Inno 31 - Hiver 2019

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NUMÉRO 31 – Hiver 2019

ÉTS :

Conversion du Planétarium Dow


INNO Magazine Hiver 2019

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Mot de l’éditrice France Goyet Éditrice | INNO Magazine Présidente Les Grands Bâtisseurs

L’une des joies de mon métier est de côtoyer chaque semaine des personnes qui ont une vision d’avenir positive de notre ville et de notre province. Ces gens foncent malgré les obstacles qui se dressent devant eux et réalisent de grandes choses qui peuvent parfois même changer la face d’une ville. Vous êtes impressionnants ! Notre partenaire de longue date, MENKES SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes, est déjà lauréat de plusieurs prix en 2019 et j’aimerais les féliciter : •P rojet de l’année et Établissement institutionnel des Grands Prix du design pour la Conversion du Planétarium Dow de l’ÉTS ; • Établissement de santé et de recherche des Grands Prix du design pour Grandir en santé au CHU Sainte-Justine. Je vous invite à lire leur dossier sur leurs plus récentes réalisations. Dans ce magazine, nous avons également un dossier sur une autre grande firme d’architectes montréalaise, Smith Vigeant Architectes. On y parle notamment de la revitalisation et du réaménagement du Complexe De Gaspé, composé de deux tours reliées, qui accueille entre autres Ubisoft. Toujours en architecture, nous parlons de la reconstruction du nouveau manège militaire des Voltigeurs de Québec et sa conversion par STGM Architectes en une salle multi­fonctionnelle à l’acoustique phénoménale. Comment s’assure-t-on que les bâtiments d’envergure résistent aux intempéries du Québec ? Nous vous présentons UL–CLEB, qui a effectué les tests de performance pour l’enveloppe du bâtiment de la Maison Manuvie. Nous vous parlons aussi de KnightsBridge, le promoteur derrière Arborescence, un complexe immobilier intégré à la nature situé à Bromont, au pied de la montagne. Nous ferons découvrir GLT+, une firme multidisciplinaire qui a offert ses services en matière de codes et normes pour le Laurent & Clarke, un complexe immobilier en construction au quartier des spectacles de Montréal. Et je termine avec une invitation à vous joindre à nous le 26 septembre 2019 au Salon 1861 de Montréal pour notre troisième Soirée des Grands Bâtisseurs ! Réservez maintenant pour avoir accès au salon VIP, les billets sont limités !

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Sommaire

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX ARCHITECTES PLANÉTARIUM

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BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBEC (BANQ)

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BANQUE NATIONALE

PAGE 16

COMPLEXE DES SCIENCES DE L’UDM

PAGE 20

EY

PAGE 24

LAURENT & CLARK

PAGE 28

MAISON MANUVIE

PAGE 30

QUINZECENT

PAGE 34

YUL

PAGE 38

SMITH VIGEANT ARCHITECTES INC. COMPLEXE DE GASPÉ

PAGE 40

CENTRE DE DÉCOUVERTE | PARC NATIONAL DES ÎLES-DE-BOUCHERVILLE

PAGE 44

UBISOFT

PAGE 46

STGM MANÈGE MILITAIRE VOLTIGEURS DE QUÉBEC

PAGE 50

KNIGHTSBRIDGE ARBORESCENCE

PAGE 54

Éditrices France Goyet, présidente Camille Brocchiero, vice-présidente

Ventes France Goyet, Camille Brocchiero, Noémie Gravel, Julien Brocchiero

Le magazine est publié par

Graphisme Agence Carbure

Administration Chantale Savard

INNO Magazine inc. 4477, Métropolitaine Est Saint-Léonard (Québec) H1R 1Z4

Rédaction Mariane Landriau, Giscard Tremblay

Directrice financière Chantale Savard

Photographes Stéphane Brugger, Stéphane Groleau, Amélie Philibert, Adrien Williams

Conseiller juridique Fasken Martineau Dumoulin

innomagazine.com

Imprimerie Deschamps Impression

Distribution Postes Canada

Correction Mariane Landriau, Giscard Tremblay Page couverture Planétarium Dow illustration Menkès Shooner Dagenais Letourneux Architectes, Stéphane Brügger

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Tél. : 514 817-1511 / 450 394-1511 ISSN 1920-0161


ISOLANT THERMAFIBER® SAFB™ L’isolant Thermafiber® SAFB™ est un isolant insonorisant en laine minérale en matelas conçu pour procurer une capacité d’insonorisation et une protection contre les incendies dans divers assemblages intérieurs porteurs et non-porteurs, à ossature de bois et d’acier, à indice d’insonorisation et de résistance au feu. L’isolant en matelas SAFB™ est incombustible, non corrosif et résistant à la détérioration et aux moisissures. L’isolant SAFB™ n’est pas recommandé pour les assemblages extérieurs cotés pour leur résistance thermique. Utilisez l’isolant Thermafiber® UltraBatt™ là où un isolant en laine minérale en matelas coté pour sa résistance thermique est requis.

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www.thermafiber.ca Thermafiber est la marque spécifiée n° 1 d’isolants en laine minérale pour usage commercial.* LA PANTHÈRE ROSEMC & © 1964-2019 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. Tous droits réservés. La couleur ROSE est une marque déposée de Owens Corning. © 2019 Owens Corning. Tous droits réservés. © 2019 Thermafiber, Inc. Tous droits réservés. ^ASTM C 1338. *Aux États-Unis. Source : Dodge Data & Analytics - Construction.com Spec Rate Report - Septembre 2017. †Source : http://skyscrapercenter.com


Un service unique de cautionnement de baux résidentiels Avec des taux d’inoccupation d’environ 2,3 % au Québec et de 2,4 % au Canada, le marché locatif résidentiel est hautement concurrentiel au pays. Dans ce contexte, il est difficile pour les locataires de se trouver un logement confortable et abordable, et pour les propriétaires, d’attirer des locataires fiables et responsables. De plus, comme les dépôts de garantie sont interdits dans certaines provinces comme l’Ontario et le Québec, les propriétaires n’ont pas de recours pour se protéger en cas de défaut de paiement ou de dommages au logement.

Contrairement aux dépôts de garantie qui, dans les provinces l’autorisant, se limitent à un mois ou un demi-mois de loyer, le cautionnement de Locnest peut monter jusqu’à 5 000 $. En prime, les propriétaires n’ont pas à se soucier de l’enquête de crédit, qui est assurée par Locnest, leur offrant une tranquillité d’esprit inestimable. En outre, le service est sans frais pour les propriétaires.

Un répit pour les locataires Lancée en janvier 2018, Locnest propose un service de cautionnement de baux résidentiels dans le but d’offrir plus de sécurité aux propriétaires et plus d’options aux locataires. Inspirée d’un modèle d’affaires inventé en Suisse il y a 25 ans et aujourd’hui répandu en Europe, l’entreprise est la seule à offrir ce service au Canada.

Le service de Locnest offre également plusieurs avantages aux locataires. En échange d’une prime annuelle demandée par Locnest équivalant à seulement 8 % du montant de la caution, le certificat délivré par Locnest permet au locataire de se démarquer des autres chercheurs de logement et de se donner un avantage sur ces derniers en fournissant au propriétaire des garanties supplémentaires.

« Lors d’un voyage au Québec à l’été 2015, en pleine période de déménagement, j’ai constaté qu’il y avait une énorme tension entre les locataires et les propriétaires », relate Patrick Gisiger, fondateur de Locnest et président de Locnest Québec. « J’ai découvert que les propriétaires n’avaient aucun moyen de protéger leurs biens, car ils n’avaient pas accès au dépôt de garantie. Je me suis rendu compte que ce modèle européen pouvait très bien convenir au Québec, car il répond aux attentes de tout le monde : il protège les propriétaires sans handicaper l’accès au logement chez les locataires. »

Les nouveaux arrivants ne disposant pas encore de dossier de crédit ou encore les propriétaires d’animaux domestiques trouvent également en Locnest une solution pouvant leur ouvrir les portes de leur futur logement en fournissant aux propriétaires une sécurité financière. Au cours de la dernière année, Locnest a développé son service unique au Québec, un marché particulier en raison de la concentration de la période de déménagement le 1 er juillet. « Depuis le début de l’année 2019, nous avons triplé le nombre de demandes reçues pendant l’année passée au complet, signe que l’entreprise comble un réel besoin dans le marché québécois », soutient M. Gisiger. « En 2019, nous souhaitons donc nous implanter un peu partout au Canada. » Pour réaliser cet objectif, Locnest a établi des bureaux à Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver.

Un processus simple et efficace Dans les provinces où les propriétaires ne peuvent pas exiger un dépôt de garantie, Locnest agit à titre d’endosseur. Le locataire, à la demande de son propriétaire ou de sa propre initiative, effectue une demande de caution auprès de Locnest, qui étudiera son dossier de crédit. Lorsqu’il sera qualifié, son propriétaire et lui recevront un certificat de cautionnement de Locnest, qui garantit au propriétaire le dédommagement en cas de défaut de paiement ou de dommages à son logement locatif. La demande se fait en ligne sur le site Web de Locnest (locnest.com). Le processus est entièrement automatisé et donc extrêmement rapide. Dans la plupart des cas, une réponse sera donnée dans les heures, parfois même dans les minutes suivant la demande.

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N’ayez plus jamais peur de louer votre logement. Locnest vous offre la sécurité, il serait dommage de vous en priver !

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ses cautionnements en toute simplicité

Tous ces avantages sont accessibles gratuitement pour les propriétaires ! Les frais sont pris en charge par les locataires pour un montant très raisonnable, fixé à 8 % du montant du cautionnement, payable annuellement. N’ayez plus jamais peur de louer votre logement. Locnest vous offre la sécurité, il serait dommage de vous en priver !

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MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes (MSDL)

msdl.ca

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créativité éthique respect des personnes excellence orientation client plaisir au travail Depuis plus de 25 ans, MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes s’inspire de la ville et des gens qui l’habitent pour concevoir des projets axés sur l’innovation, le développement durable et la pérennité des villes. La firme compte à son actif des réalisations commerciales, corporatives, institutionnelles et résidentielles de toute envergure qui révèlent l’excellence de son approche et sa vivacité à concevoir des réponses architecturales en accord avec les besoins de ses clients. Son expérience dans la réalisation de projets complexes s’appuie sur une équipe expérimentée de plus de 120 professionnels compétents qui contribuent quotidiennement à sa créativité et à son expertise et qui ont permis au fil des années de développer des environnements qui se démarquent par leur qualité architecturale. Régulièrement et à maintes reprises, la firme a reçu des prix d’architecture parmi les plus prestigieux, soulignant le savoir-faire et le talent de son équipe.

Façonner des milieux de vie Visant sans cesse l’excellence, Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes a redéfini d’importants lieux institutionnels et culturels, en plus d’élaborer des projets résidentiels d’envergure qui contribuent à renouveler le paysage urbain montréalais. Parmi les projets réalisés par la firme se trouvent la Maison Manuvie, la Maison des étudiants et la conversion du planétarium Dow de l’ÉTS, l’Espace culturel George-Émile-Lapalme de la Place des Arts, le Centre de recherche du CHUM, l’agrandissement du CHU Sainte-Justine et le Complexe des sciences de l’Université de Montréal, actuellement le plus grand projet immobilier universitaire en construction au Canada.

