Bulletin 74 - Automne 2023 - Version FR

°74 NOVEMBRE 2023

POURQUOI ?

POUR DES CENTAINES DE MILLIERS DE RAISONS !

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Sommaire 4

Former les artisans de demain

8

Former les femmes et les jeunes filles

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Mind the Gap

10

Former les acteurs de demain

12

La formation comme levier ?

Comment soutenir nos actions ?

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« Parce que chaque donateur a le droit de savoir comment est dépensé son argent et s’il est bien géré. »

BUREAU PERMANENT Conny Reichling, Laila Agouni, Lara Beauguerlange, Clémentine Gloire, Naristé Grün-Sonunbekova, Liz Hof, Elisa Molina, Fatou Thiam et Aurélie Costantini.

CONSEIL D’ADMINISTRATION (de gauche à droite) M. Jean Hilger (Président), M. Jean-Luc Pauly, Mme Marie-Thérèse Ney, M. Jean Smit, M. Georges Keipes, M. Julio Nerin (Vice-Président), Mme Anne Majerus, Mme Brigitte BontempsLoschetter et M. Paul-Marie Majerus.

ÉDITO

“

La Centrafrique est en crise depuis des décennies.

La République démocratique du Congo subit régulièrement des révoltes et des insurrections sur son immense territoire. La Guinée connaît une insécurité prononcée dans de nombreuses régions. Le Mali est tombé à genoux en 2020. Le Burkina Faso l’a suivi quelques mois plus tard. L’Afrique de l’Ouest tremble sous les différentes menaces et les crises dont elle est rarement à l’origine.

Dans ces pays, l’absence de transparence économique, de stabilité politique, de sécurité alimentaire, de systèmes d’éducation fonctionnels, et j’en passe, rend la situation parfois tellement désespérée qu’on pourrait se demander à quoi bon continuer de s’investir, à quoi bon soutenir des projets ayant pour objectif de donner les moyens aux communautés locales d’avoir une meilleure qualité de vie ?

Et bien justement pour les personnes sur place.

Dans leur vie, l’aide apportée fait une énorme différence.

Dans leurs villages, la vie continue.

Les villageois, les familles ne peuvent pas baisser les bras à cause de tremblements géopolitiques sur leur continent. Nous, non plus.

Nous agissons sur le terrain dès lors plus que jamais pour ces jeunes issus de villages lointains, sans accès aux services de base, sans possibilités d’apprendre un métier, qui se battent chaque jour à nouveau pour leur survie et celle de leur famille. Sans jamais s’arrêter.

Les crises sont cycliques et heureusement les succès aussi.

La Fondation Follereau Luxembourg a vu et subi de nombreuses crises au fil de son existence et pourtant nous n’avons jamais baissé les bras. On nous demande souvent : pourquoi s’engager là-bas ? pourquoi pas ici ?

La réponse est simple finalement : ce n’est pas parce que les crises se multiplient et sont à nos portes que les autres crises cessent d’exister. Au contraire, le plus souvent, elles sont amplifiées quand les sociétés « stables » sont secouées.

Comment continuer à travailler en tant que Fondation Follereau quand les crises deviennent chroniques ? N’est-ce pas verser une goutte d’eau sur une pierre chaude ? Vaut-il peut-être mieux se résigner ?

La réponse pour la Fondation Follereau est simple : pour des centaines de milliers de raisons !

Pour les centaines de milliers de bénéficiaires de nos projets, l’impact positif est concret, actuel et déterminant, indépendamment des tremblements géopolitiques. « Personne n’a le droit d’être heureux tout seul. » (R. Follereau)

Jean HILGER Président du Conseil d'Administration

EXPLIQUER

FORMER LES ARTISANS DE DEMAIN La formation professionnelle, puissant levier pour la promotion de l'emploi des jeunes, la réduction du chômage et de la pauvreté.

