Rapport annuel 2023 - Swiss Equestrian

Le rapport annuel de Swiss Equestrian propose une vue d’ensemble du travail du comité, des commissions, des disciplines et du secrétariat.

Impressum

Editeur : Swiss Equestrian

Papiermühlestrasse 40 H

Case postale 726

CH-3000 Berne 22

Tél. 031 335 43 43 swiss-equestrian.ch

CEO : Michel Sorg

Layout : Binkert Partnerinnen, Zurich

Photos : Swiss Equestrian (p. 5), Canva (p. 31), Tiffany van Halle (p. 9, 12), Dirk Caremans (p. 10, 14, 34), FEI/Leanjo de Koster (S. 13), Esther Fleischli (p. 15), Krisztina Horvath (S. 16), Mélanie Guillamot (S. 17), Lorena La Spada (S. 18, 19, 37), Jenny Commons (p. 20, 39), Marijke Visser (S. 21), Brigitte Gfeller (p. 26, 36), Swiss Sport Integrity (p. 29), Katja Stuppia (S. 35, 38, 41), Tom Hautmann (p. 40), Fabienne Bujard (p. 42), Sharon Vandeput (p. 43)

L’année 2023 marquera un tournant dans l’histoire de la fédération faîtière des sports équestres en Suisse : Swiss Equestrian. Le nouveau nom et le nouveau logo sont représentatifs du positionnement de Swiss Equestrian en tant que fédération sportive moderne et dynamique. Les projets conçus et mis en œuvre au cours de l’année sous rapport vont toutefois encore plus loin qu’il ne semble à première vue et continueront à nous accompagner jusqu’en 2030 et même au-delà, comme le prévoit la stratégie.

«

One Team. All Together. »

PRÉFACE

Damian Müller, président de Swiss Equestrian

Pour plus de clarté, je tiens ici à rappeler les grandes lignes de notre stratégie 2030, lesquelles ont été élaborées et approuvées par le comité dans le cadre d’un processus participatif organisé en collaboration avec les associations membres et les organes de la fédération : l’objectif prioritaire est d’étendre et de développer les disciplines de compétition. La deuxième priorité est de faire de Swiss Equestrian un centre de compétences pour tous les acteurs impliqués dans le sport équestre. Pour ce faire, Swiss Equestrian s’appuie sur quatre piliers, à savoir le sport de haut niveau, le sport de masse, l’éthique et les services. Ces quatre piliers doivent être solidement ancrés chacun de leur côté, mais également reliés entre eux de manière perméable. Cela permettra alors à Swiss Equestrian de remplir sa mission de précurseur et de garant d’un sport équestre suisse attrayant et porteur d’avenir.

Swiss Equestrian fait aujourd’hui partie des dix plus grandes fédérations sportives du pays. Avec quelque 20 000 athlètes actifs titulaires d’un brevet ou d’une licence, et plus de 60 000 sportives et sportifs équestres organisés dans des clubs, notre fédération sportive est parfaitement consciente de la grande responsabilité qui lui incombe. Je tiens toutefois à souligner que nous ne sommes pas uniquement l’organisation faîtière des amies et amis des chevaux intéressés par la compétition, mais que nous souhaitons également représenter tous ceux qui n’ont pas l’ambition de participer à une manifestation quelle qu’elle soit. Bien que davantage à l’écart des projecteurs, ce domaine n’en est pas moins central lorsqu’il s’agit de promouvoir une image positive des sports équestres auprès de l’opinion publique et de garantir des conditions cadres favorables à la pratique de notre sport.

Dans le contexte de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 », la notion de professionnalisation et de voies directes est sans cesse sujette à discussion. Il est clair que nous ne voulons et ne pouvons pas supprimer le bénévolat. En revanche, il nous tient à cœur d’organiser les structures et les services de sorte à ce que toutes les personnes impliquées puissent assumer leur rôle de manière responsable, en garantissant un niveau de qualité élevé et en préservant les ressources. Les officiels sur les terrains de concours et les bénévoles dans les comités de Swiss Equestrian doivent pouvoir exploiter leurs connaissances et leur expérience de manière ciblée, là où elles ont le plus d’impact. C’est notamment la raison pour laquelle nous avons créé les nouveaux comités techniques, lesquels sont désormais dirigés par une collaboratrice ou un

collaborateur de Swiss Equestrian. Cela nous permet ainsi de répondre au désir de perméabilité et de clarté en matière de direction. En outre, une intensification des activités de formation dans le domaine des officiels ainsi que des athlètes a été entreprise. Nous continuerons à y travailler à l’avenir également via la mise en œuvre d’initiatives passionnantes.

Mais parler d’avenir signifie également parler de la promotion de la relève. Le programme Swiss Equestrian Talents constitue à cet égard une étape importante qui suscite un grand intérêt dans le monde entier. Grâce au précieux soutien et à la collaboration de la famille Straumann, de jeunes talents suisses peuvent être formés et accompagnés de manière ciblée pendant plusieurs années dans les disciplines olympiques que sont le dressage, le saut et le concours complet. Ce projet novateur a été mis en œuvre sous la direction de Michel Sorg. Parallèlement, nous poursuivons notre travail en faveur de la relève, lequel se déroule dans le cadre du contrat de prestations conclu entre Swiss Olympic et l’Office fédéral du sport. Mais la promotion de la relève dans le domaine des officiels, des bénévoles ou des formatrices et formateurs fait également partie des préoccupations majeures identifiées et traitées intensivement par Swiss Equestrian.

La formation de toutes les personnes impliquées dans les sports équestres fait partie du pilier « Ethique » de Swiss Equestrian que nous avons mentionné plus haut. Les comportements contraires à l’éthique – que ce soit vis-à-vis de notre partenaire équin ou de nos camarades sportifs – sont souvent involontaires et dus à un manque de connaissances. Nous voulons éviter cela autant que possible grâce à une formation ciblée. Mais si une ligne rouge est franchie, il est aussi de notre devoir, en tant que fédération faîtière, d’intervenir avec la cohérence nécessaire et de prendre des mesures adaptées. L’année sous rapport a confirmé que la

Damian Müller, président de Swiss Equestrian, présente le nouveau branding à l’assemblée des membres en octobre 2023.

juridiction indépendante de notre fédération, composée de la Commission des sanctions et du Tribunal de la fédération, remplit consciencieusement sa mission. Les cas traités ont toutefois aussi montré que les structures et processus existants doivent être revus. A cet effet, un groupe de travail a été mis en place en 2023 afin d’analyser les procédures et les conditions générales de l’ordre juridique de la fédération. Les premiers résultats sont attendus en 2024.

En tant que fédération faîtière, nous ne pourrons pas atteindre tous ces objectifs en faisant cavalier seul. C’est pourquoi le rapprochement au sein de Swiss Equestrian avec des associations aux intérêts similaires, ainsi qu’une communication externe efficace et harmonisée, sont d’une importance capitale. Chacun de nous est important et contribue au développement des sports équestres. C’est pourquoi nous devons construire des passerelles et nous donner la main. Je remercie tous les officiels, les bénévoles, les organisateurs de concours, les athlètes, les grooms, les propriétaires de chevaux et les autres soutiens de notre sport unique en son genre pour le travail accompli en 2023. Je remercie ici tout particulièrement notre partenaire principal Longines qui nous soutient dans notre transformation et nous accorde une grande confiance. C’est un grand privilège et surtout une grande responsabilité que d’être accompagné par un partenaire aussi précieux et compétent. Le slogan de Swiss Equestrian ne saurait ici être plus pertinent : « One Team. All Together. »

DIRECTION

L’année 2023 a été passionnante et intense. La fédération a pris un nouvel élan grâce à sa nouvelle organisation interne, sa nouvelle méthodologie de travail, son nouveau branding et de nouveaux visages qui ont intégré le secrétariat.

Un management repensé

En début d’année, la structure de la direction a été remaniée afin de la rendre plus robuste et plus prévoyante. Un troisième membre de la direction, responsable de la formation et du sport de base, est venu renforcer l’équipe actuelle de deux personnes. Ce secteur est primordial pour le développement et le positionnement de notre fédération, car sans base, sans formation ciblée et précise de nos jeunes athlètes, coaches et officiels, le sport équestre ne pourra poursuivre son développement, ni connaître le succès et avoir une reconnaissance au niveau sportif, politique et économique. Dans le but d’optimiser le fonctionnement du secrétariat, le poste de manager du sport des disciplines non-olympiques a également été créé. Ceci permet à Swiss Equestrian de travailler de manière plus précise et ciblée sur l’ensemble des neuf disciplines, leurs structures et leur développement.

Après l’annonce du départ de Sandra Wiedmer en début d’année 2023 pour fin mai, le comité s’est mis à la recherche d’une nouvelle personne pouvant occuper la fonction de CEO de Swiss Equestrian. Dès le 1 er mai, Michel Sorg a pris ses fonctions de manière progressive puisqu’il a occupé le poste de chef d’équipe de saut élite jusqu’au 31 décembre 2023.

L’arrivée d’un nouveau CEO, qui travaille en étroite collaboration avec le comité et plus spécifiquement son président, a permis d’effectuer des optimisations en termes de structures internes. Ainsi, l’organigramme du secrétariat a été repensé en partie afin de gagner en perméabilité et de pouvoir répondre de manière encore plus précise aux besoins et demandes de la communauté équestre. Les cahiers des charges des membres du personnel ont, pour certains, été repensés, par exemple dans le département IT, secteur charnière pour l’avenir. Il en va de même pour les départements sport, communication, finances et registre des chevaux de sport dont l’organisation a été optimisée. En tout, le secrétariat compte 22 membres, pour un total de 17,5 emplois temps plein.

En termes de management aussi, une nouvelle méthodologie est désormais employée. Celle-ci mise sur une communication ouverte et transparente où les membres du personnel ont une plus forte présence sur le terrain et travaillent non seulement sur des tâches quotidiennes, mais également sur des projets précis permettant d’atteindre les objectifs fixés par le comité dans le cadre de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 ». Celle-ci guide les actions du secrétariat afin de devenir le véritable centre de compétences du monde équestre dans les années à venir. Pour ce faire, la méthodologie OKR est utilisée. Elle permet de structurer le travail afin d’atteindre des objectifs déterminés, de responsabiliser le personnel, mais également de lui permettre de se sentir pleinement intégré dans les projets liés aux différents départements.

La nouvelle architecture de marque de Swiss Equestrian : la marque faîtière Swiss Equestrian avec les trois sous-marques Swiss Equestrian Talents, Swiss Equestrian Team et Swiss Equestrian Friends.

« La fédération a pris un nouvel élan. »

Une nouvelle identité visuelle

Swiss Equestrian. C’est désormais le nom de la désormais ex-Fédération Suisse des Sports Equestres qui possède également une nouvelle identité visuelle moderne et élégante et aussi un nouveau slogan : « One Team. All Together. » Ce slogan reflète la véritable philosophie qui est non seulement vécue à l’interne du secrétariat, mais qui est également portée à l’externe. Chacun est une pièce importante de notre grand puzzle commun et si une pièce manque, le puzzle ne peut pas être complet.

Le nouveau nom et le nouveau logo n’ont eux pas uniquement été pensés pour des questions esthétiques, mais bien pour mieux positionner la fédération dans les milieux sportifs, économiques et politiques. Pour ce faire, notre fédération doit être vue et être reconnaissable au premier coup d’œil dans l’ensemble des régions de la Suisse et en dehors de nos frontières. C’est pourquoi l’anglais a été privilégié et une architecture de marque regroupant la marque référence Swiss Equestrian et les trois sous-marques Swiss Equestrian Talents, Swiss Equestrian Team et Swiss Equestrian Friends, a été créée.