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Son portfolio compte aussi de nombreux projets de développement urbain et d’habitation en copropriété de grande hauteur tels que YUL Condominiums, Le Louis Bohème, Laurent & Clark, Les Bassins du Havre et bien d’autres. Pour tous ces clients, la firme a su mobiliser tous les participants, les professionnels et les instances afin de concrétiser des projets d’habitation de grande qualité, qui se distinguent sur le marché et qui ont bénéficié d’un succès enviable. À la faveur de réalisations architecturales fonctionnelles et harmonisées au cadre bâti existant, l’expérience et l’audace de la firme ont contribué, chaque fois, à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et à l’économie urbaine. Pour concevoir des projets qui agissent judicieusement sur l’identité du territoire et consolident ce lien fondamental qui unit l’humain à son environnement, MSDL Architectes privilégie une approche reposant sur l’écoute attentive des besoins des clients et sur une volonté constante de répondre aux exigences les plus élevées. La firme considère crucial de développer des liens forts et durables avec ses clients, et c’est pour quoi elle met tout en œuvre pour trouver des solutions rigoureusement adaptées à leurs besoins et à leurs objectifs. Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes est résolument engagée en matière de développement durable. Chef de file au Québec dans l’intégration de mesures respectueuses de l’environnement, la firme a réalisé des projets qui font école en la matière, tels que la Maison du développement durable, premier bâtiment à recevoir la certification LEED NC Platine au Québec, et les Pavillons Lassonde de l’École Polytechnique, premier projet à obtenir une certification LEED NC Or au Québec et pour une institution universitaire canadienne. La firme est d’ailleurs membre du Conseil du Bâtiment durable du Canada, membre partenaire de la section québécoise (CBDCa-Qc.) et membre du U.S Green Building Council.


MSDL | Planétarium

Photos : Stéphane Brügger

Conversion du Planétarium Dow Nouvelle ère, nouvelle vocation

Une nouvelle vocation pour l’ancien Planétarium Dow, qui accueille le Centech de l’ÉTS, l’un des plus importants accélérateurs d’entreprises technologiques au Canada. Fermé depuis 2011 après 45 ans d’existence puis cédé à l’École de technologie supérieure (ÉTS) par la Ville de Montréal, le Planétarium Dow allait accueillir le Centech, un incubateur d’entreprises. Le projet de conversion visait donc à réhabiliter ce bâtiment iconique situé au 1000, rue Saint-Jacques, dans Griffintown, en plein cœur du Quartier de l’innovation. Fondé par l’ÉTS, le Centech est un organisme à but non lucratif qui œuvre à soutenir les entreprises technologiques en favorisant leur développement économique et le transfert technologique. Dans l’idée de créer des synergies entre le milieu universitaire, le monde des affaires, les citoyens et la communauté de l’ÉTS, la nouvelle vocation du Planétarium a commandé la typologie des lieux : espaces de rencontre, de collaboration et de réflexion arrimés à des outils et des technologies de pointe, lieux de mixité et plateformes d’échange permettant le partage des connaissances. Offert à la Ville de Montréal par la Brasserie Dow en 1966, le planétarium a été conçu selon une géométrie circulaire (rappelant Saturne et ses anneaux) et pour un seul usage : la projection et la tenue de productions originales dédiées à la vulgarisation de l’astronomie et de l’exploration spatiale.

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Julie Morin, architecte et associée de la firme MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes, explique : « Transformer la vocation d’un bâtiment occupant une telle place dans la mémoire collective des Montréalais, repenser et métamorphoser les 2 000 mètres carrés intérieurs de cet édifice représentaient un défi architectural de taille pour notre équipe, en particulier le dôme et son aménagement sombre et feutré. »

Enjeux architecturaux : intervenir de façon respectueuse et transformer ce lieu fermé en un lieu ouvert et inspirant. Les deux principaux objectifs ayant guidé la conception du projet de rénovation consistaient à intervenir de façon respectueuse en plus de s’assurer que la transformation du bâtiment lui permettrait de devenir un lieu ouvert et inspirant, où la science serait dorénavant le moteur des activités de création et d’innovation qui s’y déroulent. « Il nous fallait trouver une manière de faire pénétrer la lumière au cœur de cet endroit, poursuit Mme Morin, tout en altérant le moins possible les lignes et les formes du bâtiment, préservant ainsi la mémoire et la nature du lieu. »


Ces enjeux ont conduit à la création de nouvelles ouvertures et des percées dans les pans de façades situées en retrait du périmètre extérieur de la bâtisse, de façon à en préserver la perception générale et à garder sa géométrie intacte. Deux grandes ouvertures en parois de verre courbes ont été ajoutées sur les façades est et ouest pour épouser la forme existante, puis deux autres ouvertures ont été pratiquées au nord et au sud pour donner de nouveaux accès au bâtiment. Par ailleurs, pour transformer ce lieu fermé en un lieu ouvert et inspirant, une réponse architecturale cohérente allait être trouvée afin de mettre en valeur le potentiel des lieux. Leur exploration a permis de constater à quel point la charpente de béton de l’espace circulaire surplombant le dôme de projection s’avérait intéressante, et à quel point la hauteur et la forme sphérique tronquée de la charpente du toit rendaient l’espace unique. Ces observations ont induit la décision

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de travailler avec une mezzanine non accolée à la structure existante afin de laisser apparent l’espace dans sa forme originelle et dans son intégrité. À l’inverse, dans la partie nord et dans celles qui ceinturent l’espace central, la hauteur libre était plutôt restreinte sous les caissons des dalles de béton. Pour garder le plus de volume possible, toutes les composantes électromécaniques ont été positionnées sous la dalle de plancher. Ce dispositif a permis de libérer les plafonds en caisson existants et de donner une pleine hauteur aux parois vitrées. Considérant le programme des locaux et les contraintes physiques du bâtiment, l’emploi de cloisons de verre a été privilégié pour permettre à la fois aux usagers de bénéficier de la lumière naturelle dans tout l’édifice, et aussi de voir les activités qui s’y déroulent, créant une synergie favorable aux échanges.


MSDL | Planétarium

Accélérateur et source d’invention Un édifice générateur, accélérateur et source d’invention, inspiré par les mouvements perpétuels de l’Univers et par la curieuse complexité des instruments anciens. Le choix de travailler autour du concept de la révolution et du cercle, imposé par la nature de l’édifice, a été déterminant. Inspirée par les mouvements perpétuels de l’Univers et par la curieuse complexité des instruments anciens, tels l’astrolabe ou la machine d’Orrery qui les traduisent, l’intervention architecturale transforme l’ancien Planétarium Dow en un lieu dynamique qui utilise le mouvement cosmique, plutôt que de l’expliquer. Au-delà de la matérialité, le langage formel privilégié rend réel et perceptible le mouvement et cette accélération : depuis les engrenages, que rappellent les parois composées d’une juxtaposition de lamelles verticales, jusqu’aux cercles concentriques qui se superposent dans le plan, tout est mécanique de rotation, de révolution. Le centre de l’édifice est un espace circulaire ouvert et accessible de toute part, qui commande l’organisation spatiale du bâtiment. « Nous avons conçu le centre de l’édifice à l’image d’un creuset d’innovation, précise Julie Morin. Nous l’avons modelé afin qu’il devienne l’hôte des rencontres imprévues et des hasards, souvent à l’origine des plus grandes découvertes. » La mécanique du reste de l’édifice est entièrement articulée autour de cet espace central. Semblable aux principes ingénieux de l’horlogerie et de son rouage, une circulation concentrique entraîne à sa suite le café, l’espace de rencontres et la salle d’idéation qui s’enroulent autour dans un mécanisme solidaire et précis. Attachés à ce mouvement de rotation le long de l’axe principal du bâtiment, les espaces destinés aux entreprises qui accompagneront les créateurs dans leur cheminement d’innovation technologique complètent ce savant dispositif.

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Maître d a n s l ’a r t de bâtir

Entrepreneur général I Gérant de construction I Développeur immobilier

g ro u p e q m d .c a


Photo : Adrien Williams

MSDL | Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)

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Faire de la bibliothèque un milieu de vie

Puisque ce lieu devait favoriser avant tout l’exploration, Le Square a été élaboré sur le thème de l’atelier et des matériaux bruts afin de le rendre attrayant et accueillant pour les jeunes. Flexible et modulable, il est largement vitré pour en faire une vitrine et susciter la curiosité et l’intérêt des jeunes visiteurs de la bibliothèque.

La boutique Implantée dans le hall de la Grande Bibliothèque, face à l’entrée principale, la nouvelle boutique s’adresse tout autant aux touristes et visiteurs étrangers qu’aux Montréalais. La volonté était de créer un écrin pour des objets et des articles majoritairement fabriqués ou imprimés au Québec. Ceux-ci arborent des illustrations patrimoniales et culturelles, issues des archives de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), mettant en évidence la richesse du patrimoine québécois. Pour créer ce nouvel espace commercial et faire de ce lieu un endroit propice au récit de la grande et foisonnante histoire du Québec, il fallait inventer un nouveau volume au sein d’un espace déjà ancré dans les habitudes des usagers. Le projet visait donc à respecter la spatialité originelle, tout en interagissant avec l’existant sans le dénaturer. Par l’utilisation de seulement trois éléments, des parois de verre pour la définition du périmètre, des luminaires et du mobilier pour structurer l’espace, et par une intervention minimaliste, la boutique entretient un rapport dialectique discret avec l’édifice d’origine. Tout en transparence et en délicatesse et enchâssée dans la majestueuse colonnade du grand hall, elle fait respectueusement écho au volume de bois qui lui fait face et qui renferme les collections de livres. Dans une volonté d’unicité et faisant référence à ce que représente intrinsèquement une bibliothèque, ce volume est translucide et ordonnancé par son rayonnage. Principalement fait de verre et de merisier russe, il reprend ainsi le langage des matériaux existants. Cette nouvelle boutique affirme son identité propre sans aucune altération à la composition architecturale ni modification à l’enveloppe, et entre naturellement en résonnance avec l’architecture de l’édifice inauguré en 2005.

Le Square Banque Nationale Situé au premier étage de la Grande Bibliothèque, le Square Banque Nationale est un laboratoire de création numérique, un médialab de découvertes et de collaboration destiné aux jeunes de 13 à 17 ans.

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Le Square a été pensé autant pour les groupes que pour le travail individuel. Il est composé d’un espace qui permet d’accueillir 36 personnes, six postes de travail individuel, trois tables de travail de groupe et un coin détente. Il donne accès à de l’équipement de pointe pour faire de l’infographie, de la création audio et vidéo, de la bande dessinée, de l’impression 3D, etc. Une grille technique a été installée au plafond pour recevoir des équipements suspendus tels que les projecteurs, les appareils d’éclairage, des caméras ou autres. Les armoires aux façades grillagées contiennent tout le matériel disponible. Elles ont été conçues dans le même esprit d’ouverture : donner à voir l’équipement et ce qui est disponible pour susciter la curiosité et l’envie de les utiliser pour créer et inventer.

Le 3e Lieu Inscrits dans une vaste stratégie visant à valoriser pleinement la Grande Bibliothèque dans son rôle de troisième lieu, plusieurs espaces du rez-de-chaussée ont été transformés pour en faire des endroits confortables et stimulants où tous peuvent passer du temps de qualité en dehors de la maison et du lieu de travail, profitant ainsi d’un véritable milieu de vie. Ce projet propose des espaces d’une grande flexibilité par une diversification des lieux. Il est alors possible d’y tenir, simultanément, des activités aussi variées que la consultation des dernières acquisitions, la demande de renseignements au comptoir d’information, la socialisation ou l’étude. Avec son mobilier moins formel et son plafond souple fait de toile tendue lumineuse, la section dédiée à l’accueil et la zone réservée au retour des livres ont perdu leur rigidité d’antan au profit d’un environnement plus flexible, ouvert et convivial. De la même manière, d’autres dispositifs contribuent à ce sentiment d’ouverture tels que les « banquises », mobiliers de mise en valeur de la collection faits sur mesure en métal plié, évoquant des blocs de glace flottants et situés près de l’entrée principale, et le retour informatisé, enfermé dans une boîte de verre pour exposer la curieuse robotisation. Le comptoir café du Parva et l’aile sud offrent, quant à eux, des postes de travail hauts avec tabourets, des tables à partager, des banquettes, des places dédiées au travail formel, des coins salons et des aires de détente.