Au cours du mois d'avril, une partie de l'équipe de la fondation s’est rendue au Togo pour une mission de supervision et de travail en collaboration avec notre partenaire, l’AAT-FFL. Au cours de cette mission, nous avons eu l'occasion de visiter divers projets en cours, notamment les Unités de Soins Périphériques, mais aussi les écoles bénéficiaires du projet "Mind the Gap" au Togo, ainsi que la construction du Centre d'apprentissage à Anié.

la fondation. Concrètement, le META s’engage à prendre le relai pour faire perdurer la structure et la possibilité d’apprentissage pour les jeunes les plus défavorisés, en reprenant la gestion administrative et financière du centre.

Ensuite, les jeunes apprenant en situation particulièrement vulnérable seront identifiés ensemble avec l’office social de la région dans le but de pouvoir offrir des possibilités de formation à des adolescents, souvent des jeunes filles, qui n’auraient sinon jamais pu se former dans un métier.

Le centre de formation à Anié (Togo)

Les travaux de construction du centre d'Anié sont presque terminés. Les équipements sont déjà commandés en attendant que les apprenants commencent leur formation.

Ce projet représente une avancée considérable dans le renforcement des opportunités de formation professionnelle pour ces jeunes et contribuera à l'amélioration de leurs perspectives d'emploi et d'insertion socio-économique.

Anié, Togo Au Togo, certaines régions du pays manquent toujours d’écoles et de centres de formation professionnelle pour accueillir les jeunes apprenants. En 2021, pour pallier à ce manque, la fondation s’est alliée avec son association partenaire togolaise, l'AAT-FFL, et la chambre des métiers d’Anié afin de lancer le « projet de formation professionnelle d’enfants victimes de trafic, des jeunes défavorisés et déscolarisés d’Anié au Togo » .

Le centre des jeunes jardiniers de Dédougou (Burkina Faso)

Le projet consiste en la construction et l'équipement d'un centre d’apprentissage qui permettra d’accueillir les premiers apprenants d’ici la fin de l’année 2023 et à les former dans trois domaines : la menuiserie aluminium, la coiffure pour dames et la couture.

Au printemps 2023, la Fondation Follereau Luxembourg et le Ministère de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat (META) au Togo ont signé une convention de partenariat engageant les responsabilités de toutes les parties prenantes du projet. C’est une condition sine qua non dans tous les projets de la fondation. Elle assure la pérennité des structures et ainsi la viabilité des activités pour les bénéficiaires bien au-delà de la présence de

Dédougou, Burkina Faso

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Les enfants des mines de Tougouri (Burkina Faso) La 4e promotion de formations artisanales en coupecouture, soudure, mécanique deux-roues, teinturetissage et menuiserie-bois du centre à Tougouri est sortie avec des résultats exceptionnels : un taux de réussite de 80% au CQP* 2023 et de 100% à l'examen du certificat de formation en artisanat. En réussissant leur examen, les 75 jeunes apprentis ont repris leur futur en main, un futur dont les perspectives sont autres que celles d'un enfant exploité sur un site aurifère. De plus, à la sortie de la promotion, les jeunes ont reçu des kits de démarrage destinés à leur métier pour faciliter leurs recherches de travail auprès des maîtres artisans de la région ou les appuyer dans leur choix de se mettre à leur propre compte.

Dédougou, Burkina Faso Le projet de soutien au Centre des Jeunes Jardiniers de Dédougou (JJD) a pour objectif de dispenser une formation professionnelle à 36 jeunes déscolarisés en vue de l'obtention d'un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP). De plus, il assure leur prise en charge sociale au sein de l'internat du centre. Le projet soutient également le centre dans la mise en place d'activités génératrices de revenus, telles que le maraîchage et l'élevage. Les formations suivies par les jeunes jardiniers sont les suivantes : coupe-couture, mécanique deux roues et menuiserie-bois.

Le projet de prise en charge des jeunes issus des sites aurifères de Tougouri vise à accompagner des jeunes aux niveaux scolaires variés qui travaillent dans des sites aurifères peu, voire pas règlementés.

