Zinzin Magazine #13

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ÉDITORIAL...............................................................................................................................3 INTERVIEW..............................................................................................................................4 ENTREPRENEURIAT..................................................................................................................8 MODE....................................................................................................................................14 CINÉMA.................................................................................................................................20 CULTURE...............................................................................................................................26 TOURISME.............................................................................................................................30 CUISINE................................................................................................................................34 PARENTS/ENFANTS...............................................................................................................38 DEVELOPPEMENT PERSONNEL................................................................................................41 SANTE...................................................................................................................................43 TECH.....................................................................................................................................46 SOCIÉTÉ................................................................................................................................49 MUSIQUE..............................................................................................................................53 SPORT...................................................................................................................................57

FYT KANDY ZENLY CECILE BANGOUB THIERRY NGOH QUEEN D

SIAKE ESTELLE ROSTAND FOTSING ARSENE KENDO ASTA LIMAN


ÉDITORIAL

L

e mois de mars, est le troisième mois de l’année après une courte durée du mois de février, mars arrive enfin. C’est l’augure d’un renouveau, le moment où les énergies changent et la nature se réveille. De quoi retrouver le sourire et surtout un peu d’énergie. Cette bonne atmosphère n’est pas un fruit du hasard, c’est à ce mois précis que la femme est la plus importante, la plus satisfaite, elle est mise à l’honneur. Malgré la hausse du tissu qui se vend à prix d’or les femmes sont inarrêtables. Cette Journée internationale des femmes, s’inscrit sous le thème de « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable. » Le 8 Mars, est donc l’occasion de célébrer les réalisations économiques, politiques et sociales des femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. C’est une journée de reconnaissance des efforts que font les femmes et les filles, à l’échelle mondiale, dans le cadre des réalisations sociales, économiques, culturelles, et même politiques. Il s’agit aussi d’une occasion de mettre un point d’honneur pour un max de sensibilisation du public au progrès accompli dans la réalisation de l’égalité des genres et au travail qui reste encore un parcours étroit. Elles ont pris d’assaut la participation des initiatives de développement durable dans le monde entier, et leur participation et leur leadership se traduisent par des actions plus efficaces. Il est essentiel de continuer à exploiter les opportunités à explorer les contraintes à surmonter, dans les moyens d’action mise à leur disposition pour qu’elles fassent entendre leur voix et jouer un rôle d’égalité dans la prise de décisions. L’équipe de zinzin magazine souhaite bonne fête à ces femmes et filles du monde entier qui mènent une offensive énorme dans le développement et le leadership, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour les générations futurs...

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Kandy ZENLY


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NTERVIW

MISS P SHOW

« je suis mon propre modèle».

Joyeuse, tenace, Élégante, voici quelques qualifications qui vous feront découvrir cette dame au grand cœur durant quelques minutes d’interview accordée à notre rédaction. Ne dit-on pas « au grand cœur de grand rêve» ? MISS P SHOW est l’incarnation du travail bien fait ainsi ; le mystère de son regard se résume en une seule phrase « je suis mon propre modèle».


INTERVIEW ZINZIN MAGAZINE : Merci de nous accorder cette interview Pouvons-nous avoir une brève présentation ? MISS P SHOW : Je me nomme HAPPI PAMELA EMBELLE, je suis créatrice de contenu multimédia, animatrice de Talk-show, spécialiste de la gestion événementielle, imprésario et maître de cérémonie. Z.M : Pourquoi avoir choisi le journalisme ? M.P : Je n’ai pas choisi le journalisme, c’est le journalisme qui m’a choisi. A l’époque cette chose de ne pas avoir une plateforme sur laquelle la jeunesse intéressée par l’entreprenariat pouvait s’exprimer ou se présenter et impacter la communauté me dérangeait un peu. C’est sur cette base que j’ai créé « The Miss P Show », une plateforme sur laquelle nos jeunes talents et entrepreneurs peuvent raconter leur parcours professionnel et même plus. Z.M : Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans ce métier ? M.P : Ce que j’aime le plus dans ce métier, est d’échanger avec des personnes et comprendre que chacune d’entre elle a une vision différente des autres. Comprendre leurs différentes opinions, leurs différents centres d’intérêts, et les différentes méthodes qu’elles mettent en exergue pour atteindre leurs objectifs. Z.M : The Miss P Show on en parle, quel a été le déclic pour présenter cette émission ? M.P : Au début le nom prévu n’était pas The miss p show, c’était juste une émission. Quand le projet était en cours, je recherchais une présentatrice pour l’émission et malheureusement je n’en ai pas trouvé. C’est à ce moment que je me suis mise à l’évidence et me suis dit, << qui de mieux pour exécuter ma vision… ? >> Moi.

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INTERVIEW Z.M : The Miss P Show on en parle, quel a été le déclic pour présenter cette émission ? M.P : Au début le nom prévu n’était pas The miss p show, c’était juste une émission. Quand le projet était en cours, je recherchais une présentatrice pour l’émission et malheureusement je n’en ai pas trouvé. C’est à ce moment que je me suis mise à l’évidence et me suis dit, << qui de mieux pour exécuter ma vision… ? >> Moi. Z.M : Que pensez-vous des Médias Camerounais ? Sommes-nous encore au point A ou les choses évoluent ? M.P : J’applaudis les jeunes des médias, qui sont pleins d’idées et de concepts innovants, et j’espère que la vie leur donnera une plate-forme pour offrir le meilleur. Life Is Always Works On Progress… Z.M : Il fut une période, d’ailleurs dans certains médias cela continu, que pensez-vous de la situation de certains journalistes, animateurs et biens d’autres qui travaillent mais à la fin ne perçoivent pas un paiement ? M.P : Malheureusement, nous sommes dans une situation où le pouvoir d’achat est très faible et où il n’y a pas de réforme des systèmes qui protègent les prestataires de services. D’où le caractère abusif de notre économie. Si les professionnels du media pouvaient cesser d’être individualistes dans leur approche et de s’accrocher moins à leur instinct de survie, je suis sûr que travailler ensemble pour créer un meilleur écosystème. Z.M : Pensez-vous les Hommes de médias sont assez respectés dans l’exercice de leur fonction ou par le public ? M.P : Non. Z.M : Pourquoi avoir choisi de valoriser l’entrepreneuriat ? M.P : La jeunesse est le futur du Cameroun, de l’Afrique et du monde. Si nous ne construisons pas le futur à travers l’entreprenariat il y a peu d’espoir que nous ayons un futur. Nous sommes dans un pays vierge avec plein d’opportunités qui ne semble jamais aboutir au développement. Z.M : Mariée ou un cœur à prendre ? M.P : Mariée : non Cœur : non Prise : non Z.M : Quel est votre plat préféré M.P : Mon plat préféré c’est de rire Z.M : Qui est votre modèle de femme même si vous en êtes une ?

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INTERVIEW M.P : Mon futur moi. Z.M : Quand vous interviewez ces différentes femmes entrepreneures qu’est-ce qui vous marque le plus en elles ? M.P : Les femmes qui n’ont pas été influencées par les stéréotypes de la culture, elles ont su rester elles-mêmes. Et les femmes qui ont eus à traverser des moments très difficiles, parfois même des dépressions nerveuses, mais elles ont pu surmonter cela et recommencer à nouveau. Z.M : Sociable ou plutôt solo ? M.P: We are all interconnected Z.M : Ce mois est destiné à la valorisation de la femme quelles sont les activités qui meublent ou qui vont meublées ce mois chez vous ? M.P : Vivre. Z.M : Quels conseils avez-vous pour ces jeunes qui embrassent le métier de journalisme ? M.P : Pour les jeunes qui ont envie de rentrer dans le journalisme, je dirais, qu’il faut savoir que ça demande beaucoup de travail, beaucoup d’engagements physiques, beaucoup de réflexion intellectuelle, beaucoup de développement personnel. Il ne faut pas s’accrocher sur l’aspect glamour quand on présente le produit fini. Toute la procédure demande énormément de sacrifice, d’engagement et de ténacité. Z.M : Un mot de fin... M.P : Thank you for this interview and understanding a little bit more about my work, i pray you do great things and impact lives across Africa

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Propos recueillis par Kandy ZENLY


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NTREPRENEURIAT

INTERVIEW

OCEANE MÉTISSE SAWA

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eune, forte de caractère mais d’une allure angélique de par sa prestance au premier regard, OCEANE MÉTISSE SAWA de son vrai nom NYETAM MARIE JEANNETTE EDWIGE OCEANE est l’incarnation même de la force de l’expérience dans les métiers qu’elle exerce depuis des lustres. La rédaction comme d’habitude a été séduite par cette dame entrepreneure, qui n’a pas pour habitude de mâcher ses mots surtout quand il s’agit de défendre une cause noble comme le cinéma, une rencontre enrichissante en quelques lignes.


ENTREPRENEURIAT

Z.M : Bonjour Océane cela fait plusieurs années qu’on ne s’est pas vu, beaucoup de changements entre temps comment vas-tu ? O.M : Je vais bien effectivement, ça fait très longtemps on faisait des trucs ensemble puis chacun a mûrit. Z.M : Peux-tu nous faire une brève présentation de toi ? O.M : Mon nom NYETAM MARIE JEANNETTE EDWIGE OCÉANE alias Océane Métisse Sawa, d’origine métissée. Mon cursus scolaire très mouvementé. J’obtiens mon CEPE au CM1 à la Samaritaine à l’âge de 8 ans, je n’étais pas un génie je dirais, mais plus éveillée que mon âge. J’avais une faculté d’adaptation à l’école, j’ai connu des échecs au secondaires, mais je réussis tous mes examens puis, j’ai la chance d’obtenir une bourse pour Afrique du Sud leadership Academy une école qui donne l’opportunité aux jeunes africaines de pouvoir s’épanouir dans le domaine et les orienter. Chose faites pour moi, puis je fais l’ESSEC Paris en réalisation en 2016. Niveau Master (Cycle 1&2) Z.M : Beaucoup de changements radicaux entre temps tu es quittée d’animatrice à photographe, en passant par du graphisme, modèle photo et autre. Dis-moi, pourquoi avoir misé sur le cinéma ? O.M : Déjà enfant, je rêvais cinéma, à la base ça commence par la musique car, je voulais chanter, j’étais bercé par les Whitney Houston, Tina Turner, Michael Jackson, James Brown, Elvis Presley …. J’adorais faire des slams, jouer avec des mots mais j’étais incomprise par la famille.