MSDL | Banque Nationale

Nouveau siège social de la Banque Nationale Un édifice phare

Maquette : MSDL Architectes

Le nouveau siège social de la Banque Nationale sera le prochain édifice phare du centre-ville de Montréal. Pensé pour marquer l’horizon de la ville, son « skyline », cet immeuble de nouvelle génération a été conçu pour offrir aux employés un milieu de travail moderne, sain et inspirant. Il sera singulier, performant et respectueux de l’environnement, confirmant l’engagement de la Banque Nationale et de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes à créer un impact positif et durable pour les gens et la communauté.

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En plus d’accueillir dans son basilaire un grand hall lumineux et une succursale de la Banque Nationale, le bâtiment inclura un centre d’affaires, un centre de conférences, une cafétéria sur deux niveaux, une garderie, un centre d’entraînement, des stationnements pour vélos, des bornes pour voitures électriques et un jardin extérieur culminant au sommet, offrant des vues sur l’ensemble de la métropole.

La communauté verticale : faire circuler les gens pour faire circuler les idées. Le projet du futur siège social de la Banque Nationale consiste, avant tout, en la création d’une communauté verticale cohérente, innovante et ouverte sur la ville. L’architecture a été pensée pour offrir aux employés un espace de travail humain. La majorité des étages, dédiée aux nombreux services et départements de la banque, répond à de nouveaux modèles d’organisation en milieu de travail. L’enjeu réside dans la volonté de soutenir la créativité et l’innovation. L’architecture imaginée pour cet édifice en fait un lieu d’échanges, de fidélisation, d’ouverture, de formation et de motivation, misant sur les espaces collaboratifs, lumineux, modernes et technologiques. Dans une écriture contemporaine et aérienne, un escalier irrigue les déplacements le long d’un volume vertical en périphérie de la façade, tel un tableau en mouvement composé par les déambulations des employés. Ce parcours vertical, qui unit la majorité des étages et incite aux déplacements actifs, relie plusieurs espaces de collaboration aux atriums. Composés d’espaces collectifs et collaboratifs sur plusieurs niveaux, ceux-ci sont les lieux emblématiques de la nouvelle communauté et de son interconnexion. Strictement lisses et transparents dans la matérialité du verre qui les délimite, ils donnent à voir leur architecture et leur composition. Interdépendants, intégrés et dynamiques, les atriums et l’escalier qui les unit constitueront l’axe d’intégration qui jouera le rôle de « centre nerveux » au service de l’interactivité, tout en assurant une ouverture vers la cité, vers l’extérieur.

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MSDL | Banque Nationale

À l’échelle du quartier : une vitrine Si l’édifice est bien présent dans les perspectives qui s’offrent au lointain, il n’en est pas moins urbain et accueillant dans la proximité. La succursale, véritable vitrine de l’institution, constitue l’élément cristallisant l’invitation; elle s’ouvre sur la collectivité et propose d’y entrer, d’y travailler. Depuis l’extérieur, le verre disparaît, les limites physiques s’estompent. Il ne reste qu’une inclinaison et une trame géométrique ponctuée d’ombre et de lumière, où se confondent transparence et reflets. La succursale, le hall, le centre de conférences et la cafétéria sont mis en scène dans un écrin de verre. À l’intérieur, le visiteur est plongé directement au cœur d’un vaste hall traversant et de ses espaces inondés de lumière naturelle. Dans les grandes perspectives qui constituent le parcours au long de cette vitrine spectaculaire sont intégrés des lieux d’exposition de même que des œuvres d’art.

En accord avec son environnement Inscrit à la croisée des parcours des citadins, le futur siège social s’intègre aux réseaux piétonniers existants. De la nouvelle promenade Bonaventure, depuis le Square Victoria ou face au parc urbain limitrophe, comme une évidence, l’édifice participe à la trame paysagère urbaine. Accessible aux employés et au public, ce parc urbain sera aménagé dans l’optique de dynamiser le secteur et surtout, de contribuer à l’ajout d’un espace vert d’envergure, un véritable legs pour Montréal et sa communauté. La paroi et les surfaces de verre du basilaire capteront les reflets de cet espace vert, le réunissant, en quelque sorte, aux aménagements végétaux du projet. En effet, la nature s’invite, visible de partout : le parc accessible à tous, le toit-terrasse de la cafétéria ainsi que le jardin d’arbres et d’arbustes au sommet de l’édifice. Le nouvel immeuble de bureaux, l’un des plus hauts de Montréal, vise la certification LEED v4 de même que la certification WELL, attribuée aux immeubles qui répondent aux plus hauts standards de confort, de santé et de bien-être des occupants.

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LE POUVOIR DE RÉALISER LE POUVOIR DE

RÉALISER Broccolini est un chef de file en matière de construction, de développement et de services immobiliers. Notre entreprise dessert les marchés industriels, commerciaux, institutionnels et résidentiels au Canada. Broccolini propose un large éventail de services, agissant diversement comme entrepreneur général, gérant de construction, gérant de projet, gestionnaire de propriété et promoteur.

Montréal | Toronto | Ottawa

w w w . b r o c c o l i n i . c o m


MSDL | Complexe des sciences de l’UDM

Maquette : MSDL Architectes

Un projet de société

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Reconnecter les quartiers, les communautés En lieu et place de l’ancienne gare de triage Outremont, à la jonction de quatre arrondissements et d’une ville (Outremont, Le Plateau-Mont-Royal, Rosemont Petite-Patrie, Villeray-St-Michel-Parc-Extension et la ville de Mont-Royal), le Complexe des sciences du Campus MIL est actuellement le plus grand projet immobilier universitaire en construction au Canada. Ce complexe urbain intégré permettra la revitalisation de tout un secteur de la ville par le développement d’un quartier créatif et innovant. « On peut parler ici d’un véritable projet de société », affirme fièrement Anik Shooner. Alors que l’ancien usage du lieu avait isolé le secteur, ce nouveau complexe scientifique majeur, totalisant près de 60 000 m², tisse des liens et crée des ponts avec les quartiers voisins tout en favorisant l’interconnexion entre les départements scientifiques qui y sont installés (Chimie, Physique, Sciences biologiques et Géographie). De la ligne bleue, axe de circulation principal qui traverse le site, aux espaces publics en passant par le schéma organisationnel, tout a été pensé pour favoriser les rencontres, les échanges et la collaboration.

Le Complexe des sciences se compose de deux pôles (le pôle sciences et le pôle enseignement) articulés de chaque côté d’un axe nord-sud qui traverse le site : la ligne bleue. Élément central du projet, la bibliothèque unit les deux pôles et se dévoile en paliers multiples liant le rez-de-chaussée au sous-sol. Située sous la ligne bleue, elle se déploie telle une arche le long de deux grandes cours paysagées qui s’offrent aux usagers comme élément de contemplation, en plus d’ouvrir des perspectives visuelles sur les pavillons et les autres composantes du complexe. L’agora qui la jouxte est le point pivot des circulations et un lieu significatif de rencontre où les étudiants, les enseignants et les chercheurs peuvent se réunir et échanger.

« L’enjeu principal était de créer une identité forte pour l’Université, une vitrine de haute technologie, tout en établissant des liens et une fluidité, tant sur le site que vers les quartiers environnants, explique Anik Shooner, architecte associée. Notre architecture va générer un environnement qui favorisera la collégialité et la collectivité. » Le design architectural proposé transforme le site afin qu’il puisse appuyer toute l’animation d’un tel lieu : un milieu bouillonnant, où les étudiants, chercheurs et professeurs cohabitent et collaborent, et où les usages sont nombreux et variés. La composition spatiale des circulations publiques est conçue comme une ramification, qui se déploie sur tout le site, et qui traverse les espaces publics à différents niveaux. La juxtaposition verticale de ces espaces donne naissance à une stratégie simple, mais efficace, qui donne au projet un gradient de sécurité passant des espaces publics aux premiers niveaux à des zones plus privées dans les étages supérieurs.

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Les grands projets J.P. LESSARD CANADA Inc. est l’entrepreneur en ventilation le plus important au Québec. L’entreprise se démarque par de nombreuses réalisations ; Complexe Desjardins, Complexe immobilier Bell-Banque, Hyundai Bromont, Hopitaux militaires en Algérie, LG2 et LG 4 Baie James, CUSM, CHUM CHUSJ, etc... En forte croissance, J.P. LESSARD CANADA Inc. poursuit sa progression par un leadership incontesté sur le plan technologique. Pour son coprésident André Lessard, il est primordial, voire inévitable d’être à la fine pointe de la technologie si on veut s’inscrire dans la durée. « Revit » y contribue largement. Grâce à ce logiciel, les projets peuvent maintenant être conçus et menés entièrement en mode virtuel ; l’utilisation du BIM (Building Information Modeling) agit comme accélérateur de projet. Un modèle en 3D d’un bâtiment est créé, ainsi que divers documents nécessaires à sa construction, ce qui permet aux équipes de concevoir, visualiser, simuler et collaborer plus facilement tout au long du cycle de vie du projet. J.P. LESSARD CANADA Inc. maîtrise aujourd’hui son fonctionnement et peut ainsi réunir tous les collaborateurs d’un même projet dans un processus commun d’élaboration.

L’environnement BIM Le Complexe des sciences de l’Université de Montréal est le projet qui a incité J.P. LESSARD CANADA Inc. à travailler dans l’environnement BIM. C’est en 2016 que l’entreprise se méritait le contrat de l’élaboration du plan (réalisé dans un concept BIM) et de l’aménagement du système de ventilation. « Avant l’implantation des projets BIM, la coordination mécanique se faisait en 2D sur des plans dessinés à l’aide du logiciel « AutoCAD ». On se réunissait autour d’une table avec les autres sous-traitants afin de trouver un emplacement pour chacun. Étant entrepreneurs

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en ventilation et puisque nous devons dessiner et fabriquer tous nos conduits. Nous sommes la plupart du temps appelés à jouer le rôle de coordonnateur général. Aujourd’hui avec l’adoption des projets « BIM » au Québec ceci améliore de beaucoup la coordination des réseaux mécanique dans les bâtiments. Puisque nous pouvons visualiser l’ensemble du projet dans une maquette créé à l’aide du logiciel « Revit ». Ensuite à l’aide de programmes tels que « Glue » ou « Navisworks », il devient plus évident de voir et ainsi régler tous les conflits générés durant la séquence de coordination. Puisque nous avions un grand pas de fait dans la technologie du 3D à l’aide du logiciel « CADmep », notre chef dessinateur, monsieur Eric Lajoie, assisté de son équipe a su relever le défi de s’adapter à ces nouveaux outils de coordination et également conserver notre processus de mise en fabrication implanté dans nos usines. L’opportunité pour l’équipe de J.P. Lessard Canada Inc. de participer à un projet « BIM » de cette envergure représente une valeur ajoutée à notre expertise. », affirme André Lessard.

