INNO magazine 43

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numéro 43 / hiver 2024 Source d’inspiration pour les investisseurs et les professionnels du domaine de l’immobilier et de la construction au Québec, le trimestriel INNO magazine est la référence pour les promoteurs, les entrepreneurs, les architectes, les ingénieurs, routiers et transports ainsi que les autres professionnels du milieu voulant demeurer à l’affût des plus récentes innovations et des projets d’envergure réalisés dans ce secteur d’activité en pleine effervescence.

EBC, vecteur d’une mobilité urbaine écoresponsable

immobilier / construction / architecture / innovations / projets d’envergure / avancées technologiques


BÂTIR POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS JUSTE ET PLUS DURABLE. Des projets immobiliers qui soutiennent notre économie et qui enrichissent nos communautés, c’est ce qu’on met en chantier avec nos partenaires leaders dans le secteur.

PROJET: ESPACE MONTMORENCY – LAVAL Partenaires : MONTONI et Montez Corporation

NOVIA – LONGUEUIL Partenaire : LSR GesDev

EN PARTENARIAT AVEC: MAESTRIA – MONTRÉAL

Partenaires : Devimco Immobilier et Fiera Immobilier

CLORIA – TROIS-RIVIÈRES Partenaire : Cloriacité Développement


INNO magazine Hiver 2024


Édititrice France Goyet Conception graphique Aleksandra Krakowiak Rédaction et correction Mariane Landriau Page couverture EBC, Tunnel de Liesse de l'autoroute 13 Ventes et marketing France Goyet Alexandre Lemieux Amen Yawadio Administration et direction financière Nadeau Létourneau Conseil juridique Fasken Martineau Dumoulin

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Une nouvelle plateforme pour favoriser l’économie circulaire dans l’industrie de la construction

Vecteur d’une mobilité urbaine écoresponsable

Constructo

EBC

Imprimerie Deschamps Impression Distribution Postes Canada

10 EBC

Connecter les voyageurs à la ville

Le magazine est publié par

4477 boul. Métropolitain Est Bureau 103 Montréal (QC) H1R 1Z4 info@innomagazine.com innomagazine.com 514 871 1511 514 402 4797 ISSN 1920-0161

14 EBC

Changer le visage de la mobilité du grand Montréal


18 28 36 46 EBC

HEC Montréal

Une première usine de production d’hydrogène vert au Québec

De retour au centre-ville avec un nouvel édifice de pointe

22 EBC

Catalyseur de la mobilité écoresponsable

32 Arium design

Rehausser l'expérience des usagers

Daoust Lestage Lizotte Stecker

Daoust Lestage Lizotte Stecker

35 ans de réflexion de l’urbain à l’objet

Magnifier la beauté d’un joyau naturel unique

40 Daoust Lestage Lizotte Stecker

Commémorer l’Holocauste en rassemblant la communauté

48 Construgrep

43 Daoust Lestage Lizotte Stecker

Améliorer la mobilité urbaine à Toronto

EXAL : 1045 logements locatifs LEED dans la grande région de Montréal


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GRÂCE À NOTRE SERVICE DE CONSULTATION ET À LA FLEXIBILITÉ DE NOS SOLUTIONS, NOUS SAURONS DÉVELOPPER UN PRODUIT CONVENANT PARFAITEMENT À VOS IDÉES ET PROJETS, PEU IMPORTE LEUR ENVERGURE.


Mot de l’éditrice Depuis le dernier numéro, nous avons travaillé fort ! Comme vous pouvez le constater, nous avons rafraichi l’image d’ INNO Magazine — nous espérons qu’elle vous plaira ! Nous avons aussi produit une version améliorée du site grandsbatisseurs.com, en plus de vous accueillir à la Soirée des Grands Bâtisseurs en août dernier. D’ailleurs, les billets sont déjà en vente pour la 6 e édition, qui aura lieu le 5 septembre 2024, à l’espace Paddock du parc Jean-Drapeau. Vous pouvez réserver vos places dès maintenant sur grandsbatisseurs.com / billetterie ou encore en communiquant avec moi au 514 571 1511. Dans ce numéro, nous vous présentons un dossier spécial sur EBC, qui est un véritable vecteur d’une mobilité urbaine écoresponsable par sa participation à des projets porteurs liés au transport, comme la construction du REM et de la phase 1 de la première usine de production d’hydrogène vert au Québec. La page couverture met d'ailleurs en vedette EBC. Vous pourrez également découvrir les plus récentes réalisations de la firme d’architecture Daoust Lestage Lizotte Stecker, soit le nouveau Musée de l’Holocauste Montréal, l’Expérience chute au parc de la ChuteMontmorency et le Eglinton Crosstown LRT, un système de train léger à Toronto.

Nous nous sommes également entretenus avec HEC Montréal à propos du nouvel édifice Hélène-Desmarais situé au centre-ville de Montréal, et avec Arium design pour la signalétique de ce bâtiment phare. En contexte de pénurie de logements, nous trouvions important de parler du lancement de la bannière locative EXAL, lancée par Construgep et ses partenaires, Groupe MACH et Sarees Investments. Quatre complexes locatifs permettront d’ajouter 1045 nouveaux logements locatifs dans la grande région de Montréal ! Finalement, vous pourrez en apprendre davantage sur la nouvelle plateforme de Constructo, destinée à la location et à la mise en vente de surplus, de machinerie, de matériaux ou d’espaces sous-utilisés par les entreprises pour favoriser l’économie circulaire en maximisant l’utilisation des ressources. Ça bouge dans l’industrie et nous sommes fiers d’offrir une vitrine aux entreprises d’ici qui innovent ! Sur ce, je vous souhaite une magnifique année, remplie de santé, de joie et de projets significatifs. Bonne lecture et au plaisir de vous revoir en 2024 ! France Goyet Éditrice, INNO Magazine Présidente, Les Grands Bâtisseurs

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Une nouvelle plateforme pour favoriser l’économie circulaire dans l’industrie de la construction Chef de file en matière de diffusion d’information dans le secteur de la construction et instigateur de plusieurs initiatives vertes, telles que le portail voirvert.ca et le magazine Voir vert, Groupe Constructo lançait en octobre dernier Constructo VIP, une plateforme de partage réservée aux entreprises de ce domaine. Décrite comme le Marketplace de l’industrie de la construction, la plateforme vise à permettre la location et la mise en vente de surplus d’inventaire, d’outillage, de machinerie, de matériaux ou d’espaces sous-utilisés par les entreprises afin de favoriser l’économie circulaire et le développement durable en maximisant l’utilisation des ressources. « L’idée de développer cette plateforme nous est venue d’un fait vécu d’un partenaire », relate Anik Girard, directrice générale et éditrice de Groupe Constructo. « Celui-ci devait remplacer un équipement lourd brisé pour poursuivre les activités de son chantier. En voyant que, sur un chantier voisin, la même machinerie était en arrêt, il l’a empruntée. Nous nous sommes dit qu’il y avait sûrement un besoin ! C’était aussi une occasion pour nous de faire notre part pour l’environnement ».

Des fonctionnalités adaptées au marché Pour les entreprises du secteur, Constructo VIP permet de maximiser leur rentabilité, tout en limitant les rebuts liés à leurs activités. La plateforme réalisée en collaboration avec Biz Biz Global inc. comporte un moteur de recherche performant qui donne la possibilité de circonscrire les résultats selon le type de produit, le secteur d’activité, l’emplacement géographique ou la quantité disponible, entre autres. L’inscription à Constructo VIP est gratuite et seuls des frais de transaction sont facturés. Si une entreprise prévoit effectuer un grand nombre de ventes, il est possible d’opter pour un abonnement payant qui permet de réduire ces frais de transaction. Il n’est toutefois pas nécessaire de s’abonner pour visualiser l’inventaire de produits. L’interface est d’ailleurs bilingue et accessible aux entreprises québécoises de toutes tailles. « Nous sommes très fiers de contribuer à l’économie circulaire et de proposer un outil qui répond à un besoin d’affaires actuel », souligne Anik Girard.