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ENTREPRENEURIAT

O.M : Pour la mode c’est juste parce que je trouve que j’ai un visage très photogénique même à l’heure actuelle, mais néanmoins pas d’opportunités, je me suis reconvertie dans la photographie et je peux vous dire que j’ai adoré cela après quelques MASTER CLASS des aînés telles que Max Mbakop, Yvon Ngassam, Alain Ngann, ils étaient une orientation pour moi, d’où j’apprends le métier pour m’instruire car, je voulais être cité parmi les jeunes filles qui font de la photographie. O.M Ce n’est pas toujours facile d’être une femme photographe, encore moins réalisatrice et infographiste en 3D, je suis une jeune femme très créative, j’ai choisi le cinéma car j’adore déjà l’actorat et je n’avais pas d’opportunité, mais je n’ai pas baissé les bras. Je préfère être dans l’ombre, mais c’est vrai que parfois on aimerait une reconnaissance vis à vis de notre travail. Etant donné que j’ai fait un cursus académique en réalisation, fallait que j’ose en pratique mais faute de moyens, et de visibilité, personne ne me prenait au sérieux. Z.M : Qu’est ce qui te passionne le plus dans ce métier ? O.M : Ce qui me passionne, c’est le fait de pouvoir découvrir d’autres environnements, partager avec d’autres personnes, j’adore la culture et mettre tout cela en scène pour le plaisir de tous. Z.M : Alors le film Empreinte on en parle, quel a été le déclic pour réaliser ce film ? O.M : Empreinte ça s’est fait de manière étonnante, la rencontre avec Claude Barizira Denyiragongo, m’a permis de révéler la réalisatrice qui sommeillait en moi, c’est parti d’une annonce de casting à la recherche d’acteurs et actrices universelles, c’est ainsi que je le contacte et on échange. Il m’édifie par rapport au projet, je lui dis ça tombe bien moi même j’ai écrit un film de la même envergure sur le panafricanisme, l’unité africaine, voilà comment on s’organise pour élaborer des programmes de tournages en RDC, en côte d’ivoire, Rwanda, Ouganda. Z.M : C’est un court ou long métrage ? O.M : C’est un court métrage fiction documentaire très édifiant. Z.M : Coréalisatrice ou Coproductrice du film ? O.M : Les deux Z.M : Quel est le message que vous tenez à faire passer dans ce film ? O.M : Empreinte est un film de prise de conscience d’identité culturelle que nous africains devions cultiver en nous, retrouver nos racines promulguer l’unité des peuples africains, avoir une même lancée pour le bien de tous. Rester unanime face à l’occident, afin d’être plus conservateur de notre patrimoine territorial traditionnel.

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ENTREPRENEURIAT

Z.M : Plus souvent dans vos publications sur Facebook, on te sent confrontée aux difficultés du 7 -ème art que sont-elles ? O.M : Oui, c’est très alarmant, trouver du soutien ici, c’est zéro parce que vous rencontrez des contraintes partout. Pour le simple fait que vos avis divergent par rapport à ceux des autres, le fait que vous n’adhériez pas aux inepties de ce milieu vous donne droit à vous sentir persécuté jour et nuit, plus grave encore, on vous interdit de nombreux plateaux. Ceci dit, je reste forte pour ne pas céder aux harcèlements sexuels pour devenir x ou y, je dis non à tout cela, je préfère souffrir, d’être respecté, et gardé ma dignité de femme. Je ne suis pas fan des tourbillons du buzz simplement pour avoir quelques, j’aimes. Z.M : Récemment tu as tiré sur un casting sur Facebook. Devrions-nous prendre au sérieux le fait que les acteurs ne soient pas reconnus et payés à leur juste valeur ? O.M : Moi je suis une personne vraie, je ne conçois pas le faux nous connaissons déjà tous comment ce milieu est un cercle fermé, que nous devons briser les chaînes pour pouvoir donner la place à la jeunesse or, on est focus sur les mêmes acteurs. Le cinéma est une bonne chose mais, les réalités du pays nuisent aux opportunités de cette industrie, il y a trop d’abus tout le monde créé des castings pour parfois arnaquer la jeunesse qui est dans la rêverie, tellement focalisée sur la Star mania voilà comment on tombe dans le piège de l’exploitation. Z.M : Plusieurs nominations dans le cadre du cinéma mais aucunes remportées quels sont tes sentiments à cet instant précis ? O.M : Oui, effectivement, plusieurs nominations dans divers festivals dans le monde, c’est déjà une victoire pour moi d’être nominée, car ça prouve que mon travail commence à être regardé. Le tout ce n’est pas d’avoir un prix même comme c’est toujours plaisant, je veux juste dire que le plus important, c’est de pouvoir toucher les cœurs des gens, de passer un message avec mon film, si c’est le cas, j’aurais atteint mon objectif premier pour le reste, c’est Dieu qui est au contrôle. Néanmoins, je vous invite à voter pour moi pour les Women’s Day Awards d’où je suis nominée dans deux catégories, on espère que ceci portera ses fruits.

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ENTREPRENEURIAT

Z.M : Penses-tu que le public camerounais commence à être réceptif et à remplir les salles de cinéma quand un film camerounais est en projection ? Sinon de votre côté qu’elles sont les mesures que tu prends pour valoriser ce métier ? O.M : Bon, réceptif ? Un peu, ça va progressivement, le public n’est pas si stable que çà parce-que au fur et à mesure que les années passent le cinéma se développe or, nous avons encore de gros problèmes au sein du Noyau centrale qui est le non professionnalisme, pour ma part dans la valorisation de notre art c’est plus à se former car c’est la base dans l’instruction, nous avons obligeance de servir du bon rendu au public donc j’exhorte mes confrères de faire des bons films, et d’éviter de faire des films uniquement pour vendre mais de s’améliorer dans la technicité aussi. Z.M : Mariée ou un cœur à prendre ? O.M : Peut-être ou peut-être pas, c’est là où réside le mystère je vous laisse le soin d’y répondre à ma place (RIRE)

Z.M : Quel est votre plat préféré O.M : Macabo râpé Z.M : votre modèle de femme ? O.M : Oprah Winfrey Z.M : Sociable ou plutôt solo ? O.M : Très sociable mais très sélectif dans le choix des personnes qu’il faut côtoyer. Z.M : Ce mois est destiné à la valorisation de la femme qu’elles sont les activités qui meublent ou qui vont meublées ce mois chez vous ? O.M : Formation imminente de la jeune femme dans le milieu technico créatif pour que nous ayons plus de femmes dans l’audiovisuel et dans le cinéma.

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ENTREPRENEURIAT

Z.M : Quels conseils avez-vous pour ces jeunes qui embrassent le métier d’acteur ? O.M : Cher(e)s jeunes le métier d’acteur est très compliqué, c’est toute une école ce n’est pas le rêve qu’on vous vend arrêter de vous figer sur les traces et paillettes ou bien à la popularité car un dicton dit : ‘’le cube fait trop de pub seul le sel reste le meilleur’’ donc rapprochez-vous des bonnes personnes ce n’est pas parce que la personne n’est pas connue en tant que qu’il n’est pas performant l’habit ne fait pas le moine. Z.M : Un mot de fin... O.M : Ne jamais laisser les gens dire que vous n’êtes rien, faut croire à son potentiel, si tu sens le besoin de laisser tomber, accroches toi, continues d’avancer même si tu trébuches, car à chaque jour suffit sa peine, n’aies pas peur d’oser et oses. Je vous remercie. Propos recueillis par Kandy

Qu’est-ce qui grossit quand on en retire plus ? Réponse: Une banque

Je me rase tous les jours, mais ma barbe reste la même. Que suis-je ?

Réponse: Un barbier

Vous entrez dans une pièce qui contient une allumette, une lampe à pétrole, une bougie et une cheminée. Qu’allez-vous allumer en premier ?

Réponse: Le match

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M

ODE

Femmes D’ici C

e mois, nous irons à la rencontre de Nancy Ongolo, entrepreneure camerounaise, patronne de The Queen une marque de produits capillaire ; Lakelle et Le Kabas, un an après.


MODE Queen D: Bonjour Nancy, comment vous portez-vous? N. O. : Je vais bien et vous ? Queen D : Je vais également bien, merci. Ma première question est, d’après-vous, qu’est-ce qu’une femme ? N. O. : Une femme est avant tout un être humain, un être à part entière mais qui, compte tenu de ses réalités, son potentiel, son environnement, peut être un être humain avec de supers pouvoirs. Q : L’homme aussi a de supers pouvoirs c’est sûr ; alors selon vous qu’est ce qui fait la différence entre un homme et une femme ? N. O. : À mon avis, la femme est créatrice et multiplicatrice. Une force tranquille, une force sensible. Q : Êtes-vous une fashionista ? N. O. : Pas vraiment (sourire), j’aime bien la mode. Mais je m’inscrirai volontiers comme une personne qui aime la classe en toute simplicité. La séduction, la différence sans forcément être dans l’air du temps Q : « sans forcément être dans l’air du temps » donc, vous n’êtes pas une fane du phénomène être à la mode. N. O : Oui, disons que cela ne fait pas partie de mes préoccupations Q : D’accord, donc c’est une perte de temps d’après-vous ? N. O : Oui Aujourd’hui encore, la mode est un secteur de l’entreprenariat qui intéresse davantage de camerounais et camerounaises. La concurrence est de taille, entre les précurseurs et les nouveaux venus. Les marques travaillent davantage pour non seulement attirer une nouvelle clientèle mais aussi pour fidéliser celle qui est déjà là. Sur une année, nous avons observé le travail de deux noms : Lakelle et Le Kabas. Le Kabas est un atelier de couture pour des vêtements faits sur mesure. La patronne est Karen Abondo, une styliste couturière, véritable spécialiste de la haute couture. L’année du Kabas a été marquée par des coutures pour mariages, cocktails, tenues du soir.... Le premier coup de cœur est cette longue robe couleur champagne. Les découpes du tissu suivant la morphologie fait d’elle une œuvre parfaite.

