Document animateur 12-13 ans (complet)

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tu nous appelles


Auteur : La Diffusion Catéchistique de Lyon Isabelle Morel, Père Michel Jeanpierre, Père Pascal Perroux-Hummel (diocèse de Besançon) Mireille Joly (diocèse de Belfort-Monbéliard) Agnès Durand (diocèse de Nancy) Odile Guilbaud (diocèse de Verdun) Daniel Revaud (diocèse de Belley-Ars) Marie-Thérèse Pinson, Odile Hermann, Père Antoine De Moismont, Père Gilbert Brun (diocèse de Lyon) Germaine Dujoux (diocèse d’Annecy) Dominique Bartnig (diocèse de Saint-Claude)

Remerciements : Père Dominique Banet, Colette Jeannin (diocèse de Besançon) Mgr François Maupu, Père Jean Mangin (diocèse de Verdun) Sophie Gall (diocèse de Nancy) Père Jean Peycelon, Patiaré Bergeret, Héléne Cartron (diocèse de Lyon) Chantal Dumery (diocèse de Nevers) Mgr Vincent Jordy (diocèse de Saint-Claude) Les personnes qui ont accepté de relire les modules et les animateurs qui les ont expérimentés

Nihil obstat, Père Bruno Bataillon, 10 avril 2013 Imprimatur à usage catéchétique, Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, 10 avril 2013 Maquette : Anne Bordenave Montage DVD : Crea Nostra ISBN : 978-2-7105-0520-4 MDS : 538 024 www. fleuruseditions.com www.alarencontreduseigneur.fr © Mame-Tardy, Paris, 2013, pour l’ensemble de l’ouvrage Toute reproduction interdite. Tous droits réservés pour tous pays. © Textes liturgiques : AELF, Paris

Avec ce document vous soutenez la responsabilité de catéchèse dans l’Église, et vous contribuez à une solidarité financière entre les diocèses de France. Les évêques de la Commission épiscopale de la catéchèse et du catéchuménat (CECC).


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!"#$%&$'&$(')*+,-#./00$( Livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor Livre Seigneur, apprends-nous à prier DVD Seigneur, tu nous appelles Site Internet À la rencontre du Seigneur Vidéo Animateur

Visée Enjeu Étape Point d’attention Passerelle Prière Chant

Accueil

Durée

Matériel

Jalon collectif

Bible

Jalon personnel

Site Internet


Cette nouvelle orientation invite à passer d’une catéchèse destinée aux enfants à une catéchèse proposée à tous, enfants et adultes, à tous les âges de la vie ; d’un parcours linéaire et progressif à une organisation par modules, souple et adaptée au mode de vie et au rapport au temps de nos contemporains ; d’une catéchèse qui repose sur quelques personnes à une catéchèse qui prend appui sur une communauté catéchisante et missionnaire, à une catéchèse prenant acte de la difficulté d’appartenir à une vie communautaire et proposant à tous un bain ecclésial. Le défi aujourd’hui, dans une société globalement déchristianisée, est de « mettre quelqu’un non seulement en contact, mais en communion, en intimité avec le Christ 1 ». Pour répondre à cette nouvelle situation, les évêques font le choix de la pédagogie d’initiation. C’est à la suite de ce choix que La Diffusion Catéchistique de Lyon élabore de nouveaux documents catéchétiques.

La pédagogie d’initiation implique une démarche particulière qui vise à rendre « effectif, chez une personne, l’accueil de Dieu qui attire à lui 2 ». Elle repose sur sept principes3 et requiert : – La liberté des personnes : liberté d’entreprendre une démarche ; liberté d’exprimer sa pensée, sa foi, ses doutes, ses questions. – Un cheminement : la mise en place d’étapes donne le goût d’aller plus loin et propose un chemin. – Un enracinement profond dans l’Écriture en laissant la parole de Dieu faire son travail et en favorisant ce qui peut rendre possible l’action de l’Esprit Saint au cœur de chacun. – La médiation d’une tradition vivante : les témoins d’hier et d’aujourd’hui, le témoignage des communautés chrétiennes à travers les âges, introduisent les personnes dans l’expérience d’une foi qui les précède toujours. – Des cheminements de type catéchuménal qui impliquent une catéchèse biblique, l’appel à la conversion personnelle suscitée par la parole de Dieu, la rencontre d’une communauté vivante, une introduction à la vie de prière et à la vie sacramentelle. – Une dynamique du choix qui introduit les personnes à une vie de partage fraternel en réponse à la parole et à l’amour de Dieu. Elle les aide à s’interroger sur leurs choix et décisions au quotidien. 1. Jean-Paul II, Catechesi tradendae, no 5. 2. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 27. 3. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, pp. 46 à 60.

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Le Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, voté le 7 novembre 2005 par les évêques de France réunis en assemblée plénière à Lourdes, prend acte des profondes mutations de la société et propose une nouvelle orientation pour la catéchèse.


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– Une ouverture à la diversité culturelle : en favorisant tous les langages (parole, image, écrit, art, audiovisuel, multimédia). Cette diversité culturelle a donné et donne encore aujourd’hui chair à l’Évangile.

Les évêques de France ont aussi fait le choix de renoncer à un parcours linéaire et progressif pour proposer un itinéraire organisé par modules.

123$(,4+$'5232%'0-&26$'7 Un module forme un tout au service du cheminement des personnes. C’est un itinéraire qui demande une certaine durée et s’organise en plusieurs rencontres. Il permet de participer à l’expérience que fait l’Église dans la rencontre du Christ, et à sa connaissance de la foi. Chaque module prend en compte la spécificité trinitaire de la foi chrétienne en Dieu Père, Fils et Esprit, et le mystère pascal – mort et résurrection du Christ. Il met en œuvre la pédagogie d’initiation demandée par les évêques4.

Cette nouvelle proposition catéchétique permet d’honorer chacun des quatre principes d’organisation prévus par le Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France : 1. Une organisation de la catéchèse ordonnée à toutes les étapes de la vie. 2. Une organisation de la catéchèse par lieux et regroupements de vie. 3. Une organisation de la catéchèse articulée à l’année liturgique. 4. Une organisation de la catéchèse en réponse aux demandes sacramentelles.

Elle est enrichie de deux documents sources et d’un site Internet :

Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor Seigneur, apprends-nous à prier www.alarencontreduseigneur.fr

Cette collection de modules liée aux étapes de la vie répond au premier principe d’organisation. Dans ce cadre, le choix a été fait de rassembler les jeunes de 12 à 15 ans dans une même étape de la vie. Cela correspond en général à l’étape de la vie au collège. Pour tenir compte de la différence de maturité importante au sein de cette tranche d’âge, certains modules ont été plus particulièrement pensés pour les 12-13 ans et d’autres pour les 14-15 ans. La collection propose aux jeunes de vivre l’Évangile et de grandir dans la foi, dans la société actuelle. Les itinéraires permettent à chacun d’avancer à son propre rythme. 4. « À chaque étape de la vie devra correspondre une “banque de modules” dans laquelle les catéchistes puiseront, en ajustant les propositions selon les besoins et la situation », Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 76.

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Les évêques de France ont souhaité qu’un cadre de référence donne sa cohérence à chaque proposition catéchétique : « Nous appelons “cadre de référence” toute synthèse cohérente et vitale de la foi qui précise quels appuis de la vie chrétienne sont à honorer […]5. » Le cadre de référence choisi pour la proposition faite aux jeunes de 12-15 ans est constitué des commandements bibliques, paroles de vie données pour le salut des hommes. La collection comprend 11 modules totalement autonomes les uns par rapport aux autres ; ils peuvent être proposés dans n’importe quel ordre, en tenant compte de l’âge pour lequel ils ont été écrits. Toutefois, le module « Aimé de Dieu, appelés à vivre » a été conçu pour servir d’itinéraire à une retraite de profession de foi. Il conviendra donc de l’envisager au moment opportun. Les quatre modules proposés ici sont : Un temps pour tout, du temps pour Dieu Tu es notre Dieu, nous sommes ton peuple À l’écoute de la vérité, nous témoignons Aimé de Dieu, appelés à vivre Trois documents complémentaires pour préparer le sacrement de réconciliation, la première des communions et la confirmation enrichissent cette banque de données. :$0)('' 6*,2.#*52$

Un temps pour tout, du temps pour Dieu

« Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. »

Si 17,1-12 Ps 139

Don Bosco Jean-Marie Petitclerc Daniel Federspiel (le clown Papi) Une clarisse

Eucharistie

Temps ordinaire

Tu es notre Dieu, nous sommes ton peuple

« Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne feras aucune idole. »

Ex 3, 1-8 ; 14, 15-31 ; 32, 1-20 PS 136 Jn 14, 1-11 ; 14, 23-25

Mère Teresa Saint Jean de la Croix Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Réconciliation Eucharistie

Temps du Carême Pâques Fête de la Trinité

À l’écoute de la vérité, nous témoignons

« Tu ne commettras pas de meurtre. »

Gn 2, 8-9, 16-17 ; 3, 1-14a Ps 32 Jn 18, 28-38 Ac 4, 34-35 ; 5, 1-11 Jn 14, 12-18a

Des confirmands

Confirmation

Temps ordinaire

Aimé de Dieu, appelés à vivre

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »

Is 43,1.4-5 ; 49,15-16 Lc 15, 11-32 Mt 22,34-40 Mc 10,17-22 1Co 12, 12-21 Mc 8, 27-30

Tim Guénard Jean Vanier Sœur Emmanuelle

Baptême Réconciliation

Temps pascal

5. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 75.

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>-+/<26/*.$'()"+*9*52$'/2;'0-&26$( Visée : une déclaration qui déploie l’itinéraire du module. Elle articule une expérience de la foi chrétienne et une question essentielle pour les jeunes. Étape : un module comprend plusieurs étapes variables en nombre et en durée ; elles sont nécessaires pour l’itinéraire et doivent être réalisées dans l’ordre prévu. Chacune permet un pas de plus pour que le chemin tracé soit au service d’un processus de transformation. Enjeu : il formule pour l’animateur, à chaque étape, ce qui est bon pour les jeunes à ce moment-là du chemin. Passerelle : elle permet de passer d’une étape à l’autre, rappelle ce qui a déjà été fait, présente ce que l’on va faire, invite à faire un pas de plus. Jalons : ils permettent à chacun de garder des traces du cheminement qui s’opère et de prendre conscience de l’action du Seigneur dans sa vie. Ces temps d’appropriation peuvent être collectifs ou individuels. La visée, l’étape et l’enjeu sont des points d’attention pour les animateurs. La passerelle et les jalons sont exprimés à haute voix par les animateurs aux jeunes. Des pictogrammes permettent de reconnaître rapidement les rubriques et les documents à utiliser (voir tableau p. 4).

8?/52$'0-&26$'9/*,'/))$6'/2;'0"&*/,*-%('(2*@/%,$( 'A Une situation d’entrée pour provoquer le questionnement Des textes bibliques puisés dans l’Ancien et le Nouveau Testament Un récit de témoins Des actes liturgiques6

Une ouverture à la prière qui favorise l’intériorité La vie concrète des communautés L’enseignement de l’Église La relecture par les jalons

!$('"6"0$%,(')$.0/%$%,(')$2@$%,'B,.$'$%.*+?*(')/.'A Des points d’attention pour bien vivre le module selon le rythme choisi et une progression adaptée à la maturité de chacun Des adaptations pédagogiques pour des jeunes en grande difficulté Des propositions de célébration Des indications de préparation pour les animateurs Des ouvertures possibles vers tel sacrement ou telle fête chrétienne Des « étapes bis » pour élargir la proposition Des propositions intergénérationnelles à vivre en famille ou en communauté Une médiathèque mise à jour sur le site Internet Ces éléments seront, le cas échéant, proposés dans l’introduction de chaque module. Ils constitueront une ressource supplémentaire selon les situations ou le temps disponible.

6. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 43.

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Une des forces de « Seigneur, tu nous appelles » est sa souplesse, tant dans le rythme des rencontres que dans la constitution des groupes. Le rythme des rencontres peut être régulier (hebdomadaire, bimensuel), suivre des temps forts ou alterner les deux. On gagnera à introduire la diversité en alternant des temps en équipes et des rencontres en un groupe plus large, en favorisant la proximité géographique ou les regroupements paroissiaux, et en intégrant des temps intergénérationnels qui développent le sentiment d’appartenir à une communauté chrétienne. Quel que soit le rythme choisi, il convient de prendre tout le temps nécessaire pour faire vivre l’itinéraire dans sa totalité, sans précipiter les étapes, ce qui nuirait au cheminement des jeunes. Prévoir de 7 à 10 heures pour vivre un module. La constitution des groupes ne se calque pas impérativement sur le modèle scolaire. Elle peut rassembler des jeunes d’âge et de niveau scolaire différents. L’animation demande, dans la mesure du possible, des animateurs de petite équipe, des animateurs plus expérimentés pour conduire un grand groupe, un responsable de l’aumônerie, un aumônier, un prêtre de la paroisse ou du regroupement paroissial. Il est également conseillé de faire appel à des « personnes-ressources » adultes, parents ou jeunes adultes, afin de moduler les interventions des divers intervenants. Programmation : il est nécessaire de programmer son année en choisissant quelques modules parmi les 11 proposés. Il faudra être attentif à répartir ces modules sur plusieurs années en tenant compte des modules proposés pour cheminer vers l’eucharistie, le pardon, la confirmation ou le baptême si le cas se présente. Il est préférable que le choix des modules, le rythme et la durée des rencontres soient décidés en aumônerie, en paroisse ou plus largement en ensemble paroissial pour favoriser le travail entre animateurs. La programmation de l’année doit être souple pour tenir compte de la longueur variable des modules et du fait qu’une étape ne correspond pas forcément à une rencontre d’une heure.

!$(')-*%,('&3/,,$%,*-%')-2.'6$('/%*0/,$2.( En préalable, il est fortement préconisé que les animateurs, en particulier les plus expérimentés, aient pris connaissance des nouvelles orientations de la catéchèse et surtout du choix de la pédagogie d’initiation afin de se familiariser avec cette démarche catéchétique. L’animateur est au service d’une démarche qu’il doit guider mais qui ne lui appartient pas. Il accompagne les jeunes qui lui sont confiés et est attentif à respecter la diversité de leurs réponses. Pour conduire le module, il est nécessaire que l’animateur ait vécu pour lui-même l’itinéraire qu’il va proposer aux jeunes. Pour chaque texte biblique sur lequel s’appuient les modules, un itinéraire de découverte est proposé aux animateurs. Pour l’emprunter, il suffit de se reporter aux annexes. À la fin de chaque module, une fiche « Pour aller plus loin » offre aux animateurs un approfondissement théologique.

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D."($%,/,*-%'&$('&-+20$%,( Chaque module puise dans les documents sources de la proposition catéchétique « À la rencontre du Seigneur ». Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor est une nouvelle édition de Ta Parole est un Trésor : elle est profondément renouvelée mais garde les mêmes principes qui ont fait le succès de la première édition auprès des adultes, des jeunes et des enfants. Elle comporte des passages supplémentaires de l’Ancien et du Nouveau Testament dans leur traduction liturgique. Des notes, des commentaires, un lexique, des illustrations et des iconographies accompagnent les textes. Quel que soit son âge, le jeune reçoit ce livre dès son entrée en catéchèse. Seigneur, apprends-nous à prier invite à une rencontre communautaire et personnelle avec le Christ à travers la prière du Notre Père, la prière de l’Église (liturgie et sacrements) et une initiation à la prière personnelle. C’est un livre qui trouve tout son intérêt à cet âge de la vie où l’on cherche à en savoir plus. On veillera à ce que chacun, en fonction de son propre cheminement, le reçoive à l’occasion d’un événement particulier (première des communions, baptême, profession de foi, confirmation). Le site Internet www.alarencontreduseigneur.fr est destiné aux animateurs et à tous les acteurs de la catéchèse (prêtres, parents, etc.). Ce site présente les documents de la collection, met à disposition des ressources pédagogiques complémentaires, favorise les échanges entre animateurs et propose des formations dans toute la France.

Pour les jeunes : – L’agenda est leur compagnon principal tout au long de l’année. Il leur permet de noter leurs jalons personnels au fur et à mesure des itinéraires des modules. Ils les écrivent pour eux-mêmes et sans avoir à les communiquer à quiconque. Il contient aussi un calendrier, des pages à personnaliser, la liste des commandements, des prières, des indications liées au temps liturgique et des biographies de grands témoins. Cet agenda est également conçu pour y ranger les livrets relatifs aux modules de cette étape de la vie dans les pochettes. – Un livret est proposé pour chaque module. Il contient les indications nécessaires pour suivre l’itinéraire, ainsi que des éléments à découper. Pour les animateurs : un document de l’animateur contient quatre des modules, les propositions annexes, avec des fiches techniques, bibliques et liturgiques. Ce document est accompagné d’un DVD. Celui-ci peut contenir jusqu’à cinq vidéos par module : une porte d’entrée, un documentaire sur le témoin, une animation et un entretien avec un théologien « pour aller plus loin ». Chaque animateur est aussi muni d’un agenda qu’il remplit pour lui-même et du livret de chaque module. Les chants suggérés dans chaque itinéraire sont disponibles sur les sites www.secli.cef.fr, www.chantonseneglise.fr ou www.exultet.net (voir le site www.alarencontreduseigneur.fr).

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À l’âge de 12-13 ans, le jeune entre dans une situation paradoxale : il vit une tension entre la remise en question de l’autorité et le besoin de repères. Pour se construire, il cherche à transgresser l’interdit, à tester les limites, mais il a aussi besoin que les adultes lui balisent le chemin. Les copains, les modèles sont importants. Les trois quarts de son emploi du temps sont consacrés au collège. La famille, même si elle est souvent tournée en dérision, reste intimement un point d’ancrage fort. Le jeu tient une place privilégiée. Les différences sont marquées entre les garçons (encore très infantiles) et les filles (déjà plus mûres). Ils ne cherchent pas spontanément à se rencontrer, mais vivent avec le début de la puberté une transformation physique et psychologique qui favorise l’insécurité. C’est un âge où le jeune n’est pas à l’aise avec son corps, où il ne s’aime pas et où l’apparence physique prend une importance presque démesurée.

!/')-(,2.$'&$'63/%*0/,$2. L’animateur est invité à se positionner en adulte responsable, respectueux et non intrusif. Ni copain, ni psy, ni flic, ni prof, ni parent… il n’est pas moralisateur. Il aura le souci de prendre les jeunes là où ils en sont, en acceptant d’avancer avec eux à leur rythme, en étant à leur écoute, mais sans hésiter à être force de proposition. Il n’hésitera pas à mettre en place un cadre à respecter pour créer un climat d’écoute, de confiance, de bienveillance dans l’équipe. Il invitera par exemple à éteindre les portables, à être poli, à prendre soin des personnes et des lieux, etc. Il veillera à être un adulte cohérent dans ses actes et dans ses paroles : faire ce que l’on dit est fondamental à cet âge-là ! Il n’hésitera pas à témoigner de ce qu’il vit en Église, de ce en quoi, en qui il croit.

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Nous vivons dans une société où tout va vite. Le rythme de vie est imposé par le système de production et de consommation qui s’est mis en place avec l’avènement de la modernité et les progrès de la technique. Chaque individu, du plus jeune au plus âgé, est pris dans cette spirale et n’a guère d’autre choix que de suivre ce mouvement. Notre temps est aussi marqué par le primat de l’individualisme. Le respect des libertés individuelles devient prioritaire. C’est ainsi que le dimanche est devenu pour beaucoup le « jour pour soi », que l’on consacre avant tout à son développement personnel. Il ne s’agit cependant pas de renier ce système ou de le diaboliser. Nous bénéficions aussi des avancées qu’il a rendu possibles. Mais la parole de Dieu nous invite à ne pas tomber en esclavage : « Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que le Seigneur ton Dieu t’en a fait sortir par la force de sa main et la vigueur de son bras. C’est pourquoi le Seigneur ton Dieu t’a commandé de célébrer le jour du sabbat. » (Dt 5, 15) Il s’agit de ne pas se laisser en permanence accaparer par son travail, ses soucis et les préoccupations du quotidien. « Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel. » (Qo 3, 1) Lorsque l’Écriture fait mémoire de la création, elle souligne aussi la fécondité de cette alternance entre travail et repos : « Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent mais Il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré. » (Ex 20, 11)

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« Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui réside dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré. » (Ex 20, 8-11)


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Le sabbat symbolise « l’espace » laissé à l’homme pour poursuivre avec Dieu la création. Il est ainsi le signe de l’alliance entre les hommes et le Seigneur. C’est un jour où l’on rend grâce à Dieu pour tout ce qu’il nous a donné et continue encore à nous donner aujourd’hui. Ce don s’opère la plupart du temps par l’action de ceux qui nous ont précédé et de ceux qui nous entourent. Il est bon d’en prendre conscience. Les chrétiens ne célèbrent pas le jour du sabbat, septième et dernier jour de la semaine chez les juifs (notre samedi). Depuis les premières communautés chrétiennes, l’événement pascal vient bouleverser la manière de respecter ce commandement de Dieu. Désormais, c’est le dimanche, jour de la Résurrection, qui est sanctifié. « Premier jour de la semaine » (Mt 28, 1 ; Mc 16, 2 ; Lc 24, 1 ; Jn 20, 1), il « signifie la création nouvelle inaugurée avec la Résurrection du Christ » (CEC § 2174). C’est ce que dit une oraison de la Vigile pascale : « Toi qui as fait merveille en créant l’homme, et plus grande merveille encore en le rachetant. » Le dimanche est « le jour du Seigneur ». Jésus Christ est présent au cœur de la vie de chacun, dans tous nos travaux et occupations, quel que soit le jour de la semaine. Mais le dimanche est un jour particulier où chaque baptisé est invité à prendre conscience de sa présence et de son action, et à le célébrer en communauté : « La célébration dominicale du Jour et de l’Eucharistie du Seigneur est au cœur de la vie de l’Église. “Le dimanche, où, de par la tradition apostolique, est célébré le mystère pascal, doit être observé dans l’Église tout entière comme le principal jour de fête de précepte (CIC, can.1246 § 1). » (CEC § 2177). Passer d’une conception du dimanche « jour pour soi » à celle du dimanche « Jour du Seigneur » invite à ne pas rester centré sur nous-mêmes, mais au contraire à aller vers nos frères. C’est le sens du temps de l’envoi à l’issue de la célébration dominicale : nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de la joie de celui que nous avons reçu : Jésus Christ mort et ressuscité. « Allez dans la paix du Christ », entend-on à la fin de la messe. Cela consiste à vivre de cette paix et à en rayonner sur le monde.

Pour conduire ce module, il est nécessaire que les animateurs se soient familiarisés avec l’itinéraire proposé aux jeunes en le vivant pour eux-mêmes autant que possible. Voici quelques pistes pour approfondir ou se préparer aux rencontres de différentes façons : 1/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (annexes, pp. 40-42). 2/ Lire ensemble le texte de Justin : « Le jour du soleil » (livret jeunes, p. 18) et se demander :

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Il est important de prendre le temps de bien vivre chaque étape ; celles-ci ne sont pas nécessairement équivalentes en temps. Il s’agit de permettre à chaque jeune de cheminer à son rythme. Tous ne possèdent pas la même maturité, mais l’itinéraire peut permettre des ouvertures et des avancées différentes. Le jalon collectif consistera à réaliser un cadran (type chronomètre ou horloge), sur un support rigide. Il est composé d’un anneau extérieur divisé en autant de secteurs que de types d’occupations qui font la vie des jeunes (étape 1). Un secteur sera réservé pour les étapes 4 et 5, centrées sur le sens du dimanche. L’intérieur du cadran est constitué d’illustrations et de mots ajoutés à l’étape 2. Au centre, une reproduction du visage du Christ ou d’une croix glorieuse sera ajoutée à l’étape 3. Des modèles sont consultables sur le site www.alarencontreduseigneur.fr. Attention : ce jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les jeunes notent dans leur agenda.

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– Qu’est-ce qui me marque, m’interroge ? Pourquoi ? – Quelles sont les similitudes et/ou les différences avec la manière actuelle de célébrer la messe ? – Si nous avions à réécrire et à actualiser ce texte, quels passages modifierionsnous ? 3/ Échanger à partir du paragraphe no 2182 du Catéchisme de l’Église Catholique : « La participation à la célébration commune de l’Eucharistie dominicale est un témoignage d’appartenance et de fidélité au Christ et à son Église. Les fidèles attestent par là leur communion dans la foi et la charité. Ils témoignent ensemble de la sainteté de Dieu et de leur espérance du Salut. Ils se réconfortent mutuellement sous la guidance de l’Esprit Saint. » – Que m’inspire ce paragraphe ? Quelles questions me pose-t-il ? – Échanger à partir de cette phrase : « La participation à la célébration commune de l’Eucharistie dominicale est un témoignage d’appartenance et de fidélité au Christ et à son Église. » – Comment la comprenons-nous ? À quoi cela nous invite-t-il ? Voir également le no 2186 du CEC, qui insiste sur le service du frère qui est particulièrement recommandé le dimanche. 4/ Lire ensemble la page « Pour aller plus loin » (voir p. 40) et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec Mme Sophie Gall sur le DVD (9’30). Ensuite, échanger sur un point choisi par le groupe.


H*99".$%,$('0*($('$%'I2@.$')-((*<6$( 1) Dans un groupe sur plusieurs semaines : Étapes 1, 2, 3, 4 (avec participation à une eucharistie dominicale) et 5.

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2) Sur deux demi-journées et une célébration dominicale : Première rencontre : étapes 1 et 2. Deuxième rencontre : étapes 3, 4 et 5. Dans ce cas, il est envisageable de vivre l’eucharistie proposée à l’étape 4 un samedi soir ou un dimanche matin, avec la communauté paroissiale. Il est possible alors de vivre l’étape 5 à l’issue de cette célébration en incluant éventuellement un repas partagé. S’il n’est pas possible de participer à une messe à la fin de l’étape 4, on peut commencer l’étape 5 en regardant l’interview des chrétiens sortant de la messe sur le DVD.

L’itinéraire de ce module peut aider à faire des liens avec : – Le temps liturgique : le temps ordinaire ; – Le sacrement de l’eucharistie.

Pour les animateurs : une présentation de l’ensemble de la proposition « À la rencontre du Seigneur » (3’45) et un entretien avec Mme Sophie Gall, membre du SNPLS7 (9’30). Pour les groupes de jeunes : le reportage sur Jean-Marie Petitclerc (7’40), le reportage Le clown et l’enfant (6’10), l’interview avec Sœur Brigitte, clarisse à Ronchamp (12’00), le reportage sur les chrétiens à l’issue d’une messe L’eucharistie (3’40).

Ces propositions sont fournies à titre indicatif ; d’autres documents sont disponibles dans les services diocésains de catéchèse. Cette médiathèque est actualisée régulièrement sur le site www.alarencontreduseigneur.fr.

7. Service national de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle

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Sites Internet www.alarencontreduseigneur.fr www.croire.com www.ktotv.com www.jds.fr www.donboscomedia.com www.salesien.com www.clarisses-a-ronchamp.fr

Ouvrages de référence – Catéchisme de l’Église Catholique, Éditions Fleurus-Mame/Centurion/Cerf, 1998. – Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, Éditions Centurion, Cerf, CERP, CRER, Decanord, Desclée, Droguet-Ardant, de Gigord, Mame, Ed. Ouvrières, Privat, Tardy, Zech éd., 1991. – Le nouveau Théo, l’encyclopédie catholique pour tous, Éditions Mame. – Youcat, éd. Bayard/Fleurus-Mame/LeCerf. – Service biblique catholique Évangile et vie, Le Décalogue, Cahiers Évangile o n 81, Cerf. – Service biblique catholique Évangile et vie, Le décalogue, Supplément aux Cahiers Évangile no 144, éd. du Cerf.

Ouvrages spécifiques aux étapes – R. du Charlat, Ronchamp, l’exigence d’une rencontre – Le Corbusier et la chapelle Notre-Dame du Haut, Fage. – M.-F. Becker, Prier 15 jours avec Ste Claire, éd. Nouvelle cité. – J.-M. Petitclerc, Mon combat contre la violence, Bayard.

DVD – Jean-Marie Petitclerc, éduquer contre la violence, KTO/JDS. – Les sacrements, coll. Voir et Dire, JDS.

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Depuis toujours le dessein de Dieu est de faire alliance avec les hommes et de les associer à sa création. Le sabbat symbolise cet « espace » disponible pour honorer Dieu et collaborer avec lui. Depuis l’événement pascal, le « jour du Seigneur » invite à « reprendre souffle » (Ex 23, 12) dans un monde qui va vite et où les libertés individuelles sont premières. Ce n’est pas d’abord un « jour pour soi », mais un temps disponible pour rendre grâce à Dieu de ce qu’il donne. C’est un jour de joie où les chrétiens font mémoire de la résurrection de Jésus Christ et sont invités, habités par l’Esprit, à en être témoins.

J,/)$'KL'M/*.$'6$')-*%, Pris dans l’engrenage du quotidien, la semaine de chacun est bien remplie par ce qui nous est imposé et ce que nous choisissons. Il est bon de prendre le temps de faire le point sur ce qui constitue notre emploi du temps : collège, activités, amis, famille, plaisir, transport, repos… Quel temps est consacré au Seigneur au milieu de tout cela ? Et le dimanche, je fais quoi ?

J,/)$'NL'O$%&.$'#.P+$')-2.'+$'52*'$(,'&-%%" Dieu créateur agit encore aujourd’hui. Il continue sa création en nous et avec nous. Nous le voyons à travers le témoignage d’hommes et de femmes qui œuvrent pour faire grandir la vie. En prenant conscience de ce qui nous est donné, nous pouvons rendre grâce à Dieu pour ce que nous sommes aujourd’hui.

J,/)$'QL'R"(2('8?.*(,'.$((2(+*,"'/2'+I2.'&$'%-('@*$('S Ce que Dieu a donné de plus cher, c’est son Fils. Il l’a donné par amour « pour nous les hommes, et pour notre salut » (Symbole de Nicée-Constantinople). Pour « reprendre souffle » (Ex 23, 12) au milieu d’un emploi du temps très chargé, nous pouvons nous recentrer sur celui qui n’a jamais cessé de vivre la gratuité et l’amour : Jésus Christ.

J,/)$'TL'!$'U'F-2.'&2'=$*#%$2.'V Pour les chrétiens, le dimanche est le « jour du Seigneur », le premier de la semaine. Les chrétiens sont invités à se rassembler ce jour-là pour faire mémoire de Jésus Christ mort et ressuscité et pour le rencontrer dans sa Parole et son eucharistie.

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J,/)$'WL'D-2.'@*@.$'$,'&-%%$.'S « Nourris du corps et du sang du Christ, remplis de l’Esprit-Saint » (PE no 3), nous sommes invités à mettre nos pas dans ceux du Seigneur et à vivre comme

Étape 1 : – Un disque de 50 à 80 cm de diamètre en carton léger ou en papier à dessin. – Des feutres de couleur. Étape 2 : – Des images représentant la Création, découpées dans des magazines. – De la colle. – Des feutres de couleur. Étape 3 : – Une icône du Christ (à télécharger sur le site www.alarencontreduseigneur.fr) ou la croix de saint Damien. – De la colle. – Une affiche ou une banderole sur laquelle est écrit le verset biblique : « Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12). – Une bougie et des allumettes. Étape 4 : – Pour le jalon collectif : une flèche découpée dans un papier de couleur. – Pour le jeu : une grille d’une dizaine de colonnes sur une dizaine de lignes, vingt pions de couleur jaune et vingt pions de couleur rouge (on peut aussi utiliser des Post-it de deux couleurs différentes). Étape 5 : – Des feutres de couleur, des surligneurs. – Ne pas oublier de préparer les questions aux paroissiens si on choisit le reportage à la fin de la messe. – En fonction du lieu, fixer le jalon au mur ou bien le suspendre. Dans ce dernier cas, il est possible de le finaliser en collant au dos des photos tirées de magazines pour jeunes et qui représentent leur vie (méthode du scrapbooking) puis coller le titre « Un temps pour tout, du temps pour Dieu ».

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lui.


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Pris dans l’engrenage du quotidien, la semaine de chacun est bien remplie par ce qui nous est imposé et ce que nous choisissons. Il est bon de prendre le temps de faire le point sur ce qui constitue notre emploi du temps : collège, activités, amis, famille, plaisir, transports, repos… Quel temps est consacré au Seigneur au milieu de tout cela ? Et le dimanche, je fais quoi ?

Temps d’accueil des jeunes par l’animateur. Prévoir de remettre le matériel à ceux qui vivent leur premier module.

KX'Y*($'$%'.-2,$ Il s’agit dans un premier temps d’entrer dans le sujet d’une manière ludique. Trois propositions au choix :

a. Le jeu du « chaud / froid » L’animateur dit : Aujourd’hui je vous propose de deviner le sujet que nous allons aborder ensemble. Au préalable il aura caché des messages dans la salle (ou à l’extérieur) destinés à faire deviner le mot « temps ». Sur les messages seront écrites les devinettes suivantes :

– On peut le tuer. (Tuer le temps.) – On peut le perdre. (Perdre son temps.) – Il peut courir. (Le temps qui court.) – Il peut être de l’argent. (Le temps, c’est de l’argent.) – La chanson dit qu’avec lui tout s’en va. (Avec le temps va, tout s’en va.) – Le lapin d’Alice court toujours après. (Dans Alice au pays des merveilles, le lapin court après le temps.) – On peut en avoir un bout. (Un bout de temps !) – On peut le prendre. (Prendre son temps.) – Le musicien peut jouer contre. (Jouer à contretemps.)

UÊL’animateur invite un ou deux jeunes à chercher le premier message (puis d’autres prendront le relais). Pour ce faire, il leur indique s’ils s’approchent (« Tu chauffes ! ») ou non (« Tu refroidis ! ») de l’endroit où l’un des indices est caché. Quand il est trouvé, il est lu au groupe et chacun essaie de trouver la réponse. UÊContinuer le jeu jusqu’à ce que tous les messages soient trouvés. L’ordre dans lequel les messages sont découverts n’a pas d’importance. Si le groupe a trouvé

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la réponse, on continue le jeu pour vérifier. Si le groupe n’a pas trouvé, l’animateur dispose d’un dernier message pour les aider : « Dans un match, quand il est demandé par l’entraîneur, il est mort. » (Temps mort).

b. Le jeu des devinettes

c. Un brainstorming à partir de l’expression « emploi du temps » UÊL’animateur écrit en haut d’un tableau : « Emploi du temps ». Il propose aux jeunes de dire tout ce qui leur vient à l’esprit. Il note au fur et à mesure les expressions en classant ce qui se rapporte au collège, à leurs loisirs, à la famille, à leurs propres rythmes, à leur ressenti, etc. UÊL’animateur ne fait pas de commentaires et laisse les jeunes s’exprimer librement. Lorsque le brainstorming est terminé, il fait une synthèse de ce qui a été dit et met en exergue les éléments qui reviennent, qu’ils soient positifs ou négatifs, sans porter de jugement.

NX':$0)('&$')/.,/#$' Quelle que soit l’activité choisie précédemment, l’animateur commence un échange autour de l’emploi du temps des jeunes : – Que ressentez-vous en pensant à votre emploi du temps du collège ? – Avez-vous plusieurs options ? Qui les a choisies ? – Avez-vous des activités extrascolaires ? Si oui, combien et combien de temps vous prennent-elles ? Les avez-vous choisies ? – Qu’est-ce qui est pénible et qu’est-ce qui vous plaît ? UÊPuis, afin de visualiser concrètement ce qu’ils viennent de partager, l’animateur invite les jeunes à remplir (et/ou à colorier) leur emploi du temps dans leur agenda. UÊIl propose d’utiliser un code couleur : – En rouge : le collège – En marron : les devoirs – En bleu : le repos gratuit (du temps pour rien, pour rêver…) – En vert : le sport, la musique, le dessin, la sculpture, la poterie, etc. – En violet : le temps passé devant la télé, les jeux vidéo ou l’ordinateur – En rose : le temps avec la famille – En jaune : le temps pour le Seigneur – En orange : le temps avec les copains et copines – En gris : le temps dans les transports UÊIl ne s’agit pas d’entrer dans les détails au quart d’heure près, mais de repérer les grandes dominantes, par tranches horaires.

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L’animateur dit : Aujourd’hui je vous propose de deviner le sujet que nous allons aborder ensemble. UÊÀ partir de la page 3 du livret jeunes, il s’agit de retrouver tous les indices et de deviner le mot commun à toutes ces expressions.


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UÊPuis l’animateur poursuit en demandant : – Qu’est-ce qui vous prend le plus de temps ? – Qu’est-ce qui, selon vous, prend trop de temps ? Pourquoi ? – Qu’est-ce qui vous prend le moins de temps ou qui est absent ? – Quel temps consacrez-vous au Seigneur ? – Et le dimanche, que faites-vous ?

Ce temps de partage se vit dans l’écoute et le respect de chacun. L’animateur veille à instaurer un climat de confiance. Pour une meilleure qualité d’échange, privilégier les petits groupes. Il ne s’agit pas de culpabiliser tel ou tel jeune ou encore de faire des commentaires au sujet des emplois du temps (que ce soit leurs choix ou ceux de leurs familles). Il s’agit simplement de rester objectif et de regarder le temps passé pour telle ou telle activité avec une ouverture vers le dimanche.

QX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊL’animateur propose aux jeunes de commencer à construire un cadran (d’horloge ou de chronomètre). UÊSur un disque de 50 à 80 cm de diamètre, on trace un premier anneau sur le pourtour extérieur. Les jeunes écrivent et/ou dessinent dans ce premier anneau les activités qu’ils pratiquent : une case par activité. Ne pas oublier de laisser une case pour le dimanche. Ils peuvent aussi noter dans cet anneau quelques expressions entendues durant l’échange (par exemple, Collège = « interros », « apprendre » ou bien Repos = « cool », « J’suis fatigué », etc.). Voir le modèle du jalon collectif sur www.alarencontreduseigneur.fr.

TX'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊV >VÕ ÊDÊÀj« `Ài]Ê`> ÃÊà Ê>}i `>]Ê>ÕÝʵÕiÃÌ ÃÊ de la page 4 de leur livret : Carpe Diem, en latin, cela veut dire « Profite du jour présent ». Cette maxime du philosophe Horace te parle-t-elle ? Quels sont les moments que tu savoures particulièrement dans ta semaine ? Qu’est-ce qui t’empêche d’en « profiter » ? Et le temps pour le Seigneur, qu’en dirais-tu ?

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Dieu créateur agit encore aujourd’hui. Il continue sa création en nous et avec nous. Nous le voyons à travers le témoignage d’hommes et de femmes qui œuvrent pour faire grandir la vie. En prenant conscience de ce qui nous est donné, nous pouvons rendre grâce à Dieu pour ce que nous sommes aujourd’hui.