Un capital humain hors du commun Ce processus d’adaptation a nécessité de revoir les méthodes de fonctionnement et a modifié grandement la façon de gérer le projet. Monsieur Gilles Labrecque, gérant de projets a su s’adapter rapidement à l’environnement BIM afin de mener à terme une gestion des plus efficaces. Si ces nouvelles applications servent aujourd’hui l’entreprise, cela est dû en grande partie à l’esprit d’équipe qui aura eu raison des embûches et des longues périodes d’adaptation. Depuis juillet 2016, les dessinateurs travaillent sur le projet du Complexe des sciences de l’université de Montréal. La livraison des derniers plans aux ingénieurs est prévue en février 2018. Si l’entreprise est reconnue comme chef de file dans son domaine, André Lessard attribue son succès à un capital humain hors du commun. Il sera formel à ce sujet : « À titre d’exemple, dans le cas du Complexe des sciences, malgré les défis de tous les instants, les dessinateurs donnent leur 100 % ; ils sont curieux et veulent s’impliquer. Il n’y a donc pas grand chose à leur épreuve. » Plusieurs membres de la famille Lessard ont occupé différentes fonctions depuis sa fondation en 1946, certains étant encore actifs au sein de l’entreprise. D’ailleurs, un des éléments fondamentaux qui fait de J.P. LESSARD CANADA Inc. une entreprise qui demeure est sa capacité de garder ses travailleurs. Robert Lessard compte 45 années de services, Monsieur Mario Lessard y a travaillé 35 ans. Parmi les travailleurs qui perpétuent cette tradition de longévité il y a Richard Dufresne et Ronald Rochon, avec plus de 40 ans de fidélité à l’entreprise. Certains ont quitté mais leur passage aura été notoire ; Germain Bélanger et Rolland Lessard y ont travaillé durant plus de 50 ans pour ne nommer que ceux-là. Et à cette emarquable feuille de route s’ajoute la force de la relève. C’est donc sans contredit que ce fleuron de l’industrie de la ventilation au Québec est là pour rester.


Une identité forte imprégnée par la nature L’Université souhaitant unifier le Campus MIL à son campus de Montréal, établi sur le flanc nord du mont Royal, les architectes ont introduit au projet ce qui constitue e n q u e l q u e s o r t e l ’ A D N d e l ’ U d e M  : l a m o n t a g n e . Celle-ci se trouve, par le design architectural et les perspectives, reproduite, voire transposée sur le site du Complexe des sciences. La nature s’invite donc dans le projet, soit de façon concrète, par les jardins et autres espaces verts, soit par le relief façonné de l’ensemble pôles et lien piétonnier. Cette nature inventée constitue un rappel fort du lien qui unit les deux sites dans une même entité. Un travail graphique de sérigraphie, intégré au verre composant l’enveloppe, poursuit ce même objectif de conférer une identité distinctive à l’ensemble. Puisque la plupart des espaces sont des aires de travail collaboratif, d’enseignement et des laboratoires de recherche, le choix de grands pans de fenestration s’est imposé.

Le verre a été soigneusement choisi permettant d’élaborer un mur-rideau léger dans sa structure et performant dans son fonctionnement. Il s’agit d’un verre qui, combiné aux lignes de la sérigraphie, donne un confort thermique accru doublé une identité visuelle forte pour ce nouveau pavillon de l’Université de Montréal. « Visant la certification LEED NC OR, un accent particulier a été mis sur le respect de notre planète, par le choix de matériaux durables, et sur la santé des gens », ajoute Mme Shooner. Réalisé en collaboration avec les firmes NFOE et Lemay, ce projet transformera indéniablement tout un secteur de Montréal. Résultat d’une démarche concertée, il traduit l’engagement de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux dans un développement pérenne et respectueux de nos milieux de vie, et assure un terrain propice au savoir, à l’innovation et à l’émergence de projets porteurs pour la société.

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Une approche architecturale au service du travail collaboratif 24

Photos : Stéphane Brügger

MSDL | EY


Depuis l’été 2018, les 750 employés montréalais de la firme EY travaillent aux 23e, 24e et 25e étages de Maison Manuvie, une tour de bureaux triple A certifiée LEED – CS OR, signée, tout comme les aménagements de bureaux d’EY, par Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes. Une analyse fine des besoins et une écoute attentive des objectifs de ce chef de file mondial des services de certification, de fiscalité, transactionnels et consultatifs ont guidé l’élaboration du projet dès le début de sa conception. Le projet devait refléter la culture distinctive de l’entreprise, axée sur un travail d’équipe hautement efficace et favorisant l’innovation. Inspiré par la devise de la firme, « Travailler ensemble pour un monde meilleur », l’aménagement des nouveaux espaces devait réunir les conditions optimales pour que les employés se réalisent pleinement. Au moment de l’arrivée dans le lobby, conçu de façon à mettre en évidence la philosophie et les valeurs d’EY dès l’accueil des employés et des clients, un lien visuel avec l’extérieur s’impose. D’un côté, on aperçoit le fleuve, de l’autre, la montagne. Et il en est ainsi à chaque étage et dans l’ensemble du projet : tout a été pensé, réfléchi, étudié afin d’éviter tout obstacle, toute obstruction de la vue.

De la même façon, une attention particulière a été portée pour conserver une circulation fluide autour du noyau. Chaque axe donne ainsi accès à la vue sur l’extérieur, en plus de permettre l’aménagement d’espaces communs dynamiques et invitants. À cet égard, le « wave space » a été conçu spécialement pour des séances de travail intensives avec le client, où l’approche très créative et collaborative d’EY est totalement reflétée. Il se démarque par un design à la fois ouvert sur l’extérieur, par une façade entièrement vitrée, et délimité, par un plafond en partie noir qui se prolonge sur l’un des murs intérieurs. D’une part, l’ouverture invite à la collaboration accrue et d’autre part, le coin plus privé inspire un sentiment de confiance et de confidentialité, propice audéveloppement de relations d’affaires efficientes et productives. En outre, le service à la clientèle étant d’une grande importance pour l’entreprise, le 23 e étage, où les clients sont principalement reçus, a été conçu de façon à présenter, soutenir et appuyer avec éloquence la vision « service client » propre à EY. Flexibilité, fluidité, lumière sont les leitmotivs qui ont guidé la création d’espaces modulables selon les usages. À titre d’exemple, les salles de formation comprennent des parois de verre sur lesquelles on peut écrire, des équipements technologiques variés et un ameublement confortable et convivial. Elles peuvent également et facilement se transformer en salles de rencontre pour accueillir des clients ou se moduler pour devenir un grand espace événementiel.

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MSDL | EY

Ouverture et flexibilité L’environnement de travail, intrinsèquement lié à la façon de travailler, doit créer les conditions favorables à la collaboration, le bien-être au travail et le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Partant du centre du noyau de circulation verticale et d’une distribution qui ceinture le noyau, des aménagements novateurs ont été pensés sous l’angle de l’ouverture, de la transparence et du design actif. Plusieurs zones de rencontres informelles sont positionnées dans les axes, profitant ainsi d’une fenestration généreuse, et configurant l’espace de façon à inciter les employés à interagir et à bouger. C’est dans cette optique que la connexion verticale est assurée non seulement par les ascenseurs, mais surtout par des escaliers invitants et accessibles.

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Les bureaux d’EY se caractérisent par plusieurs typologies d’espaces qui tiennent compte du type d’activités concernées (idéation, création, innovation…). Ainsi, les bureaux avec cloisons de verre sont situés au centre de l’édifice et les espaces de travail ouverts et collaboratifs vitrés se trouvent en façade. La transparence, constamment privilégiée, offre un maximum d’accès à la vue sur la ville et une lumière naturelle abondante. Les quatre coins de chaque étage ont été utilisés pour créer des espaces de collaboration, formelle ou informelle, bénéficiant de deux accès en façade. Ces espaces, encloisonnés dans des parois de verre, privilégient un accès équitable à la lumière et aux vues, tout en assurant une meilleure cohabitation avec les espaces de travail individuel situés à proximité.


Mettant de l’avant des façons de faire innovantes en matière de gestion, EY souhaitait instaurer un modèle, en ce qui a trait aux espaces, où aucune place n’est assignée. Il fallait donc concevoir un design sobre, universel et intemporel, qui plairait à tous, tout en conférant une identité propre au projet. Ainsi, la base des aménagements est composée de verre, de bois, de couleurs grise et noyer, puis l’accent de couleur se présente, entre autres, par le mobilier et par les panneaux acoustiques dans les cabines individuelles, destinées au travail de courte durée et nécessitant une plus grande concentration. La couleur d’accent étant différente à chaque étage, elle confère à chacun un caractère identitaire particulier. La sélection de mobilier très variée permet de répondre à plusieurs besoins, créant les conditions optimales qui stimulent la créativité et favorisent une saine émulation. À titre d’exemple, des salles équipées d’écrans permettent de tenir des réunions avec des personnes sur place et en téléprésence et la plupart des bureaux sont équipés de chaises et de tables modulables (position assise ou debout).

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Mentionnons aussi les tracés en plafond d’un éclairage linéaire qui accentue l’identité de chaque espace : dynamique ou statique, commun ou individuel, etc. À la fine pointe de la technologie, le centre de conférence est doté de parois mobiles en verre intelligent, un matériau convenant parfaitement aux espaces dédiés à des usages multiples et dont l’adaptabilité est optimale. Munies d’un système qui aligne ou mélange les cristaux liquides composant le verre, ces parois vitrées deviennent transparentes ou opaques selon les besoins. Ce même verre est utilisé pour les parois fixes de certains bureaux, où l’aspect privé des lieux peut être requis lors de certaines réunions. Les aménagements d’EY répondent avec inventivité aux besoins de l’entreprise en termes d’interconnexions, de flexibilité et d’ouverture.


MSDL | Laurent & Clark

Maquettes : MSDL Architectes

Cohabiter avec l’effervescence culturelle de Montréal

Le projet Laurent & Clark s’établit dans le Quartier des spectacles, pôle culturel majeur de Montréal. Bordé par le boulevard Saint-Laurent, le boulevard De Maisonneuve et la rue Clark, le site présente une très grande vitalité, où s’exprime l’excellence artistique qui fait la renommée de la ville. Ce projet de 360 unités, construit en deux phases, contribuera de façon significative à poursuivre l’élan immobilier déjà entamé dans le Quartier des spectacles. « Il s’agit de réaliser un bâtiment dans un environnement presque achevé, au cœur du Quartier des spectacles et devant la Maison symphonique. C’est une responsabilité importante. Nous avions l’obligation de faire quelque chose d’exceptionnel », explique Jean-Pierre LeTourneux, architecte et associé chez Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes.

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Les tours misent sur une remarquable intégration visuelle et matérielle, de même que sur une réalisation architecturale de grande qualité qui fera honneur à la vocation du quartier et qui contribuera à structurer l’espace public. Le Laurent & Clark se distingue par l’audace de sa structure et par le mariage du blanc et du noir, rappelant tantôt l’ambiance particulière de cette partie de la ville, que ce soit de jour ou en soirée, et tantôt l’habit du chef d’orchestre, évoquant la personnalité artistique du secteur. Inspiré par l’activité effervescente et l’atmosphère cosmopolite, un traitement texturé anime d’ailleurs la façade du Clark et s’articule autour d’une modulation géométrique utilisant des matériaux colorés, lumineux et cristallins. Le traitement de la façade du Laurent s’inspire quant à lui davantage du tissu urbain, plus commercial et résidentiel.


