : si un nourrisson en proie à une croissance problématique consomme vos produits, quelles sont les garanties qu'il aura de retrouver une croissance normale ? K.N.F : les nutriments qu'on trouve à l'intérieur sont homologués par des experts de la nutrition infantile. Si vous avez un enfant en retard de croissance, Kayvey est un excellent produit capable de contribuer ou de permettre à cet enfant de rattraper son retard, parce qu'il lui apporte des nutriments essentiels tels que les acides gras essentiels, du fer, du calcium, de la vitamine D, du magnésium, du phosphore, du zinc bref lui apporte tous les nutriments dont il a besoin pour lui permettre de rattraper le retard de croissance qu'on observe chez ce dernier. Donc je vous le conseille vivement.

ZINZIN MAGAZINE : collaborez-vous avec les agro entrepreneurs ? K.N.F : oui nous collaborons avec les agro entrepreneurs bien évidemment ! Nous appartenons à un écosystème d'entrepreneurs qui se sont lancés dans la transformation Agro-alimentaire. ZINZIN MAGAZINE : votre entreprise peut-elle être classée dans le secteur agroalimentaire ? K.N.F : Kayvey Nutri Food est classé dans le secteur de l'agroalimentaire. ZINZIN MAGAZINE : quels sont les points de vente où les parents peuvent retrouver vos bouillies ?

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Interview K.N.F : les bouillies Kayvey sont disponibles dans les grandes et moyennes surfaces. Je peux citer : les boulangeries Saker, les supermarchés Santa Lucia, supermarchés Spar, Porte Maillot du côté de Ndogpassi, dans les boutiques des 23 marchés de Douala et quand vous êtes hors de Douala, vous avez les pharmacies. Kayvey est également présent dans 5 régions : nord-ouest, sud-ouest, littoral, centre et l'ouest. Vous pouvez aussi les trouver dans certains hôpitaux (l'hôpital catholique Saint Paul de Douala, le Centre médical sainte Léonie, ...) ZINZIN MAGAZINE : organisez-vous des formations ou des ateliers portant sur la transformation des bouillies ? K.N.F : nous n'organisons pas des ateliers de formation, mais nous organisons des séances d'éducation nutritionnelle, où nous apprenons aux mamans comment faire des mélanges pour concocter la bouillie de l'enfant et préparer les bouillies Kayvey. Nous le faisons assez régulièrement.

ZINZIN MAGAZINE : quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes entrepreneurs qui peinent à se démarquer à travers leur projet ? K.N.F : Le conseil que je donnerais aux entrepreneurs qui peinent à se démarquer par rapport à leur projet, c'est juste de commencer avec le peu de moyens dont ils disposent. Si vous pensez un projet alors que vous n'avez que 10 FCFA, commencez le projet avec cette somme. Au fur à mesure que vous avancerez, vous toucherez du doigt un certain nombre de réalités, qui vont vous permettre de savoir si vous continuez dans le même projet ou si vous l'orientez autrement. Parce que très souvent, au départ, on n'a pratiquement pas assez de moyens pour faire l'étude du marché, qui coûte parfois cher. Pour savoir dans quel secteur on va se lancer, si on sent de la passion pour quelque chose, commençons par là, à une toute petite échelle.chides et de la stevia). Des ingrédients 100 % naturels.

ZINZIN MAGAZINE : quel est votre plat préféré ? K.N.F : mon plat préféré, c'est le couscous maïs et les légumes sautés ; ce qu'on appelle généralement le Djama Djama. ZINZIN MAGAZINE : y a-t-il une différence entre les farines infantiles telles que Bledina et Kayvey ? K.N.F : il y a une grosse différence entre les bouillies Kayvey et toutes les bouillies importées, et même les bouillies faites localement ! Comparativement aux bouillies importées, Kayvey a des ingrédients qui sont 100 % naturels, sans colorants, sans arômes, sans conservateur, sans sucres ajoutés. Voilà les points qui font la différence entre Kayvey et les autres. Au-delà de sa composition et du fait qu'elle soit 100 % naturelle, Kayvey et le rapport quantité/qualité est nettement meilleur. Par exemple, Kayvey 40 g coûte 100 FCFA. Par rapport aux autres, les quantités sont plus importantes. Propos recueillis par Kandy ZENLY

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Devinette 1 Mon premier est un rongeur qui est parfois apprivoisé.