L’animateur dit : Nous avons partagé autour de nos emplois du temps : travail scolaire, sport, loisirs… Nous avons aussi pris conscience du temps donné (ou non !) au Seigneur, en particulier le dimanche. Il invite les jeunes à dire ce qui les a marqués à l’étape précédente. Il ajoute : Maintenant, faisons un pas de plus. Regardons ensemble ce que le Seigneur lui-même nous a donné et nous donne encore aujourd’hui.

KX':$0)('&$'.$6$+,2.$' L’animateur dit : Souvenez-vous des personnes qui vous ont aidé à grandir, qui vous ont apporté du bonheur, qui vous ont fait progresser, dans le passé et encore aujourd’hui. À qui pensez-vous ? Écrivez leur nom dans votre agenda. UÊSi besoin, reprendre l’emploi du temps qui a été colorié lors de l’étape précédente, et explorer successivement tous les moments évoqués : vie en famille, à l’école, avec les amis, au cours des loisirs… UÊPuis l’animateur propose de dresser la liste, au tableau ou sur une grande feuille, de toutes les personnes auxquelles les jeunes ont pensé. UÊIl invite ensuite les jeunes à prendre un peu de recul face à cette liste. Ils peuvent s’étonner, par exemple, qu’elle soit si fournie. Finalement, ils ont beaucoup reçu et ils reçoivent encore beaucoup, dans tous les moments de leur vie ! UÊSi un jeune cite Dieu ou Jésus dans sa liste, l’animateur l’inscrit avec les autres, mais en lui réservant une place à part. Sinon, il le note lui-même et attend les réactions des jeunes. UÊPuis il ajoute : Et qu’avez-vous reçu de lui ?

À notre baptême, nous avons reçu l’Esprit Saint, qui est l’amour même du Père et du Fils ; lequel, silencieusement, en respectant notre liberté, nous aide à vivre, à espérer et à aimer.

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NX'M/*.$'0"0-*.$'&$'6/'8."/,*-%'$,'&2'&-%'&$'H*$2'Z=*'K[G'K4KN\' L’animateur poursuit : Vous connaissez peut-être le grand récit de la Création, au début de la Bible. Il rappelle tout ce que Dieu nous a donné à l’origine. Nous allons faire mémoire de tous ces dons de Dieu grâce à un texte écrit par un sage du peuple d’Israël, deux cents ans environ avant la venue de Jésus : il s’appelle Ben Sirac le Sage. UÊLire le texte à la page 5 du livret jeunes. L’animateur pose les questions suivantes (il peut s’aider de la fiche biblique p. 41) : – Qu’est-ce que Dieu a donné à l’homme ? – Parmi ces dons, quels sont ceux que l’on peut déjà repérer dans nos propres vies ? UÊL’animateur inscrit, à côté de la liste des personnes déjà faite, une liste des dons qui nous viennent de Dieu. Puis il dit : Tous ces dons nous viennent de Dieu, mais ils nous sont transmis par toutes ces personnes que nous avons listées, et par d’autres que nous avons peut-être oubliées. UÊIl conclut en relisant un verset du texte : Nous avons lu que les hommes « célébreront le Nom très saint [de Dieu] en racontant la grandeur de ses œuvres ». Nous aussi, nous sommes donc appelés à remercier Dieu, c’est-à-dire à lui rendre grâce, pour tout ce qu’il nous a donné.

QX':"0-*#%/#$'&32%').B,.$'(/6"(*$%' L’animateur invite à aller plus loin : Ces dons que nous avons reçus, qu’allonsnous en faire ? Certaines personnes ont voulu les mettre au service des autres. UÊIl propose alors de découvrir le témoignage d’un prêtre salésien qui a mis sa vie au service de l’éducation des jeunes en difficulté. Au choix :

a. Le témoignage du Père Jean-Marie Petitclerc UÊL’animateur invite à regarder le reportage sur le DVD (7’40) et pose les questions suivantes : – Qu’est-ce qui vous a marqué dans ce film ? – Pouvez-vous redire une phrase ou décrire une image que vous retenez particulièrement ? – À votre avis, qu’est-ce que ce prêtre a reçu comme dons et qu’en a-t-il fait ?

b. Le témoignage du Père Daniel Federspiel : le clown Papi UÊL’animateur invite à lire la bande dessinée aux pages 6-7 du livret jeunes et pose les questions suivantes : – Qu’est-ce qui vous a marqué dans cette histoire ? – Pouvez-vous redire une phrase ou décrire une image que vous retenez particulièrement ? – À votre avis, qu’est-ce que ce prêtre a reçu comme dons et qu’en a-t-il fait ? UÊIl est possible, à la suite, de visionner le reportage Le clown et l’enfant sur le DVD (6’10).

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UÊPuis, quel que soit le témoignage choisi, l’animateur conclut en faisant le lien avec le texte de Ben Sirac, lu précédemment : Dieu a mis en cet homme des qualités de cœur, une force, une volonté, une sagesse qui lui permettent de donner à son tour. Cela fait de lui un vrai disciple du Christ, au service de ses frères. D’une certaine manière, il collabore avec Dieu pour continuer la création.

UÊLes jeunes ajoutent au milieu du cadran ce qui leur a été donné par Dieu et par ceux qui les entourent (sous forme d’images, de photos, de dessins, etc.). Il s’agit aussi de garder trace des personnes qui participent à leur construction personnelle (voir les noms des personnes listées). UÊAttention à garder libres le noyau central ainsi qu’un secteur réservé au dimanche. Voir le modèle sur le site www.alarencontreduseigneur.fr.

WX':$0)('&$').*].$ UÊL’animateur installe le jalon collectif dans l’espace prière et rassemble les jeunes en ce lieu sur un fond musical paisible et discret. UÊQuand le calme est bien installé, on entre en prière en faisant le signe de croix. L’animateur proclame alors les versets 1-4 et 13-14 du psaume 139 dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 232-233. Puis il dit : Nous avons entendu « Je reconnais devant toi, Seigneur, l’être étonnant que je suis ». C’est surprenant ! On peut se reconnaître devant toi, Seigneur, comme une merveille. Parce que c’est un regard d’amour que tu portes sur chacun de nous. Tu nous aimes, et chacun peut reconnaître qu’il porte en lui de vrais dons, qui viennent de toi. Tout le monde ouvre le livret jeunes à la page 9 et chante Je te bénis mon créateur (Fraternité des jeunes – © AME – C523/Z138-1). L’animateur poursuit : Merci, Seigneur, pour ta création, hier et aujourd’hui, merci pour l’Esprit Saint que tu nous donnes et qui nous fait vivre. Dans ce même Esprit qui nous unit à toi, Père, et à Jésus ton Fils, nous pouvons dire ensemble : Notre Père… UÊL’animateur conclut la prière en invitant à faire le signe de croix.

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UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃ]Ê «i `> ÌÊ µÕi µÕiÃÊ ÕÌiÃÊ `iÊ Ã i Vi]Ê DÊ repérer parmi les personnes citées et les dons découverts ce qui les touche ou les concerne plus particulièrement : De qui as-tu reçu le plus ? Quand reçois-tu des choses vraiment importantes qui t’aident à grandir ? Les jeunes notent tout cela dans leur agenda.

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Ce que Dieu a donné de plus cher, c’est son Fils. Il l’a donné par amour « pour nous les hommes, et pour notre salut » (Symbole de Nicée-Constantinople). Pour « reprendre souffle » (Ex 23, 12) au milieu d’un emploi du temps très chargé, nous pouvons nous recentrer sur celui qui n’a jamais cessé de vivre la gratuité et l’amour : Jésus Christ.

L’animateur dit : Nous avons découvert tous les dons que Dieu nous a faits. UÊIl invite les jeunes à se les rappeler en reprenant les éléments ajoutés au centre du cadran du jalon collectif. UÊIl poursuit en disant : Devant tout cela, nous pouvons rendre grâce. Mais nous sommes aussi confrontés à un risque : celui du « trop-plein » ! Trop-plein d’activités, trop-plein de travail, trop-plein de sollicitations…

KX'O$+-%%/_,.$'63$(($%,*$6 UÊL’animateur invite les jeunes à reprendre leur emploi du temps dans leur agenda pour repérer ce qui est le plus important dans leur vie, ce qui permet de se ressourcer. Il propose à chacun de répondre dans son agenda aux questions de la page 9 du livret jeunes. UÊPuis il invite les jeunes à réaliser un « banquet de la parole ». Il s’agit de proposer un repas particulier où les « plats » seront les paroles qui seront partagées librement avec les autres. Chacun exprime à tour de rôle ce qu’il souhaite, en s’aidant de ce qu’il a écrit, sans qu’il y ait de commentaires ou de débat. En fait, il s’agit de faire « déguster » sa parole aux autres.

L’attitude de l’animateur est fondamentale dans la mise en œuvre de cette proposition. Chacun est nourri de ce que les autres partagent. Cela suppose un climat d’écoute fraternelle, de respect et de bienveillance.

NX':"0-*#%/#$'&32%$'+6/.*(($ L’animateur dit : Nous allons maintenant faire un pas de plus en découvrant le témoignage d’une religieuse, une sœur clarisse, qui habite le monastère Sainte-Claire à Notre-Dame du Haut, à Ronchamp (70).

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UÊIl invite les jeunes à découvrir l’interview de sœur Brigitte (livret jeunes pp. 11-13) ou à la visionner sur le DVD (12’00). UÊÀ l’issue de ce temps, l’animateur pose les questions suivantes : – Qu’est-ce qui vous a en premier lieu touché, surpris ? – Quel changement important Sœur Brigitte a-t-elle vécu ? Qu’en pensez-vous ? – Qu’est-ce qui est essentiel pour elle ? Que vit-elle chaque jour avec Jésus ? – Qu’est-ce qui favorise sa relation personnelle avec Dieu ? – À votre avis, qu’est-ce qui la rend heureuse ? – Finalement, que retenez-vous de sa vie ? UÊL’animateur conclut en attirant l’attention des jeunes sur la personne centrale dans la vie de sœur Brigitte : Jésus Christ. Au milieu de ses journées, il est « l’essentiel » qui lui permet de vivre, de se poser, de souffler.

QX'=3/))2E$.'(2.'R"(2('.$((2(+*," UÊIl s’agit à présent de permettre aux jeunes de découvrir qu’ils peuvent, eux aussi, comme Sœur Brigitte, s’appuyer sur Jésus Christ pour « reprendre souffle ». Ce n’est pas simplement une histoire du passé, aujourd’hui encore nous pouvons rencontrer Jésus Christ vivant. Il s’adresse et se donne à nous chaque jour. Si nous le souhaitons, il peut être « l’essentiel » de nos vies. L’animateur dit : Nous venons de voir le témoignage de sœur Brigitte qui a décidé de consacrer sa vie à Jésus. Il est « l’essentiel » sur qui elle s’appuie. En nous donnant son Fils bien-aimé, Dieu prouve son amour infini pour tous les hommes. Jésus donne sa vie pour nous sauver et cela à jamais. Et nous, accepteronsnous de nous appuyer sur lui ? UÊIl propose ensuite de découvrir la croix de saint Damien (livret jeunes pp. 14-15).

TX':$0)('&$').*].$ UÊL’animateur invite ensuite les jeunes à vivre un temps de prière guidé. UÊIl aura eu soin de préparer le lieu, en mettant en valeur la croix de saint Damien. Une bougie allumée sera déposée à côté. Il est important, si l’endroit s’y prête, de changer de salle, cela permet de se poser. L’animateur dit : Je vous invite à vous installer calmement, assis en tailleur, en demi-cercle autour de la croix, et à prendre le temps de la contempler ensemble. UÊAprès un temps de silence, il dit : c’est dans le silence que Dieu nous parle, c’est dans le silence que l’on s’adresse à lui. Jésus est là, tout proche, avec nous, à chaque instant de notre vie. Ensemble, traçons sur nous le signe de croix. UÊIl poursuit : Le signe de croix est le signe de tous les chrétiens. Nous reconnaissons ainsi Dieu Père, Fils et Esprit Saint. Nous croyons qu’avec Jésus la vie est plus forte que la mort, nous croyons en son amour infini. Nous croyons que Jésus est lumière et qu’il nous ouvre un chemin.

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UÊPour conclure, l’animateur invite chacun à se lever et dit : Tu nous dis, Jésus : « Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12). Un jeune vient poser ce verset biblique à côté de la croix. L’animateur termine avec la prière de saint Ignace, à la page 134 de Seigneur, apprends-nous à prier. Puis on chante Donne-moi seulement de t’aimer (Texte et musique : C. Chataigner – © ADF). UÊEt chacun trace de nouveau sur lui le signe de croix.

WX'R/6-%')$.(-%%$6 L’animateur invite les jeunes à répondre aux questions suivantes dans leur agenda : – Qu’est-ce qui t’a marqué dans cette étape ? Qu’est-ce que tu retiens, par exemple, du témoignage de sœur Brigitte ou du temps de prière ? – Et toi, maintenant, comment as-tu envie de rencontrer Jésus Christ ?

^X'R/6-%'+-66$+,*9 Coller au centre du cadran la croix de saint Damien ou une reproduction d’un Christ en gloire (voir www.alarencontreduseigneur.fr).

D-2.'/66$.')62('6-*% Fabriquer une croix glorieuse, la croix de la Résurrection (livret jeunes p. 17) UÊCette croix doit exprimer la vie. Ce n’est plus la croix de la mort et de la souffrance. C’est dans l’amour de l’autre, par nos gestes, nos actes, que nous exprimons la résurrection du Christ, que nous pouvons dire qu’il est vivant parmi nous. UÊSur un support en carton solide ou en bois représentant une croix, les jeunes écrivent ou dessinent les actions, les gestes d’amitié, de fraternité qu’ils ont vécus pendant la semaine. Ils peuvent aussi relever dans des magazines des articles, des photos exprimant l’entraide, l’amour du prochain. Ils peuvent décorer, fleurir, coller leurs propres photos, selon leurs goûts et leurs envies. Au centre de cette croix, coller une image du Christ.

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UÊPuis il invite les jeunes à ouvrir leur livret à la page 16. L’animateur lit lentement la prière de Jean Debruynne en s’arrêtant après chaque paragraphe pour laisser la question résonner. Il invite les jeunes à se laisser porter par la prière et à intérioriser ce qu’ils entendent.


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Pour les chrétiens, le dimanche est le « jour du Seigneur », le premier de la semaine. Les chrétiens sont invités à se rassembler ce jour-là pour faire mémoire de Jésus Christ mort et ressuscité et pour le rencontrer dans sa parole et son eucharistie.

L’animateur dit : Nous avons découvert précédemment combien il était possible de s’appuyer sur Jésus Christ pour « reprendre souffle » au milieu de nos vies très chargées. UÊIl invite les jeunes à redire, avec leurs mots, ce qui les a marqués dans le témoignage de sœur Brigitte, par exemple, et comment ils ont rencontré la personne de Jésus Christ dans le temps de prière. Puis il ajoute : Jésus Christ n’a jamais cessé de vivre dans la gratuité et dans l’amour, jusqu’à la fin. Depuis longtemps, les chrétiens consacrent un jour de leur semaine à en faire mémoire. UÊSur le cadran du jalon collectif, on inscrit alors dans le dernier quartier laissé libre : « Dimanche – Reprendre souffle ».

KX'J+?/%#$'/2,-2.'&$'6/'0$(($ UÊIl s’agit de permettre aux jeunes de repérer les particularités de ce jour singulier qu’est le dimanche, mais aussi d’exprimer leurs joies, comme leurs questions ou leurs appréhensions, vis-à-vis de leur participation à la messe dominicale. UÊL’animateur propose une activité au choix :

a. Une actualisation du texte de Justin (livret jeunes pp. 18-19) UÊL’animateur propose aux jeunes de découvrir un texte écrit par un philosophe, saint Justin, devenu chrétien et martyr au IIe siècle après Jésus Christ : « Le jour du soleil ». Il s’agit d’un texte descriptif expliquant ce que vivent les chrétiens le « jour du soleil », devenu notre dimanche. UÊAprès la lecture du texte, l’animateur commence la discussion : – Quels points vous marquent dans ce texte ? Pourquoi ? – Qu’est-ce qui paraît important pour les chrétiens de cette époque ? – Peut-on repérer des éléments semblables à ce que les chrétiens vivent aujourd’hui ? – À votre avis, qu’est-ce qui a changé depuis l’époque de saint Justin ? Pour saint Justin, la vérité tant recherchée, seul le Christ peut la donner : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ! » (Jn 14, 6). C’est pourquoi, le jour du soleil, rappelant qu’il est « la lumière du monde » (Jn 8, 12), est consacré à faire mémoire du Christ ressuscité.

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UÊPuis l’animateur propose aux jeunes d’actualiser ce texte en le réécrivant pour l’ajuster à ce que les chrétiens vivent aujourd’hui. Il est possible de paraphraser le texte en adaptant le vocabulaire, mais aussi de le réécrire en langage SMS, sous forme d’e-mail ou de reportage journalistique. L’actualisation peut être personnelle ou réalisée par l’équipe. Chacun en garde trace dans son agenda. UÊL’animateur prépare un grand tableau comportant une dizaine de colonnes et de lignes. Puis il scinde son équipe en deux groupes et confie une vingtaine de pions d’une même couleur à chaque groupe. Un groupe reçoit par exemple des pions jaunes et l’autre des pions rouges. Il demande à un groupe de réfléchir à un maximum de « bonnes raisons » d’aller à la messe le dimanche (pour ceux qui ont les pions jaunes Soleil par exemple) et, à l’autre, de trouver un maximum de « bonnes raisons » de ne pas y aller (pour ceux qui ont les pions rouges par exemple). UÊÀ chaque pion correspondra un argument à exposer aux autres. Ils seront placés alternativement dans des cases vides du tableau. Le but du jeu est de présenter de manière vivante ses arguments tout en essayant d’aligner quatre pions de la même couleur (horizontalement, verticalement ou en diagonale). UÊEn cours de jeu, si l’on est à court d’arguments, il est possible de faire une pause pour en chercher d’autres, notamment en essayant de « répondre » à ceux que le groupe adverse a présentés auparavant. UÊL’intérêt du jeu réside dans le débat et la qualité d’argumentation que l’on arrive à créer au moment où chaque pion est posé. Ne pas hésiter donc à mettre en scène ou à valoriser la manière dont chaque jeune, au nom de son groupe, prendra la parole (à la manière des tribuns de l’époque de saint Justin par exemple). L’animateur reste objectif et joue le rôle de l’arbitre. UÊÀ la fin du jeu, l’animateur propose un court échange pour que chacun puisse dire comment il se positionne personnellement par rapport à tous ces arguments. Ici, on quitte le « rôle » joué pendant la phase de jeu, pour débattre sur le fond : notre participation à la messe dominicale. Si cela est possible, changer de lieu permettra de quitter l’ambiance du jeu pour favoriser l’échange. Chacun en garde trace dans son agenda. UÊVariante : à la place des pions, on peut également utiliser des Post-it sur lesquels seront notés les arguments de chaque équipe. Ainsi on peut jouer sur un support vertical ou horizontal.

NX'`%,."$'&/%('6/').*].$'$2+?/.*(,*52$ UÊPour faire un pas de plus et mieux comprendre l’importance de ce dont nous faisons mémoire le dimanche à la messe, l’animateur propose aux jeunes de découvrir une partie essentielle de celle-ci : la préface de la prière eucharistique. La prière eucharistique est le centre de la célébration de la messe (sa structure est présentée sous forme de frise au chapitre 6 de Seigneur, apprends-nous à prier, pp. 112-124). Le prêtre se tient alors derrière l’autel. La préface ouvre la prière eucharistique en tournant notre regard vers le Seigneur. Il existe plusieurs préfaces

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b. Le jeu du « 4 de suite »


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selon le temps liturgique, mais toutes ont la même structure. Lire à ce sujet le paragraphe « Découvrir », p. 112 de Seigneur, apprends-nous à prier. L’animateur présente en quelques mots ce qu’est une préface (il peut s’inspirer des pp. 112-113 de Seigneur, apprends-nous à prier), puis il invite les jeunes à découvrir celles qui figurent aux pages 20 et 21 de leur livret. UÊIl propose de repérer : – Les passages qui se ressemblent et ceux qui sont différents. – Ce qui est caractéristique du temps liturgique pour lequel cette préface est créée. – Une phrase qui touche chacun personnellement parce qu’elle dit quelque chose de Dieu qui nous rejoint plus particulièrement. UÊÀ l’issue de ce temps, chacun note dans son agenda un passage d’une préface qui lui parle particulièrement et ce que cela l’invite à faire.

QX'D/.,*+*)/,*-%'a'2%$'$2+?/.*(,*$'&-0*%*+/6$ UÊL’eucharistie dominicale est au cœur de la vie de l’Église. C’est pourquoi tous les baptisés y sont invités chaque dimanche (§555 Catéchisme pour adultes). L’animateur invite les jeunes à participer à une eucharistie ensemble, si possible le dimanche suivant. Ce sera l’occasion d’être particulièrement attentif à ce qui se vit au cours de la prière eucharistique. UÊPour les chrétiens, le dimanche commence dès le samedi soir. C’est pourquoi au cours des messes célébrées ce soir-là, nous lisons déjà les textes du dimanche.

TX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊOn ajoute une flèche/aiguille sur le cadran et on l’oriente vers la case « Dimanche – Reprendre souffle ».

WX'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ Ê >Ê w Ê `iÊ ½iÕV >À ÃÌ iÊ ` V> i]Ê V >VÕ Ê ÌiÊ « ÕÀÊ Õ k i]Ê dans son agenda, ce qui lui paraît important à vivre en ce dimanche : Après avoir vécu cette eucharistie, à quoi ou à qui as-tu envie d’être plus attentif aujourd’hui ?

Dans le cas où l’on choisit de réaliser le reportage de l’étape 5 à la fin de cette eucharistie, ne pas oublier de préparer avec les jeunes les questions à poser aux paroissiens.

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L’animateur invite les jeunes à se souvenir, grâce au jalon collectif, de ce qui a été découvert précédemment, et à dire avec leurs mots ce qui leur paraît important à vivre le dimanche. Puis il ajoute : Au cœur de cette journée du dimanche, l’eucharistie a une place spéciale. Après l’avoir vécue, que sommes-nous appelés à vivre ?

KX'b'6/'(-.,*$'&$'6/'0$(($'&-0*%*+/6$ UÊL’animateur propose aux jeunes de s’interroger sur ce que représente la messe du dimanche pour les chrétiens qui s’y rassemblent. Il propose deux activités, au choix :

a. Réaliser un reportage (audio, vidéo ou écrit) UÊInterviewer des paroissiens, à l’issue d’une célébration par exemple. Les questions sont préparées avec les jeunes en fonction de leurs interrogations. On peut demander par exemple : – Qu’est-ce que la messe vous a apporté ? Qu’est-ce qui vous a nourris dans l’eucharistie ? – Avec quoi repartez-vous ? De quoi êtes-vous habités ? – Qu’est-ce que ça change d’aller à la messe ? UÊSi l’équipe ne peut se déplacer, il est possible de demander à des paroissiens, pratiquants réguliers, de venir témoigner de ce qu’ils vivent au cours de l’eucharistie de chaque dimanche, semaine après semaine.

b. Reportage vidéo L’eucharistie sur le DVD (3’40) UÊAprès avoir regardé cet extrait vidéo, l’animateur invite les jeunes à réagir : – Qu’est-ce qui vous marque dans ce que disent ces personnes ? – Qu’est-ce qui revient régulièrement ? – Qu’est-ce qui vous pose question ? UÊPuis, quel que soit le moyen choisi, l’animateur invite les jeunes à relire ce qu’ils ont écrit dans leur agenda, à la fin de l’eucharistie à laquelle l’équipe a participé (cf. jalon personnel de l’étape 4). Et il demande : Et vous, qu’auriez-vous répondu à la sortie de la messe de ce dimanche ? Il s’agit d’engager la discussion pour évoquer ce qui peut habiter chacun en sortant de la messe. L’animateur veillera à accueillir la diversité des réponses, tout en soulignant ce qui donne envie d’agir.

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« Nourris du corps et du sang du Christ, remplis de l’Esprit Saint » (PE no 3), nous sommes invités à mettre nos pas dans ceux du Seigneur et à vivre comme lui.


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UÊL’équipe choisit dans les réponses des paroissiens interviewés, ainsi que dans ce qui aura été échangé à la suite, ce qui peut être retenu pour donner sens à ce jour du dimanche. On écrit tout cela dans le quartier libre du cadran où l’on a indiqué « Dimanche – Reprendre souffle » et vers lequel l’aiguille est toujours pointée. On peut colorer ce secteur en jaune soleil.

QX'`,'0/*%,$%/%,'7 UÊL’eucharistie est un sacrement qui permet de reprendre souffle en rencontrant Jésus Christ vivant aujourd’hui. Il s’agit donc d’inviter les jeunes à découvrir qu’ils sont appelés à se nourrir de l’eucharistie pour pouvoir, à leur tour, donner de la vie, de la paix, de la joie autour d’eux. L’animateur dit : L’eucharistie est un lieu privilégié pour rencontrer Jésus Christ et se nourrir de sa Parole et de son corps. Mais il ne s’agit pas de le garder pour soi. UÊIl invite les jeunes à prendre la page 22 de leur livret et demande : – Vous souvenez-vous de ce moment de la messe ? Et des paroles qui sont prononcées ? – Quel sens cela a-t-il à votre avis ? Qu’est-ce que cela nous invite à faire ? UÊIl accueille les réponses et précise, si besoin, qu’au moment de l’envoi le prêtre ou le diacre nous invite à partir en disant : « Allez dans la paix du Christ ! » Nous sommes alors invités à aller partager cette paix et à en vivre autour de nous. Cela nous engage, car nous sommes des témoins revivifiés du Christ ressuscité. UÊL’animateur propose alors à chacun de lire tranquillement, pour lui-même, le texte à la page 23 du livret jeunes : « Dieu n’a pas d’autres mains que les nôtres ». Le signet peut être découpé et servir de marque-page pour l’agenda, par exemple. Puis l’animateur invite les jeunes à écrire leur jalon personnel.

TX'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊDÊÀj« `ÀiÊ>ÕÝʵÕiÃÌ ÃÊÃÕ Û> ÌiÃÊ`> ÃÊ leur agenda : Qu’as-tu découvert de l’eucharistie du dimanche ? Qu’est-ce que cela t’invite à changer dans ta vie ?

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– Jeu des « 4 de suite » (voir matériel p. 21). – Photocopies du texte de Justin « Le jour du soleil » (livret jeunes, p. 18). – Des préfaces des prières eucharistiques (à présenter avec un vidéoprojecteur ou sur des panneaux). – Sous forme de signet : le texte de Justin « Le jour du soleil », avec les questions du jalon personnel.

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Cette proposition intègre la communauté dominicale, les parents, les jeunes et les enfants. Elle intervient après l’étape 3 vécue en groupe par les jeunes. Elle se vit à la place des étapes 4 et 5.


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Pour les chrétiens, le dimanche est le « jour du Seigneur », le premier de la semaine. Ils sont invités à se rassembler ce jour-là pour faire mémoire de Jésus Christ mort et ressuscité et pour le rencontrer dans sa Parole et son Eucharistie. En célébrant l’Eucharistie et en la savourant, elle devient nourriture sur nos chemins de vie.

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UÊAprès avoir pris le temps d’accueillir les familles et les personnes de la communauté, les animateurs et les jeunes présentent ce qu’ils ont vécu depuis le début de l’itinéraire à l’aide du jalon collectif (étapes 1 à 3). UÊPuis l’animateur principal invite à entrer dans la démarche en précisant qu’elle conduira à vivre l’eucharistie ensemble.

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Trois ateliers sont proposés au choix.

a. Jeu les « 4 de suite » UÊVoir étape 4 p. 32. Cet atelier est proposé aux enfants, aux jeunes et aux adultes.

b. Découverte et actualisation du texte de Justin « Le jour du soleil » UÊVoir étape 4 p. 32. Cet atelier est proposé aux jeunes et aux adultes.

c. Table ronde autour de « La messe » UÊCet atelier est proposé aux enfants, aux jeunes et aux adultes. UÊUn animateur pose une question de départ : Si je vous dis « la messe », qu’est ce que cela évoque pour vous ? Il invite les participants à se regrouper par cinq ou six afin d’échanger leurs premières réactions. UÊPuis, en grand groupe, il lance le débat, en invitant ceux qui le désirent à prendre la parole. Il veille à ce que chaque jeune puisse s’exprimer et recentre si besoin.

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UÊAu terme des ateliers, les participants se regroupent. Puis l’animateur principal conduit à faire un pas de plus : Nous venons de partager dans les différents ateliers ce que nous pensions de la messe. Il peut faire s’exprimer l’un ou l’autre participant sur ce qui a été échangé. Puis il poursuit : Pour mieux comprendre l’importance de ce dont nous faisons mémoire le dimanche à la messe, nous allons découvrir une partie importante de celle-ci : la préface de la prière eucharistique.

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UÊEn amont de ce temps intergénérationnel, l’équipe d’animateurs aura sollicité si besoin un intervenant compétent qui présentera la structure et le sens de la préface de la prière eucharistique. Il peut s’inspirer des pages 112-113 de Seigneur, apprends-nous à prier et présenter différentes préfaces de manière accessible. Voir étape 4, point 2, p. 33. UÊPour soutenir l’intervention, il est important de pouvoir présenter les différentes préfaces évoquées par un moyen adapté (vidéoprojection, panneaux, etc.). Tout le monde doit pouvoir suivre. On peut mettre en valeur, par un jeu de couleurs, les éléments communs et les spécificités propres aux temps liturgiques. UÊÀ la fin de l’intervention, l’animateur principal invite les personnes présentes à vivre l’eucharistie en s’appuyant sur l’étape 4, point 3, p. 34.

TX'`2+?/.*(,*$ UÊElle est vécue avec l’ensemble de la communauté chrétienne, si possible le dimanche.

WX'b'6/'(-.,*$'&$'6/'0$(($ UÊLes jeunes réalisent un reportage comme proposé à l’étape 5, point 1, p. 35. S’ils n’ont pas le temps de préparer les questions, ils utilisent celles qui sont proposées dans le guide animateur. UÊÀ cette occasion, chaque personne reçoit un signet (livret jeunes, p. 23) avec les questions du jalon personnel de l’étape 5, p. 36.

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L’animateur veille à conduire un débat respectueux de la parole de chacun sans tomber dans un échange trop houleux, stérile ou caricatural. Il aide à souligner ce qui nourrit, ce qui met en mouvement.


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Depuis les débuts de l’Église, le dimanche est pour les chrétiens le jour mémorial de la Résurrection. Que la Tradition le nomme premier jour de la semaine, jour du Seigneur, huitième jour, jour de la résurrection, le dimanche est le jour où l’Église, dès l’origine, fait mémoire du mystère pascal du Christ mort, ressuscité et dont elle attend la venue dans la gloire. Le Christ ressuscité lui-même, dans les apparitions à ses apôtres, leur apprend que ce jour est « son jour ». (Jn 20, 19 ; Lc 24 ; Jn 20, 26). En résumé, le dimanche c’est Pâques ! On restreint parfois l’idée que l’on se fait de la messe du dimanche à « l’obligation dominicale ». Comment comprendre cela ? Il est important de percevoir qu’il s’agit moins d’une obligation envers Dieu, que d’une obligation envers nous-mêmes et envers la communauté chrétienne. En effet, Dieu n’a pas besoin, pour lui-même, que nous allions à la messe. Comme le dit magnifiquement la préface commune IV : « Tu n’as pas besoin de notre louange et pourtant c’est toi qui nous inspires de te rendre grâce : nos chants n’ajoutent rien à ce que tu es, mais ils nous rapprochent de toi. » En participant à l’eucharistie dominicale, nous n’ajoutons rien au sacrifice du Christ qui a donné sa vie pour nous. Ce don est définitif. Il est le gage que, en Jésus et par lui, l’humanité a été définitivement tournée vers Dieu. Pour autant, l’existence de chacun ne se transforme que progressivement en une vie partagée et aimante. Pour autant, les communautés chrétiennes ne s’ouvrent que progressivement à des relations fraternelles et solidaires. Alors si l’Église demande que chaque dimanche, les chrétiens se rassemblent pour célébrer l’eucharistie, c’est en premier lieu parce qu’il y va de notre vie. Ce temps « pour Dieu » est en premier lieu le temps « de Dieu », le temps reçu de lui. Le dimanche est un jour qui fait signe « de Dieu ». Il prend toute sa signification dans l’eucharistie car l’Esprit Saint y renouvelle pour nous la puissance de la victoire du Christ sur toute forme de mort. Chaque dimanche, nous allons à la source de Pâques. Le dimanche est bien en définitif le premier des jours nouveaux et il nous tourne vers l’avenir. Chaque dimanche, nous remettons nos pas dans ceux du Christ, parfois avec joie, parfois avec lassitude, mais jamais seuls. L’eucharistie dominicale, comme toute eucharistie, fait mémoire de la mort et de la résurrection du Christ. En cela, elle est nourriture pour la route de chacun, par la parole et le pain qui sont partagés, don de Dieu pour nous par l’offrande du Christ. Sophie Gall-Alexeeff Rédactrice en chef de Célébrer

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Dieu a comblé l’homme des organes de la communication (v. 6) : langue, yeux, oreilles, pour entrer en relation avec les autres. Il lui a façonné un cœur, siège du discernement et de la pensée dans le vocabulaire biblique. Et surtout, il l’a doté de la capacité de choisir la voie du bien ou du mal.

L’auteur appuie sa pensée sur les premiers chapitres du livre de la Genèse, où Dieu façonne l’homme à partir de la terre et lui insuffle son haleine, son souffle de vie (Gn 2, 7). Il le sait fragile, mortel, puisqu’il retourne à la terre. La durée de ses jours n’est pas illimitée. Mais durant le temps qui lui est imparti, il partage le pouvoir de Dieu lui-même sur la Terre car il a été créé à son image (v. 3). Cette empreinte divine le place au-dessus de toutes les autres créatures, sur lesquelles il exerce un certain pouvoir (v. 4). L’homme reçoit la domination sur les oiseaux, les poissons, les animaux (Gn 1, 28 et 2, 20). Il n’a pas à en avoir peur, ni à les tenir pour des dieux comme chez les peuples voisins.

2. Au fil du texte

Le livre fut écrit en hébreu vers 190 avant Jésus Christ. Mais il nous est parvenu dans sa traduction grecque. On l’appelle aussi l’Ecclésiastique parce qu’il servait certainement à l’instruction des jeunes chrétiens. Ce livre ne fait pas partie de l’ensemble des livres transmis en hébreu, c’est pourquoi il est appelé deutérocanonique chez les catholiques et ne figure pas habituellement dans les Bibles protestantes. Comme tous les écrits de Sagesse de cette époque, les auteurs sont confrontés à l’influence croissante de la culture grecque. Comment rester fidèle à la Tradition des pères, à l’enseignement des prophètes, à l’obéissance à la Loi au milieu d’une société qui se laisse gagner par l’influence de la civilisation et de la pensée grecques ? Où trouver la vraie Sagesse, le savoir-faire, le savoirvivre au milieu de ces bouleversements de société ? C’est à ces questions que tentent de répondre les croyants de l’époque : la sagesse est un don de Dieu. Lui seul la possède en plénitude et depuis toujours. Il l’a répandue dans ses œuvres et il désire en combler ceux qui l’aiment.

1. Le contexte

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Seigneur tu nous as tirés de la terre. Tu nous as revêtus de force, comme toi-même. À ton image, tu nous as créés. Tu as mis ta lumière dans nos cœurs. Tu as conclu avec nous une alliance éternelle. Nous louons ton Saint Nom.

4. Quelques phrases de méditation

– Comment témoigner que la foi au Christ est source de vie pour nous et pour les autres ?

– Avec la venue du Christ, l’Alliance éternelle est scellée entre les hommes et Dieu. « Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. » (Jn 10, 10)

– L’homme est tiré de la terre ; il est lié à elle. Nuire à la terre, c’est nuire à l’homme. Il reçoit pouvoir sur la création. Non pas le pouvoir absolu qui le placerait au-dessus du créateur, mais le pouvoir de l’aménager de façon à refléter le Saint Nom de Dieu au milieu du monde. Quelles réflexions cela nous inspire-t-il sur l’écologie, le respect de l’environnement ?

– Dans le contexte de notre société marquée par la science et la technique, comment témoigner de cette vision de l’homme qui tire son origine en Dieu, qui porte en lui l’empreinte divine, qui trouve la plénitude de sa vie dans l’Alliance accomplie par le Christ ?

3. Quelques questions pour une actualisation

Déjà lié à Dieu son créateur, l’homme reçoit la Loi par laquelle il va s’engager envers son Dieu dans le cadre de l’Alliance (v. 2 : allusion à l’alliance du Sinaï). Cette Alliance avec le don de la Loi surpasse tous les dons. Elle lie le peuple et Dieu d’une manière irrévocable. La fidélité à la Loi dans l’Alliance est source de vie.

Le cœur de l’homme est éclairé par la lumière de Dieu qui lui permet de regarder le monde comme un don merveilleux du créateur. Il peut ainsi louer Dieu et reconnaître sa présence dans la beauté de ses œuvres : « Ils loueront son nom très saint ! » (Si 17, 10)

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La tentation pourrait venir d’échapper à cette présence divine de tous les instants. Mais il est impossible de se séparer du souffle divin qui a donné la vie. Fuir loin de sa face, se séparer de lui, c’est mourir. Vouloir atteindre les cieux, c’est le péché de la tour de Babel, c’est prendre la place de Dieu, se faire son égal. Mais même dans cette tentative, le Seigneur n’abandonne pas son fidèle. Il a beau se joindre aux forces de mort en descendant au shéol (aux enfers), le Seigneur est toujours là. Voudrait-il suivre la course du soleil levant, en le considérant comme une divinité, ou descendre dans les profondeurs de la mer qui abritent les démons, la main du Seigneur reste là pour le sauver. C’est ce qu’il a fait en tirant le peuple d’Israël de la mer, en le sauvant des idoles d’Égypte et de l’esclavage, en le conduisant à travers le désert vers l’Alliance et la Terre promise.

UÊV. 7-12

Les allées et venues, tous les mouvements, les pensées et les paroles, le Seigneur les connaît avant même qu’ils soient prononcés (le verbe « connaître » revient trois fois). Le v. 5 semble même comparer Dieu à un gardien qui maintient par la force. Si on traduit mot à mot, on obtient : « derrière et devant tu m’enserres et tu mets sur moi ta poigne ». Le psalmiste constate qu’il ne peut échapper à cette connaissance trop élevée pour lui.