Allier confort et vie active La lumière et l’espace ont été minutieusement étudiés afin d’offrir des condos qui sachent répondre aux attentes les plus exigeantes. Ainsi, de luxueux logements traversants offrent une vue sur deux horizons, à l’est comme à l’ouest. Côté cour, on contemple le jardin privé et les aires de détente. Côté ville, une vue splendide du mont Royal et du centre-ville tient lieu de toile de fond. « Animés par une constante volonté de façonner des milieux de vie à la fois chaleureux, conviviaux et raffinés, nous avons conçu un projet qui contribuera à créer une réelle communauté Laurent & Clark, souligne Jean-Pierre LeTourneux. Par exemple, de la terrasse extérieure du 4e étage, les résidents profiteront d’une vue imprenable sur le Parterre du Quartier, leur permettant d’assister confortablement aux spectacles grandioses qui s’y tiennent. » Par ailleurs, comme il vise une intégration parfaite à son nouveau quartier, le projet prévoit des espaces commerciaux au rez-de-chaussée. En plus de contribuer à la vitalité du voisinage, ceux-ci viendront bonifier l’offre de proximité en matière de lieux branchés et raffinés. En somme, le projet réussit à conjuguer la participation à la vie urbaine et culturelle du quartier au plaisir de vivre annonce_GLT+ 2019_7.5x4.75.ai dans un lieu confortable et inspirant. 1 2019-03-05 9:47 AM


Photos : Stéphane Brügger

MSDL | Maison Manuvie

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Maison Manuvie, inspirée de la ville et des gens Inaugurée le 27 novembre 2018, Maison Manuvie constitue d’ores et déjà un projet emblématique de la firme MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes. Située au 900, boulevard de Maisonneuve Ouest, et notamment composée d’une tour de bureaux de 27 étages AAA certifiée LEED CS OR, Maison Manuvie se démarque par sa transparence. « Comme la Maison Manuvie allait occuper l’un des derniers sites disponibles dans le centre des affaires de Montréal, nous avons voulu en faire un modèle inspirant d’intégration urbaine, raconte Anik Shooner, architecte et associée. L’édifice allait côtoyer plusieurs bâtiments marquants du cœur montréalais, il devait donc s’immiscer respectueusement tout en affirmant sa personnalité novatrice. » Initiant un dialogue harmonieux avec les bâtiments voisins, Maison Manuvie atteint cet objectif d’intégration urbaine. L’atrium, par sa transparence et son déploiement, participe pleinement à la vie urbaine. La tour et sa base, élégantes et légères, réfléchissent subtilement leur environnement. Le couronnement, à la fois sobre et révélateur, indique une nouvelle présence prestigieuse dans le ciel de Montréal.

Transparence et lumière La réalisation de la façade transparente et du hall, vaste espace lumineux, représentait de nombreux défis structuraux. Le grand hall se distingue par sa géométrie épurée ainsi que par ses parois vitrées, composées dans un esprit de légèreté afin de minimiser toute frontière visuelle entre l’intérieur et l’extérieur. L’ensemble du volume est recouvert d’un revêtement de pierre naturelle, au fini poli mat, apportant un caractère intemporel au volume. « Le choix de la couleur argentée, plus claire et lumineuse que les bâtiments environnants, de même que le dosage précis de la réflexion du verre et de sa transmission de la lumière naturelle ont fait l’objet d’une recherche approfondie, explique Mme Shooner. Il s’agit d’une enveloppe extérieure ultra performante. » La tour, dont le volume élancé est en retrait par rapport au basilaire sur les façades nord, sud et ouest, possède une assise directe sur la voie publique, du côté de la rue Mansfield.

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Cette déclinaison en deux volumes allège la perception de la tour, valorisant son image de marque en plus de contribuer à la qualité des vues offertes aux locataires. La base de la tour, dont le parement s’inscrit en continuité avec cette dernière, comprend pour sa part six niveaux de stationnement hors-sol et un niveau en sous-sol qui assure un lien direct entre les nombreux services du Montréal souterrain et le lobby de l’édifice. Du côté de la rue Metcalfe, la base se présente comme un volume simple, aligné soigneusement aux détails architecturaux des bâtiments voisins.

L’œuvre interactive, Colorimètre Maison Manuvie accueille l’œuvre interactive Colorimètre, de l’artiste montréalais d’origine mexicaine Rafael Lozano-Hemmer. Composée de plus de 500 panneaux lumineux, disposés en trame, l’œuvre s’intègre au hall avec ingéniosité et sensibilité. Les panneaux émettent les images captées en temps réel par une caméra miniature, munie d’un système informatisé de suivi des couleurs, qui balaie et scrute lentement le hall de l’édifice et ses environs pour s’arrêter sur les couleurs les plus saturées. Elles sont ensuite transformées et réinterprétées pour faire ressortir la couleur en mouvement. L’œuvre n’agit pas comme un miroir de l’activité journalière, mais vient plutôt en sublimer les couleurs.

L’innovation au service de l’excellence La Maison Manuvie s’inscrit en absolue cohérence dans l’environnement urbain qu’elle occupe, tout en offrant à ses occupants un milieu d’affaires sain, ouvert, flexible qui leur procure un sentiment de bien-être essentiel à une meilleure santé, à leur accomplissement et à leur productivité. Le bâtiment s’avère d’une extrême efficacité, principalement par ses espaces sans colonnes offrant une grande souplesse d’aménagement aux locataires, leur permettant de maximiser la performance du travail collaboratif. La conception architecturale affirme, quant à elle, des valeurs environnementales qui confèrent à l’ensemble une signature exemplaire et inspirante.


MSDL | Maison Manuvie

Une enveloppe hautement performante pour la Maison Manuvie Du haut de ses 27 étages, la Maison Manuvie, située au 900, rue de Maisonneuve Ouest, offre un environnement de travail hors du commun : vue panoramique sur Montréal, lumière naturelle abondante, étages modulables, contrôle centralisé de la consommation énergétique et sécurité accrue. De plus, son enveloppe, dont la conception s’appuie sur des technologies de construction avancées, présente une performance exceptionnelle. Pour en arriver à ce chef-d’œuvre architectural classé AAA et certifié LEED Or, l’équipe de MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes et les propriétaires-gestionnaires de l’immeuble, Manuvie et Ivanhoé Cambridge, ont fait appel à de nombreux experts qui ont permis au bâtiment d’atteindre un rendement inégalé. Parmi ceux-ci, la firme UL CLEB a été mandatée pour réaliser des tests et offrir des services-conseils en mise en service de l’enveloppe du bâtiment.

Des tests exhaustifs Intégrés à l’équipe de conception dès le début du projet, les experts d’UL CLEB ont épaulé les architectes à toutes les étapes de la réalisation. D’abord, UL CLEB a contribué à l’élaboration des critères de performance pour les systèmes d’enveloppe proposés. Les spécialistes d’UL CLEB ont analysé les plans préliminaires des architectes afin de revoir les assemblages et les composants liés à l’étanchéité de l’enveloppe. Ensuite, après l’octroi du contrat de murs-rideaux, l’entrepreneur spécialisé a préparé les dessins d’atelier pour la conception d’un prototype en laboratoire. Après une révision et l’émission de commentaires de l’expert et de l’architecte, l’entrepreneur a construit ce prototype dans le laboratoire d’UL CLEB, à Varennes, où furent effectués une série d’essais permettant d’évaluer, notamment, l’étanchéité à l’air et à l’eau, ainsi que la résistance à la condensation et aux charges de vent, comme exigé dans le devis d’architecture. Après la validation de la performance, la préparation et la révision des dessins d’atelier de l’enveloppe du bâtiment furent amorcées.

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Une expertise recherchée La production des murs-rideaux a débuté en vue de leur installation sur le site. UL CLEB fut également mandatée pour réaliser le contrôle de qualité en usine afin de valider l’application du plan qualité de fabrication du manufacturier et le respect des détails approuvés. UL CLEB a aussi effectué des visites de contrôle sur le chantier de la Maison Manuvie tout au long de la construction de l’enveloppe pour effectuer des essais in situ, dont une série d’essais de performance sur un échantillon de 40 pieds de hauteur. « L’essai sur toute la hauteur de l’échantillon a nécessité la construction d’une chambre d’essais exceptionnelle », explique Joseph Borsellino, ingénieur et responsable du développement des affaires, services-conseils chez UL CLEB. « C’est l’un des projets les plus intéressants que nous ayons réalisés, car nous avons fourni une vaste gamme de services et avons fait partie de l’équipe de la conception jusqu’à la préparation des documents en vue de la certification LEED Or. »

De plus en plus d’équipes de conception ont recours au savoir-faire unique d’UL CLEB. « Nous ne sommes pas des concepteurs, mais nous épaulons les architectes et les propriétaires en leur donnant une perspective basée sur nos connaissances, des recherches et des essais sur des systèmes muraux de toutes sortes. Les changements climatiques et les périodes de gel et de dégel font en sorte que les structures subissent des conditions de plus en plus extrêmes. UL CLEB aide les professionnels impliqués à concevoir et construire des enveloppes durables et performantes dans ces conditions », précise M. Borsellino. UL CLEB a collaboré à maintes reprises avec la firme MSDL sur d’autres projets d’envergure dont l’agrandissement du CHU Ste-Justine, l’Incubateur des sciences de l’Université Concordia et la tour d’habitation YUL située sur René-Lévesque Ouest.

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MSDL | QuinzeCent

L’élégance marquée L’édifice du 1500, boulevard René-Lévesque Ouest, situé à l’angle de la rue Guy, promet une expérience urbaine inégalée.

À la fois sophistiqué et chaleureux, l’édifice, majoritairement destiné à des espaces résidentiels, s’élève au-dessus d’un basilaire aux finis sobres et recherchés. L’audace de son architecture, intégrant notamment un vaste jardin en terrasse, saura convaincre les plus sceptiques qu’une vie active et branchée est compatible avec un mode de vie sain et équilibré. Conçu par Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes, le projet du QuinzeCent est un ensemble résidentiel raffiné. La hauteur du basilaire, soigneusement contrôlée, assure un arrimage et une homogénéité avec le gabarit des constructions voisines. Le métal, la pierre et le verre y sont harmonieusement agencés, confiant à l’édifice un charme fin et discret. Alors que les étages inférieurs accueilleront des commerces et des bureaux, les condos en hauteur profiteront de vues exceptionnelles sur le fleuve et la montagne. Le hall fut imaginé comme point de ralliement pour favoriser les rencontres entre les propriétaires. « Bien entendu, le hall d’entrée d’un tel bâtiment doit être principalement fonctionnel, mais nous avons usé de créativité afin de concevoir un hall magnifique, que les occupants s’approprieraient réellement et qu’ils pourraient utiliser comme espace commun », explique Anne Lafontaine, associée et architecte chez Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes. Cet espace majestueux, baigné de lumière naturelle le jour, se présente comme un phare invitant et rassurant le soir venu. L’approche de conception reposait sur la création d’espaces qui seraient appréciés des propriétaires de tous âges. Cette intention a guidé le choix de couleurs et de matériaux, conférant une esthétique multigénérationnelle aux lieux. « Nous avons opté pour des matériaux nobles comme le bois, le marbre, la pierre, le verre, pour les parois vitrées pleine hauteur, et avons intégré plusieurs salons avec des fauteuils confortables, des tables et des chaises à la fois chics et pratiques, le tout afin que les occupants puissent les utiliser tel un espace de travail collaboratif », ajoute Mme Lafontaine.