Constructo

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Une plateforme conviviale et évolutive En outre, la convivialité de la plateforme en fait un outil facile à utiliser, tant pour les vendeurs que les acheteurs, qui peuvent négocier les prix entre eux directement en ligne. L’expertise de Groupe Constructo en matière de technologies numériques garantit une navigation et des transactions fiables et sécuritaires. Différents niveaux de soutien sont offerts pour dépanner les utilisateurs de la plateforme. Une personne à l’interne est affectée à l’accompagnement téléphonique en cas de difficulté, et elle est appuyée par l’équipe du service à la clientèle. En cas de difficulté majeure, le partenaire technologique peut également prendre le relais pour aider les clients avec leur abonnement ou leurs transactions. « Nous avons mis en place un processus cyclique d’amélioration continue pour peaufiner la plateforme au fil des mois. Si les clients demandaient la mise en place d’une fonctionnalité pour répondre à un besoin, nous sommes assez agiles pour l’instaurer. Les bonnes idées viennent souvent des clients ! », souligne Madame Girard. Pour un abonnement : constructovip.com



Vecteur d’une mobilité urbaine écoresponsable Fondée en 1968, EBC est une entreprise en plein essor dans les secteurs du bâtiment, du génie civil et des mines. Figurant parmi les plus grands entrepreneurs en construction au pays, EBC compte quelque 1 600 employés et 7 bureaux au Canada (Québec, Montréal, Brossard, Ottawa, Mississauga, Timmins et Vancouver). Depuis 55 ans, ce leader canadien en construction a réalisé, en collaboration avec ses partenaires d’affaires, quelque 720 projets de qualité, à la fois ambitieux et diversifiés, totalisant près de 22 milliards de dollars, prônant les plus hauts standards de sécurité, les valeurs humaines, le développement durable et la satisfaction des clients. Mue par des valeurs telles que la sécurité, le respect, l’expertise, le travail d’équipe, l’intégrité et le succès, EBC aspire à développer sa position de chef de file canadien dans la réalisation de projets de construction, tout en conservant ses valeurs humaines et en s’assurant de bâtir l’avenir de façon responsable, durable et équitable. Un engagement envers la planète Son désir d’être un bon citoyen corporatif en environnement ne date pas d’hier. Au fil des ans, EBC a développé son expertise dans des projets LEED et ENVISION, et plusieurs de ses gestionnaires du bâtiment sont accrédités LEED.

« Plus tôt nous sommes impliqués dans les projets, plus nous sommes en mesure d’exercer une influence positive sur la vision durable et la conception écoresponsable du projet. Intégrer les critères ESG oblige toutes les parties prenantes impliquées à faire les bons choix, à être plus responsables et à travailler en équipe. Nos employés sont fiers lorsque nous sommes sur des projets novateurs empreints d’une conscience écologique. Il faut le faire pour les générations futures », croit Marie-Claude Houle, présidente et chef de la direction. Saisir les occasions favorables En tant qu’entrepreneur dans le domaine de la construction, l’avenir est prometteur et débordant de possibilités pour EBC en matière de croissance, d’innovation et de durabilité. Une culture d’équipe forte est le fondement de grandes réalisations et EBC doit innover pour rester compétitive et productive. Comme l’affirme Ghyslain Deschamps, chef de l’exploitation et vice-président exécutif : « Nos experts jouent un rôle clé dans l’amélioration opérationnelle, la transformation numérique et l’optimisation des technologies dans une optique de pérennité des infrastructures. Ils sont notre force motrice et nous sommes fiers de bâtir l’avenir ensemble, de façon durable et équitable ».

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EBC

Station YUL du REM

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Photos Excavation à la station YUL

Connecter les voyageurs à la ville Construire une station de train souterraine s’avère certes toujours complexe en raison des imprévus liés à l’excavation, particulièrement lorsqu’elle se situe en zone aéroportuaire et que le client exige le recyclage d’au moins 90 % des résidus de construction. Ce sont deux des nombreux défis que la société en nom collectif Connect Cité, composée d’EBC et d’Aecon, anticipe et relève dans le cadre de son mandat de maitre d’œuvre pour la station du Réseau express métropolitain (REM) située à YUL Aéroport international Montréal-Trudeau. En collaboration avec ADM Aéroports de Montréal, la coentreprise assure la gestion de projet et la mise en service de la coquille de la station et de ses bâtiments connexes en vue de l’installation des équipements par les autres équipes du REM. Cette station jouera un rôle clé dans le réseau de transport en commun de la métropole en facilitant la mobilité des millions de voyageurs d’ici et d’ailleurs.


Nom


EBC

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Une méthode innovante primée L’excavation de la station, des futurs quais et de la jonction vers le tunnel du REM, autre projet réalisé également par EBC, constituait une étape extrêmement délicate, d’autant plus qu’il fallait tenir compte des activités des pistes de décollage et d’atterrissage ainsi que de la clientèle de l’aéroport. En effet, la réglementation exige qu’aucun obstacle n’obstrue les cônes d’approche des aéronefs et toute perturbation devait être planifiée plusieurs mois d’avance, donc les interventions de nuit furent privilégiées. Afin de limiter les projections et les vibrations dans cette zone sensible, Connect Cité a proposé une solution avant-gardiste pour excaver une portion du terrain : l’utilisation d’éclateurs de roc, qui ne requièrent aucun explosif. Cette solution a d’ailleurs été reconnue par un prix d’excellence en innovation dans le domaine du génie civil décerné par la Société canadienne du génie civil en mai 2023. Pour creuser 28 000 mètres cubes dans deux tunnels aux dimensions impressionnantes de 166 mètres et 69 mètres, Connect Cité a adopté une approche particulière, soit la méthode d’excavation séquentielle. Celle-ci consiste à excaver les tunnels par sections selon un ordre spécifique, avec l’installation de consolidation temporaire pour assurer des avancées sécuritaires. Cette étape a été exécutée à l’aide d’une haveuse, une machine

entièrement électrique qui était en fonction 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de respecter l’échéancier. Mesurant 20 mètres de longueur, 4,56 mètres de largeur et plus de 5 mètres de hauteur, cet équipement de 135 tonnes permet de forer 40 mètres cubes à l’heure, une performance qui a contribué à réduire les coûts d’exploitation. « Nous sommes très fiers d’avoir réussi à respecter tous les échéanciers jusqu’à maintenant et d’avoir évacué de manière sécuritaire la tête du tunnelier et son moteur, qui totalisent 179 tonnes, à l’aide d’une grue à tour », affirme Jérôme Nombalais, viceprésident, Projets majeurs, chez EBC.


Futur stationnement P4 à YUL Aéroport international Montréal-Trudeau

Une gestion des déchets serrée

En piste avec ADM

La gestion des déchets représente un autre défi de taille pour les entrepreneurs, puisque certains standards doivent être respectés. Par exemple, les blocs de béton sont démantelés afin d’en retirer l’armature en acier, ce qui permet de revendre à la fois l’acier et le béton pour une réutilisation. De plus, le roc est en grande partie concassé en vue d’être récupéré pour l’aménagement de routes. La gestion de l’eau dans une zone soumise à un débit maximal d’eau ainsi que son traitement avant l’évacuation du chantier ont également nécessité une coordination exemplaire.