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MODE Le second est une robe mariée dont les fleurs de décoration ont parfaitement été mises la robe en soie, la base pour le buste avec des perles justement parsemés sur l’ensemble de la création ; un travail fait à la main. Il est souvent difficile d’apprécier un travail fait sur mesure si ce n’est sur la finition du vêtement et la satisfaction des clients de voir leur souhait être réalisé. Sinon son travail pourrait être résumé en trois mots : simplicité, finesse, féérie.

Une robe style princesse sur laquelle les paillettes ont été soigneusement placée sur une dentelle assez singulière. Le tout qui ressort l’ensemble féérie. Nous dirons avec retenu que le travail de la diplômée de la Laura L, école de stylisme à Lausanne, est un travail remarquable sinon elle n’aurait pas arrêté de recevoir du taf pour le compte de l’année 2021 en Novembre de cette là. Q : Alors Nancy, jupe ou pantalon ? N. O : Je porte à la fois des jupes et des pantalons. Selon les tâches à effectuer et les lieux où on va se rendre, un pantalon peut s’avérer plus pratique qu’une jupe. Q : Avez-vous déjà votre 8 mars ? N.O : Honnêtement pas encore… mais si j’ai du temps alors, je me ferai bien une tenue Q : Quelles sont vos couleurs préférées ? N. O : Le blanc, le noir, le gris et le bleu particulièrement dans toutes ses nuances. Je les trouve très expressives. Q : On comprend pourquoi chez Sur Mesure vos tenues sont plus dans la palette bleue (sourires) Q : Qu’est-ce qu’elles évoquent chez vous ? N. O : Je les trouve simples, mais très expressives Q : Le besoin d’être à la mode est obsède encore aujourd’hui les jeunes, et les femmes. Quels impacts pensez-vous que cela a sur la femme ? N. O : Être à la mode n’est pas foncièrement mauvais. Ça aide ceux qui n’ont pas encore découvert leur propre personnalité et leur style, à se fondre dans la masse et éviter les « faux pas ». Cela devient mauvais lorsque c’est une obsession, surtout si on n’a pas les moyens de s’offrir les différents vêtements, accessoires de mode Lakelle est une marque de prêt à porter (qui dit prêt à porter, dit toutes les tailles) à la tête de laquelle se trouvent deux jeunes femmes ; elle a collaboré l’an passé avec la célèbre Murielle Blanche sur une collection appelée collection capsule. Lakelle au cours de l’année a visité un grand nombre de couleurs différentes toujours dans le style free, chic, simple toujours dans des motifs casual toujours avec des tenues qui peuvent aller en même temps pour le travail, les sorties entre copine, pour les voyages, etc… Les coups de cœur d’une année :

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MODE La Zech pant set ; avec une bandoulière, baskets ou sandales basses, en dehors du travail. Côté couleurs vous pouvez l’accessoiriser avec du marron, du rouge, rose fluo.

Le Stella maxi bubu un boubou qui sera assez pratique avec le temps qu’il fait (pour prévenir les coups de froid, toujours avoir une écharpe). Vacances à la plage, après-midi sur les verges du Wourri….

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Le Kora set, un magnifique ensemble bleu vif, qui ira parfaitement avec une chemise blanche, un décolleté plongeant, lorsque si vous ne voulez le porter avec son top ; auxquelles vous pourriez associer une magnifique raie de cou, un collier de perles à plusieurs lignes. Chaussures à talons (rouge, rose, jaune, marron…), sandales, mules. Si vous choisissez de porter le top simplement, il s’associera facilement avec un jean.


MODE

Q : Nancy, vous connaissez-vous en tissus ? Coton, soie, wax,… N. O : Pas beaucoup. J’aime bien ce qui est original, créatif. Donc tous ces tissus peuvent être bien mis en valeur selon qu’ils soient de bonnes qualités et la façon dont ils sont travaillés. Q : Cela est vrai ; mais n’avez-vous pas une préférence particulière ? N. O. : Non Q : Vous êtes mannequin chez Sur Mesure by Claudel Noubissie. Dans la plupart des cas les vêtements sont imposés aux mannequins. Lorsqu’il s’agit de vos propres choix vestimentaires, les faîtes-vous vous-même ? Si oui, qu’est-ce qui vous inspire lors de vos choix ? N. O : Je choisis mes tenues moi-même. Y compris dans le cadre de mon contrat avec la marque Sur Mesure by Claudel Noubissie. Au quotidien, je fais pareil, je sélectionne mes tenues selon mon objectif et mes tâches du jour, ça peut prendre deux minutes ou plus selon mes humeurs. Je peux aussi m’inspirer de certains blogs de mode, mais c’est assez rare car le matin je n’ai pas beaucoup de temps pour cela. Q : Whitney Houston a dit : « j’aime être une femme, même dans un monde d’hommes. Après tout, les hommes ne peuvent pas porter de robes, mais nous pouvons porter des talons. » Qu’en pensez-vous ? N. O : Cela est relatif. De nos jours, les hommes portent tout : robes, jupes, talons, etc… mais je pense qu’il est une question d’un pouvoir de séduction propre à la femme (un super pouvoir) et qu’on ne sacrifierait pour rien au monde. Q : Sous un œil de femme l’image quelle est l’impact de l’image lorsqu’on est en face d’hommes, en face d’autres femmes ? N. O : Ce qu’on porte a forcément de l’importance car c’est des informations implicites que vous donnez sur votre personne, sur comment vous vous percevez-vous-même, l’importance que vous vous donnez. Et cette information aura une incidence directe sur la façon dont votre audience va vous percevra. Q : Merci pour votre disponibilité N. O : Je vous prie Queen D.

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Propos recueillis par Queen D.


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EVINETTES

Vous voyez un bateau rempli de monde, mais il n’y a pas une seule personne à bord. Comment est-ce possible ?

Réponse: Tous les gens sur le bateau sont mariés. Un homme meurt de vieillesse à 25 ans date d’anniversaire. Comment estce possible ?

Réponse: Il est né le 29 février. Les parents de David ont trois fils : Snap, Crackle, et quel est le nom du troisième fils ? Réponse: David Que pouvez-vous tenir dans votre main gauche mais pas dans votre droite ? Réponse: Votre coude droit Je te suis tout le temps et copie chacun de tes mouvements, mais tu ne peux pas me toucher ou m’attraper. Que suis-je ? Réponse: Ton ombre

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INEMA

LES ACTRICES CAMEROUNAISES LES PLUS INFLUENTES

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e mois de mars est généralement marqué par la très célèbre journée internationale des droits de la femme qui s’est accaparée du jour calendaire « 8 MARS ». À une certaine époque il était difficile de voir des femmes assises à la même table que des hommes, faire des activités dites masculines, ou encore porter simplement un pantalon. Mais c’est une époque révolue aujourd’hui, sur tous les plans, y compris le cinéma. Pour marquer une réelle banalisation de ce concept, on remarque que dans la saga JAMES BOND, le rôle de ‘‘M’’ représentant le responsable du renseignement britannique a été attribué pour la première fois à une femme en 1995, à travers les traits de la célèbre actrice JUDI DENCH, dont le mandat a duré durant toute la saga de PIERCE BROSNAN, et une partie de celle de DANIEL CRAIG. Le 7e art étant également en pleine expansion ici au Cameroun, et parce-que les femmes sont particulièrement à l’honneur, nous vous présentons ici une liste non exhaustive, des actrices nationales les plus influentes du milieu.


CINEMA

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HORTAVIE MPONDO

Jeune actrice, mannequin, et aussi graphiste à ses heures perdues, Hortavie Mpondo a fait une entrée fracassante dans le cinéma en 2017 en jouant le rôle d’Amanda, la sœur de Cynthia Elizabeth dans « Le Coeur d’Adzaï », co-réalisé par Stéphane Jung et Sergio Marcello. Elle jouit depuis lors d’une filmographie intéressante : 2017 : Le Coeur d’Adzaï : Amanda 2018 : Elles dans le rôle de Samira (court métrage) 2018 : Le Prince de Genève dans le rôle de Raïssa (court métrage) 2018 : Otage d’amour : Sylvie (série télévisée) 2019 : The Solo Girl dans le rôle de Morelia (court métrage) 2019 : La Parodie du Bonheur dans le rôle de Maelle (court métrage) 2019 : Coup de foudre à Yaoundé dans le rôle de Rose Young 2020 : Madame... Monsieur (série télévisée)

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CHELSY SUZY

De son vrai nom Sandrine ZIBA, elle démarre sa carrière dans le cinéma en 2012 pendant ses études supérieures dans la série du très célèbre Ebenezer KEPOMBIA « Cercle Vicieux ». Après l’obtention de son BTS, elle fonde sa propre maison de production et enchaine plusieurs longs métrages dont certains sont sous son effigie : 2016 : Effet Boomerang 2017 : L’Enfer de l’amour 2018 : Et si c’était à refaire 2018 : Rebirth 2020 : Irrational Love 2021 : Illusion Et la série otage d’amour en 2019. En 2021, elle est nominée aux LFC Awards 2021 dans la c atégorie meilleur décor pour son film Irrational Love de Konrad M. Defang et Gabi Ruben

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CINEMA

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NOELLE KENMOE

epuis sa tendre jeunesse, Noelle Kenmoe rêve de se faire une place dans 2 métiers, à savoir l’enseignement, et l’actorat. Après une brève et notable apparition dans le 1er métier, elle se dévouera corps et âme dans le second à partir de 2008. Pour ce qui est de sa filmographie, il en ressort que : Web série 2017 : Pakgne de Salem Kedy Série 2020 : Madame... Monsieur d’Ebenezer Kepombia 2014 : Ennemie Intime : d’Ebenezer Kepombia 2008 : Dreams City d’Edmond Fossito Jugement Dernier : d’Elvis Noulem Films, Scénario et réalisation 2016 : Effet Boomerang 2018 : Et si C’était à Refaire ? 2019 : 2 avril En 2017, sa carrière est couronnée de distinctions, Meilleure interprétation féminine à la 5e édition du Festival international du cinéma indépendant de Bafoussam dans Boomerang, et Meilleur film au Wouri Tv Awards par les internautes avec « Effet Boomerang ».