Maquettes : MSDL Architectes

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Un lieu de vie résolument contemporain L’organisation des espaces a été pensée de façon à offrir un cadre de vie haut de gamme, tant dans les unités résidentielles spacieuses, confortables, au design épuré, que dans les espaces communs, qui se présentent comme le prolongement des résidences. Le troisième étage de la tour est entièrement dédié à agrémenter la vie des occupants; on y trouve les aires de repos et des installations sportives. Le lounge qui est segmenté en deux portions, l’une assez formelle et l’autre, plus détendue, prodigue un environnement chaleureux où l’on peut organiser une réception ou simplement s’y réunir entre voisins et amis. Le toit-terrasse de cet étage propose un vaste jardin urbain de plus de 6 000 pi² qui comporte divers environnements et offre un espace extérieur unique au cœur du centre-ville. Une cuisine à ciel ouvert permet d’y préparer les repas, des foyers réchaufferont l’ambiance des soirées d’été, puis des aires de repos peuvent être utilisées pour lire ou s’allonger à l’ombre de la végétation. Également, une zone de projection où l’on peut assister à des représentations de cinéma extérieur en bonne compagnie favorise la création de liens entre les résidents de la tour, encourageant l’esprit de communauté. Des installations avec spa, piscine, sauna, bain vapeur créent un lieu de relaxation hors du commun, donnant une vue magnifique sur la terrasse grâce à une paroi de verre (mur-rideau) pleine hauteur. À quelques pas, le gym, entièrement équipé, est doté d’un plafond vitré, donnant à voir les immeubles voisins et laissant entrer la lumière naturelle. S’ajoute un studio de yoga, face aux espaces verts, l’endroit parfait pour cultiver la paix intérieure.

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Par ailleurs, l’ensemble du projet offre une grande variété d’unités et des vues exceptionnelles depuis tous les étages. Les condos d’une, deux ou trois chambres, de 550 à 1 425 pi² avec des plafonds généreux de 10 pi, des fenêtres surdimensionnées et des aménagements minutieusement réfléchis créent des espaces de vie confortables et spacieux. Les microcondos, quant à eux, plairont particulièrement à celles et ceux qui souhaitent un pied-à-terre au centre-ville et qui apprécieront la configuration optimale de ces unités compactes, incluant du mobilier sur mesure. En guise de conclusion, Anne Lafontaine explique  : « Avec le QuinzeCent, nous avons pu mettre à profit notre savoir-faire innovant, que ce soit pour la réalisation de l’enveloppe de la tour, pour l’aménagement d’espaces communs, ou pour l’intégration harmonieuse dans l’environnement urbain. En résulte un ensemble dont nous sommes fiers, qui saura assurément faire sa place dans le paysage montréalais. »


Des projets qui façonnent la silhouette de la métropole.

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MSDL | YUL

Affirmer l’identité du quartier Une réponse architecturale harmonieuse, en continuité avec l’urbanisation existante et préservant l’identité locale. Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes en consortium avec Stefano Domenici architecte

Photo : Stéphane Brügger

Situé au cœur du quartier des affaires de Montréal, sur le boulevard René-Lévesque, YUL se distingue par sa forme, composée de quatre volumes superposés, donnant du mouvement à l’édifice. Dix-sept maisons de ville et un basilaire de six étages d’unités résidentielles et commerciales confèrent aux tours de 38 étages une échelle humaine. La première, déjà achevée, puis la seconde en cours de construction abriteront 847 condominiums au total. Intégré dans un quartier à la fois de destination et de milieu de vie, le projet YUL a été élaboré en prenant en considération l’ensemble des facteurs sociaux, spatiaux, environnementaux et économiques inhérents à cette localisation particulière. Le développement de cet espace laissé vacant depuis plus de 25 ans, connu sous le nom d’îlot Overdale, était attendu depuis longtemps pour régénérer le tissu urbain. Le projet résidentiel YUL favorise une densification typique de centre-ville tout en proposant une offre diversifiée d’habitations de qualité. Les volumes superposés différencient l’édifice des tours des bâtiments voisins, et surtout permettent des variations de façades en plus d’une qualité exceptionnelle dans les espaces. En outre, cette composition singulière assure une lumière naturelle abondante et un plus grand nombre de terrasses aux dimensions généreuses. La densité se concentre plutôt le long du boulevard René-Lévesque, en phase avec son caractère métropolitain, par opposition au parc urbain plus privé créé dans l’espace central de l’îlot. L’accès au bâtiment se fait par une porte cochère, dont les matériaux et le design permettent une transition fluide de la rue au hall. Ce dernier, vaste et lumineux, affirme le caractère raffiné du complexe. Pour accentuer l’identité résidentielle du YUL, des panneaux d’aluminium sont intégrés au système de murs-rideaux, atténuant l’effet imposant des tours et créant un rythme accueillant sur les façades. La nuit, les soffites illuminés accentuent les variations volumétriques des bâtiments.

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Cohabiter respectueusement et avec raffinement Une ambiance de communauté au cœur de la vie urbaine. La volonté de créer un sentiment de « communauté verticale » a inspiré la conception du YUL à divers égards. Le jardin, le plus grand jardin privé du centre-ville, fut défini comme un lieu privilégié où les gens peuvent se rencontrer. Les espaces collectifs, dont une piscine intérieure, une salle de sport, un sauna et des espaces commerciaux, misent sur la lumière naturelle, la transparence et une esthétique contemporaine pour contribuer au sentiment d’appartenance. Le Sky Lounge offre une vue imprenable sur la ville, le fleuve et la montagne et propose un cadre convivial où tous peuvent recevoir leurs invités ou simplement se réunir entre résidents. L’immense jardin, de forme entièrement organique et situé au cœur du complexe, unifiera le projet. Ce jardin, dont la conception a été confiée à NIP Paysage, vise à offrir aux résidents une oasis inspirée des paysages d’hiver distinctifs du Québec. Rappelant les souffles de neige créés par le vent, les reliefs, les chemins et les places de rassemblement confèrent une signature contemporaine à l’ensemble. Vu des tours, le jardin se présentera comme un tableau urbain raffiné.


En outre, le YUL comprend la maison Louis-HippolyteLa Fontaine, qui a nécessité une collaboration avec le Conseil du patrimoine de Montréal. Pour faire écho au caractère historique de cette demeure, une plantation de quelques pommetiers permettra de ramener à la mémoire l’aménagement d’antan, qui comptait un verger, alors que des panneaux de céramique gris foncé, utilisés notamment dans le revêtement du basilaire et dans celui des maisons de ville, évoquent la maçonnerie présente sur la façade principale de la maison Louis-Hippolyte-La Fontaine. La réhabilitation et la rénovation de la maison s’effectuent en partenariat avec Beaupré Michaud et Associés, Architectes, une firme réputée pour ses projets derestauration de bâtiments historiques.

Conception pérenne et design durable Prioriser toute intervention qui aurait pour effet une diminution de l’empreinte écologique du projet. Le manque d’espaces verts dans certaines zones de Montréal, en particulier dans le centre-ville, a souvent été déploré. L’introduction d’une cour de 2100 m 2 dans le projet YUL constituera une contribution majeure à la résolution de ce problème et à l’atténuation de l’effet d’îlot thermique dans la région.

Les architectes ont également cherché à optimiser le rapport entre le bien-être des usagers et les impacts environnementaux du projet. Ainsi, toutes les places de stationnement requises ont été construites sous terre, des stations de recharge répondent aux besoins des véhicules électriques, puis le projet inclut un stationnement de vélos intérieur et un accès aisé au transport en commun. Par ailleurs, le podium et les maisons en rangée possèdent des toits réfléchissants, ce qui assure un impact bénéfique sur la demande en énergie. La ventilation, pour sa part, est assurée par une centrale d’air et la production de l’eau chaude est groupée (ce qui permet d’exclure la présence de centaines de chauffe-eau). Plus encore, la gestion efficace de l’eau se traduit par la présence d’accessoires sanitaires et d’électroménagers reconnus pour leur faible consommation d’eau, comme des laveuses à chargement frontal. L’expérience avérée de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes dans la réalisation de plusieurs bâtiments résidentiels visant une intégration pérenne et favorisant la création de communautés verticales permet au YUL de s’inscrire dans un mouvement d’architecture durable et innovante.

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Mathieu Casavant

Aire de jeux, CHU Sainte-Justine

Toitures-jardins, CHUM

Aire de jeux, CR CHUM

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Josée Labelle

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Emilie Bertrand-Villemure, Claude Cournoyer, Benjamin Deshaies, Catherine Blain, Jean-Jacques Yervant, Élisabeth Leblanc, Pauline Gayaud, Anouk Bergeron-Archambault, Chloé Lamontagne-Girard, Vincent Bilodeau, Frédérique Bolté

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Smith Vigeant | Complexe De Gaspé

Une transformation magistrale pour le Complexe De Gaspé

Photos : Adrien Williams

Surnommé le «  gratte-ciel couché  » en raison de son impressionnante superficie d’espaces locatifs de 1,1 million de pieds carrés, soit autant que la Place Ville-Marie, le Complexe De Gaspé est l’un des plus grands projets de mise à niveau de bâtiment industriel au Canada. Son emplacement privilégié, dans un quartier post-industriel au croisement du Mile-End et du Plateau-Mont-Royal, était l’occasion de contribuer à la revitalisation de ce secteur.

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Aucunement entretenu depuis sa construction dans les années 1970, le complexe constitué d’un basilaire d’environ 100 000 pi 2 répartis en deux adresses — le 5455 et le 5445, avenue De Gaspé – nécessitait un réaménagement global ainsi qu’une mise aux normes complète du bâtiment, des structures, des systèmes mécaniques, des fenêtres et des éléments relatifs à la sécurité. Son nouveau propriétaire, Allied, voyant tout le potentiel locatif des deux immeubles, a confié ce mandat de taille à la firme Smith Vigeant.

La palette simple des matériaux permet en outre d’assurer la pérennité du design et d’établir une continuité entre les étages malgré l’arrivée continue de nouveaux locataires qui ont leur propre personnalité. Ce fil conducteur se retrouve dans tous les espaces communs, que ce soit dans les toilettes avec les lavabos en béton léger aménagés en porte-à-faux ou dans l’encadrement d’acier sombre mettant en valeur les ascenseurs de chaque étage.

« On a gagné la confiance du promoteur dès le début, parce qu’on a une bonne connaissance des usagers intéressés par ce genre de bâtiment, et aussi parce qu’on a démontré notre expertise en aménagement intérieur pour la transformation et la rénovation de bâtiments de grande envergure », indique Stéphan Vigeant, architecte et associé de la firme. « Ils ont vu que nous serions en mesure de redorer l’image du complexe afin d’attirer de nouveaux locataires de qualité. Le client sortait de sa zone de confort par rapport à ses autres propriétés, qui sont pour la plupart déjà aménagées et fonctionnelles. Nous avons su l’accompagner dans ce nouveau défi. »

Un carrefour culturel La place des studios d’artistes dans la transformation du bâtiment était considérée comme une valeur ajoutée au projet. Un accord avec la Ville de Montréal et l’aide du gouvernement du Québec ont permis de réserver quatre étages à des studios d’artistes et des entreprises du domaine des arts, dont plusieurs étaient déjà locataires.

Un design attractif L’une des premières tâches pour les architectes fut de rendre le bâtiment attractif le plus rapidement possible en vue de le présenter aux courtiers en location immobilière. Dans ce contexte, parallèlement aux autres tâches de revitalisation, ils ont donc préparé un étage type, tel un shoowrom. « Pour attirer de grosses entreprises, nous devions apporter un soin particulier au design partout dans l’immeuble, afin que celui-ci reflète la qualité du bâtiment et devienne une promesse de bien-être », explique M. Vigeant. L’opération de mise en valeur a certes porté ses fruits, car elle a permis au promoteur de signer des contrats avec plusieurs locataires importants, dont Framestore, Ubisoft et Sunlife.

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L’approche de Smith Vigeant fut de conserver le caractère industriel de l’endroit en optant pour des matériaux bruts, à la fois pour rendre hommage à son passé et pour s’adapter au budget du client. Le vinyle recouvrant le plancher fut retiré pour faire place au béton d’origine qu’on a poli. L’ajout de bandes de bois sur le bloc sanitaire a permis d’adoucir les panneaux d’acier brut, conférant aux étages une facture moderne et chaleureuse. Le verre est également omniprésent dans les cloisons délimitant les locaux, apportant beaucoup de luminosité dans les couloirs autrefois ternes et austères.