L'objectif principal de ce projet est de leur fournir une formation professionnelle adaptée à leur niveau, permettant ainsi de faciliter leur réintégration sociale et professionnelle.

L'année scolaire s'est achevée au Centre des Jeunes Jardiniers avec un bilan positif, marqué par la réussite de tous les jeunes mécaniciens ayant passé le certificat de fin de formation en 2023. Les programmes de formation pour l'année scolaire à venir sont déjà établis. Les jeunes retourneront dans leurs familles en attendant de poursuivre leur formation en octobre, en compagnie des nouvelles recrues en mécanique deux roues. Par ailleurs, cette année six filles ont intégré le centre qui initialement ne comptait que des garçons parmi ses apprenants.

Tougouri, Burkina Faso * CQP : Certificat de qualification professionnelle

TÉMOIGNAGE « C’est un honneur pour moi de travailler avec l’AAB-FFL et JJD dans le cadre de la formation de ces jeunes. En effet, contrairement à mon ancienne méthode de travail (j’ai ouvert mon atelier pour me faire un gain financier, me prendre en charge et m’occuper de ma famille), l’intégration de ces jeunes dans mon atelier m’a fait voir une autre version de ce métier, à savoir, le volet solidaire. En effet, ces jeunes sont venus à moi comme des orphelins, des démunis à qui il fallait donner un espoir et une formation qualifiante leur permettant de se prendre en charge. Durant cette collaboration, plusieurs de ces jeunes ont obtenu le CQP, ont intégré l’armée pour certains (le génie militaire). Certains ont rejoint leur village et s’y sont installé, d’autres sont employés dans des ateliers à Dédougou, BoboDioulasso et Houndé et quelques-uns ont ouvert des ateliers et travaillent à leur propre compte.

Nous sommes en contact avec la plupart de ces jeunes et ils ne manquent jamais de me rendre visite chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Nous remercions la FFL qui par ce volet de formation professionnelle aide les jeunes de la région à sortir de la précarité en leur donnant une seconde vie. » Monsieur Boly – Maître artisan en mécanique 2 roues au centre des jeunes jardiniers de Dédougou -5-

EXPLIQUER

Le centre de formation professionnelle de Savalou (Bénin)

La première promotion en maçonnerie a débuté en 2022. La formation est pour chaque métier d’une durée de trois ans, débouchant sur l'obtention du Certificat de Qualification Métier (CQM). Cette initiative vise à offrir une seconde chance aux jeunes déscolarisés et à améliorer l'avenir des enfants défavorisés de la région de Savalou et de ses environs qui sans ce centre n’auraient pas eu les moyens de s’inscrire à un apprentissage.

Au printemps 2023, l'accent a été mis sur l'encadrement des 24 premiers apprenants en maçonnerie, tout en suivant l'avancement des travaux de construction de l'atelier d'électricité sur le site de Doumè à Savalou au Bénin. Les jeunes apprentis en maçonnerie contribuent activement à cette réalisation par la production des briques. Cette activité fait partie intégrante de leur cursus étant reconnu comme stage en entreprise sous la supervision directe du chef chantier et maître artisan.

En effet, face aux défis liés au manque d’opportunités de stage dans la région, les étudiants ont pu mettre en pratique leurs connaissances en participant aux travaux de leur centre de formation, accompagnés par des professionnels du bâtiment. Par ailleurs, comme la prise en charge des jeunes ne se limite pas seulement à leur formation, mais intègre également leur bien-être et les risques liés à leur métier, les apprenants ont également bénéficié de vaccinations complètes de base.

Par le biais de sa représentation au Bénin, la Fondation Follereau Luxembourg a initié ce projet en 2021. Il s’agit, après le centre de formation construit dans la commune de Zè en 2014, du second centre de formation professionnelle appuyé par la fondation au Bénin. L'objectif est d'offrir une opportunité de formation professionnelle aux jeunes de la région âgés entre 15 et 22 ans, en situation de vulnérabilité, afin de les préparer au mieux au marché du travail au travers de différentes professionnalisations : maçonnerie, électricité bâtiment, et construction métallique.