La collaboration avec ADM Aéroports de Montréal se poursuit, en maintenant l’objectif de prioriser l’expérience client et d’éviter de perturber les activités aéroportuaires. Forte de son expérience et de ses innovations sur les chantiers, l’équipe d’EBC a été mandatée pour agir à titre de maitre d’œuvre pour les travaux de construction du stationnement P4, érigé sur le terrain disponible entre les rues Albert-de-Niverville et Stuart-Graham, à YUL Aéroport international Montréal-Trudeau, et destiné aux voyageurs.

« Nous sommes fiers de participer à la réalisation de ce projet porteur, en mettant à contribution notre vaste expertise », souligne Marie-Claude Houle, présidente et chef de la direction d’EBC. Actuellement, Connect Cité termine le bétonnage du radier, le fond de la station ainsi que les murs périphériques, une étape qui s’échelonnera sur toute l’année 2024. Viendra ensuite l’élévation de la gare, qui comportera deux niveaux hors sol. La construction de la station doit s’achever en 2026.

Amorcé en 2018, le projet dessiné par les firmes Lemay et Jodoin Lamarre Pratte consiste à construire un stationnement étagé de 3 000 places réparties sur 4 étages hors sol, dont la superficie totalise 111 484 m2 avec une empreinte au sol de 28 545 m2. Plusieurs stratégies durables sont mises de l’avant par ADM Aéroports de Montréal pour réduire les impacts environnementaux du projet, qui vise l’obtention d’une certification Envision de niveau Argent, reconnaissant l’excellence des projets d’infrastructures urbaines durables, écologiques et à répercussions positives pour les communautés. La mise en service est prévue pour 2024.

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Photo Jodoin Lamarre Pratte / Lemay architectes en consortium


EBC

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EBC

REM

Changer le visage de la mobilité du grand Montréal Le 31 juillet dernier, la métropole vivait un moment historique, alors qu’un segment du Réseau express métropolitain (REM) a été mis en service, soit l’antenne de la Rive-Sud. D’une longueur de plus de 16 km, ce tronçon compte cinq stations : Brossard, du Quartier, Panama, Île-des-Sœurs et gare Centrale. À terme, le REM représentera l’un des plus importants réseaux de transport automatisé au monde et le plus grand projet de transport collectif au Québec des 50 dernières années, avec 67 km de rails et 26 stations. Ce projet structurant redéfinira le transport en commun en reliant le centre-ville de Montréal à la Rive-Sud, à la Rive-Nord et à l’ouest de l’Île, incluant l’aéroport. C’est donc avec beaucoup de fierté qu’EBC y participe en tant que membre du consortium NouvLR, dont font également partie les entreprises AtkinsRéalis, Dragados, Aecon et Pomerleau. Plus précisément, NouvLR est responsable du contrat ingénierieapprovisionnement-construction (IAC) et de l’ensemble des activités pour réaliser 24 des 26 stations. Ayant précédemment participé à la construction du pont SamuelDe Champlain, EBC a également contribué à l’adapter au REM.

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Toujours à l’avant-garde EBC s’est notamment démarquée par ses innovations techniques, comme l’utilisation de deux poutres de lancement près de l’autoroute 40, dans l’ouest de l’île de Montréal. Mesurant 105 mètres de longueur chacune, elles peuvent soutenir jusqu’à 550 tonnes et ont été utilisées pour l’assemblage des 4 553 voussoirs composant la structure aérienne du REM — entre le Technoparc et Sainte-Anne-de-Bellevue — ainsi qu’un tronçon de 1,6 km entre Roxboro et Sunnybrooke, pour un total de 16 km de structure. C’était la première fois qu’une telle méthode était utilisée au Québec. « Nous avons réussi à finaliser ces structures en trois ans sans perturber la circulation et en respectant l’échéancier. Pour traverser une autoroute standard, il faut en moyenne trois heures, si on inclut tous les aménagements, les fermetures de voies et les bouchons de circulation occasionnés. Nous avons traversé trois fois l’autoroute 40, avec seulement 4 ou 5 fermetures de nuit. Nous sommes presque passés inaperçus », se réjouissent Stefan Balan, directeur de projet — civil, chez EBC,

Photos Gare centrale et Poutre de lancement à Pointe-Claire


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Photos Poutre de lancement et Tunnelier

et directeur Construction pour NouvLR, et Raymond Brais, vice-président senior — Projets majeurs, chez EBC, et directeur adjoint pour le consortium NouvLR. EBC se trouve également au cœur d’une autre innovation, cette fois au niveau des tunnels du secteur Technoparc jusqu’à la station YUL — Aéroport Montréal-Trudeau. Afin de protéger le milieu humide de cette zone et de relever les défis que posaient les sols complexes, l’équipe d’EBC a opté pour la méthode de forage à l’aide d’un tunnelier, baptisé Alice. Cette remarquable machine peut non seulement creuser le roc, mais aussi assembler les murs du tunnel et évacuer les débris après son passage. Alice a permis de mettre en place un tunnel de 2,5 km.

De multiples défis Le tunnel Mont-Royal a en outre posé bon nombre de défis à NouvLR, à commencer par le retrait d’explosifs centenaires encore actifs dans le roc. Pour exécuter les travaux de manière sécuritaire, on a utilisé des robots contrôlés à distance. Il a ensuite fallu reconstruire une partie de tunnel, qui avait subi une importante dégradation en raison de l’utilisation de sels de déglaçage. Quant à la gare Centrale, le plafond de ce monument histo­ rique a été conservé tel quel, avec la tuyau­ terie apparente, afin de mettre en valeur son côté patrimonial, forçant les équipes à faire preuve d’ingéniosité pour camoufler les câbles. « La réussite du projet REM se résume en un mot : planification », souligne Stefan Balan. « Nous avons le souci de bien faire, intelligemment, et de consolider nos pratiques pour que le résultat soit durable ».



EBC

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EBC

Partenariat avec Charbone

Une première usine de production d’hydrogène vert au Québec À l’automne 2023, EBC signait une entente avec Corporation Charbone Hydrogène pour la construction de la phase 1 de sa première usine de production d’hydrogène vert au Québec, la première au Canada, qui sera située à Sorel-Tracy. EBC est fière d’accompagner Charbone dans son parcours de décarbonisation et de prendre part à un projet qui favorisera la transition énergétique et qui lui permettra de mettre à profit son expertise dans des projets d’énergies renouvelables ainsi que de développer une expertise spécialisée dans l’hydrogène vert. L’entente entre les deux partenaires prévoit également un droit de premier refus pour la réalisation des phases supplémentaires à Sorel-Tracy, de même que de toutes les installations de Charbone sur le marché nordaméricain, qui inclut 14 autres projets au Canada et aux États-Unis. « Le défi réside dans le fait que nous serons appelés à travailler sur plusieurs sites et nous sommes prêts à accompagner Charbone partout. Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’être impliqués dans un projet de production d’énergie verte », se réjouit Richard Marceau, directeur du développement et des relations externes — Bâtiment, chez EBC.

Un projet évolutif Plus de 95 % de l’hydrogène produit sur la planète est gris, c’est-à-dire qu’il est produit à partir de gaz naturel ou de charbon, entrainant ainsi l’émission d’importantes quantités de dioxyde de carbone (CO2 ). Charbone produira son hydrogène par l’électrolyse des molécules d’eau, une méthode qui consiste à faire passer un courant électrique dans l’eau (H2O) pour en séparer les atomes et libérer l’hydrogène (H), qui sera ensuite compressé et stocké. Lorsque l’électricité utilisée provient d’une énergie renouvelable, comme l’hydroélectricité, le solaire, la biomasse ou l’énergie éolienne, on parle alors d’hydrogène vert. Quant à l’oxygène, dans le cadre du projet de Sorel-Tracy, il sera libéré dans l’atmosphère alors que sur d’autres projets, il sera utilisé pour oxygéner des étangs d’aération des eaux usées.