Mon deuxième est le contraire de rapide. Mon troisième est le symbole chimique du titane. Mon quatrième est une personne féminine qui a les mêmes parents que vous. On trouve parfois mon tout à l'entrée des villages ou devant les écoles.

Réponse : Ralentisseurs (Rat-Lent-Ti-Sœur). Mon premier est la 8ième lettre de notre alphabet. Mon deuxième se dit d'une très petite personne. Mon troisième est une boisson dont les Anglais raffolent. Mon quatrième est un poisson dont on pourrait dire qu'il est un oiseau des mers. Mon cinquième est l'inverse de 'avec'. Mon tout qualifie ou ne qualifie pas cette charade, à vous de décider !

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Réponse : Inintéressant (I-Nain-Thé-Raie-Sans).

3 Mon premier est la meilleure carte dans le jeu de la bataille.

Mon deuxième est une personne qui n'entend pas. Mon troisième est égale à 1000 divisé par 100. Chaque fois que mon quatrième passe, on souhaite un anniversaire. Mon tout se dit d'un bruit très fort.

Réponse : Assourdissant (As-Sourd-10-An). Mon premier comporte généralement 365 jours. Mon deuxième est l’inverse de "pas assez". Mon troisième est un prénom masculin. Mon quatrième est liquide mais peut aussi se changer en solide ou en gaz. Mon cinquième se disait d'une personne pauvre au moyen age. Mon tout est un scientifique qui étudie l’homme dans sa globalité. Réponse : Anthropologue (An-Trop-Paul-Eau-Gueux).

5 Mon premier est une couleur.

Mon deuxième est la troisième voyelle de l'alphabet. Mon troisième est un marché couvert. Mon quatrième se forme dans le cerveau. Mon tout est un chanteur français.

Réponse : Johnny Hallyday (Jaune-I-Halle-Idée).

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Devinette 6 Les poules pondent mon premier.

Mon deuxième est un oiseau. Les marins sont des spécialistes de mon troisième. Mon quatrième arrive après 1. Mon cinquième est une note de musique. Mon sixième est un symbole composé de deux lignes qui se croisent. Mon tout est un peintre qui a fait entre autres la toile "La Liberté guidant le peuple". Réponse : Eugène Delacroix (œufs-Geai-Nœud-Deux-La-Croix). Mon premier est un liquide blanc. Mon deuxième est le contraire de rassis. Mon troisième est le symbole représentant l'élément chimique Rhénium. Mon quatrième est une marque de biscuit française de la ville de Nantes. Mon cinquième se trouve à l'intérieur du pain. On respire mon sixième. Mon tout ont organisé la première projection collective gratuite de film photographique sur grand écran.

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Réponse : Les frères Lumière (Lait-Frais-Re-Lu-Mie-Aire)

8 Mon premier est une note de musique.

Mon deuxième est la femme du roi. Mon troisième est un cube numéroté de 1 à 6. Mon quatrième est froid et blanc. Mon tout est un personnage des studios Disney. Réponse : Assourdissant (As-Sourd-10-An). Mon premier est la capitale de l'Italie. Mon second est une voyelle. Mon tout est une fleur. Qui suis-je?

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Réponse : Le pissenlit (Pie-sang-lit). Mon premier est un oiseau. Mon deuxième circule dans les veines. Mon troisième est là ou je dors. Mon tout est une fleur. Qui suis-je? Réponse : Le pissenlit (Pie-sang-lit).

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Devinette 11

Mon premier est un musicien célèbre. Mon deuxième est une note de musique. Mon troisième est aussi une note de musique. Mon tout est un fromage italien. Qui suis-je ? Réponse : La mozzarella (Mozart ; ré ; la). Mon premier est entre 1 et 3. Mon deuxième est l'inverse de la mort. Mon troisième est l'inverse de flou. Que suis-je ?

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Réponse : La devinette. ( deux vie net )

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Mon premier se trouve dans la gueule du loup. Mon deuxième est indispensable à la vie. Mon troisième est un jeu. Mon quatrième est au milieu de la mer. Mon tout vit dans les fleuve d’Amazonie. Qui suis-je? Réponse : Le crocodile. ( Croc eau dé ile ) Mon premier est au milieu de la figure. Mon deuxième est le contraire d'habillé. Mon troisième dirige les bateaux en mer la nuit. Mon tout est une fleur sur l'eau. Qui suis je ?