Savalou, Bénin

Savalou, Bénin

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La maison de l'enfance de Bouaké (Côte d'Ivoire) Au deuxième trimestre, les élèves de la Maison de l'Enfance à Bouaké (MEB) ont dû se présenter aux examens organisés par l’Inspection Education Primaire.

Nous félicitons les élèves, ainsi que le personnel enseignant pour leurs résultats ; plus de ¾ des jeunes ont réussi leurs examens.

Pour la plupart des élèves dans le monde, réussir l’école reste un défi, même dans des conditions stables. Les enfants de la MEB, qui ont souvent traversé des situations de rue, de séparations avec leurs famille ou d’autres conditions précaires, ont ainsi la possibilité de se retrouver dans un parcours scolaire adapté á leur âge et á leur niveau de scolarisation. Il s’agit d’un système parascolaire qui permet aux enfants de parcourir le système plus rapidement (3 ans au total), mais de se présenter tout de même aux examens du Certificat d'Etudes Primaires et Elémentaires. Ceci est essentiel afin de leur donner la possibilité de pouvoir poursuivre des études secondaires.

Accompagné d’un suivi social et psychologie avec un programme élaboré d’activités allant du macramé au taekwondo jusqu’à la chorégraphie, le centre ne cherche pas à leur donner que le minimum pour rattraper l’éventuel retard scolaire, mais aussi d’avoir du temps pour se retrouver dans une des multiples activités de loisirs proposées par le centre et de développer des intérêts et talents hors du cursus scolaire.

Bouaké, Côte d'Ivoire -7-

COMPRENDRE

FORMER LES FEMMES ET LES JEUNES FILLES Les pays dans lesquels la fondation intervient sont tous touchés par des crises multifacteurs qui nécessitent des réponses holistiques. Le plus grand défi de la coopération internationale reste de mettre en pratique la théorie.

Investir dans l’autonomisation économique des femmes et des jeunes ouvre une voie directe vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive. Depuis toujours, les femmes africaines sont un pilier de l’économie de leur région et de leur famille, souvent par des activités de commerce informel, sans rémunération constante et sans assurances.

se concentrer à 100% sur leur formation. Bien que celle-ci ne soit pas qualifiante, elle permet également au village de bénéficier des activités du centre et de renforcer davantage la résilience économique des filles, qui peuvent choisir parmi un large éventail de compétences pour générer des revenus.

Il est essentiel de s'attaquer à la racine de ces problèmes systémiques que sont le manque d'accès à l'information et le manque d'opportunités (de formation, de travail...). Les activités de la fondation sont pensées de sorte à donner aux bénéficiaires les moyens de prendre en mains leur vie et leur futur, de manière indépendante, pour leur bien-être et celui de leurs familles.

Cela explique en partie pourquoi elles restent touchées de manière disproportionnée par la pauvreté, la discrimination et l’exploitation. Cette situation précaire entraîne souvent des répercussions directes sur leurs enfants et leurs familles, renforçant des problèmes systémiques tels que les grossesses et mariages précoces ou la traite et le travail des mineurs.

Dans quasiment tous les projets de la fondation, le soutien aux femmes se fait à travers différents outils, tels que des coopératives, des formations, de l’appui médical et psychologique.

Au Nord du Bénin par exemple, le projet de lutte contre la traite des enfants a permis la mise en place de 16 coopératives de femmes qui transforment les céréales en farine, le manioc en gari, le soja en fromage, produisent du savon, ou qui transforment du riz. Equipées avec le matériel nécessaire et soutenues avec un coaching entrepreneurial, les coopératives génèrent des revenus assez rapidement. Dans l'esprit de l'approche communautaire, prévalente dans les activités de la fondation, les bénéfices sont redistribués de sorte à servir la communauté toute entière : à la cantine d’une école, aux familles en situation de grande précarité, à la réparation d'un puit ou de la toiture d'une école, ou à la prise en charge médicale d'un enfant. Parmi les objectifs de chaque coopération compte aussi le maintien des enfants à l’école.