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EBC

Consciente des contraintes des réseaux électriques, Charbone procédera par phases pour l’aménagement de ses installations, la première à Sorel-Tracy requérant l’utilisation de 0,5 mégawatt. Un bâtiment d’entreposage, un centre administratif et un centre de recherche, de même que des modules de production supplémentaires, seront intégrés au projet au fil du temps et en fonction de la demande croissante prévue au cours des prochaines années. Les installations modulaires et évolutives lui permettront d’accélérer le projet de manière rentable. Très léger, l’hydrogène présente des enjeux de transport sur de longues distances. Charbone envisage donc d’implanter un réseau d’usines, chacune d’entre elles à proximité de ses utilisateurs. Elle est d’ailleurs en discussion avec

de grandes entreprises pour s’installer sur leur site afin de leur fournir de l’hydrogène. Une entente de vente et de distribution pour l’Amérique du Nord a également été signée avec Supérieur Propane et sa société mère, Superior Plus, faisant de Charbone une des seules entreprises au Canada à détenir un contrat de vente et de distribution d’hydrogène vert avant que l’usine ne soit construite. De multiples applications L’hydrogène est utilisé dans une grande variété d’industries. Il entre notamment dans la fabrication de l’ammoniac, de produits pétrochimiques, du nylon, des mousses de polyuréthane et du verre plat, en plus de servir de vecteur pour le transport de gaz actifs dans l’électronique. Il est employé comme


Future usine d'hydrogène de Charbone

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carburant pour de nombreux chariots élévateurs, des équipements de construction et, dans un futur rapproché, il alimentera les piles à combustible pour la mobilité qui utilisent l’hydrogène et l’oxygène de l’air pour produire de l’électricité et propulser différents véhicules. « Les batteries au lithium ne sont pas l’unique solution pour le transport vert, l’hydrogène non plus, mais les deux se complètent. L’hydrogène présente toutefois plusieurs avantages : il permet une recharge en seulement quelques minutes selon la dimension des véhicules, il peut alimenter de gros véhicules comme les camions lourds, et ce, à peu près au même coût qu’un plein d’essence ou de diesel. Chaque véhicule muni d’une pile à combustible comporte une batterie

qui fait moins d’un huitième du volume des batteries au lithium d’un véhicule électrique », affirme Daniel Charette, chef de l’exploitation chez Charbone et vice-président d’Hydrogène Québec. Les piles à hydrogène pourraient donc devenir une solution pour les longs transports lourds et les longs circuits d’autobus, contribuant à réduire la pression sur le réseau électrique. De plus, puisque c’est l’énergie dégagée dans les cellules de ces piles qui chauffe le véhicule, elles éliminent également le problème du chauffage au diesel dans les autobus électriques. La construction de l’usine de Sorel-Tracy devrait s’amorcer au printemps 2024.


EBC

Volet civil

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Pont Samuel-De Champlain

Catalyseur de la mobilité écoresponsable Depuis 55 ans, EBC déploie son savoir-faire pour la réalisation de projets d’infrastructures, tels que la construction ou la réfection de ponts, de routes et d’autoroutes, de tunnels, de quais ou de jetées, et ce, partout au Canada. Sa capacité à respecter les échéanciers et les budgets ainsi que sa vaste expertise dans le domaine lui permettent de participer à plusieurs chantiers d’envergure en mobilité urbaine, notamment la construction du métro de Laval, du nouveau pont Samuel-De Champlain et du REM. « Nos façons de travailler présentent des avantages pour nos clients, que ce soit notre expertise, notre approche avec les nouvelles technologies et les logiciels de gestion de données (BIM) ou notre manière de mettre en relation toutes les parties prenantes pour faciliter la gestion de projets », précise Jocelyn Bernier, vice-président Opérations Civil — Montréal. La maitrise des outils technologiques d’EBC (tablettes au terrain, données infonuagiques de chantier, maquettes 2D / 3D / 4D, synthèses géomatiques, échéanciers unifiés et centralisés, flux budgétaires 5D, trésorerie et analyses d’affaires en temps réel) et ses solutions innovantes pour améliorer

sa productivité par une démarche Lean ont d’ailleurs été reconnues par la remise du prix Innovation 2023 lors du congrès de l’Asso­ ciation des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ). La valeur ajoutée d’une expertise de pointe La réalisation du projet intégré de service rapide par bus (SRB) sur le boulevard Pie-IX, qui se déploie du boulevard Saint-Martin, à Laval, à l’avenue Pierre-De Coubertin, à Montréal, et dont EBC a réalisé une très grande portion des travaux, illustre parfaitement le savoir-faire d’EBC en mobilité écoresponsable. À titre d’entrepreneur général, EBC a effectué les travaux de construction de 14 stations, la reconstruction et la réfection des infrastructures municipales ainsi que le réaménagement du boulevard. Maintenant en fonction, le SRB permettra d’accélérer le déplacement sur 13 km d’environ 70 000 passagers quotidiennement. Grâce à une planification quotidienne minutieuse et à la mise en place de moyens de protection, EBC a réussi, malgré plusieurs embuches et complications liées à la réalisation de travaux complexes dans un environnement urbain, à conserver la majorité



EBC

Tunnel de Liesse

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des réseaux d’infrastructure intacts. De plus, l’entrepreneur a cartographié de manière détaillée l’ensemble du réseau souterrain du SRB pour la Ville de Montréal. Mandatée par le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec, EBC a également effectué des travaux de chaussée, de terrassement, d’éclairage, d’électricité, de systèmes de transports intelligents et de structure dans le cadre de la réfection du tunnel de Liesse sur l’autoroute 13, dans les municipalités de Dorval et Montréal, de juillet 2021 à novembre 2023. Afin de respecter le plafond aérien de l’aéroport international Montréal-Trudeau à proximité, le démantèlement de la structure de béton des paralumes a été effectué par le dessous, grâce à un système de poutres créé spécialement pour ce projet, en partenariat avec Sogespro Management et en collaboration avec Démex. En octobre dernier, EBC obtenait le mandat de déconstruction du pont de contournement de l’Île des Sœurs, qui s’échelonnera jusqu’en décembre 2024. Le chantier inclura un programme de réutilisation des matériaux, qui prévoit notamment la conservation de 24 poutres d’acier pour d’autres projets d’infrastructures, à la demande du donneur d’ouvrage, Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée.

Une philosophie de revalorisation des matériaux

Musée national des beaux-arts du Québec

D’ailleurs, EBC fait partie de la deuxième cohorte parrainée par Québec International du Programme d’innovation accélérée en cocréation (PIAC), et le 4 avril dernier marquait le lancement du deuxième défi de cocréation visant à accroître la circularité des matériaux de construction, notamment les structures d’acier. Stéphane Gagné, vice-président Opérations Bâtiment — Québec, y représente EBC, l’une des quatre entreprises innovatrices de l’industrie du bâtiment vert et intelligent invitées par Québec BVI, un réseau d’affaires qui vise à mobiliser les leaders de la construction pour favoriser la circularité des produits et des matériaux utilisés au Québec. « EBC souhaite bonifier son plan de gestion des matières résiduelles en travaillant sur des initiatives stratégiques d’économie circulaire pour assurer la mise en place des meilleures pratiques dans l’entreprise et influencer l’industrie en ce sens », explique Stéphane Gagné.