UÊV. 1-6.

1. Au fil du texte

Un psaume est une prière. Celui-ci décrit l’attitude du fidèle qui se sait créé par Dieu, intimement lié à lui, au point qu’il ne peut pas échapper à cette présence, même dans la tentation de se séparer de lui pour d’autres dieux. C’est une sorte de « mainmise » de Dieu, une « surveillance » de chaque instant qui n’est cependant pas oppressante, car elle est le fruit de sa création et de son alliance d’amour. Même si les jeunes ne prient pas avec tous les versets de ce psaume, il est intéressant, entre animateurs, d’en découvrir l’intégralité.

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V. 19-22 : le danger de suivre le chemin des idoles et de la mort demeure. Le psalmiste demande au Seigneur d’éloigner tous ceux qui pourraient nuire à son projet d’Alliance. V. 23-24 : le psalmiste fait appel à ce lien privilégié qui l’unit à Dieu depuis la création. Il demande au Seigneur de le conduire, comme il a conduit son peuple autrefois dans le désert avec Moïse, sur le chemin de la fidélité pour toujours.

UÊV. 18-24

D’où vient ce lien indéfectible ? C’est Dieu qui est à l’origine de l’homme. Avant même sa naissance, depuis son état d’embryon, l’homme est façonné par Dieu. Comme un tissu de valeur, le Seigneur le tisse, le brode dans le sein maternel, comparé aux entrailles de la Terre. L’homme et la Terre sont liés comme l’enfant à sa mère. Depuis les premiers instants de l’embryon jusqu’à la fin de la vie, tous les jours de l’homme sont sous le regard de Dieu (inscrits dans son livre). Les v. 17-18 font allusion à la promesse de Dieu à Abraham : « Je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer. » (Gn 22, 15) Toutes les interventions de Dieu dépassent la faculté de compréhension du psalmiste. Elles sont aussi nombreuses que le sable de la mer. L’expression rappelle l’Alliance et la promesse faites avec Abraham, sa fidélité tout au long de l’histoire du peuple. V.18 : « Je m’éveille ». Après la nuit du v. 11, le psalmiste s’éveille dans la présence de Dieu, de ce Dieu qui s’est lié d’amour avec son peuple à travers l’Alliance ; ce Dieu qui portera le nom de « Dieu avec nous », Emmanuel. Ce réveil annonce celui du Messie, au matin de Pâques, qui sortira victorieux des ténèbres du tombeau et de la mort, entraînant avec lui tous ceux qui mettent leur confiance en lui.

UÊV. 13-18

Vouloir s’enfermer dans les ténèbres pour échapper à la sollicitude de Dieu, c’est inutile, car Dieu qui est lumière vient éclairer nos ténèbres.

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Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière ! C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Sur ton livre tous mes jours étaient inscrits. Que tes pensées sont pour moi difficiles. Je m’éveille, je suis encore avec toi. Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d’éternité.

3. Quelques phrases de méditation

– Pour le psalmiste, nous sommes par sa création et son Alliance tellement liés à Dieu que nous ne pouvons échapper à sa présence. Qu’en pensons-nous ? – Il nous est sûrement déjà arrivé de traverser des mauvais passages dans nos vies. – « Mes jours sont dans ta main » : comment réagissons-nous devant cet appel à la confiance ? – La comparaison entre le sein maternel et la Terre rappelle le lien qui unit l’homme au reste de la Création (Gn 2, 7). Comment relions-nous cela à notre réflexion sur l’environnement ou l’écologie ?

2. Quelques questions pour une actualisation



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« Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux ou en bas sur la terre… Tu ne te prosterneras pas devant ces images pour leur rendre un culte. » (Ex 20, 2-5)

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Dieu se révèle « Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. » (Ex 20, 2) Dieu prend l’initiative de se faire connaître à Moïse et à son peuple, et il se révèle comme celui qui écoute les cris de l’humanité et qui agit pour la libérer. Il souhaite entrer en relation, en communication, en alliance avec son peuple. Il révèle son Nom, même si ce Nom reste mystérieux. L’homme peut accueillir cette révélation et y répondre… mais parfois, il se détourne de Dieu et préfère se construire de fausses représentations, des images, des idoles.

Dieu se révèle en Jésus Christ Non seulement Dieu s’est montré attentif à l’humanité en agissant dans son histoire, mais il choisit aussi de se révéler davantage en venant partager notre humanité en son Fils, Jésus Christ. Dieu dévoile ainsi son visage, il devient Père et montre toujours plus son amour. Avec l’Esprit Saint, annoncé par Jésus et donné par le Père, le Dieu unique se manifeste comme Trinité, un seul Dieu en trois personnes ; circulation et communion d’amour, entre les trois, ouverte sur l’humanité. La célébration de ce mystère offre aux hommes de vivre de cette relation d’amour, de l’accueillir en peuple, et de nous reconnaître proches de tous nos frères humains. Nous avons sans cesse à chercher Dieu, c’est un chemin d’ombres et de lumières, quête de toute une vie. À travers ce module, chacun (animateurs et jeunes) est appelé à repenser les représentations qu’il peut se faire de Dieu et à les purifier en laissant Dieu lui révéler son visage. « Dieu se fait connaître en rappelant son action toute-puissante, bienveillante et libératrice dans l’histoire de celui auquel il s’adresse : “Je t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage”. La première parole contient le premier commandement de la loi : “Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras [...]

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Vous n’irez pas à la suite d’autres dieux” (Dt 6, 13-14). Le premier appel et la juste exigence de Dieu est que l’homme l’accueille et l’adore. » (CEC no 2084) « Le Dieu unique et vrai révèle d’abord sa gloire à Israël (Ex 19, 16-25 ; 24, 1518). La révélation de la vocation et de la vérité de l’homme est liée à la révélation de Dieu. L’homme a la vocation de manifester Dieu par son agir en conformité avec sa création “à l’image et à la ressemblance de Dieu” : Il n’y aura jamais d’autre Dieu, Tryphon, et il n’y en a pas eu d’autre, depuis les siècles... que celui qui a fait et ordonné l’univers. Nous ne pensons pas que notre Dieu soit différent du vôtre. Il est le même qui a fait sortir vos pères d’Égypte “par sa main puissante et son bras élevé”. Nous ne mettons pas nos espérances en quelque autre, il n’y en a pas, mais dans le même que vous, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (S. Justin, dial. 11, 1). » (CEC no 2085)

Pour conduire ce module, il est nécessaire que les animateurs se soient familiarisés avec l’itinéraire proposé aux jeunes en vivant pour eux-mêmes, autant que possible, l’ensemble de l’itinéraire. Voici quelques pistes pour approfondir ou se préparer aux rencontres de différentes façons : 1/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (annexes, pp. 70-71). 2/ Proposer un photo-langage ou un brainstorming pour permettre aux participants d’exprimer les représentations qu’ils se font de Dieu. Échanger ensuite à partir du paragraphe du Catéchisme de l’Église Catholique : « Le premier des préceptes embrasse la foi, l’espérance et la charité. Qui dit Dieu, en effet, dit un être constant, immuable, toujours le même, fidèle, parfaitement juste. D’où il suit que nous devons nécessairement accepter ses Paroles, et avoir en lui une foi et une confiance entières. Il est tout-puissant, clément, infiniment porté à faire du bien. Qui pourrait ne pas mettre en lui toutes ses espérances ? Et qui pourrait ne pas l’aimer en contemplant les trésors de bonté et de tendresse qu’il a répandus sur nous ? De là cette formule que Dieu emploie dans la Sainte Écriture soit au commencement, soit à la fin de ses préceptes : “Je suis le Seigneur.” » (CEC no 2086) – Que m’inspire ce paragraphe ? – Quelles questions me pose-t-il ? – Que dit-il de Dieu ? – Qu’est-ce qui, dans nos vies, pourrait faire obstacle à la foi, à l’espérance et à la charité ?

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L’itinéraire passe par des textes bibliques de l’Ancien Testament (Ex 3, 1-8 ; 32, 1-20 ; Ps 135), des textes bibliques du Nouveau Testament (Jn 14, 1-11), des versets de l’Évangile, la contemplation de l’icône de la Trinité d’Andreï Roublev, des temps personnels et des temps de prière.


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3/ Faire une lecture de l’icône de Roublev (voir fiche pédagogique « Pour lire la représentation picturale d’une scène biblique », temps 1 et 2, annexes p. XX). S’interroger sur ce que cette œuvre produit en nous : – Quel sens de Dieu, de l’homme est proposé par cette icône ? – Comment cette image fait évoluer mon regard sur Dieu, sur l’homme, sur ma vie ? Puis partager sur notre relation aux différentes représentations de Dieu proposées par les artistes à travers les siècles : – Quelle place ces représentations tiennent-elles dans ma vie de foi ? Échanger ensuite à partir du paragraphe no 2132 du Catéchisme de l’Église Catholique : « Le culte chrétien des images n’est pas contraire au premier commandement qui proscrit les idoles. En effet, “l’honneur rendu à une image remonte au modèle original” (S. Basile), et “quiconque vénère une image, vénère en elle la personne qui y est dépeinte” (conciles de Nicée et Vatican II). L’honneur rendu aux saintes images est une “vénération respectueuse”, non une adoration qui ne convient qu’à Dieu seul : “Le culte de la religion ne s’adresse pas aux images en elles-mêmes comme des réalités, mais les regarde sous leur aspect propre d’images qui nous conduisent à Dieu incarné. Or le mouvement qui s’adresse à l’image en tant que telle ne s’arrête pas à elle, mais tend à la réalité dont elle est l’image” (saint Thomas d’Aquin). » (CEC no 2132) – Qu’est-ce que ce paragraphe confirme, bouscule ou libère dans ma façon de voir ? Pour terminer la rencontre, visionner le reportage sur les iconographes L’icône, un chemin vers Dieu (12’30) et partager sur ce que chacun a vu et entendu. 4/ Lire ensemble la page « Pour aller plus loin » (voir p. 69) et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec le père Jean Peycelon sur le DVD (18’30). Échanger ensuite sur un point choisi par le groupe.

Il est important de prendre le temps de bien vivre chaque étape ; celles-ci ne sont pas nécessairement équivalentes en temps. Le jalon collectif consistera à la réalisation d’une grande affiche (choisir la taille en fonction de la place dont vous disposez). Sur le bord gauche de cette affiche, une bande blanche aura pour titre « Dieu » et recevra les découvertes des jeunes au fil des étapes. L’autre partie sera une composition artistique d’images découpées et/ ou de divers graphismes qui seront ajoutés les uns aux autres au fur et à mesure de l’itinéraire. L’ensemble exprimera comment les jeunes ont cheminé dans leur recherche de Dieu et comment leur groupe se représente Dieu aujourd’hui. Attention : ce jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les jeunes notent sur leur agenda.

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H*99".$%,$('0*($('$%'I2@.$')-((*<6$( 1) Dans un groupe régulier de catéchèse : Étapes 1, 2, 3 et 4.

2) Sur deux demi-journées : Première rencontre : étapes 1 et 2. Deuxième rencontre : étapes 3 et 4.

3) En temps forts, sur deux journées : Étapes 1, 2 et 3. Étape 4 suivie du jeu sur les différentes religions (Pour aller plus loin).

4) Sur un week-end :

L’itinéraire de ce module peut aider à faire des liens avec : – Le temps liturgique : le Carême et Pâques, la fête de la Trinité. – Le sacrement du pardon et de la réconciliation, le sacrement de l’eucharistie.

Pour les animateurs : une présentation de l’ensemble de la proposition « À la rencontre du Seigneur » (3’45) et un entretien avec le père Jean Peycelon (18’30). Pour les groupes de jeunes : la BD animée Le Veau d’or (2’25) et le reportage sur les iconographes L’icône, un chemin vers Dieu (12’30).

Ces propositions sont fournies à titre indicatif ; d’autres documents sont disponibles dans les services diocésains de catéchèse. Cette médiathèque est actualisée régulièrement sur le site www.alarencontreduseigneur.fr.

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Samedi : Étapes 1 et 2. Veillée autour du sacrement du pardon. Dimanche : étapes 3 et 4 suivies du jeu sur les différentes religions (Pour aller plus loin).


Sites Internet – – – – –

www.alarencontreduseigneur.fr www.croire.com www.ktotv.com www.jds.fr Les sites Internet diocésains

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Ouvrages de référence – Catéchisme de l’Église Catholique, Éditions Fleurus-Mame/Centurion/Cerf, 1998. – Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, Éditions Centurion, Cerf, CERP, CRER, Decanord, Desclée, Droguet-Ardant, de Gigord, Mame, Ed. Ouvrières, Privat, Tardy, Zech éd., 1991. – Théo, Théo Junior, les encyclopédies catholiques pour tous, Éditions Mame.

Ouvrages spécifiques aux étapes – – – –

F. Boespflug, Dieu et ses images, Bayard. R. du Charlat, L’art, un enjeu pour la foi, Éditions de l’Atelier, 2002. P. Verhaegen, L’icône de la Trinité d’Andreï Roublev, Fidélité, 2009. C. Grossetête, Mère Teresa, L’assoiffée de Dieu, Mame, 2012.

BD – Collectif, Mère Teresa, col. « Chercheurs de Dieu », Bayard, 1992.

DVD – La Bible, vol. 1, De la Création aux 10 commandements : La Genèse, Abraham, Jacob, Joseph, Moïse, TF1 Video, 2006. – Moïse, Les Dix commandements, réal. G. de Bosio, Paramount, 2004. – Les Dix commandements, réal. C. B. DeMille, Paramount, 2001. – L’icône, un chemin vers Dieu, A.M.E., 2005.

Pour les jeunes – D. Barch, Saint Jean de la Croix, coll. « Sur les chemins de l’Évangile », Éditions du Signe, 2004. – C. Grossetête, Mère Teresa, le sourire de Calcutta, coll. « Un témoin, une histoire », Mame, 2010. – S. Berger, Thérèse de l’Enfant-Jésus, coll. « Un témoin, une histoire », Mame ; 2009.


Dieu nous a aimés le premier. C’est lui qui a l’initiative de la rencontre. Il se fait connaître comme le Dieu unique, le seul Seigneur. Par amour, il entre en dialogue avec l’homme et espère sa réponse en toute liberté. Il constitue ainsi son peuple. Tout homme a une dimension spirituelle qui le met en quête de sens, d’amour, d’espoir et de libération. Souvent, cette quête l’amène à s’interroger sur l’existence d’un Tout Autre jusqu’à s’en fabriquer une image. La représentation que nous nous faisons de Dieu est sans cesse à rechercher et à convertir. En nous donnant Jésus, Dieu se révèle communion du Père, du Fils et de l’Esprit. Il nous introduit dans cette dynamique d’amour qui nous rassemble en Église et nous envoie dans le monde.

Dieu le premier attire l’homme à lui, l’invite à le rencontrer, à entrer en dialogue avec lui. Comme avec Moïse, aujourd’hui encore, Dieu reste attentif aux cris de l’homme, il agit dans notre vie et dans le monde. Nous pouvons lui faire confiance.

J,/)$'NL'!/'.")-%($'&$'63?-00$ Dieu se révèle en parlant. Il nous parle encore aujourd’hui. Parfois, nous nous faisons de fausses représentations de lui, qui nous empêchent d’être à son écoute et nous détournent de l’essentiel.

J,/)$'QL'R"(2('8?.*(,G'6$'@./*'@*(/#$'&2'D].$ Après s’être révélé être un Dieu attentif qui agit dans l’histoire humaine, Dieu accomplit sa révélation en Jésus Christ, son propre Fils. En Jésus, Dieu se fait homme et dévoile son visage.

J,/)$'TL'`%'H*$2G'6/'+-002%*+/,*-%'&$@*$%,'+-002%*-%L Dieu se manifeste comme Père, Fils et Esprit, un seul Dieu en trois personnes, communion d’amour entre les trois, amour ouvert sur toute l’humanité, qui se communique à elle. En Église, nous pouvons accueillir cette révélation, ce dévoilement de Dieu par lui-même.

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Étape 1 : – Préparer le matériel pour le jalon collectif. – Un tableau type paper-board. Étape 2 : – Préparer le matériel pour visionner la BD animée Le Veau d’or (2’25). – Préparer des grandes feuilles pour les greffiers lors du jeu du tribunal. – Penser aux paires de ciseaux pour découper les veaux d’or (livret jeunes p. 23). – Prévoir une corbeille.

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Étape 3 : – Écrire chaque verset cité sur une feuille de papier au format A3 et prévoir une image pour l’illustrer. – Prévoir un ou des lumignons pour le dialogue contemplatif. Étape 4 : – Si possible, prévoir une reproduction de l’icône de Roublev grand format ou la projection de celle-ci. – Préparer le matériel pour visionner le reportage sur les iconographes L’icône, un chemin vers Dieu (12’30). – Préparer une grande bande de papier pour le titre du jalon collectif.

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Dieu le premier attire l’homme à lui, l’invite à le rencontrer, à entrer en dialogue avec lui. Comme avec Moïse, aujourd’hui encore, Dieu reste attentif aux cris de l’homme, il agit dans notre vie et dans le monde. Nous pouvons lui faire confiance.

Temps d’accueil des jeunes par l’animateur. Prévoir de remettre le matériel à ceux qui vivent leur premier module.

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UÊL’animateur invite ensuite les jeunes à ouvrir leur livret à la page 3 et à observer l’image. Il leur demande ce que cette image leur évoque. Il proclame le texte du buisson ardent, Ex 3, 1-8 (Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 58-59).

Partage en grand groupe L’animateur anime un temps de lecture du texte en aidant les jeunes à « regarder » cette scène, à l’aide des questions suivantes (il peut s’aider de la fiche biblique no 1, en annexe p. 70) : – Que peut-on voir ? Que peut-on entendre ? – Quels sont les déplacements ? – Que dit Dieu ? – Que dit-il de lui ? Et comment ? – Quel est son message ? Son projet ? – Qu’est-ce que Moïse découvre de Dieu ? – Et à quoi cela le conduit-il ? UÊIl poursuit en les aidant à s’approprier le texte (livret jeunes p. 3) : – Qu’avez-vous découvert de Dieu ? – Qu’est-ce qui est clair ? Précis ? Qu’est-ce qui est plus flou, « voilé » ? Quand tout le monde s’est exprimé, les jeunes notent leur découverte directement sur la bande blanche titrée « Dieu » de l’affiche du jalon collectif.

Temps personnel UÊPuis ils répondent personnellement à la question suivante : Qu’ai-je découvert grâce à cette rencontre entre Moïse et Dieu ?

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UÊL’animateur invite les jeunes à entrer dans l’itinéraire en découvrant cette phrase écrite au tableau : « Je suis votre Dieu ! » UÊIl invite chacun à s’exprimer pour dire ce que cela lui évoque, à qui ou à quoi cela lui fait penser, quelle(s) question(s) il se pose.


L’animateur invite alors les jeunes à imaginer la suite du récit : Que peut-il se passer maintenant ? Que va faire Dieu et que va faire Moïse ? UÊIl laisse chacun s’exprimer, puis il proclame la suite du texte Ex 3, 9-17.

Partage en grand groupe Il conduit alors l’échange : – Que fait Dieu finalement ? – Comment réagit Moïse ? – Qu’est-ce que Dieu dit à Moïse pour le rassurer ? UÊIl poursuit en les aidant à s’approprier le texte (livret jeunes p. 3) : – Qu’est-ce que ce nouveau passage nous dit de Dieu, de son Nom ? – Qu’est-ce qu’il nous dit de son projet pour son peuple et pour les hommes ? – Qu’est-ce qui est clair ? Précis ? Qu’est-ce qui est plus flou, « voilé » ? Quand tout le monde s’est exprimé, les jeunes ajoutent leur découverte collective sur la bande blanche de l’affiche.

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Temps personnel UÊPuis ils ouvrent leur livret à la page 3 et répondent personnellement à la question : « Je suis votre Dieu », dit le Seigneur. Comment accueilles-tu cette affirmation de Dieu ? L’animateur invite ceux qui le désirent à partager leurs réflexions, puis il dit : Dieu communique, parle, se fait connaître à travers des signes, à travers des hommes aussi. Il entre en dialogue, en relation avec l’humanité. Toute la Bible en témoigne. Son image n’est pas figée, elle est vivante et c’est pour cela que nous avons toujours à chercher Dieu. Il agit sans cesse dans notre histoire, il nous sauve et nous libère.

NX'`,'%-2(G'$,'0-*'/2F-2.&3?2*'7 Temps personnel L’animateur introduit ce temps en disant : Dieu se communique par des paroles, par des signes. Il se révèle, se fait connaître mais il ne s’impose pas à l’homme. Il attend de lui une réponse vraie et libre. UÊIl propose un temps en petits groupes à partir des questions suivantes : – Dieu nous est-il présent aujourd’hui ? Suis-je conscient de cette présence ? – Dieu me parle-t-il aujourd’hui ? De quelle manière ? – Comment dirions-nous que Dieu agit dans nos vies ? – Comment nous montre-t-il son amour ? UÊChacun écrit dans son agenda les paroles échangées qui sont importantes pour lui.

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Il s’agit de faire prendre conscience aux jeunes de la distance entre Dieu et nous : il est à la fois proche mais Tout Autre, présent et absent. Même si je ne le vois pas, si je ne l’entends pas, il est présent à mes côtés.

L’animateur poursuit : Les psaumes sont des prières de croyants qui répondent à Dieu par des louanges, des mercis, des révoltes ou des questions. Écoutons l’un d’entre eux. UÊL’animateur proclame les versets du Psaume 135 (livret jeunes p. 4) et invite les jeunes à poursuivre le psaume en écrivant quelques phrases dans le même style, c’est-à-dire disant l’action de Dieu dans leur vie et terminant par : « Car éternel est son amour ! » Ils l’écrivent dans leur agenda.

UÊTout le monde se rassemble dans l’espace prière. L’animateur allume la bougie et ouvre le livre de la Parole. UÊIl introduit la prière par le signe de croix. Le refrain de Chantez, priez, célébrez le Seigneur (Texte et musique : H. Bourel – © Ateliers du Fresne – A 40-73 / EDIT 400) est repris plusieurs fois pendant le psaume. L’animateur prépare le groupe à l’écoute de la parole de Dieu : Avec Moïse, le peuple de Dieu découvre que Dieu s’intéresse aux hommes et s’adresse à eux. Écoutons les mots qu’ils vont se répéter de génération en génération pour dire leur confiance dans le Seigneur. UÊUn adulte proclame l’extrait du Psaume 135 (livret jeunes p. 4). UÊLes jeunes poursuivent le Psaume avec les phrases qu’ils ont écrites, c’est leur réponse.

Oraison Dieu notre Père Tu nous appelles près de toi, tous ensemble ; Regarde notre désir de te répondre, Viens nous remplir de ta force et de ta joie, Nous te le demandons avec confiance, Par Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur, Dans l’Esprit Saint Maintenant et pour toujours. Amen.

Tout le monde chante Chantez, priez, célébrez le Seigneur.

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TX'R/6-%'+-66$+,*9 L’animateur invite les jeunes à se redire comment Dieu se manifeste et à négocier collectivement la manière de le dessiner ou de l’illustrer sur l’affiche.

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L’animateur invite les jeunes à répondre aux questions suivantes dans leur agenda : – Qu’as-tu découvert de Dieu dans cette étape ? – Quels sont les moments ou les lieux où il te parle à toi aussi ?

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Dieu se révèle par sa parole. Il nous parle encore aujourd’hui. Parfois, nous nous faisons de fausses représentations de lui, qui nous empêchent d’être à son écoute et nous détournent de l’essentiel.

KX'!/'eH'/%*0"$'!"#$"%&#'()*#ZN3NW\ L’animateur raconte la rencontre de Moïse avec Dieu sur la montagne, pour situer l’épisode du veau d’or dans son contexte (il peut s’aider de la fiche biblique no 2, en annexe p. 71). UÊIl demande : À votre avis, que fait le peuple dans l’attente du retour de Moïse ? Les jeunes imaginent la suite de l’épisode en petits groupes et partagent leur point de vue. UÊL’animateur visionne la BD animée Le Veau d’or et/ou invite à regarder la BD dans le livret jeunes pp. 5-7. Puis il propose une réflexion sur ce passage (Ex 32, 1-20) en abordant le texte séquence par séquence (Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 76-78).

1/ Lecture des versets 1 à 6 : le peuple en attente du retour de Moïse fait l’expérience du manque. Il vit mal l’absence de Moïse et construit la statue du Veau d’or. UÊL’animateur provoque un échange en s’inspirant des questions suivantes : – Repérer les acteurs du récit en présence, les objets qui ont de l’importance dans le récit. – Que se passe-t-il dans le peuple ?

Partage en petites équipes UÊL’animateur propose aux jeunes de réfléchir en petites équipes aux deux questions suivantes avant de mettre en commun : – Avons-nous des manques ou des attentes ? Comment les vivons-nous ?

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L’animateur dit : Nous avons pris le temps de découvrir comment Dieu se révèle à Moïse. UÊIl invite alors les jeunes à redire ce qui les a marqués et interpellés au cours de l’étape précédente. UÊIl reprend : Dieu se révèle non pas en montrant son image, mais en donnant d’entendre son nom : il est le seul Dieu qui entre en relation, dialogue avec l’homme et veut vivre en relation avec lui. Par son nom Dieu se dit et s’engage dans la durée. Il est fidèle à ce qu’il a promis. Voyons comment cela est reçu par le peuple !


– Aujourd’hui, quels sont nos « statues, nos veaux d’or » ? Nos idoles et nos faux dieux ?

Ce partage permettra de parler, de se questionner à propos des idoles et des stars (chanteurs, musiciens, sportifs, acteurs de cinéma, etc.) mais aussi à propos du temps passé à certaines activités (par exemple, les heures passées devant l’ordinateur, la télé, les jeux vidéo, le smartphone, etc.). Ce questionnement n’a pas pour but de culpabiliser les jeunes, mais de les amener à s’interroger, à se poser ensemble les bonnes questions.

2/ Lecture des versets 7 à 14 : dialogue entre Moïse et le Seigneur Dieu.

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UÊL’animateur poursuit l’échange à l’aide des questions suivantes : – Que comprenez-vous dans ce passage ? – Quelle place la prière de Moïse prend-elle dans le récit ? – Qu’est-ce que ce passage nous fait découvrir de Dieu ? Dieu se laisse toucher par la prière de Moïse. À l’opposé de l’indifférence, sa colère montre son amour pour son peuple.

3/ Lecture des versets 15 à 20 : retour de Moïse ; les tables et le veau sont brisés. UÊL’animateur invite les jeunes à réagir à cet épisode, puis il guidera l’échange autour de ces questions : – Comment réagit Moïse ? Que fait-il ? – Quel sens donneriez-vous à ces gestes ? – Qu’est-ce qui nous est révélé de Dieu ? Les tables disent l’altérité de Dieu (Dieu est l’Unique, le Tout Autre) et le Veau d’or (un dieu fabriqué de main d’homme) : ces deux figures représentent des réalités et des valeurs inconciliables. Les tables et la statue sont brisées parce qu’elles ne peuvent pas coexister. L’idolâtrie, maladie du peuple, trouve un « traitement homéopathique » sous la forme d’une potion à avaler. Dieu soigne son peuple par l’intermédiaire de Moïse.

NX'g%,".*-.*(/,*-%'$,'/+,2/6*(/,*-%')/.'6$'F$2'&2',.*<2%/6 UÊAprès la réflexion sur le texte du Veau d’or, l’animateur propose aux jeunes une mise en situation par le jeu interactif du tribunal en deux parties. Deux dossiers sont en examen : celui concernant le peuple et celui concernant Moïse. Il s’agit d’une mise en scène pour favoriser l’intériorisation, en se penchant chaque fois sur les attitudes, les comportements, les réactions, etc.

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UÊL’animateur explique le déroulement du jeu : Le tribunal est composé d’un président (un animateur) et de deux groupes : le groupe des avocats de l’accusation et le groupe des avocats de la défense. Les deux groupes d’avocats choisissent chacun un délégué qui sera leur porte-parole. Exemple : – Pour le premier dossier, celui du peuple, un petit groupe de trois ou quatre jeunes prend en charge l’accusation (ils regardent, analysent les attitudes, les comportements, les réactions du peuple et cherchent un ou des motifs d’accusation et les arguments qui vont avec). À côté, l’autre petit groupe de trois ou quatre jeunes assure la défense de l’accusé (ils regardent, analysent les attitudes, les comportements, les motivations du peuple et cherchent des arguments pour la défense). – Pendant quelques minutes, chaque groupe prépare ses arguments. – Le délégué de chaque groupe vient s’exprimer : un délégué pour l’accusation, un délégué pour la défense. Le président du tribunal gère la parole des deux délégués, chacun faisant sa plaidoirie point par point à tour de rôle. – Éventuellement, le président peut proposer aux deux petits groupes d’affiner ou de développer leurs arguments puis de s’exprimer de nouveau par l’intermédiaire de leurs délégués. – Le président joue le rôle du greffier. Il demande aux jeunes de recenser les mots importants qu’ils ont entendus et il les note sur de grandes feuilles. – Le jeu se poursuit avec la deuxième partie : le dossier de Moïse (procéder de la même manière que pour le peuple).

Avec quelques précautions, il peut être possible d’organiser le même jeu du tribunal vis-à-vis de Dieu (ainsi que l’ont fait Job et les psalmistes).

UÊÀ la fin du jeu, l’animateur introduit un temps d’échange : – Que découvrons-nous de l’homme à travers cet épisode biblique ? – Quelles nouvelles découvertes avons-nous faites sur Dieu ? – En quoi ce texte peut éclairer notre relation à Dieu, aujourd’hui ? Quand tout le monde s’est exprimé, les jeunes ajoutent leur découverte collective sur la bande blanche de l’affiche. UÊL’animateur demande aux jeunes d’échanger sur ce qu’ils pensent être un obstacle dans leur relation à Dieu, sur leurs difficultés à vivre en Alliance avec Dieu. UÊPuis il les invite à lire la page 8 de leur livret.

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Cette technique pédagogique a pour but d’aider les jeunes : – à intérioriser l’expérience et le vécu de ce peuple ; – à repérer les obstacles et les difficultés à vivre en relation avec Dieu ; – à entrer dans le mystère de Dieu qui se révèle, mais qui reste le Tout Autre aussi.


QX'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ >VÕ ÊjVÀ ÌÊÃÕÀÊ iÊÛi>ÕÊDÊ`jV Õ«iÀÊDÊ >Ê«>}iÊÓÎÊ`ÕÊ ÛÀiÌÊ iÕ iÃÊÃiÃÊ obstacles, ses difficultés, puis le note de nouveau, dans son agenda, en précisant comment il pense surmonter cet obstacle.

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Cette étape de l’itinéraire devrait aider les jeunes à repérer les obstacles et les difficultés à vivre en relation avec Dieu, dans la fidélité (ignorance, indifférence, oubli, non-écoute, refus de Dieu, fausses images de Dieu, idoles, etc.). Ce temps les fera entrer aussi dans la compréhension de la « colère » de Dieu qui se dit lui-même jaloux. L’adoration, la louange ou l’honneur appartiennent à Dieu seul, car lui seul est vraiment digne de cela. Par conséquent, Dieu est à juste titre « jaloux » quand l’adoration, la louange et l’honneur sont donnés aux idoles (à toutes sortes d’idoles…).

TX':$0)('&$').*].$ UÊPréparer un espace de prière qui favorise l’intériorisation et le recueillement (avec icône, Bible, croix, cierge, etc.). UÊLes grandes feuilles (sur lesquelles sont notés les mots écrits par le greffier) sont disposées de manière à être lisibles par tous. UÊLes jeunes prennent leur veau d’or découpé, sur lequel ils ont noté leur jalon. Prévoir un chant ou une musique méditative. UÊL’animateur invite les participants à faire le signe de croix. UÊPuis il proclame le premier et le deuxième commandement (Ex 20, 2-5). L’animateur invite chacun à un temps de silence avant de présenter la démarche personnelle qui suit : Chacun apporte, lit s’il le souhaite, déchire et dépose les « miettes du veau doré » dans la corbeille déposée près du coin prière. UÊÀ partir des mots notés sur les grandes feuilles, l’animateur invite chaque jeune à exprimer une demande de pardon. L’animateur pourra exprimer, le premier, une intention pour lancer la démarche. Un refrain ponctuera les prises de parole. Après cette démarche, l’animateur dit : Le Seigneur nous pardonne et nous relève. Il nous rétablit dans son Alliance. Il nous invite à la fidélité et nous garde dans son amour. Terminer le temps de prière par un chant de joie, par exemple Chantez, priez, célébrez le Seigneur (couplets 4 et 10).

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Ce temps de prière peut être l’occasion d’une démarche sacramentelle du pardon.

WX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊL’animateur invite les jeunes à représenter sur l’affiche (par signes/dessins/ mots) comment les hommes accueillent la révélation de Dieu. Voir le modèle du jalon collectif sur www.alarencontreduseigneur.fr.

D-2.'/66$.')62('6-*%' L’animateur dit : L’expérience du peuple de Dieu est pour nous chemin de foi, avec des moments d’écoute, de confiance et d’abandon en Dieu. Mais aussi des moments d’éloignement, de découragement, et même de rupture. La relation avec Dieu s’inscrit et se vit dans la durée, avec des temps de désert, de doute, de sentiment d’abandon et des temps de paix, de communion et de joie. UÊL’animateur invite les jeunes à prendre leur livret aux pages 9 à 10 pour découvrir Mère Teresa et saint Jean de la Croix qui ont fait ce même chemin de foi, d’ombres et de lumières. UÊAprès la lecture des textes et des citations, l’animateur invite les jeunes à essayer de dire avec leurs mots ce qu’ils ont compris de la « nuit de la foi ».

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Chemin de foi, d’ombres et de lumières


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Après s’être révélé être un Dieu attentif qui agit dans l’histoire humaine, Dieu accomplit sa révélation en Jésus Christ, son propre Fils. En Jésus, Dieu se fait homme et dévoile son visage.

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L’animateur dit : L’épisode du veau d’or nous a fait un peu mieux découvrir qui est ce Dieu unique, notre Dieu : nous avons vu combien sa colère envers le peuple infidèle nous révèle son amour. Le Seigneur propose aux hommes son amour, mais il les laisse libres de répondre à son appel. UÊL’animateur demande : Qu’avons-nous dit encore sur ce Dieu à la fois proche des hommes et Tout Autre ? UÊIl poursuit : Nous allons voir comment la révélation de Dieu s’accomplit en Jésus Christ.

KX'R$2'U'@./*'-2'9/2;'V L’animateur introduit par ces mots : Pour parler de lui-même et de sa mission, Jésus emploie souvent des images. Nous allons, par le biais d’un jeu, découvrir ces paroles de Jésus. Certaines des affirmations ont vraiment été dites par Jésus, d’autres pas.

L’animateur veillera à ce que tous les jeunes aient leur livret fermé pendant le jeu.

Règle du jeu – Les jeunes forment des groupes de six (par exemple) et se disposent en cercle rapproché autour d’une table ou d’un tabouret sur lequel est posé un repère (de couleur par exemple). – Chaque jeune dessine sur le dos d’une main un F (faux) et sur l’autre un V (vrai). – L’animateur dit une des affirmations de la page suivante. – Le plus rapidement possible, chaque jeune pose la main de son choix pour donner sa réponse, sur le repère ou par-dessus les mains déjà posées. – Option : les points peuvent être comptés de la manière suivante : si le premier des six joueurs a répondu juste, il a six points ; s’il a répondu faux, il a moins six. Si le deuxième a répondu juste, il a cinq points ; s’il a répondu faux, il a moins cinq, etc.

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Voici les affirmations. Jésus a dit : – Je suis l’olivier. – Je suis la vigne. – Je suis le sel de la terre. – Je suis le vigneron. – Je suis le chemin. – Je suis le chef. – Je suis le pain de vie. – Je suis le premier. – Je suis la porte. – Je suis la lumière du monde. – Je suis le bouc émissaire. – Je suis la vérité. – Je suis la résurrection.

NX'U'R$'(2*('V UÊQuand le jeu est terminé, l’animateur affiche dans la salle les versets correspondant aux affirmations vraies et une illustration pour chaque passage. – « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. » (Jn 15, 1) – « Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. » (Jn 10, 14) – « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé. » (Jn 10, 9) – « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » (Jn 8, 12) – « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. » (Jn 6, 35) – « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 6) – « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » (Jn 11, 25) UÊLes jeunes se déplacent dans la salle et prennent le temps de lire les différents versets, puis chacun se positionne vers celui qui lui parle le mieux de Jésus. UÊChacun est invité à partager et à expliquer son choix. UÊSi la salle ne s’y prête pas, l’animateur invite les jeunes à ouvrir leur livret aux pages 12 et 13 pour faire le même exercice.

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– Je suis le seul. – Je suis la vie. – Je suis le bon pasteur.


L’animateur dit : En Jésus, Dieu se révèle, Dieu se dit, Dieu a un visage. UÊPuis il demande : Quelle différence faites-vous entre une image et un visage ? UÊPrendre un bon temps d’échange.

Une image, c’est figé, sans sentiment. Un visage appartient à une personne, il est unique. Un visage exprime la vie, l’amour, l’amitié, la souffrance. Il dévoile une partie de la vie intérieure d’une personne, mais en regardant son visage on n’épuisera jamais tout ce qu’on peut dire sur elle. Derrière un visage il y a aussi tout le mystère d’une personnalité, d’un être, d’une vie en devenir.

Il poursuit l’échange : Comment comprenez-vous cette parole : « Le Christ nous révèle le vrai visage de Dieu » ? Par sa vie, par ses paroles et par ses gestes, il nous fait connaître l’amour de Dieu son Père.

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QX'R"(2(G'@*(/#$'&2'D].$ UÊPuis l’animateur invite à regarder les représentations d’une Nativité et du Christ en croix, pages 14 et 15 dans le livret jeunes : – Qu’est-ce que Dieu révèle de lui-même ? – Comment concilier toutes ces paroles-images de Jésus et ces représentations ? – Quelles questions cela nous pose-t-il ? Quand tout le monde s’est exprimé, les jeunes ajoutent leur découverte collective sur la bande blanche de l’affiche.

Dieu se révèle particulièrement dans son Fils, petit enfant dans la crèche, homme mort sur la croix et ressuscité. Il nous rejoint jusque dans notre condition humaine, il se donne jusqu’au bout. Cette apparente image de la fragilité et de l’impuissance du Fils est en fait la révélation de la puissance d’amour du Père qui l’a ressuscité. L’amour de Dieu est de toujours, il s’est dit et donné en et par Jésus Christ.