Ces nouveaux éléments seront désormais utilisés et placés lors de différents événements, campagnes et activités de la fédération. Un plan de communication a été établi pour 2024 afin de déterminer avec précision les différentes actions de Swiss Equestrian et son positionnement.

En termes de communication aussi, la stratégie de Swiss Equestrian évolue. Il a, durant l’année 2023, été décidé de ne plus publier le Bulletin. L’ensemble des communications seront désormais faites sur les canaux de diffusion digitaux de la fédération. Dans ce secteur, les développements à venir sont nombreux, que ce soit en termes de communication pure ou en termes de produits IT à disposition de nos membres. Ainsi, nos différentes plateformes ont été développées en 2023, et continueront à l’être continuellement, et notre application My Swiss Equestrian a fait peau neuve. Elle permet désormais aux sportives et sportifs équestres de trouver un grand nombre d’informations importantes en quelques « clics » ainsi que de procéder aux inscriptions de concours de manière simple et pratique.

Swiss Equestrian Talents : un projet clé de Swiss Equestrian La formation est à la base de toute fédération sportive. C’est pourquoi Swiss Equestrian a mis sur pied un nouveau projet de formation de la relève suisse des trois disciplines olympiques nommé Swiss Equestrian Talents. Ce projet créé en partenariat et grâce au précieux soutien de la famille Straumann représente un investissement conséquent de la fédération pour les espoirs suisses de saut d’obstacles, dressage et concours complet. L’année 2023 a été consacrée à l’élaboration du projet établi en collaboration entre le Board, organe stratégique composé de Thomas et Ursula Straumann ainsi que de Damian Müller, président de Swiss Equestrian, et du groupe de travail emmené par Michel Sorg, CEO de Swiss Equestrian, et composé de trois responsables de disciplines Cornelia Notz (saut), Oliver Oelrich (dressage) et Dominik Burger (concours complet) ainsi que de la manager sportive de Swiss Equestrian Evelyne Niklaus. Le programme a été officiellement lancé début 2024 dans le cadre des Longines CHI Classics de Bâle.

Organisé en trois niveaux – New Talents, Talents et Top Talents – ce programme novateur va permettre de travailler du sport de base au sport de haut niveau en soutenant des jeunes athlètes dès l’âge de 10 ans et jusqu’à leurs 25 ans. L’objectif est non seulement de pouvoir les suivre et les former dès leur plus jeune âge lors des différentes étapes de leur parcours, mais également de leur offrir une formation non seulement en tant que cavalières et cavaliers, mais également en tant qu’athlètes, hommes et femmes de cheval et manager. Les synergies entre les trois disciplines sont renforcées tout comme la précieuse collaboration avec les associations régionales, notamment dans le premier niveau New Talents et l’organisation d’un Scouting Day.

Au total, 140 cavalières et cavaliers profiteront des nombreuses activités de Swiss Equestrian Talents afin de leur permettre de devenir des athlètes complets et des ambassadeurs de notre sport. L’ensemble du programme de Swiss Equestrian Talents est proposé en complément et parallèlement à toutes les activités des cadres locaux, régionaux et nationaux qui poursuivent elles aussi leur développement.

Analyse de la situation en termes de départs nationaux Qui parle de développement, parle évidemment d’organisation de concours et d’épreuves en Suisse. Les chiffres 2023, consultables sur notre site Internet, montrent que la situation est stable, mais qu’elle ne repart pas à la hausse. Une analyse précise de la situation va être faite durant le premier semestre 2024 afin de pouvoir tirer des conclusions précises et des mesures ciblées en vue d’une augmentation du nombre de départs sur notre territoire. Les départs à l’étranger, qui sont aussi parfois importants et nécessaires dans certaines disciplines, sont eux aussi stables voir dans certains cas en augmentation. Là aussi, il s’agit de comprendre ce qui motive ou parfois pousse les athlètes à franchir la frontière.

Un budget 2024 équilibré

Les chiffres stables des départs en Suisse ainsi que l’augmentation des examens de licence et de brevet ont un effet positif sur le budget de la fédération. En revanche, la tendance à la baisse du nombre de licences et de brevets activés freine l’évolution des recettes.

Depuis plusieurs années, une procédure judiciaire est en cours pour savoir si la taxe sur la valeur ajoutée doit être prélevée sur le franc de base et le franc du sport, y compris rétroactivement. Jusqu’à présent, le franc de base et le franc du sport étaient considérés comme une promotion du sport et étaient exonérés de la TVA. Si la procédure judiciaire en cours devait démontrer que ce ne sera plus le cas à l’avenir, Swiss Equestrian ferait face à des créances supplémentaires de l’ordre de plusieurs centaines de milliers de francs. Des dispositions ont été prévues à cet effet, mais cela signifierait à l’avenir une réduction drastique des recettes pour les associations régionales et la fédération faîtière, sans augmentation des cotisations. D’autant plus que la taxe sur la valeur ajoutée a été augmentée au 1er janvier 2024.

Dans ce contexte, l’assemblée générale a accepté à l’unanimité d’augmenter le franc du sport et le franc de base d’un montant total de 1,00 CHF. Depuis le 1er janvier 2024, la taxe pour la promotion du sport s’élève donc à 6,00 CHF. En revanche, la clé de répartition n’est pas modifiée : 95% du franc de base (nouvellement 1,90 CHF) va aux associations régionales, le reste et le franc du sport (nouvellement 4,10 CHF) servent à la promotion des jeunes talents et des disciplines de la fédération faîtière.

Le recours au Tribunal fédéral concernant l’affaire de la TVA ainsi que des travaux imposés autour de la protection des données ont généré des coûts supplémentaires non prévus, ce qui a eu pour conséquence que le budget 2023 n’a pas pu être respecté.

L’assemblée générale a également voté un budget équilibré pour 2024.

Passer à l’action

En 2024, nous entrerons pleinement dans la phase de mise en œuvre de « Swiss Equestrian 2030 ». Les mesures appliquées afin d’atteindre les objectifs ayant été définies avec précision, cette année permettra de véritablement « passer à l’action ».

Pour ce faire, Swiss Equestrian a également posé des jalons importants en termes de stratégie de sponsoring. Le partenariat avec Longines a notamment pu être prolongé sur le long terme, étape essentielle pour assurer le bon déroulement de la mise en place des projets liés à la stratégie « Swiss Equestrian 2030 ». Partenaire historique et fidèle des sports équestres, Longines sera à l’avenir également Partenaire Principal et Montre Officielle de Swiss Equestrian et soutiendra notamment la Longines Championship Series, regroupant les Grands Prix qualificatifs pour le championnat suisse de saut élite, ainsi que les championnats suisses de saut et de dressage.

Dans le domaine du sport de performance, Swiss Equestrian peut se targuer d’une saison 2023 réussie.

SPORT

Neuf disciplines sont aujourd’hui réunies sous l’égide de Swiss Equestrian, chacune d’entre elles présentant des spécificités qui lui sont propres. Afin d’en tenir compte et de répondre aux exigences de plus en plus complexes imposées aux fédérations sportives nationales, notamment concernant le sport de compétition, Swiss Equestrian a mis en œuvre, au cours de l’année sous rapport, des mesures ciblées à différents niveaux dans le domaine du sport.

En 2023, le sport de compétition de Swiss Equestrian, géré de manière compétente depuis de nombreuses années par la manager sportive Evelyne Niklaus, a été divisé en deux domaines : les « disciplines olympiques » et les « disciplines non olympiques ». Depuis le 1er mai 2023, le domaine des « disciplines non olympiques » est pris en charge par Barbara Schär, désormais responsable de l’endurance, de l’attelage, du reining/western, du tétrathlon et de la voltige. Les disciplines concours complet, dressage, para-dressage et saut restent du ressort d’Evelyne Niklaus, laquelle assume la responsabilité globale du domaine du sport de compétition.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 » et des élections générales qui ont eu lieu en automne 2023 comme le prévoyaient les statuts, les directoires des disciplines ont été transformés en nouveaux comités techniques. Ceux-ci sont composés d’un membre de chacun des domaines suivants, à savoir les officiels, le sport, la médecine vétérinaire et l’environnement général de la discipline concernée, ainsi que de la manager sportive des disciplines olympiques ou de celle des disciplines non olympiques du secrétariat de Swiss Equestrian en tant que présidente. Les structures stratégiques et opérationnelles de la fédération faîtière des sports équestres suisses ont ainsi été adaptées aux futurs défis et renforcées. Nous tenons à remercier ici tous les bénévoles qui ont quitté les organes

de Swiss Equestrian au cours de l’année. Par leur engagement, ils ont contribué à faire évoluer notre fédération et ont ainsi posé les bases du développement futur des nouveaux comités techniques.

Mais Swiss Equestrian poursuit également un autre objectif : faire en sorte que la Suisse soit davantage représentée dans des instances internationales. Là aussi, les premiers jalons ont pu être posés au cours de l’année sous rapport. Ainsi, le CEO de Swiss Equestrian, Michel Sorg, a été élu au Jumping Committee de la Fédération équestre internationale (FEI). Au sein de la Fédération équestre européenne (EEF), deux représentants suisses ont rejoint les groupes de travail des disciplines, à savoir Anita Flamand (voltige) et Michael Mayer (attelage). Leur mission consiste désormais à défendre activement les positions de la Suisse au sein de ces instances et à créer des liens avec Swiss Equestrian.

Ces premières mesures importantes montrent que la mise en œuvre de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 » a bel et bien démarré et qu’elle sera poursuivie de manière ciblée afin de garantir à l’avenir également de bonnes conditions cadres pour un sport équestre attrayant en Suisse et au-delà.

« Les directoires ont été transformés en nouveaux comités techniques. »

« Une place de quota individuel suisse pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. »

DRESSAGE

Tout comme les années précédentes, la discipline dressage a débuté la saison 2023 après des entraînements intensifs des cadres pendant le semestre d’hiver. Cependant, jusqu’aux championnats d’Europe de Riesenbeck (GER) inclus, les résultats de l’Elite n’ont pas tout à fait répondu aux attentes de la saison.

A Riesenbeck, l’équipe composée de Delia Eggenberger avec Fairtrade, Charlotte Lenherr avec Sir Stanley W, Charlotta Rogerson avec Famora et Estelle Wettstein avec Quaterboy s’est en effet classée 13e. En revanche, après les championnats d’Europe, le dressage suisse a connu un déclic et la saison s’est terminée en beauté avec quelques très bons pourcentages réalisés lors des concours indoor, ce qui donne de l’espoir pour l’avenir. Il en a également résulté des améliorations massives dans le classement mondial et, pour couronner le tout, une place de quota individuel suisse pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

De bonnes performances chez la relève

Lors du championnat d’Europe des Jeunes Cavaliers à Budapest (HUN), l’équipe composée de Meilin Ngovan et Dreamdancer, Noemi Zindel et Fürstenhit, Tallulah Lynn Nater et Quando Unico FRH ainsi que Renée Stadler et Danzador s’est classée 7 e. Tallulah Lynn Nater, quant à elle, a terminé 13e lors de la finale du programme libre.

Les Juniors et les Children étaient au départ des championnats d’Europe qui leur était réservé à Kronberg (GER). L’équipe Junior, composée de Valentina Bona avec Dragonheart, Robynne Graf avec Domino, Emma Grandits avec Quibelle et Layla Schmid avec Freek d’Arx, s’est assurée la 6 e place. Lors de la finale du programme libre des juniors, Robynne Graf a terminé 7e. Grâce à Malina Schneider et Darjeeling, la Suisse était à nouveau représentée aux championnats d’Europe Children. Elle s’est classée 7 e en finale individuelle.