Service rapide de bus (SRB) Pie-IX


Volet civil

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Pont de contournement de l’Île des Sœurs

Cette initiative vise à revoir les façons de faire tout au long du cycle de vie d’un bâtiment et d’innover, afin de favoriser la réutilisation des matériaux de construction et de réduire les émissions à la source à partir de pratiques innovantes.

« Relever des défis en mettant en place des solutions alternatives et des méthodes innovantes pour minimiser notre impact, c’est ce qui nous motive ! Notre volonté de mettre en place des critères ESG vise à créer de la valeur à long terme. La valorisation des matériaux fait partie intégrante de notre philosophie », souligne Jocelyn Bernier.


EBC

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Échangeur A40-A73

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Photo © Paul Dionne


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De retour au centre-ville avec un nouvel édifice de pointe Devant une demande accrue pour certains programmes en gestion et spécialement pour la formation continue, HEC Montréal souhaitait se doter d’un nouveau pôle d’enseignement et de recherche. Ainsi, après 11 ans de démarches, de planification et de conception, le nouvel édifice Hélène-Desmarais ouvrait ses portes le 26 août dernier, accueillant plus de 3 200 étudiantes et étudiants.

Photos HEC Montréal

Situé au 501, rue De La Gauchetière Ouest, au cœur du quartier des affaires, ce bâtiment nommé en l’honneur de la première femme à occuper le poste de présidente du CA de HEC Montréal permet à l’établissement d’accroitre son offre, de créer un lieu de recherche et de se rapprocher de la communauté des affaires du centre-ville pour favoriser une collaboration accrue. Elle revient donc à ses origines, puisque son premier emplacement se situait sur l’avenue Viger.

Un haut lieu de savoir et de recherche On y offre plusieurs programmes diplômants (MBA, EMBA McGill — HEC Montréal, certificats, diplômes d’études supérieures spécialisées et microprogrammes), auxquels s’ajoutent des formations de cour te durée offerte par l’École des dirigeants HEC Montréal. L’édifice accueille également l’École des dirigeants des Premières Nations HEC Montréal ainsi que des antennes d’une dizaine de groupes et de pôles de recherche, qui permettent le transfert de connaissances vers les entreprises. On y trouve aussi des incubateurs d’innovation et d’accélération de jeunes pousses, des salles de réunions équipées des dernières technologies et un amphithéâtre de pointe d’une capacité de 300 personnes. « Le projet connait un grand succès quant à son acceptabilité sociale, les gens de la communauté sont très satisfaits du résultat », se réjouit Loretta Cianci, directrice du développement du campus à HEC Montréal.

Photo © Sylviane Robini



HEC

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Photos HEC Montréal

Un bâtiment à l’image de la communauté

La durabilité à l’avant-plan

Pour HEC Montréal, il était primordial que l’édifice arbore une signature emblématique, mais aussi qu’il réponde aux besoins de la clientèle, des partenaires et des résidents du quartier. Pour ce faire, l’institution a organisé de nombreux échanges avec les différentes parties prenantes afin d’obtenir un portrait complet du contexte socioéconomique : rencontres avec les propriétaires et commerçants du voisinage, atelier de cocréation et rencontres consultatives avec les diverses instances et des experts en bâtiment, en patrimoine et en développement durable.

Visant une certification LEED Or©, l’édifice Hélène-Desmarais permettra d’éviter l’émission de 430 tonnes d’équivalents CO2 par rapport à la référence. Enveloppe extérieure 30 % plus performante, système de géothermie composé de 30 puits, éclairage à DEL, détecteurs de présence humaine et de lumière naturelle, recyclage de 92 % des déchets du chantier sont quelques-uns des gestes posés pour y arriver.

Le concept proposé par Provencher-Roy, la firme d’architecture retenue, se distingue par trois thèmes centraux : le dynamisme, qui s’exprime par sa facture contemporaine, sa volumétrie et les matériaux employés; la légèreté, qui se dénote par son intégration tout en finesse parmi les bâtiments environnants; et le respect du lieu, par une prise en compte de la basilique Saint-Patrick adjacente et par un hommage à la valeur historique du quartier, qui accueillait autrefois le refuge St Bridget et plusieurs imprimeries d’envergure.

Afin de restaurer la canopée, plusieurs arbres et arbustes ont été plantés, en plus des toits verts aménagés. De plus, les arbres qui ont dû être coupés ont été récupérés pour construire une partie du mobilier. « Les visiteurs et les usagers sont impressionnés par la luminosité et la légèreté de l’édifice. Nous sommes très heureux de la visibilité qu’il nous offre au centre-ville, ce qui permet de tisser des liens et d’établir de belles collaborations qui n’auraient pas eu lieu sans cette proximité », soulève Mme. Cianci.


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Rehausser l’expérience des usagers Fondée en 2003, Arium design est un chef de file dans le domaine du design reconnu pour ses solutions innovatrices en signalétique ainsi qu’en design graphique et industriel. Grâce à sa filiale Omium, en partenariat avec Ombrages, l’entreprise offre également des services de création d’éclairage sur mesure. Son portfolio impressionnant inclut notamment la conception de la signalétique pour le Réseau express métropolitain (REM), le CHUM, le Casino de Montréal, l’Université du Québec, le musée Pointe-à-Callière et, plus récemment, pour plusieurs bâtiments institutionnels et hospitaliers en Ontario. Forte de cette expertise, la firme a été mandatée par HEC Montréal pour élaborer une stratégie de signalisation et de wayfinding afin d’accompagner l’usager tout au long de son parcours dans l’édifice HélèneDesmarais, situé au centre-ville de Montréal. Le projet englobait la signalétique intérieure et extérieure et celle du stationnement, en plus de l’intégration d’un mur de reconnaissance des donateurs.

Un processus minutieux L’équipe d’Arium s’est inspirée de la riche architecture des lieux conçue par Provencher-Roy, caractérisée par une abondante fenestration créant des jeux d’ombre et de lumière. L’une des premières étapes consistait à simplifier les espaces en les segmentant par zones, puis à effectuer une numérotation technique pour faciliter le parcours. « Notre façon de travailler place l’usager au centre de nos interventions, on se demande comment on peut interagir avec lui afin qu’il soit accompagné dès son entrée », souligne Assam Michel Daoud, président-fondateur d’Arium design. « Quand nous sommes consultés dès le début du projet, nous pouvons accompagner les architectes dans le développement du concept. Le client était également très investi et cela nous a permis d’obtenir un résultat qui répond parfaitement aux besoins de l’usager ». Avant la production finale des éléments signalétiques, Arium crée des prototypes de validation, une étape cruciale pour confirmer la taille, la pertinence et la tangibilité des composants en atelier et sur le site.


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En symbiose avec l’architecture À la fois élégante et distinctive, la signalétique conçue pour l’édifice Hélène-Desmarais comprend des éléments fonctionnels qui fournissent des renseignements clairs et précis sans surcharger le visiteur, tout en respectant les lignes de l’architecture et du mobilier. Des répertoires de niveaux juxtaposés aux ascenseurs jusqu’à l’identification des salles, en passant par les directionnels suspendus dans les couloirs, l’information est transmise à relais pour guider l’usager, en tenant compte des meilleures pratiques en matière d’accessibilité universelle. Des écrans dynamiques permettent en outre d’animer le parcours et de fournir d’autres informations de manière visuelle.