TX':$0)('&$').*].$'+-%,$0)6/,*@$ UÊL’animateur forme des petits groupes de six à dix jeunes. Dans chaque groupe, avant de commencer le dialogue contemplatif, on détermine un tour de parole, qui sera toujours le même au cours de la prière. On fait passer un lumignon de main en main. Si quelqu’un n’est pas prêt, il dit « je passe ». L’animateur précise les consignes suivantes : Pas de commentaire, prendre son temps, s’écouter les uns les autres sans s’interrompre ni réagir, mais en gardant en mémoire ce qui, dans les paroles entendues, vient nous toucher.

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L’animateur ouvre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor à la page 388, proclame Jn 14, 1-11a et conduit le dialogue contemplatif ainsi : – Temps de silence pendant lequel chacun est invité à ouvrir son livret jeunes p. 16 pour relire, « regarder8 » la scène de l’évangile, s’en imprégner, et laisser retentir en son cœur le mot, la phrase qui le marque. – Temps de partage pendant lequel chacun peut dire, quand il a le lumignon dans les mains, la phrase qu’il a retenue. – L’animateur proclame de nouveau Jn 14, 1-11a. – Temps de silence pendant lequel chacun se demande comment ce texte rejoint sa vie. – Temps de partage. – L’animateur proclame de nouveau Jn 14, 1-11a. – Temps de silence pendant lequel chacun prépare une phrase de prière inspirée par ce texte et par les paroles entendues. – Temps de partage de ces prières. UÊL’animateur introduit la prière du Notre Père par ces mots : Seigneur Jésus, tu nous dis, comme à Thomas, personne ne va vers le Père sans passer par moi. Aussi c’est avec toi, et par toi, que nous nous adressons au Père, pour lui dire… UÊLa prière pourra être chantée ou proclamée. UÊOn peut terminer en reprenant le chant du début.

WX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊLes jeunes sont invités à exprimer sur l’affiche par graffitis, dessins, mots, etc., comment et en quoi Jésus est le visage de Dieu, son Père.

^X'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊ DÊ Àj« `ÀiÊ DÊ >Ê µÕiÃÌ Ê ÃÕ Û> ÌiÊ `> ÃÊ leur agenda : Qu’est-ce que tu aimes en Jésus et qui te permet de découvrir la présence de Dieu ?

8. Dans une prière contemplative, « regarder la scène de l’évangile » consiste à imaginer la scène, les personnages et essayer de se « glisser » parmi eux pour regarder et vivre la scène de l’intérieur.

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L’animateur introduit ce temps par le signe de croix et invite à écouter le chant Qui regarde vers Dieu resplendira (d’après le Psaume 66 – © Ateliers et presses de Taizé). Au fur et à mesure, tous peuvent reprendre le refrain.


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Dieu se manifeste comme Père, Fils et Esprit, un seul Dieu en trois personnes, communion d’amour entre les trois, amour ouvert sur toute l’humanité, qui se communique à elle. En Église, nous pouvons accueillir cette révélation, ce dévoilement de Dieu par lui-même.

L’animateur dit : À la dernière étape nous avons entendu Jésus dire « Celui qui m’a vu a vu le Père ». UÊIl invite les jeunes à redire ce dont ils se souviennent de la dernière étape. UÊIl poursuit : Nous allons maintenant faire un pas de plus ensemble en découvrant comment l’Esprit a inspiré Roublev quand il a réalisé l’icône que nous allons contempler.

KX'!3*+h%$'&$'O-2<6$@ L’animateur aura pris connaissance, sur le site www.alarencontreduseigneur.fr, de la fiche en annexe relative aux icônes et donnant quelques repères iconographiques pour cette icône. Le reportage dans le DVD, ainsi que les ouvrages donnés en référence, peuvent enrichir l’animation de ce temps.

UÊL’animateur montre ou projette l’icône de Roublev. Si cela n’est pas possible, les jeunes peuvent retrouver la représentation de l’icône dans leur livret jeunes p. 16. Après un temps de silence et de contemplation, il invite les jeunes à s’exprimer : – Que ressentons-nous devant cette image ? Que provoque-t-elle en nous ? UÊPuis il conduit une lecture d’image, en observant particulièrement : – Les personnages, les vêtements, les visages, les attitudes, les objets, le décor, les couleurs, la composition… UÊIl poursuit : À partir de ce que nous voyons et de ce que nous savons, à qui ces personnages nous font-ils penser ? À quelles scènes bibliques ?

8-00$%,/*.$')-2.'6$('/%*0/,$2.( Le peintre Andreï Roublev s’est inspiré d’un passage du livre de la Genèse dans l’Ancien Testament racontant la vie d’Abraham : il s’agit de la rencontre d’Abraham avec les trois étrangers au chêne de Mambré, appelée l’« hospitalité d’Abraham ».

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Trois personnages viennent chez Abraham et Sara ; quand ils sont partis, Abraham constate qu’il a vu le Seigneur. Depuis les premiers siècles du christianisme, le récit biblique de la visite de trois étrangers à Abraham et Sara a été interprété comme une manifestation de la Sainte Trinité. Cette icône de Roublev évoque le mystère de la Sainte Trinité, mais n’est pas une « représentation » de la Trinité.

UÊL’animateur poursuit l’échange : – Cette icône évoque-t-elle notre vie de chrétiens aujourd’hui ? À quel(s) moment(s) pensez-vous en voyant cette scène ? – Qu’est-ce que cette icône nous révèle de Dieu ? De notre relation à Dieu ? Quand tout le monde s’est exprimé, les jeunes ajoutent leur découverte collective sur la bande blanche de l’affiche.

L’animateur projette le reportage L’icône, un chemin vers Dieu (12’30) et laisse réagir les jeunes à partir des questions suivantes : – Qu’avez-vous vu et entendu ? – Qu’est-ce qui vous a marqué ? – Quelles différences avez-vous perçu entre une icône et une image ? UÊL’animateur reprend ce qui a été dit et ajoute : Le Dieu Unique, depuis toujours, est communion d’amour entre trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Le Seigneur invite tout homme, chacun d’entre nous, à entrer et à vivre dans cette dynamique d’amour.

L’amour se reçoit et se donne. Il ne peut se vivre seul. Les trois personnes de l’icône nous invitent à nous asseoir avec elles. Nous sommes conviés au « banquet » de l’amour. C’est ce que nous vivons à chaque eucharistie et chaque fois que nous vivons en communion avec nos frères. L’amour fraternel et l’amour de Dieu sont inséparables. La vie en Église nous permet de vivre cet amour dans ses deux dimensions.

QX'!/'+-002%*-%'9./,$.%$66$ UÊL’animateur invite les jeunes à ouvrir leur livret aux pages 18 et 19 pour découvrir la diaconie, service de la charité.

Partage en petites équipes UÊL’animateur pose les questions suivantes : – Connaissez-vous, autour de vous, des personnes qui participent à la diaconie de l’Église, au service de leurs frères ? – Comment, aujourd’hui et concrètement, pouvons-nous, à notre âge et là où nous sommes, participer à cette communion d’amour voulue, souhaitée par Dieu ?

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UÊL’animateur recueille les réflexions de chaque équipe dans une mise en commun.

Pour aller plus loin UÊIl est possible de prolonger la séance et l’itinéraire de différentes manières : – En organisant une visite dans un atelier d’écriture d’icônes. – En réalisant une « icône » (voir le livret jeunes p. 20). – En vivant la charité : monter avec les jeunes une action de solidarité.

TX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊL’animateur invite les jeunes à se redire ce qu’on a découvert sur Dieu dans cette étape et à négocier collectivement la manière de le représenter sur l’affiche. UÊL’affiche est maintenant terminée. UÊL’animateur propose aux jeunes de regarder le chemin parcouru et de chercher ensemble un titre, une annonce, un slogan pour cette affiche. Ils peuvent l’écrire sur une bande de papier qu’ils collent sur l’affiche.

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WX'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ > ÃÊ Ã Ê >}i `>]Ê V >µÕiÊ iÕ iÊ iÃÌÊ Û ÌjÊ DÊ jVÀ ÀiÊ DÊ iÕÊ Õ iÊ V ÕÀÌiÊ prière, un petit mot pour lui dire comment il accueille son amour, sa communion et sa paix.

^X':$0)('&$').*].$ UÊL’icône est en place, visible par tous, ainsi que l’affiche. UÊAvec un fond musical, l’animateur invite les participants à prendre le temps de regarder l’affiche et de contempler l’icône. UÊChaque jeune vient offrir sa prière au Seigneur en déposant son agenda devant l’icône. Ceux qui acceptent peuvent partager leur prière avec le groupe ; puis le groupe prie ensemble le Notre Père. L’animateur poursuit : Jésus, tu nous dis, aujourd’hui encore : « Je suis avec vous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 20b) Aussi nous pouvons exprimer notre joie en chantant Dieu est là (Texte et musique : F. Montmayeur, V. Buisset – © Ateliers du Fresne – EDIT 19-77) ou Rendons gloire à notre Dieu (Texte et musique : J.-F. Léost – © Éditions de l’Emmanuel – C 35-33 / Y 35-33). UÊL’animateur termine ce temps de prière en invitant le groupe à faire ensemble et lentement le signe de la croix en nommant le Père, le Fils et le Saint-Esprit. UÊLes animateurs proposent aux jeunes un rendez-vous à la messe du dimanche suivant pour vivre ensemble l’eucharistie avec toute la communauté chrétienne.

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« Tu parles toujours de Dieu ! C’EST QUOI ÇÀ ? » Cette réflexion d’un enfant de 11 ans dans un groupe de catéchèse oblige à regarder en face le phénomène actuel de la sécularisation. Nous sommes sortis d’une culture où l’existence d’un « dieu » était une évidence pour le plus grand nombre pour entrer dans un monde où la croyance en un « dieu » n’est qu’une possibilité parmi d’autres. Le mot « Dieu » ne signifie strictement rien pour beaucoup, surtout parmi les plus jeunes. Ce constat conduit nécessairement les chrétiens à s’interroger sur leur façon de parler de Dieu. À la différence des juifs, les chrétiens oublient trop souvent qu’il est redoutable de prononcer le nom de Dieu. L’Occident chrétien a tellement cherché à concilier le récit biblique avec la réflexion des philosophes grecs que cela a produit la célèbre définition de nos anciens catéchismes : « Dieu est un pur esprit, éternel, infiniment parfait, créateur et maître de toutes choses dont les créatures prouvent l’existence. » Une telle affirmation et d’autres semblables, déconnectées du processus effectif de la révélation, donnent l’impression que le langage peut enfermer (définir !) Dieu dans un cadre conceptuel à notre mesure et qu’il suffirait de savoir répéter quelques formules pour croire en lui. Or, théologiens et mystiques n’ont cessé de nous mettre en garde : tout ce que nous affirmons sur Dieu doit être immédiatement critiqué comme inadéquat. Comme l’écrit Grégoire de Nysse : « Ô toi, l’au-delà de tout, n’est-ce pas là tout ce qu’on peut chanter de toi. Aucun mot ne t’exprime… » Les Écritures nous parlent de Dieu tout autrement. Elles nous proposent d’entrer en relation avec quelqu’un qui lui-même a pris l’initiative d’entrer en conversation avec nous. C’est pourquoi, le tout premier commandement, repris par la profession de foi d’Israël, est « Écoute » (Dt 6, 4). Écoute Celui qui t’a libéré de l’esclavage ! Pour la Bible il n’est pas possible de connaître Dieu autrement que dans la relation nouée entre un JE et un TU. Dans le récit du Buisson ardent, Dieu se donne à connaître à partir des relations qu’il a nouées dans le passé : « Je suis le Dieu de vos pères » et en même temps par une promesse qui ouvre un avenir : « Je suis qui je serai », c’est-à-dire « Je suis avec vous de la manière que vous verrez. » Il faut donc prendre le risque d’une alliance personnelle sur la base d’un acte radical de confiance avec sa part d’inconnu. Tout au long de l’histoire d’Israël comme dans celle de chaque croyant, la révélation de Dieu va se faire progressivement par une relecture des événements, et de la vie personnelle, et de l’aventure du Peuple de Dieu. Grâce aux prophètes, la présence d’un Dieu proche sera discernée en même temps que la vraie façon de vivre en relation avec Lui. Seule l’expérience vivante du fidèle peut être le lieu de la connaissance réelle et donc vivante de ce Dieu. C’est pourquoi il est impossible et donc interdit (car la tentation est permanente !) de se faire des images de Dieu et d’échafauder des théories sur Lui. Ce sont autant d’idoles qui le chosifient. D’où l’urgence pour tout chrétien de prendre conscience de ses propres représentations religieuses et de les laisser décaper par la Parole de Dieu pour accueillir peu à peu l’inexprimable mystère d’amour que nous ne pouvons que balbutier lorsque nous essayons de parler du Dieu, Père, Fils et Esprit, tel qu’il s’est fait connaître en Jésus Christ. Jean Peycelon

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« Maintenant que la clameur des enfants d’Israël est venue jusqu’à moi et que j’ai vu l’oppression que font peser sur eux les Égyptiens, maintenant va, je t’envoie auprès de Pharaon pour faire sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël » (Ex 3, 9).

2. Mission de Moïse

Faire remarquer que la première parole du Seigneur à Moïse est une invitation à suspendre le mouvement de la marche, marquer un coup d’arrêt, perdre sa capacité à se déplacer. « N’approche pas d’ici ! Ôte tes sandales ! » (Ex 3, 5). Sans sandales dans le désert on ne va pas loin. Autre remarque : le buisson qui brûle sans se consumer. Pour Moïse, c’est une énigme, un phénomène inexplicable : « Il se dit alors : Je vais m’avancer pour considérer cet étrange spectacle et voir pourquoi le buisson ne se consume pas » (Ex 3, 3). Moïse fait un détour, se déplace, pour changer de point de vue, d’angle de vision et essayer de comprendre. Pourtant au terme de ce détour Moïse ne comprend toujours pas, « il se voile la face », il renonce au regard. Bilan de cette première étape. Moïse passe par des abandons et des pertes successives : arrêt de la marche, abandon des sandales et de la compétence à se déplacer, renoncement à voir et perte de sa compétence à interpréter, à comprendre le sens de ce qui se passe. C’est la mise en place de la bonne distance pour que l’un parle et que l’autre écoute, pour que Moïse puisse entendre la voix du Seigneur. « Lorsque le Seigneur vit qu’il s’avançait pour voir, il l’appela du buisson : “Moïse, Moïse !”. “Me voici”, répondit-il. Alors le Seigneur dit : “N’approche pas d’ici. Ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte” Il dit encore : “C’est moi le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob”. Alors Moïse détourna son visage… » (Ex 3, 4-6).

1. Mise en place de la bonne distance pour que Moïse puisse entendre la voix du Seigneur

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Seigneur, depuis toujours les hommes se posent cette question : dis-nous qui tu es ! Dis-nous ton nom. Et tu réponds toujours comme à Moïse, vous verrez bien que je suis avec vous déjà aujourd’hui et que je le serai demain. Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Mettez vous en route comme l’ont fait vos pères dans la foi et vous découvrirez peu à peu qui je suis.

5. Quelques phrases de méditation

– Comme Moïse qui doit quitter ses sandales, arrêter sa marche, renoncer à tout comprendre, est-ce que je dois moi aussi quitter quelque chose pour être capable d’écouter la voix du Seigneur qui me parle ? Est-ce que, à travers ce que le Seigneur fait de bon et de beau dans le monde, je peux découvrir un peu mieux qui il est ?

4. Appropriation personnelle

« Alors Moïse dit au Seigneur : “Voici j’irai vers les fils d’Israël et je leur dirai : ‘le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ! Mais s’ils demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?’ Le Seigneur dit à Moïse : “Je suis celui qui est”. Et il ajouta : “Ainsi diras-tu aux fils d’Israël : Celui qui est m’a envoyé vers vous”. » « Je suis celui qui suis ou qui est » (version grecque de la Septante). « Je suis qui je suis, ou je serai qui je serai » (version hébraïque où le verbe « être » a valeur de présent aussi bien que de futur). Cette révélation du Nom du Seigneur reste une énigme, comme le buisson qui brûle sans se consumer. Mais à partir de cette voix qui lui a parlé et a dit son Nom, Moïse va pouvoir rencontrer les Fils d’Israël et leur dire qu’il y a quelque chose à entendre dans la manière dont le Seigneur se révèle et c’est une bonne nouvelle pour tout le peuple. Alors le peuple Israël aura à faire la même expérience que Moïse : arrêter sa marche, venir buter sur l’énigme du Nom du Seigneur, un Nom qu’aucun humain ne peut s’approprier, ni en faire le tour comme le buisson sans s’interroger : mais qui est-il donc Celui qui parle ainsi ?

3. La révélation du Nom

Le Dieu qui parle et se présente à Moïse « C’est moi le Dieu de ton père » est aussi celui qui écoute et qui agit : j’ai entendu les cris de mon peuple… je vais faire ce qu’il faut pour le libérer. La Parole de Dieu est toujours Parole de relation, de rencontre et d’Alliance.

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Moïse était berger. « Moïse faisait paître les moutons de Jethro, son beaupère » (Ex 3, 1). Il est donc amené à se déplacer avec son troupeau.

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Moïse, ta charge est lourde au service du peuple. Il a suffit que tu t’absentes pour qu’il se cherche un autre guide qui marche à sa tête. Le Seigneur avait des conversations avec toi comme un ami a des conversations avec son ami. Ta prière a même réussi à faire changer son point de vue sur le peuple. Avec Moïse et avec les croyants de tous les temps, j’ose faire cette prière : « Seigneur, tu es un Dieu plein de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité. »

5. Quelques phrases de méditation

– Quand je regarde comment je suis dans ma relation avec le Seigneur, est-ce que je n’ai pas moi aussi un petit côté « à la nuque raide » ? – Qu’est-ce qui, aujourd’hui, peut remplacer le veau d’or et peut servir à endormir en moi la recherche de la présence de Dieu dans ma vie ?

4. Appropriation personnelle

Moïse en descendant de la montagne avec les tables écrites des deux côtés de la main de Dieu aperçoit le veau d’or et le peuple qui fait la fête. Il s’enflamme de colère et brise les tables de la Loi. Ces tables qui représentaient le lien particulier du Seigneur avec son peuple sont perdues et inaccessibles au peuple tel qu’il est devenu. « Il prit le veau qu’ils avaient fait, le brûla, le réduisit en poudre, le répandit à la surface de l’eau et il fit boire les fils d’Israël ». L’idole est détruite et elle est devenue comme un médicament homéopathique qui va guérir le peuple de sa maladie. Toute cette histoire qui est arrivée au peuple et qui a failli lui coûter la vie est maintenant « digérée », c’est fini, il va pouvoir reprendre sa marche à l’écoute du Seigneur et de Moïse.

3. La thérapie qui va permettre de soigner le peuple à « la nuque raide » (v. 15-20)

« Moïse s’efforça d’apaiser le Seigneur son Dieu… » et dans le dialogue qu’il a avec lui il se place comme un témoin qui connaît bien ce peuple qui a vécu longtemps en esclavage en Égypte. S’il fait disparaître le peuple, les Égyptiens diront : « C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir, pour les tuer dans les montagnes. » Alors le Seigneur ne sera plus reconnu comme un Dieu bon qui libère son peuple. Moïse dans sa prière rappelle le contrat d’alliance que le Seigneur a passé avec les Pères du peuple : « Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, tes serviteurs auxquels tu as dit : je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel… ». Ce dialogue et cette prière font changer le point de vue du Seigneur sur le peuple : « Et le Seigneur renonça au mal qu’il avait dit vouloir faire à son peuple ».

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« Le Seigneur adressa la parole à Moïse : redescends car ton peuple s’est corrompu, ce peuple que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’ont pas tardé à s’écarter du chemin que je leur avais prescrit, ils se sont fait une statue de veau, ils se sont prosternés devant elle… c’est un peuple à la nuque raide, ma colère va s’enflammer contre eux, je vais les supprimer. » Le Seigneur informe Moïse de ce qui se passe dans le peuple en son absence et comment il a dévié de sa marche dans le désert. C’est comme si le peuple était devenu malade. Le symptôme de cette maladie est la nuque raide et en guise de soin le Seigneur propose d’annuler sa promesse de faire d’Israël un grand peuple, il se met en colère et envisage de le supprimer.

2. Dans un autre espace, le dialogue entre le Seigneur et Moïse (v. 7-14)

« Le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne : le peuple s’assembla près d’Aaron et lui dit : Fais-nous un dieu qui marche en tête, car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé. » Moïse était le guide qui avait fait sortir le peuple de l’esclavage en Égypte dans un dialogue constant avec le Seigneur. Son absence qui semble durer un long temps interrompt la marche du peuple. Temps de vide, d’absence, de manque éprouvé par le peuple qui s’interroge sur la manière de poursuivre, d’où la demande de guide qui marche en tête. C’est Aaron, le frère de Moïse qui est choisi comme chef et qui fera en sorte que le manque n’apparaisse plus. On fabrique une statue, un animal, un veau avec les bijoux en or porté par les gens du peuple. Voilà le moyen qui a été inventé pour ne plus être en manque depuis l’arrêt de la marche et la perte de contact avec le Seigneur qui a parlé à Moïse. Le peuple qui en vient à regarder vers un animal, à faire la fête, à lui offrir des sacrifices s’est tourné vers une idole, le veau d’or.

1. En l’absence de Moïse, le peuple s’organise (v. 1-6)

Après avoir repéré les acteurs en présence, Le Seigneur, Moïse, Aaron, le Peuple, ainsi que les objets qui ont de l’importance dans le récit, les tables de la Loi et le veau d’or, il est possible de déterminer trois séquences : v. 1-6, v. 7-14, v. 15-20.

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« Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. » (Ex 20, 16) Les premiers chapitres de la Genèse nous redisent que Dieu a créé le monde pour le bonheur et la vie de l’homme. Avec ce monde que Dieu confie à l’humanité, il donne une loi de vie dont fait partie l’interdiction du faux témoignage. Ce commandement est perverti par le serpent pour que l’homme et la femme transgressent l’interdit et perdent confiance en Dieu et en l’autre. Depuis toujours, au sein des paroles humaines, il y a des affirmations faussées et des mensonges, mais également des paroles vraies. Il y a des paroles qui égarent et font souffrir et d’autres qui redressent, libèrent et font grandir. Nous sommes invités à discerner ces paroles qui peuvent être porteuses de vie et de vérité car nous sommes créés à l’image de Dieu qui est vie et vérité. « Les hommes ne pourraient pas vivre ensemble s’ils n’avaient pas de confiance réciproque, c’est-à-dire s’ils ne se manifestaient pas la vérité. » (DH 2 cité par CEC no 2469) « Ta Parole, Seigneur est vérité » redit le psalmiste (Ps 118, 160). Elle est vérité de bonheur et de vie pour tous ceux qui accueillent la vérité. Et le Verbe s’est fait chair (Jn 1, 14) ; par ses paroles et ses actes, par sa vie donnée, sa mort et sa résurrection, Jésus est venu rendre témoignage à la vérité (Jn 18, 37). Toute son existence est vérité, don reçu et vécu de son Père. En lui, image du Dieu invisible (Col 1, 15), la vérité de Dieu se manifeste. Et, juste avant sa Pâque, Jésus révèle aux siens que lui-même, il est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Il est lui-même la vérité, et « Tout homme qui appartient à la vérité écoute [sa] voix. » (Jn 18, 37b) Après la Pentecôte, remplis de l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité (Jn 16, 13), les disciples vont devenir, malgré les obstacles, témoins du Christ, de sa mort et de sa résurrection. Cette résurrection du Christ atteste qu’il est la vérité. Ils seront dès lors communauté, Église qui essaie de vivre en vérité la communion, le partage, l’amour fraternel, l’écoute de la parole de Dieu. Depuis vingt siècles, à travers ombres et lumières, malgré les risques et les persécutions, les chrétiens ne cessent de combattre le mal et de rendre témoignage à la vérité. L’itinéraire passe par des textes bibliques de l’Ancien Testament (Gn 2, 8-9 et 16-17 ; Gn 3, 1-14a), des textes bibliques du Nouveau Testament (Jn 18, 28-38 ; Ac 4, 34-35 ; 5, 1-11 ; Jn 14, 12-18a), des versets de l’Évangile, des temps personnels et des temps de prière.

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Pour conduire ce module, il est nécessaire que les animateurs se soient familiarisés avec l’itinéraire proposé aux jeunes en le vivant pour eux-mêmes, autant que possible. Voici quelques pistes pour approfondir ou se préparer aux rencontres de différentes façons :

1/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (annexes, pp. 99-100). 2/ Échanger à partir de quelques paragraphes du Catéchisme de l’Église Catholique :

Poursuivre l’échange avec le paragraphe suivant : « Le disciple du Christ accepte de “vivre dans la vérité”, c’est-à-dire dans la simplicité d’une vie conforme à l’exemple du Seigneur et demeurant dans sa Vérité. “Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous mentons, nous n’agissons pas selon la vérité” (1 Jn 1, 6). » (CEC no 2470) – Comment comprenons-nous ce passage ? – Qu’est-ce que « vivre dans la vérité » pour un chrétien ? – Qu’est-ce qui, dans nos vies, pourrait faire obstacle à la vérité ? Terminer par la lecture du paragraphe suivant et inviter les personnes à partager d’autres passages de l’Évangile qui leur viennent à l’esprit, en lien avec les différents échanges. « En Jésus Christ, la vérité de Dieu s’est manifestée tout entière. “Plein de grâce et de vérité” (Jn 1, 14), Il est la “lumière du monde” (Jn 8, 12), Il est la Vérité (Jn 14, 6). “Quiconque croit en Lui, ne demeure pas dans les ténèbres” (Jn 12, 46). Le disciple de Jésus, “demeure dans sa parole” afin de connaître “la vérité qui rend libre” (Jn 8, 32) et qui sanctifie (Jn 17, 17). Suivre Jésus, c’est vivre de “l’Esprit de vérité” (Jn 14, 17) que le Père envoie en son nom (Jn 14, 26) et qui conduit “à la vérité tout entière” (Jn 16, 13). À ses disciples Jésus enseigne l’amour inconditionnel de la vérité : “Que votre langage soit : ‘Oui ? oui’, ‘Non ? non’ ” (Mt 5, 37). » (CEC no 2466)

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« “Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.” (Ex 20, 16) Le huitième commandement interdit de travestir la vérité dans les relations avec autrui. Cette prescription morale découle de la vocation du peuple saint à être témoin de son Dieu qui est et qui veut la vérité. Les offenses à la vérité expriment, par des paroles ou des actes, un refus de s’engager dans la rectitude morale : elles sont des infidélités foncières à Dieu et, en ce sens, sapent les bases de l’Alliance. » (CEC no 2464) – Que nous inspire ce paragraphe ? – Comment définirions-nous la vérité ? Le faux témoignage ? Le mensonge ? – Quelles formes peuvent prendre les offenses à la vérité ?


3/ Lire ensemble la page « Pour aller plus loin » (voir p. 96) et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec monseigneur Jordy sur le DVD (13’). Ensuite, échanger sur un point choisi par le groupe.

Il est important de prendre le temps de bien vivre chaque étape ; celles-ci ne sont pas nécessairement équivalentes en temps. Le jalon collectif consistera à réaliser un visuel qui évoluera en fonction des différents éléments qui seront apportés au fil des étapes. Voir schéma sur le site www.alarencontreduseigneur.fr. Étape 1 : un grand livre sur lequel les jeunes ajoutent la page qu’ils ont rédigée pendant le temps de prière. Étape 2 : un chemin qui part du livre sur lequel figure la phrase « Je suis le chemin, la vérité et la vie » que les jeunes ont reconstituée. Étape 3 : une grande silhouette collective du chrétien des premiers siècles est placée sur le chemin. Étape 4 : la recette « pour être disciple aujourd’hui » est posée dans la main du disciple de l’étape précédente. Pour terminer, chaque jeune colle sa photo sur la silhouette. Attention : ce jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les jeunes notent sur leur agenda.

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1) Dans un groupe régulier de catéchèse : Étapes 1, 2, 3 et 4.

2) Sur deux demi-journées : Première demi-journée : étapes 1 et 2. Deuxième demi-journée : étapes 3 et 4. Selon la durée des demi-journées, il est possible de supprimer certaines activités sans nuire au déroulement de l’itinéraire : Première demi-journée : dans l’étape 1, le point 1, travailler l’écrit ou l’audio et non les deux, ou travailler le point 1 ou le point 2 puis passer directement au point 3. Pour ce temps fort, on supprimera le temps de prière de l’étape 1 pour ne garder que celui de l’étape 2. Deuxième demi-journée : il est possible d’aborder l’étape 3 par le témoignage de la première communauté ou par celui des premiers chrétiens (sans faire les deux). Pour ce temps fort, on supprimera le temps de prière de l’étape 3 pour ne garder que celui de l’étape 4.

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– Le sacrement de la confirmation.

Pour les animateurs : une présentation de l’ensemble de la proposition « À la rencontre du Seigneur » (3’45) et un entretien avec monseigneur Vincent Jordy, évêque du diocèse de Saint-Claude (13’). Pour les groupes de jeunes : le clip audio d’intro (3’30), l’animation 2000 ans, la naissance de l’Église/la première communauté (3’10), la vidéo Ourra, le chemin des premiers apôtres/Ananie et Saphire (7’00), le reportage Témoignages de jeunes (12’).

Ces propositions sont fournies à titre indicatif ; d’autres documents sont disponibles dans les services diocésains de catéchèse. Cette médiathèque est actualisée régulièrement sur le site www.alarencontreduseigneur.fr.

Sites Internet www.alarencontreduseigneur.fr www.croire.com www.ktotv.com www.jds.fr Les sites Internet diocésains

Émission KTO – Mille questions à la foi : « Pourquoi Jésus dit “Je suis le chemin, la vérité et la vie” ? »

Ouvrages de référence – Catéchisme de l’Église Catholique, Éditions Fleurus-Mame/Centurion/Cerf, 1998. – Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, Éditions Centurion, Cerf, CERP, CRER, Decanord, Desclée, Droguet-Ardant, de Gigord, Mame, Éd. Ouvrières, Privat, Tardy, Zech éd., 1991. – Théo, Théo Junior, les encyclopédies catholiques pour tous, Éditions Mame. – Youcat, Catéchisme de l’Église Catholique pour les jeunes, Éditions du Cerf, 2011. – Exhortation « La Parole du Seigneur » (Verbum Domini), Benoît XVI, 2010.

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Ouvrages spécifiques aux étapes – P. Valode, Martyrs à Rome, Coll. Histoire comme un roman, Éd. Larousse, 2008. – « Église à Lyon », Hors-série no 1, La lettre des martyrs de Lyon, 2005. – M. Balmary, La divine origine, Livre de Poche, 1998. – Biblia magazine, Éditions du Cerf.

BD – Collection « Chercheurs de Dieu », Bayard. – À Lyon, Blandine et les premiers chrétiens, Grain de soleil no 21, Bayard Presse.

DVD

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– 2000 ans, la naissance de l’Église, Meromedia. – Ourra, le chemin des premiers apôtres, Spectacle musical, Manitoba Production. – Des hommes et des dieux, réal. X. Beauvois, 2010.


Dans notre monde, un flot de paroles s’exprime, nous sollicite de toute part, nous interpelle. Certaines de ces paroles sont vraies, d’autres fausses ou mensongères. Nous les entendons, nous les écoutons, nous y participons sans en mesurer toujours les conséquences. Dieu veut entrer en dialogue avec les hommes, il leur parle et sa Parole est vérité. Elle donne vie et c’est en Jésus Christ que la vérité de Dieu s’est manifestée tout entière. Toute sa vie en porte témoignage. À sa suite, apôtres et disciples, remplis de l’Esprit Saint, ont témoigné et témoignent encore de cette vérité, parfois jusqu’au don total de leur vie. À notre tour, nous sommes invités, par l’écoute de celui qui est la Vérité, à discerner le vrai du faux, à rendre compte de notre espérance, à unifier nos paroles et nos actes au service de la vérité et de la fraternité.

J,/)$'KL'>".*,"('$,'0$%(-%#$( Il y a des paroles qui font vivre et grandir, d’autres qui font souffrir ou mourir, d’autres qui travestissent et égarent. La parole de Dieu est au service de la vie. Nous pouvons l’écouter et lui faire confiance.

Jésus Christ est parole de Dieu. Par toute sa vie, par ses paroles, par ses gestes, il rend témoignage à la Vérité. À la veille de sa Passion, il se présente lui-même comme le chemin, la vérité et la vie. Nous pouvons le rencontrer en écoutant son Évangile.

J,/)$'QL':"0-*#%$.'&$'6/'>".*," Après la mort et la résurrection de Jésus Christ, l’Esprit Saint conduit les apôtres à témoigner de la Vérité. Leur témoignage en actes et en paroles, malgré les risques, construit l’Église, communauté des chrétiens.

J,/)$'TL'!3`().*,'&$'>".*,"'a'63I2@.$'/2F-2.&3?2* Aujourd’hui encore, l’Esprit du ressuscité anime son Église. Nous pouvons, à notre tour, suivre le Christ, chemin de vérité et de vie, et témoigner ainsi de son amour pour tous les hommes. C’est cela être « disciple ».

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Étape 1 : – Prévoir le DVD et le matériel de projection. – Photocopier les grilles d’observation no 1 (une par participant) et no 2 (une par petite équipe) (voir annexes pp. 97-98 ou sur le site www.alarencontreduseigneur.fr). – Préparer le matériel pour confectionner le livre du jalon collectif : deux grandes feuilles de dessin de couleur foncée (50x70 cm), quatre feuilles blanches légèrement plus petites, quatre anneaux, des feutres. – Préparer les paroles du refrain « Ta Parole, Seigneur, est vérité et ta loi délivrance » sur une feuille A3 en portrait. – Prévoir un fond musical pour le temps de prière. – Préparer les paroles du chant choisi pour terminer la prière.

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Étape 2 : – Préparer une grande feuille avec trois colonnes : vrai, faux, ambigu. – Télécharger sur le site www.alarencontreduseigneur.fr le plateau de jeu afin de pouvoir l’agrandir. – Prévoir des ciseaux pour que les jeunes découpent leur feuille de route. – Prévoir un dé par plateau et des pions. – Télécharger sur le site www.alarencontreduseigneur.fr puis découper selon le modèle les 12 syllabes de « Je suis le chemin, la vérité et la vie » à remettre aux équipes au fil du jeu (12 syllabes par équipe). – Prévoir, éventuellement, des personnes pour le jury. – Prévoir une feuille de papier kraft dans laquelle sera découpé le chemin du jalon collectif. – Prévoir de la colle. – Prévoir un fond musical pour le temps de prière. Étape 3 : – Prévoir le DVD et le matériel de projection. – Prévoir une Bible. – Préparer une grande feuille (100x60 cm) pour la silhouette. – Préparer chacune des 9 béatitudes du texte (Mt 5, 3-12, Seigneur, apprends-nous à prier, p. 65) sur une bande de papier, en les numérotant dans l’ordre. – Prévoir les paroles du chant choisi pour terminer la prière. – Prévoir un appareil photo si l’animateur a fait le choix des photos individuelles pour le temps de prière de l’étape suivante. Étape 4 : – Penser à apporter les photos imprimées des jeunes. – Prévoir de la pâte à coller pour les photos. – Prévoir une feuille A3 pour écrire la recette du disciple. – Prévoir des feutres de couleur. – Prévoir une Bible pour proclamer le texte Ga 5, 22-25. – Prévoir les paroles des chants choisis pour la prière.

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J,/)$'K

Il y a des paroles qui font vivre et grandir, d’autres qui font souffrir ou mourir, d’autres qui travestissent et égarent. La parole de Dieu est au service de la vie. Nous pouvons l’écouter et lui faire confiance.

KX'D-.,$'&3$%,."$'/2,-2.'&2'6/%#/#$G'&$'6/')/.-6$'?20/*%$ UÊL’animateur invite les jeunes à regarder en silence les pages 3 à 5 de leur livret. Il leur fait ensuite écouter le clip audio (3’30). UÊL’animateur distribue à chaque jeune la grille d’observation no 1 (voir annexe p. 97 ou sur www.alarencontreduseigneur.fr) où figurent deux grandes parties : « ce que j’ai vu, ce que j’ai lu », « ce que j’ai entendu », croisées par « c’est vrai », « c’est faux », « je garde », « je jette », « ça m’interroge ». Il invite chacun à noter ses réponses au cours d’un temps personnel.

Quand tout le monde s’est exprimé, l’animateur demande au groupe : – Quelles remarques faites-vous ? – Qu’est-ce que cette activité met en lumière ? Le but de cette porte d’entrée est de permettre aux jeunes de prendre conscience que au milieu du même flot de paroles, nous n’entendons et ne gardons pas les mêmes choses, nous n’avons pas la même réception.

NX'Y*($'$%'(*,2/,*-% L’animateur invite les jeunes à se positionner maintenant du côté de l’émetteur. Il leur propose d’abord de choisir un événement qu’ils ont vécu ensemble (la rentrée au collège, un temps fort, une sortie, etc.), puis de former des groupes de trois ou quatre pour préparer un flash infos de 3 minutes sur cet événement. UÊAprès le temps accordé (une dizaine de minutes), l’animateur distribue la grille d’observation no 2 (voir annexe p. 98 ou sur www.alarencontreduseigneur.fr), puis chaque groupe présente son flash. Les autres regardent et n’interviennent pas. Après chaque passage, les groupes qui ont observé notent quelques mots sur la grille pour décrire le flash présenté (titre, qualités, etc.).

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UÊPuis, selon l’importance du groupe, il propose une des deux manières suivantes de mettre en commun : – chacun compte le nombre d’informations notées dans les cases de sa grille ; – les jeunes partagent les informations qu’ils ont personnellement notées dans les cases « c’est vrai », « c’est faux ».


Quand tous les groupes sont passés, l’animateur lance un échange à partir des questions suivantes et des notes prises par chaque groupe : – Y a-t-il des ressemblances et des différences ? – Pouvez-vous expliquer ces différences ? – Qu’est-ce que ces présentations mettent en lumière ? Ces différences ne mettent pas en cause la véracité des différents flashs. Les accents, les interprétations divergent selon les points de vue. La mise en commun des différents points de vue permet d’avoir une vue plus proche de la réalité de l’événement. Je n’ai pas la vérité à moi tout seul.

QX'i-(')/.-6$( L’animateur invite à prendre la mesure des paroles que nous disons et à débattre autour des questions suivantes (livret jeunes p. 5) : – Quelles sont les paroles que nous aimons bien entendre ? Quelles sont celles qui nous font du bien ? – Quelles sont celles qui nous heurtent ? Quelles sont celles qui nous font du mal ? – En quelles paroles ai-je confiance ? Pourquoi ? – Quelles conséquences peuvent avoir nos paroles ? Il y a des paroles qui touchent, qui blessent, qui consolent, qui apaisent, qui éclairent. Il y a des paroles vraies, des paroles fausses. Il y a des mensonges qui tuent et des vérités qui ne sont pas bonnes à dire. Mensonge et vérité touchent la vie.