Malheureusement, une seule cavalière individuelle, Mia Sanna Walser avec Coolman WE, a pu se rendre aux championnats d’Europe des poneys au Mans (FRA), le poney de la deuxième cavalière s’étant blessé peu avant ce grand rendez-vous. Mia Sanna Walser n’est toutefois pas parvenue à se qualifier pour la finale individuelle.

Du beau sport de dressage en Suisse

Fait réjouissant : en août, un concours de dressage international a de nouveau été organisé en Suisse. Le CDI du Horse Park Dielsdorf a offert des possibilités de départ pour toutes les catégories d’âge, et les participants suisses ont obtenu de très bons résultats.

Le championnat suisse d’octobre a également eu lieu à Dielsdorf, cette fois, sur le site de la famille Graf. Dans des conditions idéales et une ambiance extraordinaire, les cavalières suivantes ont pu fêter leur titre de championnes suisses : Charlotte Lenherr avec Sir Stanley W (Elite), Robynne Graf avec Domino (Jeunes Cavaliers), Sabrina Rietiker avec Cuantano SL (Juniors) ainsi que Mia Sanna Walser avec Coolman WE (Poney).

Activités de la fédération

En 2023, l’accent a été mis sur la formation intensive et le perfectionnement des juges suisses via des cours traitant différents thèmes. En collaboration avec la Fédération d’élevage du cheval de sport CH (FECH), un cours passionnant sur l’évaluation et le jugement des jeunes chevaux a été organisé. En outre, une formation a également été proposée dans le cadre du concours international de Dielsdorf. Enfin, la formation des juges avec J. M. Roudier à Avenches a pu avoir lieu.

Les élections au sein du Comité technique Dressage ont entraîné quelques changements concernant l’organisation de la discipline : Margret Dreier et Christoph Kühnle se sont fait réélire, tandis que Nicole Keller et Bettina de Rham ainsi que les deux responsables des cadres, Ruth Haas (Elite) et Heidi Bemelmans (Relève), sont venues rejoindre l’équipe.

Charlotta Rogerson avec Famora au championnat d’Europe de l’élite à Riesenbeck (GER).

PARA-DRESSAGE

Comme toujours, le plus grand défi de la discipline paradressage de Swiss Equestrian est de gagner de nouveaux athlètes pour le sport de compétition afin de pouvoir élargir les cadres.

Dans l’optique d’une participation à des concours internationaux par équipe, il est notamment important de former des cavalières et cavaliers de « grades » inférieurs et de les amener à la compétition. Dans ce contexte, un entraînement de cadre élargi a été organisé au printemps avec Rolf Grebe à Dielsdorf. Le programme, complété par une séance d’information, a été très bien accueilli. En 2023, trois personnes au total se sont nouvellement faites « grader » au niveau national.

La présentation de la discipline au CSIO de Saint-Gall début juin, devenue désormais une tradition et soutenue par la SUVA, a également été mise à profit pour mieux faire connaître le para-dressage au grand public et attirer ainsi de nouveaux athlètes. La présentation était placée sous le thème « Mon quotidien en tant que cavalière ou cavalier de para-dressage. Obstacles et opportunités – Focus sur les jeunes ». Les cavalières de para-dressage Jana Kaufmann et Anja Schmutz y ont activement participé. Les deux présentations du vendredi et du samedi, ainsi que le film réalisé spécialement pour cette occasion, ont suscité un vif intérêt de la part du public. La rencontre des sponsors avec la SUVA qui a alors suivi a permis de nouer de précieux contacts.

Plus d’épreuves nationales de para-dressage

L’un des objectifs à moyen terme de Swiss Equestrian est de permettre aux cavalières et cavaliers de para-dressage de participer à davantage de compétitions en Suisse. Härkingen, Lenzburg et Balsthal ont offert cette possibilité en 2023 dans le cadre de leurs concours de dressage éprouvés en proposant des épreuves de para-dressage. Cette opportunité a été saisie – mais de tels concours devraient être organisés plus souvent et être davantage mis en avant.

Au cours de l’année sous rapport, les représentantes de la discipline de Swiss Equestrian ont cherché à établir des contacts avec les organisateurs de concours afin de les informer sur le para-dressage et de discuter des possibilités d’organiser de telles épreuves.

Sport international

Cette année, outre les deux cavalières de para-dressage déjà expérimentées Nicole Geiger et Flore Espina, Simone Keller et Mirjam Pollara ont participé pour la première fois à des compétitions internationales. Elles se sont rendues à Ornago (ITA) en juillet pour se faire grader au niveau international – ce qui, en même temps, a impliqué une participation au CPEDI2*. Tout ne s’est certainement pas passé comme elles l’auraient souhaité, mais les cavalières ont ainsi pu acquérir une première expérience et goûter à la compétition internationale.

Seule Nicole Geiger, avec Amigo, a pu se qualifier pour les championnats d’Europe. Elle s’est rendue avec son équipe habituelle ainsi que le chef d’équipe et vétérinaire Fabian Gieling à Riesenbeck (GER), où le championnat d’Europe s’est déroulé parallèlement au championnat régulier de dressage. Malgré des performances satisfaisantes dans les épreuves Grand Prix A et B, elle n’est toutefois pas parvenue à se qualifier pour la finale libre.

Nouveaux visages – nouvelles idées

Dans la discipline para-dressage également, les élections générales de l’automne dernier ont entraîné quelques changements : Caroline Häcki, Giselle Mahler et Lisa Schnyder ont décidé de quitter leurs fonctions. Outre Olivia Stoffel, qui représente PluSport Sport Handicap Suisse, Fabian Gieling s’est à nouveau engagé au sein du comité technique. Renate Kurmann et Lea Balett-Städler, toutes deux riches d’une grande expérience tant dans le domaine du handisport que dans celui des sports équestres, ont rejoint l’équipe.

Lors des premières réunions du nouveau comité technique organisées depuis l’automne 2023, de nouvelles idées pour la promotion du sport de para-dressage en Suisse ont déjà été discutées de manière intensive et les premiers projets ont été mis en route.

« Mieux faire connaître au grand public et attirer de nouveaux athlètes. »

SAUT

L’objectif principal de la discipline saut pour 2023 a été atteint : la 6 e place obtenue au championnat d’Europe de Milan (ITA) a permis d’assurer la place de quota par équipe pour les Jeux Olympiques de 2024 à Paris.

L’équipe suisse n’a pas non plus été loin de monter sur le podium au championnat d’Europe de Milan puisqu’elle n’était qu’à une faute de la médaille de bronze et à deux fautes de celle d’argent. Le résultat au classement par équipe était malgré tout plutôt décevant, notamment au vu des excellents résultats obtenus lors des Coupes des nations qui avaient précédé. En revanche, le titre de champion d’Europe en individuel de Steve Guerdat avec Dynamix de Bélhème était d’autant plus mérité et réjouissant.

Les Coupes des nations ont été un succès, avec des victoires à Saint-Gall (SUI), Aix-la-Chapelle (GER), Falsterbo (SWE) et Dublin (IRL). La Suisse a alors terminé la division 1 en tête des qualifications. Les Coupes des nations de l’EEF Series ont permis d’offrir à de nouveaux couples des possibilités de départ dans des compétitions de haut niveau et d’amener des jeunes chevaux prometteurs vers le sport d’élite.

Pius Schwizer, Martin Fuchs et Edouard Schmitz, quant à eux, se sont qualifiés pour la finale de la Coupe du monde à Omaha (USA) qui a eu lieu au printemps. Pius Schwizer a ici misé sur Vancouver de Lanlore et a terminé à la 6 e place. Martin Fuchs a opté pour Leone JEI – 10e place en finale – et Edouard Schmitz pour Gamin van’t Naastveldhof – 23e place en finale.

En 2023, les nationales Longines Championship Series comprenaient 10 Grands Prix. Ceux-ci comptaient tous pour la qualification au championnat suisse Elite qui, en 2023, s’est à nouveau déroulé dans le cadre du CSI d’Ascona. Pour la

« La place de quota par équipe pour les Jeux Olympiques de 2024 à Paris est assurée. »

première fois, Alain Jufer a été sacré champion suisse avec Dante MM, suivi d’Anthony Bourquard avec Ecuador de la Cense et d’Adrian Schmid avec Chichiarito. Le deuxième grand événement national de l’année, la Coupe suisse Les Trois Rois organisée dans le cadre du CSIO de St-Gall, a été remporté par Steve Guerdat avec Easy Star de Talma.

Enfin, lors des championnats d’Europe 2023, les résultats des cavaliers de la relève (Children, Juniors et Jeunes Cavaliers à Gorla Minore en Italie et Poneys au Mans en France) n’ont pas tout à fait répondu aux attentes. En revanche, malgré le mauvais temps, les championnats suisses nous ont offerts de très beaux moments de sport : les nouveaux champions suisses s’appellent Linus Hanselmann avec Ibiza III (Y), Lou Puch avec Leave the Light On (J), Nikita Gavin avec Obora’s Sugar Babe (Ch), Laura André avec Clémentine VII (Poney Elite) ainsi que Seraina Triulzi avec Newgrove Beauty (Poney D).

La Swiss Youth Jumping Academy sert de base pour Swiss Equestrian Talents

En 2023, les cavaliers de la relève ont également pu énormément profiter du soutien de la Swiss Youth Jumping Academy (SYJA), que ce soit via des séances de dressage financées par celle-ci, ou via des entraînements variés avec notamment Pether Markne. D’ailleurs, nous tenons ici à remercier la famille Straumann, grand soutien de la SYJA. À partir de 2024, la SYJA sera développée davantage via la mise en œuvre de nombreuses nouvelles idées et approches pour devenir Swiss Equestrian Talents (SET), un programme de relève pour les jeunes talents non seulement dans le domaine du saut d’obstacles, mais également dans celui des deux autres disciplines olympiques que sont le dressage et le concours complet.

Martin Fuchs avec Leone JEI lors de la Coupe des nations du CSIO de St-Gall.

CdE Saut Individuel

Milan (ITA)

Or

Examen en ligne de la formation des officiels

Grâce au lancement du nouvel e-learning et de son examen en ligne obligatoire, les officiels ont pu être formés de manière encore plus ciblée et la transmission des connaissances concernant les adaptations actuelles du règlement a pu être assurée sur l’ensemble du territoire. L’outil a fait ses preuves et a été largement approuvé. L’intérêt pour la formation à la fonction de juge et à la construction de parcours reste grand malgré les conditions plus exigeantes.

Évolutions internationales

Au niveau de la Fédération internationale, l’année 2023 a été marquée par des ateliers réunissant la FEI et différentes parties prenantes concernant l’avenir de la série des Coupes des nations en saut d’obstacles. Ceux-ci ont abouti à la création de la Longines League of Nations. Ainsi, l’avenir de la série de classement par nations, particulièrement importante pour la Suisse, est actuellement assuré. De plus, le CEO de Swiss Equestrian Michel Sorg a été élu au Jumping Committee de la FEI. Cela représente un pas vers une meilleure représentation de la Suisse dans les instances internationales – un objectif inscrit dans la stratégie « Swiss Equestrian 2030 ».