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ORGELLE KENTSOP

Plus connue sur le nom de MAMITON, elle démarre sa carrière dans le cinéma suite à sa rencontre à Douala avec Flobert Tankou. Mais c’est sous la direction d’Ebenezer Kepombia qu’elle est révélée au grand jour. Depuis elle a participé à : Séries 2020 : La nouvelle épouse de Gaby Ngounou 2018 : Habiba d’Ebenezer Kepombia 2018 : Femme autoritaire de Parfait Zambo et Rose Swoua Happy 2016 : Reine Blanche d’Ebenezer Kepombia 2014 : Ennemie Intime d’Ebenezer Kepombia 2005 : Foyer Polygamique d’Ebenezer Kepombia Web-série 2019 : La fille de Mamiton Elle se lance à son tour à la production 2018 : Les minutes de Mamiton Elle remporte notamment le canal d’or à 02 reprises (2011 et 2013) de la meilleure commédienne, et remporte également le Prix honorifique surprise au festival Komane de Bafoussam.

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CINEMA

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SYNDI EMADE

De son vrai nom ELONE SINTHIA EMADE, la patronne de BLUE RAIN ENTERTAINMENT se lance dans le cinéma dès 2010, et réussi à s’exporter à l’international en 2016 vers le cinéma Nollywoodien. Sa filmographie est impressionnante : 2021 : 4e génération 2019 : Cassé 2018 : Petite Cindy 2017 : Un homme pour le week-end 2016 : Bad Angel (série télévisée) Épouse du soldat Colocataire Écran de fumée Avant de dire oui Chaising queues 2015 : Mourir un autre jour Un baiser de Rose 2014 : Pourquoi je déteste le soleil Rose sur la tombe 2013 : Différents types d’hommes 2012 : Poison rose avec Epule Jeffrey Empêtré 2010 : Obsession En 2017, elle remporte le prix SCOOS ACADEMY de la meilleure actrice. Elle est également la première actrice Camerounaise à placer son œuvre sur la plateforme NETFLIX, le géant mondial des VOD.

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JULIA SAMANTHA E.

Après l’obtention de son diplôme en communication à l’université de Douala, sa rencontre avec Elizabeth Cynthia va la motiver à embrasser sa passion de toujours, qui n’est autre que le cinéma. Elle signe avec BLACK FILMS en 2018 et on la découvre pour la première fois à l’écran dans les films FANTASMA et TRAUMA. La c onsécration cinématographique se montre lorsqu’elle interprète KIM dans la série Madame/Monsieur en 2020. Mais JSE n’est pas seulement un concentré de talent pour le 7e art, c’est aussi une reine de beauté, qui a remporté des titres prestigieux, à savoir Miss Orangina en 2015 et Miss Cameroun 2022.

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CINEMA

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EMY DANY BASSONG

La jeune actrice se fait connaitre en 2004 dans le film « Le Choix » de Ghislain Towa, mais c’est après sa longue pause, loin du showbiz, qu’elle obtiendra la consécration au cinéma. Elle remporte notamment le Prix de la meilleure comédienne Canal 2’Or, pour le rôle de Sophie Ewane dans la série “Madame Monsieur” d’Ebenezer Kepombia, et aussi Prix de la meilleure interprétation féminine série TV africaine pour son rôle de Sophie Ewane dans la série «Madame Monsieur» d’Ebenezer Kepombia à la 6è édition des Sotigui Awards au Burkina Faso aux côtés de Rigobert Tamwa, tous 2 en 2021. Sa filmographie est impréssionnante : Web séries 2018 : Ma destinée qui devient en 2019 Les Tcha-kaî 2017 : Pakgne de Salem Kedy Séries 2018 : Échec et Mat de Simon William Kum 2019 : Samba le général de Jean de Dieu Tchegnebe 2020 : Madame monsieur saison 1 d’Ebenezer Kepombia 2020 : La nouvelle épouse de Gaby Ngounou 2020 : Tourbillon de Blaise Ntedju 2021 : Madame Monsieur saison 2 d’Ebenezer Kepombia Films 2019 : 2 avril de Noëlle Kenmoe 2019 : Enterrés de Françoise Ellong 2004 : Le Choix de Ghislain Towa

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MARCELLE KUETCHE

affectueusement surnommée ‘’Poupy’’, elle fait ses débuts dans le cinéma en 2015, mais se fait remarquer en 2017 dans la web-série Pakgne, qu’elle a cofondée avec Muriel Blanche. Depuis elle a laissé une empreinte importante dans le cinéma camerounais :Séries Destin irréversible, de Serge Tchami La tombe des secrets, de Blaise Tankoua L’école en fumée, de Jean De Dieu Tchegnebe Les filles d’heure, de Daniel Waffo Secret Tabou, de Aïcha Kamoise Pakgne, dont elle est cofondatrice Sontche, de Marcelle Kuetche La fille de Mamiton La nouvelle épouse, réalisé par Marcelle Kuetche Films Aline, de Kamcheu Muriel Irrational Love, de Chelsy Suzy Active devant et derrière la caméra, elle lance en 2021 son application de VOD nommée POOPS et sa maison de production cinématographique Mc Prod.

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CINEMA

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LUCIE MEMBA BOS

Lucie Memba fait ses débuts en 1999 dans « EMOIN A SEDUIRE », quand le cinéma camerounais est encore au niveau embryonnaire. Elle possède l’une des filmographies les plus impressionnantes au Cameroun : Filmographie sélective2011 – 2020 Charte de Dieu Deiting le 6èmeNtah napi 1 de Ousmane Stéphane et Sergio Marcello W.a.k.a Premier pays La maladie Sécrétion de mission Loin Avec Dakore Akande Pink Poison avec Jim Iyke Le Blanc D’Eyanga 2 avec Thierry Ntamack La Partrie D’abord Vie rapide2009 Sweet home de Ghislain Amougou Passion.Com de Serge Kendjo 2008 Série Paradis d’Ousmane Stéphane Série Le Monde De Loïc, De Raphaël Matouke Escouade antivirus. Reconnue pour son travail devant et derrière la caméra, elle remporte Cameroon Movies Merit Award (CMMA) en tant que meilleure actrice en 2013, et elle a coproduit « Ntah Napi » qui a remporté le prix Ecrans Noirs en 2014 pour le meilleur film Français. Elle est également propriétaire d’une maison de production qui porte son nom, et son travail a été reconnu par le ministère de la culture camerounais.

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MURIEL BLANCHE Actrice, musicienne, et entrepreneure, elle se fait connaître en 2017 à travers la websérie Pakgne dans laquelle elle joue avec Marcelle Kuetche, et ses récentes actions dans le milieu font d’elle un poids lourd incontesté du cinéma camerounais en pleine expansion. Sa filmographie : Web séries 2017 : Pakgne Séries 2021 : Madame Monsieur saison 2 d’Ebenezer Kepombia 2020 : Madame Monsieur saison 1 d’Ebenezer Kepombia 2018 : Habiba d’Ebenezer Kepombia 2017 : La tombe des secrets Films 2021 : Prédiction de Lucie Memba Boss 2020 : Secret blood de Maite Bimbia 2020 : Aline de Salem Kedy 2019 : Shenanigans de Salem Kedy 2017 : Deux belles femmes sans merci de Dante Fox 2017 : Un baiser pour deux de Dante Fox 2013 : Touni Bush de Pascaline Ntema Elle remporte en 2020 le prix de la « Best actress » dans la catégorie cinéma au Maiden edition of Best Talent Award.

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C

ulture

La violence contre les femmes: Une analyse interculturelle pour l’Afrique


CULTURE

L

a violence perpétrée par les hommes à l’encontre de leurs partenaires féminines est l’une des formes de comportement violent les plus courantes mais aussi les plus déroutantes. En plus d’être une violation fondamentale des droits humains des femmes, la violence domestique est en train de devenir un problème de santé publique important, engendrant des coûts économiques et sociaux élevés. Les répercussions sur l’ensemble de la société peuvent être énormes : les victimes de la violence peuvent souffrir de détresse physique et psychologique, et elles peuvent subir une baisse de la productivité du travail et une perte de salaire qui en résulte, avec une capacité limitée à s’occuper de leurs enfants. La violence domestique n’est pas un phénomène isolé. L’Organisation mondiale de la santé (2013) estime que plus d’un tiers des femmes dans le monde ont été victimes de violences physiques ou sexuelles, les pays à faible revenu étant touchés de manière disproportionnée. La situation est particulièrement préoccupante en Afrique subsaharienne. En utilisant les données les plus récentes de l’enquête démographique et de santé (EDS) pour les pays africains pour lesquels des données sur la violence domestique sont disponibles, nous estimons que 29% des femmes ont subi des violences sexuelles ou physiques depuis l’âge de 15 ans. En outre, 46% des femmes de notre échantillon justifient le fait d’avoir été battues par leur épouse, alors que le chiffre correspondant pour les hommes est de 34%. Pourquoi la violence est-elle si répandue en Afrique ? Les facteurs économiques et culturels qui façonnent la violence domestique en Afrique Dans un article récent (Alesina et al. 2015), nous étudions comment les facteurs économiques et culturels influencent la violence conjugale actuelle dans 18 pays d’Afrique subsaharienne. Nous trouvons des preuves que la valeur économique des femmes affecte la violence des hommes à leur égard. Lorsque d’anciens arrangements socio-économiques donnaient une valeur économique aux femmes, les normes sociales se sont développées de manière à considérer les femmes comme productives, plus égales aux hommes, et ces rôles de genre entraînent moins de violence intrafamiliale aujourd’hui. Par exemple, le fait d’avoir eu une dot dans le passé est associé à une diminution significative de la probabilité et de l’intensité de la violence conjugale.1 Cela suggère que si les hommes devaient traditionnellement payer pour épouser leurs femmes, ils leur attribuaient une plus grande valeur et se souciaient davantage d’elles. Il est intéressant de noter que, conformément à cet argument, l’effet d’une baisse de la violence réelle semble résulter d’une moindre acceptation de la violence conjugale de la part de l’homme.