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Smith Vigeant | Complexe De Gaspé

Le rez-de-chaussée a été repensé pour faire place aux différentes galeries d’art, auxquelles on accède par un majestueux corridor de 18 pieds de largeur, qui sert également à joindre les immeubles jumeaux. Les dédales sinueux autrefois jonchés de matériaux entreposés font maintenant place à des espaces dégagés et inspirants, qui invitent le visiteur à découvrir chacun des locataires. Dans un esprit de collaboration entre le privé et le public, Smith Vigeant a proposé que Allied investisse le même montant pour l’œuvre d’art provenant de l’investissement dans le projet de studios de l’organisme Pied carré et les galeries d’art que le 1 % du gouvernement du Québec. C’est ainsi que le projet de marquise artistique a vu le jour, le propriétaire assumant les coûts structuraux de l’œuvre. L’artiste Philippe Allard fut sélectionné pour réaliser cette œuvre d’art, évaluée par un comité MCCQ AD HOC et intitulée Le chant des possibles. Inspirée par la force des vents, elle fait partie intégrante de la marquise et se compose de 400 lattes et 36 flûtes d’orgue en laiton de Casavant Frères. Ces dernières sont conceptualisées pour réagir selon l’intensité du vent et le traduire en six pièces musicales, qui seront ensuite transposées en six catégories de compositions lumineuses éclairant le dessous de la marquise et l’entrée. Tout au long du projet, les architectes ont encouragé l’appropriation de murs par les artistes auprès du gestionnaire de l’immeuble. Le tout premier musée d’art urbain au Canada, Romeo’s, présentant 24 murales par 24 artistes dans les deux cages d’escalier principales a vu le jour en 2018, créant un fil conducteur des plus colorés entre les étages. Enfin, le Complexe De Gaspé a acheté l’exposition temporaire du photographe Alain Chagnon, composée de photos illustrant la vie sur le Plateau-Mont-Royal en 1973, époque de la construction du projet, ce qui permet d’établir un lien essentiel entre ce passé manufacturier et le présent technologique.

Une importante mise aux normes En plus de la nouvelle programmation intérieure, la mise aux normes du complexe représentait un enjeu considérable et nécessitait une compréhension particulière des grandes superficies pour se conformer au Code du bâtiment. Par exemple, le nouveau règlement de sécurité pour les bâtiments de grande hauteur exigeait de remplacer les fenêtres coulissantes par des fenêtres résistant à de grands vents, mais Smith Vigeant a opté pour une performance énergétique supérieure qui correspond aux standards élevés des grandes entreprises internationales sur le plan du confort thermique. Outre la réfection et l’isolation des toitures, un nouveau système de ventilation jumelé à la récupération de la chaleur a permis de maximiser l’efficacité énergétique du bâtiment. Grâce à toutes ces interventions, le Complexe De Gaspé a remporté le prix Energia 2017 et est certifié BOMA BEST Argent 2017. Le stationnement a aussi fait l’objet de plusieurs interventions de mise à niveau pour incorporer entre autres plus de 400 places pour vélos.

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Revitalisation du quartier Entamé en 2011, le projet a été réalisé en six ans, alors qu’il devait en prendre dix. Une dernière phase comprendra l’aménagement du toit-terrasse et de l’entrée vers la rue Alma, qui permettra d’ouvrir davantage le bâtiment à son environnement. Alors que le secteur accueillait environ 6 000 travailleurs lors de l’achat par Allied Properties REIT, il en compte maintenant 17 000, dont 5 000 dans le complexe. Le projet a assurément permis la revitalisation du quartier en attirant d’autres entreprises dans les domaines du multimédia, du cinéma et des arts à s’installer aux alentours.

Smith Vigeant architectes travaille aussi sur deux autres projets de bâtiments industriels dans ce même secteur : la rénovation du 5555, avenue Casgrain, entamée il y a environ six ans, et l’agrandissement et le réaménagement d’un édifice industriel à venir dans les prochains mois.

Fier partenaire d’Allied Properties et de Smith Vigeant architectes dans la réalisation du projet de rénovation du Complexe De Gaspé et l’aménagement de de multiples locaux commerciaux.

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Smith Vigeant | Centre de découverte | Parc national des Îles-de-Boucherville

Un espace d’accueil en harmonie avec la nature

Photos : Adrien Williams

Après avoir réalisé le centre de découverte du parc national du Mont-Tremblant pour la Sépaq et le pavillon d’accueil du parc national de Kuururjuaq pour Parcs Nunavik, Smith Vigeant Architectes a remporté le concours qualitatif pour la conception du nouveau centre de découverte du parc national des Îles-de-Boucherville, poursuivant sa collaboration avec la Sépaq.

Le programme devait réunir en un seul bâtiment l’aire d’accueil des visiteurs du parc, les espaces de location ainsi qu’une vitrine pour le réseau de parcs nationaux québécois de la Sépaq. Pour permettre l’insertion de ces installations dans l’espace alloué, restreint par le souci de préserver la nature environnante, les architectes ont proposé deux bâtiments aux formes arrondies, qui s’insèrent délicatement parmi les arbres. Le volume est scindé en deux de manière à traiter le centre de location et le centre de découverte comme deux bâtiments distincts. « Cela nous a permis de créer un espace entre les deux structures, qui devient un carrefour où les gens peuvent flâner et se reposer à l’abri du vent », précise Daniel Smith, architecte principal et associé.

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La nature, source inépuisable d’inspiration Les courbes du bâtiment sont accentuées par la texture créée au moyen d’une succession de baguettes de bois superposées au parement sur tout son périmètre. « Plusieurs saules entourent le bâtiment, et c’est rare de voir cette essence d’arbre si près du cadre bâti, alors on s’est inspiré de la délicatesse de la partie végétalisée de l’arbre. Les lattes de bois contribuent aussi au contrôle solaire des gains thermiques durant l’hiver sur le côté sud », explique M. Smith. Le mouvement sinueux se poursuit au plafond à l’intérieur pour converger vers le puits de lumière entièrement blanc, au centre du bâtiment, tel un nuage en suspension. Les luminaires linéaires intégrés au puits rappellent les baguettes à l’extérieur tout en animant l’espace découverte.


Un bâtiment à haute efficacité Même si la Sépaq n’adhère pas au programme de certification LEED, elle souhaitait tout de même que le bâtiment présente une performance énergétique supérieure, une question que la firme d’architectes experte en la matière a abordée par l’intégration des principes bioclimatiques. L’utilisation de verre triple pour ouvrir l’espace vers l’extérieur tout en limitant les coûts de chauffage, le filtrage de la lumière par le parement extérieur, ainsi que la ventilation naturelle occasionnée par le mouvement de l’air vers le puits de lumière ont contribué à réduire les frais liés à la consommation d’énergie de 40 %, sans toutefois augmenter les coûts de construction par des systèmes plus dispendieux, comme la géothermie ou les panneaux solaires.

nous sommes votre partenaire en éclairage. nous sommes edp. félicitations à Smith Vigeant.

Ce magnifique ouvrage architectural a été maintes fois primé, recevant récemment les prix Développement durable et Bâtiment institutionnel de moins de 1000 m 2 aux Prix d’excellence Cecobois 2019, en plus des prix Valorisation du bois et développement durable des Grands prix du design 2018. « Au-delà des éléments concrets et fonctionnels qui permettent de répondre à la commande, nous voulions aussi que bâtiment ait une certaine signature, tout en étant durable. Et le plus important, c’était que les utilisateurs qui en bénéficient s’y sentent bien », ajoute M. Smith.

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Photos : Adrien Williams

Smith Vigeant | Ubisoft

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Un environnement lumineux maximisant la créativité L’expertise que la firme Smith Vigeant architectes a démontrée lors de la réalisation du projet du Complexe De Gaspé lui a permis de décrocher plusieurs mandats d’aménagement intérieur pour différents locataires des immeubles jumeaux, dont Ubisoft, une compagnie internationale de développement, d’édition et de distribution de jeux vidéo vendus partout dans le monde. Au début de la relation d’affaires avec Ubisoft, l’équipe montréalaise n’occupait que deux étages dans l’immeuble du 4555, avenue De Gaspé, pour lesquels Smith Vigeant s’est vu confier le réaménagement d’escaliers et la conception d’éléments de design particuliers. Puis, les architectes ont participé au design et à la conception du plan d’aménagement d’un troisième projet qu’allait occuper le locataire. Cette collaboration s’est donc peu à peu consolidée au fur et à mesure qu’Ubisoft Montréal prenait de l’expansion, ce qui a mené Smith Vigeant à devenir partenaire dans le design avec leur équipe pour l’aménagement de deux étages situés dans l’immeuble du 4555, avenue De Gaspé, participant ainsi à tout le processus de brainstorming créatif pour idéaliser le nouvel environnement.

Des intérieurs colorés inspirés des jeux Ce projet de design d’intérieur, d’une superficie totale de 56 300 pi 2 sur deux étages, visait à créer un nouvel environnement ayant pour toile de fond l’univers d’Ubisoft dans le monde. « Ubisoft Montréal travaille sur plusieurs jeux en même temps et ils aiment imaginer des environnements de travail pour chacun », précise Stéphan Vigeant, architecte associé. « Par exemple, le jeu Rainbow Warrior a inspiré la conception des escaliers en acier brut, comme ceux qu’on retrouve dans un navire militaire. » Pour créer une identité, l’équipe de conception Smith Vigeant-Ubisoft a imaginé un concept de « laboratoire biophile », jouant avec les végétaux et la lumière naturelle. Le blanc domine les espaces, ce qui permet de mettre en valeur les touches de couleur et les jeux de lumière. Comme la tendance est aux environnements favorisant le bien-être, la végétation domine dans plusieurs aires communes, celle-ci pouvant évoluer avec le personnel au fil des années. Le couloir bordé de lattes de couleurs translucides traversées par la lumière des fenêtres, évoquant un coucher de soleil au terme d’une journée chaude, constitue l’un des points culminants du design. Comme les équipes de jeux d’Ubisoft sont appelées à changer au fil des périodes de pointe et des années, le design de l’espace devait présenter une certaine flexibilité pour accommoder les besoins de la boîte. Par exemple, une salle de projection a pu accueillir une équipe de conception, et la mobilité des bibliothèques permet de les déplacer selon les besoins.

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VOTRE FIER PARTENAIRE DANS TOUS VOS BESOINS ÉLECTRIQUES Un cube flottant emblématique Puisque Ubisoft se trouvait à occuper les deux bâtiments du Complexe De Gaspé (étages 10 à 12 du côté nord et 7 à 10 du côté sud), le projet de relier le dixième étage des deux entités pour créer une continuité entre les bureaux s’imposait. Après l’approbation du propriétaire de l’immeuble (Allied Properties REIT) et un processus de changement de zonage d’un an et demi auprès de la Ville de Montréal, le concept de passerelle de Smith Vigeant a enfin pu voir le jour. S’inspirant toujours de l’univers d’Ubisoft, les architectes ont imaginé une passerelle qui, vue de l’extérieur, ressemble à un cube en apesanteur entre les deux structures de béton. En le traversant, le piéton est témoin d’un jeu de lumière créé par le verre sérigraphié, qui laisse entrevoir le mont Royal d’un côté et l’horizon de l’autre. Le plafond percé de petites lumières reproduit quant à lui un ciel étoilé. À l’aide de miroirs installés aux quatre coins de la passerelle, les concepteurs ont réussi à donner une illusion d’infini.

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Cette passerelle a sans contredit transformé le quotidien des occupants, qui n’ont plus à descendre jusqu’au rez-de-chaussée pour naviguer entre les étages supérieurs des deux immeubles.