Un vent nouveau

Dans le cadre des élections générales et de la transformation des directoires en comités techniques (CT), quelques changements de personnel ont eu lieu dans la discipline saut. Fabian Huwiler, Kurt Maeder, Etienne Monnier, Beat von Ballmoos ainsi que Philipp Züger ont renoncé à une nouvelle candidature. Monika Elmer était la seule représentante de l’ancienne équipe et a été réélue. Rolf Hegner, Julien Pradervand et Laurent Schläfli ont rejoint l’équipe au 1er octobre. Les responsables des cadres sont également des nouveaux-venus au sein du CT : il s’agit de l’actuelle responsable de la relève, Conny Notz, et du nouveau chef d’équipe de l’élite, Peter van der Waaij, lequel a été choisi en automne 2023 pour succéder à Michel Sorg au 1 er janvier 2024. Avec l’ambitieux et dynamique Peter van der Waaij, Swiss Equestrian a trouvé la personne idéale pour occuper le poste de chef d’équipe de l’Elite. Le profil recherché était celui d’un manager d’équipe doté d’excellentes compétences en communication et connaissant parfaitement la scène équestre internationale. Le Néerlandais de 29 ans a acquis une vaste expérience internationale au cours des deux dernières années en tant qu’assistant du chef d’équipe de l’élite du saut d’obstacles de son pays d’origine – il n’a été introduit par personne d’autre que l’ancien champion olympique et champion du monde Jos Lansink.

Steve Guerdat remporte l’or en individuel avec Dynamix de Bélhème aux championnats d’Europe de Milan (ITA).

« 2023 était une année de transition. »

CONCOURS COMPLET

L’équipe suisse Elite de concours complet s’étant déjà assurée en 2022 une place de quota par équipe aux Jeux Olympiques de Paris 2024 grâce à son excellente 7 e place au Championnat du monde de Patroni (ITA), la saison 2023 avait été définie comme une « année de transition » pour les couples établis offrant alors plus de liberté dans le choix des concours.

Il s’agissait certes de se qualifier pour le championnat d’Europe prévus en automne au Pin-au-Haras (FRA), mais les chemins pour y parvenir ont été empruntés de manière plus individuelle. Au Pin-au-Haras, les quatre cavalières et cavaliers de l’équipe des championnats du monde de l’année précédente ont à nouveau représenté les couleurs suisses : la 5e place par équipe a été remportée par Robin Godel avec Grandeur de Lully CH, Mélody Johner avec Tou-

Felix Vogg avec Colero au championnat d’Europe au Pin-au-Haras (FRA).

bleu de Rueire, Nadja Minder avec Toblerone ainsi que Felix Vogg avec Colero, ce dernier ayant même obtenu une excellente 11e place au classement individuel.

Fait réjouissant : deux membres du cadre Elite ont participé à des CCI5*, à savoir Felix Vogg qui s’est rendu à Badminton (GBR) et à Luhmühlen (GER), et Nadja Minder qui a pris le départ au CCE de Pau (FRA).

Cette année, le titre de champion suisse a été remporté chez l’Elite par Felix Vogg avec Dao de l’Océan, chez les Jeunes Cavaliers par Angelika Dubach avec Fleur de Chignan – qui sera en outre la première cavalière à intégrer l’Ecole de recrues pour sportifs d’élite en novembre 2023 – et chez les Juniors par Sophie Kindler avec Thait.

Des progrès réjouissants chez les jeunes

Alors qu’un seul cavalier suisse avait participé au championnat d’Europe de la relève l’année précédente, deux Juniors et deux Jeunes Cavaliers ont réussi à se qualifier en 2023 pour le championnat de Montelibretti en Italie et à le terminer. Le travail avec les jeunes talents du Groupe Espoir commence également à porter ses fruits, puisque sept nouvelles cavalières de la relève ont participé à des concours internationaux à l’étranger.

Afin de pouvoir accompagner plus longtemps la transition vers l’élite, il a été décidé, en novembre, de former un cadre M25.

Nouveaux inputs dans la formation des officiels

Dans la formation et le perfectionnement des officiels, l’accent n’a pas seulement été mis sur la transmission de connaissances spécifiques à la discipline, comme la construction de parcours de cross ou le jugement du style. Une réunion sur le thème de la sécurité, des services sanitaires et de la communication de crise a également été organisée dès janvier 2023.

La championne suisse Junior 2023 Sophie Kindler avec Thait.

Constance – et nouvelles tâches

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 », le directoire de la discipline CC a été transformé en comité technique CC à l’occasion des élections de renouvellement global prévues par les statuts en automne. Les membres du directoire alors en place se sont tous présentés pour une réélection, à l’exception de l’ancienne cheffe de l’administration Natalie Friederich, dont les tâches seront désormais prises en charge par le secrétariat. Peter Attinger, Antonia Müller, Heinz Scheller et Urs Wächter continueront à assurer leurs fonctions. Ils seront rejoints par Pascal Livet et les deux responsables des cadres Dominik Burger (Elite) et Claudia Dietrich (Relève), et soutenus par les responsables techniques Yvonne Bont et Béatrice Meier.

Adieux à un « grand » membre de la famille du sport équestre suisse

L’année sous rapport s’est terminée sur une triste nouvelle : pendant les fêtes de fin d’année, nous avons appris le décès de Lesley McNaught, 59 ans, coach de saut de l’équipe suisse de concours complet depuis trois ans. Grâce à ses grandes compétences et à son engagement corps et âme pour le sport, les chevaux et les cavalières et cavaliers de l’équipe, elle a largement contribué aux récents succès des complétistes suisses. Nous garderons d’elle un excellent souvenir et regrettons infiniment qu’elle ne puisse nous accompagner lors de notre voyage à Paris l’été prochain.

Markus Fuchs, qui a remporté de nombreuses médailles en tant que cavalier de saut d’obstacles aux Jeux Olympiques, aux championnats du monde et d’Europe, et qui s’est souvent placé dans le groupe de tête lors des finales de la Coupe du monde, lui succède. Après sa carrière sportive active, il a travaillé en Suisse et à l’étranger en tant qu’entraîneur et chef d’équipe. Il assume désormais la fonction de coach de saut au sein de l’équipe d’entraîneurs de l’Elite suisse du concours complet, certainement jusqu’aux Jeux Olympiques d’été de Paris 2024.

ATTELAGE

Le nouveau concept sportif introduit dans la discipline attelage a fait ses preuves. Celui-ci prévoit des entraînements avec des entraîneurs étrangers établis, par exemple avec l’Allemand Michael Freund ou le Néerlandais Koos de Ronde. Les meneuses et meneurs se sont montrés très impliqués lors de ces entraînements et les entraîneurs en question se sont en outre rendus à des concours à l’étranger aux côtés des chefs d’équipe, ce qui a permis de faire évoluer les athlètes dans des conditions de compétition. Cela ne s’est pas seulement traduit par des résultats plus que satisfaisants, mais a également favorisé l’esprit d’équipe.

Depuis l’automne 2023, le nouveau comité technique de la discipline attelage est composé des personnes suivantes : Marco Bryner, Reto Burkhart, Muriel Federici, Arnaud Lehmann, Marjorie Magnin et Michael Mayer.

Tendance à la hausse pour les départs à l’étranger Au cours de l’année sous rapport, les meneuses et meneurs du cadre suisse ont enregistré 107 participations à des concours internationaux. Il s’agit d’une nette augmentation par rapport aux 77 départs de l’année précédente. Ce chiffre

a certainement été influencé par le fait que 2023 était une année de championnats du monde pour les catégories poney et attelages à deux, la Suisse étant largement représentée dans ces catégories. Néanmoins, la tendance est à la hausse dans les autres catégories également, ce qui est très encourageant.

Dans le domaine de l’attelage, on observe en outre une très forte évolution au niveau international. Afin de ne pas se laisser distancer par l’élite mondiale, les meneuses et meneurs sont appelés à travailler constamment sur eux-mêmes.

La classe mondiale pour l’attelage

Au cours de l’année sous rapport, la délégation suisse a ramené trois médailles des championnats du monde d’Oirschot (NED). Chez les attelages à un, Cédric Scherrer a défendu son titre de champion du monde, tandis que chez les attelages à quatre, Yannik Scherrer a décroché la médaille d’argent. Dans le classement par équipe, la Suisse, qui était représentée par Karin Huser (attelage à un), Cédric Scherrer (attelage à un), Vera Bütikofer (attelage à deux), Christof König (attelage à deux), Dominic Falk (attelage à quatre) et Yannik Scherrer (attelage à quatre), est arrivée en tête du classement après le dressage et le marathon, avant de finalement redescendre à la deuxième place après le parcours de maniabilité très exigeant, à moins d’un point de la médaille d’or.

Lors des championnats du monde des attelages à deux au Pin-au-Haras (FRA), la Suisse, après une période de disette de 28 ans, a enfin remporté une nouvelle médaille d’argent

Mario Gandolfo au championnat du monde des jeunes chevaux d’attelage à Lamotte-Beuvron (FRA).

dans le classement par équipe. Les trois meneurs du classement par équipe – Marcel Luder, Stefan Ulrich et Werner Ulrich – se sont classés parmi les dix meilleurs du classement individuel, la performance de Marcel Luder méritant d’être soulignée : en effet, près l’épreuve de dressage, le meneur d’Oftringen était encore 29e au classement intermédiaire, mais il a ensuite entamé une incroyable remontée en remportant le marathon et l’épreuve de maniabilité. Il a donc fini par décrocher un incroyable titre de vice-champion du monde.

Lors du championnat du monde d’attelage des jeunes chevaux à Lamotte-Beuvron (FRA), Mario Gandolfo a prouvé, quant à lui, que la relève des chevaux d’attelage et leur formation minutieuse sont également parfaitement assurées en Suisse. Il a présenté trois jeunes chevaux avec succès : chez les 6 ans, il est devenu champion du monde avec Lemmy K, dans la catégorie des chevaux de 5 ans il a obtenu la médaille de bronze avec Johnson du Signal, puis il s’est distingué dans la catégorie des chevaux de 7 ans avec Limoncello où il est passé de peu à côté d’une médaille. Ses trois chevaux sont des franches-montagnes.

Pour les attelages à un, 2023 a été une année intermédiaire sans championnats internationaux. Mario Gandolfo s’est néanmoins distingué sur la scène internationale avec sa victoire à Windsor (GBR) et sa deuxième place au Pin au Haras (FRA).

L’avenir de l’attelage à quatre

Le seul meneur suisse élite d’attelage à quatre, Jerôme Voutaz, a réalisé une bonne performance au CHIO d’Aix-laChapelle (GER) et s’est à nouveau qualifié pour la Coupe du monde au cours de l’année sous rapport. Lors des championnats d’Europe d’Exloo (NED), il a certes réussi à décrocher une excellente deuxième place dans l’épreuve de maniabilité, mais sa 15e place au classement final n’a malheureusement pas répondu aux attentes.

Or

CdM Attelage à un poney

CdM Jeunes Chevaux d’Attelage

Argent

CdM Attelage à quatre poneys

CdM Attelage poneys par équipe

CdM Attelage à deux en individuel

CdM Attelage à deux par équipe

« De nombreuses médailles aux championnats du monde. »

Afin de développer le sport d’attelage à quatre en Suisse de manière ciblée et de créer un cadre plus large, il faudra à l’avenir encourager plus intensivement les meneuses et meneurs les plus prometteurs. C’est dans ce contexte qu’un entraînement d’attelage à quatre de trois jours a été organisé à Berne en novembre 2023 avec l’un des plus grands meneurs de cette catégorie au monde, le Néerlandais Koos De Ronde. Les enseignements intéressants tirés de cet événement seront pris en compte dans la poursuite de la promotion ciblée de l’attelage à quatre en Suisse.

Promotion des officiels

Au cours de l’année sous rapport, le comité directeur de la Fédération européenne des sports équestres (EEF) a élu le Suisse Michael Mayer comme membre des groupes de travail temporaires de la discipline attelage. Michael Mayer était autrefois membre de l’équipe suisse d’attelage à un et a ensuite suivi une formation de constructeur de parcours national et international dans le domaine de l’attelage. Il s’est également distingué en tant que responsable des cadres de l’équipe suisse des attelages à deux et, plus récemment, en tant que délégué technique.