« Nos réalisations couvrent une quinzaine de secteurs d’activité, ce qui nous permet d’avoir une compréhension globale de l’usager dans l’espace. Grâce à notre expertise en design graphique et en design industriel, nous pouvons traiter les deux aspects pour mettre au point un concept cohérent, fonctionnel, qui peut évoluer selon les modifications apportées aux lieux. Nous avons travaillé sur des projets de grande envergure qui nous ont permis de raffiner notre coordination et la gestion des imprévus », souligne M. Daoud. La signalétique est une discipline dynamique, en constante mutation, nécessitant une veille continue pour anticiper et répondre aux besoins évolutifs des usagers. Dans un secteur de plus en plus exigeant, Arium a su relever des défis d’envergure au cours des dernières années, notamment en incorporant une signalétique trilingue qui respecte et valorise la culture autochtone. Arium reste également à la pointe des développements relatifs à la signalétique universelle, qui, elle aussi, connaît une progression constante.


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C’est avec fierté que Magil Construction voit s’achever la construction du nouveau pavillon de HEC Montréal, l’édifice Hélène-Desmarais, un immeuble durable et écologique sis au cœur du quartier des affaires. 37


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35 ans de réflexion de l’urbain à l’objet Spécialisée en design urbain et en architecture, Daoust Lestage Lizotte Stecker s’impose, dès sa création en 1988, comme une agence multidisciplinaire misant sur l’audace de la simplicité comme valeur ajoutée. Chacun de ses projets s’appuie sur une lecture attentive des caractéristiques historiques et actuelles du site ou de l’espace, afin de formuler des interventions en résonance avec le caractère spécifique du lieu. La démarche valorise la réalisation de projets qui, tout en s’inspirant des archétypes éprouvés, présentent une facture résolument contemporaine. Caractérisées par la sobriété et la pérennité, les interventions de l’agence témoignent d’une capacité à conceptualiser et à réaliser des projets de types et d’échelles variés. Des grandes opérations de requalification de milieux urbains et paysagers à la réalisation de projets architecturaux signature, incluant l’aménagement intérieur, le design de mobilier et l’intégration de l’art public, l’agence a acquis une expérience unique en contribuant à de nombreux projets d’envergure. Récipiendaire de plus de 118 prix et mentions sur les scènes provinciale, nationale et internationale, l’agence Daoust Lestage Lizotte Stecker est engagée avec passion à réaliser

des environnements significatifs et de qualité, tant à l’échelle urbaine qu’architecturale. Une expertise sans cesse bonifiée En octobre 2020, afin d’assurer la continuité d’une démarche et d’un savoir-faire, l’agence annonce avec fierté la nomination de deux nouveaux architectes associés, Rachel Stecker et Eric Lizotte, qui se joignent aux associés fondateurs, Renée Daoust et Réal Lestage. En collaborant à la réalisation de projets complexes et multidisciplinaires variés, Rachel Stecker joue un rôle prépondérant dans l’expansion de la pratique de la firme partout au Canada. Son expertise en gestion de projet, sa capacité à relever des défis complexes et ses solutions créatives font d’elle un atout majeur au sein de l’équipe. Eric Lizotte, reconnu pour ses compétences en conception et ses capacités techniques, joue un rôle essentiel dans l’orientation des projets. Il s’intéresse aux diverses échelles de la pratique et oriente son approche de l’architecture de l’urbain à l’objet, dans le cadre de grands projets publics réalisés dans des environnements sensibles, tant urbains, paysagers que patrimoniaux.

Photo page opposée Eglington Crosstown LRT


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Éric Hubert

Représentant des ventes

eric.hubert@xypex.com

www.xypex.com


Daoust Lestage Lizotte Stecker

Photos Parc de la ChuteMontmorency

L’agence a également nommé Caroline Beaulieu (architecte), Nathalie Trudel (architecte), et Lucie Bibeau (architecte paysagiste), à titre de partenaires principales afin de souligner leur participation soutenue au sein de la firme depuis sa fondation. Partageant une vision commune axée sur la création d’environnements significatifs, les membres de l’équipe collaborent étroitement avec leurs clients et partenaires afin de livrer des projets qui transforment leur environnement et maximisent l’expérience de l’usager. Une contribution reconnue En 2016, Renée Daoust et Réal Lestage ont reçu le Prix Ernest-Cormier, la plus haute distinction dans le domaine de l’architecture et du design décernée par le gouvernement du Québec, afin de souligner l’excellence de l’ensemble de leurs réalisations.

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Entre autres réalisations, la firme nous a légué le magnifique Quartier international de Montréal avec la place Jean-Paul-Riopelle, le square Victoria et l’Édifice Jacques-Parizeau, le Quartier des spectacles de Montréal avec sa place des Festivals, ainsi que la promenade Samuel-De Champlain, à Québec, pour n’en nommer que quelques-unes.


Nom

Créer une Créer expérience une expérience Collaborative Collaborative

Du génie-conseil qui change le monde. • Charpentes et fondations • Génie civil et électromécanique du bâtiment

Photo : Stéphane Groleau

• Gestion de projet • Estimation et contrôle des coûts

Photo : Maxime Brouillet

tetratech.com

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Daoust Lestage Lizotte Stecker

Musée de l'Holocauste

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Commémorer l’Holocauste en rassemblant la communauté Actuellement situé sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine, à Côte-des-Neiges, le Musée de l’Holocauste Montréal déménagera au 3 535, boulevard Saint-Laurent en 2026. Pour répondre à ses besoins croissants et à ses aspirations, soit en faire un espace commémoratif, mais aussi un lieu de rassemblement ouvert sur la communauté qui suscite l’espoir, le Musée a choisi la proposition du consortium formé des firmes Daoust Lestage Lizotte Stecker Architecture et KPMB Architects, à la suite d’un concours international d’architecture.

L’arrivée du musée sur le boulevard SaintLaurent est une occasion de retisser la trame urbaine de cette artère animée en comblant un espace auparavant occupé par un stationnement. « Nos bureaux étant voisins depuis 35 ans, nous avions une connaissance approfondie du quartier. Il était essentiel pour nous d’exprimer la montréalité du projet, d’intégrer le bâtiment avec finesse, comme s’il avait toujours été là, en reprenant notamment la rythmique des murs mitoyens réinterprétés en puits de lumière linéaires, et d’utiliser le paysage comme un élément architectural pour changer l’expérience muséale, mais aussi des passants sur le boulevard », explique Rachel Stecker, architecte associée chez Daoust Lestage Lizotte Stecker Architecture. Une approche ouverte sur l’espoir Le plus grand défi consistait à faire du musée un espace ouvert à la diversité culturelle vibrante de « la Main », qui a accueilli de nombreuses communautés immigrantes au fil de son histoire. Dès le début de la conception, l’équipe d’architectes a consulté des spécialistes de l’histoire de l’Holocauste de l’Université Concordia et de l’Université de Waterloo afin de nourrir leur approche par

Client Musée de l'Holocauste Montréal Consortium Daoust Lestage Lizotte Stecker + KPMB architecture


Nom

une lecture juste du passé et ainsi structurer le musée autour de trois thèmes centraux : la mémoire, l’éducation et la communauté. Sur Saint-Laurent, on distingue cinq volumes distincts correspondant à cinq espaces d’exposition, qui reproduisent l’échelle et la morphologie des bâtiments adjacents. En pénétrant par le parvis paysagé, le visiteur découvre une agora donnant accès aux espaces polyvalents et s’ouvrant sur un jardin linéaire, le cœur du projet. Le sujet de l’Holocauste étant lourd, les concepteurs ont misé sur la simplicité avec des matériaux comme le verre, la pierre, le bois et la végétation, tout en s’assurant que la lumière et les changements des saisons sont mis en valeur pour ajouter de la chaleur au projet. Un mur commémoratif extérieur traverse l’îlot de part et d’autre pour lier le boulevard à la rue Saint-Dominique, où l’échelle de cette façade se modifie pour s’harmoniser à la trame de la rue résidentielle. La lumière pour rythmer le récit Le rez-de-chaussée entièrement vitré permet d’amener une abondance de lumière dans les espaces publics et de se connecter à la rue.