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Réponse : Le nénuphar. Mon premier se trouve au milieu du visage. Mon deuxième est un métal. Mon troisième est un célébre canari que gros minet aimerait bien manger. Mon tout a été une reine d'Égypte. Qui suis-je ? Réponse : Néfertiti. (nez fer titi) Mon premier est un animal. Mon deuxième est un animal. Mon tout est un animal. Réponse : Le serpent. (Cerf paon)

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Devinette 17

Mon premier se trouve au milieu du visage. Mon deuxième est un métal. Mon troisième est un célébre canari que gros minet aimerait bien manger. Mon tout a été une reine d'Égypte. Qui suis-je ? Réponse : Néfertiti. (nez fer titi) Mon premier est un animal. Mon deuxième est un animal. Mon tout est un animal.

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Réponse : Le serpent. (Cerf paon) Pour fêter la nouvelle année on s'embrasse sous mon premier. Mon second est un préfixe qui indique la répétition. Mon troisième n'est pas rapide. Réponse : Pokemon. (Peau, quai, mot, noeud ) Mon premier est un animal qui mange des souris. Mon deuxième est un animal qui vit dans les égouts. Mon troisième est un chiffre entre un et cinq. Mon tout est ce que je suis en train de faire.

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Réponse : Chat-rat-deux. (charade) Mon premier est le contraire de haut. Mon deuxième est le contraire de rapide. Mon troisième est le contraire de matin. Mon tout s'accroche au branches des arbres. Réponse : Bas - Lent - Soir . (Une balançoire)

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LE ROT DU BÉBÉ VÉRITABLE MINE D'OR POUR LES PARENTS

Lorsqu'on devient parent, il y a vraiment des choses à apprendre qui sont incontournables, comme savoir changer une couche, etc. Après le repas, il est très important de faire roter bébé. S'il n'y arrive pas, aidez-le. En mangeant, bébé avale beaucoup d'air, qui s'accumule dans son estomac et peut le faire souffrir. Lorsque bébé fait le rot, il évacue l'air et ça le soulage. Donc, après avoir mangé, il est conseillé de faire roter bébé surtout s'il prend le biberon. Il faut savoir que tous les nourrissons ne sont pas pareils. Certains n'ont pas besoin de roter, surtout s'ils sont nourris au sein. Faire faire le rot à son petit bout d'choux avec en prime, plein de lait sur l'épaule à cause d'une régurgitation ! Mais pour ça, il faudrait savoir qu'est-ce que le rot.


Parents/enfants LE ROT DÉFINITION : excès de gaz dans l'estomac ou dans l'intestin supérieur, libéré par la bouche. POURQUOI UN BÉBÉ DOIT-IL FAIRE SON ROT ? Après avoir tété ou avoir été nourri au biberon, un bébé doit faire son rot pour éviter les situations d'inconfort. Si l'air reste coincé dans son estomac, votre enfant ne se sentira pas bien et vous le fera probablement savoir en : Se tortillant ; En pleurant ; En étant grognon ou ronchon. Cette gêne peut l'empêcher de dormir. C'est donc pour soulager votre enfant qu'il est important de lui faire faire son rot après chaque repas. COMMENT PROCÉDER ? Pour aider bébé à faire son rot, il faut le tenir droit contre vous, la tête calée sur votre épaule, puis tapotez légèrement sur son dos pour l'aider à évacuer l'air jusqu'à ce qu'il rote. Ça doit faire un bruit plus ou moins fort. Protégez votre épaule avec un linge pour éviter de vous salir en cas de régurgitation. Si au bout de quelques minutes bébé ne rote pas, changez de position ; mettez-le assis sur vos jambes et maintenez sa tête pendant une dizaine de minutes. Si après cela, rien ne sort, c'est qu'il n'a pas besoin de roter. Et s'il s'endort sans roter, laissez-le ; il le fera à son réveil. N.B. : les rots varient d'un enfant à l'autre, en fonction de son alimentation. Celui qui est nourri au sein fera moins ou pas de rot que celui qui a pris son bibi, parce que pendant la tétée, il avale moins d'air.