Pour le perfectionnement ciblé des constructeurs de parcours suisses de la discipline attelage, il a été fait appel en mars 2023 au constructeur de parcours néerlandais de niveau 4 Jeroen Houterman. Cette offre de formation continue extrêmement intéressante et concernant les épreuves de maniabilité et de marathon a été très bien accueillie par les nombreux participants.

Cédric Scherrer au championnat du monde des poneys à Oirschot (NED).

VOLTIGE

Depuis de nombreuses années, les voltigeuses et voltigeurs suisses sont garants de médailles aux championnats internationaux. Ces succès ne vont toutefois pas de soi. Pour pouvoir réaliser des performances de haut niveau, cette discipline, qui allie à merveille gymnastique acrobatique et partenariat avec le cheval, exige des athlètes, mais aussi des chevaux, un entraînement extrêmement varié et intensif.

Le nouveau comité technique de la voltige a commencé ses travaux à l’automne 2023. Avec Anita Flamand, Seline Looser, Colin Michel, Marlis Schmid, Pascale Taillez et Andrea Wyss, la discipline peut toujours compter sur des spécialistes expérimentés.

Finale de la Coupe du monde sur des chevaux d’emprunt.

En avril 2023, lors de la finale de la Coupe du monde à Omaha (USA), nos athlètes Elite ont été confrontés à un défi de taille, à savoir, faire de la voltige sur un cheval étranger. En raison de la complexité du transport et des dispositions relatives à la quarantaine, les voltigeuses et voltigeurs suisses qualifiés ont en effet décidé de concourir sur des chevaux d’emprunt. Après une courte phase d’adaptation avec le cheval étranger, les choses sérieuses ont commencé pour Danielle Bürgi, Lukas Heppler, Nadja Büttiker et Andrin Müller. Dans ce contexte, la fantastique 2e place de Danielle Bürgi et l’excellente 3e place d’Andin Müller sont d’autant plus appréciables.

Pluie de médailles en Suède

En juillet 2023, Flyinge, en Suède, a accueilli les championnats du monde des catégories de la relève et les championnats d’Europe Elite. La délégation suisse de voltige a convaincu par ses prestations de haut niveau et a été récompensée par un total de cinq médailles.

Dans le classement en groupe, l’équipe de Lütisburg s’est adjugé la médaille d’argent sur Acardi van de Kapel longé par Monika Winkler-Bischofberger devant la Suède et et derrière l’Allemagne.

L’argent pour l’équipe de Lütisburg au championnat d’Europe de l’élite à Flyinge (SWE).

Chez les femmes, en individuel, Ilona Hannich, sur Rayo de la Luz longé par Monika Winkler-Bischofberger, a été récompensée par la médaille de bronze, derrière l’Allemande Kathrin Meyer et sa compatriote Alina Ross.

Dans la catégorie Pas-de-deux Elite, le duo Ilona Hannich et Li Laffer a remporté la médaille de bronze sur Gitano de Monods longé par Alana Sohm, derrière le duo autrichien Eva Nagiller et Romana Hintner et le pas-de-deux allemand Diana Harwardt et Peter Künne. En terminant 4e, le deuxième duo suisse en compétition, Daria Gallo et Céline Hofstetter sur Saitiri OLD longé par Sandra Müller, n’a pas non plus été loin de repartir avec une médaille.

La Coupe des nations a clôturé cet évènement passionnant. L’équipe suisse Elite, composée d’Ilona Hannich sur Rayo de la Luz longé par Monika Winkler Bischofberger, de Danielle Bürgi sur Kairo S longé par Corinne Bosshard ainsi que de l’équipe de Lütisburg avec Acardi van de Kapel, également longé par Monika Winkler-Bischofberger, a ainsi pu terminer en beauté ces championnats d’Europe avec la médaille d’argent en poche. L’or est allé à l’Allemagne et le bronze au Danemark.

La cinquième médaille suisse de ce double championnat suédois a été remportée par l’équipe junior de Tösstal. Le groupe, mené par la longeuse Corinne Bosshard et composé de Valentina et Katharina Plüss, Livia Ebnöther, Leonie Linsbichler, Shanice Kaufmann et Maren Schulthess, a présenté sur Lagrima une performance solide qui a été récompensée par la médaille d’argent. Le titre de champion du monde est revenu à l’Allemagne et le bronze aux États-Unis.

« L’alliance de la gymnastique acrobatique et du partenariat avec le cheval. »

Championnats à Corcelles

Les championnats suisses toutes catégories se sont déroulés en automne à Corcelles (NE). Chez l’élite, l’or a été remporté par l’équipe de Lütisburg au classement par groupe, par le duo Daria Gallo/Céline Hofstetter au pas-de-deux, par Nadja Büttiker en individuel dames et par Andrin Müller en individuel hommes.

La relève s’est également disputé les médailles nationales. Chez les Young Vaulters, la championne suisse 2023 s’appelle Michelle Brügger. Chez les Juniors, la médaille d’or a été remportée par Voltige Montmirail dans le classement par groupe, par les sœurs Valentina et Katharina Plüss dans le pas-de-deux, par Leonie Linsbichler en individuel dames et par Romain Simonet en individuel hommes.

Engagement de la Suisse au sein de l’EEF

En janvier 2023, le comité directeur de la Fédération équestre européenne (EEF) a élu les présidents et les membres des groupes de travail temporaires dans cinq disciplines, dont la Suisse Anita Flamand en tant que présidente du groupe de travail voltige de l’EEF. Ses fonctions de juge nationale et internationale, longeuse et membre du comité technique de la discipline voltige chez Swiss Equestrian lui permettent de faire bénéficier la fédération faîtière européenne de son grand savoir-faire.

Perspectives

Avec la finale de la Coupe du monde de voltige à Bâle en janvier ainsi que les championnats du monde Elite et les championnats d’Europe des catégories de la relève à Berne à la mi-juillet, la Suisse deviendra, en 2024, un véritable pays de la voltige. Il s’agit d’utiliser ces plateformes pour positionner la discipline non seulement comme un sport de haut niveau, mais aussi comme une porte d’entrée idéale vers les sports équestres. Les regards seront plus que jamais tournés vers la discipline voltige, ce qui exigera de la part de tous les participants beaucoup de doigté, y compris concernant le traitement de sujets sensibles liés à l’éthique, l’un des piliers essentiels de Swiss Equestrian.

Ilona Hannich en individuel au championnat d’Europe de l’élite à Flyinge

Argent

CdE Elite par Groupe

CdE Elite par équipe

Bronze

CdE Elite Individuel Dames

CdE Elite Pas-de-Deux

CdM Juniors par groupe

ENDURANCE

Dernièrement, le sport d’endurance suisse n’a cessé d’évoluer de manière positive. Le travail de développement rigoureux à la base et l’amélioration ciblée des performances de l’élite commencent à porter leurs fruits. La discipline gagne des adeptes à tous les niveaux et les succès sportifs confirment la voie empruntée.

Deux championnats qui reflètent la diversité de l’endurance

L’année sous rapport a été marquée par deux grandes compétitions : les championnats du monde à Butheeb (UAE), qui ont eu lieu en février 2023 au lieu de 2022 pour des raisons d’organisation, et les championnats d’Europe à Ermelo (NED). D’une part, une course classique dans le désert et, d’autre part, une chevauchée à travers des paysages essentiellement composés d’herbe et de sable. C’est précisément cette diversité qui caractérise la discipline et qui exige des athlètes et de leurs chevaux une excellente capacité d’adaptation et une préparation sur mesure.

Trois athlètes suisses étaient au départ des championnats du monde à Butheeb (UAE). Tandis que Barbara Lissarrague avec Cookaï de Bozouls et Maude Radelet avec Epsilon du Bessillon ont été éliminées de la course, Nina Lissarrague avec Koweït Mouthes a réalisé une très bonne performance et a atteint l’arrivée. Le parcours était techniquement exigeant, avec des sols changeants et des températures élevées. Les chevaux bien gérés et montés avec ménagement ont pris le chemin du retour en bonne santé et sont arrivés chez eux en parfait état.

En amont du championnat d’Europe d’Ermelo (NED), la commission de sélection de la discipline endurance de Swiss Equestrian avait, pour la première fois depuis longtemps, l’embarras du choix, le nombre d’athlètes remplissant les conditions de départ de la Fédération équestre internationale (FEI) étant supérieur au nombre de places disponibles. Ont finalement été sélectionnés Audrey Acquistapace avec Come on Louvarel, Josefine Flury avec Karajol, Nina Lissarrague avec Koweït Mouthes, Angela Kunz avec Zorro A’Diamonds, Gabriela von Felten avec Mirko du Cavallon et, comme cavalière de réserve, Florence Bertrand avec Badriya de Fignols. Malheureusement, les résultats aux championnats d’Europe n’ont pas reflété le véritable niveau et le potentiel de l’équipe suisse. Une cavalière a été refusée dès le précontrôle et trois autres ont été éliminées au cours de la course. Seule Angela Kunz et son cheval Zorro A’Diamonds ont passé la ligne d’arrivée et ont obtenu une magnifique 13e place.

Des championnats suisses particulièrement exigeants

Le championnat suisse a été organisé en août 2023 à Bözberg (AG) en tant que CEI 1*. Malgré des conditions difficiles, avec un terrain vallonné et des températures allant jusqu’à 36 °C, les participantes et participants nous ont offert de beaux moments de sport. Les cavalières et cavaliers se sont comportés de manière exemplaire et respectueuse envers leurs chevaux, de sorte qu’aucune intervention de la part des vétérinaires n’a été nécessaire. Le titre de champion suisse Elite a été remporté par Markus Hafner avec Oralaith des Charmes devant Stefanie Eichenberger-Schüpbach avec A.N. Prometheus et Veronika Münger avec Ups du Cavallon.

Un développement ciblé

Après la saison, la direction de l’équipe a procédé à une analyse détaillée et un débriefing approfondi. Au niveau international, de très bons résultats ont été enregistrés à plusieurs reprises et certains athlètes ont réussi à atteindre les niveaux de qualification supérieurs, jusqu’à la qualification pour le titre. D’une manière générale, les cavalières et cavaliers d’endurance suisses qui participent à des compétitions internationales ont un bon taux de réussite, avec des classements dans le premier tiers.

Cette évolution plutôt réjouissante doit se poursuivre et être encouragée de manière ciblée. Cette analyse a donné lieu à la création d’un document d’objectifs pour les trois à cinq années à venir.

Nina Lissarrague avec Koweït Mouthes au championnat du monde élite à Butheeb (UAE).

Angela Kunz avec Zorro A’Diamonds au championnat d’Europe de l’élite à Ermelo (NED).

« Les succès sportifs confirment la voie empruntée. »

A partir de l’automne 2023, la discipline endurance sera prise en charge par le comité technique composé de Mireille Housencroft, Linda Klein, Stefan Meier, Ramona Nyffeler, Claudia A. Spitz, Stefan Meier ayant annoncé son départ à la fin de l’année et ayant été remplacé par Andrea Amacher.

Le travail de la relève porte ses fruits

L’évolution dans le domaine de la relève avec l’équipe de promotion créée en 2020 est réjouissante et attire de nouveaux intéressés. Certains athlètes ont en outre réussi à rejoindre le cadre Perspective et ainsi à passer du sport de masse au sport d’élite.

Trois cavalières et cavaliers sont parvenus à se qualifier pour les championnats suisses de la relève, où ils ont réalisé des performances solides et parfaitement convaincantes. L’or a été remporté par Raul Affolter avec Hag Lashaan, l’argent par Elin Wyder avec Sissi du Rang CH et le bronze par Louise Charbonnier avec Top Nena II.