En Côte d'Ivoire, à 15 km de Bouaké, 45 jeunes filles et jeunes mamans ont la possibilité de faire une formation certifiante en couture ou coiffure, renforcée par un volet d'alphabétisation et de gestion entrepreneuriale. Une grande partie des jeunes apprenantes (entre 14 et 29 ans) sont déjà mamans. Afin d'améliorer la qualité de la formation, une crèche a été construite en 2022 et une cuisinière a été embauchée, permettant aux apprenantes de

Kaloukro, Côte d'Ivoire -8-

AGIR

MIND THE GAP Bénin et Togo

R-FFL et AAT-FFL

Réduire ensemble la fracture numérique Nord/Sud

1. Engagement & conditions de collecte :

L’initiative « Mind The Gap » a pour objectif de réduire la fracture numérique entre les pays du Nord et ceux du Sud, au travers de la collecte de matériel informatique fonctionnel et en bon état auprès des entreprises luxembourgeoises et la formation des jeunes aux outils informatiques les plus courants. Les ordinateurs complets ainsi rassemblés, sont reconditionnés et distribués dans les écoles éligibles au Bénin et au Togo.

Lancée en 2011, l’initiative est largement soutenue par plusieurs sociétés et partenaires au Grand-Duché par des dons d’ordinateurs de bureaux, d’ordinateurs portables, d’écrans et d'accessoires informatiques.

• Matériel informatique de moins de 5 ans de type PC, pour des raisons d'accessibilité • Complet et en bon état de fonctionnement • Inventaire précis et détaillé • Conditionnement approprié pour garantir la sécurité du matériel • Nettoyage des systèmes et données par la société donatrice

2. Stockage & expédition : • Stocké grâce à notre partenaire Streff • Conteneur expédié lorsqu’il contient les quantités nécessaires • Réceptionné et dédouané en présence de nos partenaires locaux

Ces ordinateurs, une fois réceptionnés et installés dans les écoles par nos partenaires R-FFL au Bénin et l'AAT-FFL au Togo, sont utilisés par les écoliers pour leur permettre d’appréhender l’outil informatique et ainsi contribuer à améliorer la qualité de l’éducation et de la formation professionnelle. Les écoles partenaires aménagent une salle informatique dédiée permettant aux jeunes de se familiariser avec les outils de bureautique courants mais aussi plus spécifiques à leur cursus. Ces cours d'initiation sont optionnels, voire intégrés dans les cours obligatoires à présenter lors de l’examen national, tel que c’est le cas pour la filière secrétariat du lycée à Atakpamé au Togo par exemple.

3. Configuration & livraison : • Configuration des logiciels sur place • Installation dans les écoles éligibles : électricité aux normes, salle ventilée et sécurisée (intempéries et vol) et disponibilité de personnel qualifié

Depuis 2011, grâce aux entreprises donatrices et à nos partenaires, ce sont plusieurs dizaines d’écoles qui ont pu recevoir du matériel informatique qui a été utile à des milliers d’écoliers : • 1338 ordinateurs portables • 2691 unités centrales (PC) • 3203 écrans

Intéressé.e de savoir comment soutenir l’initiative de manière concrète ?

Remise de matériel avec l'entreprise Syniverse en juillet 2023 -9-

Contactez-nous sur mecenat@ffl.lu ou au +352 446606 1

APPRENDRE

FORMER LES ACTEURS DE DEMAIN Inspirée du travail de Raoul Follereau, la Fondation Follereau Luxembourg, depuis sa création le 7 décembre 1966, est engagée dans la lutte contre toutes les formes d’exclusion dans une volonté de promouvoir la solidarité humaine. Il en découle le fil conducteur de tous les projets de l’ONG : s’engager pour l’inclusion durable des groupes de personnes vulnérables, notamment des femmes, des enfants et des jeunes dans différentes communautés africaines, afin d’améliorer efficacement leurs conditions de vie et celles des générations futures.