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CULTURE

E

n outre, le fait de disposer d’un environnement précolonial plus propice à la culture des plantes de labour est associé à une plus grande acceptation de la violence du partenaire par les femmes. Ceci est cohérent avec l’hypothèse d’Ester Boserup, testée par Alesina et al. (2013), selon laquelle les différences dans les rôles de genre sont influencées par les pratiques agricoles historiques. En particulier, les descendants des sociétés qui pratiquaient l’agriculture de labour avant l’industrialisation sont caractérisés par des normes de genre plus inégales aujourd’hui. Cela est dû au fait que l’utilisation d’une charrue exigeait davantage de force physique, de sorte que dans les sociétés fondées sur la charrue, les femmes ont commencé à être reléguées dans la sphère domestique. À l’inverse, dans une culture de la houe, les femmes étaient plus susceptibles de travailler en dehors de la maison et d’assumer des rôles sociaux plus importants, une caractéristique qui a ensuite été transmise à leurs descendants féminins. Toutefois, des facteurs supplémentaires et subtils entrent en jeu. Une femme économiquement plus indépendante peut également avoir plus de pouvoir de négociation au sein du mariage, ce qui peut entraîner une réaction négative des hommes et, en fin de compte, une augmentation - par opposition à une diminution - de la violence. En effet, si l’on considère les corrélats contemporains de la violence entre partenaires intimes, on constate que si les femmes travaillent actuellement, la violence conjugale à leur égard est plus élevée. Il est intéressant de noter que Bertrand et al. (2014) montrent que, même dans les sociétés avancées, les difficultés intra-conjugales augmentent discrètement lorsque la femme gagne plus que le mari. En d’autres termes, lorsque la femme «dépasse» l’homme en termes de capacité de gain, il y a une réaction psychologique négative discrète de l’homme contre la femme, tout le reste restant constant.

En outre, nous constatons que le fait d’appartenir à une ethnie traditionnellement endogame (c’est-à-dire dont les membres se marient au sein du même groupe ethnique) a un impact positif et significatif sur les épisodes de violence conjugale, même lorsque les sociétés évoluent. Cela peut refléter les valeurs culturelles moins «modernes» des ethnies qui pratiquaient l’endogamie dans le passé, ou la possibilité que le fait de battre une femme d’un groupe ethnique différent puisse entraîner des représailles entre ethnies.

Nous constatons également que là où la famille souche (une petite famille élargie dans laquelle deux générations cohabitent, un fils restant à la ferme parentale avec sa femme et ses enfants) était socialement prédominante dans le passé, les hommes et les femmes ont tendance à avoir une vision moins favorable de la violence. Ce résultat est conforme à l’hypothèse avancée et testée par Tur-Prats (2015) pour l’Espagne. Elle affirme que dans les familles souches, les épouses ont plus de temps pour travailler à la ferme (pendant que la belle-mère s’occupe des enfants), d’où leur plus grande «valeur». De plus, la présence de deux femmes dans le ménage peut dissuader les hommes de recourir à la violence.

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CULTURE La matrilinéarité peut également avoir son importance. Lowes (2015) constate que les désaccords intrafamiliaux, qui peuvent dégénérer en violence physique, sont plus fréquents dans les groupes ethniques matrilinéaires au Congo. Dans les groupes ethniques matrilinéaires, la femme peut être relativement plus habilitée puisque l’appartenance au groupe et l’héritage sont tracés par les membres féminins. Dans l’ensemble, ces résultats suggèrent que l’acceptation ou le rejet de la violence à l’égard des femmes est profondément ancré dans les normes sociales ancestrales des différents groupes ethniques. Ces normes sociales persistent même lorsque les conditions économiques et sociales évoluent, et peuvent affecter plusieurs générations (la persistance à long terme des valeurs culturelles a été largement documentée).2 Étant donné l’omniprésence de la violence domestique à l’égard des femmes, une action politique s’impose. Nos résultats selon lesquels les comportements de violence sont profondément enracinés dans les conditions socioéconomiques ancestrales nous mettent en garde contre les déceptions liées aux solutions rapides. Remarques finales Les normes culturelles évoluent lentement dans le temps. Les punitions en soi peuvent ne pas être suffisantes si la société n’agit pas simultanément pour changer les normes sociales dysfonctionnelles. Un canal privilégié est l’éducation (dans la mesure où les éducateurs ne perpétuent pas les anciennes normes). La communication de normes positives par les médias et les réseaux sociaux modernes semble être une autre voie prometteuse. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la viabilité des différentes stratégies visant à modifier les normes culturelles relatives à la violence fondée sur le sexe.

Rédacteur : FYT

Il y a une maison à un étage dans laquelle tout est jaune. Murs jaunes, portes jaunes, meubles jaunes. De quelle couleur sont les escaliers ? Réponse: 7. Il n’y en a pas, c’est une maison à un étage. Qu’est-ce qui se mouille pendant le séchage ?

Réponse: Une serviette À quelle question ne pouvez-vous jamais répondre oui ? Réponse: Est-tu endormi ? Qu’est-ce qui est plein de trous mais qui retient encore l’eau ? Réponse: Une éponge

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OURISME

GAROUA


TOURISME

GAROUA

Caractéristiques de la ville Garoua fait partie de la Province du Nord du Cameroun dont elle est le chef-lieu. Appartenant au département de la Bénoué, Garoua est l’une des premières villes au Cameroun à avoir vu le jour avant la colonisation. Garoua compte environ 490 000 habitants (estimation 2009). Elle est la troisième ville la plus peuplée du pays. Histoire Garoua est créée par Modibbo Haman Njoundi en 1835. Sous le règne de Malloum Issa, Ribadou-Garoua devient une cité et prend le nom de Garoua. La population des alentours vient s’installer dans cette ville calme. En 1890, avec l’arrivée des bateaux et le commerce de sel, d’étoffes, de sucre, la ville prend de l’ampleur. De 1901 à 1960, Garoua est colonisée. En 1960, le Cameroun devient indépendant. Le premier chef du pays est Ahmadou Ahidjo, natif de Garoua. Une communauté urbaine est formée le 17 janvier 2008. Géographie La ville de Garoua appartient au département de la Bénoué, dans la province du Nord du pays. Elle se situe à 935 km de Yaoundé, la capitale du pays et son point culminant se trouve à 249 m au-dessus du niveau de la mer. Comment se déplacer en ville ? La ville de Garoua propose divers modes de transports : bus, taxi, mototaxi ou voiture. Le bus : les bus relient Garoua aux villes voisines. Le taxi : vous trouverez facilement des taxis et mototaxis. Certains peuvent vous prendre en charge à toute heure du jour et de la nuit. La location de voitures : les grandes enseignes internationales sont présentes à Garoua.

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TOURISME

Que voir ? La ville de Garoua dispose de nombreux sites touristiques à voir : Mosquée de Garoua : La mosquée de Garoua est l’une des plus grandes mosquées du Cameroun, fréquentée par les fidèles musulmans vivant dans la ville et ses environs. N’oubliez pas d’apporter un appareil photo pour prendre quelques clichés de cette immense mosquée.

Le lac Lagdo : Étant le plus grand lac du Cameroun, le lac Lagdo est l’un des points de repère du Cameroun, situé à quelques kilomètres de Garoua. Outre la beauté du lac, les visiteurs peuvent également utiliser les rives du lac comme point de relaxation pour des vacances d’une journée entière. Il y a également de nombreux villages de pêcheurs dans la région.

Le parc national de la Bénoué : Le parc national de Bénoué n’est pas trop loin de Garoua. Il comprend des prairies et des forêts denses et abrite des animaux tels que des buffles, des hyènes, des phacochères, des singes et des éléphants. La réserve de Faro : Située à proximité de la frontière nigériane, la réserve de Faro est un parc forestier, situé à l’ouest du parc national de la Bénoué et peut être mieux explorée en 4×4 avec une visite guidée. Le parc national de Bouba Ndjida : Le parc national de Bouba Ndjida abrite environ vingt-trois espèces d’antilopes dont l’élan, la girafe, le rhinocéros, le chien de chasse peint et le Lycaon Pictus, et est placé à l’est du parc de la Bénoué.

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TOURISME

Que faire ? Exploration des parcs nationaux Visites d’une journée dans les villages environnants Marche à pied Se promener dans les Jardins zoologiques de Garoua. Le visiteur peut également découvrir les points chauds de la ville : Roumdé Adjia, Yelwa (carrefour cadillac) carrefour fédéral et métropole. Ce sont là les quartiers d’ambiance.

A Roumdé Adjia par exemple, l’ambiance y est 24h/24 et la sécurité aussi, car ce quartier est situé face au GMI Nord. Et tous les jeudis soir, des groupes culturels animent la ville devant le palais du Lamido de Garoua. Achats ? La ville de Garoua dispose de commerces dans lesquels vous pourrez effectuer vos achats. Pensez à rapporter des masques camerounais, des statuettes en bois ou en ivoire, des broderies, des accessoires en cuir, des objets d’art Bamiléké et Bamoun ornés de perles. Gastronomie et recette(s) du terroir Les plats : potage aux arachides, plantains frits, croquettes de mil, boules de mil, Ntomba nam (pâte d’arachide mélangée avec de la viande ou du poisson et cuite dans des feuilles de bananier), le Kwem (feuilles de manioc cuite dans l’eau et écrasées en purée), le Ndolé (à base de légumes cuits dans de la pâte d’arachide, accompagnés de crevettes séchées ou fraîches, de la viande, et du poisson), le Mitumba (pain de manioc qui accompagne les grillades de poissons). Les boissons : La bière Kwata (bière artisanale à base de mil ou de maïs). Les desserts : crème de mangue, glace à la goyave.

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Rédacteur : FYT


C

UISINE

INTERVIEW AVEC AMANDA


CUISINE

J

e suis Amanda FEUDJI, Conseillère Commerciale dans une entreprise de la place. J’adore affronter les challenges que me présente la vie. Dynamisme et créativité sont des qualités que je suis fière d’incarner. ZM : En ce mois de mars dédié à la femme, penses-tu réellement que la place de la femme soit à la cuisine ? R : La place de la femme est partout. Il n’existe aucun lieu où la femme ne doit pas être. Dans tous les corps de métier, dans le gouvernement, et dans le foyer, la femme doit se sentir bien partout où elle se trouve et la société doit accepter cela. La femme est un être multitâche capable de gérer plusieurs choses à la fois. De retour du boulot le soir, elle s’occupe des enfants, de la popote, du ménage, etc. Elle fait tout cela avec grand dévouement. Tout comme la femme a sa place dans une entreprise, elle a également sa place à la cuisine, et partout ailleurs. La cuisine n’est donc pas le seul endroit où on doit/peut retrouver la femme. ZM : Administratrice du groupe « Amoureux de la Cuisine Camerounaise », d’où t’es venu la passion pour la cuisine ? R : Je suis très passionnée par la cuisine. D’abord parce que j’aime bien manger et aussi faire des découvertes culinaires. Chaque jour, j’apprends des nouvelles recettes ou astuces des autres personnes. Cela me permet d’acquérir plus de connaissances et avoir de nouvelles expériences. C’est toujours un plaisir pour moi de faire la cuisine, de partager mon savoir-faire avec les autres amoureux de la cuisine, plus précisément de la cuisine camerounaise. C’est dans le groupe « Amoureux de la Cuisine Camerounaise » que j’ai réalisé à quel point notre pays est riche dans sa diversité culinaire. Je ne me lasse pas d’apprendre. ZM : Selon toi à quel âge un parent doit transmettre l’art culinaire à son enfant ? R : Aussitôt que les enfants commencent à parler, on devrait commencer à les impliquer dans ce domaine : les faire découvrir les ingrédients, les amener à participer à la cuisine ; à faire des petites commissions, et les laisser toucher les aliments tant que ce n’est pas dangereux. Avec le temps, les enfants vont se familiariser avec les aliments et prendre goût à participer à la cuisine. Il faut se rassurer que cela soit divertissant pour eux. Ça ne doit pas être une corvée.