Au niveau international, une cavalière est en bonne voie pour se qualifier pour les championnats d’Europe de la jeunesse en 2024 et une deuxième cavalière suisse résidant en France a également de bonnes chances de remplir les conditions de participation.

« Des besoins communs et un potentiel de synergie. »

REINING/ WESTERN

Dans le cadre de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 », la fédération faîtière des sports équestres en Suisse a à cœur de rapprocher les associations western. Au cours de l’année sous rapport, les efforts mis en œuvre depuis le retrait de la discipline reining de la Fédération équestre internationale (FEI) ont été poursuivis et approfondis de manière ciblée par le groupe de travail créé à cet effet.

En automne 2023, les trois plus grandes associations western suisses, NRHA, SQHA et SWRA, ont signé conjointement avec Swiss Equestrian une déclaration d’intention prévoyant une collaboration de ces associations sous l’égide disciplinaire de Swiss Equestrian pour 2025.

Il existe des besoins communs et un potentiel de synergie, notamment dans le domaine de la formation et du perfectionnement, mais aussi du soutien aux officiels, de la promotion de la relève, de la protection des animaux et du stewarding.

Les activités sportives de ces associations sont certes très différentes, mais l’objectif est néanmoins de créer des structures communes afin de soutenir les délégations suisses lors des championnats western internationaux. Afin de créer une structure équilibrée en conséquence, les présidents des trois associations western cosignataires sont entre autres représentés au sein du comité technique western/reining, dont les activités ont démarré le 1er octobre 2023. Font partie du CT : Stefan Künzler, Viviane Nägeli, Simone Reiss, Christoph Riggen bach, Jonas Schleiniger et Adrienne Speidel.

Nouveau départ pour le reining

En 2023, après une période de disette due à la pandémie de Covid-19 et au choc provoqué par l’exclusion du reining de la FEI, la discipline a de nouveau organisé des compétitions internationales de haut niveau. Depuis le retrait de la discipline Reining du programme de la FEI fin 2021, le reining avait été privé de compétitions internationales telles que les championnats du monde et d’Europe, lesquelles étaient auparavant organisées dans le cadre des Jeux équestres mondiaux de la FEI ou en tant que compétitions reconnues par cette dernière.

Avec l’organisation des tout premiers « World Reining Championships » en été 2023 au CS Ranch à Givrins dans le canton de Vaud, l’initiative « World Reining » a ramené le sport d’équipe international dans le monde du reining, de surcroît, en Suisse. La participation de douze nations et de 130 couples

cheval-cavalier a largement dépassé les attentes. Des médailles ont été décernées dans les épreuves individuelles et par équipe des catégories Seniors (Elite), Juniors, Jeunes Cavaliers et cavaliers de para-reining. Les organisateurs ont ici tenu à mettre l’accent sur la propreté du sport. Les directives relatives à la médication et à la protection des animaux ont été calquées sur les règlements FEI correspondants afin de garantir le bien-être des chevaux. Après le succès de la première édition, « World Reining » souhaite, à l’avenir, organiser des championnats internationaux de reining tous les deux ans.

Des performances d’équipe solides

Lors des « World Reining Championships », les cavalières et cavaliers Elite suisses sont passés de peu à côté du podium en terminant 4 e au classement par équipe. Dans le classement individuel, tous les athlètes du cadre se sont qualifiés pour la finale. Nina Zinsli sur TR Reinman a terminé meilleure Suissesse en obtenant une excellente 6 e place.

Chez les Junior Riders, l’équipe suisse a terminé les « World Reining Championships » à la 5e place. Dans le classement individuel, les résultats très prometteurs de plusieurs jeunes cavalières de la relève suisses n’ont pas manqué d’attirer l’attention : Nanina Staub avec Whizkeywood a terminé 4 e , Sophia Staub avec Sailorsarcofpride BB 5 e et Svenja Wolf avec Peppy Smart Sailor 9e

Championnats suisses à Matzendorf

Les championnats suisses de reining se sont déroulés dans le cadre du Matzendorf Masters. Marisa Speidel a remporté l’or dans la catégorie « Open », Sabrina Schneiter dans la catégorie « Non Pro » et Laila Staub dans la catégorie « Youth ».

Une promotion de la relève commune

En 2023, l’accent a également été mis sur la promotion ciblée de la relève. Pendant cinq jours d’entraînement, les jeunes se sont vu proposer un large éventail de formations couvrant l’ensemble des sports équestres western, du showmanship au horsemanship en passant par le trail ou le ranch riding et le reining.

Grâce à ces journées de formation, les jeunes ont acquis, en plus de leur formation équestre de base, un large éventail de connaissances pratiques et approfondies qui leur seront utiles pour la suite de leur parcours.

TÉTRATHLON

Course à pied, natation, dressage et saut d’obstacles. C’est dire si le tétrathlon est un sport polyvalent ! Les défis sportifs de cette discipline sont accessibles à tous, aux jeunes comme aux adultes, grâce à un fort esprit d’équipe et à des formats de compétition passionnants.

L’esprit de communauté joue un rôle prépondérant dans le tétrathlon : chacun des quatre membres d’une équipe contribue au résultat final, sachant que pour chaque discipline, seuls les trois meilleurs résultats de chaque équipe sont pris en compte dans le classement. Si une équipe ne comporte que trois membres, aucun résultat n’est biffé. Il n’est pas rare que le dressage par équipe fasse pencher la balance, dans la mesure où il s’agit d’une épreuve où l’on juge la performance de l’équipe dans son ensemble. Dans la catégorie « Actifs E » réservée aux adultes à partir de 21 ans, les athlètes montent leurs propres chevaux. En revanche, dans les catégories juniors, chaque équipe n’amène que deux chevaux à la compétition, les deux autres chevaux étant tirés au sort parmi les chevaux des autres équipes. Les jeunes cavalières et cavaliers doivent donc s’adapter rapidement au cheval qui leur est attribué, le respect de la personnalité individuelle du cheval et la préservation de son bien-être étant, en tétrathlon également, une priorité absolue.

Le tétrathlon est une discipline équestre qui s’inscrit dans la tendance actuelle : grâce à son aspect polysportif axé sur l’équipe, il favorise le développement de la personnalité et l’entraînement complet des athlètes. En raison de sa structure d’équipe et des changements de chevaux, cette discipline est tout particulièrement accessible pour les enfants et les adolescents issus de familles étrangères aux sports équestres et est donc idéale pour faire un premier pas vers le monde des chevaux. Mais elle est également une merveilleuse alternative pour les cavalières et cavaliers en reconversion qui recherchent un nouveau défi sportif.

Des courses aux titres couronnées de succès Le championnat suisse 2023 a eu lieu à Egnach, dans le canton de Thurgovie. Dans la catégorie des Actifs/adultes, l’or a été remporté par Simone Waser dans le classement individuel et par l’équipe Lorze Aktive dans le classement par équipe.

Dans les catégories de la relève, Luc Kern est monté sur la plus haute marche du podium chez les juniors A (16 à 20 ans), alors qu’Aloisa Müller a terminé première chez les juniors B (10 à 15 ans). L’équipe Egnach Mostindien a remporté le classement par équipe des juniors.

«

Une discipline équestre qui s’inscrit dans la tendance actuelle. »

Renforcer l’image positive

Le nombre de tétrathlètes actifs n’a cessé de diminuer ces dernières années. En 2023, les chiffres sont restés modestes. Au cours de l’année sous rapport, l’accent a donc été mis sur le développement de stratégies visant à rendre le tétrathlon plus attrayant, notamment pour les jeunes.

L’un des éléments de cette démarche a été le renforcement de la présence sur les médias sociaux, notamment avec la création d’un compte Instagram « Vierkampf_CH ». Par ailleurs, il a été décidé d’optimiser la présence sur le web et de rechercher ou d’exploiter encore mieux les synergies avec Swiss Equestrian.

Séduire de nouveaux clubs

L’adaptation de la limite d’âge, introduite à titre d’essai dans la catégorie des débutants afin de pouvoir proposer une offre découverte plus large, a été très bien accueillie.

Il s’agit maintenant d’inciter de nouveaux clubs d’équitation à s’intéresser aux quatre disciplines. Pour ce faire, les responsables des lieux d’entraînement existants ont été encouragés à entrer activement en contact avec d’autres clubs et écoles d’équitation dans leur région et à les inviter à assister aux entraînements et aux compétitions.

En outre, au cours de l’année sous rapport, un contact a de nouveau pu être établi avec la Suisse romande, où les offres concernant la discipline tétrathlon sont quasiment inexistantes. Ce contact est désormais activement entretenu et doit être étendu.

Constance au sein du comité technique

Après les élections générales et la transformation des directoires en commissions techniques, la composition du comité de la discipline tétrathlon se caractérise par une grande constance. Tant Amélie Kümmel qu’Annemarie Gretener et Laura Städler s’engagent pour quatre années supplémentaires de bénévolat.

FORMATION ET SPORT DE MASSE

Avec la stratégie « Swiss Equestrian 2030 », le domaine

Formation et sport de masse a encore gagné en importance au sein de la fédération faîtière des sports équestres suisses. Ceci notamment dans la perspective du développement de Swiss Equestrian en tant que centre de compétences pour l’ensemble de la filière équine.

Au cours de l’année sous rapport, plusieurs projets novateurs ont été conçus et lancés dans le domaine de la formation et du sport de masse. Ces projets s’adressent à différents acteurs et actrices de la filière équine suisse, mais poursuivent tous le même objectif principal : fournir des compétences aux personnes impliquées et, par là même, garantir une image positive des sports équestres auprès du grand public.

Club Management

La nouvelle formation « Club Management » est une offre unique en son genre qui est organisée par Swiss Olympic en collaboration avec des fédérations sportives nationales telles que Swiss Equestrian. L’accent est ici mis sur la promotion de la vie associative via la formation des membres des comités directeurs des associations sportives régionales et locales. Du recrutement de membres aux questions juridiques en passant par l’acquisition de sponsors, de nombreux thèmes pertinents pour chaque club sportif sont abordés dans le cadre de cette formation. Les connaissances de base sont acquises de manière autonome via une trentaine d’heures d’apprentissage en ligne proposé par la Swiss Olympic Academy. Elles sont alors complétées par des informations supplémentaires spécifiques à la branche lors de deux journées en présentiel.

Swiss Equestrian a organisé ces journées en présentiel pour la première fois au cours de l’année sous rapport. Elle s’est associée à des intervenants internes à la fédération et s’est basée sur des exemples concrets tirés des sports équestres afin de mettre l’accent sur les points prioritaires. Une place importante a également été accordée à la mise en réseau et à l’échange d’expériences entre les 14 participants et la fédération faîtière.

En raison des retours très positifs, Swiss Equestrian proposera à nouveau la formation « Club Management » en 2024 – cette fois-ci en deux sessions, l’une au printemps et l’autre en automne, chacune comprenant deux journées en présentiel.

« En 2023, le premier cours de ‹Club Management› était un succès. »

Concept faîtier du sport de masse

Avec le projet « Concept du sport de masse », Swiss Equestrian 2023 a été invitée à effectuer pour Swiss Olympic une analyse complète de la situation actuelle dans le domaine du sport de masse. Au cours de l’année sous rapport, ce concept faîtier a été préparé en collaboration avec d’autres fédérations sportives et avec Swiss Olympic en vue de sa mise en œuvre en 2024.

Il a servi de base au développement de sous-concepts relatifs à la structure de formation des officiels et au sport de masse, lesquels ont également été adoptés par Swiss Olympic. Ces deux sous-concepts vont maintenant donner naissance à des projets de revitalisation tournés vers l’avenir qui seront financés par les mesures de stabilisation créées dans le sillage de la pandémie Covid-19.