Rédactrice : Kandy ZENLY

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Parents/enfants

RECETTE DESSERT POUR BÉBÉ BANANE + YAOURT (6 À 9 MOIS) Coucou les mums ! Bienvenues une fois de plus dans votre rubrique "Parents/Enfants". Pour ce mois destiné à la cuisine, nous vous offrons une petite recette dessert gourmand pour vos bouts choux.

Ingrédients 2 bananes 2 yaourts nature Quelques gouttes de jus de citron

Préparation : 5 minutes – Cuisson : 5 minutes Pelez les bananes et coupez-les en petits morceaux. Placez-les ensuite dans la cocotte pour bébé et lancez une cuisson de 5 minutes. Puis laissez refroidir un peu. Mettez les morceaux de banane dans le mixeur, ajoutez les yaourts et le jus de citron. Puis, mixez jusqu’à obtenir une consistance lisse. Petite idée en + Vous pouvez remplacer le jus de citron par du jus d’orange. Osez ! En ajoutant plus de fruits comme la pomme par exemple, et laissez votre bébé faire son choix. Qui sait, ça pourrait lui donner envie de vous dire " je t'aime maman ", tellement ça sera bon !!!

Rédactrice : Kandy ZENLY

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Développement personnel

CHOSE A NE PAS OUBLIER POUR RÉUSSIR EN TOUT

Je veux que vous regardiez quelque chose maintenant. Peut-être que c'est un objectif que vous avez envie d'atteindre, ou alors un nouveau départ que vous aimeriez prendre. Peut-être que vous avez connu beaucoup de déceptions et d'échecs ; Peut-être que vous voulez déjà abandonner. Sachez une chose : dans la vie, il y a des gagnants, il y a des perdants et il y a des gens qui n'ont pas encore appris comment gagner (ce sont ceux qui nous preoccupe).


COMMENT APPRENDRE À GAGNER ?

Tout ce dont ils ont besoin, c'est d'un peu d'entraînement, d'aide ou d'assistance. Ils ont besoin d'une vision, d'un plan d'action stratégique pour faire les choses autrement ; ce qui leur donnera la clé pour ouvrir un nouvel avenir. Je ne veux pas que vous dites : je ne peux pas le faire !!!!!!! Quand vous regardez vos rêves chaque jour, dîtes vous ceci : C'EST POSSIBLE . Cela va commencer à changer votre système de croyance. La manière dont nous fonctionnons est que nous manifestons ce que nous croyons possible pour nous. Commencez à regarder où vous voulez aller, commencez à accepter que ce soit possible. Oui, c'est possible d'écrire votre propre livre !!! Oui, c'est possible de mener à bien votre campagne promotionnelle !!! Un conseil : << n'ayez jamais l'air de forcer >>. Vos actes doivent paraître naturels et exécutés avec aisance. Pour la petite histoire : deux employés d'une entreprise au profil parfait ont été virés au même moment. Des semaines après, ils ont postulé dans plusieurs structures, mais sans retour positif. • L'employé 1 a abandonné, s'est lancé dans la toxicomanie, l'agressivité, etc. • L'employé 2 n'a pas lâché ; il avait en tête que c'est possible de travailler à nouveau. Il finit par trouver un job de bénévole, puis évolua et devint directeur Marketing de l'entreprise. Ce qu'il faut retenir de ces deux parcours, est qu'il faut avoir la vision de l'esprit et non celle de l'œil. La chose à ne jamais oublier est que : TOUT EST POSSIBLE ! Rédactrice : Arsène Kendo