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TX'!/')/.-6$'&$'H*$2 L’animateur reprend les différentes découvertes et expressions des jeunes puis dit : Pour nous chrétiens, la Bible est parole de Dieu. La parole de Dieu est vie et vérité, elle rejoint le cœur de nos vies et de nos préoccupations. Ouvrons le Livre en ses commencements. L’animateur lit le texte Gn 2, 8-9, 16-17 (Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 25). UÊPuis il invite un jeune à proclamer la suite, soit le texte Gn 3, 1-14a (Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 26-27).

Travail en petites équipes UÊL’animateur forme des petites équipes pour réfléchir autour de ce texte à partir des questions suivantes qui se trouvent sur le livret jeunes à la page 6 : – Mettre en vis-à-vis les paroles de Dieu, celles du serpent et celles de la femme. – Que peut-on dire de chacune de ces paroles ? – Quelles remarques faites-vous ? – Qu’en pensez-vous ?

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Mise en commun puis échange L’animateur recueille les remarques des petites équipes puis prolonge la réflexion à partir des questions suivantes : – Quel est le projet de Dieu ? – Quelle est la promesse du serpent ? – Quelle est la conséquence pour la femme et l’homme d’avoir écouté le serpent ? – Comment pourrait-on qualifier la parole du serpent ? – Comment pourrait-on qualifier la parole de Dieu ? – Ce texte éclaire-t-il la manière dont nous nous parlons ? Comment ? La parole de Dieu est pour la vie. Elle n’est que vérité. Il suffit de tordre un peu cette parole, comme le fait le serpent, pour qu’on ne soit plus au service de la vie mais dans le mensonge. La parole du serpent est une torsion de la vérité (voir fiche biblique no 1, annexe p. 99).

WX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊL’animateur propose aux jeunes de confectionner un grand livre ouvert pour représenter la parole de Dieu qui nous est donnée. Sur la page 2, ils écrivent en titre « Parole de Dieu » et sur la page 3, ils notent ce qu’ils ont découvert de cette Parole au cours de leur échange précédent.

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Dieu notre Père, nous voici rassemblés devant toi pour te rendre grâce. Tu nous parles tout au long des jours, ta Parole est Parole de vie, ta Parole est pour la joie de tous les hommes. Tu nous écoutes aussi et ce dialogue nous relie à toi. Donne-nous de comprendre ce que tu nous dis aujourd’hui. Ouvre nos oreilles et nos cœurs pour te prier.

UÊPuis il proclame le texte Gn 1 26-27 et 30b-31a.

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UÊL’animateur invite les jeunes à se rassembler dans l’espace prière en prenant leur livret. Il y dépose le grand livre qui vient d’être fabriqué et allume une bougie. Le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor est ouvert à la page 23 et le livre Seigneur, apprends-nous à prier est ouvert à la page 199. UÊL’animateur introduit la prière par le signe de croix puis dit :


Après un petit temps de silence, il tourne la page du grand livre, fixe sur la page 4 les paroles du refrain « Ta Parole, Seigneur, est vérité et ta loi délivrance » et invite les jeunes à le chanter puis à le reprendre entre les strophes du Psaume 32, proclamées par quatre jeunes (livret jeunes p. 7). UÊÀ la fin de la lecture, l’animateur met un fond musical. Il invite les jeunes à méditer ce psaume et à choisir un mot ou une phrase qui leur parle plus particulièrement. UÊAprès un temps de silence, l’animateur propose que chacun à son tour vienne écrire, à la page 5 du livre fabriqué, le mot ou la phrase qu’il a choisi. Pour terminer la prière, l’animateur invite à chanter Comme un souffle fragile (Texte : P. Jacob – musique : G. de Courreges – U 45) ou Sa Parole est lumière (Texte et musique : C.-E. Hauguel – Z564 – © Éditions de l’Emmanuel).

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UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊ DÊ ÌiÀÊ `> ÃÊ iÕÀÊ >}i `>Ê ViÊ µÕ½ ÃÊ ÌÊ découvert de la parole de Dieu.

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Jésus Christ est parole de Dieu. Par toute sa vie, par ses paroles, par ses gestes, il rend témoignage à la Vérité. À la veille de sa Passion, il se présente lui-même comme le chemin, la vérité et la vie. Nous pouvons le rencontrer en écoutant son Évangile.

Il est important de distinguer la vérité opposée au mensonge et la vérité opposée à l’erreur : Vérité/mensonge : « Dieu est la vérité même, ses paroles ne peuvent tromper. »

L’animateur dit : Nous avons découvert que parmi toutes les paroles dites, entendues, échangées, une certaine vérité peut se faire entendre. Mais il n’en est pas toujours ainsi. Qu’avons-nous découvert aussi sur les paroles humaines ? Il donne la parole aux jeunes. UÊPuis il poursuit : Oui, il y a aussi des paroles qui mentent, qui tordent la vérité, qui blessent, qui mènent à la méfiance et d’une certaine manière à la mort. Tandis que la parole de Dieu, elle, est Vérité et source de vie car elle révèle Dieu tout amour. UÊÀ la messe, lorsque nous acclamons l’Évangile, au prêtre ou au diacre qui dit « Acclamons la parole de Dieu ! »9, nous répondons « Louange à toi, Seigneur Jésus ! » Nous confessons donc Jésus Christ qui est parole de Dieu, parole de Vérité.

9. Nous acclamons la Parole de Dieu dans l’évangile parce que Jésus est la Parole de Dieu. L’Eglise nous invite cependant à reconnaître dans les textes de l’Ancien Testament et les épîtres ou Actes qu’ils sont « Parole de Dieu » également. Nous disons dans la liturgie « Parole du Seigneur – Nous rendons grâce à Dieu ».

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(cf. CEC 215) C’est par la bouche du tentateur que le mensonge et le doute surviennent. Jésus Christ est la parole de Dieu en qui nous pouvons avoir totalement confiance. Par ce qu’il dit, ce qu’il fait, ce qu’il es t, Jésus éclaire le cœur des hommes pour en effacer le mensonge qui pervertit notre relation à Dieu. Vérité/erreur : « Dieu seul… peut donner la connaissance véritable. » (cf. CEC 216) Jésus accomplit parfaitement la Révélation de Dieu : une connaissance vraie de Dieu est offerte à celui qui accueille le Christ dans la foi de l’Eglise. Les paroles de Jésus Christ sont vraies, son enseignement sans erreur !


KX'U'R$'(2*('@$%2'&/%('6$'0-%&$')-2.'+$+*'A'.$%&.$',"0-*#%/#$' a'6/'@".*,"L'V'ZR%'KjG'Nj4Qj\ UÊL’animateur propose de lire à quatre voix (Jésus, Pilate, le narrateur, les chefs des prêtres) le texte à la page 8 du livret jeunes. L’animateur fait un tableau en trois colonnes : « vrai », « faux », « ambigu », puis il invite à un échange en demandant : – Qu’est-ce qui vous paraît vrai, faux ou ambigu dans les paroles des personnages ? – De quoi Jésus est-il accusé ? UÊIl note ou fait noter les réponses dans les colonnes. UÊL’animateur continue en posant les questions (livret jeunes p. 9) et est attentif à ce que chacun puisse s’exprimer : – Ce récit vous fait-il penser à des situations, à des paroles dites ou entendues, dans votre vie, dans votre famille, dans votre collège, dans votre quartier, dans votre village ? – Quelles conséquences cela entraîne pour soi-même, pour l’autre, voire pour le groupe ?

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L’animateur n’hésitera pas à rebondir sur les situations évoquées par les jeunes pour les aider à réfléchir aux conséquences du mensonge, des rumeurs, des jugements téméraires, des accusations sans motif, que ce soit par messages oraux ou SMS, réseaux sociaux, etc. : bouc émissaire, racisme, sexisme, mépris, isolement, perte de la confiance, etc.

Puis il relit le verset Jn 18, 37a : Jésus dit : « Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité » et pose la question : Comment comprenez-vous cette parole ? UÊL’animateur laisse les jeunes s’exprimer et propose de jouer pour approfondir la compréhension de cette phrase.

NX'R$2'U'D/.+-2.('&$'63J@/%#*6$'V L’objectif de ce jeu est de permettre aux jeunes de découvrir comment Jésus a rendu témoignage à la vérité dans sa vie.

Il s’agit d’un jeu de plateau que l’on trouve dans le livret jeunes aux pages 10 et 11 ou que l’on peut télécharger en plus grand format sur le site www. alarencontreduseigneur.fr. Il les invite à découper la feuille de route dans leur livret à la page 23 et à former des petites équipes de deux ou trois personnes.

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Règle du jeu La première équipe lance le dé et choisit son chemin sur le plateau. Quand elle tombe sur une vignette, chacun repère dans son livret aux pages 10 et 11 la vignette correspondante. L’équipe lit ensuite le passage de l’Évangile dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor puis répond à la question sur la feuille de route : Quelle vérité est révélée dans ce passage ? Le jury valide ensuite leur réflexion en leur donnant des lettres ou un morceau de mots. L’équipe lance ensuite le dé et recommence. Le but du jeu est de reconstituer la phrase « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 11, 25). La première équipe qui a reconstitué la phrase a gagné.

Des suggestions sont faites pour chaque citation, elles n’épuisent pas le sujet. L’animateur accueillera avec bienveillance les réponses des jeunes, du moment qu’elles concernent une découverte sur Jésus ou sur Dieu à travers la vie et le témoignage de Jésus.

Par la voix du Père, nous découvrons que Jésus est le Fils de Dieu. 2/ Récit des tentations (Mt 4, 1-11 ou Mt 4, 5-7) On peut utiliser la parole de Dieu à faux ou pour la vérité. Le tentateur l’utilise à faux pour le faire trébucher. Jésus l’utilise à vrai pour respecter, servir et adorer Dieu et non pour se faire valoir lui-même. 3/ Prédication des Béatitudes (Lc 6, 20-26) Jésus indique un chemin du bonheur, celui qu’il prend pour accomplir la volonté de Dieu. Il y a un chemin du malheur qui est d’être loin de Dieu, c’est le chemin des faux prophètes. 4/ Parabole du semeur pour parler du Règne et du Royaume (Mc 4, 3-9) Accueillir la parole de Dieu et la garder fait porter du fruit en Jésus Christ. 5/ Guérison (Mc 1, 29-31) Jésus Christ veut et peut délivrer des esprits mauvais et guérir. 6/ Guérison du paralytique (Mt 9, 2-7) Dieu donne pardon et vie en Jésus Christ. 7/ Envoi en mission (Lc 10, 1, 8-10) Être disciple, c’est agir avec Jésus Christ pour la vie des hommes. 8/ Montée à Jérusalem et déni des disciples : « Passe derrière moi Satan » (Mc 8, 31-33) Jésus fait la volonté de Dieu son Père. Pierre vient de dire une parole géniale en reconnaissant Jésus comme Christ (Mc 8, 29). Puis il quitte le chemin de la vérité en n’acceptant pas le chemin de Jésus vers la mort sur la croix. Dans la parole qui vient d’être dite, il y a du Satan.

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Passages de l’Évangile 1/ Baptême (Mc 1, 9-11)


9/ « Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs. » (Lc 5, 32) Jésus veut ramener tous les hommes à son Père.

10/ Passion (Mc 15, 37b-39) Jésus est reconnu comme Fils de Dieu. L’universalité de cette révélation est signifiée par le fait qu’elle passe par la bouche d’un étranger. 11/ Résurrection (Mc 16, 1-7) Jésus Christ est vraiment ressuscité et vivant. 12/ Emmaüs (Lc 24, 30-33a) Jésus Christ ressuscité se donne à rencontrer et reconnaître dans sa Parole et son pain partagé. À la fin du jeu, l’animateur synthétise en disant : Chacun est invité à reconnaître, dans ces paroles et gestes de Jésus, la vérité de l’amour de Dieu ; vérité qui nous est révélée par la vie de Jésus, son lien avec son Père et son amour pour tous les hommes. Dans le recueillement, prenons le temps d’accueillir le Christ qui est la Parole et la Vérité.

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L’animateur dit : Nous venons de découvrir ou d’approfondir la révélation de l’amour de Dieu en Jésus, sa Parole faite homme. Jésus lui-même invite les amis de la vérité à l’écouter : « Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » (Jn 18, 37b) Prenons le temps de nous remémorer ce que nous avons découvert de Jésus et ce que Jésus nous a révélé de Dieu. Prenons le temps d’écouter Jésus nous parler dans le silence. UÊL’animateur met une douce musique de fond. UÊAprès un temps de silence, l’animateur dit : Chacun est invité à exprimer une vérité qu’il a découverte sur Jésus au cours de cette étape, de cette rencontre. UÊIl laisse les jeunes s’exprimer. Puis il reprend : Jésus lui-même révèle à ses disciples qu’il est le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn 14, 6). Jésus est la Vérité ! UÊIl invite à entamer un chant d’Alléluia (sauf pendant le Carême où on choisira un autre refrain).

TX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊLes jeunes reconstituent la phrase qu’ils ont reçue pendant le jeu, ils la collent sur du papier kraft pour constituer un chemin qui part du livre.

WX'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊDÊ ÌiÀÊ`> ÃÊ iÕÀÊ>}i `>Ê >Ê ÕÊ iÃÊ`jV ÕÛiÀÌiÃÊ qu’ils ont faites sur Jésus.

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Après la mort et la résurrection de Jésus Christ, l’Esprit Saint conduit les apôtres à témoigner de la Vérité. Leur témoignage en actes et en paroles, malgré les risques, construit l’Église, communauté des chrétiens.

L’animateur dit : Nous avons vu à l’étape précédente que Jésus se présente, à la veille de sa Passion, comme le chemin, la vérité et la vie. Nous avons essayé de voir plus précisément comment Jésus rend témoignage à la Vérité. L’animateur demande aux jeunes de se rappeler les différentes facettes de cette Vérité, tout au long de la vie de Jésus. UÊL’animateur poursuit : Après la mort et la résurrection de Jésus Christ, les disciples et les apôtres ont à leur tour témoigné de cette même Vérité. Regardons et écoutons vivre la première communauté.

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Puis il invite les jeunes à réagir à partir des questions suivantes : – Qu’avez-vous vu ? – Quels personnages avez-vous repérés ? – Que disent-ils ? Que font-ils ? – Qu’avez-vous remarqué ? Qu’est-ce qui vous a étonné ? – Qui témoigne ? De quoi témoigne-t-il ? Comment témoigne-t-il de la vérité ? – Quels sont les obstacles ? Les difficultés ? L’animateur visionne la vidéo Ourra, le chemin des premiers apôtres – La fraude d’Ananie et Saphire (7’00). UÊIl invite les jeunes à réfléchir à partir des questions suivantes : – Qu’avez-vous vu et entendu ? – Qu’est-ce qui vous a étonné ? – Quelle vérité et quels mensonges dans ce passage ? Et quelles conséquences ? 10. Lorsque Pierre parle des juifs il parle des juifs présents et il n’entend pas étendre son jugement à tous les juifs de toute région du monde et de tous les temps.

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L’animateur visionne l’animation du DVD 2000 ans, la naissance de l’Église qui évoque les passages (3’10) : – Ac 2, 22-24a : le témoignage de Pierre10 – Ac 2, 42-47 : la première communauté – Ac 4, 19-20 : après la guérison de la Belle Porte


L’animateur lit dans une Bible le passage Ac 4, 34-35 ; 5, 1-11 puis il poursuit l’échange : Que peut-on dire de la vie en vérité de cette communauté ? La communion ne se construit pas sur le mensonge mais sur le partage, l’attention aux petits, aux pauvres, la liberté et la vérité.

'NX'R/6-%'+-66$+,*9'A'6/'(*6?-2$,,$'&2'+?.",*$% UÊL’animateur propose de lister les diverses caractéristiques du chrétien présenté dans ces textes pour en faire le portrait. À partir de cette liste, l’animateur aide les jeunes à relier ces caractéristiques aux différentes parties du corps humain en expliquant pourquoi. Par exemple : la prière et le cœur, la prière et la bouche, le partage et les mains, etc. Puis il leur demande de représenter tout cela en dessinant une silhouette collective plus symbolique que réaliste.

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QX'!$(').$0*$.('+?.",*$%( L’animateur poursuit : Les premiers chrétiens ont essayé par leur vie d’être de vrais témoins de Jésus Christ ; il était très important pour eux de vivre en vérité, c’est-à-dire en cohérence avec la Bonne Nouvelle qu’ils annonçaient. Pourtant ils n’étaient pas toujours compris de leurs contemporains. UÊL’animateur demande aux jeunes de prendre leur livret à la page 14 pour découvrir les fausses accusations qui étaient portées contre les chrétiens aux tout premiers siècles : – Que reprochait-on aux chrétiens ? – Quelles sont les fausses accusations portées contre eux ? Les chrétiens sont accusés d’athéisme par les Romains car ils ne reconnaissent pas les dieux de l’Empire ; ils se mettent volontairement à l’écart des autres en refusant d’offrir de l’encens et en ne participant pas aux banquets organisés en l’honneur de l’empereur, où l’on mange des viandes qui lui sont sacrifiées, lui le dieu vivant ! Les premiers chrétiens, dans les périodes de persécutions, ont été accusés de cannibalisme et d’infanticide. C’est ainsi que les païens pensent que vivent les chrétiens quand ils se réunissent, notamment pour l’eucharistie. Ils étaient également accusés d’inceste, puisqu’ils se disaient « frères » et « sœurs » et se mariaient entre eux.

Les martyrs de Lyon L’animateur dit : La manière de vivre des chrétiens posait question et l’incompréhension s’est, à certaines époques, transformée en haine. Voyons comment, à Lyon, les chrétiens ont été la cible d’un mécontentement populaire. UÊL’animateur invite les jeunes à lire ensemble la BD dans leur livret aux pages 15 à 17, puis il suscite un échange : – Que pensez-vous de cette histoire ? – Quel est le motif de l’accusation ? – Qu’apprend-on de plus sur le témoignage des premiers chrétiens ? Qu’est-ce qui leur permet de traverser cette épreuve ?

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Les martyrs de Lyon sont les premiers martyrs chrétiens connus en Gaule. Ces martyrs de l’an 177 ne sont pas des surhommes. Comme Jésus, ils ont rendu témoignage à la Vérité, jusqu’au bout, sans rechercher l’affrontement mais sans reculer.

Pour aller plus loin : Des martyrs, aujourd’hui encore L’animateur ressaisit ce qui a été dit et poursuit : Cette force du témoignage a conduit Jésus à la croix et ces premiers chrétiens au martyre. Témoignage et martyre sont un même mot, une même attitude. Aujourd’hui, comme hier, il n’est pas toujours facile de témoigner. Il propose de regarder un extrait du film Des hommes et des dieux sur les moines de Thibirine. UÊAprès avoir visionné l’extrait, l’animateur instaure un échange avec les jeunes : – Quelles sont leurs questions et leurs réactions ? – Comment, dans cet extrait, les personnes témoignent de l’amour en actes ? – Comment, ensemble, essaient-ils de découvrir ce que Dieu attend d’eux comme disciples là où ils vivent ? Bien qu’on soit rempli de l’Esprit Saint, le combat spirituel, c’est toute une vie. Nous avons tous les jours à lutter avec le Christ pour accueillir l’Esprit de Vérité et être fidèle à la volonté du Père.

TX'R/6-%'+-66$+,*9'Z(2*,$\ UÊEn tenant compte de ce qu’ils viennent de découvrir, les jeunes complètent éventuellement la silhouette et la placent ensuite sur le chemin.

UÊL’animateur invite les jeunes à rejoindre l’espace prière en prenant leur livret ; il met un fond musical pour favoriser l’intériorité. Seigneur, apprends-nous à prier est ouvert à la page 65. Il distribue les béatitudes (Mt 5, 3-11) écrites chacune sur une bande de papier (elles sont numérotées de 1 à 9). Il introduit la prière par le signe de croix et dit : Nous voici rassemblés devant toi, Seigneur, pleins de reconnaissance pour tous ces hommes et toutes ces femmes qui, depuis la première communauté, ont témoigné de ton amour. C’est ton Esprit de vérité qui les a conduits, et fortifiés. Aujourd’hui, tu nous appelles à notre tour à être de vrais témoins de ta vie, de ton amour, de ta joie. C’est avec tes paroles que nous te disons notre confiance.

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UÊLes béatitudes sont lues lentement, une à une (dans le bon ordre). UÊL’animateur propose un temps de silence, durant lequel les jeunes peuvent ouvrir leur livret à la page 18, pour retrouver et relire ces paroles de Jésus. UÊPuis il invite les jeunes à improviser spontanément d’autres béatitudes ; il peut amorcer avec une ou deux phrases de ce type : « Oui, heureux ceux qui aident les plus petits », « Heureux sommes-nous si nous pardonnons. » L’animateur clôt le temps de prière par un chant à l’Esprit Saint : Souffle imprévisible (Texte : C. Bernard – musique : J. Akepsimas – K 28-44 – © Studio SM) ou Esprit de Dieu, souffle de vie (Texte et musique : V. Mugnier – KY501 – © Communauté de l’Emmanuel).

^X'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊDÊ ÌiÀÊ`> ÃÊ iÕÀÊ>}i `>ÊViÊµÕ Ê iÃÊÌ ÕV iÊiÌÊ ce qu’ils veulent garder sur le témoignage de ces premiers chrétiens. Ils peuvent noter une des béatitudes pour la garder dans leur cœur.

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Ne pas oublier de prendre les jeunes en photo si vous avez choisi cette option pour la prière de l’étape suivante.

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Aujourd’hui encore, l’Esprit du ressuscité anime son Église. Nous pouvons, à notre tour, suivre le Christ, chemin de vérité et de vie, et témoigner ainsi de son amour pour tous les hommes. C’est cela être « disciple ».

L’animateur dit : À l’étape précédente, nous avons vu qu’après la mort et la résurrection de Jésus Christ les apôtres avaient été conduits par l’Esprit Saint à témoigner à leur tour de la Vérité. L’Église se construira sur leur témoignage en actes et en paroles, qui ira parfois jusqu’au don ultime de leur vie pour transmettre le message de Vie et de Vérité du Christ. Rappelez-vous les premiers chrétiens ; qu’avons-nous découvert ? Il laisse les jeunes s’exprimer et dire ce qui les a marqués. UÊIl demande ensuite : Comment l’Esprit du ressuscité est-il encore à l’œuvre aujourd’hui ? UÊIl laisse les jeunes s’exprimer et poursuit : Écoutons ce que dit saint Jean.

L’animateur invite les jeunes à ouvrir leur livret à la page 19 et il fait proclamer le texte par l’un d’eux. Après la lecture, l’animateur demande aux jeunes : Qu’est-ce que ce texte nous dit du disciple ? Il aime Jésus et croit en lui. Vivant, ressuscité, il suit ses commandements, il prie, il reçoit l’Esprit de vérité, il sait qu’il n’est pas seul. UÊL’animateur reformule les réponses et poursuit : Allons un peu plus loin, et essayons de voir comment, aujourd’hui, nous pouvons être disciple en vérité.

Travail en petites équipes L’animateur invite les jeunes à se mettre en petits groupes et à retrouver les questions à la page 19 de leur livret. UÊDans un premier temps, il les invite à une réflexion individuelle en silence autour des questions : – Et moi ? Est-ce que je me reconnais disciple ? – Comment je le vis ? Comment je le montre ? – Quelle vérité dans ce que je vis et fais ? UÊDans un deuxième temps, il les invite à partager leurs réflexions individuelles et à poursuivre en équipes leur échange avec la question suivante : Et nous, quels sont nos peurs, nos freins, nos difficultés à témoigner, à dire que nous sommes chrétiens, à nous afficher et à vivre comme tels ? UÊDans un dernier temps, il leur demande de formuler en équipes ce qu’est pour eux « Vivre en vérité » et précise que la mise en commun en grand groupe se fera sur ce point.

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UÊAprès la mise en commun, l’animateur ressaisit ce qui vient d’être dit, il souligne l’importance de la cohérence entre nos paroles et nos actes, pour vivre en vérité.

NX'!$'(/+.$0$%,'&$'6/'+-%9*.0/,*-% L’animateur dit : L’Esprit de vérité nous est donné, il nous confirme dans notre mission de baptisé, il nous donne force pour témoigner. Il existe un sacrement qui nous donne de vivre cela, c’est le sacrement de confirmation. UÊL’animateur invite les jeunes à ouvrir leur livret aux pages 20 et 21 pour découvrir ensemble ce qu’est ce sacrement. UÊPuis il propose un temps de réaction : les jeunes disent ce qu’ils ont découvert et partagent les questions qu’ils se posent sur ce sacrement.

QX':"0-*#%/#$('&3/2F-2.&3?2* UÊL’animateur aura invité à l’avance des jeunes confirmés et/ou des jeunes qui sont allés aux JMJ ou qui appartiennent à d’autres groupes chrétiens pour qu’ils témoignent de leur foi, de leur chemin à la suite du Christ. À la suite de ces témoignages, il anime l’échange entre les jeunes et les témoins. Pour compléter ou remplacer, l’animateur peut visionner le reportage sur le DVD puis, il invite les jeunes à réagir sur ce qu’ils ont vu et entendu.

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UÊL’animateur invite les jeunes à regarder toute la réalisation collective et leur demande d’imaginer et d’écrire une « recette » pour être disciple du Christ aujourd’hui en pensant bien aux « ingrédients », à la manière de faire et à la chronologie. UÊL’animateur les aide à négocier les termes de la « recette » qui est inscrite sur une feuille et posée dans la main du disciple de l’étape précédente.

WX'R/6-%')$.(-%%$6 UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊ DÊ ÌiÀÊ `> ÃÊ iÕÀÊ >}i `>Ê iÊ ÕÊ iÃÊ « ingrédients » personnels qu’ils voudraient ajouter à leur vie pour grandir en vérité.

^X':$0)('&$').*].$ UÊL’animateur demande aux jeunes de se déplacer vers l’espace prière. Il les invite à faire le signe de croix, signe des disciples de Jésus Christ. Il invite à chanter Souffle imprévisible (Texte : C. Bernard – musique : J. Akepsimas – K 28-44 – © Studio SM) ou Esprit de Dieu, souffle de vie (Texte et musique : V. Mugnier – KY501 – © Communauté de l’Emmanuel).

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UÊL’animateur propose à un jeune de proclamer la parole de Dieu : Ga 5, 22-25 ou Jn 14, 12-18 (vu dans l’étape). UÊPuis il sollicite un temps de silence. L’animateur conclut ensuite : Aujourd’hui j’accepte d’orienter ma vie vers Jésus Christ pour pouvoir me reconnaître disciple et accepter d’en témoigner. En signe de cela, ceux qui le désirent peuvent aller coller leur photo sur la silhouette du disciple. Ceux qui n’ont pas de photo sont invités à écrire leur prénom sur la silhouette. Unis dans le même Esprit, avec Jésus qui nous invite à le suivre, nous pouvons dire : Notre Père… L’animateur clôt le temps de prière par un chant : Vous serez mes témoins (Texte : C. Bernard – musique : L. Grybowsky – T 54-86 – © ADF) ou Esprit de sainteté (Texte et musique : Fraternité des jeunes – K 527 – © Communauté du Chemin Neuf).

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UÊSi une célébration de la confirmation est prévue dans la paroisse ou dans le secteur, les animateurs inviteront les jeunes à y participer.


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Parce que cela nous est naturel, nous ne nous rendons pas toujours compte que tout homme, quel qu’il soit, cherche la vérité, le vrai. Chaque jour, par exemple, nous écoutons la radio, lisons les journaux, regardons la télévision, pour être informés et savoir vraiment ce qui se passe dans le monde. Si nous étions certains que les journaux nous disent des mensonges, nous n’irions même pas les ouvrir. De même, nous demandons à ceux avec lesquels nous vivons, et particulièrement à ceux que nous aimons : « Est-ce que tu m’aimes ? Est-ce que tu m’aimes vraiment ? » Parce que nous avons besoin de savoir s’ils nous aiment, nous avons besoin de la vérité sur la relation avec eux. Parce que cette vérité est la base de la confiance entre les êtres qui permet la vie en société, en communauté. Si nous sommes ainsi tendus pour rechercher la vérité - aucun d’entre nous ne cherche volontairement le mensonge ni à être trompé -, c’est parce que Dieu nous a en fait créés à son image et à sa ressemblance, comme le dit le Livre de la Genèse (Gn 1, 26), et que ce Dieu qui nous a créés à son image, dont nous sommes le reflet dans le monde, est lui-même la Vérité. Il est la source de toute vérité, cette vérité dont il témoigne par ses œuvres dans la création, par le salut qu’il apporte et par sa Parole. Il n‘y a pas en Dieu de mensonge, ni de faute, ni de duplicité. Mais, si Dieu nous a créés à son image et à sa ressemblance, nous sommes cependant, comme le dit la Genèse, à la fois des êtres « très bons » et des êtres fragiles, « fragilisés » après le mystérieux péché des origines. Saint Paul le dira très bien dans une formule célèbre : « Le bien que je voudrais faire, je ne le fais pas, et le mal que je ne voudrais pas faire, je le fais. » (Rm 7, 19) Nous sommes donc faits pour la vérité, pour la dire, la vivre et la mettre en œuvre, mais à cause de cette fracture, de ce «péché» qui est en nous, nous pouvons parfois manquer à cette vérité, la détourner, ne pas la dire à ceux qui ont le droit de l’entendre. C’est pourquoi le Dieu d’Israël va venir, par les prophètes, se révéler dans l’Ancienne Alliance, et il va nous donner les commandements dont ce huitième commandement qui concerne la vérité : « Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain », dit le livre de l’Exode (20, 16). Et Jésus lui-même, dans l’évangile de Matthieu (5, 33), proclame : « Il a été dit aux anciens : tu ne parjureras pas, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments ». Tenir sa parole, dire la vérité, c’est la loi que Dieu donne à Israël pour dépasser le péché et vivre en vérité. Mais Dieu ne va pas s’arrêter là : il va aussi nous envoyer son propre Fils, Jésus, qui va entrer dans l’Histoire. Saint Jean nous dit que la loi nous est venue par Moïse et que la grâce et la vérité nous sont venues par le Christ. Jésus n’est pas seulement celui qui dit la vérité, il est la Vérité venue dans le monde, par son attitude, par sa cohérence de vie. Il est celui qui, en donnant sa vie par amour pour nous, en restant vrai et témoignant de son Père jusqu’au bout, jusqu’à la Croix, va nous donner l’Esprit Saint. Cet Esprit, l’Esprit de Vérité qui nous est communiqué au baptême, nous aide à vivre en vérité et à témoigner de la vérité. Ainsi le disciple du Christ que nous essayons d’être a reçu à la fois l’aide extérieure que sont les commandements, mais aussi une aide intérieure avec l’Esprit de Vérité. Cet Esprit nous est donné d’une part pour témoigner de la Vérité dans le monde - en défendant non seulement la foi, mais aussi les personnes -, et d’autre part pour combattre les tentations contre la vérité qui sont en nous : le faux témoignage, la médisance, la calomnie, la flatterie, le mensonge. Ceci est important car, comme le dira Jésus, « la vérité vous rendra libres ». C’est en accueillant et en vivant le message de vérité de l’Evangile, en étant vrais, en étant des défenseurs de la vérité, toujours et partout, que nous pouvons acquérir une véritable liberté du cœur et ainsi devenir vraiment des enfants de Dieu et en témoigner par toute notre vie. Vincent Jordy Évêque de Saint-Claude

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Seigneur, tu as mis en moi le souffle de ta vie. Les dix paroles que tu nous as données nous montrent que tu as tant d’amour et de joie à partager que tu comptes sur nous pour porter ta Parole et que les mots anciens de la Bible peuvent toujours dire des choses nouvelles pour nous aider à grandir dans la foi.

3. Quelques phrases de méditation

– Est-ce que je crois que les dix paroles de la Bible sont d’abord des paroles pour me faire grandir, m’engager dans la confiance et non pas des interdits pour m’embêter ? – Est-ce que je peux donner un exemple d’une parole entendue de mes parents ou d’autres adultes à la manière de la Bible : « Tu peux cela… sauf cela » et de la découverte ensuite que cela a été un bien pour moi ?

2. Appropriation personnelle

– Est-ce que je crois que le récit de la Bible me raconte comment les choses tournent mal quand les humains ne font pas confiance à la parole de Dieu ? – M’arrive-t-il moi aussi, comme le serpent qui transforme la parole de Dieu, de transformer par mes paroles la réalité des choses pour me mettre en valeur ?

2. Appropriation personnelle

Le serpent « le plus rusé de tous les animaux des champs » apparaît dans ce récit. Rusé parce qu’il sait manipuler le langage et lui faire dire autre chose que ce qu’il dit. Il dit à la femme : « Alors Dieu vous a dit, vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » La première parole du serpent est de faire douter du bien-fondé de cette limite. La femme répond : « Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit vous ne mangerez pas, vous n’y toucherez pas sous peine de mort ». C’est là que le serpent reprend la Loi qui a été donnée par Dieu et qu’il la tord et la présente faussement : « Pas du tout, vous ne mourrez pas. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal ». Autrement dit, vous voyez bien que c’est la Loi de quelqu’un qui ne veut pas que l’on mange et que l’on vive puisqu’il vous menace de mort. Le serpent fait porter le soupçon sur Dieu qui profiterait de son pouvoir et en abuserait, et qui ne veut pas que les humains sachent ce qu’il est le seul à savoir. Ainsi, le récit de la Genèse montre comment les choses tournent mal quand les humains se laissent séduire par des paroles mensongères. C’est cela la logique du serpent, c’est la logique du mensonge qu’il insinue dans la tête et le cœur des humains. L’interdit est transgressé par la femme et l’homme avec elle. Tous deux sont devenus des humains qui ont mangé la loi et ils découvrent qu’ils sont nus. L’humain sans loi est devenu un homme nu, il a peur, il se cache, « il se croit désormais dévorable comme il a lui-même dévoré » (M. Balmary).

1. Au fil du texte

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Les chapitres 1 et 2 du livre de la Genèse nous parlent du commencement de l’espace et du temps et surtout nous racontent comment, dès l’origine, l’homme et la femme sont fils et fille de Dieu. Ils reçoivent la mission d’être au service du jardin de la terre. On constate aussi que, dès que l’humain apparaît sur la terre, la Loi est présente, elle lui est dite par un autre : « Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement ». Bien faire remarquer le « tous… sauf un ». Premier interdit entre Dieu et l’homme : interdit : une parole dite entre eux. Le premier enjeu de cette parole est d’engager l’homme à faire confiance, à apporter du crédit à la parole de l’autre, c’est la condition nécessaire pour être des vivants. Le deuxième enjeu est de poser une limite : « Tu ne seras pas tout à toi, tout seul, tu ne pourras pas manger de tout. Cette limite va te permettre de vivre. Si tu veux tout comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, alors tu vas éclater, tu vas mourir. » Cet interdit est donc un acte de libération pour l’homme qui n’a pas le pouvoir de vie et de mort sur lui-même.

1. Au fil du texte

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Seigneur, tu as mis en moi la capacité de parler, du coup je découvre aussi la possibilité de transformer la réalité des choses par mes paroles. Ta parole est vérité, Seigneur, viens m’aider à ne pas transformer la vérité par mes paroles et à mettre en pratique dans ma vie ce que Jésus nous a dit, lui qui n’a jamais connu la faille du mensonge : « Que votre “oui” soit “oui” ».

3. Quelques phrases de méditation

– Est-ce que je peux me souvenir d’un exemple d’une situation qui a mal tourné suite à une parole mensongère que j’ai dite ?

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Pilate rentre de nouveau dans le prétoire et interroge Jésus, préoccupé, lui, par la question de la royauté et du pouvoir : « Tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « Dis-tu cela de toi-même ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? » Au fond, ce que veut Jésus dans ce dialogue qui s’installe entre eux, c’est que Pilate parle en sujet responsable de sa parole, qu’il ne se contente pas de rapporter les paroles des autres. « Qui parle, toi qui me fais face, toi ou les autres ? Pilate, es-tu en vérité avec toi-même quand tu poses cette question, es-tu sujet de ta parole ? » Ce passage du récit est capital. Toute la manière d’être et de faire de Jésus se concentre là dans ces moments où, rencontrant et dialoguant avec ses interlocuteurs, il les invite à se situer en vérité face à lui. « Qu’as-tu fait ? » demande Pilate. Précisément, Jésus n’a rien fait, ni lui, ni ses disciples, sur le plan où Pilate l’interroge. Ils n’ont pas cherché à prendre le pouvoir. La réponse de Jésus est donc négative : « Ma royauté

Pilate sort au-dehors et s’adresse aux Juifs pour leur demander le motif d’accusation contre cet homme qu’ils lui présentent : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Curieusement, les accusateurs répondent comme s’ils ne voulaient ou ne pouvaient pas dire le motif de leur accusation : « S’il n’était pas un malfaiteur nous ne te l’aurions pas livré ». C’est étonnant, un procès qui commence sans que l’on prononce le motif de l’accusation. « Prenez-le et jugez-le selon votre loi » répond Pilate. Il refuse de juger Jésus. La phase de jugement devant Pilate est escamotée. « Il ne nous est pas permis de mettre quelqu’un à mort » répondent les accusateurs juifs. Leur préoccupation n’est pas de juger Jésus, d’installer un espace de droit pour un procès équitable, mais d’obtenir du pouvoir romain l’autorisation qu’il le mette à mort.

1. Au fil du texte

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Seigneur Jésus, tu regardes Pilate les yeux dans les yeux et tu lui dis que la mission que tu as reçue de ton Père est d’être par toute ta vie un témoin de la vérité. Pilate a choisi sa carrière, mais toi tu as préféré mourir plutôt que de trahir tes convictions, plutôt que de trahir la vérité.

3. Quelques phrases de méditation

Pilate doit décider vite du sort de Jésus. Il choisit sa carrière et il livre finalement Jésus même s’il ne le trouve coupable de rien. – Est-ce que, comme Pilate, il ne m’arrive pas à moi aussi de faire des choix, de faire des réponses qui ne sont pas en accord avec la vérité ?

2. Appropriation personnelle

n’est pas de ce monde. » Ni le monde des Juifs, ni le monde des Romains ne sont des espaces pertinents pour juger de l’action de Jésus. C’est là que le malentendu s’installe. « Donc tu es roi ? » « Tu le dis je suis roi. Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » Au fond, dit Jésus, je suis le roi d’un royaume qui n’est pas d’ici. « Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Être de la vérité est la condition pour entendre quelque chose à ce que dit Jésus. Pour lui l’opposition fondamentale n’est pas la division entre juifs et romains, c’est la division entre mensonge et vérité qui importe le plus. Pilate pose beaucoup de questions mais il n’est pas capable d’écouter : « Qu’est ce que la vérité ? » demande-t-il, et ayant dit cela il sort sans attendre de réponse.