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CUISINE ZM : Quel est le repas que tu aimes le plus cuisiner et pourquoi ? R : Le repas que j’aime le plus cuisiner est le Ndolè. D’abord parce que c’est mon repas préféré, ensuite parce que c’est très facile. Je le réussis toujours, sans vouloir me vanter. ZM : Que penses-tu de la cuisine camerounaise ? R : La cuisine camerounaise est un bijou, une richesse et un trésor. Je ne trouve pas d’autres mots. ZM : Quel est ton épice favorite ? R : Le poivre blanc. ZM : Pour une journée équilibrée, quel menu pourrais-tu proposer ? R : Pour une journée équilibrée, un repas copieux au petit déjeuner pour faire le plein d’énergie, au déjeuner, un repas moins copieux et le soir un repas léger, sans oublier les fruits. ZM : Vous organisez des challenges de cuisine en moyenne combien de fois par an ? R : Les challenges de cuisine sont organisés au moins une fois par an dans notre groupe. On peut aller au-delàs en fonction des moyens à notre disposition. ZM : Il t’est déjà arrivé de ne pas réussir un repas ? R : Il m’est arrivé plus d’une fois de ne pas réussir un repas. Je me souviens encore de ce Kondrè à la viande de bœuf qui n’était pas à la hauteur de mes attentes. ZM : Entre l’homme et la femme, qui doit cuisiner le 08 Mars ? R : Le 8 Mars est une journée comme les autres. L’homme ou de la femme peut faire la cuisine ce jour. ZM : Comment peut-on te contacter pour des prestations culinaires ? R : Je réponds sur mes pages Facebook « Spark kitchen », « Golden Cake by Spark » dans le groupe ACC, et sur Messenger avec le profil “ Amanda Spark Smart”

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Rédacteur : Arsène Kendo


Je contiens : 9 milligrammes d’eau 0.7 d’albumine 0.18 de sécrétions 0.71 de graisse 0.45 de sel 250 colonies de microbes Qui suis-je ?

Je suis un sport. On me joue sur la glace. Pour gagner il faut pousser des pierres et beaucoup frotter... Qui suis-je ? Réponse: Le Curling

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EVINETTES

Réponse: Un baiser Que pouvez-vous casser, même si vous ne le ramassez ou ne le touchez jamais ? Réponse: Une promesse

Je peux être une couleur. J’ai des quartiers et des pépins. On peut faire de moi une tarte Ou me manger. Eve me donna à Adam selon la Genèse. Qui suis-je ? Réponse: Une pomme

Réponse: Votre respiration

Qu’est-ce qui monte mais ne descend jamais ?

Je suis léger comme une plume, mais la personne la plus forte ne peut pas me tenir pendant cinq minutes. Que suis-je ?

Réponse: Ta parole


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ARENT/ENFANTS

DOIT – ON RECOMPENSER LES BONS COMPORTEMENTS DE L’ENFANT ?


Parents / Enfants

I

l vous arrive de souhaiter que votre enfant change de comportement ou de vouloir encourager un comportement qu’il n’a pas ? Par exemple, lorsque votre bout de chou n’a aucune motivation pour faire ce que vous lui demandez comme ranger ses jouets, ses habits ou sa chambre. Vu qu’il ne fait pas les choses de lui-même ? Avant de lui brandir une carotte en espérant influencer son comportement, «l’important est d’instaurer un dialogue pour comprendre d’où vient son refus, en discutant avec lui, vous vous apercevrez que cette tâche en particulier que vous lui donnez, soit il n’aime pas, soit il se sent vraiment fatigué ou qu’il était concentré sur autre chose.

À première vue, l’usage des récompenses peut sembler une bonne idée. Elles favorisent l’enfant à suivre un comportement que l’on juge “bon” ou l’incite tout simplement à faire “ce qu’on lui dit”. Mais regardons d’un peu plus près comment elles fonctionnent… À tout âge, les enfants ont des comportements que les adultes voudraient bien voir changer. Dans les écoles comme en pratique privée, ce n’est pas en lui promettant monts et merveilles après une bonne action que le changement se fera immédiat, non ils sont conscients se sont les petits futés, alors certains enfants feront les choses biens et attendront une récompense et si vous les décevez bien venu le moment de serment de leur part, vous récitant à tout instant la chose promise que vous n’avez pas encore réalisée et nous savons tous, que ces récompenses se traduisent par un bien matériel. (Bonbon, jouet, argent, cadeau).

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Parents / Enfants Les systèmes de récompense peuvent prendre différentes formes mais la technique à utiliser pour limiter ce renforcement des biens matériels ou des permissions de sortir doit commencer par des compliments, des appréciations parentales, tout en sachant que cela marche en fonction des enfants et de leur âge... Alors au lieu d’ajouter une récompense, quand un enfant ramène de bonnes notes, participe aux tâches ménagères, même si souvent, ils préfèrent de l’argent ou un temps d’écran s upplémentaire, idéalement, «il vaut mieux que la récompense se fasse sous forme de partage. Discutez donc en amont avec lui de ce qui pourrait lui faire plaisir : jouer à un jeu, faite un tour de manège, un ciné ou une virée shopping, le tout est de savourer ce moment ensemble.

Rédactrice : Kandy ZENLY Qu’est-ce qui a plusieurs clés mais ne peut pas ouvrir une seule serrure ?

Qu’est-ce qui monte mais ne descend jamais ?

Réponse: Sur le plancher

Réponse: Ton âge

Que pouvez-vous tenir dans votre main gauche mais pas dans votre droite ? Réponse: Un tableau

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EVELOPPEMENT PERSONNEL

LES BIENFAITS DE LA PSYCHOTHÉRAPIE

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ur le long terme, la psychothérapie permet notamment : D’acquérir une meilleure confiance en soi. De se responsabiliser pleinement et ainsi de pouvoir réajuster les comportements faisant défaut dans votre vie. De développer une écoute plus attentive aux autres, mais aussi envers soi-même.


Developpement Personnel

LE BUT DE LA PSYCHOTHÉRAPIE : Elle vise à provoquer des changements d’attitudes, de comportement, de manière de penser ou de réagir chez une personne afin de lui permettre de mieux se sentir, de trouver des réponses à ses questions, de résoudre des problèmes, de faire des choix, de mieux comprendre. La psychothérapie présente de nombreux bienfaits, en voici les principaux : 1-- Cesser de souffrir psychologiquement : phobie, angoisses, anxiété, panique, déprimes diverses. 2-- Régler des problèmes affectifs ou relationnels : Troubles obsessionnels compulsifs, Timidité, estime de soi, échecs amoureux. 3-- Modifier des comportements qui nuisent au bien-être : stress post-traumatique, dépendances diverses, maux imaginaires, dysfonctionnement sexuel. 4-- Faire face à une crise existentielle et redéfinir ses objectifs de vie : Après quoi je cours ? 5-- D’autres y ont également recours non pas tant pour régler des problèmes spécifiques, mais pour acquérir de nouveaux outils afin de se réaliser pleinement ou pour améliorer l’adéquation entre leurs valeurs et la réalité de leur vie. Il est important de bien choisir son thérapeute, et avant tout engagement, Soyez prêt. Clarifiez vos objectifs, vos attentes, vos espoirs. Sont-ils à court ou à long terme ? Le malaise est-il précis où diffus ? Demandez-vous ce que vous êtes prêt à investir en temps et en engagement personnel. Es-tu prêt à faire une psychothérapie pour ton développement personnel ?

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Rédacteur : Arsène KENDO


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ANTE

MALADIES GYNECOLOGIQUES

L

es maladies gynécologiques concernent les affections du système génital féminin. Ce dernier est composé principalement des ovaires (qui produisent les ovules nécessaires à la reproduction), des trompes de Fallope (deux conduits symétriques qui relient chaque ovaire à l’utérus), de la vulve (ensemble des organes génitaux externes de la femme), de l’utérus (organe destiné à contenir l’embryon jusqu’à son complet développement) et du vagin (conduit qui assure la pénétration du pénis lors du rapport sexuel et qui facilite l’accès des spermatozoïdes à l’utérus). Il peut s’agir d’infections (sexuellement transmissibles, génitales basses ou hautes), d’anomalies de l’appareil reproducteur, d’endométriose, de tumeurs bénignes ou de cancers gynécologiques (col de l’utérus, utérus, sein, ovaires...).