La fondation travaille pour et surtout avec les communautés bénéficiaires des projets grâce à ses associations partenaires africaines en tenant compte des contextes locaux. Les bénéficiaires se trouvent au centre de ses préoccupations et deviennent acteurs de ce changement.

notamment sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les activités de la Fondation Follereau.

Mais ce programme a également une autre finalité majeure, toujours dans cette optique d’adopter une approche communautaire et participative, qui est de donner les moyens aux personnes de devenir actrices du changement pour un monde plus durable et juste.

Dans ce contexte, des ateliers sont régulièrement dispensés par l’équipe de la fondation, aussi bien dans des établissements scolaires que lors d’événements grand public ou encore sur demande de clubs de jeunes et foyers de jour. Les activités sont élaborées de telle manière à pouvoir être adaptées à différents publics, des plus jeunes aux résidents doyens.

En complément de ses projets sur le continent africain, la fondation déploie un programme de sensibilisation et d’éducation à la citoyenneté mondiale (ECM/S) sur le territoire luxembourgeois et de la Grande-Région. Ce programme comprend une diversité d’activités pour tous les publics qui a pour but d’informer la population,

Un aperçu de l'offre est disponible sur simple demande auprès de Liz Hof, chargée de sensibilisation et de projets coopération à la Fondation Follereau : sensibilisation@ffl.lu +352 44 66 06 42

Quelques exemples d'ateliers mis en place : Intitulé de l'atelier L’Afrique et les 5 sens Workshop interactif

Public cible À partir de 5 ans Langues De, Fr, Eng, Lu Durée 1 à 2 heures, selon l'âge des enfants Contenu de l'atelier Cet atelier est une expérience immersive qui invite les élèves à découvrir le continent africain dans toute sa diversité à travers les 5 sens ! Un continent souvent victime de généralisation.

Nous essayons de véhiculer la diversité culturelle, naturelle et géographique de l'Afrique à travers un petit safari des sens. Nous découvrirons ensemble les animaux, les goûts et les rythmes de l'Afrique afin de se familiariser avec les richesses de ce continent.

Intitulé de l'atelier 1 pour 100 Workshop

Public cible À partir de 10 ans Langues De, Fr, Eng, Lu Durée 2 heures Contenu de l'atelier Que signifient réellement pauvreté et richesse ? Au cours de cet atelier la pauvreté est

appréhendée comme un problème structurel et global, et non un problème individuel.

Quels sont les différents types de pauvreté ? En outre, les causes possibles de la pauvreté sont abordées et des solutions possibles pour sortir de la pauvreté sont discutées.

L'objectif de l'atelier est de familiariser les élèves avec la complexité du thème de la pauvreté et de détabouiser ce terme.

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Intitulé de l'atelier Solidarité et préjugés Workshop

Public cible À partir de 15 ans Langues De, Lu, Fr Durée 100 minutes Contenu de l'atelier Qu’est-ce qu’un préjugé et pourquoi a-t-on des préjugés ? Comment peut-on limiter leur émergence ?

Cet atelier invite les jeunes adultes à réfléchir avant de juger, de comprendre que la perception du monde est subjective et fortement influencée par notre entourage. À travers quelques activités de réflexion, les élèves sont également familiarisés à des concepts tels que l’eurocentrisme, la solidarité, la discrimination, les stéréotypes ou la catégorisation sociale.

Intitulé de l'atelier H2O Workshop

Public cible À partir de 15 ans Langues De, Lu, Fr Durée 1 heure en version quizz ou 3 modules de 2 heures (possibilité de choisir juste 1, 2 ou les 3 modules)

Contenu de l'atelier Grâce à une approche à 360 degrés, les étudiants prendront conscience du lien entre l’eau et la santé, l’économie ainsi que toutes les autres composantes de la société. L’atelier les initie également aux difficultés qui persistent dans la vie quotidienne des personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable.

En voyageant, à travers la présentation, au Togo, où nos partenaires mènent depuis plusieurs années déjà un programme WASH (Water, Hygiene and Sanitation), les modules essaient de véhiculer des solutions pratiques à certaines de ces problématiques.