Synergies dans le domaine de la formation

En 2023, après une longue interruption, une réunion de tous les juges de licence a de nouveau été organisée dans le but de discuter ensemble des critères de notation et de garantir l’harmonisation de l’évaluation des examens de licence dans toute la Suisse. Les inputs de la vétérinaire Selma Latif, qui a abordé dans son exposé la biomécanique du cheval et l’entraînement du regard à détecter les problèmes de santé chez le cheval de sport, se sont avérés très précieux. Cette manifestation a permis aux juges de licence présents de prendre conscience de l’ampleur de leur responsabilité concernant la formation des cavalières et cavaliers, mais également le bien-être des chevaux.

Moniteurs actifs / monitrices actives J+S actifs dans les sports équestres qui travaillent avec des enfants et des jeunes et annoncent leurs cours 1412

Dans le cadre d’un échange avec l’Organisation du monde du travail (OrTra) Métiers du cheval, l’association nationale de formation professionnelle pour les métiers du cheval, l’intégration de la licence de dressage et de saut dans la formation professionnelle de l’orientation « Monte classique » a été discutée de manière intensive. Désormais, les professionnels du cheval CFC avec orientation « Monte classique » peuvent, après avoir réussi leur examen professionnel, passer un examen théorique auprès de Swiss Equestrian afin d’obtenir une licence de dressage ou de saut.

Des échanges ont également eu lieu avec d’autres organisations de formation professionnelle au cours de l’année sous rapport, afin de procéder à une analyse des besoins et de déterminer les domaines dans lesquels des synergies peuvent être exploitées. Ce rapprochement avec des organisations aux intérêts similaires est un élément important de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 ».

Sensibilisation en faveur d’un comportement fair-play

Ces dernières années, une tendance à l’augmentation du nombre de réclamations concernant les résultats des examens de formation a été constatée. Il serait souhaitable que les décisions des juges soient mieux acceptées. Pour ce faire, une analyse autocritique de la part de tous les acteurs concernés ainsi qu’une sensibilisation adéquate sont nécessaires.

La fonction de juge exige, notamment lors des examens de formation, un grand sens de la communication et des compétences sociales. Il appartient aux juges, en cas d’échec à une licence ou à un brevet, d’attirer l’attention des participantes et participants aux examens sur leurs potentiels de développement et leurs faiblesses, et ce, de manière pédagogique, mais aussi de faire progresser les formateurs en leur fournissant des inputs relatifs à la préparation aux examens. C’est l’une des raisons pour lesquelles la formation des officiels deviendra de plus en plus importante à l’avenir.

Jeunesse+Sport en pleine mutation Jeunesse+Sport (J+S) est le plus grand programme de promotion du sport de la Confédération ayant pour objectif de concevoir et d’encourager un sport adapté aux enfants et aux jeunes. L’Office fédéral du sport (OFSPO) soutient ici les spécialistes des fédérations sportives nationales responsables de J+S dans la conception et la mise en œuvre de la formation et du perfectionnement dans leur discipline sportive. Concernant le perfectionnement, il est possible de choisir des modules spécifiques à la discipline sportive ou des modules interdisciplinaires. Outre le soutien financier direct, la Confédération propose des offres de formation et de perfectionnement et met à disposition des documents pédagogiques et du matériel de prêt.

Le domaine du sport équestre J+S, qui est rattaché à Swiss Equestrian et emploie un spécialiste, comprend deux disciplines : l’équitation et la voltige. Au cours de l’année sous rapport, le manuel de la nouvelle discipline voltige a été finalisé. Les structures de J+S sont actuellement en pleine mutation et des changements majeurs sont également attendus en 2024 au niveau des modules de formation et de la structure des cours.

Au cours de l’année sous rapport, 127 personnes au total ont suivi une formation J+S dans le domaine des sports équestres, celle-ci pouvant aller d’une formation de base à un perfectionnement plus poussé. Les personnes qui occupent déjà une fonction de formation J+S doivent suivre une formation continue au moins tous les deux ans. En 2023, 15 cours ont été proposés à un total de 175 participantes et participants. C’est dans le domaine de la formation J+S qu’il convient d’agir et d’attirer davantage l’attention sur ce précieux produit.

Perspectives

Dans le domaine de la formation et du sport de masse, différents projets entreront dans leur phase de mise en œuvre en 2024. La Commission Formation de base (COFB) et les officiels seront notamment impliqués afin de préserver, à l’avenir également, l’attrait des sports équestres.

« L’objectif principal est de fournir des compétences aux personnes impliquées »

L’obligation de ferrer les chevaux d’attelage a été annulée.

COMMISSION DES RÈGLEMENTS

Lors de la séance ordinaire annuelle de la Commission des règlements (COREGL), un échange direct a eu lieu avec les représentants des disciplines ayant déposé une demande – une procédure qui a fait ses preuves ces dernières années et qui facilite le traitement des demandes de modification des règlements. L’échange d’opinion a été objectif et rapide malgré le nombre relativement élevé de demandes.

Cette année, Bruno Invernizzi, représentant de la direction de Swiss Equestrian, a assisté pour la première fois à la réunion de la COREGL. Les personnes présentes ont été très convaincues par la nouveauté technique, à savoir la présentation PowerPoint.

Toutes les demandes des disciplines ont été déposées dans les délais et les modifications de règlement approuvées par la COREGL ont été publiées sur le site Internet de Swiss Equestrian à partir du 6 octobre 2023.

Le ferrage obligatoire en attelage fait des vagues A peine connue, la modification du règlement selon laquelle les chevaux et poneys participant aux épreuves officielles d’attelage de Swiss Equestrian devront obligatoirement être ferrés à partir de 2024, s’est heurtée à l’opposition d’un grand nombre de meneuses et meneurs issus du domaine du sport

« Examiner les nouveautés sous tous les angles. »

de masse ou de l´élite. Le comité technique attelage a alors soumis à la COREGL une demande urgente d’annulation de cette modification du règlement. Cette demande a été acceptée par la COREGL, de sorte que les chevaux et poneys pourront continuer à participer aux concours d’attelage pieds nus ou avec des hipposandales.

Il convient désormais de tirer une leçon de cet incident. Quelle que soit la discipline, les organes souhaitant faire une demande sont appelés à examiner les nouveautés sous tous les angles – du point de vue du cheval, du bien-être animal, des pratiquants des sports équestres et des organisateurs de concours – avant de transmettre leur proposition de modification à la COREGL. Ce n’est qu’après avoir mis en lumière les arguments pour et contre d’une modification que l’on peut partir du principe qu’elle obtiendra l’approbation générale.

« Le projet d’extension de l’offre de brevets a été mis en route au cours de l’année sous rapport. »

COMMISSION FORMATION DE BASE

La Commission Formation de base (COFB) est composée de représentantes et représentants des associations régionales, des associations professionnelles, des associations spécialisées et des disciplines de Swiss Equestrian afin de couvrir au mieux les milieux concernés par la formation de base dans les sports équestres. Ce modèle n’a connu aucune modification après les élections générales de 2023.

Il convient toutefois de mentionner ici un changement de personnel. Heidi Wolf, qui a participé à la création de la COFB et de la commission qui l’a précédée pendant de nombreuses années avant de finalement en assurer la présidence, s’est retirée de ses fonctions. Nous la remercions infiniment pour son grand engagement.

Attestation

Diplôme Equitation

Diplôme Attelage

Diplôme Voltige

Nombre de participants

Lors de la foire de printemps de Berne BEA/Cheval, la COFB a eu l’occasion de présenter la formation de base dans le cadre du forum des experts. Cette formation en deux étapes, destinée aux personnes débutantes et axée sur le contact avec les chevaux et les sports équestres, a fait ses preuves au cours des dernières années et jouit d’un grand succès.

En 2023, après sa recomposition et sa première réunion d’automne, la COFB s’est également concentrée sur la mise en œuvre du concept faîtier et de la structure de formation du sport de masse. Ces projets ont vu le jour en collaboration avec Swiss Olympic et feront encore partie des principaux centres de préoccupation de la COFB en 2024.

Par ailleurs, le projet d’extension de l’offre de brevets a été mis en route au cours de l’année sous rapport. Dans ce contexte, les besoins des personnes passionnées par les chevaux et non orientées vers la compétition sont particulièrement pris en compte. Ces travaux s’inscrivent dans l’objectif de la stratégie « Swiss Equestrian 2030 », laquelle vise à faire de la fédération faîtière un centre de compétences pour le cheval.

COMMISSION D’EXAMEN

Les examens de formation de Swiss Equestrian, de l’attestation de formation de base à la licence, continuent de jouir d’une popularité croissante. Les petits ajustements introduits au cours de l’année sous rapport, comme l’adaptation des dimensions des parcours du brevet « Combiné », ont fait leurs preuves et ont été appréciés par tous les participantes et participants.

En 2023 également, la formation de base Equitation a été de loin la plus suivie avec 282 cours proposés. Mais les brevets « Combiné » et « Dressage », toujours organisés dans le cadre d’un seul et même cours, ont également été très convoités avec 183 cours proposés. Il est très réjouissant de constater qu’une tendance à la hausse a été enregistrée concernant ces produits de formation phares de Swiss Equestrian.

Formation équestre de base

La formation équestre de base, qui comprend une attestation axée sur le contact avec le cheval et un diplôme proposé dans différentes disciplines, à savoir l’équitation, l’attelage et la voltige, pose les bases solides d’une formation durable autour du cheval.

Durant l’année sous rapport, 403 personnes ont passé l’attestation avec succès.

2920 personnes ont passé le diplôme « Equitation » avec succès. 142 personnes ont passé le diplôme « Attelage » avec succès. 15 personnes ont passé le diplôme « Voltige » avec succès.

Brevets

Le brevet « Combiné » reste la formation Swiss Equestrian qui rencontre le plus de succès auprès des cavalières et cavaliers. Au total, 1039 personnes ont passé l’examen avec succès. 139 personnes ont obtenu le brevet « Dressage ».

Dans le domaine de l’attelage, 14 cours de brevet ont été proposés, 116 personnes ont obtenu le brevet « Attelage ».

L’évolution du brevet « Chevaux d’allure » est également très réjouissante. Durant les 17 cours proposés 166 ont passé le brevet avec succès.

Licences

Monte Western dans le terrain

Or Western Monte dans l’espace publique

Au cours de l’année sous rapport, 26 examens d’un jour ont été organisés concernant la licence de saut ou de dressage (2022 : 24). La licence R Saut a été attribuée à 262 candidats, la licence de dressage R à 81 candidats. 24 personnes ont reçu la licence L Attelage.

Lors de l’examen de licence à Berne en avril 2023, le responsable Formation et Sport de masse de Swiss Equestrian, Bruno Invernizzi, s’est rendu sur place pour faire un constat et ensuite faire part de ses impressions à la COEX. Son jugement a été globalement positif et seuls quelques points ont donné lieu à des propositions d’amélioration.

Enfin, au cours de l’année sous rapport, trois nouveaux juges de licence ont été recrutés. Après avoir effectué leurs missions d’assistance correspondantes, Maritie Angéloz, Corinne Rapold et Urs Schelker seront disponibles pour cette fonction. L’équipe des juges de licence a ainsi pu être rajeunie et la relève assurée, ce qui est particulièrement réjouissant – ce processus sera d’ailleurs poursuivi dans les années à venir. Brevet 1039

COMMISSION MÉDICALE

Les médecins de la Commission médicale (COMED) sont des hommes de l’art avec des connaissances du monde du cheval qui doivent apporter au comité et à tous les membres de la fédération, tant pour la base que pour l’élite, leur savoir et leurs compétences générales, principalement sur le plan administratif, au niveau des règlements, des problèmes éthiques et du point de vue technique au niveau de la prévention (comme cela a été le cas, par exemple, pour les traumatismes crâniens, l’amélioration des postures et toujours, bien sûr, dans le cadre de la lutte antidopage), la préparation des grands évènements, la gestion des crises ainsi que sur le plan pratique pour le soutien aux cadres, aux équipes, aux compétitrices et compétiteurs, mais aussi aux propriétaires et accompagnants.

