La mer, c’est de l’eau
La planète bleue
L’eau de pluie, en s’écoulant sur les roches avant de rejoindre la mer, se charge en sels minéraux. Si la totalité du sel issu des mers et océans était étalée à la surface de la Terre, elle correspondrait à une épaisseur de 150 mètres !
Vocabulaire
On appelle estran la bande de sable qui, sur la plage, est parfois recouverte d’eau, et parfois à sec, selon la marée.
Que d’eau !
Le bord de mer abrite un très grand nombre d’espèces marines qui fréquentent nos côtes. Chaque espèce, fixe ou mobile, présente des particularités anatomiques propres à son adaptation entre mer et terre. Les continents sur lesquels nous habitons ne sont en fait que des grandes îles qui émergent de l’océan, lequel recouvre environ 70 %, soit les trois quarts de la surface du globe. Raison pour laquelle on surnomme notre Terre la « planète bleue » !
Les marées
La Terre est soumise aux influences astronomiques, qui se traduisent par le jeu des marées. Ces dernières jouent un rôle capital dans certaines zones des écosystèmes marins. Dans nos régions, on observe deux marées basses et deux marées hautes par 24 heures. Le « coefficient de marée » indique l’importance de la marée. Il varie entre 120 pour
le plus fort et 20 pour le plus faible.
On qualifie de vives-eaux les marées les plus hautes, et les plus basses. Elles ont lieu toutes les deux semaines, quand la Lune, le Soleil et la Terre s’alignent.
On qualifie de mortes-eaux les marées les moins fortes. Elles ont lieu toutes les deux semaines également, quand la Lune, le Soleil et la Terre sont disposés « en triangle ».
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Quiz : la planète bleue
1. Si la totalité du sel issu des mers et océans était étalée à la surface de la Terre, elle correspondrait à une épaisseur de…
A. 15 centimètres
B. 15 mètres
C. 150 mètres
2. Les océans couvrent quel pourcentage, environ, de la surface de la planète ?
A. 10 %
B. 30 %
C. 70 %
3. Quel est le plus fort coefficient des marées ?
A. 120
B. 130
C. 150
Expérience
: le sel reste invisible
Ne pas boire l’eau de mer !
L’eau de mer contient l’équivalent de 6 cuillères à café de sel par litre d’eau.
C’est beaucoup trop pour notre corps qui, du coup, va puiser l’eau contenue dans nos cellules pour dissoudre le sel, avant de la rejeter dans les urines. Nous risquons alors une déshydratation !
Tu te demandes peut-être pourquoi on ne voit pas le sel dans l’eau de mer. Voilà une expérience qui va t’expliquer comment ça se fait.
Il te faut :
* un verre transparent ;
* une petite tasse de sel ;
* de l’eau chaude ;
* une cuillère.
Remplis à ras bord le verre avec de l’eau chaude. Verse le contenu de la tasse de sel tout doucement, en remuant avec la cuillère. Tu vas pouvoir verser tout le sel sans que ça déborde : comment est-ce possible ?
En fait, il y a un espace entre les molécules d’eau. Le sel se glisse dans cet espace, et à partir de là, on ne peut plus le voir : on dit qu’il se dissout dans l’eau.
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Origami
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Coloriage
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le littoralobserver
Plus tu descends vers la mer, à la limite de la marée basse, plus la biodiversité est riche et variée.
La faune et la flore qui habitent dans ce type de milieu sont parfaitement adaptées et sont, à marée basse, capables de résister à la dessiccation (le fait de se dessécher). C’est le cas notamment des algues, des balanes ou des éponges.
D’autres, comme les mollusques, préfèrent se protéger dans le sable ou dans la vase, sous un rocher ou dans une flaque d’eau. Les poissons et crustacés se réfugient en général sous les rochers, dans les algues ou dans des flaques d’eau de mer.
Les fonds rocheux
De nombreuses espèces animales et végétales ont élu domicile dans cet écosystème. Les roches offrent une fixation facile pour la faune et la flore. Les cachettes sont nombreuses : trous, anfractuosités, grottes ou cavernes.
C’est un milieu très peuplé.
Vocabulaire
On appelle anfractuosité un creux profond et irrégulier creusé dans un rocher. Le terme enfouir désigne l’action de se cacher en s’enterrant dans le sol. Un golfe, c’est un endroit où l’eau peut s’engouffrer dans un creux de la côte.
Les plages de sable
L’estran sableux est caractérisé par sa mobilité et ses grandes étendues de sable n’offrent d’autres solutions, pour se protéger, que de s’enfouir ou de s’enfuir. C’est pourquoi nombre d’espèces ont développé des aptitudes à se dissimuler.
Les vasières et les marais salants
Au sein de certains golfes et autres criques naturelles se crée une cuvette au fond de laquelle s’accumule la vase, composée de débris d’organismes animaux et végétaux. C’est le royaume des oiseaux de bord de mer.
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Les herbiers sous-marins
Ces prairies sous-marines abritent une faune et une flore spécifiques. Elles sont très denses et offrent beaucoup de cachettes. Mais leurs nombreux habitants sont de petite taille et peu visibles.
Les laisses de mer
Les laisses de mer correspondent à l’ensemble des éléments présents dans les eaux de mer et ramenés sur les plages par les courants côtiers, les houles et les vents.
La majeure partie des matériaux laissés par la mer se déposent au pied des dunes, le long de la ligne de marée haute.
Les laisses de mer naturelles comprennent des éléments relativement variés provenant des algues, des plantes à fleurs et des lichens ou bien d’animaux comme des os de seiche et des coquillages. On peut aussi y trouver des débris de bois flotté. Hélas, l’Homme est également capable d’abandonner de nombreux déchets, en mer comme sur le littoral…
Marée basse
Marée haute
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Estran