Musée de l'Holocauste

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À l’étage, la fenestration linéaire permet d’offrir des pauses entre les salles d’exposition au moyen de perspectives sur la ville. La notion d’ouverture du concept crée toutefois une difficulté non seulement en matière d’architecture, mais aussi de conservation des artéfacts. Puisque le projet vise une certification carbone zéro, les architectes ont travaillé de concert avec le Conseil du bâtiment durable du Canada et les équipes des firmes d’ingénierie Tetra Tech et JMV Consulting pour atteindre les standards de qualité nécessaires, tout en protégeant la collection du Musée. « Un des défis, outre ceux techniques, était de traduire le symbolisme de cette page d’histoire mondiale dans un contexte montréalais et de le transposer dans l’architecture et le tissu urbain », ajoute Rachel Stecker.


Daoust Lestage Lizotte Stecker

Eglington Crosstown LRT

Améliorer la mobilité urbaine à Toronto Toronto est la plus grande ville au Canada et celle qui connaît la croissance la plus rapide. Malheureusement, c’est aussi celle où les déplacements pour se rendre au travail sont les plus longs en Amérique du Nord. Pour remédier à cette situation, Metrolinx, en collaboration avec Infrastructure Ontario, a lancé un projet de transport en commun de grande portée : Eglinton Crosstown LRT. Il s’agit d’un système léger sur rail réalisé dans le cadre du plan de transport régional, nommé The Big Move. Composé de 25 arrêts (15 stations souterraines et 10 stations de surface) répartis sur un trajet de 19 km, il permettra aux Torontois de traverser la ville 60 % plus rapidement. En tant que partie prenante du consortium Crosslinx Transit Solutions Design Team, la firme Daoust Lestage Lizotte Stecker a été mandatée pour établir la vision globale de la ligne et coordonner la conception de l’ensemble des stations. En combinant une solide expertise en conception à une vaste connaissance des transports en commun, l’équipe multidisciplinaire est en mesure de veiller à chaque détail de ce projet d’envergure.

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Une trame narrative harmonieuse Pour chaque station et arrêt, une analyse détaillée du quartier urbain environnant, du contexte local et de l’impact sur les caractéristiques environnementales a été entreprise. L’implantation réfléchie des bâtiments permet de s’assurer que les stations s’intègrent parfaitement au contexte historique des six quartiers que le train traversera le long d’Eglinton Avenue, tout en suivant un fil conducteur cohérent. L’approche architecturale mise au point suit quatre principes clés, qui forment l’acronyme révélateur SITU : simplicité, iconographie, transparence et urbanité. De plus, la conception s’appuie sur les principes de la lumière et du mouvement, et les espaces sont configurés pour tirer profit de la lumière naturelle. Les concepteurs ont également élaboré trois typologies de stations distinctes — implantation pavillonnaire, semi-encastrée et encastrée — pour s’adapter aux différentes caractéristiques des sites de la ligne Eglinton, tout en maintenant une continuité architecturale. Un lexique des composants de design (kit of parts) et des détails architecturaux complète la trame narrative de l’ensemble du projet.

Rôle de l'agence Daoust Lestage Lizotte Stecker : Design excellence lead pour Crosslinx Transit Solutions Propriétaires Metrolinx + Infrastructure Ontario


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Eglington Crosstown LRT

Ouverture et mouvement L’entrée principale de chaque station est organisée selon une orientation côte à côte, la boîte technique opaque jouxtant le volume d’entrée vitré, ouvert sur la rue. Cette organisation dans l’espace répond aux besoins opérationnels de la ligne de train en plaçant les systèmes techniques, incluant la ventilation, la mécanique, la prévention des incendies et l’électricité, dans le volume opaque. La boîte technique est revêtue de panneaux de béton préfabriqués texturés, inspirés des couches géologiques de la terre et de la matérialité lumineuse des bâtiments institutionnels en pierre.

Lorsque les passagers descendent dans la station, la structure inclinée du volume de verre font écho à leur mouvement et créent des jeux d’ombre et de lumière dynamiques le long de la paroi texturée du caisson technique. En tant que future ligne orange, cette couleur signature est appliquée de manière stratégique et ponctuelle pour servir d’outil d’orientation, de la rue jusqu’aux quais. Des marquises au profil effilé marquent les entrées publiques de chaque station, et cette couleur vibrante est appliquée à d’autres éléments pour accentuer des zones importantes, telles que les cages d’ascenseur.

Photos © Tom Arban


Daoust Lestage Lizotte Stecker

Parc de la Chute-Montmorency

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Magnifier la beauté d’un joyau naturel unique Reconnue pour son équipe pluridisciplinaire et la finesse de ses propositions en matière d’architecture et de paysage, la firme Daoust Lestage Lizotte Stecker a été mandatée par la Sépaq afin d’élaborer une vision d’ensemble pour le parc de la Chute-Montmorency et, plus spécifiquement, développer l’Expérience chute assurant un nouveau parcours accessible universellement autour du bassin de la rivière Montmorency. D’emblée, il apparaissait impératif de préserver la grandeur du paysage naturel de ce joyau de la Capitale-Nationale, qui attire quelque 800 000 visiteurs annuellement. Les interventions devaient donc s’intégrer harmonieusement au site et maximiser l’expérience des visiteurs, misant sur la simplicité pour mettre en valeur le paysage, marqué entre autres par une spectaculaire minéralité à l’est et un milieu verdoyant à l’ouest du bassin. L’équipe de conception s’est inspirée de la riche histoire du site, caractérisée entre autres par la présence de scieries transformant le bois sur le site au début du siècle dernier.

Un parcours en nature grandiose Le premier des deux secteurs visés par les réaménagements, situé au nord de la voie ferrée, se compose d’un circuit en boucle autour du bassin ayant pour objectif d’amener les visiteurs le plus près possible de la chute et permettre une réappropriation du bassin et de son paysage singulier. En adéquation avec le passé de la chute, autrefois exploité pour sa force hydraulique permettant de transporter et transformer le bois, ce matériau a été privilégié comme fil conducteur des déambulatoires piétons. Le premier segment livré et accessible est constitué de la passerelle contemplative, qui résulte de la requalification et de l’élargissement en porte-à-faux de l’étroite passerelle piétonne existante et longeant un pont ferroviaire. Un garde-corps de verre ultraclair laisse toute la place à la contemplation du paysage, tandis que l’aménagement en gradins permet aux visiteurs de s’asseoir. Le parcours se poursuit sur la rive est vers le sentier minéral et son jardin menant vers un belvédère au pied de la chute. Dès l’été 2024, le visiteur pourra emprunter une passerelle semi-submergée, parfaitement intégrée dans le paysage, qui permettra de

Client Société des établissements de plein air du Québec Photo © Maxime Brouillet


Nom

s’approcher de la chute et en ressentir toute la puissance hydraulique — une véritable prouesse technique. Enfin, la promenade en boucle se complète par le sentier nature aménagé sur la rive ouest sur des pilotis pour se poser respectueusement sur le littoral, avant de revenir au pavillon d’accueil. Sis à l’emplacement d’un poste électrique désaffecté, le nouveau pavillon d’accueil marque le point d’entrée à l’Expérience chute et offre un moment de pause aux piétons. Chaque détail de sa conception vise à créer une parfaite synergie avec le paysage, de la structure en acier minimaliste au porte-àfaux s’avançant vers l’eau, en passant par le mobilier urbain d’Equiparc et l’intégration de pin jaune blanchi faisant écho au Manoir Montmorency. Un succès remarquable L’originalité et l’ingéniosité du projet ont été reconnues à de multiples reprises, notamment par deux Prix d’excellence 2022 de l’Ordre des architectes du Québec (catégories Grand prix d’excellence et Œuvre hors catégorie), un Prix d’honneur des Wood Design

& Building Awards 2022 et un Prix d’excellence 2023 — Infrastructure paysagère de CECOBOIS. « Tout au long de la réalisation, il y a eu une réelle synergie d’équipe, tant avec les ingénieurs en structure de Tetra Tech qui ont redoublé d’audace, que de la part de la Sépaq qui a cru à l’audace de la simplicité, ou de l’Entrepreneur Construction Deric qui avait à cœur d’assurer une qualité d’exécution irréprochable », souligne Eric Lizotte, architecte associé et chargé de projet. Les 2 premières phases ont été livrées en 2021 et 2022, et l’ensemble du site sera accessible en 2024.