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Santé

JOURNÉE MONDIALE DU DIABÈTE

La Journée mondiale du diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est la plus grande campagne de sensibilisation au diabète au monde. Elle a été lancée en 1991 en réponse à l'incidence croissante du diabète dans le monde. Elle a depuis gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes du monde entier, y compris des leaders d'opinion, des professionnels et des prestataires de soins de santé, les médias, les diabétiques et le grand public. Chaque 14 novembre célèbre la Journée mondiale du diabète. Cette date a été choisie en hommage à Frederick Banting, dont c'était également la date d'anniversaire. Il est le premier à avoir proposé la théorie derrière la découverte de l'insuline en 1922 avec Charles Best. Chaque année, la Journée mondiale du diabète s'articule autour d'une idée centrale qui fait l'objet d'une attention particulière. Les thèmes abordés dans le passé portaient sur le diabète et les droits de l'homme, le coût du diabète, ainsi que le diabète et le mode de vie. Depuis 2001, les gens portent une attention particulière sur les complications du diabète qui affectent les reins, le cœur et les yeux. En 2021, année qui marque les 100 ans de la découverte de l'insuline, le thème retenu est : « Accès aux soins pour traiter le diabète ». À cet effet, ZINZIN MAGAZINE est allé à la rencontre du Dr Ariane KAMGNA, endocrinologue, pour en savoir plus sur la maladie.


Interview Santé ZINZIN MAGAZINE : qu’est-ce qui vous a poussée ensuite à choisir la spécialisation en endocrinologie ? DR A.K : j’ai été victime dans mon enfance d’une erreur médicale qui m’a provoqué des troubles hormonaux. ZINZIN MAGAZINE : depuis combien d’années l'exercez-vous ? DR A.K : : 13 ans ZINZIN MAGAZINE : c’est quoi l’endocrinologie ? DR A.K : : procurer guérison et/ou soulagement à mes patients

ZINZIN MAGAZINE : quel a été votre parcours scolaire et professionnel ? DR A.K : : j’ai effectué mon cycle primaire à l’école du Centre de Yaoundé où j’ai obtenu mon CEPE en 1991. Quant à mon cycle secondaire, il s’est déroulé au Collège Vogt où j’ai obtenu mon baccalauréat série « D » en 1999. J’ai ensuite poursuivi mes études en Ukraine à l’Université médicale nationale de Vinnitsa où j’ai obtenu mon diplôme de médecin généraliste. Puis à l’académie médicale d’état de Dnipropetrovsk où j’ai obtenu mon diplôme de médecin spécialiste en Endocrinologie et maladies métaboliques.

ZINZIN MAGAZINE : quelle est votre charge de travail hebdomadaire ? DR A.K : environ une vingtaine de patients par jour ZINZIN MAGAZINE : où exercez-vous votre profession ? DR A.K : : Hôpital Central de Yaoundé ZINZIN MAGAZINE : avec quels autres professionnels collaborez-vous de façon étroite ? DR A.K : : Nutritionniste, Cardiologue, Néphrologue et Neurologue

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Interview Santé ZINZIN MAGAZINE : n’est-ce pas frustrant pour vous de vous occuper d’une maladie dont on ne guérit pas ? DR A.K : : non pas du tout. C’est même là où repose toute la satisfaction d’exercer dans cette spécialité. Voir évoluer son patient dans le temps, soutenir ses efforts au quotidien, l’accompagner lui et ses proches,… ZINZIN MAGAZINE : votre patientèle a-t-elle varié dans le temps ? DR A.K : : oui, car les jeunes sont de plus en plus touchés par la maladie ZINZIN MAGAZINE : que diriez-vous à un jeune souhaitant se lancer dans ce métier ?

ZINZIN MAGAZINE : quelles mesures prendre lorsqu’on est diabétique ?

DR A.K : : il exige beaucoup de patience, amour et don de soi

DR A.K : éviter le gras et le sucre, pratiquer une activité physique modérée et régulière, respecter les rdv avec son médecin traitant et prendre son traitement au quotidien

ZINZIN MAGAZINE : voyez-vous néanmoins quelques inconvénients dans votre métier ? DR A.K : : oui le coût très élevé de la prise en charge globale ZINZIN MAGAZINE : comment peut-on définir le diabète gestationnel ? DR A.K : : selon la définition de l’OMS, le diabète est un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse entre la 2e et la 24e semaine. Sous le terme de diabète gestationnel, on regroupe deux population différentes : les femmes qui ont un diabète méconnu et que la grossesse va révéler, et les femmes qui développent un diabète uniquement à l’occasion de la grossesse ; trouble qui disparaît le plus souvent après la grossesse

ZINZIN MAGAZINE : parlez-nous de la journée mondiale du diabète DR A.K : : elle se tient le 14 novembre et est axée sur la sensibilisation. Cette année, le thème repose sur l’accès aux soins du diabète : « Et si ce n’est pas maintenant, quand ? ZINZIN MAGAZINE : un mot pour la fin... DR A.K : : faisons nous dépister !!!