Seigneur, je suis plein d’admiration pour la première communauté des disciples qui s’est montrée fidèle à l’enseignement de Jésus, à la communion, à la prière, au partage du pain et des biens. Tu me fais comprendre dans ce récit des Actes des apôtres que la communauté ne peut pas se construire sur la dissimulation et le mensonge, tu appelles cela « mentir à l’Esprit Saint ».

3. Quelques phrases de méditation

– Comment est-ce que je comprends le mensonge d’Ananie ? – Que veut-dire « dissimuler dans la parole » ? – Est-ce que je vois un exemple concret dans ma vie ?

2. Appropriation personnelle

Le récit d’Ananie et Saphire pourra être mieux compris après la lecture des versets qui précèdent 4, 32-34 et qui racontent la mise en commun et de la répartition des biens par les croyants de la première communauté. Le partage des biens, la vente des propriétés et l’apport du prix aux pieds des apôtres n’est pas une règle obligatoire pour tous les membres de la communauté : « Ne pouvais-tu pas garder ton terrain sans le vendre ? » (5, 3) Pierre vend ce qu’il veut bien vendre et en accord avec sa femme. « Et quand tu l’as vendu, ne pouvais-tu disposer du prix à ton gré ? » C’est ce qu’Ananie a fait : il a gardé une part pour lui et sa femme et une part qu’il a déposée aux pieds des apôtres. Ce qui est reproché au couple, c’est d’avoir « menti à l’Esprit Saint et détourné une partie du prix du champ ». Ils n’ont pas dit qu’ils avaient retenu une part pour eux. La dissimulation dans la parole, c’est là qu’est le mensonge. La communion entre les membres de la première communauté ne s’achète pas et ne peut se construire que sur la vérité.

1. Au fil du texte

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« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt 22, 37-39)

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Ce double commandement proposé par Jésus prend place au moment clé de l’accomplissement de l’histoire de l’alliance entre Dieu et les hommes. Dieu le premier nous a aimés. Depuis toujours, il a voulu rejoindre l’homme, établir un dialogue et instaurer ainsi avec lui une alliance pleine et entière. La Loi donnée à Moïse apparaît comme un code d’alliance pour guider le peuple élu à devenir fidèle partenaire de Dieu. Elle est un bien pour l’humanité de l’homme. C’est l’Histoire sainte. Cette Histoire sainte de Dieu avec les hommes se réalise en chacun. Elle se déroule de nouveau pour chaque jeune qui chemine vers la profession de foi : « Tout homme est une histoire sacrée. » Entre le baptême et la confirmation, la profession de foi est une étape pour faire mémoire de l’amour qui nous est donné et de l’invitation qui nous est faite d’y répondre. En entrant dans cette Histoire sainte, Jésus Christ apporte quelque chose de nouveau : il n’est pas venu pour abolir la Loi, mais pour l’accomplir. Parce qu’il s’est fait semblable aux hommes (Ph 2, 7), il s’est identifié à chaque homme. Il réalise ainsi l’unité des deux commandements : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25, 40) Aimer Dieu et aimer son prochain relèvent désormais du même amour. « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jn 15, 9-12)

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Pour conduire ce module, il est nécessaire que les animateurs se soient familiarisés avec l’itinéraire proposé aux jeunes en le vivant pour eux-mêmes, autant que possible. Voici quelques pistes pour approfondir ou se préparer aux rencontres de différentes façons : 1/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (annexes pp. 151-153). 2/ Vivre ensemble le temps de prière de la fin de l’étape 1, bâti sur le mode du dialogue contemplatif (fiche pédagogique no 4, p. 158). 3/ Lire ensemble la Lettre à Diognète (annexe p. 154) et la comparer avec celle des chrétiens de Montbéliard à l’étape 2. 4/ Échanger à partir du paragraphe no 542 du Catéchisme pour adultes : « Donnés, jadis, à Israël par Moïse, les “dix commandements” restent la charte du chrétien. Les “commandements” sont l’expression de la volonté de Dieu qui appelle ses enfants à la liberté. La liberté n’est pas caprice. Dieu commande, “ordonne”, met les choses en ordre, en place, pour le bien de l’homme, et c’est un don. Il donne l’ordre, indique ce qui est à faire pour vivre, pour aimer et pour être authentiquement libre. » – Que m’inspire ce paragraphe ? Quelles questions me pose-t-il ? – Échanger à partir de cette phrase : « Dieu commande, “ordonne”, met les choses en ordre, en place, pour le bien de l’homme, et c’est un don. » – Comment la comprenons-nous ? À quoi cela nous invite-t-il ? Lire également le paragraphe no 2055 du Catéchisme de l’Église Catholique. 5/ Lire ensemble la page « Pour aller plus loin » (annexe p. 137) et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec Mgr Maupu sur le DVD (11’50). Échanger ensuite sur un point choisi par le groupe.

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En Jésus Christ nous sommes devenus amis et non plus serviteurs : « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » (Jn 15, 14-15) L’Esprit nous donne le courage, la force et la liberté d’inventer notre façon de vivre en enfants de Dieu et d’aimer comme lui. La conscience de chaque chrétien est marquée par la liberté et la responsabilité. En prononçant les paroles du Credo de l’Église, chaque jeune est amené à mettre en accord ses actes et ses paroles. La profession de foi est un rite de passage par lequel le jeune reçoit la responsabilité de sa vie chrétienne.


Il est important de prendre le temps de bien vivre chaque étape ; toutes ne sont pas nécessairement équivalentes en temps. Le jalon collectif consistera à la réalisation d’une bande dessinée évolutive constituée de cinq vignettes (voir modèles sur le site www.alarencontredu seigneur.fr). Chacune correspond à une étape et est complétée au fil de l’itinéraire. Attention : ce jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les jeunes notent dans leur agenda.

H*99".$%,$('0*($('$%'I2@.$')-((*<6$( 1) Sur trois jours de retraite : 1er jour – Matin : étape 1 « Aimé de Dieu… » 1er jour – Après-midi : étape 2 «… comme je suis ! » 1er jour – Soir : étape 2 « Pour aller plus loin » (veillée détente) 2e jour – Matin : étape 3 « Aimer mon prochain comme moi-même ! » 2e jour – Après-midi : étape 4 « Pour un oui de vie… » (avec sacrement du pardon) 2e jour – Soir : étape 4 « Pour aller plus loin » (veillée festive) 3e jour – Matin : étape 5 « ... en Église ! » 3e jour – Après-midi : étape 5 « … en Église ! » (avec célébration eucharistique)

2) Sur deux jours de retraite : 1er jour : étapes 1 (en constituant par avance les équipes et en privilégiant le jeu du portrait par rapport au dialogue contemplatif. Le texte d’Isaïe peut être proclamé en grand groupe ou faire l’objet d’un partage en petites équipes), 2 et 3 (en ne retenant qu’un ou deux témoins). Une adaptation des temps de prière sera nécessaire. 2e jour : étapes 4 et 5 avec un choix entre le sacrement du pardon (à privilégier si la célébration de la profession de foi est vécue peu de temps après) et la célébration eucharistique. La célébration de remise du Credo et de proclamation des professions de foi des équipes peut être intégrée à l’eucharistie dominicale qui suivra.

3) De manière échelonnée dans le temps (plusieurs demi-journées ou journées au fil de l’année) :

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Il s’agit alors de veiller à ce que les étapes soient bien vécues dans l’ordre prévu et ne soient pas segmentées. Les passerelles doivent être particulièrement bien soignées pour donner sens à l’itinéraire.

4) Avec un temps fort intergénérationnel : Les parents et des membres de la communauté peuvent être invités à rejoindre les jeunes à différents moments des étapes 4 et/ou 5 : Étape 4 : sacrement du pardon et temps convivial qui suit. Étape 5 : célébration de la remise du Credo et de la proclamation des professions de foi, forum des services et mouvements, célébration eucharistique.

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L’itinéraire de ce module peut aider à faire des liens avec : – le temps liturgique : le temps pascal ; – le sacrement du baptême, le sacrement du pardon et de la réconciliation.

Pour les animateurs : une présentation de l’ensemble de la proposition « À la rencontre du Seigneur » (3’45) et un entretien avec Mgr Maupu, évêque de Verdun (11’50).

Pour les groupes de jeunes : l’animation Le fils prodigue (5’30), les reportages sur Tim Guénard (9’), Sœur Emmanuelle (10’) et Jean Vanier (4’).

Ces propositions sont fournies à titre indicatif ; d’autres documents sont disponibles dans les services diocésains de catéchèse. Cette médiathèque est actualisée régulièrement sur le site www.alarencontreduseigneur.fr.

Sites Internet – – – – – – –

www.croire.com http://acnav.net www.ktotv.com www.jds.fr www.vocation.cef.fr www.pretres-academy.com Sites Internet diocésains

– Catéchisme de l’Église Catholique, Éditions Fleurus-Mame/Centurion/Cerf, 1998. – Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, Éditions Centurion, Cerf, CERP, CRER, Decanord, Desclée, Droguet-Ardant, de Gigord, Mame, Ed. Ouvrières, Privat, Tardy, Zech éd., 1991. – Célébrer la pénitence et la réconciliation, rituel, Chalet-Tardy, 1978. – Théo, Théo Junior, les encyclopédies catholiques pour tous, Éditions Mame.

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Ouvrages de référence


Ouvrages spécifiques aux étapes – F. Garagnon, Jade et les sacrés mystères de la vie, éditions Monte Cristo, 2002. – J. Vernette, Paraboles pour aujourd’hui, Droguet et Ardant, 1991. – T. Guénard, Plus fort que la haine, Éditions de la Loupe, 2003. – A. Senequier, L’abbé Pierre, l’insurrection de la bonté, collection « Regards », éditions Fleurus-Mame, 2012. – A. Senequier, Jean-Paul II, N’ayez pas peur, collection « Regards », éditions Fleurus-Mame, 2011.

Bandes dessinées – La collection « À ciel ouvert », éditions Fleurus-Mame. – La collection « Chercheurs de Dieu », éditions Bayard.

DVD

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– – – – – –

Sacrements, ACNAV. Site : http://acnav.net. Tim Guénard, Histoire d’un enfant perdu, AME/Serimage Films. Sœur Emmanuelle, Il suffit d’aimer, Voir et Dire/JDS. Jean Vanier, Une Arche de tendresse, Voir et Dire/JDS. Inutiles ?, Serimage Films KTO. La résurrection t’y crois ?, coll. Initiales Vidéo no 4, CFRT.


Dieu le premier nous aime. Entre le baptême et la confirmation, la profession de foi est une étape pour faire mémoire de l’amour qui nous est donné et de l’invitation qui nous est faite d’y répondre. Jésus Christ n’est pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir. L’homme n’a plus seulement à être fidèle à des prescriptions extérieures reçues en héritage, mais, en réponse à l’initiative de Dieu, à mettre en œuvre le double commandement de l’amour de Dieu et du prochain, parole de vie offerte. Animés par l’Esprit, nous recevons la responsabilité de poser en conscience nos choix et nos actes au regard de la Loi.

J,/)$'KL'd*0"'&$'H*$2m « Dieu nous a aimés le premier. » (1Jn 4, 19) Il est fidèle, il nous aime et nous attend. Le baptême nous révèle que nous sommes appelés à entrer dans un dialogue, une relation, une alliance que Dieu nous propose, sans nous y obliger. Entendre que Dieu est déjà là, dans ma vie, et qu’il m’aime, est bon ! C’est une bénédiction !

J,/)$'NL'm''+-00$'F$'(2*('S Dieu regarde autrement que nous. Il nous aime tels que nous sommes, avec nos talents, nos richesses, nos imperfections, nos pauvretés. Je peux donc être aimé comme je suis. Je peux apprendre à m’accepter tel que je suis, à m’aimer moi-même.

J,/)$'QL'd*0$.'0-%').-+?/*%'+-00$'0-*40B0$'S Jésus Christ m’invite à aimer mon prochain comme moi-même. Il s’agit de reconnaître l’humanité et la dignité de chaque personne, de découvrir qui est mon prochain (mon meilleur ami comme celui vers qui je ne vais pas facilement) et de qui je me fais proche.

Les commandements lus dans la Bible sont à comprendre comme une réponse à l’amour de Dieu qui est premier et pas simplement comme des prescriptions à observer. Ces lois me sont données pour aller vers plus d’humanité. Ce sont des « itinéraires pour vivre dans l’amour » (Catéchisme pour adultes, § 542).

J,/)$'WL'm''$%'J#6*($'S Par la grâce de l’Esprit, en accueillant cet amour et en y répondant avec confiance, je peux grandir et m’engager, dans la vie et dans le monde, et professer ma foi personnellement et en Église.

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Étape 1 : – Préparer la structure de la bande dessinée : sur un support papier, tissu ou carton, préparer (ou dessiner) cinq cases de bande dessinée selon le modèle proposé sur le site www.alarencontreduseigneur.fr. – Pour le temps d’accueil convivial : des boissons, des biscuits et des badges. – Pour constituer les équipes : une feuille de papier par participant. – Pour le jeu de l’anecdote : une feuille de papier numérotée par participant. – Pour les pas dans le livret des jeunes : des feutres et des stylos, de la colle, des paires de ciseaux. – Pour le temps de prière : une bougie et une Bible (ou Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor) par équipe. Étape 2 : – Des magazines de mode contemporains, ainsi que des tableaux, des gravures ou des photos des XVIIIe, XIXe et début XXe siècles (portraits de femmes de Renoir, d’Élisabeth Ier, portrait du roi Louis XVI ou de Molière, etc.), une affiche type paper board et un marqueur par équipe. – Un appareil photo et de quoi imprimer les photos qui seront prises. Si cela n’est pas possible, penser à demander aux jeunes d’apporter une photo d’eux-mêmes. – Une reproduction du tableau Le fils prodigue de Rembrandt (voir Seigneur, apprends-nous à prier, p. 6 ou livret p. 8). Étape 3 : – Une croix est mise en valeur dans l’espace prière. – Pour la 3e vignette du jalon collectif : une bulle de bande dessinée par équipe. – Le matériel nécessaire à chaque atelier retenu (« Témoins de l’amour de Dieu et du prochain ») : matériel vidéo, bandes dessinées, magazines, etc. Étape 4 : – Pour la 4e vignette du jalon collectif : une flèche de direction d’un poteau indicateur par équipe. – Pour les différentes épreuves retenues pour le grand jeu « À la recherche des dix commandements » : des jetons, des indices, une grande roue (voir pp. 137-150). – Un lumignon par jeune et une bougie pour chaque prêtre. – Pour le sacrement du pardon : une nappe en papier, des feutres, des enveloppes et du papier, un livre d’or vierge, des reproductions de prières ou quelques exemplaires du livre Seigneur, apprends-nous à prier. Étape 5 : – Un parchemin par équipe (pour écrire la profession de foi) qui sera collé sur la e 5 vignette du jalon collectif. – Un Credo (Symbole des Apôtres) par jeune, plus un pour le jalon collectif. – Le matériel nécessaire en fonction du nombre de stands du forum (chaises, tables, panneaux, etc.). – Le nécessaire pour la célébration eucharistique.

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« Dieu nous a aimés le premier ». (1Jn 4 19) Il est fidèle, il nous aime et nous attend. Le baptême nous révèle que nous sommes appelés à entrer dans un dialogue, une relation, une alliance que Dieu nous propose, sans nous y obliger. Entendre que Dieu est déjà là, dans ma vie, et qu’il m’aime, est bon ! C’est une bénédiction !

En fonction du nombre de participants, les chaises sont disposées en demi-cercle pour permettre à la majorité de se voir, face au lieu de l’animation principale. – Mettre en valeur le jalon collectif évolutif, un espace prière ou un lieu pour la parole de Dieu. – Prévoir, si besoin, la sonorisation de la salle.

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Qc3

Il se dirige vers l’espace prière, ouvre la parole de Dieu et lit : De l’évangile selon saint Matthieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. » Et voici le second, qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Puis il ajoute : Cette Parole que nous venons d’entendre va nous accompagner tout au long de notre retraite. Comment aimer le Seigneur, comment aimer son prochain ? Qu’est-ce que cela veut dire pour nous ? Chacun, personnellement, mais aussi nous tous, tous ensemble, nous allons être invités à y répondre grâce à des temps de jeu, de célébration, de partage en équipe, de témoignages, de prière. La

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UÊLes animateurs proposent un temps convivial aux jeunes qui arrivent : un biscuit, une boisson de bienvenue, etc. L’arrivée échelonnée permet à chacun de se sentir accueilli et de recevoir éventuellement un badge avec ses nom et prénom. Puis chacun est invité à prendre place dans la salle principale. UÊL’animateur principal les salue chaleureusement et les remercie de leur présence. Il se présente rapidement ainsi que les autres animateurs. Puis il présente les jeunes globalement en leur demandant de lever la main (selon leurs collèges, leurs quartiers ou leurs villages, leurs paroisses, etc.). UÊIl donne les principales consignes concernant l’organisation du lieu et de la retraite (éteindre les téléphones portables, consoles de jeux, lecteurs de musique, etc.), puis il invite à entrer dans la dynamique de l’itinéraire de cette retraite.


retraite, ce sera ce que chacun en fera ici sur place, mais aussi de retour chez lui. Il y a ce que les animateurs proposent et ce que chacun apporte de lui-même. UÊL’animateur peut inviter les jeunes à se reporter au déroulement de la retraite dans leur livret p. 2 afin de se repérer dans le temps. Écouter alors le chant qui sera le chant principal de la retraite. Au choix : – Tu nous dis d’aller plus loin (Texte et musique : J.-J. Juven – © Éditions Cristal Music) – Amis dans le Seigneur (Texte : S. Brouillet/C. Chataigner – Musique : C. Chataigner – © ADF Musique – SM 117/EDIT 292) – Appelés à la liberté (Texte et musique : P. Richard – © Studio S.M. – EDIT 181) Ce chant pourra être le chant d’entrée de la célébration de la profession de foi.

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KW3

UÊSi les équipes n’ont pas été formées au préalable, il est possible de prendre un temps pour les constituer. Si les équipes sont déjà constituées, passer directement au point 3.

– Attribuer à chaque équipe le nom d’un fruit, d’une plante, d’une ville ou d’un personnage biblique. – Définir le nombre de jeunes par équipe et prévoir une feuille de papier par participant sur laquelle écrire le nom de l’équipe (exemple : six feuilles « kiwi », six feuilles « orange », six feuilles « citron », etc.). – Mélanger le tout dans un sac.

Déroulement

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UÊÀ tour de rôle, chacun vient tirer une feuille de papier et essaie de retrouver les autres membres de son équipe. UÊRépertorier sur un tableau le nom de chaque équipe avec les prénoms des participants. En cas d’oubli, ils pourront venir le consulter à tout moment. Le nom de l’équipe peut aussi être ajouté sur le badge. UÊVeiller à ce que les jeunes ne changent pas d’équipe entre eux, à leur convenance. Cette façon de constituer des équipes est l’occasion de découvrir de nouveaux amis.

QX':$0)('$%'"52*)$( UÊIl s’agit, au début de la retraite, de prendre le temps de se présenter si l’on ne se connaît pas et de permettre à l’équipe de gagner en cohésion. UÊNous vous proposons deux jeux au choix.

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a. Le jeu des portraits

45’

UÊCe jeu permet d’amorcer, après le temps de présentation personnelle (Mon portrait), un premier partage de foi (« Et vous, qui dites-vous que je suis ? »).

Mon portrait UÊL’animateur invite les jeunes à prendre leur livret à la page 3 et à répondre au questionnaire dans leur agenda. – Si j’étais un objet, je serais… – Si j’étais une saison, je serais… – Si j’étais un plat, je serais… – Si j’étais un animal, je serais… – Si j’étais une couleur, je serais… – Si j’étais un végétal, je serais… – Si j’étais un lieu, je serais… – Si j’étais une chanson, je serais… – Si j’étais un loisir, je serais… – Si je voyais Dieu, je lui dirais… UÊPuis un jeune lit son portrait à la personne située à sa gauche en expliquant ses choix. Tous l’écoutent sans faire de commentaires. À la fin, son voisin de gauche relève un point commun, ou lui fait un compliment. Puis c’est au tour de ce voisin de faire la lecture de son propre portrait, lequel sera aussi commenté par son voisin de gauche. Et ainsi de suite. UÊAu terme du jeu, l’animateur peut conclure en rappelant les points communs et les différences qui constituent et enrichissent l’équipe. UÊIl revient également sur le dernier item : « Si je voyais Dieu, je lui dirais… » et invite à remarquer que la relation à Dieu est personnelle, donc différente pour chacun. Chacune est donc à respecter telle qu’elle est.

« Et vous, qui dites-vous que je suis ? » (Mc 8, 27) UÊL’animateur propose à présent aux jeunes de répondre ensemble à la question de la page 3 de leur livret. Il les laisse s’exprimer librement et spontanément et met en avant la profusion et la richesse des réponses. Celles-ci expriment en partie le mystère de la personne du Christ. UÊL’animateur invite ensuite les jeunes à écrire dans leur agenda, ce qui selon eux correspond le mieux au portrait de Jésus.

1h

UÊCe jeu est à privilégier lorsque les jeunes se connaissent bien.

Prévoir pour chaque participant : – Une feuille de papier numérotée. – Un stylo.

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b. Le jeu de l’anecdote


Déroulement L’animateur distribue à chacun une feuille de papier numérotée et dit : En une ou deux phrases, racontez une anecdote qui vous est personnellement et réellement arrivée. Il peut donner des exemples afin que les jeunes comprennent bien ce qu’on leur demande : un fait marquant, amusant, etc. UÊPuis l’animateur ramasse les feuilles de papier, les mélange et les dispose sur une table. UÊIl invite alors les jeunes à lire toutes les anecdotes et à dialoguer entre eux pour essayer de deviner à qui elles appartiennent. UÊChacun essaie de laisser un peu de suspense pour ne pas se dévoiler totalement. Les dialogues ont lieu dans un climat de respect. UÊAu fil de l’échange, chacun note sur une feuille le prénom qui correspond selon lui au numéro de l’anecdote. UÊPour finir, l’animateur mélange les anecdotes et les distribue au hasard aux participants. Chacun explique, à tour de rôle, à qui appartient, selon lui, l’anecdote qu’il a en main. Le jeune concerné raconte alors son anecdote.

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TW3

UÊRassemblés en grand groupe, les jeunes sont invités à prendre le temps de regarder le chemin de foi qui les a conduits de leur baptême jusqu’à cette retraite. L’animateur dit : Dieu le premier aime chacun d’entre nous. Depuis toujours, il veut me rejoindre, établir avec moi un dialogue, marcher avec moi dans tous les moments de ma vie. Il invite les jeunes à lire l’histoire Des pas dans le sable (livret p. 4). Il reprend : Cette histoire, c’est notre histoire personnelle avec Dieu. Les pas dans le sable sont les différents événements de ma vie, de ta vie, de chacune de nos vies. Dans les bons comme dans les mauvais moments, Dieu est fidèle et présent, que j’en aie conscience ou non. Il est présent, il marche avec moi, il me porte. C’est ce qui fait la force de son amour. L’animateur invite alors chacun à répondre dans son agenda aux questions de la page 4 du livret, dans un temps personnel de relecture de leur vie : – À quels moments de ta vie as-tu pensé que Dieu marchait avec toi ? Souvienstoi et raconte. – Comme ce marcheur, tu as traversé des moments difficiles où tu as eu l’impression d’être seul(e). Note un ou deux exemples. Qui t’a porté dans ces moments-là ? UÊIl laisse le temps de répondre en favorisant un climat calme et serein et précise que les réponses restent personnelles. UÊPour finir, l’animateur invite les jeunes à découper les deux pas à la page 23 de leur livret. UÊIl invite chacun à dessiner, sur un des deux pas, un moment de sa vie où il a eu conscience de la présence de Dieu à ses côtés. UÊSur le second, il propose d’écrire le nom d’une ou de deux personnes qui l’a porté dans les moments difficiles.

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WX'R/6-%'+-66$+,*9 UÊLes pas sont collés dans la première vignette de la bande dessinée (« Aimé de Dieu… ») pour former un chemin. L’animateur rappelle le sens de cette relecture : À tout instant de notre vie, Dieu est présent. Il m’aime, il m’accompagne. Chacun est important pour lui.

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Qc3

UÊIl s’agit de permettre aux jeunes de vivre une rencontre personnelle avec Dieu dans la prière. Les animateurs pourront s’aider de la fiche biblique no 1 (annexe p. 151). L’animateur principal dit : « Dieu nous a aimés le premier. » (1Jn 4,19) Il est fidèle, il marche avec chacun d’entre nous, il nous aime et nous attend. Le baptême nous révèle que nous sommes appelés à entrer dans un dialogue, une relation, une alliance que Dieu nous propose, sans nous y obliger. Entendre que Dieu est déjà là, dans ma vie, et qu’il m’aime, c’est bon ! Il explique alors la suite : Chaque équipe va changer de lieu pour vivre un temps de prière à partir d’un texte biblique. Dans cette Parole, Dieu me parle et je peux en retour lui parler. Il ne s’agira pas d’abord de comprendre le texte, mais de se laisser porter par la parole que Dieu nous adresse aujourd’hui.

– Chaque équipe dispose si possible d’un lieu calme et aménagé avec une bougie, une Bible ouverte à ce passage d’Isaïe. Changer de lieu et de disposition (s’asseoir en cercle par terre par exemple) est important pour mieux vivre ce temps particulier.

Déroulement UÊChaque animateur d’équipe conduit la prière ainsi :

1. Lecture proclamée auditive

2. Relecture silencieuse et visuelle UÊChacun relit silencieusement le texte à la page 5 de son livret et souligne ce qui le frappe, le touche, l’interroge. N’ayons pas peur du silence : c’est un vrai cadeau !

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Yeux fermés, oreilles ouvertes : faisons silence. Posons un geste symbolique (signe de croix) pour marquer que l’on entre dans une « terre sacrée » qu’il nous faut respecter. UÊL’animateur lit le texte à voix haute et de belle manière. Les jeunes écoutent sans lire le texte.


3. 1er tour : un temps pour faire résonner la Parole UÊChacun à son tour prend en main la bougie et s’exprime sans être interrompu. Il dit, s’il le souhaite, le mot ou la phrase du texte qui l’a touché, marqué, interpellé, en expliquant brièvement pourquoi. UÊPuis il passe la bougie à son voisin. Il se peut que quelqu’un ait choisi le même mot, ou la même phrase, mais ce n’est pas un problème : on peut être touché par la même parole pour des raisons différentes.

4. Lecture UÊL’animateur relit le texte biblique. Les jeunes écoutent toujours sans regarder le texte, les oreilles « rafraîchies » par tout ce qui vient d’être dit.

5. 2e tour : un temps pour dire ce que l’on a reçu UÊChacun peut réagir à partir de ce qu’il a entendu au tour précédent, en disant ce qu’il a découvert dans l’expression des autres membres de l’équipe.

6. Lecture UÊL’animateur relit une dernière fois le texte biblique.

7. 3e tour : un temps pour parler à Dieu qui nous parle UÊEn reprenant la bougie, chacun à son tour, s’il le souhaite, peut exprimer une prière à Dieu (Père, Fils ou Esprit) : « me voici », « merci », « pardon », « s’il te plaît », « je t’aime », etc.

[X'R/6-%')$.(-%%$6 L’animateur dit : Depuis que nous sommes ensemble, nous avons été invités à faire des « pas » vers les autres que nous ne connaissions pas. Cela a fait découvrir à chacun qu’il en était capable. Il invite chacun à répondre, dans son agenda, à la question de la page 5 de son livret : Qu’as-tu découvert d’important sur toi ? Sur les autres ? Sur Dieu ?

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UÊCe temps peut s’achever en priant ensemble le Notre Père.

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Dieu regarde autrement que nous. Il nous aime tels que nous sommes, avec nos talents, nos richesses, nos imperfections, nos pauvretés. Je peux donc être aimé comme je suis. Je peux apprendre à m’accepter tel que je suis, à m’aimer moi-même.

L’animateur dit : Nous avons vu précédemment que Dieu nous aime le premier. Il est présent dans ma vie. Quoi que je fasse, Dieu porte un regard d’amour sur moi. Avec mes qualités, mes talents ou mes dons, mais aussi mes pauvretés, mes difficultés, mes imperfections, Dieu m’aime comme je suis ! UÊL’animateur souligne la diversité des vies, des personnalités en montrant les nombreux pas qui ont été collés sur le jalon collectif à l’étape précédente. Il ajoute : Nous avons découvert, avec la parole du livre d’Isaïe, que chacun était important aux yeux de Dieu. Je peux donc m’aimer et être aimé tel que je suis. Mais qui suis-je au fond ?

KX'12*'(2*(4F$'7 UÊEn équipes, les jeunes vont faire l’expérience d’un temps de partage et d’écoute au cours duquel ils vont se dire et se découvrir un peu plus, tels qu’ils sont.

Il est très important pour ce temps, où les jeunes vont se dévoiler en partie, que l’animateur soit en posture d’écoute respectueuse. Il doit veiller à ce que chacun puisse s’exprimer librement et ne pas poser de questions « indiscrètes » ou porter de jugement. Son rôle est de préserver une ambiance bienveillante dans le groupe.

UÊVoici deux propositions, au choix :

30’

UÊL’animateur rappelle que chacun est différent et aimé de Dieu de manière singulière, avec ses propres caractéristiques. Il propose un temps de partage pour se découvrir un peu plus. Il s’agit de s’interroger en profondeur sur ce qui constitue chacun. Temps personnel UÊL’animateur invite les jeunes à prendre la page 21 de leur livret et à découper la silhouette qui leur correspond (fille ou garçon) pour la coller dans leur agenda. Les jeunes répondent alors aux questions en écrivant leurs réponses au bout des flèches.

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a. Je suis comme je suis


– Dans ma tête, qu’y-a-t-il (quels soucis, quelles joies, quels projets, quelles peurs, etc.) ? – Dans mon cœur, qu’y-a-t-il (de l’amour, de l’amitié, de la haine, de la tendresse, du désespoir, etc.) ? – Où mes pieds m’emmènent-ils (vers quel métier, quelles passions, quels copains, etc.) ? – Qu’y a-t-il dans mes oreilles (ma musique préférée, des paroles que j’aime entendre ou qui m’ont blessé, etc.) ? – Qu’ y a-t-il dans mes mains (ce que j’aime faire, ce qui me prend du temps, ce pour quoi je suis doué, etc.) ? – Qu’ai-je envie de mettre sur mes lèvres (un « merci », une question, un « pardon », un sourire, etc.) ? Ceux qui le souhaitent peuvent compléter en fonction de leur inspiration. Temps de partage UÊChacun, à tour de rôle, présente sa silhouette aux autres en commentant ses réponses. UÊL’animateur veillera à maintenir un climat respectueux et bienveillant.

b. Modes d’hier et d’aujourd’hui

45’

Prévoir pour chaque équipe : – Des magazines de mode contemporains, ainsi que des tableaux, des gravures ou des photos des XVIIIe, XIXe et début XXe siècles (portraits de femmes de Renoir, d’Élisabeth Ier, portrait du roi Louis XVI ou de Molière, etc.). – Une affiche type paper board et un marqueur.

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Déroulement UÊL’animateur demande aux jeunes d’énoncer les critères de mode du monde d’aujourd’hui. Il note tout ce qu’ils disent. UÊPuis il distribue des magazines de mode et des tableaux, des gravures ou des photos du XVIIIe, XIXe et début XXe siècles. Il invite les jeunes à classer les différents portraits en fonction des époques et à essayer de repérer et de nommer les différents critères de mode. Un échange s’instaure à partir de cette activité. UÊÀ l’issue de ce temps d’échange, l’animateur montre l’évolution des critères de mode entre hier et aujourd’hui. Il dit : Les photos d’aujourd’hui retouchées idéalisent les corps et ne renvoient pas une image juste, mais une image idéalisée. Les canons de beauté changent d’une époque à l’autre. Savoir s’affranchir de ces canons pour s’aimer soi-même est un vrai défi. Chaque individu est un être unique et singulier.

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Conclusion

5’

UÊQuelle que soit l’activité choisie, l’animateur conclut en invitant les jeunes à lire la légende hindoue La petite souris de Brahma (livret p. 6). UÊCeci peut également être conduit par l’animateur principal de la retraite si les jeunes se retrouvent en grand groupe à ce moment-là.

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L’animateur principal dit : Nous avons découvert que nous étions différents, avec nos richesses et nos limites. Nous savons bien, nous les chrétiens, que nous ne sommes ni meilleurs ni pires que les autres. Cependant, le style de vie des chrétiens est particulier… Nous allons découvrir comment des chrétiens habitant Montbéliard l’ont compris. UÊPuis il invite les jeunes à se retrouver en équipes. UÊL’animateur de chaque équipe invite les jeunes à lire la Lettre aux chrétiens de Montbéliard (livret p. 7). Celle-ci s’inspire de la Lettre à Diognète écrite au IIe siècle (annexe p. 154). Un partage s’engage alors : – Qu’est-ce qui vous marque dans cette lettre ? – Qu’est-ce qui vous étonne ? – Vous reconnaissez-vous dans cette lettre ? UÊL’animateur veille à bien faire circuler la parole en reformulant si nécessaire. UÊPuis il propose de réécrire en partie cette lettre en l’adaptant à aujourd’hui. Ceci leur permettra de dire comment ils se comprennent en tant que chrétiens. UÊEn s’appuyant sur la lettre qui vient d’être réécrite, l’équipe prépare alors la présentation de ses réflexions au grand groupe en utilisant le moyen de son choix : sketch, slam, expression corporelle, affiche, chanson, reportage, etc. UÊTout le monde se retrouve en grand groupe pour mettre en commun ces expressions. Chaque équipe est alors prise en photo à ce moment-là. Si cela n’est pas possible, penser à demander aux jeunes d’apporter des photos d’eux-mêmes. L’animateur les invite alors à coller ensemble leurs photos afin de créer un symbole représentatif de leur équipe.

UÊLes photos (ou symboles) de chaque équipe réalisées lors de leur présentation précédente sont collées sur la deuxième vignette de la bande dessinée (… comme je suis !). L’animateur rappelle le sens de ce temps : Nous sommes aimés tels que nous sommes, avec tout ce qui nous constitue, nos richesses et nos limites.

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En grand groupe, l’animateur principal conduit plus loin : Nous venons de nous reconnaître aimés de Dieu, tels que nous sommes, aujourd’hui. Regardons à présent une œuvre d’art qui nous en dit plus sur la manière dont Dieu nous aime. Une reproduction du tableau de Rembrandt Le fils prodigue est mise en valeur à côté de l’espace prière. Voir Seigneur, apprends-nous à prier p. 6 ou livret jeune p. 8. UÊL’animateur invite les jeunes à se retrouver en équipe pour prendre le temps de la lecture d’image (annexe « Pour lire la représentation picturale d’une scène biblique » p. 157) et écouter l’évangile selon saint Luc 15, 11-32. De retour en grand groupe, l’animateur principal introduit un temps de silence et de méditation à partir de l’animation Le fils prodigue (5’30) inspirée de Paul Baudiquey. L’animateur conclut : Nous sommes tous « acceptés, désirés de toute éternité ».

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UÊ ½> >ÌiÕÀÊ Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊDÊ«Ài `ÀiÊ iÕÀÊ ÛÀiÌÊDÊ >Ê«>}iÊ ÊiÌÊDÊ ÀiÊ l’extrait du livre Jade et les sacrés mystères de la vie. Puis il ajoute : À toi aussi Dieu te dit : « Je t’aime. » Il t’aime comme tu es, « jamais du bout des lèvres ». UÊ Ê Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊDÊÀj« `ÀiÊDÊ >ʵÕiÃÌ ÊÃÕ Û> ÌiÊ`> ÃÊ iÕÀÊ>}i `>Ê\Ê Qu’as-tu envie de garder de cette incroyable découverte de l’amour de Dieu pour toi aujourd’hui ?

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UÊPour permettre aux jeunes de rendre compte de la diversité de chacun, en s’exprimant avec ce qui constitue leur propre culture, l’animateur principal propose au choix : – de construire et danser un flashmob sur un refrain connu. Par exemple Ma génération (Glorious – Album « Citoyens des cieux » – © Rejoyce) ou Tu nous dis d’aller plus loin (Texte et musique : J.-J. Juven – © Éditions Cristal Music) ; – de bâtir un mur Facebook à partir des talents de chacun ; – de réécrire l’histoire de la petite souris de Brahma en langage SMS ; – de réaliser un reportage photo ; – de participer à un grand jeu animé par des mouvements ou des groupes de grands jeunes.

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Jésus Christ m’invite à aimer mon prochain comme moi-même. Il s’agit de reconnaître l’humanité et la dignité de chaque personne, de découvrir qui est mon prochain (mon meilleur ami comme celui vers qui je ne vais pas facilement) et de qui je me fais proche.

L’animateur dit : Nous avons découvert que Dieu nous a aimés le premier, tels que nous sommes, d’un amour infini. Il veut notre bonheur. UÊIl invite les jeunes à reprendre des éléments du jalon collectif pour rappeler ce qui a été découvert à l’étape précédente. UÊPuis il continue : Par sa Parole et ses actes, par toute sa vie, Jésus vient réaliser pleinement cet amour de Dieu pour nous. Nous sommes, nous aussi, invités à aimer, à nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. C’est ce que l’évangéliste Matthieu nous a transmis dans la Parole que nous allons entendre.