SANTE

QUELQUES MALADIES GYNECOLOGIQUES CANCER DU COL DE L’UTERUS : Le cancer du col de l’utérus est une tumeur localisée au niveau de la muqueuse utérine. Cette pathologie survient après une exposition prolongée au papillomavirus humain (HPV). Le cancer du col de l’utérus compte parmi les cancers les plus fréquents CANCER DE L’ENDOMETRE : Le cancer de l’endomètre est un cancer de la femme âgée, majoritairement ménopausée. Il en existe différents types, mais le plus fréquent se développe à partir des glandes de la muqueuse : on parle d’adénocarcinome. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES : Les infections sexuellement transmissibles (IST), autrefois appelées maladies sexuellement transmissibles (MST), sont des infections pouvant être transmises lors des relations sexuelles. Il existe plus d’une trentaine d’IST. Les IST sont provoquées par des agents infectieux. LE SYNDROME PREMENSTRUEL : Le syndrome prémenstruel un trouble récurrent de la phase lutéale et se caractérise par une irritabilité, une anxiété, une labilité émotionnelle, une dépression, des œdèmes, des douleurs mammaires et des céphalées qui se produisent pendant les 7 ou 10 jours précédant le cycle et finissant généralement quelques heures. L’AMENORRHEE : L’aménorrhée caractérise l’absence de règles chez la femme en âge de procréer. L’aménorrhée se rencontre en situation normale pendant la grossesse mais peut aussi se produire de manière pathologique au cours de la période de fécondité, signe le plus souvent d’une maladie sous-jacente. LA DYSMENORRHEE La dysménorrhée est une douleur qui précède, accompagne ou suit la menstruation. La cause de ces douleurs est mal connue. L’examen clinique et gynécologique doit être soigneux, les examens complémentaires sont demandés selon les cas, en fonction de l’orientation diagnostique. LE SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUE Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète). A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique LA VAGINITE La vaginite est une inflammation infectieuse ou non de la muqueuse vaginale et parfois de la vulve. Les symptômes comprennent un écoulement vaginal, une irritation, un prurit et un érythème. Le diagnostic consiste à tester les sécrétions vaginales. LA VULVOVAGINITE : Une vulvovaginite est une inflammation de la vulve et du vagin due à une infection locale d’origine virale, bactérienne, parasitaire ou liée à la présence de levures (mycoses) dans la cavité vaginale et sur les muqueuses de la vulve

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SANTE

POURQUOI ET QUAND CONSULTER UN GYNECOLOGUE ? Le gynécologue est un spécialiste de la santé dans les maladies du système reproducteur féminin. Cela rassemble les problèmes hormonaux, mammaires, le cancer du col de l’utérus mais aussi les troubles des voies urinaires. Une visite chez ce professionnel de santé est recommandée chaque année pour éventuellement dépister certaines anomalies. Les femmes peuvent le consulter dès lors qu’elles ont des symptômes tels que des douleurs pelviennes, vulvaires et vaginales ou des saignements anormaux de l’utérus. Il est recommandé de le consulter dès les premières relations sexuelles afin de prescrire la bonne protection et mode de contraception mais aussi pour parler ou suivre des patientes atteintes d’infections sexuellement transmissibles. Le gynécologue intervient pour des problèmes liés à la grossesse, les menstruations, la ménopause mais aussi la fertilité, la contraception, la stérilisation et l’interruption de grossesse. Ce praticien sera à même de traiter le syndrome des ovaires polykystiques, l’endométriose, l’incontinence urinaire et fécale, les affections bénignes de l’appareil reproducteur tel que les kystes, les fibromes ou les kystes mammaires. En tant que spécialiste des organes génitaux féminin, des seins mais aussi des affections qui leurs sont associées, ce professionnel de la santé intervient aussi lors de la prescription de contraception, le suivi de la grossesse et de la ménopause.

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Rédactrice : Asta LIMAN


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YANGO

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’après les infos recueillies sur le site « agence ecofin » et « investir au Cameroun »,

Yango, un service international de réservation de taxis en ligne qui opère déjà dans 18 pays d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique, a été lancé aujourd’hui à Douala. Le Cameroun devient son troisième pays en Afrique après la Côte d’Ivoire et le Ghana. Yango fait partie de Yandex, l’une des plus grandes sociétés informatiques européennes.

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TECH

L’application mobile Yango pour iOS et Androide peut être téléchargée gratuitement en français, en anglais et dans de nombreuses autres langues. Pour commander une voiture, l’utilisateur doit télécharger l’application, l’ouvrir, et préciser où il doit se rendre. Le service détermine lui-même la position de l’utilisateur lorsque la géolocalisation est activée et trouve le conducteur qui arrivera le plus rapidement. Le prix du trajet est ensuite calculé par les algorithmes de l’application au moment de la commande de la voiture - il suffit d’entrer l’adresse de destination. L’utilisateur peut payer son trajet en espèces. Les trajets commandés avec Yango à Douala commencent à partir de 200 FCFA. Par exemple, un trajet de Bonamoussadi (Carrefour Market) à Akwa (Direction générale orange) coûte environ 800 FCFA avant remise, tandis que le trajet de Kotto (Tradex antennes Kotto) à Japoma (Stade, complexe sportif) coûtera environ 1700 FCFA avant remise. Le service dispose d’une équipe d’assistance qui est disponible via l’application. Si l’utilisateur oublie quelque chose dans la voiture ou veut poser une question, il peut contacter le service d’assistance via l’application. Pour un contrôle de qualité supplémentaire, l’application Yango permet à l’utilisateur de noter chaque trajet. Dans le pire des cas, les conducteurs ayant une mauvaise note peuvent se voir refuser l’accès au service pendant un certain temps. Contrairement à d’autres services en ligne dans le monde, l’application Yango utilise ses propres technologies de cartographie, d’acheminement et de navigation ainsi que de distribution intelligente des commandes. Elles réduisent considérablement le coût net du trajet et le temps qu’un chauffeur passe à chercher un client, à se diriger vers le suivant ou à conduire un client à sa destination. Les technologies et les itinéraires efficaces garantissent une utilisation élevée des heures de travail des chauffeurs tout en offrant un service prévisible et abordable aux utilisateurs.

Yango offre aux utilisateurs de Douala un service moderne qui peut rendre n’importe quelle course plus pratique, abordable et sûre. Désormais, vous pouvez facilement commander un taxi, assis chez vous, sans avoir besoin de sortir, et voir sur l’écran du téléphone comment la voiture vient à vous. L’application vous indique la couleur, le modèle et le numéro de plaque de la voiture, ainsi que des informations sur le fournisseur de transport et son chauffeur. En outre, vous n’aurez pas besoin de négocier le prix et de partager une voiture avec d’autres personnes.

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TECH En matière de sécurité, l’application vous permet d’envoyer votre itinéraire aux membres de votre famille et de contacter les services d’urgence via l’application en cas de besoin. « Cela fait vraiment la différence », estime Didier Theze, directeur régional de Yango au Cameroun. En Afrique, le Cameroun devient donc le troisième pays du continent à disposer du service Yango. Notre succès dans d’autres pays nous permet d’explorer de nouveaux marchés et nous sommes heureux que de plus en plus de personnes aient accès à notre service. « Nous sommes convaincus que les habitants de Douala apprécieront les avantages de Yango », - Adeniyi Adebayo, Directeur Général de Yango en Afrique.

Yango n’a pas ses propres voitures ou chauffeurs, elle permet aux prestataires de transport locaux (entreprises qui fournissent des services de transport de manière indépendante) d’utiliser ses services. Parallèlement au lancement de l’application, un centre dédié aux chauffeurs a été ouvert récemment à Douala. Ces derniers peuvent apprendre à travailler avec l’application, suivre d’autres formations et passer des tests. Yango est un service de covoiturage. Il est fourni par Yandex.Taxi, un groupe international de sociétés qui exploite des activités de mobilité et de livraison dans 21 pays de la région EMEA sous les marques Yandex Go, Yango et Uber Russia, entre autres, depuis 2011. En 2021, plus de 2 millions de chauffeurs effectuaient des courses et des livraisons dans les pays où les services de Yandex.Taxi opèrent. Yandex.Taxi, dont le siège est aux Pays-Bas, fait partie de Yandex (NASDAQ et MOEX : YNDX), une entreprise technologique qui crée des produits et des services intelligents grâce à l’apprentissage automatique. Son objectif est d’aider les consommateurs et les entreprises à mieux naviguer dans le monde en ligne et hors ligne. Depuis 1997, elle fournit des services de recherche et d’information de classe mondiale et localement pertinents. De plus, elle a développé des services de transport à la demande, des produits de navigation et d’autres applications mobiles pour des millions de consommateurs. Yandex, qui compte plus de 30 bureaux et 5 centres de données dans le monde, est cotée au NASDAQ depuis 2011. En 2017, Yandex et Uber ont signé un accord pour fusionner leurs activités et opérations de covoiturage et de foodtech en Russie et dans plusieurs pays voisins. La fusion s’est achevée en février 2018. Environ 59 % de la société consolidée, basée aux Pays-Bas, nommée MLU B.V., appartient à Yandex, et environ 37 % à Uber ; le reste appartient aux employés. Dans les pays qui ne font pas partie du champ d’application de l’accord, notamment la Norvège, Yandex et Uber sont toujours en concurrence. Depuis le quatrième trimestre 2018, l’activité de covoiturage de Yandex.Taxi est rentable dans toutes les zones géographiques, et ce malgré la pandémie. En 2020, les revenus de ses segments de covoiturage et de food tech ont dépassé 800 millions USD, atteignant 30% de tous les revenus de Yandex.

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Rédacteur : BARACUS


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OCIÉTÉ

LES HYPO HYPO DU MOMENT

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SOCIETE

HYPO HYPO 1 : Montée exponentielle des prix dans les marchés.

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out est chère !!! L’huile est chère Le riz est cher Le poisson est cher Les vivres frais sont chers Le pain est cher Les œufs sont chers Depuis quelques mois déjà on observe la montée des prix sur le marché. Qu’est ce qui explique cela ??? On ne sait pas. Le pain qui autre fois coûtait 100FCFA est aujourd’hui à 125 FCFA. La farine est passée de 18000 FCFA à 26000 FCFA. Voilà même l’huile qui ne nous laisse pas. Même le BHB (beignets haricots bouillie) maintenant est réservé juste pour les BOHBOHS. Un œuf Cru coûte 100 FCFA, il n’y a plus pour 03 à 200 FCFA. Tu ne veux pas tu laisses. Le poisson alors c’est la magie, déjà que le maquereau est disponible par horoscope ; quand bien même tu trouves, c’est hors de prix. On va arriver ???

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SOCIETE

HYPO HYPO 2 : Audrey MONKAM en route pour la couronne Miss World.

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epuis décembre dernier, Audrey ne cesse de nous surprendre positivement par son intelligence et sa finesse. Rappelons qu’elle a été vainqueur du Head to Head challenge et deuxième au concours top model Miss World. Victoires qui lui ont permis d’entrer dans le top 30 et lui donne ainsi la possibilité de défiler encore le 16 mars prochain sur le sol de Puerto Rico. Nous lui souhaitons bonne chance pour le Top 12, et pourquoi pas le top 3 ?