Les nouveautés dans la lutte antidopage Durant l’année sous rapport, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a décrété l’interdiction définitive de la prescription en compétition de Tramadol, sous réserve d’une période de sevrage établie à 24 heures.

Par ailleurs, l’AMA détaille cette fois encore plus précisément les périodes de sevrage pour les glucocorticoïdes (la cortisone) sous ses différentes voies d’application (orale, rectale, intramusculaire, intraveineuse et en infiltration). Il est vivement recommandé aux athlètes concernés d’en parler à leur médecin prescripteur et/ou de consulter le site Internet de Swiss Sport Integrity.

La responsabilité de l’athlète

Il est important de se rappeler à quel moment une ou un athlète est en faute : lors de l’utilisation d’une substance interdite, lors d’un résultat positif, en cas de refus de se soumettre aux contrôles, de manquement aux obligations de localisation (valable uniquement pour les athlètes de cadre et sur demande explicite), de falsification d’un document, de possession de substances interdites, quand elle ou il en fait le commerce ou le trafic, est complice, ou contrarie un lanceur d’alertes !

Ou encore en cas de consultation d’un médecin sans préciser être une ou un athlète de compétition susceptible de contrôles, qui plus est quand elle ou il néglige en cas de nécessité de faire une demande d’usage à fin thérapeutique ! Pensez-y et n’en prenez pas le risque ! Prenez soin de vous et protégez-vous ! Cela ne s’applique pas seulement aux athlètes de niveau international, mais à tous ceux qui participent à une compétition !

La COMED se tient tout au long de l’année à la disposition des membres de Swiss Equestrian pour toute question médicale, notamment en relation avec la lutte antidopage.

« Les règles antidopage s’appliquent à tous ceux qui participent à une compétition. »

COMMISSION VÉTÉRINAIRE

L’éthique, l’un des principaux piliers de Swiss Equestrian, comprend entre autres le bien-être des chevaux et la formation. Dans ces deux domaines, la Commission vétérinaire joue un rôle central.

L’identification claire et la vaccination correcte contre la grippe équine sont des éléments importants pour la surveillance sanitaire de la population équine en Suisse. La protection contre la transmission de maladies est extrêmement importante, en particulier lors de manifestations réunissant de nombreux chevaux provenant de différentes écuries et régions. Dans ce contexte, le contrôle aléatoire des passeports des chevaux sur les concours, qui a été constamment intensifié au cours des dernières années, a fait ses preuves. Les contrôles portent notamment sur l’identification et les vaccinations. Il est réjouissant de constater qu’au cours de l’année sous rapport, les passeports des chevaux ont presque toujours pu être présentés – dans le cas contraire, le jury est obligé d’exclure le cheval concerné de l’épreuve en question. En outre, le jury doit également exclure de la manifestation les chevaux qui, d’un point de vue vétérinaire – par exemple absence de vaccins – ne semblent pas aptes à être engagés dans l’épreuve en question. Ces contrôles, qui sont assurés par la ou le vétérinaire de concours, seront poursuivis l’année prochaine.

Formation

Les cours de formation de vétérinaire de concours Swiss Equestrian et le cours d’identification ont eu lieu le 22 mars 2023 à Berne. Le matin, les participantes et participants ont appris à identifier correctement les chevaux et à enregistrer leur signalement ou encore à toiser les poneys, par exemple. L’après-midi, 48 vétérinaires équins intéressés ont été mis au courant des dernières nouveautés en matière de médecine vétérinaire dans les sports équestres et ont ainsi été formés en tant que vétérinaires de concours Swiss Equestrian.

Contrôles de médication

En 2023, les sept vétérinaires formés du Medication Control Program (MCP) ont effectué un total de 290 contrôles de médication lors de manifestations relevant de Swiss Equestrian. Quatre d’entre eux se sont révélés positifs et ont été signalés à la commission des sanctions (COSA) de Swiss Equestrian.

Nouvelles élections

Contrôles de médication

Nombre total de chevaux testés lors de manifestations nationales en Suisse

2023

Nombre de cas positifs

290 4

Des changements de personnel sont également intervenus au sein de la Commission vétérinaire (COVET) au cours de l’année sous rapport. Charles Meuwly a démissionné au cours du premier trimestre, Linda Klein n’était plus disponible pour une réélection et Yann Panchaud a mis fin à son mandat à la fin de l’année. Lors des élections de renouvellement, deux nouveaux membres disposant d’une grande expérience dans le domaine des sports équestres ont rejoint la COVET : Natalie Bearth, vétérinaire, Pferdepraxis Bearth, et Lucia Macri, vétérinaire, Université de Zurich. Les deux membres alors en place de la COVET, Gabriela Kaup et Marco Bryner (présidence), ont été confirmés dans leurs fonctions.

Perspectives

L’année prochaine, la COVET souhaite mettre encore davantage l’accent sur la formation et la protection des animaux. En plus des cours existants (cours d’identification et de vétérinaire de concours), il est prévu de proposer un cours pour les vétérinaires FEI. La COVET va intensifier les échanges avec les vétérinaires responsables des autres fédérations équestres européennes afin de continuer à améliorer ensemble le bien-être des chevaux dans le sport.

COMMISSION DES SANCTIONS

Au cours de l’année sous rapport, la Commission des sanctions a traité 62 cas dans le cadre de ses quatre réunions ordinaires et d’une réunion extraordinaire. Par rapport à l’année précédente, cela représente 17 cas de moins. Cette évolution s’explique par la baisse réjouissante du nombre de cas liés à la somme de points, qui est passé de 57 l’année précédente à 43 l’année sous rapport.

Autre point positif : la Commission des sanctions n’a pas eu à traiter de cas de maltraitance de chevaux sur les terrains de concours suisses au cours de l’année sous rapport. Les cas liés à un trop grand nombre de départs en l’espace de deux jours étaient également en baisse en 2023 par rapport à l’année précédente (5 contre 11 l’année précédente).

Plus de cas liés à la médication

La COSA a traité trois cas de contrôle positif de médication chez les chevaux au cours de l’année sous rapport, un quatrième sera traité en 2024. Par ailleurs, il est regrettable que deux cas de refus de contrôle de la médication aient dû être sanctionnés. Il convient de souligner ici qu’un contrôle de médication refusé ou entravé est considéré comme un contrôle positif.

Cruauté envers les animaux en dehors des terrains de concours

Au cours de l’année sous rapport, la COSA a traité un cas de maltraitance animale constaté en dehors des terrains de concours, la personne sanctionnée ayant auparavant été condamnée par un jugement définitif pour ces faits.

Il reste à espérer qu’il s’agisse d’un cas isolé et que les cavalières et cavaliers de compétition qui participent à des concours relevant des dispositions réglementaires de Swiss Equestrian soient conscients qu’en cas de cruauté envers les animaux en dehors des terrains de concours, Swiss Equestrian est tenue de sanctionner ces personnes et de les exclure pour un certain temps de ses compétitions.

Comportement inconvenant

En 2023, un incident enregistré sur un terrain de concours en raison d’un comportement inconvenant envers des officiels a été traité par la COSA. Les relations avec autrui dans les sports équestres font également partie des principes éthiques de Swiss Equestrian.

L’incident mentionné aurait également pu être sanctionné par un renvoi via le jury présent sur le terrain de concours. Le fait qu’un seul cas de ce type soit parvenu à la COSA montre que les décisions prises par les jurys et les officiels sur les terrains de concours sont claires et sans équivoque et qu’elles sont généralement acceptées, à l’exception de ce cas particulier.

Elargissement de la COSA

Au cours de l’année sous rapport, la COSA s’est réjouie de l’élection de Dina Beti, Fribourg, en tant que nouveau membre de la COSA. Dina Beti est avocate et exerce la profession de juge à Fribourg. Elle dispose d’une grande expérience et est parfaitement bilingue. Grâce à sa grande expérience et à ses compétences, elle représentera sans aucun doute un enrichissement considérable pour la COSA.

L’éthique est un pilier essentiel de Swiss Equestrian et comprend entre autres le bien-être des chevaux.

TRIBUNAL DE LA FÉDÉRATION

Par rapport aux années précédentes au cours desquelles aucun cas n’avait été porté devant le Tribunal de la Fédération de Swiss Equestrian, 2023 est définitivement sortie des rangs. En effet, quatre cas ont être traités et même clôturés avant la fin de l’année.

Trois cas relevant de la protection animale

Trois des cas traités concernaient des dénonciations pour infraction aux règles de protection des animaux ou à la loi sur la protection des animaux. Dans les trois cas, les décisions de la Commission des sanctions de Swiss Equestrian ont été soumises à un examen approfondi et ont finalement été confirmées dans leur principe après que le droit d’être entendu a été accordé. En ce qui concerne le niveau de la sanction, le Tribunal de la Fédération a conclu dans les trois cas, après un examen approfondi, que celui-ci devait être réduit d’environ 30%.

Des considérations en faveur des personnes sanctionnées ont dans les trois cas été prises en compte. Deux de ces décisions sont désormais définitives. La troisième n’est pas encore entrée en force. Il convient de préciser que l’un des cas définitivement clos concerne la décision de sanction dans l’affaire Paul Estermann, qui, comme on le sait, avait fait l’objet d’une grande attention de la part des médias. Après les quelque cinq années de procédure, depuis la dénonciation en février 2017 jusqu’au dernier jugement du tribunal cantonal de Lucerne, devenu définitif le 18 novembre 2022, ce cas a pu être clos définitivement devant la Commission des sanctions et le Tribunal de la Fédération.

Accord à l’amiable dans le conflit de compétences La quatrième décision concernait un litige relatif aux compétences disciplinaires de la commission technique d’une discipline de Swiss Equestrian. Les préoccupations légitimes de toutes les parties concernées ont pu être prises en compte et la procédure a été close par un accord à l’amiable.

dénonciations pour infraction aux règles de protection des animaux. »

2023

Avertissement écrit sans carton jaune Saut 2

Dressage 1

Steve Guerdat avec Dynamix de Bélhème au championnat d’Europe à Milan (ITA).

La championne suisse élite 2023 Charlotte Lenherr avec Sir Stanley W.

Le pas-de-deux Ilona Hannich/Li Laffer remporte le bronze au championnat d’Europe de l’élite.

Marcel Luder au championnat du monde des attelages à deux au Pin au Haras (FRA).

Edouard Schmitz avec Gamin van’t Naastveldhof lors de la Coupe des nations de St-Gall.

Audrey Acquistapace avec Come On Louvarel au championnat d’Europe de l’élite à Ermelo (NED).

Josefine Flury avec Karajol au championnat d’Europe de l’élite à Ermelo (NED).

Nina Zinsli sur TR Reimann au championnat du monde de reining à Givrins (SUI).

La championne suisse de dressage 2023 de la catégorie Jeunes Cavalieres Robynne Graf montant Domino.

La championne suisse de saut 2023 de la catégorie Juniors : Lou Pouch montant

Leave the Light on.

La cavalière de para-dressage Nicole Geiger avec Amigo au championnat d’Europe à Riesenbeck (GER).

ONE TEAM.

ALL TOGETHER.