ZINZIN MAGAZINE : comment prévenir ou éviter les maladies que vous traitez ? DR A.K : : en respectant les mesures hygiéno-diététiques Propos recueillis par Asta Liman

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ALLO! CHEF Je m'appelle Chef Narcisse MBOPDA MBOUTCHOUANG, ça fait 15 ans que je suis dans le métier. Je travaille en residence (chez des particuliers), je fais aussi du placement des employés, service traiteurs divers,... Résidant à Yaoundé au Cameroun, les plats que j'aime cuisiner sont européens et Africains. Comme projet futur, je pense à la Création et valorisation de differents mets.

Je m'appelle NGOUM SANDJE Manfred Firmin. Cuisinier, catégorie chaud et froid. J'exerce ce métier depuis 2014, donc 07ans. Mes plats favoris : boudins de poulet, jambon somuré, poulet chasseur, fruits de mer aux épices du terroir, Ndomba de poulet, porc dijonnais, bar à la sauce crême. Salade hawaïenne, avocat sauce cocktail, œufs mimosa. Je suis indépendant, je fais dans le services traiteur, mais parfois, des structures me sollicitent pour des coups de mains. Mes projets sont d'avoir un grand service traiteur et d’ouvrir une grande école de formation en cuisine et restauration.


INNOVATION-TECH (BANK’ UP) LA FINTECH QUI FAVORISE LES MICRO-PRÊTS AU PARTICULIERS NON-BANCARISÉS Bank’Up est une FinTech camerounaise qui propose aux particuliers et petits commerces peu ou pas bancarisés, des services de paiement et de nano-prêts 100 % digitaux. La startup créée par Noé Bakouba-Kaljop, propose aux particuliers trois types de produits : le paiement à crédit, le nano-prêt en cash et la micro-assurance. « Nous proposons à nos utilisateurs d’acheter des produits et services auprès de certains de nos partenaires, et de payer en 1, 2 ou 3 mensualités ; nous offrons la possibilité à nos utilisateurs de résoudre des problèmes survenus en urgence en leur permettant de bénéficier de petits prêts en espèce, et nous leur donnons la possibilité de souscrire à nos produits de micro-assurance, conçus en partenariat avec des compagnies locales », explique Noé Bakouba-Kaljop, fondateur de Bank’Up.


Pour bénéficier des services de la plateforme, l’utilisateur doit suivre quelques étapes : il doit tout d’abord s’inscrire sur la plateforme, formuler une demande de financement à l’achat et identifier le fournisseur. Une fois que la demande est approuvée et le transfert effectué dans le compte (Banque ou MoMo) du fournisseur, vient ensuite la dernière étape qu’est le prélèvement des traites à la source par le partenaire financier. Le Fintech Bank’Up a plafonné la facilité à l’achat à 100 000 FCFA, en fonction de la capacité d’endettement de chaque client. Les commerces partenaires sont payés aussitôt l’achat effectué et le client a le choix de rembourser son achat sur plusieurs mois. Le taux d’intérêt est également connu à l’avance. « Nous appliquons un taux d’intérêt de 2 % mensuel, pour une demande de 50 000 FCFA payée sur une mensualité… Le demandeur paiera 51 420 FCFA, soit 1 000 FCFA de taux d’intérêt + 350 FCFA HT de frais de service », fait savoir Noé Bakouba-Kaljop. La Fintech a pour ambition de faire plus de 250 000 transactions par mois et contribuer à bancariser plus de 5 000 petits commerçants utilisateurs de la solution dans les trois prochaines années. Un projet ambitieux, surtout que d’après le rapport 2018 FinScope, seulement 3 % de la population a accès au crédit formel. Côté sécurité, Noé Bakouba-Kaljop rassure : « Nous avons prévu pour les utilisateurs des comptes la possibilité de changer leur code secret autant de fois qu’ils le désirent. À la différence de ce que l’utilisateur n’a qu’un seul numéro de sécurité, ici, il peut lui-même changer son code de sécurité. Pour les dissuader d’être dans cette situation, nous faisons un système de messagerie préventive… »


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