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SOCIETE

HYPO HYPO 2 : Éducation au Cameroun : Les enseignants passent à la grève.

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out a commencé par les annonces. Un peu un peu on est arrivé à l’action. Depuis le 21 février, les cours ont été boycottés dans plusieurs établissements secondaires du pays. Regroupés autour du mouvement #On_a_Trop_ Supporté (OTS), les enseignants ont donné plusieurs jours de préavis de grève et ont saisi les autorités pour exprimer leur mécontentement. Les revendications sont d’ordre suivant : 1-- paiement des arriérés de salaire (rappels, avancement, non logement), et le complément de salaire de tous ceux qui sont dans l’attente. 2-- La création d’une plateforme de mutation, d’affectation, ayant tous les paramètres et les exigences nécessaires et objectives. 3-- Automatisation des avancements 4-- Annulation du système d’avance de solde 5-- le paiement immédiat des frais d’examen.

Affaire ENEO et coupures d’électricité : Nous y reviendrons.

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Rédacteur : Arsène Kendo.


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USIQUE

Entr’elles

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MUSIQUE La musique est l’art de combiner les sons. Un art qui au fil des années continue d’attirer la femme au bout du micro. Chacune y va et y a mis sa touche personnelle pour pouvoir s’exprimer. Elles sont nombreuses celles-là qui ont fait battre les cœurs de milliers de mélomanes, leur donner du sourire, les faire évader à travers leurs paroles, musiques entraînantes, et par-dessus tout leur voix. Elles le font et certaines avant elles l’ont fait à travers le Cameroun, l’Afrique, le monde. Chacune d’elles dans un style qui lui est particulier ou encore dans plusieurs rythmes différents, du makossa au Bikutsi sans oublier le rap, l’afro rap, la musique urbaine etc... Femmes et musique : voici quelques femmes camerounaises qui ont choisi la musique pour profession, qui ont choisi d’exprimer leur passion à travers le chant.

Anne Marie Nzie, la super Nova de la musique camerounaise. Certains ont entendu parler d’elle sans la connaître car elle commencé sa carrière avant que certains n’aient vu le jour. Une voix de femme mûre, perçante. Une voix qui a bercé certains, une voix qui a fait les beaux jours à travers le Bikutsi. Dans « Mvouli ndini » on l’a reçoit bien. Une chanson sur un rythme slow à écouter, un hymne, une berceuse. Anne Marie Nzie, la première femme camerounaise à jouer de la guitare sur scène, débute sa carrière musicale avec son premier disque « Ma ba nze », en 1954 alors qu’elle âgée de 22 ans, dans une rumba congolaise sur laquelle certains pouvaient s’essayer en reprenant la partie chœur « woo yéyé oo manzouili o ma ba nzee ». Elle a aussi connu d’autres rythmes avec des titres « Bibele abe », « Kugluku », « Beza ba Dzo » et plein d’autres dans le Bikutsi, qui lui ont valus le titre de « Reine mère du Bikutsi ». Ses chansons restent toutes aussi fortes même après sa disparition survenue en Mai 2016. Lorsqu’on écoute ses chanteuse, on a l’impression qu’elle se produit devant juste devant nous ou qu’elle est juste de l’autre côté de la porte. Anne Marie Nzie, une femme, une chanteuse, une voix, la voix d’or du Cameroun.

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MUSIQUE Mama Nguea, cela fera bientôt deux ans que la chanteuse a disparue. Ses œuvres continuent encore d’animer les soirées vétérans. De son vrai nom Louise Kobinom, Mama Nguea a su graver son nom, sa musique dans les lignes du makossa et celles de la musique camerounaise en général. « Désillusion », de son premier album « Fou-malade » avec la danse du «Zingue» la fit connaître davantage aux camerounais. Quel que soit le moment de l’année pas besoin d’attendre le douzième mois pour écouter « Soleil de décembre », qui continue encore de bercer les cœurs. Avant son départ, Mama Nguea laisse quatre autres albums « Chauffer Moteur », « Merry and John », « ambiance assurée », « à votre choix » en 2018. Lady Ponce : « Bla bla » n’est ni sa première ni sa dernière œuvre ; c’est une collaboration avec la chanteuse française Sheryfa Luna sur la pop. Son titre « Ella » nous r appelle quelques rythmes de la maman Anne Marie Nzie et cela n’est pas anodin car Lady Ponce fait ses premiers pas dans la musique aux côtés de celleci au début des années 2000. Dans sa discographie, l’on trouve « Suprême », son dernier album. Nombreuses de ces chansons ont été culte dont, « le ventre », « La la la », « Poisson fumé », « Mange ce que tu peux ». Elle a connu de nombreuses collaborations notamment avec le congolais Koffi Olomidé en 2013 dans devine avec quoi, Djibril Cisse, Manu Dibango, Truth Hurts, Shaniz la même année ; deux fois avec les X-Maleya, D-bar en 2014 avec Aijo Mamadou. Chacune de ses chansons est transporter et fait bouger. La reine du Bikutsi ne cesse de nous entraîner dans ce rythme qui nous rappelle toujours les bons vieux rythmes de ces pays-là. Des chansons capables qui sont capables de faire bouger même le piètre danseur.

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MUSIQUE Blanche Bailly. Ses récentes collaborations avec Joeboy le nigérian pour « Mine » et le béninois Fanicko sur le titre « doudou » qui ont encore fait traverser la «queen mimba» vers d’autres régions. « Mine » a eu un accueil plutôt favorable dans le pays de Joeboy y connaissant sa notoriété. On retrouve sa voix de plus en plus légère, assez entraînante. Sur les platesformes de vidéo en ligne, ses vidéos connaissent au moins 100 K de vue les premiers jours suivant leurs sortie. Même si elle est souvent critiqué négativement dans ses différents choix pour ses clips vidéos: vestimentaire dans « Dinguo » par exemple, ou encore dans « Ndolo » pour le scénario, l’artiste reste égale à elle-même et cela ne semble pas la déranger. Nous espérons qu’elle sortira de l’Afro-pop et s’ouvrira vers d’autres styles musicaux.

Rinyu. « controller » son dernier titre est un vrai régal pour ceux qui l’écoute. Une véritable découverte et révélation musicale pour cette jeune artiste qui a commencé par l’afro jazz, s’est tourné vers le gospel et s’est finalement «trouvé e» dans la musique urbaine. Même si toutes ses chansons ont pour dénominateur commun «l’amour» la chanteuse a su conquérir les cœurs de certains qui trouvent d’ailleurs qu’ « elle a une voix particulière, un style particulier, une voix qui donne envie d’écouter. » On l’a retrouve également avec « Du jamais vu », « mala », « cover me ».

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Queen D.


F

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PORT

ootball : les lionnes indomptables


SPORT

L

’équipe du Cameroun féminine de football est une sélection des meilleures joueuses camerounaises sous l’égide de la Fédération du Cameroun de football.

Flashback Lors du Championnat d’Afrique de football féminin 2014, l’équipe remporte la médaille d’argent et se qualifie ainsi pour la première fois à la coupe du monde qui a lieu au Canada en juin 2015. Lors de la coupe du monde 2015, l’équipe est éliminée en huitièmes de finale par la Chine. Mais, en accédant ainsi aux huitièmes de finale d’une Coupe du monde Féminine, le Cameroun devient la 2e équipe africaine de l’histoire, après le Nigéria en 1999, à dépasser la phase de groupes. En inscrivant 9 buts à cette coupe du monde, les Lionnes indomptables ont établi le record du plus grand nombre de buts marqués par un pays africain en Coupe du monde Féminine. L’équipe est qualifiée d’office pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations féminine de football car le Cameroun est le pays hôte en 2016. La compétition a lieu à Yaoundé et Limbé du 19 novembre au 3 décembre 2016. Les Camerounaises font un parcours remarqué, et ne sont défaites qu’en finale, face aux Nigérianes sur le score de 1-0. Qualifiées pour la coupe du monde 2019 en France, l’équipe atteint de nouveau les huitièmes de finale lors d’une victoire dans le dernier match de poule face à la Nouvelle-Zélande par un but d’Ajara Nchout dans les arrêts de jeu.

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SPORT

CAN Féminine 2022 : le Cameroun qualifié L’équipe nationale de football féminin du Cameroun a validé son ticket pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 ce mercredi. Les Lionnes indomptables se sont qualifiées aux dépens de la Gambie.

Le Cameroun sera au Maroc en juillet prochain, pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football féminin. Après la large victoire à Yaoundé (8-0), les Lionnes indomptables ont validé leur ticket à Banjul. Déjà bien avantagées avant ce match retour des barrages de la compétition, Nchout Njoya Ajara et ses coéquipières ont assuré l’essentiel en s’imposant 1-2 face à la Gambie. Les Camerounaises ont même mené 0-2 après des buts de la capitaine Gabrielle Aboudi Onguéné et Kevin Ossol. Une victoire facile pour les Lionnes indomptables qui n’ont jamais été en difficulté face aux Scorpions Queen.

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SPORT

Classement FIFA Année 2003

Mondial 80

2004

82

2005

83

2006

88

2007

85

2008

78

2009

71

2010

72

2011

61

2012

50

2013

47

2014

52

2015

47

2016

47

2018

48

2018

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CAF

6 7 7 10 9 9 7 5 4 2 2 3 2 3 3 2

Palmarès Parcours au Championnat d’Afrique de football féminin

L’équipe des Lionnes s’est qualifiée aux 13 éditions du Championnat d’Afrique de football féminin avec le bilan suivant :

60 60


SPORT

Parcours aux Jeux olympiques Qualifiée pour le Tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d’été de 2012. Parcours aux Jeux Africains • 1re aux Jeux africains de 2011 • 3e aux Jeux africains de 2003 • 2e aux Jeux africains de 2015 Parcours à la Coupe du monde • 8e de finale : 11e/24 à la Coupe du monde de football féminin 2015 au Canada. • 8e de finale à la Coupe du monde de football féminin 2019 en France. Autres compétitions Finaliste du Championnat féminin de la COSAFA en 2018 Sélectionneurs • Carl Enow Ngachu (2003-2017) • Joseph Ndoko (2017-2019) • Alain Djeumfa (2019- )

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Rédacteur : BARACUS


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