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UÊLa croix est mise en valeur dans l’espace prière. UÊL’animateur principal invite les jeunes à s’installer confortablement pour entrer calmement dans le temps de prière. UÊUn jeune apporte lentement le livre de la Parole et le dépose, ouvert, à la page de l’évangile selon saint Matthieu. L’animateur principal invite à faire le signe de croix et dit : Dieu notre Père, nous voici rassemblés pour la troisième étape de notre retraite. C’est toi qui nous aimes le premier. Tu nous attends déjà. Ouvre nos cœurs à ta Parole. UÊUn animateur proclame l’évangile de Mathieu 22, 34-40, dans la Bible. L’animateur principal dit : Seigneur Jésus, tu nous dis que l’amour de Dieu et l’amour du prochain relèvent du même amour. Aide-nous à reconnaître en toute personne, proche ou éloignée, un frère, une sœur, puisque nous avons le même Père. UÊIl invite alors chacun à un temps de silence. Puis tout le monde chante, au choix : – À l’image de ton amour (Texte : J.-P. Lécot/S. Temple – © Meta – D218) – Aimez-vous (Texte et musique : J.-P. Artaud – © ADF – EDIT103) – L’amour est une chance (Texte et musique : J.-J. Juven – album « Dieu est mon rock »)

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Déroulement


– Aimer, c’est tout donner (Texte : P. Richard – Musique : P. Richard/J.-P. Husson – © ADF – EDIT 18-94) – Donne-moi seulement de t’aimer (Texte et musique : C. Chataigner – album du MEJ « Actes d’apôtre » – © ADF – 2001) L’animateur principal invite les jeunes à lire la prière de saint François en alternant la lecture en deux groupes (Seigneur, apprends-nous à prier p. 132 afin d’habituer les jeunes à l’utilisation de ce document ou le livret jeune p. 11). Il conclut : Accompagne-nous, Seigneur, dans les rencontres de ce jour. Faisnous découvrir ton amour à l’œuvre au cœur de chacun. Nous te le demandons par Jésus Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

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UÊAvec l’évangile selon saint Mathieu 22, 34-40, il s’agit d’inviter les jeunes à faire résonner cette Parole dans leur propre vie pour découvrir en quoi l’amour de Dieu peut être semblable à l’amour du prochain. L’animateur veillera à laisser la parole circuler sans faire de cet échange une explication de texte. UÊIl invite les jeunes à prendre le texte dans leur livret à la page 10 et leur demande de souligner les deux commandements qui y figurent. UÊPuis il conduit l’échange en s’arrêtant successivement sur chacun de ces commandements. Il veillera à souligner que, pour Jésus, ces deux commandements sont « semblables » (fiche biblique no 2, annexe p. 153). UÊIl invite ensuite les jeunes à répondre en équipes aux questions de la page 10. L’animateur conclut en attirant l’attention des jeunes sur la réciprocité de ce double commandement : Aimer mon prochain, c’est faire la volonté de mon Père, et si je dis aimer Dieu, je me dois d’aimer l’autre. L’un ne va pas sans l’autre. UÊPuis il invite les jeunes à reprendre la prière de saint François à la page 11 de leur livret et à inventer une phrase de leur choix à la suite, dans le même style. Il s’agit de les aider à dire comment le double commandement de l’amour résonne en eux à l’issue de ce temps de partage.

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UÊCe temps va permettre aux jeunes de découvrir des personnes qui vivent ce double commandement de l’amour dans leur propre vie et en Église. En fonction du temps disponible, les animateurs choisiront deux ou trois ateliers afin que les jeunes découvrent une diversité de témoignages. L’animateur principal dit : Conscients d’être habités par l’amour de Dieu et du prochain, des personnes ont fait de cet amour le moteur de leur vie. Nous allons partir à la découverte de certains d’entre eux. Je vous invite à être particulièrement attentifs à la manière dont ils vivent cet amour et de cet amour. UÊIl invite les jeunes à prendre des notes dans leur agenda au fil des témoi-

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gnages et donne les consignes de déplacement si besoin. Toutes les demi-heures, par exemple, on change d’atelier. UÊL’idéal est de disposer d’un animateur par atelier qui accueillera les équipes et présentera les témoins.

a. Atelier « Rencontre d’un ou plusieurs témoins » (à privilégier) UÊDes personnes, engagées au nom de leur foi, au service de la famille, des jeunes, de la santé, des mouvements d’Église, sont invitées à venir partager leur expérience, leur vie et comment ils vivent de cet amour. Il ne s’agit pas de présenter l’association ou le mouvement auquel on appartient, mais bien de témoigner de sa propre manière de vivre le double commandement de l’amour : quel est l’événement qui les a mis en route ? Quelles joies, quels sentiments les animent ? Quelles difficultés rencontrent-ils ? UÊÀ l’issue du temps de rencontre, l’animateur invite les jeunes à noter ce qu’ils ont envie de retenir.

b. Atelier « Vidéo » (pour un grand groupe) Les jeunes sont invités à découvrir un reportage du DVD ou des extraits d’un des DVD ci-dessous, et à échanger ensuite en équipe. – Tim Guénard (9’) ou Tim Guénard, coll. « Initiales vidéo », DVD n° 4 « La résurrection, tu y crois ? », rubrique « Bonus Témoignage », 10’. – Sœur Emmanuelle (10’) ou Il suffit d’aimer, Voir et Dire/JDS. – Jean Vanier : Une arche de tendresse, Voir et Dire/JDS. On peut passer à la suite, en complément, le reportage Jean Vanier (4’) du DVD. Les jeunes sont invités à découvrir des extraits d’un DVD et à échanger ensuite en équipes.

Il est indispensable de sélectionner auparavant l’extrait qui sera visionné par les équipes. 10 à 15 minutes seraient une bonne mesure pour consacrer ensuite 15 minutes à l’échange en équipes.

UÊÀ l’issue du temps d’échange, l’animateur invite les jeunes à noter ce qu’ils ont envie de retenir. UÊLes jeunes sont invités à rechercher sur Internet des reportages sur de grands témoins contemporains ou du passé. Ils deviennent d’une certaine manière des « chercheurs de Dieu ». UÊQuelques sites intéressants : – www.croire.com – www.ktotv.com – www.jds.fr – www.vocation.cef.fr – www.pretres-academy.com – Sites Internet diocésains

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c. Atelier « Internet » (pour un petit nombre de participants)


UÊÀ l’issue du temps de recherche, l’animateur invite les jeunes à noter ce qu’ils ont envie de retenir.

d. Atelier « Bandes dessinées » UÊLes jeunes sont invités à découvrir la vie de grandes figures de notre temps comme sœur Emmanuelle, l’abbé Pierre, Mère Teresa, et bien d’autres encore, à partir de bandes dessinées. UÊVoir par exemple les collections « À ciel ouvert » (éditions Fleurus-Mame), « Chercheurs de Dieu », « Filoteo » (éditions Bayard) ou le reportage sur Tim Guénard (livret jeunes pp. 12-15). UÊAprès avoir échangé sur leurs découvertes, les jeunes sont invités à noter ce qu’ils ont envie de retenir.

e. Atelier « Presse » UÊL’animateur propose une multitude de témoignages recueillis dans la presse écrite. Voir par exemple des revues comme Famille chrétienne, Panorama, La Vie ou Le Pèlerin dans lesquelles des personnes ordinaires témoignent de leur foi. Chaque jeune choisira un témoignage et le présentera aux autres. Ceci permet d’honorer la variété des engagements. UÊÀ l’issue du temps d’échange, l’animateur invite les jeunes à noter ce qu’ils ont envie de retenir.

TX'R/6-%'+-66$+,*9 L’animateur principal accueille toutes les équipes et dit : Après avoir entendu et découvert les divers témoignages, vous êtes invités à mettre en commun, en équipes, vos questions, vos réactions, vos certitudes, vos découvertes. Cherchez ensemble ce que vous aimeriez garder comme traces de ce temps de découverte de témoins. UÊPuis il distribue à chaque équipe une bulle de bande dessinée qui sera ajoutée à la troisième vignette. Sur cette bulle, les équipes inscrivent ce qu’elles souhaitent garder. UÊÀ l’issue de ce temps, chaque équipe vient coller sa bulle en la présentant au grand groupe.

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UÊ ½> >ÌiÕÀÊ«À V «> Ê Û ÌiÊ iÃÊ iÕ iÃÊDÊý ÌiÀÀ }iÀÊ\ – Qu’est-ce que ces témoignages t’invitent à faire, à changer, à mettre en œuvre dans ta vie ? – De qui as-tu envie de te faire plus proche ? Finalement, qui est ton prochain ? Les jeunes notent leurs réponses dans leur agenda.

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Les commandements lus dans la Bible sont à comprendre comme une réponse à l’amour de Dieu qui est premier et pas simplement comme des prescriptions à observer. Ces lois nous sont données pour aller vers plus d’humanité. Ce sont des « itinéraires pour vivre dans l’amour » (Catéchisme pour adultes § 542).

L’animateur dit : Nous avons découvert à l’étape précédente comment Jésus associe le commandement de l’amour de son prochain à celui de l’amour de Dieu. UÊIl reprend des éléments du jalon collectif pour rappeler les découvertes des jeunes à l’étape précédente. Puis il poursuit : Jésus associe ces deux commandements d’une manière nouvelle au point que l’un ne peut plus se comprendre sans l’autre. Dans la Bible, on trouve plusieurs commandements qui sont donnés comme des repères, des balises sur le chemin de la vie. Nous allons partir à leur recherche pour découvrir ce qu’ils portent en eux.

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Exemple pour un jeu avec 14 équipes : – Des jetons. – 14 sacs pour les jetons. – Une feuille de route par équipe (annexe p. 138). – Les charades d’entrée de jeu à décoder (annexe p. 140).

U Pour les indices : – 84 enveloppes (6 x 14 cm) avec les indices du jeu (annexe pp. 143-149). – 14 phrases codées pour la vérification en fin de jeu (annexe p. 150).

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U Pour les panneaux d’indices : – 8 panneaux « Épreuve » et 2 panneaux avec le règlement de chaque épreuve. – 1 panneau « Grande roue ». – 1 panneau « Match d’impro ».


U Pour les épreuves (annexe p. 141) : – Épreuve « Casse-boîtes » : 24 boîtes en fer, 8 à 10 balles, 2 tables. – Épreuve « Panier basket » : 2 ballons de basket. – Épreuve « Parcours agilité » : 100 cuillères en plastique, 6 balles en polystyrène. – Épreuve « Relais » : 2 chapeaux, 2 chemises, 2 pantalons, prévoir un parcours et un sifflet de départ. U Pour la grande roue (annexe p. 142) : – Une grande roue divisée en 6 couleurs. – 10 questions par thème. – Un chronomètre. U Pour le match d’impro (annexe p. 142) : – 7 sujets d’impro. – Un panier pour le tirage au sort des saynètes. – Un chronomètre.

Principe UÊLes jeunes jouent en équipes, à l’extérieur si possible. Il s’agit pour chaque équipe de partir à la découverte d’un commandement. Elle ne le connaît pas au début du jeu et va donc devoir gagner des points (symbolisés par des jetons) pour acheter des indices (annexe pp. 143-149) lui permettant de deviner ce dont il s’agit. Plus l’équipe aura acheté d’indices, plus elle aura de matière pour présenter aux autres son commandement à l’issue du jeu. Il ne s’agit pas d’une course de vitesse. UÊAvant de débuter le jeu, chaque équipe recevra de son animateur de groupe une charade à décoder (annexe p. 140). Réponse 1re charade : À la découverte des dix commandements ! Réponse 2e charade : Sur la route des dix paroles de vie !

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Déroulement UÊPlusieurs animateurs se répartissent dans un périmètre qui sera précisé aux jeunes. Chaque équipe, pour pouvoir démarrer le jeu, doit décoder une charade (annexe p. 140) et venir la faire vérifier par l’animateur principal. Si la réponse est bonne, l’animateur principal autorise l’équipe à commencer le jeu en se dirigeant vers les différentes épreuves afin de gagner des points pour essayer d’acheter des indices. UÊAvec trois points gagnés (trois jetons), une équipe peut acheter un indice auprès de l’animateur principal. Celui-ci doit veiller à donner aux équipes les indices correspondants au commandement recherché, dans un ordre croissant de difficulté.

Pour gagner des points : – Réaliser une épreuve (annexe p. 141) mettant en œuvre des compétences physiques ou intellectuelles auprès d’un animateur (relais, lancers, agilité, énigmes, chant à inventer, etc.). Si l’épreuve est réussie, l’animateur donne à l’équipe un point (un jeton).

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– Tenter sa chance à la grande roue (annexe p. 142) : il s’agit d’une roue comportant plusieurs sections, autant que de thèmes choisis. Lorsqu’une équipe vient tenter sa chance à la grande roue, elle la fait tourner et doit répondre à une série de dix questions correspondant à la thématique tirée au hasard (Bible, sacrements, sport, cinéma, etc.) L’équipe gagne un point si elle a au moins trois bonnes réponses, deux points si elle en a au moins six et trois points si elle en a au moins neuf. – Participer à un match d’impro (annexe p. 142) : ceci nécessite la participation de deux équipes. L’animateur présente une situation à partir de laquelle chaque équipe va devoir improviser une saynète. L’équipe la plus convaincante remporte deux points (deux jetons). UÊQuand une équipe a acheté tous les indices disponibles concernant le commandement qui la concerne, elle prend le temps d’échanger, avec l’aide de son animateur, sur le sens de ce commandement (livret p. 17) : – Que comprend-on au premier abord ? – Quels exemples concrets nous conduiraient à dire que ce commandement permet de respecter la dignité de la personne humaine ? – Quels choix ou quels progrès m’invite-t-il à faire dans ma vie ? UÊCe temps d’échange permet d’aborder la question du respect de la dignité de la personne humaine, ce que nous disent ces commandements. Nous sommes invités à les entendre non pas comme des contraintes, mais plutôt comme des paroles de vie, des repères pour la vie. Ils viennent éclairer notre conscience, nos choix, notre propre cohérence. Ils sont en quelque sorte notre « GPS intérieur ». UÊPuis chaque équipe s’isole et prépare un moyen de faire deviner à l’ensemble du grand groupe le commandement qu’elle devait rechercher et ce qu’elle en a découvert. Plus elle a acheté d’indices, plus elle aura de matière pour étoffer sa présentation. Il peut s’agir d’une devinette, d’un mime, d’un jeu, d’un chant, etc.

NX'R/6-%'+-66$+,*9 Chaque équipe écrit ou dessine, sur une flèche de direction d’un poteau indicateur, ce qu’elle retient d’important au sujet du commandement qu’elle a découvert : comment il permet d’avancer dans la vie. UÊL’animateur principal invite chaque équipe à venir faire deviner aux autres le commandement qu’elle a découvert, à le présenter et à coller sur le jalon collectif sa flèche de direction. UÊÀ l’issue de ce temps de présentation, l’animateur conclut : Ces commandements nous sont donnés comme des repères, des balises au fil de notre route. Si nous le souhaitons, ils peuvent venir éclairer notre propre conscience. Ils sont en quelque sorte notre « GPS intérieur » pour nous guider dans nos actions ou dans les choix que nous avons à faire. Jésus les a résumés dans le double commandement que nous avons découvert à l’étape précédente, mais ils peuvent tous venir éclairer, à un moment ou à un autre, notre propre vie.

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Reprise en grand groupe


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UÊ Ê ½ ÃÃÕiÊ`iÊViÊÌi «ÃÊ`iÊ iÕÊiÌÊ`iÊ`jV ÕÛiÀÌiÊ`iÃÊ` ÝÊV > `i i ÌÃ]Ê les jeunes sont invités à en choisir un (pas nécessairement celui qu’ils ont euxmêmes découvert) et à noter ou à dessiner dans leur agenda ce qu’ils souhaitent en garder. Puis ils répondent aux questions : – En quoi ce commandement t’invite-t-il à grandir ? – Que t’invite-t-il à changer dans ta vie ?

Ce temps personnel est important pour faire le lien avec le sacrement du pardon qui suivra. Il vise à faciliter l’examen de conscience personnel qui aura lieu pour s’y préparer.

L’animateur principal indique alors comment va se poursuivre l’étape : Dieu le premier nous aime. Il veut le bonheur de chacun d’entre nous, qui que nous soyons. Les commandements qui nous sont donnés par sa Parole ne sont pas des prescriptions à observer, mais des balises sur notre route pour mieux vivre et répondre à cet amour. L’Église nous propose un sacrement pour percevoir toute l’épaisseur de cet amour. C’est ce qui nous est maintenant proposé de vivre. UÊPuis il donne les consignes pour se déplacer vers le lieu de la célébration (privilégier une église si possible).

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UÊLa célébration a lieu avec le prêtre célébrant et éventuellement des membres d’une équipe liturgique. UÊ ½> j >}i i ÌÊ`iÊ ½ië>Vi doit être au service de l’accueil mutuel. Il est nécessaire de distinguer les espaces entre lesquels les participants se déplaceront. Prévoir en fonction des choix effectués : – Le ou les endroits où se tiendra(ont) le(s) prêtre(s) au moment de la rencontre individuelle, de sorte d’assurer la liberté et la discrétion de cette démarche. Une bougie allumée est disposée vers chaque prêtre. – Un espace pour la prière et la méditation personnelle avec un fond musical approprié et la Parole, le cierge et/ou la croix mis en valeur. Des exemplaires de Seigneur, apprends-nous à prier peuvent être mis à disposition si les jeunes ne l’ont pas encore reçu. – Une nappe-prière sur une table recouverte d’une nappe en papier, disposant de feutres de couleur pour permettre l’expression libre des prières de chacun. Il est possible aussi de proposer un livre d’or.

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– Un endroit où des adultes « écoutants » seront disponibles pour offrir une oreille attentive aux jeunes qui le souhaiteraient. – Une ou plusieurs tables (avec feuilles, crayons et enveloppes) où ceux qui le désirent pourront écrire une lettre à une personne de leur choix pour lui offrir une parole de paix, de pardon, ou toute autre chose, à la suite de leur temps de méditation. – Un espace réservé à une prière guidée pour ceux qui le souhaiteront. À partir d’un texte d’évangile, de chants de Taizé ou de récitatifs bibliques par exemple. – Tout autre espace laissé à la libre initiative de l’équipe de préparation. UÊLa croix sera mise en valeur et installée de manière à ce que l’on puisse déposer des lumignons à son pied.

S’accueillir mutuellement Au choix : – Écoute la voix du Seigneur (Texte : D. Rimaud – Musique : J. Berthier – © Studio S.M. –A548) – Chantez, priez, célébrez le Seigneur (Texte et musique : Bourel – © ADF), – Appelés à la liberté (Texte et musique : P. Richard – © Studio S.M. – SM 177/ EDIT 292) UÊSalutation du célébrant et/ou monition mettant en valeur la présence du Christ dans l’assemblée et lui permettant de faire le lien avec ce que les équipes ont vécu auparavant. UÊOraison du célébrant. La première du rituel Célébrer la pénitence et la réconciliation prend bien en compte la grâce reçue au baptême :

Nous venons t’écouter, Seigneur, et apprendre de toi le vrai sens de la vie. Nous avons été baptisés au nom de Jésus et tu nous as envoyés dans le monde pour être ses témoins. Nous voici réunis pour te répondre, par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, dans les siècles des siècles. R/Amen.

UÊMettre en valeur le lectionnaire. Proclamation de l’évangile : L’homme riche (Mc 10, 17-22), Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor p. 313.

Confesser l’amour de Dieu en même temps que notre péché UÊPour faire résonner la parole de Dieu, prévoir un échange avec le célébrant, précédé ou non d’un partage en équipes sur place. UÊLes commandements qui nous sont donnés par la Parole ne sont pas des prescriptions à observer, mais des balises sur notre route pour mieux vivre et répondre à

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Écouter la parole de Dieu


cet amour. Dans cet évangile, le jeune homme suit bien les prescriptions et Jésus pose un regard d’amour sur lui. Il l’invite cependant à faire un pas de plus : laisser de côté tout ce qui nous empêche de dire « Oui ». Pour le jeune homme, ce sont ses biens matériels. Pour nous, il s’agit de nos péchés. Le célébrant peut s’aider du commentaire à la page 313 de Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor. Ouvre mes yeux, Seigneur (Texte : M. Scouarnec – Musique : M. Godard – © Fleurus-Mame – G79). UÊLe célébrant invite à dire le Notre Père. UÊOraison du rituel (éventuellement). L’animateur principal présente alors la manière dont va se dérouler le temps suivant : Chacun relit ce qu’il a écrit dans son agenda au cours des quatre premières étapes de notre retraite, jusqu’au commandement qui l’a le plus marqué et ce qu’il lui a fait changer dans sa vie. UÊIl invite également les jeunes à se reporter aux questions de leur livret page 18 afin de se préparer à rencontrer le prêtre. Ils peuvent alors écrire dans leur agenda ce qu’ils auront envie de lui dire. C’est leur « examen de conscience ». UÊPuis l’animateur présente la suite et donne les consignes nécessaires.

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Accueillir le pardon de Dieu pour en être les témoins 1/ Confession et absolution individuelle UÊL’animateur indique comment va se dérouler ce temps. UÊChacun est invité à rencontrer un prêtre pour dialoguer avec lui et recevoir le pardon de Dieu. UÊUn lumignon est remis au jeune à l’issue de l’absolution. Ce geste peut être accompagné d’une parole rappelant la lumière remise au baptême (veiller à prévoir un nombre suffisant de prêtres pour accorder à chaque pénitent le temps convenable sans allonger démesurément la célébration). UÊPuis, en fonction du temps restant et du goût de chaque participant, chacun est invité à aller prier et à déposer le lumignon au pied de la croix. Cette lumière symbolise le « Oui » que je désire dire à Dieu, à la suite de Jésus qui a dit « Oui » sur la croix en donnant sa vie et en ressuscitant. UÊLes jeunes notent dans leur agenda ce qu’ils désirent garder après ce temps (livret p. 19) : – De quoi vas-tu te souvenir après avoir vécu cette rencontre, ce sacrement ? – Que vas-tu changer dans ta vie après avoir reçu le pardon de Dieu ? Un fond musical permet de maintenir un climat d’intériorité. UÊEn fonctiondu temps disponible, les jeunes peuvent aussi prendre le temps de prier ou d’écrire une lettre (ou une prière) dans les différents lieux préparés à cet effet. Ce peut être avant ou aprèsla rencontre avec le prêtre.

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2/ Signe de conversion Au choix :

UÊUne chaîne « ouverte », formée en se donnant la main les uns aux autres, les extrémités tendues vers l’extérieur comme un appel à rejoindre tous ceux qui ne sont pas là. UÊUn « geste de paix » donné simplement par chacun à son voisin de droite et de gauche. UÊSi le groupe n’est pas très important, chacun peut se déplacer pour saluer plusieurs voisins et peut-être particulièrement ceux avec qui il désire marquer une réconciliation. 3/ Action de grâce Au choix : – Tu nous dis d’aller plus loin (Texte et musique : J.-J. Juven – © Éditions Cristal Music) – La prière du MEJ chantée

– Tournés vers l’avenir (Texte : C. Bernard – Musique : J. Akepsimas – © Studio S.M. – K 238) 4/ Conclusion UÊBénédiction du rituel.

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UÊAprès le sacrement de la réconciliation, il est possible de proposer un temps festif ou convivial où pourra s’exprimer la joie d’être ensemble réconciliés. UÊAu choix : – Organiser un apéritif ou un buffet partagé en invitant les parents à se joindre aux jeunes et aux animateurs. – Proposer une animation avec un groupe de chants ou une équipe de jeunes musiciens.

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Par la grâce de l’Esprit, en accueillant cet amour et en y répondant avec confiance, je peux grandir et m’engager, dans la vie et dans le monde, et professer ma foi personnellement et en Église.

L’animateur principal rappelle, en sollicitant éventuellement les jeunes, ce qui s’est vécu au cours des étapes précédentes. Il prend appui sur le jalon collectif. UÊPuis il ajoute : La foi est une relation personnelle entre Dieu et moi, mais elle se vit, se célèbre avec d’autres. Nous formons un groupe, une communauté, un peuple qui a une histoire. Cette histoire s’écrit avec d’autres personnes : des témoins d’hier et d’aujourd’hui. L’Église transmet un trésor de foi à travers les mots du « Credo », le « Je crois en Dieu », que nous redisons chaque dimanche à l’eucharistie. Chacun de nos « je crois » fait corps avec celui de l’Église.

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UÊL’animateur principal invite les participants à faire le signe de croix. Dieu nous a tous appelés (Texte : D. Rimaud – Musique : J. Berthier – © Studio S.M. – A14-56-1). Puis l’animateur dit : Dieu notre Père, nous sommes différents les uns des autres et différents de toi. Pourtant, tu nous rassembles dans un même corps : l’Église. Fais que chacun d’entre nous puisse y prendre place pour annoncer et témoigner que nous sommes aimés de toi. Par Jésus Christ, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen. Un autre animateur proclame la parole de Dieu : 1Co 12, 12-21 dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor p. 441. UÊAu fil de la lecture, des jeunes dispersés dans la salle se lèvent et viennent se placer en demi-cercle face à la croix. Ils représentent les différents membres du corps qui se tournent vers la tête : le Christ. Ils resteront en place jusqu’à la fin de la prière. L’animateur principal dit alors : Seigneur, à la suite de saint Paul qui compare l’Église au corps humain, nous voulons maintenant te prier pour ton Église et ses différents membres. UÊChaque intention est lue par un jeune, avec un refrain après chacune. 1re intention : Voilà trois jours que nous faisons retraite ensemble. Nous partageons des moments de réflexion, de prière et de joie. Seigneur, viens nous redire encore et toujours que tu nous aimes. Viens habiter nos cœurs à tout instant de notre vie.

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Refrain : Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix. Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour. 2e intention : Voilà trois jours que des adultes nous accompagnent sur notre chemin de vie et de foi. Seigneur, nous te rendons grâce pour ce temps offert généreusement. Viens leur redire, ainsi qu’à leurs familles, combien ils sont précieux pour témoigner de ton amour. Refrain : Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix. Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour. 3e intention : Voilà trois jours que nous faisons l’expérience d’une vie en Église. Seigneur, nous te confions les membres de nos paroisses, des services et des mouvements que nous avons déjà rencontrés et que nous rencontrerons aujourd’hui. Viens leur redire combien aimer son prochain comme soi-même est signe de ton amour et d’une vie fraternelle.

UÊL’animateur invite ensuite à dire le Notre Père. Puis tout le monde chante Dieu nous a tous appelés (Texte : D. Rimaud – Musique : J. Berthier – © Studio S.M. – A14-56-1) UÊL’animateur conclut la prière en invitant à faire le signe de croix.

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UÊL’animateur principal invite les jeunes à se retrouver en équipes pour rédiger leur profession de foi commune. UÊEn favorisant un dialogue au sein de l’équipe, il invite les jeunes à partager quelques éléments de ce qu’ils ont écrit au temps précédent : Pour dire votre foi aujourd’hui, ce en quoi, en qui vous croyez, qu’est-ce qui vous paraît fort et important à dire ?

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UÊLes jeunes sont maintenant invités à faire le point, personnellement, sur ce en qui et en quoi ils croient. Chacun va rédiger une « profession de foi » personnelle. Si le lieu le permet, l’animateur peut inviter les jeunes à s’isoler. L’animateur principal dit : Voici le moment pour chacun d’entre vous d’écrire votre « Je crois ». Pour cela, vous allez reprendre votre agenda et relire tranquillement les jalons personnels que vous avez gardés depuis notre première étape. Vous pourrez ensuite vous aider de la page 20 du livret pour vous demander : qu’as-tu découvert de Dieu, des autres, de toi ? En qui et en quoi crois-tu ? Vous répondrez à ces questions dans votre agenda. UÊPour soutenir ce temps personnel un peu long, il est bon de s’appuyer sur un fond musical doux. Les animateurs auront le souci de veiller à ce qu’aucun jeune ne soit perdu. UÊNe pas hésiter à laisser un long temps de pause avant de passer au temps suivant.


UÊL’animateur maintient un climat d’écoute bienveillant et aide chacun à argumenter. UÊÀ la lumière du partage effectué, l’équipe essaie d’écrire une profession de foi commune en synthétisant et en respectant le langage habituel des jeunes. UÊCette profession de foi est écrite et décorée sur un parchemin. Elle est ensuite recopiée dans leur agenda.

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UÊEn remettant le Credo de l’Église aux jeunes et en leur donnant le temps de proclamer leurs professions de foi d’équipe, les jeunes prennent conscience de leur place dans l’Église, corps du Christ. Cette célébration anticipe le jour de leur profession de foi au sein de la communauté chrétienne. UÊAu début de la célébration, le cierge pascal est allumé. Les Credo qui seront distribués aux jeunes sont disposés au pied de la croix. Le célébrant accueille chacun et invite à chanter Actes d’apôtre (Texte et musique : J.-J. Juven). Puis il dit : Vous avez pris le temps de relire le chemin parcouru depuis le début de cette retraite. Vous avez formulé, avec vos mots, votre « profession de foi ». Vous vous inscrivez ainsi dans la suite de ceux et celles qui ont dit leur foi dans l’histoire du peuple de Dieu. Nous allons maintenant nous mettre à l’écoute de la parole de Dieu et accueillir la profession de foi de l’apôtre Pierre. UÊProclamation de l’évangile selon saint Marc 8, 27-30.

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Le célébrant dit : Saint Pierre, c’est à la fois l’ami qui trahira, et celui qui est capable d’un cri d’amour, d’un cri de foi. Il nous est proche, il nous ressemble. Il se sait aimé de Dieu tel qu’il est : là est sa force. À sa suite, nous sommes invités à oser une parole de foi ! UÊPuis il invite chaque équipe à venir proclamer sa profession de foi. Si le nombre d’équipes est important, on peut chanter un refrain toutes les deux ou trois interventions. UÊEnsuite, le célébrant invite les jeunes à venir en procession recevoir le Credo de la main de leurs animateurs. Puis il invite chacun à se lever et dit : En communion avec nos communautés, avec l’Église, redisons la foi de notre baptême : Je crois en Dieu… Tout le monde chante Tu nous dis d’aller plus loin (Texte et musique : J.-J. Juven – © Éditions Cristal Music) ou Amis dans le Seigneur (Texte : S. Brouillet/ C. Chataigner – Musique : C. Chataigner – © ADF Musique – EDIT 181). Puis le célébrant conclut : Sur nous qui sommes tes amis, Seigneur, que brille la lumière de ton amour. Affermis-nous dans la foi et rends-nous frères, toi qui

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nous as rassemblĂŠs. Fais de nous les tĂŠmoins devant tous, de ce que nous avons vu et entendu, de ce que nous croyons et vivons, pour que tout homme, avec nous, reconnaisse en toi l’unique Seigneur. Amen. UĂŠ ĂŠÂ?½ÂˆĂƒĂƒĂ•iĂŠ`iĂŠÂ?>ĂŠVjÂ?jLĂ€>ĂŒÂˆÂœÂ˜]ĂŠÂ?½>˜ˆ“>ĂŒiĂ•Ă€ĂŠÂŤĂ€ÂˆÂ˜VÂˆÂŤ>Â?ĂŠÂˆÂ˜Ă›ÂˆĂŒiĂŠÂ?iĂƒĂŠÂ?iĂ•Â˜iĂƒĂŠDĂŠVÂœÂ?Â?iÀÊ`>Â˜ĂƒĂŠ Â?iÕÀÊ>}i˜`>ĂŠÂ?iĂŠCredoʾսˆÂ?ĂƒĂŠÂœÂ˜ĂŒĂŠĂ€iXĂ•°

5/ Jalon collectif iĂƒĂŠÂŤĂ€ÂœviĂƒĂƒÂˆÂœÂ˜ĂƒĂŠ`iĂŠvÂœÂˆĂŠ`iĂƒĂŠjÂľĂ•ÂˆÂŤiĂƒ]ĂŠ>ÂˆÂ˜ĂƒÂˆĂŠÂľĂ•iĂŠÂ?iĂŠCredoĂŠ`iĂŠÂ?½ }Â?ÂˆĂƒi]ĂŠĂƒÂœÂ˜ĂŒĂŠVÂœÂ?Â?jĂƒĂŠĂƒĂ•Ă€ĂŠ Â?>ĂŠVÂˆÂ˜ÂľĂ•Âˆm“iĂŠĂ›Âˆ}˜iĂŒĂŒiĂŠ ĂŠoĂŠiÂ˜ĂŠ }Â?ÂˆĂƒiĂŠtʂÊ`iĂŠÂ?>ĂŠL>˜`iĂŠ`iĂƒĂƒÂˆÂ˜ji°ĂŠ ½>˜ˆ“>ĂŒiĂ•Ă€ĂŠÂŤĂ€ÂˆÂ˜VÂˆÂŤ>Â?ĂŠ ÂŤĂ€jVÂˆĂƒiʾÕiĂŠÂ?iĂŠVĂ€i`ÂœĂŠ`iĂŠÂ?½ }Â?ÂˆĂƒiĂŠÂ˜ÂœĂ•ĂƒĂŠiĂƒĂŒĂŠ`œ˜˜jĂŠÂŤÂœĂ•Ă€ĂŠ>vwÊÀ“iÀÊÂ?>ĂŠvÂœÂˆĂŠ`iĂƒĂŠVÂ…Ă€jĂŒÂˆiÂ˜ĂƒĂŠiĂŒĂŠÂ?>ĂŠ v>ÂˆĂ€iĂŠÂ˜ÂžĂŒĂ€i°ĂŠ Â?ĂŠÂ˜ÂœĂ•ĂƒĂŠĂ€>ĂƒĂƒi“LÂ?iĂŠiÂ˜ĂŠ }Â?ÂˆĂƒi°

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PrĂŠparation

DĂŠroulement ½>˜ˆ“>ĂŒiÕÀÊ ÂŤĂ€ÂˆÂ˜VÂˆÂŤ>Â?ĂŠ ÂŤĂ€jĂƒiÂ˜ĂŒiĂŠ Â?iĂŠ ĂƒiÂ˜ĂƒĂŠ `Ă•ĂŠ vÂœĂ€Ă•Â“ĂŠ \ĂŠ La profession de foi vous conduit Ă prendre la parole au sein de l’Église. Elle vous engage aussi Ă prendre une place concrète dans la vie de cette Église. Vous vivez aujourd’hui un moment oĂš vous ĂŞtes amenĂŠs Ă devenir responsables de votre propre vie chrĂŠtienne. Qu’allez-vous faire demain ? Pour commencer Ă rĂŠflĂŠchir Ă cette question, nous avons invitĂŠ diffĂŠrents acteurs de la vie de notre Église. Nous allons prendre le temps de les dĂŠcouvrir. UĂŠ*Ă•ÂˆĂƒĂŠÂˆÂ?ĂŠ`œ˜˜iĂŠÂ?iĂƒĂŠVÂœÂ˜ĂƒÂˆ}˜iĂƒĂŠÂŤÂœĂ•Ă€ĂŠLˆiÂ˜ĂŠĂ›ÂˆĂ›Ă€iĂŠViĂŠĂŒiÂ“ÂŤĂƒĂŠ\

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AIMÉ DE DIEU

UĂŠ*Â?Ă•ĂƒÂˆiĂ•Ă€ĂƒĂŠĂƒĂŒ>˜`ĂƒĂŠĂƒÂœÂ˜ĂŒĂŠ`ÂˆĂƒÂŤÂœĂƒjĂƒĂŠ`>Â˜ĂƒĂŠĂ•Â˜ĂŠiĂƒÂŤ>ViĂŠĂ€jĂƒiÀÛjĂŠ­>Ă›iVĂŠĂŒ>LÂ?iĂƒĂŠiĂŒĂŠĂƒĂ•ÂŤÂŤÂœĂ€ĂŒĂƒĂŠ Ă›ÂˆĂƒĂ•iÂ?ĂƒĂŠ`Ă•ĂŠĂŒĂžÂŤiĂŠÂŤ>˜˜i>Ă•Ă?]ĂŠÂ?Âœ}ÂœĂƒ]ĂŠiĂŒV°Ž°ĂŠ Â?ĂƒĂŠ>VVĂ•iˆÂ?Â?iÂ˜ĂŒĂŠ`iĂƒĂŠÂŤiĂ€ĂƒÂœÂ˜Â˜iĂƒĂŠĂƒÂœÂ?Â?ˆVÂˆĂŒjiĂƒĂŠÂŤ>ÀÊÂ?iĂƒĂŠ >˜ˆ“>ĂŒiĂ•Ă€ĂƒĂŠÂŤÂœĂ•Ă€ĂŠĂ›iÂ˜ÂˆĂ€ĂŠÂŤĂ€jĂƒiÂ˜ĂŒiÀÊÂ?iĂ•Ă€ĂŠĂƒiĂ€Ă›ÂˆVi]ĂŠÂ?iĂ•Ă€ĂŠÂ“ÂœĂ•Ă›i“iÂ˜ĂŒ]ĂŠÂ?iÕÀÊ>ĂƒĂƒÂœVˆ>ĂŒÂˆÂœÂ˜°ĂŠ"Â˜ĂŠ Ă›iˆÂ?Â?iĂ€>ĂŠDĂŠjÂľĂ•ÂˆÂ?ˆLĂ€iÀÊÂ?iĂƒĂŠVÂ…>Ă€ÂˆĂƒÂ“iĂƒĂŠĂ€iÂŤĂ€jĂƒiÂ˜ĂŒjĂƒĂŠ\ĂŠ}Ă€ÂœĂ•ÂŤiĂŠ`½>`ÂœĂƒĂŠÂœĂ•ĂŠ`½ *ĂŠ­ Ă•Â“ÂžÂ˜i‡ Ă€ÂˆiĂŠ`½iÂ˜Ăƒiˆ}˜i“iÂ˜ĂŒĂŠÂŤĂ•LÂ?ˆVÂŽ]ĂŠ ĂŠ­ ÂœĂ•Ă›i“iÂ˜ĂŒĂŠiĂ•VÂ…>Ă€ÂˆĂƒĂŒÂˆÂľĂ•iĂŠ`iĂƒĂŠÂ?iĂ•Â˜iĂƒÂŽ]ĂŠĂƒVÂœĂ•ĂŒÂˆĂƒÂ“i]ĂŠ ĂŠ­ VĂŒÂˆÂœÂ˜ĂŠV>ĂŒÂ…ÂœÂ?ÂˆÂľĂ•iĂŠ`iĂƒĂŠi˜v>Â˜ĂŒĂƒÂŽ]ĂŠÂ?“Â?ÂˆĂƒĂŒiĂƒ]ĂŠ , ĂŠ­ ÂœĂ•Ă›i“iÂ˜ĂŒĂŠĂ€Ă•Ă€>Â?ĂŠ`iĂŠÂ?iĂ•Â˜iĂƒĂƒiĂŠ VÂ…Ă€jĂŒÂˆi˜˜iÂŽ]ĂŠ " ĂŠ ­ iĂ•Â˜iĂƒĂƒiĂŠ ÂœĂ•Ă›Ă€ÂˆmĂ€iĂŠ VÂ…Ă€jĂŒÂˆi˜˜iÂŽ]ĂŠ ¾ÕiÂ?¾ÕiĂƒĂŠ Vœ˜wÊÀ“jĂƒ]ĂŠ `iĂƒĂŠ ĂƒiÀÛ>Â˜ĂŒĂƒĂŠ `½>Ă•ĂŒiÂ?]ĂŠ`iĂƒĂŠÂ?iĂ•Â˜iĂƒĂŠ`Ă•ĂŠ- 6ĂŠ­-iĂ€Ă›ÂˆViĂŠ`iĂƒĂŠĂ›ÂœV>ĂŒÂˆÂœÂ˜ĂƒÂŽ]ĂŠ`iĂƒĂŠÂ“i“LĂ€iĂƒĂŠ`iĂƒĂŠVÂ…ÂœĂ€>Â?iĂƒĂŠÂ?ÂˆĂŒĂ•Ă€Â‡ }ÂˆÂľĂ•iĂƒ]ĂŠ`Ă•ĂŠ-iVÂœĂ•Ă€ĂƒĂŠV>ĂŒÂ…ÂœÂ?ÂˆÂľĂ•i]ĂŠ`Ă•ĂŠ

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– Seul ou à plusieurs, aller à la rencontre des différentes personnes présentes sur les stands. Il est possible, au sein d’une même équipe, de se répartir les stands à visiter (trois chacun par exemple). – Prendre le temps de l’écoute, du dialogue, de la découverte. – Noter dans son agenda ce qui semble important à garder. Au bout de 45’ environ, l’animateur principal rassemble les jeunes. UÊIl leur propose, en équipes, de revenir sur leurs découvertes et de partager ce qui les a marqués, grâce à la page 20 de leur livret : – Qu’est-ce qui t’a marqué ? Pourquoi ? – Qu’est-ce que tout cela te dit de la foi, de Dieu, de l’Église ? – Vers quelle proposition te sens-tu plus particulièrement appelé ?