Fiers partenaires d’Ubisoft et de Smith Vigeant architectes dans la réalisation du projet UBISOFT

Une collaboration primée Ubisoft Montréal étant en pleine croissance, Smith Vigeant sera assurément appelée à travailler à nouveau avec l’entreprise au cours des prochaines années, notamment pour adapter les décors aux nouveaux jeux vidéo développés. « Nous avons fait plusieurs séances de conception avec Ubisoft et leurs équipes techniques. Il y a eu toutes sortes d’idées de thèmes de création, d’éléments virtuels. Ces idées n’ont pas toutes été utilisées et nous pourrons les exploiter pour d’autres projets avec Ubisoft », affirme M. Vigeant. En plus de faire la première page du magazine Canadian Interiors de novembre-décembre 2018, cette réussite de design intérieur a remporté deux prix, soit le Prix d’excellence de la construction en acier d’ICCA Québec en 2018 dans la catégorie Escaliers/ Passerelles architecturales, et le Prix couleur des Grands Prix du Design 2018. Le projet a également mérité une mention honorable dans la catégorie Espaces de bureaux de l’American Architecture Prize 2017. Licence RBQ : 2386-6684-26

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STGM | Manège Militaire Voltigeurs de Québec

Photos : Stéphane Groleau

Le second souffle du Manège militaire Voltigeurs de Québec

stgm.net

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Inauguré en 1888, le Manège militaire Voltigeurs du Vieux-Québec fut ravagé au cours d’un incendie en 2008, laissant intacte que sa façade et une collection d’artéfacts. Ce sinistre fut toutefois l’occasion de faire renaitre de ses cendres ce monument au style néogothique et à l’architecture d’inspiration française, le seul bâtiment militaire au Canada à avoir été reconnu comme lieu historique national. Au terme d’une réflexion, il fut décidé que la salle d’exercice, le principal volume, serait convertie en une salle multifonctionnelle ouverte au public. Le consortium composé des firmes STGM, A49 et DFS, sélectionnés notamment pour son expertise en restauration et en conception de salles multifonctionnelles, fut investi d’une triple mission : respecter l’esprit et l’intégrité architecturale de ce bâtiment patrimonial, actualiser les constituantes pour qu’elles se conforment aux lois et codes en vigueur et intégrer la programmation souhaitée en fonction de sa nouvelle vocation.

Des défis techniques de taille Le feu et l’eau ayant lourdement endommagé la majeure partie des structures, un des plus gros défis consistait à déterminer ce qui pouvait être récupéré. L’objectif étant de conserver un maximum des éléments d’origine, chacune des pierres fut examinée pour savoir si elle serait conservée ou non, un travail colossal. Les architectes ont également réfléchi à la manière de consolider la maçonnerie. « Après avoir fait quelques essais, on a conclu que la meilleure façon d’assurer la pérennité du projet était de continuer à appuyer la toiture sur les murs », explique Stéphan Langevin, associé et concepteur principal du projet. « Mais comme les murs n’avaient pas la capacité nécessaire pour supporter la nouvelle toiture, nous devions trouver une technique pour les consolider, particulièrement pour résister aux charges de vent. » L’équipe de conception, en particulier les ingénieurs de Tetratech, a choisi une technique novatrice, soit la post-tension des contreforts par l’ajout de tiges métalliques sous tension allant du haut du mur jusqu’au roc, afin de leur donner une capacité portante et une rigidité suffisantes. Pour suivre la recommandation des audiences publiques et les volontés politiques, les architectes devaient aussi reconstituer le toit de cuivre de la salle d’exercice et sa crête faîtière. La structure de bois constituait un autre défi considérable, pas seulement au niveau des appuis, mais aussi de l’intégration d’équipement scénographique dans la toiture de la salle multifonctionnelle.

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STGM | Manège Militaire Voltigeurs de Québec

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Mise en valeur du patrimoine

Ouverture vers les citoyens

La mise en valeur des vestiges et la conservation de l’esprit des lieux s’avérèrent toutefois les tâches les plus délicates. « On souhaitait que les visiteurs repèrent facilement les interventions contemporaines et qu’ils ne se questionnent pas sur l’origine des divers éléments », précise M. Langevin. « On a suivi l’approche de palimpseste afin qu’on perçoive les différentes époques. Par exemple, l’incendie est souligné à certains endroits à l’aide de poutres brulées qu’on a simplement conservées et mises en valeur. »

Hormis une brève période au début de son histoire, l’ancien manège était retourné sur lui-même, à l’usage exclusif de l’armée, mais le nouveau bâtiment est résolument ouvert sur les espaces publics environnants. D’abord, à l’arrière du bâtiment, la nouvelle structure aux plafonds de bois du grand foyer qui donne accès à la salle multifonctionnelle présente une fenestration pleine hauteur, offrant une vue spectaculaire sur les plaines d’Abraham. De plus, un pont extérieur traverse maintenant le bâtiment de part en part, entre l’aile 1913 et le hall commémoratif, reliant la place George-V aux plaines d’Abraham. Cet accès, qui compose également l’entrée du manège, est ouvert toute l’année au public.

Les architectes ont dû user d’ingéniosité pour récupérer le plus d’éléments possible de l’ancienne structure. Dans l’aile est érigée en 1913, ils ont réussi à restaurer de nombreuses boiseries, parfois en les réinterprétant de manière à ce qu’elles s’adaptent aux nouvelles structures, comme les systèmes mécaniques. Plusieurs artéfacts ont pu être sauvés de l’incendie et exposés dans le hall commémoratif par le travail de muséographie du consortium, notamment les plaques commémoratives du manège et les couleurs (tambours), qui constituent l’identité du régiment des Voltigeurs de Québec. Le nouveau bâtiment de bureaux situé à l’ouest se veut également un clin d’œil à la riche histoire du manège en s’inspirant des croquis de 1913 d’Eugène-Étienne Taché, l’architecte du bâtiment d’origine. En effet, les anciens plans incluaient une aile symétrique à l’aile est, mais qui n’a jamais été construite. Les architectes ont profité de cette découverte en proposant que la composition volumétrique de l’aile administrative prévue dans la programmation s’inspire des proportions de ces croquis.

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En outre, les différentes salles du manège, soit le hall et la salle multifonctionnelle à l’acoustique incomparable, peuvent être louées par toute personne souhaitant organiser un évènement d’envergure, comme un mariage, une conférence ou un spectacle. « C’est un exploit d’être arrivé à un tel niveau de performance acoustique et scénographique dans ce qui était essentiellement une ruine. Tout le monde est impressionné par les qualités techniques de la salle à la suite de la reconstruction du manège ! » conclut M. Langevin.


KnightsBridge | Arborescence

Une parfaite fusion entre nature et innovation

Photos : Arborescence

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Situé sur le versant des Cantons de Bromont, en bordure de la piste Kamloops, le projet écoresponsable Arborescence, de KnightsBridge, propose des bâtiments haut de gamme de 12 condos-refuges ou moins chacun, qui composent un complexe immobilier des plus avant-gardistes. Son emplacement de choix, sélectionné pour ses vues exceptionnelles sur les Cantons-de-l’Est en raison de sa topographie, constitue une base idéale pour explorer la région. Les résidents profiteront notamment de la qualité de vie inégalée qu’offre la ville de Bromont, avec sa charmante rue Shefford remplie de commerces et la grande variété d’activités récréatives et sportives qu’on peut y pratiquer tout au long de l’année.

Un concept écoresponsable réfléchi En plus de ce cadre de vie hors pair, Arborescence présente une qualité architecturale supérieure. Avec ses boiseries accentuées de noir et sa fenestration abondante, Arborescence se fond dans la nature luxuriante qui l’entoure. Moderne et épuré, le concept s’inspire du mode de vie scandinave et du milieu naturel dans lequel il s’insère. Les bâtiments, pensés pour créer un sentiment d’isolement et d’immersion dans la forêt, se distinguent par leurs toits pentus et par leur ouverture sur la nature. Les unités de condo de la phase 1, actuellement en vente pour une occupation dès 2020, s’articulent de façon dynamique et sont aménagées sur plusieurs étages. « Il était très important pour nous de pousser la réflexion architecturale avec la firme ABCP, notre partenaire pour ce projet, pour atteindre une signature visuelle qui soit résolument de son temps, mais qui en même temps qui soit adaptée à son milieu et pérenne », soutient Marc Chartier, ingénieur et chef de projet chez KnightsBridge. « Un grand soin a été apporté par nos équipes pour élaborer un projet qui soit respectueux de son environnement. Tout a été pensé de façon à ne pas bouleverser l’écosystème environnant et à préserver au maximum le couvert forestier. » D’ailleurs, pour chaque arbre coupé, KnightsBridge s’engage à replanter un arbre dans la ville de Bromont. En bref, l’aménagement des sites recrée l’expérience de ressourcement qu’on peut vivre en visitant un parc national : déboisement minimal, éclairage limité, bâtiments distancés et nature de tous côtés procurent aux résidents un bien-être qu’ils ne retrouveront nulle part ailleurs. À terme, le projet comptera une vaste gamme d’aires communes aménagées, dont un grand parc en nature avec piscine, spa, parcours en nature, modules de jeux pour les enfants et stations d’entraînement, afin de donner naissance à une communauté bien vivante.

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Une équipe multidisciplinaire passionnée Arborescence a été réalisé grâce à la collaboration financière de Claridge et d’Ivanhoé Cambridge, qui comptent parmi les forces vives de l’immobilier et de l’investissement au Québec. La firme ABCP Architecture, réputée pour la qualité de ses réalisations, coordonne quant à elle l’équipe multidisciplinaire de projet. Cette équipe composée de spécialistes chevronnés a permis d’intégrer harmonieusement l’ensemble des facettes du projet, des infrastructures aux bâtiments. La firme ABCP fut d’une aide précieuse pour concrétiser la vision de KnightsBridge quant au respect de l’environnement. Par exemple, comme chaque unité inclura un stationnement privé, la planification de l’espace devait entre autres éviter le déboisement lié aux aires de stationnement et à la circulation des véhicules afin de conserver un maximum de végétation ainsi que les sentiers avoisinants. Dans cette optique, les stationnements seront aménagés en bordure de rue, conserveront une forte végétalisation et incluront des bornes de recharge pour les véhicules électriques.

Une entreprise à l’essor fulgurant Alliant développement durable et innovation, Arborescence se trouve en parfaite symbiose avec la mission de KnightsBridge, qui consiste à créer des milieux de vie humains, inspirants et pérennes. Bien qu’il s’agisse du premier projet de la firme à l’extérieur de Montréal, chaque étape du processus de création reste fidèle à la philosophie et à la méthodologie rigoureuse de KnightsBridge. KnightsBridge étant le plus important constructeur de projets multirésidentiels certifiés LEED Platine au Québec, il va de soi qu’Arborescence vise la certification LEED, symbole international d’excellence en matière de bâtiment durable. L’entreprise agit d’ailleurs à titre d’entrepreneur général pour la construction des habitations. Le développement durable et l’innovation font donc partie des valeurs fondamentales de l’entreprise, qui fait de la protection de l’environnement une priorité. En 2018, Simon Gervais Boyer, président de KnightsBridge, a remporté le prix Innova Jeune bâtisseur de l’année, une reconnaissance de son engagement à construire des milieux de vie de qualité supérieure et de sa sensibilité au bien-être des générations futures. Au cours des dernières années, l’entreprise n’a cessé de cumuler les prix pour ses différentes réalisations, démontrant ainsi l’excellence de ses projets et sa capacité à innover dans le domaine hautement concurrentiel qu’est l’immobilier.



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