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EXAL : 1045 logements locatifs LEED dans la grande région de Montréal Au cours des 30 dernières années, Stéphane L’Espérance, président de Construgep, a tour à tour été soudeur, charpentier-menuisier et architecte. Sa passion pour l’architecture et l’industrie de la construction le mènera à devenir architecte, à obtenir une maîtrise en aménagement et un diplôme d’études supérieures de deuxième cycle en Gestion de projets à HEC Montréal, puis à réaliser des travaux de recherche sur la gestion de projets en Amérique latine pour le compte de l’ACDI (Agence canadienne de développement international).

Les projets de multilogements locatifs ou de condominiums se succèdent, tels que les condos abordables Mont-Joli de la bannière Accès-propriété, réalisés en partenariat avec le Groupe MACH, avec qui Construgep développe une grande complicité. Plusieurs projets de condos et d’habitations naîtront de ce partenariat, dont le projet Città Montréal, situé à Saint-Léonard. Au fil des années, de nombreux édifices commerciaux et industriels s’ajoutent au portfolio de l’entrepreneur général, tels que des restaurants, des institutions financières et des supermarchés.

Fort de ce parcours, il fonde Construgep en 1997. « Dans les premières années, nous faisions surtout des projets publics et institutionnels, puis du logement abordable et social. Cela a été une très bonne école, car ça m’a appris à construire de manière durable, avec des budgets limités », affirme-t-il.

En 2008, en collaboration avec ædifica et Bâtir son quartier, Construgep construit les Habitations communautaires Loggia, un projet de 91 logements sociaux accrédité Novo climat situé dans le quartier Rosemont. D’ailleurs, ce projet est le premier multirésidentiel de mi-hauteur à obtenir une certification LEED au Québec. Cet exploit démontre une fois de plus le désir de Construgep de demeurer à l’avant-garde des pratiques en construction afin de favoriser le développement durable.


Bâtir par conviction Ces multiples expériences ont permis à Construgep d’acquérir l’expertise nécessaire à la mise sur pied de la bannière locative EXAL à titre de promoteur, développeur et constructeur, en partenariat avec le Groupe MACH et Sarees Investments. Au total, cette bannière permettra d’ajouter 1045 nouveaux logements locatifs dans la grande région de Montréal, répartis dans quatre complexes résidentiels distincts, qui se situent dans l’arrondissement Notre-Dame-de-Grâce, au quartier olympique de Montréal, à Laval et à Longueuil. La construction du premier complexe, celui d’Exal NDG, près de la gare Montréal-Ouest a démarré en octobre, et proposera 207 appartements locatifs. Axés sur l’environnement, la diversité et l’écoresponsabilité, les complexes EXAL visent une certification LEED et se distinguent par leur conception adaptée aux besoins des résidents, par leur emplacement stratégique près des transports en commun et des commerces de proximité, ainsi que par leur design intemporel conçu à l’aide de matériaux locaux et durables.


Construgep

« On ne se cachera pas que les conditions environnementales qui se détériorent nous amènent collectivement à améliorer la situation, à améliorer notre façon de construire, d’où l’idée de cette bannière. On veut créer une communauté conscientisée, où les gens seront fiers de faire partie d’un projet qui veut changer les choses. Cela concrétise d’ailleurs bien nos valeurs et notre slogan : bâtir par conviction », souligne Stéphane L’Espérance.

Les espaces communs d’EXAL occupent une place prépondérante, à la hauteur des grands projets de logements, afin de contribuer à l’esprit de communauté et de bonifier les espaces de vie des locataires. En plus d’un lounge pour la détente, chaque complexe comportera un studio de yoga et une salle d’entraînement, un espace de télétravail de même qu’une salle de réception d’environ 600 pieds carrés équipée d’une cuisine et


EXAL

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pouvant accueillir de 30 à 35 personnes. Pour profiter pleinement de l’extérieur, les résidents pourront se rendre à la terrasse sur le toit, qui inclut un espace barbecue, ou encore au jardin collectif, arrosé par la récupération de l’eau de pluie. De plus, les résidents bénéficieront d’un système exclusif d’autopartage de véhicules électriques, qu’ils pourront réserver au moyen d’une application.

« Nous voulons créer des milieux où il est agréable de vivre et où les locataires ont tout à portée de la main. Nous y intégrerons aussi des logements aménagés pour les personnes à mobilité réduite », ajoute le président de Construgep.


Construgep

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De nombreux chantiers en cours Parmi ses récentes réalisations, Construgep vient de terminer la construction d’un bâtiment industriel de 500 000 pieds carrés, la deuxième phase d’un projet d’un kilomètre, près de l’aéroport de Saint-Hubert. Les équipes de Construgep livreront également bientôt deux complexes résidentiels réalisés en collaboration avec le Groupe MACH qui bonifieront le parc immobilier du grand Montréal. Le premier, le projet Aristo Condos, propose 242 unités dans le quartier Val-des-Brises, à Laval, à deux pas du Centre de la nature. Composé de quatre édifices de quatre étages, Aristo s’adresse aussi bien aux jeunes professionnels qu’aux familles et aux retraités. La livraison de l’ultime phase a été terminée en novembre 2023. Quelques unités sont encore disponibles à l’achat.

Le deuxième, le projet Città Montréal, sera réalisé en cinq phases et comportera à terme 930 unités, soit 162 condos, 197 logements communautaires et 571 unités locatives. Niché au cœur de Saint-Léonard, le complexe comprendra plusieurs commerces de proximité et des aménagements extérieurs harmonieux pour répondre aux besoins des résidents. À ce jour, une coopérative d’habitation a été livrée en 2021 ainsi qu’une première phase locative de 144 unités locatives et un marché d’alimentation. La deuxième phase locative de 177 appartements s’est terminée en novembre 2023 et la quatrième phase, soit celle des condominiums, sera livrée au printemps 2025. « Je crois sincèrement qu’on a une des meilleures équipes au Québec, composée entre autres d’ingénieurs, d’architectes et d’urbanistes. On compte également sur des partenaires de longue date, comme le Groupe MACH et Sarees Investment, qui sont devenus des complices au fil des années », conclut M. L’Espérance.


marques + stratégies En tant que division marketing du Réseau des Grands Bâtisseurs, Cosmo est l’atelier identitaire qui se plait à briser les conventions en proposant des services créatifs et stratégiques en matière d’image de marque, de design web et graphique, de médias sociaux et bien plus. Cosmo cherche à briser le conventionnel et repousser les limites de la créativité d’abord en s’adressant aux émotions et aux idées mais plus précisément à celui qui les vies. Elle est la boite créative qui se plait à être en marge de sa compétition en s’adressant tout d’abord à l’humain et ensuite à la technologie qu’il opère.

Alexandre Lemieux alexandre.l@grandsbatisseurs.com 514 402 4797 France Goyet france.g@innomagazine.com 514 871 1511 grandsbatisseurs.com


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