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UÊL’eucharistie est l’occasion de rassembler et d’offrir tout ce qui a été vécu au cours de la retraite. Nous faisons mémoire, en Église, du plus grand signe d’amour que Dieu nous a donné : la mort et la résurrection du Christ. UÊAfin de bien vivre cette célébration d’envoi, les jeunes vont, en équipe, préparer les différents temps : – Installation et rangement des lieux – Temps d’accueil – Prière pénitentielle – Lectures – Prière universelle – Procession des offrandes – Prière d’action de grâce – Chants

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UÊLes parents et quelques membres de la communauté peuvent être invités à rejoindre les jeunes. UÊLe jalon collectif sera mis en valeur et présenté à ceux qui rejoignent le groupe. Si les lieux le permettent, prévoir un déplacement entre la liturgie de la Parole et la liturgie de l’eucharistie pour mettre en valeur ces deux temps. Il est également possible de remettre la croix, la lumière ou le livre Seigneur, apprends-nous à prier au cours de cette célébration. La liturgie de l’envoi peut également être déployée.


De nos jours, nous sommes invités à nous voir comme des êtres de relations. Un être humain est un être de relations. C’est ce que disent les philosophes. C’est ce que nous constatons : les relations avec les autres nous enrichissent, elles aident à nous construire ou au contraire elles empoisonnent notre vie. Relations entre les personnes, relations de voisinage, de couple, relations entre groupes sociaux, entre nations. Y a-t-il moyen de les améliorer, de guérir cette incapacité d’avoir constamment de bonnes relations ? Les chrétiens croient que la base des relations se trouve dans la relation avec Dieu. C’est parce que la relation avec Dieu est faussée qu’il est si difficile d’établir de bonnes relations entre les personnes humaines. Relation faussée : cela veut dire en particulier peur, méfiance et difficulté de croire que Dieu veut notre bien, nous veut libres. Un mot désigne la relation souhaitée par Dieu avec les êtres humains : le mot alliance. Dieu propose aux hommes d’entrer en Alliance avec lui et entre eux. Cette proposition s’appuie sur ce que Dieu nous révèle de lui-même : Dieu un, Dieu unique, il est lui-même un être de relations entre le Père, le Fils et l’Esprit. L’Alliance que Dieu propose consiste à nous faire entrer dans ces relations, de nous y associer en nous situant face au Père dans la situation du Fils, en nous faisant fils dans le Fils, l’Esprit nous intégrant au Fils. Le Fils s’est fait homme pour nous permettre d’entrer avec lui dans ce mouvement d’alliance qui est un mouvement d’amour. Il est venu annoncer la bonne nouvelle de l’Alliance ; il s’est donné à cette tâche jusqu’au bout : il y a consacré sa vie humaine, il a donné sa vie pour cette cause. Son existence humaine a pris la forme d’un drame, tant sont puissantes les forces qui font échec à l’alliance d’amour de l’humanité avec Dieu et des humains entre eux. On a pu croire que ces forces l’emportaient quand Jésus, le Fils de Dieu fait homme, est mort sur la croix. Mais ce don de sa vie par amour a permis le triomphe de l’amour. La mort n’a pas eu le dernier mot. Jésus est ressuscité. Par le baptême ou par d’autres moyens « nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal » (Constitution de Vatican II sur l’Église dans le monde de ce temps 22,5). Les lignes qui précèdent parlent de ce que les théologiens classiques appellent mystère de la Sainte Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption. De manière plus synthétique on dit parfois mystère du salut et, plus souvent, mystère pascal. Monseigneur Maupu, évêque de Verdun

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Charade 1 Mon 1er est la première lettre de l’alphabet. Mon 2e est un déterminant, article défini, féminin, singulier. Je me sers de mon 3e quand je joue aux petits chevaux. Mon 4e relie mon corps et ma tête. Mon 5e est de la même couleur que la jument de Marcel Aymé. Mon 6e est un article contracté. Mon 7e est identique au nombre de doigts que comptent mes deux mains. Je passe mon 8e pour faire un achat sur Internet. Mon 9e se situe entre 1 et 3. Mon 10e est le verbe « mentir » à la 3e personne du singulier et au présent de l’indicatif. Mon tout est le jeu que je fais aujourd’hui.

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Charade 2 Mon 1er est le contraire de « sous ». Mon 2e est une note de musique. Une voiture possède quatre fois mon 3e. Mon 4e est la dernière syllabe du mot « patate ». Mon 5e est un article indéfini, pluriel, masculin ou féminin. Mon 6e est le chiffre que j’obtiens quand je divise 20 par 2. Mon 7e s’inscrit dans le sable quand je marche. Je tiens mon 8e quand je joue au théâtre. Mon 9e est une préposition. Mon 10e est le contraire de « mort ». Mon tout est là où je m’apprête à aller.

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Objectif : faire passer une balle de cuillère en cuillère sans la faire tomber. Règle du jeu : une cuillère dans la bouche et les mains derrière le dos, faire passer la balle de sa cuillère à la cuillère du copain et ainsi de suite sans la faire tomber. Chaque équipe n’a le droit de faire tomber la balle que deux fois. 1 parcours achevé = 1 point (1 jeton)

Épreuve « Parcours agilité »

Objectif : mettre le plus de paniers possible. Règle du jeu : chacun à son tour, chaque jeune essaie de marquer un panier. Chacun tire une fois. 3 paniers marqués = 1 point (1 jeton)

Épreuve « Panier basket »

Objectif : faire tomber toutes les boîtes. Règle du jeu : chaque joueur tire deux balles et essaie de faire tomber les boîtes. Une fois la pile tombée, et s’il reste des balles aux joueurs, l’animateur remettra autant de fois la pile qu’il sera nécessaire jusqu’à épuisement des balles de l’équipe. 1 pile tombée = 1 point (1 jeton)

Épreuve « Casse-boîtes »

But du jeu : mettre en œuvre des compétences physiques ou intellectuelles auprès d’un animateur. Les trois premières épreuves peuvent impliquer un groupe contre un autre groupe ou un animateur contre un groupe.

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Deux groupes s’affrontent et un animateur a le rôle d’arbitre. Objectif : faire un parcours relais. Règle du jeu : le premier joueur de chaque équipe se met sur la ligne de départ. Une fois le coup d’envoi donné, il s’habille d’un chapeau, d’une chemise et d’un pantalon et, en courant, fait le parcours proposé. De retour au point de départ, il se déshabille et c’est au suivant de faire de même, et ainsi de suite pour tous les membres de l’équipe. Équipe arrivée la première = 2 points (2 jetons) Équipe perdante = 1 point (1 jeton)

Épreuve « Relais »


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Attention : on ne peut venir jouer à la grande roue que deux fois au cours du jeu.

L’animateur du jeu met le chronomètre en marche (5 minutes) et lit la première question. Si un jeune de l’équipe connaît la réponse, il se concerte avec les autres et dit sa réponse. Si l’équipe ne connaît pas la réponse, elle dit « je passe ». Les questions continuent d’être posées et la question à laquelle les jeunes n’ont pas répondu sera reposée à la fin. Quand le chronomètre sonne la fin du jeu, l’animateur compte les réponses justes et distribue les points. 3 bonnes réponses = 1 point (1 jeton) 6 bonnes réponses = 2 points (2 jetons) 9 bonnes réponses = 3 points (3 jetons)

Règle du jeu

Tourner la roue et répondre à une série de dix questions suivant la couleur sur laquelle la flèche vient de s’arrêter.

Objectif

L’équipe la plus convaincante remporte 2 points (2 jetons) et l’autre équipe 1 point (1 jeton).

équipes. UÊLes deux équipes ont alors 5 minutes pour mettre au point l’improvisation d’une saynète. UÊLe chronomètre retentit. UÊLes équipes présentent la saynète aux deux animateurs du jeu.

UÊL’animateur du jeu présente la situation qu’il tire au sort. UÊLe chronomètre est mis en marche aussitôt la présentation faite aux

Règle du jeu

Mettre au point l’improvisation d’une saynète.

Objectif

UÊNos parents rentrent dans 15 minutes et on n’a rien fait de ce qu’ils nous avaient demandé… Panique à bord ! UÊDépart en vacances avec toute la famille : direction la mer !!! UÊOpération chirurgicale de haute précision : concentration dans le bloc opératoire… UÊIdée urgente à trouver : comment faire reporter l’interro d’anglais ou y échapper… ??? UÊAu mariage de la cousine : photos de famille !!! UÊReprise des séances de sport après un mois d’arrêt : ouille ! UÊBlanche-Neige et les sept nains font leur retraite de profession de foi…

Sujets d’impro

Deux groupes s’affrontent et deux animateurs jugent l’impro.

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Ce jeu nécessite qu’un animateur pose les questions. Il s’agit d’une roue comportant plusieurs sections de couleurs différentes, autant que de thèmes choisis (une couleur par thème) : UÊ Bible UÊ sacrements UÊ sport/loisirs UÊ cinéma/télévision UÊ régions UÊ culture générale

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g%&*+$( `%',"6"+?/.#$0$%,'(2.'pppL/6/.$%+-%,.$&2($*#%$2.L9. « Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi. »

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« On n’adore pas le chocolat, mais Dieu seul. »

« À qui irions-nous Seigneur ? Tu as les paroles de la vie éternelle ! » Jn 6, 68

« Tu ne fabriqueras pas d’idole. »

« Fumer tue ! »

« Va, descends, ton peuple s’est perverti, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à quitter le chemin que je leur avais prescrit ! Ils se sont fabriqué un veau en métal fondu. Ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »

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« Tu ne prononceras pas faussement le nom du Seigneur. »

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« Qu’est-ce que la vérité ? » Jn 18, 37-38

« Tu observeras le jour du Sabbat pour Le sanctifier. » >')$?.'($ "44.#$4&)5$<@5"A.$ *"$<&5('#.B

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« Le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. » Mc 2, 27

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« Tu honoreras ton père et ta mère. » >')$CD@#)($ *.*$"5C).5*1$6.#"$ 64.'#)#$4.$0).5B

« Jésus répondit à cet homme : “Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?” Puis, tendant la main vers ses disciples, il dit : “Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère.” » Mt 12, 48-20

« Tu ne tueras pas. »

« C’était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : “Voici votre roi.” Alors ils crièrent : “À mort ! À mort ! Crucifie-le !” Pilate leur dit : “Vais-je crucifier votre roi ?” Les chefs des prêtres répondirent : “Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur.” Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié, et ils se saisirent de lui. Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu. » Jn 19, 14-18

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« Jésus s’était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en train de commettre l’adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. » Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s’en allaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Alors, personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Jn 8, 1-11

– Tu connais David et Bethsabée ? – Non, qui c’est ? – Va voir dans le 2e livre de Samuel au chapitre 11…

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« Tu ne voleras pas. »

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« Dans son enseignement, il disait : “Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d’autant plus sévèrement condamnés.” Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l’argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. » Mc 12, 38-44

Mon 1er est un vêtement féminin Mon 2e arrive en premier Je lance mon 3e en jouant Mon 4e est un combustible Mon tout ne respecte pas le commandement que vous cherchez.

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d%%$;$ « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. »

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« Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l’autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ? » Il répondit : « Non, je n’en suis pas ! » Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi. Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit : « J’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j’ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m’entendre. Eux savent ce que j’ai dit. » À cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Anne l’envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : « N’es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ? » Il répondit : « Non, je n’en suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que je ne t’ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre nia. À l’instant le coq chanta. » Jn 18, 15-27

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« Tu ne désireras rien de ce qui est à ton prochain. »

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Au retour du printemps, à l’époque où les rois reprennent la guerre, David envoya Joab en expédition, avec ses officiers et toute l’armée d’Israël ; ils massacrèrent les Ammonites et mirent le siège devant Rabba. David était resté à Jérusalem. À la fin d’un après-midi, après avoir pris son repos, il se promenait sur la terrasse du palais ; il aperçut une femme en train de se baigner. Cette femme était très belle. David fit demander qui elle était, et on lui répondit : « C’est Bethsabée, fille d’Éliam, la femme d’Ourias le Hittite. » David envoya des messagers la chercher. Elle se rendit chez lui, et il s’unit à elle. La femme conçut, et elle fit savoir à David : « Je suis enceinte ! » Alors David expédia ce message à Joab : « Envoie-moi Ourias le Hittite », et Joab l’envoya à David. Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui, David lui demanda comment allaient Joab, et l’armée, et la guerre. Puis il lui dit : « Descends chez toi et repose-toi un peu. » Ourias sortit du palais, et le roi lui fit porter un des plats de sa table. Mais Ourias passa la nuit à l’entrée du palais avec les gardes du roi ; il ne descendit pas chez lui. […] Le lendemain, David l’invita à manger et à boire à sa table, et il l’enivra. Le soir, Ourias sortit et alla se coucher dans la salle des gardes ; il ne descendit pas chez lui. 2 Sam 11, 1-17

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Voilà une invitation à chasser les peurs, à faire confiance. Sur cette terre étrangère, le peuple n’est pas oublié par son Dieu. Il va tout faire pour l’en sortir : il va le « racheter ». Ce terme de rachat demande quelques explications. Il ne s’agit pas d’une transaction commerciale, d’une restitution moyennant finance, mais d’une comparaison prise dans une disposition de la Loi (Lévitique 25) qui prévoit qu’un proche ou un parent puisse se porter défenseur d’un des siens qui se trouve dans une situation sociale et économique difficile. Celui qui se porte ainsi au secours du plus faible, qui « rachète », est aussi appelé « rédempteur ». Cette pratique vaut aussi pour le maître qui « rachète » un esclave pour l’affranchir. Si Dieu « rachète son peuple », c’est pour lui témoigner son lien de parenté très étroit, c’est pour lui rendre sa liberté, le sortir de son impasse, de son exil, se l’attacher d’une manière tout à fait particulière. Cela est arrivé au temps de l’Exode, cela va

UÊ« Ne crains pas, je t’ai racheté. »

l’action permanente de Dieu dans l’histoire. Puisqu’il a créé le monde et son peuple (Israël-Jacob), il aura aussi la puissance de le sauver. Et comme son œuvre créatrice est permanente, c’est le signe aussi de sa présence actuelle auprès de son peuple : il ne l’a pas abandonné. Dans un contexte où les dieux étrangers sont honorés, il est bon également de réaffirmer son action créatrice.

UÊVerset 1 : C’est Dieu qui parle. Il se présente comme le créateur. C’est

2. Au fil du texte

Ces versets font partie d’un ensemble constitué des chapitres 40-55 que l’on appelle « le second Isaïe ». L’auteur se situe après la prise de Jérusalem en 587. Il vit à Babylone, au milieu des exilés. Le peuple a perdu sa capitale, la ville sainte Jérusalem, son roi, son indépendance. Une grande partie des élites a été déportée à Babylone. Les exilés vivent un drame humain que connaissent tous les peuples déplacés, mais surtout une épreuve morale et spirituelle. Que reste-t-il des promesses de Dieu ? Tout semble perdu. Dieu aurait-il abandonné son peuple ? A-t-il trahi sa fidélité ? Au milieu de cette épreuve de foi, les chapitres 40-55, appelés « livre des consolations », annonce l’espérance d’une libération prochaine accomplie par le Seigneur.

1. Le contexte

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Toutes les épreuves du peuple auraient pu lui faire croire que Dieu l’avait abandonné. Mais Dieu, à l’image d’une mère avec son enfant, a tissé un lien viscéral avec son peuple. Rien ne peut briser ce lien, pas même les péchés du peuple, son infidélité. « Je t’ai gravée sur ma main » : voilà une autre image employée par Dieu. Comme un sceau, le peuple est incrusté en profondeur dans l’action de Dieu. Celui-ci ne peut oublier les remparts de Jérusalem.

UÊIsaïe 49, 15-16

UÊ« Ne crains pas, car je suis avec toi. Je ferai revenir ta descendance de l’orient ; de l’occident je la rassemblerai. » Dieu annonce clairement le retour du peuple sur sa terre d’origine. C’est Cyrus, nouveau maître de la région, qui par son édit en 538 va autoriser le retour des exilés dans leur pays. Dieu va conduire son peuple à travers le désert dans une sorte de marche triomphale de l’orient vers le couchant : de Babylone à Jérusalem, c’est un nouvel Exode.

Voici une déclaration d’amour de Dieu envers son peuple, avec trois expressions différentes que l’on pourrait mettre sur les lèvres d’un amant envers sa bien-aimée.

UÊ« Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime. »

Dans le récit de la création, Dieu nomme les éléments qu’il crée. Ils sont à lui. Ils lui appartiennent. Dieu redit le lien unique et indéfectible qui l’unit à son peuple en vertu de la création et de l’alliance. « Tu es mon peuple, je serai ton Dieu. » L’alliance n’est pas détruite. Il n’y a pas à avoir peur !

UÊ« Je t’ai appelé par ton nom, tu m’appartiens. »

arriver de nouveau au temps de l’Exil. Ce Dieu qui « rachète » son peuple sera son « rédempteur », un titre appliqué au Christ plus tard, lui qui vient partager la vie des hommes pour les arracher au péché et à la mort et leur rendre la vraie liberté.

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Seigneur, je suis le fruit de ta création, avec mes richesses, mes fragilités. Mais tu m’aimes comme je suis. Tu m’appelles par mon nom, je suis unique à tes yeux. J’ai du prix pour toi. Rappelle-moi sans cesse que tu m’aimes ! Chasse de mon cœur toute crainte, toute peur, car tu es le Dieu fidèle envers et contre tout. Dans les difficultés quotidiennes, garde-nous de désespérer car jamais tu ne nous abandonneras. Tu es lié à moi comme une mère à son enfant.

4. Quelques phrases pour une méditation

– Quelles sont nos réactions quand survient une épreuve ? Qu’est-ce qui nous rassure, nous met en confiance ? – Minoritaire au milieu du monde pluriculturel, multiconfessionnel, sur quoi l’Église peut-elle fonder son espérance ? À quelles conversions est-elle invitée ? – Comment voyons-nous l’œuvre créatrice de Dieu ?

3. Quelques questions pour une actualisation

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5). C’est une sorte de résumé de tous les commandements. Il n’a d’autre fonction que de manifester l’amour du Seigneur. C’est le plus grand et le premier commandement.

UÊV. 37 : Jésus répond en citant un verset du livre du Deutéronome (6,

UÊ V. 34-35-36 : Pharisiens et sadducéens s’opposent sur la foi en la résurrection des morts. Les sadducéens la refusent. En imaginant la résurrection à l’image de la vie sur terre, les sadducéens tentaient de la rendre ridicule par l’exemple qu’ils avaient soumis à Jésus (v. 24-32). Trop contents de la réponse de Jésus qui semblait leur donner raison, les pharisiens, cette fois, posent une question fondamentale : « Quel est le plus grand commandement de la Loi ? », en espérant que Jésus se perde dans les 613 prescriptions de cette Loi.

2. Au fil du texte

Au chapitre 22, nous sommes dans la dernière partie de l’évangile selon saint Matthieu où Jésus est mené à sa Passion. Il est déjà entré dans Jérusalem, acclamé par la foule avec le titre de « Fils de David ». Dans le Temple, il a chassé vendeurs et acheteurs, renversé les tables des changeurs, et lui a rendu ainsi sa destination première de lieu de prière. L’opposition des grands prêtres, des scribes, des anciens du peuple et des pharisiens grandit… Jésus tente encore de les mettre en face de leur choix par les paraboles du père et de ses deux enfants, des vignerons homicides, des invités à la noce du royaume. Ses adversaires tentent de le prendre en défaut pour mieux l’accuser. Pharisiens et Hérodiens l’interrogent sur la nécessité ou non de payer l’impôt à César (22, 15-22). Les Sadducéens voudraient savoir le comment de la résurrection des morts. Survient alors une question posée par un pharisien qui permet à Jésus de sortir des discussions d’école pour aller à l’essentiel : « Quel est le plus grand commandement de la Loi ? »

1. Le contexte

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Par le baptême, tu me donnes, Seigneur, de vivre le même amour qui t’unit à tous mes frères les hommes. Donne-moi d’accueillir chaque jour un peu plus cet amour. Apprends-moi à lire dans le monde les signes de ta présence, à développer le même regard que toi et à être témoin de ton amour pour chacun.

4. Quelques phrases pour une méditation

– L’amour de Dieu et de notre prochain est « semblable » pour Jésus. Comment le comprenons-nous ? – Comment avançons-nous concrètement sur le chemin du service de nos frères et sur le chemin qui nous conduit à Dieu ? – Quel témoignage original l’Église apporte-t-elle aujourd’hui pour rester fidèle à ce double commandement d’amour ?

3. Quelques questions pour une actualisation

UÊV. 40 : Jésus résume toute la Révélation, la Loi et les prophètes, par ces deux commandements qui sont semblables. En comparant avec Mt 7, 12, Jésus ajoute ici pour résumer la Loi et les prophètes le premier commandement de l’amour de Dieu qui ne figurait même pas dans la finale du sermon sur la montagne. Saint Paul dit également que l’amour du prochain est l’accomplissement de la Loi : « Une seule formule contient toute la loi en sa plénitude : tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Ga 5, 14)

UÊV. 39 : Jésus ajoute quelque chose de nouveau. Il lie ce commandement à un deuxième qui lui est semblable, qui est donc aussi important : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Ce verset est tiré du livre du Lévitique (19, 18). La nouveauté apportée par Jésus est d’avoir relié ces deux commandements pour les mettre sur un pied d’égalité. On ne peut les séparer. L’amour de Dieu se vérifie dans l’amour du prochain et réciproquement. Aimer le prochain comme soi-même trouve sa mesure dans l’autre parole de Jésus : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la loi et les prophètes. » (Mt 7, 12)


!$,,.$'a'H*-#%],$ Cette apologie, adressée sous forme de lettre à un païen de haut rang nommé Diognète, date probablement des années 190-200. Elle fut peut-être rédigée à Alexandrie.

Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les coutumes. Car ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n’emploient pas quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. Leur doctrine n’a pas été découverte par l’imagination ou les rêveries d’esprits inquiets ; ils ne se font pas, comme tant d’autres, les champions d’une doctrine d’origine humaine. Ils habitent les cités grecques et les cités barbares suivant le destin de chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l’existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. Ils s’acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, et supportent toutes les charges comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie leur est une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveau-nés. Ils prennent place à une table commune, mais qui n’est pas une table ordinaire. Ils sont dans la chair, mais ils ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies, et leur manière de vivre est plus parfaite que les lois. Ils aiment tout le monde, et tout le monde les persécute. On ne les connaît pas, mais on les condamne ; on les tue et c’est ainsi qu’ils trouvent la vie. Ils sont pauvres et font beaucoup de riches. Ils manquent de tout et ils ont tout en abondance. On les méprise et, dans ce mépris, ils trouvent leur gloire. On les calomnie, et ils y trouvent leur justification. On les insulte, et ils bénissent. On les outrage, et ils honorent. Alors qu’ils font le bien, on les punit comme des malfaiteurs. Tandis qu’on les châtie, ils se réjouissent comme s’ils naissaient à la vie. Les Juifs leur font la guerre comme à des étrangers, et les Grecs les persécutent ; ceux qui les détestent ne peuvent pas dire la cause de leur hostilité. En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L’âme est répandue dans tous les membres du corps comme les chrétiens dans les cités du monde. L’âme habite dans le corps, et pourtant elle n’appartient pas au corps, comme les chrétiens habitent dans le monde, mais n’appartiennent pas au monde. L’âme invisible est retenue prisonnière dans le corps visible ; ainsi les chrétiens : on les voit vivre dans le monde, mais le culte qu’ils rendent à Dieu demeure invisible. La chair déteste l’âme et lui fait la guerre, sans que celle-ci lui ait fait du tort, mais parce qu’elle l’empêche de jouir des plaisirs ; de même le monde déteste les chrétiens, sans que ceux-ci lui aient fait de tort, mais parce qu’ils s’opposent à ses plaisirs. (...)

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Le poste que Dieu leur a fixé est si beau qu’il ne leur est pas permis de déserter.

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Observer ensuite : – les personnages et leur rapport entre eux (les regards) ; – les attitudes et les gestes ; – les lieux et l’époque ; – les objets et les éléments symboliques ; – les impacts sensoriels et émotifs ; – le religieux.

– les lignes et les formes ; – les couleurs ; – la lumière ; – la composition générale de l’image (cadrage, profondeur de champ).

UÊRepérer les éléments formels :

Laisser le temps (quelques minutes) de regarder cette image d’une manière personnelle, en silence, puis décrire ensemble ce que nous voyons. Le catéchiste veille à faire respecter la consigne de la seule description et à donner la parole à chacun.

1. Temps de l’observation : regarder sans interpréter

Exposer l’image en grand format ou la projeter ou la distribuer à chaque personne.

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– Comparer avec d’autres représentations du même événement. – Écrire un texte méditatif. – Filmer l’œuvre en réalisant un banc-titre qui met en valeur les découvertes. – Préparer un temps de prière autour de l’œuvre.

5. Quelques propositions pour aller plus loin

S’interroger sur ce que cette œuvre produit en nous. – Comment l’image met-elle en lumière l’événement et permet-elle d’en approfondir le sens ? – À quelle interprétation le peintre nous invite-t-il ? – Quelles questions cette œuvre pose-t-elle à ma foi ? – Fait-elle évoluer mon regard sur Dieu, sur l’homme, sur ma vie ?

4. Temps du débat

Lire le texte et comparer avec l’image. – Quelles ressemblances et différences ? Qu’est-ce qui est ajouté ? Qu’estce qui est supprimé ? Qu’est-ce qui est mis en valeur dans le tableau ? – À quels versets du texte l’artiste fait-il référence ? – Quel sens de Dieu, de l’homme est proposé par cette « mise en scène » ?

3. Temps de la confrontation

Partager autour des questions suivantes : – À partir de ce que nous voyons et de ce que nous savons, pouvons-nous identifier l’événement, les personnages ? – Que ressentons-nous devant cette image ? Que provoque-t-elle en nous ? – Qu’est-ce que l’artiste a voulu mettre en valeur ? (Rayonnement, ailes, auréoles, arbre…)

2. Temps de l’interprétation

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dans son contexte. – Le texte fait partie d’un chapitre, d’un livre… – Quelle est sa place dans cet ensemble ? Qu’apporte-t-il ?

4. Lire ce qui précède et ce qui suit le passage étudié, pour le situer

– Entre le début et la fin du texte : quel(s) changement(s) de situation ? Quelle(s) transformation(s) ? De qui ? De quoi ? – Comment se fait cette transformation ou ce changement ? – Quelles sont les différentes étapes par lesquelles on passe, du début à la fin du texte ? – Préciser le plan du texte.

3. À partir de tout cela, chercher maintenant ce qui se passe dans le texte

– Les mots ou expressions qui reviennent, se correspondent, s’opposent. – Les personnages : noter qui ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils disent, ce qui leur arrive, les différents noms qui les désignent. – Les objets. – Les lieux et les déplacements. – Les verbes et le temps des verbes.

2. Repérer et souligner en utilisant différentes couleurs

– Noter ce qui plaît et ce qui plaît moins, ce qui étonne… – Quand le texte n’est pas trop long, le recopier et le disposer en séparant les phrases. – Si le texte est déjà connu, le réécrire de mémoire et le comparer avec le texte original. – Noter les questions, étonnements, remarques qui viennent à l’esprit sans chercher à y répondre, y revenir seulement à la fin du parcours.

1. Commencer par lire le texte personnellement

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– Qu’est-ce qui a bougé ? – Lesquelles garder, enlever ou ajouter ?

10. Revenir sur les questions et remarques notées au début

– Que me dit-il ? Quelle lumière ce texte porte-t-il sur ma vie aujourd’hui ? Ma vie dans le monde ? Ma vie dans l’Église ? – En quoi m’aide-t-il à vivre ? – Quel émerveillement pour moi, dans ce texte ?

9. Relire le texte maintenant

– Du Dieu de la Bible. – De l’homme, de l’humanité. – Du peuple de la Bible. – De Jésus Christ. – De ceux et celles avec qui il est. – Du disciple. – D’une communauté. – De l’Esprit Saint…

8. S’interroger sur ce que ce texte fait connaître, révèle :

7. Chercher un titre pour ce texte.

les comparer et noter ressemblances et différences.

6. S’il y a, ailleurs, dans la Bible, des textes semblables,

Cela permet d’éclairer le sens des mots importants, de repérer le genre littéraire de ce texte (récit, épopée, texte de loi, texte liturgique, célébration, rites, poème, cantique, psaume, oracle de prophète, enseignement, écrit de sagesses, parabole, récit de miracle, discours…). Cela permet aussi de préciser : – L’époque à laquelle a été écrit le texte. – La situation du peuple, de la communauté. – La situation de l’auteur. – À quelle question veut répondre le texte.

5. Lire les notes, les introductions de la Bible et les références indiquées dans la marge du texte au fur et à mesure de son déroulement.

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– Écrire un texte méditatif. – Filmer l’œuvre en réalisant un banc-titre qui met en valeur les découvertes. – Préparer un temps de prière autour de l’œuvre.

– les objets et les éléments symboliques ;

– les impacts sensoriels et émotifs ;

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– le religieux.

– Comparer avec d’autres représentations du même événement.

– les lieux et l’époque ;

5. Quelques propositions pour aller plus loin

– Fait-elle évoluer mon regard sur Dieu, sur l’homme, sur ma vie ?

– Quelles questions cette œuvre pose-t-elle à ma foi ?

– À quelle interprétation le peintre nous invite-t-il ?

S’interroger sur ce que cette œuvre produit en nous. – Comment l’image met-elle en lumière l’événement et permet-elle d’en approfondir le sens ?

4. Temps du débat :

– Quel sens de Dieu, de l’homme est proposé par cette « mise en scène » ?

– À quels versets du texte l’artiste fait-il référence ?

Lire le texte et comparer avec l’image. – Quelles ressemblances et différences ? Qu’est-ce qui est ajouté ? Qu’estce qui est supprimé ? Qu’est-ce qui est mis en valeur dans le tableau ?

3. Temps de la confrontation :

– Qu’est-ce que l’artiste a voulu mettre en valeur ? (Rayonnement, ailes, auréoles, arbre…)

– Que ressentons-nous devant cette image ? Que provoque-t-elle en nous ?

Partager autour des questions suivantes : – À partir de ce que nous voyons et de ce que nous savons, pouvons-nous identifier l’événement, les personnages ?

2. Temps de l’interprétation :

– les attitudes et les gestes ;

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Observer ensuite : – les personnages et leur rapport entre eux (les regards) ;

– la composition générale de l’image (cadrage, profondeur de champ).

– la lumière ;

– les couleurs ;

O Repérer

les éléments formels : – les lignes et les formes ;

Laisser le temps (quelques minutes) de regarder cette image d’une manière personnelle, en silence, puis décrire ensemble ce que nous voyons. L’animateur veille à faire respecter la consigne de la seule description et à donner la parole à chacun.

1. Temps de l’observation : regarder sans interpréter

Exposer l’image en grand format ou la projeter ou la distribuer à chaque personne.

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1. Lecture de la scène Les participants sont invités à visualiser la scène en l’écoutant racontée ou lue par l’accompagnateur (on ne donne le texte qu’après).

2. Premier temps de partage Après un temps de lecture silencieuse – qui consiste essentiellement à regarder la scène et à s’en imprégner – l’animateur invite les participants à raconter brièvement un aspect de la scène qui les touche (il faut bien insister sur l’accueil de la scène par les sens. Il s’agit de dire ce que l’on a remarqué, ou ce qui a touché, et non de se lancer dans un commentaire, encore moins d’effectuer une application immédiate à une situation. C’est à ce prix que l’exercice peut se réaliser vraiment, sous une forme qui ouvre à la contemplation). Durée de la lecture silencieuse : deux ou trois minutes. Le tour de parole doit être prévu. Si une personne ne souhaite pas s’exprimer, elle le signale. On peut aussi faire passer une bougie allumée.

3. Deuxième temps de partage Le tour achevé, on prend trois minutes de silence et l’on reprend le partage de la même manière qu’au premier tour. Cette fois chacun prend la parole pour exprimer comment cette scène le touche compte tenu de ce qu’il a entendu des autres.

4. Troisième temps de partage, après un temps de silence Il consiste en l’expression, non plus de ce qui a frappé dans la scène, mais de la prière qui est née en nous de cette contemplation : louange, action de grâce, repentir, intercession, supplication pour soi-même. On peut procéder comme pour le premier et le deuxième temps de partage.

5. Conclusion

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L’animateur peut rassembler la prière (ou le partage) du groupe dans une oraison (ou une synthèse) qui « collecte » l’essentiel de ce qui a été exprimé.

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:/<6$'&$('0/,*].$( O

....................................................................... p. 5

O /'%<=>?(%?@AB%<@A<CDA%<=>?(%?@AB%DE=A ................................... p. 13 Étape 1 ...............................................................................................p. 22 Étape 2 ...............................................................................................p. 25 Étape 3 ...............................................................................................p. 29 Étape 4 ...............................................................................................p. 32 Étape 5 ...............................................................................................p. 35 Proposition pour un temps fort intergénérationnel .............................p. 37 Étape 4 et 5 bis ..................................................................................p. 38 Pour aller plus loin .............................................................................p. 40 Annexes Ê Ê UÊ V iÃÊL L µÕià 1. Livre de Ben Sirac le Sage (17, 1-12) ............................................p. 41 2. Psaume 139 ..................................................................................p. 42

O +A%=(%'@<B=%DE=AC%'@A(%(@>>=(%<@'%?=A?F= ............................... p. 49 Étape 1 ...............................................................................................p. 53 Étape 2 ...............................................................................................p. 57 Étape 3 ...............................................................................................p. 62 Étape 4 ...............................................................................................p. 66 Pour aller plus loin .............................................................................p. 69 Annexes Ê Ê UÊ V iÃÊL L µÕià 1. Le Buisson ardent (Exode 3, 1-15) ...............................................p. 70 2. Le Veau d’or (Exode 32, 1-20) .....................................................p. 71

O G%F9HI@A<=%D=%F&%JHBE<HC%'@A(%<H>@EK'@'( ................................ p. 73 Étape 1 ...............................................................................................p. 81 Étape 2 ...............................................................................................p. 85 Étape 3 ...............................................................................................p. 89 Étape 4 ...............................................................................................p. 93 Pour aller plus loin .............................................................................p. 96 Annexes Ê Ê UÊ6Õ]Ê Õ]Êi Ìi `ÕÊ­ À iÊ`½ LÃiÀÛ>Ì ®..............................................p. 97 Ê Ê UÊ >Ã ÃÊ v ÃÊ­ À iÊ`½ LÃiÀÛ>Ì ® ...................................................p. 98


ĂŠ ĂŠ

UĂŠ ˆVÂ…iĂƒĂŠLˆLÂ?ÂˆÂľĂ•iĂƒ 1. Genèse 2, 8-9, 16-17 ....................................................................p. 99 2. Genèse 3, 1-14 .............................................................................p. 99 3. JĂŠsus et Pilate (Jean 18, 28 Ă 38) ..................................................p. 100 4. Ananie et Saphire (Actes des apĂ´tres 5, 1-4) .................................p. 101

O &E>H%D=%DE=AC%&??=FH(%G%JEJB=%L ................................................... p. 103 Étape 1 ...............................................................................................p. 111 Étape 2 ...............................................................................................p. 117 Étape 3 ...............................................................................................p. 121 Étape 4 ...............................................................................................p. 125 Étape 5 ...............................................................................................p. 131 Pour aller plus loin .............................................................................p. 137 Annexes ĂŠ ĂŠ UĂŠ iĂ•ÂˆÂ?Â?iĂŠ`iĂŠĂ€ÂœĂ•ĂŒiĂŠÂ ĂŠ ĂŠÂ?>ĂŠ`jVÂœĂ•Ă›iĂ€ĂŒiĂŠ`iĂƒĂŠ`ˆĂ?ĂŠVœ““>˜`i“iÂ˜ĂŒĂƒĂŠÂ‚ .........p. 138 ĂŠ ĂŠ UĂŠ iĂ•ĂŠÂ ĂŠ ĂŠÂ?>ĂŠĂ€iVÂ…iĂ€VÂ…iĂŠ`iĂƒĂŠ`ˆĂ?ĂŠVœ““>˜`i“iÂ˜ĂŒĂƒĂŠÂ‚ĂŠ 1. Charades .....................................................................................p. 140 2. RĂŠaliser une ĂŠpreuve ...................................................................p. 141 3. Tenter sa chance Ă la grande roue ................................................p. 142 4. Match d’impro ............................................................................p. 142 5. Indices .........................................................................................p. 143 6. Codes ..........................................................................................p. 150 ĂŠ ĂŠ UĂŠ iĂŒĂŒĂ€iĂŠDĂŠ ˆœ}˜mĂŒiĂŠ ............................................................................p. 154

O UĂŠ ˆVÂ…iĂƒĂŠÂŤj`>}Âœ}ÂˆÂľĂ•iĂƒ 1. Pour lire la reprĂŠsentation picturale d’une scène biblique ...............p. 155 2. Pour ĂŠtudier un texte biblique entre animateurs .............................p. 156 3. Pour lire la reprĂŠsentation picturale d’une scène biblique ...............p. 157 4. Le dialogue contemplatif ................................................................p. 158

AchevĂŠ d’imprimer en mai 2013 par l’imprimerie Edelvives (Espagne) N° d’Êdition : 13063 DĂŠpĂ´t lĂŠgal : juin 2013


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