Module 1 : WASH (Water, Hygiene and Sanitation) Module 2 : Les projets de la fondation et l’eau Module 3 : L’eau virtuelle

Intitulé de l'atelier Repas insolent Jeu de rôle

Public cible À partir de 15 ans Langues De, Lu, Fr, Eng Durée Environ 2 heures Contenu de l'atelier Un jeu culinaire bien pimenté pendant lequel les participants doivent faire face aux inégalités à l’échelle mondiale !

L’objectif est d’inciter les participants à s’interroger sur l’organisation actuelle des grandes instances économiques internationales (entreprises, États et institutions), ainsi que de les orienter vers des actions citoyennes pour faire reculer ces inégalités.

Intitulé de l'atelier Un jour sur « le terrain » Jeu de rôle

Public cible À partir de 16 ans Langues De, Lu, Fr Durée 2 heures Contenu de l'atelier Dans le rôle de volontaires d’une organisation internationale de développement, les participants doivent améliorer les conditions de vie des habitants d’un village.

Pour ce faire, les participants doivent établir des mesures d’amélioration et expliquer leur choix de priorités ainsi que les difficultés de planification. De cette manière, les participants apprennent à trouver des solutions pour surmonter certains obstacles, mais sont également confrontés aux difficultés quotidiennes d’une organisation non gouvernementale dans le domaine de la coopération au développement.

Grâce à cet exercice, les jeunes se familiarisent avec des concepts tels que l'eurocentrisme, l'empowerment et l'approche ascendante.

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SOUTENIR

LA FORMATION COMME LEVIER ?

Nous sommes en 2023, dans un peu moins de 7 ans, le monde est sensé avoir atteint les objectifs du développement durable (ODD) comme convenus dans l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Nous sommes en 2023, au Luxembourg l’accès à une éducation de qualité (ODD4) est un acquis, un droit fondamental, même une obligation pour chaque famille.

Nous sommes en 2023, pour plus de 1 million et demi d’enfants béninois, se former n’est pas un droit, une obligation.

Aujourd’hui, donnons un petit coup de pouces aux jeunes de Savalou.

Les adolescents de la région de Savalou n’ont pas tous l’opportunité d’apprendre et se former. Nous offrons dès lors un apprentissage de trois ans aux jeunes, pour qu’ils apprennent et se forment à un futur métier qu’ils auront choisi parmi les filières proposées ; filières qui ont été déterminées sur base des besoins du marché du travail local et offrent donc de réelles opportunités de travail à la clé.

En 2022, la première filière en maçonnerie a ouvert ses portes à 24 apprentis. Aujourd’hui, dans leur 2ème année de formation, ces mêmes jeunes produisent, lors de leur premier stage pratique avec fierté et sous la supervision d’entrepreneurs professionnels, les briques du prochain atelier en construction destiné à accueillir des apprenants en électricité. La combinaison des cours théoriques et pratiques donne aux jeunes l’opportunité de découvrir ce dont ils sont capables et de prendre conscience de leur potentiel. À la sortie des trois ans de formation, les jeunes passeront le certificat national et recevront les premiers outils propres à leur métier afin de faciliter leur embauche auprès d’un maître artisan de la région ou de se mettre à leur propre compte.

Au travers de cette initiative, les jeunes en situation de précarité peuvent accéder à des formations de qualité certifiantes leur ouvrant le plus de possibilités professionnelles, sans pour autant être contraints d’abandonner leur famille pour les grandes villes. Avec un petit coup de pouce, ces jeunes en formation deviennent maître de leur propre destin et contribueront à leur tour à élever la qualité de vie de leur région.

VOUS POUVEZ AGIR DÈS MAINTENANT AVEC NOUS, EN RÉALISANT UN DON : 1. En ligne sur ffl.lu 2. Via Payconiq en scannant le QR Code ci-contre 3. Par virement bancaire sur le compte LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL) Communication à indiquer lors du virement : Bulletin Savalou 2023